À un mois de la sortie de Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2, Paradox Interactive, White Wolf et le studio The Chinese Room ont annoncé que les clans Lasombra et Toreador seront finalement disponibles dans le jeu de base. Une décision prise après une forte contestation des joueurs, qui avaient dénoncé leur mise en vente initiale sous forme de contenu payant.
L’annonce a été officialisée dans un communiqué conjoint des éditeurs et du développeur, accompagné d’un nouveau trailer destiné à relancer l’attente autour du RPG vampirique, prévu le 21 octobre 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.
Vos mots ont été clairs : les clans Lasombra et Toreador auraient dû être dans le jeu de base, et nous allons les intégrer.
Voici la déclaration de Marco Behrmann, vice-président exécutif de White Wolf et producteur exécutif du projet. Paradox a par ailleurs proposé de rembourser les précommandes sur le PlayStation Store, afin d’apaiser la colère de la communauté.
Si le contenu de lancement s’enrichit donc, les équipes ont également détaillé leur feuille de route post-sortie. Deux DLC narratifs ont été annoncés pour 2026 : Loose Cannon, attendu au deuxième trimestre, et The Flower & the Flame, prévu pour le troisième trimestre. Ces extensions, accessibles via un pass d’extension vendu 34,99 € ou incluses dans l’Édition Premium, plongeront les joueurs dans des intrigues centrées sur deux figures de la Camarilla : le shérif Benny et la Primogène Ysabella Moore.
Ces chapitres additionnels promettent d’élargir l’histoire principale et de dévoiler de nouvelles facettes du Monde des Ténèbres de Seattle, cœur de l’action de Bloodlines 2. De quoi prolonger l’expérience des joueurs au-delà de la sortie tant attendue d’un titre au parcours mouvementé : annoncé en 2019 et plusieurs fois repoussé après le retrait de Hardsuit Labs, le projet a trouvé un second souffle avec The Chinese Room, désormais en charge de mener la suite d’un jeu culte à son terme.
Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2sera disponible le 21 octobre prochain sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.
À un mois de la sortie de Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2, Paradox Interactive, White Wolf et le studio The Chinese Room ont annoncé que les clans Lasombra et Toreador seront finalement disponibles dans le jeu de base. Une décision prise après une forte contestation des joueurs, qui avaient dénoncé leur mise en vente initiale sous forme de contenu payant.
L’annonce a été officialisée dans un communiqué conjoint des éditeurs et du développeur, accompagné d’un nouveau trailer destiné à relancer l’attente autour du RPG vampirique, prévu le 21 octobre 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.
Vos mots ont été clairs : les clans Lasombra et Toreador auraient dû être dans le jeu de base, et nous allons les intégrer.
Voici la déclaration de Marco Behrmann, vice-président exécutif de White Wolf et producteur exécutif du projet. Paradox a par ailleurs proposé de rembourser les précommandes sur le PlayStation Store, afin d’apaiser la colère de la communauté.
Si le contenu de lancement s’enrichit donc, les équipes ont également détaillé leur feuille de route post-sortie. Deux DLC narratifs ont été annoncés pour 2026 : Loose Cannon, attendu au deuxième trimestre, et The Flower & the Flame, prévu pour le troisième trimestre. Ces extensions, accessibles via un pass d’extension vendu 34,99 € ou incluses dans l’Édition Premium, plongeront les joueurs dans des intrigues centrées sur deux figures de la Camarilla : le shérif Benny et la Primogène Ysabella Moore.
Ces chapitres additionnels promettent d’élargir l’histoire principale et de dévoiler de nouvelles facettes du Monde des Ténèbres de Seattle, cœur de l’action de Bloodlines 2. De quoi prolonger l’expérience des joueurs au-delà de la sortie tant attendue d’un titre au parcours mouvementé : annoncé en 2019 et plusieurs fois repoussé après le retrait de Hardsuit Labs, le projet a trouvé un second souffle avec The Chinese Room, désormais en charge de mener la suite d’un jeu culte à son terme.
Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2sera disponible le 21 octobre prochain sur PC, PS5 et Xbox Series X|S.
Un remake de Yakuza 3 vient d’être accidentellement révélé par Ryu Ga Gotoku Studios à quelques semaines du Tokyo Game Show 2025.
Le nom Yakuza Kiwami 3 a brièvement été visible sur le site officiel de Ryu Ga Gotoku, aux côtés des précédents remakes, avant d’être retiré. Des fans attentifs, comme l’utilisateur Renka_schedule, ont repéré la mention, qui reste toutefois accessible via une recherche Google en japonais. Avec le Tokyo Game Show et le RGG Summit à venir, il est probable que le studio officialise le remake à cette occasion.
