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Apple In China, un nouveau livre à paraître sur l’histoire d’Apple en Chine

Patrick McGee, journaliste notamment pour le Financial Times, a rédigé un livre sur l’histoire d’Apple en Chine. Logiquement nommé Apple in China: The Capture of the World's Greatest Company, il sortira le 13 mai 2025 en anglais, avec des précommandes d’ores et déjà ouvertes. L’angle de l’ouvrage est explicité par le sous-titre : Apple a réussi à devenir un géant grâce aux immenses chaînes de production chinoises et c’est en grande partie grâce à Foxconn et tous les autres sous-traitants qui travaillent sur le sol chinois qu’elle est devenue la plus grosse entreprise dans le même monde. Cet essor a aussi permis à la Chine d’obtenir un pouvoir immense, en gardant le contrôle sur ces moyens de production.

Capture d’écran du site de l’auteur. Image MacGeneration.

Sur 350 pages, Patrick McGee reviendra sur l’histoire d’Apple depuis le tournant des années 2000 et insistera sur l’importance de la Chine dans son succès depuis l’iPod et surtout l’iPhone. Le journaliste expliquera comment l’entreprise a largement contribué à créer des chaînes de production, en envoyant ses ingénieurs sur place, en formant des ouvriers et en injectant des grosses sommes pour créer toute l’infrastructure qui lui sert encore aujourd’hui. Son argument étant qu’Apple a fait tout cela sans réaliser qu’elle offrait par ce biais un formidable moyen de pression à un régime politique.

Apple in China se base sur plus de 200 interview réalisées avec d’anciens cadres et ingénieurs d’Apple. L’auteur indique même s’être basé sur des informations jamais publiées jusque-là, notamment des réunions avec Steve Jobs, des mails entre les responsables de l’entreprise ou encore des mémos diffusés en interne sur les menaces de concurrents chinois. On devrait aussi en savoir plus sur l’ouverture de l’Apple Store en Chine et Patrick McGee promet des détails sur les conditions de vie des ouvriers chinois.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez précommander le livre sur papier à partir de 19 € sur Amazon, ou bien en version numérique pour 16,5 € sur le Kindle ou au même prix en version ePub.

Apple In China, un nouveau livre à paraître sur l’histoire d’Apple en Chine

Patrick McGee, journaliste notamment pour le Financial Times, a rédigé un livre sur l’histoire d’Apple en Chine. Logiquement nommé Apple in China: The Capture of the World's Greatest Company, il sortira le 13 mai 2025 en anglais, avec des précommandes d’ores et déjà ouvertes. L’angle de l’ouvrage est explicité par le sous-titre : Apple a réussi à devenir un géant grâce aux immenses chaînes de production chinoises et c’est en grande partie grâce à Foxconn et tous les autres sous-traitants qui travaillent sur le sol chinois qu’elle est devenue la plus grosse entreprise dans le même monde. Cet essor a aussi permis à la Chine d’obtenir un pouvoir immense, en gardant le contrôle sur ces moyens de production.

Capture d’écran du site de l’auteur. Image MacGeneration.

Sur 350 pages, Patrick McGee reviendra sur l’histoire d’Apple depuis le tournant des années 2000 et insistera sur l’importance de la Chine dans son succès depuis l’iPod et surtout l’iPhone. Le journaliste expliquera comment l’entreprise a largement contribué à créer des chaînes de production, en envoyant ses ingénieurs sur place, en formant des ouvriers et en injectant des grosses sommes pour créer toute l’infrastructure qui lui sert encore aujourd’hui. Son argument étant qu’Apple a fait tout cela sans réaliser qu’elle offrait par ce biais un formidable moyen de pression à un régime politique.

Apple in China se base sur plus de 200 interview réalisées avec d’anciens cadres et ingénieurs d’Apple. L’auteur indique même s’être basé sur des informations jamais publiées jusque-là, notamment des réunions avec Steve Jobs, des mails entre les responsables de l’entreprise ou encore des mémos diffusés en interne sur les menaces de concurrents chinois. On devrait aussi en savoir plus sur l’ouverture de l’Apple Store en Chine et Patrick McGee promet des détails sur les conditions de vie des ouvriers chinois.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez précommander le livre sur papier à partir de 19 € sur Amazon, ou bien en version numérique pour 16,5 € sur le Kindle ou au même prix en version ePub.

Amazon ne permettra plus de télécharger les livres destinés aux Kindle depuis son site

À compter du 26 février 2025, Amazon ne proposera plus de télécharger les livres numériques destinés aux Kindle depuis son site web. C’était jusque-là une possibilité, même si elle est bien planquée : depuis votre compte Amazon, cliquez sur « Bibliothèque de contenus », puis « Livres » et vous aurez la liste de tous les ouvrages associés à votre compte. Ceux que vous avez achetés (les livres gratuits sont donc bizarrement exclus) peuvent dès lors être téléchargés localement en cliquant sur le bouton « Plus d’actions » et enfin « Télécharger et transférer via USB ». À condition de bien avoir un Kindle associé à votre compte1, vous pourrez alors récupérer un fichier sur votre ordinateur.

Le bouton qui va disparaître le 26 février, empêchant le téléchargement en local d’un livre acheté pour le Kindle. Image iGeneration.

Cette possibilité disparaîtra à partir de la semaine prochaine, ce qui ne devrait pas changer quoi que ce soit à l’utilisation « normale » des Kindle. Mis à part quelques modèles de première génération dépourvus de Wi-Fi, toutes les liseuses conçues par Amazon peuvent accéder aux livres achetés sur le site du géant du commerce grâce à leur connexion intégrée. L’envoi d’un fichier en USB reste possible pour les fichiers déjà présents sur votre ordinateur, cela ne change pas non plus. En revanche, les livres pour Kindle achetés à partir du 26 février et tous ceux que vous n’auriez pas téléchargés avant cette date ne pourront plus être transférés que via internet.

Si vous avez une large collection de livres numériques et que vous désirez la garder en local, il existe des outils pour automatiser leur téléchargement, même s’il faut manier du terminal pour les utiliser. On ne sait pas encore s’ils continueront de fonctionner au-delà du 26 février, mais le plus probable est qu’ils cesseront eux aussi d’opérer. Ne tardez pas trop si vous comptez télécharger des copies en local. Par la suite, votre seule option sera de changer de crémerie si la possibilité de garder les livres numériques en local est importante pour vous, Amazon ne devrait plus proposer aucune option en ce sens.


  1. Et encore, pas la dernière génération qui empêche de réaliser cette opération.  ↩︎

Amazon ne permettra plus de télécharger les livres destinés aux Kindle depuis son site

À compter du 26 février 2025, Amazon ne proposera plus de télécharger les livres numériques destinés aux Kindle depuis son site web. C’était jusque-là une possibilité, même si elle est bien planquée : depuis votre compte Amazon, cliquez sur « Bibliothèque de contenus », puis « Livres » et vous aurez la liste de tous les ouvrages associés à votre compte. Ceux que vous avez achetés (les livres gratuits sont donc bizarrement exclus) peuvent dès lors être téléchargés localement en cliquant sur le bouton « Plus d’actions » et enfin « Télécharger et transférer via USB ». À condition de bien avoir un Kindle associé à votre compte1, vous pourrez alors récupérer un fichier sur votre ordinateur.

Le bouton qui va disparaître le 26 février, empêchant le téléchargement en local d’un livre acheté pour le Kindle. Image iGeneration.

Cette possibilité disparaîtra à partir de la semaine prochaine, ce qui ne devrait pas changer quoi que ce soit à l’utilisation « normale » des Kindle. Mis à part quelques modèles de première génération dépourvus de Wi-Fi, toutes les liseuses conçues par Amazon peuvent accéder aux livres achetés sur le site du géant du commerce grâce à leur connexion intégrée. L’envoi d’un fichier en USB reste possible pour les fichiers déjà présents sur votre ordinateur, cela ne change pas non plus. En revanche, les livres pour Kindle achetés à partir du 26 février et tous ceux que vous n’auriez pas téléchargés avant cette date ne pourront plus être transférés que via internet.

Si vous avez une large collection de livres numériques et que vous désirez la garder en local, il existe des outils pour automatiser leur téléchargement, même s’il faut manier du terminal pour les utiliser. On ne sait pas encore s’ils continueront de fonctionner au-delà du 26 février, mais le plus probable est qu’ils cesseront eux aussi d’opérer. Ne tardez pas trop si vous comptez télécharger des copies en local. Par la suite, votre seule option sera de changer de crémerie si la possibilité de garder les livres numériques en local est importante pour vous, Amazon ne devrait plus proposer aucune option en ce sens.


  1. Et encore, pas la dernière génération qui empêche de réaliser cette opération.  ↩︎

Malware : XCSSET est de retour d’après Microsoft

XCSSET est le charmant nom donné à un malware découvert en 2020 et qui se distinguait par son mode de fonctionnement unique : il s’intégrait aux projets Xcode et venait infecter les apps compilées sur ce Mac. Depuis sa découverte, il avait fini par disparaître des radars jusqu’à aujourd’hui. Microsoft prévient, sur X bizarrement, qu’une nouvelle variante de XCSSET a été identifiée, avec plusieurs mises à jour qui améliorent encore son efficacité.

Image MacGeneration, photo de base Fusion Medical Animation.

Le principe de base reste le même, le malware vient infecter Xcode pour ensuite se propager à travers les apps compilées sur le Mac concerné. Le logiciel malveillant est toutefois capable de mieux rester en place, à la fois en s’intégrant au cœur de ZSH, le shell par défaut sous macOS depuis Catalina et de manière originale, en remplaçant l’icône légitime de Launchpad dans le Dock par un clone qui relance le malware à chaque clic. Il sait aussi se faire plus discret, avec plusieurs techniques qui compliquent son identification.

Microsoft s’est bien gardé de détailler comment vérifier si son Mac est infecté, et pour cause. L’alerte sert aussi de publicité à Microsoft Defender for Endpoint on Mac, un anti-malware maison qui est capable de faire le ménage. Ses concurrents devraient toutefois rapidement suivre et en attendant, les développeurs sont encouragés à faire particulièrement attention aux dépendances dans leurs projets Xcode. C’est par ce biais que le malware vient s’intégrer et ensuite contamine les apps compilées.

Malware : XCSSET est de retour d’après Microsoft

XCSSET est le charmant nom donné à un malware découvert en 2020 et qui se distinguait par son mode de fonctionnement unique : il s’intégrait aux projets Xcode et venait infecter les apps compilées sur ce Mac. Depuis sa découverte, il avait fini par disparaître des radars jusqu’à aujourd’hui. Microsoft prévient, sur X bizarrement, qu’une nouvelle variante de XCSSET a été identifiée, avec plusieurs mises à jour qui améliorent encore son efficacité.

