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HomePod mini 2 et AirTag 2 dans le code d’iOS 26, avec un aperçu des nouveautés

MacWorld continue le tour de ses découvertes dans le code d’une version interne à Apple d’iOS 26, en donnant quelques infos sur deux produits : la prochaine version du HomePod mini, et le très attendu AirTag 2.

Un HomePod mini au SoC plus récent, mais sans grands changements apparents

Disponible au catalogue d’Apple depuis 2020, le HomePod mini a eu le succès qu’Apple aurait voulu avoir avec le HomePod. Il faut dire qu’à 109 €, l’achat se réfléchit un peu moins que pour son grand frère et les 349 € qu’il demande.

Depuis, à part quelques nouvelles couleurs, rien. Pas une mise à jour de l’appareil. Les choses devraient changer dans les semaines ou mois à venir, comme le prouve la découverte dans le code d’une référence B252, qui correspond à une nouvelle version de la petite enceinte connectée. Si cette mise à jour devrait comprendre un SoC S10 (comme celui des dernières Apple Watch) remplaçant le vieillissant S5 des versions actuelles, n’attendez pas pour autant des changements conséquents : ce SoC ne devrait toujours pas être à même de proposer Apple Intelligence, réservé aux futurs HomePod avec écran, qui devraient eux être équipés du A18.

Le HomePod mini en fin de vie chez plusieurs revendeurs : arrivée imminente d’un nouveau modèle ?

Le HomePod mini en fin de vie chez plusieurs revendeurs : arrivée imminente d’un nouveau modèle ?

Des AirTags beaucoup plus précis, y compris en mouvement

De leur côté, les AirTags de seconde génération devraient apporter bien plus de nouveautés, après 4 ans de règne de la version actuelle. Plutôt qu’un code obscur pour la nouvelle version, Apple ne s’est semble-t-il pas foulée pour en interne : il apparaît sous le code « 2025AirTag ».

Dans un premier temps, l’appairage promet d’être amélioré, sans plus de précisions. On attend de nouvelles possibilités concernant le nom ou encore l’emoji, permettant de personnaliser à loisir le petit appareil. De la même manière, l’indication de l’état de la pile devrait être beaucoup plus précis, ce qui ne sera pas très difficile vu le peu d’informations données par la version actuelle, qui se contente d’une alerte sur le téléphone quand la pile atteint un seuil critique.

Qu

Qu'attendre des AirTag 2, promis avant la fin de l'année ?

Mais c’est au chapitre du suivi que les choses devraient beaucoup s’améliorer : non seulement il sera plus simple de suivre précisément un AirTag en mouvement, ce qui fait cruellement défaut à la version actuelle, mais en plus, il devrait être plus facile de suivre un AirTag perdu dans un endroit très fréquenté. Comment ? Ce n’est pas encore précisé, mais ces améliorations devraient rendre ce nouvel AirTag encore plus efficace que l’actuel.

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HomePod mini 2 et AirTag 2 dans le code d’iOS 26, avec un aperçu des nouveautés

MacWorld continue le tour de ses découvertes dans le code d’une version interne à Apple d’iOS 26, en donnant quelques infos sur deux produits : la prochaine version du HomePod mini, et le très attendu AirTag 2.

Un HomePod mini au SoC plus récent, mais sans grands changements apparents

Disponible au catalogue d’Apple depuis 2020, le HomePod mini a eu le succès qu’Apple aurait voulu avoir avec le HomePod. Il faut dire qu’à 109 €, l’achat se réfléchit un peu moins que pour son grand frère et les 349 € qu’il demande.

Depuis, à part quelques nouvelles couleurs, rien. Pas une mise à jour de l’appareil. Les choses devraient changer dans les semaines ou mois à venir, comme le prouve la découverte dans le code d’une référence B252, qui correspond à une nouvelle version de la petite enceinte connectée. Si cette mise à jour devrait comprendre un SoC S10 (comme celui des dernières Apple Watch) remplaçant le vieillissant S5 des versions actuelles, n’attendez pas pour autant des changements conséquents : ce SoC ne devrait toujours pas être à même de proposer Apple Intelligence, réservé aux futurs HomePod avec écran, qui devraient eux être équipés du A18.

Le HomePod mini en fin de vie chez plusieurs revendeurs : arrivée imminente d’un nouveau modèle ?

Le HomePod mini en fin de vie chez plusieurs revendeurs : arrivée imminente d’un nouveau modèle ?

Des AirTags beaucoup plus précis, y compris en mouvement

De leur côté, les AirTags de seconde génération devraient apporter bien plus de nouveautés, après 4 ans de règne de la version actuelle. Plutôt qu’un code obscur pour la nouvelle version, Apple ne s’est semble-t-il pas foulée pour en interne : il apparaît sous le code « 2025AirTag ».

Dans un premier temps, l’appairage promet d’être amélioré, sans plus de précisions. On attend de nouvelles possibilités concernant le nom ou encore l’emoji, permettant de personnaliser à loisir le petit appareil. De la même manière, l’indication de l’état de la pile devrait être beaucoup plus précis, ce qui ne sera pas très difficile vu le peu d’informations données par la version actuelle, qui se contente d’une alerte sur le téléphone quand la pile atteint un seuil critique.

Qu

Qu'attendre des AirTag 2, promis avant la fin de l'année ?

Mais c’est au chapitre du suivi que les choses devraient beaucoup s’améliorer : non seulement il sera plus simple de suivre précisément un AirTag en mouvement, ce qui fait cruellement défaut à la version actuelle, mais en plus, il devrait être plus facile de suivre un AirTag perdu dans un endroit très fréquenté. Comment ? Ce n’est pas encore précisé, mais ces améliorations devraient rendre ce nouvel AirTag encore plus efficace que l’actuel.

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Un nouveau firmware pour les AirPods Pro 2 et 3

Elle n’était pas attendue (comme souvent pour ce type de mise à jour), mais Apple sort ce soir une nouvelle version du firmware des AirPods Pro 2 et AirPods Pro 3.

Les écouteurs phares de la marque passent ainsi du firmware 8B25 au 8B30, sans plus de précisions : cette mise à jour peut très bien corriger des soucis rencontrés par les utilisateurs, tout comme amener des nouvelles fonctionnalités qui sortiront en même temps qu’iOS 26.2... ou un mix des deux.

Pour rappel, la prochaine version d’iOS devrait enfin amener la traduction instantanée aux utilisateurs de l’Union européenne, ainsi que de nouvelles langues pour cette fonction.

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Comme d’habitude, aucune procédure précise à suivre pour installer ce nouveau firmware, à part faire en sorte que les écouteurs restent dans leur boîtier au plus proche de l’iPhone, si possible en charge.

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GPT-5.2, partenariat avec Disney : OpenAI fait feu de tout bois pour insister sur sa supériorité

C’était prévu suite à la sortie de Gemini 3, voilà qui est fait : OpenAI a sorti la version 5.2 de GPT, prévue pour contrer la montée en puissance de Google dans le domaine de l’intelligence artificielle, preuve s’il en est que Sam Altman et ses équipes ne se sentent plus si tranquilles dans le domaine, comme le rapporte TheVerge.

Dès le départ, le ton est lancé : Fidji Simo, responsable des applications chez OpenAI, annonce que GPT-5.2 est « le meilleur modèle pour l’usage quotidien en entreprise », et que leur but est de permettre « encore plus de retour sur investissement pour les utilisateurs ». Ainsi, la nouvelle version doit être encore meilleure pour « la création de feuilles de calcul, de présentations, de code, d’images percutantes, et comprend les contextes les plus complexes, et les projets en nombreuses étapes ». Tout un programme.

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

Si la dernière mise à jour était axée sur le conversationnel, voulant rendre le chatbot plus amical et chaleureux après la vague de mécontentement de GPT-5, GPT-5.2 est lui dirigé vers les entreprises, et la création de contenus efficaces pour soulager la charge de travail des cadres et autres employés ayant accès au bot conversationnel.

Le grand public n’est cependant pas oublié, grâce à un partenariat exclusif qui devrait rameuter bon nombres de fans de blockbusters et séries de films : OpenAI a passé un accord avec ni plus ni moins que Disney, lui ouvrant la porte à des créations officielles à partir des plus de 200 personnages des franchises de Disney, Marvel, Pixar ou encore Star Wars appartenant au géant du divertissement. Cette alliance permettra la création non seulement d’images officielles, mais aussi de vidéos grâce à Sora.

Disney n’a d’ailleurs pas perdu de temps, en ouvrant une plainte pour viol de propriété intellectuelle concernant ses personnages contre Google. Ainsi, la maison de Mickey a envoyé la bien connue procédure de « cease and desist » au propriétaire de Gemini, l’enjoignant à cesser toute reproduction des personnages tels que Deadpool, Darth Vader ou autres Elsa :

Google enfreint les droits d’auteur de Disney à une échelle massive, en copiant une grande partie des propriétés intellectuelles de l’entreprise sans autorisation pour entraîner et développer ses IA génératives. Disney ne tolérera pas plus longtemps l’exploitation commerciale non autorisée de ses personnages et marques déposées par ces services d’intelligence artificielle.

À l’autre bout du spectre ludique, ChatGPT compte aussi venir marcher sur le domaine de Grok, avec l’ouverture d’une section « adulte » du bot conversationnel dans le courant du premier semestre 2026 : l’IA d’Elon Musk ne devrait donc plus être la seule à pouvoir proposer du contenu classé X (ô ironie) à ses utilisateurs. Fidji Simo assure que l’entreprise ne proposera ce type de comportement réservé aux majeurs qu’une fois la certitude d’avoir une personne adulte face au bot, entre autres grâce à de nouveaux algorithmes de prédiction de l’âge de l’utilisateur.