Bien que Yakuza 3 ait été porté sur la génération précédente via une compilation regroupant Yakuza 3, 4 et 5 avec le rendu technique de la PS3, cette version reste datée pour les consoles modernes. Le jeu original, sorti en 2009, était considéré comme moins marquant que ses prédécesseurs. L’histoire suit Kazuma Kiryu, désormais gestionnaire d’un orphelinat, qui retourne dans le monde du crime lorsque les terres de l’orphelinat sont menacées.
Un remake de Yakuza 3 vient d’être accidentellement révélé par Ryu Ga Gotoku Studios à quelques semaines du Tokyo Game Show 2025.
Le nom Yakuza Kiwami 3 a brièvement été visible sur le site officiel de Ryu Ga Gotoku, aux côtés des précédents remakes, avant d’être retiré. Des fans attentifs, comme l’utilisateur Renka_schedule, ont repéré la mention, qui reste toutefois accessible via une recherche Google en japonais. Avec le Tokyo Game Show et le RGG Summit à venir, il est probable que le studio officialise le remake à cette occasion.
Bien que Yakuza 3 ait été porté sur la génération précédente via une compilation regroupant Yakuza 3, 4 et 5 avec le rendu technique de la PS3, cette version reste datée pour les consoles modernes. Le jeu original, sorti en 2009, était considéré comme moins marquant que ses prédécesseurs. L’histoire suit Kazuma Kiryu, désormais gestionnaire d’un orphelinat, qui retourne dans le monde du crime lorsque les terres de l’orphelinat sont menacées.
Resident Evil Requiem débarquera sur Nintendo Switch 2 le 27 février 2026. Ce portage ambitieux marque l’arrivée de la saga culte de survival-horror sur la nouvelle console de Nintendo.
Conçu pour exploiter les capacités de la Switch 2, Resident Evil Requiem promet une expérience technique à la hauteur des autres versions, avec des graphismes soignés et une atmosphère oppressante. L’objectif affiché est clair : offrir aux joueurs de la nouvelle génération Nintendo un Resident Evil sans compromis. Nous pouvons en avoir un aperçu grâce au trailer présentant le rendu visuel attendu sur la machine de Nintendo.
Resident Evil: Requiem, aussi appelé Resident Evil 9, sortira le 27 février 2026 sur PS5, Xbox Series, PC et Nintendo Switch 2.
Nintendo a dévoilé une surprise de taille pour les amateurs de frissons, un remake de Fatal Frame II: Crimson Butterfly sortira début 2026 sur Switch 2. Considéré comme l’un des épisodes les plus marquants de la saga d’horreur japonaise, ce classique bénéficiera d’une refonte complète.
Dans cette version revisitée, les jumelles Mio et Mayu Amakura se retrouvent prisonnières d’un village disparu de toute carte. Guidées par un mystérieux papillon cramoisi, elles devront faire face à des phénomènes surnaturels et affronter des esprits hostiles grâce à la légendaire Camera Obscura, appareil photo capable d’exorciser les fantômes.
Le remake promet de restituer l’atmosphère oppressante de l’original tout en modernisant l’exploration et les combats. Fatal Frame II: Crimson Butterfly Remake s’annonce comme un retour glaçant à l’une des pierres angulaires du survival-horror.
Supergiant Games a enfin daté la sortie complète de Hades II : le roguelike mythologique arrivera le 25 septembre en dématérialisé, puis le 20 novembre en édition physique. Particularité notable, le jeu sera proposé en exclusivité temporaire sur Switch et Switch 2 côté consoles.
Suite directe du phénomène indépendant de 2020, Hades II invite une nouvelle fois les joueurs à s’aventurer dans les enfers de la mythologie grecque, cette fois-ci aux commandes de Melinoë, princesse immortelle et sœur de Zagreus. Déjà jouable en accès anticipé sur PC, le titre a séduit par son gameplay nerveux et sa rejouabilité quasi infinie. Avec cette sortie sur consoles Nintendo, Hades II vise un public encore plus large, capitalisant sur l’énorme succès du premier épisode sur Switch.
Profitons-en pour préciser que le jeu sortira également de son accès anticipé pour arriver sur PC en version 1.00. Après plus d’un an et demi, le jeu arrivera dans sa version finale. Pour l’instant, aucune mention de date de sortie des versions PlayStation et Xbox n’a été faite.
Rendez-vous le 25 septembre pour parcourir les enfers en incarnant Melinoë sur Nintendo Switch, Switch 2 et PC.
