↩ Accueil

Vue lecture

La menace fantôme : les HomePod mini et HomePod 2 souffrent d'un problème d'activation inopinée sur la partie tactile

Apple a visiblement un problème avec les HomePod mini et les HomePod 2 : sur les deux enceintes connectées, de nombreuses personnes souffrent d'un problème lié à la partie tactile, qui s'active sans raison particulière. Un de nos développeurs a ce problème avec un HomePod 2 et votre serviteur a été touché avec un HomePod mini.

La zone tactile des HomePod, qui s'allume, peut s'activer sans raison. Image Apple.

Des activations fantômes

Les symptômes sont simples : des activations fantômes de la partie tactile. Le HomePod peut se mettre en pause, démarrer de la musique, augmenter le volume, etc. Et croyez-en mon expérience, quand un HomePod se déclenche seul au milieu de la nuit et mettant le volume à fond, ce n'est pas très amusant. Sans que le souci soit généralisé, il y a de nombreux messages mettant en avant ce problème, que ce soit sur Reddit ou sur nos forums.

La zone tactile peut tomber en panne et envoyer des activations fantômes. Image iGeneration.

D'un point de vue purement pratique, c'est un problème énervant car aléatoire, et surtout bloquant dans certains cas : la méthode officielle pour remettre à zéro un HomePod mini — ce qu'Apple vous demandera probablement de faire si vous appelez le SAV — consiste justement à utiliser la partie tactile… ce qui peut amener une boucle de remise à zéro.

Une solution peu pratique

Le site FixPod, qui est un de nos partenaires, nous a confirmé que le problème touchait autant les HomePod 2 que les HomePod mini. Pour le HomePod 2, ils proposent deux types de réparation : le débranchement de la partie tactile, pour 70 €, ou le remplacement de cette dernière pour 120 €. Dans le premier cas, le problème d'activation fantôme va logiquement disparaître, mais vous perdrez dans la foulée la possibilité de contrôler physiquement l'enceinte. Comme le HomePod 2 peut être contrôlé à la voix ou depuis un autre appareil, ce n'est pas un énorme problème.

Les HomePod 2 menacés par des pannes du pavé tactile et de l’alimentation

Les HomePod 2 menacés par des pannes du pavé tactile et de l’alimentation

Dans le cas du HomePod mini, seul le débranchement de la partie tactile est proposé, là aussi pour 70 €. Une modification qui n'est pas nécessairement intéressante financièrement : un HomePod mini neuf vaut 110 €, avec le risque éventuel que le nouveau modèle soit touché par le même problème. Comme pour le HomePod 2, un HomePod mini sans zone tactile reste fonctionnel. Pour les amateurs, il est possible d'effectuer la manipulation et le HomePod mini se démonte assez facilement… mais est très compliqué à remonter.

Le démontage est simple. Le remontage est compliqué. Image iGeneration.

Comme le problème semble assez courant, il semble difficile de recommander l'achat d'un HomePod actuellement, sans même prendre en compte le fait que le HomePod 2 et le HomePod mini sont des produits assez anciens dans la gamme Apple. De nombreuses rumeurs indiquent qu'Apple pourrait bientôt les renouveler… en espérant que la marque prenne en compte ce défaut.

  •  

La menace fantôme : les HomePod mini et HomePod 2 souffrent d'un problème d'activation inopinée sur la partie tactile

Apple a visiblement un problème avec les HomePod mini et les HomePod 2 : sur les deux enceintes connectées, de nombreuses personnes souffrent d'un problème lié à la partie tactile, qui s'active sans raison particulière. Un de nos développeurs a ce problème avec un HomePod 2 et votre serviteur a été touché avec un HomePod mini.

La zone tactile des HomePod, qui s'allume, peut s'activer sans raison. Image Apple.

Des activations fantômes

Les symptômes sont simples : des activations fantômes de la partie tactile. Le HomePod peut se mettre en pause, démarrer de la musique, augmenter le volume, etc. Et croyez-en mon expérience, quand un HomePod se déclenche seul au milieu de la nuit et mettant le volume à fond, ce n'est pas très amusant. Sans que le souci soit généralisé, il y a de nombreux messages mettant en avant ce problème, que ce soit sur Reddit ou sur nos forums.

La zone tactile peut tomber en panne et envoyer des activations fantômes. Image iGeneration.

D'un point de vue purement pratique, c'est un problème énervant car aléatoire, et surtout bloquant dans certains cas : la méthode officielle pour remettre à zéro un HomePod mini — ce qu'Apple vous demandera probablement de faire si vous appelez le SAV — consiste justement à utiliser la partie tactile… ce qui peut amener une boucle de remise à zéro.

Une solution peu pratique

Le site FixPod, qui est un de nos partenaires, nous a confirmé que le problème touchait autant les HomePod 2 que les HomePod mini. Pour le HomePod 2, ils proposent deux types de réparation : le débranchement de la partie tactile, pour 70 €, ou le remplacement de cette dernière pour 120 €. Dans le premier cas, le problème d'activation fantôme va logiquement disparaître, mais vous perdrez dans la foulée la possibilité de contrôler physiquement l'enceinte. Comme le HomePod 2 peut être contrôlé à la voix ou depuis un autre appareil, ce n'est pas un énorme problème.

Les HomePod 2 menacés par des pannes du pavé tactile et de l’alimentation

Les HomePod 2 menacés par des pannes du pavé tactile et de l’alimentation

Dans le cas du HomePod mini, seul le débranchement de la partie tactile est proposé, là aussi pour 70 €. Une modification qui n'est pas nécessairement intéressante financièrement : un HomePod mini neuf vaut 110 €, avec le risque éventuel que le nouveau modèle soit touché par le même problème. Comme pour le HomePod 2, un HomePod mini sans zone tactile reste fonctionnel. Pour les amateurs, il est possible d'effectuer la manipulation et le HomePod mini se démonte assez facilement… mais est très compliqué à remonter.

Le démontage est simple. Le remontage est compliqué. Image iGeneration.

Comme le problème semble assez courant, il semble difficile de recommander l'achat d'un HomePod actuellement, sans même prendre en compte le fait que le HomePod 2 et le HomePod mini sont des produits assez anciens dans la gamme Apple. De nombreuses rumeurs indiquent qu'Apple pourrait bientôt les renouveler… en espérant que la marque prenne en compte ce défaut.

  •  

Le code source de l'App Store en ligne a fuité

Il y a quelques jours, Apple a mis en ligne une version en ligne de son App Store, qui permet de naviguer dans les très nombreuses applications proposées pour les différents systèmes d'exploitation d'Apple. Et visiblement la personne qui a mis la nouvelle version en production — un lundi, pourtant — a fait une petite erreur. En effet, le code source était disponible.

Le code source ne devrait pas être visible. Image GitHub.

Apple utilise le langage TypeScript et le code source qui a fuité n'est que celui du front-end, c'est-à-dire la partie client du code. Sur le papier, ce n'est d'ailleurs pas un énorme problème : il y a simplement un développeur qui a oublié de cocher une case. En temps normal, le code en question est rendu illisible avec ce que l'on appelle de l'obfuscation. Ce néologisme anglais peut être traduit par opacification ou brouillage, et c'est une méthode extrêmement courante, qui permet aussi de réduire la taille des fichiers récupérés par le client.

