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Ford choisit Renault plutôt que Volkswagen pour proposer des citadines électriques en Europe

Si Ford reste un géant de l’automobile, le constructeur américain a beaucoup de mal à négocier le passage à l’électrique, au point de faire appel à d’autres constructeurs pour concevoir des véhicules adaptés à l’Europe. La Mustang Mach-E sortie à la fin des années 2010 est bien une voiture entièrement conçue en interne, mais elle vise davantage le marché américain. Pour notre continent, le constructeur a sorti l’Explorer puis le Capri, deux SUV plus compacts qui sont en réalité des variantes des ID.4 et ID.5 de Volkswagen.

Ford fait appel à Volkswagen pour l’Explorer, un SUV électrique taillé pour l’Europe

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Ford retarde son électrification pour tenter de vendre des voitures électriques sans perdre d’argent

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Cette stratégie semble convenir à Ford, puisque le constructeur a annoncé l’arrivée de voitures plus petites sur les marchés européens à l’aide d’un acteur local. Sauf que ce n’est pas Volkswagen qui a retenu son attention cette fois, mais Renault, comme l’annonce l’entreprise américaine sur son site. La plateforme Ampère1 créée par le groupe français et notamment exploitée par ses Renault 5 et Renault 4 servira de base à deux futures Ford qui seront elles aussi entièrement électriques et sans doute proches en termes de format.

Ceci n’est pas la future Ford 5. Image Renault/MacGeneration.

La communication du jour se concentre sur l’annonce de l’accord, il n’est pas question de montrer des images de ces futures voitures et encore moins d’évoquer la fiche technique ou le prix. Tout ce que l’on sait, c’est que Ford compte prendre son temps : leur commercialisation n’est pas prévue avant 2028. Contrairement à ce que Nissan a fait avec sa nouvelle Micra, qui n’est qu’une version légèrement modifiée à l’extérieur et quasiment identique à l’intérieur de la Renault 5, le groupe américain compte ainsi changer en profondeur la base fournie par son homologue français. Il l’avait déjà prouvé avec ses deux véhicules basés sur la plateforme de Volkswagen d’ailleurs, avec un style bien différent dedans comme dehors et surtout un logiciel spécifique.

C’est vraisemblablement cet aspect qui demandera le plus de travail, même si le choix de Renault en faveur du système d’exploitation de Google pourrait simplifier la tâche de Ford, qui l’utilise aussi depuis 2021. Malgré tout, il faudra modifier de larges pans du logiciel américain pour l’adapter au matériel français et les deux entreprises vont ainsi travailler ensemble sur l’élaboration de ces deux futurs véhicules électriques.

Ford et Google signent un large accord sur la fourniture d

Ford et Google signent un large accord sur la fourniture d'Android Auto

Le choix de Renault est une belle victoire pour le groupe français, qui a été privilégié à Volkswagen, évidemment dans la course lui aussi. Ford travaillait déjà avec le constructeur allemand et ce dernier a prévu une plateforme MEB+, plus petite pour sa future Polo électrique qui devrait arriver en concession l’année prochaine. On imagine que c’était la solution la plus évidente pour proposer un petit véhicule européen, mais ce n’est pas celle qui a été retenue.

Volkswagen dévoile l’ID. 2all, son idée pour une voiture électrique à moins de 25 000 €

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Jim Farley, CEO de Ford, a expliqué devant la presse sans détour pourquoi Renault a été choisi et non Volkswagen, comme le rapportent nos confrères des Échos :

Nous connaissons très bien Volkswagen, sa supply chain et ses coûts. Nous avons fait une analyse très poussée, et c'est Renault qui est sorti en tête, pour de nombreuses raisons, dont le prix.

Un coup dur pour Volkswagen, même si Ford reste associé au constructeur allemand pour ses deux voitures actuelles et des véhicules utilitaires, et une réussite pour Renault, qui restera impliqué dans le processus et qui pourra même utiliser sa propre capacité de production pour les besoins de son nouveau partenaire. Les deux véhicules prévus par Ford seront en effet produits à Douai, dans le nord de la France, sur le même site que la Renault 5 et bien d’autres véhicules du groupe. Le groupe se félicitait la semaine dernière d’avoir produit 100 000 Renault 5 sur ces chaînes de production, signe du succès de la citadine électrique et de l’usine par la même occasion.

Une Renault 5 flambant neuve en sortie de la chaîne de production de Douai, à côté de son illustre ancêtre. Image Renault.

Si c’est moins concret pour le moment, les deux constructeurs ont aussi prévu de coopérer dans le cadre de leur accord sur de futurs véhicules utilitaires légers, également destinés au marché européen.


  1. Le communiqué ne le dit pas explicitement, mais il s’agit très probablement d’AmpR Small, pas d’AmpR Medium qui sert de base au Scenic E-Tech et qui concurrence directement la plateforme MEB de Volkswagen que Ford a utilisée pour ses deux SUV européens.  ↩︎

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La carte bancaire cède toujours plus de terrain face à Apple Pay… lui même sous pression

Apple Pay et les autres wallets prennent une place croissante dans les paiements, aussi bien en ligne qu’en boutique. D’après une étude de Worldpay, ils comptaient en 2024 pour 53 % des paiements en valeur dans l’e-commerce au niveau mondial, contre 32 % pour les cartes bancaires (débit et crédit). En magasin, les cartes gardent l’avantage avec 47 % des paiements, les wallets représentant 32 %.

En France plus spécifiquement, les wallets ont pesé 34 % des paiements en ligne en 2024 (+ 6 points en un an), tandis que les cartes bleues reculaient à 21 % (– 4 points). Dans les boutiques, ils ont atteint 13 % (+ 4 points) contre 24 % pour les cartes (–5 points). Au vu de la tendance, les Apple Pay, Google Pay et autres Samsung Pay vont dépasser les cartes en plastique dans les magasins dans les prochaines années.

Apple Pay convertit mieux que la carte bancaire

En ligne, les wallets deviennent même incontournables pour une partie des clients. Selon une étude réalisée par OpinionWay pour le compte de Lyf Pay, 54 % des utilisateurs d’Apple Pay ou de Google Pay ont déjà abandonné un achat parce que le site ne proposait pas leur wallet préféré. Pourquoi ? « Grâce à l'authentification par biométrie, la transaction présente moins de friction qu'un paiement par carte bancaire qui nécessite de valider son achat dans son application bancaire », explique Antoine Guillotte, Chief Product Officer chez Cdiscount, interrogé par mind Retail. Même si le fait de devoir ouvrir une seconde app pour valider l’achat est entré dans les mœurs, cette étape continue malgré tout de provoquer des abandons de panier, indique-t-il.

Image iGeneration

« En termes de transformation, si l'on compare les gros volumes de transaction en dehors du BNPL [buy now pay later, paiement différé, ndlr], Apple Pay convertit le mieux, suivi de PayPal et des cartes bancaires », ajoute le responsable de Cdiscount, dont 80 % du trafic a lieu sur mobile. Le taux de transformation d’Apple Pay est 10 à 20 % supérieur à celui des cartes classiques, une différence « très significative. »

Le site marchand a intégré Apple Pay juste avant sa période de pic commercial. Cette mise en place lui a permis de recruter de nouveaux clients, plus jeunes et un peu plus urbains. Fort de ces résultats, Cdiscount prévoit de proposer Google Pay et Samsung Pay en 2026.

Wero veut attaquer les gros paniers

L’entreprise regarde aussi de près Wero, un wallet soutenu par plusieurs banques européennes qui a récemment fait ses débuts dans des commerces en ligne allemands. Contrairement à Apple Pay, il n’est pas adossé à une carte, mais directement au compte bancaire, ce qui change la donne pour les gros achats.

