↩ Accueil

Vue lecture

120 000 caméras connectées piratées pour obtenir des vidéos frivoles

Les caméras connectées ont le vent en poupe, et certains malandrins l’ont bien remarqué : si la chose a tendance à ne pas être très fréquente en Europe, le piratage de ces petites choses indiscrètes est un véritable business en Corée du Sud, où les vidéos intimes volées sont très prisées par certains détraqués. Et ce n’est pas la dernière annonce de la police nationale coréenne qui viendra contredire le constat, avec plus de 120 000 caméras IP piratées par un petit groupe.

Pas chères, faciles à configurer... et faciles à pirater. Attention aux caméras à bas prix !

Les autorités coréennes ont ainsi arrêté quatre personnes, suspectées d’avoir piraté plus de 120 000 caméras connectées afin de récupérer les vidéos. Si très souvent on imagine ce type de larcin comme utile pour faire du repérage en vue d’un vol à venir, l’idée principale de ces ignobles personnages était toute autre : les vidéos ainsi récupérées étaient ensuite revendues à divers sites friands de contenus privés, avec bien entendu une valeur particulière accordée aux vidéos affichant des ébats amoureux.

Les vidéos ainsi récupérées auraient rapporté aux prévenus 35 millions de Wons, soit 20 000 euros environ. De quoi arrondir les fins de mois, même si la quantité récupérée aurait pu laisser penser à une somme plus conséquente.

Reste que cette pratique a de quoi inquiéter, dans un monde où les caméras connectées sont de plus en plus courantes : de plus en plus de foyers en sont équipées, et les installateurs étant souvent le particulier lui-même, rien n’indique que les bonnes pratiques de sécurité soient appliquées à la lettre.

Il en existe majoritairement de deux types : celles autonomes, diffusant le flux directement vers un serveur ou sur une adresse IP, et celles liées à un service privé, tel Netatmo ou Arlo.

Faciles à installer, faciles à pirater

Pour les premières, il s’agit de faire attention à la fois aux retours concernant la marque choisie, certaines étant bien plus faciles à pirater que d’autres (faire particulièrement attention aux marques vendues sur des sites tels AliExpress ou autres, dont les composants très bon marché sont loin d’être sûrs et à jour niveau sécurité), et aux méthodes d’accès à celles-ci : nombre d’utilisateurs ne se soucient pas plus que ça du couple nom d’utilisateur/mot de passe, et mettent un duo bien trop facile à deviner (type nom de la personne/date de naissance), voire pire, laissent les accès par défaut type admin/admin, pensant que la caméra n’est accessible que de l’intérieur de la maison !

Si les autorités européennes ont fait le ménage dans les fournisseurs les plus connus avec le Cyber Resilience Act, imposant des configurations déjà sécurisées par un mot de passe aléatoire en sortie de boîte, ou des mises à jour comblant les failles, les sites de bonnes affaires chinois peuvent se révéler au final être un très mauvais choix pour ce type d’appareil, ceux vendus étant pour la plupart en dehors de la surveillance des agents de l’UE.

Caméra Netatmo : quand l

Caméra Netatmo : quand l'app Maison s'emmêle avec les mises à jour firmware 

Concernant celles connectées à un service type Netatmo ou Arlo, le souci est bien différent : en dehors d’un mot de passe fort, il n’y a pas grand chose que l’utilisateur pourra faire de plus pour garantir la sécurité de ses données. Celles-ci restent à la merci d’un piratage des serveurs de l’entreprise, qui même si elle y mène bonne garde étant donné le rôle des appareils vendus, n’est pas à l’abri d’une faille ou d’une malveillance un jour ou l’autre.

Caméras : Ubiquiti démocratise l’accès à UniFi Protect avec un NVR autour de 200 €

Caméras : Ubiquiti démocratise l’accès à UniFi Protect avec un NVR autour de 200 €

L’une des meilleures solutions reste d’installer un serveur de surveillance local, que ce soit par un stockage des vidéos sur NAS ou sur appareil dédié comme les UNVR d’Ubiquiti, même si la solution est loin d’être à la portée de tous, que ce soit financièrement ou au niveau des connaissances nécessaires. Et bien entendu, en tout état de cause, de ne pas installer de caméras dans les chambres, ou dans les lieux où vous pourriez vous adonner à des activités frivoles... comme souvent dans ce type d’activité, il vaut mieux se protéger contre toute éventualité.

  •  

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

Si vous pensiez que les emplettes de Meta dans les têtes de pont d’Apple étaient finies, c’était une erreur : l’entreprise de Mark Zuckerberg vient encore de faire une prise de choix, en mettant la main sur le responsable en chef des interfaces de la pomme, Alan Dye, comme le rapporte Bloomberg.

L’homme n’est pas un petit morceau : entré chez Apple en 2006 après avoir effectué des études de design à la Syracuse University et avoir écumé quelques postes de responsable identité de la marque chez quelques groupes moins importants, il a commencé en tant que Creative Director au sein du marketing de Cupertino. Là, il s’est occupé du design des boîtes de produits iconiques comme l’iPhone, avec une attention du détail qui a marqué Jony Ive au point qu’il l’a rapidement fait monter en grade.

Des boîtes des produits jusqu’à designer majeur

Avance rapide jusqu’en 2010, où Alan Dye rejoint l’équipe du designer historique d’Apple pour se concentrer sur les interfaces homme/machine, avec succès : il est ainsi responsable de la transformation d’iOS, abandonnant le skeuomorphisme avec iOS 7. Alan Dye a ainsi mené l’équipe renouvelant le langage graphique d’iOS, qui est resté ainsi pendant plusieurs années avant de subir une nouvelle refonte.

Fort de ce succès, il a aussi été mis à la tête de l’interface de l’Apple Watch, pour laquelle il a conçu tout le langage visuel avec son équipe. Plus globalement, Apple est notoirement connue pour accorder une importance particulière aux polices utilisées dans ses interfaces (historiquement, Steve Jobs squattait les cours de calligraphie du Reed College, étant très intéressé par la matière), et Alan Dye a eu l’honneur de créer la police San Francisco, utilisée dans tous les systèmes de la marque et dans une majorité des communications officielles.

On doit entre autres l’interface d’iOS 7 à Alan Dye. Image Apple.

En 2019, Alan Dye a pris la tête du département design aux côtés d’Evans Hankey, pour remplacer Jony Ive parti en indépendant. N’apparaissant que rarement en interviews ou sur scène, il n’en restait pas moins l’une des figures les plus importantes des interfaces homme/machine d’Apple jusqu’à présent.

Qui pour le remplacer, et que va-t-il faire chez Meta ?

Apple a indiqué que son remplaçant est déjà trouvé, en la personne de Stephen Lemay. Ce personnage très peu connu du grand public a déjà une longue carrière à Cupertino, étant entré dans l’équipe human interface depuis la fin des années 90, où il a pu contribuer à des appareils comme l’iPhone, l’iPad, Siri ou encore l’Apple Watch. Considéré comme un vétéran de l’équipe, il a entre autres concentré ses efforts récemment sur les sensations liées au Pencil et aux ombres numériques dans l’interface.

