Parmi les nouveautés de septembre, l’Apple Watch Series 11 est sortie dans une relative discrétion. C’est une excellente montre connectée, mais les nouveautés apportées par rapport à sa devancière restent assez légères. Reste que si vous cherchez une montre à la fois performante, légère et discrète, on ne fait pas mieux !
Concrètement, avec sa promotion, vous pouvez obtenir une Apple Watch Series 11 Cellular au prix de la version normale. Autrement dit, il est possible de faire l’acquisition d’une Apple Watch Series 11 Cellular pour 442,60 € au lieu de 569 €. Le modèle en question est un boiter aluminium 42 mm en finition noir de jais. Elle est livré avec un bracelet sport assorti comme le montre la photo.
Le produit en question est proposé sur Amazon Italie. Pas de panique si vous ne maîtrisez pas l’italien : le site d’Amazon est également disponible en français, et vous pouvez vous y connecter avec votre compte Amazon France.
Le prix affiché est de 445 €, mais une fois la TVA ajustée et les frais de port appliqués, le total revient à 442,60 €.
L’Apple Watch Ultra 2 à 639 €
Si vous penchez davantage sur une Apple Watch Ultra 2, sachez que Rakuten propose en ce moment l’Apple Watch Ultra 2 à 639 €. Ce modèle est livré avec le bracelet Ocean noir, un choix à la fois robuste et élégant. Pour l’obtenir à ce prix, il vous faut saisir le code BLACK20.
À titre de comparaison, l’Apple Watch Ultra 3 est actuellement vendue 899 €. C’est un excellent modèle, certes, mais la différence de 260 € ne se justifie pas forcément pour la plupart des usages. À vous de voir si la nouveauté vaut le supplément.
Après l’affront lancé par son ancien associé Sam Altman, qui a annulé sa commande du Tesla Roadster après 7 ans et demi d’attente sans espoir de voir sa voiture arriver rapidement, Elon Musk ne pouvait pas laisser le dernier mot au patron d’OpenAI... et a décidé de faire parler de sa marque, en prenant la parole dans le podcast de l’agitateur Joe Rogan.
Fantomas a été plus rapide qu’Elon Musk, avec sa fameuse DS volante. Image Gaumont.
Il faut dire que celui-ci l’a un peu aidé en abordant le sujet après une petite demie-heure d’interview, avec une question sans ambiguïté : « Travaillez-vous toujours sur le Roadster ? ». Et la réponse d’Elon Musk a de quoi étonner, et amener beaucoup de questions :
Oui, bien sûr. Nous sommes proches d’une démonstration du prototype, et je pense qu’elle sera assurément inoubliable. [...] Tu sais, mon ami Peter Thiel a toujours rappelé que le futur était représenté par la voiture volante, pourtant, nous n’avons toujours pas de voitures volantes. [...] Je pense que si Peter veut une voiture volante, nous devrions pouvoir lui en proposer une.
Elon Musk ne donnera pas beaucoup plus de détails sur la façon d’y parvenir, bien que Joe Rogan se soit montré insistant, demandant si le Roadster aurait des ailes rétractables, ou d’autres éléments lui permettant de voler. Pour toute réponse, Elon Musk lui a demandé d’attendre la démonstration, qu’il a encore une fois promis d’être incroyable. Reste donc une question : quand ? Avec son aplomb habituel, Elon Musk a donné une date plus que proche :
Si tout va bien, d’ici la fin de l’année. [...] Dans quelques mois. Si tout va bien dans quelques mois. Tu sais, on doit faire en sorte que ça fonctionne.
Mais dans son exubérance habituelle, le patron de Tesla n’a pas pu s’empêcher d’en rajouter une petite couche, allant jusqu’à se demander si la voiture qu’ils vont présenter est bien encore... une voiture :
Des technologies incroyables ? Oui, il y en aura. Est-ce encore une voiture ? J’ai quelques doutes. Oui, elle ressemble à une voiture. Mais franchement, c’est encore plus fou qu’une voiture de James Bond. Si tu prends toutes les technologies folles des voitures de James Bond et que tu les combines, [le Roadster] est encore plus fou.
Cependant, étant donné le passif de l’homme, quelques doutes ne manquent pas de s’installer : si les technologies qu’il promet, dans leur grande majorité, finissent par devenir réalité, Elon Musk n’est pas connu pour être la personne la plus fiable du monde concernant les délais annoncés. Les propriétaires de Tesla attendent toujours le Full Self Driving promis pour 2018 et toujours pas sorti, la Model 2 promise pour 2022-2023 qui n’a toujours pas donné ne serait-ce qu’un prototype, Le Robotaxi promis en 2020 mais repoussé à 2026,...
image : Tesla
Même dans les autres domaines, les retards se multiplient : la colonisation de Mars annoncée comme lancée vers 2025 n’est toujours pas présente, la fiabilisation de Starship tellement en retard que même la NASA a perdu patience et a rouvert un appel d’offre, ou encore le robot Optimus, devant arriver vers 2022-2023, mais qui n’a toujours pas été produit ni finalisé.
Le Roadster lui-même était à l’origine annoncé comme sortant en 2020. Nous sommes maintenant cinq pleines années plus tard, et à part la promesse d’une démonstration à la fin de l’année, rien n’a été aperçu depuis les quelques départs-arrêtés de 2017. Alors, fantasque rêveur, bonimenteur ? Ou véritable date de présentation officielle à venir, suivie d’une commercialisation ? La réponse dans quelques mois.
Les prix fondent sur les produits Apple : l’iPhone 16e à 499 €, l’iPad Air M3 à 479 €, l’iPhone Air à 825 €, l’iPad Pro dès 959 € et même l’Apple Watch Ultra 2 à 639 €. Autant de bons plans qui tombent avant le Black Friday, pour ceux qui veulent préparer les fêtes sans se ruiner.
