↩ Accueil

Vue lecture

Orange met 4,25 milliards d’euros sur la table pour racheter la totalité de MasOrange

S’il est connu pour être le principal opérateur français (entre autres du fait qu’il est l’opérateur historique du pays), Orange est aussi étendu à l’international, y compris en Espagne avec la fusion qu’elle a conclue en 2022 entre MasMovil et sa filiale Orange Espagne, devenant ainsi MasOrange. Si à l’origine l’opérateur espagnol était détenu à 50/50 entre Orange et le fonds Lorca, l’entreprise française a décidé de racheter les parts de son partenaire, comme le rapporte Bloomberg.

Le logo de MasOrange (après tout, ça signifie « plus orange » en espagnol). Image MasOrange.

C’est une opération à 4,25 milliards d’euros que propose ainsi Orange à Lorca, afin de récupérer la totalité de l’opérateur espagnol, devenu le fournisseur n°1 du pays. Entre temps, l’opérateur espagnol s’est diversifié : publicité, énergie, alarmes, assurances, le groupe ibérique est devenu une grosse entreprise de publicité en Espagne, ayant pour ambition 500 millions d’euros de revenus tirés de la réclame à moyen terme.

Si la proposition est déjà faite, elle doit encore être signée par les différentes parties d’ici la fin de l’année, et passer les vérifications des régulateurs français, espagnols et européens durant la première moitié de 2026.

2026 devrait être l’année des grands mouvements pour les télécoms en Espagne, Telefónica devant aussi annoncer sa nouvelle stratégie à long terme d’ici quelques semaines. D’autres fusions ou partenariats entre grands opérateurs européens ne sont pas à exclure dans les années à venir, le temps étant à la consolidation pour avoir une masse plus conséquente sur le marché des télécommunications. Ce n’est pas le marché français qui contredira cette tendance, avec SFR qui souhaite se vendre au plus offrant, quitte à être vendue à la découpe, même si les négociations ont pour le moment échoué.

Altice rejette l’offre d’achat de SFR par ses trois concurrents… pour mieux faire monter les enchères ?

Altice rejette l’offre d’achat de SFR par ses trois concurrents… pour mieux faire monter les enchères ?

Vente de SFR : Patrick Drahi demande aux trois opérateurs plus d’argent et de rapidité

Vente de SFR : Patrick Drahi demande aux trois opérateurs plus d’argent et de rapidité

  •  

Orange met 4,25 milliards d’euros sur la table pour racheter la totalité de MasOrange

S’il est connu pour être le principal opérateur français (entre autres du fait qu’il est l’opérateur historique du pays), Orange est aussi étendu à l’international, y compris en Espagne avec la fusion qu’elle a conclue en 2022 entre MasMovil et sa filiale Orange Espagne, devenant ainsi MasOrange. Si à l’origine l’opérateur espagnol était détenu à 50/50 entre Orange et le fonds Lorca, l’entreprise française a décidé de racheter les parts de son partenaire, comme le rapporte Bloomberg.

Le logo de MasOrange (après tout, ça signifie « plus orange » en espagnol). Image MasOrange.

C’est une opération à 4,25 milliards d’euros que propose ainsi Orange à Lorca, afin de récupérer la totalité de l’opérateur espagnol, devenu le fournisseur n°1 du pays. Entre temps, l’opérateur espagnol s’est diversifié : publicité, énergie, alarmes, assurances, le groupe ibérique est devenu une grosse entreprise de publicité en Espagne, ayant pour ambition 500 millions d’euros de revenus tirés de la réclame à moyen terme.

Si la proposition est déjà faite, elle doit encore être signée par les différentes parties d’ici la fin de l’année, et passer les vérifications des régulateurs français, espagnols et européens durant la première moitié de 2026.

2026 devrait être l’année des grands mouvements pour les télécoms en Espagne, Telefónica devant aussi annoncer sa nouvelle stratégie à long terme d’ici quelques semaines. D’autres fusions ou partenariats entre grands opérateurs européens ne sont pas à exclure dans les années à venir, le temps étant à la consolidation pour avoir une masse plus conséquente sur le marché des télécommunications. Ce n’est pas le marché français qui contredira cette tendance, avec SFR qui souhaite se vendre au plus offrant, quitte à être vendue à la découpe, même si les négociations ont pour le moment échoué.

Altice rejette l’offre d’achat de SFR par ses trois concurrents… pour mieux faire monter les enchères ?

Altice rejette l’offre d’achat de SFR par ses trois concurrents… pour mieux faire monter les enchères ?

Vente de SFR : Patrick Drahi demande aux trois opérateurs plus d’argent et de rapidité

Vente de SFR : Patrick Drahi demande aux trois opérateurs plus d’argent et de rapidité

  •  

Sam Altman, frustré, annule sa commande de Tesla Roadster et se prend un mur

Sept ans. C’est le nombre d’années écoulées depuis l’annonce par Tesla de l’ouverture des pré-commandes pour son Roadster « 2 », et après sept longues années, les clients ayant déposé un acompte pour recevoir la voiture ne voient toujours aucune avancée concrète. Certains commencent à perdre patience, et Sam Altman en fait partie : il a ouvertement fait part de son ras le bol, et a annulé sa commande, demandant par la même le remboursement de l’avance concédée.

C’est beau mais... virtuel. Image Tesla.

Sam Altman et Elon Musk ont beau se détester cordialement (voire un peu moins cordialement selon les phases), le premier n’en reste pas moins un nerd, y compris en matière d’automobile. Et pour les fans de bolides à la pointe de la technologie, la fiche technique de la Tesla Roadster nouvelle génération (pour rappel la première génération, toute première Tesla de l’histoire construite sur base de Lotus Elise, a été envoyée dans l’espace par Elon Musk avec le test de la Falcon Heavy) a de quoi faire saliver :

  • 0 à 100 km/h en 1,9 secondes

  • plus de 400 km/h en pointe

  • 10 000 Nm de couple

  • plus de 1 000 km d’autonomie

  • batterie de 200 kWh

  • 4 places

  • toit rigide rétractable

  • version « SpaceX » avec propulseurs de gaz à froid

  • recharge rapide sur borne 350 kW, 10 à 80 % en 20 minutes

Tesla a présenté le camion (et la voiture) le plus rapide au monde

Tesla a présenté le camion (et la voiture) le plus rapide au monde

De quoi faire baver ceux qui ont les moyens de se l’acheter, d’autant qu’à 250 000 dollars pour de telles performances, capables de rivaliser avec les meilleures supercars du moment, c’est presque « donné ». Oui, mais voilà : cela fait maintenant 7 ans que les premiers ont donné leur acompte, laissant au total 50 000 dollars de cash à Tesla avec la promesse d’avoir la voiture à sa sortie, et rien n’est venu à part une présentation d’un prototype.

A tale in three acts: pic.twitter.com/ClRZBgT24g

— Sam Altman (@sama) October 30, 2025

Sam Altman, faisant partie de la « deuxième vague » de précommandes n’avait laissé « que » 45 000 dollars d’acompte, et a souhaité les récupérer, estimant que plus de 7 ans pour obtenir une voiture était trop, et que l’excitation de la commande était passée depuis bien trop longtemps maintenant. Problème : quand il tente de joindre l’adresse e-mail de contact, il reçoit pour simple réponse « Le serveur de destination a rejeté la demande : accès refusé ».

Bien entendu, il y a d’autres moyens d’entrer en contact avec Tesla pour Sam Altman (y compris sûrement envoyer un message directement à son ancien investisseur), mais la réponse reçue à sa demande met encore en lumière les pratiques pour le moins discutables de la marque au niveau relations client ou presse. Il est aussi à noter que Sam Altman a fait part de son désarroi sur X, plateforme appartenant à Elon Musk... sans recevoir de réponse de celui-ci pour autant, bien que son post ait été assez médiatisé.

Reste la question à 250 000 dollars : quand Tesla sortira-t-il enfin son Roadster ? Sortira-t-il un jour ? Ou tout ceci finira par retomber, avec le risque de se voir attaquer pour annonce utopique destinée à lever des fonds par tromperie ? La réponse dans quelques mois, ou plutôt sûrement encore quelques années.