Mais du côté de Meta, que va bien pouvoir faire Alan Dye ? Il est fort probable qu’il s’occupe des interfaces des nouveaux produits, que ce soit les lunettes connectées de la marque ou l’intégration de l’IA dans celles-ci, afin de maintenir l’avance de la marque dans le domaine. Son nouveau responsable est d’ailleurs Andrew Bosworth, responsable des Reality Labs, qui s’occupent des wearables comme les lunettes connectées ou les casques VR.

Les départs ne devraient pas s’arrêter, que ce soit pour aller ailleurs ou pour une retraite bien méritée : trois gros poissons attendent leur tour, n’étant rien moins que Lisa Jackson, responsable des relations avec le gouvernement et des initiatives environnementales, Johny Srouji, responsable de la majeure partie des puces de l’entreprise, et bien entendu Tim Cook, CEO de l’entreprise. Si aucune date n’a été communiquée pour ces trois là, il faut s’attendre à l’annonce de leur départ dans les prochains mois ou années.

  •  

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

Si vous pensiez que les emplettes de Meta dans les têtes de pont d’Apple étaient finies, c’était une erreur : l’entreprise de Mark Zuckerberg vient encore de faire une prise de choix, en mettant la main sur le responsable en chef des interfaces de la pomme, Alan Dye, comme le rapporte Bloomberg.

L’homme n’est pas un petit morceau : entré chez Apple en 2006 après avoir effectué des études de design à la Syracuse University et avoir écumé quelques postes de responsable identité de la marque chez quelques groupes moins importants, il a commencé en tant que Creative Director au sein du marketing de Cupertino. Là, il s’est occupé du design des boîtes de produits iconiques comme l’iPhone, avec une attention du détail qui a marqué Jony Ive au point qu’il l’a rapidement fait monter en grade.

Des boîtes des produits jusqu’à designer majeur

Avance rapide jusqu’en 2010, où Alan Dye rejoint l’équipe du designer historique d’Apple pour se concentrer sur les interfaces homme/machine, avec succès : il est ainsi responsable de la transformation d’iOS, abandonnant le skeuomorphisme avec iOS 7. Alan Dye a ainsi mené l’équipe renouvelant le langage graphique d’iOS, qui est resté ainsi pendant plusieurs années avant de subir une nouvelle refonte.

Fort de ce succès, il a aussi été mis à la tête de l’interface de l’Apple Watch, pour laquelle il a conçu tout le langage visuel avec son équipe. Plus globalement, Apple est notoirement connue pour accorder une importance particulière aux polices utilisées dans ses interfaces (historiquement, Steve Jobs squattait les cours de calligraphie du Reed College, étant très intéressé par la matière), et Alan Dye a eu l’honneur de créer la police San Francisco, utilisée dans tous les systèmes de la marque et dans une majorité des communications officielles.

On doit entre autres l’interface d’iOS 7 à Alan Dye. Image Apple.

En 2019, Alan Dye a pris la tête du département design aux côtés d’Evans Hankey, pour remplacer Jony Ive parti en indépendant. N’apparaissant que rarement en interviews ou sur scène, il n’en restait pas moins l’une des figures les plus importantes des interfaces homme/machine d’Apple jusqu’à présent.

Qui pour le remplacer, et que va-t-il faire chez Meta ?

Apple a indiqué que son remplaçant est déjà trouvé, en la personne de Stephen Lemay. Ce personnage très peu connu du grand public a déjà une longue carrière à Cupertino, étant entré dans l’équipe human interface depuis la fin des années 90, où il a pu contribuer à des appareils comme l’iPhone, l’iPad, Siri ou encore l’Apple Watch. Considéré comme un vétéran de l’équipe, il a entre autres concentré ses efforts récemment sur les sensations liées au Pencil et aux ombres numériques dans l’interface.

Mais du côté de Meta, que va bien pouvoir faire Alan Dye ? Il est fort probable qu’il s’occupe des interfaces des nouveaux produits, que ce soit les lunettes connectées de la marque ou l’intégration de l’IA dans celles-ci, afin de maintenir l’avance de la marque dans le domaine. Son nouveau responsable est d’ailleurs Andrew Bosworth, responsable des Reality Labs, qui s’occupent des wearables comme les lunettes connectées ou les casques VR.

Les départs ne devraient pas s’arrêter, que ce soit pour aller ailleurs ou pour une retraite bien méritée : trois gros poissons attendent leur tour, n’étant rien moins que Lisa Jackson, responsable des relations avec le gouvernement et des initiatives environnementales, Johny Srouji, responsable de la majeure partie des puces de l’entreprise, et bien entendu Tim Cook, CEO de l’entreprise. Si aucune date n’a été communiquée pour ces trois là, il faut s’attendre à l’annonce de leur départ dans les prochains mois ou années.

  •  

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Le marché de la mémoire vive est déjà relativement tendu, et ça ne risque pas de s’arranger : un des plus gros acteurs du secteur a tout simplement décidé d’abandonner le secteur grand public, se concentrant sur celui des data-centers et surtout de l’intelligence artificielle.

Les fans de gaming RGB en PLS... Image Crucial.

Micron, entreprise derrière la marque Crucial, vient en effet d’annoncer sortir du marché grand public, que ce soit pour la mémoire vive comme pour les SSD. Si chez les utilisateurs de Mac la marque n’est pas très utilisée, elle est en revanche bien installée du côté des gamers, avec une gamme Ballistix très appréciée des joueurs et autres amateurs de PC performants. De la même manière, les SSD internes proposés par Micron étaient aussi très prisés pour mettre à jour facilement un ordinateur autre qu’Apple.

La marque Crucial disparaît donc à court terme (tant que les stocks existent jusque mi 2026), mais Micron n’arrête pas sa production pour autant : celle-ci sera réservée au marché des data-centers en général, et une grande majorité ira équiper les serveurs dédiés à l’IA, de part ses partenariats avec AMD et Nvidia pour produire les mémoires HBM3E et HBM4 utilisées dans les cartes des deux fabricants.

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Concernant le grand public, les tarifs ne devraient pas baisser de si tôt : avec un acteur majeur en moins, la concurrence va encore se réduire, alors que celle-ci avait déjà de moins en moins de marge de manœuvre. En effet, Samsung, SK Hynix et Micron étaient déjà les fondeurs majoritaires du secteur, et les deux premiers formant maintenant un quasi monopole sur le marché, ils ne risquent pas de revenir sur leur décision de maintenir l’offre à un niveau très bas pour conserver des prix élevés, et privilégier des marchés bien plus gros que ceux du grand public, comme... les data-centers, encore eux.

Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

Au final, si les produits Apple ne devraient pas être trop impactés, à la fois du fait des choix de mémoire relativement atypiques de Cupertino et du fait des tarifs déjà très élevés pratiqués par le constructeur concernant la RAM et les SSD, tout le reste du marché devrait encore une fois accuser le coup du départ d’un acteur majeur, en pleine crise des prix.

  •  

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Le marché de la mémoire vive est déjà relativement tendu, et ça ne risque pas de s’arranger : un des plus gros acteurs du secteur a tout simplement décidé d’abandonner le secteur grand public, se concentrant sur celui des data-centers et surtout de l’intelligence artificielle.

Les fans de gaming RGB en PLS... Image Crucial.

