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La Chine interdit à ses géants de la tech les puces Nvidia

Depuis maintenant plusieurs années, Nvidia n’a pas le droit d’exporter toutes les puces qu’elle voudraient en Chine : les plus performantes dans le domaine de l’intelligence artificielle sont sous embargo, les USA interdisant au constructeur de les envoyer dans l’Empire du milieu. Si Donald Trump avait annoncé vouloir renforcer encore plus ces restrictions au début de son mandat, il était revenu sur sa décision après une discussion avec Jensen Huang, le patron de Nvidia. Au final, tout ça pour rien : la Chine a décidé d’interdire elle-même à ses géants de la tech d’utiliser des puces Nvidia.

Cette carte n’est pas disponible en Chine. Trop puissante. Image Nvidia.

Alors que le gouvernement américain avait déjà interdit à Nvidia de proposer sa carte pour serveurs la plus puissante destinée à l’IA, la H100, pour la remplacer par une H20 qui n’a que le dixième des performances d’origine, il en a ensuite été de même pour une autre carte dédiée aux professionnels, mais cette fois sur station de travail. En effet, alors que le reste du monde peut bénéficier de la RTX Pro 6000, monstre de puissance possédant plus de 24 000 cœurs CUDA et 96 Go de mémoire GDDR7, la Chine n’a droit qu’à une version limitée, la RTX Pro 6000D. Si les spécifications exactes ne sont pas connues, la bande passante est déjà notoirement différente : la RTX Pro 6000 monte à 1,8 To/s, quand la version 6000D plafonne à 1,1 To/s.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Malgré tout, Nvidia fait environ 13 % de son chiffre d’affaires mondial en Chine, représentant plusieurs milliards de dollars. Jensen Huang s’était inquiété des volontés de restrictions encore plus fortes du président américain, et avait obtenu en retour l’assurance que les H20 et RTX Pro 6000D bridées pourraient continuer à être proposées en Chine.

Retournement de situation, c’est maintenant la Chine qui ne veut plus de ces puces en invoquant une violation de la « loi anti-monopole » chinoise, comme le rapporte LeMonde. Ainsi, le régulateur de la cybersécurité (SAMR) a interdit aux entreprises technologiques du pays telles Alibaba ou ByteDance d’acheter de nouvelles puces Nvidia.

Pourquoi cette décision ? Et pourquoi maintenant ?

Il semble qu’une partie de l’affaire vienne d’une déclaration fracassante du secrétaire au commerce américain sur CNBC, Howard Lutnick :

Nous ne leur vendons pas nos meilleurs produits, ni nos produits de seconde classe, ni même de la troisième. [...] On veut vendre suffisamment aux Chinois pour que leurs développeurs deviennent accrocs à la technologie américaine.

Le gouvernement chinois aurait très mal pris cette déclaration, et a convoqué les dirigeants locaux de Nvidia pour une question de « graves problèmes de sécurité » : le communiqué faisait état d’un système de géolocalisation intégré dans les puces, ainsi que d’un killswitch permettant de les bloquer à distance, ce que dément Nvidia.

Si ces suspicions, doublées de la déclaration du secrétaire au commerce pouvaient suffire à déclencher l’ire des dirigeants chinois et des représailles à la mesure de l’affront, elles tombent en plus au bon moment : T-Head, filiale d’Alibaba spécialisée dans les semi-conducteurs, a récemment présenté un nouveau processeur spécialisé dans l’IA, affirmant que celui-ci égalait les performances du H20 de Nvidia.

Ce nouveau processeur a été présenté en grandes pompes durant le journal du soir le 16 septembre, en compagnie du premier ministre Li Qiang, dans un data-center de l’opérateur China Unicom.

Cette affaire rappelle fortement l’histoire du bannissement de Huawei : alors que les USA et le reste du monde pensaient mettre tellement de bâtons dans les roues du constructeur qu’il finirait par s’effondrer, notamment en lui barrant l’accès aux Google Services, Huawei a résisté et a fini par proposer pour chaque élément interdit une alternative locale. Plus fort encore, le constructeur propose désormais HarmonyOS, remplaçant totalement Android sur les téléphones vendus en Chine.

En interdisant les puces Nvidia dans le développement de l’IA, la Chine fait d’une pierre deux coups : non seulement elle envoie un message fort aux USA, leur signalant qu’ils n’ont plus besoin de leur aide et ne se satisferont plus de produits de seconde zone, mais en plus le gouvernement chinois incite maintenant fortement ses pépites locales à pousser autant que possible pour égaler, voire dépasser Nvidia et les autres géants de la tech US.

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La Chine interdit à ses géants de la tech les puces Nvidia

Depuis maintenant plusieurs années, Nvidia n’a pas le droit d’exporter toutes les puces qu’elle voudraient en Chine : les plus performantes dans le domaine de l’intelligence artificielle sont sous embargo, les USA interdisant au constructeur de les envoyer dans l’Empire du milieu. Si Donald Trump avait annoncé vouloir renforcer encore plus ces restrictions au début de son mandat, il était revenu sur sa décision après une discussion avec Jensen Huang, le patron de Nvidia. Au final, tout ça pour rien : la Chine a décidé d’interdire elle-même à ses géants de la tech d’utiliser des puces Nvidia.

Cette carte n’est pas disponible en Chine. Trop puissante. Image Nvidia.

Alors que le gouvernement américain avait déjà interdit à Nvidia de proposer sa carte pour serveurs la plus puissante destinée à l’IA, la H100, pour la remplacer par une H20 qui n’a que le dixième des performances d’origine, il en a ensuite été de même pour une autre carte dédiée aux professionnels, mais cette fois sur station de travail. En effet, alors que le reste du monde peut bénéficier de la RTX Pro 6000, monstre de puissance possédant plus de 24 000 cœurs CUDA et 96 Go de mémoire GDDR7, la Chine n’a droit qu’à une version limitée, la RTX Pro 6000D. Si les spécifications exactes ne sont pas connues, la bande passante est déjà notoirement différente : la RTX Pro 6000 monte à 1,8 To/s, quand la version 6000D plafonne à 1,1 To/s.

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine

Malgré tout, Nvidia fait environ 13 % de son chiffre d’affaires mondial en Chine, représentant plusieurs milliards de dollars. Jensen Huang s’était inquiété des volontés de restrictions encore plus fortes du président américain, et avait obtenu en retour l’assurance que les H20 et RTX Pro 6000D bridées pourraient continuer à être proposées en Chine.

Retournement de situation, c’est maintenant la Chine qui ne veut plus de ces puces en invoquant une violation de la « loi anti-monopole » chinoise, comme le rapporte LeMonde. Ainsi, le régulateur de la cybersécurité (SAMR) a interdit aux entreprises technologiques du pays telles Alibaba ou ByteDance d’acheter de nouvelles puces Nvidia.

Pourquoi cette décision ? Et pourquoi maintenant ?

Il semble qu’une partie de l’affaire vienne d’une déclaration fracassante du secrétaire au commerce américain sur CNBC, Howard Lutnick :

Nous ne leur vendons pas nos meilleurs produits, ni nos produits de seconde classe, ni même de la troisième. [...] On veut vendre suffisamment aux Chinois pour que leurs développeurs deviennent accrocs à la technologie américaine.

Le gouvernement chinois aurait très mal pris cette déclaration, et a convoqué les dirigeants locaux de Nvidia pour une question de « graves problèmes de sécurité » : le communiqué faisait état d’un système de géolocalisation intégré dans les puces, ainsi que d’un killswitch permettant de les bloquer à distance, ce que dément Nvidia.

Si ces suspicions, doublées de la déclaration du secrétaire au commerce pouvaient suffire à déclencher l’ire des dirigeants chinois et des représailles à la mesure de l’affront, elles tombent en plus au bon moment : T-Head, filiale d’Alibaba spécialisée dans les semi-conducteurs, a récemment présenté un nouveau processeur spécialisé dans l’IA, affirmant que celui-ci égalait les performances du H20 de Nvidia.

Ce nouveau processeur a été présenté en grandes pompes durant le journal du soir le 16 septembre, en compagnie du premier ministre Li Qiang, dans un data-center de l’opérateur China Unicom.

Cette affaire rappelle fortement l’histoire du bannissement de Huawei : alors que les USA et le reste du monde pensaient mettre tellement de bâtons dans les roues du constructeur qu’il finirait par s’effondrer, notamment en lui barrant l’accès aux Google Services, Huawei a résisté et a fini par proposer pour chaque élément interdit une alternative locale. Plus fort encore, le constructeur propose désormais HarmonyOS, remplaçant totalement Android sur les téléphones vendus en Chine.

En interdisant les puces Nvidia dans le développement de l’IA, la Chine fait d’une pierre deux coups : non seulement elle envoie un message fort aux USA, leur signalant qu’ils n’ont plus besoin de leur aide et ne se satisferont plus de produits de seconde zone, mais en plus le gouvernement chinois incite maintenant fortement ses pépites locales à pousser autant que possible pour égaler, voire dépasser Nvidia et les autres géants de la tech US.