Image MacGeneration, photo de base Fusion Medical Animation.

Le principe de base reste le même, le malware vient infecter Xcode pour ensuite se propager à travers les apps compilées sur le Mac concerné. Le logiciel malveillant est toutefois capable de mieux rester en place, à la fois en s’intégrant au cœur de ZSH, le shell par défaut sous macOS depuis Catalina et de manière originale, en remplaçant l’icône légitime de Launchpad dans le Dock par un clone qui relance le malware à chaque clic. Il sait aussi se faire plus discret, avec plusieurs techniques qui compliquent son identification.

Microsoft s’est bien gardé de détailler comment vérifier si son Mac est infecté, et pour cause. L’alerte sert aussi de publicité à Microsoft Defender for Endpoint on Mac, un anti-malware maison qui est capable de faire le ménage. Ses concurrents devraient toutefois rapidement suivre et en attendant, les développeurs sont encouragés à faire particulièrement attention aux dépendances dans leurs projets Xcode. C’est par ce biais que le malware vient s’intégrer et ensuite contamine les apps compilées.

DSA : Apple masque désormais les apps commerciales sans coordonnées des développeurs

Parmi les exigences du DSA, les créateurs d’apps commerciales doivent fournir des informations de contacts à leurs clients, dans un effort de transparence. Apple a mis à jour son App Store pour gérer cette exigence de l’Union européenne et la boutique affiche ainsi depuis près d’un an les coordonnées des développeurs qui souhaitent proposer leurs apps aux clients européens. Ces informations étaient d’abord optionnelles, elles étaient devenues obligatoires pour toute nouvelle app ou mise à jour depuis l’automne et la dernière étape du processus a maintenant été activée. Désormais, les apps qui n’ont pas les informations demandées seront masquées pour les utilisateurs qui vivent dans l’un des États membres.

Les coordonnées de quelques développeurs, Google à gauche et Duolingo au centre, ainsi qu’une app qui n’est pas concernée à droite, en l’occurrence France Identité. Image iGeneration.

Apple l’indique dans une note, en ajoutant qu’il suffit d’ajouter et de valider les coordonnées pour que l’app soit automatiquement de retour dans la boutique. Il faut s’attendre à quelques disparitions au moins temporaires, pour toutes les apps qui ne sont plus mises à jour régulièrement. Le développeur du client Mastodon Ice Cubes en a notamment fait les frais, son app a temporairement disparu de l’App Store suite à un problème de validation.

Techniquement, seuls les développeurs qui sont reconnus comme « traders » dans le cadre du DSA doivent afficher leurs coordonnées. La définition est toutefois suffisamment vague pour qu’elle englobe la majorité des développeurs d’apps iOS : apps payantes, achats et abonnements in-app ou même publicité suffisent à basculer vers ce statut. Les développeurs qui désirent rester sur l’App Store trouveront toutes les informations utiles à cette adresse.

DSA : Apple masque désormais les apps commerciales sans coordonnées des développeurs

Parmi les exigences du DSA, les créateurs d’apps commerciales doivent fournir des informations de contacts à leurs clients, dans un effort de transparence. Apple a mis à jour son App Store pour gérer cette exigence de l’Union européenne et la boutique affiche ainsi depuis près d’un an les coordonnées des développeurs qui souhaitent proposer leurs apps aux clients européens. Ces informations étaient d’abord optionnelles, elles étaient devenues obligatoires pour toute nouvelle app ou mise à jour depuis l’automne et la dernière étape du processus a maintenant été activée. Désormais, les apps qui n’ont pas les informations demandées seront masquées pour les utilisateurs qui vivent dans l’un des États membres.

Les coordonnées de quelques développeurs, Google à gauche et Duolingo au centre, ainsi qu’une app qui n’est pas concernée à droite, en l’occurrence France Identité. Image iGeneration.

Apple l’indique dans une note, en ajoutant qu’il suffit d’ajouter et de valider les coordonnées pour que l’app soit automatiquement de retour dans la boutique. Il faut s’attendre à quelques disparitions au moins temporaires, pour toutes les apps qui ne sont plus mises à jour régulièrement. Le développeur du client Mastodon Ice Cubes en a notamment fait les frais, son app a temporairement disparu de l’App Store suite à un problème de validation.

Techniquement, seuls les développeurs qui sont reconnus comme « traders » dans le cadre du DSA doivent afficher leurs coordonnées. La définition est toutefois suffisamment vague pour qu’elle englobe la majorité des développeurs d’apps iOS : apps payantes, achats et abonnements in-app ou même publicité suffisent à basculer vers ce statut. Les développeurs qui désirent rester sur l’App Store trouveront toutes les informations utiles à cette adresse.

Humane arrête les frais : l’AI Pin disparaît immédiatement et l’entreprise est vendue à HP

Humane n’a jamais connu le succès escompté et face à la débâcle de son Ai Pin, un petit assistant à porter sur un vêtement et relié à une intelligence artificielle générative qui devait remplacer le smartphone, l’entreprise arrête brutalement les frais. Elle annonce l’arrêt immédiat des ventes de son unique produit et surtout la fin des services associés dès le 28 février ! À peine dix jours de préavis, avant l’arrêt des serveurs indispensables au bon fonctionnement de l’appareil, qui deviendra un élégant presse-papier1. Toutes les données seront également supprimées le 28, si bien que les rares clients qui utilisaient encore le produit ont jusqu’à cette date pour exporter leur compte.

Image Humane.

Sans serveurs, l’Ai Pin deviendra un objet quasiment inerte. Dans la foire aux questions ouverte pour l’occasion, Humane a le culot de répondre « oui » à la question de savoir si l’appareil restera fonctionnel une fois déconnecté, en indiquant que l’on pourra consulter… le niveau de la batterie. Oui, c’est tout : sans serveurs, il sera impossible de poser des questions à l’intelligence artificielle, ce qui était sa principale fonctionnalité. Impossible aussi de passer des appels ou envoyer des messages, il faut la connexion cellulaire obligatoirement associée au produit et qui disparaîtra dès le 28 février également. Impossible même de récupérer les photos ou messages vocaux enregistrés par l’Ai Pin, puisqu’il fallait passer par le site web de Humane pour cela et il ne sera plus disponible.

Bref, les clients ne pourront rien faire de leur appareil, si ce n’est le déposer en déchetterie pour un recyclage. Humane ne les récupérera pas et ne remboursera que les clients qui ont acheté dans les 90 derniers jours, ils ne devraient pas être nombreux. C’est une fin précipitée pour ce produit qui n’a jamais fonctionné correctement et c’est dans l’ensemble un énorme échec pour cette entreprise formée d’anciens employés d’Apple et qui n’a jamais manqué d’emphase pour vendre son produit qui devait enterrer tous nos smartphones. Raté.

« Lent », « Peu fiable » : l’AI Pin d

« Lent », « Peu fiable » : l’AI Pin d'Humane peine à convaincre les premiers testeurs

Humane : davantage de retours que d

Humane : davantage de retours que d'achats pour l'AI Pin, qui a fait un four

L’entreprise annonce aussi que HP achètera ce qu’il reste de Humane, ce qui correspond d’ailleurs à une vieille rumeur. Sauf qu’il se murmurait alors que la start-up espérait se vendre pour un milliard de dollars, une somme qui semblait un peu absurde, ce que le montant final confirme bien. HP ne déboursera finalement que 116 millions de dollars pour acquérir les 300 brevets obtenus ou demandés par la firme californienne, CosmOS qui faisait tourner l’Ai Pin ainsi que ses employés.

Comme le note Bloomberg, HP n’a sans surprise pas voulu de l’Ai Pin lui-même, ce qui explique sans doute sa fin précipitée, décidée par le nouveau propriétaire. Le site ajoute qu’Imran Chaudhri et Bethany Bongiorno, les deux fondateurs de Humane, prendront la tête d’une nouvelle division au sein de HP qui sera composée principalement des anciens employés de la start-up et dédiée à l’intégration de l’intelligence artificielle dans les produits de leur nouvel employeur.

Image WatchGeneration, photo de base Mandell Smock.

HP compte utiliser ces éléments dans ses « PC AI » ainsi que ses imprimantes, parce que oui, même une imprimante a droit à une touche d’intelligence artificielle de nos jours. L’entreprise n’a d’ailleurs pas attendu cette acquisition pour commencer, mais on aura peut-être un jour des imprimantes CosmOS, chouette.


  1. Oubliez ce que j’ai dit, c’est une mauvaise idée quand on se rappelle que la batterie pouvait prendre feu.  ↩︎

Humane arrête les frais : l’AI Pin disparaît immédiatement et l’entreprise est vendue à HP

Humane n’a jamais connu le succès escompté et face à la débâcle de son Ai Pin, un petit assistant à porter sur un vêtement et relié à une intelligence artificielle générative qui devait remplacer le smartphone, l’entreprise arrête brutalement les frais. Elle annonce l’arrêt immédiat des ventes de son unique produit et surtout la fin des services associés dès le 28 février ! À peine dix jours de préavis, avant l’arrêt des serveurs indispensables au bon fonctionnement de l’appareil, qui deviendra un élégant presse-papier1. Toutes les données seront également supprimées le 28, si bien que les rares clients qui utilisaient encore le produit ont jusqu’à cette date pour exporter leur compte.

Image Humane.

Sans serveurs, l’Ai Pin deviendra un objet quasiment inerte. Dans la foire aux questions ouverte pour l’occasion, Humane a le culot de répondre « oui » à la question de savoir si l’appareil restera fonctionnel une fois déconnecté, en indiquant que l’on pourra consulter… le niveau de la batterie. Oui, c’est tout : sans serveurs, il sera impossible de poser des questions à l’intelligence artificielle, ce qui était sa principale fonctionnalité. Impossible aussi de passer des appels ou envoyer des messages, il faut la connexion cellulaire obligatoirement associée au produit et qui disparaîtra dès le 28 février également. Impossible même de récupérer les photos ou messages vocaux enregistrés par l’Ai Pin, puisqu’il fallait passer par le site web de Humane pour cela et il ne sera plus disponible.

Bref, les clients ne pourront rien faire de leur appareil, si ce n’est le déposer en déchetterie pour un recyclage. Humane ne les récupérera pas et ne remboursera que les clients qui ont acheté dans les 90 derniers jours, ils ne devraient pas être nombreux. C’est une fin précipitée pour ce produit qui n’a jamais fonctionné correctement et c’est dans l’ensemble un énorme échec pour cette entreprise formée d’anciens employés d’Apple et qui n’a jamais manqué d’emphase pour vendre son produit qui devait enterrer tous nos smartphones. Raté.