« L’intérêt du compte à compte est de réduire les abandons de paniers dus aux encours de cartes, détaille Antoine Guillotte, toujours auprès de mind Retail. Sur les paniers élevés, beaucoup d'échecs de paiement proviennent non pas d'un défaut de solvabilité, mais du plafond de la carte. Wero nous permettrait de proposer à certains utilisateurs d'aller au bout de leur commande là où ils n'auraient pas pu le faire via le wallet ou la carte traditionnelle. »

Image Wero

Wero doit arriver sur les sites français en 2026. Air France, Leclerc, Orange/Sosh, Veepee ou encore Dot ont déjà manifesté leur intérêt. Une extension vers les paiements en boutique est prévue en 2027, avec deux parcours : un paiement par QR code en grandes surfaces et un paiement NFC sur TPE pour les petits commerces. À terme, l'IBAN sera intégré pour un paiement instantané de compte à compte, comme en ligne.

Wero va pouvoir tirer parti de l’ouverture réglementaire de la NFC de l’iPhone en Europe pour proposer une fonction de paiement sans contact. PayPal exploite déjà cette possibilité en Allemagne avec une carte bancaire virtuelle accessible sur iPhone. Fin octobre, deux millions d’utilisateurs l’utilisaient en magasin, un décollage favorisé par l’option de paiement en quatre fois.

Apple avait lancé fin 2023 une option similaire aux États-Unis nommée Apple Pay Later, mais celle-ci a été abandonnée seulement huit mois plus tard. La Pomme a décidé de revoir sa stratégie dans le paiement fractionné en nouant des partenariats avec des acteurs spécialisés. C’est dans ce cadre que Klarna a annoncé aujourd’hui son intégration à Apple Pay en France.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

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QuickNetStats surveille l’état de votre connexion à internet depuis la barre des menus de macOS

QuickNetStats (gratuit) est un utilitaire qui vient se loger dans la barre des menus de macOS et dont le rôle principal est de surveiller votre connexion à internet. Il sera surtout utile si vous perdez régulièrement votre accès à internet, puisqu’il pourra alors vous prévenir clairement et instantanément qu’il y a un problème. Il affiche aussi quelques informations supplémentaires, comme vos IPv4 publique et locale, et évalue en arrière-plan la qualité de la connexion à internet.

QuickNetStats en action en haut, avec ses réglages en bas. Image MacGeneration.

Cet utilitaire est loin d’être le premier sur ce segment, il existe déjà de nombreuses options dans le même esprit, à commencer par une app complète comme iStat Menus qui propose cette exacte fonctionnalité depuis bien longtemps. Néanmoins, QuickNetStats est une app gratuite et même open-source, l’intégralité de son code en Swift étant distribuée sur GitHub. Vous pouvez contribuer au projet si vous avez les compétences nécessaires, de quoi ajouter la gestion des modernes IPv6 en plus des antiques IPv4, par exemple.

Même si son interface est très simple, l’app propose déjà de multiples fonctionnalités. QuickNetStats distingue les différents types de connexion (Ethernet, Wi-Fi ou partage de connexion) et peut afficher des informations supplémentaires, comme le mode économie de données de macOS s’il est activé pour un réseau sans fil. La qualité de la connexion est mesurée sur trois niveaux et le développeur explique que sa priorité a été d’avoir un résultat aussi rapide que possible. C’est donc une estimation et non pas un test de débits en bonne et due forme, mais cela peut être suffisant à l’usage.

Les deux adresses IP peuvent être ajoutées au presse-papier d’un clic et l’app peut afficher le statut de la connexion directement dans la barre des menus (comme sur ma capture ci-dessous) ou bien se contenter d’une icône. Si QuickNetStats n’est pas traduite en français pour le moment, c’est typiquement une tâche qui pourrait être accomplie grâce à son code ouvert. Si vous voulez tester l’app, vous pouvez récupérer la dernière version depuis cette page ou bien passer par le gestionnaire de paquets Homebrew avec cette commande :

brew tap FI-153/tap && brew install quicknetstats

L’avantage de cette méthode, c’est que vous pourrez installer les mises à jour de l’app via Homebrew également. Il n’y a pas de dispositif de mise à jour intégré à QuickNetStats pour le moment. macOS 13 est nécessaire au minimum, même si le développeur recommande macOS 26 pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.

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Le paiement fractionné de Klarna s’intègre à Apple Pay

Klarna, un service qui permet de payer en plusieurs fois sans frais, s’intègre à Apple Pay en France et en Italie. L’annonce avait été faite récemment, et la disponibilité est maintenant effective. Les clients éligibles peuvent régler leurs achats en trois mensualités ou bien choisir de payer jusqu’à 30 jours plus tard. Pour les sommes importantes, Klarna propose un étalement plus long, cette fois assorti d’intérêts — c’est ainsi que l’entreprise fait son beurre.

Pour les paiements dans les boutiques physiques, il suffit de sélectionner la carte Klarna dans l’app Cartes de l’iPhone, comme une carte bancaire classique. La différence se trouve juste en-dessous : une option sous la carte permet de choisir le mode de paiement souhaité, par exemple le règlement différé.

Sur le web et dans les applications, l’intégration est un peu particulière : il faut toujours avoir ajouté sa carte Klarna dans Wallet au préalable, puis toucher « Autres cartes et options de paiement différé » lors du paiement via Apple Pay pour sélectionner celle-ci et le type de paiement fractionné.

La fintech suédoise, qui est récemment entrée en bourse, revendique 114 millions de clients à travers le monde grâce à sa présence sur de nombreux sites web (IKEA, GAP, Zara, Zalando, JD…). Ce partenariat avec Apple intervient dans le sillage de l’abandon d’Apple Pay Later.

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Eve Thermo 5 : un nouveau design pour la tête thermostatique Matter sur Thread

Eve a commercialisé une nouvelle génération de l’Eve Thermo, sa tête thermostatique connectée à Matter par le biais de Thread. Vendue uniquement sur le site du fabricant pour le moment, ce modèle est toujours affiché à 80 € l’unité, avec un prix dégressif si on en achète plusieurs : 220 € au lieu de 240 pour trois ou encore 360 € au lieu de 400 pour cinq. À ce tarif de base, il faudra encore ajouter 7 € de frais de port pour la France.

La nouvelle tête thermostatique, plus compacte que l’ancien modèle. Image Eve.

Ce n’est pas donné, surtout face au modèle précédent qui est couramment en promotion et alors que les changements d’une génération à l’autre semblent minimes. Le fabricant est toutefois étonnamment discret sur ce point et pour autant que je puisse en juger, seul le design évolue franchement. Alors que l’ancienne Eve Thermo était un rectangle allongé d’un côté et assez encombrante dans ce domaine, la nouvelle version est un carré d’environ 5,5 cm de côté aux bords arrondis. Cette cinquième génération perd un centimètre en hauteur et elle ainsi plus compacte, même si ce n’est pas une différence énorme.

Si cela reste un avantage pour les radiateurs placés bizarrement, ce changement ne devrait pas vraiment changer l’usage de l’appareil. Eve a repris son affichage discret sur le dessus ainsi que les deux petits boutons qui permettent d’ajuster la consigne. Deux piles AA (fournies) servent toujours à alimenter l’Eve Thermo et le fabricant ne fait toujours aucune promesse d’autonomie. Ce n’était pas un point fort de l’ancienne génération, avec moins de six mois d’autonomie réelle, et l’absence de chiffre annoncé n’est pas très rassurante.

Si vous cherchez une tête thermostatique compatible avec Matter via Thread, l’ancienne Eve Thermo est actuellement vendue à 50 € sur Amazon et c’est une meilleure option à mon avis. Quel que soit votre choix, vous aurez besoin d’un routeur de bordure Thread, ce qui veut dire un HomePod 2, HomePod mini ou Apple TV 4K avec Ethernet dans l’univers Apple. Les deux générations sont aussi compatibles avec l’Eve Thermo Control, un petit thermostat qui permet de mesurer la température et de modifier la consigne depuis un autre endroit dans la pièce.