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Une première mise à jour pour les AirPods Pro 3

À peine arrivés, déjà mis à jour : les AirPods Pro 3 reçoivent ce soir leur première update, spécifique au modèle. Les écouteurs à réduction de bruit passent ainsi de la 8A356 à la 8A357.

Comme souvent concernant les écouteurs Apple, aucune précision n’a été faite sur les correction apportées par cette nouvelle version, et il est fort probable qu’elle ne change rien au quotidien des utilisateurs.

Pour rappel, la mise à jour se fait sans intervention de l’utilisateur, quand les écouteurs sont dans leur boîtier fermé à proximité de votre iPhone. Il n’y a d’ailleurs aucun autre moyen de pousser la mise à jour, aucun bouton dans l’interface n’étant présent pour cela. Vous pouvez vérifier la version installée sur les vôtres en allant dans Réglages => AirPods Pro de ... => Version.

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Une première mise à jour pour les AirPods Pro 3

À peine arrivés, déjà mis à jour : les AirPods Pro 3 reçoivent ce soir leur première update, spécifique au modèle. Les écouteurs à réduction de bruit passent ainsi de la 8A356 à la 8A357.

Comme souvent concernant les écouteurs Apple, aucune précision n’a été faite sur les correction apportées par cette nouvelle version, et il est fort probable qu’elle ne change rien au quotidien des utilisateurs.

Pour rappel, la mise à jour se fait sans intervention de l’utilisateur, quand les écouteurs sont dans leur boîtier fermé à proximité de votre iPhone. Il n’y a d’ailleurs aucun autre moyen de pousser la mise à jour, aucun bouton dans l’interface n’étant présent pour cela. Vous pouvez vérifier la version installée sur les vôtres en allant dans Réglages => AirPods Pro de ... => Version.

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iPhone 17 Pro et 17 Pro Max, une mise à jour dès la sortie de boîte avant un iOS 26.0.1 pour corriger des soucis de photo

Habituellement, les appareils à peine sortis ont souvent droit à une petite mise à jour dès leur arrivée sur les étals, afin de resserrer les derniers boulons qui tentent de s’échapper. Les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max ne font pas exception à la règle, et Apple vient de sortir une nouvelle version d’iOS 26 rien que pour eux.

Le numéro de version de ce système corrigé étant très proche de l’original (23A345, contre 23A341 pour celle sortie le 15 septembre), Apple ne s’est même pas embêtée à en faire une version « 26.0.1 » : c’est juste une mise à jour d’iOS 26 sans numéro spécifique.

Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3

Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3

Si pour le moment seuls les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max sont concernés, les iPhone 17 et iPhone Air devraient aussi recevoir leur petite mise à jour dès le déballage, d’autant que les appareils partis des usines auraient à l’origine une version 23A330, donc plus ancienne que l’iOS 26 officiel sorti le 15 septembre.

Bien entendu, Apple n’a pas précisé les modifications apportées par cette mise à jour spécifique. Selon MacRumors un iOS 26.0.1 numéroté 23A350 est prévu pour un peu plus tard, afin de corriger quelques soucis de fonctionnement de l'appareil photo, suite à quelques photos prises en condition de concert qui laissaient des bandes blanches ou autres zones noires.

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iPhone 17 Pro et 17 Pro Max, une mise à jour dès la sortie de boîte avant un iOS 26.0.1 pour corriger des soucis de photo

Habituellement, les appareils à peine sortis ont souvent droit à une petite mise à jour dès leur arrivée sur les étals, afin de resserrer les derniers boulons qui tentent de s’échapper. Les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max ne font pas exception à la règle, et Apple vient de sortir une nouvelle version d’iOS 26 rien que pour eux.

Le numéro de version de ce système corrigé étant très proche de l’original (23A345, contre 23A341 pour celle sortie le 15 septembre), Apple ne s’est même pas embêtée à en faire une version « 26.0.1 » : c’est juste une mise à jour d’iOS 26 sans numéro spécifique.

Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3

Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3

Si pour le moment seuls les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max sont concernés, les iPhone 17 et iPhone Air devraient aussi recevoir leur petite mise à jour dès le déballage, d’autant que les appareils partis des usines auraient à l’origine une version 23A330, donc plus ancienne que l’iOS 26 officiel sorti le 15 septembre.

Bien entendu, Apple n’a pas précisé les modifications apportées par cette mise à jour spécifique. Selon MacRumors un iOS 26.0.1 numéroté 23A350 est prévu pour un peu plus tard, afin de corriger quelques soucis de fonctionnement de l'appareil photo, suite à quelques photos prises en condition de concert qui laissaient des bandes blanches ou autres zones noires.

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Meta lance les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes intelligentes à écran intégré

C’est en plein milieu de la nuit pour nous européens que Meta a décidé de mettre les pieds dans le plat : en plus de présenter les Ray-Ban Meta 2 (qui ne sont qu’une mise à jour pour rattraper les Oakley récemment sorties), la firme de Mark Zuckerberg a présenté les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes avec écran intégré.

Meta lance donc ses lunettes à écran intégré (dans le verre droit précisément), au tarif de 799 dollars. Si déjà pour ce prix vous obtenez une grande première (si l’on omet la tentative des Google Glass, qui faisaient ressembler l’utilisateur à un Borg plus qu’à autre chose), les binocles se veulent en plus relativement utiles, comme l’indique Bloomberg : l’écran intégré peut afficher des messages écrits, des appels vidéos, des directions étape par étape pour le GPS, le résultat des recherches de l’intelligence artificielle de Meta, des photos, l’interface de contrôle des musiques ou encore le viseur pour l’appareil photo intégré.

Selon Andrew Bosworth, CTO (Chief Technology Officer) de Meta, ces lunettes sont « le type d’appareil qui vous permet de laisser de plus en plus votre téléphone dans votre poche au cours de la journée ». Même si pour le moment elles ont toujours besoin d’un téléphone pour fonctionner, le but est d’offrir un accès plus facile à l’information et aux fonctions habituelles d’un smartphone.

Un petit écran, mais un grand pas en avant

L’écran intégré, puisqu’il n’y en a qu’un, offre un angle de vision limité de 20 degrés, et une luminosité allant de 30 à 5 000 nits pour une résolution de 600x600 pixels. Selon Bloomberg, qui a pu tester les lunettes, cela suffit à la majorité des utilisations, qu’elles soient en extérieur ou en intérieur. Le plus surprenant, selon les retours de TheVerge, c’est le côté « invisible » pour l’entourage : même allumé, l’écran est totalement transparent pour l’extérieur, et aucune image n’est visible pour l’entourage. Seul l’utilisateur la voit.

Il est possible d’obtenir les lunettes avec une correction optique intégrée, mais cela reste limité à quelques possibilités et uniquement sur demande. L’appareil photo intégré a un capteur 12 MPixels, et permet l’enregistrement de vidéos 1080p.

Malgré l’ajout d’un écran, Meta indique une durée de la batterie de 6 heures par charge (dont 1 heure avec l'écran allumé), et le boîtier des lunettes permet 30 heures supplémentaires.

Un nouveau système de contrôle

Pour contrôler toutes les fonctions, les Ray-Ban Meta Display intègrent un nouveau contrôleur : en plus de la fonction de « swipe » sur le cadre des lunettes comme sur les Ray-Ban Meta habituelles, elles ajoutent un bracelet permettant au porteur d’utiliser ses mains pour interagir avec l’interface.

Ainsi, l’utilisateur peut sélectionner un élément en pinçant le pouce et l'index, passer d’un élément à l’autre en glissant le pouce sur la main, ou encore taper deux fois avec le pouce pour invoquer l’assistant IA de Meta. Pour régler le volume et pour d’autres éléments de l’interface, il suffit de tourner sa main devant soi, comme on le ferait sur une molette de volume imaginaire.

Bien entendu, les lunettes incluent aussi la reconnaissance vocale. Ce qui leur permet, avec l’écran intégré, de proposer la traduction instantanée écrite, comme si des sous-titres vous étaient présentés. La fonction d’appel visio permet de voir l’interlocuteur sur le verre, pendant que celui-ci voit ce qui est devant vous. Il est aussi possible de répondre aux messages textuels par un enregistrement audio, ou en dictant la réponse, mais une autre méthode apparaîtra plus tard dans l’année : la possibilité de répondre en écrivant les lettres devant vous, grâce au bracelet. Concernant l’autonomie de ce dernier, sa batterie est donnée pour durer 18 heures.