  •  

Sam Altman, frustré, annule sa commande de Tesla Roadster et se prend un mur

Sept ans. C’est le nombre d’années écoulées depuis l’annonce par Tesla de l’ouverture des pré-commandes pour son Roadster « 2 », et après sept longues années, les clients ayant déposé un acompte pour recevoir la voiture ne voient toujours aucune avancée concrète. Certains commencent à perdre patience, et Sam Altman en fait partie : il a ouvertement fait part de son ras le bol, et a annulé sa commande, demandant par la même le remboursement de l’avance concédée.

C’est beau mais... virtuel. Image Tesla.

Sam Altman et Elon Musk ont beau se détester cordialement (voire un peu moins cordialement selon les phases), le premier n’en reste pas moins un nerd, y compris en matière d’automobile. Et pour les fans de bolides à la pointe de la technologie, la fiche technique de la Tesla Roadster nouvelle génération (pour rappel la première génération, toute première Tesla de l’histoire construite sur base de Lotus Elise, a été envoyée dans l’espace par Elon Musk avec le test de la Falcon Heavy) a de quoi faire saliver :

  • 0 à 100 km/h en 1,9 secondes

  • plus de 400 km/h en pointe

  • 10 000 Nm de couple

  • plus de 1 000 km d’autonomie

  • batterie de 200 kWh

  • 4 places

  • toit rigide rétractable

  • version « SpaceX » avec propulseurs de gaz à froid

  • recharge rapide sur borne 350 kW, 10 à 80 % en 20 minutes

Tesla a présenté le camion (et la voiture) le plus rapide au monde

Tesla a présenté le camion (et la voiture) le plus rapide au monde

De quoi faire baver ceux qui ont les moyens de se l’acheter, d’autant qu’à 250 000 dollars pour de telles performances, capables de rivaliser avec les meilleures supercars du moment, c’est presque « donné ». Oui, mais voilà : cela fait maintenant 7 ans que les premiers ont donné leur acompte, laissant au total 50 000 dollars de cash à Tesla avec la promesse d’avoir la voiture à sa sortie, et rien n’est venu à part une présentation d’un prototype.

A tale in three acts: pic.twitter.com/ClRZBgT24g

— Sam Altman (@sama) October 30, 2025

Sam Altman, faisant partie de la « deuxième vague » de précommandes n’avait laissé « que » 45 000 dollars d’acompte, et a souhaité les récupérer, estimant que plus de 7 ans pour obtenir une voiture était trop, et que l’excitation de la commande était passée depuis bien trop longtemps maintenant. Problème : quand il tente de joindre l’adresse e-mail de contact, il reçoit pour simple réponse « Le serveur de destination a rejeté la demande : accès refusé ».

Bien entendu, il y a d’autres moyens d’entrer en contact avec Tesla pour Sam Altman (y compris sûrement envoyer un message directement à son ancien investisseur), mais la réponse reçue à sa demande met encore en lumière les pratiques pour le moins discutables de la marque au niveau relations client ou presse. Il est aussi à noter que Sam Altman a fait part de son désarroi sur X, plateforme appartenant à Elon Musk... sans recevoir de réponse de celui-ci pour autant, bien que son post ait été assez médiatisé.

Reste la question à 250 000 dollars : quand Tesla sortira-t-il enfin son Roadster ? Sortira-t-il un jour ? Ou tout ceci finira par retomber, avec le risque de se voir attaquer pour annonce utopique destinée à lever des fonds par tromperie ? La réponse dans quelques mois, ou plutôt sûrement encore quelques années.

  •  

Netflix très avancé dans le rachat de Warner Bros.

Il y a une petite semaine, nous mentionnions la possibilité qu’Apple, entre autres concurrents sur le coup, rachète les studios Warner Bros. et tout leur catalogue, y compris HBO. Si depuis le silence des affaires a repris ses droits, Reuters a eu vent d’une information montrant que Netflix pourrait bien être le plus enclin à racheter ce nom historique, et tous les titres qui vont avec.

Ce logo a accompagné bien des soirées film dans nombre de foyers... Image Warner Bros.

Harry Potter, DC Comics, Game of Thrones... quelques noms parmi la quantité de titres que possèdent les studios Warner, que ce soit directement ou par l’entremise de leurs filiales comme HBO. Si l’idée de récupérer tout ce catalogue et les infrastructures qui vont avec fait saliver, c’est tout de même un gros morceau.

Apple ferait partie des entreprises intéressées par le catalogue de films et séries de Warner Bros. Discovery

Apple ferait partie des entreprises intéressées par le catalogue de films et séries de Warner Bros. Discovery

Pour étudier la chose de la manière la plus sérieuse possible, Netflix aurait engagé la banque d’investissements Moelis & Co. Si ce nom ne dit absolument rien au grand public, c’est loin d’être une novice dans le domaine des rachats de médias : c’est elle entre autres qui a aidé Skydance Media à racheter la Paramount Global, plus grosse opération de l’année.

En plus de cette aide d’un spécialiste du domaine, Netflix aurait gagné l’accès à la « data room », comprenant tous les détails financiers nécessaires à évaluer l’opération et à faire l’offre la plus précise possible, ce qui tendrait à prouver que les discussions sont extrêmement avancées.

Bien entendu, ni Warner Bros. ni Moelis & Co n’ont souhaité confirmer ces informations, et Reuters n’a pas pu joindre Netflix pour en savoir plus. Même si Ted Sarandos, le CEO de Netflix, rappelait aux investisseurs que Netflix « est plus un créateur qu’un acheteur », la possibilité d’un rachat d’un tel catalogue et d’une telle expérience du domaine n’est pas négligeable et peut fortement intéresser le service de streaming.

En revanche, si les studios Warner Bros. et HBO sont convoités par Netflix, le service a bien fait comprendre qu’il n’avait pas l’intention de prendre par la même occasion le contrôle des chaînes TV CNN, TNT, Food Network ou autre Animal Planet du groupe, et Sarandos a été très clair : « Nous avons toujours été clairs par le passé, sur le fait que nous n’avons aucune envie d’acquérir des chaînes de TV à l’ancienne [...] il n’y a aucun changement dans notre politique à l’heure actuelle ».

Netflix n’est cependant pas seule sur le coup : le groupe tout fraîchement formé Paramount Skydance a lancé trois offres de rachat la semaine dernière. Comcast est aussi sur le coup. Reste maintenant à Warner Bros. de décider s’ils souhaitent vendre la totalité de leurs affaires en une seule pièce, ou s’ils sont prêts à découper leurs éléments en plusieurs parts.

  •  

Netflix très avancé dans le rachat de Warner Bros.

Il y a une petite semaine, nous mentionnions la possibilité qu’Apple, entre autres concurrents sur le coup, rachète les studios Warner Bros. et tout leur catalogue, y compris HBO. Si depuis le silence des affaires a repris ses droits, Reuters a eu vent d’une information montrant que Netflix pourrait bien être le plus enclin à racheter ce nom historique, et tous les titres qui vont avec.

Ce logo a accompagné bien des soirées film dans nombre de foyers... Image Warner Bros.

Harry Potter, DC Comics, Game of Thrones... quelques noms parmi la quantité de titres que possèdent les studios Warner, que ce soit directement ou par l’entremise de leurs filiales comme HBO. Si l’idée de récupérer tout ce catalogue et les infrastructures qui vont avec fait saliver, c’est tout de même un gros morceau.

Apple ferait partie des entreprises intéressées par le catalogue de films et séries de Warner Bros. Discovery

Apple ferait partie des entreprises intéressées par le catalogue de films et séries de Warner Bros. Discovery

Pour étudier la chose de la manière la plus sérieuse possible, Netflix aurait engagé la banque d’investissements Moelis & Co. Si ce nom ne dit absolument rien au grand public, c’est loin d’être une novice dans le domaine des rachats de médias : c’est elle entre autres qui a aidé Skydance Media à racheter la Paramount Global, plus grosse opération de l’année.

En plus de cette aide d’un spécialiste du domaine, Netflix aurait gagné l’accès à la « data room », comprenant tous les détails financiers nécessaires à évaluer l’opération et à faire l’offre la plus précise possible, ce qui tendrait à prouver que les discussions sont extrêmement avancées.

Bien entendu, ni Warner Bros. ni Moelis & Co n’ont souhaité confirmer ces informations, et Reuters n’a pas pu joindre Netflix pour en savoir plus. Même si Ted Sarandos, le CEO de Netflix, rappelait aux investisseurs que Netflix « est plus un créateur qu’un acheteur », la possibilité d’un rachat d’un tel catalogue et d’une telle expérience du domaine n’est pas négligeable et peut fortement intéresser le service de streaming.