Avec toutes ces nouveautés et ce partenariat conséquent, OpenAI espère rappeler que la société reste la référence en intelligence artificielle, et couper tout doute possible à ce sujet. Mais sera-ce suffisant ?

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Un nouveau firmware pour les AirPods Pro 2 et 3

Elle n’était pas attendue (comme souvent pour ce type de mise à jour), mais Apple sort ce soir une nouvelle version du firmware des AirPods Pro 2 et AirPods Pro 3.

Les écouteurs phares de la marque passent ainsi du firmware 8B25 au 8B30, sans plus de précisions : cette mise à jour peut très bien corriger des soucis rencontrés par les utilisateurs, tout comme amener des nouvelles fonctionnalités qui sortiront en même temps qu’iOS 26.2... ou un mix des deux.

Pour rappel, la prochaine version d’iOS devrait enfin amener la traduction instantanée aux utilisateurs de l’Union européenne, ainsi que de nouvelles langues pour cette fonction.

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Comme d’habitude, aucune procédure précise à suivre pour installer ce nouveau firmware, à part faire en sorte que les écouteurs restent dans leur boîtier au plus proche de l’iPhone, si possible en charge.

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GPT-5.2, partenariat avec Disney : OpenAI fait feu de tout bois pour insister sur sa supériorité

C’était prévu suite à la sortie de Gemini 3, voilà qui est fait : OpenAI a sorti la version 5.2 de GPT, prévue pour contrer la montée en puissance de Google dans le domaine de l’intelligence artificielle, preuve s’il en est que Sam Altman et ses équipes ne se sentent plus si tranquilles dans le domaine, comme le rapporte TheVerge.

Dès le départ, le ton est lancé : Fidji Simo, responsable des applications chez OpenAI, annonce que GPT-5.2 est « le meilleur modèle pour l’usage quotidien en entreprise », et que leur but est de permettre « encore plus de retour sur investissement pour les utilisateurs ». Ainsi, la nouvelle version doit être encore meilleure pour « la création de feuilles de calcul, de présentations, de code, d’images percutantes, et comprend les contextes les plus complexes, et les projets en nombreuses étapes ». Tout un programme.

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

Si la dernière mise à jour était axée sur le conversationnel, voulant rendre le chatbot plus amical et chaleureux après la vague de mécontentement de GPT-5, GPT-5.2 est lui dirigé vers les entreprises, et la création de contenus efficaces pour soulager la charge de travail des cadres et autres employés ayant accès au bot conversationnel.

Le grand public n’est cependant pas oublié, grâce à un partenariat exclusif qui devrait rameuter bon nombres de fans de blockbusters et séries de films : OpenAI a passé un accord avec ni plus ni moins que Disney, lui ouvrant la porte à des créations officielles à partir des plus de 200 personnages des franchises de Disney, Marvel, Pixar ou encore Star Wars appartenant au géant du divertissement. Cette alliance permettra la création non seulement d’images officielles, mais aussi de vidéos grâce à Sora.

Disney n’a d’ailleurs pas perdu de temps, en ouvrant une plainte pour viol de propriété intellectuelle concernant ses personnages contre Google. Ainsi, la maison de Mickey a envoyé la bien connue procédure de « cease and desist » au propriétaire de Gemini, l’enjoignant à cesser toute reproduction des personnages tels que Deadpool, Darth Vader ou autres Elsa :

Google enfreint les droits d’auteur de Disney à une échelle massive, en copiant une grande partie des propriétés intellectuelles de l’entreprise sans autorisation pour entraîner et développer ses IA génératives. Disney ne tolérera pas plus longtemps l’exploitation commerciale non autorisée de ses personnages et marques déposées par ces services d’intelligence artificielle.

À l’autre bout du spectre ludique, ChatGPT compte aussi venir marcher sur le domaine de Grok, avec l’ouverture d’une section « adulte » du bot conversationnel dans le courant du premier semestre 2026 : l’IA d’Elon Musk ne devrait donc plus être la seule à pouvoir proposer du contenu classé X (ô ironie) à ses utilisateurs. Fidji Simo assure que l’entreprise ne proposera ce type de comportement réservé aux majeurs qu’une fois la certitude d’avoir une personne adulte face au bot, entre autres grâce à de nouveaux algorithmes de prédiction de l’âge de l’utilisateur.

Avec toutes ces nouveautés et ce partenariat conséquent, OpenAI espère rappeler que la société reste la référence en intelligence artificielle, et couper tout doute possible à ce sujet. Mais sera-ce suffisant ?

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Les guirlandes connectées, ou comment avoir un sapin qui claque sans bouger du canapé

Chaque hiver, c’est le même rituel : on ressort les cartons, on démêle vaguement les câbles et on peste sur la guirlande qui a rendu l’âme. Cette année, pourtant, le centre de gravité s’est clairement déplacé vers les modèles connectés, poussés par les promos d’Amazon et l’omniprésence des assistants dans les foyers. On ne parle plus seulement de “lampions qui clignotent”, mais d’objets qui s’intègrent réellement à un écosystème domotique, avec scènes, routines et pilotage vocal.

Twinkly : le show lumineux assumé

Si l’on devait ne retenir qu’un nom pour le côté “wahou”, ce serait Twinkly. La marque joue à fond la carte premium, avec un mapping LED poussé et des effets lumineux qui ressemblent plus à un show calibré qu’à une simple guirlande de supermarché. Les références Twinkly se positionnent clairement dans le haut du panier, mais la promesse est simple : on installe, on scanne le sapin avec l’app, et il ne reste qu’à s’amuser à dessiner littéralement des animations en temps réel.

De quoi se faire une déco à l’américaine... si on y met les moyens. Image Twinkly.

C’est typiquement le produit pour ceux qui veulent transformer le salon en démonstration technologique, quitte à payer cher le moindre mètre de LED. L’intégration avec Alexa et Google Assistant ou même Siri permet de basculer d’une ambiance à l’autre à la voix ou via routines, ce qui en fait un bon candidat pour ceux qui ont déjà un début de maison connectée. C’est même l’ami des gamers, avec une intégration poussée de Razer Chroma ou Omen Light Studio ! Le premier sapin connecté aux frags !

La marque fait bien entendu dans la décoration de sapins, avec une guirlande 8 mètres (44,24 €), 20 mètres (69,99 €) et jusqu’à 60 mètres (269,99 €), mais aussi des rideaux de lumière colorés (199,99 €), des grilles flexibles permettant d’afficher un motif (69,39 €), ou même un magnifique rêne connecté et multicolore (249,99 €).

Philips Hue Festavia : la guirlande des déjà équipés

De son côté, la Philips Hue Festavia coche une autre case : celle de l’utilisateur déjà enfermé (volontairement) dans l’écosystème Hue. La guirlande se comporte comme n’importe quel luminaire Hue, avec scènes, automatisations, compatibilité Matter et intégration profonde dans l’app existante. Clairement faite pour les adeptes de la marque, elle est faite avec la même précision des couleurs que les lampes du constructeur, mais comme ces dernières, elle le fait payer au prix fort, à 204,41 € les 20 mètres.

Danser à côté du sapin n’est pas une obligation. Enfin, pas encore. Image Philips/Signify.

Cependant, l’intégration dans l’écosystème Hue a tout de même ses avantages : pas de prise de tête, un fonctionnement qu’on connaît depuis des années, et le côté rassurant d’une marque à l’historique conséquent dans le domaine de l’éclairage connecté.

Nanoleaf : la guirlande pensée comme un objet déco

Nanoleaf joue une partition un peu différente : la marque vient du monde des panneaux lumineux design, et ça se sent dans sa façon d’aborder la guirlande connectée. Ce n’est pas seulement sur un câble LED de plus, mais un produit pensé comme une extension de l’écosystème Nanoleaf, avec scènes, palettes de couleurs et synchronisation d’ambiance cohérentes avec le reste de la gamme. L’idée, c’est moins le clignotement festif de Noël que la création d’une lumière d’ambiance qui reste crédible toute l’année, que ce soit autour d’une étagère, derrière une tête de lit ou en contour d’écran.

Les guirlandes Nanoleaf se positionnent en milieu/haut de gamme : plus chères que les no‑name, mais en dessous du combo mur Twinkly ou surtout Hue partout. En échange, on récupère une intégration maison plutôt propre, une qualité de lumière et d’effets plus travaillée que le bas de gamme, et la possibilité de rester dans une logique décorative globale pour ceux déjà équipé en panneaux ou en ampoules de la marque. Pour un setup orienté « ambiance » plus que « sapin qui hurle Noël », c’est typiquement le genre de produit qui fait sens dans une déco connectée, et se trouve à 67,99 € pour 24 mètres.

Quel que soit le choix, ces trois constructeurs ont l’avantage d’être reconnus dans le domaine, et de présenter des produits avec l’assurance d’avoir quelque chose de solide, et dont on ne sera pas déçu. Avec en bonus, l’effet bluffant de pouvoir contrôler le sapin depuis le canapé !

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Les guirlandes connectées, ou comment avoir un sapin qui claque sans bouger du canapé

Chaque hiver, c’est le même rituel : on ressort les cartons, on démêle vaguement les câbles et on peste sur la guirlande qui a rendu l’âme. Cette année, pourtant, le centre de gravité s’est clairement déplacé vers les modèles connectés, poussés par les promos d’Amazon et l’omniprésence des assistants dans les foyers. On ne parle plus seulement de “lampions qui clignotent”, mais d’objets qui s’intègrent réellement à un écosystème domotique, avec scènes, routines et pilotage vocal.

