Le Black Friday est passé, mais les promotions ne sont pas terminées. Darty fait jusqu’à 14 % de remise sur l’iPad Air 13" de dernière génération. La version Wi-Fi avec 128 Go de stockage tombe ainsi à 749 € au lieu de 869 € chez Apple, un tarif record chez un revendeur français (Rakuten est à part avec ses exemplaires d’import…).
Vous avez en plus le choix entre les quatre couleurs et toutes les capacités de stockage sont en promo :
Introduit l’an dernier, l’iPad Air de 13" est vraiment bienvenu pour qui cherche une grande tablette sans avoir besoin des raffinements du modèle Pro. Cette grande ardoise est nettement plus abordable que l’iPad Pro de 13", qui démarre à plus de 1 400 € pour sa part (avec de 256 Go de stockage) !
L’iPad Air M3 surclasse largement l’iPad d’entrée de gamme en matière de puissance. Avec la puce M3, il n’y a pas de souci à se faire sur les performances pendant des années et des années. Il dispose en plus d’une bonne webcam et de la compatibilité avec le Wi-Fi 6E pour une connexion très rapide à domicile.
Les Freebox disposent sans aucun doute du système d’exploitation le plus complet parmi les box fournies par les opérateurs. Mais son interface ne pourrait-elle pas être améliorée ? C’est l’avis d’un designer et d’un développeur qui se sont associés pour proposer une interface d’administration plus moderne.
Freebox OS Ultra Dashboard
Réalisée par Powlisher et Hugo Hérisson, Freebox OS Ultra Dashboard est une interface web alternative pour les Freebox Ultra, Delta et Pop qui permet de consulter en un coup d’œil de nombreuses informations. Là où le système d'exploitation impose plusieurs clics pour accéder aux téléchargements, aux débits ou aux appareils connectés, ce tableau de bord regroupe tout en une seule page, mise à jour en temps réel.
Ultra Dashboard n’altère pas Freebox OS, il s’agit d’une nouvelle porte d’entrée accessible depuis le web qui est permise grâce aux API de Free. Open source, l’interface est conçue avec la bibliothèque React et le framework Express. Son installation, qui nécessite de taper quelques commandes dans un terminal, est détaillée sur la page du projet. Comme il s’agit d’une bêta, des bugs ne sont pas à exclure.
L’interface native de Freebox OS
« Côté évolutions, je suis actuellement en phase de test sur les Freebox Pop et Delta. L’idée est de pousser l’API Freebox OS au maximum et d’ajouter des fonctionnalités manquantes ou que j’ai pu "oublier" lors du premier jet », a fait savoir Hugo Hérisson à nos confrères de Next. Le développeur est maintenant en contact avec le responsable de Freebox OS, de quoi, peut-être, inspirer certaines améliorations officielles.
Vous avez raté le coche fin novembre ? Pas de panique. Alors que la dernière ligne droite pour les cadeaux de Noël est entamée, Amazon a décidé de remettre en ligne ses meilleures offres.
Nous avons surveillé les prix : après une remontée post-Black Friday, plusieurs références très populaires auprès de nos lecteurs sont de retour à leur prix plancher. C'est l'occasion idéale pour compléter votre écosystème Apple ou pour glisser un accessoire utile sous le sapin.
Voici une sélection des produits qui ont fait un carton plein le mois dernier et qui sont de nouveau en promotion.
Des supports d’iPhone à des prix très compétitifs
C’était l’une des vedettes de cette fin d’année : la norme Qi2, qui apporte enfin la vitesse de recharge du MagSafe tout en restant à des tarifs souvent plus raisonnables que les accessoires estampillés Apple.
Pour ceux qui cherchent une solution compacte et bien pensée pour le bureau, Ugreen aligne plusieurs produits Qi2 magnétiques particulièrement soignés. Parmi eux, le très pratique MagFlow 3 en 1 capable de recharger simultanément un iPhone, des AirPods et une Apple Watch. Il revient lui aussi à son meilleur prix : 89,99 €, soit 50 € de moins que le tarif public. Le ticket d’entrée peut sembler un peu élevé, mais Ugreen a la bonne idée d’inclure un adaptateur secteur dans la boîte - ce qui n’est plus si courant.
Si vous cherchez simplement un chargeur à induction pour votre iPhone, le MagFlow Qi2 15 W, proposé à 29,99 €, constitue une option très séduisante. Son support inclinable permet de garder un œil sur son iPhone en permanence, que ce soit pour jeter un coup d’œil aux notifications ou suivre une vidéo pendant la charge.
Enfin, si vous cherchez une batterie d’appoint vraiment efficace, Ugreen remet également en avant sa MagFlow Qi2 25 W, proposée à 59,99 €. Elle se distingue par son petit écran qui affiche en temps réel le niveau de charge, un détail toujours appréciable en mobilité.
La recharge MagSafe est rapide et fiable, mais ce n’est pas son seul atout : la batterie intègre aussi un câble USB-C rétractable pour recharger un appareil filaire, ainsi qu’un port USB-C supplémentaire, pratique pour alimenter par exemple une Apple Watch ou un accessoire en déplacement.
Si vous cherchez des stations de recharge pour vos voyages, vous avez l’embarras du choix entre :
BoostCharge : la station de Recharge aimantée 2-en-1 Portable de Belkin à 99,99 € au lieu de 130 €
Le Cube 3 en 1 d’Anker qui est une véritable référence. Prix : 79,99 € au lieu de 129,99 €.
Satechi a récemment renouvelé sa gamme d'accessoires et la bonne surprise, c'est l'intégration fréquente du réseau "Localiser" (Find My) d'Apple. C'est le cas de leur carte que l’on glisse dans le portefeuille. Celle-ci est en promotion à 30 € au lieu de 35 €.
Dans la catégorie "on n'y pense pas assez, mais c'est génial", notons aussi le cadenas SBS Track Lock, lui aussi compatible avec le réseau Apple Localiser, qui est proposé à 19,99 € au lieu de 29,99 €.
Pour finir, deux autres produits qui ont très bien marché pendant le Black Friday sont à nouveau disponible à leur meilleur prix : il s’agit du casque Soundcore Space One Pro à 129,99 €. Dans un tout autre registre, si vous avez besoin de rendre votre Mac mini M4 plus extensible, Satechi propose son boitier à 84 € au lieu de 130 €.
Si vous cherchez une Apple Watch de dernière génération à petit prix, alors cette promotion proposée par Boulanger pourrait vous intéresser. Les Series 11 GPS sont proposées à 30 € de moins que le tarif officiel d’Apple. Ce n’est pas une réduction énorme, mais on a rarement des promotions sur des produits aussi récents, il s’agit bien de la dernière génération. Comptez ainsi 419 € au lieu de 449 sur les petits modèles de 42 mm ou bien 449 € au lieu de 479 sur les grandes de 46 mm, dans les deux cas en version GPS, donc sans modem cellulaire.