Micron, entreprise derrière la marque Crucial, vient en effet d’annoncer sortir du marché grand public, que ce soit pour la mémoire vive comme pour les SSD. Si chez les utilisateurs de Mac la marque n’est pas très utilisée, elle est en revanche bien installée du côté des gamers, avec une gamme Ballistix très appréciée des joueurs et autres amateurs de PC performants. De la même manière, les SSD internes proposés par Micron étaient aussi très prisés pour mettre à jour facilement un ordinateur autre qu’Apple.

La marque Crucial disparaît donc à court terme (tant que les stocks existent jusque mi 2026), mais Micron n’arrête pas sa production pour autant : celle-ci sera réservée au marché des data-centers en général, et une grande majorité ira équiper les serveurs dédiés à l’IA, de part ses partenariats avec AMD et Nvidia pour produire les mémoires HBM3E et HBM4 utilisées dans les cartes des deux fabricants.

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Concernant le grand public, les tarifs ne devraient pas baisser de si tôt : avec un acteur majeur en moins, la concurrence va encore se réduire, alors que celle-ci avait déjà de moins en moins de marge de manœuvre. En effet, Samsung, SK Hynix et Micron étaient déjà les fondeurs majoritaires du secteur, et les deux premiers formant maintenant un quasi monopole sur le marché, ils ne risquent pas de revenir sur leur décision de maintenir l’offre à un niveau très bas pour conserver des prix élevés, et privilégier des marchés bien plus gros que ceux du grand public, comme... les data-centers, encore eux.

Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

Au final, si les produits Apple ne devraient pas être trop impactés, à la fois du fait des choix de mémoire relativement atypiques de Cupertino et du fait des tarifs déjà très élevés pratiqués par le constructeur concernant la RAM et les SSD, tout le reste du marché devrait encore une fois accuser le coup du départ d’un acteur majeur, en pleine crise des prix.

  •  

Satechi en promo : mini prix, maxi connectique !

Si vous utilisez un MacBook, un iPad ou un autre appareil USB-C ou Thunderbolt, vous connaissez sans doute Satechi. L’entreprise s’est imposée comme l’un des rares accessoiristes à proposer des produits tout à la fois esthétiques, fonctionnels et cohérents avec l’univers Apple. En ce moment, plusieurs de leurs accessoires sont en promotion sur Amazon.fr — l’occasion idéale de remettre à neuf un setup ou d’ajouter un peu de polyvalence sans casser sa tirelire.

C’est compact, bien construit et dans le design Apple : Satechi a souvent des produits tapant juste pour l’utilisateur pommé. Image Satechi.

Parmi les offres actuellement intéressantes, on trouve un hub USB-C compact comme le Satechi Hub USB‑C multiport V2 (65,99 €, -18 %), un modèle simple mais efficace pour redonner des ports à votre MacBook ou iPad. À 65,59 €, ce type d’adaptateur reste très utile si vous devez connecter un disque externe, une clé USB, ou un écran HDMI ponctuel. Pour un usage nomade ou minimaliste — un MacBook Air sur le dos, un câble vers un écran ou un SSD — c’est un très bon compromis entre encombrement, prix et utilité. Pour ceux qui recherchent plus de compacité, le Satechi 7‑in‑1 USB‑C Slim Multiport Adapter (56,05 €, -17 %) représente un excellent rapport équipement/prix : 2 ports USB-A, un port HDMI pour écran externe, des lecteurs SD/microSD, l’alimentation via USB-C PD et même un port Ethernet, bref suffisamment pour connecter périphériques, moniteur, et accéder à des cartes SD — idéal pour un iPad Pro ou un MacBook Air/Pro.

Mais si votre objectif est de transformer votre portable en station de travail complète, l’offre la plus sérieuse du moment reste le Satechi Station d'accueil Thunderbolt 4 Slim Hub Pro. Avec 30 % de remise sur Amazon.fr en ce moment, il passe de 299,99 € en temps normal à 209,99 €, soit tout de même 90 € d’économies. Compact, il comprend un port Thunderbolt 4 pouvant alimenter un Mac jusqu’à 96W, deux autres ports Thunderbolt 4, deux ports USB-A 3.2 10 Gbit/s, deux ports HDMI 4K, un lecteur SD Card, un port Ethernet 1 Gb et une prise casque/micro. Un choix pertinent si vous branchez souvent écran externe, disques rapides, clavier/souris, et cherchez à faire de votre MacBook une véritable station de travail.

Les docks sont maintenant terriblement variés, et souvent efficaces, de quoi donner envie de ne pas s’arrêter aux sempiternels adaptateurs simples, qui sont souvent finalement plus chers à l’unité qu’un dock plus pratique et compact qui contient déjà tout ce dont l’utilisateur a besoin, et plus encore. Petit bonus avec Satechi, le design est fait pour s’adapter à celui des productions de Cupertino, ce qui ne gâche rien, et permettra à l’esthète de garder une belle unité dans ses appareils. Profitez-en, il ne reste plus beaucoup de temps !

  •  

Apple vient au secours de Hong Kong suite à la catastrophe du Wang Fuk Court

Hong Kong a récemment connu l’une des catastrophes les plus meurtrières concernant un incendie dans un immeuble : un feu s’est déclenché dans un ensemble de tours d’habitation, le bilan se portant pour le moment à 128 morts et plus de 200 disparus. Tim Cook a officiellement annoncé qu’Apple aiderait financièrement, par le biais d’un message sur X.

Heartbroken by the devastating fire in Hong Kong. Everyone affected is in our thoughts and we are thankful for the first responders. Apple is donating to relief efforts on the ground.

— Tim Cook (@tim_cook) November 28, 2025

Ce n’est pas la première fois qu’Apple donne pour aider suite à des catastrophes dans le monde, continuant ainsi une tradition engagée de longue date, les premiers exemples publics remontant aux années 2010.

Le cas présent, même si concentré à un ensemble de tours et non une vaste catastrophe naturelle, est l’une des plus grandes catastrophes ayant touché des tours d’habitation : plus de 2 300 pompiers ont été engagés sur le terrain pour lutter contre l’incendie qui s’est étendu à sept des huit tours du complexe construit en 1983. Chaque tour fait 31 étages, et la totalité contient 1 948 appartements hébergeant plus de 4 600 résidents. C’est l’incendie le plus meurtrier de Hong Kong depuis 1948 et une explosion dans un bâtiment de stockage ayant fait 176 morts.

Le Wang Fuk Court en 2009. Image Wikipedia/WiNG, CC BY-SA 3.0.

En plus des personnes décédées ou disparues, il faut aussi compter un nombre conséquent de personnes blessées et/ou sans abri suite à l’incendie. Le gouvernement local a ainsi ouvert plusieurs hébergements d’urgence pour les accueillir le temps qu’ils retrouvent un logement sûr, que ce soit dans les tours ou ailleurs. De son côté, l’enquête s’oriente vers des failles de sécurité dans l’échafaudage en bambou et filets de plastique utilisé pour rénover les tours, qui aurait pris feu rapidement, et n’aurait pas été contré faute d’équipements de sécurité incendie aux normes.

Apple continue ainsi une longue tradition de dons aux personnes touchées par les catastrophes dans le monde. Plus généralement, Cupertino poursuit toujours son programme incitant les employés à donner aux œuvres caritatives, doublant les dons effectués par les employés.