Twinkly : le show lumineux assumé

Si l’on devait ne retenir qu’un nom pour le côté “wahou”, ce serait Twinkly. La marque joue à fond la carte premium, avec un mapping LED poussé et des effets lumineux qui ressemblent plus à un show calibré qu’à une simple guirlande de supermarché. Les références Twinkly se positionnent clairement dans le haut du panier, mais la promesse est simple : on installe, on scanne le sapin avec l’app, et il ne reste qu’à s’amuser à dessiner littéralement des animations en temps réel.

De quoi se faire une déco à l’américaine... si on y met les moyens. Image Twinkly.

C’est typiquement le produit pour ceux qui veulent transformer le salon en démonstration technologique, quitte à payer cher le moindre mètre de LED. L’intégration avec Alexa et Google Assistant ou même Siri permet de basculer d’une ambiance à l’autre à la voix ou via routines, ce qui en fait un bon candidat pour ceux qui ont déjà un début de maison connectée. C’est même l’ami des gamers, avec une intégration poussée de Razer Chroma ou Omen Light Studio ! Le premier sapin connecté aux frags !

La marque fait bien entendu dans la décoration de sapins, avec une guirlande 8 mètres (44,24 €), 20 mètres (69,99 €) et jusqu’à 60 mètres (269,99 €), mais aussi des rideaux de lumière colorés (199,99 €), des grilles flexibles permettant d’afficher un motif (69,39 €), ou même un magnifique rêne connecté et multicolore (249,99 €).

Philips Hue Festavia : la guirlande des déjà équipés

De son côté, la Philips Hue Festavia coche une autre case : celle de l’utilisateur déjà enfermé (volontairement) dans l’écosystème Hue. La guirlande se comporte comme n’importe quel luminaire Hue, avec scènes, automatisations, compatibilité Matter et intégration profonde dans l’app existante. Clairement faite pour les adeptes de la marque, elle est faite avec la même précision des couleurs que les lampes du constructeur, mais comme ces dernières, elle le fait payer au prix fort, à 204,41 € les 20 mètres.

Danser à côté du sapin n’est pas une obligation. Enfin, pas encore. Image Philips/Signify.

Cependant, l’intégration dans l’écosystème Hue a tout de même ses avantages : pas de prise de tête, un fonctionnement qu’on connaît depuis des années, et le côté rassurant d’une marque à l’historique conséquent dans le domaine de l’éclairage connecté.

Nanoleaf : la guirlande pensée comme un objet déco

Nanoleaf joue une partition un peu différente : la marque vient du monde des panneaux lumineux design, et ça se sent dans sa façon d’aborder la guirlande connectée. Ce n’est pas seulement sur un câble LED de plus, mais un produit pensé comme une extension de l’écosystème Nanoleaf, avec scènes, palettes de couleurs et synchronisation d’ambiance cohérentes avec le reste de la gamme. L’idée, c’est moins le clignotement festif de Noël que la création d’une lumière d’ambiance qui reste crédible toute l’année, que ce soit autour d’une étagère, derrière une tête de lit ou en contour d’écran.

Les guirlandes Nanoleaf se positionnent en milieu/haut de gamme : plus chères que les no‑name, mais en dessous du combo mur Twinkly ou surtout Hue partout. En échange, on récupère une intégration maison plutôt propre, une qualité de lumière et d’effets plus travaillée que le bas de gamme, et la possibilité de rester dans une logique décorative globale pour ceux déjà équipé en panneaux ou en ampoules de la marque. Pour un setup orienté « ambiance » plus que « sapin qui hurle Noël », c’est typiquement le genre de produit qui fait sens dans une déco connectée, et se trouve à 67,99 € pour 24 mètres.

Quel que soit le choix, ces trois constructeurs ont l’avantage d’être reconnus dans le domaine, et de présenter des produits avec l’assurance d’avoir quelque chose de solide, et dont on ne sera pas déçu. Avec en bonus, l’effet bluffant de pouvoir contrôler le sapin depuis le canapé !

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Apple Music et Apple TV indisponibles pour certains utilisateurs

Des perturbations sont en cours sur plusieurs services d’Apple, concentrés sur les médias : Apple Music et Apple TV sont ainsi interrompus chez un nombre assez important d’utilisateurs pour qu’Apple parle de panne chez ceux-ci.

Une panne touche actuellement Apple Music et Apple TV, ainsi que le service Channels associé. Capture MacGeneration.

La panne en cours semble être décidément liée spécifiquement aux services de musique et de films en ligne de la pomme : juste avant Apple TV et Apple Music, c’est l’iTunes Store qui faisait état d’une interruption chez certains utilisateurs, la page d’état des services indiquant qu’il était indisponible pendant une petite heure.

Si vous avez des soucis d’accès à ces deux services, n’hésitez pas à en faire part en commentaires.

Mise à jour à 22h35 : un domino de plus tombe, le Game Center fait maintenant partie des services touchés par la panne.

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Apple Music et Apple TV indisponibles pour certains utilisateurs

Des perturbations sont en cours sur plusieurs services d’Apple, concentrés sur les médias : Apple Music et Apple TV sont ainsi interrompus chez un nombre assez important d’utilisateurs pour qu’Apple parle de panne chez ceux-ci.

Une panne touche actuellement Apple Music et Apple TV, ainsi que le service Channels associé. Capture MacGeneration.

La panne en cours semble être décidément liée spécifiquement aux services de musique et de films en ligne de la pomme : juste avant Apple TV et Apple Music, c’est l’iTunes Store qui faisait état d’une interruption chez certains utilisateurs, la page d’état des services indiquant qu’il était indisponible pendant une petite heure.

Si vous avez des soucis d’accès à ces deux services, n’hésitez pas à en faire part en commentaires.

Mise à jour à 22h35 : un domino de plus tombe, le Game Center fait maintenant partie des services touchés par la panne.

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Twitter pourrait bien ressusciter, au nez et à la barbe de X

Surprise : alors que X s’est quasi totalement défait des restes de Twitter, ayant abandonné le petit oiseau bleu et tout ce qui s’y rapportait pour une simple lettre, voilà qu’une startup appelée « Operation Bluebird » souhaiterait le faire renaître de ses cendres, et ainsi venir taquiner Elon Musk avec la marque qu’il a lui-même fait disparaître, comme le rapporte Ars Technica.

Le retour de l’oiseau bleu... pourtant, Halloween est passé !

La manœuvre paraît culottée, au point qu’on pourrait croire à un canular. Mais non, elle est bien réelle : la startup installée en Virginie a lancé une pétition auprès du US Patent and Trademark Office, qui gère les marques déposées, afin de récupérer la marque Twitter et l’expression « tweet », arguant que X les a abandonnées officiellement :

Twitter et le tweet : les deux marques ont été éradiquées par X Corp., des produits, services et marketing de l’entreprise, actant l’abandon de ces marques historiques, sans intention de les faire réapparaître plus tard. L’oiseau Twitter a été abattu.

Autre preuve des intentions claires de Michael Peroff, avocat et fondateur d’Operation Bluebird, l’existence du site www.twitter.new, lancé par la startup : si pour le moment il ne présente qu’un slogan marquant, voulant réinstituer la marque défunte ainsi que sa notoriété, il pourrait dès l’année prochaine être le nouveau départ de l’oiseau bleu, formant un réseau social concurrent de X reprenant les bases délaissées par la société d’Elon Musk. Michael Peroff voit en la réutilisation de la marque une caisse de résonance qui manque aux réseaux sociaux concurrents :

Il y a d’autres alternatives, pour sûr. Mais je n’en connais aucune actuellement qui ait atteint une taille suffisante pour venir faire la différence contre X, alors qu’un nouveau Twitter pourrait largement.

L’un des partenaires de Michael Peroff, Stephen Coates, a un historique des plus sérieux pour l’aider à reconstruire l’ancien Twitter : il n’est autre que l’ancien conseiller juridique de l’entreprise, avant qu’Elon Musk mette la main dessus. Selon lui, le retour de Twitter tel qu’on l’a connu avant Musk pourrait ramener la magie perdue depuis :

Je me rappelle d’il y a quelques temps, quand des célébrités réagissaient au contenu que je postais sur mon compte Twitter durant les finales du Super Bowl ou d’autres événements. Nous voulons faire revenir cette expérience, cette sorte de grande place publique, où tout le monde pouvait échanger.

Est-ce bien réaliste ?

Si l’opération paraît risquée, tant venir récupérer une marque fraîchement abandonnée par un personnage aussi médiatique que Musk, qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en 2022 semble perdu d’avance, Michael Peroff a pourtant bien prévu son coup, en s’entourant des bonnes personnes et en utilisant un argument massue : Elon Musk lui-même a annoncé publiquement la mort de Twitter et de l’oiseau bleu.

And soon we shall bid adieu to the twitter brand and, gradually, all the birds

— Elon Musk (@elonmusk) July 23, 2023

Il faut dire que Michael Peroff n’est pas non plus un lapin de six semaines dans le domaine : en tant qu’avocat, sa spécialité est la propriété intellectuelle et les marques déposées. De la même manière, il ne se lance pas dans l’opération pour la beauté du geste, mais avec un plan marketing bien pensé :

Nous pensons que notre modération aidera à faire évoluer les discussions vers quelque chose de plus responsable. Les marques sont coincées sur X actuellement parce qu’elles n’ont pas d’autre endroit où aller.