Après des années d’attente, Nintendo a enfin fixé la date du grand retour de Samus Aran, confirmant ainsi la conclusion d’une longue attente entamée depuis l’annonce initiale du projet en 2017.
Rebooté en cours de développement et confié de nouveau au studio Retro Studios, père de la trilogie Metroid Prime, le jeu a longtemps alimenté les rumeurs et l’impatience des fans. L’échéance est désormais connue et fixée à la fin 2025, le 4 décembre plus précisément. Metroid Prime 4 promet d’offrir un lancement majeur pour la Switch 2, déjà attendue comme une vitrine technologique pour la nouvelle machine de Nintendo.
Il est bon de rappeler que les possesseurs de la Nintendo Switch première du nom ne seront pas en reste, le titre étant aussi attendu sur la précédente console du géant nippon.
Coup de théâtre en clôture du Nintendo Direct de ce vendredi 12 septembre : Fire Emblem revient sur le devant de la scène. Nintendo a dévoilé Fire Emblem: Fortune’s Weave, nouvel opus de la célèbre série de tactical-RPG.
Longtemps considérée comme une licence de niche, la saga Fire Emblem a gagné ses galons de blockbuster avec Fire Emblem: Awakening en 2012 sur 3DS, suivi de Fates en 2015. Le passage à la Switch a marqué un tournant encore plus fort : Three Houses en 2019 s’est imposé comme un phénomène critique et commercial, tandis que Engage en 2023, bien que légèrement moins acclamé, a été salué pour ses mécaniques de combat fluides et son large éventail de stratégies.
Avec Fortune’s Weave, Nintendo entend prolonger cette dynamique sur la nouvelle génération. Peu d’informations ont encore filtré sur l’univers et les personnages, mais la simple annonce suffit déjà à raviver l’excitation des fans. Le rendez-vous est pris pour 2026, sans plus de précision sur la date précise de lancement.
Près de vingt ans après sa sortie sur PlayStation 2, Metal Gear Solid 3: Snake Eater renaît sous la forme de Metal Gear Solid Delta: Snake Eater, un remake attendu de pied ferme par les fans. Icône de l’infiltration et pierre angulaire de la saga de Hideo Kojima, Metal Gear Solid 3 revient aujourd’hui dans une version portée par l’Unreal Engine 5, ce remake plonge une nouvelle génération de joueurs, comme les vétérans nostalgiques, au cœur de la jungle soviétique en pleine Guerre froide, là où s’écrit l’une des pages les plus marquantes de l’histoire de la saga.
Testé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Un classique indémodable
Sorti en 2004 sur PlayStation 2, Metal Gear Solid 3: Snake Eater est considéré comme l’un des sommets de la saga de Hideo Kojima. Plongé en pleine Guerre froide, le joueur y incarne Naked Snake, futur Big Boss, envoyé en mission derrière le rideau de fer pour sauver un scientifique, détruire une arme nucléaire et affronter son ancienne mentor, The Boss. Entre infiltration, survie dans la jungle et mise en scène cinématographique, le titre s’est imposé comme un chef-d’œuvre vidéoludique, acclamé pour ses personnages, son intensité dramatique et ses mécaniques innovantes de camouflage, de soins et de la restauration de la stamina via la chasse ou la consommation de rations.
Le titre retrace la toute première mission de Naked Snake, futur Big Boss, sur le territoire Soviétique
Après deux décennies, Konami a enfin donné vie à un remake officiel : Metal Gear Solid Delta: Snake Eater, sorti le 28 août 2025 dernier sur PS5, Xbox Series et PC. Développé sous Unreal Engine 5, le jeu conserve intégralement l’histoire et les environnements d’origine tout en proposant un lifting visuel. Ce choix, perçu comme un respect de l’œuvre originale, répond à une longue attente alimentée par une frustration : celle des cinématiques recréées des années plus tôt dans le moteur FOX Engine… mais uniquement pour des machines à pachinko, décision qui avait été largement critiquée par la communauté. Avec Metal Gear Solid Delta: Snake Eater, Konami propose donc une version à la fois hommage et mise à jour technique d’un pilier de l’infiltration, offrant aux anciens joueurs une redécouverte fidèle et aux nouveaux venus une porte d’entrée idéale. Le remake se présente comme un équilibre entre modernité graphique et préservation d’un scénario culte, unissant nostalgie et renouveau.
