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Promo : l’Apple Watch SE 2 à seulement 179 € !

Si vous cherchez une Apple Watch pas chère, c’est le moment ou jamais. Boulanger propose en ce moment l’Apple Watch SE de deuxième génération à seulement 179 €. Il s’agit du modèle 40 mm avec un coloris minuit. C’est un tarif très intéressant : en comparaison, la plus récente SE 3 coûte 90 € de plus chez Apple.

Image WatchGeneration

Cette Apple Watch propose l’essentiel de l’expérience watchOS. Elle permet de suivre son activité sportive, d’avoir ses notifications au poignet et de profiter du suivi de santé (rythme cardiaque, détection des accidents…). La montre n’est plus toute jeune, mais à ce prix, cela reste une montre pertinente pour un propriétaire d’iPhone.

Il faut bien sûr accepter quelques compromis face aux modèles plus récents. Cette SE 2 fait l’impasse sur l’écran toujours allumé, sur la mesure de l’oxygène sanguin, l’ECG ou encore le capteur de température apparu sur les gammes supérieures. Elle garde cependant un boîtier léger, des performances très correctes et toutes les fonctions clefs de watchOS, de la navigation au poignet en passant par Apple Pay.

Cette promo en fait aussi une bonne candidate comme première Apple Watch pour un enfant ou un ado, ou comme montre d’appoint pour le sport. Les poignets les plus fins apprécieront le format 40 mm, plus discret que les gros modèles récents, et ceux qui hésitent à mettre plus de 200 € dans une montre connectée pourront ici découvrir l’écosystème à moindre coût, sans sacrifier l’essentiel.

Test de l

Test de l'Apple Watch SE 2022 : un passage de relai fluide

La SE 3 a apporté plusieurs nouveautés, à commencer par un écran toujours allumé. La montre passe en ce moment de 269 € à 247 € chez Amazon, soit 8 % de moins qu’en temps normal. La charge rapide est désormais de la partie, tout comme les nouveaux gestes permettant de sélectionner l’action principale ou de désactiver une alarme.

Promo : l’excellente Apple Watch SE 3 est déjà à 230 € (-15 %)

Promo : l’excellente Apple Watch SE 3 est déjà à 230 € (-15 %)

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Une hausse des prix des Mac et des iPhone est-elle inévitable ?

Alors que l’industrie technologique pensait être tranquille après avoir surmonté les crises du Covid et de l’inflation, un nouveau choc secoue les chaînes d’approvisionnement : l’essor dévorant de l’intelligence artificielle. Si cette "boulimie" de composants provoque une flambée des coûts industriels, Apple semble pour l’instant nager à contre-courant en proposant des Mac à des tarifs historiquement bas. Mais jusqu'à quand ce numéro d'équilibriste peut-il durer ?

Image Vivaldi

Après avoir fait preuve d'une résilience remarquable face à la pandémie puis à la vague inflationniste mondiale, le marché de la tech vacille à nouveau. L'adversaire, cette fois, n'est pas conjoncturel mais structurel : c'est la demande explosive liée à l’intelligence artificielle.

L’IA ne se contente pas de dominer les conversations ; elle aspire littéralement les ressources matérielles. Processeurs, mémoire vive, stockage, systèmes sur puce : l'appétit des géants de l'IA crée des goulots d'étranglement inédits sur la chaîne d'approvisionnement. La conséquence directe est une hausse généralisée des prix industriels et une redéfinition brutale des priorités chez les fondeurs.

La grande pénurie : quand l'IA passe avant tout

Le symbole de ce basculement est TSMC. Le géant taïwanais, qui a annoncé des hausses de prix sensibles pour l'année prochaine, voit sa capacité de production prise d'assaut. Apple, autrefois client roi, doit désormais composer avec la montée en puissance d'acteurs comme Nvidia, dont le patron Jensen Huang multiplie les visites à Taïwan pour sécuriser ses approvisionnements.

Les puces Apple vont coûter plus cher : TSMC relève ses prix

Les puces Apple vont coûter plus cher : TSMC relève ses prix

Pour d'autres acteurs, la situation n'est plus seulement chère, elle devient critique. Transcend a récemment informé ses clients qu'elle ne recevait plus de mémoire Flash depuis octobre. Plus marquant encore, Micron a décidé de sacrifier sa célèbre marque grand public Crucial (SSD et RAM), incapable de suivre la cadence dans un marché où une barrette de 64 Go de DDR5 se négocie parfois plus cher qu'une console de jeu.

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N'espérez pas acheter de SSD à bon prix chez Transcend : la société ne reçoit plus de mémoire flash

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Les analystes prévoient que cette pénurie pourrait durer au moins jusqu'en 2027. Pour assister à un retournement de marché, il faudra soit qu’un crash dans l’IA se matérialise, soit que les industriels accroissent significativement leur capacité de production. Tout cela prendra du temps…

L’IA est un gouffre à énergie, et les modèles à raisonnement sont encore pires que les précédents

L’IA est un gouffre à énergie, et les modèles à raisonnement sont encore pires que les précédents

Le paradoxe Apple : des prix au plus « bas »

Dans ce contexte de tensions extrêmes sur les composants, la stratégie tarifaire actuelle d'Apple apparaît totalement paradoxale. Il n'a jamais été aussi abordable de s'équiper d'un Mac récent. Ces dernières semaines, il n’était pas rare de pouvoir acheter un MacBook Air pour moins de 800 € !

Loin de vouloir freiner, Apple semble vouloir accélérer cette stratégie agressive. Cupertino préparerait pour 2026 un nouveau MacBook équipé d'un processeur dérivé de l'iPhone, visant un prix d'entrée situé entre 500 et 800 euros. L'objectif est clair : profiter de la fin de vie de Windows 10 pour attirer les utilisateurs de PC vers l'écosystème macOS avec un tarif inédit.

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

Le spectre de la "shrinkflation" technologique

La question qui brûle les lèvres est celle de la durabilité de ce modèle. Si Apple a réussi, à la surprise générale, à maintenir les prix de sa gamme d'iPhone actuelle (profitant même de la baisse du dollar en Europe), l'avenir s'assombrit.

L'équation se complique terriblement pour les futures générations, notamment l'iPhone 18. Entre la hausse généralisée du coût des matériaux et les nouveaux procédés de gravure de TSMC — annoncés comme significativement plus onéreux —, Apple pourrait ne plus pouvoir absorber les surcoûts.

Comment la firme réagira-t-elle ? Si elle refuse d'augmenter ses prix faciaux, elle pourrait recourir à une technique bien connue de la grande distribution : la "shrinkflation". Dans le monde de la tech, cela pourrait se traduire par un retour en arrière douloureux sur les configurations de base. Le cauchemar des utilisateurs pourrait devenir réalité : revoir débarquer des Mac équipés de seulement 8 Go de RAM ou avec un stockage anémique de 128 Go, pour maintenir un prix d'appel psychologique.

L’arme secrète de Cupertino : l'intégration verticale

Face à cette tempête, Apple dispose cependant d'un atout majeur par rapport à une concurrence fragmentée : sa maîtrise quasi totale de la plateforme.