Une Apple Watch Series 11 au déballage. Image WatchGeneration.
Ces prix sont proposés sur toute la gamme proposée par Boulanger, avec des livraisons gratuites dès le lendemain sur toute la France. Autre avantage, les retours sont possibles jusqu’au 31 janvier 2026, de quoi préparer un cadeau de Noël dès maintenant, sans risque si la montre choisie par vos soins ne vous convient pas.
L’Apple Watch Series 11 est une excellente montre connectée, l’aboutissement d’une dizaine d’années d’évolutions. Certes, les gains sont minimes par rapport aux Series 10, comme nous l’avions détaillé dans le test, mais ça n’a aucune importance si vous avez un modèle plus ancien. Pour le reste, la formule a été améliorée au fil du temps, c’est une montre fine et très bien finie, avec une très bonne autonomie et de multiples fonctionnalités utiles au quotidien. Vous ne pouvez pas vous tromper, c’est ce qu’Apple a de mieux à offrir si vous ne voulez pas d’une encombrante Ultra.
La réduction est aussi proposée sur des Series 11 cellulaires : comptez alors 539 € au lieu de 569 pour une version de 42 mm. Seuls les modèles en aluminium sont concernés par la promotion et Boulanger n’a pas toutes les variations, notamment en termes de bracelet.
Si vous ne trouvez pas votre bonheur de ce côté, Amazon a aussi quelques montres en promotion, même si la majorité du stock semble vide pour l’heure. À titre d’exemple, la Series 11 GPS de 42 mm en noir avec bracelet sport également noir est à 419 € au lieu de 449, le même prix donc.
Quelle surprise ! De la pub dans un service Google, incroyable ! Bon, ça n’étonnera personne, mais Gemini pourrait bientôt accueillir des réclames. Selon Adweek, Google a commencé à informer quelques annonceurs que son IA générative serait ouverte à la pub en 2026.
Image Google/MacGeneration
En février, Sundar Pichai avait déclaré que son entreprise avait de « très bonnes idées » quant à la manière dont les annonces pourraient apparaitre dans l’assistant. Pour l’instant, on ne sait pas quelles formes elles prendront ni comment elles seront intégrées.
Quoi qu’il en soit, pour des services qui rassemblent des centaines de millions d’utilisateurs et dont le développement coûte cher, les IA génératives auront bien du mal à échapper aux annonces. Comme on l’a vu avec les plateformes de streaming vidéo, la publicité est un levier de monétisation redoutable : les utilisateurs « gratuits » finissent par rapporter quelque chose, et ceux qui ne veulent pas de réclame paient pour s’en débarrasser.
Yale, spécialiste historique des serrures, commercialise finalement sa nouvelle serrure connectée, la Linus 2 Lite. Annoncée en septembre dernier, elle est maintenant en vente, sur le site du fabricant uniquement même si on retrouve la gamme de produits sur Amazon et ce nouveau modèle devrait aussi s’y retrouver à terme. Comptez 139 € (frais de port offerts en France) pour ce premier produit de la marque qui est compatible avec Matter par le biais de Thread.
La Linus 2 Lite installée sur une porte. Image Yale.
Cette connectivité permet de l’installer sur sa porte et d’ajouter la serrure dans Maison d’Apple, à la seule condition d’avoir un concentrateur HomeKit qui intègre aussi une puce Thread. Vous aurez besoin au choix d’un HomePod 2, HomePod mini ou d’une Apple TV 4K avec Ethernet et si c’est votre cas, vous n’aurez besoin de rien de plus pour installer la Linus 2 Lite. Les autres modèles de la marque reposaient sur du Wi-Fi, via un bridge propriétaire, c’est donc un avantage pour ce nouveau modèle, en sachant que le bridge reste une option si vous n’avez pas de réseau Thread.
L’autre différence majeure par rapport aux anciennes gammes est le format cylindrique, qui rappelle fort celui des nouvelles serrures de Nuki. Yale n’a pas été sur le terrain du haut de gamme toutefois, comme en témoigne le prix contenu, et sa Linus 2 Lite est entièrement faite de plastique, en deux coloris (argent et noir). Ce n’est pas forcément gênant à l’usage, surtout si on compte principalement sur la domotique pour les opérations de (dé)verrouillage. Dernière concession à faire, il n’y a pas de batterie ici : trois piles CR123A, un format standard heureusement, doivent tenir jusqu’à six mois en utilisation normale.
Par rapport à la Linus 2 classique, il manque quelques subtilités à cette version Lite, comme le capteur qui permet de savoir si la porte elle-même est bien fermée. L’accès distant depuis l’app de Yale nécessite d’ajouter le bridge Wi-Fi, mais Maison proposera un accès à distance et peut même gérer les invités depuis iOS 18… à condition toutefois qu’ils utilisent eux aussi un iPhone. D’autres méthodes de déverrouillage existent, comme le Yale Dot, un palet Bluetooth pratique pour les personnes sans smartphone, ou bien un pavé numérique avec lecture d’empreintes, bien utile pour multiplier les options.
Le plus gros avantage de la Linus 2 Lite est clairement son prix, légèrement plus bas que la Smart Lock de base de chez Nuki. Cette dernière est aussi plus encombrante face au design cylindrique qui semble désormais s’imposer, à vous de voir si c’est un critère important.
Il semble que le feuilleton des rumeurs autour de l’iPhone 18 Pro tournera cette fois autour de Face ID et de la Dynamic Island. Les capteurs resteront-ils à leur emplacement actuel ou s’apprêtent-ils à disparaître sous l’écran ? Quoi qu’il en soit, c’est manifestement l’une des grandes préoccupations du moment chez Apple.
Selon un leaker chinois au très mignon pseudonyme de « Smart Pikachu » et jugé fiable par MacRumors1, Apple testerait actuellement une version de Face ID entièrement dissimulée sous l’écran. Pour y parvenir, la firme expérimenterait une zone en « verre micro-transparent » intégrée au panneau, capable de laisser passer les signaux infrarouges du système TrueDepth sans les déformer.
Des technologies similaires existent déjà chez certains constructeurs Android, via des micro-perforations ou des motifs nano-structurés améliorant localement la transmission infrarouge. Mais le fait qu’Apple s’y attelle désormais sérieusement laisse penser que la solution a gagné en maturité et qu’elle n’est plus cantonnée aux prototypes en laboratoire.
La Dynamic Island : plus discrète, mais pas forcément condamnée
La grande question est évidemment de savoir si cette avancée signe la fin de la Dynamic Island. Sur ce point, les rumeurs s’opposent. The Information évoque un écran presque immaculé, avec un simple poinçon pour la caméra frontale. D’autres sources imaginent plutôt une Dynamic Island réduite, Face ID étant en partie déplacée sous la dalle.