L’iPad A16 à 319 €
Avec l’iPad, c’est toujours la même histoire : on est prêt à investir, mais les poches sont souvent un peu moins profondes que lorsqu’il s’agit d’un iPhone.
Si vous cherchez une tablette d’entrée de gamme, foncez sur l’iPad A16, actuellement proposé à 319 €. Pour l’obtenir à ce tarif, pensez à saisir le code BLACK20 lors de la commande. À ce prix, on peut difficilement faire mieux — c’est probablement le plus bas jamais constaté pour ce modèle.
iPad (A16). Image iGeneratio
Il s’agit d’un modèle d’import, ce qui ne pose aucun problème technique. En revanche, l’achat se faisant hors du circuit officiel, la deuxième année de garantie européenne ne s’appliquera sans doute pas1.
L’iPad A16 n’a pas les ambitions des versions Pro, mais il reste un excellent compromis pour la navigation web, la bureautique légère ou les loisirs numériques. Idéal pour les plus jeunes (avec modération), dans le salon pour un usage partagé, ou pour un proche qui veut simplement accéder au web sans se ruiner. Vous l’aurez compris : à 319 €, c’est une excellente affaire.
iPad Air M3 à 479 €
Si vous souhaitez profiter pleinement d’iPadOS 26, mieux vaut vous tourner vers un iPad Air M3 ou un iPad Pro M5.
Le choix entre les deux ? Soyons honnêtes : il se joue souvent sur le prix. Certes, l’iPad Pro est plus puissant, mais la vraie différence se situe ailleurs — dans la qualité de l’écran, le rendu audio et les finitions. Son système à quatre haut-parleurs offre notamment un son bien supérieur à celui de l’Air.
Si vous souhaitez rester raisonnable, vous pouvez faire l’acquisition d’un iPad Air M3 pour 479,99 €. Mais le meilleur rapport qualité/prix se trouve sans doute du côté de la version 256 Go, éligible au code BLACK20, soit 568 €. Un tarif tout simplement imbattable, quand on sait que le même modèle est vendu 799 € sur l’Apple Store.
L’iPhone 16e à 499 €
Son succès ne se dément pas. Depuis qu’il est passé sous la barre des 500 €, l’iPhone 16e se vend comme des petits pains. Il faut dire qu’il a presque tout pour lui : un processeur puissant, une excellente autonomie et la plupart des ingrédients qui font le succès des smartphones d’Apple. Son appareil photo, sans être exceptionnel, s’en tire très bien.
On regrettera seulement l’absence de MagSafe et de la puce U1, pratique pour la géolocalisation précise des AirTags. Des manques qui resteront sans doute anecdotiques pour la majorité des utilisateurs.
Image : iGeneration
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui encore, avec le code BLACK20, vous pouvez obtenir ce modèle pour 499 €. Il s’agit d’un modèle d’import, mais c’est bien le même modèle (A3409) que celui vendu en France. Comptez une à deux semaines pour la livraison.
L’iPad Pro M4 13” Wi-Fi + Cellular en promo à 1079 €
De son côté, alors qu’elle vient juste de sortir, la nouvelle tablette d’Apple à destination des pros commence déjà à faire l’objet de réductions importantes. En 11”, vous pouvez obtenir le modèle Wi-Fi + Cellular 256 Go pour seulement 959 €. Là encore, pensez à utiliser le code coupon BLACK20.
Image : iGeneration
Autre bon plan à signaler : cet iPad Pro 13” équipé d’une puce M4. Vous ne verrez probablement aucune différence notable à l’usage face au M5… sauf sur le prix. Avec le code BLACK20, il tombe à 1 079 €, contre 1 469 € pour le modèle M5 équivalent.
L’iPhone Air sous les 825 €
Si l’iPhone 16e a vraiment décollé une fois passé sous la barre des 600 €, où se situe le seuil psychologique pour le nouveau smartphone d’Apple ? Difficile à dire, mais à 825 €, l’iPhone Air pourrait bien être la meilleure affaire du moment.
L’iPhone Air n’est sans doute pas parfait, mais les tests à son égard étaient positifs. Son tarif avait été critiqué à sa sortie, mais avec cette promotion qui fait gagner 400 €, la donne change complètement. De quoi, littéralement, financer l’achat d’un iPad !
A quand la promo cinq pour le prix d’un ?
Pour l’obtenir à ce prix, pensez simplement à saisir le code coupon BLACK20 lors de la commande. Comme pour les autres modèles évoqués, il s’agit d’un modèle d’import, mais pas d’inquiétude : il est parfaitement fonctionnel en France.
Dans ce cas précis, on parle de la version américaine de l’iPhone Air (A3260). Aucun souci à prévoir : ce modèle gère plus de bandes réseau que la version européenne, ce qui en fera même un meilleur compagnon de voyage si vous mettez le cap sur l’Amérique.
Plusieurs vendeurs proposent l’iPhone Air à 825 €, mais on vous recommande de passer par le vendeur OnePro. Si l’iPhone Air vous laisse de marbre, pour 20 € de plus, vous pouvez obtenir un iPhone 17 !
L’Apple Watch Ultra 2 à 639 €
Désireux de passer à l’Ultra sans vous ruiner ? Rakuten vous propose l’Apple Watch Ultra 2 à 639 €. Ce modèle est livré avec le bracelet Ocean noir, un choix à la fois robuste et élégant.
À titre de comparaison, l’Apple Watch Ultra 3 est actuellement vendue 899 €. C’est un excellent modèle, certes, mais la différence de 260 € ne se justifie pas forcément pour la plupart des usages. À vous de voir si la nouveauté vaut le supplément.
image accroche : Apple
Précisons que le vendeur affirme le contraire. On n’est pas à l’abri d’une bonne surprise ! ↩︎
Vous avez dû le voir, même si vous n'avez pas de PC : Microsoft a arrêté de prendre en charge Windows 10, son système d'exploitation phare sorti il y a une dizaine d'années. Dans notre nouvelle série pour les abonnés du Club iGen, nous allons nous intéresser à la manière dont la société de Redmond a géré la fin de Windows 10 et nous n'allons pas divulgâcher le sujet en vous disant qu'elle a raté son coup.