  •  

Un rare bug logiciel contraint Airbus à modifier 6 500 A320 en urgence

Airbus se retrouve dans une situation particulièrement rare dans l’aviation : une fragilité logicielle a été découverte et a causé un incident, mais celle-ci n’est pas directement exploitable. En effet, il a fallu une éruption solaire pour la produire !

C’est sur un A320 de JetBlue comme celui-ci que la faille a été découverte. Image JetBlue.

Si l’incident est rare, l’affaire est pour autant prise au sérieux, comme le rapporte Bloomberg : l’entreprise a décidé de rappeler pour mise à jour 6 500 avions de ligne, en majorité des A320, pour corriger la faille. Il faut dire que celle-ci a provoqué une belle frayeur aux passagers d’un vol JetBlue le 30 octobre 2025 : alors que l’avion était à son altitude de croisière, le système responsable de la gestion des gouvernes de profondeur et des ailerons, appelé ELAC (Elevator and Aileron Computer), a subi une panne amenant l’avion en descente soudaine pendant 5 secondes, provoquant des blessures chez une vingtaine de passagers, en plus d’une chute d’altitude de 100 pieds.

Après étude des éléments, Airbus en est venue à la découverte d’une faille relativement rare : soumis à un rayonnement ionisant (comme celui provenant d’une éruption solaire, moins filtrées en altitude), l’ELAC B de l’avion peut planter, à cause d’un « single event upset ». Un bit bascule ainsi d’un état à l’autre, et provoque une erreur de calcul de la machine.

Pas sexy, mais bien protégé : voilà à quoi ressemble l’ELAC d’un A320. Celui-ci est utilisé pour les simulateurs professionnels. Image @simulatorcomponents.

Habituellement, ces erreurs (qui arrivent de temps en temps, ce n’est pas la première fois que les constructeurs doivent faire avec les rayonnements ionisants venant du soleil dans l’aérien) sont corrigées par le calculateur grâce à des éléments comme de la mémoire ECC (Error-Correcting Code, utilisée aussi dans les serveurs ou dans... les Mac Pro Intel de 2006), sans nécessiter l’intervention du pilote aux commandes. Mais dans le cas de la version L104 du logiciel équipant l’ELAC B de ces quelques milliers d’Airbus, il peut arriver que le flux de particules venant frapper les éléments déstabilise suffisamment le logiciel pour le faire planter.

Non, ce n’est pas Otto qui se dégonfle qui a provoqué l’incident. Image Airplane !

L’EASA (European Union Aviation Safety Agency) a directement émis un bulletin concernant cette faiblesse, et la quasi totalité des compagnies exploitant ces avions a signalé prendre les mesures nécessaires immédiatement après la communication d’Airbus. Pour la plupart, une simple mise à jour logicielle suffira, mais pour un petit millier d’A320 un peu plus anciens, une intervention matérielle sera nécessaire. L’autorité britannique a de son côté décidé de ne prendre aucun risque, et tout avion concerné restera cloué au sol tant qu’il n’aura pas été modifié.

Les compagnies aériennes asiatiques serrent la vis et interdisent l

Les compagnies aériennes asiatiques serrent la vis et interdisent l'utilisation de batteries externes dans les avions

Si un incident de ce type peut paraître inquiétant, les statistiques sont là pour se rassurer : depuis le début de l’utilisation des commandes de vol électriques gérées par informatique dans les années 80 avec le premier A320, aucun crash n’a été imputé à ce système chez l’avionneur européen. Ce n’est certes pas le cas chez Boeing, où le système MCAS a remis en question toute la politique de sécurité de l’entreprise. Reste que dans plus de 70 % des cas, le facteur récurrent reste une erreur d’interprétation de l’élément placé entre le fauteuil et le manche, même s’il s’est lui aussi amélioré avec le temps et les procédures.

  •  

Elgato et Eve Home cassent les prix pour le Black Friday

Vous cherchez de la domotique, ou à équiper votre studio Twitch ? Ça tombe bien, Eve Home et Elgato n’ont pas oublié le Black Friday !

Chez elgato, des promos à gogo

Plusieurs produits Elgato bénéficient de remises Black Friday allant jusqu’à environ 30%, ce qui en fait un bon moment pour s’équiper en streaming, audio et éclairage.

Petit ou grand, le Stream Deck peut non seulement servir à Twitch, mais aussi aux simulateurs de vol. Image Elgato.

Contrôleurs Stream Deck

Les différents modèles de Stream Deck font partie des stars de cette campagne, avec des remises typiques de l’ordre de 20 à 30% selon la version. Le Stream Deck MK.2 (116,99 €) reste le point d’entrée le plus polyvalent pour automatiser montages, macros, raccourcis systèmes ou scènes OBS, et se trouve nettement en dessous de son tarif habituel pendant le Black Friday. Pour les créateurs qui donnent une attention particulière à l’audio, le Stream Deck + XLR (199,99 €) combine les fameux raccourcis de la marque avec une interface audio XLR, qui permet de centraliser toute la chaîne de production sur un seul panneau.

Webcams et cartes de capture

Côté image, la Facecam MK.2 (109,99 €) profite de promotions elle aussi, pouvant s’avérer utile sur un écran externe pour qui n’est pas équipé d’un Studio Display. Pour qui diffuse du gameplay ou du contenu hybride caméra/Mac, les cartes de capture HD60 X (119,99 €), 4K S (139,99 €) ou 4K X (209,99 €) figurent aussi dans les offres, de quoi moderniser un setup console ou Mac/PC sans se ruiner. Ces produits restent des références du secteur, et le Black Friday réduit sensiblement le coût d’entrée pour une capture fluide et à faible latence.

Eve (lève-toi tes promos ont grandi)

Les meilleures promos Eve sur Amazon France pour le Black Friday tournent clairement autour de l’énergie, des capteurs et du chauffage connecté, avec des remises souvent proches de 30%. De quoi se constituer un petit kit Matter/Thread cohérent sans exploser le budget.

Souvent raisonnables, les produits Eve Home sont encore moins chers en cette période de Black Friday. Image Eve Home.

Prises et multiprises Eve Energy

La prise Eve Energy tombe à 27,94 € sur Amazon, contre environ 40 € en prix public, ce qui en fait une valeur sûre pour qui veut suivre la consommation et piloter des appareils énergivores. Les lots de plusieurs prises, parfois mis en avant dans les sélections domotiques, ramènent encore un peu le prix unitaire et facilitent un déploiement pièce par pièce. Dans le même esprit, la multiprise Eve Energy Strip se négocie à 69,94 € au lieu d’une centaine, idéale pour un coin TV ou un bureau complet à domotiser.

Capteurs et chauffage intelligent

Côté capteurs, Eve Motion (34,94 €) et Eve Door & Window (29,94 €) apparaissent dans les sélections Black Friday Amazon avec des remises intéressantes, tout en restant compatibles Matter over Thread. Ils servent de base à des automatismes simples (éclairage, sécurité, coupure du chauffage quand une fenêtre s’ouvre) sans abonnement ni cloud. Enfin, Eve Thermo (49,94 €) profite aussi du Black Friday pour réduire son tarif.

