Partager des fichiers entre un smartphone Android et un iPhone via AirDrop, c’est finalement possible depuis la fin de la semaine dernière. Enfin, à condition de posséder un Pixel 10. Mais d’autres fabricants sont sur les rangs.
Peu après l’annonce surprise de Google, Carl Pei a indiqué que Nothing étudiait déjà la possibilité d’activer cette fonction sur ses propres smartphones. Au-delà de cette marque, ce sont en fait de nombreux smartphones Android qui pourraient en bénéficier d’un seul coup.
Envoi d’un fichier d’un iPad vers un Pixel 10 Pro via AirDrop. Image iGeneration
« Nous avons hâte que les gens puissent utiliser cette fonctionnalité une fois qu’elle sera activée sur Snapdragon dans un avenir proche », a déclaré Qualcomm, qui fournit les systèmes sur puce de nombreux terminaux Android. Reste à savoir quels modèles seront concernés et si Qualcomm collabore avec Google pour permettre cette interopérabilité. Ce dernier avait en tout cas assuré vouloir aider les partenaires du secteur à améliorer les communications entre plateformes.
Pour rappel, Google a réussi à rendre les Pixel 10 compatibles avec AirDrop, et ce sans l’aide d’Apple. Ses derniers smartphones peuvent donc envoyer et recevoir des fichiers de l’iPhone très simplement, sans application tierce. D’ailleurs, cela fonctionne aussi avec les autres appareils Apple, notamment le Mac et l’iPad, comme nous avons pu le vérifier. La seule contrainte est de passer AirDrop en mode « Tout le monde ».
La question est désormais de savoir si Apple laissera perdurer une compatibilité qu’elle n’avait pas anticipée ou si elle choisira de la bloquer.
Cela fait quelques années que les iPhone ont adopté le MagSafe, un système d’aimants permettant d’accrocher différents accessoires à l’arrière de son téléphone. Si c’est pratique pour recharger son iPhone, ça l’est aussi pour utiliser différents accessoires. Plusieurs sont en promo à l’occasion du Black Friday et pourront faire de bons cadeaux de Noël. Jetons ensemble un coup d’œil sur les meilleures offres.
Un joli porte-cartes
Apple Pay a remplacé la carte bleue chez beaucoup d’utilisateurs Apple, mais il reste bien quelques cartes que l’on est obligé de toujours avoir sur soi. Pour cela, le porte-cartes Apple est un achat intéressant : on le trouve à 48 € au lieu de 69 € en ce moment chez Amazon.
Trois coloris sont proposés à ce prix là, à savoir marine, noir et violet nuit. Ce produit officiel en tissage fin a l’avantage d’être compatible Localiser, et améliore la prise en main du téléphone dans certains cas.
Si c’est un accessoire 100 % Apple, ce n’est pas forcément le plus malin. ESR propose un modèle similaire bien moins cher vendu 15 € (-10 %) ainsi qu’une version pliable permettant de tenir le téléphone droit pour regarder une vidéo. Elle est affichée à 24 €, soit 10 % de remise. Enfin, on notera une bonne affaire sur ce modèle de Spigen vendu 27 € qui a l’avantage d’être plus sécurisé que ses concurrents (-20 %).
Une bonne batterie externe
Depuis l’arrivée de la norme Qi2, les batteries externes sont beaucoup plus intéressantes : elles peuvent remplumer un iPhone jusqu’à 15W, soit 2x plus vite qu’auparavant. C’est donc un gadget pratique pour avoir l’esprit tranquille quand on part une journée loin d’une prise.
Pour une batterie basique mais abordable, ce modèle de Baseus certifié Qi2 est vendu 21,53 € en cochant un coupon sur la fiche produit. Cela représente plus de 25 % de remise sur le tarif initial. Anker propose une déclinaison deux fois plus robuste logiquement plus chère : on le trouve à 79,99 €, soit 10 € de moins qu’en temps normal. Les propriétaires d’iPhone 16 et 17 pourront se pencher sur ce produit de Baseus, qui a l’avantage d’être Qi2.2 et donc de recharger jusqu’à 25W. Un coupon permet de l’obtenir pour 54,14 €.
Une station de charge pour sa table de chevet
Le MagSafe et la recharge sans fil permettent de ne plus s’embêter à brancher son téléphone le soir. On peut simplement le poser sur une station de charge et profiter du mode « En veille » affichant des informations à l’écran. Ugreen propose un modèle basique mais efficace sous forme de petit cube à déplier. Facturé 39,55 € au lieu de 49,99 €, on y trouve également une zone dédiée aux AirPods et un port USB-C supplémentaire pour un chargeur d’Apple Watch. Belkin propose quelque chose de similaire pour 10 € de plus (-17 %).
Plusieurs fabricants proposent des solutions 3-en-1. C’est le cas de Belkin justement, qui vend sa station de charge 79,98 € au lieu de 89,99 €. La station X40 Turbo de Kuxiu que nous avons récemment testé tombe de son côté à 75,99 € : elle a l’avantage d’être Qi2.2 et très légère, ce qui en fera un bon compagnon de vacances.
Les anneaux de support Magsafe sont de petits accessoires se clipsant au dos de l’iPhone pour améliorer sa prise en main. Ils peuvent également permettre de tenir le téléphone droit en mode paysage, ce qui est pratique pour regarder des vidéos n’importe où.
Un tel produit ne coûte pas très cher et peut toujours servir : on en trouve un pour 12 € chez Anker, qui perd 14 % à l’occasion du Black Friday. ESR a une version plus développée tentant le smartphone en mode portrait, vendue 16 € (-5 %). Nous avons eu l’occasion d’essayer celui d’Anker, qui nous avait convaincus. Cela pourra faire un cadeau sympa pour un proche ou un ado.
De nombreux accessoires compatibles
Les marques ont redoublé d’ingéniosité pour créer des accessoires MagSafe. Si vous prenez souvent le train ou l’avion, cette petite plaque de ventouse magnétique signée Elago vous permettra de regarder un film dans de bonnes conditions pour pas très cher : on la trouve à 14,27 €, soit 16 % de remise à l’occasion du Black Friday.
Un peu dans le même style, Zens dispose d’un chargeur MagSafe directement intégré à une prise murale, sans câble entre les deux. Ça serait pratique à laisser dans la cuisine, et le modèle perd en ce moment 15 € sur son tarif initial (35 €). Mis à part cela, le MagSafe est apprécié des conducteurs : on trouve des supports pour transformer facilement son iPhone en GPS pour 10 € (-13 %), et pour 20 € chez Belkin avec un chargeur intégré (-15 %). Terminons en rappelant que l’iPhone 16e n’est pas compatible MagSafe. Attention donc, si vous envisagez un achat pour un cadeau de Noël.
Amazon vide ses stocks de bracelets Apple Watch à l’occasion du Black Friday. La plateforme propose de nombreuses réductions sur les modèles d’Apple, avec même des ristournes sur des coloris récents sortis cet été. De quoi remplir un peu plus son tiroir à bracelets sans se ruiner.
La classique Boucle Sport perd 20 % pour tomber à 39 € en coloris bleu maritime, forêt ou brume violette. La promo s’applique sur les trois tailles, à savoir 40 mm, 42 mm et 46 mm. On trouve également à ce prix-là des coloris noir ou jaune fluo.
Dans un autre style, le Bracelet Sport avec sa fermeture à clou est au même prix, contre 49 € en temps normal. Les promos concernent également les coloris bleu maritime, jaune fluo et brume violette. Attention cependant à bien choisir votre taille de boîtier et de poignet (S/M ou M/L).
La Boucle Trail de l’Apple Watch Ultra a également droit à sa promo. Habituellement facturée 99 €, on la trouve à 79 € ou 84 € selon les modèles et les coloris. Il y a du vert, du bleu foncé et du noir à ce tarif, ainsi qu’un modèle bleu clair de Boucle Alpine. Ici aussi attention à la taille de poignet, sachant que je trouve le S/M assez petit alors que je n’ai pas des poignets particulièrement gros.
Quelques modèles plus habillés sont également en promo. Le bracelet à maillons magnétique en tissage fin perd 20 % pour revenir à 79 €, là où la Boucle moderne faite du même matériau passe de 149 € à 119 € (-20 %). On la trouve à ce prix en coloris marron ou violet nuit, mais aussi en gris sauge. Enfin, plusieurs bracelets milanais perdent de 15 % à 20 %, y compris le modèle noir pensé pour l’Apple Watch Ultra 2 en titane et à boucle parachute (169 €).
Nabu Casa, l’entreprise qui chapeaute le développement de Home Assistant, a présenté le ZBT-2, son dernier produit matériel qui succède au ZBT-1 (logique), retiré des ventes en même temps. Comme son prédécesseur, cet appareil est dédié à la création d’un réseau Zigbee ou bien Thread pour la domotique open-source. Prenant la forme d’une grande antenne blanche, il vient se relier en USB à l’ordinateur qui fait tourner Home Assistant et il ajoute à la domotique un réseau sans-fil qui repose sur l’un ou l’autre protocole. Comptez 45 € pour un exemplaire chez Domadoo, revendeur officiel en France.