Un partenariat renforcé avec EssilorLuxottica

L’arrivée de ces lunettes, en plus des versions standard Ray-Ban ou Oakley, montre que le partenariat entre Meta et EssilorLuxottica est particulièrement fort, même si la multinationale ne croyait pas tellement au produit dans un premier temps, hésitant à y placer sa marque phare, comme l’indique Andrew Bosworth :

La vérité, c’est que lorsque nous avons commencé ce projet, Ray-Ban n’était même pas sûr que cela serait suffisamment élégant pour être un produit Ray-Ban. Au départ, ce n’était censé être que des lunettes Meta Display. Et nous avons énormément travaillé pour en arriver à un point où ils se sont dit : « Oh, d’accord, en fait on peut vraiment envisager que ce soit un produit Ray-Ban ».

Si les Ray-Ban Meta Display seront disponibles à partir du 30 septembre au prix de 799 dollars, ce sera pour le moment uniquement dans certaines boutiques physiques, afin de mieux vérifier l’ajustement des lunettes et du bracelet pour chaque utilisateur.

Meta, qui semble ne plus s’arrêter dans le domaine, en a profité pour investir fortement dans son partenaire : la firme de Mark Zuckerberg a ainsi pris 3 % de parts dans EssilorLuxottica, pour 3,5 milliards de dollars. Mais pour Andrew Bosworth, cet investissement est tout à fait normal et justifié :

Nous investissons beaucoup d’argent. Nous pensons qu’il s’agit d’un investissement dont nous attendons un retour. Nous pensons pouvoir y parvenir aussi bien du côté matériel que du côté logiciel et services.

Ces lunettes sont le premier test grandeur nature pour des binocles intelligentes à écran intégré : la firme prévoit d’en vendre 100 000 d’ici la fin 2026. Il faut dire qu'elle se limitera à quelques pays pour le moment : les USA au départ, puis la France, le Canada, l’Italie et la Grande-Bretagne courant 2026. Bien entendu, les prochaines versions arriveront par la suite, améliorant l’écran intégré, puis en ajoutant un second sur l’autre verre pour proposer une interface en 3D naturelle. La firme pense à un futur App Store pour ses lunettes, mais ça n’arrivera pas avant quelques temps : le SoC intégré n’a pour le moment pas les capacités nécessaires à gérer des apps tierces (contrairement aux versions sans écran qui s’ouvrent maintenant aux développeurs).

Meta a encore de nombreux projets dans les cartons concernant la réalité augmentée, selon son CTO. Avec pourquoi pas, un jour, des lentilles de contact à la place des lunettes. Si cela relève encore de la science-fiction, « Nous ne mettons de côté aucune option » rappelle Alex Himel, l’ingénieur responsable de l’équipe Reality Labs de Meta.

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Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars

Les rumeurs s’accumulent sur la possible arrivée d’un MacBook d’entrée de gamme, embarquant un processeur venant de l’iPhone. Si cet appareil restait jusqu’à présent une hypothèse, selon Ming-Chi Kuo, la production commencerait à la fin de cette année.

Le MacBook ressuscité avec un A18 Pro ? Image MacGeneration.

Les détails se font de plus en plus précis sur cette machine se voulant abordable : l’écran devrait être aux alentours de 13 pouces, ce qui en ferait une machine de la taille d’un MacBook Air actuel. Concernant les couleurs, Apple mettrait un peu de fantaisie, le proposant en argent, bleu, rose ou jaune.

Selon DigiTimes, la machine serait vendue entre 599 et 699 dollars aux USA, ce qui peut donner un prix de vente entre 700 et 800 euros en France. Avec un tel tarif, un SoC A18 Pro repéré dans le code d’Apple Intelligence au mois de juillet, un écran de bonne facture, un poids très contenu et une autonomie confortable, la machine pourrait devenir un hit absolu pour les étudiants.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Du côté mémoire, aucune donnée ne transpire, mais il est imaginable qu’elle soit dotée d’un minimum de 8 Go, voire plus probablement 12 ou 16 Go, pour être confortable avec Apple Intelligence. Apple aurait aussi la puce toute trouvée pour une prochaine génération en 2027, avec l’A19 Pro présenté ce mois-ci dans l’iPhone 17 Pro. De la même manière, si le nombre de ports n’est pas encore précisé, il est plus que probable qu’un MacBook A18 Pro se contente de l’USB-C, et de la possibilité d’un seul moniteur externe.

Une telle configuration pourrait ressusciter le nom « MacBook », abandonné avec le MacBook 12 pouces, première machine portable moderne d’Apple à être sortie avec un refroidissement passif. Mal positionnée en tarif à l’époque, équipée d’un processeur Intel Core m chauffant trop et étant touchée par les fameux « claviers papillon », elle n’avait pas eu le succès escompté par Apple.

Reste à savoir quand Apple sortirait une telle machine. Courant du premier semestre, comme les autres ? Ou plus vers la rentrée, marquant le côté « machine pour étudiants » ? Réponse en 2026, quoi qu’il arrive.

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Les AirPods Pro 3 améliorent la portée de la localisation, mais seulement avec un iPhone 17 ou Air

Les AirPods Pro 3 viennent équipés d’une puce U2, qui selon Apple permet d’améliorer la distance à laquelle les écouteurs peuvent être retrouvés (s’ils sont dans le boîtier, étant donné que seul celui-ci est équipé de la puce en question). Cependant, le diable est dans les détails : en bas de la page de présentation, il est précisé que la portée 1,5x plus élevée nécessite un iPhone 17 ou un iPhone Air.

Les AirPods Pro 3 coûtent 30 € de moins, mais sont livrés sans câble USB-C

Les AirPods Pro 3 coûtent 30 € de moins, mais sont livrés sans câble USB-C

Pourtant, cette fameuse puce U2 existe déjà depuis deux générations d’iPhone : elle est apparue avec les iPhone 15. Deux hypothèses possibles à cette limitation : la première voudrait qu’Apple n’ait testé la précision exacte de cette fonction que sur les nouveaux appareils, et donc ne veuille pas se prononcer sur la distance utile avec les iPhone 15 et 16 (le côté procédurier de certains pays, y compris le pays d’origine d’Apple étant légendaire, il vaut mieux faire attention aux promesses de ce type) ; la seconde que cette amélioration ne touche que les nouveaux iPhone.

Revue de test des AirPods Pro 3 : une formule aboutie pour un mode traduction perfectible

Revue de test des AirPods Pro 3 : une formule aboutie pour un mode traduction perfectible

Si vraiment seule la nouvelle gamme profite de cette amélioration de la portée, il faudra éclaircir le motif : nouvel agencement des antennes ? Changement logiciel ? Changement dans la référence de la puce U2 ? Ou aucune raison sérieuse ? Quoi qu’il en soit, nous profiterons bien entendu de l’arrivée de ces écouteurs et des nouveaux iPhone pour faire un petit test, et comparer avec les anciens.

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macOS 26 ne veut pas s’installer sur les Mac Studio M3 Ultra

Comme souvent avec les premières versions des nouveaux systèmes, quelques incompatibilités peuvent survenir. Souvent documentées par Apple elle-même (qui réagit la plupart du temps au quart de tour quand ça concerne un produit de sa propre enseigne), elles sont corrigées assez rapidement. Espérons que ce soit le cas pour celle de macOS 26, qui touche pour le coup non pas un accessoire, mais une machine spécifique d’Apple : le Mac Studio M3 Ultra.

Image Reddit.

En effet, de nombreux retours que ce soit sur Reddit ou sur les forums d’Apple font état d’une installation impossible sur les Mac Studio M3 Ultra (et ce processeur spécifiquement, pas d’inquiétude pour les autres à priori), qui ne vont pas jusqu’au bout du process et affichent une erreur bloquant l’installation.

Le souci intervient quelle que soit la précédente version de macOS installée, certains ayant tenté depuis macOS 15.7 sorti en même temps que macOS 26 avec le même résultat. La machine étant relativement peu diffusée par rapport à d’autres étant donné son tarif, le nombre de retours documentés sur Reddit ou les forums Apple montre qu’une bonne partie si ce n’est toute la série de Mac Studio M3 Ultra est touchée. En attendant une mise à jour qui ne tardera sûrement pas de la part d’Apple, si vous avez un Mac Studio M3 Ultra, il est plus sage de rester sur macOS 15.7 Sequoia.

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iPadOS 26 se trompe de virgule, y compris dans la version finale

Avec iPadOS 26, Apple a changé profondément l’apparence de son clavier virtuel. Présente depuis la bêta 1, la nouvelle version de ce clavier, modifiée pour coller au mieux au nouveau design Liquid Glass, pose quelques soucis en version AZERTY.

L’intégration de la touche entrée « double épaisseur » des claviers AZERTY n’est vraiment pas terrible... Capture MacGeneration.

Si dans un premier temps il est regrettable pour une entreprise comme Apple, qui est réputée pour son sens du détail, de laisser passer une touche « entrée » aussi mal intégrée dans un clavier, aussi virtuel soit-il, un autre souci se pose aux utilisateurs d’iPadOS 26.

