↩ Accueil

Vue lecture

Tim Cook invité au dîner officiel de Mohammed Bin Salman à la Maison Blanche

Alors que Mohammed Bin Salman, Prince héritier et Premier ministre d’Arabie saoudite est en visite aux États-Unis d’Amérique, un dîner officiel à la Maison Blanche est organisé entre le Prince, le Président des USA Donald Trump et plusieurs invités triés sur le volet. Parmi eux, Elon Musk, Michael Dell, Jensen Huang (Nvidia), Linda Su (AMD) et... Tim Cook, comme rapporté par le New York Times.

Mohammed Bin Salman et Donald Trump, le 14 mars 2017. Image The White House, domaine public.

Si la présence d’Apple en nom propre en Arabie saoudite est relativement récente, l’Apple Store en ligne local n’ayant ouvert que cet été, Apple a des plans relativement conséquents pour le royaume : à partir de 2026, plusieurs Apple Store physiques devraient ouvrir, à Riyad, Dariya et d’autres villes importantes du pays.

Apple annonce l’arrivée de ses boutiques en Arabie Saoudite à partir de l

Apple annonce l’arrivée de ses boutiques en Arabie Saoudite à partir de l'été 2025

C’est la première visite officielle du Prince autrement appelé MBS depuis 2018 et le meurtre de Jamal Khashoggi, journaliste du Washington Post dont la CIA entre autres attribue la responsabilité au Prince héritier. C’est aussi la dernière fois que Tim Cook avait rencontré celui-ci, à l’époque pour discuter d’éducation et de développement d’apps. Apple a depuis investi plus de 2 milliards de dollars dans le pays, et le CEO d’Apple y a fait une escale en décembre 2024.

Si Apple avait en 2019 indiqué enquêter sur une app locale permettant de suivre les femmes du pays en traquant leurs passeports, le sujet ne devrait probablement pas être abordé durant cette rencontre, bien que l’app soit toujours en ligne aujourd’hui.

Arabie saoudite : Apple va fliquer l’app de fliquage des femmes

Arabie saoudite : Apple va fliquer l’app de fliquage des femmes

  •  

Tim Cook invité au dîner officiel de Mohammed Bin Salman à la Maison Blanche

Alors que Mohammed Bin Salman, Prince héritier et Premier ministre d’Arabie saoudite est en visite aux États-Unis d’Amérique, un dîner officiel à la Maison Blanche est organisé entre le Prince, le Président des USA Donald Trump et plusieurs invités triés sur le volet. Parmi eux, Elon Musk, Michael Dell, Jensen Huang (Nvidia), Linda Su (AMD) et... Tim Cook, comme rapporté par le New York Times.

Mohammed Bin Salman et Donald Trump, le 14 mars 2017. Image The White House, domaine public.

Si la présence d’Apple en nom propre en Arabie saoudite est relativement récente, l’Apple Store en ligne local n’ayant ouvert que cet été, Apple a des plans relativement conséquents pour le royaume : à partir de 2026, plusieurs Apple Store physiques devraient ouvrir, à Riyad, Dariya et d’autres villes importantes du pays.

Apple annonce l’arrivée de ses boutiques en Arabie Saoudite à partir de l

Apple annonce l’arrivée de ses boutiques en Arabie Saoudite à partir de l'été 2025

C’est la première visite officielle du Prince autrement appelé MBS depuis 2018 et le meurtre de Jamal Khashoggi, journaliste du Washington Post dont la CIA entre autres attribue la responsabilité au Prince héritier. C’est aussi la dernière fois que Tim Cook avait rencontré celui-ci, à l’époque pour discuter d’éducation et de développement d’apps. Apple a depuis investi plus de 2 milliards de dollars dans le pays, et le CEO d’Apple y a fait une escale en décembre 2024.

Si Apple avait en 2019 indiqué enquêter sur une app locale permettant de suivre les femmes du pays en traquant leurs passeports, le sujet ne devrait probablement pas être abordé durant cette rencontre, bien que l’app soit toujours en ligne aujourd’hui.

Arabie saoudite : Apple va fliquer l’app de fliquage des femmes

Arabie saoudite : Apple va fliquer l’app de fliquage des femmes

  •  

Une attaque particulièrement bien ficelée cible des utilisateurs Apple

Les tentatives de phishing, relativement simples voire simplistes il y a quelques années, deviennent de plus en plus sophistiquées, au point qu’il pourrait devenir difficile de discerner certaines d’une conversation légitime avec une entreprise. Un utilisateur Apple, Eric Moret, a été la cible d’une de ces tentatives particulièrement bien ficelées.

L’authentification à deux facteurs, au cœur de cette manipulation. Image Eric Moret.

Tout à commencé par un message texte contenant le bien connu code à six chiffres permettant d’authentifier une demande de connexion à un compte protégé par le système à double facteur. Signe que la demande était légitime, elle est apparue sur tous les appareils de l’utilisateur à la fois, indiquant un envoi depuis les serveurs officiels d’Apple. Par la suite, un appel automatique a encore une fois laissé une suite de six chiffres censés permettre d’autoriser une connexion sur un nouvel appareil. Clairement, quelqu’un essayait d’utiliser le compte en question.

L’affaire a pris une autre tournure quelques minutes plus tard : une personne bien réelle a appelé Eric Moret, indiquant faire partie du support Apple, et ne faisant aucun mystère sur la raison de son appel :

Votre compte Apple est en train de subir une attaque. Nous avons ouvert un ticket pour vous aider, quelqu’un va vous contacter rapidement.

Dix minutes plus tard, un nouvel appel est arrivé, cette fois bien plus long : après avoir ouvert un cas réel sur le site Apple au nom de la victime, l’interlocuteur a mené Eric Moret tout au long des étapes consistant à mettre un nouveau mot de passe sur son compte, en passant par l’e-mail qui venait de lui être envoyé. L’e-mail respectait non seulement tous les codes Apple, mais l’adresse de l’expéditeur était AppleSupport@email.apple.com. Rien d’étrange, et Eric suit donc la procédure pour réinitialiser son mot de passe, avec la personne au bout du fil.

Mais alors, comment l’arnaqueur prend possession du compte Apple, si tout est officiel ? C’est la clôture du dossier qui contient toute la machination : à la fin de la conversation, l’interlocuteur lui a signalé qu’il allait recevoir un message l’invitant à clore le ticket après avoir vérifié que tout fonctionnait. Message qui n’a pas tardé à arriver.

Saurez-vous retrouver l’intrus ? Image Eric Moret.

Sans se préoccuper plus que ça de la légitimité de ce message, Eric clique sur le lien. Lien qui l’envoie sur une page reprenant parfaitement les codes d’Apple, encore une fois, et indiquant précisément les étapes qu’il a suivies, du ticket ouvert au mot de passe changé, en passant par le verrouillage préventif de son compte. Ne restait plus qu’à clôturer le ticket.

L’interlocuteur toujours en ligne avec Eric, lui signale qu’il va recevoir un dernier code de confirmation à entrer sur la page pour pouvoir boucler le dossier, et retourner à ses occupations. Le SMS arrive avec les six chiffres, qu’Eric entre sur la page.

Les pirates ont maintenant accès à son compte : la page appeal-apple.com n’appartenant pas à Apple mais aux malandrins, il vient ainsi de donner les clés de son compte Apple aux vilains de l’histoire.

L’instant d’après, Eric reçoit un e-mail lui indiquant qu’un Mac mini venait de se connecter grâce à ses identifiants Apple. Sans se démonter, son interlocuteur lui indique que c’est normal, et que ça fait partie du process.

Eric Moret a eu la sage précaution de refaire la manipulation de réinitialisation de son mot de passe, sans l’aide de son interlocuteur cette fois. Bien lui en a pris, sinon son compte serait resté aux mains des pirates.

Les attaques sophistiquées comme celle-ci sont encore rares, mais elles sont amenées à se multiplier. Les nouveaux délinquants du milieu savent très bien que les e-mails jouant sur la peur du piratage, avec des bandeaux rouges clignotants ne servent plus à grand chose. Ils sont donc passés à des attaques bien plus ingénieuses, et plus difficiles à discerner de la réalité. Moralité : il faut redoubler de vigilance, et l’authentification à deux facteurs n’est pas l’alpha et l’oméga de la protection... elle peut même se retourner contre son utilisateur.

  •  

Une attaque particulièrement bien ficelée cible des utilisateurs Apple

Les tentatives de phishing, relativement simples voire simplistes il y a quelques années, deviennent de plus en plus sophistiquées, au point qu’il pourrait devenir difficile de discerner certaines d’une conversation légitime avec une entreprise. Un utilisateur Apple, Eric Moret, a été la cible d’une de ces tentatives particulièrement bien ficelées.

L’authentification à deux facteurs, au cœur de cette manipulation. Image Eric Moret.

Tout à commencé par un message texte contenant le bien connu code à six chiffres permettant d’authentifier une demande de connexion à un compte protégé par le système à double facteur. Signe que la demande était légitime, elle est apparue sur tous les appareils de l’utilisateur à la fois, indiquant un envoi depuis les serveurs officiels d’Apple. Par la suite, un appel automatique a encore une fois laissé une suite de six chiffres censés permettre d’autoriser une connexion sur un nouvel appareil. Clairement, quelqu’un essayait d’utiliser le compte en question.