Ross Young, souvent bien informé sur les questions d’affichage, privilégie lui aussi cette voie médiane : une Face ID invisible, mais une ouverture toujours nécessaire pour l’appareil photo. Mark Gurman abonde dans ce sens en évoquant une Dynamic Island « affinée ». Bref, il ne s’agirait pas d’une disparition, mais d’une transition progressive.
Le rapport venu de Chine s’inscrit clairement dans cette logique. Le verre micro-transparent permettrait de camoufler une partie des capteurs, tout en conservant une petite ouverture pour la caméra. Une façon d’avancer prudemment, sans bouleverser d’un coup le design de l’iPhone.
Les fournisseurs s’activent : un signe qui ne trompe pas
La nouveauté n’en serait plus seulement au stade des tests internes. Plusieurs sous-traitants auraient accéléré leurs préparatifs, ce qui, dans le langage de la chaîne d’approvisionnement, est rarement anodin. Dès que les fournisseurs s’agitent, c’est souvent que la technologie passe du concept à une possible industrialisation.
Il faut toutefois rester mesuré. Les sources asiatiques utilisent souvent le terme « série » de manière très large, sans distinguer clairement prototypes, préséries et modèles destinés aux versions commerciales. Tout indique néanmoins que les travaux actuels concernent exclusivement les modèles Pro, qui inaugurent traditionnellement les nouvelles architectures chez Apple.
Un lancement en 2026 dans un cycle repensé
Si le calendrier ne bouge pas, l’iPhone 18 Pro sera présenté en septembre 2026. Il pourrait partager la scène avec un autre produit très attendu : le premier iPhone pliant de Cupertino. Apple préparerait d’ailleurs une réorganisation de ses lancements, les iPhone 18 « classiques » et le nouvel iPhone 18e n’étant prévus qu’au début de 2027.
L’intégration de Face ID sous l’écran représenterait une évolution majeure du design de l’iPhone. Reste à voir si la technologie sera assez mûre et si Apple estimera que le jeu en vaut la chandelle dès 2026.
Parfois à tort, parfois à raison, les applications Electron n’ont pas bonne réputation sur Mac. On leur reproche une moins bonne intégration à la plate-forme ou bien une consommation de RAM excessive. Les premiers utilisateurs de macOS Tahoe 26 peuvent en témoigner.
Ces soucis ne sont malheureusement pas l'apanage de la Pomme. Les problèmes de gestion de la mémoire font également des ravages sur Windows, comme le rapporte le site Windows Latest. Face à l'embonpoint de son application Electron, Discord expérimente une méthode pour le moins... radicale.
Image générée par une IA.
Aux grands maux les grands remèdes
Discord teste une fonctionnalité qui redémarre automatiquement le client de bureau lorsque l'utilisation de la mémoire devient critique. Si l'idée peut sembler brutale, elle part d'une bonne intention : l'éditeur est conscient des problèmes de performances et cherche activement à colmater les brèches.
Le Discord du Club iGen. Image MacGeneration.
Discord affirme que la consommation « normale » de son client tourne autour de 1 Go, mais admet qu'elle peut grimper jusqu'à 4 Go dans certains cas extrêmes. C'est précisément ce seuil qui déclenche la nouvelle mesure d'urgence.
Un redémarrage sous conditions
Rassurez-vous, l'application ne va pas se couper brutalement en pleine conversation vocale. Ce « kill switch » obéit à des règles strictes basées sur l'état de l'utilisateur. Pour que Discord redémarre de son propre chef, plusieurs conditions doivent être réunies :
L’utilisation de la RAM doit dépasser les 4 Go;
L’utilisateur doit être inactif (aucune entrée clavier ou souris) depuis au moins 30 minutes.
Aucun appel audio ou vidéo ne doit être en cours.
L'application doit être lancée depuis au moins une heure.
Image Windows Latest.
De plus, par sécurité, ce redémarrage forcé ne peut survenir qu'une seule fois toutes les 24 heures.
Un code pas toujours optimisé
Au-delà de cette mesure d'urgence, Discord a lancé en octobre 2025 une grande initiative pour réduire son empreinte mémoire. L'entreprise revendique déjà une réduction de 5 % de la consommation mémoire pour les utilisateurs les plus touchés et a corrigé des fuites de mémoire dans neuf scénarios différents.
Mais le framework Electron n'est pas le seul coupable : l'architecture même de l'application est parfois en cause. Des développeurs ont ainsi repéré que Discord utilisait des méthodes particulièrement lourdes pour récupérer des informations système basiques. Au lieu d'utiliser les API Windows natives, l'application invoquait PowerShell avec des commandes complexes, transformant une opération triviale en gouffre à ressources.
Image Windows Latest.
Si ces erreurs de jeunesse ont été corrigées, le problème reste systémique dans l'industrie. Discord n'est pas un cas isolé : Microsoft Teams (qui utilise WebView2, ne s’en sort pas beaucoup mieux) ou encore WhatsApp affichent les mêmes symptômes, ce dernier pouvant engloutir jusqu'à 1 Go de RAM en ne faisant... strictement rien en arrière-plan.
Entre le confort de développement offert par les technologies web et l'optimisation des applications natives, les éditeurs semblent avoir définitivement choisi leur camp. À l’heure où le prix de la RAM s’envole, une prise de conscience semble pourtant nécessaire. Les éditeurs seront peut-être bientôt contraints de faire d’autres choix et de réapprendre à optimiser leurs applications.
Fini de rigoler pour Meta. Les gros poissons arrivent. Alors qu’Apple ferait le maximum pour sortir des lunettes connectées à l'horizon 2026, Google prépare également son grand retour sur ce marché, et ce dès l'année prochaine. La firme de Mountain View a présenté les grandes lignes de deux modèles réalisés en collaboration avec Samsung, mais aussi avec des marques de mode comme Gentle Monster et Warby Parker.
Pour Google, l'équation est simple : pour que l'IA et la réalité mixte deviennent véritablement utiles, le matériel doit s'intégrer sans heurts dans le quotidien. Partant du principe qu'un format unique ne peut convenir à tout le monde, le géant du web développe Android XR pour supporter une large gamme d'appareils, laissant à l'utilisateur le choix du bon équilibre entre poids, style et immersion.
