↩ Accueil

Vue lecture

La suite Affinity devient totalement gratuite, mais fait payer l'accès à l'IA

La suite Affinity, qui s'était fait un nom en proposant des applications de traitement d'images (Affinity Photo), de création (Affinity Designer) et de publication (Affinity Publisher), devient gratuite. C'était un changement prévisible après un rachat par Canva en 2024 et — plus récemment — par l'annonce de la gratuité des versions iPad. La nouvelle version, Affinity Professional, combine les trois applications précédentes et est donc totalement gratuite.

La nouvelle version fusionne les apps. Image Affinity.
Les apps d’Affinity ont été achetées par Canva, un outil de création graphique sur le web

Les apps d’Affinity ont été achetées par Canva, un outil de création graphique sur le web

Les applications précédentes étaient payantes, mais avec un paiement à l'achat (et pas un abonnement comme chez Adobe) et un prix assez doux comparativement : 180 € en théorie, mais les promotions étaient courantes et la période d'essai assez longue.

On a trois logiciels en un. Image Affinity.

La nouvelle version existe pour Mac et pour PC, et une version iPad devrait suivre bientôt, pour remplacer les anciennes apps, encore disponibles. Canva a évidemment trouvé une solution pour financer son travail : si l'application est gratuite (et parfaitement utilisable), une petite partie des fonctions n'est accessible qu'avec un abonnement Canva Premium (disponible à partir de 110 € par an). Nous sommes en 2025, et vous l'aurez peut-être deviné, les fonctions en question sont celles liées à l'IA. Sous le nom Studio IA Canva, vous retrouverez le remplissage à l'aide d'une IA générative, la génération d'images, la suppression de l'arrière-plan en un clic, la modification d'images pour un mode portrait (flou et éclairage) ou les fonctions d'agrandissement assistée. Des fonctions pratiques, déjà vues dans d'autres logiciels, et qui peuvent justifier de payer un abonnement à Canva, qui offre par ailleurs du stockage dans le cloud (100 Go) et de nombreux outils liés à Canva.

L'intégration de l'IA est payante. Image Affinity.
  •  

Le terminal Linux d'Android 16 ne fonctionne pas sur les puces Snapdragon, qui sont trop protégées

Une des nouveautés intéressantes d'Android 16 est la possibilité d'avoir un accès à un terminal. Sur les smartphones compatibles, il est possible d'accéder à une application qui permet d'effectuer des tâches en ligne de commande, à travers une distribution GNU/Linux virtualisée. Des petits malins ont évidemment réussi à lancer des applications graphiques comme Doom, et il est aussi possible d'installer des environnements de bureau libre comme XFCE.

Un environnement XFCE sur un appareil Android. Image Android Authority.

Ce terminal est une des premières briques de la fusion entre Android et Chrome OS, mais il a un petit problème : une compatibilité qui reste assez limitée. En effet, comme le notent nos confrères d'Android Authority, ce terminal ne fonctionne pas sur les puces Snapdragon de chez Qualcomm, alors qu'il est accessible avec des systèmes sur puce Mediatek ou Samsung. Ce n'est pas une limite artificielle ou un bridage quelconque, mais bien un problème lié à une contrainte technique, selon eux.

Le terminal d

Le terminal d'Android va pouvoir lancer des applications graphiques, comme Doom

Le terminal d'Android 16 repose sur AVF (Android Virtualization Framework) et demande la prise en charge d'instructions spécifiques liées à la virtualisation. Et si Samsung, Mediatek ou Google prennent en charge le nécessaire, ce n'est pas le cas de Qualcomm. Plus exactement, les puces Snapdragon acceptent les machines virtuelles protégées (protected VM) mais pas celles qui ne le sont pas (non-protected VM). La différence principale vient de l'accès à la mémoire vive : dans le premier cas, le système hôte (Android) n'a pas accès à la mémoire du client, qui est totalement indépendant. Dans le second, vous l'aurez compris, l'hôte peut accéder à la mémoire vive du client. Et la machine virtuelle employée pour le terminal repose sur le second type de mémoire vive.

Cette limitation matérielle, présente même avec les dernières de Qualcomm comme le Snapdragon 8 Elite Gen 5, amène des situations un peu étonnantes : un smartphone comme le Galay Z Flip 7 est compatible avec le terminal grâce à sa puce Samsung Exynos, alors que le Z Fold 7, lui, en est privé à cause de sa puce Snapfragon 8 Elite.

  •  

Le terminal Linux d'Android 16 ne fonctionne pas sur les puces Snapdragon, qui sont trop protégées

Une des nouveautés intéressantes d'Android 16 est la possibilité d'avoir un accès à un terminal. Sur les smartphones compatibles, il est possible d'accéder à une application qui permet d'effectuer des tâches en ligne de commande, à travers une distribution GNU/Linux virtualisée. Des petits malins ont évidemment réussi à lancer des applications graphiques comme Doom, et il est aussi possible d'installer des environnements de bureau libre comme XFCE.

Un environnement XFCE sur un appareil Android. Image Android Authority.

Ce terminal est une des premières briques de la fusion entre Android et Chrome OS, mais il a un petit problème : une compatibilité qui reste assez limitée. En effet, comme le notent nos confrères d'Android Authority, ce terminal ne fonctionne pas sur les puces Snapdragon de chez Qualcomm, alors qu'il est accessible avec des systèmes sur puce Mediatek ou Samsung. Ce n'est pas une limite artificielle ou un bridage quelconque, mais bien un problème lié à une contrainte technique, selon eux.

Le terminal d

Le terminal d'Android va pouvoir lancer des applications graphiques, comme Doom

Le terminal d'Android 16 repose sur AVF (Android Virtualization Framework) et demande la prise en charge d'instructions spécifiques liées à la virtualisation. Et si Samsung, Mediatek ou Google prennent en charge le nécessaire, ce n'est pas le cas de Qualcomm. Plus exactement, les puces Snapdragon acceptent les machines virtuelles protégées (protected VM) mais pas celles qui ne le sont pas (non-protected VM). La différence principale vient de l'accès à la mémoire vive : dans le premier cas, le système hôte (Android) n'a pas accès à la mémoire du client, qui est totalement indépendant. Dans le second, vous l'aurez compris, l'hôte peut accéder à la mémoire vive du client. Et la machine virtuelle employée pour le terminal repose sur le second type de mémoire vive.