Le ZBT-2 à côté du boîtier Green également conçu par Home Assistant. Image Home Assistant.
Le format est original par rapport aux concurrents : les coordinateurs Zigbee prennent souvent la forme d’une sorte de clé USB, parfois avec une antenne au bout. Ses créateurs justifient ce design en hauteur par le choix de construire l’appareil autour d’une très grande antenne qui doit offrir de meilleures performances. Ils comparent le ZBT-2 au précédent produit de Nabu Casa et annoncent un appareil quatre fois plus rapide… mais il faut dire que cette ancienne génération était loin d’être parmi les meilleurs élèves dans la catégorie. Même par rapport à un bon coordinateur sur le marché, il semble en tout cas parfaitement adapté pour gérer sans difficulté de gros réseaux composés de plusieurs dizaines d’appareils.
L’autre avantage de ce design, c’est d’inciter l’utilisateur à éloigner l’antenne de l’ordinateur associé, ce qui limite les risques de perturbations. Le produit est ainsi livré avec un câble USB (A vers C) de 1,5 mètre de long et Nabu Casa a soigné le design, espérant en faire presque un objet de décoration que l’on placera au milieu du salon. Même si la portée permise par les deux protocoles radio pris en charge permet de planquer son coordinateur Zigbee dans une zone technique (le mien est posé sur la baie de mon garage, par exemple), on obtiendra en effet de meilleures performances si la source du réseau est au cœur des pièces de vie. Malheureusement, il n’y a pas d’option pour un branchement en Ethernet PoE qui est plus pratique si on est équipé et assez courant dans le domaine.
L’antenne du ZBT-2 n’a rien à voir avec celle du précédent modèle. Image Home Assistant.
Comme toujours avec les produits imaginés par Nabu Casa pour Home Assistant, le ZBT-2 est un accessoire largement ouvert. Sous le capot, on trouve un ESP32, un petit ordinateur bien connu dans le monde de la domotique ouverte et qui devrait permettre d’ajouter des fonctions par la suite ou de modifier son comportement. L’appareil est même conçu pour être facilement démonté si on le souhaite, avec quelques vis à retirer pour accéder à la carte principale où tous les composants et connecteurs sont directement annotés. Il est possible de mettre en ligne sa propre version du firmware grâce à ce site web, tandis que le code source qui permet de créer le firmware est accessible sur GitHub.
Outre l’antenne, le composant le plus important est une puce MG24 de Silicon Labs, un système-sur-puce capable de générer et gérer le réseau Zigbee ou Thread. C’est la toute dernière génération du composant fourni par ce fabricant et c’est une promesse d’une bonne prise en charge dans les années à venir. D’ailleurs, le produit sortira avec du Zigbee 3.0 qui est la norme depuis bien des années, mais le gestionnaire du protocole a sorti une mise à jour majeure juste avant sa présentation. Le créateur du ZBT-2 indique travailler sur le sujet et même s’il n’y a pas d’annonce formelle, on peut s’attendre à une mise à jour du firmware pour basculer sur la nouvelle génération.
Précisons que le ZBT-2 peut faire office de coordinateur Zigbee ou de routeur de bordure Thread, mais pas les deux à la fois. C’est théoriquement possible, néanmoins ses créateurs indiquent que faire tourner les deux en parallèle amenait trop de bugs. Pour l’heure, il faut choisir en fonction de votre équipement. L’avantage de Thread, c’est évidemment de viser l’avenir avec la généralisation des appareils Matter. Zigbee conserve toutefois l’avantage d’un parc de produits immense et c’est le choix le plus logique pour la majorité. Ajoutons que le ZBT-1 peut lui aussi servir de routeur de bordure Thread et cela peut être une bonne deuxième vie pour lui si vous disposez d’un exemplaire et que vous achetez son successeur pour améliorer votre réseau Zigbee.
Le ZBT-2 fonctionnera sans effort particulier avec une installation de Home Assistant gérée par HAOS. On peut aussi l’utiliser avec d’autres programmes, comme Zigbee2MQTT côté Zigbee ou encore matter.js côté Thread. Pour en savoir plus, je vous renvoie à la série Home Assistant, où j’avais détaillé comment configurer un coordinateur Zigbee pour se passer des ponts propriétaires.
Il est possible de faire l’acquisition du nouveau portable d’Apple pour 1699 €, que ce soit chez Amazon, Fnac ou Darty. Cette machine ne souffre d’aucun problème de disponibilité. La configuration de base comprend 16 Go de RAM et 512 Go de SSD.
La configuration avec 1 To de stockage fait également l’objet d’une remise de 100 €. Elle est proposée au prix de 1949 € chez les mêmes revendeurs : Amazon, Darty et Fnac.
Enfin, selon la même mécanique : les mêmes 100 € de réduction s’appliquent chez Amazon, Fnac et Darty sur le modèle avec 24 Go de RAM et 1 To. Prix : 2199 € au lieu de 2299 €.
Le MacBook Pro M5 est avant tout un formidable outil de travail : très bien construit, avec un écran mini-LED toujours aussi bluffant (luminosité, contraste, colorimétrie), un excellent son, un trackpad de référence et une autonomie qui permet de tenir sans stress une longue journée loin du chargeur, voire davantage selon l’usage. La puce M5 apporte un vrai saut générationnel : CPU nettement plus rapide, GPU bien plus solide pour un intégré (jeux modernes en 1200p jouables dans de bonnes conditions) et SSD PCIe 5.0 au-delà des 6 Go/s. Pour beaucoup, c’est typiquement le Mac “qui disparaît” : on ouvre le capot, on bosse, et tout répond avec une fluidité exemplaire.
Les compromis existent, mais ils ne gâchent pas le tableau d’ensemble. Le design ne bouge pas et reste un peu massif, l’encoche est toujours là sans Face ID, les ports stagnent (pas de Thunderbolt 5 ni de Wi-Fi 7) et le ventilateur se fait entendre en charge lourde, conséquence directe d’un TDP relevé pour maintenir des performances très stables dans le temps.
En pratique, on reste face à un Mac très abouti, ultra polyvalent et durable, qui coche l’essentiel pour un usage pro ou exigeant : puissance, confort, silence la plupart du temps et autonomie de marathonien. Pour qui cherche un 14” sérieux, efficace et prêt pour plusieurs années, le MacBook Pro M5 est clairement une excellente pioche. Par contre, si cette machine vous intéresse, pensez à faire l’achat d’un adaptateur secteur !
Après des années de stagnation, les choses s’améliorent pour les joueurs sur Mac. Preuve en est : Steam est désormais optimisé pour les puces Apple Silicon ! Il s’agit d’une des dernières grosses apps qui traînait des pieds pour adopter la nouvelle architecture d’Apple. Comme l’a remarqué le site Apple2CH, le changement a été mis en place via une mise à jour publiée la semaine dernière.
Image MacGeneration
J’ai pu le vérifier sur ma machine : après avoir téléchargé la mise à jour et redémarré le client, l’app est passée dans la rubrique Apple du Moniteur d’activité. Il s’agissait d’ailleurs de la dernière sur mon Mac. La note de mise à jour reste bien modeste sur ce qui est un gros changement, se contentant de mentionner la nouvelle icône optimisée pour macOS 26 Tahoe. Elle n’est plus enfournée dans une disgracieuse boîte grise, ce qui rend mieux dans le dock.
Valve a passé des années à maintenir la version Mac de Steam sans faire d’effort sur l’optimisation ou les fonctions pour macOS. Si l’on commençait à perdre espoir de voir un jour arriver une version Apple Silicon, l’entreprise a lancé une première bêta optimisée… quelques jours après la WWDC, lorsque Cupertino a annoncé la fin de la prise en charge de Rosetta sur macOS 28.
Pour mettre à jour Steam, lancez l’application et rendez-vous dans l’onglet Steam de la barre des menus. Un bouton permet de télécharger la dernière version de l’utilitaire, qui se lance logiquement beaucoup plus vite qu’auparavant. S’il est désormais optimisé, Steam reste cependant bien loin d’être une app native à macOS étant donné que le lanceur repose sur Chromium. Apple2CH a d’ailleurs noté qu’il était encore dépendant de Rosetta 2 sur certains points, ce qui indique qu'il reste quelques boulons à serrer.
La nouvelle icône Steam sur Tahoe. Image MacGeneration
Cette transition est bénéfique pour les performances générales et l’autonomie. Néanmoins, seuls le lanceur et ses services sont maintenant compilés pour Apple Silicon. Une grande partie du catalogue Mac repose encore sur du code Intel ou sur des couches de compatibilité et ne profite donc pas automatiquement de la même optimisation.