En revanche, si les studios Warner Bros. et HBO sont convoités par Netflix, le service a bien fait comprendre qu’il n’avait pas l’intention de prendre par la même occasion le contrôle des chaînes TV CNN, TNT, Food Network ou autre Animal Planet du groupe, et Sarandos a été très clair : « Nous avons toujours été clairs par le passé, sur le fait que nous n’avons aucune envie d’acquérir des chaînes de TV à l’ancienne [...] il n’y a aucun changement dans notre politique à l’heure actuelle ».

Netflix n’est cependant pas seule sur le coup : le groupe tout fraîchement formé Paramount Skydance a lancé trois offres de rachat la semaine dernière. Comcast est aussi sur le coup. Reste maintenant à Warner Bros. de décider s’ils souhaitent vendre la totalité de leurs affaires en une seule pièce, ou s’ils sont prêts à découper leurs éléments en plusieurs parts.

  •  

Tim Cook confirme le nouveau Siri pour 2026

Alors qu’Apple vient d’annoncer ses résultats trimestriels, Tim Cook s’est laissé aller à une confidence dont il n’a pas coutume avec CNBC, confirmant la rumeur tenace selon laquelle Cupertino prévoit un Siri totalement revu courant 2026.

Cette nouvelle version est attendue de pied ferme. Capture MacGeneration.

Tim Cook a ainsi confirmé à son interlocuteur que l’assistant vocal d’Apple serait revu et corrigé pour 2026, et qu’en parallèle l’entreprise continue les discussions en vue d’intégrer d’autres chatbot en plus de ChatGPT dans Apple Intelligence. Même minime, une telle déclaration de la part du CEO d’Apple sur une fonction encore à venir, peu commune chez la pomme, montre à quel point la pression est forte sur l’entreprise pour sortir une version plus moderne et à jour de Siri.

Apple compterait concurrencer OpenAI et Perplexity dès 2026 avec un chatbot de recherche intégré à Siri

Apple compterait concurrencer OpenAI et Perplexity dès 2026 avec un chatbot de recherche intégré à Siri

Le Siri plus personnel serait attendu pour le printemps 2026

Le Siri plus personnel serait attendu pour le printemps 2026

C’est une confirmation du bout des lèvres des fuites entendues par nombre d’oreilles attentives, que ce soit celles de Mark Gurman ou d’autres fouineurs, voulant qu’iOS 26.4 intègre le renouveau de Siri en tant que chatbot gavé aux LLM afin de concurrencer plus fortement ChatGPT ou Gemini. Si Tim Cook n’a pas donné de date précise concernant la sortie de cette nouvelle version de Siri, il y a de fortes chances que les rumeurs nombreuses voient juste, et que la prochaine itération du chatbot sorte au printemps 2026.

  •  

Meta perd plus de 200 milliards de valorisation boursière, suite aux doutes sur ses investissements dans l’IA

Alors que les résultats d’Apple sont attendus dans la soirée, c’est Meta qui vient de prendre un méchant coup dans le cours de son action, suite à quelques précisions sur son investissement dans l’intelligence artificielle, comme le remonte MarketWatch.

Le siège de Meta est sis au 1 Hacker Way. Image Wikipedia/Nokia621, CC BY-SA 4.0.

L’action du Group de Mark Zuckerberg est en effet en forte baisse, ayant perdu plus de 11 % soit la bagatelle de plus de 200 milliards de dollars dans la journée. Une telle chute n’était pas arrivée depuis le 27 octobre 2022, où l’action avait plongé de 25 % suite à l’annonce de retours sur investissement faibles en comparaison des dépenses engagées.

Et 3 ans plus tard, on prend les mêmes et on recommence : c’est encore une fois suite à une alerte sur un ROI relativement faible, alors que les dépenses en recherche sur l’intelligence artificielle sont énormes, que l’action chute. L’analyste Oppenheimer (non, pas l’inventeur de la bombe atomique) reproche à Meta des « investissements significatifs dans la Superintelligence alors que les opportunités de retour sur investissement dans le domaine sont équivalentes aux dépenses engagées en 2021/2022 dans le Metaverse ».

Si Meta croit pouvoir sortir de ses « Superintelligence Labs » une IA capable de dépasser le cerveau humain, une question reste en effet en suspens : alors que les dépenses dans le domaine se chiffrent en dizaines voire centaines de milliards de dollars, l’entreprise de Mark Zuckerberg n’a aucune certitude d’un possible retour sur investissement, n’ayant aucune idée des possibilités de rentabilité d’une telle IA. L’année dernière, Meta avait déjà investi 39 milliards de dollars dans le domaine, et cette année devrait s’installer dans les 70 à 72 milliards. Une paille.

Si ce n’est pas la première fois que des doutes sont émis concernant la rentabilité de la course à l’IA, une telle chute d’un des grands groupes de la tech annonce-t-elle la suite des événements dans ce que certains qualifient de « bulle de l’IA » ? Ce serait s’avancer un peu trop tôt, mais le doute s’installe chez les investisseurs.

  •  

Prosser vs Apple : l’intermédiaire nie avoir prémédité la fuite de l’interface d’iOS 26

Jon Prosser, connu depuis 2020 et son indication fiable sur la date de sortie de l’iPhone SE 2020, a évolué au fil des années dans sa relation avec Apple : autrefois considéré comme un youtubeur comme les autres, bien qu’ayant de bonnes sources concernant ses rumeurs, il est devenu gênant pour Apple depuis iOS 26 et les projets qu’il a dévoilés, et Cupertino a intenté depuis un procès contre lui, son intermédiaire et l’employé de l’Apple Park peu scrupuleux.

Prosser est passé ennemi public n°1 pour Apple depuis ses fuites de l’interface d’iOS 26. Image Jon Prosser.

Apple a un fonctionnement un peu particulier avec les « chercheurs de fuites » : ne pouvant lutter contre ceux installés en Asie, elle se concentre spécifiquement sur ceux qui logent sur le continent américain. Pour ceux-là, les choses semblent relativement simples : tant que le fuiteur ne fait que donner des dates possibles, ou évoquer de possibles nouvelles fonctions, Apple le laisse tranquille. Prosser semble avoir franchi une étape qu’Apple n’a pas supportée : non content de divulguer des informations encore sous NDA (Non Disclosure Agreement, contrat de non-divulgation), il en a aussi montré les preuves, en laissant apparaître des clichés et des vidéos de la nouvelle interface Liquid Glass qui allait être présentée avec iOS 26.

Apple porte plainte contre Jon Prosser et révèle l

Apple porte plainte contre Jon Prosser et révèle l'origine des fuites sur iOS 26

En juillet 2025, Apple porte plainte contre lui, ainsi que son contact Michael Ramacciotti et le désormais ex-employé Apple Ethan Lipnik. Si ce dernier semble avoir été berné par son ami sur ce coup, il reste cependant responsable des fuites arrivées jusqu’aux oreilles de Prosser depuis 2019, et Apple ne compte sûrement pas le lâcher aussi facilement. Cependant, Ramacciotti de son côté a légèrement modifié sa version des faits, comme l’indique The Verge.

En effet, alors que les avocats d’Apple indiquent que Ramacciotti a été payé pour divulguer les informations par Prosser pour la somme de 650 dollars, Ramacciotti nie tout arrangement à l’avance : selon lui, aucun accord n’a été passé entre lui et Prosser concernant la fuite d’iOS 26 venant du smartphone de Lipnik, et aucun autre arrangement n’a été conclu à l’avance. Ce n’est qu’après coup que Prosser l’aurait payé 650 dollars pour son information, et il avance pour preuve de sa bonne foi le fait que le versement n’apparaît dans aucune communication avant les faits.

De la même manière, il nie en bloc le fait d’avoir suivi la position de Lipnik pour accéder en douce à son téléphone de développement, et indique avoir été passif durant la conversation FaceTime avec Prosser, laissant à ce dernier l’initiative de demander des visuels d’iOS 26. Ramacciotti affirme même que Lipnik lui avait montré déjà plusieurs semaines auparavant la nouvelle interface, et qu’il ne s’était pas montré plus intéressé que ça par cette démonstration : il aurait écouté Lipnik juste parce que celui-ci s’est montré particulièrement enthousiaste.