Ainsi, il compte bien récupérer toutes les marques inquiètes de la tournure qu’a pris X, et toutes celles qui n’ont pas encore sauté le pas de fuir le réseau d’Elon Musk. Et il pourrait bien légalement réussir, comme l’atteste un professeur de droit de Stanford interrogé par Ars Technica :

Une simple intention d’utilisation ne suffira pas à conserver la marque, mais X pourrait se défendre en montrant qu’elle prévoit de la réutiliser. Les consommateurs connaissent bien évidemment encore la marque, et il paraît étrange que quelqu’un d’autre puisse s’emparer de ce nom alors qu’il est toujours associé au réseau social maintenant appelé X. Mais c’est ce que dit la loi.

Mark Jaffe, un avocat spécialisé en propriété intellectuelle de Californie pense lui aussi que X aura des difficultés à garder la marque Twitter :

Une fois qu’elle n’est plus utilisée ni sur le site internet ni ailleurs et que le CEO de l’entreprise a publiquement indiqué que désormais un autre nom sera la norme, je ne vois pas comment contrer un argument d’abandon de la marque.

Si l’équipe de l’Operation Bluebird semble solide, il est certain qu’Elon Musk tentera tout ce qu’il peut pour s’éviter un concurrent portant le nom qu’il a pourtant voulu détruire. La bataille promet d’être rude.

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Twitter pourrait bien ressusciter, au nez et à la barbe de X

Surprise : alors que X s’est quasi totalement défait des restes de Twitter, ayant abandonné le petit oiseau bleu et tout ce qui s’y rapportait pour une simple lettre, voilà qu’une startup appelée « Operation Bluebird » souhaiterait le faire renaître de ses cendres, et ainsi venir taquiner Elon Musk avec la marque qu’il a lui-même fait disparaître, comme le rapporte Ars Technica.

Le retour de l’oiseau bleu... pourtant, Halloween est passé !

La manœuvre paraît culottée, au point qu’on pourrait croire à un canular. Mais non, elle est bien réelle : la startup installée en Virginie a déposé une requête auprès du US Patent and Trademark Office, qui gère les marques déposées, afin de récupérer la marque Twitter et l’expression « tweet », arguant que X les a abandonnées officiellement :

Twitter et le tweet : les deux marques ont été éradiquées par X Corp., des produits, services et marketing de l’entreprise, actant l’abandon de ces marques historiques, sans intention de les faire réapparaître plus tard. L’oiseau Twitter a été abattu.

Autre preuve des intentions claires de Michael Peroff, avocat et fondateur d’Operation Bluebird, l’existence du site www.twitter.new, lancé par la startup : si pour le moment il ne présente qu’un slogan marquant, voulant réinstituer la marque défunte ainsi que sa notoriété, il pourrait dès l’année prochaine être le nouveau départ de l’oiseau bleu, formant un réseau social concurrent de X reprenant les bases délaissées par la société d’Elon Musk. Michael Peroff voit en la réutilisation de la marque une caisse de résonance qui manque aux réseaux sociaux concurrents :

Il y a d’autres alternatives, pour sûr. Mais je n’en connais aucune actuellement qui ait atteint une taille suffisante pour venir faire la différence contre X, alors qu’un nouveau Twitter pourrait largement.

L’un des partenaires de Michael Peroff, Stephen Coates, a un historique des plus sérieux pour l’aider à reconstruire l’ancien Twitter : il n’est autre que l’ancien conseiller juridique de l’entreprise, avant qu’Elon Musk mette la main dessus. Selon lui, le retour de Twitter tel qu’on l’a connu avant Musk pourrait ramener la magie perdue depuis :

Je me rappelle d’il y a quelques temps, quand des célébrités réagissaient au contenu que je postais sur mon compte Twitter durant les finales du Super Bowl ou d’autres événements. Nous voulons faire revenir cette expérience, cette sorte de grande place publique, où tout le monde pouvait échanger.

Est-ce bien réaliste ?

Si l’opération paraît risquée, tant venir récupérer une marque fraîchement abandonnée par un personnage aussi médiatique que Musk, qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars en 2022 semble perdu d’avance, Michael Peroff a pourtant bien prévu son coup, en s’entourant des bonnes personnes et en utilisant un argument massue : Elon Musk lui-même a annoncé publiquement la mort de Twitter et de l’oiseau bleu.

And soon we shall bid adieu to the twitter brand and, gradually, all the birds

— Elon Musk (@elonmusk) July 23, 2023

Il faut dire que Michael Peroff n’est pas non plus un lapin de six semaines dans le domaine : en tant qu’avocat, sa spécialité est la propriété intellectuelle et les marques déposées. De la même manière, il ne se lance pas dans l’opération pour la beauté du geste, mais avec un plan marketing bien pensé :

Nous pensons que notre modération aidera à faire évoluer les discussions vers quelque chose de plus responsable. Les marques sont coincées sur X actuellement parce qu’elles n’ont pas d’autre endroit où aller.

Ainsi, il compte bien récupérer toutes les marques inquiètes de la tournure qu’a pris X, et toutes celles qui n’ont pas encore sauté le pas de fuir le réseau d’Elon Musk. Et il pourrait bien légalement réussir, comme l’atteste un professeur de droit de Stanford interrogé par Ars Technica :

Une simple intention d’utilisation ne suffira pas à conserver la marque, mais X pourrait se défendre en montrant qu’elle prévoit de la réutiliser. Les consommateurs connaissent bien évidemment encore la marque, et il paraît étrange que quelqu’un d’autre puisse s’emparer de ce nom alors qu’il est toujours associé au réseau social maintenant appelé X. Mais c’est ce que dit la loi.

Mark Jaffe, un avocat spécialisé en propriété intellectuelle de Californie pense lui aussi que X aura des difficultés à garder la marque Twitter :

Une fois qu’elle n’est plus utilisée ni sur le site internet ni ailleurs et que le CEO de l’entreprise a publiquement indiqué que désormais un autre nom sera la norme, je ne vois pas comment contrer un argument d’abandon de la marque.

Si l’équipe de l’Operation Bluebird semble solide, il est certain qu’Elon Musk tentera tout ce qu’il peut pour s’éviter un concurrent portant le nom qu’il a pourtant voulu détruire. La bataille promet d’être rude.

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120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

Plus le temps passe, et plus les nouveautés annoncées par certaines rumeurs se font attendre : l’Apple TV, l’AirTag 2, mais aussi et surtout les deux nouveaux moniteurs de la pomme ne sont toujours pas sortis. Reste que des détails dans le code des dernières versions d’iOS 26 révèlent des caractéristiques intéressantes pour le prochain Studio Display, comme l’a repéré Filipe Esposito de MacWorld.

Une sortie du Studio Display 2 coordonnée avec le prochain Mac Studio ? Image MacGeneration.

Même s’ils se terrent dans le code, ces détails ont été trahis par le nom utilisé en interne pour ces nouveaux écrans : J527, référence déjà lâchée par Mark Gurman comme étant le nom de code d’une variante améliorée du Studio Display, ou du Pro Display XDR.

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Si Gurman laissait planer le doute, Esposito semble lui se décider sur un Studio Display 2 qui viendrait mettre l’écran d’Apple au niveau de ses concurrents : la nouvelle dalle serait ainsi prévue pour fonctionner en 120 Hz, et gagnerait le HDR qui manque à l’actuel Studio Display.

Concernant le processeur intégré, alors que l’écran encore au catalogue est équipé d’un vieillissant SoC A13 (même si celui-ci ne s’occupe au final que de gérer la webcam et les enceintes), son successeur confirmerait l’utilisation d’un A19, génération de processeur tout juste sortie avec les iPhone 17. De quoi probablement améliorer la webcam intégrée, qui pourrait alors profiter d’une résolution plus élevée.

Reste à connaître la date de sortie exacte de ces nouveaux moniteurs... si celle-ci n’a pas encore fuité, il est quasi certain qu’elle intervienne courant 2026. Avec les nouveaux Mac Studio M5 Pro/Max ? Et qu'en est-il du prochain Pro Display XDR ? Si très peu d'informations ont fuité sur la prochaine mouture de l'écran professionnel de la pomme, l'une des plus probables indique un passage au Quantum Dot, pour encore améliorer le rendu des couleurs. Il suivrait ainsi les MacBook Pro, passés à cette technologie avec la génération M4.

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120 Hz, HDR, A19 : du code laisse entrevoir les caractéristiques du prochain Studio Display

Plus le temps passe, et plus les nouveautés annoncées par certaines rumeurs se font attendre : l’Apple TV, l’AirTag 2, mais aussi et surtout les deux nouveaux moniteurs de la pomme ne sont toujours pas sortis. Reste que des détails dans le code des dernières versions d’iOS 26 révèlent des caractéristiques intéressantes pour le prochain Studio Display, comme l’a repéré Filipe Esposito de MacWorld.

Une sortie du Studio Display 2 coordonnée avec le prochain Mac Studio ? Image MacGeneration.

Même s’ils se terrent dans le code, ces détails ont été trahis par le nom utilisé en interne pour ces nouveaux écrans : J527, référence déjà lâchée par Mark Gurman comme étant le nom de code d’une variante améliorée du Studio Display, ou du Pro Display XDR.

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Si Gurman laissait planer le doute, Esposito semble lui se décider sur un Studio Display 2 qui viendrait mettre l’écran d’Apple au niveau de ses concurrents : la nouvelle dalle serait ainsi prévue pour fonctionner en 120 Hz, et gagnerait le HDR qui manque à l’actuel Studio Display.

Concernant le processeur intégré, alors que l’écran encore au catalogue est équipé d’un vieillissant SoC A13 (même si celui-ci ne s’occupe au final que de gérer la webcam et les enceintes), son successeur confirmerait l’utilisation d’un A19, génération de processeur tout juste sortie avec les iPhone 17. De quoi probablement améliorer la webcam intégrée, qui pourrait alors profiter d’une résolution plus élevée.