Eve commercialise le Thermo Control, un thermomètre connecté qui peut ajuster la consigne de l’Eve Thermo

Eve commercialise le Thermo Control, un thermomètre connecté qui peut ajuster la consigne de l’Eve Thermo

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Euria : Infomaniak lance un concurrent à ChatGPT, une IA hébergée en Suisse qui chauffe aussi des logements

Infomaniak annonce le lancement d’Euria, un chatbot basé sur un grand modèle de langage qui peut répondre à n’importe quelles questions et réaliser des tâches pour vous. C’est une intelligence artificielle générative qui vient directement concurrencer ChatGPT ou Gemini, avec toutefois l’approche spécifique de l’hébergeur suisse. L’entreprise n’a pas entraîné ses propres modèles de langage, elle utilise des LLM ouverts, dont Qwen 3, même si le communiqué de presse se contente d’indiquer que le système « s’appuie sur plusieurs modèles d’IA open source en fonction de la demande de l’utilisateur », sans préciser lesquels.

Euria en action, ici dans Safari. Image MacGeneration.

C’est assez logique au fond, Euria est un produit destiné au grand public, qui cherche à effacer toute la complexité liée à la sélection du bon modèle en fonction de la tâche. On se retrouve avec un champ de texte et on peut poser n’importe quelle question et obtenir une réponse. Comme dans toutes les solutions de ce type, il est possible de faire appel à une recherche sur le web et Infomaniak a prévu un mode automatique, assez similaire à celui de ses concurrents. Si l’utilisateur peut forcer le chatbot à faire une recherche sur internet, le système décidera en fonction de votre requête si elle est nécessaire.

Euria est accessible gratuitement et sans même avoir à créer de compte à cette adresse. S’il n’y a pas encore d’app pour desktop, on peut en revanche installer une app pour iOS et Android. Infomaniak met en avant la rapidité et la générosité de son offre gratuite et il lui faut en effet moins de dix secondes pour répondre à ma question avec demande de liens, pour forcer une recherche sur le web. Ce n’est pas nécessairement mieux que ChatGPT d’après mes tests, mais on ne parle pas des mêmes moyens mis en œuvre entre l’hébergeur suisse et le géant qu’est devenu OpenAI.

Exécution d’une demande à Euria avec une recherche sur le web. Image MacGeneration.

La générosité promise m’a moins impressionné. Après quatre ou cinq requêtes, Euria refuse de répondre à mes questions et me demande de créer un compte ou alors d’attendre un jour. S’il faut payer pour un usage plus intensif, Infomaniak n’a pas créé d’abonnement spécifique et l’accès à son chatbot repose sur ses offres my kSuite qui intègrent aussi une boîte mail, du stockage en ligne et des services annexes, comme un calendrier ou une solution de visioconférence. L’offre gratuite permet d’utiliser davantage Euria et l’option payante, facturée 1,9 € par mois ou 19 € par an, offre un accès encore étendu à l’IA. La version destinée aux entreprises kSuite Pro inclut elle aussi un accès à Euria.

Le choix de modèles ouverts permet à Infomaniak de les faire tourner sur ses propres infrastructures en Suisse. L’hébergeur met en avant le respect des données de ses clients, en notant que les échanges sont chiffrés et surtout que les données des utilisateurs ne seront pas utilisées pour entraîner des modèles de langage. Un mode éphémère est prévu pour les besoins encore plus sensibles : dans ce cas, tous les échanges sont immédiatement supprimés et les serveurs n’en garderont aucune trace. Enfin, Infomaniak met en avant ses arguments écologiques, en rappelant que ses centres de données servent à chauffer des logements, un sujet que l’entreprise connaît bien.

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

Ce sera d’autant plus le cas avec les gourmandes cartes graphiques qui sont indispensables pour faire tourner les grands modèles de langage qui servent de fondation à toutes les IA génératives. Le centre de données situé à Genève qui héberge Euria devrait ainsi permettre de chauffer jusqu’à 6 000 logements en hiver.

Infomaniak promet plusieurs évolutions de son offre à l’avenir : génération d’images, ajout d’une mémoire globale ou encore des agents pour réaliser des tâches spécifiques. L’intégration d’Euria au sein des offres kSuite devrait aussi être plus profonde, on imagine par exemple pour chercher des éléments dans une boîte mail ou dans les fichiers stockés dans le cloud.

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L’iPad Air M3 de 13" dès 749 €, un tarif record chez un revendeur français

Le Black Friday est passé, mais les promotions ne sont pas terminées. Darty fait jusqu’à 14 % de remise sur l’iPad Air 13" de dernière génération. La version Wi-Fi avec 128 Go de stockage tombe ainsi à 749 € au lieu de 869 € chez Apple, un tarif record chez un revendeur français (Rakuten est à part avec ses exemplaires d’import…).

Vous avez en plus le choix entre les quatre couleurs et toutes les capacités de stockage sont en promo :

iPad Air M3 de 13". Image iGeneration.

Les modèles cellulaires bénéficient de rabais similaires :

Introduit l’an dernier, l’iPad Air de 13" est vraiment bienvenu pour qui cherche une grande tablette sans avoir besoin des raffinements du modèle Pro. Cette grande ardoise est nettement plus abordable que l’iPad Pro de 13", qui démarre à plus de 1 400 € pour sa part (avec de 256 Go de stockage) !

L’iPad Air M3 surclasse largement l’iPad d’entrée de gamme en matière de puissance. Avec la puce M3, il n’y a pas de souci à se faire sur les performances pendant des années et des années. Il dispose en plus d’une bonne webcam et de la compatibilité avec le Wi-Fi 6E pour une connexion très rapide à domicile.

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

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Freebox OS Ultra Dashboard : une interface d’administration plus moderne pour les Freebox

Les Freebox disposent sans aucun doute du système d’exploitation le plus complet parmi les box fournies par les opérateurs. Mais son interface ne pourrait-elle pas être améliorée ? C’est l’avis d’un designer et d’un développeur qui se sont associés pour proposer une interface d’administration plus moderne.

Freebox OS Ultra Dashboard

Réalisée par Powlisher et Hugo Hérisson, Freebox OS Ultra Dashboard est une interface web alternative pour les Freebox Ultra, Delta et Pop qui permet de consulter en un coup d’œil de nombreuses informations. Là où le système d'exploitation impose plusieurs clics pour accéder aux téléchargements, aux débits ou aux appareils connectés, ce tableau de bord regroupe tout en une seule page, mise à jour en temps réel.

Ultra Dashboard n’altère pas Freebox OS, il s’agit d’une nouvelle porte d’entrée accessible depuis le web qui est permise grâce aux API de Free. Open source, l’interface est conçue avec la bibliothèque React et le framework Express. Son installation, qui nécessite de taper quelques commandes dans un terminal, est détaillée sur la page du projet. Comme il s’agit d’une bêta, des bugs ne sont pas à exclure.

L’interface native de Freebox OS

« Côté évolutions, je suis actuellement en phase de test sur les Freebox Pop et Delta. L’idée est de pousser l’API Freebox OS au maximum et d’ajouter des fonctionnalités manquantes ou que j’ai pu "oublier" lors du premier jet », a fait savoir Hugo Hérisson à nos confrères de Next. Le développeur est maintenant en contact avec le responsable de Freebox OS, de quoi, peut-être, inspirer certaines améliorations officielles.

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Bon plan : les best-sellers du Black Friday sont de retour à prix cassés pour Noël

Vous avez raté le coche fin novembre ? Pas de panique. Alors que la dernière ligne droite pour les cadeaux de Noël est entamée, Amazon a décidé de remettre en ligne ses meilleures offres.

Nous avons surveillé les prix : après une remontée post-Black Friday, plusieurs références très populaires auprès de nos lecteurs sont de retour à leur prix plancher. C'est l'occasion idéale pour compléter votre écosystème Apple ou pour glisser un accessoire utile sous le sapin.

Voici une sélection des produits qui ont fait un carton plein le mois dernier et qui sont de nouveau en promotion.