« Lent », « Peu fiable » : l’AI Pin d

« Lent », « Peu fiable » : l’AI Pin d'Humane peine à convaincre les premiers testeurs

Humane : davantage de retours que d

Humane : davantage de retours que d'achats pour l'AI Pin, qui a fait un four

L’entreprise annonce aussi que HP achètera ce qu’il reste de Humane, ce qui correspond d’ailleurs à une vieille rumeur. Sauf qu’il se murmurait alors que la start-up espérait se vendre pour un milliard de dollars, une somme qui semblait un peu absurde, ce que le montant final confirme bien. HP ne déboursera finalement que 116 millions de dollars pour acquérir les 300 brevets obtenus ou demandés par la firme californienne, CosmOS qui faisait tourner l’Ai Pin ainsi que ses employés.

Comme le note Bloomberg, HP n’a sans surprise pas voulu de l’Ai Pin lui-même, ce qui explique sans doute sa fin précipitée, décidée par le nouveau propriétaire. Le site ajoute qu’Imran Chaudhri et Bethany Bongiorno, les deux fondateurs de Humane, prendront la tête d’une nouvelle division au sein de HP qui sera composée principalement des anciens employés de la start-up et dédiée à l’intégration de l’intelligence artificielle dans les produits de leur nouvel employeur.

Image WatchGeneration, photo de base Mandell Smock.

HP compte utiliser ces éléments dans ses « PC AI » ainsi que ses imprimantes, parce que oui, même une imprimante a droit à une touche d’intelligence artificielle de nos jours. L’entreprise n’a d’ailleurs pas attendu cette acquisition pour commencer, mais on aura peut-être un jour des imprimantes CosmOS, chouette.


  1. Oubliez ce que j’ai dit, c’est une mauvaise idée quand on se rappelle que la batterie pouvait prendre feu.  ↩︎

Client mail : MailMate passe la deuxième et adopte un abonnement

MailMate est un client mail très ambitieux né sur le Mac il y a près de quinze ans et qui avait largement disparu des radars. Cela faisait si longtemps que l’app n’avait pas reçu d’avancée significative qu’on la pensait morte et enterrée depuis longtemps, à tort. Comme le signale Michael Tsai, une bêta d’une version 2.0 est distribuée depuis la fin de l’année dernière. Son unique développeur explique qu’il a repris le développement activement depuis quelques mois et surtout, qu’il a adopté un nouveau modèle économique pour financer son travail.

L’interface de MailMate rappellera des souvenirs à tous ceux qui ont utilisé des apps sur un Mac dans les années 2000. Image MacGeneration.

Même s’il s’agit d’une nouvelle version majeure, MailMate ne bouscule pas son interface qui devrait plaire aux nostalgiques des années 2000. Depuis sa naissance, cela n’a clairement jamais été le point fort de ce client mail qui parie sur ses fonctionnalités avancées plutôt qu’une interface moderne et allégée. Malgré quelques ajustements au fil du temps, on reste sur les mêmes bases et c’est une présentation dense et classique, disons, qui prédomine. Ce n’est pas forcément gênant et l’app propose de multiples réglages pour ajuster son fonctionnement ainsi que sa présentation.

Même si l’interface n’a pas trop bougé, MailMate 2 a une liste longue comme le bras de nouveautés et changements à faire valoir. En vrac, on note une nouvelle fonctionnalité d’export pour les messages ou encore la réécriture de plusieurs composants dont la liste de mails qui peut désormais n’afficher qu’une seule colonne. Au-delà des centaines de petits changements et autres correctifs, le plus important est peut-être la transition vers un abonnement, qui remplace la licence finale proposée jusqu’ici.

Comme son créateur danois l’indique, le système habituel où on paye une app à chaque nouvelle version majeure n’est pas viable pour une app comme MailMate, où quinze ans peuvent s’écouler entre deux versions. L’abonnement doit permettre d’apporter un soutien sur la durée, même si son développeur a opté pour une formule très souple. L’app fonctionne d’abord en mode démo pendant 14 jours, puis demande un abonnement facturé actuellement 10 € HT pour trois mois, soit 40 € HT par an (on peut payer à l’année ou au trimestre). L’app ne bride toutefois pas ses fonctions sans licence et tout repose sur la confiance : toute utilisation professionnelle nécessite un abonnement, même si rien n’empêche techniquement d’utiliser MailMate sans payer.

Pour être complet, tous ceux qui avaient acheté l’ancienne licence finale de MailMate pourront utiliser l’app sans payer jusqu’en juillet 2025 ou pendant deux ans après leur achat. Ils devront ensuite basculer sur l’abonnement à leur tour. Le développeur espère ainsi pouvoir continuer à travailler sur son app sans devoir trouver d’autres sources de financement au quotidien, même s’il indique bien que c’est un pari, puisque les licences vendues jusque-là 50 € HT rapportaient plus à court terme.

La licence achetée par Christophe en 2013 permet d’utiliser MailMate sans devoir payer jusqu’en juillet 2025. Au-delà, il faudra passer sur l’abonnement. Image MacGeneration.

Si vous cherchez un client mail rapide et surtout très complet, vous pouvez tester l’app gratuitement pendant deux semaines grâce au lien de téléchargement proposé sur le site officiel. Il s’agit d’une bêta, certes, mais l’app est parfaitement fonctionnelle depuis bien longtemps et vous pouvez l’utiliser dès maintenant sans risque. Son interface n’est pas traduite en français et l’app nécessite macOS 10.12 (Monterey) au minimum.

Client mail : MailMate passe la deuxième et adopte un abonnement

MailMate est un client mail très ambitieux né sur le Mac il y a près de quinze ans et qui avait largement disparu des radars. Cela faisait si longtemps que l’app n’avait pas reçu d’avancée significative qu’on la pensait morte et enterrée depuis longtemps, à tort. Comme le signale Michael Tsai, une bêta d’une version 2.0 est distribuée depuis la fin de l’année dernière. Son unique développeur explique qu’il a repris le développement activement depuis quelques mois et surtout, qu’il a adopté un nouveau modèle économique pour financer son travail.

L’interface de MailMate rappellera des souvenirs à tous ceux qui ont utilisé des apps sur un Mac dans les années 2000. Image MacGeneration.

Même s’il s’agit d’une nouvelle version majeure, MailMate ne bouscule pas son interface qui devrait plaire aux nostalgiques des années 2000. Depuis sa naissance, cela n’a clairement jamais été le point fort de ce client mail qui parie sur ses fonctionnalités avancées plutôt qu’une interface moderne et allégée. Malgré quelques ajustements au fil du temps, on reste sur les mêmes bases et c’est une présentation dense et classique, disons, qui prédomine. Ce n’est pas forcément gênant et l’app propose de multiples réglages pour ajuster son fonctionnement ainsi que sa présentation.

Même si l’interface n’a pas trop bougé, MailMate 2 a une liste longue comme le bras de nouveautés et changements à faire valoir. En vrac, on note une nouvelle fonctionnalité d’export pour les messages ou encore la réécriture de plusieurs composants dont la liste de mails qui peut désormais n’afficher qu’une seule colonne. Au-delà des centaines de petits changements et autres correctifs, le plus important est peut-être la transition vers un abonnement, qui remplace la licence finale proposée jusqu’ici.

Comme son créateur danois l’indique, le système habituel où on paye une app à chaque nouvelle version majeure n’est pas viable pour une app comme MailMate, où quinze ans peuvent s’écouler entre deux versions. L’abonnement doit permettre d’apporter un soutien sur la durée, même si son développeur a opté pour une formule très souple. L’app fonctionne d’abord en mode démo pendant 14 jours, puis demande un abonnement facturé actuellement 10 € HT pour trois mois, soit 40 € HT par an (on peut payer à l’année ou au trimestre). L’app ne bride toutefois pas ses fonctions sans licence et tout repose sur la confiance : toute utilisation professionnelle nécessite un abonnement, même si rien n’empêche techniquement d’utiliser MailMate sans payer.

Pour être complet, tous ceux qui avaient acheté l’ancienne licence finale de MailMate pourront utiliser l’app sans payer jusqu’en juillet 2025 ou pendant deux ans après leur achat. Ils devront ensuite basculer sur l’abonnement à leur tour. Le développeur espère ainsi pouvoir continuer à travailler sur son app sans devoir trouver d’autres sources de financement au quotidien, même s’il indique bien que c’est un pari, puisque les licences vendues jusque-là 50 € HT rapportaient plus à court terme.

La licence achetée par Christophe en 2013 permet d’utiliser MailMate sans devoir payer jusqu’en juillet 2025. Au-delà, il faudra passer sur l’abonnement. Image MacGeneration.

Si vous cherchez un client mail rapide et surtout très complet, vous pouvez tester l’app gratuitement pendant deux semaines grâce au lien de téléchargement proposé sur le site officiel. Il s’agit d’une bêta, certes, mais l’app est parfaitement fonctionnelle depuis bien longtemps et vous pouvez l’utiliser dès maintenant sans risque. Son interface n’est pas traduite en français et l’app nécessite macOS 10.12 (Monterey) au minimum.

Promo : le thermostat connecté Tado° X à moitié prix

Si vous êtes chauffé avec des radiateurs traversés par de l’eau chauffée par une chaudière, Tado° propose un des meilleurs thermostats connectés sur le marché, en particulier si vous voulez un contrôle par pièce avec des têtes thermostatiques connectées sur chaque radiateur. J’avais pu tester l’ancienne génération de ce système et la nouvelle, nommée X, est actuellement en promotion sur Amazon. Le kit de démarrage est ainsi à moitié prix, soit 100 € au lieu de 200 et vous pouvez aussi compter sur des réductions côté accessoires.

Le thermostat et l’app associée. Image Tado°.

Ainsi, la tête thermostatique seule est vendue 60 € au lieu de 100 et le lot de trois têtes est même affiché à 160 € au lieu de 275. Le capteur de température, particulièrement utile pour les grandes pièces, est aussi vendu à 80 € au lieu de 100. Tous ces accessoires nécessitent d’avoir un réseau Thread, sachant que votre Apple TV (4K et Ethernet) ou HomePod (mini ou 2) pourra le fournir. À défaut, le bridge fourni avec le thermostat de base pourra aussi gérer cet aspect.

Autre réduction intéressante chez Tado°, cette fois pour tous ceux qui sont chauffés (ou refroidis) avec une pompe à chaleur air/air et des splits. Le contrôle intelligent de climatisation V3 est lui aussi en promotion, à 60 € au lieu de 115.