Si vous travaillez avec des personnes sur d’autres fuseaux horaires ou que vous avez de la famille à l’étranger, il vous arrive sans doute de vous poser régulièrement une question : « mais quelle heure est-il là-bas ? ». Zone Bar est une petite app visant à vous éviter de devoir faire du calcul mental en affichant l’heure de plusieurs villes directement dans votre barre des menus.
Zone Bar en action. Image MacGeneration
L’app est simplissime. On peut ajouter n’importe quelle ville via une petite barre de recherche, que l’on peut différencier grâce à un nom personnalisé ou un emoji. On a alors juste à cliquer sur une petite icône de globe dans la barre des menus pour avoir un coup d’œil général, et une petite barre à faire glisser permet de surveiller quelle heure il sera dans quelques heures sur toutes les horloges. Une fonction pratique pour planifier des réunions ou vérifier si des amis à l'étranger seront réveillés.
Zone Bar a quelques petits atouts, comme le fait de pouvoir l’activer d’un raccourci clavier ou d’ajuster quelques aspects de son interface. Pour éviter d’avoir à cliquer sur son icône, on peut également faire en sorte d’avoir constamment l’heure d’une ville affichée dans la barre des menus.
Quelques éléments sont absents : il n’y a pas les secondes, de version sous forme d’horloge ou de synchronisation iCloud. Cela reste pertinent pour des besoins basiques, d’autant plus que l’app est gratuite pour le moment. Elle devrait devenir payante à terme, donc si le concept vous intéresse, ne traînez pas trop à la télécharger sur le Mac App Store. Elle nécessite macOS 26.1.
C’est loin d’être le premier utilitaire du genre, et macOS propose par exemple un widget natif pour afficher l’heure des villes à travers le monde. Tout n’est malheureusement pas particulièrement flexible, le widget avec plusieurs villes n’étant disponible que sous forme d’horloge. Pour une gestion plus poussée (mais pas dans la barre des menus), Overlap est une sympathique application actuellement en promo pour 0,99 € sur le Mac App Store.
Ce n’est pas une surprise, Apple va proposer un successeur à l’actuel iPad Air M3. La nouvelle tablette devrait arriver dans le courant de l’année aux côtés d’un iPad d’entrée de gamme et d’un nouvel iPad mini. Jetons un œil à ce qui nous attend.
iPad Air M3 11" et 13". Image iGeneration
Un design qui n’évolue pas
Cette nouvelle version devrait principalement être une révision interne. Autrement dit, la partie extérieure n’évoluerait pas : on resterait sur un design de 11" et 13" avec un écran LCD. Malgré son nom, la tablette serait toujours plus épaisse que l’actuel iPad Pro. Cela vient du fait qu’elle fait appel à du LCD, là où la tablette très haut de gamme est passée à l’OLED.
L’écran ne devrait pas évoluer, restant bloqué à 60 Hz. L’USB-C devrait rester de la partie, tout comme le bouton d’allumage intégrant Touch ID. De nouvelles couleurs pourraient permettre de différencier un peu cette cuvée 2026, mais rien ne semble vraiment ressortir dans les rumeurs.
Les coloris de l’iPad Air M3. Image Apple
Un passage à la puce M4
La principale nouveauté viendrait de la puce M4. On commence à bien connaître ce SoC, actuellement proposé sur le MacBook Air et qui a déjà fait ses armes sur le MacBook Pro. C’est une puce très puissante qui devrait largement satisfaire le public de l’iPad Air, sachant que la puce M3 ne manque pas spécialement de jus.
Vous pouvez relire notre test de l’iPad Pro M4 pour plus de détails sur cette puce, qui embarque quatre cœurs performants et six cœurs basse consommation. Le Neural Engine a été optimisé pour les tâches d’IA en local, ce qui sera pratique pour les adeptes du genre. Mis à part cela, la différence ne devrait pas vraiment se faire ressentir au quotidien, d’autant plus que les utilisations dans Apple Intelligence restent limitées. Cela sera toujours un bon point pour l'avenir.
La RAM devrait rester à 8 Go. C’était le cas de l’iPad Pro M4, sauf sur les versions 1/2 To qui en ont 16. La toute récente déclinaison M5 est passée à 12 Go de RAM même sur l’entrée de gamme. Il faudra sans doute attendre une génération supplémentaire avant que l’iPad Air se mette à son niveau. Cela ne devrait cependant pas gêner les utilisateurs d’iPad Air, qui ne sont logiquement pas les clients les plus exigeants.
Une charge plus rapide et une connectivité améliorée
La grosse nouveauté pourrait venir de la recharge. Actuellement, la tablette est tristement lente à requinquer : en 30 minutes, l’iPad Air M3 ne retrouve au mieux que 34 % de batterie. Les derniers iPad Pro ont apporté une recharge plus rapide permettant de récupérer la moitié de l’autonomie sur la même durée, et il serait étonnant qu’Apple ne déploie pas cette nouveauté sur ces différentes gammes.
L’iPad Pro M5 charge plus rapidement que son prédécesseur. Image iGeneration
L’iPad Pro M5 a également gagné le modem d’Apple C1X, que l’on peut s’attendre à découvrir sur l’iPad Air M4. Les performances sont globalement équivalentes à celles des anciens modems Qualcomm, mais le composant est moins gourmand en batterie. Ce sera donc un bon point pour ceux voulant un iPad autonome, sans avoir à faire de partage de connexion en extérieur.
Dans la foulée, l’iPad Air M4 devrait aussi adopter la puce réseau N1 inaugurée sur l’iPhone 17 et l’iPad Pro M5. Elle regroupe Wi-Fi 7, Bluetooth 6 et Thread, avec à la clé une meilleure stabilité des connexions et des débits améliorés.
Rappelons que le prix des iPad Air a baissé récemment. La tablette coûtait 719 € en 11" et 969 € en 13" dans sa version 128 Go, et est désormais affichée à 669 € ou 869 €. L’iPad Air M4 ne devrait pas changer de prix, et sa sortie devrait diminuer le prix de l’actuel modèle M3 chez les revendeurs. On s’attend à ce que l’iPad Air M4 soit présenté en début d’année prochaine, probablement entre les mois de mars et avril.
Après une année marquée par la refonte visuelle d’iOS 26, Apple changerait de tempo. Avec iOS 27 et macOS 27, la firme miserait davantage sur la stabilité, les performances et la consolidation, dans un esprit proche de Snow Leopard.
Alors qu’iOS 26 est disponible depuis quelques semaines déjà au téléchargement, les développeurs d’Apple travaillent d’arrache-pied sur son successeur : iOS 27. D’après Mark Gurman, ce serait une année Snow Leopard pour le système d’exploitation d’Apple.
Autrement dit, Apple se concentrerait sur la stabilité et la cohérence de son logiciel système plutôt que d’ajouter des nouveautés. Cette expression est cependant à prendre avec des pincettes. Lors du développement de Snow Leopard, les ingénieurs d’Apple n’ont pas passé leur temps à simplement corriger des bogues. Apple a également réécrit des pans entiers de son logiciel système, supprimé du code vieillissant… Snow Leopard a été le premier système d’Apple à offrir une prise en charge complète du 64 bits. Et si ces changements ont été bénéfiques sur le long terme, contrairement aux idées reçues, le système d’Apple n’était pas forcément d’une stabilité exceptionnelle à ses débuts.
Quoi qu’il en soit, après des années de grands changements, les ingénieurs d’Apple semblent se décider à revoir les fondations des différents logiciels système, après avoir passé des années à enchaîner les nouveautés et à revoir leurs fonctionnalités en permanence.
macOS 27 est aussi concerné
Pour iOS 27, mais aussi pour les autres grandes versions de l’an prochain — macOS 27 compris — la priorité ne serait plus les nouvelles fonctions, mais la qualité et les performances en profondeur. À ce stade, iOS 26 ne semble pas souffrir de problèmes majeurs généralisés et n’a pas connu les importants retards de fonctionnalités qui avaient marqué iOS 18. Pour autant, de nombreux utilisateurs font état de divers dysfonctionnements : surchauffe de l’appareil, consommation anormale de batterie, problèmes d’interface, clavier instable, difficultés de connexion au réseau cellulaire, fermetures inopinées d’applications ou encore lenteurs dans la navigation et les animations du système.
Voilà à quoi ressemblait Snow Leopard
Mais l’époque est différente et les ingénieurs d’Apple vont devoir se concentrer sur quelques nouveautés. L’une d’elles sera la prise en charge de l’iPhone pliable. Comment Apple va-t-elle gérer cet écran ? Lorsqu’il sera déplié, adoptera-t-il le fonctionnement d’iOS ou d’iPadOS ? Prendra-t-il en charge l’Apple Pencil ?