Depuis la bêta 1 existe un bug plus embêtant, toujours présent dans la version finale : la virgule et le point d’interrogation intégrés dans le clavier AZERTY français ont un comportement étrange, au moins sur une partie des iPad.

Ainsi, dans nombre de zones de remplissage sur différents forums, ou dans des apps comme Discord, la virgule employée semble provenir d’une erreur de mapping du clavier, utilisant le caractère Unicode 65292 appelé « virgule pleine chasse », utilisé normalement sur les claviers affichant les caractères asiatiques. De la même manière, le point d’interrogation utilisé sur le clavier AZERTY virtuel correspond au caractère 65311, ou « point d’interrogation pleine chasse »... toujours provenant de ces claviers asiatiques. Il est possible de retrouver les virgules et points d'interrogation classiques, en allant dans les caractères spéciaux du clavier, ce qui nécessite une manipulation inhabituelle à chaque utilisation de ces caractères plutôt classiques.

On remarquera l’ancien design clavier pour l’app Discord, mais toujours avec cette très mauvaise intégration de la touche entrée. Capture MacGeneration.

Le souci, dont certains se sont émus dans notre forum dès la bêta 4, semble toucher de manière variée les iPad ayant installé iPadOS 26 et est toujours présent même après restauration complète sans reprise de sauvegarde.

N'hésitez pas à remonter dans les commentaires si vous êtes ou non touchés par le souci.

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iCloud demande maintenant au minimum iOS 11 ou macOS 10.13 High Sierra

Pendant qu’elle mettait à jour ses conditions d’utilisation en intégrant les nouveaux systèmes « 26 » dans la liste, Apple en a profité pour faire le ménage : les appareils sous iOS 10 ou plus anciens, ainsi que les Mac sous macOS 10.12 Sierra ne pourront plus accéder à iCloud, comme l’a remarqué MacRumors.

Plus d’iCloud pour les iPhone 5c et leurs jolies couleurs. Image Apple.

Si la nouvelle peut inquiéter les utilisateurs souhaitant conserver leurs machines le plus longtemps possible, il s’agit de se rappeler que les derniers iPhone ne pouvant passer à iOS 11 sont les iPhone 5 et iPhone 5c, ainsi que les iPad de quatrième génération (2012). Concernant les Mac, toute machine compatible macOS Sierra est aussi compatible macOS 10.13 High Sierra, il n’y a donc aucune inquiétude à avoir.

La fin de prise en charge des anciennes machines sur iCloud est toujours calculée pour être la plus indolore possible pour les clients finaux, mais elle reste inéluctable : le maintien d’anciens iPhone, iPad ou Mac oblige à garder de vieux bouts de code en ligne, augmentant le risque de failles. Il faut donc abandonner de temps en temps les plus vieilles machines, afin de continuer à développer les services en ligne sans alourdir le système ou laisser des trous béants dans les protections des serveurs.

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Kim Dotcom, créateur de MegaUpload, bientôt extradé aux USA ?

Kim Dotcom... Si ce nom ne dira pas grand chose aux plus jeunes, ceux qui ont connu toute la grande époque du piratage massif, des films en téléchargement, des albums par milliers auront une petite lumière dans l’esprit. Et si le personnage était plutôt discret depuis plusieurs années, cela n’empêchait pas pour autant la justice de continuer son œuvre, et la dernière nouvelle risque d’être un choc pour l’ancien créateur de MegaUpload : après 13 ans de lutte, il semble avoir grillé ses dernières cartouches pour éviter l’extradition aux USA, comme rapporté par LeMonde.

Kim Dotcom en 2014. Image William Stadtwald Demchick/Wikipedia, CC BY 3.0.

Le roi du piratage

Kim Dotcom, ou Kim Schmitz de son vrai nom, est le créateur original de MegaUpload en 2005. Si la plateforme a énormément perdu de sa superbe, elle a été pendant longtemps synonyme de piratage, même si son objectif affiché était le simple « partage de fichiers ». Il faut dire qu’elle permettait à n’importe qui d’uploader n’importe quel fichier, que ce soit du texte, mais bien entendu aussi des musiques ou des vidéos, et de diffuser le lien vers celui-ci à n'importe qui.

Sept ans après sa création, la justice finit par lui tomber dessus : le FBI ferme les sites, et un raid spectaculaire est mené sur le manoir de Kim Dotcom en Nouvelle-Zélande. Il faut dire que la justice est relativement agacée, la RIAA et les ayants-droit du monde entier ayant tenté pendant des années de lui mettre la main au collet, sans grand succès. Le site était hébergé à Hong-Kong, le patron était en Nouvelle-Zélande : deux territoires bien loin des prérogatives US.

Une longue bataille judiciaire

Une fois Kim Dotcom arrêté en 2012, et une bonne partie de ses biens confisqués, les États-Unis d’Amérique ont commencé une procédure d’extradition. Malheureusement pour la justice américaine, Kim Dotcom se retrouve libéré sous caution, ses avocats multipliant les recours au tribunal, invoquant des irrégularités dans la surveillance qu’il a subie pendant plusieurs années, ainsi que dans la procédure d’arrestation de 2012.

De nombreux allers-retours devant la justice néo-zélandaise plus tard, l’étau a commencé à se resserrer autour de Kim Dotcom en 2021 : la Cour suprême du pays a fini par valider le principe d’extradition vers les USA. Mais le temps judiciaire est long... très long. Et en août 2024, surprise ! Alors que le ministre néo-zélandais de la justice vient de signer l’ordre d’extradition, Kim Dotcom conteste à la dernière minute, invoquant ses conditions de santé, l’homme ayant fait un AVC en 2024.

Fin de la partie ?

Malheureusement pour Kim Dotcom, la juge Christine Grace a décidé de maintenir son extradition vers les USA, où il pourrait passer sa vie derrière les barreaux : accusé de violation de droits d’auteur à grande échelle, blanchiment d’argent, racket (MegaUpload étant considéré comme une organisation criminelle permettant le piratage massif) et association de malfaiteurs, la justice a de quoi réclamer 60 ans de prison. À 51 ans et un AVC au compteur, les chances qu’il retrouve la liberté s’il est extradé aux USA sont très minces.

I can and I will. By the time the appeals are done, if ever, the world will be a very different place.

— Kim Dotcom (@KimDotcom) August 13, 2024

Un dernier recours pourrait être porté à la Cour d’appel néo-zélandaise par ses avocats. Ils ont jusqu’au 8 octobre pour le porter. Si celui-ci venait à échouer, il y a fort à parier que s’ouvrirait un procès très attendu par les médias, mais dont l’issue est quasi connue d’avance.

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La liste des prochains produits, et des tarifs qui montent, qui montent : la semaine Apple

Le keynote est passé, il est donc temps de souffler... non ? Ah. Bon. La présentation des nouveaux iPhone permet d’avoir une idée de la direction que prend Apple pour l’avenir, entre la réfection totale du visuel proposé par ses systèmes d’exploitation, et les codes retenus pour ses smartphones. De l’autre côté, l’année n’est pas encore finie, et beaucoup de produits sont dans les tuyaux, que Mark Gurman a visités de fond en comble.

Ça a chauffé au Steve Jobs Theater pour voir les nouveaux iPhone de plus près. Image Justin Ormont/Wikipedia, CC BY 4.0.

As Alive As You Need Me To Be (Aussi vivant que tu as besoin que je le sois)

Depuis le départ de Jony Ive en 2019, sans se voiler la face, il est facile d’admettre que le design des produits Apple stagne, avançant plus lentement qu’un glacier (et encore, avec la fonte des glaces...). Il faut dire qu’une majorité des designers qui étaient sous la coupe de Ive sont partis en même temps si ce n’est peu après lui, que ce soit pour rejoindre LoveFrom, pour monter leur propre entreprise de design ou pour aller à la concurrence. Depuis, l’aspect des produits était surtout supervisé par Jeff Williams, qui a décidé de partir lui aussi, laissant sa place de n°2 d’Apple en juillet et celle de chef du design à la fin de l’année.

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

Est-ce à dire qu’il n’y a plus d’intérêt pour le design chez Apple ? Qu’il n’y a plus aucune idée ? S’il est facile de le penser (et inquiétant à la fois), Apple semble avoir fait en sorte durant le dernier keynote de prouver le contraire : entre la citation de Steve Jobs, l’intro montrant les produits en gros plans quasi statiques et la présentation de l’iPhone Air et de l’iPhone 17 Pro par des designers faisant partie de l’équipe les ayant dessinés, il y avait longtemps que Cupertino n’avait pas autant parlé courbes et matériaux.

Si ça ronronne pour le moment, il va falloir renforcer le design dans les années à venir. Image Apple.