Contrairement aux constructeurs PC dépendants d'Intel, AMD, Microsoft et de multiples assembleurs, Apple conçoit ses puces, ses ordinateurs et ses logiciels. Ce contrôle vertical lui offre des leviers d'optimisation financière et technique uniques. L'exemple du Wi-Fi est parlant : en remplaçant les puces de fournisseurs tiers (comme Broadcom) par sa propre puce maison sur l'ensemble de ses terminaux, Apple réalise des économies d'échelle colossales sur chaque appareil vendu, tout en améliorant l'intégration matérielle-logicielle.

Si la crise des composants menacée par l'IA est un défi pour toute l'industrie, l'intégration verticale d'Apple reste son meilleur bouclier pour protéger ses marges... et peut-être, le portefeuille de ses clients. Mais cette stratégie a malgré tout ses limites…

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Meta va couper dans le métavers et les casques Quest pour miser sur l’IA

Selon Bloomberg, Meta s’apprête à sortir la calculette pour ses ambitions virtuelles. Le groupe de Mark Zuckerberg envisagerait de réduire jusqu’à 30 % le budget consacré au métavers l’année prochaine. Rien n’est encore finalisé, mais les équipes qui travaillent sur les casques Quest et sur la plateforme sociale Horizon Worlds seraient clairement dans le viseur.

Le rêve du métavers qui s’essouffle

Ce virage n’arrive pas par hasard. Meta a changé de nom pour se coller à sa vision du métavers et a englouti des milliards de dollars dans des mondes virtuels qui n’ont jamais vraiment trouvé leur public. Entre les avatars un peu tristes et des usages difficiles à installer au quotidien, la promesse d’un nouveau continent numérique n’a pas tenu la cadence espérée. Pendant ce temps, une autre vague a tout emporté sur son passage : l’intelligence artificielle.

Métavers : le projet fou de Mark Zuckerberg décrypté

Métavers : le projet fou de Mark Zuckerberg décrypté

L’IA, nouvelle obsession de Zuckerberg

Depuis plusieurs mois, Zuckerberg a clairement changé de sujet de conversation. La priorité n’est plus de convaincre la planète de se promener dans Horizon Worlds, mais de développer ce qu’il présente comme une forme d’« IA superintelligente ». Meta enchaîne les recrutements prestigieux dans ce domaine. Dernier nom en date, celui d’Alan Dye, l’ancien patron du design d’interface chez Apple, qui doit superviser l’intégration entre matériel, logiciel et IA sur les futurs produits de Meta. Autrement dit, le cœur du réacteur se déplace.

Chez Meta, Alan Dye va diriger un studio créatif pour inventer l’après-smartphone

Chez Meta, Alan Dye va diriger un studio créatif pour inventer l’après-smartphone

En interne, le patron de Meta aurait demandé à l’ensemble des divisions de chercher environ 10 % d’économies dans le cadre du budget annuel. La division métavers, regroupée au sein de Reality Labs, serait invitée à faire beaucoup plus d’efforts. Bloomberg évoque des coupes supérieures, qui pourraient se traduire par des licenciements dès janvier dans les équipes directement liées au métavers. Le message est limpide : ce qui rapportera de l’argent à moyen terme sera privilégié, le reste devra se serrer la ceinture.

Reality Labs illustre parfaitement ce changement de ton. Depuis le début de l’année 2021, cette division aurait accumulé plus de 70 milliards de dollars de pertes. À chaque publication de résultats, la note continue de grimper. Tant que les marchés acceptaient le récit du métavers comme pari de long terme, Meta pouvait encaisser ces chiffres rouges sans trop de casse. Dans un contexte où l’IA générative est devenue le nouveau passage obligé de toute grande entreprise technologique, défendre encore des investissements massifs dans des mondes virtuels déserts devient beaucoup plus compliqué.

Les lunettes et wearables IA prennent le relais

Officiellement, Meta ne parle pas d’abandon. La société met en avant un rééquilibrage. Une porte-parole explique ainsi que, au sein du portefeuille Reality Labs, une partie des investissements est déplacée du métavers vers les lunettes et objets connectés dopés à l’IA, en raison du fort potentiel de ce segment, tout en assurant qu’aucun changement plus large n’est prévu. Le discours est rassurant sur la forme, mais dans les faits, les budgets vont très clairement suivre les projets qui montrent déjà des signes de traction, comme les lunettes Ray-Ban Meta et leurs futures déclinaisons.

Meta Ray-Ban. Image WatchGeneration

Un pari relégué au second plan

Pour le métavers, ce tournant ressemble à un aveu à demi-mot. Meta ne va pas couper le cordon du jour au lendemain, les casques Quest et Horizon Worlds vont continuer d’exister, mais ils perdent leur statut de priorité stratégique absolue. Les lunettes et les wearables propulsés par l’IA permettent à Meta de rester dans le matériel tout en collant au récit dominant de l’industrie. L’entreprise peut ainsi raconter aux investisseurs qu’elle travaille sur l’IA, mais dans des produits concrets, vendables et, à terme, potentiellement rentables. Le métavers, lui, repasse en arrière-plan, comme un pari qui n’a pas totalement disparu, mais qui ne mérite plus, pour l’instant, des chèques aussi élevés.

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tvOS 26.2 : une deuxième release candidate surprise

Apple a distribué à ses développeurs et aux testeurs publics une deuxième release candidate de tvOS 26.2 ainsi que du logiciel 26.2 des HomePod, basé comme toujours sur tvOS. Ce deuxième RC arrive seulement un jour après le premier : le numéro de build passe de 23K51 à 23K53, signe qu’Apple a visiblement corrigé un bug de dernière minute.

La mise à jour peut être téléchargée depuis l’app Réglages de l’Apple TV, dans la section Mises à jour logicielles.

Avec tvOS 26.2, Apple introduit la possibilité de créer un profil sans identifiant Apple, ce qui simplifie la gestion des utilisateurs à la maison, notamment pour les invités ou pour les profils très encadrés. On trouve également un mode enfants dédié dans l’app Apple TV, disponible lorsqu’on utilise un profil enfant, avec une interface et des contenus adaptés.

tvOS 26.2, encore en bêta, permet de créer un profil sans compte Apple et des profils pour les enfants

tvOS 26.2, encore en bêta, permet de créer un profil sans compte Apple et des profils pour les enfants

Comme souvent avec tvOS, Apple ne fournit pas de notes de version détaillées pour les bêtas, on ne sait donc pas précisément ce qui change entre le premier et le deuxième RC. En général, lorsqu’un RC est mis à jour, c’est qu’un problème bloquant a été repéré pendant les derniers tests.

Une salve complète de mises à jour la semaine prochaine

Sauf surprise de dernière minute, Apple devrait profiter de la semaine prochaine pour mettre en ligne l’ensemble de ses mises à jour en 26.2, ainsi qu’un dernier train de correctifs pour iOS 18 et iPadOS 18. Voici les mises à jour attendus et qui sont actuellement en RC.

  • iOS 26.2 RC (23C52)
  • iPadOS 26.2 RC (23C52)
  • iOS 18.7.3 (22H217)
  • iPadOS 18.7.3 (22H217)
  • macOS 26.2 RC (25C56)
  • macOS 15.7.3 RC 3 (24G419)
  • macOS 14.8.3 RC 3 (23J220)
  • watchOS 26.2 RC (23S303)
  • HomePod Software 26.2 RC (23K53)
  • tvOS 26.2 RC (23K53)
  • visionOS 26.2 RC (23N301)

En clair, si tout se passe bien, tous les appareils Apple devraient avoir droit à leur petite mise à jour dans quelques jours.

