Après plusieurs mois de silence, Chrono Studio et Kakao Games relancent la communication autour de leur MMORPG Chrono Odyssey. L’annonce d’une bêta fermée limitée sur Steam en juin surprend par son timing, mais ravit les amateurs du genre.

Pour y accéder, une simple demande depuis la page du jeu suffit. L’événement, bien que court, pourrait jouer un rôle décisif dans l’avenir du projet.

Le titre n’avait plus donné signe de vie depuis sa bande-annonce à la Game Developers Conference 2024. La seule échéance connue restait une sortie estimée fin 2025, selon les données internes de l’éditeur. Ce calendrier pourrait néanmoins évoluer selon les retours de cette bêta, attendus de pied ferme par l’équipe coréenne.

Une vision ambitieuse, ouverte à la communauté

Dans un message adressé aux joueurs, Sangtae Yoon, producteur exécutif du projet, a insisté sur l’importance de cette phase. “Cette bêta fermée est une invitation aux joueurs du monde entier à contribuer à façonner l’avenir de ce projet ambitieux”, déclare-t-il. L’équipe espère ainsi récolter des retours concrets, en direct, sur les premières sensations de jeu.

Chrono Odyssey vise un équilibre délicat entre expérience narrative, sensations de combat et mécaniques multijoueurs. Pour cela, cette première ouverture publique représente bien plus qu’un simple test technique. C’est aussi une preuve de transparence vis-à-vis d’une communauté curieuse, mais encore prudente.

Maîtriser le temps pour dominer le champ de bataille

Un atout phare de Chrono Odyssey repose sur son système de manipulation temporelle intégré au gameplay. Les joueurs pourront expérimenter des compétences comme le Rembobinage temporel ou l’Esquive synchronisée. Trois classes seront jouables dans la bêta : Épéiste, Rôdeur et Berserker. Chaque classe dispose de son propre arbre de compétences et de styles de jeu distincts.

Ces capacités uniques promettent un système de combat fluide, nerveux et stratégique. Cette dimension temporelle pourrait devenir la signature du jeu, si elle parvient à s’intégrer harmonieusement au reste des mécaniques.

Chrono Odyssey utilise l’Unreal Engine 5 pour proposer un monde ouvert dynamique, évolutif et réactif. L’environnement bénéficie de transitions quasi instantanées, d’une météo changeante, de cycles jour-nuit réalistes, et d’un terrain modifié en temps réel par des failles temporelles.

Ces éléments visent à renforcer l’immersion et à créer un monde vivant, en constante transformation. Si ces promesses tiennent, Chrono Odyssey pourrait bien proposer un terrain de jeu organique, façonné par les événements et le temps lui-même.

Un contenu classique… enrichi par la technologie

La bêta fermée se concentrera sur les combats et l’exploration, mais le jeu final intégrera aussi les piliers du genre MMORPG : donjons, raids, PvP, mais aussi artisanat, extraction et récolte. Cette combinaison classique bénéficie d’un traitement moderne grâce à l’Unreal Engine 5, censé apporter un surplus de fluidité et de détails.

Côté technique, bonne surprise : la configuration minimale reste accessible malgré l’utilisation de l’UE5. Une GTX 1060 et 16 Go de RAM suffisent pour lancer le jeu, ce qui élargit l’éventail de machines compatibles. La configuration recommandée, avec une RTX 3070 et 32 Go de RAM, vise évidemment les joueurs les plus exigeants.

Cette phase de bêta fermée en juin pourrait bien décider de la suite pour Chrono Odyssey. Le jeu doit désormais convertir l’intérêt initial en promesse tangible et convaincre une communauté friande de nouveautés. Reste à voir si ces mécaniques originales fonctionneront en situation réelle. La réponse dépendra des retours des premiers testeurs… et de leur envie de voyager dans le temps

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Meta promettait une claque visuelle en réalité virtuelle, elle livre une démonstration technique bancale et fascinante. North Star intrigue autant qu’il déçoit, entre corde ultra réaliste et bugs de pieds flottants.