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Dans tous les cas, une partie des fonctionnalités avancées nécessitent un abonnement Tado. Puisque ces produits sont aussi compatibles avec l’app Maison, on peut toutefois s’en passer à condition d’effectuer les automatisations du côté de HomeKit.

Promo : le thermostat connecté Tado° X à moitié prix

Si vous êtes chauffé avec des radiateurs traversés par de l’eau chauffée par une chaudière, Tado° propose un des meilleurs thermostats connectés sur le marché, en particulier si vous voulez un contrôle par pièce avec des têtes thermostatiques connectées sur chaque radiateur. J’avais pu tester l’ancienne génération de ce système et la nouvelle, nommée X, est actuellement en promotion sur Amazon. Le kit de démarrage est ainsi à moitié prix, soit 100 € au lieu de 200 et vous pouvez aussi compter sur des réductions côté accessoires.

Le thermostat et l’app associée. Image Tado°.

Ainsi, la tête thermostatique seule est vendue 60 € au lieu de 100 et le lot de trois têtes est même affiché à 160 € au lieu de 275. Le capteur de température, particulièrement utile pour les grandes pièces, est aussi vendu à 80 € au lieu de 100. Tous ces accessoires nécessitent d’avoir un réseau Thread, sachant que votre Apple TV (4K et Ethernet) ou HomePod (mini ou 2) pourra le fournir. À défaut, le bridge fourni avec le thermostat de base pourra aussi gérer cet aspect.

Autre réduction intéressante chez Tado°, cette fois pour tous ceux qui sont chauffés (ou refroidis) avec une pompe à chaleur air/air et des splits. Le contrôle intelligent de climatisation V3 est lui aussi en promotion, à 60 € au lieu de 115.

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Test du Contrôle intelligent de la climatisation V3+ de Tado

Dans tous les cas, une partie des fonctionnalités avancées nécessitent un abonnement Tado. Puisque ces produits sont aussi compatibles avec l’app Maison, on peut toutefois s’en passer à condition d’effectuer les automatisations du côté de HomeKit.

Nanoleaf réduit le prix de plusieurs de ses produits

Nanoleaf a annoncé une baisse de prix pour plusieurs de ses produits et il ne s’agit pas d’une promotion temporaire cette fois. Au contraire, le programme « SmarterLife » ambitionne de démocratiser les éclairages connectés de la marque, avec des prix réduits de manière permanente sur plusieurs éléments de son catalogue. La baisse est d’ores et déjà appliquée sur le site officiel de l’entreprise et elle devrait à terme l’être aussi chez les revendeurs, même si ce n’est pas encore le cas.

Capture d’écran du site de Nanoleaf. Image iGeneration.

Précisons d’emblée que ces baisses ne concernent pas (encore ?) la gamme Essentiels, la moins chère du constructeur, ce qui explique peut-être d’ailleurs la stabilité. Ses deux ampoules Matter en Wi-Fi restent vendues à 30 €, par exemple. Les prix réduits concernent surtout les panneaux lumineux qui ont fait la réputation de Nanoleaf. Ainsi, le kit de démarrage Blocks composé de six carrés lumineux est désormais vendu 170 €, c’est 30 de moins qu’avant. Le kit de démarrage Elements, composé de sept hexagones en faux bois, est quant à lui affiché à 200 € au lieu de 230.

Si vous avez déjà un kit de démarrage, les extensions sont elles aussi moins chères. Les quatre petits carrés Blocks sont maintenant vendus 40 € au lieu de 50 et une extension du kit Skylight, pensé pour le plafond, est proposée à 70 € au lieu de 80. Vous pourrez découvrir tous les nouveaux prix de base sur le site officiel de Nanoleaf.

Nanoleaf réduit le prix de plusieurs de ses produits

Nanoleaf a annoncé une baisse de prix pour plusieurs de ses produits et il ne s’agit pas d’une promotion temporaire cette fois. Au contraire, le programme « SmarterLife » ambitionne de démocratiser les éclairages connectés de la marque, avec des prix réduits de manière permanente sur plusieurs éléments de son catalogue. La baisse est d’ores et déjà appliquée sur le site officiel de l’entreprise et elle devrait à terme l’être aussi chez les revendeurs, même si ce n’est pas encore le cas.

Capture d’écran du site de Nanoleaf. Image iGeneration.

Précisons d’emblée que ces baisses ne concernent pas (encore ?) la gamme Essentiels, la moins chère du constructeur, ce qui explique peut-être d’ailleurs la stabilité. Ses deux ampoules Matter en Wi-Fi restent vendues à 30 €, par exemple. Les prix réduits concernent surtout les panneaux lumineux qui ont fait la réputation de Nanoleaf. Ainsi, le kit de démarrage Blocks composé de six carrés lumineux est désormais vendu 170 €, c’est 30 de moins qu’avant. Le kit de démarrage Elements, composé de sept hexagones en faux bois, est quant à lui affiché à 200 € au lieu de 230.

Si vous avez déjà un kit de démarrage, les extensions sont elles aussi moins chères. Les quatre petits carrés Blocks sont maintenant vendus 40 € au lieu de 50 et une extension du kit Skylight, pensé pour le plafond, est proposée à 70 € au lieu de 80. Vous pourrez découvrir tous les nouveaux prix de base sur le site officiel de Nanoleaf.

Sniffnet, un outil de surveillance du réseau simple, gratuit, open-source et multiplateforme

Sniffnet est un utilitaire destiné à surveiller le réseau, c’est-à-dire tous les paquets qui arrivent ou qui partent d’un ordinateur. C’est loin d’être le premier dans cette catégorie qui compte de nombreuses options, à commencer par le vénérable Wireshark et plusieurs outils en ligne de commande. Celui-ci se distingue toutefois par plusieurs aspects : il est assez moderne avec son code en Rust, il est multiplateforme et propose notamment une version pour macOS, il est gratuit et même open-source, il est entièrement traduit en français et à défaut de respecter les standards d’une plateforme, son interface est simple et plutôt bien conçue.

Sniffnet en action, ici avec le thème par défaut. Mon NAS est l’appareil avec lequel mon Mac Studio échange le plus, ce qui est assez logique puisqu’il fait office de destination de sauvegarde Time Machine. Image MacGeneration.

Comme toutes les apps de la catégorie, celle-ci analyse tous les paquets échangés par votre ordinateur sur la connexion physique de votre choix. Le plus souvent ce sera le Wi-Fi, mais sur mon Mac Studio, je peux aussi choisir la connexion Ethernet. L’app affiche dans un coin un graphique soit du nombre de paquets, soit de la quantité de données mesurées. En bas, on a une liste de toutes les destinations, tant sur le réseau local que sur internet, ainsi que les services associés (https, ftp, imap, etc.), quand ils sont identifiés.

L’onglet « Inspecter » permet d’aller plus loin, en affichant le détail de n’importe quelle connexion. On aura alors les IP de provenance et de destination, le protocole utilisé, le service s’il est connu et encore le nombre de paquets associés ainsi que le poids des données échangées. Lorsqu’il est connu, le pays de la connexion distante est aussi affiché par Sniffnet. Enfin, l’app propose tout un volet d’alertes, avec la possibilité de définir des seuils à partir desquels l’app enverra une notification locale, ou encore de surveiller une app ou une adresse IP en particulier et recevoir une alerte dès qu’un échange est effectué de ce côté.

Le détail d’une connexion, en l’occurrence liée à l’infrastructure de Free, avec l’un des autres thèmes de l’app. Image MacGeneration.

L’interface de Sniffnet peut être personnalisée en passant par les réglages et en piochant parmi les nombreux thèmes proposés, sachant que l’on peut aussi créer son propre thème. C’est aussi ici que vous pourrez activer le français, l’app restant en anglais par défaut. L’app ne respecte pas les standards de macOS, elle n’a pas réellement de barre de menus par exemple, mais le développeur a malgré tout fait un bon travail, par exemple pour gérer quelques raccourcis clavier dont le ⌘, pour accéder aux paramètres. Le mode miniature que l’on peut activer en option s’affiche bien au-dessus des autres fenêtres du système et peut être pratique pour garder un œil sur la connexion.

Le code source de Sniffnet est distribué sur GitHub et l’app est entièrement gratuite, même si vous pouvez sponsoriser son développeur italien via GitHub, Patreon et PayPal, ou alors en achetant l’un des accessoires avec le logo du projet. La dernière version de l’app peut être téléchargée à cette adresse, même s’il faudra contourner Gatekeeper pour l’installer. Si vous utilisez le gestionnaire de paquets HomeBrew, il est aussi possible de l’installer sous macOS par ce biais.

Sniffnet, un outil de surveillance du réseau simple, gratuit, open-source et multiplateforme

Sniffnet est un utilitaire destiné à surveiller le réseau, c’est-à-dire tous les paquets qui arrivent ou qui partent d’un ordinateur. C’est loin d’être le premier dans cette catégorie qui compte de nombreuses options, à commencer par le vénérable Wireshark et plusieurs outils en ligne de commande. Celui-ci se distingue toutefois par plusieurs aspects : il est assez moderne avec son code en Rust, il est multiplateforme et propose notamment une version pour macOS, il est gratuit et même open-source, il est entièrement traduit en français et à défaut de respecter les standards d’une plateforme, son interface est simple et plutôt bien conçue.

Sniffnet en action, ici avec le thème par défaut. Mon NAS est l’appareil avec lequel mon Mac Studio échange le plus, ce qui est assez logique puisqu’il fait office de destination de sauvegarde Time Machine. Image MacGeneration.

Comme toutes les apps de la catégorie, celle-ci analyse tous les paquets échangés par votre ordinateur sur la connexion physique de votre choix. Le plus souvent ce sera le Wi-Fi, mais sur mon Mac Studio, je peux aussi choisir la connexion Ethernet. L’app affiche dans un coin un graphique soit du nombre de paquets, soit de la quantité de données mesurées. En bas, on a une liste de toutes les destinations, tant sur le réseau local que sur internet, ainsi que les services associés (https, ftp, imap, etc.), quand ils sont identifiés.

L’onglet « Inspecter » permet d’aller plus loin, en affichant le détail de n’importe quelle connexion. On aura alors les IP de provenance et de destination, le protocole utilisé, le service s’il est connu et encore le nombre de paquets associés ainsi que le poids des données échangées. Lorsqu’il est connu, le pays de la connexion distante est aussi affiché par Sniffnet. Enfin, l’app propose tout un volet d’alertes, avec la possibilité de définir des seuils à partir desquels l’app enverra une notification locale, ou encore de surveiller une app ou une adresse IP en particulier et recevoir une alerte dès qu’un échange est effectué de ce côté.