Ce n'est pas un réel problème de sécurité

Le code récupéré est sur GitHub, et il n'a pas un intérêt évident au premier abord, sauf peut-être si vous avez envie de découvrir comment les développeurs d'Apple codent. Mais il y a tout de même des choses intéressantes, comme les commentaires. Si vous parcourez le code, vous verrez de nombreux TODO, des explications sur les optimisations SEO (pour le référencement), des liens vers des rapports de bugs chez Apple, etc. Les commentaires en question n'ont pas vocation à être publics, même si les risques de sécurité sont a priori assez faibles.

Ce n'est pas réellement un problème, mais les commentaires peuvent être instructifs.
L’App Store s’affiche en totalité dans un navigateur web

L’App Store s’affiche en totalité dans un navigateur web

  •  

Le code source de l'App Store en ligne a fuité

Il y a quelques jours, Apple a mis en ligne une version en ligne de son App Store, qui permet de naviguer dans les très nombreuses applications proposées pour les différents systèmes d'exploitation d'Apple. Et visiblement la personne qui a mis la nouvelle version en production — un lundi, pourtant — a fait une petite erreur. En effet, le code source était disponible.

Le code source ne devrait pas être visible. Image GitHub.

Apple utilise le langage TypeScript et le code source qui a fuité n'est que celui du front-end, c'est-à-dire la partie client du code. Sur le papier, ce n'est d'ailleurs pas un énorme problème : il y a simplement un développeur qui a oublié de cocher une case. En temps normal, le code en question est rendu illisible avec ce que l'on appelle de l'obfuscation. Ce néologisme anglais peut être traduit par opacification ou brouillage, et c'est une méthode extrêmement courante, qui permet aussi de réduire la taille des fichiers récupérés par le client.

Ce n'est pas un réel problème de sécurité

Le code récupéré est sur GitHub, et il n'a pas un intérêt évident au premier abord, sauf peut-être si vous avez envie de découvrir comment les développeurs d'Apple codent. Mais il y a tout de même des choses intéressantes, comme les commentaires. Si vous parcourez le code, vous verrez de nombreux TODO, des explications sur les optimisations SEO (pour le référencement), des liens vers des rapports de bugs chez Apple, etc. Les commentaires en question n'ont pas vocation à être publics, même si les risques de sécurité sont a priori assez faibles.

Ce n'est pas réellement un problème, mais les commentaires peuvent être instructifs.
L’App Store s’affiche en totalité dans un navigateur web

L’App Store s’affiche en totalité dans un navigateur web

  •  

macOS 26.1 casse iCloud dans les machines virtuelles macOS

Méfiez-vous si vous utilisez une machine virtuelle macOS et que vous voulez utiliser macOS 26.1, une version sortie récemment. En effet, un bug empêche le fonctionnement d'iCloud dans les machines virtuelles, comme le note Der Flounder. iCloud a besoin d'un numéro de série valide pour fonctionner, et avec macOS 26.1, le numéro de série des machines virtuelles est vide.

Pas de numéro de série. Image The Eclectic Light.

C'est un problème documenté chez Apple, qui peut aussi poser des problèmes avec les applications qui emploient le numéro de série pour identifier l'utilisateur d'une façon ou d'une autre, ce qui peut arriver avec certains logiciels payants. Notons tout de même que macOS 26.1 reste utilisable dans l'absolu dans une machine virtuelle, tant que vous n'avez pas besoin d'iCloud ni de logiciels payants.

Pas de solutions, en attendant macOS 26.1.1 ?

Pour le moment, il n’y a pas de solutions évidentes pour régler le problème. Celui-ci affecte autant les machines virtuelles créées directement sous macOS 26.1 que celles mises à jour vers cette version. Le seul contournement possible est tout simplement de rester sous macOS 26.0.1 en attendant qu'Apple corrige le problème avec une éventuelle version 26.1.1.

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

  •  

macOS 26.1 casse iCloud dans les machines virtuelles macOS

Méfiez-vous si vous utilisez une machine virtuelle macOS et que vous voulez utiliser macOS 26.1, une version sortie récemment. En effet, un bug empêche le fonctionnement d'iCloud dans les machines virtuelles, comme le note Der Flounder. iCloud a besoin d'un numéro de série valide pour fonctionner, et avec macOS 26.1, le numéro de série des machines virtuelles est vide.

Pas de numéro de série. Image The Eclectic Light.

C'est un problème documenté chez Apple, qui peut aussi poser des problèmes avec les applications qui emploient le numéro de série pour identifier l'utilisateur d'une façon ou d'une autre, ce qui peut arriver avec certains logiciels payants. Notons tout de même que macOS 26.1 reste utilisable dans l'absolu dans une machine virtuelle, tant que vous n'avez pas besoin d'iCloud ni de logiciels payants.

Pas de solutions, en attendant macOS 26.1.1 ?

Pour le moment, il n’y a pas de solutions évidentes pour régler le problème. Celui-ci affecte autant les machines virtuelles créées directement sous macOS 26.1 que celles mises à jour vers cette version. Le seul contournement possible est tout simplement de rester sous macOS 26.0.1 en attendant qu'Apple corrige le problème avec une éventuelle version 26.1.1.

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

macOS Tahoe 26.1 est disponible : voici toutes les nouveautés !

  •  

La gamme M5 pourrait bien avoir son Ultra, pour le Mac Pro et le Mac Studio

La gamme Ultra des puces Apple, c'est un peu compliqué. Ce système sur puce qui combine deux puces Max grâce à une liaison propriétaire (et rapide) a été proposé dans le Mac Studio pour la première génération (M1 Ultra) et dans le Mac Studio et le Mac Pro avec la seconde version (M2 Ultra). Alors que personne ne l'attendait, la variante M3 Ultra a été proposée dans le Mac Studio… à un moment où Apple était déjà passé aux puces M4. En l'état, il ne semble donc pas y avoir de puce M4 Ultra, mais les rumeurs sur la puce M5 Ultra, elles, sont déjà là.

Le logo. Montage MacGeneration.

C'est Mark Gurman de Bloomberg qui évoque cette variante dans un article consacré essentiellement au MacBook d'entrée de gamme qui devrait arriver en 2026.

Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif

Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif

Pour lui, la gamme M5 va donc accueillir une puce Pro, avec un Mac mini et des MacBook Pro, une puce Max — dans le Mac Studio et les MacBook Pro — mais aussi une puce Ultra. Elle devrait animer encore une fois le Mac Studio et surtout permettre le retour du Mac Pro. Car s'il est encore en vente, le plus onéreux des Mac (8 300 € en prix de base) est encore animé par une puce M2 Ultra. Et même si elle ne démérite pas, elle a été dépassée par la puce M3 Ultra du Mac Studio sur le nombre de cœurs (tant sur le CPU que le GPU) et est largement en retrait face à une puce M4 ou M5 dans certains domaines et sur les tâches qui ne sont pas capables d'exploiter ses vingt-quatre cœurs.

le Mac Pro aurait bien besoin d'une nouvelle puce. Image MacGeneration.

Avec les nouveautés des puces M5, comme la prise en charge du PCI-Express 5.0 et les innovations ajoutées au fil des années — ray tracing, mémoire vive plus rapide, accélération IA sur le GPU, etc. —, un Mac Pro doté d'une puce M5 Ultra pourrait réellement devenir une vitrine technologique, alors que la version actuelle a un peu perdu de son mojo sur ce point.