Meta annonçait une démonstration à la pointe pour sa gamme Quest avec North Star, un jeu VR open source conçu comme une vitrine de ses outils de développement. Disponible gratuitement sur Meta Horizon, cette expérience de 20 minutes place le joueur dans la peau d’un marin repêché en pleine mer à l’époque de la voile. Le projet a pour but de valoriser les capacités du casque via Application SpaceWarp, le Meta XR Interaction SDK et le Meta XR Audio SDK.

Présenté comme une démonstration “aux graphismes époustouflants”, North Star fait face à des comparaisons peu flatteuses. Des jeux comme Asgard’s Wrath 2, Batman: Arkham Shadow ou Assassin’s Creed Nexus affichent de meilleurs rendus sans même utiliser AppSW. Malgré des effets de lumière dynamiques et un océan assez réussi, le rendu visuel global reste en retrait pour une prétendue vitrine graphique. Selon l’auteur du test : « ce n’est pas moi qui l’ai annoncé comme époustouflant, c’est Meta ».

Des bugs visuels qui gâchent la traversée

La démo souffre de dysfonctionnements graphiques inattendus. Lorsqu’un objet est tenu dans une main, l’image du corps se dédouble de manière flagrante. D’autres erreurs viennent s’ajouter : des saccades notables lors de l’utilisation d’un télescope, un bug de shaders non préchargés ou encore des pieds d’avatar qui se figent ou se déforment. Autant de détails qui laissent penser que la démo a été peu testée debout ou en mouvement.

Les utilisateurs du Quest 3 remarqueront rapidement l’absence d’effets visuels aux bords du champ de vision. Cette limitation visuelle serait liée à un paramétrage optimisé pour le Quest 2 ou 3S, aux lentilles plus étroites. Pour une démo censée « élever les capacités du Quest », cela fait tache. Les développeurs semblent avoir codé en dur certaines options, mais ils ont oublié la diversité des casques et des utilisateurs.

Une vraie richesse dans les interactions physiques

Tout n’est pas à jeter dans North Star. La simulation de corde, en particulier, est l’une des plus précises jamais vues en VR autonome. Contrairement aux systèmes basiques, il faut ici réellement enrouler et fixer la corde. L’interaction avec les éléments du bateau (leviers, manivelles, barre) est également très soignée. Le harpon est plus inégal, avec une manivelle réussie mais un bouton sans sensation. Le rendu peut varier si vous utilisez les mains plutôt que les manettes.

North Star n’est pas un jeu complet, mais une démo open source conçue pour les développeurs. La quasi-totalité du projet est disponible sur GitHub, à l’exception des voix off originales. L’objectif n’est pas de divertir le grand public, mais d’exposer des systèmes interactifs complexes. En ce sens, c’est une ressource utile, bien que parfois inégale, pour ceux qui construisent la VR de demain.

North Star montre le potentiel des outils Meta, mais ne correspond pas tout à fait à sa communication. Si vous êtes développeur, l’expérience vaut probablement le détour. Mais si vous cherchez une démonstration graphique impressionnante, le cap est peut-être encore un peu flou.

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Le studio Double Jack a enfin dévoilé la date que les fans attendaient. Le 20 juin, Maestro, le jeu de rythme VR où vous incarnez un chef d’orchestre, arrive officiellement sur PlayStation VR 2.

Déjà disponible sur Quest, SteamVR et Pico, ce jeu au style musical affirmé fait une entrée remarquée sur le casque de Sony. Et ce n’est pas tout : la même journée marque également le lancement d’un DLC très attendu.

Pour célébrer son arrivée sur PSVR 2, Maestro VR proposera un DLC premium consacré à Star Wars. Ce pack comprendra le célèbre morceau “Duel of the Fates” issu de l’épisode I, signé par John Williams. Les joueurs pourront diriger leur orchestre avec une baguette cosmétique en forme de sabre laser, version Yoda. Plus qu’un simple ajout musical, c’est une invitation à diriger la Force, littéralement.