Le détail d’une connexion, en l’occurrence liée à l’infrastructure de Free, avec l’un des autres thèmes de l’app. Image MacGeneration.

L’interface de Sniffnet peut être personnalisée en passant par les réglages et en piochant parmi les nombreux thèmes proposés, sachant que l’on peut aussi créer son propre thème. C’est aussi ici que vous pourrez activer le français, l’app restant en anglais par défaut. L’app ne respecte pas les standards de macOS, elle n’a pas réellement de barre de menus par exemple, mais le développeur a malgré tout fait un bon travail, par exemple pour gérer quelques raccourcis clavier dont le ⌘, pour accéder aux paramètres. Le mode miniature que l’on peut activer en option s’affiche bien au-dessus des autres fenêtres du système et peut être pratique pour garder un œil sur la connexion.

Le code source de Sniffnet est distribué sur GitHub et l’app est entièrement gratuite, même si vous pouvez sponsoriser son développeur italien via GitHub, Patreon et PayPal, ou alors en achetant l’un des accessoires avec le logo du projet. La dernière version de l’app peut être téléchargée à cette adresse, même s’il faudra contourner Gatekeeper pour l’installer. Si vous utilisez le gestionnaire de paquets HomeBrew, il est aussi possible de l’installer sous macOS par ce biais.

Promo : le détecteur de fumée Aqara de nouveau à 38 €

Si vous avez besoin d’un détecteur de fumée, un modèle connecté est intéressant pour recevoir des alertes même à distance et éventuellement réaliser des automatisations qui pourraient faire la différence en cas d’incendie1. Le modèle vendu par Aqara depuis quelques mois est de nouveau en promotion, à 38 € au lieu de 45. C’est son prix le plus bas et il n’avait pas été vendu à ce tarif depuis la promotion initiale de lancement.

Image iGeneration.

Attention, cet appareil nécessite un pont intermédiaire pour être connecté, puisqu’il intègre une puce Zigbee 3.0. N’importe quel pont Aqara fera l’affaire (il pourra alors être ajouté à l’app Maison via HomeKit), ou vous pouvez aussi l’utiliser directement avec Home Assistant, si vous disposez d’un coordinateur Zigbee. Le détecteur de fumée fonctionne évidemment de manière indépendante et se fera entendre grâce à son haut-parleur de 85 dB et le fabricant l’a fait certifier comme il se doit pour qu’il puisse remplacer un détecteur de fumée en France. Sa pile doit lui offrir dix ans d’autonomie, ce qui est aussi la durée de vie d’un détecteur de fumée.

Vendu deux fois moins cher que son concurrent de Netatmo, le détecteur de fumée Aqara est un choix intéressant si vous avez déjà un pied dans l’écosystème chinois ou alors une domotique ouverte déjà basée sur du Zigbee. À 38 €, c’est une bonne option dès lors que vous n’avez pas besoin d’ajouter le pont intermédiaire supplémentaire.

Aqara commercialise aussi un détecteur de fumée connecté compatible HomeKit (avec code promo  )

Aqara commercialise aussi un détecteur de fumée connecté compatible HomeKit (avec code promo )


  1. Allumer toutes les lumières, déverrouiller les portes, ouvrir les volets…  ↩︎

Thermomix a placé une tablette plus grande que l’iPad mini dans son dernier robot de cuisine

Vorwerk, le créateur allemand des robots de cuisine à tout faire sous la marque Thermomix, a présenté la dernière génération de son produit, le TM7. Si l’on en parle ici, c’est parce que l’une des nouveautés est à chercher du côté de l’écran de contrôle de l’appareil, qui est désormais constitué d’une dalle tactile de… 10 pouces ! Vous avez bien lu, un robot ménager intègre une tablette plus grande que celle de l’iPad mini. Elle est même si grande que le point le plus large de l’appareil est désormais son écran de contrôle et non plus le moteur ou le bol principal au dos.

Le Thermomix TM7 et son écran si large qu’il dépasse même de la base… qui a été nettement réduite avec cette génération, c’est vrai aussi. Image Vorwerk.
Vu de profil, la place occupée par l’écran est encore plus saisissante, mais on voit aussi l’effort réalisé par le fabricant sur la base, qui n’entoure plus le bol. Image Vorwerk.

Que de chemin parcouru depuis le premier robot de Vorwerk, un simple blender sorti dans les années 1960. Au fil des années, l’entreprise a ajouté des fonctionnalités à l’appareil, pour qu’il serve aussi à cuire les aliments hachés menus, à les peser et bientôt gérer toute la recette. Cela fait plus de dix ans que le robot intègre un écran, pour afficher ces recettes et guider l’utilisateur et il s’agrandit et s’améliore au fil des générations, jusqu’à devenir la seule méthode de contrôle et afficher une large place à Cookidoo, un site de recettes adaptées pour le robot et un service payant (60 € par an) qui compte probablement de plus en plus pour son concepteur. La connexion Wi-Fi est de la partie pour que le catalogue puisse être mis à jour régulièrement et pour envoyer des recettes depuis son smartphone.

Les nouveautés ne s’arrêtent pas à l’écran, Vorwerk a revu quasiment tous les aspects de son produit. Nouveau moteur plus puissant, plus compact et surtout moins bruyant, nouveau système de sécurité avec une fermeture automatique du capot (il suffit de le poser et de lancer une action pour qu’il se verrouille), le bol de la même taille intérieure (2,2 l, ce qui est un peu juste pour les familles) est désormais protégé contre la chaleur avec une couche de plastique noir, plusieurs modes de cuisson dont un sans couvercle ont été ajoutés, etc. Et puisque l’on est en 2025, on n’oublie pas l’intelligence artificielle : dans le courant de l’année, l’entreprise veut activer un assistant vocal maison avec une dose d’IA, peut-être pour créer de nouvelles recettes à la volée, comment cela pourrait-il mal tourner ?

Conçu en Allemagne, produit entre l’Allemagne et la France, le Thermomix TM7 reste un produit de luxe qui est vendu 1 599 €, soit 100 € de plus que son prédécesseur. Pour ce tarif, on a droit au robot et tous ses accessoires (dont le panier vapeur Varoma qui est un petit peu plus grand au passage), trois ans de garantie et six mois d’abonnement offert à Cookidoo dans le cadre d’une offre de lancement qui se terminera courant août (au-delà, ce sera deux ans de garantie et trois mois gratuits seulement). L’appareil est actuellement en précommande sur son site officiel, avec des livraisons prévues avant l’été.

Hue veut simplifier la connexion des appareils à son bridge avec un code QR unique

Hue a prévu de simplifier la procédure d’ajout des appareils à son pont, le Hue Bridge. Jusque-là, la procédure consistait à choisir une catégorie dans l’app officielle du fabricant, puis à analyser l’environnement pour identifier un nouvel appareil, comme une ampoule, en mode appairage. Cette méthode reste accessible, néanmoins le blog spécialisé Domo-Blog a pu tester une nouvelle méthode qui arrivera prochainement dans l’app du fabricant : le scan de code QR.

La nouvelle procédure d’ajout d’appareils au pont Hue. Image Domo-Blog.

Le principe sera probablement bien connu des lecteurs de ce site, puisqu’il est identique à celui mis en place par Apple il y a bien des années pour les accessoires HomeKit, puis repris par Matter par la suite. Peu importe l’accessoire, il sera désormais équipé d’un code QR qui servira à l’app Hue pour la connexion initiale. Pas besoin de préciser une catégorie, ni d’activer un mode spécifique, il suffira de scanner le code et de suivre la procédure d’ajout.

Le site précise qu’il faut être équipé d’un bridge Hue en version 2.1 ou suivante. Une restriction matérielle qui n’a pas été justifiée par le fabricant, même si on peut imaginer qu’un composant a été modifié à partir de cette version. Vous pourrez connaître celle de votre bridge en le retournant et si votre matériel est trop ancien, la procédure classique d’ajout restera accessible comme avant.

L’intérêt de cette démarche est de gérer de la même manière différents appareils, y compris ceux qui sont compatibles avec Matter. L’app de Hue se chargera de raccorder le périphérique de la meilleure manière, soit en Zigbee au bridge pour les produits Hue classiques, soit directement via Matter pour les périphériques concernés. Autre avantage mis en avant, on pourra scanner plusieurs codes en même temps pour ajouter plusieurs produits d’un seul coup. Ce sera une bonne nouvelle pour ceux qui veulent remplacer toutes leurs ampoules par des modèles Hue.

Le Vision Pro pourrait être prochainement proposé par d’autres vendeurs

Apple pourrait préparer la commercialisation de son Apple Vision Pro par le biais de vendeurs tiers. Depuis sa sortie il y a un petit peu plus d’un an, le casque n’a été vendu que par Apple elle-même, depuis sa boutique en ligne ou ses magasins physiques dans les pays concernés. Des rumeurs évoquaient une annonce liée au produit demain, vendredi 14 février, et peut-être qu’il s’agit de la sortie de l’appareil chez les revendeurs tiers qui travaillent habituellement avec Apple, comme la Fnac ou Boulanger en France.

Image WatchGeneration.

Cette idée vient d’une nouvelle app pour iPhone et destinée justement aux revendeurs de Vision Pro. D’après @aaronp613@x, « Apple Vision Pro Demo Fit » est apparue en toute discrétion sur l’App Store à la toute fin du mois de janvier. Vous ne la retrouverez pas en cherchant son nom dans la boutique, cela fait partie des apps qui ne sont pas indexées et accessibles que via leur URL, qui n’a pas été partagé par l’auteur de la découverte.

Comme son nom le suggère, cette app est prévue pour organiser des démonstrations du casque de réalité virtuelle. D’après ce que l’on peut en juger sur les captures, elle servira autant à gérer le planning des démos réservées par des clients qu’à préparer les séances en guidant le vendeur pour effectuer les vérifications nécessaires pour que la démo se passe bien. Il faut sélectionner les bons accessoires à l’aide de l’iPhone et éventuellement sélectionner le bon accessoire optique pour les clients qui ont des problèmes de vision. Bref, c’est tout le processus que les Apple Store réalisent depuis plus d’un an pour les démos, mais la présence de cette app sur l’App Store indique qu’il va désormais être effectué plus largement.

Image @aaronp613@x.