  •  

La gamme M5 pourrait bien avoir son Ultra, pour le Mac Pro et le Mac Studio

La gamme Ultra des puces Apple, c'est un peu compliqué. Ce système sur puce qui combine deux puces Max grâce à une liaison propriétaire (et rapide) a été proposé dans le Mac Studio pour la première génération (M1 Ultra) et dans le Mac Studio et le Mac Pro avec la seconde version (M2 Ultra). Alors que personne ne l'attendait, la variante M3 Ultra a été proposée dans le Mac Studio… à un moment où Apple était déjà passé aux puces M4. En l'état, il ne semble donc pas y avoir de puce M4 Ultra, mais les rumeurs sur la puce M5 Ultra, elles, sont déjà là.

Le logo. Montage MacGeneration.

C'est Mark Gurman de Bloomberg qui évoque cette variante dans un article consacré essentiellement au MacBook d'entrée de gamme qui devrait arriver en 2026.

Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif

Apple sortirait bien un MacBook « low-cost » en 2026 à un tarif très attractif

Pour lui, la gamme M5 va donc accueillir une puce Pro, avec un Mac mini et des MacBook Pro, une puce Max — dans le Mac Studio et les MacBook Pro — mais aussi une puce Ultra. Elle devrait animer encore une fois le Mac Studio et surtout permettre le retour du Mac Pro. Car s'il est encore en vente, le plus onéreux des Mac (8 300 € en prix de base) est encore animé par une puce M2 Ultra. Et même si elle ne démérite pas, elle a été dépassée par la puce M3 Ultra du Mac Studio sur le nombre de cœurs (tant sur le CPU que le GPU) et est largement en retrait face à une puce M4 ou M5 dans certains domaines et sur les tâches qui ne sont pas capables d'exploiter ses vingt-quatre cœurs.

le Mac Pro aurait bien besoin d'une nouvelle puce. Image MacGeneration.

Avec les nouveautés des puces M5, comme la prise en charge du PCI-Express 5.0 et les innovations ajoutées au fil des années — ray tracing, mémoire vive plus rapide, accélération IA sur le GPU, etc. —, un Mac Pro doté d'une puce M5 Ultra pourrait réellement devenir une vitrine technologique, alors que la version actuelle a un peu perdu de son mojo sur ce point.

  •  

Le MacBook Air M2 est à son prix le plus bas sur Amazon, avec 16 Go de RAM

Mise à jour le 5 novembre 14:10 : Le prix du MacBook Air M2 continue de dégringoler : on peut l’obtenir pour 773 € en ce moment chez Cdiscount. Il faudra pour cela entrer le code POMME25 à l’étape du paiement. Il s’agit de la version 256 Go et avec 16 Go de RAM. La machine est vendue et expédiée par Cdiscount. Ne traînez pas trop, car rien n’indique jusqu’à quand l’offre restera en ligne.

Article original : Si Apple a diminué récemment le prix du MacBook Air M4 13 pouces, qui est passé à 1 099 €, il n'y a pas encore de Mac portable réellement low cost dans la gamme… du moins pas chez Apple directement. En effet, de nombreux revendeurs proposent encore le MacBook Air M2 à la vente, dans sa variante dotée de 16 Go de RAM et de 256 Go de stockage. Et Amazon propose même une (petite) réduction : il est à 798 €, son prix le plus bas chez Amazon1.

Le MacBook Air M2 en version Minuit. Image MacGeneration

La machine a été lancée en 2022 à 1 500 € (avec 8 Go de RAM), et c'est un ordinateur portable toujours performant, très autonome et silencieux, contrairement aux MacBook Pro M5, par exemple. Le MacBook Air M4 a évidemment un système sur puce plus moderne et plus performant, mais la puce M2 ne démérite pas. C'est la version noire (Minuit) qui est proposée à ce prix, et elle n'a qu'un défaut : elle est (très) sensible aux traces de doigts. Mais pour le reste, le MacBook Air M2 reste un excellent appareil, surtout à ce prix.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne


  1. Soyons honnêtes : il est depuis quelques semaines à 799 €, mais ça reste une bonne affaire souvent méconnue.  ↩︎

  •  

Le MacBook Air M2 est à son prix le plus bas sur Amazon, avec 16 Go de RAM

Si Apple a diminué récemment le prix du MacBook Air M4 13 pouces, qui est passé à 1 099 €, il n'y a pas encore de Mac portable réellement low cost dans la gamme… du moins pas chez Apple directement. En effet, de nombreux revendeurs proposent encore le MacBook Air M2 à la vente, dans sa variante dotée de 16 Go de RAM et de 256 Go de stockage. Et Amazon propose même une (petite) réduction : il est à 798 €, son prix le plus bas chez Amazon1.

Le MacBook Air M2 en version Minuit. Image MacGeneration

La machine a été lancée en 2022 à 1 500 € (avec 8 Go de RAM), et c'est un ordinateur portable toujours performant, très autonome et silencieux, contrairement aux MacBook Pro M5, par exemple. Le MacBook Air M4 a évidemment un système sur puce plus moderne et plus performant, mais la puce M2 ne démérite pas. C'est la version noire (Minuit) qui est proposée à ce prix, et elle n'a qu'un défaut : elle est (très) sensible aux traces de doigts. Mais pour le reste, le MacBook Air M2 reste un excellent appareil, surtout à ce prix.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne


  1. Soyons honnêtes : il est depuis quelques semaines à 799 €, mais ça reste une bonne affaire souvent méconnue.  ↩︎

  •  

L'Apple Watch va perdre une fonction à cause de l'Union européenne et du DMA

C'est un mouvement assez rare pour être signalé, même si ce n'est pas une première : avec watchOS 26.4 et iOS 26.4, une des fonctions de l'Apple Watch va être bridée en Europe. Jusqu'à maintenant, les contraintes du DMA de l'Union européenne avaient empêché les appareils de recevoir certaines nouvelles fonctions, mais Apple n'en avait pas encore supprimé pour cette raison. Dans le cas présent, c'est la connexion automatique aux réseaux Wi-Fi de la montre d'Apple qui pose un souci.

DMA : Apple explique pourquoi l

DMA : Apple explique pourquoi l'iPhone est privé de certaines nouveautés

Le problème est bien expliqué par Numerama, qui a été contacté par Apple sur le sujet. L'Union européenne, avec le DMA, veut qu'Apple partage l'historique des connexions Wi-Fi avec d'autres appareils et des développeurs tiers. Actuellement, cette fonction est réservée à l'Apple Watch : elle se connecte automatiquement au même réseau que votre iPhone, sans manipulations particulières. La demande de l'Europe pose des soucis liés à la vie privée, selon Apple, et la marque a probablement raison. En permettant à un fabricant d'accessoires1 d'accéder à l'historique des connexions (et à la connexion en cours), il pourrait en profiter pour vous localiser et donc obtenir des informations pour vous proposer de la publicité ciblée, ou tout simplement enregistrer vos déplacements.

L'Apple Watch se connecte aux réseaux Wi-Fi automatiquement, via l'iPhone. Image Apple.

Visiblement, la solution d'Apple n'est donc pas de développer une solution (potentiellement compliquée) pour protéger votre vie privée dans ce cas précis, mais de supprimer la fonction de l'Apple Watch pour les utilisateurs qui sont dans l'Union européenne. En ne proposant pas la fonction dans nos contrées, elle ne devra pas être ouverte aux acteurs tiers, CQFD. Un raisonnement un peu absurde, il faut l'admettre, mais qui garde une certaine logique.