Quand Kojima réimaginait la Guerre Froide
Situé en 1964, en pleine Guerre froide, Metal Gear Solid 3: Snake Eater raconte la première grande mission de Naked Snake, futur Big Boss. Envoyé derrière les lignes soviétiques, il doit sauver le scientifique Nikolaï Sokolov, contraint de travailler sur une arme nucléaire redoutable, le Shagohod. Mais la mission prend une tournure tragique lorsque sa mentor et figure maternelle, The Boss, trahit son pays et rejoint l’URSS à la tête de l’unité Cobra. Ce retournement pousse Snake à affronter ses propres convictions et à remettre en cause le sens même de sa loyauté.
Metal Gear Solid 3: Snake Eater, c’est aussi l’histoire d’une romance cruciale pour la saga
Au fil de son périple dans la jungle soviétique, Snake affronte des ennemis charismatiques, du redoutable et jeune Ocelot jusqu’aux membres surhumains de l’unité Cobra, avant de se mesurer à The Boss dans un duel final devenu légendaire. Derrière l’histoire d’espionnage et d’armes nucléaires, le jeu explore des thématiques profondes : la transmission, le sacrifice et la frontière trouble entre devoir patriotique et trahison. Ce récit initiatique scelle la naissance de celui qui deviendra Big Boss, figure centrale de toute la saga Metal Gear.
Le jeu comporte son lot de personnages charismatiques
Ce qui fait le charme unique de MGS3, et plus largement de la Saga de Big Boss, c’est son côté uchronique. Le jeu mélange avec habileté un contexte historique crédible, celui du milieu des années soixante, en pleine rivalité entre blocs de l’Ouest et de l’Est, avec des éléments technologiques futuristes et parfois improbables. Le Shagohod, arme d’anéantissement à la pointe de la science-fiction, ou encore les planeurs utilisés par l’armée soviétique, viennent brouiller les frontières entre réalisme et imagination. Ce mélange donne au récit une atmosphère singulière, entre thriller d’espionnage et fable techno-historique, sans oublier son côté très James Bondesque, jusque dans le thème principal de Cynthia Harrel : Snake Eater.
Un gameplay fidèle, parfois trop conservateur
Si Metal Gear Solid Delta: Snake Eater modernise l’opus d’origine visuellement, son gameplay reste, lui, étonnamment figé. Le remake reprend presque trait pour trait la structure de l’original, au point de s’inspirer directement de la version 3DS sortie en 2012. En conséquence, très peu de nouveautés viennent enrichir l’expérience : l’absence de mécaniques modernes, comme un sprint, se fait cruellement sentir et empêche parfois l’action de gagner en fluidité. De même, le découpage en zones, hérité de la PS2, est, lui aussi, conservé. Si ce choix se comprenait il y a vingt ans, il paraît aujourd’hui daté. De ce fait, l’exploration perd en fluidité et donne une impression artificielle de fragmentation, là où une refonte complète avec une jungle plus ouverte et continue aurait renforcé l’immersion.
L’infiltration toujours au cœur du jeu
Le système d’inventaire, véritable signature de MGS3, n’a pas été repensé en profondeur. Bien qu’un menu de raccourcis ait été ajouté, gérer les pansements, attelles, antidotes ou encore la nourriture reste laborieux. Ce réalisme poussé – Snake doit par exemple soigner ses fractures, recoudre ses plaies ou manger régulièrement pour conserver son énergie – participe à l’ambiance de survie unique du titre, mais peut aussi casser le rythme et devenir agaçant pour les joueurs modernes habitués à des interfaces plus fluides. La gestion du camouflage, qui oblige à jongler entre différents motifs et peintures faciales pour rester discret, est toujours au cœur de l’expérience, mais conserve la lourdeur des changements fréquents via l’inventaire.
MGS3 comporte des features novatrices mais poussives
Côté infiltration pure, le remake ne trahit pas l’esprit de l’original. Snake doit gérer son endurance, son bruit de déplacement, et l’usure de ses armes, notamment des silencieux dont le nombre d’utilisations est limité. Les duels contre les membres de l’unité Cobra restent des moments forts, toujours basés sur des mécaniques ingénieuses. Bonne nouvelle pour les puristes : Metal Gear Solid Delta: Snake Eater conserve ses deux systèmes de caméra introduits à partir de Metal Gear Solid HD Collection sur Xbox 360 et PS3. On peut ainsi jouer avec la vue aérienne “classique”, très proche de l’expérience PS2, ou opter pour la caméra à l’épaule introduite dans les versions HD, offrant un confort moderne. Enfin (et encore heureux), il est possible de se déplacer en étant accroupie, mécanique issue de la version 3DS de Metal Gear Solid 3: Snake Eater. Pour rappel, tenter d’avancer en étant accroupie conduisait Snake à se mettre à plat ventre et à ramper auparavant, et même dans les versions HD et plus récemment encore dans la Metal Gear Solid: Master Collection Vol. 1, la version présente de MGS3 étant tout simplement celle de la précédente HD collection sans modification particulière.