Le retour des Google Glass
Le fruit de cette collaboration se déclinera en deux approches techniques bien distinctes. La première catégorie concerne des lunettes « IA » totalement dépourvues d'écran, conçues pour une assistance purement audio et visuelle via caméras. Équipées de haut-parleurs et de micros, elles permettront de discuter naturellement avec Gemini, de prendre des photos ou d'obtenir de l'aide, le tout sans interface graphique, une approche qui n'est pas sans rappeler le succès actuel des Ray-Ban Meta. La seconde catégorie, plus ambitieuse, intègrera un affichage directement dans le verre. Ces modèles afficheront des informations contextuelles en toute confidentialité, comme la navigation pas-à-pas ou des sous-titres de traduction en temps réel. Ces premiers appareils débarqueront sur le marché l'année prochaine.
Toutefois, le matériel et les plateformes ne sont qu'une « toile vierge », rappelle Google qui sait pertinemment que la bataille se jouera sur le logiciel. L'entreprise lance donc un appel du pied appuyé aux développeurs pour co-créer cette prochaine évolution de l'informatique. Pour transformer l'essai, Mountain View déploie dès maintenant la Developer Preview 3 du SDK Android XR. Cette mise à jour ouvre officiellement le développement pour ces lunettes, offrant les outils nécessaires pour concevoir des expériences augmentées. Il reste désormais à voir si la communauté des développeurs répondra présente pour peupler ce nouvel écosystème.
Apple et Google ont travaillé ensemble pour faciliter le transfert d’une plateforme mobile à l’autre, d’un iPhone vers un smartphone Android et réciproquement. Les premiers résultats de ce travail seront visibles dans la dernière mise à jour Canary d’Android, une version de développement proposée avant même les bêtas, uniquement pour les Pixel. Comme le note 9To5 Google qui rapporte l’information, une future version d’iOS 26 contiendra le nécessaire du côté d’Apple. Si les détails restent encore minces à ce stade, il semble bien que l’idée soit de remplacer les deux apps actuelles par une solution bien meilleure.
Image iGeneration.
Passer plus facilement d’une plateforme à l’autre n’est pas une idée nouvelle et Apple propose même une app dédiée à cette tâche depuis plus de dix ans (désolé pour le coup de vieux). Cette solution permet de transférer ses données depuis un appareil Android vers un iPhone, comme on peut transférer ses données d’un iPhone au suivant. L’opération se fait en Wi-Fi ou depuis l’an dernier avec un câble pour accélérer les transferts et au fil des années, Apple a essayé de conserver un maximum d’éléments, y compris les eSIM ou récemment les messages audio à destination du Dictaphone.
Google n’est pas en reste, avec une app similaire sur l’App Store pour réaliser le transfert dans l’autre sens, si on veut abandonner son iPhone au profit d’un téléphone sous Android. Elle est plus récente, sa sortie remonte à 2022, mais fonctionne de la même manière.
Jusque-là, les deux entreprises travaillaient ainsi chacune dans son coin pour régler le même problème et elles ont manifestement décidé que ce n’était pas le plus optimal. Ce travail a été mené depuis plusieurs mois, comme en témoigne cette référence repérée au printemps dernier, quand on ne savait pas encore qu’iOS 26 allait se nommer ainsi.
Au lieu de reposer sur des apps à installer sur la boutique correspondante à chaque plateforme, le nouveau transfert concocté par Apple et Google sera proposé dès la phase de configuration d’un smartphone. C’est tout ce que l’on sait, mais on peut imaginer que le transfert depuis un appareil Android ferait partie des options proposées lors de la configuration d’un iPhone, en plus de la restauration d’une sauvegarde iCloud ou du transfert d’un autre iPhone. De même, un appareil Android devrait proposer plusieurs options de restauration, dont la récupération des données depuis un iPhone.
Jusque-là, le transfert dès la phase de configuration d’un iPhone est réservé à l’écosystème Apple. C’est cela qui devrait changer suite à la collaboration entre Apple et Google. Image iGeneration.
Nos confrères de 9To5 Google n’ont pas plus de détails à apporter et on ne peut pas tester tant que la mise à jour d’iOS 26 n’est pas disponible. On peut supposer que ce sera avec iOS 26.3 en début d’année prochaine ou iOS 26.4 au printemps. Côté Android, les Pixel devraient rapidement y avoir droit et pour les autres marques… tout dépendra de la volonté des fabricants de l’implémenter. Néanmoins, proposer une solution simple aux utilisateurs d’iPhone pour basculer sur leurs produits sera sans doute perçu comme attractif par ces constructeurs de smartphones Android.
Pour Apple, c’est peut-être une manière d’éloigner quelques critiques de l’Union européenne en matière d’interopérabilité. Si le passage de sa propre plateforme fermée à Android est simplifié, c’est certainement un argument que la Pomme pourra mettre en avant à l’avenir pour convaincre la Commission européenne de ne pas lui forcer la main sur d’autres sujets.
La dernière publicité d’Apple est assez amusante. Dans un scénario assez classique de film catastrophe, notre héroïne fuit un gigantesque monstre, dans l’esprit de Godzilla, quand sa voiture (qui n’est pas une Prius, rien à voir) tombe en panne d’essence. Elle se précipite en catastrophe à la station du coin, mais elle a oublié sa carte de crédit… heureusement qu’Apple Pay était configuré sur son iPhone !
On attendait la version finale d’iOS 26.2, macOS 26.2 et tous les autres ce soir, mais ce sera manifestement pour une autre fois et probablement la semaine prochaine. D’ici là, les serveurs d’Apple nous régalent malgré tout (fallait pas…) avec une RC2 qui semble uniquement distribuée sur les iPhone. Pour l’heure, iPadOS 26.2, macOS 26.2, watchOS 26.2, tvOS 26.2 et visionOS 26.2 restent sur la première RC, on verra si cela change dans la soirée ou les prochains jours.
Sur un iPhone 17. Image iGeneration.
Moins d’une semaine après la première RC, il s’agit certainement d’un correctif de dernière minute. Après tout, le principe des « RC », pour « Release Candidate » que l’on pourrait traduire par « version candidate », est de proposer une version bêta qui deviendra la finale si aucun problème n’est identifié. Manifestement, cela n’a pas été le cas cette fois, alors la RC2 sera peut-être la mise à jour distribuée à tout le monde dans le futur.
La version 26.2 s’annonce une grosse mise à jour pour les principaux systèmes d’Apple. Il y a eu de nombreuses petites nouveautés à découvrir et à la fin, cela fait une belle liste dans tous les domaines, de l’écran verrouillé à Mots de Passe, de Freeform à Rappels, en passant par un éclairage pour la visio sur les Mac ou encore par un score de sommeil revu et corrigé sur les Apple Watch.
La Fnac cherche manifestement à se débarrasser d’un stock de Magic Trackpad 2 d’ancienne génération et c’est le moment de vous équiper. Le modèle Lightning en coloris noir, plus rare et surtout plus cher, est actuellement vendu à 99,99 €, c’est 69 € de moins que le prix officiel d’Apple et c’est une excellente affaire. Certes, ce n’est pas le modèle le plus récent, mais seule la connectique change et il sera fourni avec un câble Lightning tressé d’excellente qualité, qui ne fera pas tâche dans un coin de votre bureau pour la recharge.
