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Starlink a doublé son nombre d’abonnés en 2025

Starlink a annoncé la semaine dernière avoir dépassé les 9 millions d’abonnés dans le monde. Le fournisseur d’accès à internet par satellite a ainsi doublé sa base d’abonnés en 2025, une belle performance, avec une croissance qui ne semble pas ralentir. Au contraire, une bonne partie de ces nouveaux venus sont arrivés au cours des derniers mois de l’année, puisque l’entreprise d’Elon Musk revendiquait 7 millions d’abonnés en août et 8 millions en novembre.

Image Starlink.

Avec plus de 20 000 nouvelles connexions chaque jour, Starlink n’a besoin que d’un mois et demi pour gagner un million d’abonnés supplémentaires. À ce rythme, le seuil symbolique des 10 millions devrait être franchi dès le courant du mois de février. Peut-on envisager un nouveau doublement en 2026 ? À condition de maintenir la croissance sur les nouveaux contrats, c’est une option qui semble désormais réaliste, d’autant qu’un marché majeur devrait être ajouté l’année prochaine.

Le service est actuellement accessible dans 155 pays et sur une large partie du globe terrestre. En 2026, Starlink devrait ouvrir ses portes en Inde, dont l’infrastructure internet repose encore très largement sur les réseaux mobiles. En couvrant l’intégralité du territoire indien et en proposant des débits probablement supérieurs, la filiale de SpaceX pourrait ainsi aisément convaincre de nombreux Indiens de s’abonner.

Si vous voulez en savoir plus sur Starlink, je vous renvoie vers le test complet réalisé par mon collègue Pierre, non pas depuis l’Inde, mais depuis son appartement francilien. Même en France, le service peut avoir un intérêt si vous n’êtes pas encore éligible à la fibre optique et que les réseaux mobiles ne sont pas suffisamment présents à votre adresse.

Starlink à l

Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau

L’Hexagone reste toutefois un marché peu favorable à une offre de connexion à internet par satellite. Notre infrastructure réseau est excellente en moyenne, si bien que la fibre optique est courante et même les réseaux 4G et 5G peuvent offrir des performances au moins aussi bonnes, à des tarifs réduits. Cela se voit aux offres promotionnelles que Starlink doit régulièrement mener, à l’image de l’installation professionnelle offerte il y a quelques semaines. Surtout, l’antenne est désormais fournie gratuitement sur le modèle des box, ce qui doit grandement simplifier les abonnements.

Starlink semble avoir du mal à recruter des abonnés en France et promet une installation professionnelle gratuite

Starlink semble avoir du mal à recruter des abonnés en France et promet une installation professionnelle gratuite

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Apple voudrait déménager son Apple Store genevois pour le rapprocher du cœur de la ville

Apple voudrait déménager sa boutique genevoise, d’après le site Bilan. Le magasin actuel, Apple Rue de Rives, est situé au numéro 4 de la rue de Rives depuis son ouverture en 2008. C’était alors le premier Apple Store suisse et la Pomme avait choisi l’axe commercial le plus prisé de Genève, mais pas nécessairement en son cœur, plus à l’ouest. C’est manifestement ce que le déménagement viendrait corriger, avec un déplacement d’environ 300 mètres pour se rapprocher du Rhône et du centre-ville.

C’est au pied de cet immeuble situé rue du Marché qu’Apple viendrait s’installer. Capture StreetView (parce qu’Apple n’a pas les images équivalentes), image MacGeneration.

Concrètement, Apple viserait les deux emplacements occupés jusque-là par des boutiques de prêt-à-porter, Mango et Colors of Benetton, situées respectivement aux 8 et 12 de la rue du Marché. L’article ne le précise pas, mais on imagine que le magasin Jack & Jones entre les deux est lui aussi concerné et que la Pomme reprendrait les trois enseignes, toutes définitivement fermées. C’est l’intégralité de la surface de vente au pied de l’hôtel Fraser Suites qui pourrait ainsi devenir un Apple Store de très bonne taille, qui n’aurait plus grand-chose à voir avec la boutique étriquée actuelle.

Apple Rue de Rives est en effet une toute petite surface, comparativement aux standards actuels et on imagine que les vendeurs s’y sentent à l’étroit. Cela ne devrait plus être le cas si l’opération est menée à son terme et que le déménagement se fait comme le prévoit le site Bilan. On parle ici d’environ 36 mètres linéaires, pour ce qui devrait être une très grande boutique, probablement l’un de ces « vaisseaux amiraux » à l’image de la boutique parisienne des Champs-Élysées.

Contactée par nos confrères, Apple n’a pas souhaité commenter la rumeur. Quoi qu’il en soit, la boutique actuelle est étroite et les travaux effectués l’an dernier ne l’ont pas changée en profondeur.

Apple ferme sa boutique de Genève pendant quelques jours pour des travaux

Apple ferme sa boutique de Genève pendant quelques jours pour des travaux

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SN Operator, le petit boîtier USB-C qui permet de lire vos cartouches Super NES sur un Mac

Les Roumains d'Epilogue ont encore frappé : après le GB Operator, un lecteur de cartouches de Game Boy en USB-C, ils viennent d'annoncer le SN Operator. C'est un lecteur de cartouches USB-C, encore, mais pour la Super Nintendo. Et comme pour le premier appareil, la compatibilité avec macOS est assurée.

Le SN Operator.

Le produit est annoncé à 72 $, avec un lancement prévu dans quelques heures (le 30 décembre 2025) et des livraisons attendues en avril 2026. Le fonctionnement est le même que pour le GB Operator : le boîtier USB-C vous permet de faire une copie de sauvegarde de vos cartouches de Super Nintendo (et Super Famicom), pour ensuite exécuter les jeux dans un émulateur. Le boîtier lui-même n'émule pas la console et n'exécute pas de code : il permet uniquement de récupérer le contenu des cartouches, comme pour la version Game Boy.

Dans un sens, ça peut paraître un peu vain : même si vous avez encore vos vieilles cartouches, il est souvent plus simple (et illégal) d'aller télécharger la ROM que de passer son temps à récupérer le contenu d'une cartouche. Mais au-delà du fait que vous êtes en règle avec le droit à la copie privée (qui est une exception au droit d'auteur), le boîtier a quelques avantages. Premièrement, il permet de récupérer les sauvegardes de vos jeux, si la batterie qui alimente la mémoire SRAM n'est pas encore vide. Vous pourrez donc reprendre votre partie de The Legend of Zelda: A Link to the Past là où vous l'aviez abandonnée il y a 30 ans.

C'est le moment de terminer cette partie. Image Epilogue.

La seconde fonction intéressante est la possibilité de détecter les fausses cartouches, pour ceux qui achètent des jeux rétro. En effet, il existe des copies de cartouches, et les puristes n'acceptent évidemment pas ça, sans même prendre en compte le fait que des malandrins font parfois payer (très) cher pour les copies en question.

Pour le reste, les créateurs annoncent la prise en charge de la souris, du Super Scope (le bazooka de la Super Nintendo) ou des cartouches qui contiennent des puces accélératrices (comme le SuperFX). Mais c'est une annonce un peu fallacieuse : cette prise en charge dépend du logiciel employé pour émuler les jeux, pas du boîtier lui-même. Et ce sont des fonctions présentes dans la majorité des émulateurs de Super Nintendo.

Mais si vous avez une collection de cartouches et que vous avez envie de récupérer vos sauvegardes de l'époque, c'est une solution intéressante et globalement plug and play, ce qui n'est pas systématique sur les appareils qui permettent de faire des dumps. Il faut juste bien comprendre ce que le boîtier fait… et ce qu'il ne fait pas.