Des supports d’iPhone à des prix très compétitifs

C’était l’une des vedettes de cette fin d’année : la norme Qi2, qui apporte enfin la vitesse de recharge du MagSafe tout en restant à des tarifs souvent plus raisonnables que les accessoires estampillés Apple.

Pour ceux qui cherchent une solution compacte et bien pensée pour le bureau, Ugreen aligne plusieurs produits Qi2 magnétiques particulièrement soignés. Parmi eux, le très pratique MagFlow 3 en 1 capable de recharger simultanément un iPhone, des AirPods et une Apple Watch. Il revient lui aussi à son meilleur prix : 89,99 €, soit 50 € de moins que le tarif public. Le ticket d’entrée peut sembler un peu élevé, mais Ugreen a la bonne idée d’inclure un adaptateur secteur dans la boîte - ce qui n’est plus si courant.

Si vous cherchez simplement un chargeur à induction pour votre iPhone, le MagFlow Qi2 15 W, proposé à 29,99 €, constitue une option très séduisante. Son support inclinable permet de garder un œil sur son iPhone en permanence, que ce soit pour jeter un coup d’œil aux notifications ou suivre une vidéo pendant la charge.

Enfin, si vous cherchez une batterie d’appoint vraiment efficace, Ugreen remet également en avant sa MagFlow Qi2 25 W, proposée à 59,99 €. Elle se distingue par son petit écran qui affiche en temps réel le niveau de charge, un détail toujours appréciable en mobilité.

La recharge MagSafe est rapide et fiable, mais ce n’est pas son seul atout : la batterie intègre aussi un câble USB-C rétractable pour recharger un appareil filaire, ainsi qu’un port USB-C supplémentaire, pratique pour alimenter par exemple une Apple Watch ou un accessoire en déplacement.

Si vous cherchez des stations de recharge pour vos voyages, vous avez l’embarras du choix entre :

Des accessoires Localiser au meilleur prix

Satechi a récemment renouvelé sa gamme d'accessoires et la bonne surprise, c'est l'intégration fréquente du réseau "Localiser" (Find My) d'Apple. C'est le cas de leur carte que l’on glisse dans le portefeuille. Celle-ci est en promotion à 30 € au lieu de 35 €.

Fini le portefeuille égaré, tout comme les lunettes avec cet accessoire toujours de Satechi. Il est proposé à 38 € au lieu de 50 €.

Dans la catégorie "on n'y pense pas assez, mais c'est génial", notons aussi le cadenas SBS Track Lock, lui aussi compatible avec le réseau Apple Localiser, qui est proposé à 19,99 € au lieu de 29,99 €.

Le guide 2025 des accessoires Localiser : les meilleurs traqueurs pour tout retrouver

Le guide 2025 des accessoires Localiser : les meilleurs traqueurs pour tout retrouver

Pour finir, deux autres produits qui ont très bien marché pendant le Black Friday sont à nouveau disponible à leur meilleur prix : il s’agit du casque Soundcore Space One Pro à 129,99 €. Dans un tout autre registre, si vous avez besoin de rendre votre Mac mini M4 plus extensible, Satechi propose son boitier à 84 € au lieu de 130 €.

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Promotion : 30 € de réduction sur toutes les Apple Watch Series 11

Si vous cherchez une Apple Watch de dernière génération à petit prix, alors cette promotion proposée par Boulanger pourrait vous intéresser. Les Series 11 GPS sont proposées à 30 € de moins que le tarif officiel d’Apple. Ce n’est pas une réduction énorme, mais on a rarement des promotions sur des produits aussi récents, il s’agit bien de la dernière génération. Comptez ainsi 419 € au lieu de 449 sur les petits modèles de 42 mm ou bien 449 € au lieu de 479 sur les grandes de 46 mm, dans les deux cas en version GPS, donc sans modem cellulaire.

Une Apple Watch Series 11 au déballage. Image WatchGeneration.

Ces prix sont proposés sur toute la gamme proposée par Boulanger, avec des livraisons gratuites dès le lendemain sur toute la France. Autre avantage, les retours sont possibles jusqu’au 31 janvier 2026, de quoi préparer un cadeau de Noël dès maintenant, sans risque si la montre choisie par vos soins ne vous convient pas.

L’Apple Watch Series 11 est une excellente montre connectée, l’aboutissement d’une dizaine d’années d’évolutions. Certes, les gains sont minimes par rapport aux Series 10, comme nous l’avions détaillé dans le test, mais ça n’a aucune importance si vous avez un modèle plus ancien. Pour le reste, la formule a été améliorée au fil du temps, c’est une montre fine et très bien finie, avec une très bonne autonomie et de multiples fonctionnalités utiles au quotidien. Vous ne pouvez pas vous tromper, c’est ce qu’Apple a de mieux à offrir si vous ne voulez pas d’une encombrante Ultra.

Test de l

Test de l'Apple Watch Series 11 : on prend la même et on recommence

La réduction est aussi proposée sur des Series 11 cellulaires : comptez alors 539 € au lieu de 569 pour une version de 42 mm. Seuls les modèles en aluminium sont concernés par la promotion et Boulanger n’a pas toutes les variations, notamment en termes de bracelet.

Si vous ne trouvez pas votre bonheur de ce côté, Amazon a aussi quelques montres en promotion, même si la majorité du stock semble vide pour l’heure. À titre d’exemple, la Series 11 GPS de 42 mm en noir avec bracelet sport également noir est à 419 € au lieu de 449, le même prix donc.

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La prochaine innovation de Gemini : de la pub ? Google dément pour l'instant

Quelle surprise ! De la pub dans un service Google, incroyable ! Bon, ça n’étonnera personne, mais Gemini pourrait bientôt accueillir des réclames. Selon Adweek, Google a commencé à informer quelques annonceurs que son IA générative serait ouverte à la pub en 2026.

Image Google/MacGeneration

En février, Sundar Pichai avait déclaré que son entreprise avait de « très bonnes idées » quant à la manière dont les annonces pourraient apparaitre dans l’assistant. Pour l’instant, on ne sait pas quelles formes elles prendront ni comment elles seront intégrées.

Mise à jour : démenti de Google

Google a rapidement démenti l'article d'Adweek. « Cet article se fonde sur des sources anonymes et mal informées qui font des affirmations inexactes. L'application Gemini ne contient aucune publicité et il n'est pas prévu de changer cela », a déclaré sur X Dan Taylor, le responsable de l'activité publicitaire (nous avons mis à jour le titre de l'article en conséquence). Pourtant, le CEO lui-même a ouvert la porte à l'arrivée de publicités dans le futur…

OpenAI prévoit également d’afficher de la pub dans ChatGPT, mais ce projet aurait été retardé à cause de… Gemini. Le service de Google connaissant une croissance très forte actuellement, Sam Altman aurait demandé à ses équipes de mettre le paquet sur les fonctions essentielles de ChatGPT, quitte à délaisser le reste, comme l’introduction de la pub.

Quoi qu’il en soit, pour des services qui rassemblent des centaines de millions d’utilisateurs et dont le développement coûte cher, les IA génératives auront bien du mal à échapper aux annonces. Comme on l’a vu avec les plateformes de streaming vidéo, la publicité est un levier de monétisation redoutable : les utilisateurs « gratuits » finissent par rapporter quelque chose, et ceux qui ne veulent pas de réclame paient pour s’en débarrasser.

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La nouvelle serrure de Yale est disponible : Matter via Thread pour 139 €

Yale, spécialiste historique des serrures, commercialise finalement sa nouvelle serrure connectée, la Linus 2 Lite. Annoncée en septembre dernier, elle est maintenant en vente, sur le site du fabricant uniquement même si on retrouve la gamme de produits sur Amazon et ce nouveau modèle devrait aussi s’y retrouver à terme. Comptez 139 € (frais de port offerts en France) pour ce premier produit de la marque qui est compatible avec Matter par le biais de Thread.

La Linus 2 Lite installée sur une porte. Image Yale.