L’affaire a pris une autre tournure quelques minutes plus tard : une personne bien réelle a appelé Eric Moret, indiquant faire partie du support Apple, et ne faisant aucun mystère sur la raison de son appel :

Votre compte Apple est en train de subir une attaque. Nous avons ouvert un ticket pour vous aider, quelqu’un va vous contacter rapidement.

Dix minutes plus tard, un nouvel appel est arrivé, cette fois bien plus long : après avoir ouvert un cas réel sur le site Apple au nom de la victime, l’interlocuteur a mené Eric Moret tout au long des étapes consistant à mettre un nouveau mot de passe sur son compte, en passant par l’e-mail qui venait de lui être envoyé. L’e-mail respectait non seulement tous les codes Apple, mais l’adresse de l’expéditeur était AppleSupport@email.apple.com. Rien d’étrange, et Eric suit donc la procédure pour réinitialiser son mot de passe, avec la personne au bout du fil.

Mais alors, comment l’arnaqueur prend possession du compte Apple, si tout est officiel ? C’est la clôture du dossier qui contient toute la machination : à la fin de la conversation, l’interlocuteur lui a signalé qu’il allait recevoir un message l’invitant à clore le ticket après avoir vérifié que tout fonctionnait. Message qui n’a pas tardé à arriver.

Saurez-vous retrouver l’intrus ? Image Eric Moret.

Sans se préoccuper plus que ça de la légitimité de ce message, Eric clique sur le lien. Lien qui l’envoie sur une page reprenant parfaitement les codes d’Apple, encore une fois, et indiquant précisément les étapes qu’il a suivies, du ticket ouvert au mot de passe changé, en passant par le verrouillage préventif de son compte. Ne restait plus qu’à clôturer le ticket.

L’interlocuteur toujours en ligne avec Eric, lui signale qu’il va recevoir un dernier code de confirmation à entrer sur la page pour pouvoir boucler le dossier, et retourner à ses occupations. Le SMS arrive avec les six chiffres, qu’Eric entre sur la page.

Les pirates ont maintenant accès à son compte : la page appeal-apple.com n’appartenant pas à Apple mais aux malandrins, il vient ainsi de donner les clés de son compte Apple aux vilains de l’histoire.

L’instant d’après, Eric reçoit un e-mail lui indiquant qu’un Mac mini venait de se connecter grâce à ses identifiants Apple. Sans se démonter, son interlocuteur lui indique que c’est normal, et que ça fait partie du process.

Eric Moret a eu la sage précaution de refaire la manipulation de réinitialisation de son mot de passe, sans l’aide de son interlocuteur cette fois. Bien lui en a pris, sinon son compte serait resté aux mains des pirates.

Les attaques sophistiquées comme celle-ci sont encore rares, mais elles sont amenées à se multiplier. Les nouveaux délinquants du milieu savent très bien que les e-mails jouant sur la peur du piratage, avec des bandeaux rouges clignotants ne servent plus à grand chose. Ils sont donc passés à des attaques bien plus ingénieuses, et plus difficiles à discerner de la réalité. Moralité : il faut redoubler de vigilance, et l’authentification à deux facteurs n’est pas l’alpha et l’oméga de la protection... elle peut même se retourner contre son utilisateur.

  •  

BOE se fait claquer la porte au nez par Apple pour la fourniture d’écrans d’iPhone

En 2022, BOE Displays faisait déjà parler d’elle en mal chez Cupertino, en modifiant des éléments des dalles qu’elle fournit à Apple sans prévenir son client. Aujourd’hui, la firme chinoise ne semble pas beaucoup plus fiable, obligeant Apple à mettre en pause sa collaboration avec ce fournisseur concernant les dalles des iPhone 17, comme le rapporte AppleInsider.

Un écran OLED souple, tel que BOE souhaiterait en fournir à Apple en 2026. Image BOE.

Apple a donc tranché, c’est l’heure de la valse des fournisseurs pour l’iPhone 17 : Samsung rafle la mise tandis que BOE, déjà figurant, se voit fermer la porte au nez. En coulisses, c’est une guerre froide technologique qui se joue, où un pixel défaillant peut valoir des millions perdus. Derrière la façade léchée du design californien, chaque dalle OLED cache une lutte féroce pour la fiabilité et l’innovation.

En plus de ses problèmes de production, BOE aurait modifié ses dalles OLED sans prévenir

En plus de ses problèmes de production, BOE aurait modifié ses dalles OLED sans prévenir

BOE, acteur chinois prêt à tout pour s’imposer (il ambitionnait encore en 2022 de dépasser LG en tant que fournisseur), croyait tenir sa chance. L’entreprise a ainsi gonflé ses capacités jusqu’à la centaine de millions de panneaux par an. Mais la réalité est brutale : Apple lui a ouvert la porte… pour le seul marché chinois, et l’a tenue à l’écart de la scène mondiale. Il faut dire que les ambitions mondiales de BOE se fracassent sur le mur du déficit de rendement – 85% quand Samsung tourne à plein – et une réputation ternie par les bidouilles non autorisées de 2022. Au final, BOE qui plafonnait à 1% du gâteau doit céder ses options de vente à Samsung.

C’est le LTPO qui a tué dans l’œuf les ambitions de BOE. Pour Apple, impossible de faire l’impasse sur cette technologie lui permettant des taux de rafraîchissement variables. Pendant que Samsung et LG maîtrisent l’art, BOE accumule les échecs techniques. Pour Cupertino, hors de question de rejouer le feuilleton des écrans mal calibrés ou des lots pas à la hauteur vus sur certains iPhone précédents : la sanction, c’est le déclassement immédiat.

Pour s’assurer d’une production la plus unifiée possible, Apple a de toute façon choisi de se baser sur les écrans M14 de Samsung. Las de faire des compromis et des calibrations au cas par cas sur les écrans des différents fournisseurs, cette fois un seul modèle sert de ligne conductrice à tous, ce qui vient encore embêter BOE qui est aux prises avec un litige concernant certains brevets de Samsung.

En plus de ces déconvenues, BOE accumule décidément les problèmes, étant dans le viseur de l’administration américaine qui la soupçonne de collusion avec le gouvernement chinois. Si l’enquête menée par les services US devait aller jusqu’au bout, l’entreprise pourrait se voir complètement fermer le marché américain, rangée dans la case des entreprises liées au complexe militaro-industriel de l’Empire du milieu.

Si BOE a encore des espoirs pour l’avenir, ceux-ci s’amoindrissent au fur et à mesure que le temps passe : après les erreurs de 2022, le manque de qualité de 2025 pourrait bien lui valoir une fin de collaboration définitive avec Apple, alors qu’elle ambitionnait encore récemment d’être parmi les fournisseurs de l’iPhone Fold.

  •  

BOE se fait claquer la porte au nez par Apple pour la fourniture d’écrans d’iPhone

En 2022, BOE Displays faisait déjà parler d’elle en mal chez Cupertino, en modifiant des éléments des dalles qu’elle fournit à Apple sans prévenir son client. Aujourd’hui, la firme chinoise ne semble pas beaucoup plus fiable, obligeant Apple à mettre en pause sa collaboration avec ce fournisseur concernant les dalles des iPhone 17, comme le rapporte AppleInsider.

Un écran OLED souple, tel que BOE souhaiterait en fournir à Apple en 2026. Image BOE.

Apple a donc tranché, c’est l’heure de la valse des fournisseurs pour l’iPhone 17 : Samsung rafle la mise tandis que BOE, déjà figurant, se voit fermer la porte au nez. En coulisses, c’est une guerre froide technologique qui se joue, où un pixel défaillant peut valoir des millions perdus. Derrière la façade léchée du design californien, chaque dalle OLED cache une lutte féroce pour la fiabilité et l’innovation.

En plus de ses problèmes de production, BOE aurait modifié ses dalles OLED sans prévenir

En plus de ses problèmes de production, BOE aurait modifié ses dalles OLED sans prévenir

BOE, acteur chinois prêt à tout pour s’imposer (il ambitionnait encore en 2022 de dépasser LG en tant que fournisseur), croyait tenir sa chance. L’entreprise a ainsi gonflé ses capacités jusqu’à la centaine de millions de panneaux par an. Mais la réalité est brutale : Apple lui a ouvert la porte… pour le seul marché chinois, et l’a tenue à l’écart de la scène mondiale. Il faut dire que les ambitions mondiales de BOE se fracassent sur le mur du déficit de rendement – 85% quand Samsung tourne à plein – et une réputation ternie par les bidouilles non autorisées de 2022. Au final, BOE qui plafonnait à 1% du gâteau doit céder ses options de vente à Samsung.

C’est le LTPO qui a tué dans l’œuf les ambitions de BOE. Pour Apple, impossible de faire l’impasse sur cette technologie lui permettant des taux de rafraîchissement variables. Pendant que Samsung et LG maîtrisent l’art, BOE accumule les échecs techniques. Pour Cupertino, hors de question de rejouer le feuilleton des écrans mal calibrés ou des lots pas à la hauteur vus sur certains iPhone précédents : la sanction, c’est le déclassement immédiat.