Cette limitation matérielle, présente même avec les dernières de Qualcomm comme le Snapdragon 8 Elite Gen 5, amène des situations un peu étonnantes : un smartphone comme le Galay Z Flip 7 est compatible avec le terminal grâce à sa puce Samsung Exynos, alors que le Z Fold 7, lui, en est privé à cause de sa puce Snapdragon 8 Elite.

  •  

N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

Nos confrères d'UFC - Que choisir viennent de publier un article sur un sujet déjà largement connu, mais qui a le mérite d'être très clair : il ne faut pas acheter d'adaptateur secteur à bas prix sur Temu ou Shein, deux plateformes chinoises très populaires qui proposent des produits à prix cassés. Leurs essais montrent qu'ils sont dangereux.

Image UFC - Que choisir.

L'association a acheté 54 adaptateurs secteurs (27 pour chaque plateforme), vendus entre 2 et 18,64 €. Sur le total, 21 n'arboraient pas le logo CE qui — rappelons-le — n'est pas directement un gage de qualité : il peut s'agir d'une autocertification qui indique que le produit est conforme aux exigences européennes, sous la seule responsabilité du fabricant. 51 adaptateurs sur les 54 n'ont pas résisté aux tests mécaniques de nos confrères, ce qui implique des broches qui se tordent ou se tournent trop facilement, ou un boîtier cassé lors d'une chute. Quatre des adaptateurs étaient mal conçus, avec une partie haute tension (reliée à la prise, 230 V) trop proche de la partie basse tension (généralement 5 V en USB). Un problème de ce type peut amener un arc électrique dans certains cas, ou provoquer un court-circuit si l'adaptateur secteur est employé dans une pièce humide. La condensation peut en effet dans certains cas créer des gouttes assez grosses pour créer un lien… et une catastrophe.

Quatorze autres adaptateurs chauffaient aussi trop, ce qui implique une mauvaise conception. Les modèles fautifs dépassaient les 77° C en charge (la limite autorisée) et un des adaptateurs secteurs à même atteint 102° C, ce qui pourrait provoquer un incendie. Sur les 54 modèles testés, seuls, deux répondaient en tout point aux normes européennes. Au-delà des risques d'incendie, bien réels, un adaptateur secteur de mauvaise qualité peut endommager vos appareils avec des tensions inadaptées, mais peut aussi provoquer des brûlures ou des chocs électriques, compte tenu des températures atteintes.

Un exemple dd'adaptateur secteur USB, acheté 2 € sur Wish il y a quelques années. Image Canard PC.

Substances toxiques, jouets et bijoux dangereux

Nos confrères n'ont visiblement pas testé ce point, mais lors d'un test de produits achetés sur Wish et Joom (deux ancêtres de Shein ou Temu), j'avais acheté des adaptateurs secteurs USB pour le magazine Canard PC Hardware. Un des exemplaires contenait notamment du plomb, ce qui est interdit en Europe (et est toxique). Et la qualité de fabrication était dans la même veine que pour les modèles présentés par UFC - Que choisir, c'est-à-dire catastrophique.

Les soudures contenaient du plomb, ce qui est interdit (et toxique). Image Canard PC.

Dans leur article, nos confrères montrent aussi que des jouets achetés sur les deux plateformes sont dangereux, avec des niveaux sonores trop élevés, la présence de substances toxiques, une qualité de fabrication trop faible (avec des risques d'ingestion de petites pièces cassées) et des compartiments à piles insuffisamment protégés. Rappelons que l'ingestion d'une pile bouton au lithium, par exemple, peut être mortelle ou très handicapante. Enfin, des tests sur des bijoux montrent que certains contiennent des quantités très importantes de substances toxiques, comme le cadmium ou le nickel.

Dans l'ensemble, nous vous conseillons de ne pas jouer avec le feu lors de l'achat d'accessoires, comme des adaptateurs secteurs ou des batteries externes. Sans aller vers les modèles Apple, généralement bien conçus mais assez onéreux, mais de nombreuses marques reconnues proposent des produits conformes aux lois européennes et sans dangers particuliers. Même s'il est difficile de juger au premier abord un produit de ce type, partez du principe que si le prix paraît trop beau pour être vrai… c'est que c'est probablement trop beau pour être vrai.

  •  

N'achetez pas un adaptateur secteur USB sur Temu ou Shein, ils sont dangereux

Nos confrères d'UFC - Que choisir viennent de publier un article sur un sujet déjà largement connu, mais qui a le mérite d'être très clair : il ne faut pas acheter d'adaptateur secteur à bas prix sur Temu ou Shein, deux plateformes chinoises très populaires qui proposent des produits à prix cassés. Leurs essais montrent qu'ils sont dangereux.

Image UFC - Que choisir.

L'association a acheté 54 adaptateurs secteurs (27 pour chaque plateforme), vendus entre 2 et 18,64 €. Sur le total, 21 n'arboraient pas le logo CE qui — rappelons-le — n'est pas directement un gage de qualité : il peut s'agir d'une autocertification qui indique que le produit est conforme aux exigences européennes, sous la seule responsabilité du fabricant. 51 adaptateurs sur les 54 n'ont pas résisté aux tests mécaniques de nos confrères, ce qui implique des broches qui se tordent ou se tournent trop facilement, ou un boîtier cassé lors d'une chute. Quatre des adaptateurs étaient mal conçus, avec une partie haute tension (reliée à la prise, 230 V) trop proche de la partie basse tension (généralement 5 V en USB). Un problème de ce type peut amener un arc électrique dans certains cas, ou provoquer un court-circuit si l'adaptateur secteur est employé dans une pièce humide. La condensation peut en effet dans certains cas créer des gouttes assez grosses pour créer un lien… et une catastrophe.

Quatorze autres adaptateurs chauffaient aussi trop, ce qui implique une mauvaise conception. Les modèles fautifs dépassaient les 77° C en charge (la limite autorisée) et un des adaptateurs secteurs à même atteint 102° C, ce qui pourrait provoquer un incendie. Sur les 54 modèles testés, seuls, deux répondaient en tout point aux normes européennes. Au-delà des risques d'incendie, bien réels, un adaptateur secteur de mauvaise qualité peut endommager vos appareils avec des tensions inadaptées, mais peut aussi provoquer des brûlures ou des chocs électriques, compte tenu des températures atteintes.

Un exemple dd'adaptateur secteur USB, acheté 2 € sur Wish il y a quelques années. Image Canard PC.