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Chaises musicales chez Apple : Lisa Jackson et la directrice juridique officiellement sur le départ en 2026

Nous en parlions pas plus tard qu’hier suite au départ d’Alan Dye pour Meta : le jeu de chaises musicales continue chez Apple, au plus haut de l’entreprise. Ainsi, Lisa Jackson a annoncé sa date de départ, et Kate Adams est remplacée en tant que directrice juridique de Cupertino, comme l’annonce Apple dans un communiqué officiel.

Très peu connue du grand public, Kate Adams tenait depuis 2017 le poste de directrice juridique de la marque, et quittera son poste à la fin 2026 pour le laisser à Jennifer Newstead, tout droit venue de... Meta. Comme quoi, les échanges fonctionnent aussi dans l’autre sens.

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

La nouvelle venue, si elle provient de Meta, devrait aussi aider aux relations avec l’équipe gouvernementale en place : Jennifer Newstead a travaillé pour deux administrations américaines, celles de George W. Bush et Donald Trump, et a aidé à l’élargissement des pouvoirs de surveillance de l’État après les attentats du 11 septembre 2001. Elle a notamment contribué à la rédaction et à la promotion du Patriot Act du début des années 2000.

La passation de pouvoir ne fera pas forcément dans la simplicité : étant donné l’autre départ prévu, celui de Lisa Jackson, la partie « relations avec le gouvernement » que dirigeait cette dernière va dans un premier temps passer dans le giron de Kate Adams, avant que celle-ci ne passe la main à Jennifer Newstead. Cette dernière aura donc au final le poste de « Directrice juridique et des relations avec le gouvernement », entraînant logiquement la fusion des équipes dédiées.

Le grand jeu des chaises musicales pourrait commencer bientôt chez les dirigeants : la semaine Apple

Le grand jeu des chaises musicales pourrait commencer bientôt chez les dirigeants : la semaine Apple

Car en effet, Lisa Jackson, annoncée sur le départ depuis déjà plusieurs mois, sera officiellement en retraite d’Apple fin janvier 2026. Si elle compte à son actif la réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de la pomme, son avenir s’est compliqué suite à l’élection de Donald Trump, son précédent poste de directrice de l’EPA sous l’ère Obama bloquant toute discussion avec l’actuel président des États-Unis d’Amérique (même si Tim Cook a les choses plutôt bien en main, se priver de ce poste compliquait les choses).

Les affaires concernant l’environnement passeront désormais sous la houlette de Sabih Khan, nouveau COO de Cupertino fraîchement nommé après le départ de Jeff Williams en juillet de cette année.

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Avec ces modifications dans l’organigramme, Apple se rapproche du gouvernement actuel, ce qui devrait lui permettre des relations facilitées avec le locataire de la Maison Blanche, sans avoir besoin nécessairement de passer par le CEO à chaque fois qu’il faut discuter avec les équipes gouvernementales. De l’autre sens, s’il fallait une preuve que l’écologie n’est plus une priorité pour les entreprises US suite aux décisions du gouvernement Trump, la disparition de la partie environnement et social du poste de Lisa Jackson est un symbole de poids, même si Apple continuera probablement dans la voie qu’elle a tracée.

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L’IA est un gouffre à énergie, et les modèles à raisonnement sont encore pires que les précédents

Ce n’est pas un secret, les data-centers dédiés à l’intelligence artificielle sont des gouffres à énergie. Mais ce n’est que le début, selon une étude menée par le projet AI Energy Score, comme le rapporte Bloomberg : les modèles avec raisonnement consommeraient environ 100 fois plus d’énergie que les modèles standards !

Les 2,21 GigaWatts sont bien dépassés... (image d’illustration) Image Wikipedia/IMarcoHerrera, CC BY-SA 4.0.

Pour cette étude, les modèles observés sont divers et variés : l’équipe s’est attelée à vérifier la consommation de 40 différents modèles ouverts, tous mesurés sur la même plateforme matérielle, allant d’OpenAI à Google ou Microsoft, en passant par DeepSeek. Pour avoir les mesures les plus précises possibles, l’équipe a utilisé le logiciel CodeCarbon, permettant d’avoir des mesures précises de la consommation de chaque process.

Des résultats qui font disjoncter

DeepSeek d’ailleurs, parlons-en : leur modèle R1, très raisonnable en version standard avec une consommation de 50 Wh pour 1000 prompts (soit à peine la consommation d’une ampoule ancienne génération sur une heure) passe à un gargantuesque 308 Wh une fois le raisonnement activé, soit six fois plus !

Et les concurrents ne sont pas en reste, voire explosent le score de DeepSeek R1 : le modèle Phi 4 de Microsoft, par exemple, passe d’un économique 18 Wh à... 9 462 Wh ! Un gouffre ! Le delta observé sur le modèle d’OpenAI est bien moins élevé, mais il faut dire que le modèle part de bien plus haut : si le mode « raisonnement » consomme 8 504 Wh, le mode « basse consommation » consomme tout de même 5 313 Wh... pas de quoi pavoiser.

Si aucun des acteurs n’a souhaité commenter les résultats, une étude interne de Google annonçait en aout une estimation de 0,24 Wh d’énergie consommée pour chaque prompt textuel moyen de Gemini AI, soit l’équivalent de « 9 secondes de télévision » (on a les repères qu’on mérite...). Google se félicitait d’avoir des consommations réelles « bien en dessous de nombreuses estimations publiques ».

Un impact bien présent sur les réseaux électriques

Le problème principal de cette consommation gargantuesque se fait déjà ressentir : les réseaux électriques, spécialement aux USA où ils ne sont déjà pas très en forme, sont par endroits tellement sollicités qu’ils sont au bord de la rupture. Et les choses ne vont pas aller en s’améliorant, étant donné les velléités d’installation de nouveaux data-centers, qui poussent comme des champignons, toujours plus gros les uns que les autres.

Dans de nombreuses régions US où ces data-centers se sont implantés, le prix de l’électricité a ainsi grimpé, pour refléter la demande énorme par rapport aux capacités du réseau, allant jusqu’à + 267 % dans certains endroits en cinq ans.

Pour contrer cette sur-consommation, et surtout le risque de faire tomber un réseau qui leur est vital, les entreprises de la tech ont trouvé une parade, s’il en est : plutôt que de diminuer la consommation, chose qui paraît difficile avec une demande en croissance exponentielle et des modèles toujours plus complexes, elles ont installé leurs nouveaux data-centers juste à côté de moyens de production d’électricité. Ainsi, Microsoft prévoit le redémarrage de Three Miles Island, et Google a suivi le chemin.

Comme Microsoft, Google va rouvrir une centrale nucléaire pour ses data-centers

Comme Microsoft, Google va rouvrir une centrale nucléaire pour ses data-centers

D’autres idées sont en cours d’exploration, comme l’utilisation massive de l’inférence, permettant ainsi d’utiliser un modèle déjà entraîné pour certaines réponses, diminuant drastiquement sa consommation, le raisonnement de départ ayant déjà été fait plus tôt.

Les patrons des entreprises axées sur l’IA, s’ils ne paraissent pas faire grand chose pour contrer la consommation de leurs modèles, semblent au moins pour certains conscients du problème. Ainsi, Satya Nadella, patron de Microsoft, a récemment admis que « l’industrie doit obtenir l’autorisation de la société de consommer de l’énergie » dans une interview en novembre, insistant ainsi sur le fait que l’IA doit prouver son utilité pour le bien commun pour être acceptée de tous. Reste que les paroles sont très peu suivies d’actes, ou en tout cas pas à la même vitesse que le développement de serveurs gigantesques et gargantuesques.