Reste à connaître la date de sortie exacte de ces nouveaux moniteurs... si celle-ci n’a pas encore fuité, il est quasi certain qu’elle intervienne courant 2026. Avec les nouveaux Mac Studio M5 Pro/Max ? Et qu'en est-il du prochain Pro Display XDR ? Si très peu d'informations ont fuité sur la prochaine mouture de l'écran professionnel de la pomme, l'une des plus probables indique un passage au Quantum Dot, pour encore améliorer le rendu des couleurs. Il suivrait ainsi les MacBook Pro, passés à cette technologie avec la génération M4.

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L’Inde souhaiterait connaître en permanence la position des citoyens dans son pays en espionnant leur smartphone

Depuis quelques temps, certains pays semblent dériver progressivement vers une surveillance accrue de leurs citoyens. Si l’idée ne paraît pas étonnante en Chine, ou encore en Russie où le Rozkomnadzor à récemment décidé de bloquer FaceTime, c’est plus surprenant venant d’autres comme le Royaume-Uni et ses envies de fouiller dans les données privées stockées sur les serveurs type iCloud. Pour continuer cette série, l’Inde se joint à la fête avec une demande à la fois très intrusive, et provoquant une levée de boucliers de tous les constructeurs dont Apple.

Tim Cook et Narendra Modi en avril 2023. Image Apple.

C’est AppleInsider qui rapporte la nouvelle, et la réaction des intéressés : l’Inde souhaiterait imposer aux constructeurs de smartphone une géolocalisation précise par GPS toujours activée, afin de pouvoir surveiller les allées et venues de chaque personne présente sur son territoire.

Dans un premier temps, le gouvernement de Narendra Modi a imposé aux fabricants tels Apple ou Samsung d’intégrer obligatoirement un module A-GPS dans chaque smartphone vendu. Jusque là, rien de bien particulier, d’autant que quasi toute la production mondiale contient déjà un tel module.

Là où la demande dérive c’est qu’une fois cette étape franchie, la Cellular Operators Association of India (COAI, regroupant les opérateurs mobiles du pays), très liée au gouvernement sur le domaine de la sécurité nationale, propose maintenant de forcer les smartphones de tout le pays à garder en permanence la position précise A-GPS allumée, afin de connaître les mouvements de chaque citoyen. L’India Cellular and Electronics Association (ICEA), regroupant les constructeurs de smartphones, voit la demande d’un très mauvais œil, et pour cause.

Dans un premier temps, sur le terrain pratique, laisser le module A-GPS allumé en permanence aurait un impact direct sur l’autonomie de la batterie : aucun téléphone actuel ne vérifie en permanence sa position précise, et pour cause, l’autonomie fondrait comme neige au soleil. Il suffit de voir combien de temps dure une batterie avec une app GPS allumée en permanence pour se rendre à l’évidence.

Plus grave encore est l’impact sur la vie privée. Si les citoyens lambda peuvent déjà trouver désagréable d’être traqués en permanence par leur smartphone, cette idée même pose des problèmes de sécurité pour de nombreux cas : militaires, juges, journalistes ou encore lanceurs d’alerte (liste non exhaustive) pourraient se retrouver en danger si leur position était connue en permanence, et consultable à loisir.

Les intentions des parties appelant à cette surveillance ne font aucun mystère, d’autant plus quand on entre dans les détails : la COAI souhaiterait que cette surveillance se fasse en toute discrétion, là où les fabricants de smartphones souhaitent que le message « Carrier is trying to access your location » (Votre opérateur tente d’accéder à votre localisation) reste une obligation en cas de consultation de la position d’un smartphone.

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L'Inde veut préinstaller une app de sécurité gouvernementale sur les iPhone, Apple refuse

Quoi qu’il en soit, il semble que la décision finale attendra quelques semaines, voire quelques mois : le ministère de l’intérieur local devait réunir tous les constructeurs de smartphones ce vendredi, mais la réunion a été repoussée sans raison apparente. Le sujet s’accumulant avec les velléités d’installation d’une app de sécurité sur les smartphones des citoyens du pays qui a beaucoup fait parler d’elle en Inde, le gouvernement attendra peut-être que la situation médiatique se calme avant de revenir à la charge ?

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Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Depuis quelques mois, c’est l’avis de tempête dans les hautes sphères d’Apple : les grands cadres historiques se ramassent à la pelle, nombre d’entre eux étant partis soit pour vérifier si l’herbe est plus verte ailleurs, soit prendre une retraite bien méritée. Si certains départs s’expliquent par l’âge des personnes, d’autres sont bien plus inquiétants pour l’entreprise... et les quelques têtes restantes réfléchissent pour certaines à leur départ, ce qui annonce d’autres fracas à venir, comme le rapporte Mark Gurman.

Il ne fait pas si beau que ça en ce moment à l’Apple Park... le vent souffle. Image Apple.

La fin d’une ère

La plupart des dirigeants de Cupertino sont, quand ils étaient dignes de rester en poste, tous à peu près de la même époque : la très grande majorité a entre 50 et 65 ans, à quelques exceptions près. Si ceux étant encore plus proche de la fourchette basse se sentent encore d’attaque pour faire bouger l’immense paquebot qu’est devenu Apple, d’autres plus vieux n’en ont plus vraiment la force, ni l’envie. Ces derniers ont donc décidé de prendre leur retraite, suivant l’exemple de Jeff Williams parti cette année, comme Kate Adams ou Luca Maestri.

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Si c’était la majorité, alors pas d’inquiétude, ce serait juste un renouvellement générationnel. Mais si on regarde où partent les cadres dirigeants, malheureusement, c’est rarement pour la retraite : Alan Dye est parti chez Meta, Billy Sorrentino (son n°2) aussi, la loooooongue liste de l’intelligence artificielle avec Ruoming Pang, Ke Yang, Jian Zhang et bien d’autres ont quitté le pont pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs...

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

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D’autres sont partis un peu « aidés » : le premier de cette courte liste est bien entendu John Giannandrea, pour qui l’entreprise avait perdu toute confiance, le mettant dans un placard doré en attendant de trouver le bon moment pour l’éjecter. C’est chose faite, l’annonce de son départ ayant été officialisée, et son remplaçant venant de chez Microsoft dévoilé. Lisa Jackson, de son côté, a la chance d’avoir un départ bien plus doux. Il faut dire que ce n’est pas un manque de compatibilité avec l’entreprise qui lui est reproché, et qu’elle a bien plus de bouteille que l’ex patron de l’IA. Non, pour elle, c’est l’arrivée à la Maison Blanche d’une nouvelle équipe totalement opposée à ses idées qui nécessite son départ.

Chaises musicales chez Apple : Lisa Jackson et la directrice juridique officiellement sur le départ en 2026

Chaises musicales chez Apple : Lisa Jackson et la directrice juridique officiellement sur le départ en 2026

Qui reste-t-il ? Et resteront-ils ?

Le petit groupe des anciens encore chez Apple se réduit donc comme peau de chagrin : Deirdre O’Brien, Greg Joswiak, Craig Federighi, Eddy Cue, Johny Srouji et... Tim Cook. C’est tout. Cinq vétérans, plus le CEO. C’est tout. Et si pour Craig Federighi et Eddy Cue tout va pour le mieux, les deux gagnant même de nouvelles responsabilités, pour les deux autres, c’est une autre histoire.

Tout va bien pour Hair Force One, qui gagne encore en fonctions, récupérant l’IA. Image Apple.

Pour Deirdre O’Brien, si rien n’est annoncé officiellement, les choses s’activent en silence selon Mark Gurman. Ainsi, les équipes se renforcent sous la DRH d’Apple, et des têtes sont élevées afin de préparer sa succession, signe qu’elle ne devrait pas trop tarder à être annoncée. Il faut dire qu’après plus de 35 ans chez Apple, celle qui a toujours été considérée comme une DRH plus près de l’entreprise que de ses employés n’a plus grand chose à prouver : elle n’est certes pas la plus humaine des directrices, mais a su remettre de l’ordre après la période fashion d’Angela Ahrendts, et surtout la catastrophe qu’avait représenté John Browett avant elle.

Vanessa Trigub prend la direction des Apple Store

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De son côté, Greg Joswiak devrait suivre le même chemin que sa collègue des RH, ses équipes suivant le même schéma que celles de Deirdre O'Brien. Si le successeur n'est pas encore publiquement connu, les choses bougent et les rumeurs bruissent jusqu'aux oreilles du fuiteur de Bloomberg, tendant à indiquer un départ en retraite à venir.

Johny Srouji, une figure clé probablement sur le départ

Le cas le plus inquiétant reste Johny Srouji : le patron de l’électronique chez Apple, c’est lui. L’ère moderne, avec la création de l’A4, l’intégration de l’équipe de PA Semi, le passage d’Intel aux SoC Mx sur les Mac, et dans sa globalité toute la feuille de route du succès d’Apple dans les puces, c’est lui. Et selon Mark Gurman, il ne fait pas grand mystère de ses envies de départ, non pas pour la retraite, mais pour une autre entreprise.

Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.