Substances toxiques, jouets et bijoux dangereux

Nos confrères n'ont visiblement pas testé ce point, mais lors d'un test de produits achetés sur Wish et Joom (deux ancêtres de Shein ou Temu), j'avais acheté des adaptateurs secteurs USB pour le magazine Canard PC Hardware. Un des exemplaires contenait notamment du plomb, ce qui est interdit en Europe (et est toxique). Et la qualité de fabrication était dans la même veine que pour les modèles présentés par UFC - Que choisir, c'est-à-dire catastrophique.

Les soudures contenaient du plomb, ce qui est interdit (et toxique). Image Canard PC.

Dans leur article, nos confrères montrent aussi que des jouets achetés sur les deux plateformes sont dangereux, avec des niveaux sonores trop élevés, la présence de substances toxiques, une qualité de fabrication trop faible (avec des risques d'ingestion de petites pièces cassées) et des compartiments à piles insuffisamment protégés. Rappelons que l'ingestion d'une pile bouton au lithium, par exemple, peut être mortelle ou très handicapante. Enfin, des tests sur des bijoux montrent que certains contiennent des quantités très importantes de substances toxiques, comme le cadmium ou le nickel.

Dans l'ensemble, nous vous conseillons de ne pas jouer avec le feu lors de l'achat d'accessoires, comme des adaptateurs secteurs ou des batteries externes. Sans aller vers les modèles Apple, généralement bien conçus mais assez onéreux, mais de nombreuses marques reconnues proposent des produits conformes aux lois européennes et sans dangers particuliers. Même s'il est difficile de juger au premier abord un produit de ce type, partez du principe que si le prix paraît trop beau pour être vrai… c'est que c'est probablement trop beau pour être vrai.

  •  

Electronic Arts va supprimer Les Sims Mobile en janvier, et empêche déjà de récupérer le jeu

À une époque, la mode chez certains développeurs était de proposer des versions mobiles de jeux qui avaient eu du succès sur les PC. Electronic Arts a longtemps choisi cette voie et a notamment proposé deux variantes de sa licence phare (Les Sims) sur les iPhone et autres smartphones Android. Une des deux versions — Les Sims Mobile — vient de disparaître des magasins en ligne et devrait être supprimée totalement dans quelques mois, le 20 janvier 2026.

C'est la fête avant la fin. Image Electronic Arts.

Les Sims Mobile a été lancé en 2018 et c'était une mélange entre Les Sims FreePlay (sur mobiles) et Les Sims 4 (sur PC et Mac). Le jeu a reçu de nombreuses mises à jour au fil du temps, mais Electronic Arts a annoncé le 20 octobre 2025 que le jeu allait mourir en janvier 2026. Il n'est plus disponible dans les magasins en ligne depuis le 21 octobre 2025, mais il reste possible de le récupérer — et d'y jouer — si vous aviez obtenu le jeu avant cette date.

Dans une page dédiée, Electronic Arts explique qu'il est conseillé d'utiliser tout votre argent virtuel avant le 6 janvier 2026. En effet, il ne peut pas être remboursé et — dans un dernier baroud d'honneur — les développeurs débloqueront tout le contenu du jeu pour quelques jours, ce qui rendra l'argent inutile et permettra à tous les joueurs restants de profiter totalement du jeu. La fermeture, elle, est prévue pour le 20 janvier. Après cette date, le jeu sera totalement inutilisable, faute de serveurs.

  •  

Electronic Arts va supprimer Les Sims Mobile en janvier, et empêche déjà de récupérer le jeu

À une époque, la mode chez certains développeurs était de proposer des versions mobiles de jeux qui avaient eu du succès sur les PC. Electronic Arts a longtemps choisi cette voie et a notamment proposé deux variantes de sa licence phare (Les Sims) sur les iPhone et autres smartphones Android. Une des deux versions — Les Sims Mobile — vient de disparaître des magasins en ligne et devrait être supprimée totalement dans quelques mois, le 20 janvier 2026.

C'est la fête avant la fin. Image Electronic Arts.

Les Sims Mobile a été lancé en 2018 et c'était une mélange entre Les Sims FreePlay (sur mobiles) et Les Sims 4 (sur PC et Mac). Le jeu a reçu de nombreuses mises à jour au fil du temps, mais Electronic Arts a annoncé le 20 octobre 2025 que le jeu allait mourir en janvier 2026. Il n'est plus disponible dans les magasins en ligne depuis le 21 octobre 2025, mais il reste possible de le récupérer — et d'y jouer — si vous aviez obtenu le jeu avant cette date.

Dans une page dédiée, Electronic Arts explique qu'il est conseillé d'utiliser tout votre argent virtuel avant le 6 janvier 2026. En effet, il ne peut pas être remboursé et — dans un dernier baroud d'honneur — les développeurs débloqueront tout le contenu du jeu pour quelques jours, ce qui rendra l'argent inutile et permettra à tous les joueurs restants de profiter totalement du jeu. La fermeture, elle, est prévue pour le 20 janvier. Après cette date, le jeu sera totalement inutilisable, faute de serveurs.

  •  

Attention aux tentatives d'arnaques en lien avec les données volées à Bouygues Telecom

En août dernier, nous vous rapportions que l'opérateur Bouygues Telecom s'était fait pirater, et que les données de six millions de clients étaient dans la nature. Des malandrins ont visiblement mis la main sur la base de données, qui contient des informations comme l'IBAN, des informations sur le type de contrat mais aussi des coordonnées personnelles (nom, prénom, adresse, numéro de téléphone et email).

Les données de 6 millions de clients Bouygues dans la nature, IBAN compris

Les données de 6 millions de clients Bouygues dans la nature, IBAN compris

C'est Nicolas, un de nos lecteurs, qui nous a prévenus. Abonné chez Bouygues Telecom, il avait pris la précaution d'employer un alias pour l'adresse email choisie pour les communications avec son opérateur, ce qui lui permet de supposer que le message (qui contient des données personnelles) vient de la fuite de données en question. La tentative d'arnaque est assez efficace, et le temps des messages bourrés de fôtes d'orthaugraffe et de formulations rares dans nos contrées semble donc révolu. Si vous avez été touché par la fuite de données, méfiez-vous.

Le message reçu par Nicolas (nous abons effacé les données personnelles).