  •  

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Intel paraît certes en difficultés, mais ce n’est pas pour autant que le fondeur de Santa Clara est mort et enterré : ses capacités industrielles sont toujours intéressantes, et Apple pourrait bien en tirer parti, selon Ming-Chi Kuo.

Intel expected to begin shipping Apple’s lowest-end M processor as early as 2027

There have long been market rumors that Intel could become an advanced-node foundry supplier to Apple, but visibility around this had remained low. My latest industry surveys, however, indicate that…

— 郭明錤 (Ming-Chi Kuo) (@mingchikuo) November 28, 2025

Comme il est impossible de faire d’un âne un cheval de course, il faut se rendre à l’évidence : quel que soit le processeur produit par Intel, il est clair que ce ne sera pas les dernières évolutions de la série Mx qui passeront par ses usines. Mais pour les autres ? C’est là que ça devient plus intéressant : s’il est hors de question qu’Intel fabrique les Mx Pro/Max/Ultra, ses capacités sont largement suffisantes pour s’atteler au Mx « standard ».

Avec la puce M5, Apple reprend la tête des benchmarks nettement devant la concurrence

Avec la puce M5, Apple reprend la tête des benchmarks nettement devant la concurrence

Apple serait ainsi en discussions avancées pour faire produire par Intel le Mx avec sa dernière génération de gravure, la 18AP, permettant de passer sous les 2nm et s’orientant précisément sur les processeurs destinés aux usages mobiles. Celle-ci devrait être disponible dès 2026, mais Apple attendrait plutôt 2027 pour en profiter.

Après Trump, SoftBank et Nvidia, Intel courtise Apple

Après Trump, SoftBank et Nvidia, Intel courtise Apple

Le mouvement d’Apple n’est pas si surprenant, amenant plusieurs avantages à Cupertino :

  • l’utilisation des lignes de production d’Intel permet de se diversifier, en ne confiant pas toute la production à un seul acteur (TSMC), qui peut très bien se retrouver un jour soit dans une impasse, soit bloqué par divers éléments extérieurs (la stabilité de Taïwan est chaque jour un peu plus précaire).
  • Intel produit ses processeurs aux USA, ce qui permet de caresser l’ego de l’administration en place dans le sens du poil sans surcoût conséquent.
  • étant donné la position actuelle du fondeur de Santa Clara, il est fort probable que l’utilisation de ses chaînes de production se fasse avec une remise substantielle par rapport à celles de TSMC qui tournent à fond les ballons.

Contrairement à l’époque où Apple se reposait sur les architectures d’Intel pour ses CPU, elle n’a que peu de risques à utiliser Intel pour fabriquer ses SoC : si Intel ne fait pas l’affaire, il suffira de se rabattre sur TSMC, qui reste une valeur sûre.

  •  

Black Friday : la Fnac en rajoute une couche avec 20 € de remise supplémentaire sur iPad, en plus de la promo de départ

Alors qu’elle fait déjà une bonne quantité de promos sur les produits Apple, la Fnac en rajoute une couche, en proposant 20 € de remise supplémentaires sur tous les iPad.

Si l’offre paraîtra presque indolore sur un iPad Pro, c’est sur l’iPad A16 qu’elle est plus qu’intéressante : en cumulant la remise de 8 % déjà présente avec cette nouvelle remise de 20 €, la tablette de la pomme se retrouve à 339,99 €, lui faisant atteindre un prix rarement aussi bas le reste de l’année.

La remise est disponible jusqu’à samedi 10h, en entrant le code IPAD20 lors de la commande.

 Black Friday Fnac  : le MacBook Air M4 à 899 €  (+80 € en chèques-cadeaux) et jusqu

Black Friday Fnac : le MacBook Air M4 à 899 € (+80 € en chèques-cadeaux) et jusqu'à 240 € offerts sur l'iPhone 17 Pro Max

Vu la liste des appareils Apple en promo à la Fnac, n’hésitez pas à y faire un tour : la boutique en ligne est bien mieux fournie que celle d’Apple !

  •  

Pour ChatGPT, donner l’heure reste plus compliqué que de disserter sur la physique quantique

ChatGPT et les autres LLM ont inclus récemment une fonction qui manquait étonnamment à ces chatbots : étrangement, ils étaient totalement incapables de donner correctement l’heure qu’il était avec précision. L’ajout de cette fonction temporelle, si elle paraît mineure, engage pourtant des changements et évolutions bien plus importants qu’on ne le pense à première vue.

Pas forcément besoin d’une montre de luxe pour ça, mais ironiquement, une bonne vieille montre mécanique est plus fiable qu’un LLM pour donner l’heure... Image Grand Seiko.

À force d’en parler comme d’un « assistant intelligent », on finissait presque par oublier un détail embarrassant : jusqu’à récemment, ChatGPT ne savait pas quel jour on était. Il pouvait disserter sur la théorie de la relativité, mais était incapable de dire si votre rendez‑vous de demain avait déjà eu lieu. L’illusion tenait tant qu’on restait dans les généralités. Dès que la conversation se rapprochait un peu trop du réel, elle se fissurait : l’IA vivait dans un passé figé, et vous dans le présent.

L’ajout de la date et de l’heure en temps réel vient colmater cette fissure apparente, comme rappelé par TheVerge. Tout à coup, le chatbot peut répondre à « on est quel jour ? » sans partir en vol plané. Il peut vous aider à organiser votre soirée sans confondre hier, aujourd’hui et demain. Techniquement, ce n’est qu’un signal de plus qu’on lui injecte. Symboliquement, c’est autre chose : on ne discute plus seulement avec un modèle statistique, mais avec un système branché sur un flux, même minuscule, de réalité. Au final, sans ce petit ajout qui paraît insignifiant, pas de Siri vous aidant à organiser tous vos rendez-vous, vos trajets, vos appels... rien de ce que propose la démonstration de la WWDC 2024 depuis supprimée par Apple n’est possible sans un repère temporel exact dans l’IA, chose qui n’était pas vraiment implémentée jusqu’à récemment.

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

Un anniversaire très chargé, la bascule à l’OLED et Gemini sous le capot : la semaine Apple

Ce petit branchement ouvre des portes très banales, donc essentielles. La to‑do list du matin, le mail à envoyer « avant ce soir », le rappel pour ne pas rater le train de 18 h 12 : tout ce qui suppose un minimum de synchronisation avec le temps devient soudain crédible. Avant, le modèle simulait la compréhension de ces contraintes ; maintenant, il peut les ancrer dans une horloge commune avec l’utilisateur. Le gain n’est pas spectaculaire comme une démo vidéo, mais il change la texture du quotidien: moins de réponses hors‑sol, moins de dialogues où l’on se surprend à expliquer le calendrier à son « assistant ».

Évidemment, ce réveil temporel a ses limites. Connaître l’heure ne donne pas magiquement accès au monde. Savoir qu’il est 21 h 35 ne dit rien de l’état d’une élection en cours ou de la météo dehors. Le risque, c’est que la précision sur le temps donne l’illusion d’une précision sur tout le reste. Si le chatbot sait que l’on est jeudi soir, pourquoi ne saurait‑il pas aussi ce qui vient de se passer « à l’instant » ? La tentation de surinterpréter cette petite capacité est forte, alors qu’elle repose toujours sur la même mécanique: un modèle doué pour la langue, pas pour la perception.