Suite à ces affirmations et changements de ton, Prosser tout comme Apple n’ont pas souhaité répondre aux demandes de The Verge. Si Prosser a signalé être en discussions actives avec Apple, la pomme a de son côté répondu que des discussions avaient lieu, mais n’étaient pas indispensables à la poursuite du procès.

  •  

Comme Microsoft, Google va rouvrir une centrale nucléaire pour ses data-centers

Alors que se multiplient inexorablement les data-centers de par le monde, et encore plus aux USA, les entreprises de la tech se rendent rapidement à l’évidence : peu de sources d’énergie permettent d’alimenter ces monstres boulimiques d’énergie rapidement et facilement, sans pour autant faire exploser la facture carbone. À part planter des centaines voire milliers d’éoliennes, ou des champs de panneaux solaires à perte de vue (et les batteries qui vont bien pour alimenter les serveurs la nuit), il n’y a que l’énergie nucléaire pour fournir plusieurs MegaWatts sans sourciller.

Il y a déjà un peu plus d’un an, Microsoft annonçait un partenariat avec Constellation Energy pour redémarrer le réacteur n°1 de Three Mile Island, centrale bien connue pour avoir manqué de peu la médaille de première catastrophe nucléaire d’ampleur avant Tchernobyl : le réacteur n°2 a en effet subi une fusion partielle du cœur, suite à des erreurs de manipulation sur le circuit de refroidissement. D’une puissance de 819 MWe (MegaWatts électriques), le réacteur TMI-1 devrait être remis en service d’ici 2028, pour alimenter les serveurs dédiés à l’intelligence artificielle de Microsoft.

L’énergie nucléaire privilégiée par plusieurs acteurs de l’IA

L’énergie nucléaire privilégiée par plusieurs acteurs de l’IA

Si cette remise en route d’un vieux réacteur (TMI-1 a quand même 50 ans) peut paraître surprenante, c’est pourtant un choix assez logique : la centrale a certes un demi-siècle, mais les éléments ont été contrôlés et remis à jour de manière régulière pour la maintenir aux normes, et ce jusqu’en 2019, date à laquelle le réacteur a été fermé, faute de rentabilité. Avec seulement 5 ans de différence entre la date de fermeture et celle de décision de réouverture, et 9 ans entre la fermeture et le redémarrage, la remise à niveau ne devrait pas être trop coûteuse.

Three Mile Island vue de haut. Les deux tours de refroidissement sont TMI-1 et TMI-2. Deux autres réacteurs étaient en construction, abandonnés lors de l’accident. Image domaine public.

L’idée est si bonne qu’elle fait des émules : c’est Google qui a décidé de s’engouffrer dans la brèche ouverte par Microsoft, en annonçant un partenariat avec NextEra Energy pour rouvrir la centrale de Duane Arnold Energy Center. Celle-ci possède un réacteur de 615 MWe, et comme TMI-1, a été fermée 5 ans avant la décision de réouverture, en 2020. Autre point commun, les fondations du réacteur datent elles aussi d’il y a 50 ans, ayant été démarré pour la première fois en 1975.

Google a signé un partenariat de 25 ans pour l’approvisionnement en énergie de son data-center de l’Iowa. Comme l’annonce l’entreprise, c’était après études la façon la plus rapide de trouver l’énergie nécessaire à l’alimentation de ses serveurs, toutes énergies confondues.

Si l’idée de redémarrer un réacteur récemment arrêté peut paraître intéressante (et l’est souvent, que ce soit au niveau économique comme écologique : il est bien moins coûteux en CO2 de redémarrer une infrastructure existante que d’en construire une nouvelle, toute peur de l’atome mise de côté), ce n’est pas quelque chose qui pourra se multiplier à l’infini. Sur les huit réacteurs fermés depuis moins de 10 ans, et donc encore dans un état raisonnable, trois sont déjà pris (TMI-1, Duane Arnold, et Palisades, ce dernier redémarré par l’État du Michigan lui-même pour alimenter les citoyens). Il en reste donc une toute petite poignée de disponibles, sous réserve que leur installation soit en état. Ensuite, il faudra trouver d’autres solutions...

  •  

Le shutdown aux USA bloque un bon nombre de nouveautés à la frontière, la FCC étant en pause forcée

Le shutdown aux États-Unis d’Amérique, contrairement à la France où tous les services publics fonctionnent toujours en cas de désaccord sur le budget à venir, est un gros souci pour nombre d’Américains : tant que le Congrès n’a pas voté un budget pour l’année prochaine, ou au moins une résolution provisoire, tous les services étatiques s’arrêtent. Et si certains services comme les contrôleurs aériens, la santé publique ou encore la sécurité publique sont souvent mis en avant pour parler du problème, d’autres moins visibles mais tout aussi importants comme la FCC, qui valide la conformité d’un appareil pour le pays, sont aussi à l’arrêt, comme le rappelle TheVerge.

Le Leica M EV1, entre autres, reste coincé aux frontières des USA en attendant son laisser-passer. Image DPReview.

La FCC, pour Federal Communications Commission, est un peu l’équivalent pour les produits électroniques du sceau « CE » en Europe, et indique qu’un appareil est conforme aux réglementations concernant les émissions radio aux USA. Sans ce sésame, pas de commercialisation possible.

Cependant, en cas de shutdown, le bureau de la FCC amené à valider les nouveaux appareils n’est pas considéré comme essentiel au fonctionnement du pays, et se retrouve donc en pause forcée. Conséquence, tous les produits devant être validés par la commission sont mis en liste d’attente, et ne récupéreront leur sceau de conformité qu’une fois le shutdown levé.

Ainsi, entre autres, Leica a reporté la sortie de son nouveau M EV1 aux US, Wiam Sound sa nouvelle enceinte connectée, Razer sa manette Raiju V3 Pro, et bien d’autres encore. Souci supplémentaire, une fois le shutdown passé : de nombreux laboratoires chinois ont vu leur certification révoquée par la FCC récemment au nom de la souveraineté nationale, et d’autres devraient suivre une fois la FCC remise en route. Cerise sur le gâteau, plusieurs employés de l’entité publique se sont vus remettre leur lettre de licenciement durant cette pause involontaire, comme de nombreuses autres agences du pays.

Le CEO de la Consumer Technology Association, Gary Shapiro, s’inquiète pour ses adhérents : « La pause induite par le shutdown dans les certifications empêchent les entreprises américaines de proposer des produits innovants à leurs clients [...] Nous appelons le Congrès à trouver un accord sur le budget, et à rouvrir les agences gouvernementales afin de permettre à ces entreprises et à bien d’autres services vitaux aux Américains de retrouver un fonctionnement normal ».

TheVerge a tenté d’obtenir une réponse à cette inquiétude de la part de la FCC par e-mail, et a reçu... une réponse automatique indiquant que la FCC ne peut répondre pour le moment, pour cause de shutdown.

  •  

AOL bientôt rachetée par Bending Spoons : Make AOL Great Again, ou grande purge en vue ?

AOL... le géant d’hier, qui a inondé les boîtes aux lettres, magazines et autres endroits de CD de connexion à l’époque du RTC devrait encore changer de main bientôt, Bending Spoons étant intéressé par l’entreprise comme l’indique TheVerge.

Les années 2000 et leur raz-de-marée de CD AOL... Image LGR sur X.

Si Bending Spoons vous dit peut-être quelque chose, c’est qu’elle a une habitude étrange depuis quelques années de racheter tout et n’importe quoi, du moment que ça ait un lien même ténu avec internet. Malheureusement, elle a aussi pris une autre habitude : une fois l’entreprise rachetée, elle fait un nettoyage par le vide de la majeure partie des employés... La liste est déjà longue :

  • Remini, app d’édition photo par IA en 2021.
  • FiLMiC, éditeur de l’app FiLMiC Pro en 2022.
  • Evernote en 2023.
  • Mosaic Group, Meetup, Hopin, Issuu, WeTransfer et Brightcove en 2024.
  • Komoot, Harvest, Vimeo et AOL en 2025.

Le point commun de toutes ces acquisitions est le départ forcé de nombreux employés : chez Evernote, tous les employés US ont été licenciés pour rapatrier toutes les activités en Europe, et chez WeTransfer, 75 % de la masse salariale a été purgée.