Enfin, il y a un domaine où Apple compte mettre le turbo : celui de l’intelligence artificielle. De gros changements se préparent également. Apple plancherait sur une évolution attendue de Siri avec iOS 26.4, puis sur une intégration plus large de l’intelligence artificielle dans iOS 27. Cela inclurait notamment un agent IA orienté santé, adossé à un abonnement Health+, ainsi qu’un moteur de recherche dopé à l’IA censé rivaliser avec ChatGPT et Perplexity.
En interne, Apple teste aussi un chatbot baptisé Veritas, pensé comme un terrain d’expérimentation pour le nouveau Siri. Officiellement, il ne s’agirait pas d’une app autonome, mais plutôt d’une brique technologique pour préparer la suite. Avec l’appui de Google via Gemini et une mobilisation massive des équipes, Apple chercherait ainsi à remettre à niveau son Apple Intelligence. Et combiné aux efforts sur la qualité et les performances, 2026 pourrait bien marquer un vrai tournant pour ses systèmes.
C’est le moment de vous abonner à Apple TV. Le service de streaming vidéo d’Apple est à moitié prix à l’occasion du Black Friday. On peut donc y accéder pour seulement 4,99 € par mois pendant 6 mois. Le tarif repassera ensuite aux 9,99 € par mois habituels. La ristourne est accessible directement depuis l’app Apple TV ou en cliquant sur ce lien, sachant qu'elle est valable du 21 novembre au 21 décembre.
Capture d'écran du site d'Apple. Image MacGeneration
Apple indique que les utilisateurs ayant déjà eu droit à trois mois gratuits d’Apple TV et ceux dont l’abonnement est facturé par un tiers (comme via Canal) ne peuvent pas bénéficier de cette offre. Les abonnés actuels ne peuvent pas non plus en profiter. L’abonnement est sans pub et partagé automatiquement avec les membres de votre groupe familial.
Prendre un abonnement vous permettra d’accéder au catalogue d’Apple TV, qui commence à être consistant si vous ne vous êtes jamais penché dessus. On y trouve les séries historiques du service (The Morning Show, Foundation) ainsi qu’un paquet de films comme Wolfs, Killers of the Flower Moon ou encore Napoléon.
Ce sera aussi l’occasion de découvrir la série Apple TV du moment : Pluribus. Créée par Vince Gilligan (Breaking Bad), on y retrouve l’actrice Rhea Seehorn connue pour le rôle de Kim Wexler dans la série Better Call Saul. La série a été très bien accueillie, affichant un score de 99 % sur Rotten Tomatoes. Un nouvel épisode sera diffusé chaque mercredi jusqu’au 26 décembre.
Pour les fans de football, Apple TV propose également les matchs de la MLS dans un pack optionnel payant. Celui-ci sera proposée sans surcoût aux abonnés à partir de la prochaine saison. Aux États-Unis, la diffusion de la F1 se fera sur Apple TV pendant cinq ans à partir de l’année prochaine.
À chaque jour sa fuite de données. La plateforme Colis Privé a récemment annoncé avoir été piratée et a prévenu certains de ses clients au début du week-end. Vous avez peut-être déjà eu affaire à cette entreprise, qui achemine près de 90 millions de colis par an dont certains proviennent de chez Amazon ou Cdiscount.
Le mail reçu par certains clients. Image MacGeneration
Colis Privé explique qu’un incident a entraîné « un accès non autorisé et limité à certaines données sur une partie de [ses] systèmes » et précise que plusieurs données de contact sont en fuite. Elle mentionne le nom, le prénom, l’adresse postale, l’adresse électronique et le numéro de téléphone. L’entreprise cherche à rassurer en déclarant « qu’aucune donnée bancaire, aucun mot de passe ni aucune information sensible n’est concernée [sic] ». Un argument très discutable étant donné que ces différentes données de contact forment une base solide pour des escrocs.
L’entreprise explique n’avoir constaté « aucun usage frauduleux de ces informations »… pour le moment. Il y a de très fortes chances que les données soient récupérées par des acteurs malveillants les utilisant pour des tentatives d’arnaques. Restez donc vigilant face aux mails, aux messages et autres coup de fil louches vous demandant de cliquer sur des liens ou de partager des informations personnelles.
Entre les faux mails de Chronopost et les SMS de livreurs imaginaires qui s'assurent que vous êtes bien chez vous, les arnaques à la livraison sont devenues un grand classique. Le gouvernement a d'ailleurs publié une alerte officielle sur cette pratique l'été dernier. Colis Privé rappelle de son côté qu'il faut ignorer tout message prétendument envoyé en son nom réclamant un paiement : la société assure qu'elle ne demande jamais de régler des frais par mail ou par SMS.
Image Colis Privé
Les fuites de données du genre sont malheureusement monnaie courante. En août dernier, c’est la chaîne de grande surface Auchan qui en était victime, quelques jours après un incident similaire chez Air France. Certaines failles sont plus graves que d’autres : chez Discord, ce sont les quatre derniers chiffres de la carte de paiement et l’historique d’achat associé au compte qui a été extorqué, en plus de différents documents d’identité.
Après une vague de froid digne de The Shining, le temps se réchauffe un peu... et c’est pas plus mal ! Et cette semaine, Mark Gurman réchauffe nos cœurs : entre une année d’optimisation logicielle, et un Tim Cook qui ne serait pas si rapidement remplacé, c’est famille et petits soins cette semaine !
Avec le froid qu’il a fait cette semaine, c’est un coup à finir congelé au fond du jardin... Image The Shining.
Take On Me (Accepte-moi)
Le 28 août 2009 sortait Snow Leopard, que beaucoup considèrent comme l’une des versions les plus stables, si ce n’est la plus stable de macOS, ou en tout cas son « ancêtre » MacOS X. À l’époque, Apple a profité de la fin de la transition entre les processeurs PowerPC et les nouveaux CPU Intel pour faire un grand nettoyage, et s’attaquer aux problèmes de fond du système, afin de le rendre plus efficace, plus rapide, et plus stable que jamais.
Quasiment 17 ans plus tard, Apple serait sur le point de remettre ça : les versions « 27 » des systèmes de la pomme, que ce soit macOS, iOS ou encore iPadOS ne verraient en 2026 que très peu de nouveautés en dehors de l’arrivée de l’intelligence artificielle, afin de se concentrer sur le fond plus que sur la forme. Et quelle coïncidence : Apple a indiqué officiellement que macOS 26 serait la dernière version compatible avec les Mac Intel, macOS 27 étant purement Apple Silicon. Comme Snow Leopard en son temps !
Dans un sens, le timing est presque un miroir parfait de la situation de début 2009 : alors que la dernière version du système a amené beaucoup de nouveautés, entre une unification de l’interface avec le départ du métal brossé pour quelque chose d’un peu plus léger, l’arrivée de Time Machine, de BootCamp et de bien d’autres éléments, MacOS X 10.5 n’était pas avare en changements. De la même manière, macOS 26 et ses comparses ont amené un énorme chamboulement visuel avec l’arrivée de Liquid Glass, l’unification scellant l’idée d’un rapprochement de tous les systèmes de la pomme.
Est-ce à dire qu’il n’y aura aucune nouveauté ? Non, tout de même pas. Apple devrait en profiter pour renforcer l’arrivée de son LLM (maison ou plus probablement basé sur Gemini), le faisant pénétrer plus profondément dans le système : Siri LLM sera encore plus ancré dans macOS et iOS, et la recherche devrait définitivement faire appel aux pouvoirs de l’IA, concurrençant ChatGPT et Perplexity. iOS de son côté devrait voir arriver le coach par IA tant attendu sur Health, avec la présentation du service Health+.
La suppression de la compatibilité Intel devrait dans tous les cas simplifier la tâche à Apple, qui pourra ainsi se concentrer uniquement sur du code fonctionnant sur Apple Silicon, et compatible avec le Neural Engine : la volonté d’Apple de faire autant que possible les calculs des IA sur le matériel plutôt que de l’envoyer vers un cloud devrait en être facilitée.
Stay On These Roads (Reste sur ces routes)
Le 15 novembre, le Financial Times balançait une info que personne n’attendait aussi tôt : Tim Cook pourrait quitter son poste de CEO d’Apple durant le premier semestre 2026. Alors certes, les indices montrant que son départ est plus que sérieusement envisagé se multiplient, que ce soit avec la montée en charge de John Ternus, qu’il est quasi certain de se voir un jour Calife à la place du Calife, mais aussi du fait que Tim Cook se rapproche petit à petit d’un âge où même au Board on envisage sérieusement sa retraite (la limite d’âge pour être membre du Board d’Apple est fixée à 75 ans, même si des exceptions à la règle peuvent être décidées).
Qui pour venir en face à face avec Donald Trump, si Tim Cook n’est plus là ? Image The White House.