Cette connectivité permet de l’installer sur sa porte et d’ajouter la serrure dans Maison d’Apple, à la seule condition d’avoir un concentrateur HomeKit qui intègre aussi une puce Thread. Vous aurez besoin au choix d’un HomePod 2, HomePod mini ou d’une Apple TV 4K avec Ethernet et si c’est votre cas, vous n’aurez besoin de rien de plus pour installer la Linus 2 Lite. Les autres modèles de la marque reposaient sur du Wi-Fi, via un bridge propriétaire, c’est donc un avantage pour ce nouveau modèle, en sachant que le bridge reste une option si vous n’avez pas de réseau Thread.

L’autre différence majeure par rapport aux anciennes gammes est le format cylindrique, qui rappelle fort celui des nouvelles serrures de Nuki. Yale n’a pas été sur le terrain du haut de gamme toutefois, comme en témoigne le prix contenu, et sa Linus 2 Lite est entièrement faite de plastique, en deux coloris (argent et noir). Ce n’est pas forcément gênant à l’usage, surtout si on compte principalement sur la domotique pour les opérations de (dé)verrouillage. Dernière concession à faire, il n’y a pas de batterie ici : trois piles CR123A, un format standard heureusement, doivent tenir jusqu’à six mois en utilisation normale.

Yale adopte à son tour le format cylindrique pour sa nouvelle serrure, sans monter en gamme comme Nuki

Yale adopte à son tour le format cylindrique pour sa nouvelle serrure, sans monter en gamme comme Nuki

Par rapport à la Linus 2 classique, il manque quelques subtilités à cette version Lite, comme le capteur qui permet de savoir si la porte elle-même est bien fermée. L’accès distant depuis l’app de Yale nécessite d’ajouter le bridge Wi-Fi, mais Maison proposera un accès à distance et peut même gérer les invités depuis iOS 18… à condition toutefois qu’ils utilisent eux aussi un iPhone. D’autres méthodes de déverrouillage existent, comme le Yale Dot, un palet Bluetooth pratique pour les personnes sans smartphone, ou bien un pavé numérique avec lecture d’empreintes, bien utile pour multiplier les options.

Le plus gros avantage de la Linus 2 Lite est clairement son prix, légèrement plus bas que la Smart Lock de base de chez Nuki. Cette dernière est aussi plus encombrante face au design cylindrique qui semble désormais s’imposer, à vous de voir si c’est un critère important.

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La Dynamic Island bientôt submergée ? Apple teste un Face ID sous l’écran pour l'iPhone 18 Pro

Il semble que le feuilleton des rumeurs autour de l’iPhone 18 Pro tournera cette fois autour de Face ID et de la Dynamic Island. Les capteurs resteront-ils à leur emplacement actuel ou s’apprêtent-ils à disparaître sous l’écran ? Quoi qu’il en soit, c’est manifestement l’une des grandes préoccupations du moment chez Apple.

Selon un leaker chinois au très mignon pseudonyme de « Smart Pikachu » et jugé fiable par MacRumors1, Apple testerait actuellement une version de Face ID entièrement dissimulée sous l’écran. Pour y parvenir, la firme expérimenterait une zone en « verre micro-transparent » intégrée au panneau, capable de laisser passer les signaux infrarouges du système TrueDepth sans les déformer.

Des technologies similaires existent déjà chez certains constructeurs Android, via des micro-perforations ou des motifs nano-structurés améliorant localement la transmission infrarouge. Mais le fait qu’Apple s’y attelle désormais sérieusement laisse penser que la solution a gagné en maturité et qu’elle n’est plus cantonnée aux prototypes en laboratoire.

La Dynamic Island : plus discrète, mais pas forcément condamnée

La grande question est évidemment de savoir si cette avancée signe la fin de la Dynamic Island. Sur ce point, les rumeurs s’opposent. The Information évoque un écran presque immaculé, avec un simple poinçon pour la caméra frontale. D’autres sources imaginent plutôt une Dynamic Island réduite, Face ID étant en partie déplacée sous la dalle.

Ross Young, souvent bien informé sur les questions d’affichage, privilégie lui aussi cette voie médiane : une Face ID invisible, mais une ouverture toujours nécessaire pour l’appareil photo. Mark Gurman abonde dans ce sens en évoquant une Dynamic Island « affinée ». Bref, il ne s’agirait pas d’une disparition, mais d’une transition progressive.

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L'iPhone 18 Pro est toujours bien placé pour un Face ID sous l'écran

Le rapport venu de Chine s’inscrit clairement dans cette logique. Le verre micro-transparent permettrait de camoufler une partie des capteurs, tout en conservant une petite ouverture pour la caméra. Une façon d’avancer prudemment, sans bouleverser d’un coup le design de l’iPhone.

Les fournisseurs s’activent : un signe qui ne trompe pas

La nouveauté n’en serait plus seulement au stade des tests internes. Plusieurs sous-traitants auraient accéléré leurs préparatifs, ce qui, dans le langage de la chaîne d’approvisionnement, est rarement anodin. Dès que les fournisseurs s’agitent, c’est souvent que la technologie passe du concept à une possible industrialisation.

Il faut toutefois rester mesuré. Les sources asiatiques utilisent souvent le terme « série » de manière très large, sans distinguer clairement prototypes, préséries et modèles destinés aux versions commerciales. Tout indique néanmoins que les travaux actuels concernent exclusivement les modèles Pro, qui inaugurent traditionnellement les nouvelles architectures chez Apple.

Un lancement en 2026 dans un cycle repensé

Si le calendrier ne bouge pas, l’iPhone 18 Pro sera présenté en septembre 2026. Il pourrait partager la scène avec un autre produit très attendu : le premier iPhone pliant de Cupertino. Apple préparerait d’ailleurs une réorganisation de ses lancements, les iPhone 18 « classiques » et le nouvel iPhone 18e n’étant prévus qu’au début de 2027.

L’intégration de Face ID sous l’écran représenterait une évolution majeure du design de l’iPhone. Reste à voir si la technologie sera assez mûre et si Apple estimera que le jeu en vaut la chandelle dès 2026.


  1. L’avenir nous le dira…  ↩︎

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Electron fait des ravages sur Windows : Discord teste le redémarrage automatique en cas d’obésité mémoire

Parfois à tort, parfois à raison, les applications Electron n’ont pas bonne réputation sur Mac. On leur reproche une moins bonne intégration à la plate-forme ou bien une consommation de RAM excessive. Les premiers utilisateurs de macOS Tahoe 26 peuvent en témoigner.

Deux bugs touchaient les apps Electron sous macOS 26, le correctif va arriver progressivement

Deux bugs touchaient les apps Electron sous macOS 26, le correctif va arriver progressivement

Ces soucis ne sont malheureusement pas l'apanage de la Pomme. Les problèmes de gestion de la mémoire font également des ravages sur Windows, comme le rapporte le site Windows Latest. Face à l'embonpoint de son application Electron, Discord expérimente une méthode pour le moins... radicale.

Image générée par une IA.

Aux grands maux les grands remèdes

Discord teste une fonctionnalité qui redémarre automatiquement le client de bureau lorsque l'utilisation de la mémoire devient critique. Si l'idée peut sembler brutale, elle part d'une bonne intention : l'éditeur est conscient des problèmes de performances et cherche activement à colmater les brèches.

Le Discord du Club iGen. Image MacGeneration.

Discord affirme que la consommation « normale » de son client tourne autour de 1 Go, mais admet qu'elle peut grimper jusqu'à 4 Go dans certains cas extrêmes. C'est précisément ce seuil qui déclenche la nouvelle mesure d'urgence.

Un redémarrage sous conditions

Rassurez-vous, l'application ne va pas se couper brutalement en pleine conversation vocale. Ce « kill switch » obéit à des règles strictes basées sur l'état de l'utilisateur. Pour que Discord redémarre de son propre chef, plusieurs conditions doivent être réunies :

  • L’utilisation de la RAM doit dépasser les 4 Go;
  • L’utilisateur doit être inactif (aucune entrée clavier ou souris) depuis au moins 30 minutes.
  • Aucun appel audio ou vidéo ne doit être en cours.
  • L'application doit être lancée depuis au moins une heure.
Image Windows Latest.