Il faut dire que remplacer Ive comme tête de pont n’est pas chose facile : s’il était le designer en chef d’Apple depuis une vingtaine d’années à son départ, c’était aussi un très bon communiquant qui avait une présence particulière durant les présentations produit (preuve en est le nombre de satires qu’il a pu recevoir). Cet accent typiquement anglais, cette façon de présenter le produit, Apple semble vouloir retrouver cette ambiance avec les deux designers vus durant le keynote de septembre. Est-ce pour autant une voie à suivre, ou est-ce juste un bref passage ? L’avenir nous le dira, mais Apple devra quoiqu’il en soit se réveiller niveau design, tant les prochains produits promettent d’être disruptifs.

Closer (plus près)

Et en parlant de nouveaux produits, les prochains mois risquent d’être chargés ! D’ici la mi-2026, c’est pas moins de 10 produits qui devraient être présentés ou renouvelés, dont voici la liste :

  • iPad Pro M5 : la sortie devrait intervenir d’ici le mois d’octobre, en faisant comme l’année dernière le porte-drapeau de la nouvelle version du SoC d’Apple. Il devrait contenir une seconde caméra avant, pour permettre à la fois le mode portrait et le mode paysage.
  • nouveau Vision Pro : petite mise à jour interne du Vision Pro, qui ne mérite pas l’appellation « Vision Pro 2 », qui devrait sortir avant une version revue, plus fine et allégée en 2027.
  • AirTag 2 : Apple prépare depuis quelques temps déjà cette nouvelle génération, qui devrait améliorer la portée et la précision de la localisation grâce à une nouvelle puce radio.
  • Apple TV : la nouvelle petite boîte noire d’Apple, en plus de contenir un SoC plus rapide pour accueillir Apple Intelligence et le nouveau Siri quand ils sortiront, devrait avoir le droit à la puce N1 maison pour gérer les réseaux Wi-Fi, Bluetooth et Thread.
Bientôt le renouvellement pour la petite boîte noire d’Apple. Image Apple.
  • HomePod mini : comme la nouvelle Apple TV, il devrait recevoir un processeur plus puissant pour gérer Apple Intelligence, et la nouvelle puce N1. Bien entendu, qui dit nouvelle version dit aussi nouvelles couleurs.
  • MacBook Pro M5 : si habituellement Apple sort ses nouveaux laptops pro en fin d’année, ceux-ci devraient pour une fois voir le jour en début 2026, possiblement avec une option cellulaire. Ils devraient être les derniers à sortir avec le design actuel, avant une refonte complète pour 2027.
  • MacBook Air M5 : comme les MacBook Pro, ils devraient sortir en début 2026.
  • nouveau moniteur externe : Apple travaillerait sur deux moniteurs externes, dont au moins l’un d’eux devrait sortir courant 2026. Sera-ce le remplaçant du Pro Display XDR, ou celui du Studio Display ? Mystère pour le moment.
  • iPhone 17e : le remplaçant de l’iPhone 16e devrait arriver début 2026, probablement avec le même A19 que l’iPhone 17.
  • Smart Home Hub : le fameux HomePod à écran intégré devrait arriver lui aussi dans la première moitié de 2026... si le Siri dopé aux LLM n’est pas en retard.

Ruiner (Ruiner)

Avec le nouvel iPhone 17 Pro Max et son option à 2 To, Apple tente la même technique qu’avec l’iPhone X : préparer psychologiquement les utilisateurs à l’arrivée de smartphones atteignant, puis dépassant la barre symbolique des 2 000 dollars (barre largement pulvérisée par chez nous, avec une version tapant les 2 479 €... et donc se rapprochant des 2 500). À l’époque, le prix de l’iPhone X avait fait grand bruit, et où en est-on quelques années plus tard ? La plupart des appareils de la pomme s’approchent ou dépassent allègrement les 1 000 dollars. En France, seul l’iPhone 17 de base s’affiche sous le tarif symbolique de 1 000 €, et encore, c’est de justesse.

L’iPhone 17 Pro Max est le premier modèle de la pomme à dépasser les 2 000 €. Image Apple.
iPhone 17 Pro : une transformation musclée

iPhone 17 Pro : une transformation musclée

Si l’iPhone 17 Pro Max 2 To reste pour le moment pour une frange plus que limitée de la population (peu de monde peut justifier l’usage de 2 To sur un smartphone, qui plus est à ce tarif), cette barre symbolique risque d’être plus souvent aperçue, voire dépassée avec les prochaines générations d’iPhone : Apple prépare sa version pliante, qui devrait atteindre un tarif plus que conséquent (il suffit pour cela de voir les prix pratiqués par Samsung et autres sur leurs smartphones pliables), et l’iPhone 20, attendu pour 2027, est attendu comme une prouesse digne de l’iPhone X... avec les tarifs qui suivent bien entendu.

En résumé, si depuis quelques années les tarifs tournaient sagement autour des 1 000 dollars ou un peu plus en euros sans vraiment monter plus, les prochaines années devraient voir une montée vers les 2 000 dollars... les clients suivront-ils ? De la réponse à cette question dépendra la suite pour Apple.

Right Where It Belongs (À sa juste place)

Un design logiciel entièrement renouvelé, le (possible) retour du design, ou en tout cas de la communication sur celui-ci, et des produits toujours plus chers : Apple n’est-elle finalement pas à sa juste place ? En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Nine Inch Nails.
  • Très bien, voici les salons de manucure les plus proches...
  • Tu veux voir ma main de plus près ?
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L’iPhone 17 Pro aux USA retrouve sa petite fenêtre pour la 5G millimétrique

Depuis l’iPhone 12 Pro, les versions haut de gamme de l’iPhone réservées à l’Amérique du Nord ont ce petit quelque chose de spécial par rapport aux autres : la présence d’une antenne permettant d’utiliser la 5G millimétrique.

L’antenne réservée à la 5G millimétrique est maintenant sur le dessus. Image Apple.

Sur chaque génération depuis, ces téléphones étaient repérables à une petite fenêtre plastifiée sur le côté de l’appareil, derrière laquelle se trouvait l’antenne. Pour l’iPhone 16 Pro, Apple avait réussi à supprimer cette petite fenêtre, cachant l’antenne derrière la vitre arrière, mais le corps Unibody de l’iPhone 17 Pro ne permet plus ce tour de passe-passe.

L’antenne 5G millimétrique de l’iPhone 16 Pro, collée sur l’écouteur. Image iFixit.

En effet, cette gamme de fréquence nécessite non seulement une antenne spécifique, qui s’accommode difficilement des formes utilisées habituellement par Apple pour les cacher dans le pourtour du smartphone, mais en plus elles ne supportent pas la moindre présence de métal entre elles et l’émetteur. Les iPhone du 12 Pro jusqu’au 15 Pro utilisaient une petite fenêtre en plastique, qui fait donc son retour avec l’iPhone 17 Pro, permettant ainsi aux ondes millimétriques de rejoindre l’antenne idoine.

Et le reste du monde ? Les USA étant quasiment les seuls à proposer commercialement la 5G millimétrique, Apple n’inclut pas cette antenne dans les smartphones destinés aux autres pays. Cette petite fenêtre n’apparaît donc pas pour le reste de la planète, y compris en France.

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Robby Walker, ancien responsable de Siri, claquerait la porte à la fin du mois

L’automne arrive, et avec lui, les ingénieurs se ramassent à la pelle... c’était pourtant les feuilles avant non ? Au final, la saga de l’été continue sur sa lancée, même une fois les beaux jours déclinants : Apple vient (encore !) de perdre un ingénieur dédié à l’intelligence artificielle, et non des moindres, en la personne de Robby Walker, comme rapporté par Bloomberg.

Fuite de cerveaux : le responsable de l’IA robotique d’Apple et trois chercheurs claquent la porte

Fuite de cerveaux : le responsable de l’IA robotique d’Apple et trois chercheurs claquent la porte

Mike Rockwell ayant repris la majeure partie de ses prérogatives, à quoi bon rester ? Image Apple.

Au début 2025, Robby Walker occupe le poste de Senior Director pour Siri et l’intelligence artificielle. Sous ses ordres, toute l’équipe attelée au renouvellement de l’assistant vocal d’Apple, quand lui de son côté rend des comptes à John Giannandrea. Suite aux déboires d’Apple Intelligence, c’est lui qui a pris la parole face aux équipes, expliquant que les retards sont horribles, et que les directeurs marketing avaient dévoilé bien trop tôt les travaux de renouvellement de Siri.

Nous avons nagé sur des centaines de miles — accrochant au passage un record au Guinness Book pour une telle distance — mais nous n’avons pas réussi à atteindre Hawaï. Et maintenant on nous saute dessus, non pas pour la prouesse que nous avons accomplie, mais parce que nous n’avons pas réussi à atteindre le but final.