D’où l’idée qu’Apple pourrait essayer de faire vendre son Vision Pro par ses partenaires commerciaux. Cela permettrait effectivement de toucher un public un petit peu plus large : si je prends mon exemple, il me faut deux heures de route pour atteindre l’Apple Store de Nantes et espérer faire une démo, alors que j’ai des revendeurs Apple à une demi-heure de chez moi. Est-ce que cela améliorera les ventes de manière significative pour autant ? Rien n’est moins sûr, le casque sera toujours vendu beaucoup trop cher pour la majorité des clients potentiels…

À noter que cette nouvelle app ne doit pas être confondue avec Vision Pro Fit qui est distribuée sur l’App Store depuis le départ. Cette app est destinée aux clients qui souhaitent acheter un Vision Pro et qui peuvent déterminer par eux-mêmes quels accessoires seront nécessaires. La nouvelle app n’est pas conçue pour le grand public, elle est réservée aux vendeurs qui voudront organiser des démos du casque.

Waze ajoute des raccourcis vers la maison ou le bureau sur l’écran de CarPlay

La version CarPlay de Waze gagne une fonction bien utile : selon votre position, l’app affichera désormais un raccourci direct vers votre lieu de travail ou votre logement en fonction de l’heure et de vos habitudes. De quoi lancer plus rapidement un itinéraire vers ces deux adresses, qui sont probablement celles que vous utiliserez le plus au quotidien. Ce bouton s’affiche dans le coin inférieur droit, au-dessus de celui qui a toujours été présent pour signaler un incident et également de la loupe qui sert à chercher une adresse, un bouton qui a été quant à lui déplacé depuis la barre du haut.

Le nouveau bouton, ici pour se rendre vers l’adresse du logement, en bas à droite. Image 9To5Google.

Waze n’affichera ces boutons que lorsqu’un itinéraire n’est pas actuellement suivi par l’utilisateur, comme le signale AutoEvolution. Le cas échéant, l’interface sera nettoyée pour ne garder que le bouton de signalement d’incident, mais on pourra toujours accéder à la recherche en affichant la barre du haut, masquée automatiquement après quelques secondes. Recherche qui affiche comme avant des raccourcis vers la maison ou le bureau, cela n’a pas changé.

Shortcutie ajoute plusieurs actions spécifiques au Mac dans Raccourcis

Shortcutie (environ 5 €) est la dernière app du prolifique Sindre Sorhus et celle-ci se destine aux utilisateurs de Raccourcis sur le Mac. Elle ajoute une vingtaine d’actions qui pourront servir à former des automatisations, une catégorie que le même développeur occupait déjà avec l’app Actions. Pourquoi créer cette nouvelle app ? Essentiellement pour proposer des actions qui ne seraient pas acceptés sur le Mac App Store, car elles ne respectent pas les exigences de sécurité (sandboxing) imposées par Apple. C’est pourquoi l’app est uniquement pour macOS et uniquement vendue directement par le développeur.

Shortcutie en action dans l’app Raccourcis, ici avec un raccourcis qui ouvre quelques liens dans le navigateur web par défaut. Image MacGeneration.

Comme toujours avec ces apps qui proposent un pack d’actions pour Raccourcis, vous devrez consulter la liste pour savoir si quelque chose vous intéresse. Le développeur a commencé avec 19 éléments et promet d’en ajouter d’autres dans le futur. Dans le lot, on repère notamment plusieurs actions liées aux navigateurs web : récupération et modification de celui qui est défini par défaut, récupération des informations de l’onglet en cours, exécution de JavaScript dans n’importe quel navigateur, etc. Une action récupère le texte sélectionné où qu’il soit, une autre ouvre des réglages spécifiques dans l’app Réglages Système et il y en a plusieurs qui modifient des paramètres de macOS (affichage des widgets sur le bureau, touches de modification du clavier, etc.).

Toutes ces actions pouvaient déjà être réalisées avec Raccourcis, même s’il fallait souvent basculer dans l’univers du script, en shell ou au moins en AppleScript. À vous de voir si le prix demandé (vous pouvez mettre la somme que vous voulez, comptez autour de 5 € TTC au minimum) est justifié ou non. Sachant que l’on peut s’attendre à de futures mises à jour avec davantage d’actions, mais aussi un prix en hausse.

Shortcutie nécessite macOS 15.2 et l’app n’est pas traduite en français.

Netatmo renouvelle sa caméra d’intérieur avec un tout nouveau modèle plus avancé

Netatmo présente une nouvelle caméra d’intérieur pour remplacer le modèle actuel. Son tout nouveau design avec un format qui évoque vaguement l’iSight d’Apple renferme des composants également entièrement remis au goût du jour. Il faut dire que la caméra Welcome, renommée depuis Caméra Intérieure Intelligente, est sortie il y a dix ans, une éternité dans ce domaine. Même si son concepteur ne l’a jamais abandonné avec bien au contraire des mises à jour régulières sur cette décennie, le produit commençait à accuser le poids des années avec son capteur 1080p. Un renouvellement était attendu et la Caméra Intérieure Advanced modernise justement la même formule.

La caméra intérieure Advance en blanc, positionnée sur un mur. Image Netatmo.

Ce nouveau produit est toujours une caméra de surveillance destinée à trouver place à l’intérieur d’un logement et conçue pour fonctionner en local, sans impliquer de serveurs et encore moins d’abonnement obligatoire. Sur les fondamentaux, Netatmo n’a rien changé, avec un produit qui intègre tout le nécessaire pour l’analyse et le stockage des images enregistrées par son capteur et un angle porté sur la confidentialité. La caméra Advance progresse d’ailleurs sur ce point, avec un volet qui vient recouvrir l’objectif et bloque physiquement tous les enregistrements tant qu’ils ne sont pas désirés. L’appareil n’intègre pas plus de batterie, une alimentation permanente fournie par un câble micro-USB (ne pas avoir opté pour l’USB-C en 2025, quelle incongruité) est nécessaire.

Même si les bases restent les mêmes, la liste des nouveautés est longue, à commencer par un tout nouveau design. La Caméra Intérieure Advance abandonne le tube vertical doré de l’ancien modèle au profit d’un cylindre horizontal posé sur une petite tige elle-même fixée dans un socle. Deux coloris sont proposés, noir ou blanc, et cette nouvelle présentation simplifiera la pose sur un mur ou le plafond, tout en gênant peut-être ceux qui voulaient la caler sur une bibliothèque comme avant, même si c’est toujours possible et même si l’appareil devrait être suffisamment lesté pour rester bien stable. Netatmo a aussi prévu un boîtier d’encastrement qui permet de cacher l’alimentation dans les murs et obtenir un rendu plus propre dans ces situations1.

La partie vidéo a été elle aussi entièrement revue. La caméra intègre désormais un capteur 2K avec une image HDR qui devrait améliorer le rendu pour les scènes avec de fortes variations lumineuses, ce qui était justement un défaut sur l’ancienne génération. Le grand angle de 130° a été conservé pour filmer plus facilement l’intérieur. Le volet de confidentialité ajouté sur la caméra Advance peut se baisser automatiquement dès lors qu’un visage connu a été identifié et se lever dès qu’il n’y a plus personne au domicile. Cette automatisation se base sur la géolocalisation des smartphones fournie par l’app du fabricant et on pourra aussi actionner le cache manuellement depuis l’app (il n’y a pas de contrôle physique sur l’appareil, malheureusement).

La caméra en noir, posée sur un meuble. Le fabricant indique avoir utilisé des matériaux de qualité, notamment pour assurer la stabilité de l’ensemble. Image Netatmo.

L’analyse des images est fournie par des composants plus puissants, ce qui devrait améliorer la distinction des mouvements pour ne stocker que les images des personnes ou animaux. La reconnaissance faciale est toujours au programme et l’ensemble est alimenté par des algorithmes créés en interne par Netatmo. Ces fonctions d’intelligence artificielle sont censées évoluer avec le temps, à la fois parce que le fabricant pourra mettre à jour ses algorithmes et à la fois parce que vous pourrez aider le système à identifier les personnes de votre logement. Il faudra au départ nommer les visages reconnus et le faire dans diverses situations (de jour comme de nuit, par exemple), ainsi que corriger d’éventuelles erreurs et la caméra devait rapidement apprendre et améliorer ses identifications. À ce sujet, Netatmo annonce aussi avoir réduit le nombre de notifications pour ne garder que les plus utiles.

Côté technique encore, la connexion au réseau local ne se fait plus qu’en Wi-Fi par défaut, même si ce point faible de l’ancienne caméra devrait être bien meilleur sur cette nouvelle génération. La Caméra Intérieure Advance intègre deux antennes pour offrir de meilleurs débits et surtout, elle gère la bande de fréquence des 5 GHz, une rareté encore en domotique. Si cela ne suffisait toujours pas, la prise Ethernet n’est plus intégrée d’office comme l’ancien modèle, mais on peut acheter en option un support qui permet de la relier en Ethernet, avec l’avantage de fournir l’alimentation par le même biais, grâce à la norme PoE. C’est une première chez Netatmo et on peut espérer que l’idée soit reprise dans une future version de sa caméra d’extérieur, qui souffre aussi d’un Wi-Fi faiblard.

Terminons le tour des changements techniques avec l’ajout d’un deuxième microphone pour mieux enregistrer l’audio avec la caméra. Le fabricant a notamment travaillé sur les échos, afin de les réduire au maximum sur les enregistrements. Un haut-parleur puissant (80 dB) a aussi été ajouté pour de l’audio bidirectionnel qui manquait sur l’ancien produit. On pourra ainsi non seulement écouter ce qui est enregistré avec l’appareil, mais aussi parler avec ses animaux de compagnie (ou enfants).

Le support est aussi prévu pour être placé au plafond, avec la caméra la tête à l’envers. Image Netatmo.

Le stockage n’évolue pas, il se fait toujours sur une carte microSD de 8 Go fournie qui doit suffire pour six mois de stockage en moyenne, d’après le fabricant. Ce support physique est chiffré, si bien que les vidéos seront illisibles sans passer par l’app. On pourra aussi configurer un stockage distant sur un serveur FTP ou avec Dropbox, comme aujourd’hui, alors que le stockage sur les serveurs d’Apple ne sera plus possible. En effet, si la Caméra Intérieure Advance reste bien compatible avec l’app Maison pour afficher son flux vidéo en direct, elle ne gère plus la vidéo sécurisée HomeKit qui consiste en une analyse locale des images puis à leur envoi sur les serveurs iCloud.

L’ancienne caméra était pourtant compatible, mais Netatmo met en avant le respect de la vie privée, un argument surprenant, et surtout un manque d’utilisation de la fonctionnalité pour justifier son retrait dans ce nouveau produit. Le constructeur s’engage en revanche à maintenir ses API destinées aux services de domotique tiers, dont Home Assistant qui bénéficie d’une intégration officielle. Cette compatibilité ne sera pas disponible dès le lancement du produit toutefois, il faudra attendre une mise à jour ultérieure, à une date indéterminée.