Reste que Tim Cook, selon Mark Gurman, n’a pas tellement envie de quitter son poste aussi vite. Et surtout, personne en interne ne semble émettre l’hypothèse d’une sortie dans moins d’un an. Il faut dire que même si les fans rongent leur frein, trouvant que l’actuel CEO n’en fait pas assez pour être disruptif, et a quelques erreurs à son actif (le manque de vision sur l’intelligence artificielle, ou encore le projet Titan qui a échoué), les chiffres d’Apple que ce soit en terme de ventes, de chiffre d’affaires ou de tenue de l’action sont exceptionnels, et ont fait passer Apple de la « grosse start-up » chère à Steve Jobs à une multinationale gigantesque.
Entre le Financial Times et Mark Gurman, lequel aurait vu juste ? Les deux sont respectables : le Financial Times est une institution dans le domaine des journaux économiques, et Mark Gurman n’a plus à prouver que ses prévisions se vérifient plus que souvent. La réponse d’ici juin 2026.
I’ve Been Losing You (Je suis en train de te perdre)
Reste que chez Apple, c’est la valse des départs : tout au long de l’année, de nombreux ingénieurs dédiés à l’intelligence artificielle ont fait leurs bagages pour aller en grande partie rejoindre les effectifs de Meta, et ce n’est pas fini. Maintenant, un autre acteur vient piquer des éléments dans d’autres départements de la pomme : OpenAI.
Le duo diabolique aspire les ingénieurs Apple comme un vampire sur une poche de sang. Image OpenAI.
Ingénieurs caméra, iPhone, Mac, Apple Silicon, tests et fiabilité, design industriel, industrialisation, audio, smartwatches, logiciel, et même Vision Pro : tout y passe. Et même quand ce n’est pas pour aller chez OpenAI ou Meta, certains pensent déjà à aller voir ailleurs, ou à prendre une retraite. L’un des plus grands noms à penser à cette éventualité n’est autre que Johny Srouji, qui est le maître à penser de toute la révolution Apple Silicon chez Cupertino. Il laisserait sans aucun doute un énorme trou...
Alors qu’Apple s’apprête à faire table rase du passé Intel, va-t-elle aussi faire un grand chamboulement dans sa direction ? Si Gurman ne mise pas sur un départ proche de Tim Cook, reste que nombre des ingénieurs de tête, y compris les plus connus, pensent à leur reconversion. Les temps changent, mais il va falloir faire attention que ce ne soit pas au détriment de l’avenir. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
Il y a des promotions qui sonnent comme du recyclage marketing, et puis il y a celles où on sent qu'une boîte a décidé de vraiment mettre le paquet.
Cette année, Imagen a choisi la deuxième option : du 10 novembre au 2 décembre, tout passe à moins cinquante pour cent. Et quand on dit tout, c'est tout. Les abonnements d'édition, les forfaits de tri photo, les profils de retouche, même le premier versement des plans annuels. Aucune petite ligne en bas de page qui limite l'offre aux nouveaux clients ou aux trois premiers produits. Non, c'est simple et carré.
Un logiciel qui apprend votre style de retouche
Pour ceux qui découvrent Imagen en lisant ces lignes, un petit détour s'impose. On parle d'un logiciel d'édition photo piloté par intelligence artificielle, qui analyse votre manière de retoucher pour ensuite l'appliquer automatiquement à vos nouveaux clichés.
Concrètement, vous lui montrez quelques milliers de vos images déjà éditées, et l'algorithme déchiffre vos préférences : comment vous gérez la balance des blancs dans une église sombre, comment vous poussez les tons chauds lors d'un coucher de soleil, comment vous corrigez l'exposition sur un portrait en contre-jour. Une fois cette phase d'apprentissage bouclée, Imagen devient capable de traiter une photo toutes les 0,33 seconde. Ce qui signifie qu'un mariage complet, galerie de mille images comprise, sort édité en cinq minutes et demie.
Le logiciel s'occupe de la balance des blancs, de la correction colorimétrique, des ajustements d'exposition, du recadrage automatique et même du redressement des horizons. Il peut appliquer un masque sur les sujets pour leur donner plus de présence, lisser la peau, blanchir les dents ou réduire le bruit sur les photos prises en basse lumière. Tout ce qui relève de la mécanique pure, en somme. Ce qui reste après, c'est l'espace pour les ajustements fins, les masques locaux sur les visages, les retouches qui font qu'une image devient mémorable.
L'écosystème complet qui change tout
Cette année, Imagen a construit sa campagne autour du concept "Better Together", et il faut reconnaître qu'il y a une cohérence dans cette approche. Parce que ce qui fait la force du logiciel, ce n'est pas seulement l'édition automatique. C'est l'écosystème complet. Quand on combine l'édition avec le tri intelligent des photos et les profils de retouche préenregistrés, on obtient une chaîne de production fluide qui traite l'intégralité du workflow post-shooting.
Le module de tri repère automatiquement les meilleurs clichés en analysant la netteté, la composition, l'exposition. Il groupe les photos similaires et sélectionne les meilleures de chaque série, exactement comme le ferait un humain, mais en quelques minutes plutôt qu'en plusieurs heures. L'édition applique ensuite votre style personnel ou celui d'un photographe dont vous admirez le travail.
Et les profils, justement, permettent de jongler entre différentes ambiances selon le type de séance photographiée. Vous n'avez pas encore assez d'images éditées pour entraîner votre propre profil ? Pas de problème. La boutique de profils propose plus des dizaines de styles créés par des photographes reconnus, prêts à être appliqués immédiatement.
L'idée, c'est que chaque maillon renforce les autres. Le tri fait gagner une heure, l'édition en récupère dix, et les profils évitent de repartir de zéro à chaque nouveau projet. Imagen ne cherche pas à remplacer le photographe, mais à éliminer toute la partie ingrate du métier, celle qui consiste à répéter mécaniquement les mêmes gestes sur des centaines de fichiers.
Les tarifs pendant le Black Friday
Parlons chiffres maintenant. En temps normal, Imagen propose trois formules d'édition. Le paiement à l'utilisation sans engagement facture 0,045 euro par photo, avec un minimum mensuel de sept euros qui se convertit en crédits de retouche. Les abonnements annuels démarrent à 60,75 euros par mois pour dix-huit mille modifications par an, avec une économie de dix pour cent par rapport au tarif standard. L'offre Entreprise, elle, s'adresse aux gros volumes avec plus de cent mille photos annuelles et propose un accompagnement sur mesure.
Pour le tri des images, deux options existent : un abonnement annuel à onze euros mensuels (paiement annuel) ou un abonnement mensuel à seize euros. Le Culling Studio fonctionne de manière autonome et nécessite son propre abonnement, distinct des outils d'édition. Avantage notable : aucun paiement minimum de sept euros avec l'abonnement tri.
Côté stockage cloud, les forfaits commencent à trois euros mensuels pour cinq cents gigaoctets (prix barré à cinq euros) et neuf euros pour deux téraoctets (prix barré à douze euros). Tous les nouveaux abonnés bénéficient de cent gigaoctets gratuits pendant trois mois, quel que soit le forfait choisi.
Avec la promotion Black Friday qui applique cinquante pour cent de réduction sur l'ensemble du catalogue, ces tarifs se retrouvent donc divisés par deux jusqu'au 2 décembre. Les nouveaux venus profitent de la réduction sur leur premier mois d'abonnement. Ceux qui ont déjà un compte actif peuvent acquérir des forfaits de tri, des forfaits de stockage ou acheter des profils de retouche à moitié prix. Et même le premier versement des plans annuels passe sous la barre des cinquante pour cent, ce qui constitue une porte d'entrée financièrement plus douce pour s'engager sur douze mois.
Récupérer du temps en pleine période de rush
Les photographes de mariage ou de portraits passent régulièrement plus de la moitié de leur temps de travail derrière un écran à éditer. C'est une réalité du métier que peu de gens extérieurs soupçonnent. Pendant les périodes de rush, entre novembre et janvier, cette charge devient écrasante.
Les galeries s'empilent, les délais de livraison se tendent, et le temps consacré à prospecter de nouveaux clients ou à travailler son book personnel disparaît complètement. Des photographes professionnels rapportent avoir récupéré des dizaines d'heures par semaine après avoir intégré le logiciel dans leur routine, ce temps auparavant englouti dans des tâches répétitives comme ajuster l'exposition ou corriger les dominantes de couleur.
Il faut dire qu'Imagen a bâti sa réputation sur la fiabilité. Le logiciel s'intègre directement dans Lightroom Classic, ce qui évite d'avoir à apprendre une nouvelle interface ou à jongler entre plusieurs programmes. On exporte son catalogue, Imagen le traite, et on récupère les fichiers édités prêts à être finalisés. Pas de révolution dans les habitudes de travail, juste une accélération brutale de ce qui prenait des heures.
L'un d'eux expliquait avoir transformé ce qui ressemblait à un job dévorant en quelque chose qui s'apparente désormais à un mi-temps. Pas parce qu'il travaille moins, mais parce que le logiciel s'occupe de tout ce qui relève de la mécanique pure, libérant du temps pour ce qui demande vraiment un cerveau humain : la direction artistique, les ajustements fins, les masques locaux sur les visages, les retouches qui font qu'une image devient mémorable.