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La fin de la première saison de Pluribus a été choisie à cause d'Apple

Pluribus, la série de Vince Gilligan, est un succès sur le service Apple TV (même si Apple ne donne pas de chiffres…) et la première saison vient de se conclure. Et selon le podcast officiel, la fin de l'épisode était plus subtile dans la version originale mais a été modifiée à cause d'une demande d'Apple.

Carol et Zosia. Image Apple.
Pluribus devient la série la plus regardée de l

Pluribus devient la série la plus regardée de l'histoire d'Apple TV

Attention spoiler

Arrêtez-vous ici si vous n'avez pas vu le neuvième épisode (La Chica o El Mundo). Vraiment. À la fin de l'épisode, donc, Carol et Manousos commencent réellement à travailler ensemble. Dans la dernière scène, Carol arrive avec un colis qui contient une bombe atomique. Un plan de fin qui a évidemment un impact assez fort sur la suite de la série… et qui est donc issu d'une demande d'Apple. La fin d'origine était visiblement plus subtile : Carol retournait chez elle après ses vacances avec Zosia et la révélation de cette dernière, et acceptait de travailler avec Manousos, sans que ce soit totalement mis en avant explicitement.

“Which was a hard-fought choice. We actually came to that while we were working on the episode because we had delivered several scripts to Apple and they would gently push back and said, we don't know this is big enough ending for a season and we thought about it and Vince and I talked about it a lot and we were like, what about this? What if she asks for an atom bomb?”

Ce fut un choix disputé. En fait, nous en sommes arrivés à cette idée pendant que nous travaillions sur l’épisode, parce que nous avions remis plusieurs versions du scénario à Apple et ils nous faisaient gentiment remarquer qu’ils n’étaient pas sûrs que ce soit une fin de saison suffisamment marquante. On y a réfléchi, Vince et moi en avons beaucoup parlé, et on s’est dit : et si on faisait ça ? Et si elle demandait une bombe atomique ?

What is this ? Atom Bomb.

Le podcast l'explique bien, cette fin (ou, en tout cas une version subtile de ce genre) a été envoyée aux producteurs et les responsables d'Apple (sans précisions) ont indiqué que ce n'était pas une fin assez marquante. Et après une discussion, le choix de la bombe atomique a été fait. Il faut bien comprendre qu'Apple n'a donc pas proposé de mettre ce plan en avant mais qu'il s'agit bien d'une idée des créateurs de la série, mais qu'elle a été imaginée à cause de la demande d'Apple. Elle est probablement liée au fait que la série a du succès, et qu'il va falloir attendre pour la seconde saison (comme pour Severance). Une fin moins subtile était donc probablement nécessaire pour amener un peu plus d'attente chez les spectateurs.

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Promo : une batterie de poche à 10 € pour recharger l’Apple Watch partout

Le péché mignon de l’Apple Watch, c’est son autonomie. Sa grande force, en revanche, reste la recharge rapide, qui permet de corriger le tir en grande partie. Si vous êtes souvent en déplacement, ce petit accessoire actuellement en promotion à 10 € peut donc se révéler particulièrement utile.

Il s’agit d’une batterie ultra-compacte d’une capacité de 3 000 mAh, équipée d’un galet permettant de recharger directement votre montre. Selon le modèle, elle peut recharger un peu plus d’une fois une Apple Watch Ultra, et entre quatre et cinq fois une Apple Watch “classique”. Le constructeur indique qu’il faut entre trente minutes et une heure pour recharger environ les trois quarts de la batterie d’une Apple Watch, une durée qui dépend bien sûr du modèle et de la capacité de sa batterie.

Avec ses dimensions réduites (7,8 × 4,7 × 1,6 cm) et son poids plume de 74 grammes, ce chargeur se glisse facilement dans une poche ou un sac. Présenté comme compatible avec toutes les Apple Watch à partir de la Series 2, il intègre également un port USB-C, capable de recharger d’autres appareils. Le fabricant cite notamment les AirPods. Il est aussi possible de recharger un iPhone, mais compte tenu de la capacité limitée de la batterie, cette option reste à envisager en dernier recours.

Habituellement vendu 17,99 €, ce chargeur est actuellement proposé à 9,99 €. À ce prix, deux coloris sont disponibles : bleu ou noir. L’appareil est livré avec un câble de charge USB-C.

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Euro numérique : qu’est-ce que c’est, et à quoi ça va servir ?

Le projet d’euro numérique avance bon train. Le Conseil de l’Union Européenne a récemment validé différentes propositions visant à faire naître cette alternative aux pièces et aux billets. L’idée est de réduire la dépendance vis-à-vis de Visa, Mastercard ou encore des solutions de paiement dominantes comme Apple Pay grâce à une monnaie numérique émise par la Banque centrale européenne (BCE).

Image : Banque Centrale Européenne

Le projet vise à répondre à des questions de souveraineté, les deux tiers des transactions par carte dans la zone euro étant traitées par des prestataires non européens. Selon la BCE, treize des vingt pays de la zone euro ne disposent pas de système de cartes bancaires national. Une telle dépendance à des systèmes étrangers est un problème : la BCE a bien remarqué que Visa et Mastercard ont suspendu leurs activités en Russie en mars 2022 après l'invasion de l'Ukraine.

À quoi cela va ressembler ?

Dans l’idée, un compte euro numérique devrait apparaître dans l’app de votre banque sous forme d’un compte distinct. Il sera sinon possible de passer par une app dédiée ou par une carte spéciale, qui est à l’étude. Le compte sera limité afin d’éviter qu’il ne devienne un produit d’épargne, la Banque Centrale Européenne envisageant pour le moment un plafond autour des 3 000 €. Il sera possible d’ouvrir un compte euro numérique même sans avoir de banque en se rendant dans un bureau de poste. Tout serait gratuit pour l’utilisateur, une législation empêchant les banques de le facturer.

Une version hors-ligne sera disponible avec un porte-monnaie prérempli sur un composant sécurisé du téléphone. Il pourra servir en cas d’urgence (par exemple après une coupure de courant ou lors d’une panne), mais sa conception fait que perdre son smartphone revient à perdre son argent. Cet aspect hors ligne est intéressant au vu des diverses pannes de systèmes de paiement et des menaces de cyberattaques. De plus, les prestataires sont invités à aller plus vite que jusqu’à présent avec une latence de bout en bout plus faible.

La Banque centrale européenne veut un accès plus équitable à la NFC des iPhone

La Banque centrale européenne veut un accès plus équitable à la NFC des iPhone

L’Euro numérique se doit donc d’être 100 % européen, géré par des entreprises européennes qui seront exclues si elles quittent le Vieux Continent. Ses créateurs veulent mettre en avant la confidentialité pour éviter les théories du complot sur une éventuelle surveillance. L’ambition affirmée n’est pas de remplacer l’argent liquide, et la proposition du Conseil vise à interdire le refus des paiements en espèce.

Un lancement d’ici quelques années

Les établissements bancaires ne voient pas forcément d’un bon œil ce projet, que certains prennent comme un concurrent direct risquant de leur piquer les fonds de leurs clients. Il faudra encore quelques années avant de pouvoir essayer cette nouveauté. Le projet doit être examiné par le Parlement européen mi-2026 et ne devrait commencer à être testé qu’en 2027. Le lancement est attendu en 2029 au plus tôt.