Un alias pour les services importants

Il existe une solution simple mais méconnue pour créer un alias qui va vous permettre d'identifier dans certains cas la source d'une arnaque ou tout simplement de vérifier si un fournisseur quelconque vend vos données. Au lieu de mettre votre adresse email dans sa forme classique (adresse@domaine.com par exemple), il suffit de mettre adresse+service@domaine.com (par exemple adresse+bouygues@domaine.com dans le cas présent). Les messages envoyés à adresse+service@domaine.com arriveront bien sur la boîte adresse@domaine.com, mais la ligne liée au destinataire (vous) affichera l'adresse complète (adresse+service@domaine.com), une information qui vous permettra peut-être d'identifier la source des messages. Si vous recevez du spam (ou une tentative d'arnaque) sur adresse+service@domaine.com, c'est que le service en question a décidé de revendre votre adresse ou qu'il a été piraté.

  •  

Attention aux tentatives d'arnaques en lien avec les données volées à Bouygues Telecom

En août dernier, nous vous rapportions que l'opérateur Bouygues Telecom s'était fait pirater, et que les données de six millions de clients étaient dans la nature. Des malandrins ont visiblement mis la main sur la base de données, qui contient des informations comme l'IBAN, des informations sur le type de contrat mais aussi des coordonnées personnelles (nom, prénom, adresse, numéro de téléphone et email).

Les données de 6 millions de clients Bouygues dans la nature, IBAN compris

Les données de 6 millions de clients Bouygues dans la nature, IBAN compris

C'est Nicolas, un de nos lecteurs, qui nous a prévenus. Abonné chez Bouygues Telecom, il avait pris la précaution d'employer un alias pour l'adresse email choisie pour les communications avec son opérateur, ce qui lui permet de supposer que le message (qui contient des données personnelles) vient de la fuite de données en question. La tentative d'arnaque est assez efficace, et le temps des messages bourrés de fôtes d'orthaugraffe et de formulations rares dans nos contrées semble donc révolu. Si vous avez été touché par la fuite de données, méfiez-vous.

Le message reçu par Nicolas (nous abons effacé les données personnelles).

Un alias pour les services importants

Il existe une solution simple mais méconnue pour créer un alias qui va vous permettre d'identifier dans certains cas la source d'une arnaque ou tout simplement de vérifier si un fournisseur quelconque vend vos données. Au lieu de mettre votre adresse email dans sa forme classique (adresse@domaine.com par exemple), il suffit de mettre adresse+service@domaine.com (par exemple adresse+bouygues@domaine.com dans le cas présent). Les messages envoyés à adresse+service@domaine.com arriveront bien sur la boîte adresse@domaine.com, mais la ligne liée au destinataire (vous) affichera l'adresse complète (adresse+service@domaine.com), une information qui vous permettra peut-être d'identifier la source des messages. Si vous recevez du spam (ou une tentative d'arnaque) sur adresse+service@domaine.com, c'est que le service en question a décidé de revendre votre adresse ou qu'il a été piraté.

  •  

Un résumé de l'évolution des fréquences des puces Apple, de la puce M1 au 4,6 GHz de la puce M5

Nous en avons parlé dans le test du MacBook Pro M5, le nouveau système sur puce d'Apple augmente encore la fréquence des cœurs de son processeur. Les cœurs P (performants) peuvent maintenant atteindre 4,6 GHz (100 MHz de plus que les meilleures puces M4) et les cœurs E (basse consommation) dépassent maintenant 3 GHz.

Le tableau d'Howard Oakley, avec les différentes puces Apple.

Howard Oakley a eu la bonne idée de compiler les fréquences des différentes puces Apple depuis la puce M1, ce qui permet de voir que la marque a bien profité d'un des leviers évidents pour augmenter les performances d'un processeur. Dans la première génération, les cœurs atteignaient 3,2 GHz (avec un minimum de 600 MHz) pour les cœurs P, et 2 GHz (avec un minimum de 600 MHz) pour les cœurs E. Avec le temps, la fréquence maximale des cœurs P a augmenté : 3,5 GHz avec les puces M2 (3,7 GHz sur les Max et Ultra), 4 GHz sur les M3, 4,5 GHz1 sur les M4 et 4,6 GHz sur la M5. Idem pour la fréquence maximale des cœurs E : 2,4 GHz sur les puces M2, 2,7 GHz sur les puces M3 (2,6 GHz sur les M3 Max et Ultra), 2,9 GHz sur les M4 (2,6 GHz sur les M4 Pro et Max) et 3 GHz sur la puce M5. En parallèle, la fréquence minimale a aussi un peu augmenté, comme son tableau le montre : on passe de 600 MHz (M1) à 1,3 GHz (M5) par exemple.

La fréquence maximale augmente, la minimale aussi. Image Howard Oakley.

Si cette montée en fréquence peut être vue comme un point négatif, une sorte de fuite en avant, ce n'est pas le cas. C'est une évolution logique et une solution parfaitement classique. Augmenter la fréquence permet d'améliorer les performances mécaniquement, avec des gains assez linéaires2, mais elle est aussi dépendante des choix de l'architecture. La façon dont sont organisées les unités et les pipeline ont un impact direct sur la fréquence maximale, qui est un choix de design. Un pipeline, de façon simplifiée, est l'équivalent d'une chaîne de montage dans une usine : les instructions à exécuter sont découpées en plusieurs étapes, ce qui permet d'optimiser le fonctionnement du processeur. La longueur du pipeline a un impact direct sur la fréquence (basiquement, plus il est long, plus la fréquence est élevée) mais demande une conception très optimisée.

Une fréquence élevée est donc un avantage dans la majorité des cas, et ne devient un problème que si elle est liée à une consommation trop élevée. Une fréquence élevée demande plus d'énergie qu'une fréquence faible (la relation entre les deux n'est pas linéaire) et une consommation trop élevée est un réel problème. Mais si la puce M5 a une consommation plus élevée que les puces précédentes (avec 28 W en pointe), nous sommes assez loin des valeurs obtenues chez Intel à une certaine époque : même en restant dans des gammes équivalentes, les Core i5 de 14e génération dans les variantes mobiles ont par exemple un TDP de base de 55 W (deux fois la valeur maximale d'Apple) et un TDP réel (accessible pendant quelques secondes) de 157 W.

Sur le MacBook Pro M5, la consommation maximale est en hausse. Image MacGeneration.