Cette campagne Black Friday ressemble donc à une opportunité rare. Pas parce qu'Imagen invente le concept de la promotion saisonnière, mais parce que cinquante pour cent sur un outil qui peut diviser par dix le temps passé en post-production, ça change sérieusement l'équation. Pour ceux qui croulent sous les galeries ou qui rêvent simplement de récupérer leurs soirées, c'est probablement le moment d'essayer.
Mise à jour 24/11 — Si vous n’avez rien contre le fait de passer par Amazon Italie, vous pouvez obtenir les AirPods 4 pour 102,05 €, soit 7 € de moins que sur Amazon France. Le site est disponible en anglais et vous pouvez utiliser votre compte Amazon France. A vous de voir !
Article original — À l’occasion du Black Friday, les AirPods 4 s’affichent à 109 €, un nouveau plus bas historique sur Amazon. Ils étaient déjà bien placés à 113 € lors du Prime Day d’automne, mais on descend ici encore d’un cran par rapport au tarif officiel fixé à 149 €. À ce prix-là, difficile de faire mieux pour des écouteurs véritablement récents dans la gamme Apple, d’autant que les promotions sur les AirPods ne sont jamais garanties sur la durée.
Les AirPods 4 sont un excellent choix pour ceux qui ne supportent pas les écouteurs intra-auriculaires. Leur design ouvert permet une écoute plus naturelle et plus confortable au quotidien, notamment sur de longues sessions. La restitution sonore est propre, équilibrée, avec une belle clarté sur les voix et les podcasts, tandis que l’intégration dans l’écosystème Apple reste irréprochable : bascule instantanée entre iPhone, Mac, iPad, gestion automatique des appareils, partage audio…
Ils profitent par ailleurs des nouveautés d’iOS 26, dont la mise en pause automatique de la musique lorsque l’utilisateur s’endort, une fonction discrète mais très pratique pour l’écoute nocturne. À 109 €, ces AirPods 4 deviennent une porte d’entrée très solide dans l’univers audio d’Apple, sans compromis majeur sur l’expérience.
Le modèle à réduction active à partir de 145 €
Le prix du modèle haut de gamme — celui avec réduction de bruit active — a lui aussi franchement baissé ces dernières heures. De quoi laisser le choix aux plus patients… ou aux plus pressés.
Première option : ressortir vos (lointains) souvenirs d’allemand et le commander sur Amazon Allemagne, où il passe désormais sous la barre des 145 €. Pas d’inquiétude, le site est disponible en anglais et vous pouvez vous y connecter sans souci avec votre compte Amazon France.
Deuxième option : la voie de la simplicité. Le commander directement sur Amazon France pour 153 €, sans se compliquer la vie, sans jouer avec les versions étrangères du site, et avec une livraison dans des délais similaires. À chacun sa méthode.
Image : WatchGeneration
Les AirPods Pro 2 à 189 € et les AirPods Pro 3 à 225 €
Les AirPods Pro 2 sont également en promotion. Ils sont vendus 189 €, c’est un prix historiquement bas sur Amazon France. Alors, la question est simple : est-ce que cela vaut le coup ?
Sur le papier, l’équation est pourtant assez simple. Pour 35 € de plus, vous pouvez également obtenir les AirPods Pro 3 qui sont également en promotion à 225 €. À la clé : une qualité sonore en nette hausse, une isolation plus efficace et l’arrivée d’un capteur de fréquence cardiaque, un vrai plus si vous utilisez vos écouteurs pour le sport.
Dans ces conditions, les AirPods Pro 2 perdent une bonne partie de leur intérêt. On recommencera à les recommander les yeux fermés le jour où ils se rapprocheront des 150 €, un seuil à partir duquel l’écart de prix redeviendra réellement pertinent.
Longtemps perçue comme intouchable, OpenAI voit aujourd’hui son avance se réduire face à la montée en puissance de Google et d’Anthropic. La sortie de Gemini 3 illustre cette bascule progressive, dans un contexte où les enjeux ne sont plus seulement technologiques, mais aussi économiques et stratégiques.
OpenAI est un géant aux pieds d’argile. La stratégie de Sam Altman ne peut fonctionner que si son organisation fait la course en tête. On se souvient de l’inquiétude qu’avait suscitée l’apparition de DeepSeek lors de sa présentation en janvier dernier.
OpenAI doit à la fois se méfier de la concurrence chinoise et de la concurrence « intérieure ». Dans cette course effrénée à l’intelligence artificielle, Alphabet est sans doute l’un des acteurs les plus discrets. Moins bling-bling que Meta, Google, qui a pu à certains moments apparaître distancé, fait incontestablement partie du trio de tête.
La présentation cette semaine de Gemini 3 donne même l’impression qu’Alphabet fait désormais la course seul en tête. Dans un mémo interne adressé à ses équipes le mois dernier, Sam Altman ne s’en cache pas vraiment. Il reconnaît que les récents progrès de Google dans l’intelligence artificielle pourraient provoquer des « turbulences économiques temporaires » pour son entreprise, avant d’ajouter, avec une pointe d’optimisme, qu’OpenAI en sortira renforcé.
Si la sortie de Gemini 3 a provoqué de nombreuses louanges de la part des observateurs, on ne peut pas en dire autant des dernières mises à jour de ChatGPT, qui ont plutôt déçu. « Nous savons que nous avons du travail à faire, mais nous revenons vite », écrit Altman, tout en prévenant : « l’ambiance risque d’être compliquée pendant un moment ».
Selon plusieurs développeurs, ce nouveau modèle de Google se distingue par ses capacités en automatisation de tâches liées au design web et produit, mais aussi en génération et en correction de code. Or, ce dernier point est crucial. Le développement logiciel est aujourd’hui l’un des principaux moteurs de revenus pour les acteurs de l’IA générative, OpenAI compris. Chaque amélioration dans ce domaine a donc un impact direct sur les usages professionnels… et les parts de marché.
Sergey Brin in founder mode actually saved Google.
He had a big tiff inside Google, because Gemini wasn’t allowed to be used for coding. He told Sundar, “I can’t deal with these people. You have to deal with this.”
OpenAI dépense beaucoup d’argent pour bâtir son infrastructure, et reste hautement déficitaire. L’entreprise anticipe de brûler plus de 100 milliards de dollars dans les prochaines années pour développer une IA de niveau humain. Sans parler des centaines de milliards nécessaires pour louer des infrastructures de calcul à très grande échelle. Jusqu’à présent, OpenAI n’a jamais eu de problème à lever de l’argent, car les investisseurs la perçoivent comme la référence en matière d’IA générative. Si cette impression venait à s’estomper, les choses pourraient se compliquer.
Google, de son côté, ne connaît pas tous ces problèmes. La société est rentable, dispose d’une infrastructure solide et maîtrise tous les autres pans de l’intelligence artificielle, à commencer par le hardware. Les récents progrès d’Alphabet ne sont pas passés inaperçus. Alors que les marchés financiers connaissent un mois difficile, avec la crainte d’une explosion de la bulle de l’intelligence artificielle, le cours d’Alphabet flirte avec ses plus hauts historiques. En termes de capitalisation boursière, Alphabet a d’ailleurs récemment dépassé Microsoft et se rapproche petit à petit de Nvidia et d’Apple.
Apple, le choix du pragmatisme et des alliances
Dans ce contexte de rapport de force entre géants, Apple fait figure de cas à part. Si elle apparaît hors jeu, pour le moment, dans la course à l’IA générative pure, sa stratégie n’en reste pas moins intéressante.
Elle peut se targuer, à travers ses multiples partenariats, d’offrir le meilleur de l’IA à ses clients. Lorsque Apple Intelligence est en difficulté, la firme n’hésite pas à recourir aux services de ChatGPT. Pour Siri, Apple a décidé, cette fois, de s’attacher les services de Gemini. L’adage « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » n’a jamais été autant d’actualité à Cupertino.
Envie d’un MacBook Air ? C’est le moment ou jamais… Les MacBook Air M4 sont actuellement à des prix jamais vu ou presque.
Des MacBook Air M4 16 Go / 256 Go à partir de 869 €
Jamais les MacBook Air M4 n’ont été vendus à de tels prix. Vous avez souvent le choix, pour une même configuration : soit vous prenez le meilleur prix (souvent chez Amazon), soit vous payez légèrement plus cher, mais vous obtenez du cashback ou des cartes cadeaux en plus. À vous de voir. En tout cas, on n’a jamais vu le MacBook Air M4 dans de telles zones tarifaires.
Amazon propose le modèle d’entrée de gamme à 869 €. Pour cela, il suffit de saisir le code promotionnel CFE3322B lors de la commande. À noter que si vous êtes client Pro, le prix descend même à 849 €.