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L’obligation d’installation de thermostats connectés repoussée à 2030

L’année dernière, nous vous indiquions que l’État réfléchissait à faire disparaître l’aide concernant l’installation des thermostats connectés et/ou programmables, laissant les utilisateurs souhaitant installer ces moyens intelligents de contrôler la température de leur foyer se débrouiller par eux-mêmes. Bizarrement, dans le même temps le gouvernement maintenait une obligation de ces thermostats intelligents pour le 1er janvier 2027. Le nouveau ministre des finances, Roland Lescure, a décidé de revenir sur cette décision.

C’est sur Bluesky (et non sur X, pour une fois !) que le ministre des finances a annoncé la nouvelle, expliquant par la même occasion les tenants et aboutissants de cette décision... et taclant la dirigeante du Rassemblement National au passage, indiquant dans le déroulé que le gouvernement « n'a pas attendu les cris d'orfraie de Marine Le Pen pour agir ».

Non, le thermostat connecté et programmable ne sera pas obligatoire dès 2027.

L’obligation d’installer un thermostat dans les logements et bâtiments existants est en cours de report à 2030.

— Roland Lescure (@rolandlescure.bsky.social) 4 décembre 2025 à 11:58

Ainsi, il rappelle que l’obligation d’installation d’un thermostat connecté et/ou programmable dans les logements et bâtiments existants, originellement prévue pour 2027, est une transposition d’une directive européenne faite pour aider les ménages à mieux contrôler leurs dépenses de chauffage, et par la même d’énergie.

Le gouvernement voudrait arrêter au plus vite l’aide sur les thermostats connectés

Le gouvernement voudrait arrêter au plus vite l’aide sur les thermostats connectés

Cette obligation est désormais repoussée à 2030, sur décision du Premier ministre, comme indiqué par le ministre des finances. Voilà qui permettra aux particuliers de souffler un petit peu, ces thermostats pouvant certes permettre des économies non négligeables, mais n’étant pas gratuits pour autant.

La décision européenne de rendre obligatoires ces thermostats, si elle part d’une bonne intention, peut cependant poser quelques questions : étant donné la fragilité d'un thermostat programmable et/ou connecté par rapport à un thermostat classique, le jeu en vaut-il la chandelle ? Toujours est-il que la décision est prise, pour le meilleur comme pour le pire, bien que l’utilisateur final ait obtenu avec ce délai supplémentaire une petite période de plus pour s’adapter.

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Apple va finalement diffuser la saison 3 de Téhéran sur Apple TV (et annonce la saison 4)

Si vous êtes adeptes des thrillers politiques, vous avez peut-être apprécié la série israélienne Téhéran, sur le service Apple TV. Bonne nouvelle pour ceux qui attendaient la 3e saison, elle va arriver dès le 9 janvier 2026, et la 4e saison, elle, est en production. C'est une nouveauté un peu inattendue : elle a été diffusée dans son pays d'origine fin 2024 et Apple ne semblait pas vouloir la diffuser, pour des raisons politiques.

Téhéran. Image Apple.

Nous en avons parlé dans un article : la troisième saison de Téhéran est dans les limbes depuis un long moment. Annoncée en février 2023, elle aurait dû être diffusée en avril 2024. Mais le contexte géopolitique, avec la guerre entre l'Iran et Israël à la même période, a retardé sa sortie. La chaîne israélienne Kan 11 a pu la diffuser dès décembre 2024 après de longues discussions avec Apple (qui la distribue à l'international) mais beaucoup — dont nous faisons partie — pensaient que la saison n'allait jamais être diffusée hors de son pays. C'est finalement le cas selon le communiqué d'Apple, avec presque deux ans de retard.

Séries Apple TV : quand la politique dicte les annulations ou reports

Séries Apple TV : quand la politique dicte les annulations ou reports

Cette sortie est peut-être une bonne nouvelle pour une autre série, The Savant. Elle devait être diffusée en septembre 2025, mais a été retardée peu après l'assassinat de l'influenceur d'extrême droite Charlie Kirk. En effet, dans cette série, l'actrice Jessica Chastain se fait passer pour une suprémaciste blanche pour tenter d'empêcher un groupuscule d'extrême droite de lancer une attaque terroriste aux États-Unis, un sujet visiblement sensible.

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Des clés de sécurité FIDO2 en promotion, pour différents scénarios et appareils

Dans le monde de la sécurité, le mot de passe classique a été remplacé par les clés d'accès (passkey) sur de nombreux services. Et si vous voulez une couche de protection physique, il est aussi possible dans certains cas de passer par une clé physique, qui est conforme à la norme FIDO2. Elle vous permet de vous connecter sans mot de passe à taper sur de nombreux sites.

La version de base.

Les plus connues sont celles de la marque Yubico, mais elle n'est pas la seule sur ce marché. En effet, il suffit de suivre la norme, et donc il y a de nombreuses alternatives. Celles en promotion sont de la marque Thetis, qui assure une compatibilité FIDO2. La première est un modèle USB-A, donc à réserver à ceux qui ont un adaptateur, un hub ou un PC. Elle est à 20 € au lieu de 26 €. La seconde, en promotion à 24 € au lieu de 27 €, est aussi USB-A, mais intègre en plus une puce NFC. Avec un iPhone, il est donc possible d'en profiter sans fil. Et la dernière est à 37 €, et elle est la plus adaptée aux Mac : elle est USB-C en plus de l'USB-A, avec toujours du NFC pour les iPhone.

C’est quoi, les passkeys ?

C’est quoi, les passkeys ?

Il est par ailleurs possible d'utiliser une clé de ce type pour vous connecter à votre compte Apple (ce qui remplace l'authentification à deux facteurs avec le code) mais il y a un bémol : la solution d'Apple impose la présence de deux clés.

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Cyberpunk 2077, Strava, Pokémon TCG : Apple présente les apps de l’années 2025

Comme chaque année, Apple célèbre les gagnants 2025 des « App Store Awards », une sorte de concours géré en interne qui permet à l’entreprise de Tim Cook de mettre en avant des apps et jeux. Comme chaque année, il y avait 45 finalistes et il y a 17 gagnants, dans trois catégories : les apps, les jeux et les apps ou jeux qui ont eu une « importance culturelle ». Ce concours est surtout une mise en avant exceptionnelle pour les apps qui l’emportent, même si Apple choisit souvent des grands noms déjà bien connus et 2025 ne fait pas exception.

Sans plus tarder, voici les six apps qui l’ont emporté cette année, une par plateforme et oui, même visionOS a droit à son gagnant. À noter que toutes ces apps sans exception proposent des abonnements in-app, formule qui a la faveur d’Apple désormais.

  • iPhone : Tiimo, un gestionnaire de tâches pensé pour les personnes neurodivergentes, avec une bonne dose d’IA ;
  • iPad : Detail, un outil de montage vidéo boosté à l’IA ;
  • Mac : Essayist, un traitement de texte formaté pour les travaux universitaires aux formats standards américains ;
  • Apple Vision Pro : Explore POV, un explorateur d’environnements virtuels tout autour du globe ;
  • Apple Watch : Strava, app de suivi sportif justement très populaire sur la montre d’Apple ;
  • Apple TV : HBO Max, service de streaming bien connu.