Un remake frileux
À la surprise générale, Metal Gear Solid Delta: Snake Eater s’est révélé plutôt stable sur PC, malgré les doutes soulevés avant sa sortie. Les chutes de framerate sont rares : nous n’en avons constaté que deux marquées, l’une dans le bâtiment menant à la rencontre avec Granin, l’autre lors de la spectaculaire séquence de fuite en moto avec Eva. Hormis ces passages isolés, le jeu tourne de manière fluide et offre une expérience visuelle propre, preuve que le passage sous Unreal Engine 5 a apporté une certaine robustesse technique.
Cependant, il faut bien reconnaître que ce remake manque cruellement d’ambition. À bien des égards, il donne l’impression que Konami et Virtuos se sont contentés de transposer la version 3DS dans un nouveau moteur graphique, avec un minimum de retouches. La structure de gameplay et des environnements reste identique au poil près, tout comme les animations et la mise en scène des cinématiques. Même les dialogues, toujours efficaces et portés par d’excellentes performances vocales, proviennent directement de la version PS2 d’origine, sans réenregistrement. Ce choix, sans doute motivé par la crainte de dénaturer l’œuvre de Kojima, reflète une volonté claire de ne prendre aucun risque, comme si le spectre de l’échec de Metal Gear Survive planait encore au-dessus du projet.
Guy Savage Δ, un bonus surprenant
Pour autant, ce remake offre quelques bonus pour élargir le contenu. Le mode Snake vs Monkey fait son retour, et un nouveau Metal Gear Online a été confirmé. Enfin, une curiosité attend les joueurs qui terminent l’aventure au moins une fois : Guy Savage Δ, un étrange prototype abandonné par PlatinumGames, ressurgit sous la forme d’un mini-jeu façon Devil May Cry, dans une ambiance gothique et expérimentale. Une surprise inattendue, qui tranche avec la frilosité générale du reste du remake.
Verdict
Metal Gear Solid Delta: Snake Eater est un remake à la fois fascinant et frustrant. Visuellement réussi et techniquement solide, il rend hommage à l’un des plus grands classiques du jeu vidéo sans jamais le trahir. Mais à force de prudence, Konami et Virtuos livrent une version trop conservatrice, qui conserve autant les forces intemporelles de l’original que ses lourdeurs d’époque. Plus une restauration qu’une réinvention, Metal Gear Solid Delta: Snake Eater séduira les puristes et offrira une belle porte d’entrée aux nouveaux joueurs, mais laisse un goût d’occasion manquée pour un titre qui aurait pu marquer une nouvelle génération. Reste que son prix d’acquisition de 80 € paraît excessif au regard de l’expérience proposée. Vendu quelques dizaines d’euros de moins, le jeu aurait sans doute trouvé un meilleur équilibre entre hommage respectueux et proposition commerciale.
Silent Hill s’apprête à revenir avec Silent Hill f. Ma saga s’éloigne de ses codes habituels pour plonger les joueurs dans une expérience inédite au Japon des années 60, mais toujours visuellement dérangeante. Les premiers détails sur le poids du jeu et les périodes de préchargement viennent d’être dévoilés.
Huitième épisode principal de la licence, Silent Hill f prend le contre-pied de l’iconique Silent Hill 2 et transporte cette fois l’horreur psychologique au Japon. Si l’ambiance cauchemardesque reste de mise, le gameplay semble s’orienter davantage vers le combat, un choix qui pourrait diviser les habitués de la franchise. Une chose est sûre : l’univers visuel, grotesque et dérangeant, risque de mettre les nerf et l’estomac des joueurs à rude épreuve.
Côté technique, les informations sur le poids du jeu commencent à circuler. Selon le compte PlayStation Game Size, la version PS5 pèsera 36,637 Go, un volume tout à fait raisonnable au regard des standards actuels. Les données pour Xbox et PC ne sont pas encore confirmées, mais les estimations tablent sur une taille similaire pour Xbox, tandis que la version PC pourrait être plus lourde, comme c’est souvent le cas.
Les périodes de préchargement, elles, dépendront de l’édition choisie. Les joueurs ayant opté pour l’édition Standard pourront lancer le téléchargement dès le 23 septembre, en prévision de la sortie officielle fixée au 25 septembre. Les détenteurs de l’édition Deluxe bénéficieront, quant à eux, d’un accès anticipé avec une fenêtre de préchargement ouverte dès le 21 septembre.