Le même modèle peut s’acheter à 879 € s’acheter sur la plate-forme Rakuten. Vous avez le choix du vendeur : soit Darty, soit Boulanger. Avantage de ce dernier : il est possible de commander son MacBook Air sur Rakuten et de le retirer dans un magasin de la marque.
Darty a cependant un avantage de taille. En passant commande chez eux, vous obtiendrez 54 € à dépenser ultérieurement sur Rakuten, contre seulement 9 € en passant via Boulanger. Quoi qu’il en soit, en passant commande, il est indispensable de saisir le code BLACK20 pour obtenir le portable d’Apple à ce prix.
Si vous ne souhaitez pas passer par Rakuten, vous pouvez obtenir le MacBook Air à 899 € chez Darty. Mieux en saisissant le code BF50, vous obtiendrez 50 € en carte cadeau. L’offre est valable jusqu’à ce soir.
Mais si on avait à conseiller une configuration, ce serait celle avec 512 Go d’espace de stockage qui permet de voir venir. Là encore, la guerre des prix fait rage entre les différents acteurs. Rappelons tout d’abord que le prix public de cette configuration est de 1349 €. À l’heure, où nous écrivons ces lignes, Amazon reste le plus agressif (1139 €), mais, si vous préférez un peu de cash-back, n’hésitez pas à jeter un œil à ce que propose la concurrence.
Pensez bien à saisir les code coupon (BLACK20 chez Rakuten, BF50 ou BF100 chez Darty).
Des réductions similaires sur les MacBook Air 15”
La situation est assez identique sur les modèles 15”. Les offres sont cependant un poil moins agressives. À vous de voir l’offre qui vous correspond le mieux. Pensez à saisir les codes promo mis en avant chez les marchands lors de la commande.
Le MacBook Air M4 se distingue par sa puissance polyvalente, suffisante aussi bien pour les tâches du quotidien que pour des usages plus avancés. Il est totalement silencieux grâce à l’absence de ventilateur et propose un grand écran confortable pour le travail comme pour le multimédia. Sa caméra avec Cadre centré et Desk View améliore nettement les visioconférences, tandis que son chargeur USB-C 30 W inclus reste un petit plus apprécié. Enfin, malgré l’arrivée récente du MacBook Pro M5, le Air M4 reste un excellent choix durable, la prochaine révision n’étant pas attendue avant plusieurs mois et n’apportant qu’un gain limité pour un usage classique.
Et si le prochain keynote d’Apple avait déjà eu lieu — sans Apple ? Deux créateurs ont imaginé une fausse conférence de 2026, jusqu’au décor de l’Apple Park et aux moindres codes visuels de la marque. Un exercice bluffant !
Apple, version 2026
Nous sommes au printemps 2026. Apple fête son cinquantième anniversaire dans quelques semaines. Il est temps pour Tim Cook (ou son successeur) de passer aux choses sérieuses. Au programme : l’iPhone 17e, un MacBook e et la fameuse Apple Home.
Ce keynote, Apple le fera peut-être, mais d’autres l’ont déjà imaginé — et réalisé. Asher Dipprey et zellzoi ont tourné cette vidéo de 12 minutes, assez incroyable, le mois dernier à l’Apple Park, plus précisement au Visitor Center, la partie ouverte au public. Nombre de codes d’Apple y sont repris. C’est à s’y méprendre. Non seulement le keynote a été réalisé à Cupertino, mais les produits, inspirés des rumeurs, ont été modélisés. Voilà à quoi pourrait ressembler la fameuse Apple Home.
Un MacBook « e » en couleurs pop
Et le souci du détail va loin. Il se murmure notamment que le fameux MacBook low-cost arborerait des couleurs très vives. Dans la vidéo, le MacBook e se décline en rose, bleu et jaune. Son prix ? 699 $. Il faudra patienter encore quelques mois pour vérifier si la prédiction s’avère exacte.
Est-ce que ces gamins sont bluffants… ou est-ce que les keynotes d’Apple sont devenues à ce point prévisibles ? Sans doute un peu des deux !
Vous avez décidé de profiter des fêtes de fin d’année pour enfin passer à une serrure connectée pilotable depuis votre iPhone ? Bonne pioche : en ce moment, les deux marques phares que sont Nuki et Aqara, proposent actuellement des prix particulièrement intéressants.
Voici une petite sélection, du modèle le plus abordable au plus cher. Et comme toujours chez nous, la compatibilité HomeKit fait partie du cahier des charges.
Sorti en début d’année, il s’agit d’une version remise au goût du jour de la Smart Lock 4 qu’elle remplace. Elle conserve le design et le même système de fixation.
Comme sur les modèles plus récents, l’accès à distance reste en option. Il faudra débourser 49 € supplémentaires pour activer le pilotage en Wi-Fi ou en Thread directement depuis l’application du fabricant. Côté alimentation, la Smart Lock Go fonctionne par défaut avec quatre piles (fournies), mais il est aussi possible d’opter pour le PowerPack optionnel à 49 €, rechargeable en USB-C.
En résumé, une solution plus abordable pour ceux qui veulent s’équiper d’une serrure connectée Nuki sans viser le haut de gamme, tout en conservant l’essentiel des fonctions modernes.
La Serrure connectée U200 d’Aqara à 159 €
La serrure connectée Aqara U200 est en promotion à 159 € sur Amazon, son prix le plus bas à ce jour. Elle est vendue en temps normal 189 €. Contrairement à la Nuki Smart Lock Go, il s’agit d’un modèle complet avec un clavier à empreinte digitale et une batterie rechargeable. La grande spécificité de ce modèle, c’est la prise en charge de la fonction « Clés du domicile » d’Apple : vous pouvez enregistrer des clés virtuelles dans l’app Cartes et il suffira alors d’approcher votre iPhone ou votre Apple Watch du pavé numérique pour ouvrir la porte.
La U200 exploite Thread et Matter, les deux protocoles modernes dédiés à la domotique, pour se connecter efficacement au réseau domestique et s’intégrer à l’application Maison d’Apple (Apple TV ou HomePod requis pour Thread, autrement, le Bluetooth fait office de connexion de secours).
Lancé mi-2024 à 270 €, c’est toujours l’une des meilleures options pour qui veut une intégration profonde à l’iPhone et au reste de l’écosystème Apple. On regrettera juste une application perfectible en termes d’ergonomie.
On connaît tous cette frustration : vous retrouvez des vidéos de famille sur un vieux disque dur, des moments précieux filmés il y a quinze ans avec votre premier appareil numérique. Vous lancez la lecture, impatient de revivre ces instants, et là... déception. L'image est floue, pixelisée, le cadrage tremble comme si vous aviez filmé depuis un trampoline. Ces souvenirs que vous pensiez préserver pour toujours sont devenus pratiquement inexploitables.
C'est précisément ce type de déconvenue que VideoProc Converter AI s'efforce de résoudre. Ce logiciel combine des outils de traitement vidéo classiques avec des algorithmes d'intelligence artificielle capables de ressusciter des fichiers qu'on aurait autrement relégués au fond d'un dossier oublié.
L'approche est pragmatique : plutôt que de proposer un énième éditeur vidéo généraliste, VideoProc se positionne comme une boîte à outils complète dédiée à la qualité audiovisuelle. Conversion de formats, amélioration par IA, stabilisation, restauration d'images, suppression de bruits audio... tout est rassemblé dans une interface unique qui exploite l'accélération matérielle pour traiter vos fichiers rapidement.
Quand l'IA redonne vie aux vidéos floues
La fonctionnalité phare, c'est la super-résolution par intelligence artificielle. Concrètement, l'algorithme analyse chaque frame de votre vidéo et reconstruit les détails manquants pour augmenter la résolution. Ce n'est pas de la magie, mais le résultat peut être saisissant sur certains contenus. Les vidéos compressées plusieurs fois avant d'atterrir sur YouTube, les vieux enregistrements d'un smartphone d'il y a dix ans, les clips extraits de DVD : tous ces fichiers peuvent voir leur qualité sensiblement améliorée.
L'outil s'attaque également aux problèmes de fluidité. Vous avez déjà essayé de visionner de vieilles séquences tournées à 15 images par seconde ? L'effet saccadé gâche l'expérience. VideoProc intègre une interpolation de frames par IA qui génère les images intermédiaires manquantes. Résultat : des vidéos qui semblent avoir été filmées avec du matériel moderne, voire la possibilité de créer des ralentis de qualité à partir de séquences ordinaires.
La stabilisation mérite aussi qu'on s'y attarde. On a tous des vidéos de vacances filmées à bout de bras, avec des tremblements qui donnent le mal de mer. Le module de stabilisation par IA compense ces mouvements parasites sans rogner excessivement sur le cadre, ce qui était souvent le défaut des stabilisateurs traditionnels.
Au-delà de la vidéo
VideoProc ne cantonne pas son intelligence artificielle aux seules séquences animées. Les photos bénéficient des mêmes traitements.