Image Apple/MacGeneration.
Le Magic Trackpad se connecte en Bluetooth à n’importe quel Mac ou iPad, même si on peut aussi l’utiliser avec un câble si on le souhaite. Si le port Lightning sert principalement à la recharge, il peut aussi transmettre des données et il sert notamment à la connexion initiale. Lors du premier branchement, le Mac identifiera le trackpad et fera l’association Bluetooth dans la foulée. On retrouve par ailleurs le pourcentage de batterie restante dans le Centre de contrôle de macOS et l’intégration avec le système est aussi bonne qu’on peut l’imaginer.
Si vous cherchez un produit de ce genre, 100 € est vraiment un bon prix, même sans USB-C. D’ailleurs, le Magic Trackpad qui accompagne mon Mac depuis des années est encore un modèle Lightning et ce n’est vraiment pas gênant, en tout cas pas suffisamment pour justifier les 69 € supplémentaires pour un modèle avec la nouvelle connectique.
On n’a aucune idée de la durée de la promotion, c’est sans doute le temps de vider des stocks, alors ne traînez pas trop si vous êtes tenté. La livraison est gratuite et promise dès le 10 décembre, alors ça peut aussi faire un cadeau de Noël pour un proche.
La valse des départs et des changements se poursuit chez Apple, mais cette fois-ci, il y a un démenti. Ce week-end, Mark Gurman expliquait que Johny Srouji, le responsable des puces Apple depuis l'A4 (qui a déjà plus de 15 ans), était sur le départ et qu'il ne s'en cachait pas. Mais l'intéressé, dans les colonnes de Bloomberg, nie.
Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.
Il a apparemment envoyé un mémo aux personnes qui travaillent dans sa divison, pour indiquer « Je sais que vous avez lu toutes sortes de rumeurs et de spéculations sur mon avenir chez Apple, et je pense que vous avez besoin d'avoir de mes nouvelles directement. » Il explique aussi « Je suis fier des technologies étonnantes que nous construisons tous sur les écrans, les appareils photo, les capteurs, le silicium, les batteries et un très large éventail de technologies, dans tous les produits Apple. Ensemble, nous permettons les meilleurs produits au monde. J'aime mon équipe, et j'adore mon travail chez Apple, et je n'ai pas l'intention de partir de sitôt. »
Il y a trois façons d'interpréter ses propos. La première est que c'est un contre-feu et qu'il a réellement envie de quitter Apple, comme Bloomberg l'a indiqué. La seconde, c'est que Bloomberg se trompe et qu'il n'a réellement aucune envie de quitter Apple. La troisième se trouve entre les deux : peut-être que les tentatives pour le garder chez Apple ont fonctionné. Selon Gurman, Tim Cook lui aurait proposé des responsabilités élargies et un salaire réévalué à la hausse.
Dans tous les cas, le départ de Johny Srouji serait un séisme chez Apple. Il est à l'origine des puces actuelles, et c'est une des plus grandes réussites de la marque ces dernières années.
De temps en temps, des prototypes d'iPhone avec une version bêta d'iOS font surface, parfois après de longues années… et parfois plus rapidement. AppleInsider a pu avoir accès à un prototype EVT d'un iPhone 16 Pro qui fonctionne sous iOS 19. Oui, avant qu'Apple décide que le successeur d'iOS 18 allait être iOS 26, iOS 19 existait bien. Et cette version du système n'intègre pas Liquid Glass, l'interface présentée à la WWDC 2025.
iOS 19. Image AppleInsider.
Un prototype EVT (Engineering Verification Test) est un modèle des débuts du développement : c'est la période pendant laquelle le matériel est conçu, et les modèles EVT peuvent différer parfois assez largement de la version finale. Les deux étapes suivantes sont le DVT (la partie matérielle est globalement fixée, la partie logicielle encore en test) et le PVT (des prototypes normalement identiques aux modèles du commerce, destinés aux essais).
De nombreuses app internes. Image AppleInsider.
Cet iPhone 16 Pro fonctionne donc avec une version bêta d'iOS 19, qui date donc d'avant le choix de nommer l'OS de 2025 « iOS 26 ». Comme nos confrères l'indiquent, l'interface reste celle d'iOS 18 et l'activation de l'interface Solarium dans les apps de développement (ce qui allait devenir Liquid Glass) ne change rien visuellement.
Si l'iPhone n'est pas sous SwitchBoard (qui est le système de test), il intègre tout de même de nombreuses applications internes, qui n'ont pas vocation à être publiques. Il y a aussi des indices sur le fait qu'Apple travaille déjà sur les prochaines versions d'iOS (ce qui est évident) : une des apps internes liste les nouveautés de la WWDC 2025, mais aussi la liste des prochaines évolutions. Il y a le printemps et l’automne 2026, la WWDC 2027, etc. Le smartphone sous iOS 19 intègre visiblement deux fonctions attendues à l'automne 2026, sans plus de détails.
Les futures fonctions. Image AppleInsider.
Notons tout de même que les prototypes équipés de versions de tests préliminaires comme celle-ci sont assez rares. Dans la majorité des cas, ils arrivent avec une version commerciale du système ou parfois une version bêta intermédiaire.
Netflix était censé avoir remporté la bataille pour récupérer une bonne partie de Warner Bros, comme l’annonce de vendredi dernier le disait très clairement. Néanmoins, Paramount n’a manifestement pas digéré sa défaite et l’entreprise américaine vient de proposer sa propre offre pour récupérer Warner Bros. Discovery. Il s’agit d’une offre publique d’achat hostile qui est plus élevée que celle de Netflix et qui s’accompagne d’un slogan dans l’air du temps : « Building a Stronger Hollywood » (construire un Hollywood plus fort).
Image Paramount/iGeneration.
Pour parvenir à ses fins, l’offre de Paramount est censée être supérieure à celle de Netflix sur tous les points. La somme proposée est ainsi plus élevée, avec 108,4 milliards de dollars mis sur la table, contre 82,7 milliards « seulement » pour le géant du streaming. L’acquisition concerne tout Warner Bros. Discovery, y compris ses chaînes de télévision en direct (CNN, TNT Sports et d’autres), que Netflix ne souhaitait pas récupérer dans la transaction. Enfin, l’achat se ferait entièrement avec de l’argent, sans actions comme c’était en partie le cas pour le service de streaming.