De plus, par sécurité, ce redémarrage forcé ne peut survenir qu'une seule fois toutes les 24 heures.

Un code pas toujours optimisé

Au-delà de cette mesure d'urgence, Discord a lancé en octobre 2025 une grande initiative pour réduire son empreinte mémoire. L'entreprise revendique déjà une réduction de 5 % de la consommation mémoire pour les utilisateurs les plus touchés et a corrigé des fuites de mémoire dans neuf scénarios différents.

Mais le framework Electron n'est pas le seul coupable : l'architecture même de l'application est parfois en cause. Des développeurs ont ainsi repéré que Discord utilisait des méthodes particulièrement lourdes pour récupérer des informations système basiques. Au lieu d'utiliser les API Windows natives, l'application invoquait PowerShell avec des commandes complexes, transformant une opération triviale en gouffre à ressources.

Image Windows Latest.

Si ces erreurs de jeunesse ont été corrigées, le problème reste systémique dans l'industrie. Discord n'est pas un cas isolé : Microsoft Teams (qui utilise WebView2, ne s’en sort pas beaucoup mieux) ou encore WhatsApp affichent les mêmes symptômes, ce dernier pouvant engloutir jusqu'à 1 Go de RAM en ne faisant... strictement rien en arrière-plan.

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

Entre le confort de développement offert par les technologies web et l'optimisation des applications natives, les éditeurs semblent avoir définitivement choisi leur camp. À l’heure où le prix de la RAM s’envole, une prise de conscience semble pourtant nécessaire. Les éditeurs seront peut-être bientôt contraints de faire d’autres choix et de réapprendre à optimiser leurs applications.

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

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Google et Samsung préparent deux paires de lunettes pour contrer Meta

Fini de rigoler pour Meta. Les gros poissons arrivent. Alors qu’Apple ferait le maximum pour sortir des lunettes connectées à l'horizon 2026, Google prépare également son grand retour sur ce marché, et ce dès l'année prochaine. La firme de Mountain View a présenté les grandes lignes de deux modèles réalisés en collaboration avec Samsung, mais aussi avec des marques de mode comme Gentle Monster et Warby Parker.

Pour Google, l'équation est simple : pour que l'IA et la réalité mixte deviennent véritablement utiles, le matériel doit s'intégrer sans heurts dans le quotidien. Partant du principe qu'un format unique ne peut convenir à tout le monde, le géant du web développe Android XR pour supporter une large gamme d'appareils, laissant à l'utilisateur le choix du bon équilibre entre poids, style et immersion.

Le retour des Google Glass

Le fruit de cette collaboration se déclinera en deux approches techniques bien distinctes. La première catégorie concerne des lunettes « IA » totalement dépourvues d'écran, conçues pour une assistance purement audio et visuelle via caméras. Équipées de haut-parleurs et de micros, elles permettront de discuter naturellement avec Gemini, de prendre des photos ou d'obtenir de l'aide, le tout sans interface graphique, une approche qui n'est pas sans rappeler le succès actuel des Ray-Ban Meta. La seconde catégorie, plus ambitieuse, intègrera un affichage directement dans le verre. Ces modèles afficheront des informations contextuelles en toute confidentialité, comme la navigation pas-à-pas ou des sous-titres de traduction en temps réel. Ces premiers appareils débarqueront sur le marché l'année prochaine.

Toutefois, le matériel et les plateformes ne sont qu'une « toile vierge », rappelle Google qui sait pertinemment que la bataille se jouera sur le logiciel. L'entreprise lance donc un appel du pied appuyé aux développeurs pour co-créer cette prochaine évolution de l'informatique. Pour transformer l'essai, Mountain View déploie dès maintenant la Developer Preview 3 du SDK Android XR. Cette mise à jour ouvre officiellement le développement pour ces lunettes, offrant les outils nécessaires pour concevoir des expériences augmentées. Il reste désormais à voir si la communauté des développeurs répondra présente pour peupler ce nouvel écosystème.

Avec Android XR, Google veut se (re)lancer sur le marché des lunettes connectées

Avec Android XR, Google veut se (re)lancer sur le marché des lunettes connectées

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Apple a travaillé avec Google pour améliorer le transfert entre iPhone et appareils Android

Apple et Google ont travaillé ensemble pour faciliter le transfert d’une plateforme mobile à l’autre, d’un iPhone vers un smartphone Android et réciproquement. Les premiers résultats de ce travail seront visibles dans la dernière mise à jour Canary d’Android, une version de développement proposée avant même les bêtas, uniquement pour les Pixel. Comme le note 9To5 Google qui rapporte l’information, une future version d’iOS 26 contiendra le nécessaire du côté d’Apple. Si les détails restent encore minces à ce stade, il semble bien que l’idée soit de remplacer les deux apps actuelles par une solution bien meilleure.

Image iGeneration.

Passer plus facilement d’une plateforme à l’autre n’est pas une idée nouvelle et Apple propose même une app dédiée à cette tâche depuis plus de dix ans (désolé pour le coup de vieux). Cette solution permet de transférer ses données depuis un appareil Android vers un iPhone, comme on peut transférer ses données d’un iPhone au suivant. L’opération se fait en Wi-Fi ou depuis l’an dernier avec un câble pour accélérer les transferts et au fil des années, Apple a essayé de conserver un maximum d’éléments, y compris les eSIM ou récemment les messages audio à destination du Dictaphone.

Une migration Android vers iPhone en images

Une migration Android vers iPhone en images

iOS 18 améliore le transfert de données depuis Android vers l

iOS 18 améliore le transfert de données depuis Android vers l'iPhone

Google n’est pas en reste, avec une app similaire sur l’App Store pour réaliser le transfert dans l’autre sens, si on veut abandonner son iPhone au profit d’un téléphone sous Android. Elle est plus récente, sa sortie remonte à 2022, mais fonctionne de la même manière.

Jusque-là, les deux entreprises travaillaient ainsi chacune dans son coin pour régler le même problème et elles ont manifestement décidé que ce n’était pas le plus optimal. Ce travail a été mené depuis plusieurs mois, comme en témoigne cette référence repérée au printemps dernier, quand on ne savait pas encore qu’iOS 26 allait se nommer ainsi.

La bêta d

La bêta d'Android 16 révèle une nouvelle fonction de transfert pour iOS 19

Au lieu de reposer sur des apps à installer sur la boutique correspondante à chaque plateforme, le nouveau transfert concocté par Apple et Google sera proposé dès la phase de configuration d’un smartphone. C’est tout ce que l’on sait, mais on peut imaginer que le transfert depuis un appareil Android ferait partie des options proposées lors de la configuration d’un iPhone, en plus de la restauration d’une sauvegarde iCloud ou du transfert d’un autre iPhone. De même, un appareil Android devrait proposer plusieurs options de restauration, dont la récupération des données depuis un iPhone.

Jusque-là, le transfert dès la phase de configuration d’un iPhone est réservé à l’écosystème Apple. C’est cela qui devrait changer suite à la collaboration entre Apple et Google. Image iGeneration.

Nos confrères de 9To5 Google n’ont pas plus de détails à apporter et on ne peut pas tester tant que la mise à jour d’iOS 26 n’est pas disponible. On peut supposer que ce sera avec iOS 26.3 en début d’année prochaine ou iOS 26.4 au printemps. Côté Android, les Pixel devraient rapidement y avoir droit et pour les autres marques… tout dépendra de la volonté des fabricants de l’implémenter. Néanmoins, proposer une solution simple aux utilisateurs d’iPhone pour basculer sur leurs produits sera sans doute perçu comme attractif par ces constructeurs de smartphones Android.