Après Evernote, WeTransfer et Filmic Pro, Bending Spoons achète Vimeo

Après Evernote, WeTransfer et Filmic Pro, Bending Spoons achète Vimeo

Les deux dernières acquisitions de l’entreprise, Vimeo et AOL, montrent des capacités de plus en plus grandes de rachat : la première l’a été pour 1,38 milliards de dollars, la seconde devrait l’être (une fois l’accord validé) pour 1,5 milliards de dollars.

Le CEO de Bending Spoons, Luca Ferrari (rien à voir avec la marque de voitures de sport), a annoncé vouloir « investir de manière significative pour aider AOL et son business à grandir », sans plus de précisions. Il rappelle que Bending Spoons n’a « jamais revendu une entreprise dont elle a fait l’acquisition », et qu’il souhaite aider AOL à satisfaire sa « large et fidèle base de clients pour les années à venir ». Pas un mot sur les employés cependant...

  •  

Pas de chauffage Netatmo ? C’est normal, Microsoft Azure est en panne, et ça touche de nombreux services [ : ça revient petit à petit]

Les pannes de services cloud se suivent et se ressemblent... Après celle d’Amazon Web Services la semaine dernière, plus grosse jamais rencontrée de son histoire, c’est Microsoft Azure qui rencontre de sérieux problèmes depuis environ 18h ce soir, et touche par ricochet de nombreux services, dont ceux de Netatmo.

Tous les services Netatmo sont en carafe. Capture MacGeneration.

Microsoft indique que le souci provient d’une mise à jour erronée de ses serveurs provoquant des erreurs de serveurs DNS sur le service Azure Front Door (permettant aux webapps d’accéder aux serveurs), ironiquement peu ou prou la même que leurs camarades d’AWS quelques jours plus tôt. Si certains de ses serveurs sont encore en ligne, une bonne partie est touchée par la mise à jour plantogène, et sont en cours de rétablissement.

Les services touchés sont relativement nombreux, même si la majeure partie des européens ne sont plus en horaires de travail au moment de la panne :

  • tous les services de Netatmo/Legrand, que ce soit chauffage, station météo, caméras connectées ou encore détecteurs de fumée connectés.
  • Microsoft 365 (Office) peut être touché à des degrés divers, ainsi que les sites de Microsoft.
  • le Xbox Live, ainsi que les serveurs de Minecraft peuvent être inaccessibles.
  • certaines banques peuvent subir des difficultés sur leur app et leurs webapps.
  • Alaska Airlines est difficile d’accès.
  • les sites de plusieurs entreprises comme Starbucks, Costco ou autres peuvent être inaccessibles.

De nombreux sites sont ainsi touchés de manière plus ou moins profonde, dans des domaines très variés : la BBC indique par exemple que le parlement écossais a dû être suspendu, leur système de vote étant planté par la panne de Microsoft Azure.

Ces grappes de serveurs gigantesques sont certes très utiles voire indispensables depuis quelques années, mais les pannes redondantes, entre AWS la semaine dernière, Azure aujourd’hui ou encore Crowdstrike l’année dernière, montrent à quel point ces serveurs peuvent devenir le talon d’Achille d’une entreprise, au point de mettre tous ses services en panne, sans qu’elle ne puisse faire grand chose d’autre qu’attendre le rétablissement.

Mise à jour à 21h40 : les services semblent revenir petit à petit, Netatmo inclus.

  •  

Recours en justice : la plainte sur les grésillements des AirPods Pro en grande partie rejetée

Il y a quelques années, en 2020 précisément, Apple reconnaissait un souci touchant les AirPods Pro première génération : dans certains cas, les écouteurs pouvaient se mettre à diffuser des craquements, parasites et autres distorsions audibles, ce qui n’est pas tellement le comportement souhaité pour une paire d’écouteurs à plus de 250 €. Si la marque a reconnu le problème de diverses manières, cela n’avait pas empêché une plainte d’être lancée en novembre 2024.

Dans un premier temps, Apple a tenté de corriger les défauts avec la sortie d’une mise à jour logicielle en mai 2020. Les clients faisant toujours état de problèmes de son avec leurs écouteurs, un programme d’échange a alors été mis en place en octobre 2020.

Un recours collectif contre les défaillances chroniques des premiers AirPods Pro aux États-Unis

Un recours collectif contre les défaillances chroniques des premiers AirPods Pro aux États-Unis

Étonnamment ce n’est qu’en novembre 2024, soit tout de même plus de 4 ans après les premiers retours, qu’une plainte a été déposée devant la justice américaine par trois utilisateurs pris en défaut. Celle-ci prenant la forme d’un recours collectif, n’importe quel citoyen américain se sentant spolié par le comportement d’Apple sur ces écouteurs pouvait la rejoindre.

Après quasi un an dans les couloirs de la justice américaine, les choses semblent mal parties pour les plaignants, comme l’indique MacRumors : de nombreuses parties de leur recours ont été jugées injustifiées avant même d’atteindre le procès.

  • la fraude et le contournement de la protection du consommateur
  • le défaut de garantie explicite comme implicite
  • la demande de montée au niveau national (pour ce faire, chaque état devait être représenté par au moins un plaignant, chose que le recours a échoué à faire)
  • l’enrichissement injustifié
  • l’injonction de retrait de commercialisation (caduque, les AirPods Pro 1ère génération n’étant plus commercialisés)

Reste la plainte pour fraude par omission qui court toujours, soupçonnant Apple de ne pas avoir correctement prévenu les clients potentiels des défauts de ses écouteurs, même après le lancement du programme d’échange d’octobre 2020.

Même ce dernier argument pourrait être balayé une fois arrivé devant la cour de justice, un précédent rappelé par les avocats d’Apple indiquant que fort logiquement, seuls les risques pour la santé doivent systématiquement être indiqués dès qu’ils sont découverts, les autres soucis étant pris en charge sous garantie ou par un programme de réparation/échange une fois remontés. L’argument d’Apple a été entendu, mais la cour a indiqué qu’il était encore trop tôt pour rejeter cette partie de la plainte.

En attendant, les plaignants ont 21 jours pour reformuler les autres accusations, s’ils souhaitent qu’ils soient réintégrés dans la plainte finale.

  •  

Un iPad bien refroidi, pliant et de la pub dans Plans : la semaine Apple

Au Mexique, c’est bientôt le Dia de los Muertos... et en France c’est le changement d’heure. Chacun son truc. Personne n’a oublié de changer l’heure sur les antiques horloges qui ne sont pas encore connectées ? Profitons-en pour faire un tour du côté de Cupertino, où l’Apple Park est rond comme un cadran avec Mark Gurman.

Rond comme un cadran, ça ferait une sacrée horloge au centre de l’Apple Park ! Image générée par IA.

Burnin’ for You (Je brûle pour toi)

L’une des nouveautés invisibles mais bien présentes et efficaces de l’iPhone 17 Pro, c’est le vapor chamber : alors que nombre d’utilisateurs depuis l’iPhone 14 Pro se plaignaient d’une montée en température très rapide de leur téléphone dès qu’ils faisaient la moindre opération, ce système de refroidissement contient maintenant les ardeurs de la puce A19 Pro. Non pas que ce soit une nouveauté spécifique à Apple (Samsung le fait depuis bien longtemps sur ses propres smartphones), mais cette intégration est bienvenue et bien pensée.

iPhone 17 Pro : un design qui refroidit… et qui raye ?

iPhone 17 Pro : un design qui refroidit… et qui raye ?

Ne voulant s’arrêter en si bon chemin, Apple songerait à intégrer la même technologie de refroidissement dans les prochains iPad Pro, équipés du M6. Il faut dire que ces tablettes n’ont plus grand chose à voir avec de simples « smartphones géants », et se rapprochent de plus en plus d’un ordinateur sans clavier : les performances de la puce M5 de cette année sont comparables à celles du M1 Ultra, alors que l’iPad Pro est encore plus fin que l’iPad Air. Pour éviter de se retrouver coincée avec un processeur qui plafonne avec la chaleur dégagée, Apple intégrerait donc le vapor chamber vu avec l’iPhone 17 Pro.

Money Machine (Machine à cash)

Ce n’est cependant pas la seule nouveauté qui devrait arriver sur l’iPad. Vous avez déjà peur du tarif de l’iPhone Fold ? Préparez-vous : Apple aurait en prévision pour 2029 un iPad pliant. La bestiole se verrait équipée d’un écran de 18 pouces pliable, et un prix en accord avec ses prestations : autour des 3 000 dollars (donc autant dire autour des 4 000 € en Europe).