Du côté du jeu, il y a cinq gagnants cette année, dont un encore pour le Vision Pro, incroyable :

  • iPhone : Le JCC Pokémon Pocket, célèbre jeu de cartes à collectionner ;
  • iPad : DREDGE, excellent jeu indépendant à mi-chemin entre aventure horrifique et gestion ;
  • Mac : Cyberpunk 2077, jeu qu’on ne présente plus, enfin sorti sur Mac cette année… ;
  • Apple Vision Pro : Porta Nubi, des casse-têtes en 3D optimisés pour la réalité augmentée ;
  • Apple Arcade : WHAT THE CLASH?, un jeu loufoque de combats à deux.

La dernière catégorie plus vague contient autant des apps classiques célébrées pour leur importance sur la société, que des jeux salués pour leurs graphismes. Voici la liste des six gagnants sélectionnés par Apple.

  • Art of Fauna : des puzzles relaxants avec des animaux en tout genre ;
  • Chants of Sennaar : un jeu salué pour la qualité et l’originalité de ses graphismes ;
  • despelote : un jeu d’aventures, uniquement pour le Mac, sur le monde du foot ;
  • Be My Eyes : une app qui permet aux personnes malvoyantes d’obtenir de l’aide fournie gratuitement par des volontaires ;
  • Focus Friend : une app de productivité qui bloque des apps pour faciliter la concentration ;
  • StoryGraph : une app de suivi des lectures.

Laissons le mot de la fin à Tim Cook, qui ne manque jamais une occasion de rappeler l’importance de l’App Store :

Chaque année, nous sommes inspirés par la manière dont les développeurs transforment leurs meilleures idées en expériences innovantes qui enrichissent la vie des utilisateurs. Les lauréats de cette année incarnent la créativité et l’excellence qui définissent l’App Store, et ils démontrent l’impact concret que des apps et jeux de classe mondiale peuvent avoir partout dans le monde.

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Apple met à jour iOS 18.7.3 en Release Candidate, mais pousse iOS 26 pour les iPhone compatibles

En parallèle de la sortie d'iOS 26.2 en version Release Candidate (qui est une sorte de version finale qui sert à vérifier l'absence de problèmes), Apple a aussi mis en ligne une nouvelle version d'iOS 18, la 18.7.3, elle aussi en RC. Elle est aussi proposée pour les iPad, avec le même numéro de version.

La RC d'iOS 18.7.3.
Apple met en ligne la Release Candidate d

Apple met en ligne la Release Candidate d'iOS 26.2, iPadOS 26.2 et macOS 26.2

Pour le moment, les nouveautés de cette version ne sont pas encore connues, mais il s’agit probablement des mêmes corrections de sécurité que pour la RC d'iOS 26.2. En parallèle de la sortie de cette mise à jour, Apple a d'ailleurs visiblement décidé de pousser iOS 26 pour les récalcitrants. Si vous avez un iPhone sous iOS 18 compatible avec iOS 26 (ce qui exclut les iPhone XR, XS et XS Max), c'est iOS 26.1 qui va apparaître en premier dans les listes des mises à jour disponibles. Un bon moyen d'augmenter les parts de marché du nouveau système d'exploitation.

iOS 26 est bien mis en avant.

La version finale d'iOS 18.7.3, comme celle d'iOS 26.2, est attendue vers le 9 décembre.

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Free Mobile passe de la première à la dernière place sur le réseau 3G, coupé au profit de la 4G

C'était assez prévisible, mais la chute est rude : dans l'observatoire mensuel de l'ANFR (agence nationale des fréquences), le nombre d'antennes 3G pour Free Mobile passe de 30 116 (dans l'observatoire de novembre) à 21 179 (soit 8 937 sites de moins). La société de Xavier Niel n'a pas démonté les pylônes pour autant : comme prévu, ils sont surtout passés de la 3G dans la bande des 900 MHz à la 4G dans la même bande de fréquence.

Free et la 3G. Montage iGeneration.

C'est un mouvement attendu et sur lequel Free Mobile a déjà communiqué : en décembre, c'est-à-dire ce mois-ci, le réseau 3G en propre de l'opérateur va être coupé pour réutiliser les fréquences pour de la 4G. Un cheminement logique pour Free : il permet d'améliorer les performances sur le réseau 4G, qui est largement plus employé en 2025 que l'antique réseau 3G. Une solution qui ne va évidemment pas faire les affaires des rares personnes qui ont encore un smartphone ou un téléphone qui n'est pas 4G. Pour le moment, ils ne vont pas se retrouver sans connexion, mais ils vont dépendre du réseau d'Orange, en itinérance.

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Une solution qui reste un compromis, et qui ne va pas durer très longtemps : Free a un partenariat avec Orange jusqu'en 2028, c'est-à-dire le moment où Orange va couper son propre réseau 3G. Pour la 2G, ce sera encore plus rapide : le couperet va tomber en 2026. Par ailleurs, si le réseau de Free Mobile n'est pas réputé pour ses performances en 3G, l'itinérance, elle, est à la limite de l'inutilisable en 2025 : le débit annoncé est de seulement 384 kb/s.

Enfin, ce changement a aussi un impact sur certains smartphones qui sont 4G. En effet, les modèles 4G (LTE) ne sont pas tous compatibles avec la VoLTE (voix en 4G) et se reposent encore sur la 2G ou la 3G pour les appels. Et d'autres appareils ne sont 4G que sur certaines fréquences, comme l'iPhone 5 qui se contente de la bande des 1 800 MHz. Chez Apple, le premier iPhone est uniquement 2G, les modèles 3G, 3GS, 4 et 4S sont aussi 3G et les modèles 5, 5s et 5c sont 4G (avec de grosses limites pour l'iPhone 5, donc) mais ne sont pas VoLTE. Si vous avez un de ces anciens modèles, il va donc peut-être falloir penser à changer si vous voulez continuer à effectuer des appels dans les prochaines années.

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L'arrêt des réseaux 2G et 3G pourrait toucher aussi des smartphones 4G, dont l'iPhone 5S

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Promo : les AirPods Pro 2 à 190 € sur Amazon France, un très bon prix

Les AirPods Pro 2 ont été remplacés par la troisième génération depuis plusieurs mois maintenant, mais ils sont toujours en vente et ils sont régulièrement en promotion. Vendus habituellement autour de 210 €, ils se retrouvent en ce moment à 190 € sur Amazon France. Le prix affiché est plus élevé, néanmoins un coupon devrait automatiquement s’appliquer avant de payer et réduire le tarif de 10 €. C’est en gros le prix que l’on avait croisé pendant le Black Friday et c’est une bonne affaire pour un site français.

Image WatchGeneration.

Reste à savoir si c’est une bonne affaire face aux AirPods Pro 3. Vendus 249 €, ils améliorent la formule sur tous les points : meilleure qualité sonore, meilleure isolation ou encore ajout d’un capteur cardiaque. Apple ayant changé la forme de ses écouteurs intra-auriculaires, vous pourriez ne pas avoir de chance et préférer le format de la deuxième génération. Sinon, on recommande par défaut les nouveaux modèles, sauf si l’écart tarifaire est vraiment important entre les deux.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

Cette fois, il y a quasiment 60 € entre ces AirPods Pro 2 vendus neufs par Amazon et des AirPods Pro 3 proposés par Apple. Cela commence à faire une belle somme et peut-être que l’écart est alors justifié. D’autant que les anciens écouteurs Bluetooth d’Apple ne déméritent pas et restent mis à jour régulièrement par leurs concepteurs. Trois ans après leur sortie, ils n’ont pas dit leur dernier mot.