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Après Cartes, Google Wallet permettra d’acheter des tickets de transport parisiens en 2026

Île de France Mobilités (IDFM) a annoncé l’intégration des tickets de transport en commun directement dans l’app Google Wallet en 2026. Le système sera similaire à celui que l’on connaît dans Cartes d’Apple, mais dans l’écosystème d’Android. On pourra ainsi y acheter des titres virtuels juste avant de monter dans un bus ou un métro et utiliser la puce NFC du téléphone pour valider son ticket dans un tramway ou un RER. Jusque-là, les utilisateurs du système mobile de Google devaient obligatoirement installer l’app fournie par le syndicat des transports, une étape qui sera alors optionnelle.

Image iGeneration, photo ©Sylvain Homo pour IDFM.
Image iGeneration, photo ©Sylvain Homo pour IDFM.

L’annonce a été faite au détour d’un communiqué de presse destiné à récapituler les nouveautés de 2026 dans les transports en commun franciliens. L’arrivée de l’achat de billets depuis Google Wallet n’était pas prévue jusque-là, c’est une bonne nouvelle pour les touristes sous Android. Notons que l’IDFM ne s’avance pas vraiment sur la calendrier, si ce n’est en promettant une disponibilité d’ici la fin de l’année, ce qui reste vague.

L’achat dans Cartes est possible depuis mai 2024 et on peut en effet utiliser uniquement l’app pommée pour voyager dans les transports en commun parisiens. On s’attend à la même expérience du côté d’Android, d’autant que contrairement à Apple, il ne devrait pas s’agir d’un développement spécifique pour les besoins de la région.

La carte Navigo trouve une place dans l’app Cartes sur l’iPhone, sauf pour les abonnés à l’année

La carte Navigo trouve une place dans l’app Cartes sur l’iPhone, sauf pour les abonnés à l’année

En effet, IDFM n’est pas la première entreprise à demander à Google une solution pour vendre des tickets dans son app. Une solution similaire est déjà en place dans plusieurs villes, dont San Francisco et Chicago, comme le rappellent nos confrères de Numerama. On vérifiera lorsque ce sera déployé en région parisienne s’il reste des spécificités locales.

Clipper, l’équivalent du pass Navigo à San Francisco, trouve déjà sa place dans Google Wallet, avec la possibilité d’acheter des titres de transport directement depuis l’app. Image Google/iGeneration.
Clipper, l’équivalent du pass Navigo à San Francisco, trouve déjà sa place dans Google Wallet, avec la possibilité d’acheter des titres de transport directement depuis l’app. Image Google/iGeneration.

Le communiqué confirme par ailleurs que les abonnés annuels pourront enfin ajouter leur abonnement sur leur smartphone et utiliser ce dernier pour valider leurs trajets. La date promise reste le printemps 2026, cela devrait arriver vite. IDFM ajoute que les conclusions de son enquête en cours sur le passage à Open Pay, qui permettrait de payer directement avec une carte bancaire ou Apple Pay, seront connues en avril 2026. On verra alors si les transports parisiens restent une exception ou s’ils rejoignent les communes de plus en plus nombreuses à avoir adopté ce mécanisme.

Île-de-France : Navigo Annuel et Imagine R sur smartphone au printemps, avant enfin l’arrivée de la carte bancaire ?

Île-de-France : Navigo Annuel et Imagine R sur smartphone au printemps, avant enfin l’arrivée de la carte bancaire ?

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Droits de douane : Apple peut souffler jusqu’en 2027

Tim Cook a sans doute reçu le cadeau de Noël dont il rêvait. Les produits en provenance de Chine ne seront pas frappés par de nouveaux droits de douane supplémentaires avant juin 2027. Une décision qui offre à Apple un précieux sursis dans un contexte géopolitique toujours aussi instable.

Un tarif officiellement en place… mais à 0 %

Sur le papier, les États-Unis vont bien appliquer de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs importés depuis la Chine. Dans les faits, le taux effectif sera fixé à 0 % pendant environ 18 mois, selon un document du Federal Register repéré par CNBC.

Ce n’est qu’à partir du 23 juin 2027 que le tarif augmentera réellement, avec un pourcentage qui devra être annoncé au moins 30 jours à l’avance. Une manière élégante de repousser l’échéance sans renoncer à l’outil politique.

Un soulagement immédiat pour Apple

Pour Apple, cette décision écarte un risque à court terme : celui d’une hausse brutale des coûts d’importation sur une large gamme de puces utilisées dans ses produits.

Certes, la firme conçoit elle-même ses processeurs A et M, fabriqués par TSMC à Taïwan. Mais elle dépend toujours fortement de fournisseurs chinois pour de nombreux composants clés : circuits de gestion de l’alimentation, puces de contrôle d’affichage, contrôleurs de connectivité ou encore divers composants logiques disséminés dans l’ensemble de ses appareils. Autant d’éléments qui entreraient pleinement dans le champ des droits de douane dès que le taux cessera d’être nul.

Techniquement, le droit de douane est donc bien instauré dès maintenant. Mais un taux à 0 % agit comme un mécanisme de temporisation, plutôt que comme une suspension pure et simple.

Cette approche permet à l’administration américaine de conserver un cadre légal prêt à l’emploi pour relever les tarifs ultérieurement, tout en limitant les frictions commerciales à court terme. Elle offre aussi une meilleure visibilité aux entreprises — Apple en tête — au moment de prendre des décisions lourdes sur leurs chaînes d’approvisionnement.

Un calendrier qui tombe à point nommé

Le timing est particulièrement favorable à Apple, au moment même où Cupertino redouble d'efforts pour desserrer l'étau chinois. Ces derniers mois, le groupe évoluait sous la menace de droits de douane pouvant grimper jusqu’à 100 % sur certains semi-conducteurs.

Apple va investir 100 milliards de dollars supplémentaires aux États-Unis

Apple va investir 100 milliards de dollars supplémentaires aux États-Unis

En août dernier, Apple a d’ailleurs officialisé un engagement massif de 600 milliards de dollars en faveur de la production et des infrastructures industrielles aux États-Unis. Ce répit obtenu jusqu’en 2027 offre une marge de manœuvre bienvenue pour avancer ses pions — sans précipitation, mais sans se bercer d’illusions sur les secousses à venir à moyen terme.

Tim Cook et Donald Trump en 2019. Image White House.

Dans ce dossier, Apple marche toutefois sur une ligne de crête. Il lui faut s'attirer les faveurs de l’administration américaine sans s'aliéner Pékin, qui demeure le second marché du groupe. Quelques jours avant Noël, Sabih Khan a d'ailleurs fait le voyage pour rencontrer Li Chenggang, le vice-ministre chinois du Commerce. Le patron des opérations d’Apple a profité de l'occasion pour faire passer un message limpide : Apple reste un partenaire de long terme. En saluant la solidité de la chaîne d’approvisionnement locale et en promettant de nouveaux investissements dans la R&D et le social, Apple tente de rassurer. Reste à savoir si ce rôle d’équilibriste pourra tenir éternellement dans un contexte géopolitique de plus en plus inflammable.

Quoi qu’il en soit, les dirigeants d’Apple ne connaissent aucun répit. Si l’horizon des droits de douane s’éclaircit temporairement, la firme doit affronter une menace plus immédiate pour ses marges : l’explosion du prix des composants, portée par la déferlante de l’intelligence artificielle. La mémoire et le stockage voient leurs coûts s'envoler, et rien n'indique une accalmie. Sur ce terrain purement marchand, le travail de lobbying des dirigeants d’Apple ne sera d’aucune utilité.

Quel pourrait être l

Quel pourrait être l'impact de la RAMpocalypse sur Apple ?