Ce magnifique tableau gentiment proposé par Paramount pour comparer les deux offres, façon accessoiriste sur AliExpress, tient même compte de la dimension politique, ici sobrement rappelée par les engagements vis à vis des régulateurs. Pour le dire plus directement, Paramount est dirigée par Larry Ellison qui est un proche de Donald Trump, alors que le président américain n’aime pas spécialement Netflix et l’a déjà fait savoir. Sans être explicite, il a fait part de ses doutes pendant le week-end, en soulignant que des problèmes liés à la concurrence pouvaient se poser. Est-ce que ces problèmes pourraient disparaître comme par magie si Paramount achetait Warner Bros. Discovery ? C’est une possibilité.
Image Paramount.
Difficile de prédire la suite, mais ce jeu de surenchères entre les deux rivaux pourrait tourner à l’avantage de Warner Bros. Discovery. En même temps, Netflix semblait déjà payer le prix fort pour récupérer l’un des plus gros studios hollywoodiens et son contenu prestigieux, alors on ne sait pas si l’entreprise pourrait (et voudrait) vraiment offrir beaucoup plus.
C’est fini, le FP300 n’est de nouveau plus disponible sur Amazon. Si vous avez eu la chance de commander dans l’intervalle, bien joué ! Sinon, il faudra attendre la prochaine vague de produits en stock, nous tâcherons de vous tenir au courant dès que possible. Chez Domadoo, on promet un retour des stocks le 19 décembre, ce sera peut-être similaire chez Amazon et il ne faudra alors vraiment pas trainer si vous pensiez placer le détecteur de présence sous le sapin.
Article original
Victime de son succès lors de son lancement le mois dernier, le FP300 d’Aqara avait rapidement disparu des rayons. Bonne nouvelle pour les retardataires : ce détecteur de présence nouvelle génération est de nouveau disponible à la vente.
Si vous aviez raté le coche en novembre, c’est le moment ou jamais. Le produit est affiché à son prix public de 49,99 €. Notez toutefois que la demande semble toujours aussi forte ou les approvisionnements limités, car Amazon annonce pour l'instant une livraison autour du 17 décembre.
Pour rappel, le FP300 est une petite révolution dans le monde de la domotique grand public. C'est le premier accessoire à combiner la précision d'un radar à ondes millimétriques avec une alimentation sur piles (autonomie annoncée d'un an). Contrairement aux détecteurs de mouvements classiques qui finissent par éteindre la lumière si vous restez immobile devant votre TV ou un livre, le FP300 détecte votre présence statique et maintient l'éclairage actif tant que vous êtes dans la pièce.
Image : iGeneration
Son autre atout majeur, c'est sa compatibilité Matter via Thread. Il s'intègre nativement dans l'app Maison d'Apple (et les autres écosystèmes) sans nécessiter le hub du constructeur, pour peu que vous ayez un routeur de bordure comme un HomePod ou une Apple TV 4K.
Comme nous l'avions noté dans notre test le mois dernier, c'est une excellente solution pour ceux qui veulent une détection fine dans des endroits dépourvus de prises électriques. Vu la rapidité de la rupture de stock précédente, on ne saurait trop vous conseiller de ne pas traîner si ce produit vous intéresse.
Apple dévoile les premières images de son intégration de la Formule 1 dans l’app TV. Dès mars, les abonnés américains pourront suivre l’intégralité de la saison… sans payer un centime de plus. Cupertino promet même des fonctionnalités premium jusque-là réservées dans de nombreux pays à F1 TV.
La saison 2025 de Formule 1 a refermé ses portes hier. À compter du 6 mars, elle sera diffusée aux États-Unis via Apple TV1. À vrai dire, les choses commenceront plus tôt, avec les essais de pré-saison qui débuteront un mois auparavant.
Quoi qu’il en soit, Apple a profité de ce dernier Grand Prix pour dévoiler une nouvelle publicité sur les réseaux sociaux, offrant un premier aperçu de l'intégration de la chaîne F1 au sein de l’app TV.
The next chapter of Formula 1 in the US starts March 7. Watch every 2026 Grand Prix, only on Apple TV. pic.twitter.com/qCruMOWoqa
Apple a décidé de frapper fort avec son offre : l’intégralité des contenus (essais libres, qualifications, sprints et Grands Prix) sera accessible sans surcoût pour les abonnés au service d’Apple.
Les caméras embarquées et le Multiview au rendez-vous
Les captures d’écran fraîchement publiées confirment également la présence des caméras embarquées, avec la prise en charge du Multiview, permettant de suivre plusieurs perspectives simultanément.
Une fonctionnalité qui, sauf surprise matérielle, sera disponible sur les boîtiers Apple TV, l’iPad et l’Apple Vision Pro. Aux États-Unis, l’accès à ces caméras relevait jusque-là d’un abonnement séparé à F1 TV : Apple l’intègre désormais sans surcoût, dans le cadre des « améliorations produit » promises par Cupertino. D’autres détails de production devraient être présentés dans les mois à venir.
Les puristes pourront toujours passer par F1 TV
Toutefois, les puristes ne seront pas limités par l’interface d’Apple. Il sera possible d’utiliser ses identifiants Apple TV pour se connecter directement au site ou aux applications F1 TV, et ainsi accéder au sport exactement comme le faisaient les anciens abonnés. Sauf qu’au lieu de payer un abonnement dédié, c’est désormais un avantage inclus sans frais supplémentaires dans l’offre d’Apple.
Image : F1 TV
Apple va faire la promotion de marques concurrentes
Il y a un détail assez cocasse dans cette histoire : Apple va se retrouver à mettre en avant, via son service, des marques concurrentes. McLaren, la grande écurie gagnante de l’année, est sponsorisée par Google et Dell. Pour célébrer le titre de Lando Norris, le patron de l’écurie, Zak Brown, a dégainé son Google Pixel pour faire un selfie. La scène a fait le tour du monde…
Le tout sans DRS et avec une toute nouvelle réglementation ! ↩︎
Depuis la publication initiale de l’article, Apple a mis à jour son communiqué avec la liste complète des 28 nouveaux pays et excellente nouvelle si vous nous lisez depuis la Belgique : le pays est en réalité inclus dans les nouveaux qui recevront Apple Fitness+ !
Tous ces pays pourront utiliser le service, avec un déploiement qui débutera le 15 décembre :
Argentine
Belgique
Bolivie
Chili
Costa Rica
Équateur
Finlande
Guatemala
Honduras
Hong Kong
Inde
Islande
Nicaragua
Norvège
Panama
Paraguay
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
République dominicaine
Salvador
Singapour
Suède
Taïwan
Venezuela
Vietnam
Le Japon suivra début 2026.
Article original
Apple s’est fendu d’un communiqué de presse pour annoncer l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux « marchés » d’ici la fin de l’année, ainsi que l’arrivée pour la première fois de doublages dans d’autres langues. Évacuons d’emblée la mauvaise nouvelle : il n’y a pas de doublage en français. Si vous nous lisez depuis l’un des nouveaux pays ou si voulez réviser votre espagnol ou allemand, alors l’annonce devrait vous enthousiasmer.