En l'état, les évolutions des puces d'Apple montrent une montée en fréquence logique et une augmentation graduelle de la consommation qui ne pose pas encore de soucis particuliers. Bien évidemment, il faudra surveiller les futures puces de la marque sur ce point.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace


  1. 4 464 MHz sur les puces M4, 4 512 MHz sur les M4 Pro et Max).  ↩︎

  2. Un point qui n'est évidemment valable que sur des architectures comparables. Au début des années 2000, Intel a tenté de monter en fréquence de façon très importante avec une architecture beaucoup moins efficace, en partant du principe que la fréquence allait compenser la différence. Le résultat, le Pentium 4, est globalement un échec.  ↩︎

  •  

Un résumé de l'évolution des fréquences des puces Apple, de la puce M1 au 4,6 GHz de la puce M5

Nous en avons parlé dans le test du MacBook Pro M5, le nouveau système sur puce d'Apple augmente encore la fréquence des cœurs de son processeur. Les cœurs P (performants) peuvent maintenant atteindre 4,6 GHz (100 MHz de plus que les meilleures puces M4) et les cœurs E (basse consommation) dépassent maintenant 3 GHz.

Le tableau d'Howard Oakley, avec les différentes puces Apple.

Howard Oakley a eu la bonne idée de compiler les fréquences des différentes puces Apple depuis la puce M1, ce qui permet de voir que la marque a bien profité d'un des leviers évidents pour augmenter les performances d'un processeur. Dans la première génération, les cœurs atteignaient 3,2 GHz (avec un minimum de 600 MHz) pour les cœurs P, et 2 GHz (avec un minimum de 600 MHz) pour les cœurs E. Avec le temps, la fréquence maximale des cœurs P a augmenté : 3,5 GHz avec les puces M2 (3,7 GHz sur les Max et Ultra), 4 GHz sur les M3, 4,5 GHz1 sur les M4 et 4,6 GHz sur la M5. Idem pour la fréquence maximale des cœurs E : 2,4 GHz sur les puces M2, 2,7 GHz sur les puces M3 (2,6 GHz sur les M3 Max et Ultra), 2,9 GHz sur les M4 (2,6 GHz sur les M4 Pro et Max) et 3 GHz sur la puce M5. En parallèle, la fréquence minimale a aussi un peu augmenté, comme son tableau le montre : on passe de 600 MHz (M1) à 1,3 GHz (M5) par exemple.

La fréquence maximale augmente, la minimale aussi. Image Howard Oakley.

Si cette montée en fréquence peut être vue comme un point négatif, une sorte de fuite en avant, ce n'est pas le cas. C'est une évolution logique et une solution parfaitement classique. Augmenter la fréquence permet d'améliorer les performances mécaniquement, avec des gains assez linéaires2, mais elle est aussi dépendante des choix de l'architecture. La façon dont sont organisées les unités et les pipeline ont un impact direct sur la fréquence maximale, qui est un choix de design. Un pipeline, de façon simplifiée, est l'équivalent d'une chaîne de montage dans une usine : les instructions à exécuter sont découpées en plusieurs étapes, ce qui permet d'optimiser le fonctionnement du processeur. La longueur du pipeline a un impact direct sur la fréquence (basiquement, plus il est long, plus la fréquence est élevée) mais demande une conception très optimisée.

Une fréquence élevée est donc un avantage dans la majorité des cas, et ne devient un problème que si elle est liée à une consommation trop élevée. Une fréquence élevée demande plus d'énergie qu'une fréquence faible (la relation entre les deux n'est pas linéaire) et une consommation trop élevée est un réel problème. Mais si la puce M5 a une consommation plus élevée que les puces précédentes (avec 28 W en pointe), nous sommes assez loin des valeurs obtenues chez Intel à une certaine époque : même en restant dans des gammes équivalentes, les Core i5 de 14e génération dans les variantes mobiles ont par exemple un TDP de base de 55 W (deux fois la valeur maximale d'Apple) et un TDP réel (accessible pendant quelques secondes) de 157 W.

Sur le MacBook Pro M5, la consommation maximale est en hausse. Image MacGeneration.

En l'état, les évolutions des puces d'Apple montrent une montée en fréquence logique et une augmentation graduelle de la consommation qui ne pose pas encore de soucis particuliers. Bien évidemment, il faudra surveiller les futures puces de la marque sur ce point.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace


  1. 4 464 MHz sur les puces M4, 4 512 MHz sur les M4 Pro et Max).  ↩︎

  2. Un point qui n'est évidemment valable que sur des architectures comparables. Au début des années 2000, Intel a tenté de monter en fréquence de façon très importante avec une architecture beaucoup moins efficace, en partant du principe que la fréquence allait compenser la différence. Le résultat, le Pentium 4, est globalement un échec.  ↩︎

  •  

La 6G devrait amener un nouveau codec vidéo, encore plus performant

Vous en avez assez d'entendre parler de la 5G ? Mauvaise nouvelle, les innovations liées à la 6G, la prochaine génération de réseaux mobiles, commencent à arriver. Dans une annonce commune, Nokia, Ericsson et l'institut Fraunhofer (notamment à l'origine du MP3) viennent d'annoncer le développement d'un nouveau codec pour la vidéo, dans la lignée des H.264, H.265 et H.266.

Il a été soumis aux groupes qui standardisent les codecs vidéo : ITU-T Video Coding Experts Group, qui s'occupe des codecs vidéo pour l'Union internationale des télécommunications et ISO/IEC Moving Picture Experts Group, qui gère les normes MPEG. Ce codec, prévu pour une finalisation vers 2029/2030, pourrait devenir le H.267 et offrir — c'est la règle — une compression plus efficace avec une qualité d'image équivalente aux codecs actuels, sans augmenter de façon significative la complexité.

Le logo officiel de la 6G.

Les codecs de type H.26x sont très liés aux télécommunications et ont eu dans certains cas beaucoup de succès. Le H.261 a été pensé pour l'ISDN (RNIS en France), le H.262 (MPEG-2) a été employé dans les DVD et dans les débuts de la télévision numérique, et le H.264 (AVC) et H.265 (HEVC) sont toujours très employés dans la distribution de la vidéo en ligne (plateformes de streaming, YouTube, etc.) et de la télévision (comme la TNT en France), en plus des Blu-ray (H.264) et Blu-ray Ultra HD (H.265). Le dernier codec en date, le H.266 (VVC) n'a pas eu autant de succès : l'AV1, un codec open source qui n'impose pas le paiement d'une redevance, a pris le pas dans ce domaine, notamment sur les plateformes de streaming.

Le logo officiel du H.266, ou VVC.