Pour s’assurer d’une production la plus unifiée possible, Apple a de toute façon choisi de se baser sur les écrans M14 de Samsung. Las de faire des compromis et des calibrations au cas par cas sur les écrans des différents fournisseurs, cette fois un seul modèle sert de ligne conductrice à tous, ce qui vient encore embêter BOE qui est aux prises avec un litige concernant certains brevets de Samsung.

En plus de ces déconvenues, BOE accumule décidément les problèmes, étant dans le viseur de l’administration américaine qui la soupçonne de collusion avec le gouvernement chinois. Si l’enquête menée par les services US devait aller jusqu’au bout, l’entreprise pourrait se voir complètement fermer le marché américain, rangée dans la case des entreprises liées au complexe militaro-industriel de l’Empire du milieu.

Si BOE a encore des espoirs pour l’avenir, ceux-ci s’amoindrissent au fur et à mesure que le temps passe : après les erreurs de 2022, le manque de qualité de 2025 pourrait bien lui valoir une fin de collaboration définitive avec Apple, alors qu’elle ambitionnait encore récemment d’être parmi les fournisseurs de l’iPhone Fold.

  •  

Royaume-Uni : le procès contre iCloud pourrait être gagné par Apple par manque de moyens du plaignant

Si en tant qu’européens nos yeux sont très souvent tournés vers le DMA concernant Apple, l’Union européenne n’est pas le seul endroit où les avocats de la firme ont de quoi travailler plus que de raison : la Grande-Bretagne a son lot de procès en cours, comme le rappelle MacRumors.

Récemment, Apple s’est vue refuser le droit de faire appel de la décision du tribunal britannique concernant un abus de position dominante sur l’App Store, ayant conduit à une compétition amoindrie et des prix artificiellement élevés, entre autres du fait des commissions prélevées par Cupertino sur chaque achat. Potentiellement, Apple risque des dommages et intérêts supérieurs à 1 milliard de dollars.

Mais c’est une autre affaire qui concentre actuellement les ténors engagés par la firme à la pomme : l’association de consommateurs Which, mandatée par certains adhérents, a lancé une procédure contre Apple pour pratiques anticoncurrentielles concernant iCloud, indiquant que Cupertino empêche les utilisateurs d’aller voir ailleurs en limitant les possibilités de sauvegarde alternative sur ses appareils, les forçant ainsi à passer au palier supérieur de stockage iCloud, et donc à payer un abonnement supplémentaire à Apple.

Royaume-Uni : une action de groupe contre Apple et son offre iCloud

Royaume-Uni : une action de groupe contre Apple et son offre iCloud

La plainte portant sur le fonctionnement d’iCloud depuis le 1er octobre 2015 jusqu’à nos jours, elle pourrait si Which venait à gagner engendrer plus de 4 milliards de dollars de dommages et intérêts à payer pour Apple, et la pomme use donc de toutes les ficelles possibles pour gagner, voire empêcher la tenue du procès. Et le financier du procès vient possiblement de lui offrir une excuse sur un plateau d’argent : Litigation Capital Management (LCM), qui est derrière la procédure et gère les comptes de celle-ci, a perdu 99 % de sa valeur depuis novembre 2024, ne pesant plus que 16 petits millions de dollars.

Pour Apple, la question de la solidité de l’organisme se justifie : si Cupertino vient à gagner le procès, ou si un appel doit être lancé, LCM a-t-elle les reins assez solides pour payer les frais de la procédure, qui devront être remboursés au gagnant ? Apple indique que la situation financière de LCM aurait dû être rapportée bien plus tôt, afin de pouvoir prendre les dispositions nécessaires, que ce soit du côté des plaignants comme de l’autre. Si la procédure se poursuit pour le moment, le tribunal devra se prononcer sur le sujet, et est bien entendu attendu de pied ferme par Apple.

  •  

Royaume-Uni : le procès contre iCloud pourrait être gagné par Apple par manque de moyens du plaignant

Si en tant qu’européens nos yeux sont très souvent tournés vers le DMA concernant Apple, l’Union européenne n’est pas le seul endroit où les avocats de la firme ont de quoi travailler plus que de raison : la Grande-Bretagne a son lot de procès en cours, comme le rappelle MacRumors.

Récemment, Apple s’est vue refuser le droit de faire appel de la décision du tribunal britannique concernant un abus de position dominante sur l’App Store, ayant conduit à une compétition amoindrie et des prix artificiellement élevés, entre autres du fait des commissions prélevées par Cupertino sur chaque achat. Potentiellement, Apple risque des dommages et intérêts supérieurs à 1 milliard de dollars.

Mais c’est une autre affaire qui concentre actuellement les ténors engagés par la firme à la pomme : l’association de consommateurs Which, mandatée par certains adhérents, a lancé une procédure contre Apple pour pratiques anticoncurrentielles concernant iCloud, indiquant que Cupertino empêche les utilisateurs d’aller voir ailleurs en limitant les possibilités de sauvegarde alternative sur ses appareils, les forçant ainsi à passer au palier supérieur de stockage iCloud, et donc à payer un abonnement supplémentaire à Apple.

Royaume-Uni : une action de groupe contre Apple et son offre iCloud

Royaume-Uni : une action de groupe contre Apple et son offre iCloud

La plainte portant sur le fonctionnement d’iCloud depuis le 1er octobre 2015 jusqu’à nos jours, elle pourrait si Which venait à gagner engendrer plus de 4 milliards de dollars de dommages et intérêts à payer pour Apple, et la pomme use donc de toutes les ficelles possibles pour gagner, voire empêcher la tenue du procès. Et le financier du procès vient possiblement de lui offrir une excuse sur un plateau d’argent : Litigation Capital Management (LCM), qui est derrière la procédure et gère les comptes de celle-ci, a perdu 99 % de sa valeur depuis novembre 2024, ne pesant plus que 16 petits millions de dollars.

Pour Apple, la question de la solidité de l’organisme se justifie : si Cupertino vient à gagner le procès, ou si un appel doit être lancé, LCM a-t-elle les reins assez solides pour payer les frais de la procédure, qui devront être remboursés au gagnant ? Apple indique que la situation financière de LCM aurait dû être rapportée bien plus tôt, afin de pouvoir prendre les dispositions nécessaires, que ce soit du côté des plaignants comme de l’autre. Si la procédure se poursuit pour le moment, le tribunal devra se prononcer sur le sujet, et est bien entendu attendu de pied ferme par Apple.

  •  

Le futur de l’iPhone, la mort du Mac Pro et l’iPod reste au musée : la semaine Apple

Cette fois, c’est la bonne... après un début novembre plutôt chaud, le froid débarque. Est-ce que pour autant ça va refroidir les chuchotements dans les couloirs glacés par l’hiver de l’Apple Park ? Ou les petites voix discrètes vont-elles réchauffer l’atmosphère ? Tour d’horizon avec Mark Gurman.

L’Apple Park dans les froides couleurs de l’hiver. Image générée par IA.

A Sky Full of Stars (Un ciel plein d’étoiles)

Depuis des années, la chose est bien rodée : les nouveaux iPhone sont présentés en septembre/octobre, et sortent dans la foulée. Très précisément, cette méthode a commencé en 2011, avec la sortie de l’iPhone 4S. Avant, les nouveaux téléphones de la pomme étaient plutôt présentés vers juin/juillet, et sortaient durant l’été. Mais du fait de retards dans la finalisation d’iOS 5, et ses acolytes iCloud et Siri, il a fallu décaler la présentation et donc la sortie à l’automne.

Et si iOS 5 ratait l

Et si iOS 5 ratait l'été ?

Au final, ce coup du sort a été bénéfique : non seulement ça plaçait la présentation vers la rentrée, moment où les clients potentiels sont plus enclins à la suivre qu’en plein milieu de l’été, mais en plus la sortie intervient juste avant les fêtes de fin d’année, période la plus propice aux achats de nouveaux smartphones. Cependant, tout ceci devrait changer dans les mois à venir, avec des sorties plus étalées. La raison est simple : avec six modèles de prévus sur l’année 2026/2027, tous les annoncer dans le même événement serait bien trop lourd, sans compter la charge pour les sous-traitants.

La présentation de l’iPhone 17 Pro était déjà chargée, alors avec 6 modèles... Image Apple.

En effet, la liste pour l’année 2026/2027 est longue : iPhone 18e, iPhone 18, iPhone 18 Pro, iPhone 18 Pro Max, iPhone Fold, et potentiellement nouvel iPhone Air. Trop de modèles différents pour avoir une présentation fluide de moins de deux heures, et encore plus difficile en moins de une heure trente. Et ne parlons même pas de la logistique derrière pour produire tous ces modèles en même temps. Alors Apple devrait étaler ses présentations : l’iPhone 18 Fold, l’iPhone 18 Pro et l’iPhone 18 Pro Max devraient être présentés en fin d’année, à la période habituelle. L’iPhone 18e, l’iPhone 18 et possiblement l’iPhone Air 2 au printemps 2027.