Si tel était le cas, et c’est ce qui semble se profiler, Apple pourrait fortement s’inquiéter : le départ de la tête pensante de toute la stratégie SoC de l’entreprise serait déjà un coup dur, mais le voir partir offrir ses services à un concurrent pourrait être plus terrible encore, tant l’homme est un atout majeur. Preuve en est les tentatives de Tim Cook pour le garder dans le giron de Cupertino : une paie fortement réévaluée, des responsabilités élargies (le poste de Chief Technology Officer lui aurait été proposé) en faisant le n°2 de l’entreprise,... mais rien n’y fait. Johny Srouji semble sur le départ, ne souhaitant pas continuer sous un autre CEO que Tim Cook. Apple va probablement devoir faire sans lui, ou pire, le retrouver face à lui.

La fin du Mac Intel, un « 27 » type Snow Leopard et un départ un peu (trop) anticipé : la semaine Apple

La fin du Mac Intel, un « 27 » type Snow Leopard et un départ un peu (trop) anticipé : la semaine Apple

Tim Cook, un départ de plus en plus proche

Car oui, l’une des dernières clés de ces départs à la chaîne, c’est lui : le CEO d’Apple. Si certains récemment l’ont vu partir dans les six mois à venir, ce qui n’est pas encore dit, d’autres ont remonté une certaine fatigue chez le patron de Cupertino. Il faut dire qu’à 65 ans, dont quasiment 15 ans passés à la tête de l’entreprise, il y a de quoi être épuisé, d’autant que les dernières années n’ont pas été de tout repos.

Nouvelles spéculations sur la succession de Tim Cook… et sur sa santé

Nouvelles spéculations sur la succession de Tim Cook… et sur sa santé

Si, ou plutôt quand l’actuel boss annoncera son départ, son successeur semble déjà désigné. Certes, certains jouent des coudes ou des relations pour tenter de devenir Calife à la place du Calife, comme Tony Fadell, mais l’idée semble plus improbable qu’autre chose : John Ternus est là, et tient largement la corde pour remplacer Tim Cook à la tête d’Apple. C’est d’autant plus probable qu’Apple ne semble pas être dans l’idée d’aller chercher son futur dirigeant en externe, et que Fadell n’est pas des mieux vus par certains hauts placés.

La fin de la dream-team ?

D’autres ont eu à gérer ces départs à répétition et un changement d’ère après avoir été sur le toit du monde. Avec plus ou moins de succès... Image Ferrari.

Apple semble à un tournant clé de son histoire : entre départs pour la concurrence, pour des raisons d’âge, ou de compatibilité, toute une génération de cadres clés de l’entreprise prend petit à petit ses bagages pour quitter l’entreprise. Si le recrutement de personnes brillantes pour les remplacer ne devrait pas être une trop grosse difficulté étant donné la confortable trésorerie de l’entreprise, reste à leur prouver que les projets à venir sont motivants, et surtout, à reconstruire une ambiance propice à innover, encore et toujours. Le virage n’est pas facile à prendre, et la moindre erreur peut mener à une sortie de piste qui sera difficile à rétablir.

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Les MacBook Pro M5 Pro, le MacBook A18 et les iPad/iPhone entrée de gamme dès janvier ?

Si ce mois de décembre est un peu plus calme que les mois précédents (mis à part la sortie imminente d’iOS et macOS 26.2), Apple pourrait très bien commencer l’année en beauté, avec la sortie de quatre nouveaux produits très rapidement, possiblement dès le mois de janvier 2026 comme le subodore 9to5Mac.

Les nouveaux MacBook Pro M5 Pro/Max devraient arriver très vite. Image Apple.

MacBook Pro M5 Pro et M5 Max, et MacBook

Alors qu’Apple a sorti les MacBook Pro M5 cet automne, les prochains attendus sur la liste sont les versions motorisées par les M5 Pro et M5 Max, qui sortiront dans les dimensions 14 et 16 pouces. Si pour le moment les rumeurs indiquent une date aussi floue que « début 2026 », Apple pourrait très bien rééditer le coup de janvier 2023, où elle a sorti les nouvelles versions M2 Pro et M2 Max de ces machines.

MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?

MacBook Pro M5 Pro et M5 Max : un lancement décalé pour des puces d’un genre nouveau ?

Mais la machine la plus attendue n’est peut-être pas celle que l’on croit : Cupertino devrait sortir dans les mêmes délais le fameux MacBook d’entrée de gamme, première machine à intégrer un SoC directement venu des iPhone avec un fort probable A18 Pro. La nouvelle machine, digne héritière du MacBook (sans ses tares dues aux CPU Intel), devrait présenter un écran 12,9 pouces, un poids plume et une autonomie confortable, le tout dans un prix très contenu entre 500 et 800 €. Dernièrement, Jeff Pu a indiqué une sortie prévue pour mi Q1 2026, ce qui pourrait très bien correspondre à ce mois de janvier aussi.

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

iPhone et iPad d’entrée de gamme

L’iPhone 16e a été présenté en février 2025. Son successeur, l’iPhone 17e, devrait arriver autour des mêmes dates. Pas de très grosses nouveautés à attendre du côté du successeur de la série des iPhone SE, à part un renouvellement annuel qui amènera bien souvent une évolution de la puce. Ici, c’est le A19 qui devrait entrer dans le smartphone, pour remplacer le A18 présent dans l’iPhone 16e. Quelques ajustements devraient venir en même temps, avec le remplacement de l’encoche par la Dynamic Island, la caméra frontale Center Stage et des bords plus fins.

iPhone 17e : date de sortie, puce A19, design… tout ce qu’on sait déjà du futur iPhone “entrée de gamme”

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L’iPad, de son côté, devrait étrenner l’A18, après avoir eu droit à l’A16 dans sa dernière mise à jour en 2025. Très peu d’autres changements devraient intervenir, cette évolution ne devant être qu’un « speed bump », apportant tout de même Apple Intelligence à l’iPad d’entrée de gamme.

Le prochain iPad d’entrée de gamme est bien parti pour s’ouvrir à Apple Intelligence

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D’autres gammes renouvelées rapidement ?

D’autres gammes devraient être renouvelées, mais plus probablement au printemps, donc vers les mois d’avril/mai : le MacBook Air, qui devrait passer au SoC M5 comme le reste de la gamme d’ordinateurs portables de la pomme ; l’iPad Air, qui devrait avoir droit à un speed bump lui aussi avec le passage au SoC M4 ; et les très attendus nouveaux écrans Studio Display et Pro Display XDR.

iPad A18, Studio Display 2, nouvelle Apple TV : tous les appareils révélés par une grosse fuite d’Apple

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Si Apple pourrait très bien surprendre son monde et sortir l’un de ces produits plus tôt que prévu, tout porte à croire qu’ils devraient arriver au printemps plutôt qu’en ce début 2026. Et vous, quel produit attendez-vous le plus ?

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Intel pourrait produire les puces A22 des iPhone de 2028

Il y a quelques jours, des rumeurs arrivaient indiquant qu’Apple pourrait faire appel à Intel pour fabriquer une partie de ses puces Mx dans les années à venir. Surprise, selon Jeff Pu relayé par MacRumors, le deal pourrait aussi porter sur les iPhone, gâteau autrement plus grand !

De quoi redonner le sourire aux Intel bunnies ? Image Intel.

Jusqu’à présent, les SoC Ax intégrés dans les iPhone sont en quasi totalité produits par TSMC. Mais ça n’a pas toujours été le cas, bien que le fondeur soit en situation de presque monopole sur la production depuis 2010 : avant, c’était Samsung qui s’occupait des systèmes sur puce intégrés par Apple, jusqu’à l’A4 où le taïwanais a pris les rênes.

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Apple pourrait utiliser Intel pour produire ses Mx d’entrée de gamme

Intel, d’ailleurs, a totalement raté le coche : au moment du premier iPhone, Steve Jobs avait pourtant proposé à Intel de produire le SoC qui serait destiné au smartphone d’Apple, mais Paul Otellini, CEO du fondeur à l’époque, avait décliné l’offre, estimant que les quantités vendues seraient bien trop faibles pour être intéressantes et qu’Apple demandait un prix bien trop bas. La suite de l’histoire, on la connait...

Intel pourrait donc enfin participer à la production du SoC de l’iPhone, près de 20 ans plus tard : Jeff Pu estime que le fondeur serait impliqué dans la production du A22 qui équiperait les iPhone de 2028. Ces puces utiliseraient alors le process Intel 14A.

Les puces A20 reprendraient la structure en chiplets d

Les puces A20 reprendraient la structure en chiplets d'Intel, façon LEGO

Si le fondeur de Santa Clara pourrait donc récupérer une partie de la production des puces d’iPhone, Jeff Pu est cependant clair sur un point : Intel n’aurait absolument aucun rôle dans la conception de la puce, se bornant strictement au rôle de fabricant suivant les instructions d’Apple, et encore pour une partie de la production seulement.

Quoi qu’il en soit, il est amusant de voir Intel revenir dans le domaine, mais en tant que simple fondeur. Il est loin le temps de l’arrogant n°1 des CPU...

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Chaises musicales chez Apple : Lisa Jackson et la directrice juridique officiellement sur le départ en 2026

Nous en parlions pas plus tard qu’hier suite au départ d’Alan Dye pour Meta : le jeu de chaises musicales continue chez Apple, au plus haut de l’entreprise. Ainsi, Lisa Jackson a annoncé sa date de départ, et Kate Adams est remplacée en tant que directrice juridique de Cupertino, comme l’annonce Apple dans un communiqué officiel.

Très peu connue du grand public, Kate Adams tenait depuis 2017 le poste de directrice juridique de la marque, et quittera son poste à la fin 2026 pour le laisser à Jennifer Newstead, tout droit venue de... Meta. Comme quoi, les échanges fonctionnent aussi dans l’autre sens.