Test des AirPods Pro 2 : silence, ça pulse !

Test des AirPods Pro 2 : silence, ça pulse !

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N26 va intégrer Wero pour faciliter les paiements entre particuliers

Wero poursuit son expansion. Après son intégration à Revolut, le service de paiement entre particuliers va se faire une place au sein de N26. À partir de l’été 2026, les clients français, allemands et néerlandais de la banque mobile pourront envoyer de l’argent à d’autres utilisateurs Wero depuis l’app N26.

Image N26

La néobanque permet déjà de transférer facilement de l’argent à un autre client N26. L’intérêt de Wero est d’étendre cette simplicité aux utilisateurs d’autres établissements. Il n’y a pas d’IBAN à saisir, un numéro de téléphone ou une adresse email suffit pour effectuer le transfert.

« Notre solution de paiement sera désormais accessible à des millions d’utilisateurs supplémentaires de cette banque numérique sur les marchés où Wero est déjà opérationnel. Nous avons hâte qu’ils découvrent notre solution de paiement européenne sécurisée, fluide et rapide, notamment à l’heure où l’autonomie numérique de l’Europe est un enjeu de plus en plus central », déclare Martina Weimert, la CEO d’EPI, le consortium pilotant le service.

Wero est déjà intégré à la plupart des applications des banques françaises, puisque celles-ci ont poussé le projet avec leurs homologues belges et allemands. En France, le service permet uniquement de réaliser des transferts d’argent entre particuliers à l’heure actuelle, mais son périmètre va s’élargir. En Allemagne, il permet depuis peu de payer sur certains sites marchands, une fonctionnalité qui sera déployée dans l’Hexagone en 2026. À terme, il permettra aussi de régler ses achats dans les boutiques physiques, ce qui le mettra directement en concurrence avec Apple Pay.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

N26 propose quatre offres bancaires pour les particuliers, qui vont de 0 € à 16,90 €/mois. La formule gratuite s’est nettement appauvrie au fil des ans, elle ne comprend même plus de carte physique. Mais dans le même temps, la néobanque a élargi son catalogue de services, en proposant notamment des produits d’épargne et d’investissement.

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Kohler peut entraîner une IA avec les photos de votre

Kohler, une société spécialisée dans les sanitaires, a présenté en octobre un nouveau produit, le Dekoda. C'est une caméra à placer dans la cuvette de vos toilettes, qui va analyser l'aspect de vos besoins naturels pour vous donner des indications sur votre santé intestinale, mais aussi sur votre hydratation, grâce à la couleur de votre urine.

La vie privée en premier. Image Kohler.
Kohler met une caméra dans la cuvette des toilettes, pour analyser votre

Kohler met une caméra dans la cuvette des toilettes, pour analyser votre

Compte tenu du contexte sensible, Kohler met bien évidemment en avant la sécurité de son produit. Mais selon un chercheur, qui a pu poser des questions à la marque, c'est un peu plus compliqué que ce qui est présenté. Premièrement, la société annonce un chiffrement « de bout-en-bout » (end-to-end envcryption). Mais comme Simon l'explique, ce n'est pas tout à fait le cas. Habituellement, on parle de chiffrement de bout-en-bout dans le cas d'une connexion entre deux personnes1, par exemple avec une messagerie chiffrée. Ce chiffrement implique que seuls les deux correspondants peuvent déchiffrer les messages et que le fournisseur du service (Apple, Meta, Signal, etc.) ne peut pas le faire.

Dans le cas de Kohler, cette mention est un peu fallacieuse : la société a accès aux informations étant donné qu'elle doit les analyser. Et donc ce chiffrement de bout-en-bout n'est qu'une simple liaison HTTPS entre votre installation (la caméra ou votre smartphone) et les serveurs de Kohler. La liaison est bien chiffrée, mais Kohler peut parfaitement accéder aux données et possède la clé pour déchiffrer les informations stockées sur ses serveurs.

Les photos peuvent entraîner une IA

Le second point qu'il met en avant, c'est que la société propose de cocher une case lors de l'inscription sur son app, et qu'elle permet à la société d'utiliser les données personnelles pour la recherche, le développement et l'amélioration des produits. Mais surtout, si vous allez lire les conditions du service, de vendre les données à des tiers, pour promouvoir ses services ou entraîner des IA. Même si les données sont en théorie anonymisées (ou séparées de celles qui permettent d'identifier un client), avez-vous vraiment envie que des photos de l'intérieur de vos toilettes — et rappelons-le, c'est littéral — servent à entraîner des IA ? Ou que — si Kohler se fait pirater — les images en question se retrouvent en vente dans les coins sombres du Web ?


  1. Mais pas que : les données stockées sur iCloud peuvent être chiffrées de bout-en-bout, sans qu'Apple puisse accéder aux données.  ↩︎

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La Russie bloque FaceTime

FaceTime est désormais bloqué en Russie. Le Roskomnadzor, l’agence gouvernementale chargée des télécommunications, a annoncé la mesure ce jeudi. Ce blocage suit d’autres restrictions similaires visant notamment YouTube, WhatsApp et Telegram.

Image iGeneration

« D’après les forces de l’ordre, FaceTime est utilisé pour organiser et perpétrer des attentats terroristes dans le pays, recruter des auteurs et commettre des fraudes et autres crimes contre des citoyens russes », a justifié dans un email l’organisme de censure, sans apporter aucune preuve pour étayer ces accusations.

Selon Reuters, des habitants de Moscou ayant tenté d’utiliser FaceTime ces dernières heures ont vu apparaître le message « Utilisateur indisponible ». Une utilisatrice a indiqué que son interlocutrice avait bien reçu son appel, mais qu’il était impossible d’établir la connexion.

Apple a cessé la commercialisation de ses produits en Russie en 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine, mais il reste évidemment des utilisateurs d’iPhone dans le pays. Les appels FaceTime sont chiffrés de bout en bout, ce qui empêche leur interception par un tiers, y compris les autorités.

Ces derniers mois, la censure s’est accentuée à l’égard des services occidentaux. En août, les autorités russes ont restreint certains appels sur WhatsApp et Telegram, accusant ces plateformes de refuser de fournir des informations dans le cadre d’affaires liées à la fraude ou au terrorisme. Pas plus tard que la semaine dernière, le Roskomnadzor a menacé de bloquer complètement WhatsApp.

Dans le même temps, le pouvoir cherche à imposer Max, une messagerie développée par le géant national VKontakte. En août, le gouvernement a ordonné sa préinstallation sur tous les smartphones et tablettes vendus dans le pays. Selon Mikhail Klimarev, directeur de la Russian Internet Protection Society, une ONG en exil de défense des libertés, cette application offre un accès total aux services de sécurité : « tout ce que vous ferez sur cette plateforme sera accessible au FSB », déclarait-il à Politico en septembre.