L'Apple Watch demandera probablement une confirmation manuelle

Dans la pratique, l'Apple Watch devrait donc perdre la possibilité de se connecter automatiquement, mais pas celle de se connecter. Il est probable qu'Apple ajoute une confirmation manuelle pour se connecter au même réseau Wi-Fi que l'iPhone, sans que ce soit automatique. Il est possible d'imaginer que l'iPhone affichera simplement une alerte dès que l'Apple Watch sera active pour qu'elle puisse accéder au réseau Wi-Fi auquel l'iPhone est connecté, sans devoir taper la clé WPA sur le petit écran de la montre. C'est une solution déjà employée pour partager le mot de passe d'un réseau Wi-Fi : il s'agit d'une simple confirmation sur l'écran de l'iPhone.

Une solution pourrait être un message de ce type. Image Apple.

Bien évidemment, comme pour beaucoup de limites qu'Apple a mises en place à cause du DMA — qu'elles soient justifiées ou pas —, les réponses de l'Union européenne pourraient amener des changements dans le futur. Pour le moment, c'est essentiellement une menace qui est là pour faire réagir le public, qui va évidemment dans le sens d'Apple : la société n'apprécie pas les contraintes imposées par le DMA, ce n'est pas un secret.

DMA : Apple attaque la Commission européenne en justice

DMA : Apple attaque la Commission européenne en justice


  1. Totalement au hasard, les lunettes connectées de Meta, par exemple.  ↩︎

  •  

L'Apple Watch va perdre une fonction à cause de l'Union européenne et du DMA

C'est un mouvement assez rare pour être signalé, même si ce n'est pas une première : avec watchOS 26.4 et iOS 26.4, une des fonctions de l'Apple Watch va être bridée en Europe. Jusqu'à maintenant, les contraintes du DMA de l'Union européenne avaient empêché les appareils de recevoir certaines nouvelles fonctions, mais Apple n'en avait pas encore supprimé pour cette raison. Dans le cas présent, c'est la connexion automatique aux réseaux Wi-Fi de la montre d'Apple qui pose un souci.

DMA : Apple explique pourquoi l

DMA : Apple explique pourquoi l'iPhone est privé de certaines nouveautés

Le problème est bien expliqué par Numerama, qui a été contacté par Apple sur le sujet. L'Union européenne, avec le DMA, veut qu'Apple partage l'historique des connexions Wi-Fi avec d'autres appareils et des développeurs tiers. Actuellement, cette fonction est réservée à l'Apple Watch : elle se connecte automatiquement au même réseau que votre iPhone, sans manipulations particulières. La demande de l'Europe pose des soucis liés à la vie privée, selon Apple, et la marque a probablement raison. En permettant à un fabricant d'accessoires1 d'accéder à l'historique des connexions (et à la connexion en cours), il pourrait en profiter pour vous localiser et donc obtenir des informations pour vous proposer de la publicité ciblée, ou tout simplement enregistrer vos déplacements.

L'Apple Watch se connecte aux réseaux Wi-Fi automatiquement, via l'iPhone. Image Apple.

Visiblement, la solution d'Apple n'est donc pas de développer une solution (potentiellement compliquée) pour protéger votre vie privée dans ce cas précis, mais de supprimer la fonction de l'Apple Watch pour les utilisateurs qui sont dans l'Union européenne. En ne proposant pas la fonction dans nos contrées, elle ne devra pas être ouverte aux acteurs tiers, CQFD. Un raisonnement un peu absurde, il faut l'admettre, mais qui garde une certaine logique.

L'Apple Watch demandera probablement une confirmation manuelle

Dans la pratique, l'Apple Watch devrait donc perdre la possibilité de se connecter automatiquement, mais pas celle de se connecter. Il est probable qu'Apple ajoute une confirmation manuelle pour se connecter au même réseau Wi-Fi que l'iPhone, sans que ce soit automatique. Il est possible d'imaginer que l'iPhone affichera simplement une alerte dès que l'Apple Watch sera active pour qu'elle puisse accéder au réseau Wi-Fi auquel l'iPhone est connecté, sans devoir taper la clé WPA sur le petit écran de la montre. C'est une solution déjà employée pour partager le mot de passe d'un réseau Wi-Fi : il s'agit d'une simple confirmation sur l'écran de l'iPhone.

Une solution pourrait être un message de ce type. Image Apple.

Bien évidemment, comme pour beaucoup de limites qu'Apple a mises en place à cause du DMA — qu'elles soient justifiées ou pas —, les réponses de l'Union européenne pourraient amener des changements dans le futur. Pour le moment, c'est essentiellement une menace qui est là pour faire réagir le public, qui va évidemment dans le sens d'Apple : la société n'apprécie pas les contraintes imposées par le DMA, ce n'est pas un secret.

DMA : Apple attaque la Commission européenne en justice

DMA : Apple attaque la Commission européenne en justice


  1. Totalement au hasard, les lunettes connectées de Meta, par exemple.  ↩︎

  •  

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Apple l'a annoncé, la traduction en direct qui est proposée depuis iOS 26 avec les AirPods Pro 2, AirPods Pro 3 et AirPods 4 (avec réduction de bruit) va finalement arriver en Europe. Elle sera activée avec la version 26.2 d'iOS, dont la première version bêta vient de sortir.

La traduction en direct. Image Watchgeneration.
Apple met en ligne les premières bêtas pour macOS Tahoe 26.2, iOS 26.2 et les autres

Apple met en ligne les premières bêtas pour macOS Tahoe 26.2, iOS 26.2 et les autres

Cette fonction permet de traduire ce que prononce votre interlocuteur, grâce à Apple Intelligence. Elle nécessite un iPhone compatible (dès l'iPhone 15 Pro) et des AirPods compatibles. Nous avons pu la tester avec des AirPods qui ne venaient pas d'Europe, mais Apple va donc activer la fonction dans l'Union européenne dans quelques semaines.

On a testé la traduction en direct des AirPods : vraiment utile pour franchir la barrière de la langue ?

On a testé la traduction en direct des AirPods : vraiment utile pour franchir la barrière de la langue ?

Mise à jour : Numerama, qui a eu des informations sur le sujet par Apple, indique que le fonctionnement est le même que dans d'autres pays, et qu'il est déjà possible de tester la fonction avec la version bêta d'iOS 26.2. La fonction nécessite donc de télécharger les modèles de langage nécessaires (en fonction des langues) et de disposer du matériel nécessaire.

Selon nos confrères, le retard de la fonction est lié au fait qu'Apple a dû développer des API pour permettre aux développeurs tiers d'accéder aux mêmes fonctions. Une nouvelle API devrait permettre aux applications d'accéder aux microphones des AirPods et de l'iPhone, ainsi qu'aux haut-parleurs des deux appareils simultanément, pour une boucle fermée adaptée à ce type de traitement. La recopie de l'iPhone, elle, n'est toujours pas disponible en Europe, et Apple a indiqué ne pas encore avoir trouvé de solutions pour satisfaire l'Union européenne.

Dans son communiqué, Apple explique que « le lancement de la fonctionnalité de Traduction en direct sur les AirPods a été retardé pour les utilisateurs résidant dans l’UE en raison des travaux d’ingénierie supplémentaires nécessaires pour se conformer aux exigences du règlement sur les marchés numériques (DMA). ». Une réponse nettement plus consensuelle et modérée que celle envoyée par la marque à nos confrères de Numerama : « (...) nous sommes déçus d’avoir dû retarder son lancement afin d’effectuer des travaux d’ingénierie supplémentaires pour nous conformer aux règles de la Commission européenne qui exigent qu’Apple fournisse à d’autres entreprises un accès immédiat à notre technologie. Nous restons profondément préoccupés par le fait que l’interprétation agressive de ses règles par la Commission européenne mette les utilisateurs en danger et nuise à l’innovation. »

  •  

Apple va activer la traduction en direct des AirPods en Europe avec iOS 26.2, dont la sortie est prévue en décembre

Apple l'a annoncé, la traduction en direct qui est proposée depuis iOS 26 avec les AirPods Pro 2, AirPods Pro 3 et AirPods 4 (avec réduction de bruit) va finalement arriver en Europe. Elle sera activée avec la version 26.2 d'iOS, dont la première version bêta vient de sortir.