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Les taux de retour d'un gros revendeur montrent qu'Apple vend des ordinateurs très fiables

Le taux de panne et de retour des composants et des ordinateurs est une donnée intéressante, mais qui est évidemment jalousement gardée par les fabricants et les enseignes. Mais nos confrères de Hardware & Co viennent de publier un article intéressant sur le sujet, qui utilise des chiffres fournis par Digitec Galaxus SA. La société suisse, qui est notamment active en France avec Galaxus.fr, est un gros revendeur, ce qui a permis d'obtenir des chiffres intéressants, dont ceux des produits Apple.

Une employée de Digitec Galaxus SA, déballant un produit en retour SAV. Image Hardware & Co

Dans les ordinateurs de bureau (Mac mini, iMac, Mac Studio1), le taux de retour en garantie est de seulement 0,6 %, la valeur la plus faible. Dell est proche (0,7 %) mais d'autres constructeurs dépassent 1 % et Medion et Erazer sont au-delà de 4 %. Hardware & Co indique que la présence dans le tableau implique au moins 300 ventes sur les 24 derniers mois, sans plus de précisions sur les volumes. La marque a par contre un taux de rétractations (les appareils renvoyés dans les 30 jours après l'achat) de 3,7 %, alors que Dell ou HP sont aux alentours de 2 %. Une valeur qui indique qu'une partie des acheteurs ne s'habitue peut-être pas à macOS.

Pour les ordinateurs portables, la donne est la même : un taux de retours en garantie faible pour Apple (0,6 %, le meilleur) alors que les fabricants majeurs sont entre 1 et 2 % et que certains (Erazer, Medion, MSI) sont aux alentours de 5 % (5,9 % pour Medion). Le taux de rétractations est de 4 % pour Apple, ce qui est faible dans ce cas-ci, et dans la même fourchette que les autres. Medion ou MSI (encore) ont des valeurs plus élevées : 6,2 % et 11,6 %, ce qui montre qu'il y a probablement un problème de qualité.

Les ordinateurs portables Apple sont fiables. Image Hardware & Co

Dans un domaine plus restreint, le taux de retour sur les écrans Apple est de 1 %, mais d'autres marques descendent sous cette valeur (0,7 % pour BenQ par exemple). Le taux de rétractations est élevé (4,1 %). Les claviers Apple sont a priori très fiables (0,4 %, la valeur la plus faible) mais ce n'est pas un accessoire avec un taux de retour élevé dans l'absolu. Idem pour les souris, avec 0,7 % de retour, dans le haut du classement. Et la recharge sous la souris ne semble pas énerver trop d'utilisateurs, avec 3,3 % de renvois dans les 30 jours.

Et les composants ?

Nos confrères proposent le même type de comparaisons pour de nombreux autres produits. De façon succincte, on peut voir qu'AMD a moins de retour dans les CPU achetés à la pièce qu'Intel, que le taux de retour des cartes mères classiques est un rien élevé (vers 3 %), que la mémoire vive est un produit fiable (toutes les marques sont sous les 2 %), tout comme les SSD et les disques durs. Dans l'ensemble, les chiffres ne montrent pas de gros problèmes de qualité, sauf peut-être sur les ordinateurs de Medion. Quand (feu) Hardware.fr proposait ce genre d'articles, certains produits étaient parfois mis en avant avec un taux de retour très élevé sur des références précises.

Les chiffres de Digitec Galaxus SA montrent tout de même que les produits Apple sont visiblement plutôt fiables, ce qui n'a pas toujours été le cas historiquement, malgré le prix parfois élevé.

L’Apple Store vu de l’intérieur : des machines qui reviennent plus souvent que d’autres en Genius Room

L’Apple Store vu de l’intérieur : des machines qui reviennent plus souvent que d’autres en Genius Room


  1. Le Mac Pro n'est pas vendu par l'enseigne.  ↩︎

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La Chine devrait être le premier constructeur auto en 2025, devant le Japon pour la première fois en 25 ans

La Chine devrait produire cette année autour de 27 millions de véhicules, une hausse d’environ 17 % par rapport aux chiffres de l’an dernier qui lui permettrait de devenir le numéro un mondial en 2025. Le Japon, qui a tenu ce rôle pendant 25 ans, devrait en effet se contenter d’une production annuelle de 25 millions, un niveau stable depuis quelques années alors que la production chinoise connaît une croissance explosive depuis les années 2000. C’est une bascule symbolique, révélatrice d’un changement profond dans les équilibres mondiaux et une tendance qui ne devrait pas s’inverser de sitôt.

Image BYD/MacGeneration.

Si l’année 2025 est quasiment terminée, ces statistiques se basent sur des estimations pour le mois de décembre. Néanmoins, l’écart entre les deux pays est si grand dans ces estimations qu’il n’y a aucune chance que le Japon garde sa place et la Chine devrait ainsi bel et bien le remplacer sur la première marche du podium. Précisons que l’on ne parle pas ici que de voitures individuelles, encore moins seulement de voitures électriques, il s’agit bien de la production totale de véhicules, destinés au marché intérieur comme à l’export.

Le marché chinois est d’ailleurs si grand que l’on estime que 70 % de la production en 2025 a été destinée à satisfaire la demande locale, avec seulement 30 % d’exportations. Les véhicules entièrement électriques ainsi que les hybrides rechargeables devraient représenter environ 60 % de ce total. On n’a pas les chiffres équivalents pour le Japon, mais on sait que la péninsule dépend bien plus des exportations et que ses constructeurs boudent l’électrique, deux facteurs qui expliquent en partie ses difficultés actuelles.

En effet, la part de marché des véhicules japonais est en baisse dans de nombreuses régions du monde et tout particulièrement en Chine. C’est aussi vrai en Amérique du Nord et en Europe, même si les constructeurs chinois sont particulièrement agressifs dans le reste du monde. À titre d’exemple, la part de voitures japonaises en Thaïlande devrait tourner autour de 69 % cette année, une baisse importante face aux 90 % de parts de marché il y a cinq ans. L’immense industrie chinoise prend le dessus grâce à une offre mieux adaptée, tant en termes tarifaires que sur le plan des fonctionnalités, avec des voitures électriques et hybrides rechargeables que le Japon boude toujours.

L’Atto 3 est la seule voiture vendue par BYD en Thaïlande, mais le constructeur y est particulièrement agressif et remporte progressivement des parts de marché. Image BYD.

Alors que le marché intérieur approche de la saturation, les exportations devraient devenir une priorité croissante pour les constructeurs chinois dans les années à venir. Pour l’heure, les marques venues de Chine ne cherchent pas à casser les prix et souffrent d’un déficit de popularité, tandis que les pays occidentaux tentent de mettre des barrières douanières pour préserver la production locale. Reste à savoir si ce sera suffisant pour inverser la tendance, surtout quand on permet à nos propres constructeurs de ne plus investir autant dans les nouvelles énergies.

Voitures : « pragmatique », l’Union européenne abandonne la fin du thermique et cède le passage à la Chine

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Tesla et BYD, symboles de cette bascule

En 2025, BYD devrait également devenir le premier constructeur mondial de voitures électriques, devançant cette fois pour de bon Tesla. Cela avait failli être le cas l’an dernier, avec un écart faible entre les deux entreprises. La trajectoire des deux concurrents n’ayant pas changé sur les douze mois qui viennent de s’écouler, les conclusions s’imposent d’elles-mêmes.

Pour la première fois de son histoire, Tesla a moins produit en 2024 que l’année d’avant

Pour la première fois de son histoire, Tesla a moins produit en 2024 que l’année d’avant

Elon Musk ne s’intéresse plus aux voitures individuelles et on en ressent de plus en plus les effets. Avec son offre vieillissante même si elle reste souvent compétitive face aux acteurs traditionnels, un nom désormais irrémédiablement marqué sur le plan politique et les suppressions des aides publiques dans de nombreuses régions du monde, Tesla voit ses ventes baisser de plus en plus. C’est d’ailleurs si problématique, que l’entreprise a publié pour la première fois sur son site financier des prévisions de ventes pour le dernier trimestre de 2025 en se basant sur le consensus d’analystes.