Vous pouvez restaurer de vieilles images en basse résolution, récupérer les détails d'un visage flou sur un portrait de groupe, ou même coloriser automatiquement des clichés en noir et blanc. L'algorithme tente de redonner des couleurs naturelles aux photos d'époque, transformant des archives familiales en documents qui semblent avoir traversé le temps sans dommage.
Côté audio, deux fonctions sortent du lot : la suppression intelligente des bruits de fond et l'extraction des voix. La première nettoie vos enregistrements en éliminant les sons parasites, tandis que la seconde sépare les pistes vocales des instrumentales. Pratique pour créer des versions karaoké ou isoler un élément sonore spécifique.
La conversion comme couteau suisse numérique
Au-delà de ces prouesses algorithmiques, VideoProc reste avant tout un convertisseur polyvalent. Vous avez filmé en HEVC avec votre iPhone mais votre téléviseur ne lit que le H.264 ? Vous voulez éditer des rushes de drone dans Final Cut Pro qui réclame du ProRes ? Vous devez transformer un vieux DVD en fichier MP4 pour le sauvegarder numériquement ? Le logiciel gère ces transformations sans broncher.
Cette versatilité évite de jongler entre plusieurs applications selon la tâche à accomplir. Tout se fait au même endroit, avec cette accélération matérielle qui réduit drastiquement les temps d'attente.
Une opportunité pour le Black Friday
En cette période de promotions, VideoProc propose une offre substantielle : 61% de réduction sur la licence à vie, avec quatre outils supplémentaires offerts et les mises à jour gratuites indéfiniment.
Le nombre de copies est limité selon le principe du premier arrivé, premier servi. Pour ceux qui accumulent des téraoctets de contenus audiovisuels à traiter, l'investissement peut s'avérer judicieux !
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Tim Cook serait sur le départ. Après 15 ans à la tête d’Apple, le successeur de Steve Jobs pourrait laisser sa place l’année prochaine. C’est en tout cas ce qu’affirme le Financial Times sur la foi de plusieurs sources. Un départ l’année prochaine est-il réaliste et même souhaitable ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, on parle du Mac Pro qui est devenu le vilain petit canard, du standard Matter en domotique qui bénéficie d’une grosse mise à jour et de l’iPhone Pocket, cet accessoire insolite qui fait débat.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Emmanuel Macron a remis une pièce dans la machine en dénonçant une nouvelle fois le « far-west » des réseaux sociaux. L’expression n’est pas nouvelle, la préoccupation non plus, mais elle revient dans un contexte où l’espace numérique continue d’évoluer à une vitesse que la politique peine à suivre. Entre ingérences, désinformation et protection des mineurs, le Président veut afficher une fermeté retrouvée. Reste que le numérique d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec l’Internet des années 2010 : les problèmes ne se situent plus seulement dans les contenus, mais profondément dans la mécanique des plateformes elles-mêmes.
L’un des principaux soucis, c’est que c’est le pays de l’homme de droite qui détient les clés pour faire plier les réseaux sociaux. L’homme de gauche ne pourra rien faire sans. Image domaine public.
C’est là que le discours présidentiel semble marquer le pas. Parler de « loi du plus fort » et de dérives incontrôlées a une force symbolique, mais réduit un écosystème extraordinairement complexe à un western de série B. Les grandes plateformes ne fonctionnent plus comme des places publiques avec quelques énergumènes à maîtriser ; ce sont des usines à données, propulsées par des algorithmes qui optimisent avant tout l’attention, parfois au détriment du bon sens. À ce niveau-là, ce n’est pas un shérif qu’il faut, mais une équipe d’ingénieurs capables de comprendre ce qui se passe dans les entrailles du monstre.
La question de la désinformation illustre parfaitement ce décalage. Macron y voit un défi démocratique majeur, ce qu’il est, mais il le présente encore comme un problème de contenus nuisibles circulant librement. La réalité est plus sournoise : la désinformation est devenue une conséquence structurelle du modèle même des plateformes. Quand un système de recommandation valorise la provocation parce qu’elle génère plus de temps d’écran, quand la modération repose pour l’essentiel sur des filtres automatisés dont personne — pas même leurs concepteurs — ne maîtrise totalement les effets secondaires, on ne peut pas espérer régler le problème avec un simple serrage de vis réglementaire. Ce serait comme demander à une plateforme vidéo de moins promouvoir le sensationnalisme tout en conservant un modèle publicitaire qui en dépend. Le cœur du système pousse dans une direction ; la politique lui demande d’aller dans l’autre.
Le Président revient aussi sur la protection des mineurs et la fameuse « majorité numérique ». Là encore, l’intention est difficile à critiquer. Mais l’efficacité réelle reste sujette à caution. Les plateformes ont inventé depuis longtemps l’art de la contournabilité : inscription via comptes tiers, accès par VPN, serveurs privés, tout concourt à rendre ces garde-fous largement théoriques. La vraie dépendance, celle qui joue sur la dopamine et les boucles de recommandation, ne disparaît pas parce qu’on fixe une limite d’âge. Et d’ailleurs, elle ne concerne pas seulement les adolescents ; les adultes s’y font happer avec la même facilité.
Si l’Europe est petite face à des géants comme les USA ou la Chine, la France seule est encore plus petite. Image France Diplomatie, CC0.
Au chapitre de la souveraineté numérique, le discours affiche de l’ambition, mais les matériaux manquent. L’idée de reprendre le contrôle sur les géants du numérique revient régulièrement, mais sans politique industrielle cohérente derrière. L’Europe fabrique peu de matériel, n’opère pas de grandes plateformes sociales, ne possède pas d’alternative solide aux infrastructures publicitaires américaines, et accuse encore un retard notable sur les LLM destinés au grand public. On peut toujours imaginer une Europe pesant réellement sur le numérique mondial, mais le chemin pour y parvenir n’est jamais évoqué concrètement dans ces interventions politiques.
Ce qui frappe, au final, c’est le décalage entre la gravité du constat — réel — et la nature des réponses proposées, qui donnent parfois l’impression de s’attaquer aux symptômes plutôt qu’à l’architecture de fond. Le débat public est saturé, les campagnes électorales sont parasitées, la polarisation augmente : tout cela est vrai. Mais il devient difficile de prétendre résoudre ces dynamiques sans toucher aux mécanismes qui les fabriquent, à savoir les modèles de recommandation, les algorithmes d’amplification ou les systèmes de modération automatisée.
La croisade présidentielle a le mérite de remettre le sujet sur la table. Mais si l’on veut sortir du « far-west », il faudra peut-être accepter que le vrai travail se situe très loin des tribunes politiques, dans les logs, les datasets et les architectures des systèmes qui façonnent — bien plus qu’un discours — ce que voient des millions de citoyens chaque jour.
Vous avez des envies irrépressibles de vous prendre pour un agent secret ? Ou mieux, vous en êtes un, transportant des fichiers confidentiels de Londres à New York, en passant par Moscou (sacré détour au passage) ? TeamGroup a le SSD qu’il vous faut, afin de parer à toute éventualité.
Si la marque ne vous dira pas grand chose, c’est pourtant dans le plus grand silence l’un des plus gros fournisseurs de mémoire dans le monde : créée en 1997 à Taïwan, elle fait partie des dix plus grandes entreprises du domaine. Elle a divisé ses activités en trois groupes distincts, avec TeamGroup pour le grand public, T-Force pour les gamers, et T-Create pour les objets un peu plus exotiques. C’est cette dernière division qui nous intéresse aujourd’hui.
L’objet du délit est un SSD externe d’un type un peu particulier, qui vient compléter celui interne qu’on a déjà vu en juillet : il est doté d’un bouton qui, une fois appuyé, va détruire de manière irrémédiable les données présentes sur les puces de mémoire. La méthode est radicale, et irréversible : si le bouton est pressé alors que le SSD est branché à un ordinateur, le mécanisme en place va s’assurer de la destruction de toute la puce, supprimant définitivement les données présentes, et transformant le SSD en joli presse-papier.
Le souci d’un SSD externe, contrairement à son pendant interne, reste qu’un bouton... ça s’appuie par mégarde, surtout si le boîtier se balade dans un sac. Pour éviter toute manipulation malencontreuse, le mécanisme de destruction n’opère que s’il est branché à un ordinateur. De plus, pour pouvoir enclencher la mise à mort de la puce mémoire, il faut non seulement enfoncer le bouton avec une certaine force, mais aussi le glisser vers le haut.
Ces SSD seront disponibles dans quelques semaines en version 256 GB, 512 GB, 1 TB et 2 TB. L’entreprise n’a pas encore indiqué les tarifs auxquels elle compte placer ses SSD pour James Bond et autres Ethan Hunt en herbe. Reste que le P35S n’est pas un SSD externe que l’on peut conseiller à tout le monde : avec une telle tentation placée en plein milieu du boîtier, le risque est grand de voir un bambin, un collègue un peu taquin, ou une personne curieuse appuyer sur le bouton...