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

La nouvelle venue, si elle provient de Meta, devrait aussi aider aux relations avec l’équipe gouvernementale en place : Jennifer Newstead a travaillé pour deux administrations américaines, celles de George W. Bush et Donald Trump, et a aidé à l’élargissement des pouvoirs de surveillance de l’État après les attentats du 11 septembre 2001. Elle a notamment contribué à la rédaction et à la promotion du Patriot Act du début des années 2000.

La passation de pouvoir ne fera pas forcément dans la simplicité : étant donné l’autre départ prévu, celui de Lisa Jackson, la partie « relations avec le gouvernement » que dirigeait cette dernière va dans un premier temps passer dans le giron de Kate Adams, avant que celle-ci ne passe la main à Jennifer Newstead. Cette dernière aura donc au final le poste de « Directrice juridique et des relations avec le gouvernement », entraînant logiquement la fusion des équipes dédiées.

Le grand jeu des chaises musicales pourrait commencer bientôt chez les dirigeants : la semaine Apple

Le grand jeu des chaises musicales pourrait commencer bientôt chez les dirigeants : la semaine Apple

Car en effet, Lisa Jackson, annoncée sur le départ depuis déjà plusieurs mois, sera officiellement en retraite d’Apple fin janvier 2026. Si elle compte à son actif la réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de la pomme, son avenir s’est compliqué suite à l’élection de Donald Trump, son précédent poste de directrice de l’EPA sous l’ère Obama bloquant toute discussion avec l’actuel président des États-Unis d’Amérique (même si Tim Cook a les choses plutôt bien en main, se priver de ce poste compliquait les choses).

Les affaires concernant l’environnement passeront désormais sous la houlette de Sabih Khan, nouveau COO de Cupertino fraîchement nommé après le départ de Jeff Williams en juillet de cette année.

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Avec ces modifications dans l’organigramme, Apple se rapproche du gouvernement actuel, ce qui devrait lui permettre des relations facilitées avec le locataire de la Maison Blanche, sans avoir besoin nécessairement de passer par le CEO à chaque fois qu’il faut discuter avec les équipes gouvernementales. D’un autre côté, s’il fallait une preuve que l’écologie n’est plus une priorité pour les entreprises US suite aux décisions du gouvernement Trump, la disparition de la composante environnementale et sociale du poste de Lisa Jackson est un symbole de poids, même si Apple continuera probablement sur la voie qu’elle a tracée.

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L’IA est un gouffre à énergie, et les modèles à raisonnement sont encore pires que les précédents

Ce n’est pas un secret, les data-centers dédiés à l’intelligence artificielle sont des gouffres à énergie. Mais ce n’est que le début, selon une étude menée par le projet AI Energy Score, comme le rapporte Bloomberg : les modèles avec raisonnement consommeraient environ 100 fois plus d’énergie que les modèles standards !

Les 2,21 GigaWatts sont bien dépassés... (image d’illustration) Image Wikipedia/IMarcoHerrera, CC BY-SA 4.0.

Pour cette étude, les modèles observés sont divers et variés : l’équipe s’est attelée à vérifier la consommation de 40 différents modèles ouverts, tous mesurés sur la même plateforme matérielle, allant d’OpenAI à Google ou Microsoft, en passant par DeepSeek. Pour avoir les mesures les plus précises possibles, l’équipe a utilisé le logiciel CodeCarbon, permettant d’avoir des mesures précises de la consommation de chaque process.

Des résultats qui font disjoncter

DeepSeek d’ailleurs, parlons-en : leur modèle R1, très raisonnable en version standard avec une consommation de 50 Wh pour 1000 prompts (soit à peine la consommation d’une ampoule ancienne génération sur une heure) passe à un gargantuesque 308 Wh une fois le raisonnement activé, soit six fois plus !

Et les concurrents ne sont pas en reste, voire explosent le score de DeepSeek R1 : le modèle Phi 4 de Microsoft, par exemple, passe d’un économique 18 Wh à... 9 462 Wh ! Un gouffre ! Le delta observé sur le modèle d’OpenAI est bien moins élevé, mais il faut dire que le modèle part de bien plus haut : si le mode « raisonnement » consomme 8 504 Wh, le mode « basse consommation » consomme tout de même 5 313 Wh... pas de quoi pavoiser.

Si aucun des acteurs n’a souhaité commenter les résultats, une étude interne de Google annonçait en aout une estimation de 0,24 Wh d’énergie consommée pour chaque prompt textuel moyen de Gemini AI, soit l’équivalent de « 9 secondes de télévision » (on a les repères qu’on mérite...). Google se félicitait d’avoir des consommations réelles « bien en dessous de nombreuses estimations publiques ».

Un impact bien présent sur les réseaux électriques

Le problème principal de cette consommation gargantuesque se fait déjà ressentir : les réseaux électriques, spécialement aux USA où ils ne sont déjà pas très en forme, sont par endroits tellement sollicités qu’ils sont au bord de la rupture. Et les choses ne vont pas aller en s’améliorant, étant donné les velléités d’installation de nouveaux data-centers, qui poussent comme des champignons, toujours plus gros les uns que les autres.

Dans de nombreuses régions US où ces data-centers se sont implantés, le prix de l’électricité a ainsi grimpé, pour refléter la demande énorme par rapport aux capacités du réseau, allant jusqu’à + 267 % dans certains endroits en cinq ans.

Pour contrer cette sur-consommation, et surtout le risque de faire tomber un réseau qui leur est vital, les entreprises de la tech ont trouvé une parade, s’il en est : plutôt que de diminuer la consommation, chose qui paraît difficile avec une demande en croissance exponentielle et des modèles toujours plus complexes, elles ont installé leurs nouveaux data-centers juste à côté de moyens de production d’électricité. Ainsi, Microsoft prévoit le redémarrage de Three Miles Island, et Google a suivi le chemin.

Comme Microsoft, Google va rouvrir une centrale nucléaire pour ses data-centers

Comme Microsoft, Google va rouvrir une centrale nucléaire pour ses data-centers

D’autres idées sont en cours d’exploration, comme l’utilisation massive de l’inférence, permettant ainsi d’utiliser un modèle déjà entraîné pour certaines réponses, diminuant drastiquement sa consommation, le raisonnement de départ ayant déjà été fait plus tôt.

Les patrons des entreprises axées sur l’IA, s’ils ne paraissent pas faire grand chose pour contrer la consommation de leurs modèles, semblent au moins pour certains conscients du problème. Ainsi, Satya Nadella, patron de Microsoft, a récemment admis que « l’industrie doit obtenir l’autorisation de la société de consommer de l’énergie » dans une interview en novembre, insistant ainsi sur le fait que l’IA doit prouver son utilité pour le bien commun pour être acceptée de tous. Reste que les paroles sont très peu suivies d’actes, ou en tout cas pas à la même vitesse que le développement de serveurs gigantesques et gargantuesques.

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L’obligation d’installation de thermostats connectés repoussée à 2030

L’année dernière, nous vous indiquions que l’État réfléchissait à faire disparaître l’aide concernant l’installation des thermostats connectés et/ou programmables, laissant les utilisateurs souhaitant installer ces moyens intelligents de contrôler la température de leur foyer se débrouiller par eux-mêmes. Bizarrement, dans le même temps le gouvernement maintenait une obligation de ces thermostats intelligents pour le 1er janvier 2027. Le nouveau ministre des finances, Roland Lescure, a décidé de revenir sur cette décision.

C’est sur Bluesky (et non sur X, pour une fois !) que le ministre des finances a annoncé la nouvelle, expliquant par la même occasion les tenants et aboutissants de cette décision... et taclant la dirigeante du Rassemblement National au passage, indiquant dans le déroulé que le gouvernement « n'a pas attendu les cris d'orfraie de Marine Le Pen pour agir ».

Non, le thermostat connecté et programmable ne sera pas obligatoire dès 2027.

L’obligation d’installer un thermostat dans les logements et bâtiments existants est en cours de report à 2030.

— Roland Lescure (@rolandlescure.bsky.social) 4 décembre 2025 à 11:58

Ainsi, il rappelle que l’obligation d’installation d’un thermostat connecté et/ou programmable dans les logements et bâtiments existants, originellement prévue pour 2027, est une transposition d’une directive européenne faite pour aider les ménages à mieux contrôler leurs dépenses de chauffage, et par la même d’énergie.

Le gouvernement voudrait arrêter au plus vite l’aide sur les thermostats connectés

Le gouvernement voudrait arrêter au plus vite l’aide sur les thermostats connectés

Cette obligation est désormais repoussée à 2030, sur décision du Premier ministre, comme indiqué par le ministre des finances. Voilà qui permettra aux particuliers de souffler un petit peu, ces thermostats pouvant certes permettre des économies non négligeables, mais n’étant pas gratuits pour autant.

La décision européenne de rendre obligatoires ces thermostats, si elle part d’une bonne intention, peut cependant poser quelques questions : étant donné la fragilité d'un thermostat programmable et/ou connecté par rapport à un thermostat classique, le jeu en vaut-il la chandelle ? Toujours est-il que la décision est prise, pour le meilleur comme pour le pire, bien que l’utilisateur final ait obtenu avec ce délai supplémentaire une petite période de plus pour s’adapter.

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120 000 caméras connectées piratées pour obtenir des vidéos frivoles

Les caméras connectées ont le vent en poupe, et certains malandrins l’ont bien remarqué : si la chose a tendance à ne pas être très fréquente en Europe, le piratage de ces petites choses indiscrètes est un véritable business en Corée du Sud, où les vidéos intimes volées sont très prisées par certains détraqués. Et ce n’est pas la dernière annonce de la police nationale coréenne qui viendra contredire le constat, avec plus de 120 000 caméras IP piratées par un petit groupe.