Pour Apple, c’est peut-être une manière d’éloigner quelques critiques de l’Union européenne en matière d’interopérabilité. Si le passage de sa propre plateforme fermée à Android est simplifié, c’est certainement un argument que la Pomme pourra mettre en avant à l’avenir pour convaincre la Commission européenne de ne pas lui forcer la main sur d’autres sujets.

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Si un monstre attaque, n’oubliez pas Apple Pay

La dernière publicité d’Apple est assez amusante. Dans un scénario assez classique de film catastrophe, notre héroïne fuit un gigantesque monstre, dans l’esprit de Godzilla, quand sa voiture (qui n’est pas une Prius, rien à voir) tombe en panne d’essence. Elle se précipite en catastrophe à la station du coin, mais elle a oublié sa carte de crédit… heureusement qu’Apple Pay était configuré sur son iPhone ! ‍

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La finale des 26.2 attendra, on a une RC2 pour iOS 26.2 pour ce soir

On attendait la version finale d’iOS 26.2, macOS 26.2 et tous les autres ce soir, mais ce sera manifestement pour une autre fois et probablement la semaine prochaine. D’ici là, les serveurs d’Apple nous régalent malgré tout (fallait pas…) avec une RC2 qui semble uniquement distribuée sur les iPhone. Pour l’heure, iPadOS 26.2, macOS 26.2, watchOS 26.2, tvOS 26.2 et visionOS 26.2 restent sur la première RC, on verra si cela change dans la soirée ou les prochains jours.

Sur un iPhone 17. Image iGeneration.

Moins d’une semaine après la première RC, il s’agit certainement d’un correctif de dernière minute. Après tout, le principe des « RC », pour « Release Candidate » que l’on pourrait traduire par « version candidate », est de proposer une version bêta qui deviendra la finale si aucun problème n’est identifié. Manifestement, cela n’a pas été le cas cette fois, alors la RC2 sera peut-être la mise à jour distribuée à tout le monde dans le futur.

La version 26.2 s’annonce une grosse mise à jour pour les principaux systèmes d’Apple. Il y a eu de nombreuses petites nouveautés à découvrir et à la fin, cela fait une belle liste dans tous les domaines, de l’écran verrouillé à Mots de Passe, de Freeform à Rappels, en passant par un éclairage pour la visio sur les Mac ou encore par un score de sommeil revu et corrigé sur les Apple Watch.

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 2 : tour d’horizon des nouveautés

iOS 26.2 bêta 2 : tour d’horizon des nouveautés

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 26.2 bêta 3

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Promo : l’ancien Magic Trackpad noir en Lightning à 100 €, un excellent prix

La Fnac cherche manifestement à se débarrasser d’un stock de Magic Trackpad 2 d’ancienne génération et c’est le moment de vous équiper. Le modèle Lightning en coloris noir, plus rare et surtout plus cher, est actuellement vendu à 99,99 €, c’est 69 € de moins que le prix officiel d’Apple et c’est une excellente affaire. Certes, ce n’est pas le modèle le plus récent, mais seule la connectique change et il sera fourni avec un câble Lightning tressé d’excellente qualité, qui ne fera pas tâche dans un coin de votre bureau pour la recharge.

Image Apple/MacGeneration.

Le Magic Trackpad se connecte en Bluetooth à n’importe quel Mac ou iPad, même si on peut aussi l’utiliser avec un câble si on le souhaite. Si le port Lightning sert principalement à la recharge, il peut aussi transmettre des données et il sert notamment à la connexion initiale. Lors du premier branchement, le Mac identifiera le trackpad et fera l’association Bluetooth dans la foulée. On retrouve par ailleurs le pourcentage de batterie restante dans le Centre de contrôle de macOS et l’intégration avec le système est aussi bonne qu’on peut l’imaginer.

Si vous cherchez un produit de ce genre, 100 € est vraiment un bon prix, même sans USB-C. D’ailleurs, le Magic Trackpad qui accompagne mon Mac depuis des années est encore un modèle Lightning et ce n’est vraiment pas gênant, en tout cas pas suffisamment pour justifier les 69 € supplémentaires pour un modèle avec la nouvelle connectique.

On n’a aucune idée de la durée de la promotion, c’est sans doute le temps de vider des stocks, alors ne traînez pas trop si vous êtes tenté. La livraison est gratuite et promise dès le 10 décembre, alors ça peut aussi faire un cadeau de Noël pour un proche.

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Johny Srouji, grand architecte des puces Apple, dément son départ

La valse des départs et des changements se poursuit chez Apple, mais cette fois-ci, il y a un démenti. Ce week-end, Mark Gurman expliquait que Johny Srouji, le responsable des puces Apple depuis l'A4 (qui a déjà plus de 15 ans), était sur le départ et qu'il ne s'en cachait pas. Mais l'intéressé, dans les colonnes de Bloomberg, nie.

Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.

Il a apparemment envoyé un mémo aux personnes qui travaillent dans sa divison, pour indiquer « Je sais que vous avez lu toutes sortes de rumeurs et de spéculations sur mon avenir chez Apple, et je pense que vous avez besoin d'avoir de mes nouvelles directement. » Il explique aussi « Je suis fier des technologies étonnantes que nous construisons tous sur les écrans, les appareils photo, les capteurs, le silicium, les batteries et un très large éventail de technologies, dans tous les produits Apple. Ensemble, nous permettons les meilleurs produits au monde. J'aime mon équipe, et j'adore mon travail chez Apple, et je n'ai pas l'intention de partir de sitôt. »

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Il y a trois façons d'interpréter ses propos. La première est que c'est un contre-feu et qu'il a réellement envie de quitter Apple, comme Bloomberg l'a indiqué. La seconde, c'est que Bloomberg se trompe et qu'il n'a réellement aucune envie de quitter Apple. La troisième se trouve entre les deux : peut-être que les tentatives pour le garder chez Apple ont fonctionné. Selon Gurman, Tim Cook lui aurait proposé des responsabilités élargies et un salaire réévalué à la hausse.

Dans tous les cas, le départ de Johny Srouji serait un séisme chez Apple. Il est à l'origine des puces actuelles, et c'est une des plus grandes réussites de la marque ces dernières années.

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Un prototype d'iPhone 16 Pro sous iOS 19, sans Liquid Glass

De temps en temps, des prototypes d'iPhone avec une version bêta d'iOS font surface, parfois après de longues années… et parfois plus rapidement. AppleInsider a pu avoir accès à un prototype EVT d'un iPhone 16 Pro qui fonctionne sous iOS 19. Oui, avant qu'Apple décide que le successeur d'iOS 18 allait être iOS 26, iOS 19 existait bien. Et cette version du système n'intègre pas Liquid Glass, l'interface présentée à la WWDC 2025.

iOS 19. Image AppleInsider.

Un prototype EVT (Engineering Verification Test) est un modèle des débuts du développement : c'est la période pendant laquelle le matériel est conçu, et les modèles EVT peuvent différer parfois assez largement de la version finale. Les deux étapes suivantes sont le DVT (la partie matérielle est globalement fixée, la partie logicielle encore en test) et le PVT (des prototypes normalement identiques aux modèles du commerce, destinés aux essais).

De nombreuses app internes. Image AppleInsider.

Cet iPhone 16 Pro fonctionne donc avec une version bêta d'iOS 19, qui date donc d'avant le choix de nommer l'OS de 2025 « iOS 26 ». Comme nos confrères l'indiquent, l'interface reste celle d'iOS 18 et l'activation de l'interface Solarium dans les apps de développement (ce qui allait devenir Liquid Glass) ne change rien visuellement.

Si l'iPhone n'est pas sous SwitchBoard (qui est le système de test), il intègre tout de même de nombreuses applications internes, qui n'ont pas vocation à être publiques. Il y a aussi des indices sur le fait qu'Apple travaille déjà sur les prochaines versions d'iOS (ce qui est évident) : une des apps internes liste les nouveautés de la WWDC 2025, mais aussi la liste des prochaines évolutions. Il y a le printemps et l’automne 2026, la WWDC 2027, etc. Le smartphone sous iOS 19 intègre visiblement deux fonctions attendues à l'automne 2026, sans plus de détails.