La Caméra Intérieure Advance sera vendue à partir du 19 février pour 250 €, soit 50 € de plus que le modèle qu’elle remplace. Les utilisateurs de la précédente caméra d’intérieur de Netatmo peuvent bénéficier d’une offre de lancement : en renvoyant leur équipement (qui sera reconditionné), ils pourront obtenir un bon d’achat de 50 € à utiliser sur la nouvelle génération. Les accessoires seront vendus à 30 € pour le boîtier d’encastrement destiné aux murs et plafonds et à 50 € pour l’adaptateur PoE et comme la caméra elle-même, ils seront proposés en noir et en blanc.


  1. Le boîtier d’encastrement de Netatmo intègre l’adaptateur secteur fourni dans la boîte, si bien qu’il ne nécessite qu’une alimentation 220V fourni par le réseau électrique du logement.  ↩︎

Apple permet enfin de transférer les achats d’un compte à l’autre, mais pas en Europe

Apple permet (enfin !) de transférer des achats effectués sur ses boutiques virtuelles d’un compte à un autre, comme cette fiche support le détaille. Ne vous précipitez pas toutefois pour tenter l’opération vous-même, il y a plusieurs restrictions à prendre en compte et la principale est géographique. En effet, cette possibilité n’est pas ouverte en Union européenne (ni au Royaume-Uni ou en Inde) pour le moment, sûrement pour des raisons réglementaires. Même si vous êtes dans une région du monde où la fonction est proposée, vous devrez respecter une longue liste de conditions avant de pouvoir transférer les achats. Cela reste malgré tout une bonne nouvelle pour tous ceux qui ont plusieurs comptes Apple.

La procédure de transfert se fait depuis un iPhone ou un iPad uniquement. Dans mon cas, les conditions n’étaient pourtant pas réunies pour permettre le transfert. Image iGeneration.

La fiche technique détaille toutes ces conditions à respecter pour transférer les achats d’un compte à l’autre. La première est que les deux comptes doivent être connectés au même iPhone ou iPad, on ne peut pas effectuer la procédure sur un Mac. Concrètement, cela veut dire que votre compte Apple principal, celui qui est lié à iCloud, n’est pas le compte Apple qui vous sert à effectuer des achats. Il y a plein de raisons potentielles pour cela, la plus évidente est que vous avez ouvert un compte du temps de l’iTunes Store, avant même l’existence d’iCloud (ou ses prédécesseurs).

Ces deux comptes doivent être configurés dans le même pays, il n’est pas possible de transférer des achats d’un pays à l’autre. On peut changer au préalable le pays associé à un compte Apple en suivant une autre procédure, à condition d’avoir un compte sans crédit restant et de ne plus avoir d’abonnements en cours. C’est d’ailleurs aussi le cas ici : le compte secondaire, celui qui servait à faire les achats et qui transférera ses données au compte primaire, ne doit pas avoir du crédit App Store restant. Si des précommandes sont en cours, le transfert sera aussi bloqué tant que vous ne les annulez pas, en suivant ces instructions. Il faut également attendre 15 jours après le dernier achat effectué sur le compte secondaire avant de pouvoir initier le transfert.

La liste des prérequis ne s’arrête pas là : le compte secondaire ne doit pas être lié à une famille iCloud et servir dans le cadre d’un partage d’achats. Si c’est le cas, il faudra au préalable le retirer de la famille et désactiver le partage. Les comptes « enfants » dans le cadre du partage familial ne peuvent pas être transférés. Il y a encore quelques exceptions à connaître, comme le fait que le compte principal doit avoir effectué au moins un achat (y compris d’une app gratuite), mais pour l’essentiel, vous pourrez alors transférer les achats du compte secondaire vers le primaire. Notez qu’une fois que c’est fait, le compte secondaire ne pourra plus effectuer d’achats, seul le primaire gardera cette capacité.

En cas d’erreur, Apple propose une procédure d’annulation du transfert. Il n’y a pas de délai pour demander l’annulation, en revanche la Pomme prévient que cela bloquera toute possibilité de transfert par la suite pendant un an. Tous les abonnements seront aussi annulés dans la foulée et les moyens de paiement ne seront pas transférés. Les achats effectués depuis le transfert resteront aussi associés au compte primaire même après l’annulation.

Même si c’est complexe et implique de nombreux prérequis, la procédure sera bienvenue pour bon nombre d’entre nous. On ne sait pas si le transfert sera proposé à terme dans l’Union européenne, ce serait logique, mais la fiche support ne mentionne rien à ce sujet.

L’extension Swift pour Visual Studio Code est désormais prise en charge par les créateurs de Swift… et donc Apple

L’équipe en charge du développement de Swift, le langage de développement open-source créé et géré par Apple, annonce un changement pour l’extension officielle dédiée à Visual Studio Code. Cela fait plusieurs années maintenant que l’éditeur de code de Microsoft dispose d’une extension officielle pour les développeurs en Swift. Jusque-là, elle était maintenue par le groupe en charge des serveurs au sein du projet, ce qui laissait entendre qu’elle ne pouvait pas couvrir tous les domaines du langage de programmation, même si ce n’était pas le cas dans les faits.

La nouvelle extension affichée dans une fenêtre de Visual Studio Code. Image MacGeneration.

Quoi qu’il en soit, l’extension a été transférée à l’équipe principale de Swift, ce qui en fait un projet pris en charge officiellement par les créateurs du langage et donc, par Apple. N’y voyez pas le signe d’un abandon de Xcode bien sûr, néanmoins c’est bien la preuve que Visual Studio Code peut remplacer l’éditeur de code d’Apple. Sur un Mac du moins, tous les outils pour créer une app en Swift puis la compiler peuvent se retrouver dans l’app de Microsoft.

Pour les utilisateurs de l’extension avant cette transition, la mise à jour devrait se faire automatiquement entre l’ancienne version désormais dépréciée et la nouvelle. Si vous n’avez jamais testé, vous pouvez l’installer depuis la boutique d’extensions de VSCode. L’ancienne extension est maintenue dans cette boutique pour faciliter la transition, mais elle ne contient rien de plus que le nécessaire pour effectuer la mise à jour. Les détails sur la migration sont disponibles sur les forums du projet.

Le code source de l’extension a lui aussi déménagé et on peut le retrouver dans le groupe Swiftlang, toujours sur GitHub.

Le tout nouveau haut-parleur de l’Apple Watch Series 10 pose problème à certains utilisateurs

L’Apple Watch Series 10 se distingue des modèles précédents notamment par son tout nouveau haut-parleur. Il est 30 % plus compact que sur les anciens modèles, une obligation pour qu’Apple puisse le caser dans cette montre nettement plus fine que les précédentes. D’après Apple, la réduction ne s’accompagne pas d’un compromis sur les performances audio, et d’ailleurs, la Series 10 est aussi la première à pouvoir lire n’importe quel audio par ce biais, y compris de la musique.

Le haut-parleur de la Series 10. Image Apple, capture keynote septembre 2024.

Comme l’a notamment noté 9To5 Mac, on trouve néanmoins de multiples témoignages qui laissent penser qu’il y a un problème avec ce haut-parleur. Une partie des utilisateurs d’Apple Watch Series 10 se plaignent d’un haut-parleur qui ne fonctionne plus correctement, ce qui se traduit en général par une baisse du volume sonore. Même en poussant le volume au maximum, le son reste bien trop bas, voire inaudible, pour ces utilisateurs. La baisse a parfois été graduelle si l’on en croit certains témoignages, d’autres évoquent un volume trop faible dès le départ.

Apple n’a pas encore communiqué sur le sujet et on ne sait pas quel pourcentage des clients de la Series 10 est touché. Il faut dire que tout le monde n’utilise sans doute pas le haut-parleur de sa montre, si bien que le problème pourrait être plus répandu sans qu’on le sache. L’un des témoignages indique que la montre a été envoyée en réparation avant d’être renvoyée, car aucun défaut matériel n’a été identifiée, un autre en réponse indique avoir obtenu une réparation (un échange, comme toujours avec l’Apple Watch) et que le nouvel exemplaire n’a plus le défaut.

Bref, c’est assez confus et on ne sait pas trop ce qu’il se passe avec la Series 10. Si vous pensez avoir le problème sur votre exemplaire, n’hésitez pas à le signaler en commentaire et surtout à contacter l’assistance Apple pour vous aider.

Pixelmator Pro et Photomator annoncent leur acquisition par Apple

Pixelmator Pro pour macOS, Pixelmator pour iOS et Photomator pour iOS et macOS ont toutes trois reçu des mises à jour sans nouvelle fonctionnalité, si ce n’est l’affichage d’un message lors de leur première ouverture après avoir installé la nouvelle version. Le message rappelle que les trois apps appartiennent désormais à Apple et l’annonce pour tous les clients, y compris ceux qui seraient passés à côté de la nouvelle. C’est en novembre dernier que l’entreprise lituanienne a annoncé son acquisition par la firme de Cupertino et la transition est manifestement arrivée à son terme.

L’annonce dans Photomator pour macOS. Image MacGeneration.
Et dans Pixelmator Pro. Image MacGeneration.

En plus de la présentation formelle du nouveau propriétaire, le message a une importance juridique. Puisque les apps appartiennent maintenant à Apple, leur utilisation est réglée par l’engagement de confidentialité de la Pomme. Un lien renvoie ainsi vers cette page qui traite des données personnelles et de leurs utilisations. C’est une obligation réglementaire qui ne veut pas dire grand-chose dans le cas d’un éditeur d’images qui fonctionne uniquement en local, mais enfin, les clients doivent savoir que cela a changé.

Ces mises à jour sont les premières de l’ère Apple. Sans surprise, ni Photomator, ni Pixelmator Pro n’ont changé après l’écran d’introduction, il est bien trop tôt pour que l’acquisition se ressente d’une quelconque manière. La Pixelmator Team reste d’ailleurs pour l’heure le développeur des trois apps sur l’App Store, pas (encore ?) Apple et les prix n’ont pas évolué. Le site officiel n’a pas non plus évolué depuis l’ajout du bandeau annonçant l’acquisition. Bref, rien n’a été bousculé à ce stade.

Maintenant que la transition est terminée, toute la question est de savoir ce que l’entreprise de Tim Cook compte faire de ces apps. Pour l’heure et comme en novembre dernier, on doit se contenter de pures spéculations.

Mais qu’est-ce qu’Apple va donc faire de Pixelmator ?

Mais qu’est-ce qu’Apple va donc faire de Pixelmator ?