Un bundle complet pour rattraper les DLC précédents

En plus du pack Star Wars de Maestro VR, Double Jack lancera le même jour une “Complete Collection Bundle”. Celui-ci regroupe tous les anciens DLC déjà sortis depuis octobre 2024. Ce bundle sera disponible sur toutes les plateformes, y compris le PSVR 2. Une aubaine pour les nouveaux joueurs qui souhaiteraient tout découvrir d’un coup, sans rien manquer des ajouts passés.

Les développeurs ne se limitent pas aux contenus payants. Une mise à jour gratuite ajoutera plusieurs éléments notables. D’abord, une nouvelle scène baptisée “Champs du Destin”, décrite comme une arène apocalyptique où le Ciel affronte l’Enfer. Ensuite, un nouvel orchestre nommé “Anges et Démons”, divisé en deux camps opposés. Cette esthétique dramatique introduit un contraste visuel fort et une symbolique musicale saisissante.

Prokofiev, sorciers et batailles épiques

Le jeu s’est construit sur un catalogue musical exigeant et surprenant. Parmi les nouveautés, “La Bataille sur la glace” de Sergueï Prokofiev viendra étoffer la liste des morceaux de base. Ce titre s’ajoute à une collection déjà marquée par des classiques du cinéma et de la musique orchestrale. Le mois dernier, le pack “Doombound” avait déjà marqué les esprits avec des morceaux tirés de Game of Thrones et du Seigneur des Anneaux.

Retour sur les précédents DLC du jeu

Le tout premier contenu payant, “Secret Sorcery”, posait déjà les bases du ton éclectique de Maestro. Il mêlait Harry Potter, Fantasia, Peer Gynt ou encore Berlioz, dans une sélection exigeante et passionnée. Cette approche a permis au jeu de séduire un public sensible à la grande musique, tout en intégrant des références culturelles fortes.

Le 20 juin, Maestro VR combine grands classiques et culture geek dans une mise en scène flamboyante. Avec l’arrivée sur PSVR 2, un DLC Star Wars, du contenu gratuit et un bundle complet, le jeu confirme sa place à part dans l’univers VR. Préparez-vous à lever la baguette… ou le sabre.

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Vous avez adoré passer vos vacances d’été à retaper une ferme dans Everdream Valley sur Nintendo Switch ? Préparez vos manettes, le titre débarque dès aujourd’hui sur Meta Quest en réalité virtuelle. Un rêve champêtre à portée de main, littéralement.

Everdream Valley VR n’est pas un simple portage. Mooneaters a totalement réinventé l’expérience pour la VR. Fini la vue à la troisième personne, place à une immersion directe, grâce aux contrôleurs de mouvement du casque. Vous récoltez vos légumes, nourrissez les animaux, réparez la ferme et partez en exploration sans quitter votre salon.

« La VR est la capsule de sauvetage idéale », explique Marek Maruszczak, co-créateur du jeu. Le studio voulait créer une expérience apaisante et joyeuse, fidèle à l’esprit des Cozy Games. Objectif atteint : ici, rien ne presse. Chaque geste compte, chaque interaction est ressentie.

Cultiver, cuisiner, explorer : tout avec vos mains

Sur Meta Quest 2, 3 et 3S, vous incarnez un enfant vivant un été magique à la campagne. Toutes les activités du jeu sont interactives. Vous cuisinez avec des légumes récoltés par vos soins, fouillez la terre pour dénicher des trésors et réparez la vieille maison de vos grands-parents.

Fini les boutons, tout se joue par gestes. Caresser une vache, ramasser une pomme ou secouer un arbre devient instinctif. L’expérience gagne en naturel, en proximité, en tendresse.

Le bestiaire est vaste et attachant. Poules, alpagas, cochons, moutons, cerfs, loups, abeilles… Chaque espèce a ses comportements et sa façon d’interagir avec vous. On peut les nourrir, les brosser ou simplement les observer vivre leur petite vie dans un monde paisible.