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Apple avait visiblement prévu un casque Vision Pro noir

Le casque Vision Pro, que ce soit dans sa version M2 ou M5, est un produit assez clair au niveau de l'esthétique. Il marie le blanc et le gris clair avec le noir de la vitre à l'avant, qui est un écran. Mais Sonny Dickson, qui a souvent de bonnes sources pour les prototypes et autres produits jamais sortis des laboratoires de Cupertino, montre qu'Apple avait prévu une version noire.

Une des pièces noires de Sonny Dickson.
La seconde.

Il a en effet des prototypes des bandes latérales qui servent pour la partie audio du casque, et ils sont noirs, alors que la version commerciale est blanche à ce niveau. Bien évidemment, il n'y a qu'une question à se poser quand on parle de couleurs et de produits Apple : est-ce un Vision Pro Minuit ou un Vision Pro Gris Sidéral qui était prévu ?

Le casque et la version blanche. Image Apple.
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N'espérez pas acheter de SSD à bon prix chez Transcend : la société ne reçoit plus de mémoire flash

Dans le monde des SSD, il y a les fabricants qui vendent leur propre production — Samsung, Sandisk, Micron, etc. —… et les autres. Des acteurs comme Lexar, Corsair ou Transcend, eux, dépendent des approvisionnements en mémoire flash. Et dans le cas de Transcend, ça pose un problème : la société a annoncé à ses clients qu'elle n'avait plus reçu de mémoire depuis octobre.

La marque est connue pour ses cartes SD raccourcies.

Dans le message dévoilé par Jukan sur X, on apprend donc que Sandisk et Samsung retardent les envois, et que les prix augmentent fortement, avec des hausses de 50 à 100 % sur une semaine. Pour la marque, les problèmes devraient continuer au moins pour trois à cinq mois (et probablement plus, selon des analystes).

La lettre aux clients.

Dans le cas de Transcend, la marque explique à ses clients que les délais seront donc plus longs et les prix plus élevés sur les SSD, les cartes mémoire ou les clés USB.

Terminons par un point : même les sociétés qui vendent leur propre mémoire abandonnent le navire : Micron a annoncé récemment que sa branche grand public, Crucial, allait disparaître.

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

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Free Mobile facilite l’activation de l’eSIM sur les iPhone achetés chez lui

Free Mobile améliore sa prise en charge de l’eSIM, mais pas dans le domaine le plus attendu. Comme l’opérateur l’a récemment annoncé sur X, il gère désormais l’activation rapide de l’eSIM pour les téléphones achetés dans sa boutique.

Activation rapide sur un Pixel. Image Free.

Lorsque vous recevez un nouveau smartphone acheté chez Free pour lequel vous avez choisi une eSIM, celle-ci y est déjà préinstallée. Au premier allumage, il suffit de se connecter au Wi-Fi pour activer l’eSIM en suivant les instructions. Cela évite d’avoir à scanner un QR code dans un email ou dans son espace client. Cette activation facile fonctionne à partir des iPhone 13 et sur divers smartphones Android (Pixel 9 et 10, Samsung A54 et S24…).

La prise en charge a été confirmée par Apple sur une page d’assistance. SFR propose également cette activation rapide, tout comme Bouygues, même si ce dernier n’est bizarrement pas mentionné sur la page d’Apple.

Cette avancée est bienvenue, notamment avec l’iPhone Air qui fait l’impasse sur la carte SIM physique. Mais la nouveauté la plus attendue reste la prise en charge de l’eSIM sur Apple Watch. L’année dernière, Xavier Niel avait laissé entendre une arrivée possible en 2025. Cet automne, l’opérateur a promis que cela se produira « bientôt », sans plus de précision.

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AirPods : la fonctionnalité Appareil auditif arrive en Suisse

Bonne nouvelle pour nos lecteurs suisses : la fonction Appareil auditif leur est désormais disponible avec l’amplificateur de conversation automatique. MacRumors a repéré qu’Apple avait déployés différentes fonctions dans de nouveaux pays. Pour rappel, la fonction n’est toujours pas disponible en France.

Image Apple

Cet Appareil auditif est proposé sur les AirPods Pro 2 et les AirPods Pro 3. Apple le destine aux personnes présentant « une perte auditive perçue légère à modérée ». Il est nécessaire d’effectuer un test d’audition avant de l’activer, ce qui peut être fait directement avec les écouteurs (le test est disponible en France). Il est sinon possible d’utiliser un audiogramme provenant d’un professionnel. Une fois cela fait, la fonction est activée et les réglages sont stockés sur les AirPods, ce qui permet de s’en servir même sans iPhone ou iPad sous la main.

Cupertino indique qu’il faut du temps pour s’habituer à la nouveauté. Elle conseille de modifier légèrement et progressivement les réglages de l’appareil auditif afin de s’y habituer. Tout cela peut être ajusté depuis les réglages du système, mais aussi plus facilement via le Centre de contrôle.

L’amplificateur de conversation automatique est une fonction qui va concentrer l’attention de vos AirPods Pro sur la personne qui vous parle. Elle est plus efficace lorsque vous parlez avec une personne qui se trouve juste en face de vous. Il faut également l’activer dans les Réglages, et on peut facilement la couper depuis le Centre de contrôle. Ces deux nouveautés sont également disponibles dans différents pays européens comme le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, la Suisse, la Finlande, la Norvège, l'Irlande et le Danemark.

Sur un autre registre, MacRumors a également remarqué que les notifications d'hypertension avaient été déployées aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et au Vietnam. Les fonctionnalités Test auditif et Appareil auditif ont été étendues au Bahreïn, au Costa Rica et au Paraguay, tandis que les notifications relatives à l'apnée du sommeil sont désormais disponibles en Colombie.

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Tesla veut impressionner ses clients européens avec des démonstrations de sa conduite autonome (supervisée)

Tesla organise en ce moment des démonstrations en Europe de sa conduite entièrement autonome (supervisée). C’est le nom officiel, pour rappel, de cette assistance à la conduite évoluée que le constructeur américain souhaite proposer à ses clients européens et qui est actuellement en attente de validation. En France, dix centres Tesla proposent ces « expériences passager », qui consistent à prendre place dans le siège passager d’une voiture équipée d’une version bêta du logiciel maison pour découvrir la fonctionnalité sur une boucle d’une heure environ. Un employé de la marque reste dans le siège du conducteur, prêt à prendre la relève si nécessaire.

Une Model 3 avec la conduite entièrement autonome (supervisée) dans les rues berlinoises. Image Tesla.

Il s’agit à cet égard d’une démonstration dans un cadre bien strict, ce qui est inévitable au regard de la législation actuelle. La conduite entièrement autonome n’est pas autorisée en Europe, sauf à des fins de tests, ce qui doit s’appliquer ici. La réglementation impose toutefois des contraintes importantes, ce qui explique la présence d’un employé Tesla derrière le volant. L’espoir de la firme d’Elon Musk est d’obtenir de nouvelles autorisations pour permettre à ses clients d’utiliser le programme dans leurs propres voitures. Une demande est en cours d’étude aux Pays-Bas et elle pourrait être la porte d’entrée de toute l’Union européenne, si tout se déroule comme prévu.