En l'état, les différents communiqués n'indiquent pas explicitement que le codec pourrait devenir le H.267, même si c'est assez évident dans l'absolu, étant donné la continuité dans la numérotation et les liens entre les télécommunications et les codecs de cette famille. Reste que ce codec n'est évidemment pas le seul en embuscade pour devenir le prochain standard de facto, l'AV2 est en développement et les annonces donnent évidemment les mêmes arguments, qui reviennent systématiquement pour chaque annonce de codecs.

  •  

La 6G devrait amener un nouveau codec vidéo, encore plus performant

Vous en avez assez d'entendre parler de la 5G ? Mauvaise nouvelle, les innovations liées à la 6G, la prochaine génération de réseaux mobiles, commencent à arriver. Dans une annonce commune, Nokia, Ericsson et l'institut Fraunhofer (notamment à l'origine du MP3) viennent d'annoncer le développement d'un nouveau codec pour la vidéo, dans la lignée des H.264, H.265 et H.266.

Il a été soumis aux groupes qui standardisent les codecs vidéo : ITU-T Video Coding Experts Group, qui s'occupe des codecs vidéo pour l'Union internationale des télécommunications et ISO/IEC Moving Picture Experts Group, qui gère les normes MPEG. Ce codec, prévu pour une finalisation vers 2029/2030, pourrait devenir le H.267 et offrir — c'est la règle — une compression plus efficace avec une qualité d'image équivalente aux codecs actuels, sans augmenter de façon significative la complexité.

Le logo officiel de la 6G.

Les codecs de type H.26x sont très liés aux télécommunications et ont eu dans certains cas beaucoup de succès. Le H.261 a été pensé pour l'ISDN (RNIS en France), le H.262 (MPEG-2) a été employé dans les DVD et dans les débuts de la télévision numérique, et le H.264 (AVC) et H.265 (HEVC) sont toujours très employés dans la distribution de la vidéo en ligne (plateformes de streaming, YouTube, etc.) et de la télévision (comme la TNT en France), en plus des Blu-ray (H.264) et Blu-ray Ultra HD (H.265). Le dernier codec en date, le H.266 (VVC) n'a pas eu autant de succès : l'AV1, un codec open source qui n'impose pas le paiement d'une redevance, a pris le pas dans ce domaine, notamment sur les plateformes de streaming.

Le logo officiel du H.266, ou VVC.

En l'état, les différents communiqués n'indiquent pas explicitement que le codec pourrait devenir le H.267, même si c'est assez évident dans l'absolu, étant donné la continuité dans la numérotation et les liens entre les télécommunications et les codecs de cette famille. Reste que ce codec n'est évidemment pas le seul en embuscade pour devenir le prochain standard de facto, l'AV2 est en développement et les annonces donnent évidemment les mêmes arguments, qui reviennent systématiquement pour chaque annonce de codecs.

  •  

Un nouveau navigateur de plus débarque en bêta : Samsung Internet Browser

Vous n'aviez pas assez de navigateurs sur votre PC ? Après Atlas (OpenAI) et Comet (Perplexity), voici Samsung Internet Browser. La société coréenne a en effet porté son navigateur Android sous Windows, et il arrive en bêta.

Un navigateur synchronisé avec un smartphone. Image Samsung.

Samsung Internet Browser est pour le moment disponible en bêta, uniquement si vous avez un compte Samsung américain (États-Unis) ou coréen (au Sud). Contrairement à OpenAI qui a d'abord sorti Atlas sur Mac, Samsung s'attaque directement à Windows : il nécessite Windows 10 (à jour) ou Windows 11.

Ce navigateur basé sur Chromium (comme la majorité du marché) va surtout permettre à Samsung d'étendre son écosystème, en proposant des fonctions qui existent depuis des années avec Safari : la synchronisation des signets, de l'historique de navigation ou des mots de passe entre un smartphone Samsung et un PC sous Windows. Des fonctions qui existent en partie déjà avec Chrome, mais à travers une extension dédiée. Il contient évidemment de l'IA à travers Galaxy AI. L'intégration n'est pas aussi avancée que celles des fournisseurs de chatbot, Galaxy AI va surtout permettre de traduire les pages web (comme la majorité des navigateurs) ou résumer le contenu des pages.

L'icône de cette bêta. Image Samsung.

Samsung indique que la bêta devrait s'ouvrir à d'autres pays dans le futur, et la marque pourrait même proposer son navigateur sous macOS ou Linux dans le futur, qui sait. On s'attendrait presque à un retour de Safari sous Windows…

  •  

Un nouveau navigateur de plus débarque en bêta : Samsung Internet Browser

Vous n'aviez pas assez de navigateurs sur votre PC ? Après Atlas (OpenAI) et Comet (Perplexity), voici Samsung Internet Browser. La société coréenne a en effet porté son navigateur Android sous Windows, et il arrive en bêta.

Un navigateur synchronisé avec un smartphone. Image Samsung.

Samsung Internet Browser est pour le moment disponible en bêta, uniquement si vous avez un compte Samsung américain (États-Unis) ou coréen (au Sud). Contrairement à OpenAI qui a d'abord sorti Atlas sur Mac, Samsung s'attaque directement à Windows : il nécessite Windows 10 (à jour) ou Windows 11.

Ce navigateur basé sur Chromium (comme la majorité du marché) va surtout permettre à Samsung d'étendre son écosystème, en proposant des fonctions qui existent depuis des années avec Safari : la synchronisation des signets, de l'historique de navigation ou des mots de passe entre un smartphone Samsung et un PC sous Windows. Des fonctions qui existent en partie déjà avec Chrome, mais à travers une extension dédiée. Il contient évidemment de l'IA à travers Galaxy AI. L'intégration n'est pas aussi avancée que celles des fournisseurs de chatbot, Galaxy AI va surtout permettre de traduire les pages web (comme la majorité des navigateurs) ou résumer le contenu des pages.

L'icône de cette bêta. Image Samsung.

Samsung indique que la bêta devrait s'ouvrir à d'autres pays dans le futur, et la marque pourrait même proposer son navigateur sous macOS ou Linux dans le futur, qui sait. On s'attendrait presque à un retour de Safari sous Windows…

  •  

Insolite : certaines apps modernes supportent encore les processeurs PowerPC grâce aux Universal Binary

Avec l'arrivée des puces Apple Silicon, les développeurs ont remis au goût du jour un type de fichiers qui avait peu à peu disparu : les Universal Binary. Cette technologie Apple, issue de NeXTSTEP, permet d'intégrer plusieurs exécutables dans un même fichier. Une application peut donc fonctionner (par exemple) sur les Mac équipés d'une puce Apple et sur ceux qui utilisent une puce Intel. Mais saviez-vous qu'il est possible d'en mettre bien d'autres ?