Image Microsoft
Nous vous expliquerons aussi dans les différentes parties comment essayer de contourner la fin de Windows 10 et de continuer à l'utiliser tout en conservant un peu de sécurité, comment passer à Windows 11 même si votre PC n'est pas compatible officiellement, et nous vous présenterons quelques alternatives, comme les distributions GNU/Linux. Dans la troisième partie, nous nous intéresserons à un cas bien précis : la migration vers un Mac. Et dans la dernière, nous vous donnerons quelques conseils pour bien gérer la transition vers les Mac et macOS. Bonne lecture.
Après un mois de septembre comme toujours chargé en nouveautés Apple et donc en articles dans nos colonnes, le mois d’octobre n’a pas été de tout repos non plus. En plus de toute notre production « gratuite » sur MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration, les abonnés au Club iGen ont eu droit à de nombreux articles exclusifs.
Un économiseur d'écran qui donne envie d'aller cueillir des champignons.
Tests
Après avoir disséqué les iPhone 17 et Air en septembre, nous avons publié nos avis détaillés sur les nouvelles Apple Watch début octobre.
À côté des incontournables produits de Cupertino, nous avons aussi testé des accessoires en tout genre, du plus utile (la MX Master 4) au plus insolite (le combiné téléphonique USB-C), et du plus réussi (les boutons physiques pour les Tesla) au plus raté (le Fire TV sans Android) :
Si beaucoup de matériel est passé entre nos mains, c’est aussi le cas du logiciel. Nous avons décortiqué quelques applications, notamment le navigateur d’OpenAI, et partagé une astuce pour gagner du temps sur iOS — astuce qui a donné beaucoup de fil à retordre à Nicolas, tant Raccourcis est perclus de bugs.
Nous sommes aussi allé interroger les constructeurs automobiles, les opérateurs télécoms et des sources dans ces deux industries pour démêler deux problèmes : pourquoi ne peut-on toujours pas regarder de vidéos sur CarPlay ? Et la certification Wi-Fi 7 est-elle anodine ou importante ?
Enfin, les membres du Club iGen ont pu plonger dans notre série consacrée aux NAS, des appareils toujours d’actualité malgré l’essor du cloud et des services de streaming. Ces boîtiers permettent d’avoir véritablement la main sur ses données personnelles et, à la longue, de faire des économies.
Aura-t-on droit à des AirPods Pro 3 à moins de 200 € pour le Black Friday ? C’est tout à fait possible, tant le prix des nouveaux écouteurs d’Apple continue de glisser. Si vous êtes pressé, vous pouvez déjà les trouver à 210 € sur Amazon Espagne. C’est le plus bas prix constaté à ce jour.
Seul impératif : manier la langue de Cervantès — et encore, pas vraiment : le site Amazon.es est aussi disponible en anglais et en portugais. La livraison est rapide : pour une commande passée aujourd’hui, vous les recevrez en début de semaine, dès mardi dans notre cas. Pour rappel, le prix public est de 249 €.
Image : Apple
Ces AirPods Pro 3 sont un excellent cru. La réduction de bruit impressionne dès les premières secondes, tandis que la mesure de la fréquence cardiaque s’avère étonnamment précise. De quoi en faire un compagnon idéal, que ce soit à la salle de sport ou lors de vos activités en plein air.
On regrettera toutefois l’absence de la fonction de Traduction en direct, victime d’un désaccord entre Apple et l’Union européenne. Nous avons aussi relevé quelques bogues, dont un particulièrement agaçant qui provoque, de manière aléatoire, des sifflements stridents. Le phénomène ne s’est produit qu’une seule fois lors de nos essais, et nous n’avons heureusement jamais réussi à le reproduire depuis. Pour le bien de nos oreilles…
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
En dépit de quelques doutes, Apple continue de cartonner. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 102 milliards de dollars au dernier trimestre, un record historique pour le trimestre estival. Comment expliquer une telle performance ? On en discute dans cette émission.
Au programme de cette émission également, une condamnation pour Apple concernant des contrats abusifs, l’arrivée prochaine de grosses mises à jour pour tous les appareils et de nouvelles rumeurs concernant l’iPad mini.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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S’il est connu pour être le principal opérateur français (entre autres du fait qu’il est l’opérateur historique du pays), Orange est aussi étendu à l’international, y compris en Espagne avec la fusion qu’elle a conclue en 2022 entre MasMovil et sa filiale Orange Espagne, devenant ainsi MasOrange. Si à l’origine l’opérateur espagnol était détenu à 50/50 entre Orange et le fonds Lorca, l’entreprise française a décidé de racheter les parts de son partenaire, comme le rapporte Bloomberg.
Le logo de MasOrange (après tout, ça signifie « plus orange » en espagnol). Image MasOrange.
C’est une opération à 4,25 milliards d’euros que propose ainsi Orange à Lorca, afin de récupérer la totalité de l’opérateur espagnol, devenu le fournisseur n°1 du pays. Entre temps, l’opérateur espagnol s’est diversifié : publicité, énergie, alarmes, assurances, le groupe ibérique est devenu une grosse entreprise de publicité en Espagne, ayant pour ambition 500 millions d’euros de revenus tirés de la réclame à moyen terme.
Si la proposition est déjà faite, elle doit encore être signée par les différentes parties d’ici la fin de l’année, et passer les vérifications des régulateurs français, espagnols et européens durant la première moitié de 2026.
2026 devrait être l’année des grands mouvements pour les télécoms en Espagne, Telefónica devant aussi annoncer sa nouvelle stratégie à long terme d’ici quelques semaines. D’autres fusions ou partenariats entre grands opérateurs européens ne sont pas à exclure dans les années à venir, le temps étant à la consolidation pour avoir une masse plus conséquente sur le marché des télécommunications. Ce n’est pas le marché français qui contredira cette tendance, avec SFR qui souhaite se vendre au plus offrant, quitte à être vendue à la découpe, même si les négociations ont pour le moment échoué.