Client Git : Tower 12.5 gère aussi la fonctionnalité worktree

Tower, un client Git (outil de versionnement couramment utilisé notamment par les développeurs) pour macOS1, gagne encore une fonctionnalité avec la version 12.5 sortie récemment et c’est une fonction qui était manifestement réclamée par de nombreux utilisateurs. L’app sait ainsi gérer les worktrees de Git, une fonctionnalité assez proche des branches, même s’il y a quelques différences intéressantes. Si vous n’avez jamais utilisé Git, sachez que le concept est toujours le même : séparer les fichiers pour mieux organiser un travail.

Les branches sont centrales au fonctionnement de Git. Chaque dépôt est composé d’une branche principale, souvent nommée « main » qui contient selon les choix des développeurs la dernière version du code en production ou encore le code en version stable. Les autres branches servent à développer de nouvelles fonctionnalités sans toucher à la principale, ce qui permet notamment de corriger des bugs sur la production en parallèle d’un développement. Les worktrees sont en quelque sorte des branches améliorées, ou en tout cas assouplies. Les fichiers sont alors dupliqués dans un autre dossier distinct de celui qui contient à l’origine le projet.

Ce choix technique simplifie la transition d’un worktree à l’autre. On ne peut passer d’une branche à l’autre avec un travail en cours, il faut soit effectuer un commit pour enregistrer un changement, soit un stash qui correspond en quelque sorte à une sauvegarde temporaire. On peut en revanche passer d’un worktree à l’autre en laissant son code en plan, sans se soucier de l’état du projet au moment où on fait la transition. C’est le principal avantage de cette fonctionnalité, qui allège aussi le passage d’un élément à un autre, à la fois parce que l’utilisateur n’a pas à intervenir et parce qu’il est plus rapide sous le capot.

Le passage d’une branche à l’autre nécessite au préalable de ne plus avoir de fichier en attente. Tower propose d’utiliser la fonction stash pour les mettre de côté, mais cela ajoute de la friction et ce serait plus lent sur les gros projets. Image MacGeneration.
Avec des worktrees, la transition est instantanée et on peut conserver des éléments en attente des deux côtés. Image MacGeneration.

On pourrait croire que dupliquer un projet entier pour créer un worktree serait une très mauvaise idée en termes de performances ou de capacité de stockage sur nos Mac. En réalité, ce n’est pas le cas, à la fois parce que le système de fichiers APFS conçu par Apple ne duplique pas réellement les données (un clone sera d’abord créé sans occuper plus d’espace et seules les modifications appliquées par la suite augmenteront l’espace réellement utilisé), ce qui rend l’opération très rapide, et à la fois parce que Git ne double pas ses propres données. Tout l’historique est identique entre tous les worktrees et la transition de l’un à l’autre nécessite moins de calculs qu’entre deux branches.

Si vous utilisez Tower, vous pouvez découvrir cette fonctionnalité à partir de la version 12.5. Comme toujours, l’app propose tout le nécessaire pour utiliser les worktrees depuis son interface, sans jamais toucher au terminal. Vous pourrez en créer un nouveau à partir d’une branche, choisir l’emplacement associé et supprimer le dossier dupliqué à tout moment. Une fois le worktree créé, l’app se débrouille pour sélectionner le bon dossier en fonction de la branche active et toutes les fonctionnalités habituelles sont présentes, c’est vraiment transparent pour l’utilisateur.

Tower est une app payante, associée à un abonnement facturé à partir de 69 $ HT par an et par utilisateur. Vous pouvez toutefois la télécharger gratuitement et tester toutes ses fonctions pendant un mois avant de vous décider. Les étudiants et enseignants peuvent par ailleurs bénéficier d’une licence gratuite.

Son interface n’est pas traduite en français et macOS 11 (Big Sur) est nécessaire au minimum.


  1. Il existe pour Windows, même si les deux apps sont assez différentes et cette nouveauté ne concerne que le Mac.  ↩︎

Avec SuperLink, Ubiquiti s’intéresse aussi à la domotique

SuperLink est le nom du dernier produit d’Ubiquiti, ou plutôt de la gamme de produits. Le spécialiste des produits réseau change un petit peu de domaine et s’intéresse cette fois à la domotique, avec un nouveau protocole qui reprend les promesses du Zigbee ou de Thread, avec toutefois des caractéristiques améliorées sur le papier. Du Bluetooth Low Energy (BLE) est prévu pour les connexions proches, associé au SuperLink, un protocole propriétaire qui promet plusieurs années de batterie et surtout plusieurs kilomètres de portée en visée directe.

Comme il est propriétaire, on n’a pas toutes les informations sur ce nouveau protocole imaginé par Ubiquiti. Une chose est sûre, il ne s’agit pas d’un standard existant, sachant que ce ne sont pas les options qui manquent. Même si le Zigbee, comme Thread dont il est dérivé, se limite par défaut à quelques centaines de mètres de portée, la même technologie pourrait être amplifiée avec des antennes plus puissantes pour couvrir davantage d’espace. Autre candidat, le LoRaWan forme un réseau de plusieurs kilomètres, jusqu’à 15 km hors des zones urbaines.

Le créateur de la gamme UniFi a préféré opter pour son propre protocole et il faudra attendre les détails pour juger si c’était une bonne idée. Quoi qu’il en soit, la firme américaine a prévu toute une gamme domotique qui pourra servir dans les (grandes) maisons et surtout dans les entreprises. Capteur d’ouverture, détecteur de mouvements, détecteur de fumée, appareil de suivi de la qualité de l’air, thermomètre et hygromètre… tous ces produits trouveront place dans l’app UniFi Protect, où ils pourront être contrôlés et automatisés avec l’interface et les outils habituels de la marque.

Une partie de la future gamme de produits SuperLink. Capture vidéo YouTube.

Pour commencer, Ubiquiti commercialise deux produits dans cette nouvelle gamme, à commencer par le SuperLink lui-même, le routeur de bordure ou coordinateur de cet univers vendu 150 €. Relié en Ethernet à l’écosystème UniFi et alimenté en PoE par ce biais (USB-C en option), ce petit carré d’aluminium (8,2 cm de côté) est équipé d’une longue antenne et se charge d’émettre le nouveau protocole avec une portée qui peut atteindre 2 km. Il peut gérer jusqu’à 96 périphériques SuperLink et il intègre aussi du Bluetooth, indispensable pour la connexion initiale et utile pour d’autres accessoires de l’entreprise qui se contentent de ce standard.

C’est ainsi le cas du All-In-One Sensor, un capteur vendu 66 € qui intègre plusieurs fonctionnalités (capteurs de température, humidité et luminosité, détecteur de mouvements ou encore microphone pour repérer des alarmes) et qui était déjà commercialisé depuis quelques mois. Il se contente du Bluetooth et son autonomie d’un an fournie par une pile CR123A n’impressionne pas, mais il faudra attendre les premiers produits réellement SuperLink pour savoir si Ubiquiti a une chance dans le monde de la domotique, du moins pour le grand public.

Comme souvent avec le constructeur, n’espérez pas une passerelle vers d’autres écosystèmes, ce qu’une compatibilité avec le standard logiciel Matter aurait pu apporter. Il y aura peut-être des ponts bricolés avec Homebridge ou encore Home Assistant, l’objectif d’Ubiquiti est toutefois d’offrir une solution parfaitement intégrée à son propre environnement.

Promo : la sonnette vidéo Aqara G4 à 93,6 € au lieu de 130

La sonnette vidéo G4 d’Aqara est de nouveau en promotion sur Amazon. Sa fiche l’annonce à 104 €, mais à condition de cocher le coupon sur la page produit, vous pourrez l’acheter à 93,6 € au lieu de 130. Si ce n’est pas tout à fait son meilleur prix historique, c’est un excellent prix pour cette sonnette vidéo compatible avec la vidéo sécurisée HomeKit et surtout qui peut fonctionner sur piles, ce qui facilite considérablement son installation.

Image iGeneration.

Si vous avez une sonnette alimentée à votre porte, celle d’Aqara peut prendre sa place et recevoir de l’énergie par ce biais. Sinon, six piles AA suffiront pour environ six mois et si j’ai eu des problèmes au départ de ce côté, je peux témoigner que l’autonomie est désormais très correcte à condition de désactiver les fonctionnalités les plus gourmandes. Le produit peut faire office de caméra de surveillance uniquement en étant branché, il fera sinon une sonnette améliorée très efficace.

Outre l’enregistrement vers les serveurs d’Apple avec la vidéo sécurisée HomeKit, Aqara propose son propre stockage dans le cloud et on peut aussi insérer une carte microSD dans le module intérieur pour stocker les images. Avec un NAS, il est même possible d’utiliser ce stockage réseau pour transférer les images. Pour être complet, ajoutons que le fabricant a prévu une nouvelle version, mais elle ne devrait pas sortir avant quelques mois et surtout, elle sera certainement plus chère à sa sortie.

CES 2025 : Aqara présente une nouvelle version de sa sonnette vidéo et plusieurs accessoires Matter

CES 2025 : Aqara présente une nouvelle version de sa sonnette vidéo et plusieurs accessoires Matter

À moins de 100 €, la génération actuelle reste un excellent choix, d’autant plus si vous comptez l’utiliser dans l’app Maison. L’une des nouveautés de la prochaine version, le capteur 2K, ne sera en effet pas pris en charge par la vidéo sécurisée HomeKit.

IKEA Home smart s’adapte à l’Apple Watch

IKEA Home smart intègre depuis peu une version watchOS, ce qui rend l’app destinée à la domotique d’IKEA compatible avec l’Apple Watch. La nouveauté a été repérée notamment par NotebookCheck, mais elle n’a pas été annoncée encore par le géant de l’ameublement. Ses notes de version sont totalement inutiles, comme c’est hélas trop souvent le cas de nos jours : « Nous avons éliminé des bogues, corrigé des traductions et affiné le code ici, au siège social de l'appli IKEA Home smart, pour que tout se passe bien. » La fiche App Store ne ment pas toutefois, vous pourrez ajouter l’app à votre poignet si vous le souhaitez.

Les captures d’écran de l’app watchOS fournies par IKEA. Capture App Store.

D’après ce que l’on peut en juger sur les captures d’écran fournies par IKEA, l’app affiche une liste des pièces avec des contrôles rapides, par exemple pour y éteindre toutes les lumières. On aura aussi accès aux scènes et aux appareils individuels, de quoi contrôler la luminosité d’une ampoule connectée, par exemple. Tous ces éléments seront déjà à votre poignet si vous avez configuré la passerelle DIRIGERA dans Maison d’Apple, mais enfin, c’est une manière de plus d’accéder à la domotique IKEA et seulement elle.

watchOS 10.6 est nécessaire au minimum pour installer IKEA Home smart.

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