Pas chères, faciles à configurer... et faciles à pirater. Attention aux caméras à bas prix !

Les autorités coréennes ont ainsi arrêté quatre personnes, suspectées d’avoir piraté plus de 120 000 caméras connectées afin de récupérer les vidéos. Si très souvent on imagine ce type de larcin comme utile pour faire du repérage en vue d’un vol à venir, l’idée principale de ces ignobles personnages était toute autre : les vidéos ainsi récupérées étaient ensuite revendues à divers sites friands de contenus privés, avec bien entendu une valeur particulière accordée aux vidéos affichant des ébats amoureux.

Les vidéos ainsi récupérées auraient rapporté aux prévenus 35 millions de Wons, soit 20 000 euros environ. De quoi arrondir les fins de mois, même si la quantité récupérée aurait pu laisser penser à une somme plus conséquente.

Reste que cette pratique a de quoi inquiéter, dans un monde où les caméras connectées sont de plus en plus courantes : de plus en plus de foyers en sont équipées, et les installateurs étant souvent le particulier lui-même, rien n’indique que les bonnes pratiques de sécurité soient appliquées à la lettre.

Il en existe majoritairement de deux types : celles autonomes, diffusant le flux directement vers un serveur ou sur une adresse IP, et celles liées à un service privé, tel Netatmo ou Arlo.

Faciles à installer, faciles à pirater

Pour les premières, il s’agit de faire attention à la fois aux retours concernant la marque choisie, certaines étant bien plus faciles à pirater que d’autres (faire particulièrement attention aux marques vendues sur des sites tels AliExpress ou autres, dont les composants très bon marché sont loin d’être sûrs et à jour niveau sécurité), et aux méthodes d’accès à celles-ci : nombre d’utilisateurs ne se soucient pas plus que ça du couple nom d’utilisateur/mot de passe, et mettent un duo bien trop facile à deviner (type nom de la personne/date de naissance), voire pire, laissent les accès par défaut type admin/admin, pensant que la caméra n’est accessible que de l’intérieur de la maison !

Si les autorités européennes ont fait le ménage dans les fournisseurs les plus connus avec le Cyber Resilience Act, imposant des configurations déjà sécurisées par un mot de passe aléatoire en sortie de boîte, ou des mises à jour comblant les failles, les sites de bonnes affaires chinois peuvent se révéler au final être un très mauvais choix pour ce type d’appareil, ceux vendus étant pour la plupart en dehors de la surveillance des agents de l’UE.

Caméra Netatmo : quand l

Caméra Netatmo : quand l'app Maison s'emmêle avec les mises à jour firmware 

Concernant celles connectées à un service type Netatmo ou Arlo, le souci est bien différent : en dehors d’un mot de passe fort, il n’y a pas grand chose que l’utilisateur pourra faire de plus pour garantir la sécurité de ses données. Celles-ci restent à la merci d’un piratage des serveurs de l’entreprise, qui même si elle y mène bonne garde étant donné le rôle des appareils vendus, n’est pas à l’abri d’une faille ou d’une malveillance un jour ou l’autre.

Caméras : Ubiquiti démocratise l’accès à UniFi Protect avec un NVR autour de 200 €

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L’une des meilleures solutions reste d’installer un serveur de surveillance local, que ce soit par un stockage des vidéos sur NAS ou sur appareil dédié comme les UNVR d’Ubiquiti, même si la solution est loin d’être à la portée de tous, que ce soit financièrement ou au niveau des connaissances nécessaires. Et bien entendu, en tout état de cause, de ne pas installer de caméras dans les chambres, ou dans les lieux où vous pourriez vous adonner à des activités frivoles... comme souvent dans ce type d’activité, il vaut mieux se protéger contre toute éventualité.

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Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

Si vous pensiez que les emplettes de Meta dans les têtes de pont d’Apple étaient finies, c’était une erreur : l’entreprise de Mark Zuckerberg vient encore de faire une prise de choix, en mettant la main sur le responsable en chef des interfaces de la pomme, Alan Dye, comme le rapporte Bloomberg.

L’homme n’est pas un petit morceau : entré chez Apple en 2006 après avoir effectué des études de design à la Syracuse University et avoir écumé quelques postes de responsable identité de la marque chez quelques groupes moins importants, il a commencé en tant que Creative Director au sein du marketing de Cupertino. Là, il s’est occupé du design des boîtes de produits iconiques comme l’iPhone, avec une attention du détail qui a marqué Jony Ive au point qu’il l’a rapidement fait monter en grade.

Des boîtes des produits jusqu’à designer majeur

Avance rapide jusqu’en 2010, où Alan Dye rejoint l’équipe du designer historique d’Apple pour se concentrer sur les interfaces homme/machine, avec succès : il est ainsi responsable de la transformation d’iOS, abandonnant le skeuomorphisme avec iOS 7. Alan Dye a ainsi mené l’équipe renouvelant le langage graphique d’iOS, qui est resté ainsi pendant plusieurs années avant de subir une nouvelle refonte.

Fort de ce succès, il a aussi été mis à la tête de l’interface de l’Apple Watch, pour laquelle il a conçu tout le langage visuel avec son équipe. Plus globalement, Apple est notoirement connue pour accorder une importance particulière aux polices utilisées dans ses interfaces (historiquement, Steve Jobs squattait les cours de calligraphie du Reed College, étant très intéressé par la matière), et Alan Dye a eu l’honneur de créer la police San Francisco, utilisée dans tous les systèmes de la marque et dans une majorité des communications officielles.

On doit entre autres l’interface d’iOS 7 à Alan Dye. Image Apple.

En 2019, Alan Dye a pris la tête du département design aux côtés d’Evans Hankey, pour remplacer Jony Ive parti en indépendant. N’apparaissant que rarement en interviews ou sur scène, il n’en restait pas moins l’une des figures les plus importantes des interfaces homme/machine d’Apple jusqu’à présent.

Qui pour le remplacer, et que va-t-il faire chez Meta ?

Apple a indiqué que son remplaçant est déjà trouvé, en la personne de Stephen Lemay. Ce personnage très peu connu du grand public a déjà une longue carrière à Cupertino, étant entré dans l’équipe human interface depuis la fin des années 90, où il a pu contribuer à des appareils comme l’iPhone, l’iPad, Siri ou encore l’Apple Watch. Considéré comme un vétéran de l’équipe, il a entre autres concentré ses efforts récemment sur les sensations liées au Pencil et aux ombres numériques dans l’interface.

Mais du côté de Meta, que va bien pouvoir faire Alan Dye ? Il est fort probable qu’il s’occupe des interfaces des nouveaux produits, que ce soit les lunettes connectées de la marque ou l’intégration de l’IA dans celles-ci, afin de maintenir l’avance de la marque dans le domaine. Son nouveau responsable est d’ailleurs Andrew Bosworth, responsable des Reality Labs, qui s’occupent des wearables comme les lunettes connectées ou les casques VR.

Les départs ne devraient pas s’arrêter, que ce soit pour aller ailleurs ou pour une retraite bien méritée : trois gros poissons attendent leur tour, n’étant rien moins que Lisa Jackson, responsable des relations avec le gouvernement et des initiatives environnementales, Johny Srouji, responsable de la majeure partie des puces de l’entreprise, et bien entendu Tim Cook, CEO de l’entreprise. Si aucune date n’a été communiquée pour ces trois là, il faut s’attendre à l’annonce de leur départ dans les prochains mois ou années.

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Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Le marché de la mémoire vive est déjà relativement tendu, et ça ne risque pas de s’arranger : un des plus gros acteurs du secteur a tout simplement décidé d’abandonner le secteur grand public, se concentrant sur celui des data-centers et surtout de l’intelligence artificielle.

Les fans de gaming RGB en PLS... Image Crucial.

Micron, entreprise derrière la marque Crucial, vient en effet d’annoncer sortir du marché grand public, que ce soit pour la mémoire vive comme pour les SSD. Si chez les utilisateurs de Mac la marque n’est pas très utilisée, elle est en revanche bien installée du côté des gamers, avec une gamme Ballistix très appréciée des joueurs et autres amateurs de PC performants. De la même manière, les SSD internes proposés par Micron étaient aussi très prisés pour mettre à jour facilement un ordinateur autre qu’Apple.

La marque Crucial disparaît donc à court terme (tant que les stocks existent jusque mi 2026), mais Micron n’arrête pas sa production pour autant : celle-ci sera réservée au marché des data-centers en général, et une grande majorité ira équiper les serveurs dédiés à l’IA, de part ses partenariats avec AMD et Nvidia pour produire les mémoires HBM3E et HBM4 utilisées dans les cartes des deux fabricants.

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Concernant le grand public, les tarifs ne devraient pas baisser de si tôt : avec un acteur majeur en moins, la concurrence va encore se réduire, alors que celle-ci avait déjà de moins en moins de marge de manœuvre. En effet, Samsung, SK Hynix et Micron étaient déjà les fondeurs majoritaires du secteur, et les deux premiers formant maintenant un quasi monopole sur le marché, ils ne risquent pas de revenir sur leur décision de maintenir l’offre à un niveau très bas pour conserver des prix élevés, et privilégier des marchés bien plus gros que ceux du grand public, comme... les data-centers, encore eux.

Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

Au final, si les produits Apple ne devraient pas être trop impactés, à la fois du fait des choix de mémoire relativement atypiques de Cupertino et du fait des tarifs déjà très élevés pratiqués par le constructeur concernant la RAM et les SSD, tout le reste du marché devrait encore une fois accuser le coup du départ d’un acteur majeur, en pleine crise des prix.

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