Sept ans. C’est le nombre d’années écoulées depuis l’annonce par Tesla de l’ouverture des pré-commandes pour son Roadster « 2 », et après sept longues années, les clients ayant déposé un acompte pour recevoir la voiture ne voient toujours aucune avancée concrète. Certains commencent à perdre patience, et Sam Altman en fait partie : il a ouvertement fait part de son ras le bol, et a annulé sa commande, demandant par la même le remboursement de l’avance concédée.
C’est beau mais... virtuel. Image Tesla.
Sam Altman et Elon Musk ont beau se détester cordialement (voire un peu moins cordialement selon les phases), le premier n’en reste pas moins un nerd, y compris en matière d’automobile. Et pour les fans de bolides à la pointe de la technologie, la fiche technique de la Tesla Roadster nouvelle génération (pour rappel la première génération, toute première Tesla de l’histoire construite sur base de Lotus Elise, a été envoyée dans l’espace par Elon Musk avec le test de la Falcon Heavy) a de quoi faire saliver :
0 à 100 km/h en 1,9 secondes
plus de 400 km/h en pointe
10 000 Nm de couple
plus de 1 000 km d’autonomie
batterie de 200 kWh
4 places
toit rigide rétractable
version « SpaceX » avec propulseurs de gaz à froid
recharge rapide sur borne 350 kW, 10 à 80 % en 20 minutes
De quoi faire baver ceux qui ont les moyens de se l’acheter, d’autant qu’à 250 000 dollars pour de telles performances, capables de rivaliser avec les meilleures supercars du moment, c’est presque « donné ». Oui, mais voilà : cela fait maintenant 7 ans que les premiers ont donné leur acompte, laissant au total 50 000 dollars de cash à Tesla avec la promesse d’avoir la voiture à sa sortie, et rien n’est venu à part une présentation d’un prototype.
Sam Altman, faisant partie de la « deuxième vague » de précommandes n’avait laissé « que » 45 000 dollars d’acompte, et a souhaité les récupérer, estimant que plus de 7 ans pour obtenir une voiture était trop, et que l’excitation de la commande était passée depuis bien trop longtemps maintenant. Problème : quand il tente de joindre l’adresse e-mail de contact, il reçoit pour simple réponse « Le serveur de destination a rejeté la demande : accès refusé ».
Bien entendu, il y a d’autres moyens d’entrer en contact avec Tesla pour Sam Altman (y compris sûrement envoyer un message directement à son ancien investisseur), mais la réponse reçue à sa demande met encore en lumière les pratiques pour le moins discutables de la marque au niveau relations client ou presse. Il est aussi à noter que Sam Altman a fait part de son désarroi sur X, plateforme appartenant à Elon Musk... sans recevoir de réponse de celui-ci pour autant, bien que son post ait été assez médiatisé.
Reste la question à 250 000 dollars : quand Tesla sortira-t-il enfin son Roadster ? Sortira-t-il un jour ? Ou tout ceci finira par retomber, avec le risque de se voir attaquer pour annonce utopique destinée à lever des fonds par tromperie ? La réponse dans quelques mois, ou plutôt sûrement encore quelques années.
Il y a une petite semaine, nous mentionnions la possibilité qu’Apple, entre autres concurrents sur le coup, rachète les studios Warner Bros. et tout leur catalogue, y compris HBO. Si depuis le silence des affaires a repris ses droits, Reuters a eu vent d’une information montrant que Netflix pourrait bien être le plus enclin à racheter ce nom historique, et tous les titres qui vont avec.
Ce logo a accompagné bien des soirées film dans nombre de foyers... Image Warner Bros.
Harry Potter, DC Comics, Game of Thrones... quelques noms parmi la quantité de titres que possèdent les studios Warner, que ce soit directement ou par l’entremise de leurs filiales comme HBO. Si l’idée de récupérer tout ce catalogue et les infrastructures qui vont avec fait saliver, c’est tout de même un gros morceau.
Pour étudier la chose de la manière la plus sérieuse possible, Netflix aurait engagé la banque d’investissements Moelis & Co. Si ce nom ne dit absolument rien au grand public, c’est loin d’être une novice dans le domaine des rachats de médias : c’est elle entre autres qui a aidé Skydance Media à racheter la Paramount Global, plus grosse opération de l’année.
En plus de cette aide d’un spécialiste du domaine, Netflix aurait gagné l’accès à la « data room », comprenant tous les détails financiers nécessaires à évaluer l’opération et à faire l’offre la plus précise possible, ce qui tendrait à prouver que les discussions sont extrêmement avancées.
Bien entendu, ni Warner Bros. ni Moelis & Co n’ont souhaité confirmer ces informations, et Reuters n’a pas pu joindre Netflix pour en savoir plus. Même si Ted Sarandos, le CEO de Netflix, rappelait aux investisseurs que Netflix « est plus un créateur qu’un acheteur », la possibilité d’un rachat d’un tel catalogue et d’une telle expérience du domaine n’est pas négligeable et peut fortement intéresser le service de streaming.
En revanche, si les studios Warner Bros. et HBO sont convoités par Netflix, le service a bien fait comprendre qu’il n’avait pas l’intention de prendre par la même occasion le contrôle des chaînes TV CNN, TNT, Food Network ou autre Animal Planet du groupe, et Sarandos a été très clair : « Nous avons toujours été clairs par le passé, sur le fait que nous n’avons aucune envie d’acquérir des chaînes de TV à l’ancienne [...] il n’y a aucun changement dans notre politique à l’heure actuelle ».
Netflix n’est cependant pas seule sur le coup : le groupe tout fraîchement formé Paramount Skydance a lancé trois offres de rachat la semaine dernière. Comcast est aussi sur le coup. Reste maintenant à Warner Bros. de décider s’ils souhaitent vendre la totalité de leurs affaires en une seule pièce, ou s’ils sont prêts à découper leurs éléments en plusieurs parts.