L’intégration de Gemini à Siri pourrait changer la donne pour les utilisateurs des services Google

L’intégration de Gemini à Siri pourrait changer la donne pour les utilisateurs des services Google

Ce qui se joue derrière cette mise à jour, c’est le contrat implicite entre l’IA et son utilisateur. Pendant des années, le discours officiel expliquait qu’un modèle était « figé » à une date de coupe de données, comme un livre dont on connaît la dernière page. En lui donnant accès à l’heure, puis à d’autres signaux, on fabrique peu à peu une créature hybride : un texte figé, augmenté par des bribes de présent. L’assistant devient moins un oracle enfermé dans ses archives qu’un logiciel qui improvise à partir d’un décor mis à jour en temps réel, et peut venir en aide à son utilisateur en proposant des solutions adaptées à l’instant « t ».

Preuve de la complexité de la chose, Google dans les pages de programmation liées à Gemini conseille fortement aux développeurs de rechercher l’heure système locale, plutôt que de la récupérer en interne sur les serveurs du LLM. Procéder ainsi limite les erreurs temporelles dues à des interprétations erronées du LLM, en allant chercher l’information sûre sur des serveurs ou dans des fonctions qui sont faites précisément pour une chose et une seule : donner l’heure exacte.

On peut se réjouir de ce mouvement : pour une fois, la nouveauté ne tient pas à un score de benchmark, mais à quelque chose de concret pour les gens qui n’ont jamais prononcé le mot « paramètre ». On peut aussi y voir un avant‑goût de ce qui attend l’IA grand public : des modèles reliés à l’heure, puis au calendrier, puis au compte bancaire, puis aux appareils domestiques, jusqu’à ce qu’il devienne difficile de dire où s’arrête la simple commodité et où commence la délégation massive. Pour l’instant, ChatGPT sait seulement que le temps passe. C’est déjà beaucoup, parce que c’est exactement ce que les plateformes passent leur temps à oublier, et probablement ce qui rend si difficile la création de ce Siri omniscient qu’Apple a vanté un peu trop vite dans sa présentation il y a un an et demi.

  •  

L’UE pourrait pousser Apple à reprendre son projet de surveillance des contenus pédopornographiques

Il y a maintenant quelques années, en 2021, Apple annonçait l’implantation à venir d’un système de détection des contenus pédopornographiques, autrement appelés CSAM chez les anglo-saxons (pour Child Sexual Abuse Material), avant de revenir sur sa décision suite au tollé provoqué par les défenseurs de la vie privée, y voyant une atteinte majeure à celle-ci. Quatre ans plus tard, il est possible qu’Apple doive revenir à cette solution, à la demande de l’Union européenne.

Le Conseil de l’Europe. Image Wikipedia, CC BY 3.0.

L’affaire avait fait grand bruit à l’époque : afin de prévenir l’utilisation de médias, que ce soit images, vidéos ou autres pouvant présenter des abus sexuels sur mineur, Apple a indiqué avoir mis au point un système les traquant non seulement sur iCloud, mais aussi sur les appareils de l’utilisateur. Pour ce faire, le système comparait la photo ou la vidéo avec une base de données du NCMEC (National Center for Missing and Exploited Children, ou centre national pour les enfants disparus ou exploités), une ONG spécialisée dans la lutte contre la traite d’êtres humains.

Sur la défensive, Apple justifie l’abandon de son projet de détection des contenus pédopornographiques

Sur la défensive, Apple justifie l’abandon de son projet de détection des contenus pédopornographiques

Si un contenu était découvert, il ne déclenchait pas forcément une alerte immédiate, mais l’usage répété de tels contenus remontait les informations aux autorités, afin que celles-ci puissent décider d’une enquête sur l’individu soupçonné, après vérification manuelle pour éviter tout faux-positif. Apple a bien tenté de défendre sa position, mais peine perdue : la levée de bouclier pour défendre le droit à la vie privée a été tel qu’elle a dû faire machine arrière, et abandonner son projet en 2023. En 2024, la position d’Apple avait d’ailleurs fait un 180 degrés total : l’Australie, indiquant vouloir mettre en place ce type de surveillance, s’est vue opposer un refus par Apple, jugeant une telle proposition démesurée face aux risques pour la vie privée des utilisateurs :

L’analyse de contenus spécifiques ouvre la voie à une surveillance de masse des communications et des systèmes de stockage qui contiennent des données relatives aux aspects les plus privés de la vie de nombreux Australiens. De telles capacités, comme l’enseigne l’histoire, finiront inévitablement par s’étendre à d’autres types de contenus (images, vidéos, textes ou audio) et à d’autres catégories de contenus.

La position est donc claire : hors de question d’implanter une backdoor permettant à un quelconque gouvernement de vérifier le contenu des utilisateurs, sous quelque prétexte que ce soit.

Cependant, l’idée n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd : l’Union européenne l’a reprise à son compte peu de temps après, dans un projet imposant aux géants de la tech de scanner automatiquement les contenus stockés et échangés sur leurs serveurs pour y chercher des contenus pédopornographiques. Si entre temps les associations de défense de la vie privée ont réussi à faire revenir l’UE à la raison, l’idée n’a cependant pas totalement été enterrée.

Comme le rapporte Euractiv, les discussions ont continué, et le Conseil est arrivé à un consensus sur la méthode à utiliser : si dans un premier temps l’idée était de forcer les entreprises de la tech à implémenter des méthodes de recherche automatique de contenu à caractère pédopornographique sur les ordinateurs et services cloud, la nouvelle version du texte ne leur force plus la main. Cependant, la possibilité reste ouverte, et chaque entreprise pourra la mettre en place, si elle le juge nécessaire pour satisfaire les exigences de lutte contre la pédocriminalité.

Si le projet doit encore passer la validation du Parlement européen, il a cependant passé une étape importante, pouvant ouvrir la porte à une loi d’ici quelques mois. Si les ONG de protection de la vie privée resteront sur leurs gardes, elles devront lutter contre toute une part de législateurs comme Peter Hummelgaard, ministre danois de la justice, pour qui ce projet est le bienvenu :

Je suis heureux que les membres du conseil soient parvenus à un accord pour aller de l’avant [...] chaque année, des millions de fichiers pédopornographiques sont partagés.

Alors, lutter contre la pédocriminalité, ou préserver à tout prix la vie privée ? Si en 2021 le choix semblait évident pour une majorité, est-ce toujours le cas aujourd’hui ?

  •  

L’Anses conclut à une absence de lien causal entre téléphonie mobile et cancer, tout en rappelant les bonnes pratiques

Depuis 2011, une question reste en suspens, comme une épée de Damoclès au-dessus de tous les utilisateurs de téléphones mobiles (et même les non-utilisateurs, ceux-ci baignant dans les ondes des premiers et des antennes-relais) : l’OMS a en effet classé depuis le 31 mars 2011 les ondes utilisées par la téléphonie mobile en « cancérigènes probables », indiquant ainsi qu’elle n’avait pas la certitude d’une innocuité totale de ce moyen de communication. Si depuis les études sur le sujet s’amoncellent, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a tranché, dans une mise à jour de ses propres travaux.