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Au début de l’été, c’est au-dessus de lui que les choses ont été revues et reprises en mains : Tim Cook a confié l’avenir de Siri aux mains de Mike Rockwell, ancien responsable du Vision Pro, et la globalité du projet Apple Intelligence est maintenant directement sous la coupe de Craig « Hair Force One » Federighi. Si John Giannandrea, de par son historique, a réussi à garder une petite équipe s’occupant de recherche fondamentale, Robby Walker a pris part au développement d’un outil de recherche boosté à l’IA, en concurrence frontale avec Perplexity et ChatGPT Search. Cet outil, selon Mark Gurman, devrait sortir l’année prochaine.

Contrairement aux autres départs, celui-ci ne semble pas lié à une fuite chez un concurrent. Et au vu de ses prérogatives et de la taille de son équipe qui diminuaient au fur et à mesure que l’année avance, il semble plutôt que Robby Walker ait été poussé petit à petit vers la porte. Entre sa prise de parole marquante, jetant le blâme sur les équipes marketing plutôt que les développeurs, et le fait qu’Apple pourrait se diriger vers une collaboration avec Google Gemini pour une partie de l’IA, il semble que l’ingénieur ait préféré partir.

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Les tarifs de réparation des nouveaux iPhone, de 109 à 959 € suivant les dommages

Depuis quelques années, Apple affiche sur son site les tarifs demandés pour diverses réparations sur ses smartphones. Que ce soit la batterie, le module caméra ou l’écran, tout est indiqué sur le site... et les nouvelles versions viennent d’apparaître dans la liste.

Déjà avec l’iPhone X, les tarifs en cas de chute étaient salés.

Concernant le changement de batterie, aucun changement entre les « anciens » iPhone 16 et les nouveaux iPhone 17 : la version standard demande 109 €, quand les versions Pro et Pro Max demandent 135 €. Et l’iPhone Air ? Comme les versions Pro, il demande 135 €.

Pour les autres réparations, préparez-vous à quelques augmentations...

Un écran cassé ? Si l’iPhone 16 demande 339 €, son équivalent 2025 passe à 405 €. L’iPhone 16 Pro et son descendant 17 Pro est à 405 € aussi, quand les versions Max sont à 489 €. L’iPhone Air, lui demandera 405 €.

Bonne nouvelle pour le dos de l’appareil, il reste à 169 € la réparation, quel que soit le modèle, que ce soit dans l’ancienne gamme iPhone 16 comme dans la nouvelle iPhone 17, y compris l’iPhone Air.

Si par malheur vous avez cassé l’appareil photo arrière, tout dépendra de votre version : les iPhone 16, iPhone 17 et iPhone Air vous demanderont 199 €. Les iPhone 16 Pro/Pro Max et iPhone 17 Pro/Pro Max, eux sont à 299 €.

Cas le plus terrible, celui des « autres dommages », qui incluent ceux touchant la structure de l’appareil, ou sa carte mère. Si les iPhone 16, 16 Pro et 16 Pro Max vous demandent respectivement 659, 799 et 899 €, les nouveaux modèles font valoir leur statut de derniers sortis, avec 729 € pour l’iPhone 17, 899 € pour l’iPhone 17 Pro, 955 € pour l’iPhone 17 Pro Max et 859 € pour l’iPhone Air.

Quoi qu’il en soit, au vu des tarifs, l’AppleCare+ reste utile pour les étourdis, les maladroits, et au final pour tous ceux qui pensent qu’une probabilité non nulle que leur téléphone fasse un vol plané existe dans cet univers. Comme toute assurance, elle paraît inutile tant qu’aucun souci n’arrive. Mais dans le cas contraire, il est toujours plus agréable de payer 99 € que 859 €, pour prendre le cas de l’iPhone Air qui tombe sur la tranche...

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

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iPhone 17, Apple Watch, AirPods Pro 3 : les délais sur l’Apple Store sont en majorité vers mi-octobre

Précommander, c’est bien beau, mais comme toujours chez Apple à la sortie d’un produit, les délais peuvent varier très fortement. Si les précédentes années ont vu la demande déborder considérablement l’offre, il semble que pour 2025 Apple aie à peu près correctement configuré ses stocks... du moins jusqu’à ce soir. Voici un petit état des lieux de l’Apple Store en ligne.

L’iPhone, quelques délais sauf sur l’iPhone Air

Concernant l’entrée de gamme, toutes les configurations sont maintenant annoncées pour le 6 octobre, sauf le Brume 512 Go, qui reste disponible au 29 septembre.

L’iPhone 17 Pro est lui aussi donné pour disponible à partir du 6 octobre pour toutes les configurations, quelle que soit la capacité ou la couleur voulue.

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

La version 17 Pro Max, elle, repousse encore plus la date : aucune version n’est disponible avant le 13 octobre.

Et l’iPhone Air ? C’est le seul de la gamme disponible le jour de la sortie, à quelques versions près. Le 19 septembre, vous aurez votre poids plume devant la porte, sauf pour les version or 256 et 512 Go, qui passent au 6 octobre. Si vous en voulez un pour la sortie, dépêchez-vous tout de même : après être restées quelques temps au 19 septembre, les configurations passent une par une à des dates plus lointaines.

Les Apple Watch, des délais raisonnables

Que ce soit pour la version SE3, la Series 11 ou l’Ultra 3, toutes sont disponibles dans une fourchette resserrée allant du 6 au 14 octobre, sauf une : de manière surprenante, l’Ultra 3 en bracelet milanais médium (et uniquement cette configuration) est encore disponible pour le jour de la sortie.

Précommandes pour les AirPods Pro 3, Apple Watch SE 3, Series 11 et Ultra 3

Précommandes pour les AirPods Pro 3, Apple Watch SE 3, Series 11 et Ultra 3

Les AirPods Pro 3

Sur l’Apple Store en ligne, les nouveaux écouteurs de la pomme sont donnés pour une livraison le 6 octobre.

Bien entendu, nous mettrons à jour cette actu au fil des changements de date de disponibilité des différents produits.

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L’iPhone Air n’est pas fragile : Greg Joswiak n’hésite pas à le soumettre à la torture

L’une des questions qui revient souvent dans les discussions autour de l’iPhone Air, c’est un fantôme qui date de l’iPhone 6 : va-t-il se plier ? Est-il assez solide sous la contrainte ?

Il semble que les équipes d’Apple aient effectué un travail particulier sur la résistance à la torsion de l’appareil, pour éviter de voir ressurgir de mauvais souvenirs. Et à la manière d’un Musk proposant de tester les vitres du Cybertruck, Greg Joswiak (SVP mondial marketing) et John Ternus (SVP Hardware engineering) n’ont pas hésité à proposer aux deux journalistes présents de tester la solidité de l’appareil (avec plus de réussite que pour le Cybertruck).

Apple est-elle en passe de réussir son pari avec l’iPhone Air ?

Apple est-elle en passe de réussir son pari avec l’iPhone Air ?

Non seulement l’appareil a résisté aux efforts exercés par les deux journalistes, mais il est à noter aussi le magnifique vol plané de l’iPhone, nonchalamment jeté par Greg Joswiak à son interlocuteur d’un bout à l’autre du plateau. S’il lui reste à passer l’épreuve des clients finaux (et de JerryRigEverything), c’est en tout cas de bon augure pour la résistance aux diverses poches dans lesquelles l’iPhone Air pourra être placé.

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Les Watch Series 11 et Ultra 3 affichent 6h d’autonomie en plus, mais seulement si vous dormez

Durant le dernier keynote, Apple a présenté une nouvelle qui semble incroyable : elle aurait réussi à augmenter l’autonomie des nouvelles Apple Watch de 6 heures, d’une version à l’autre ! Très fort. Mais est-ce vraiment le cas ?

Pour Cupertino, les chiffres sont là : l’Apple Watch Series 11 tient selon ses tests 24 heures, quand la Series 10 ne tenait que 18 heures. Pour la version Ultra, c’est encore plus fort : de 36 heures avec l’Ultra 2, l’autonomie passerait à 42 heures avec l’Ultra 3 !

Les Apple Watch Ultra 3, Series 11 et SE 3 déjà en précommande chez les revendeurs

Les Apple Watch Ultra 3, Series 11 et SE 3 déjà en précommande chez les revendeurs

Qui plus est, cette autonomie rallongée vient avec une vitesse de charge accrue par rapport aux précédents modèles, passant pour les versions Ultra de une heure pour atteindre 80 % à 45 minutes pour l’Ultra 3, et même 30 minutes pour la « simple » Series 11. De quoi rebooster l’autonomie d’une Apple Watch pendant une douche un peu longue, ou pendant un dîner, ce qui permet de la porter la nuit pour contrôler votre sommeil.

6 heures de plus ? Vraiment ?