Le fabricant américain Kohler vient d'annoncer un nouveau produit un peu étonnant, le Dekoda. C'est une caméra qui se place dans la cuvette des toilettes, qui va filmer votre urine et le résultat de vos besoins naturels. Le concept peut sembler proche du U-Scan de Withings, annoncé au CES 2024 et disponible depuis peu, mais il diffère légèrement même s'il s'installe aussi dans les toilettes.
Withings analyse le contenu de votre urine, alors que la caméra de Kohler va s'occuper de votre santé intestinale1. Elle est capable de déterminer votre hydratation en analysant la couleur ainsi que la quantité d'urine. Pour la santé intestinale, elle peut aussi analyser la consistance, la forme et la fréquence de vos matières fécales, bien évidemment grâce à l'IA. La marque met aussi en avant la détection de traces de sang, qui peuvent indiquer la présence de certaines maladies.
La caméra peut analyser vos problèmes intestinaux. lmage Kohler.
Le Dekoda est discret, et la société a choisi d'installer un système d'authentification avec des empreintes digitales (la télécommande nécessaire est optionnelle), explique que l'objectif de la caméra ne peut regarder que vers le fond de la cuvette et que les données récupérées sont chiffrées à chaque étape. Le boîtier, qui se connecte en Wi-Fi et se recharge en USB-C, est compatible avec la majorité des cuvettes selon le fabricant.
La caméra filme l'intérieur de la cuvette. Image Kohler.
Le Dekoda est un produit assez cher : il vaut 600 $ sur le site de la marque et nécessite un abonnement pour les analyses. Ce dernier vaut 7 $/mois (70 $ par an) pour une seule personne et 13 $/mois (130 $ en annuel) pour une famille.
Lancée en 2015, l'Apple Watch Edition est un produit assez particulier : vendu plus de 10 000 € à l'époque, ce modèle en or a eu une vie assez courte. Apple n'a proposé cette variante que la première année (pour les Apple Watch « Series 0 ») et la montre est devenue obsolète en même temps que les autres Apple Watch de sa génération. Elle n'est pas inutilisable en 2025 (vous pouvez encore l'utiliser avec un iPhone sous iOS 26) mais elle montre clairement ses limites. Mais étant donné sa rareté, la version en or a une particularité : elle se revend encore assez cher. Un modèle est en vente sur eBay pour 7 200 $ (hors taxes, aux États-Unis), soit un peu moins de 7 500 € dans nos contrées.
La montre dans sa boîte.
La montre tient encore la charge selon le vendeur, et est livrée avec son boîtier qui est aussi un chargeur, équipé d'une prise Lightning. Les deux bracelets en cuir fournis ne sont pas des originaux au sens strict du terme : ce sont des modèles de démonstration, employés par Apple dans les Apple Store. Les bracelets ne sont donc pas en or 18 carats comme la montre, mais bien recouverts d'un simple placage.
Ce sont des copies pensées par Apple.
Le poids de l'or
Étant donné le prix très élevé de l'or actuellement, une question se pose : est-il rentable d'acheter la montre pour récupérer l'or ? Malheureusement non. Les estimations sur la quantité d'or présente dans la montre à l'époque donnent une fourchette généralement comprise entre 25 et 35 grammes (29 grammes selon cet expert). Au cours actuel de l'or, c'est à peu près 3 800 $ ou 3 330 €, en prenant le milieu de l'estimation (30 grammes). Et puis auriez-vous réellement envie d'acheter un produit qui fait dans un sens partie de l'histoire d'Apple pour ensuite le faire fondre ?
L’iPhone 17 Pro a gagné un nouveau coloris orange réussi qui a donné un coup de frais à la gamme Pro en apportant une touche de fun. Apple pourrait bien continuer sur cette voie l’année prochaine selon le fuiteur Digital Chat Station. D’après lui, l’iPhone 18 Pro gagnerait des coloris café, violet et bordeaux. Il a eu quelques bons tuyaux par le passé, qui permettent de lui laisser le bénéfice du doute.
Apple s’inspirerait donc des coloris de ses anciens iPhone classiques. L’iPhone XR, l’iPhone 11, l’iPhone 12 et l’iPhone 14 ont eu droit à des teintes violettes, tout comme le 14 Pro qui avait eu un violet foncé. Un coloris café pourrait venir prendre la relève du « Titane Sable » de l’iPhone 16 Pro. Apple continuerait cependant de faire l’impasse sur le noir, se limitant à 3 coloris.
On verra ce qu’il en est l’année prochaine, les rumeurs sur les couleurs se précisant à l’approche de la sortie. Les iPhone 18 Pro devraient être présentés en septembre prochain. On y découvrira des téléphones à la puce A20 Pro qui pourraient avoir un objectif à ouverture variable. Le bouton Commande de l’appareil photo pourrait être simplifié.
Le Soundcore Space One Pro est de nouveau en promo ! Ce casque abordable a beaucoup fait parler de lui après être sorti en tête d’un comparatif de casques haut de gamme, devançant même… les AirPods Max ! On le trouve pour 131,99 € chez Amazon, au lieu de 199,99 € en temps normal. Ce prix apparaît une fois à l’étape du paiement et est lié à une offre Soundcore permettant d’obtenir 20 % de ristourne sur tout un tas d’appareils. Cela représente donc 68 € d’économisés sur ce casque à l’excellent rapport qualité-prix qui fera un très bon cadeau de Noël anticipé.
Le casque a différents avantages, comme son design très compact ou encore sa réduction de bruit efficace. Il affiche une autonomie de 60 heures et une charge rapide récupérant 8 heures de lecture en seulement 5 minutes. Soundcore vante un arceau conçu pour soulager la pression qui sera parfait pour les longues sessions d’utilisation. On a déjà vu ce casque quelques euros moins chers, mais il est rapidement tombé en rupture de stock.