Image Huawei.

En effet, l’agence a rendu un rapport collectif compilant les résultats de toutes les études qu’elle a consultées et considérées comme assez sérieuses pour être prises en compte, et le résultat a de quoi faire pousser un « ouf » de soulagement pour les utilisateurs de smartphones et autres téléphones mobiles : l’agence en conclut que les données accumulées depuis 2011 ne permettent pas d’identifier un lien entre le développement de pathologies cancéreuses et l’exposition à des radiofréquences, y compris dans des cas d’exposition où la source est très proche du cerveau, comme c’est le cas avec un téléphone mobile.

Pour ce faire, les experts ont suivi la méthode du CIRC, comme le note Le Monde, et ont classé les études suivant trois types d’éléments : les mécanismes biologiques, les études sur les animaux de laboratoire, et les études épidémiologiques sur les humains.

Si en 2013 l’Anses classait encore les ondes des téléphones mobiles comme ayant un effet « limité » sur les tumeurs cérébrales, plus d’un millier d’études et plus de dix ans plus tard, cette possibilité a donc été éliminée par les experts. Certaines études indiquent bien des effets nuisibles sur les cellules, mais les résultats ne sont pas cohérents entre l’observation in vitro et celle in vivo, venant remettre en cause les conclusions de celles-ci.

La 5G est-elle dangereuse ?

La 5G est-elle dangereuse ?

Sur le collège de 15 scientifiques réunis pour apporter une réponse à la question de l’effet de la téléphonie mobile sur le vivant, un seul a émis une opinion divergente, indiquant que selon lui un lien causal avec des effets sur le cerveau est possible, sans pouvoir l’affirmer avec certitude. Concernant tous les autres organes, le groupe est unanime, et indique qu’aucun effet n’a été observé.

Pourquoi la 5G fait-elle polémique ?

Pourquoi la 5G fait-elle polémique ?

Si ces conclusions ont le mérite d’être rassurantes, et éloignent le spectre d’un risque sanitaire venant des ondes des téléphones mobiles, l’Anses rappelle cependant que les connaissances de la science ne sont pas figées, et que des études sur le sujet restent en cours, et d’autres viendront s’ajouter par la suite, pouvant confirmer ou infirmer les résultats actuels. Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer), entre autres, doit lui aussi apporter ses conclusions sur le sujet en 2029. L’un des plus grands points de doute reste ainsi le rôle des ondes sur la fertilité masculine, et l’Anses pourrait creuser cette question dans les mois et années à venir. En attendant, l’agence rappelle tout de même ces quelques règles de bon sens sur l’usage d’un smartphone :

  • privilégier un usage modéré ;
  • favoriser les dispositifs éloignant le téléphone du corps, comme les écouteurs, ou l’usage du haut-parleur ;
  • privilégier les connexions de bonne qualité, notamment le Wi-Fi en intérieur.
  •  

Orange et Sosh font grimper leurs frais de résiliation internet fixe

Les frais de résiliation, souvent pris en charge par l’opérateur qui vous récupère après le départ de votre fournisseur précédent, ont longtemps été limités à 50 €. De cette manière, quel que soit l’opérateur choisi, celui-ci couvrant souvent jusqu’à 50 € de prise en charge de frais de résiliation, celle-ci était indolore pour l’utilisateur final. Il semble que la trêve soit finie entre les FAI.

En effet, Orange a mis à jour ses conditions de vente au 20 novembre, ainsi que celles de son opérateur « low-cost » Sosh. L’agrume n’est pas le premier à initier cette augmentation, Free ayant déjà sauté le pas dès le mois de février, en faisant passer la résiliation de 49 € à 59 €, suivi deux mois plus tard de SFR (de 49 € à 59 €, comme Free) et Bouygues Telecom, ce dernier atteignant les 69 €.

Free augmente les frais de résiliation pour ses box Internet

Free augmente les frais de résiliation pour ses box Internet

Orange rejoint donc la décision de ses camarades, en faisant passer ses frais de résiliation de 50 € à 60 €. Le changement, s’il n’est pas trop douloureux pour les clients (après tout, on ne résilie pas une offre internet tous les mois, et les frais de résiliation sont en grande partie pris en charge par le nouvel opérateur vous accueillant), marque toutefois un changement dans la politique des opérateurs, à rapprocher possiblement des concentrations à venir dans le milieu : le probable passage à trois opérateurs à venir vient perturber la paix relative entre les concurrents.

RED et SFR augmentent à leur tour les frais de résiliation de leurs box Internet

RED et SFR augmentent à leur tour les frais de résiliation de leurs box Internet

Niveau prise en charge des frais, les choses n’ont pas changé : Orange reste le plus généreux, avec jusqu’à 150 € de frais de résiliation remboursés, suivi par Free et SFR avec 100 €, et Bouygues ferme la marche avec 50 €. L’offre de remboursement de ce dernier ne couvrira donc plus complètement les frais demandés par ses concurrents en cas de passage chez Bouygues Telecom.

  •  

Pour les 35 ans de la Super Nintendo, la console a été intégrée... dans une paire de Nike Air Max

Il y a 35 ans cette année sortait la Super Nintendo, connue aussi sous le nom Super Famicom dans son pays d’origine. Si les plus jeunes n’en ont entendu parler que par leurs aînés, ces derniers auront passé des heures à jouer à Super Mario et autres titres rentrés dans la légende, que ce soit sur leur propre console ou sur celle de leurs amis. Le designer Gustavo Bonzanini a décidé de rendre hommage à la console de Nintendo en la mixant avec une autre icône des années 90, la fameuse Nike Air Max, comme le rapporte TheVerge.

Brancher des RCA sur une Air Max, celle-là fallait l’imaginer. Image Gustavo Bonzanini.

Gros souci pour la réussite du projet, la cartouche : étant donné la taille des jeux de l’époque, impossible de faire rentrer ça dans une basket standard. L’exercice de style étant plutôt un hommage qu’un mod en bonne et due forme, le designer s’est replié sur un Raspberry Pi Zéro W, largement assez puissant pour les jeux de la SNES, et intégrable sans trop de difficultés dans un environnement exigu.

En fait, il y a tellement de place que Bonzanini a pu caser dans sa chaussure de jeu une batterie donnant une autonomie de 30 minutes, et un convertisseur HDMI vers analogique, afin de laisser dépasser de jolis borniers RCA (ou Cinch, suivant votre goût) de la languette, donnant ainsi une touche totalement rétro et crédible pour les années 90 à ses baskets !

Ça donne envie de se faire une partie... Image Gustavo Bonzanini.

Baptisées AIR SNES, elles sont accompagnées d’une manettes originale de la console, juste modifiée afin de supprimer le fil. Ceci a été fait grâce à un mod 8bitDo, permettant ainsi d’utiliser une manette d’origine plutôt qu’une copie récente. Malheureusement, après avoir fait baver tous les nostalgiques vient la mauvaise nouvelle : ces baskets resteront un exercice de style, rendant hommage à deux icônes des années 90. C’est un exemplaire unique, et aucune commercialisation n’est prévue. Mais rien ne vous empêche de tenter de faire une réplique, tous les éléments sont là !