Fix You (Te réparer)

Selon Mark Gurman, l’iPhone Air nouvelle génération n’a jamais été pressenti pour être présenté en 2026 : si Apple ne lui a pas affublé le chiffre « 17 », ce n’est pas pour rien. Si officiellement sa présence est là pour remplacer celle de l’iPhone 16 Plus, ses caractéristiques sont plus à voir du côté d’un test grandeur nature : sa finesse, et la structure utilisée pour caser tous les composants et faire en sorte qu’il résiste à toutes les tortures, sont là pour évaluer les solutions techniques de l’iPhone Fold, que ce soit au niveau de la résistance en monde réel comme de l’efficacité des chaînes de montage.

iPhone Air : Apple aurait déjà stoppé la production et repoussé son successeur

iPhone Air : Apple aurait déjà stoppé la production et repoussé son successeur

De la même manière, le fuiteur ne parie pas sur l’ajout d’une seconde caméra à l’arrière de la prochaine génération, contrairement à The Information : elle engendrerait un chamboulement total de l’architecture consistant à planquer l’électronique dans la « bosse », et à moins que l’iPhone Fold ne case une seconde caméra, Gurman voit mal les équipes faire ce travail de modification pour juste l’iPhone Air. À la place, les équipes planchent surtout sur le passage du SoC à 2nm, afin de donner une autonomie améliorée à l’appareil.

L’iPhone Air serait plus un test d’ingénierie grandeur nature qu’un produit de masse. Image Apple.

Au final, Apple n’a jamais misé gros sur l’iPhone Air : toutes les prévisions en interne tablaient sur des ventes représentant entre 6 et 8 % de la totalité des iPhone de cette génération. Apple n’en fait d’ailleurs pas une grande publicité, et n’a semble-t-il jamais prévu de le mettre plus en avant. Il faut dire que de toute façon, vendre plus d’iPhone 17 Pro/Pro Max est plus intéressant pour Cupertino, et comme c’est ce qui se passe, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Adventure of a Lifetime (L’aventure d’une vie)

Pour l’année 2027/2028, la gamme « pro » devrait accueillir un changement de taille : le fameux iPhone 20, qui devrait être une modification radicale du design de base de l’iPhone, comme l’a été l’iPhone X en son temps. Plus qu’un sandwich verre/alu/verre, il devrait être quasi entièrement en verre avec des panneaux courbés, une caméra (enfin) placée derrière l’écran, et d’autres éléments cassant le train-train habituel des iPhone.

La caméra avant de l’iPhone 2027 cachée sous son écran ?

La caméra avant de l’iPhone 2027 cachée sous son écran ?

La séparation des gammes permet ainsi d’alléger la présentation, mais aussi pour Apple d’avoir un revenu constant au fil de l’année. Sans compter qu’un décalage de six mois entre les gammes permet qu’elles ne se cannibalisent pas entre elles, en tout cas moins qu’actuellement où le client peut hésiter entre un iPhone 17 ou un iPhone 17 Pro suivant ses envies. Les mises à jour d’iOS suivent déjà en partie ce pattern : iOS 26.4 promet d’avoir autant de nouveautés ou presque qu’une version majeure, avec enfin l’arrivée du Siri boosté au LLM.

Let Somebody Go (Laisser quelqu’un partir)

Moins joyeux pour les quelques-uns qui l’utilisent encore, l’emblématique Mac Pro vit probablement ses derniers mois, ou années : Apple semble décidée à le laisser mourir lentement, sans mise à jour prévue. Les choses étaient de toute façon bien mal parties pour cette machine, qui après une génération plébiscitée de machines Intel, a vu arriver une version 2013 que tout le monde ou presque a détesté : pas de possibilités de mise à jour, refroidissement mal pensé, limitations physiques trop importantes, pas d’ajout de cartes tierces... le Mac Pro « trash can » était une catastrophe de conception, et en plus avait des soucis de fiabilité malvenus pour une machine de ce tarif et pour la clientèle visée.

Ce Mac a été une catastrophe industrielle. Image MacGeneration.

Apple a bien tenté de corriger le tir avec le Mac Pro 2019, qui reprenait une bonne partie des idées qui avaient plu dans un format remis au gout du jour, mais elle s’est retrouvée dans une impasse avec la version Apple Silicon : quel intérêt donner à cette machine, alors que les cartes d'extension sont quasi inexistantes sur cette plateforme ? Si la réflexion a dû être intense concernant cet imbroglio, il semble que la réponse soit maintenant quasi définitive : le futur de la machine pro chez Apple, c’est le Mac Studio. Ainsi, le Mac Pro a fait l’impasse sur le M3 Ultra contrairement au Mac Studio. Le M4 Ultra n’a pas existé, et le M5 Ultra, s’il est bien prévu, devrait atterrir sur le Mac Studio, mais pas sur un prochain Mac Pro. La machine au format tour devrait s’éteindre petit à petit, reléguée au fond du catalogue sans mise à jour prévue.

Orphans (Orphelins)

Enfin, une question intéressante pourrait se poser : si l’iPhone va fêter son vingtième anniversaire en fanfare, pourquoi l’iPod ne renaîtrait-il pas lui aussi de ses cendres ? Cela pourrait être le temps d’une édition spéciale pour son vingt-cinquième anniversaire l’année prochaine ?

Image MacGeneration.

Si l’idée fait rêver beaucoup de passionnés de musique, plutôt nombreux à en croire les sites et forums proposant des mods d’iPod Classic, pullulant sur internet, le projet n’est pas dans les cartons. Apple n’a semble-t-il aucune envie, ni aucun intérêt à ressusciter l’iPod, pas même pour une série spéciale. Apple n’a jamais fait dans la nostalgie pure et dure, et a bien l’intention de laisser le petit lecteur MP3 qui a fait sa fortune où il est : au musée.

Apple ne synchronise plus le premier iPod

Apple ne synchronise plus le premier iPod

A Head Full of Dreams (Une tête remplie de rêves)

Les temps changent, les envies ne sont plus les mêmes, et Apple s’adapte : l’iPod restera une icône, le Mac Pro s’apprête à prendre sa place au musée, et l’iPhone continue sur sa lancée, toujours plus puissant et versatile. Mais quel sera le prochain appareil à briser les codes ? Mystère. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Coldplay.
  • D’accord, je baisse la température.
  • Mais il est givré !
  •  

Le dernier firmware de la Switch 2 bloque les docks de tierces parties : un passage en force de Nintendo ?

Nintendo est connue pour être très protectrice sur ses propriétés intellectuelles, quitte à se mettre à dos les utilisateurs de ses consoles quand elle va trop loin. La dernière mise à jour de la Switch 2 ne fait pas exception.

Une Nintendo Switch 2 sur son dock. Image MacGeneration.

Depuis la sortie de la version 21.0.0 du firmware, le nombre de témoignages d’utilisateurs de docks de tierce partie se retrouvant avec un accessoire non fonctionnel se multiplient. Kotaku a tenté d’en savoir plus auprès de Nintendo, et la réponse reçue est pour le moins... étrange :

La Nintendo Switch 2 envoie les signaux audiovisuels quand elle détecte qu’elle est connectée à un dock Nintendo Switch 2 Dock. La Nintendo Switch fait la même chose, n’envoyant les signaux audiovisuels que lorsqu’elle détecte la connexion à un Nintendo Switch Dock. Nintendo n’a aucune intention d’empêcher le fonctionnement ou d’invalider les docks de tierces parties légaux.

Nintendo bride l

Nintendo bride l'USB-C sur la Switch 2, ce que même Apple n'a pas osé faire

Si la réponse peut laisser penser que Nintendo n’a rien à voir dans les nombreux cas de docks ne fonctionnant plus suite à la mise à jour, le diable est dans les détails : Nintendo parle bien de docks de tierces parties légaux. Et ce mot change beaucoup de choses, suivant comment on l’entend.

Nintendo peut bannir une Switch 2 à cause d

Nintendo peut bannir une Switch 2 à cause d'un jeu acheté d'occasion (mais ce n'est pas toujours définitif)

Nintendo souhaite-t-elle mener la chasse à tous les vendeurs de docks qu’elle jugera illégaux ? Et si oui, sur quoi se base-t-elle pour décider que certains sont dans les clous, et d’autres non ? Va-t-elle tenter de forcer la main de ses clients en changeant au fil des firmwares la méthode de validation du dock ? Ou va-t-elle ouvrir un équivalent Nintendo au « Made for iPhone » mis en place depuis des années par Apple pour les accessoires officiels ? Les mois à venir devraient nous donner la réponse.

  •  

L’ITC rouvre le dossier du capteur d’oxygène sanguin de l’Apple Watch, à la demande de Masimo

En août, les Apple Watch vendues aux États-Unis d’Amérique avaient vu le retour de la fonction de mesure du taux d’oxygène sanguin (SpO2), au nez et à la barbe de Masimo. En effet, Apple a contourné les brevets de ce dernier en n’affichant plus les résultats sur la montre, mais sur l’iPhone. Mais l’International Trade Commission (ITC) a décidé de rouvrir le dossier à la demande de Masimo, comme le rapporte 9to5Mac.

À peine Apple avait annoncé le retour de cette fonction que bien entendu Masimo est monté au créneau, déposant une plainte devant l’ITC afin de faire une fois de plus bloquer la fonction. Jusqu’à présent, la commission chargée de l’affaire n’avait pas donné de réponse à cette nouvelle missive, mais c’est désormais chose faite : le cas de la nouvelle fonction va être étudié, et le cas échéant des sanctions seront prises.