Huawei a déjà tenté l’idée avec le Matebook Fold, à 3 400 dollars. Image Huawei.

Si Apple n’a jamais été effrayée par un prix démesuré sur un appareil (les roulettes du Mac Pro ou le pied du Pro Display XDR peuvent en témoigner), le projet n’est pas pour autant assuré de sortir : des questions se posent encore sur le poids total de l’appareil, ainsi que sur son positionnement tarifaire. Cupertino regarde attentivement à ce niveau ce que donnent les ventes du Huawei Matebook Fold, proposé à 3 400 dollars par la marque.

Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

We Gotta Get Out of This Place (Il faut qu’on sorte d’ici)

Une autre chose effraie de moins en moins Apple, et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle : l’intégration de publicités dans ses services. Si l’entreprise a commencé avec l’App Store dès 2016 aux USA, elle s’apprêterait à étendre ce genre de réclames à d’autres services.

On y est déjà habitués par la force des choses dans l’App Store, mais ça devrait s’étendre... Image Apple.

Si l’une des prochaines victimes ne touche pas vraiment la France, Apple News n’étant pas encore proposé dans l’hexagone (et aucune idée s’il le sera réellement un jour), la suivante touchera tout le monde : Apple projetterait en effet d’ouvrir les vannes de la réclame sur Plans. Les publicités intégrées à l’app seraient sur le même format que celles vues dans l’App Store, et basées sur l’intelligence artificielle pour proposer un contenu en rapport avec la recherche. Ainsi, les restaurants, hôtels et autres boutiques devraient pouvoir payer pour afficher de la pub en rapport avec l’endroit que vous visitez, et tenter de vous faire venir dans leurs échoppes.

Don’t Fear the Reaper (N’aie pas peur de la faucheuse)

Si le futur de l’iPad promet d’être intéressant, il serait dommage qu’Apple l’assombrisse avec un système chargé de publicités. Avec des appareils payés à un prix premium, voire au-dessus, les clients de la pomme aimeraient bien être tranquilles de ce côté, et ne pas être envahis d’annonceurs. Sinon, à quoi bon mettre plus de 2 000 € pour un iPhone Fold, ou près de 4 000 € dans un iPad pliable ? L’équilibre sera difficile à trouver, et le risque grand pour Apple de rebuter certains clients. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Blue Öyster Cult.
  • Avec un nom pareil, je vais surtout prévenir la Miviludes.
  • Mais c’est qu’il cafterait l’animal !
  •  

Orange a testé la prochaine norme fibre en conditions réelles, avec 40 Gb/s entre Lyon et Marseille

Alors que l’agrume a déjà bien entamé la généralisation du XGS-PON permettant le 8 Gb/s pour ceux qui ont la chance d’être fibrés, remplaçant les modules G-PON qui plafonnaient à 2 Gb/s, Orange a commencé les tests pour la prochaine norme, le 50G-PON.

Toujours plus vite (heureusement que la fibre n’illumine pas réellement le chemin comme ça...). Image Orange.

Cette nouvelle version de la fibre optique permet des débits pouvant atteindre les 40 Gb/s, multipliant par cinq les débits théoriques atteignables par rapport à la version actuelle.

Orange a ainsi fait une démonstration pratique de cette nouvelle norme, en permettant un test de performance entre deux joueurs, l’un à Lyon (Crimson) et l’autre à Marseille (Kayane) qui se sont affrontés sur 2XKO, développé par Riot Games.

Si cette démonstration montre qu’Orange maîtrise le sujet, quelques questions se posent : quels travaux seront à effectuer sur le réseau pour passer à la nouvelle norme ? Et surtout, qu’apportera-t-elle de plus pour l’utilisateur futur ?

Si la première question a déjà une réponse, Orange assurant que les infrastructures actuelles sont compatibles avec le 50G-PON moyennant un simple changement de la carte réseau au bout de la fibre (et bien entendu de la box chez l’utilisateur), la seconde dépendra surtout à la fois des usages, la 5G ayant montré qu’un débit encore plus grand n’est pas forcément utile pour le grand public, mais aussi des serveurs en bout de chaîne : déjà actuellement avec une connexion 8 Gb/s, ce sont souvent les serveurs qui plafonnent et ne permettent même pas l’usage complet de la connexion de l’utilisateur. Quoi qu’il en soit, si la demande est là, Orange sera à même d’y répondre.

  •  

Apple sauterait l’iPhone 19, pour atteindre l’iPhone 20 à temps pour le vingtième anniversaire

Mise à jour le 24 octobre 2025 à 11h24 :

Une rumeur, reprise par 9To5 Mac, vient « confirmer » que les iPhone de l’an prochain intégreraient des puces A20 et A20 Pro. Ce n’est pas une surprise, d’autres sources l’avaient déjà évoqué auparavant et j’aurais pu lancer cette rumeur moi-même, puisque chaque année, Apple présente une nouvelle puce dont le numéro augmente d’un cran à chaque fois depuis l’A4 de 2010. Quinze ans plus tard, on en est logiquement rendu à l’A19 et en 2026, c’est tout aussi logiquement l’A20 qui devrait être révélée.

Ce qui est intéressant dans le contexte de l’iPhone 20, c’est qu’Apple ne semble pas prête à synchroniser sa numérotation. En 2027, la Pomme devrait sauter l’iPhone 19 pour passer directement à la vingtième génération, mais la puce associée devrait être l’A21. Ça ne pourra pas être l’A20, sortie l’année d’avant, alors il faudra s’habituer à un décalage, mais cette fois dans l’autre sens, l’iPhone 20 avec une puce A21. Et iOS 28 pour faire tourner le tout, ce serait trop simple si ce numéro-là était synchronisé, n’est-ce pas…


Article original

Alors que les iPhone 17 sont sortis il y a à peine un mois maintenant, les rumeurs vont déjà bon train pour la génération suivante. Il faut dire qu’elle devrait marquer une étape importante, la fin 2026/début 2027 devant marquer le vingtième anniversaire de l’iPhone. Heo Moo-Yeol, responsable chez Omdia s’est confié dans une conférence à ETNews concernant la prochaine gamme.

Comme pour l’iPhone X, Apple sauterait une génération pour arriver à 20 à temps. Image MacGeneration.

Selon les retours collectés, Apple devrait présenter l’iPhone 18e et l’iPhone 18 en début d’année 2027, laissant ainsi de la place en fin d’année 2026 pour l’iPhone Air seconde génération, l’iPhone 18 Pro, l’iPhone 18 Pro Max, et le très attendu premier « iPhone Fold ». Étaler les sorties de cette manière devrait en plus permettre à Apple d’avoir une demande soutenue pendant toute l’année, plutôt qu’une poussée en fin d’année qui retombe petit à petit après comme actuellement.

L’iPhone pliable devrait être encore plus fin que l’iPhone Air

L’iPhone pliable devrait être encore plus fin que l’iPhone Air

Mais c’est surtout la fin 2027 qui est dans le viseur, avec une petite surprise au niveau de la nomenclature : de la même manière que l’iPhone présenté pour le dixième anniversaire ne s’est pas appelé « iPhone 9 », mais est directement passé à iPhone X, avec le dix stylisé en chiffres romains, l’iPhone du vingtième anniversaire devrait sauter le 19, et s’appeler tout simplement « iPhone 20 » (ou iPhone XX ?).

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Ce nouvel iPhone faisant partie des hauts de gamme de la marque, Apple devrait ainsi présenter fin 2027 l’iPhone 20 Pro, l’iPhone 20 Pro Max, l’iPhone Air 3e génération et l’iPhone Fold 2e génération. Pour l’iPhone 20 « standard », il faudrait attendre début 2028.

Apple semble vouloir marquer le coup, et faire de la paire d’années à venir l’année du renouveau pour l’iPhone, entre l’anniversaire à fêter, l’arrivée de nouveaux iPhone comme récemment l’iPhone Air ou plus tard l’iPhone Fold, et un tout nouveau design prévu pour l’iPhone 20. Et vous, en dehors d’un chiffre bien rond, qu’attendez-vous de cet anniversaire ?