Si l’autonomie des montres d’Apple pourrait bien avoir augmenté, les 6 heures de plus annoncées pourraient n’être que partielles. En effet, entre 2024 et 2025, Cupertino a revu sa méthode de calcul pour connaître l’autonomie totale de ses montres. Ainsi, voici la journée « normale » d’utilisation en 2024 :

L’autonomie d’une journée complète est basée sur l’utilisation suivante : 300 consultations de l’heure, 90 notifications, 15 minutes d’utilisation d’applications et une séance d’entraînement de 60 minutes avec lecture musicale depuis l’Apple Watch via Bluetooth, le tout sur une période de 18 heures ; l’utilisation de l’Apple Watch Series 10 (GPS) inclut une connexion à l’iPhone via Bluetooth pendant toute la durée du test de 18 heures ; l’utilisation de l’Apple Watch Series 10 (GPS + Cellular) inclut un total de 4 heures de connexion LTE et 14 heures de connexion à l’iPhone via Bluetooth sur les 18 heures.

En 2025, il y a un changement, certes minime, mais qui a son importance :

L’autonomie d’une journée, suivi du sommeil inclus, est basée sur l’utilisation suivante : 300 consultations de l’heure, 90 notifications, 15 minutes d’utilisation d’apps, une séance d’entraînement de 60 minutes avec lecture musicale depuis l’Apple Watch en Bluetooth, et 6 heures de suivi du sommeil sur une période de 24 heures ; l’utilisation de l’Apple Watch Series 11 (GPS) comprend une connexion à l’iPhone via Bluetooth pendant toute la durée du test de 24 heures ; l’utilisation de l’Apple Watch Series 11 (GPS + Cellular) comprend un total de 4 heures de connexion cellulaire et 20 heures de connexion à l’iPhone via Bluetooth sur 24 heures.

Apple compte bien 6 heures de plus d’autonomie, mais ce ne sont pas des heures d’utilisation « normale » : ce sont des heures de suivi du sommeil. Si Cupertino n’a pas menti en indiquant une autonomie supérieure par rapport aux années précédentes, ce ne sont donc pas 6 heures d’activité en pleine journée, mais des heures où l’écran est éteint, les notifications désactivées, et où la montre ne se concentre que sur le sommeil de son porteur.

watchOS 26 : comment Apple note la qualité de votre sommeil

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Il sera intéressant de voir les premiers retours des acheteurs, mais il semble que si l’autonomie a bien été améliorée par rapport aux générations précédentes, les 6 heures annoncées risquent de paraître bien courtes à l’utilisateur pensant avoir une montre tenant 24h (ou 42h pour l’Ultra 3) en activité complète.

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Mistral et Perplexity s’éloignent des crocs d’Apple, sous la protection de leurs investisseurs

Pendant plusieurs mois, les rumeurs se sont accumulées sur une possible acquisition d’un acteur de l’intelligence artificielle par Apple, histoire de rattraper le retard qu’elle a dans ce domaine. Si bien entendu OpenAI est hors d’atteinte vu sa valorisation et sa proximité avec Microsoft, ce n’était pas le cas de Perplexity ou encore Mistral AI. Cependant, ces deux entreprises s’éloignent elles aussi des crocs de Cupertino.

L’une des machines d’ASML. Image MIT.

Perplexity monte en tarif

La start-up Perplexity monte de plus en plus en régime, comme le rapporte Reuters, à un point qu’elle rejoindra sûrement très bientôt le club des « intouchables », occupé jusqu’à présent par OpenAI (et Gemini, mais cela va sans dire). Ayant fait un nouveau tour de table pour une levée de fonds, l’entreprise est maintenant évaluée à 20 milliards de dollars, ce qui commence à faire un peu trop pour Apple.

De plus, les investisseurs derrière Perplexity sont solides : on y retrouve Jeff Bezos, mais aussi Nvidia. Autant dire qu’aucun des deux ne lâchera la poule aux œufs d’or que pourrait représenter Perplexity. Au contraire, la start-up se montre (très) gourmande, et aimerait bien croquer Chrome !

Perplexity propose 34,5 milliards de dollars pour acquérir Chrome, qui n’est pas encore à vendre

Perplexity propose 34,5 milliards de dollars pour acquérir Chrome, qui n’est pas encore à vendre

Mistral AI reste un petit Poucet, mais aidée désormais par un géant

L’entreprise d’IA à la française, Mistral AI, est encore largement dans le domaine du raisonnable pour être acquise par Apple, avec une valorisation à 11,7 milliards d’euros. Mais les investisseurs sont solides, et le dernier arrivé, quoi que surprenant, a largement les moyens de supporter l’avenir de la fameuse « licorne » française : ASML. L’entreprise a en effet investi 1,3 milliards d’euros dans la start-up française, et s’arroge 11 % de la jeune pousse, ainsi qu’un siège au comité stratégique.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas ASML (et on leur pardonne, tant cette entreprise fait rarement parler d’elle), ce constructeur de machines de précision est à l’origine d’une majorité des équipements permettant à TSMC (entre autres) de fabriquer les processeurs les plus récents. ASML s’occupe en effet de créer et fabriquer les machines de lithographie, procédé permettant de créer par « calque » les très fins circuits qui composent un processeur. Étant leader dans son domaine, il va sans dire que l’entreprise va bien, très bien : elle a doublé son bénéfice entre le premier semestre 2024 et 2025, passant de 2,8 à 4,65 milliards d’euros, et avec une marge opérationnelle de plus de 50 %, elle a largement de quoi voir venir. Seule la Chine pourrait être une ombre au tableau, si elle venait à envahir Taïwan.

Semiconducteurs : un « kill switch » serait prévu par ASML et TSMC en cas d’invasion de Taiwan par la Chine

Semiconducteurs : un « kill switch » serait prévu par ASML et TSMC en cas d’invasion de Taiwan par la Chine

ASML rejoint donc des investisseurs locaux comme Xavier Niel, la BNP Paribas, Orange ou encore CMA CGM. Si la valorisation de Mistral AI reste raisonnable, il y a de moins en moins de chances que ses investisseurs laissent Apple acheter l’entreprise, si elle en avait la volonté.

Apple aurait envisagé un partenariat avec la startup d’IA française Mistral

Apple aurait envisagé un partenariat avec la startup d’IA française Mistral

Il semble de plus en plus probable qu’Apple n’ait plus que deux possibilités : soit monter de toutes pièces son intelligence artificielle, ce qui paraît complexe étant donné son retard et le nombre de départs dans ses équipes ; soit faire un partenariat avec un acteur extérieur. De nombreuses rumeurs veulent que Cupertino fasse appel aux équipes de Gemini de Google, au moins pour le traitement des requêtes hors données personnelles.

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Les iPhone 17 proposent un nouveau mode d’affichage, pour aider les personnes sensibles au scintillement

Les écrans OLED, pour faire varier leur luminosité, utilisent depuis très longtemps le principe PWM, pour Pulse-Width Modulation (Modulation de Largeur d’Impulsion chez nous les grenouilles). Si cette technologie est simple et éprouvée, elle représente un gros inconvénient pour certaines personnes sensibles aux clignotements.

Apple propose avec la nouvelle gamme d’iPhone 17, que ce soit le « standard », le Air ou les Pro/Pro Max, une possibilité de désactiver cette modulation d’impulsion. La fonction est appelée « Display Pulse Smoothing », et si Cupertino ne donne pas d’indice sur la façon dont l’écran est géré sans l’utilisation du PWM, il sera intéressant de voir le résultat, sachant que la pomme indique que la désactivation de cette fonction peut poser quelques limites :

[Display Pulse Smoothing] désactive la modulation de largeur d’impulsion afin de proposer une autre méthode pour atténuer l’affichage OLED, ce qui permet d’obtenir un affichage plus fluide à faible luminosité. La désactivation de la MLI peut, dans certains cas, affecter les performances d’affichage à faible luminosité.

C’est en anglais, mais les images clignotantes parlent d’elles-mêmes.

Si les personnes sensibles à ces écrans clignotants sont peu souvent médiatisées, le souci peut être relativement handicapant. Si vous avez mal aux yeux, des maux de tête en utilisant votre téléphone, votre ordinateur, ou en regardant la télévision, vous êtes peut-être sujet à ce mal, qui se révèle particulièrement avec les écrans OLED. N’hésitez pas à consulter votre médecin dans ce cas, qui vous proposera les examens nécessaires.

La fin des iPhone avec un écran LCD est un problème pour ceux qui sont sensibles au scintillement des écrans OLED

La fin des iPhone avec un écran LCD est un problème pour ceux qui sont sensibles au scintillement des écrans OLED

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Air France ouvre le Wi-Fi gratuit sur sa flotte avec des antennes Starlink

Jusqu’à présent, le Wi-Fi dans les avions de ligne était lent et coûteux. La plupart du temps, les classes éco et premium éco avaient droit à un pass leur permettant d’envoyer et recevoir des messages, mais guère plus sans payer. Air France vient remédier à ça, après avoir annoncé l’arrivée du haut débit en vol en 2024, en équipant petit à petit ses avions.

Ces visuels sont toujours aussi stylisés... Image Air France.

