Alors que le monde écoute les dernières sorties de Donald Trump à propos de l'Ukraine et les réponses de Kiev, la guerre ne s'est pas arrêtée pour des millions d'Ukrainiens. Izioum, dans la région de Kharkiv, a été libérée il y a plus de deux ans, mais la ligne de front se rapproche à nouveau dans cette ville martyre, dont beaucoup de bâtiments ont été détruits pendant les combats et qui continue d'être la cible régulière des bombardements.
Alors que le monde écoute les dernières sorties de Donald Trump à propos de l'Ukraine et les réponses de Kiev, la guerre ne s'est pas arrêtée pour des millions d'Ukrainiens. Izioum, dans la région de Kharkiv, a été libérée il y a plus de deux ans, mais la ligne de front se rapproche à nouveau dans cette ville martyre, dont beaucoup de bâtiments ont été détruits pendant les combats et qui continue d'être la cible régulière des bombardements.
Avec les discussions de Riyad, les États-Unis ont rompu l'isolement de Moscou mais aussi marqué un tournant du côté des alliés de l'Ukraine. Alors que depuis trois ans, tous soutiennent que l'Ukraine devra participer à toute discussion la concernant, dans les faits ce n'est plus le cas. L'Ukraine, tout comme l'Europe, mises devant le fait accompli de la nouvelle politique américaine, redoublent d'efforts pour, elles aussi, trouver une solution acceptable pouvant mener à une fin de la guerre, une fin toujours hypothétique pour le moment.
Dans quelques jours, le 24 février prochain, cela fera trois ans que la Russie a envahi l’est de l’Ukraine.Les vidéos des prisonniers de guerre ukrainiens, libérés à la faveur d’un échange, sont régulièrement publiées dans les médias ukrainiens et sur les réseaux sociaux. Après parfois, plusieurs années passées dans les prisons russes, hommes et femmes apparaissent le visage émacié, les yeux hagards. Perdus. Ainsi se révèlent les mauvais traitements subis en Russie, en dépit des exigences du droit international.