Une Model 3 toute seule dans un énorme superchargeur, allégorie. Image MacGeneration.

Comme le souligne Electrek, c’est une manière d’anticiper une réaction trop forte de la bourse, puisque le chiffre estimé pour le trimestre est mauvais : autour de 420 000 véhicules livrés, c’est 20 000 de moins que le consensus des analystes et près de 80 000 de moins que le même trimestre de l’an dernier. Sur l’année 2025, Tesla devrait ainsi avoir vendu autour de 1,64 million de voitures, contre 1,79 million l’an dernier et 1,81 million en 2023. Ce serait la deuxième année consécutive de baisses et on ne voit pas trop ce qui pourrait inverser la tendance, sachant que l’entreprise n’a aucun véhicule de prévu pour ouvrir sa gamme. Son patron avait promis une toute nouvelle voiture autour des 25 000 $, à la place on a eu des variantes appauvries des Model 3 et Model Y, une stratégie qui ne devrait faire aucune différence significative, sans surprise.

Au lieu de la nouvelle voiture à 25 000 $ promise en 2020, Tesla propose une Model Y appauvrie à 40 000 $

Au lieu de la nouvelle voiture à 25 000 $ promise en 2020, Tesla propose une Model Y appauvrie à 40 000 $

De son côté, BYD a annoncé avoir atteint le cap des 2 millions de voitures électriques… en novembre 2025. Si l’on ne connaît pas encore ses chiffres sur le dernier mois de l’année, ils ne feront aucune différence : le chinois devrait bien prendre la première place du classement sur l’électrique pur. Le constructeur a connu quelques difficultés cette année sur son propre marché, où la concurrence féroce a conduit à des baisses de prix très importantes, mais il a largement compensé par ses ventes dans le monde entier. On peut imaginer que ce sera encore largement la tendance pour 2026.

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Avec la Gallery TV, LG veut son alternative à la gamme The Frame de Samsung

LG va présenter un nouveau téléviseur grand format imitant une peinture au CES de Las Vegas, qui aura lieu début janvier. Baptisé LG Gallery TV, il sera vendu en versions 55 pouces et 65 pouces. Cet équivalent à la série The Frame de Samsung arborera un design encastrable avec différents cadres élégants à accrocher magnétiquement, que l’on pourra changer après achat.

Image LG

L’idée est de proposer un téléviseur pouvant se fondre dans un salon en affichant constamment une peinture. L’accessoire est relié au service LG Gallery+ et à ses quelque 4 500 œuvres d’art. Un mode galerie est présent améliorant automatiquement l'image en ajustant la luminosité et les couleurs en fonction de l'éclairage de la pièce afin de donner un rendu plus naturel.

Les prix n’ont pas été communiqués, mais LG a confirmé qu’il s’agissait d’une dalle matte mini-LED (LCD à rétroéclairage local) à la manière des écrans Samsung, ce qui va lui permettre de rester dans les mêmes gammes de prix. En comparaison, l’écran The Frame de Samsung coûte 1 190 € en format 55" et 1 790 € dans sa déclinaison 65".

Ce n'est pas la première fois que LG commercialise un téléviseur du genre. Le coréen avait lancé en 2020 un modèle OLED ultrafin baptisé LG GX Gallery TV ainsi que d'autres téléviseurs « Gallery Design » par le passé. Le successeur qui sera dévoilé au CES semble être un concurrent plus direct à la gamme The Frame de Samsung.

Ce genre de produit de niche semble avoir trouvé son public au fil du temps. Si Samsung n'a pas divulgué de chiffres de vente récents de sa série The Frame, d'autres fabricants de téléviseurs comme Hisense ou TCL ont lancé des modèles similaires ces dernières années.

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Apple vous rappelle déjà qu’elle peut vous aider à tenir vos résolutions 2026

L’année 2026 n’est même pas encore commencée qu’Apple pense déjà à vous aider à tenir vos bonnes résolutions du nouvel an : elle vient pour cela de mettre en ligne sa nouvelle campagne de publicité pour l’Apple Watch, intitulée « Quit Quitting » (Arrêtez d’abandonner).

Je ne sais pas pour vous, mais généralement c’est plus moi qui poursuit le lit que l’inverse... Capture MacGeneration.

Pour rester dans le thème de l’anticipation, il semble qu’Apple ait été fortement inspirée par un petit côté « Running Man » pour cette campagne de pub, avec trois courtes séquences qui représentent toutes un sportif ou une sportive, pourchassé(e) par son lit, son confortable fauteuil ou un tabouret de bar.

Chacune de ses courtes réclames commence par rappeler que la majorité des personnes abandonnent leurs bonnes résolutions dès le 9 janvier, et se terminent par la phrase « Don’t give in » (N’abandonnez pas). Alors, vous préférez l’appel du canapé, ou le réveil de l’app Exercices ?

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Avant la fin, iRobot ajoute Matter à plusieurs de ses aspirateurs Roomba

Bonne nouvelle si vous possédez un Roomba : iRobot a déployé une mise à jour qui ajoute la compatibilité Matter pour plusieurs robots aspirateurs. L’information a d’abord été signalée sur Reddit et on trouve le détail sur cette page du site officiel du fabricant, en particulier la liste des modèles compatibles, quadruplée pour l’occasion. Reste à savoir si c’est un bon signe pour l’avenir de la marque passée sous pavillon chinois, ou bien sa dernière action avant fermeture.

Image Roomba/iGeneration.

En plus du Roomba Combo 10 Max qui était déjà relié à la domotique standard, trois produits conçus par iRobot peuvent maintenant être connectés par le biais de Matter. À noter que les appareils actuellement vendus portent les numéros 505 et 705, mais cela ne semble pas gêner et le témoignage initial porte d’ailleurs sur un Roomba Max 705 Vac.

Sur ces quatre modèles, iRobot a bien fait les choses en n’intégrant pas seulement Matter, mais bien la version la plus évoluée du standard, qui gère les pièces. Vous pourrez ainsi contrôler pleinement l’appareil depuis Maison d’Apple ou un autre écosystème compatible avec le standard : en plus du contrôle général de l’aspiration, vous pourrez demander de nettoyer une pièce en particulier ou au contraire d’en éviter une autre. C’est le meilleur de ce que Matter peut actuellement offrir et, une fois n’est pas coutume, Apple n’est pas en retard et gère cette capacité, alors autant choisir un aspirateur compatible.

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

Aspirateurs-robots dans Apple Maison : attention à la gestion des pièces

Aspirateurs-robots dans Apple Maison : attention à la gestion des pièces

Ceci posé, mieux vaut éviter d’acheter un Roomba neuf aujourd’hui. Même si le nom est devenu si célèbre qu’il a un temps remplacé tous les robots aspirateurs, l’offre est désormais pléthorique et les produits d’iRobot ne sont pas spécialement meilleurs. Surtout, le fabricant américain a été obligé de se revendre à un acteur chinois et on ne sait pas si son avenir est assuré. Si vous êtes déjà équipé, vous gagnez au moins cette dernière fonctionnalité, sans pour autant vous assurer une durée de vie prolongée si le nouveau propriétaire décidait de couper les serveurs indispensables au bon fonctionnement des robots.

iRobot, le fabricant des aspirateurs robots Roomba, en faillite et acheté par un groupe chinois

iRobot, le fabricant des aspirateurs robots Roomba, en faillite et acheté par un groupe chinois

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Apple va offrir un AirTag exclusif décoré d'un Daruma au Japon

Ces quatre dernières années, Apple avait proposé des AirTags gravés avec un emoji faisant référence au Nouvel An chinois au Japon, pour le début de la nouvelle année. Cette année, ce n'est pourtant pas un AirTag avec un emoji faisant référence à l'année du Cheval qui est proposé, mais avec un Daruma gravé.