Masimo porte plainte contre le retour de la fonction de SpO2 sur les Apple Watch

Masimo porte plainte contre le retour de la fonction de SpO2 sur les Apple Watch

Cette fois, l’ITC a décidé de vérifier la conformité de l’ensemble des appareils, l’iPhone étant désormais lié à l’Apple Watch pour le calcul de SpO2. Si celle-ci décidait qu’Apple a de nouveau enfreint les brevets de Masimo, il y a fort à parier que la fonction SpO2 disparaîtra de nouveau des Apple Watch, Cupertino ne souhaitant ni retirer de la vente ses montres connectées, ni payer une dîme sur chaque appareil vendu à Masimo.

Apple vend les Series 9 et Ultra 2 en désactivant la mesure de l

Apple vend les Series 9 et Ultra 2 en désactivant la mesure de l'oxygène sanguin

L’ITC a indiqué que sa décision devrait intervenir d’ici six mois, ce qui laisse le temps à Apple de trouver une éventuelle parade... ou un accord.

  •  

Les petits colis seront soumis aux droits de douane dès 2026

Alors que la polémique concernant Shein et ses produits disons... totalement hors des clous pour certains ne désenfle pas, Le Monde rapporte que l’Union européenne a décidé d’avancer son calendrier concernant la taxation des petits colis entrant dans l’Union, à la demande de la France.

Dans le viseur, les petits colis amènent très souvent des objets électroniques ne respectant pas les normes de sécurité. Image UFC-Que choisir.
Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique et pourrait être bloqué en France

Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique et pourrait être bloqué en France

Dans un premier temps, en novembre 2026, chaque colis de moins de 150 € entrant dans l’Union européenne devrait se voir greffer des frais de gestion de 2 €. Mais ce n’est pas le seul ajout : 2028 aurait dû voir apparaître une taxe supplémentaire sur ces petits envois, jusqu’ici exonérés de droits de douane. Paris ayant fait valoir l’urgence de la situation au vu de la montée des sites chinois tels Shein, Aliexpress ou encore Temu, les ministres des finances des 27 ont décidé d’avancer ces nouveaux frais de douane au premier trimestre 2026, soit dans une paire de mois maintenant.

La forme que prendront ces droits de douane sur les petits colis sera décidée le 12 décembre, lors de la prochaine réunion des ministres des finances de l’Union européenne. La Commission européenne souhaiterait un taux forfaitaire, variable selon la valeur du colis, quand la France milite pour un prélèvement fixe d’environ 5 € par paquet, faisant valoir que les sites chinois savent très bien diminuer la valeur indiquée de leurs produits pour faire baisser les taxes.

N

N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

Si nombre d’utilisateurs de ces sites s’agaceront d’une taxe supplémentaire, le camp des régulateurs ne manque pas d’arguments non plus : ces colis de moins de 150 € arrivaient en moyenne à raison de 12 millions par jour dans l’UE en 2024, soit deux fois plus qu’en 2023 et trois fois plus qu’en 2022, et plus de 90 % viennent de Chine. Si la provenance majoritaire de l’Empire du milieu ne fait de mal qu’à la balance commerciale de l’UE à première vue, un autre chiffre inquiète, donné par Michael McGrath, commissaire à la justice : « jusqu’à 96 % des produits vendus sur ces plateformes ne respectent pas totalement nos règles et nos normes de sécurité ».

  •  

Apple trouve une méthode pour imposer une dîme sur les mini-apps en Chine, et l’étend au monde entier

En Chine, les apps principales ont tendance à être de véritables poupées gigognes : WeChat compte un nombre incalculable de petites apps intégrées qui peuvent être utilisées à la demande, et surtout... échappent à la taxe de 30 % demandée par Apple sur chaque transaction, l’app principale étant gratuite au téléchargement. Cependant, les choses sont sur le point de changer dans l’Empire du milieu, et Apple en profite pour étendre l’idée au reste du monde, comme le rapporte Bloomberg.

Jusqu’à présent, toutes les transactions effectuées sur les mini-apps de ces gigantesques apps (elles couvrent tout en Chine, de l’achat en ligne, aux transactions bancaires, en passant par la messagerie ou les apps de type Uber) passaient sous le nez d’Apple, et celle-ci a fait connaître son mécontentement. Après une longue période de discussions, Tencent a fini par trouver un accord avec Cupertino : les paiements effectuées à partir de cette app seront pris en charge par iOS, et en contrepartie Apple touchera 15 % de commission sur chaque paiement.

Il faut croire que l’idée est bonne pour Apple, qui a décidé de proposer le même type de contrat aux développeurs du monde entier. En effet, une nouvelle possibilité s’offre à ceux-ci, leur permettant de proposer des mini-apps payantes intégrées à leur app principale, tel que des jeux par exemple, et Apple ne prendra alors que 15 % de commission, à comparer aux 30 % habituels ponctionnés sur le tarif d’une app.

WeChat : Apple tance Tencent pour des paiements sans in-apps 

WeChat : Apple tance Tencent pour des paiements sans in-apps 

Pour participer à ce nouveau programme appelé « Mini Apps Partner Program », les développeurs devront valider de nouvelles exigences, dont au moins l’une d’elle implique le partage de l’âge de l’utilisateur final, afin de s’assurer que l’acheteur d’une mini-app ait bien l’âge requis pour l’utiliser.

Afin d’éviter l’apparition d’apps gratuites proposant ensuite un déblocage de fonctions payant, et ainsi contourner les 30 % habituels pour ne régler « que » 15 %, une autre condition est imposée par Apple : le développeur d’une mini-app ne doit pas être contrôlé directement ou indirectement par le développeur de l’app principale.

En Union européenne, ce nouveau programme ne devrait cependant pas être d’un grand intérêt pour les développeurs, le DMA ayant imposé à Apple d’autoriser d’autres méthodes de paiement, sur lesquelles elle ne peut exiger aucune dîme.

  •  

Apple sort un nouveau firmware pour les AirPods Pro 2 et 3, en prévision d’iOS 26.2

Alors qu’iOS 26.2 est toujours en bêta, Apple a semble-t-il finalisé le firmware des AirPods Pro 2 et 3 sensés recevoir les nouvelles fonctions qui vont avec la sortie finale, qui devrait avoir lieu courant décembre.

Cupertino a sorti ce soir la version 8B25 pour les AirPods Pro 3 et la 8B21 pour les AirPods Pro 2, qui devraient permettre aux résidents de l’Union européenne d’accéder aux fonctions de traduction instantanée dans les écouteurs, enfin ouvertes à l’UE.

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Apple avait déjà procédé de la même manière pour la précédente mise à jour de ses écouteurs, intervenue quelques semaines avant la sortie effective d’iOS 26.1.

Comme d’habitude, il n’existe aucune méthode pratique pour forcer la mise à jour de vos écouteurs. La seule solution indiquée par Apple reste de laisser les AirPods dans leur boîtier, en branchant celui-ci sur un chargeur, en laissant le tout à proximité de votre iPhone. Une fois 30 minutes écoulées, la mise à jour devrait avoir été effectuée automatiquement.

  •  

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Alors que General Motors a surpris son monde en décidant dans un premier temps de supprimer CarPlay de ses véhicules électriques, avant d’étendre la décision à tous les autres véhicules de sa gamme, voilà un revirement inattendu : selon Mark Gurman, Tesla serait en plein test interne de CarPlay dans ses véhicules !

CarPlay bientôt sur Tesla ? Image générée par IA.

Depuis que Tesla existe, il a pourtant toujours été hors de question d’intégrer CarPlay, ou son équivalent d’en face Android Auto : pour la marque, l’interface du logiciel intégré à ses voitures a toujours été l’alpha et l’omega, sans aucune altération possible. Mais les faits sont têtus : rien qu’aux USA, pour un bon tiers des acheteurs d’automobiles, la présence de CarPlay ou d’Android Auto est un sujet non négociable lors de l’achat du véhicule : la possibilité d’intégrer totalement Messages, Musique ou Plans, ainsi que les interactions avec Siri sont plébiscités par ces utilisateurs, sans compter la possibilité d’intégrer des apps tierces, ce que ne propose pas Tesla.

Les choses seraient donc sur le point de changer, ou en tout cas la marque s’y intéresse : en interne, des employés planchent sur une intégration de CarPlay, et des tests seraient déjà en cours sur des versions modifiées du système intégré aux véhicules de la marque. Étonnamment, si CarPlay est envisagé, Android Auto de son côté n’est pas prévu. Les employés travailleraient avec un CarPlay classique, et non la nouvelle version Ultra vue chez Aston Martin, ce qui indiquerait un fonctionnement en « fenêtre », et non en plein écran, et la connexion à l’iPhone se ferait par Wi-Fi.

Pourquoi un tel revirement, alors que Tesla est toujours restée droite dans ses bottes ? La réponse serait à chercher du côté de la concurrence qui est de plus en plus rude sur le marché des véhicules électriques : voyant son hégémonie s’effondrer rapidement, Tesla n’est plus en position d’imposer tout et n’importe quoi à ses clients comme elle l’a fait par le passé, et ses concurrents intègrent quasiment tous CarPlay. De plus, la relation entre Apple et Tesla s’est normalisée, la pomme n’étant plus vue comme un concurrent potentiel par le constructeur de véhicules électriques, depuis qu’elle a abandonné son projet Titan.