Différents autres produits Soundcore sont en promo actuellement. C’est le cas des écouteurs pour sportifs V40i, que l’on peut obtenir pour 49,99 € au lieu de 79,99 € en temps normal. Les écouteurs plus classiques A40 tombent au même prix, soit 50 % de remise. Notons enfin un tarif intéressant sur la petite enceinte Select 4 Go, que l’on peut acquérir pour 20,99 € au lieu de 29,99 € (-30 %).
Le coloris noir n’est malheureusement pas concerné par l’offre.
La marque d’audio JBL propose également quelques bonnes réductions en vue du Black Friday. Le casque JBL Live 775 NC Noir est à 99,99 € au lieu de 179,99 € en temps normal chez Boulanger : un bon prix pour ce modèle affichant une remise de bruit et 65 h d’autonomie. Les écouteurs Tune 245 NC tombent à 45 € avec le code AUDIO10, tandis que l’enceinte JBL Charge Essential 2 perd 60 € pour revenir à 99,99 €.
Arc a bousculé le paysage des navigateurs web en proposant de nombreuses idées originales et novatrices, qui ont séduit ses utilisateurs. Malheureusement pour eux, ses concepteurs ont vite abandonné l’app au profit d’un navigateur dédié à l’intelligence artificielle. Même si on peut toujours utiliser Arc, il n’est plus mis à jour au-delà de quelques correctifs de sécurité et il n’a aucun avenir. Ses bonnes idées peuvent toutefois s’exporter ailleurs, comme en témoigne cette extension pour Chrome qui reproduit son interface dédiée au changement de l’onglet en cours.
Changement d’onglet avec l’extension et ici le raccourci clavier ⌘E. Image MacGeneration.
Arc Tab Switcher for Chrome, c’est son nom, est une extension libre et gratuite, proposée uniquement sur GitHub pour le moment et qui doit être installée à la main. Rien de trop compliqué, il faut d’abord télécharger les sources de l’extension depuis la page du projet, en cliquant sur le gros bouton « Code » vert, puis « Download Zip » (lien direct). Une fois en local, ouvrez l’archive pour obtenir un dossier qui devrait se nommer arc-tab-switcher-main-main et c’est lui que l’on installera ensuite dans le navigateur de Google.
Pour cela, ouvrez la page dédiée aux extensions installées dans Chrome (lien direct) et activez le mode développeur si ce n’était pas déjà fait en cochant l’option en haut à droite. Trois boutons s’ajouteront alors à l’interface, juste sous le champ de recherche. Cliquez sur « Charger l’extension non empaquetée » et le navigateur affichera l’explorateur de fichiers de votre ordinateur, ce qui vous permettra de choisir le dossier de l’étape précédente. C’est tout, l’extension sera maintenant installée et prête à fonctionner.
L’extension installée dans Chrome en arrière-plan, le dossier téléchargé depuis GitHub au premier plan. Image MacGeneration.
L’extension fonctionne, mais le raccourci clavier par défaut pour l’activer est assez étonnant, puisqu’il s’agit de ⌘Q qui quitte l’app. On peut fort heureusement le modifier facilement, en affichant les raccourcis clavier des extensions (lien direct) et en modifiant le raccourci pour Arc Tab Switcher. J’ai testé avec ⌘E, puisque ce raccourci clavier n’est pas utilisé par défaut par Chrome, mais vous pouvez choisir ce que vous voulez.
À chaque fois que le raccourci clavier de votre choix est activé, l’extension affiche une interface au centre de la fenêtre avec les cinq onglets récents. Par défaut, l’onglet précédent est sélectionné et si vous lâchez les touches, c’est lui qui sera activé. Pour le suivant, il faut maintenir le modificateur (⌘ pour moi) et appuyer de nouveau sur l’autre touche, comme pour le changement d’app avec ⌘⇥ (il manque en revanche la possibilité d’ajouter ⇧ pour changer l’ordre). L’extension repose uniquement sur des interactions au clavier, le développeur a volontairement omis le curseur. La touche esc annule et revient à l’onglet en cours et c’est tout pour cette extension qui se veut aussi simple que possible.
Cette extension est pensée pour Chrome, mais elle devrait pouvoir être installée dans n’importe quel navigateur web basé sur Chromium. J’ai testé avec ChatGPT Atlas pendant mes essais du navigateur d’OpenAI et j’ai toutefois noté de gros bugs, au point où je ne recommanderais pas l’extension pour le moment. C’est sans doute davantage la faute d’Atlas que du développeur d’Arc Tab Switcher, néanmoins.
Apple serait en train de créer des stocks de pièces pour son prochain smartphone pliant. C’est tout du moins ce qu’affirme le fuiteur chinois Fixed Focus Digital dans un post Weibo. Celui-ci a déjà eu quelques bonnes intuitionspar le passé, et cette déclaration appuie la théorie d’un lancement l’année prochaine.
Le fuiteur n’en dit pas plus sur les composants en question., mais on peut imaginer qu’Apple fait en sorte d’avoir assez d’écrans OLED pliables, de charnières et autres cadres en titane pour ne pas se retrouver prise au dépourvu. Les rumeurs s’accordent globalement sur une sortie l’année prochaine, et ces multiples commandes semblent indiquer qu’Apple se rapproche du stade de la pré-production.
Cet iPhone pliable reprendrait le format « livre » du Galaxy Fold de Samsung, avec un duo d’écrans de 5,38" à l’extérieur et de 7,58" à l’intérieur. Le téléphone serait ultra-fin, probablement plus que le déjà impressionnant iPhone Air. Apple aurait réussi à effacer le pli de la charnière, mais aurait tout de même dû faire quelques compromis. Face ID devrait laisser sa place à Touch ID, et seuls deux objectifs seraient présents au dos.
Le lancement d’un appareil aussi original reposant sur des composants inédits est un challenge pour Apple et ses chaînes de production. L’entreprise doit se préparer en amont, les délais de livraison pouvant être longs et les taux de défaillance élevés. Se créer de gros stocks permet de réduire les risques de couacs de dernière minute.