La traduction en direct. Image Watchgeneration.
Apple met en ligne les premières bêtas pour macOS Tahoe 26.2, iOS 26.2 et les autres

Apple met en ligne les premières bêtas pour macOS Tahoe 26.2, iOS 26.2 et les autres

Cette fonction permet de traduire ce que prononce votre interlocuteur, grâce à Apple Intelligence. Elle nécessite un iPhone compatible (dès l'iPhone 15 Pro) et des AirPods compatibles. Nous avons pu la tester avec des AirPods qui ne venaient pas d'Europe, mais Apple va donc activer la fonction dans l'Union européenne dans quelques semaines.

On a testé la traduction en direct des AirPods : vraiment utile pour franchir la barrière de la langue ?

On a testé la traduction en direct des AirPods : vraiment utile pour franchir la barrière de la langue ?

Mise à jour : Numerama, qui a eu des informations sur le sujet par Apple, indique que le fonctionnement est le même que dans d'autres pays, et qu'il est déjà possible de tester la fonction avec la version bêta d'iOS 26.2. La fonction nécessite donc de télécharger les modèles de langage nécessaires (en fonction des langues) et de disposer du matériel nécessaire.

Selon nos confrères, le retard de la fonction est lié au fait qu'Apple a dû développer des API pour permettre aux développeurs tiers d'accéder aux mêmes fonctions. Une nouvelle API devrait permettre aux applications d'accéder aux microphones des AirPods et de l'iPhone, ainsi qu'aux haut-parleurs des deux appareils simultanément, pour une boucle fermée adaptée à ce type de traitement. La recopie de l'iPhone, elle, n'est toujours pas disponible en Europe, et Apple a indiqué ne pas encore avoir trouvé de solutions pour satisfaire l'Union européenne.

Dans son communiqué, Apple explique que « le lancement de la fonctionnalité de Traduction en direct sur les AirPods a été retardé pour les utilisateurs résidant dans l’UE en raison des travaux d’ingénierie supplémentaires nécessaires pour se conformer aux exigences du règlement sur les marchés numériques (DMA). ». Une réponse nettement plus consensuelle et modérée que celle envoyée par la marque à nos confrères de Numerama : « (...) nous sommes déçus d’avoir dû retarder son lancement afin d’effectuer des travaux d’ingénierie supplémentaires pour nous conformer aux règles de la Commission européenne qui exigent qu’Apple fournisse à d’autres entreprises un accès immédiat à notre technologie. Nous restons profondément préoccupés par le fait que l’interprétation agressive de ses règles par la Commission européenne mette les utilisateurs en danger et nuise à l’innovation. »

  •  

Apple met en ligne les premières bêtas pour iOS 26.2 et les autres (sauf macOS Tahoe)

C'est un peu la tradition : quand une version finale sort - comme hier avec iOS 26.1, macOS 26.1 et les autres -, Apple propose rapidement la version bêta de l'itération suivante. Et comme Apple a unifié la numérotation de ses systèmes, la version 26.2 d'iOS, iPadOS, watchOS ou visionOS est là, dans sa première bêta.

Mise à jour : Nous avons mis en ligne un peu rapidement l'actualité : Apple propose cette bêta 26.2 pour la majorité des systèmes d'exploitation sauf celui des Mac. macOS Tahoe 26.2 n'est pas (encore) en ligne.

La bêta 1 d'iOS 26.2.
iOS 26.1, iPadOS 26.1 et watchOS 26.1 sont désormais disponible avec une option pour atténuer Liquid Glass

iOS 26.1, iPadOS 26.1 et watchOS 26.1 sont désormais disponible avec une option pour atténuer Liquid Glass

La version 26.1, et là encore c'est une tradition, était là pour corriger les errements d'une nouvelle version d'un système d'exploitation. Elle permet par exemple de réduire les effets liés à Liquid Glass, apparu avec iOS 26 et les autres. La version 26.2, elle, ne devrait pas amener de nouvelles fonctions importantes, mais corriger des bugs et préparer les variantes suivantes.

Apple tend en effet à ajouter des fonctions avec les versions .3 ou .4, qui arriveront probablement début 2026. La mise à jour de Siri n'est pas attendue avant 2026, par exemple, et Apple ne devrait ajouter les émojis du yéti, du coffre au trésor ou du trombone que dans une des futures versions.

  •  

Apple met en ligne les premières bêtas pour iOS 26.2 et les autres (sauf macOS Tahoe)

C'est un peu la tradition : quand une version finale sort - comme hier avec iOS 26.1, macOS 26.1 et les autres -, Apple propose rapidement la version bêta de l'itération suivante. Et comme Apple a unifié la numérotation de ses systèmes, la version 26.2 d'iOS, iPadOS, watchOS ou visionOS est là, dans sa première bêta.

Mise à jour : Nous avons mis en ligne un peu rapidement l'actualité : Apple propose cette bêta 26.2 pour la majorité des systèmes d'exploitation sauf celui des Mac. macOS Tahoe 26.2 n'est pas (encore) en ligne.

La bêta 1 d'iOS 26.2.
iOS 26.1, iPadOS 26.1 et watchOS 26.1 sont désormais disponible avec une option pour atténuer Liquid Glass

iOS 26.1, iPadOS 26.1 et watchOS 26.1 sont désormais disponible avec une option pour atténuer Liquid Glass

La version 26.1, et là encore c'est une tradition, était là pour corriger les errements d'une nouvelle version d'un système d'exploitation. Elle permet par exemple de réduire les effets liés à Liquid Glass, apparu avec iOS 26 et les autres. La version 26.2, elle, ne devrait pas amener de nouvelles fonctions importantes, mais corriger des bugs et préparer les variantes suivantes.

Apple tend en effet à ajouter des fonctions avec les versions .3 ou .4, qui arriveront probablement début 2026. La mise à jour de Siri n'est pas attendue avant 2026, par exemple, et Apple ne devrait ajouter les émojis du yéti, du coffre au trésor ou du trombone que dans une des futures versions.

  •  

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Nous en parlions il y a quelques semaines, le prix de la mémoire vive (et celui de la mémoire flash) est en très forte hausse actuellement, de l'ordre de 170 % sur le prix des composants. Et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter.

De la mémoire vive SK Hynix.

Le premier point à comprendre, c'est comment fonctionne ce marché. Les fabricants de puces de mémoire vendent des puces, dont le prix a justement augmenté assez fortement ces dernières semaines. Ensuite des fabricants de barrettes (qui peuvent être les mêmes que ceux qui fabriquent les puces) les intègrent. Puis les barrettes sont soit intégrées dans des ordinateurs, soit vendues seules. Cet enchaînement implique toujours un délai entre la hausse de la mémoire et le prix des barrettes chez votre revendeur préféré, mais elle est bien visible depuis quelques semaines.