  •  

La fin du Mac Intel, un « 27 » type Snow Leopard et un départ un peu (trop) anticipé : la semaine Apple

Après une vague de froid digne de The Shining, le temps se réchauffe un peu... et c’est pas plus mal ! Et cette semaine, Mark Gurman réchauffe nos cœurs : entre une année d’optimisation logicielle, et un Tim Cook qui ne serait pas si rapidement remplacé, c’est famille et petits soins cette semaine !

Avec le froid qu’il a fait cette semaine, c’est un coup à finir congelé au fond du jardin... Image The Shining.

Take On Me (Accepte-moi)

Le 28 août 2009 sortait Snow Leopard, que beaucoup considèrent comme l’une des versions les plus stables, si ce n’est la plus stable de macOS, ou en tout cas son « ancêtre » MacOS X. À l’époque, Apple a profité de la fin de la transition entre les processeurs PowerPC et les nouveaux CPU Intel pour faire un grand nettoyage, et s’attaquer aux problèmes de fond du système, afin de le rendre plus efficace, plus rapide, et plus stable que jamais.

Quasiment 17 ans plus tard, Apple serait sur le point de remettre ça : les versions « 27 » des systèmes de la pomme, que ce soit macOS, iOS ou encore iPadOS ne verraient en 2026 que très peu de nouveautés en dehors de l’arrivée de l’intelligence artificielle, afin de se concentrer sur le fond plus que sur la forme. Et quelle coïncidence : Apple a indiqué officiellement que macOS 26 serait la dernière version compatible avec les Mac Intel, macOS 27 étant purement Apple Silicon. Comme Snow Leopard en son temps !

macOS 27 serait le Snow Leopard d’Apple Silicon ? Image Apple.

Dans un sens, le timing est presque un miroir parfait de la situation de début 2009 : alors que la dernière version du système a amené beaucoup de nouveautés, entre une unification de l’interface avec le départ du métal brossé pour quelque chose d’un peu plus léger, l’arrivée de Time Machine, de BootCamp et de bien d’autres éléments, MacOS X 10.5 n’était pas avare en changements. De la même manière, macOS 26 et ses comparses ont amené un énorme chamboulement visuel avec l’arrivée de Liquid Glass, l’unification scellant l’idée d’un rapprochement de tous les systèmes de la pomme.

macOS 26 est officiellement le dernier système compatible avec les Mac Intel

macOS 26 est officiellement le dernier système compatible avec les Mac Intel

Est-ce à dire qu’il n’y aura aucune nouveauté ? Non, tout de même pas. Apple devrait en profiter pour renforcer l’arrivée de son LLM (maison ou plus probablement basé sur Gemini), le faisant pénétrer plus profondément dans le système : Siri LLM sera encore plus ancré dans macOS et iOS, et la recherche devrait définitivement faire appel aux pouvoirs de l’IA, concurrençant ChatGPT et Perplexity. iOS de son côté devrait voir arriver le coach par IA tant attendu sur Health, avec la présentation du service Health+.

Health+ : le service de santé d

Health+ : le service de santé d'Apple attendu pour 2026

La suppression de la compatibilité Intel devrait dans tous les cas simplifier la tâche à Apple, qui pourra ainsi se concentrer uniquement sur du code fonctionnant sur Apple Silicon, et compatible avec le Neural Engine : la volonté d’Apple de faire autant que possible les calculs des IA sur le matériel plutôt que de l’envoyer vers un cloud devrait en être facilitée.

Stay On These Roads (Reste sur ces routes)

Le 15 novembre, le Financial Times balançait une info que personne n’attendait aussi tôt : Tim Cook pourrait quitter son poste de CEO d’Apple durant le premier semestre 2026. Alors certes, les indices montrant que son départ est plus que sérieusement envisagé se multiplient, que ce soit avec la montée en charge de John Ternus, qu’il est quasi certain de se voir un jour Calife à la place du Calife, mais aussi du fait que Tim Cook se rapproche petit à petit d’un âge où même au Board on envisage sérieusement sa retraite (la limite d’âge pour être membre du Board d’Apple est fixée à 75 ans, même si des exceptions à la règle peuvent être décidées).

Qui pour venir en face à face avec Donald Trump, si Tim Cook n’est plus là ? Image The White House.

Reste que Tim Cook, selon Mark Gurman, n’a pas tellement envie de quitter son poste aussi vite. Et surtout, personne en interne ne semble émettre l’hypothèse d’une sortie dans moins d’un an. Il faut dire que même si les fans rongent leur frein, trouvant que l’actuel CEO n’en fait pas assez pour être disruptif, et a quelques erreurs à son actif (le manque de vision sur l’intelligence artificielle, ou encore le projet Titan qui a échoué), les chiffres d’Apple que ce soit en terme de ventes, de chiffre d’affaires ou de tenue de l’action sont exceptionnels, et ont fait passer Apple de la « grosse start-up » chère à Steve Jobs à une multinationale gigantesque.

Tim Cook sur le départ ? Pourquoi les révélations du Financial Times doivent être prises au sérieux

Tim Cook sur le départ ? Pourquoi les révélations du Financial Times doivent être prises au sérieux

Entre le Financial Times et Mark Gurman, lequel aurait vu juste ? Les deux sont respectables : le Financial Times est une institution dans le domaine des journaux économiques, et Mark Gurman n’a plus à prouver que ses prévisions se vérifient plus que souvent. La réponse d’ici juin 2026.

I’ve Been Losing You (Je suis en train de te perdre)

Reste que chez Apple, c’est la valse des départs : tout au long de l’année, de nombreux ingénieurs dédiés à l’intelligence artificielle ont fait leurs bagages pour aller en grande partie rejoindre les effectifs de Meta, et ce n’est pas fini. Maintenant, un autre acteur vient piquer des éléments dans d’autres départements de la pomme : OpenAI.

Le duo diabolique aspire les ingénieurs Apple comme un vampire sur une poche de sang. Image OpenAI.

Ingénieurs caméra, iPhone, Mac, Apple Silicon, tests et fiabilité, design industriel, industrialisation, audio, smartwatches, logiciel, et même Vision Pro : tout y passe. Et même quand ce n’est pas pour aller chez OpenAI ou Meta, certains pensent déjà à aller voir ailleurs, ou à prendre une retraite. L’un des plus grands noms à penser à cette éventualité n’est autre que Johny Srouji, qui est le maître à penser de toute la révolution Apple Silicon chez Cupertino. Il laisserait sans aucun doute un énorme trou...

Jony Ive et OpenAI débaucheraient sans trop de difficultés des spécialistes chez Apple

Jony Ive et OpenAI débaucheraient sans trop de difficultés des spécialistes chez Apple

Train of Thought (Fil de pensée)

Alors qu’Apple s’apprête à faire table rase du passé Intel, va-t-elle aussi faire un grand chamboulement dans sa direction ? Si Gurman ne mise pas sur un départ proche de Tim Cook, reste que nombre des ingénieurs de tête, y compris les plus connus, pensent à leur reconversion. Les temps changent, mais il va falloir faire attention que ce ne soit pas au détriment de l’avenir. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du a-ha.
  • Désolé, Greg, je n’ai pas beaucoup d’humour.
  • Quand je t’entends je perds le mien...
  •