Le lancement de la cuvée 2026 devrait avoir lieu en deux temps. Entre ce nouveau modèle et le futur iPhone 17e, Apple aurait largement de quoi occuper deux évènements. Un premier aurait donc lieu en septembre levant le voile sur ce modèle pliant et sur les iPhone 18 Pro et Pro Max. Un second suivrait au début 2027 avec les smartphones d’entrée de gamme. Tout cela évidemment, si les rumeurs ont vu juste : certains annoncent déjà que le lancement de ce modèle pliant va être repoussé.
Un mois après leur présentation à l’IFA, Anker vient de lancer ses dernières nouveautés en France. La plus intéressante est sans doute cette ambitieuse station 3-en-1 Qi2 pouvant accueillir un iPhone, des AirPods et une Apple Watch. Sa particularité ? Elle est ventilée, a un écran et une app compagnon. On le trouve chez Amazon pour 185 €.
Station 3-en-1 d’Anker
L’accessoire peut remplumer un iPhone 16 ou 17 à 25 W, permettant par exemple de récupérer 50 % d’autonomie en 22 minutes sur un 17 Pro. Les modèles plus anciens sont limités à 15 W. La partie dédiée à l’Apple Watch est compatible charge rapide, et la surface pour écouteurs recharge à 5 W. Un écran intégré donne des informations en temps réel sur la puissance de charge et la température des appareils.
L’accessoire embarque un petit ventilateur faisant en sorte de garder l’appareil sous les 31,7°. Anker explique qu’un tel système va protéger la batterie sur le long terme en réduisant son usure. Trois modes sont disponibles pour ajuster la vitesse du refroidissement, dont un quasiment silencieux pensé pour ceux s’en servant sur une table de chevet. L’inclinaison du chargeur de téléphone peut être ajustée sur 70°.
D’autres nouveautés intéressantes sont désormais en vente dans l’Hexagone, comme cette station d’accueil 14-en-1. La connectique est variée avec trois ports USB-C, trois USB-A, deux HDMI, un DisplayPort, un Ethernet, un port casque/micro et un duo de lecteurs pour cartes SD et microSD. Son écran intégré permet de suivre les performances en temps réel, et un ventilateur est embarqué. Elle est affichée à 349,99 €.
Batterie et station d’accueil Anker
Anker commercialise enfin une batterie externe à écran et à 3 ports USB (2x USB-C et 1x USB-A). Elle fait 26 250 mAh et peut donc recharger 0,8 fois un MacBook Pro. Elle fournit 300 W, soit assez pour deux ordinateurs en même temps. Grâce à elle, un MacBook Pro M4 passe de 0 à 50 % en 27 minutes, et un iPhone 16 Pro en 26 minutes. Elle est facturée 199,99 €. On notera que le chargeur 160 W à trois ports annoncé à l’IFA n’est pas encore disponible, et qu’il est en rupture de stock sur le site de Anker.
IKEA a diffusé cette semaine une mise à jour de sa passerelle Dirigera, le pont de connexion maison qui est indispensable pour relier tous les accessoires domotiques du géant des meubles au sein de son propre écosystème. L’appareil est compatible avec Matter depuis un petit peu plus d’un an, ce qui permet d’utiliser l’écosystème Zigbee et Thread d’IKEA dans n’importe quel environnement domotique compatible avec le standard. Depuis l’été, le hub fait aussi office de contrôleur Matter, c’est-à-dire qu’il peut gérer les appareils d’autres marques à condition qu’ils respectent le standard.
Image IKEA/iGeneration.
Grâce à cet ajout, on peut envisager d’utiliser l’app IKEA Home Smart pour toute sa domotique, en affichant les données et en contrôlant les appareils vendus par IKEA ou par d’autres fabricants. À cet égard, l’app peut devenir l’équivalent de Maison d’Apple, de Home de Google ou encore d’Alexa d’Amazon et ceux qui ont surtout du matériel IKEA peuvent trouver cette solution séduisante pour tout centraliser et automatiser grâce à l’app qu’ils connaissent déjà. Avantage supplémentaire lié à Matter, on peut ajouter tous les appareils dans IKEA Home Smart tout en les gardant en parallèle ailleurs, dans Maison, Home, Alexa ou Home Assistant.
Matter est un standard relativement jeune et surtout qui évolue constamment, c’est pourquoi les fabricants qui veulent le gérer doivent régulièrement suivre les mises à jour du protocole. IKEA est un tout jeune acteur dans ce domaine, mais il montre l’exemple en prenant en charge Matter 1.3 dans la version 2.866.3 du hub Dirigera. Distribuée depuis le 27 octobre, cette mise à jour est déployée progressivement sur toutes les passerelles et vous pouvez forcer son installation en faisant un tour dans l’app IKEA Smart Home. Cette version est particulièrement intéressante, puisque c’est avec elle que Matter a appris à gérer la consommation d’énergie.
Concrètement, une prise Matter avec suivi de la consommation devrait être pleinement prise en charge par l’app d’IKEA, y compris ses statistiques sur la puissance instantanée et l’énergie consommée. À 10 € pièce, la prise conçue par le vendeur de meubles reste difficile à battre, mais cet ajout est utile si vous aviez déjà des prises connectées via Matter d’autres marques, comme celle de Tapo qui fonctionne en Wi-Fi et coûte en ce moment une douzaine d’euros. Les détecteurs de fuite sont aussi signalés dans la liste des nouveautés fournies par IKEA.
Matter 1.3 est sortie au printemps 2024, alors on pourrait penser qu’IKEA est en retard… jusqu’au moment où on compare avec Apple. Si l’app Maison a été pionnière pour prendre en charge le standard, elle n’a jamais suivi ses évolutions depuis et elle intègre toujours la toute première version, avec quelques ajouts ici ou là, par exemple pour les aspirateurs. Le suivi d’énergie, en particulier, ne fonctionne pas dans Maison et on ne sait pas si cela arrivera un jour, Apple ne communiquant jamais sur ses futurs plans.