  •  

Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Même si ces nouvelles fonctions sont très peu visibles en France ou même ailleurs dans le monde en dehors des USA, il y a une nouveauté qui a le vent en poupe chez les constructeurs de mobile, lancée par Apple avec l’iPhone 14 : la connexion par satellite, quand le réseau mobile est absent. Si Globalstar est le fournisseur de Cupertino depuis le départ, il est possible qu’Apple change pour Starlink, selon The Information.

La force de Starlink vient clairement de SpaceX, avec des capacités de mise en orbite inégalables. Image SpaceX.

Starlink et Apple, c’est un peu une histoire d’amour-haine : les deux entreprises ont déjà eu plusieurs discussions, y compris pour fournir le service qu’Apple souhaite donner à ses utilisateurs sur téléphone mobile, mais les relations entre Tim Cook et Elon Musk sont électriques, et la conclusion d’un accord est compliquée.

Déjà à l’époque du premier iPhone connecté par satellite, Starlink avait proposé à Apple par le biais d’Elon Musk de fournir la connectivité satellite à l’iPhone 14. Pour ce faire, il demandait un montant de 5 milliards de dollars pour l’exclusivité, auxquels s’ajoutaient 1 milliard de dollars par an pour la continuité du service une fois les concurrents autorisés à venir. Apple a refusé, préférant aller voir Globalstar.

Si jusqu’ici ce fonctionnement vivote, avec au départ la possibilité d’envoyer uniquement un message de secours, étendue aux messages textes à n’importe quel destinataire pour les USA, le Canada et le Mexique, l’Europe se contentant pour le moment de l’assistance d’urgence. Et c’est bien là que le bât blesse : Apple aimerait bien développer ces fonctionnalités mais Globalstar, avec ses 24 satellites à 1 400 km d’altitude, est bien trop limitée pour le permettre.

Les SOS d

Les SOS d'urgence par satellite maintenant disponibles en France sur les iPhone 14

Comment essayer le SOS d

Comment essayer le SOS d'urgence par satellite sur iPhone 14

Alors que faire ? Acheter Globalstar ? Même si c’était une solution disponible, l’opérateur satellite cherchant d’ailleurs un intéressé pour 10 milliards de dollars, Apple n’en veut pas. Non pas qu’elle n’en ait pas les moyens, mais la pomme n’a pas du tout envie d’être considérée comme un opérateur télécom par les régulateurs, avec les réglementations strictes du secteur. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Apple ne fait toujours pas payer le service de secours, ou de messages par satellite pour ceux qui en bénéficient : facturer le service la placerait de facto en position d’opérateur télécom.

À la place, Apple a fait jusqu’à présent ce qu’elle sait faire de mieux : investir dans le partenaire. C’est ainsi que Cupertino a injecté 2 milliards de dollars dans Globalstar, pour aider l’entreprise à se développer. Mais ça ne suffit pas : la constellation de l’opérateur est bien trop petite, bien trop peu dimensionnée pour permettre autre chose que quelques messages de la part des utilisateurs d’iPhone. Preuve supplémentaire que le partenariat fait du sur place, Globalstar a récemment annoncé à ses investisseurs que la « possible perte » de leur plus gros client aurait des effets non négligeables sur les profits et au final la santé financière de l'entreprise.

Starlink gagne de nombreuses fonctions sur les smartphones aux États-Unis : WhatsApp, X, musique, météo, etc.

Starlink gagne de nombreuses fonctions sur les smartphones aux États-Unis : WhatsApp, X, musique, météo, etc.

De ce fait, plusieurs voix y compris en interne appellent Tim Cook à réfléchir plus sérieusement à un partenariat avec Starlink et SpaceX : la constellation d’Elon Musk est bien plus grande que celle de Globalstar, avec son 10 000e satellite envoyé en orbite récemment, et bien que les relations n’aient jamais été au beau fixe, les appels du pied de l’opérateur satellite sont de plus en plus insistants. Depuis plusieurs mois, les satellites envoyés par Starlink présentent la possibilité d’émettre et de recevoir dans la bande de fréquence des téléphones mobiles, y compris celle actuellement utilisée par Apple avec Globalstar, ce qui permettrait de basculer les iPhone actuels d’un réseau à l’autre en toute transparence, mais en plus, Starlink se donne les moyens de voir plus loin : le mois dernier, elle a racheté la bande de fréquence détenue par l’opérateur EchoStar, pour 17 milliards de dollars.

Pourquoi mettre autant pour cette bande appelée « bande S » ? Tout simplement parce qu’elle représente la meilleure option pour proposer un service d’internet par satellite sur les smartphones, que ce soit Apple ou les autres, et la CEO de SpaceX, Gwynne Shotwell, est déjà en discussions avec les fabricants de puces comme Qualcomm pour l’intégrer. La bande permettrait de proposer des communications et de l’internet à haut débit dans le monde entier avec un simple iPhone, chose dont Globalstar n’a pas et n’aura sûrement jamais les moyens.

Apple a discrètement travaillé avec T-Mobile pour connecter les iPhone aux satellites de SpaceX

Apple a discrètement travaillé avec T-Mobile pour connecter les iPhone aux satellites de SpaceX

Les relations ont beau être tumultueuses entre les deux entreprises, Apple se rend petit à petit à l’évidence : SpaceX/Starlink se rend au fil du temps incontournable, et il sera difficile voire impossible de proposer un service de téléphonie et d’internet par satellite sur l’iPhone sans passer par la société d’Elon Musk, d’autant plus maintenant avec l’acquisition de la bande S. Apple tenant apparemment à intégrer internet par satellite dans ses smartphones, au moins pour les zones isolées, un accord entre les deux entreprises n’est plus une histoire de « peut-être », mais plus de « quand ».

  •  

DMA : Apple attaque la Commission européenne en justice

Entre Apple et la Commission européenne, les choses ne s’arrangent pas, bien au contraire : selon Bloomberg, la firme de Cupertino a décidé de porter le conflit avec la Commission devant la justice, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’affrontement avec l’UE.

La Cour de Justice de l’Union Européenne. Image CJUE.

Le DMA (Digital Market Act) est au cœur de toutes les batailles, bien entendu : depuis 2023, ce nouveau règlement européen a forcé Apple à améliorer la compatibilité de ses téléphones avec le matériel concurrent, cassé l’hégémonie de l’App Store, et ouvert la puce NFC de l’iPhone aux autres services de paiement. Pour Paul-John Loewenthal, avocat à la Commission européenne, la domination d’Apple était, et est toujours abusive :

Il est anormal qu’Apple ait le contrôle absolu, [...] lui permettant de générer des profits démesurés sur des marchés verrouillés, handicapant ses compétiteurs qui ne peuvent pas lutter à armes égales. [...] Seule Apple a les clés du jardin, et décide qui entre et qui peut proposer ses produits et ses services aux utilisateurs d’iPhone. Et grâce à ça, Apple verrouille plus du tiers des smartphones des utilisateurs européens.

Apple contre-attaque, non plus en discutant avec la Commission européenne ou en traînant des pieds sur l’intégration de certaines fonctions, mais directement en justice sur trois points bien précis :

  • l’ouverture forcée de l’iPhone à des produits de fournisseurs tiers, tels des écouteurs ou des smartwatches, pose des soucis de sécurité, affaiblissant la protection des données privées des utilisateurs et de la propriété intellectuelle.
  • l’App Store ne devrait pas être considéré comme un service unique, et donc ne devrait pas tomber sous le coup du DMA.
  • iMessage n’aurait jamais dû faire l’objet de discussions portant sur son ajout au DMA, le service n’apportant aucun revenu à Apple.

Ainsi, l’avocat de Cupertino compte bien croiser le fer avec la Commission européenne, indiquant que l’UE « impose des règles nuisibles, extrêmement onéreuses et intrusives, [...] qui ignorent la protection de la propriété intellectuelle ou de la vie privée, ainsi que la sécurité des utilisateurs pourtant vitales pour les citoyens européens ».

Apple détaille des fonctions d

Apple détaille des fonctions d'iOS et macOS 26 qui n'arriveront pas en Europe

Les AirPods pourront traduire le français en direct, mais ils ne le feront pas en France

Les AirPods pourront traduire le français en direct, mais ils ne le feront pas en France

Après la tentative échouée de ByteDance, qui souhaitait éviter à TikTok l’entrée dans le giron du DMA, l’arrivée d’Apple devant la justice est la plus grosse attaque à ce jour contre cette règlementation européenne. Le temps de la justice étant aussi long, si ce n’est plus, que le temps des régulateurs, la décision devrait mettre plusieurs mois, si ce n’est plus d’un an à venir. Et en attendant, c’est l’utilisateur qui se retrouve entre les deux, avec des fonctions manquantes dont la liste s’allonge au fil des mises à jour.