Du Titan au Titanic, comment la voiture d’Apple a coulé avant de rouler

Du Titan au Titanic, comment la voiture d’Apple a coulé avant de rouler

Reste que si l’idée est développée en interne, aucune date de sortie n’est bien entendu communiquée. Étant donné les changements d’avis récurrents de l’entreprise concernant ses projets, petits ou grands (la voiture compacte, annoncée pendant des années, a finalement été abandonnée ou repoussée aux calendes grecques pour laisser la place au Robotaxi), il faudra attendre d’avoir une annonce officielle au minimum pour avoir l’assurance de la sortie de CarPlay en dehors des labos de la marque.

  •  

iOS, iPadOS, macOS, watchOS, tvOS et visionOS 26.2 bêta 2 est de sortie pour les développeurs

Petite surprise du soir, Apple s’est décidée à sortir la bêta 2 d’iOS 26.2. Déjà, les iPhone et iPad à modem C1/C1X (iPhone 16e, iPhone Air, iPhone 17 et iPad Pro M5 Cellular) ont enfin le droit de retrouver l’accès à la bêta, alors qu’ils en étaient privés quelques heures après la parution de la bêta 1.

Mais ce n’est pas la seule nouveauté de cette version, avec quelques ajouts :

  • l’app Jeux se voit ajouter un système permettant de naviguer plus facilement dans la liste de jeux, avec des filtres, un menu complet et la mise à jour des scores en temps réel.
  • l’app Mesures a été entièrement refondue niveau design, pour coller à Liquid Glass.
  • CarPlay permet de désactiver les conversations favorites.
  • les animations ont été peaufinées.

macOS 26.2, de son côté, amène une nouvelle fonction durant les appels vidéos, entourant la fenêtre d’un halo blanc pour améliorer la luminosité de la caméra.

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

Entre ces nouveautés et celles déjà introduites avec la première salve de bêtas, la version 26.2 apporte quelques ajouts intéressants, de quoi bien finir l’année.

  •  

OpenAI lance GPT-5.1, annonçant un chatbot plus amical et chaleureux

C’est aujourd’hui qu’OpenAI lance une mise à jour intermédiaire de son intelligence artificielle, appelée GPT-5.1. Celle-ci promet surtout des ajustements sur la façon dont répond le chatbot, tenant compte des remarques effectuées par les clients mécontents depuis le passage à GPT-5.

Les nouvelles personnalités de ChatGPT. Image OpenAI.

OpenAI indique elle-même que cette mise à jour rend « ChatGPT plus intelligent et plus agréable en conversation », qualifiant cette nouvelle version de « plus chaude, plus intelligente, et meilleure pour suivre les instructions ». Comme avec GPT-5, GPT-5.1 envoie la requête vers une version sur les deux possibles, à savoir GPT-5.1 Instant ou GPT-5.1 Thinking, suivant la complexité de la requête. Si les nouvelles versions 5.1 sont amenées à se généraliser cette semaine, « l’ancienne » version 5 restera accessible pour trois mois suite à la bascule.

La mise à jour amène aussi de nouvelles personnalités pour l’assistant, changeant le ton de la conversation. La liste inclut maintenant Défaut, Professionnel, Amical, Franc, Excentrique, Efficace, Geek ou Cynique. Certains utilisateurs devraient aussi avoir accès à des « réglages fins » de la personnalité directement dans les préférences de l’app à partir de cette semaine.

Tandis qu’OpenAI prépare GPT-5.1, Anthropic compte s’installer à Paris

Tandis qu’OpenAI prépare GPT-5.1, Anthropic compte s’installer à Paris

OpenAI s’est en effet rendu compte qu’avec 800 millions d’utilisateurs inscrits, « nous avons largement dépassé le point où une seule version suffisait à tous ». Cette nouvelle version arrive alors que la version GPT-5, annoncée en grande pompe par Sam Altman, a déçu nombre d’utilisateurs qui le trouvaient plus froid et moins amical que la précédente version, au point qu’OpenAI a fini par remettre GPT-4o en service sur demande.

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

J’ai passé une semaine avec ChatGPT Atlas en guise de navigateur principal

Si OpenAI reste en pointe dans le domaine, certains concurrents se rapprochent dangereusement : la déception des utilisateurs a ainsi poussé Microsoft à intégrer Claude, l’IA d’Anthropic, dans Copilot Researcher, GitHub Copilot, Copilot Studio et le tout nouvel agent intégré à Office.

  •  

Valve annonce une console de salon et un nouveau casque VR, en vente début 2026

Il y a plusieurs années déjà, Valve avait tenté de plancher sur un concept de machine de salon, qui aurait dû permettre de concurrencer frontalement les consoles de Sony et Microsoft, arborant au passage un système d’exploitation maison, SteamOS.

La nouvelle Steam Machine. Image Valve.

Steam Machine, le retour

Cette première tentative, lancée en 2015 après deux ans de gestation, n’a pas eu les grâces du public. À l’époque, le nombre de jeux disponibles sur la plateforme était clairement insuffisant, dû en partie au fait que la console reposait en majeure partie sur Linux, forçant les développeurs à modifier leurs jeux pour les proposer. Si on rajoute des constructeurs différents pour les machines proposées, menant à des configurations variables autant en prix qu’en performances, tout en restant plus cher que les consoles concurrentes, l’idée a fait un flop total.

Ayant appris de ses erreurs avec le temps, et devant le succès du Steam Deck, Valve propose aujourd’hui une nouvelle version du projet, de nouveau appelée « Steam Machine » comme l’original. Cette fois, Valve s’occupe de la conception et de la commercialisation de l’appareil, comme elle le fait déjà pour le Steam Deck, lui permettant ainsi d’avoir un contrôle absolu sur les spécifications.

Et celles-ci promettent d’être intéressantes : donnée pour six fois plus puissante que le Steam Deck, la Steam Machine supporte la résolution 4K en 60 images par seconde pour les jeux, tous accessibles directement depuis l’interface. Concernant le stockage, la machine devrait être disponible en deux versions, 512 Go ou 2 To, et sera proposée soit seule, soit avec une nouvelle manette qui sortira en même temps.

La nouvelle famille de Valve, avec le Steam Frame, le Steam Controller, le Steam Deck et donc la Steam Machine. Image Valve.

Si aucun tarif n’a été indiqué pour le moment, les spécifications comportent 16 Go de RAM ainsi que deux processeurs AMD, un CPU AMD Zen 4 six cœurs, ainsi qu’un GPU AMD RDNA 3 Navi 33 ayant 8 Go de mémoire dédiée, le plaçant proche d’une carte AMD Radeon 7700 Mobile. Les ventes devant commencer dès le début 2026, et Valve ayant déjà commencé la communication sur son store en ligne, toutes les informations manquantes ne devraient pas tarder.

Un nouveau casque VR, le Steam Frame

Pour compléter sa nouvelle famille, Valve a aussi annoncé le Steam Frame, qui vient remplacer le précédent « Index VR ». Le nouveau venu promet d’avoir plusieurs usages, et intègre pour ça un SoC ARM, lui permettant une certaine autonomie que n’avait pas son prédécesseur, comme le détaille The Verge.

Le Steam Frame dans sa boîte, avec ses deux contrôleurs. Image The Verge.

Dans une première configuration, il se sert ainsi de son processeur intégré et du stockage sur une microSD pour permettre le lancement de jeux Windows en local, sans avoir besoin d’être relié à un PC. Mais ce n’est pas la seule fonction : une fois relié à un dongle USB branché au PC, il permet l’immersion dans tous les jeux de votre bibliothèque Steam, avec une solide connexion séparée évitant les ralentissements d’un Wi-Fi déjà bien chargé par les autres appareils. Pour rendre tout cela utilisable sur une connexion sans-fil, l’appareil utilise une connexion 6 GHz et une technologie propriétaire de Steam, le « foveated streaming » : comme le Vision Pro qui n’affine les graphismes que là où se pose le regard de l’utilisateur, les images envoyées par le PC source ne sont affinées que là où regarde le joueur, allégeant d’autant le flux vidéo.

Le casque devrait ainsi permettre de jouer aux titres disponibles sur PC, si l’ordinateur qui y est relié suit la cadence bien entendu. Pesant 440 grammes (soit la moitié du précédent casque VR de la marque), il est complété par deux contrôleurs dédiés, comportant tous les boutons nécessaires aux interactions avec les divers jeux trouvables sur Steam.

Le tout tourne sur SteamOS, grâce à un SoC Snapdragon 8 Gen 3, recompilant le code des jeux Windows à la volée quand il est utilisé en autonome. Le SoC utilisé permet aussi à Valve d’ouvrir la porte aux jeux Android, rajoutant encore des titres compatibles avec son casque VR. De la même manière que pour le Steam Deck, Valve devrait proposer des versions précompilées des jeux Windows pour avoir la meilleure fluidité possible. Les écrans intégrés sont d’une résolution de 2160x2160, grâce à la technologie LCD. Ils devraient donc être moins impressionnants que les dalles OLED du Vision Pro, mais bien moins chers par la même occasion.

Le port d’extension du Steam Frame. Image The Verge.

Les caméras intégrées sont de leur côté un peu décevantes, ne permettant qu’une image en noir et blanc, là où la majorité des concurrents proposent des images en couleur. Cependant, Valve a prévu le coup en rendant son casque modulaire, permettant pour les utilisateurs le souhaitant de remplacer les caméras d’origine par d’autres plus perfectionnées et en couleur. Le SoC est lui aussi dans un module remplaçable, pouvant indiquer une possibilité de mise à jour à l’avenir.