La mise à jour améliore également l’éclairage adaptatif d’IKEA : on peut désormais choisir de restaurer l’ajustement continu des éclairages lors de leur allumage, même après des modifications manuelles. Jusque-là, tout changement effectué à la main revenait à couper entièrement la fonctionnalité.
Amazon propose une réduction sur une prise connectée intéressante, issue de chez Tapo. Vendue 12 € au lieu de 17 €, elle est compatible Matter, ce qui la rend compatible avec de nombreux écosystèmes domotiques nativement. Apple Home (HomeKit) est évidemment la partie.
La prise connectée, en promotion à 12 €. Image Tapo.
Cette prise connectée propose une prise de Type E, française. C'est une bonne nouvelle : elle ne posera pas de soucis avec la prise de terre, contrairement aux prises de Type F qu'on trouve parfois sur ce genre de produits. En effet, tous les câbles secteurs n'intègrent pas le nécessaire pour la version allemande de la norme, qui place la terre sur le côté. La Tapo P110, pour le reste, accepte les appareils qui nécessitent jusqu'à 16 ampères (3 680 W), se connecte en Wi-Fi dans la bande des 2,4 GHz et peut même vous permettre de vérifier la consommation de vos appareils.
La prise connectée en action. Image Tapo.
Attention, vous devrez passer par l'application dédiée si vous voulez obtenir cette valeur : même si la mesure de la consommation fait partie de la norme Matter, Apple Home ne prend pas en charge cette information. Mais en dehors de ce point précis, la prise connectée reste assez pratique pour programmer facilement le démarrage d'un appareil à une heure précise ou pour redémarrer facilement un accessoire bloqué d'une façon ou d'une autre.
Apple continue de réfléchir à des lunettes connectées similaires aux Meta Ray Ban. Le site PatentlyApple a repéré un brevet décrivant un système de suivi oculaire intégré directement dans le pont de l’appareil. Ce dispositif miniaturisé et presque invisible permet de suivre le regard sans gêner la vision.
Image @PatentlyApple
La technologie est présentée comme optimisée pour les applications en AR/VR, prenant en charge la détection de la dilatation pupillaire et de la lumière ambiante pour des interactions réactives. La résolution de la caméra (320 à 640 pixels) et la taille de l'objectif (2 à 4 mm) lui permettent de ne pas trop tirer sur la batterie tout en lisant les petits mouvements des yeux.
Placer la caméra au-dessus du nez devrait éviter de déséquilibrer le poids sans entrer dans le champ de vision de l’utilisateur. Apple a pensé aux différentes morphologies avec des plaquettes de nez interchangeables pour un ajustement personnalisé.
Le brevet décrit également un cadre de lunettes intégrant non seulement la caméra, mais aussi le processeur, la batterie, les capteurs et les différents modules. Tout cela tient dans une monture visiblement assez discrète et ne faisant pas trop gros gadget tech. L’appareil utiliserait la technologie infrarouge et un système de double caméra pour accroître la précision et la perception de profondeur.
Image @PatentlyApple
La technologie pourrait être intégrée dans des lunettes, mais aussi utilisée dans un successeur du Vision Pro. Les rumeurs voulaient qu’Apple travaille sur un modèle moins cher de son casque, avant de le mettre en pause pour se concentrer sur des lunettes améliorées plus basiques s’approchant de ce que fait Meta. Apple mettrait les bouchées doubles pour sortir ce produit, que les bruits de couloir voient arriver avant la fin 2026.
TP-Link a réussi à se faire une place dans le monde des accessoires liés aux réseaux (Ethernet, Wi-Fi, etc.) en quelques années, avec des produits assez corrects vendus à un prix plus bas que la moyenne. Mais la société qui se vante d'être le N° 1 mondial sur le marché du Wi-Fi pourrait perdre un gros marché : les États-Unis.
Un point d'accès TP-Link. Image TP-Link.
Le département du commerce des États-Unis voudrait en effet bannir TP-Link du pays, pour des raisons de sécurité, et d'autres agences du pays proposent la même chose, selon Android Authority. Ce n'est pas la première fois que TP-Link est sous les feux de la rampe : en 2024 (sous Joe Biden), la marque avait déjà été accusée de fournir des portes dérobées aux pirates chinois. La société est soupçonnée de collecter des données sur les utilisateurs américains, et de laisser des portes dérobées accessibles. TP-Link a évidemment réagi en niant les allégations en question, et en mettant en avant le fait que TP-Link Systems est une société basée aux États-Unis. Mais, selon nos confrères, elle dépend en partie de TP-Link Technologies, la société mère basée en Chine, et elle est beaucoup plus petite (environ 500 employés aux États-Unis, contre plus de 11 000 en Chine).
Un pays différent de la France
Rappelons que le cas des États-Unis est un peu différent de celui de la France dans le domaine du Wi-Fi. Alors que dans nos contrées les opérateurs conçoivent en partie eux-mêmes leurs points d'accès Wi-Fi (Livebox, Freebox, etc.), ce n'est pas le cas dans le pays de Donald Trump. Selon le Washington Post, TP-Link aurait entre 36 % et 50 % du marché des points d'accès Wi-Fi dans les foyers, avec des appareils fournis ou loués par les différents opérateurs.
Un autre modèle de point d'accès Wi-Fi TP-Link.
Reste que pour le moment, les routeurs et autres périphériques TP-Link sont toujours en vente aux États-Unis, et que rien ne prouve formellement que la société espionne ses utilisateurs, laisse des failles ou des portes de sécurité accessibles où est même un risque pour la sécurité des utilisateurs américains. Si vous avez des produits TP-Link chez vous, il ne semble pas nécessaire de les débrancher ou de vous en débarrasser pour le moment, tant que cette histoire n'a pas été éclaircie.