Un Daruma pour 2026. Image X.

Le Daruma est une figurine en papier mâché qui représente un moine bouddhiste, mais c'est surtout un symbole de chance et de prospérité. Du 2 au 5 janvier 2026, Apple va donc distribuer 65 000 AirTags décorés d'un Daruma, qui seront offerts pour l'achat d'un iPhone 16, d'un iPhone 16 Plus ou d'un iPhone 16e. Assez bizarrement, Apple ne met pas en avant sa gamme 2025, donc1.

Les quatre modèles précédents. Image iGeneration.
Japon : un AirTag spécial et des cartes cadeaux pour célébrer l’année du serpent

Japon : un AirTag spécial et des cartes cadeaux pour célébrer l’année du serpent

Pour l'achat d'un Mac, Apple va offrir une carte cadeau de 38 000 ¥ (environ 205 €), 15 000 ¥ pour un iPad (80 €), 8 000 ¥ pour une Apple Watch (un peu moins de 45 €), 12 000 ¥ pour des AirPods (65 €) et 8 000 ¥ pour certains accessoires (HomePod, Apple TV, etc.).


  1. L'iPhone 16e date de 2025, mais vous avez compris l'idée.  ↩︎

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Tim Cook a-t-il employé l'IA pour cette image qui fait référence à Pluribus ?

Il y a des dirigeants qui publient des images générées par IA et qui reçoivent essentiellement des félicitations, comme Sundar Pichai1. Et puis il y a les réactions à une image postée par Tim Cook sur X pour célébrer la fin de la première saison de Pluribus.

L'image postée par Tim Cook. IA ou pas IA ?

Au premier abord, elle n'a rien de spécial : elle montre des cookies qui reprennent l'esthétique de Pluribus, avec une brique de lait. Mais pour beaucoup, cette image semble avoir été générée par IA. Le premier indice est que la brique est notée « lowfat Milk » (faible en graisse) et « Whole Milk » (lait entier) en même temps. Le second que le labyrinthe sur la brique ne peut pas être résolu (sans même prendre en compte le fait que ce genre de jeux se trouve plutôt sur les boîtes de céréales). Pour John Gruber, c'est clairement de l'IA… alors même que Vince Gilligan, créateur de Pluribus, est un détracteur fervent de ces technologies.

Le compte X d'Apple TV a repris le message de Cook en ajoutant « Hi, Carol. We thought you might like this festive artwork by Keith Thomson, made on MacBook Pro. » (« Nous avons pensé que cette illustration festive de Keith Thomson, réalisée sur MacBook Pro, pourrait te plaire »). C'est évidemment une référence à la série, mais le dessinateur Keith Thomson n'est pas relié à un compte X (qu'il n'a peut-être pas). Slashdot, qui l'a contacté, a eu cette réponse : « I'm unable to comment on specific client projects. In general, I always draw and paint by hand and sometimes incorporate standard digital tools. » (« Je ne suis pas en mesure de commenter des projets spécifiques de clients. De manière générale, je dessine et je peins toujours à la main et j’intègre parfois des outils numériques standards. ». Une réponse volontairement floue, qui n'infirme ni ne confirme l'utilisation de l'IA, en réalité.

Est-ce vraiment de l'IA ?

Dans un sens, le fait que l'image ait été générée par IA (ou pas) n'a pas réellement d'importance. Le message de Sundar Pichai le montre bien : ce n'est ici un problème pour certains que parce que Vince Gilligan est contre l'IA.

Attention spoiler

Mais il est intéressant de voir que certains des indices n'en sont pas vraiment : les indications sur la brique ne sont pas une erreur d'une IA mais bien une référence directe à un épisode de la série (le 5e). Et le message du compte Apple TV, lui, tente une mise en abîme : il n'indique pas que l'image a été créée par Keith Thomson stricto sensu. Il fait une référence à la série, en réalité, avec le « Hi, Carol ».

Les briques de lait de la série reprennent cette esthétique (et le marquage). Image X.

C'est un peu meta, il faut l'admettre, mais si le message est destiné à Carol et vient de l'intelligence collective, l'image n'est pas de « notre » Keith Thomson, mais provient d'un Keith Thomson fusionné avec l'entièreté du monde (ou presque). Et donc les questions sur l'origine d'une image qui n'est qu'un support marketing viral n'ont pas tellement de sens… à part pour prouver que le buzz en question est probablement réussi (comme la série). C'est une explication qui en vaut une autre, et qui a le mérite d'être un peu plus subtile que « Tim Cook a posté une image générée par image artificielle avec des erreurs flagrantes et la signature d'un illustrateur connu, sans l'indiquer. »


  1. La boule de Noël générée par IA est très jolie et les moufles empêchent de voir que la figurine a quatre doigts.  ↩︎

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En 2026, GeForce Now va être limité à 100 heures mensuelles pour (presque) tout le monde

Si vous avez un Mac et que vous aimez les jeux vidéo, l'offre franchement limitée de jeux sur la plateforme d'Apple vous a peut-être amené à vous tourner vers GeForce Now. Cette solution Nvidia permet de jouer dans le cloud, en profitant des serveurs de Nvidia, évidemment équipés de cartes graphiques GeForce. Et à partir du 1er janvier 2026, elle va être un peu limitée : pour une bonne partie des offres, même payantes, le temps de jeu mensuel va être limité à 100 heures. Une valeur qui peut sembler généreuse, mais peut-être un peu faible pour les plus acharnés : c'est « seulement » trois heures par jour.

GeForce Now permet de jouer dans le cloud.

Attention, c'est compliqué : la limite a déjà été mise en place dès janvier 2025 pour les nouveaux inscrits. Elle ne s'appliquait pas aux joueurs qui étaient déjà clients de l'offre avant cette date : Nvidia offrait une année « gratuite » avec un temps de jeu illimité. Mais à partir du 1er janvier 2026, donc, tous les joueurs seront limités à 100 heures.

Il y a tout de même deux subtilités. La première, c'est qu'il est possible d'acheter du temps supplémentaire. Avec l'offre de base (11 €/mois), il est possible d'acheter un pack de 15 heures pour 3 €. Avec l'offre ultime (22 €/mois), il passe à 6 €/mois. Dans les deux cas, il y a une solution pour obtenir un pack gratuit : moins jouer. Si vous n'utilisez pas toutes vos 100 heures, elles sont reportées avec un pack de 15 heures.

La limite de 100 heures est indiquée.

La seule solution pour ne pas avoir cette limitation de 100 heures mensuelles est simple : être dans une ancienne offre, celle qui était commercialisée avant mars 2021. Si vous avez encore cet abonnement et que vous le payez sans interruption depuis cette date, la limite de 100 heures n'est pas en place.

Terminons par rappeler que l'accès au service vous donne accès à l'équivalent d'un PC dans le cloud, mais qu'il faut vous procurer vos propres jeux, comme sur un véritable PC.