Image Apple.
Doublage numérique en espagnol et en allemand
Du côté des doublages, Fitness+ était jusque-là proposé uniquement en anglais, avec des sous-titres pour toutes les autres langues. Pour la première fois, les instructions et encouragements des coachs vont être proposés dans d’autres langues, en commençant par l’espagnol et l’allemand à partir du 15 décembre. Le japonais devrait suivre en début d’année prochaine… et c’est tout ce qu’annonce Apple, on ne sait pas si le français est prévu par la suite, même si c’est fort possible quand on sait comment ces doublages sont obtenus.
En effet, Apple n’a pas fait appel à des doubleurs professionnels pour son service, il s’agit de doublages « numériques ». Si la Pomme ne parle jamais d’intelligence artificielle, le communiqué est assez clair : il s’agit de « voix générées à partir des voix des 28 entraîneurs de Fitness+ ». L’avantage, c’est que l’on pourrait rapidement avoir d’autres langues, puisqu’il ne sera pas nécessaire d’embaucher d’autres acteurs. L’inconvénient, outre les questions éthiques, c’est que ça s’entend fortement, même si on imagine qu’un doublage humain n’aurait probablement pas été beaucoup plus soigné. Voici un extrait fourni par Apple pour en juger.
Malgré l’utilisation de voix artificielles, tout le contenu de Fitness+ ne sera pas doublé au lancement. Si les nouvelles vidéos proposées à partir de maintenant seront systématiquement doublées, ça ne sera pas le cas du catalogue existant, du moins pas intégralement. Les utilisateurs pourront en tout cas choisir leur langue préférée dans les réglages de l’app et rester à l’anglais s’ils le souhaitent.
Les doublages nécessiteront iOS 26.1, mais ne seront pas disponibles avant le 15 décembre, lundi prochain donc. Est-ce le jour prévu pour la sortie d’iOS 26.2 ? On attendait les mises à jour plutôt ce soir…
Au passage, ces voix artificielles générées à partir des coachs de Fitness+ nous rappellent la fonction Workout Buddy de l’Apple Watch, cet assistant vocal dopé par Apple Intelligence qui peut intervenir pendant un exercice. Est-ce qu’il faut comprendre que la fonctionnalité sera bientôt proposée en espagnol, allemand et japonais ? Elle est réservée aux utilisateurs anglophones depuis son lancement à l’automne.
Expansion dans 28 nouveaux marchés
L’autre grosse annonce du jour est l’arrivée de Fitness+ dans 28 nouveaux marchés. Apple ne dit pas pays, car il y a Hong-Kong dans le lot et ce serait dommage de déclencher un conflit à cause d’une app de fitness. Plus proche de nous, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne, la Norvège ou encore la Suède auront droit à Fitness+, sachant que le déploiement se fera progressivement à partir du 15 décembre. On sait par exemple que le Japon attendra début 2026, mais c’est le seul détail donné à ce stade.
En tout, le service est maintenant proposé dans 49 pays et territoires dans le monde. Le communiqué de presse donne finalement la liste exhaustive, cf la mise à jour de l’article plus haut.
Autres nouveautés
Les amateurs de K-Pop, et ils sont nombreux, ont enfin été entendus par Apple : Fitness+ ajoute enfin ce genre à sa liste de styles musicaux. Si vous voulez bouger (ou méditer ? ) au rythme de la pop coréenne, vous pourrez choisir ce genre parmi ceux qui sont proposés par l’app.
Image Apple.
Fitness+ permettra par ailleurs de créer des programmes spécifiques qui s’adaptent à votre routine ou vos objectifs. L’app permettra d’ajouter des exercices supplémentaires si on veut augmenter sa charge d’entraînement et simplifiera aussi les premiers pas des débutants qui ne savent pas nécessairement quels cours suivre au départ.
Plusieurs artistes vont par ailleurs servir de base à des listes de lecture spécifiques à Fitness+, dont Taylor Swift, BTS, Beyoncé ou encore Coldplay. « Time to Walk », la série d’épisodes audio (ne parlez pas de podcasts) réalisés avec des stars, s’enrichira aussi de plusieurs volets, en commençant dès aujourd’hui par Yuki Tsunoda, un pilote de F1 qui est clairement le nouveau sport préféré d’Apple. Il y aura aussi de nouveaux contenus pour méditer, Fitness+ pouvant aussi avoir cet objectif.
iOS 26 a ajouté une série de nouvelles options pour la fonctionnalité ajoutée avec iOS 18 qui doit réduire le mal des transports. Pour rappel, l’idée est d’afficher des points sur l’écran qui se déplacent dans le même sens que le véhicule utilisé, ce qui doit limiter la déconnexion du cerveau entre l’écran statique de son iPhone ou iPad et les mouvements du véhicule en question. Si la première version de la fonction proposait la même chose pour tout le monde, la mise à jour permet d’ajuster l’affichage selon ses goûts ou besoins pour mieux combattre le mal des transports.
La section dédiée à l’option à gauche, les nouveaux réglages d’iOS 26 à droite. Image iGeneration.
Tous les paramètres sont accessibles dans l’app Réglages, puis « Accessibilité », « Animation » et « Indicateurs de mouvement du véhicule ». Comme avant, on peut choisir d’activer automatiquement la fonctionnalité lorsque l’appareil iOS identifie que vous êtes dans un véhicule en mouvement. La nouveauté, c’est la nouvelle rubrique « Personnaliser l’apparence » qui a été ajoutée avec iOS 26 et que nous n’avions pas repérée jusque-là.
À l’intérieur, on trouve trois grandes options pour ajuster le motif, la couleur et la visibilité. Côté motif, on a le choix entre le mode standard qui affiche des points uniformes sur les côtés gauche et droit de l’écran ou alors le mode dynamique, qui ajuste la taille des points en fonction du mouvement. La description associée indique que cela procure une « expérience visuelle plus engageante », je vous laisserai en juger.
La couleur est évidente, on peut choisir le gris/noir qui était la seule option avant, ou bien six autres couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu ou violet. Les pastilles sont très saturées, mais iOS 26 est suffisamment malin pour ajuster ce paramètre afin de maintenir la lisibilité du contenu sous les ronds. J’ai choisi l’orange (forcément…) pour tester en vue de cet article et de fait, les pastilles sont bien moins saturées que ce qui est présenté dans l’app Réglages.
Le résultat avec des pastilles oranges plus grandes et plus nombreuses. Image iGeneration.
Pour finir, « Visibilité » contient deux options qui permettent d’agrandir les points et d’en afficher davantage, par rapport à ce que l’on a par défaut. Je n’ai pas eu l’occasion de tester concrètement l’effet de ces nouveaux réglages et je ne sais pas de ce fait s’ils sont plus efficaces que les paramètres de base.