Des hausses prévues sur la mémoire flash, les disques durs et la mémoire vive

Des hausses prévues sur la mémoire flash, les disques durs et la mémoire vive

Si vous prenez un produit assez standard, un kit de deux barrettes de DDR5-4800, d'une capacité de 32 Go, il est affiché actuellement à environ 120 €. Si vous remontez quelques mois en arrière, il était vendu à peine 80 €. La différence est même plus importante pour de la mémoire rapide, comme de la DDR5-6000 : un kit vendu 160 € actuellement se trouvait pour moins de 100 € il y a quelques semaines. La hausse touche en effet plus durement les versions haut de gamme, généralement plus récentes : les puces sont plus onéreuses et les fabricants ont moins de stocks à écouler.

Deux barrettes de DDR5 Crucial.

Une hausse qui ne touche pas que les produits finis : MiniMachines rapporte que Minisforum, un fabricant de mini PC, augmente ses prix à cause de la hausse de la mémoire vive. Car là aussi, les petits fabricants sont plus touchés que les gros, à cause d'une particularité du marché de la mémoire : les contrats d'approvisionnement.

Samsung ne prend plus de contrats

Dans le monde de la mémoire vive et de la mémoire flash, les grands fabricants de PC (HP, Lenovo, Dell, etc.) signent habituellement des contrats avec les fabricants de mémoire, pour s'approvisionner à un prix fixe sur une durée déterminée. C'est une solution qui permet d’éviter les hausses inattendues (par exemple liée à un problème dans une usine) mais qui empêche aussi de profiter des éventuelles baisses. Mais pour les fabricants, c'est intéressant, car ils peuvent anticiper les coûts.

Et ce système est en train de craquer : comme nous sommes dans une période où la demande est extrêmement forte à cause de l'IA (et en partie à cause des smartphones), Samsung a décidé de ne plus prendre de contrats de ce type, selon DigiTimes. Un choix qui a évidemment un impact sur le prix des appareils qui intègrent de la mémoire vive — PC portables, smartphones, etc. — en grande quantité, avec un effet secondaire gênant. Comme les fabricants de produits finis ne peuvent pas obtenir un prix fixe et que le cours de la mémoire est volatile, ils utilisent une estimation artificiellement élevée, pour éviter de perdre de l'argent, ce qui augmente le prix des appareils dans les étals.

Samsung vend de la LPDDR5X, mais aussi d'autres types de mémoire.

Compte tenu de la demande actuelle dans le monde de l'IA et de l'arrivée des fêtes, qui amènent souvent des pics de ventes sur les produits finis, les hausses ne sont donc pas terminées. Et si d'autres constructeurs suivent la voie de Samsung, le marché de la mémoire pourrait être totalement désorganisé.

Le cas Apple

Le cas d'Apple est un peu particulier. Dans le domaine de la mémoire flash, Apple utilise des puces propriétaires, dont le prix est nettement plus élevé que la moyenne. C'est aussi en partie le cas (dans une moindre mesure) pour la mémoire vive : la société est moins touchée par les variations de l'offre et la demande car elle emploie des puces peu courantes. Le dernier MacBook Pro M5, par exemple, intègre de la mémoire LPDDR5X-9600, récente, dans un format compact, avec l'équivalent de plusieurs puces de DDR5 classiques empilées.

On peut voir les deux puces de LPDDR4X sur la droite du système sur puce M1.

Et puis il faut bien avouer que même si le prix de la DDR5 en barrette explose, il reste assez loin de ce qu'Apple facture. Sur un MacBook Pro M5, le passage de 16 à 32 Go de RAM est par exemple facturé 500 €. Même en partant du principe que la LPDDR5X rapide est plus onéreuse au départ que la DDR5 classique, il faudrait une hausse bien plus forte pour que le prix de la mémoire s'approche de celui facturé par Apple… en supposant que la société ne modifie pas ses prix.

  •  

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Nous en parlions il y a quelques semaines, le prix de la mémoire vive (et celui de la mémoire flash) est en très forte hausse actuellement, de l'ordre de 170 % sur le prix des composants. Et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter.

De la mémoire vive SK Hynix.

Le premier point à comprendre, c'est comment fonctionne ce marché. Les fabricants de puces de mémoire vendent des puces, dont le prix a justement augmenté assez fortement ces dernières semaines. Ensuite des fabricants de barrettes (qui peuvent être les mêmes que ceux qui fabriquent les puces) les intègrent. Puis les barrettes sont soit intégrées dans des ordinateurs, soit vendues seules. Cet enchaînement implique toujours un délai entre la hausse de la mémoire et le prix des barrettes chez votre revendeur préféré, mais elle est bien visible depuis quelques semaines.

Des hausses prévues sur la mémoire flash, les disques durs et la mémoire vive

Des hausses prévues sur la mémoire flash, les disques durs et la mémoire vive

Si vous prenez un produit assez standard, un kit de deux barrettes de DDR5-4800, d'une capacité de 32 Go, il est affiché actuellement à environ 120 €. Si vous remontez quelques mois en arrière, il était vendu à peine 80 €. La différence est même plus importante pour de la mémoire rapide, comme de la DDR5-6000 : un kit vendu 160 € actuellement se trouvait pour moins de 100 € il y a quelques semaines. La hausse touche en effet plus durement les versions haut de gamme, généralement plus récentes : les puces sont plus onéreuses et les fabricants ont moins de stocks à écouler.

Deux barrettes de DDR5 Crucial.

Une hausse qui ne touche pas que les produits finis : MiniMachines rapporte que Minisforum, un fabricant de mini PC, augmente ses prix à cause de la hausse de la mémoire vive. Car là aussi, les petits fabricants sont plus touchés que les gros, à cause d'une particularité du marché de la mémoire : les contrats d'approvisionnement.

Samsung ne prend plus de contrats

Dans le monde de la mémoire vive et de la mémoire flash, les grands fabricants de PC (HP, Lenovo, Dell, etc.) signent habituellement des contrats avec les fabricants de mémoire, pour s'approvisionner à un prix fixe sur une durée déterminée. C'est une solution qui permet d’éviter les hausses inattendues (par exemple liée à un problème dans une usine) mais qui empêche aussi de profiter des éventuelles baisses. Mais pour les fabricants, c'est intéressant, car ils peuvent anticiper les coûts.

Et ce système est en train de craquer : comme nous sommes dans une période où la demande est extrêmement forte à cause de l'IA (et en partie à cause des smartphones), Samsung a décidé de ne plus prendre de contrats de ce type, selon DigiTimes. Un choix qui a évidemment un impact sur le prix des appareils qui intègrent de la mémoire vive — PC portables, smartphones, etc. — en grande quantité, avec un effet secondaire gênant. Comme les fabricants de produits finis ne peuvent pas obtenir un prix fixe et que le cours de la mémoire est volatile, ils utilisent une estimation artificiellement élevée, pour éviter de perdre de l'argent, ce qui augmente le prix des appareils dans les étals.

Samsung vend de la LPDDR5X, mais aussi d'autres types de mémoire.

Compte tenu de la demande actuelle dans le monde de l'IA et de l'arrivée des fêtes, qui amènent souvent des pics de ventes sur les produits finis, les hausses ne sont donc pas terminées. Et si d'autres constructeurs suivent la voie de Samsung, le marché de la mémoire pourrait être totalement désorganisé.

Le cas Apple

Le cas d'Apple est un peu particulier. Dans le domaine de la mémoire flash, Apple utilise des puces propriétaires, dont le prix est nettement plus élevé que la moyenne. C'est aussi en partie le cas (dans une moindre mesure) pour la mémoire vive : la société est moins touchée par les variations de l'offre et la demande car elle emploie des puces peu courantes. Le dernier MacBook Pro M5, par exemple, intègre de la mémoire LPDDR5X-9600, récente, dans un format compact, avec l'équivalent de plusieurs puces de DDR5 classiques empilées.