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Mole propose plusieurs outils de maintenance pour son Mac depuis le terminal

Mole est un utilitaire de maintenance et de nettoyage pour le Mac, qui se distingue tout d’abord par son interface graphique… ou plutôt son absence. Cette app ne crée pas de nouvelle fenêtre de macOS et elle ne s’affiche pas non plus dans le Dock, elle fonctionne uniquement dans le terminal. Cela ne veut pas dire qu’elle ne propose pas une interface, néanmoins celle-ci est exclusivement textuelle et basée sur une série de menus. Le premier menu qui s’affiche au lancement permet de découvrir toutes les fonctionnalités incluses.

Le menu principal de Mole, avec toutes les fonctionnalités proposées par l’utilitaire. Image MacGeneration.

Si cette présentation délicieusement rétro ne vous dégoûte pas, voire si elle joue sur une corde nostalgique1, vous découvrirez alors une app étonnamment complète. Mole propose notamment un outil de nettoyage qui analyse tout le stockage de votre Mac et supprime des éléments qui ne sont pas indispensables : les caches des apps ou ceux des gestionnaires de paquets utilisés en développement, comme npm, ou encore les caches du simulateur de Xcode qui peuvent vite peser plusieurs dizaines de gigaoctets. L’outil cherche aussi les données orphelines pour les apps que vous avez utilisées à un moment, puis supprimées.

Tous ces éléments peuvent être automatiquement nettoyés avec la commande mo clean, mais comme tous les outils fournis par l’utilitaire, je recommanderais d’utiliser d’abord la variante mo clean --dry-run qui va se contenter de simuler l’action sans toucher aux fichiers. Vous pourrez alors voir ce que Mole aurait effectué et éventuellement ajuster ses paramètres avec mo clean --whitelist, bien utile pour protéger des éléments et ne jamais les supprimer par la suite. Le développeur a prévu quelques garde-fous par défaut et c’est intéressant d’en ajouter si vous comptez au quotidien sur les caches d’une app, par exemple.

Deux outils fournis par Mole : nettoyage en mode simulation à gauche, suppression complète des apps à droite. Image MacGeneration.

En plus de ce nettoyage général, Mole peut supprimer les apps en le faisant « proprement », c’est-à-dire en retirant aussi les ressources associées. L’utilitaire liste toutes les apps présentes sur le Mac, avec le poids et la date de dernière ouverture de chacune, ce qui simplifie le choix. On peut (dé)cocher chaque ligne dans la liste avec la barre d’espace et valider l’opération avec la touche retour.

Mole propose aussi une opération de maintenance générale, qui regroupe plusieurs actions variées : nettoyage des caches DNS, vérification des mises à jour en attente pour macOS ou encore validation des options de sécurité, comme SIP ou le pare-feu inclus dans le système. L’option 4 analyse le stockage du Mac et permet de repérer les éléments qui occupent le plus de place, tout ça dans le terminal et avec une interface malgré tout efficace. La dernière fonctionnalité le prouve à sa façon, en présentant des données en temps réel sur l’ordinateur avec une taupe (mole en anglais) qui se déplace en haut de l’écran, ce qui est tout de même fort mignon.

La section « Status » affiche quelques statistiques en temps réel sur le Mac. Image MacGeneration.

Au-delà de sa présentation forcément originale, terminal oblige, Mole se distingue aussi par son code source, distribué librement sur GitHub. C’est important pour une app qui doit analyser toutes les données de votre Mac et surtout les manipuler. Même si vous n’avez pas vous-même les compétences techniques nécessaires pour comprendre le code, majoritairement en Shell et Go, vous pouvez compter sur la communauté pour valider les opérations. Plusieurs principes généraux de sécurité ont été suivis, vous pouvez les consulter à cette adresse. Pendant mon utilisation, j’ai noté que l’app n’essayait pas d’avoir accès à tout par défaut, elle repose sur les boîtes de dialogue de macOS pour demander l’autorisation d’accéder à un dossier ou une fonctionnalité précise, ce qui est rassurant.

L’installation de Mole se fait via le terminal, soit en utilisant un script récupéré via curl, soit en utilisant le gestionnaire de paquets Homebrew et vous trouverez tous les détails ici. Par la suite, la commande mo update peut mettre à jour le programme sans effort. Outre quelques bases avec le terminal, une bonne connaissance de l’anglais est nécessaire pour exploiter pleinement l’utilitaire.


  1. J’ai eu un flash des programmes en BASIC que l’on codait au lycée sur nos calculatrices graphiques. Les plus complexes demandaient aussi de créer des menus pour activer telle ou telle fonctionnalité, un petit peu comme dans Mole.  ↩︎

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L'iPhone Air en promotion : 150 € de réduction

L'iPhone Air n'est visiblement pas un succès pour Apple, nous n'allons pas nous étendre dessus. L'iPhone moderne le plus fin est en effet vendu très régulièrement assez largement sous son prix public, malgré ses qualités. Cette fois, c'est Amazon qui dégaine, avec les trois versions — en bleu, noir ou doré — à 1 080 € au lieu de 1 230 € chez Apple. C'est une réduction de 150 € (12 %) qui n'est pas si courante sur un smartphone aussi récent.

L'iPhone Air. Image iGeneration.

Si vous suivez nos colonnes, vous avez probablement déjà vu des promotions plus importantes, mais il y a deux points à prendre en compte. Premièrement, elles ne sont plus disponibles, et deuxièmement, les promotions les plus importantes sont sur des appareils importés, souvent des États-Unis. Ce n'est normalement pas un gros problème sur la prise en charge du réseau, mais quelques variantes étrangères peuvent poser des soucis en France sur des fonctions précises.

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

Pour le reste, l'iPhone Air est un modèle plutôt réussi dans l'absolu, si vous prenez en compte les quelques contraintes que la finesse amène, et il ne mérite pas nécessairement la mauvaise réputation qu'il a pour le moment, même si son prix est probablement un peu trop élevé… ce que les promotions tendent à corriger.

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Salesforce va réduire l’usage des LLM dans certains scénarios pour gagner en fiabilité

Salesforce, un mastodonte du logiciel B2B, lève le pied sur l’intégration massive de l’IA. Pour rappel, ce géant américain est spécialisé dans les produits de relation client et a racheté Slack en 2021. Si le groupe propose différents services basés sur des LLM, il a récemment changé son fusil d’épaule en expliquant vouloir faire appel à des automatisations déterministes basiques sur certains points. Cette approche qui fonctionne à chaque fois est donc dans certains cas préférée aux modèles de langage.

Le site de Salesforce. Image MacGeneration

Salesforce est connu pour Agentforce, un outil servant à automatiser des actions variées grâce à l’IA. Sanjna Parulekar, vice-présidente du marketing produit, a confié à The Information vouloir revenir à un système plus simple à la place des modèles de langage dans certains scénarios. « Nous avions tous davantage confiance dans les LLM il y a un an », a-t-elle déclaré.

Le mouvement surprend, le site de l’entreprise allant jusqu’à vanter une approche plus déterministe pour éviter que les LLM n’improvisent. Salesforce annonce qu'Agentforce peut aider à « éliminer le caractère aléatoire inhérent » aux LLM, garantissant que les flux de travail critiques « suivent exactement les mêmes étapes à chaque fois ».

Ce pas en arrière reflète la difficulté pour certaines entreprises d’adopter les LLM, une technologie ayant la mauvaise habitude d’halluciner des informations sans qu’il ne soit possible d’en créer une 100 % fiable. Or, de mauvaises réponses données à un client ou des chiffres inventés dans un tableur Excel peuvent avoir des conséquences lourdes pour une entreprise.