Si vous utilisez la fonctionnalité et que vous avez noté une différence sous iOS 26, n’hésitez pas à apporter votre témoignage en commentaire.
Le récent bug de performances touchant les applications Electron sur macOS Tahoe l’a rappelé : la technologie utilisée pour créer une app n’est pas anodine. Lorsqu’une anomalie affecte un framework, c’est tout un ensemble d’applications qui en subit les conséquences. App Detective est un nouvel utilitaire gratuit qui met justement en lumière la « nature » des apps installées sur votre Mac. Cela permet de mieux comprendre pourquoi certaines se ressemblent et pourquoi d’autres ne réagissent pas de la même manière.
App Detective. Image MacGeneration.
App Detective analyse les composants des apps et identifie le framework principal de chacune. Il les classe ensuite par type et par technologie utilisée, offrant ainsi un nouveau regard sur votre bibliothèque logicielle.
L’outil reconnait les grands frameworks d’Apple :
AppKit : le framework d'interfaces historique du Mac, celui qui est censé offrir la meilleure intégration à macOS ;
SwiftUI : le « nouveau » framework d’Apple (qui date quand même de 2019), qui permet de créer des interfaces pour tous les appareils de la Pomme ;
Catalyst : la « passerelle » qui permet de porter simplement des apps iPad vers le Mac.
Il sait également détecter d’autres frameworks, à commencer par Electron, conçu pour développer des applications multiplateformes en utilisant des technologies du web. Si vous vous demandez pourquoi Signal et 1Password pèsent près de 500 Mo chacun, App Detective confirme que ces deux apps utilisent Electron et embarquent dès lors l’équivalent d’un mini-navigateur. L’utilitaire distingue aussi Flutter, un framework poussé par Google, React Native, proposé par Meta, et d’autres.
Au cas où vous l’ignoreriez, vous pouvez inspecter vous-même une application. Un clic secondaire sur son icône puis sur « Afficher le contenu du paquet » permet d’explorer ses composants. Dans le cas de 1Password, on repère ainsi la présence d’éléments nommés Electron Framework qui ne trompent pas.
Exploration manuelle d’une app. Image MacGeneration.
À toutes fins utiles, rappelons que le framework ne fait pas tout. Une app construite avec les outils natifs d’Apple n’est pas automatiquement meilleure qu’une app Electron ou Flutter. Elle part avec des avantages, comme la légèreté, mais au final c’est le soin apporté par le développeur qui fait réellement la différence.
Apple Intelligence travaillant en partie en local, le système d’intelligence artificielle conçu par Apple a besoin d’espace sur l’appareil pour stocker les grands modèles de langage sous-jacents à ses fonctionnalités. L’entreprise indique sur son site qu’il faut 7 Go d’espace libre, ce qui est en réalité bien optimiste. Sur mon Mac Studio M1 avec la version stable de macOS Tahoe, les modèles d’Apple Intelligence occupent 13,63 Go d’espace, d’après les Réglages Système, quasiment le double tout de même. Si ce n’est pas un problème dans mon cas, j’aurais un avis bien différent si mon Mac ne disposait que de 128 Go de stockage…
Apple Intelligence utilise 13,63 Go pour ses modèles sur mon Mac sous macOS 26. Image MacGeneration.
Justement, cet utilisateur demandait sur Reddit pendant le week-end s’il pouvait gagner de la place sur son MacBook Air en supprimant ces données. Malheureusement, la réponse n’est pas simple, car Apple n’a rien prévu pour facilement supprimer ces quelques gigas de modèles. Même en désactivant Apple Intelligence, on ne fera pas le ménage1 et la Pomme considère désormais que ces modèles font partie intégrante du système, si bien que l’on ne peut pas simplement supprimer des dossiers dans le Finder.
Si on veut vraiment supprimer les modèles liés à Apple Intelligence, il faudra suivre ces instructions fournies en réponse : désactiver la fonctionnalité, redémarrer le Mac en mode Recovery pour ensuite supprimer les fichiers en utilisant le terminal. Puisque macOS repose fondamentalement sur une base Unix, c’est logiquement possible, ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne idée. Sans parler du danger de mal saisir une commande dans le terminal et supprimer par erreur un élément essentiel au bon fonctionnement de macOS, on court le risque d’avoir des bogues parce que le système ou des apps d’Apple partiront du principe que ces fichiers sont toujours présents.
En bref, si macOS vous indique combien d’espace est occupé par Apple Intelligence, le système d’Apple ne permet pas réellement de supprimer ces données. Cela viendra peut-être dans une future mise à jour (merci l’Europe ?), mais d’ici là, il faut faire avec… ou tenter de bricoler la partition de restauration. Si vous voulez suivre cette voie, n’oubliez surtout pas de tout sauvegarder avant, car ce sera votre seule option si vous cassez quelque chose d’important.
Cela a longtemps été le cas, mais macOS a changé de comportement en conservant au moins une partie des modèles, même après avoir désactivé Apple Intelligence. ↩︎
Vous cherchez une paire d’AirPods Max, le casque très haut de gamme d’Apple ? Au lieu des 579 € demandés, Amazon Italie le vend à 478 € avec les taxes françaises et les frais de port vers la France. Vous pouvez commander avec votre compte Amazon habituel (pensez à passer l’interface en anglais si vous n’êtes pas un habitué de la langue de Dante) et vous devriez bénéficier de la même garantie légale de deux ans que si vous aviez acheté l’appareil en France. Pour ne rien gâcher, plusieurs coloris sont proposés à ce tarif : noir, orange et violet.
Image WatchGeneration.
Les AirPods Max ne sont pas un mauvais casque, même si l’appareil a toujours été vendu très cher, probablement trop pour ce qu’il propose. Cette première critique est réglée avec la promotion en cours, sachant que si l’on a connu mieux pendant le Black Friday, il s’agissait alors de modèles d’import contrairement à l’offre en cours. L’autre critique que l’on pourrait formuler est l’âge des composants, la faute à Apple qui n’a proposé qu’une mise à jour mineure en passant son produit à l’USB-C.
Loin des AirPods Pro qui disposent des dernières innovations en matière d’audio, il faut se contenter ici de la première puce Bluetooth d’Apple et on ne bénéficie pas de toutes les fonctionnalités des écouteurs. Cela étant, le casque reste une très bonne option sur la partie purement audio et si vous préférez ce format, vous aurez l’assurance d’un produit qui est parfaitement intégré à l’écosystème de la Pomme.
Si vous préférez commander en France, le modèle noir et seulement lui est affiché à 509 € sur Amazon, ce qui fait toujours 70 € de moins que chez Apple.