Cette application fonctionne aussi bien sur un Mac mini M4 Pro sous macOS Tahoe que sur un PowerBook G4 sous Mac OS X Leopard.

Sans aller vers des fichiers construits expressément pour en intégrer plusieurs (cet exemple sur GitHub fonctionne sur huit architectures différentes), quelques programmes encore mis à jour en 2025 contiennent des exécutables pour les puces Apple (ARM64), les puces Intel (x86 32 bits et x86 64 bits) et même les PowerPC (généralement en 32 bits). Nous avons trouvé deux exemples récemment : XLD, un programme qui permet de convertir des fichiers audio, et SD Memory Card Formatter, l'outil officiel qui permet de formater des cartes SD avec les bons paramètres.

La commande `file` permet de vérifier la liste des architectures compatibles.

Le premier est compatible avec le x86 32 bits (i386), le x86 64 bits (x86_64), les processeurs PowerPC 32 bits (ppc) et les puces Apple (arm64). Le second se limite aux PowerPC G4 et G5 en 32 bits (ppc_7400). Nous avons même vérifié si cette compatibilité n'était pas un oubli et ce n'est pas le cas : les deux logiciels fonctionnent bien sur un PowerBook G4 sous Mac OS X Leopard, même si l'installeur de SD Memory Card Formatter n'est pas compatible directement.

La même app sous Mac OS X Leopard.
La dernière version de XLD sous Mac OS X Leopard.

Ces deux exemples montrent donc que si de plus en plus d'applications abandonnent la compatibilité avec les puces Intel, ce n'est pas une fatalité. Bien évidemment, cette compatibilité a un revers : pour garder une compatibilité avec les PowerPC, les applications doivent se contenter des API disponibles avec Mac OS X Leopard, un système d'exploitation sorti en 2007 et remplacé par Mac OS X Snow Leopard en 2009.

  •  

Samsung ajoute de la publicité sur l'écran de ses frigos connectés

Mise à jour le 28 octobre à 17 h : Samsung a commencé à afficher des pubs sur certains frigos. Les réclames n’apparaissent pour le moment qu’aux États-Unis et prennent la forme d’un nouveau widget sur les modèles 21 et 32". Un quart de l’espace est dédié à de la publicité… ce qui passe mal auprès des clients ayant déboursé dans les 2 000 $ pour un frigo.

Image Samsung

Samsung se contente pour l’instant de promouvoir ses propres produits comme des filtres à eau ou des services, mais l’entreprise vise à s’ouvrir à d’autres marques sur le long terme. Les réclames peuvent être désactivées, ce qui supprime au passage le widget et ses différentes informations (calendrier, météo…).

Article original : Dans la longue liste des objets connectés raillés par les personnes qui trouvent ça ridicule, les réfrigérateurs sont en bonne place. Et Samsung vient d'avoir une idée qui ne va pas améliorer la perception de ces derniers : la dernière mise à jour en date, au moins aux États-Unis, ajoute de la publicité sur l'écran.

Le message pris en photo sur un écran. Image Reddit.

Le loup a été levé sur Reddit, et une vidéo sur Instagram montre la liste des nouveautés de cette mise à jour Smart Forward. Elle indique ceci « To enhance our service and offer additional content to users, advertisements will be displayed on the Cover Screen for the Weather, Color, and Daily Board themes. The Cover Screen for the Art and Gallery themes will not display advertisements. », soit « Pour améliorer notre service et offrir du contenu supplémentaire aux utilisateurs, des publicités seront affichées (…) ». En clair, Samsung, la petite entreprise dans le besoin, doit afficher des publicités sur des appareils vendus plusieurs milliers d'euros pour continuer à les prendre en charge. C'est un peu sarcastique, évidemment, mais le mouvement semble passer assez mal auprès des utilisateurs.

Ce changement n'est pas totalement une surprise : en mai 2025, des rumeurs indiquaient déjà que Samsung travaillait sur ce sujet. Enfin, la liste des nouveautés de la mise à jour indique que Google Photo ne sera plus disponible, que le flux d'actualité « Morning Brief » ne sera plus mis à jour et que la reconnaissance automatisée des aliments présents dans le réfrigérateur va être arrêtée. Heureusement, la possibilité de voir l'intérieur de l'appareil via la caméra intégrée sur l'écran d'accueil reste possible.

  •  

Retirer la batterie gonflée d'un Magic Keyboard, pour continuer à l'utiliser avec un câble

Il y a quelques jours, nous vous parlions d'un Magic Keyboard de la rédaction, dont la batterie avait gonflé, au point de déformer la coque du clavier. Après avoir vu les images de mes collègues, j'ai eu l'idée de vérifier l'état de mon clavier, lui aussi branché dans un coin à un Mac mini. Et bien m'en a pris : la batterie avait aussi gonflé et déformé le clavier, de façon moins spectaculaire.

Le clavier, acheté au moment de la sortie (vers 2015). La batterie a gonflé et déformé la coque. Image MacGeneration.
Les batteries qui gonflent, cela n’arrive pas qu’aux autres

Les batteries qui gonflent, cela n’arrive pas qu’aux autres

Étant donné que le clavier était branché en permanence au Mac, je me suis demandé s'il serait capable de fonctionner sans sa batterie, et j'ai donc décidé de débrancher cette dernière pour le vérifier. Avant les quelques photos, commençons par un avertissement : prenez des précautions. Nous vous conseillons de préparer un seau rempli de sable ou un récipient en métal assez grand pour recevoir la batterie en cas de combustion. Pour démonter le clavier, nous avons suivi le démontage d'iFixit, publié à la sortie du clavier en 2015, mais sans utiliser d'outils pour chauffer le clavier, ni de lames. Deux précautions importantes dans le cas d'une batterie gonflée : si vous percez l'enveloppe de la batterie, les risques d'emballement thermique sont bien réels. C'est la raison pour laquelle nous vous conseillons un récipient en métal dans lequel vous pourrez placer la batterie le cas échéant, pour éviter un incendie. Dans tous les cas, nous vous déconseillons de vous lancer si vous n'êtes pas équipés pour éviter les problèmes, et nous déclinons toutes responsabilités : le démontage de ce clavier est à vos risques et périls.