  •  

ChatGPT dégagé de WhatsApp par Meta

ChatGPT est partout... et visiblement ça dérange certains de ses concurrents : OpenAI vient de mettre à jour la page concernant son intégration à WhatsApp par le numéro « 1-800-CHATGPT », indiquant que le service allait fermer au 15 janvier 2026, suite à un changement des conditions d’utilisation du service de Meta lui fermant la porte au nez.

Par ce numéro WhatsApp, les utilisateurs avaient en effet accès au chatbot d’OpenAI, et il semble que l’idée ait eu du succès : plus de 50 millions d’utilisateurs étaient au rendez-vous, comme indiqué dans le communiqué de l’entreprise :

 Nous avons été ravis de voir plus de 50 millions d’entre vous discuter, créer et apprendre avec ChatGPT sur WhatsApp. La simplicité et la familiarité de la messagerie en faisaient un lieu naturel pour la créativité et la curiosité au quotidien. Malheureusement, en raison d’un changement de politique et de conditions d’utilisation de WhatsApp, ChatGPT ne sera plus disponible sur WhatsApp après le 15 janvier 2026. Bien que nous aurions largement préféré continuer à vous servir sur WhatsApp, nous nous concentrons désormais sur la facilité de transition pour tous nos utilisateurs.

OpenAI invite tous les utilisateurs concernés à télécharger l’app sur Android, iOS ou sur ordinateur (Windows ou Mac), a créer un compte ChatGPT et à lier celui-ci en cliquant sur l’URL trouvable dans la partie profil du numéro 1-800-CHATGPT. Les conversations passées avec le chatbot seront ainsi récupérées sur l’app.

Il est presque surprenant que WhatsApp, propriété de Meta, ait laissé OpenAI faire tranquillement ses affaires sur la plateforme depuis plus d’un an, et il était certain que la concurrence se renforçant entre les entreprises proposant un chatbot, les choses n’allaient pas durer longtemps. Pendant ce temps, OpenAI a ouvert un nouveau front, en proposant son navigateur internet lié à ChatGPT, venant ainsi en concurrence frontale avec Perplexity et son navigateur Comet.

  •  

GM va supprimer CarPlay de toutes ses voitures, y compris les véhicules thermiques

General Motors avait déjà commencé une transition pour ses voitures électriques, indiquant depuis mars 2023 que plus aucun de ses VE n’incorporerait l’interface d’Apple. Selon TheVerge, qui a interrogé la CEO de GM, la marque ne compte pas s’arrêter en chemin et supprimera CarPlay tout comme Android Auto de toutes ses voitures, y compris à moteur thermique, au fil des renouvellements de gamme.

Le Cadillac Escalade devrait être le premier à supprimer CarPlay chez les thermiques, en 2028. Image Cadillac.

Mary Barra a ainsi indiqué qu’à chaque renouvellement de gamme, CarPlay et Android Auto seront supprimés des véhicules, la transition pour les thermiques étant plus lente que pour les VE, les gammes étant moins souvent renouvelées. Si l’idée ne manquera pas de faire grogner la multitude d’utilisateur de CarPlay ou de son cousin Android, le plus surprenant est sûrement la justification donnée par le responsable produits de GM, Sterling Anderson :

Sérieusement, c’est une approche très Jobsienne des choses. Quand il [Steve Jobs] a décidé de supprimer le disque dur sur les ordinateurs, personne n’a aimé ça, et tout le monde sur les forums et sur Facebook s’en plaignait, mais il a répondu « Regardez, le stockage flash c'est l'avenir. Essayez, vous verrez. ». C’est un peu ce qu’on dit ici. En fait c’est exactement ce qu’on dit.

Si généralement les comparaisons entre l’informatique et l’automobile ne sont pas des plus heureuses, celle-ci ne fait en plus aucun sens : le passage du disque dur au SSD n’a non seulement pas été imposé à marche forcée sur les Mac, la transition ayant duré 9 ans (du premier MacBook Air, en 2008, au dernier iMac 21,5 pouces, dont la vente a cessé en 2017) soit une éternité en informatique, mais était en plus dicté par une véritable avancée en termes de performances, et des prix qui se sont démocratisés au fil des ans.

GM ne veut pas de CarPlay dans ses futures voitures électriques

GM ne veut pas de CarPlay dans ses futures voitures électriques

Dans le cas de GM, à part pour l’entreprise qui pourra ainsi imposer ses propres services (y compris payants) dans le véhicule, la suppression forcée de CarPlay et Android Auto est plutôt vue comme une régression : alors que l’utilisateur avait le choix, auparavant, entre l’interface du constructeur ou celles proposées par Apple ou Google, il n’aura désormais plus le choix. Quoi qu’il en soit, GM ne semble pas vouloir revenir en arrière, quitte à y perdre des clients.

  •  

YouTube renforce la traque aux deepfakes avec un outil de détection pour les créateurs de contenu

YouTube n’est certes pas la plateforme la plus touchée par les deepfakes (même si elle n’est pas non plus immaculée), mais Alphabet rajoute à partir de ce mois-ci une couche de protection supplémentaire pour aider les créateurs de contenu à protéger leurs identités.

L’interface a le mérite d’être claire. Image YouTube.

C’est la seconde étape d’un plan commencé en décembre 2024, qui a commencé par un partenariat avec la CAA (Creative Artists Agency, qui regroupe nombre d’acteurs et d’artistes américains, comme Brad Pitt, George Clooney, etc), afin d’aider les artistes à protéger leur images face aux faux-comptes et autres vidéos détournées grâce à l’IA. Grâce à ce partenariat, YouTube a mis en place un outil qui permet aux célébrités de surveiller les vidéos qui pourraient avoir été générées par IA reproduisant leur personne, et peuvent ensuite les signaler à la plateforme qui les mettra hors ligne.

L’identification recoupe non seulement l’image, mais aussi le son : l’idée de cet algorithme de détection a en effet germé suite à un faux clip ayant associé Drake à The Weeknd l’année précédente, alors que les deux artistes n’avaient jamais fait de duo. Bien que la publication originale ait été faite sur un réseau concurrent (TikTok), elle a ensuite essaimé sur les autres plateformes et l’affaire avait fait assez de bruit pour réveiller Alphabet sur les risques potentiels.

Après un an de tests avec la CAA, YouTube annonce donc l’extension de son programme de détection des deepfakes aux créateurs de contenu de la plateforme. Dans un premier temps 5 000 (sûrement parmi les plus en vue) content creators seront éligibles à la fonction, avant de la généraliser petit à petit à tous, comme l’indique Jack Malon, responsable relations médias de YouTube à TheWrap :

Essentiellement, les utilisateurs sélectionnés sont les créateurs pour lesquels nous pensons que cet outil sera le plus utile. [...] Cette extension nous permettra de continuer à développer notre outil : plus il est utilisé sur des cas pratiques, plus nous pourrons le tester, et plus il sera affûté.

Techniquement, le créateur voulant utiliser l’outil devra utiliser son smartphone pour scanner sa pièce d’identité et faire un selfie vidéo, afin de donner des images de base à l’IA (la vidéo demandée ressemble à celle demandée par l’iPhone pour créer un profil Face ID). Une fois fait, l’interface « Content Detection » dans les réglages de créateur de YouTube affichera un onglet avec les vidéos contenant potentiellement un deepfake de l’utilisateur. À partir de là, le créateur pourra signaler la vidéo détectée, avec les motifs et les détails de la demande de suppression.

Si ce genre d’outil pourrait amener à des abus de signalement, YouTube est clair dans le formulaire d’alerte : toute fausse déclaration et abus de l’outil peut engendrer la fermeture du compte.

D’autres outils, internes à YouTube, sont déjà en place depuis quelques temps pour des personnes plus sensibles encore, comme les hommes et femmes politiques : si ces derniers peuvent faire remonter des vidéos utilisant leur image à l’entreprise, elle est généralement déjà très pro-active en temps normal, et encore plus en période d’élection, même si rien n’est parfait. Gageons que ce nouvel outil de détection automatique les aidera à être encore plus vigilants pour cette catégorie de « créateurs de contenu ».

  •