Marek Maruszczak avoue son coup de cœur : « Maintenant, je peux caresser mon alpaga préféré sous tous les angles. Je peux le tondre ou tenir deux poules et les faire s’embrasser. Ne me jugez pas. »

Des rêves pleins d’animaux et de surprises

La nuit tombée, place aux rêves fantaisistes. Vous vous endormez pour mieux converser avec des moutons bavards ou chevaucher des sangliers géants. Ces songes poétiques glissent parfois quelques indices utiles pour le lendemain. Une manière douce d’élargir l’univers du jeu sans casser le rythme.

Everdream Valley VR est disponible dès maintenant sur la boutique Meta Horizon à 19,99 dollars. Pas de microtransactions ni de pression de performance : juste un monde tranquille, rempli de légumes frais, de câlins d’alpagas et de nuits peuplées d’animaux rêveurs. Un vrai petit havre de paix numérique pour les amateurs de nature… et de casques VR.

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Fini de cliquer frénétiquement sur ton écran : ici, tu combattes en pleine chair et en pleine VR. STARVAULT balance le MOBA dans ton casque et transforme chaque duel en baston à bout portant.

Theia Games sort les armes avec STARVAULT, sa nouvelle arène multijoueur à la sauce VR. La bêta ouverte est déjà accessible sur Meta Quest 2 (et plus récents), sans microtransactions. Le concept reste familier : deux équipes de cinq joueurs s’affrontent pour prendre le contrôle stratégique de la carte.
Cependant, ici tout se joue à la première personne. Cela change tout. Viser, se déplacer, tirer : chaque action se vit dans la peau du héros. Le résultat est plus intense, plus direct, plus physique.

Le jeu propose neuf héros, chacun doté d’un style et de capacités propres. Certains sont rapides, d’autres résistent mieux ou frappent plus fort. Cette diversité pousse à adapter sa stratégie selon le terrain et les alliés. Chaque partie repose sur un objectif simple : détruire les structures ennemies et briser leur noyau énergétique. Pour y parvenir, il faut aussi éliminer des monstres, capturer des camps et monter en puissance.

Une montée en tension efficace et progressive

À chaque élimination ou objectif capturé, les joueurs gagnent des crédits et de l’expérience. Ils peuvent ainsi débloquer des compétences ou acheter des artefacts puissants. Cela permet de retourner une partie mal engagée avec un bon choix au bon moment.

Mais attention : la pression monte vite. Chaque erreur coûte cher. Et dans un environnement VR, l’impact de chaque décision se ressent physiquement.

Une mobilité inspirée des meilleurs FPS

Theia Games a intégré des portails, des tremplins et des zones surélevées dans les cartes. Ce choix rappelle des classiques comme Halo ou Quake. Résultat : les affrontements sont rapides, verticaux et imprévisibles. Il faut maîtriser les trajectoires, mais aussi anticiper les mouvements adverses. Loin d’être un gadget, cette mobilité devient une arme à part entière.

Le studio affiche ses intentions sans détour : STARVAULT vise l’e-sport VR. Il ne veut pas juste créer un jeu, mais poser les bases d’un écosystème compétitif.

La version actuelle reste en développement, mais la feuille de route est ambitieuse. L’accès anticipé est prévu pour l’été 2025. Il comprendra de nouveaux héros, un gameplay affiné et un équilibrage renforcé.

Un modèle économique respectueux des joueurs

Pendant la bêta, le jeu est gratuit et sans monétisation. Par la suite, le studio proposera uniquement des contenus cosmétiques. Pas de pay-to-win. Skins, passes de combat, personnalisations : tout sera facultatif. L’objectif est clair : récompenser l’engagement sans déséquilibrer l’expérience.

STARVAULT VRne cherche pas à tout réinventer, mais à transposer un genre éprouvé dans un nouveau format. Grâce à la VR, les combats prennent une dimension plus viscérale. Pour les curieux, la bêta est disponible dès maintenant. Aucun achat requis. Juste un casque Meta Quest et l’envie d’en découdre.

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