On peut voir les deux puces de LPDDR4X sur la droite du système sur puce M1.

Et puis il faut bien avouer que même si le prix de la DDR5 en barrette explose, il reste assez loin de ce qu'Apple facture. Sur un MacBook Pro M5, le passage de 16 à 32 Go de RAM est par exemple facturé 500 €. Même en partant du principe que la LPDDR5X rapide est plus onéreuse au départ que la DDR5 classique, il faudrait une hausse bien plus forte pour que le prix de la mémoire s'approche de celui facturé par Apple… en supposant que la société ne modifie pas ses prix.

  •  

Le retour de la cassette audio touche aussi les AirPods

Elago, qui s'est spécialisé dans les accessoires de protection, propose une petite réduction sur deux accessoires pour les AirPods Pro 3 : des housses de boîtiers aux couleurs des cassettes audio. La première housse est à 19,79 € avec un coupon à cocher, au lieu de 22 €. Elle reprend l'esthétique d'une cassette audio. La seconde est à 18 € au lieu de 20 €, aussi avec un coupon à cocher. Et elle s'inspire du premier Walkman de Sony. Dans les deux cas, le but est de protéger le boîtier des AirPods Pro 3.

La version cassette. Image Elago.

La société propose les mêmes protections pour le boîtier des AirPods 4, à 18 € (Walkman) et 20 € (cassette).

La version Walkman. Image Elago.

Si vous aimez les cassettes audio, qui reviennent (un peu) à la mode, il y a aussi une promotion sur un pack de cinq cassettes de 90 minutes, qui est 13,6 € au lieu de 16 €. Et pour rester dans le thème, Orico vend aussi un boîtier pour HDD ou SSD (SATA, 2,5 pouces) à 18 €. Il est compatible USB-C et reprend lui aussi l'esthétique d'une cassette audio.

Les cassettes en promotion. Image Amazon.
  •  

Les versions 26.1 des systèmes d'Apple permettent les mises à jour de sécurité urgente en arrière-plan

C'était prévu, les versions 26.1 des systèmes d'exploitation d'Apple — macOS, iOS, iPadOS — activent un nouveau type de mise à jour. Enfin, nouveau est un bien grand mot : c'est une remise à plat des mises à jour de sécurité urgente d'iOS 16. Elles offrent la possibilité à Apple de pousser plus facilement des mises à jour de sécurité en arrière-plan, sans devoir passer par des mises à jour complètes et parfois assez lourdes.

La fonction sous macOS 26.1.

Selon la page dédiée d'Apple, les mises à jour en question peuvent s'installer en arrière-plan et corrigent des problèmes de sécurité avec des mises à jour plus légères que d'habitude. L'option pour les activer (ou les désactiver) est dans les réglages, dans la section Confidentialité et sécurité. Que ce soit sur iPad, iPhone ou Mac, vous verrez une option Améliorations de la sécurité en arrière-plan. Si vous choisissez de désactiver les mises à jour en question, Apple précise qu'elles seront appliquées avec la mise à jour mineure suivante (26.1.1 ou 26.2 par exemple).

Mise à jour : la page liste le navigateur Safari, les frameworks liés à WebKit et « d’autres bibliothèques système » sans plus de précisions.

Apple travaille sur une nouvelle version des mises à jour de sécurité urgentes

Apple travaille sur une nouvelle version des mises à jour de sécurité urgentes

Dans une autre page, Apple liste le périmètre de ces mises à jour, avec ce qui était déjà disponibles dans les systèmes précédents. Premièrement, cette fonction permet de mettre à jour les bases de données liées à la sécurité, qui contient les applications considérées comme incompatibles avec un système précis par Apple, la liste des mises à jour d'EFI (pour éviter une éventuelle mise à jour malveillante), les données liées à Gatekeeper, la liste des extensions considérées comme incompatibles et la liste des malware connus bloqués par XProtect.

Beaucoup de mise à jour de firmware

Cette nouvelle fonction ne peut pas mettre à jour tous les composants du système d'exploitation. La liste comprend des données annexes, comme les polices, les services de dictées, toutes les données liées à la prise en charge des langues (correction automatique, dictionnaire, etc.) et beaucoup de données liées aux suggestions du système. Apple peut donc mettre à jour les suggestions proposées par Safari lorsque vous tapez dans la barre de recherches, par exemple. On trouve aussi la liste des certificats SSL, la prise en charge des différents formats RAW des appareils photo ou les mises à jour de firmware de nombreux accessoires Apple (clavier, souris, trackpad, écrans, adaptateurs secteur, etc.).

Dans Informations système, dans la section Installation, il est possible de voir les installations effectuées sur le Mac, dont celles exécutées en arrière-plan.

Globalement, la fonction devrait donc permettre à Apple de mettre à jour rapidement ses systèmes d'exploitation pour corriger des failles liées à des services annexes, mais pas une faille qui touche le noyau ou un composant important d'iOS, iPadOS ou macOS. Ce n'est donc pas une avancée majeure dans la sécurité des systèmes, mais c'est au moins une simplification dans certains cas : si certaines mises à jour étaient déjà exécutées en arrière-plan (par exemple la base de données de Xprotect), ce n'était pas le cas pour d'autres, comme la prise en charge des fichiers RAW. Et la possibilité de mettre à jour Safari en arrière-plan plutôt que via une mise à jour dédiée est toujours bon à prendre.

  •  

Le HDR10+ Advanced arrive, pour lutter contre le Dolby Vision 2

Dans le monde des normes liées au HDR, il y a trois variantes largement employées : le HDR10 (la version basique), le Dolby Vision de chez Dolby et le HDR10+, essentiellement porté par Samsung, qui ne souhaite pas payer de licence à Dolby. Comme Dolby a annoncé récemment le Dolby Vision 2, Samsung riposte avec le HDR10+ Advanced, qui a été dévoilé récemment. Et dans l'idée, les deux normes sont assez proches.

HDR10+ Advanced à droite. Image Forbes.

Le HDR10+ Advanced, comme le Dolby Vision et le HDR10+ classique, travaille avec des métadonnées dynamiques. C'est un choix qui permet une image de meilleure qualité, notamment dans les films qui contiennent des scènes très sombres et d'autres très lumineuses. Si vous ne connaissez pas les subtilités du HDR en général, nous vous renvoyons vers notre article dédié.

Le HDR décodé : trois articles pour tout savoir sur cette technologie d

Le HDR décodé : trois articles pour tout savoir sur cette technologie d'affichage

De nombreuses nouvelles fonctions

Le HDR10+ Advanced, donc, ajoute d'abord les fonction Bright et Genre. Elles sont destinées à optimiser l'image pour les téléviseurs capables d'atteindre des pics lumineux importants (plus de 4 000 nits) et qui couvrent des espaces de couleurs plus larges que le DCI-P3. La fonction Genre permet au diffuseur d'indiquer le genre de contenu, ce qui va permettre au téléviseur d'adapter certains réglages. La fonction Intelligent FRC (Frame Rate Control, pour la fréquence d'image) permet d'ajuster les réglages en fonction du type de contenu : un film à 24 images/s ne doit pas être rendu comme du sport, qui peut avoir été filmé à 60 images/s. L'idée est ici de modifier les réglages des images interpolées (comprendre : les images créées artificiellement) en fonction du contenu, donc. Sans que le fabricant coréen le mette totalement en avant, certaines des optimisations reposent sur l'IA, et donc la capacité des puces des téléviseurs à traiter ce type de calculs précis.