Comme pour la Steam Machine, le prix n’est pour le moment pas indiqué, mais d’autres informations devraient parvenir à nous d’ici la commercialisation prévue début 2026.

  •  

Vos AirPods Max ne démarrent plus ? Un passage au congélateur peut leur rafraîchir les idées

Les utilisateurs de Xbox 360 ont connu le « red ring of death » (le cercle rouge de la mort), ceux de PlayStation 3 le « yellow light of death » (la lumière jaune de la mort). Voici venir, pour certains malheureux utilisateurs d’AirPods Max, le « three amber lights of death » (les trois lumières orange de la mort) : une fois ces trois clignotements arrivés, le casque ne veut plus se connecter.

Une solution bien givrée ? Image générée par IA.

Le souci apparaît principalement sur la première génération d’AirPods Max, même si la seconde génération n’est pas totalement exempte de pannes. Une fois ces trois clignotements de l’appareil effectués, impossible de se connecter à la moindre source, et il sera vain de tenter une remise à zéro, le casque ne répondra pas plus.

Selon 9to5Mac, un espoir reste permis pour ceux qui sont touchés par cette panne. Si certains ont pu ramener l’appareil à la vie en nettoyant les contacts reliant les deux écouteurs entre eux, d’autres ont utilisé une méthode plus brutale, mais bien connue en informatique : le passage au congélateur.

Ainsi, quelques témoignages sur Reddit font état d’un succès dans l’opération :

Certains conseils indiquent de laisser le casque dans le congélateur pendant 30 minutes, mais je l’ai laissé plus d’une heure au final, histoire d’être sûr. Quand je l’ai sorti, je l’ai enlevé de son étui, et le carillon d’appairage réussi à retenti. À part le fait de devoir enlever la condensation qui s’est formée, et d’avoir les oreilles au frais pendant quelques minutes, le casque refonctionne désormais comme il devrait.

Un autre intervenant présente une théorie concernant les causes de cette panne qui a le mérite de tenir la route :

Quelques idées que j’ai lu indiquent que les câbles qui relient l’alimentation aux deux parties des écouteurs peuvent se briser avec le temps, spécialement du fait de centaines ou milliers de manipulations (étant donné qu’à chaque entrée ou sortie de leur pochette ils sont tournés à 90 degrés). Des fissures microscopiques apparaissent alors dans les câbles, causant les problèmes de connexion. En plaçant le casque au congélateur, le froid provoque une contraction de l’isolant des câbles, rétablissant temporairement le contact entre les brins endommagés.

Malheureusement, cette solution ne sera que temporaire, et non seulement nécessitera d’être répétée, mais finira par ne plus fonctionner. Il ne restera plus alors qu’à amener les AirPods Max à l’Apple Store pour demander une réparation.

  •  

L’avenir du satellite, le retour du MacBook et le contrat à un milliard de dollars : la semaine Apple

Les vacances de la Toussaint sont finies, et l’Hexagone rentre petit à petit dans l’hiver. Alors que le 11 novembre approche, c’est loin d’être l’armistice chez Apple : au contraire, les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion de mettre les bouchées doubles, et les Apple Store vont encore être bien chargés ! Comment Apple va-t-elle s’armer dans les mois à venir ? Revue des troupes avec Mark Gurman.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle... Image générée par IA.

Sputnik

Il y a une dizaine d’années maintenant, Apple a débauché deux ingénieurs spécialistes en communications satellite d’Alphabet (une fois n’est pas coutume, il n’y a quand même pas que Meta qui a le droit). Si à l’époque l’idée d’Apple était de remplacer les opérateurs traditionnels par des satellites, Cupertino a décidé de procéder par étapes.

Il faut dire que l’idée, même si elle est intéressante, se heurte à plusieurs obstacles. Techniques, les communications satellites nécessitant jusqu’à encore récemment des antennes bien grosses et disgracieuses sortant des téléphones mobiles, mais aussi juridiques, tant les contraintes légales pesant sur les opérateurs sont nombreuses et très variables selon les pays. Le dernier point est d’ailleurs tellement complexe qu’aucun des autres géants, pourtant intéressés aussi, n’a décidé de tenter l’aventure.

Un satellite Globalstar. Image Globalstar.

Depuis, Apple a commencé par une fonction certes bien plus raisonnable, mais pas moins intéressante : l’envoi de SOS par satellite, arrivé avec l’iPhone 14. Dans un premier temps réservée aux USA, la fonction s’est depuis étendue jusqu’à rejoindre nos contrées européennes. Apple a ensuite rajouté quelques fonctions, comme l’assistance routière, et même l’envoi de SMS, mais ces deux dernières ne sont pas encore disponibles en Europe.

C’est le groupe SCG (pour Satellite Connectivity Group), dirigé par Mike Trela, qui s’occupe de ces outils chez Apple. En lien avec Globalstar, l’équipe gère tout ce qui touche aux satellites et aux appareils qui y sont liés, de l’iPhone 14 à l’iPhone 17, en passant maintenant par l’Apple Watch Ultra 3.

The Race for Space (La course à l’espace)

Si Apple y va, comme souvent, par petits pas, l’industrie n’est pas sur la même longueur d’onde : les choses bougent vite, très vite dans le domaine des télécommunications spatiales actuellement. Et même si elle n’a pas vocation à être leader dans le domaine, Apple tient tout de même à rester présente, ne serait-ce que pour bénéficier des avantages d’une hypothétique bascule des antennes au sol vers les satellites à plus ou moins long terme :

  • le contrôle de l’expérience utilisateur jusqu’au bout, en allant du téléphone aux apps en passant par le système, et dans un futur possible les communications.
  • une offre globale, sans frontières, les satellites permettant de toucher le monde entier avec un plan tarifaire simple, comme pour Apple TV.

Garder Globalstar dans son giron, la plus proche possible, est une bonne idée pour Apple : non seulement ça lui permet de rester au centre des innovations dans le domaine des communications par satellite, mais en plus ses appareils sont déjà compatibles avec ce réseau, et il serait bête de le perdre par manque d’investissements, obligeant alors Apple à engager des fonds pour s’ouvrir aux autres constellations.

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Cependant, le milieu n’est pas de tout repos, et Globalstar est un petit Poucet. À un tel point qu’elle souhaite se vendre au plus offrant, afin d’assurer sa survie. Si Apple est sur les rangs, ce n’est pas pour récupérer ses responsabilités qu’elle s’y intéresse, mais surtout pour pérenniser ses investissements, et les futures fonctions des iPhone. En effet, Apple prévoit d’ajouter de nombreuses nouvelles fonctions :

  • l’ouverture de l’accès satellite aux apps tierces, par la mise en place d’API simples.
  • l’accès aux cartes de l’app Plan sans opérateur, grâce à la connexion satellite.
  • l’ajout de photos en plus des messages texte.
  • la possibilité de capter le satellite même téléphone en poche ou à l’intérieur d’un immeuble.
  • le passage transparent du réseau 5G terrestre au réseau satellite, par l’utilisation de la 5G NTN (Non-Terrestrial Network, réseau non terrestre).

Reste que tout ça pourrait bien être compliqué par la revente de Globalstar à un autre réseau satellitaire, qui s’y intéresse fortement : SpaceX. L’entreprise d’Elon Musk a des vues sur le petit opérateur satellitaire et ne s’en cache pas, étant la mieux placée pour le racheter. Si cette hypothèse venait à devenir réalité, Apple devrait faire avec les envies de SpaceX, et revoir une bonne partie de ses plans à ce niveau. Est-ce un mal pour autant ? SpaceX souhaitant ardemment amener les communications vocales, les visio et l’accès internet sur téléphone par satellite, après tout...

The Deep (Les profondeurs)

Sur le sol, Apple doit faire face à un autre dilemme, auquel elle a déjà presque la réponse : que faire pour que le nouveau Siri soit enfin réalité ? Si l’entreprise n’a pas abandonné l’idée de créer un LLM totalement en interne, loin de là, le pragmatisme est de mise : il est impossible de conclure ce projet dans des temps raisonnables, et il faut s’en remettre à une source externe pour le moteur.

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

C’est ainsi qu’Apple devrait régler à Alphabet un milliard de dollars par an, pour la fourniture par l’entreprise de Mountain View du moteur de Gemini, nécessaire pour créer une version correcte du nouveau Siri d’ici quelques mois. Apple n’en est pas très fière cependant, et même en interne l’utilisation de Gemini dans les entrailles est très discrète, prenant le nom d’AFM v10, pour Apple Foundation Models version 10. Si l’aveu de faiblesse est réel, il faut tout de même concéder à Apple un sens du réalisme : abandonner l’idée de tout faire en interne, même temporairement, est une grosse décision qui doit être difficile à prendre.

Si l’objectif final reste de faire revenir tout le moteur en interne à terme, il ne sera pas facile à atteindre : Apple a perdu beaucoup d’ingénieurs clés dans le domaine, et plutôt que de naviguer tranquillement sur le sujet, elle doit ramer encore plus que les autres pour rattraper son retard. Mais le but est toujours là : avoir un modèle à plus de 1 000 milliards de paramètres d’ici la fin de l’année 2026. Y arrivera-t-elle ? Réponse dans un peu plus d’un an.