C’est ainsi deux Embraer 190 et deux Airbus A220 qui permettent d'ores et déjà la connexion en haut débit durant toute la durée du vol (hors décollage et atterrissage, où votre attention complète est requise), et ce pour tous les passagers, qu’ils soient à « La Première » ou en classe économique. Un A350 vient de rejoindre cette semaine ces quatre premiers appareils équipés, ouvrant ainsi la voie aux vols long courrier permettant la connexion à internet rapide.

Air France proposera en 2025 du Wi-Fi gratuit avec Starlink

Air France proposera en 2025 du Wi-Fi gratuit avec Starlink

L’intégration des antennes permettant l’accès au service de Starlink devrait avancer à marche forcée, la compagnie promettant d’équiper 30 % de sa flotte (soit tout de même environ 70 appareils) d’ici la fin de l’année, et la totalité (227 avions) d’ici fin 2026.

Dans les avions équipés, l’accès au service se fait en se connectant à son compte Flying Blue, permettant alors d’accéder à internet sans limite, que ce soit pour suivre les actualités, regarder des films, aller sur YouTube, etc.

Air France n’est bien entendu pas la seule compagnie aérienne à proposer ce service, United Airlines l’ayant annoncé en 2024, et Qatar Airways ayant commencé l’installation dès 2024, avec une prévision de 100 % de la flotte long courrier équipée fin 2026.

D’autres systèmes de connexion par satellite existent pour les avions de lignes, mais ils sont moins performants : jusqu’à présent, tous ou presque se reposaient sur la technologie en bande Ku, avec des satellites Inmarsat entre autres. Ces satellites étant géostationnaires et beaucoup moins nombreux, ils imposent une grande latence (les données doivent parcourir 36 000 km jusqu’au satellite puis revenir) et leur débit est limité par la capacité d’accueil du satellite.

Les nouvelles constellations comme Starlink (c’est le premier à être utilisé dans l’aérien, mais il ne fait aucun doute que les concurrents finiront par l’être aussi), avec des satellites plus proches (300 à 400 km) et beaucoup plus nombreux (plusieurs milliers contre 12 pour Inmarsat) permettent de lever les limitations de débit et de latence, offrant ainsi une connexion de 150 à 300 Mb/s.

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Ajouter de nouvelles fonctions aux produits précédents gratuitement, nouvelle stratégie d’Apple ?

Pendant longtemps, Apple ne faisait évoluer ses produits qu’à la marge une fois sortis : les nouvelles fonctions étaient toujours réservées aux nouvelles versions, quitte parfois à être à la limite de la mauvaise foi, tant certaines possibilités semblaient faciles à intégrer dans les produits déjà proposés, plutôt que d’obliger le client à changer de machine. Il semble cependant qu’Apple ait changé de stratégie, et propose maintenant les nouvelles fonctions sur les deux ou trois gammes précédentes.

Pour avoir le 802.11n dans les MacBook Pro 2007, il fallait débourser 1,99 €... juste pour activer la fonction. Aïe. Image Apple.

En 2007, même la mise à jour Wi-Fi était payante

Lorsque sortent les Mac avec processeur Core 2 Duo, le protocole Wi-Fi 802.11n a été finalisé. À l’époque, les machines de cette génération possédaient toutes une carte réseau pouvant supporter cette nouvelle version. Apple a bien décidé de proposer une mise à jour... mais payante. En effet, celle-ci était disponible pour 1,95 €, à moins d’acheter une borne AirPort Extreme.

802.11n payant ?

802.11n payant ?

Apple s’était retranchée derrière une législation américaine, le Sarbanes-Oxley Act, qui aurait nécessité de faire une manipulation comptable pour la pomme si elle souhaitait la proposer aux machines déjà produites.

Un changement de stratégie de plus en plus présent

Durant la présentation de watchOS 11, Apple avait annoncé l’arrivée du suivi de l’apnée du sommeil, une nouvelle fonction qui n’a pas été réservée aux nouveaux modèles. Les Series 9, sorties l'année d'avant, supportent la fonction sans coût supplémentaire.

Les notifications d’apnée du sommeil disponibles dès maintenant dans 150 pays, dont la France

Les notifications d’apnée du sommeil disponibles dès maintenant dans 150 pays, dont la France

Cette envie de porter des nouveautés sur des anciens modèles s’est confirmée avec l’iPhone 15 Pro/Pro Max, qui a vu arriver la fonction Visual Intelligence à partir d’iOS 18.4 : alors qu’elle était réservée normalement aux iPhone 16 et ultérieurs, Apple l’a intégrée à cette « ancienne » génération, qui accueillait déjà la plupart des fonctions d’Apple Intelligence, mais se passait de Visual Intelligence qui à l’origine ne fonctionnait qu’avec le nouveau bouton photo.

Visual Intelligence n’est plus une exclusivité des iPhone 16 et 16 Pro

Visual Intelligence n’est plus une exclusivité des iPhone 16 et 16 Pro

L’Apple Watch Series 9 était définitivement LA version à prendre pour bénéficier des nouvelles fonctions sans bourse délier. Image Apple.

Dans watchOS 26, Apple continue sur cette belle lancée : alors qu’on aurait pu imaginer que les fonctions détectant l’hypertension resteraient uniquement accessibles aux nouvelles montres, Apple a indiqué que les Series 9 et 10, ainsi que les Ultra 2 seraient compatibles avec cette nouveauté. Voilà qui fera plaisir aux propriétaires de ces modèles, qui acquièrent ainsi une nouvelle fonction de santé sans avoir à changer de tocante.

Les Apple Watch Series 9, Series 10 et Ultra 2 détecteront aussi l

Les Apple Watch Series 9, Series 10 et Ultra 2 détecteront aussi l'hypertension

Les AirPods Pro 2, rois des nouveautés en cours de route

Cependant, les champions incontestés des nouvelles fonctions ajoutées sans bourse délier sont les AirPods Pro 2 : au cours de leur (longue) carrière, ces écouteurs se sont vus ajouter nombre de fonctions qui n’étaient pas prévues à l’origine.

  • Test d’audition, permettant de juger de la perte d’audition de l’utilisateur par un test complet.
  • Aide auditive et protection de l’audition, grâce aux micros intégrés, qui augmentent les sons provenant d’une conversation et diminue les sons les plus forts, protégeant les oreilles de l’utilisateur.
  • Appareil auditif, réservé à quelques pays pour le moment, permettant d’utiliser les écouteurs comme de véritables appareils auditifs.
  • Audio adaptatif, faisant varier la puissance du mode réduction de bruit en fonction du bruit ambiant.
  • Détection des conversations, mettant les écouteurs automatiquement en mode transparence quand l’utilisateur entre en conversation avec une personne à côté de lui.
  • Volume personnalisé, qui ajuste le volume d’écoute de manière personnalisée selon l’environnement et les habitudes.
  • Isolement de la voix, améliorant les conversations téléphoniques en isolant la voix de l’utilisateur des bruits ambiants
  • Audio spatial en jeux vidéos.
  • Contrôle de l’iPhone par mouvements de la tête, permettant d’accepter ou refuser un appel par un hochement de tête, ou d’abréger une notification.
  • Latence réduite, pour les jeux vidéos et FaceTime, et amélioration de la qualité de son.
Firmware : nouvelles fonctions pour les AirPods Pro 2, correctifs pour les AirPods 4

Firmware : nouvelles fonctions pour les AirPods Pro 2, correctifs pour les AirPods 4

Les AirPods actuels gagneraient encore de nouvelles fonctions grâce à iOS 26

Les AirPods actuels gagneraient encore de nouvelles fonctions grâce à iOS 26

La fonction de traduction instantanée ne force pas à passer aux AirPods Pro 3, bonne nouvelle ! Image Apple.

Ce soir, les AirPods Pro 2 ont aussi eu droit à la dernière nouveauté présentée sur la nouvelle génération : sous réserve d’une mise à jour logicielle, ainsi que d’un iPhone compatible Apple Intelligence, la fonction de traduction instantanée sera disponible pour cette génération d’AirPods Pro, ainsi que pour les AirPods 4.

Les nouveaux AirPods Pro 3 intègrent un capteur cardiaque et une fonction de traduction en direct

Les nouveaux AirPods Pro 3 intègrent un capteur cardiaque et une fonction de traduction en direct

Une façon de justifier le côté premium des appareils ?

Cette nouvelle stratégie, permettant aux utilisateurs de produits de quelques générations précédentes de profiter des nouveautés, a un énorme avantage au niveau image pour Apple : elle conforte le côté « premium » des appareils, permettant ainsi de faire passer un peu plus facilement la pilule du prix élevé demandé. Petit bonus, même si la marque n’en fait pas étalage (échaudée par les retours de bâton de la campagne « mère nature » d’un keynote précédent ?), ajouter de nouvelles fonctions dans des produits déjà commercialisés depuis plusieurs mois voire années a un impact écologique indéniable, en ne forçant pas les utilisateurs à changer de produit à chaque nouvelle génération. Voie à suivre !

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