Pour le CTO d’Agentforce Muralidhar Krishnaprasad, il est donc parfois plus avantageux de revenir à de bonnes vieilles commandes basiques. « Si vous donnez à un LLM plus de, disons, huit instructions, il commence en quelque sorte à en laisser tomber certaines, ce qui n'est pas très bon », a-t-il déclaré. « Il y a des aspects où vous voulez qu'il soit absolument déterministe, et vous ne gaspillez pas de tokens pour cela. C'est une autre façon pour nous de réduire le coût du LLM, mais surtout, nous nous assurons que les gens obtiennent les bonnes réponses ». Autrement dit, la meilleure solution pour baisser la facture des LLM… c’est de ne pas s’en servir !

The Information relaye le cas de l’entreprise de télésurveillance Vivint, qui a voulu adopter Agentforce pour son SAV. L’IA n’était pas complètement fiable, refusant parfois d’envoyer un questionnaire de satisfaction en fin de discussion. Salesforce a finalement mis en place une commande basique pour effectuer l’action après chaque conversation d’une manière ne reposant pas sur l’IA.

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TSMC prévoit quatre ans de hausses de prix sur ses procédés avancés dès 2026

Le prix des puces devrait continuer d’augmenter dans les années à venir. Selon le journal Economic Daily News, TSMC a contacté ses clients pour les prévenir que les devis des procédés de gravure avancés seraient revus à la hausse pendant quatre années consécutives, soit de 2026 à 2029. Celui de l’année prochaine entrera en vigueur au premier janvier.

Image MacGeneration

Le fondeur doit détailler les évolutions attendues lors d’une conférence avec les investisseurs programmée le 15 janvier 2026. La question des tarifs devrait logiquement revenir sur la table lors de ce rendez-vous. Le journal évoque aussi un début d’année potentiellement solide pour TSMC, porté par la demande liée à l’IA sur les procédés les plus avancés.

Selon les proches du dossier, la hausse prévue pour 2026 serait un pourcentage à un chiffre. L’idée serait de refléter des coûts de production en hausse et des chaînes sous tension. Les instituts et analystes s’attendent à une augmentation allant de 3 % à 10 % selon les procédés et même selon les clients, car les hausses varieront en fonction des volumes et des conditions d’achat.

Le calendrier est assez révélateur. Si TSMC ne commente pas officiellement les tarifs, annoncer une trajectoire de prix sur plusieurs années est un signal. Le fondeur annonce implicitement que l’ère des procédés avancés accessibles s’éloigne, et que la facture suivra désormais la complexité technique.

Apple, l’un des clients majeurs de TSMC, fait partie des acteurs qui dépendent le plus de ces fluctuations. Si l’addition grimpe, elle peut finir absorbée dans les marges… ou se refléter sur le prix des appareils. On devrait en savoir plus lors de la conférence des investisseurs de TSMC le 15 janvier prochain.

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Google Photos débarque pour la première fois dans les téléviseurs, et pas avec Google TV

Si Apple propose depuis des années d'accéder à ses photos sur un téléviseur via l'Apple TV (l'app s'appelait encore iPhoto…), c'est un peu différent dans le monde Android. Google Photos, l'app de Google qui permet d'accéder à la photothèque, n'est pas disponible nativement sur les téléviseurs. Et le premier système d'exploitation qui va recevoir cette app n'est pas celui que vous pensez : Google a choisi Samsung et son système Tizen.

Actuellement, il est possible d'afficher vos photos issues d'un appareil Android, mais uniquement en passant par la recopie d'écran ou dans un économiseur. L'app Google Photos pour Tizen, elle, va accéder directement aux photos stockées dans le cloud. Samsung met en avant trois fonctions. Memories (une exclusivité Samsung pendant six mois) va afficher les photos qui sont liées à des moments marquants, une personne ou des lieux. Visiblement, les diaporamas seront créés automatiquement. La seconde permettra d'afficher des diaporamas thématiques, avec une sélection par l'utilisateur (océan, randonnée, etc.).

Image Samsung.

La dernière est liée à l'IA, qui est toujours le mode à la mode : elle va proposer des modèles thématiques qui vont permettre de modifier les photos grâce à Nano Banana. Une fonction Remix permettra, elle, de modifier le style artistique d'une image. Enfin, un mécanisme de génération de vidéos va transformer vos photos en courtes animations. Certains modèles thématiques seront même exclusifs aux téléviseurs de Samsung.

Un lancement en 2026

Google Photos va être lancé sur les téléviseurs de la gamme 2026, et sera disponible sur les modèles précédents — sans plus de précisions — avec une mise à jour du système. Samsung explique aussi que l'interface du téléviseur sera capable d'aller récupérer des photos dans Google Photos en fonction du contexte.

Reste la question de l'exclusivité. Dans la pratique, Google Photos devrait débarquer sur d'autres systèmes durant l'année, probablement au moins chez Google (avec Google TV) et LG (avec webOS). Avec les trois systèmes, et éventuellement tvOS, Google devrait équiper une bonne partie du marché des téléviseurs. Seul Memories est annoncé comme réellement exclusif à Samsung. Et avec une sortie prévue en mars 2026, la fonction devrait donc débarquer dans les autres téléviseurs à l'automne.

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L’Apple Store vu de l’intérieur : les souvenirs d’un Genius sur le Club iGen

Les Apple Store, vous connaissez : tables en bois, produits parfaitement alignés, employés en t-shirt bleu… Le décor est familier. Mais derrière cette vitrine impeccable, à quoi ressemble le quotidien de celles et ceux qui y travaillent ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir avec notre nouvelle série, « L’Apple Store vu de l’intérieur », réservée aux abonnés du Club iGen.

Apple Store de la 5e avenue, à New York. Image Apple.

À travers plusieurs articles, notre pigiste Greg Onizuka revient sur ses années passées comme Genius. Il retrace son parcours, débutant par son embauche, une étape où les diplômes comptent moins que la passion et l’adéquation avec la culture Apple. Il raconte ensuite sa participation à l’ouverture de l’un des tout premiers Apple Store français, une aventure collective où tout est calé au millimètre. Une fois la boutique inaugurée, le quotidien réserve son lot d’imprévus, comme un épisode neigeux plein de chaleur humaine.

Autant de souvenirs et d’anecdotes que vous découvrirez dans les articles qui composent cette série :

Bonne lecture !

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  • Des dizaines d'articles exclusifs (tests, analyses, séries…) chaque mois
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Le nouveau hub USB-C compact et MagSafe 7-en-1 de Satechi en promotion

Satechi, une société spécialisée dans les accessoires, propose un nouveau modèle de hub USB-C très compact parfait pour les nomades : c'est un hub USB-C 7-en-1 qui est compatible MagSafe. Il est vendu normalement 60 €, mais un coupon à cocher permet de descendre à 49 €. Chez certains clients, il est même possible de gagner encore 20 % (la page vous indiquera si vous êtes éligibles), ce qui fait baisser le prix à 37 €.

Le hub USB-C. Image Satechi.

Le petit boîtier circulaire de 6,5 cm de diamètre pèse 68 grammes et est compatible MagSafe, ce qui lui permet de se fixer magnétiquement au dos d'un iPhone. Il intègre un câble USB-C enroulable, une entrée USB-C pour un chargeur USB-C (100 W), deux prises USB-A à 5 Gb/s, une prise RJ45 à 1 Gb/s, une sortie HDMI capable de fonctionner en 4K à 60 Hz et un double lecteur de cartes (SD et microSD) en UHS-I (104 Mo/s). Il coche donc beaucoup de cases : si vous êtes en réunion, dans la famille ou en déplacement en général, ce sont les points qui peuvent manquer sur un Mac, un iPhone ou un iPad.

Les différentes fonctions. Image Satechi.
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