Les futures fonctions. Image AppleInsider.

Notons tout de même que les prototypes équipés de versions de tests préliminaires comme celle-ci sont assez rares. Dans la majorité des cas, ils arrivent avec une version commerciale du système ou parfois une version bêta intermédiaire.

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Paramount ne lâche pas l’affaire et propose une offre d’achat hostile pour récupérer Warner Bros

Netflix était censé avoir remporté la bataille pour récupérer une bonne partie de Warner Bros, comme l’annonce de vendredi dernier le disait très clairement. Néanmoins, Paramount n’a manifestement pas digéré sa défaite et l’entreprise américaine vient de proposer sa propre offre pour récupérer Warner Bros. Discovery. Il s’agit d’une offre publique d’achat hostile qui est plus élevée que celle de Netflix et qui s’accompagne d’un slogan dans l’air du temps : « Building a Stronger Hollywood » (construire un Hollywood plus fort).

Image Paramount/iGeneration.

Pour parvenir à ses fins, l’offre de Paramount est censée être supérieure à celle de Netflix sur tous les points. La somme proposée est ainsi plus élevée, avec 108,4 milliards de dollars mis sur la table, contre 82,7 milliards « seulement » pour le géant du streaming. L’acquisition concerne tout Warner Bros. Discovery, y compris ses chaînes de télévision en direct (CNN, TNT Sports et d’autres), que Netflix ne souhaitait pas récupérer dans la transaction. Enfin, l’achat se ferait entièrement avec de l’argent, sans actions comme c’était en partie le cas pour le service de streaming.

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Netflix achète les studios, films et séries de Warner Bros. et HBO pour 82,7 milliards de dollars

Ce magnifique tableau gentiment proposé par Paramount pour comparer les deux offres, façon accessoiriste sur AliExpress, tient même compte de la dimension politique, ici sobrement rappelée par les engagements vis à vis des régulateurs. Pour le dire plus directement, Paramount est dirigée par Larry Ellison qui est un proche de Donald Trump, alors que le président américain n’aime pas spécialement Netflix et l’a déjà fait savoir. Sans être explicite, il a fait part de ses doutes pendant le week-end, en soulignant que des problèmes liés à la concurrence pouvaient se poser. Est-ce que ces problèmes pourraient disparaître comme par magie si Paramount achetait Warner Bros. Discovery ? C’est une possibilité.

Image Paramount.

Difficile de prédire la suite, mais ce jeu de surenchères entre les deux rivaux pourrait tourner à l’avantage de Warner Bros. Discovery. En même temps, Netflix semblait déjà payer le prix fort pour récupérer l’un des plus gros studios hollywoodiens et son contenu prestigieux, alors on ne sait pas si l’entreprise pourrait (et voudrait) vraiment offrir beaucoup plus.

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Aqara : le détecteur de présence FP300 à nouveau en rupture de stock

Mise à jour le 08 décembre 2025 à 21h04

C’est fini, le FP300 n’est de nouveau plus disponible sur Amazon. Si vous avez eu la chance de commander dans l’intervalle, bien joué ! Sinon, il faudra attendre la prochaine vague de produits en stock, nous tâcherons de vous tenir au courant dès que possible. Chez Domadoo, on promet un retour des stocks le 19 décembre, ce sera peut-être similaire chez Amazon et il ne faudra alors vraiment pas trainer si vous pensiez placer le détecteur de présence sous le sapin.


Article original

Victime de son succès lors de son lancement le mois dernier, le FP300 d’Aqara avait rapidement disparu des rayons. Bonne nouvelle pour les retardataires : ce détecteur de présence nouvelle génération est de nouveau disponible à la vente.

Si vous aviez raté le coche en novembre, c’est le moment ou jamais. Le produit est affiché à son prix public de 49,99 €. Notez toutefois que la demande semble toujours aussi forte ou les approvisionnements limités, car Amazon annonce pour l'instant une livraison autour du 17 décembre.

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Pour rappel, le FP300 est une petite révolution dans le monde de la domotique grand public. C'est le premier accessoire à combiner la précision d'un radar à ondes millimétriques avec une alimentation sur piles (autonomie annoncée d'un an). Contrairement aux détecteurs de mouvements classiques qui finissent par éteindre la lumière si vous restez immobile devant votre TV ou un livre, le FP300 détecte votre présence statique et maintient l'éclairage actif tant que vous êtes dans la pièce.

Image : iGeneration

Son autre atout majeur, c'est sa compatibilité Matter via Thread. Il s'intègre nativement dans l'app Maison d'Apple (et les autres écosystèmes) sans nécessiter le hub du constructeur, pour peu que vous ayez un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV 4K.

Comme nous l'avions noté dans notre test le mois dernier, c'est une excellente solution pour ceux qui veulent une détection fine dans des endroits dépourvus de prises électriques. Vu la rapidité de la rupture de stock précédente, on ne saurait trop vous conseiller de ne pas traîner si ce produit vous intéresse.

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Multiview, caméras embarquées : la nouvelle F1 façon Apple TV se dévoile

Apple dévoile les premières images de son intégration de la Formule 1 dans l’app TV. Dès mars, les abonnés américains pourront suivre l’intégralité de la saison… sans payer un centime de plus. Cupertino promet même des fonctionnalités premium jusque-là réservées dans de nombreux pays à F1 TV.

La saison 2025 de Formule 1 a refermé ses portes hier. À compter du 6 mars, elle sera diffusée aux États-Unis via Apple TV1. À vrai dire, les choses commenceront plus tôt, avec les essais de pré-saison qui débuteront un mois auparavant.

Quoi qu’il en soit, Apple a profité de ce dernier Grand Prix pour dévoiler une nouvelle publicité sur les réseaux sociaux, offrant un premier aperçu de l'intégration de la chaîne F1 au sein de l’app TV.

The next chapter of Formula 1 in the US starts March 7. Watch every 2026 Grand Prix, only on Apple TV. pic.twitter.com/qCruMOWoqa

— Apple TV (@AppleTV) December 7, 2025

Une offre F1 complète… sans surcoût

Apple a décidé de frapper fort avec son offre : l’intégralité des contenus (essais libres, qualifications, sprints et Grands Prix) sera accessible sans surcoût pour les abonnés au service d’Apple.

Les caméras embarquées et le Multiview au rendez-vous
Les captures d’écran fraîchement publiées confirment également la présence des caméras embarquées, avec la prise en charge du Multiview, permettant de suivre plusieurs perspectives simultanément.

Une fonctionnalité qui, sauf surprise matérielle, sera disponible sur les boîtiers Apple TV, l’iPad et l’Apple Vision Pro. Aux États-Unis, l’accès à ces caméras relevait jusque-là d’un abonnement séparé à F1 TV : Apple l’intègre désormais sans surcoût, dans le cadre des « améliorations produit » promises par Cupertino. D’autres détails de production devraient être présentés dans les mois à venir.

Les puristes pourront toujours passer par F1 TV

Toutefois, les puristes ne seront pas limités par l’interface d’Apple. Il sera possible d’utiliser ses identifiants Apple TV pour se connecter directement au site ou aux applications F1 TV, et ainsi accéder au sport exactement comme le faisaient les anciens abonnés. Sauf qu’au lieu de payer un abonnement dédié, c’est désormais un avantage inclus sans frais supplémentaires dans l’offre d’Apple.

Image : F1 TV

Apple va faire la promotion de marques concurrentes

Il y a un détail assez cocasse dans cette histoire : Apple va se retrouver à mettre en avant, via son service, des marques concurrentes. McLaren, la grande écurie gagnante de l’année, est sponsorisée par Google et Dell. Pour célébrer le titre de Lando Norris, le patron de l’écurie, Zak Brown, a dégainé son Google Pixel pour faire un selfie. La scène a fait le tour du monde…


  1. Le tout sans DRS et avec une toute nouvelle réglementation !  ↩︎

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