HDR10+ Advanced à droite. Image Forbes.

Pour les jeux vidéo, Samsung s'attaque au cloud gaming, avec des optimisations spécifiques pour ce type de contenu, qui repose sur de la vidéo. Pour les téléviseurs qui ne sont pas OLED, le HDR10+ Advanced dispose d'une fonction de Local Tone-mapping qui doit permettre selon la marque coréenne d'optimiser le rendu en fonction de la zone de l'image et — qui sait — permettre d'éviter les problèmes comme les sous-titres entourés d'un halo de lumière. Un article de Forbes donne quelques détails sur les différentes fonctions.

Une technologie toujours en retrait

Samsung met évidemment en avant le fait que sa technologie n'est pas soumise à une licence (contrairement au Dolby Vision). Les téléviseurs Samsung de la gamme 2026, dont l'annonce est prévue au CES, devraient proposer la prise en charge du HDR10+ Advanced. Il a aussi un avantage sur le Dolby Vision 2 : il n'y a qu'une version de la norme, alors que son concurrent a une version standard et une version Max pour les téléviseurs haut de gamme.

HDR10+ Advanced à droite. Image Frandroid.

Le principal problème du HDR10+ vient tout de même des fournisseurs de contenu. Les Blu-ray compatibles restent rares et les services de streaming, eux, ne s'y mettent que depuis peu. Netflix ne le propose que depuis 2025 et uniquement sur des contenus encodés en AV1, ce qui réduit la compatibilité. Quant à Disney+, l'annonce est récente. Samsung met surtout en avant Amazon Prime Video, qui propose de nombreux contenus. Reste que dans beaucoup de cas, il faudra passer par les applications installées sur les téléviseurs : de nombreux boîtiers TV ne prennent pas en charge la technologie. Chez Apple, par exemple, le HDR10+ classique nécessite la troisième version de l'Apple TV 4K.

  •  

Des promotions sur de nombreux MacBook Pro M4 Pro et M4 Max, dès 2 070 €

Les MacBook Pro équipés de puces M4 Max sont en promotion sur Amazon, peut-être en prévision de l'arrivée de modèles dotés de puces M5 Pro et Max. Le MacBook Pro 14 pouces avec une puce M4 Max, 36 Go de mémoire vive et 1 To de stockage est à 3 370 € en noir ou en argent, au lieu de 3 800 €. C'est la configuration de base, car Amazon ne propose pas les options disponibles chez Apple, mais ça reste un modèle extrêmement performant.

MacBook Pro 16" et 14" en noir. Image MacGeneration.

Le MacBook Pro 14 pouces en M4 Pro est également proposé avec une réduction de 10 % dans sa variante avec 24 Go de mémoire et un SSD de 512 Go, en noir uniquement : 2 069 € au lieu de 2 300 €. Une remise du même ordre est proposée pour celui doté de 1 To de stockage : 2 494 € au lieu de 2 800 € (là encore en noir).

MacBook Pro 14 et 16" tous en « Noir sidéral ». Image MacGeneration.

Si vous préférez un écran de 16 pouces, la version équipée d'une puce M4 Pro, de 512 Go de stockage et de 24 Go de RAM est à 2 494 € au lieu de 2 800 € (11 % de réduction) en noir. Si vous préférez 48 Go de RAM, il faudra se tourner vers le modèle argenté : 2 919 € au lieu de 3 300 €. Enfin, il y a une réduction du même ordre (11 %) sur le modèle 16 pouces avec une puce M4 Max, 36 Go de RAM et un SSD de 1 To : 3 639 € en noir au lieu de 4 100 €.

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Tous les MacBook Pro M4 Pro et M4 Max sont fournis avec un adaptateur secteur, contrairement au récent MacBook Pro 14 pouces M5.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

  •  

La ROM qui permet de lancer Mac OS sur un ordinateur Apple qui ne supporte pas Mac OS a été retrouvée

Saviez-vous qu'il existe des Macintosh qui ne fonctionnent pas sous Mac OS (ou quel que soit le nom que vous donnez au système d'exploitation d'Apple) ? Dans les années 90, Apple a en effet vendu quelques ordinateurs qui sont essentiellement des Macintosh, mais étaient vendus avec un autre système. Le Macintosh WGS 95, par exemple, était un serveur vendu sous A/UX, l'UNIX d'Apple, et pas avec le système d'exploitation des Mac, même s'il était possible de l'installer. Un autre exemple est celui des Apple Network Server : les serveurs étaient vendus sous AIX (un UNIX issu de chez IBM) et ne pouvaient pas exécuter Mac OS… jusqu'à maintenant.

Un Apple Network Server. Image Every Mac.

Le cas de cette gamme est réellement particulier. Les deux modèles — qui font tourner Doom depuis peu — sont essentiellement des Power Macintosh, mais avec quelques différences matérielles et une modification artificielle qui empêchent l'installation et l'exécution de Mac OS. Apple réservait les serveurs à l'UNIX d'IBM et la ROM des Apple Network Server empêche explicitement l'usage de Mac OS. Mais ça, c'était avant.

Un Apple Network Server sous Mac OS.

Une ROM bêta pour Mac OS

Les rumeurs sur une ROM (un composant physique qui contient le nécessaire pour démarrer Mac OS) compatible avec Mac OS existent depuis des dizaines d'années, mais rien de concret n'était disponible jusqu'à maintenant. En effet, un ancien ingénieur de chez Apple avait gardé un prototype d'Apple Network Server équipé d'une version préliminaire de la ROM, capable de démarrer Mac OS. Elle a été préservée, sauvegardée et testée sur un modèle du commerce et permet bien de démarrer Mac OS (version 8.6).

Elle impose deux contraintes matérielles tout de même. Premièrement, il faut installer Mac OS sur un disque dur SCSI externe. L'Apple Networks Server intègre en effet un contrôleur SCSI particulier pour les connecteurs internes, qui n'est pas compatible avec Mac OS. Deuxièmement, il faut une carte vidéo compatible avec Mac OS, pour une raison similaire. Le serveur AIX intègre un composant basique pour l'affichage, qui n'est pas compatible avec le système d'Apple.

La ROM est un composant physique.

En l'état, l'existence de cette ROM reste malheureusement pour le moment une curiosité technologique. En effet, il n'existe pas de moyens simples d'installer cette ROM dans n'importe quel Apple Network Server : même si Apple employait des barrettes sur ces modèles, elles intègrent littéralement de la ROM (Read Only Memory) et pas de l'EPROM ou de l'EEPROM (deux variantes reprogrammables). En l'état, il n'est donc pas possible de remplacer le contenu de la ROM d'un Apple Network Server par le contenu de celle qui est compatible avec Mac OS et il faut donc posséder cet artefact probablement unique pour en profiter. Mais des passionnés travaillent déjà bien évidemment sur le sujet, pour les rares propriétaires d'un Apple Network Server.

Notons enfin pour terminer que l'ingénieur qui avait gardé la ROM confirme aussi une vieille rumeur qui indique qu'Apple avait travaillé sur une ROM permettant de démarrer Windows NT pour PowerPC. Cette ROM n'a pas été retrouvée pour le moment, mais rappelons qu'un projet open source permet d'installer Windows NT sur certains Power Macintosh pour les amateurs.

  •