Tesla a voulu forcer la main des Pays-Bas pour valider sa conduite autonome en Europe, ça ne s’est pas bien passé

Tesla a voulu forcer la main des Pays-Bas pour valider sa conduite autonome en Europe, ça ne s’est pas bien passé

Un point d’étape est prévu en février 2026 et on saura alors peut-être si Tesla obtiendra ses autorisations ou devra modifier son logiciel. D’ici là, les démonstrations proposées en ce moment sont une bonne occasion d’essayer le FSD (Full Self-Driving) tel que l’entreprise le propose aux États-Unis et au Canada depuis quelques années. C’est aussi une manière de plus de faire pression sur l’Union européenne, par le biais des clients, comme l’a noté JC de La Chaîne EV sur YouTube, le temps d’un test du côté de Bordeaux.

Sa vidéo permet de mieux comprendre le système et de constater qu’il semble en effet bien fonctionner, du moins le temps de cet essai. Bon point à ce sujet, Tesla n’impose pas un itinéraire prédéfini qui aurait pu être répété et préparé en amont, le testeur a pu choisir sa propre destination. Le youtubeur a demandé de se rendre au Zoo de Bordeaux Pessac situé à dix minutes de route du centre de service de la marque, mais il aurait pu choisir n’importe quel autre point d’intérêt (dans un rayon prédéfini, quand même). Quelle que soit la destination, le FSD devra probablement affronter des ronds-points, dos d’ânes et autres difficultés bien européennes.

Pendant cet essai, l’assistance à la conduite de Tesla s’en est brillamment sortie. Les ronds-points sont un poil « coupés » au lieu de bien rester sur la voie de droite, mais ce n’est pas choquant et beaucoup de conducteurs humains en feraient autant. Les ralentisseurs sont bien gérés, la voiture freine bien assez avant de les prendre, sans rester à la limite de vitesse. Plus impressionnant encore, la Model 3 s’est calée sur la droite et a ralenti pour laisser passer un véhicule de police en intervention d’urgence. Et une fois arrivée à destination, elle se gare tout aussi automatiquement sur le parking du zoo, en cherchant la meilleure place sans intervention du superviseur.

Il reste quelques bugs à corriger, on le voit notamment sur la fin quand la voiture s’arrête à un feu rouge sur sa gauche, dédié en réalité à la voie de tramway qui longe la route. Le conducteur de Tesla a accéléré pour ne pas bloquer la circulation, ce qui compte comme un désengagement dans le jargon et surtout ce qui poserait vraiment problème dans l’idée d’un robotaxi sans personne derrière le volant. Malgré tout, il faut reconnaître que la démonstration a été assez impressionnante, même si le test ne s’est pas fait sur les pires heures de la journée en termes de circulation, ni dans les rues étroites du centre-ville de Bordeaux.

Si vous voulez tester vous aussi, vous pouvez vous inscrire à cette adresse dans le centre Tesla de votre choix. En France, voici la liste des dix lieux qui proposent ces tests : Bordeaux, Cannes, Lille, Lyon-Est (Saint-Priest), Marseille, Nantes, Paris-Est (Bailly-Romainvilliers) et Paris-Nord (Saint-Ouen-sur-Seine), Strasbourg et Toulouse. Les démonstrations étaient prévues jusqu’à la fin du mois de décembre partout, mais face à la demande, le constructeur a étendu les dates jusqu’à la fin du mois de janvier dans quelques centres.

Le FSD (Supervisé) est une option déjà proposée et facturée actuellement 7 500 € en Europe. Si l’on ne sait pas encore si le prix augmentera avec la sortie de cette assistance à la conduite bien plus complète, c’est probable, puisque c’est ce qui s’est passé outre-Atlantique. Tesla y proposant également un abonnement mensuel, on y aura peut-être droit de notre côté aussi.

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ExpressVPN a enfin droit à une app Mac native

Les utilisateurs d’ExpressVPN vont désormais pouvoir utiliser une app native pour macOS. Le service proposait jusqu’à présent une version basée sur la déclinaison iOS, ce qui pouvait parfois être limité. Cette nouvelle déclinaison 100 % macOS peut être téléchargée directement sur le Mac App Store.

« La nouvelle application Mac a été conçue pour s'intégrer parfaitement à votre ordinateur », affirme l’entreprise dans un communiqué. « Elle se lance plus rapidement, répond plus vite et s'intègre mieux à macOS que la version précédente ». Le logiciel a été créé grâce au framework Catalyst d'Apple, qui permet de porter rapidement des apps déjà existantes sur les tablettes vers le Mac. Il faudra au minimum macOS 15 pour le faire tourner.

Ce choix apporte des effets visuels plus fluides, un redimensionnement des fenêtres plus flexible et de petites améliorations pour une expérience plus agréable. La gestion en arrière-plan devrait également être meilleure, tout comme ce qui touche au multitâche.

Sur un autre registre, le service a lancé une fonction « Emplacement le plus rapide » qui permet de se connecter en un seul clic au serveur le plus adapté à votre réseau à l’instant T. « Cette fonctionnalité analyse en temps réel la vitesse, la latence et votre distance par rapport à nos emplacements afin d'identifier le serveur optimal », indique ExpressVPN. L’interface mobile a été revue pour faire la part belle à cette fonctionnalité, mais l’app macOS peut également en profiter.

ExpressVPN est facturé 3,49 $ par mois dans sa formule basique en s’engageant sur deux ans. Si vous cherchez un VPN, n’hésitez pas à relire notre comparatif complet disponible sur notre site jeveuxle.top. ProtonVPN, qui est sur le podium, est à 2,49 € par mois jusqu’à la fin de l’année. Surfshark, qui est la seconde option que nous avons retenue, est à seulement 1,99 € par mois.

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Strava : l’Apple Watch passe en tête des montres de sport

Strava vient de partager son rapport annuel sur les habitudes de ses utilisateurs. Si on y trouve tout un tas d’informations diverses, l’une d’entre elles devrait donner le sourire à Tim Cook : l’Apple Watch a été la montre la plus utilisée par les sportifs de Strava en 2025.

Image WatchGeneration

Strava ne donne pas de chiffres directs pour comparer mais indiquait l’année dernière que l’Apple Watch Series était la montre la plus utilisée pour suivre une course, juste devant l’Apple Watch SE. L’entreprise a récemment annoncé avoir constaté une hausse de 20 % de l’utilisation de son app sur Apple Watch en 2024.

Vu sous cet angle, on comprend mieux pourquoi Strava a chouchouté watchOS tout au long de l'année. Le service s’intègre mieux avec Fitness+ depuis janvier, et un partenariat entre les deux entités permet d’obtenir jusqu’à trois mois de cours gratuits sur la plateforme d’Apple.

Strava offre jusqu’à trois mois gratuits d’Apple Fitness+

Strava offre jusqu’à trois mois gratuits d’Apple Fitness+

Mais surtout, Strava a cette année complètement revu son application Apple Watch. L’interface a été repensée avec un démarrage des activités plus rapide et une présentation plus lisible des statistiques. Son système de défis entre coureurs est désormais mieux intégré, et l’entreprise a promis l’arrivée de nouvelles fonctions de manière régulière.

Strava se réinvente sur Apple Watch et prend en charge les segments en direct

Strava se réinvente sur Apple Watch et prend en charge les segments en direct

Le rapport de Strava indique que COROS a le vent en poupe. Les différents accessoires à porter autres que les montres comme la bague Oura ou le bracelet WHOOP connaissent également « une croissance rapide ». Strava rappelle au passage que la majorité de ses membres enregistrent encore leurs séances directement depuis leur smartphone : 72 % des activités sont enregistrées via l’app mobile, Garmin arrivant deuxième tous appareils confondus et Apple Health (Formes) en troisième.

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