La plaque sous le clavier n'est pas vissée, mais collée. Une carte en plastique dur, tirée d'un kit iFixit, a permis de la décoller. Nous avons commencé aux alentours de la partie gonflée, qui avait décollé le fond, et nous avons patiemment fait le tour du clavier. Image MacGeneration.
Les nombreuses traces de colle sont bien visibles sous la plaque (en haut). Image iGeneration.
L'étape suivante a été de débrancher la batterie, qui est reliée au circuit imprimé du clavier par une petite nappe. Il suffit de soulever le connecteur pour la déconnecter. Image MacGeneration.

À ce stade, j'ai pu répondre à la question initiale : le clavier fonctionne sans sa batterie. Une fois relié à un Mac (ou un iPad) avec un câble Lightning, il est parfaitement fonctionnel, même sans sa batterie. Il est même possible techniquement de le faire fonctionner sans fil dans une certaine mesure, s'il est alimenté en Lightning à travers un adaptateur secteur USB.

L'étape suivante était la plus dangereuse. Apple, en plus de coller la plaque à l’arrière du clavier, a aussi collé la batterie. Nous avons utilisé le même outil (une carte en plastique) et des médiators pour décoller la batterie gonflée, sans utiliser de chaleur. C'est une tâche un peu longue, qui nécessite de prendre des précautions pour éviter de percer l'enveloppe de la batterie. Image MacGeneration.
La batterie d'une capacité d'un peu moins de 3 Wh était peu gonflée, mais le changement restait bien visible. Elle a terminé sa vie dans un bac à recyclage dédié aux déchets de ce type. Image MacGeneration.

Une fois la batterie décollée et recyclée, nous avons simplement remis la plaque collée en place et (re)branché le clavier au Mac mini.

  •  

La boîte du MacBook Pro M5 est plus fine, car Apple a retiré le chargeur et son emplacement

Vous n'avez pas pu le rater, Apple a supprimé l'adaptateur secteur de la boîte des MacBook Pro M5 sortis récemment. C'est le premier Mac dans le cas, mais probablement pas le dernier : en dehors du fait que c'est un choix lié à une réglementation européenne, la marque a déjà adapté ses boîtes pour nos régions. Celle du MacBook Pro M5 est en effet plus fine que celle des modèles précédents et n'a pas d'emplacement pour un adaptateur secteur.

La boîte est clairement moins épaisse que celle d'un MacBook Air M3. Image MacGeneration.
Le pictogramme sur la boîte indique bien l'absence d'adaptateur secteur. Image MacGeneration.
Sous le Mac, le câble MagSafe et de la paperasse. Image MacGeneration.
Il n'y a pas d'emplacement pour un adaptateur secteur sous les papiers. Image MacGeneration.
Le MacBook Pro M5 ouvre l’ère des Mac portables sans chargeur

Le MacBook Pro M5 ouvre l’ère des Mac portables sans chargeur

Dans la boîte d'un MacBook Air M3, il y a bien un emplacement pour un adaptateur secteur. Image MacGeneration.
Dans la boîte du MacBook Pro M3, issue de notre test, il y avait un chargeur et des autocollants. Image MacGeneration.
  •  

Une nouvelle bande-annonce pour Pluribus sur Apple TV+, parce que Vince Gilligan n'a pas eu le mémo sur l'abandon du +

Apple vient de mettre en ligne une nouvelle bande-annonce pour la série Pluribus, après une aguiche1 il y a deux semaines. Et ce qui frappe dans cette bande-annonce toujours un peu mystérieuse, ce n'est pas la mise en avant de Rhea Seehorn (vue dans Better Call Saul) mais bien le logo mis en avant dès les premières secondes : TV+.

Personne n'a eu le mémo ? Image Apple.

Visiblement, personne chez Sony (qui coproduit la série) ou chez Apple n'a été mis au courant que le nom Apple TV+ a été abandonné au profit du très confusant Apple TV. Et vous, allez-vous regarder la série Apple TV sur l'Apple TV de l'Apple TV dès le 7 novembre ?

Apple TV+ devient Apple TV

Apple TV+ devient Apple TV


  1. Qui est la traduction officielle de teaser.  ↩︎

  •  

Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

Si les rumeurs sur un iPhone pliant sont nombreuses, ce n'est pas le seul appareil de ce type qu'Apple étudierait. Selon Bloomberg, Apple travaillerait sur une tablette pliante, avec un écran de 18 pouces.

La Huawei MateBook Fold serait un modèle pour Apple. Image Huawei.

Sous le nom de code J312, on retrouve un appareil qui n'aurait pas d'écran externe, mais uniquement un écran interne. C'est un choix différent de celui des smartphones pliants, qui combinent un écran interne dans un ratio proche du carré et un écran externe plus allongé, comme nos iPhone. L'appareil, une fois ouvert, serait de la taille d'un ordinateur portable de 13 pouces déployé. La différence principale viendrait évidemment du résultat : la tablette remplacerait le clavier et le trackpad de l'ordinateur portable par un écran tactile qui prendrait toute la surface disponible.

Selon nos confrères, l'appareil emploierait évidemment un écran OLED. La technologie, en dehors du fait d'offrir une excellente qualité d'image, permet de créer des écrans très fins, ce qui est important dans le cas des modèles pliants. Le poids de cet iPad XXL serait du même ordre que celui des MacBook Pro, avec 3,5 livres sur la balance (environ 1,6 kg). C'est nettement plus que les tablettes actuelles : même l'iPad Pro de 13 pouces est sous les 600 grammes.

Le modèle d'Apple serait un périphérique chinois qui existe déjà ; la MateBook Fold de chez Huawei. Avec son écran de 18 pouces pliant et son prix de 3 400 $ (en Chine uniquement), la tablette serait l'appareil le plus proche des prototypes d'Apple, selon les sources de Mark Gurman.

La question du prix et celle de la date de sortie sont évidemment au cœur des rumeurs. Pour le premier point, Bloomberg annonce un tarif de l'ordre de 3 000 $, ce qui devrait placer la tablette entre 3 000 et 3 500 € dans nos contrées, largement au-delà du prix des iPad Pro actuels. Pour la date de sortie, deux dates sont évoquées : 2028 si tout se passe bien, mais plus probablement début 2029 selon d'autres sources, tant les contraintes techniques sont importantes.

  •