Go!

Si l’année est déjà chargée niveau logiciels, que dire de la partie matérielle : le MacBook Air M5, les MacBook Pro M5 Pro/Max devraient être suivis par le Mac mini M5/M5 Pro, ainsi que par le Mac Studio M5 Max/Ultra. Ensuite viendront d’ici la fin de l’année les premiers appareils avec SoC M6, dont l’iPad Pro ou encore le MacBook Pro M6.

MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?

MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?

Mais l’une des machines les plus à même de faire un carton n’est pas un monstre de puissance : le retour du MacBook d’entrée de gamme se précise, et avec un prix raisonnable pour l’amener en compétition directe avec les Chromebook et les PC d’entrée de gamme, il devrait être un succès considérable chez les étudiants. Connu en interne sous le code J700, il devrait être équipé d’un processeur vu sur iPhone, plutôt qu’un SoC de la série Mx. Avec un écran LCD un peu plus raisonnable (mais pas pour autant au rabais), l’équipement devrait lui permettre de passer sous la barre des 700 dollars.

Le retour du MacBook 12 pouces ? Image Wikipedia/Rüdiger Muller, CC BY-SA 4.0.

Avec une grande autonomie, un design compact et léger, et une puissance plutôt raisonnable, il a tout pour devenir un hit à la rentrée... de quoi permettre à Apple de grignoter des parts de marché sur le domaine des laptops ?

Everest

Si Apple n’est plus sur le toit du monde (que ce soit par l’innovation, les start-ups de l’IA ayant pris la lumière, ou par la capitalisation boursière, Nvidia ayant pris la tête), elle n’en reste pas moins mobile, et ne compte pas se laisser enterrer. De quoi faire encore une fois atteindre des sommets aux bénéfices ? En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi Public Service Broadcasting.
  • Voulez-vous écouter France Info ?
  • Il serait d’utilité publique de te mettre à jour...
  •  

Nvidia : si l'Occident ne réagit pas, la Chine va gagner la course à l’IA selon son patron

Alors que Nvidia a dépassé récemment les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, en faisant la première entreprise à atteindre ce palier, son patron Jensen Huang a fait une déclaration fracassante au Financial Times, avant de se raviser dans un post sur X, précisant sa pensée.

Le patron de Nvidia, dans son éternel blouson en cuir. Image Wikipedia/Raysonho, CC0.
Nvidia dépasse les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière

Nvidia dépasse les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière

Il faut dire que la phrase a le mérite d’être claire, nette et sans ambiguïté :

La Chine est en passe de gagner la course à l’intelligence artificielle.

Pour le patron de Nvidia, les limitations imposées sur les exportations d’unités de calcul vers la Chine ne sont pas efficaces, et la politique teintée de « cynisme » de l’Occident face à la Chine ne fonctionne pas. Il appelle ainsi les dirigeants occidentaux à faire preuve de plus d’optimisme dans leurs décisions, et à laisser plus de liberté aux entreprises de l’IA.

A statement from NVIDIA CEO Jensen Huang. pic.twitter.com/Exwx54OYJV

— NVIDIA Newsroom (@nvidianewsroom) November 5, 2025

En effet, même aux USA pourtant considérés comme bien plus libres que l’Union européenne, Jensen Huang a pesté contre l’instauration de 50 nouvelles règles imposées à l’intelligence artificielle, qu’il compare aux fournisseurs d’énergie en Chine qui subventionnent l’usage des solutions de calcul locales, leur donnant quasiment une énergie gratuite. En effet, la Chine a instauré des subventions massives pour les data-centers locaux, permettant une expansion massive des géants ByteDance, Alibaba ou encore Tencent dans le domaine, du moment qu’ils utilisent des technologies chinoises.

Le gouvernement de Xi Jinping contourne ainsi l’efficience bien plus faible des solutions d’IA locales, qui peinent à rivaliser en performance par Watt face aux puces de Nvidia. De l’autre côté du globe, le gouvernement Trump a réaffirmé ne pas vouloir partager à l’export les puces Blackwell de Nvidia, que ce soit avec la Chine ou tout autre pays.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Si Jensen Huang a adouci son propos dans un communiqué succinct sur X, le message reste clair : si l’Occident continue de mettre des bâtons dans les roues des start-ups de l’IA, et de les laisser se tirer dans les pattes plutôt que de travailler en symbiose, la Chine pourrait dépasser les USA dans la course à l’intelligence artificielle, et le retard sera alors difficile à combler.

  •  

L’arrivée d’Apple comme diffuseur a eu l’effet d’une bombe, et la F1 compte bien exploiter le partenariat au maximum

Le 17 octobre, Apple et la Formule Un ont révélé le nouveau partenariat signé entre les deux parties, amenant la diffusion de la F1 aux USA sur Apple TV pendant cinq ans à partir de l’année prochaine. Si cette couverture ne concerne que les États-Unis, il semble que l’annonce ait eu l’effet d’une alerte générale chez les autres diffuseurs, selon Stefano Domenicali, l’actuel patron de la F1, comme le rapporte RaceFans.

Le CEO ne cache pas son enthousiasme à voir Apple s’emparer des droits de la F1 aux USA, et l’effet provoqué ailleurs dans le monde :

Nous sommes un sport mondial où la fragmentation des contrats est cruciale pour être sur le bon marché avec le bon partenaire. [...] Et ce que je peux vous révéler dès maintenant c’est que la signature du contrat avec Apple a eu pour effet un réveil immédiat de nos autres partenaires à travers le monde, qui d’un coup sont venus vers nous en disant « Nous voulons rester avec vous, nous voulons investir dans notre partenariat, que peut-on faire pour le renforcer ? ».

Apple va diffuser la Formule 1 aux États-Unis pour les cinq années à venir

Apple va diffuser la Formule 1 aux États-Unis pour les cinq années à venir

Cependant, la F1 ne compte pas pour autant donner un contrat mondial à Apple, mais plutôt voir au cas par cas selon les pays et les régions du monde :

C’est super, parce que ça va mettre en lumière le fait qu’Apple est un partenaire global. [...] Et pour sûr, nous avons des pays où nous voyons des potentiels différents, dans lesquels nous discuterons avec Apple aussi. [...] Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous allons couvrir le monde entier uniquement avec Apple, parce que nous pensons qu’au moins pour le moment nous sommes plus forts avec les multiples accords que nous avons dans le monde entier. Cependant, la signature du contrat avec Apple a eu un effet retentissant dans le monde entier.

Stefano Domenicali compte bien profiter du partenariat avec Apple pour amener la F1 sur tous les produits de la pomme, afin d’en faire une gigantesque plateforme de diffusion. La F1 a bien pris en compte le fait que l’audience s’était rajeunie, et qu’il fallait suivre en laissant sortir les monoplaces de l’écran de télé, contrairement à la politique de l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, qui ne voulait pas entendre parler des réseaux sociaux et d’internet :

En termes d’engagement, nous sommes partis pour faire en sorte que pour tout contenu, toutes les plateformes qui existent à travers l’écosystème Apple soit utilisées. Nous allons encore renforcer l’axe multi-plateformes que nous avons aujourd’hui.

Avec un tel discours, on comprend bien qu’Apple n’est pas un partenaire comme les autres pour la F1, et qu’il est fort probable qu’après un film, et maintenant les accords de diffusion aux USA, que Cupertino prenne une place de plus en plus importante dans le sport mécanique le plus diffusé au monde, qui fête ses 75 ans cette année.

  •  

Apple a complété les bêtas publiques : iOS, iPadOS, macOS, tvOS et watchOS 26.2 tous disponibles

Alors qu’Apple a supprimé la possibilité d’installer la bêta 1 développeur d’iOS 26.2 sur les appareils utilisant les puces C1 et C1X (iPhone 16e, iPhone Air ou encore iPad Pro M5 Cellulaire), ces pré-versions sont ce soir toutes proposées au grand public.

iOS 26.2 permet de personnaliser l'effet Liquid Glass sur l'horloge. Capture MacGeneration.
iOS 26.2 : Apple stoppe la bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire

iOS 26.2 : Apple stoppe la bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire

Pour rappel, si iOS 26.1 n’est pas venu avec beaucoup de changements sous le bras à part un moyen d’adoucir les effets de Liquid Glass, iOS 26.2 devrait se rattraper et amener quelques nouveautés intéressantes :

  • Personnalisation avancée de l’écran verrouillé au niveau des effets Liquid Glass

  • Gestion des sites pour lesquels le mot de passe ne doit pas être enregistré

  • Les tableaux Freeform arrivent sur iPhone

  • Scores de sommeil améliorés

  • Création d’un rappel avec alarme

  • Chapitres automatiques, liens vers d’autres podcasts et liens évoqués dans l’épisode en cours sur l’app Podcasts

  • Évolutions d’AirDrop

  • Repères temporels relatifs dans l’app Météo

  • Flash de l’écran pour les alertes

  • Alertes de sécurité améliorées

  • La traduction dans les AirPods arrive en Union européenne

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

Comme toujours, tous les appareils se voient proposer la bêta en même temps, vous pourrez donc retrouver la première bêta publique pour iOS 26.2, iPadOS 26.2, macOS 26.2, tvOS 26.2 et watchOS 26.2.

  •