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AirDrop surveille des canaux Wi-Fi et peut perturber votre appareil Apple si vous ne les utilisez pas

Une particularité dans le fonctionnement d’AirDrop peut mener à des instabilités en Wi-Fi pour tous vos appareils Apple selon la configuration de votre routeur. C’est ce qui ressort d’une enquête de Christoff Visser, qui a mené ce travail dans le cadre du laboratoire de recherche de l’Internet Initiative Japan, le plus ancien fournisseur d’accès à internet commercial au Japon. Il a dévoilé ses conclusions pendant la conférence RIPE 91 qui s’est tenue à Rome cette semaine et qui a rassemblé des représentants du monde des télécoms, des hébergeurs, des ingénieurs réseau, des registraires de nom de domaine… bref, tous les acteurs du réseau internet au sens large.

Image MacGeneration.

Son analyse commence lorsqu’il découvre une instabilité de la connexion Wi-Fi sur son iPad lors de streaming de jeux vidéo. Il l’a d’abord remarqué avec le projet Moonlight, un client open-source qui permet de jouer en streaming depuis un ordinateur distant, puis avec l’app Steam Link qui permet la même chose dans l’écosystème de Valve. Les deux solutions intègrent un outil qui vérifie les débits et surtout la stabilité de la connexion en Wi-Fi, deux critères essentiels pour jouer confortablement en streaming. Dans les deux apps, il a noté une grande instabilité avec des latences qui pouvaient atteindre 90 ms dans le pire des cas, ce qui est énorme dans le contexte d’une partie en streaming.

Ce spécialiste des réseaux a d’abord éliminé l’hypothèse d’un défaut sur son propre réseau Wi-Fi. Il a rapidement découvert des dizaines de témoignages similaires, notamment de nombreux rapports de bugs ouverts sur le projet GitHub de Moonlight. Le coupable est en réalité du côté d’Apple et plus précisément d’Apple Wireless Direct Link (AWDL), le protocole propriétaire sur lequel la Pomme a conçu plusieurs fonctionnalités comme AirDrop, AirPlay ou encore Handoff. Toutes ces technologies sous l’ombrelle de Continuité reposent sur le réseau local pour échanger des informations entre les appareils Apple. Plus important encore, elles peuvent fonctionner même sans Wi-Fi préexistant, en créant un réseau direct (« ad-hoc ») entre deux machines.

Continuité : maitrisez les fonctions multi-appareils d

Continuité : maitrisez les fonctions multi-appareils d'Apple grâce à notre série sur le Club iGen, désormais complète

Christoff Visser explique qu’AWDL privilégie trois canaux Wi-Fi pour son fonctionnement : le canal 6 sur la bande de fréquence des 2,4 GHz et les canaux 44 et 149 pour le 5 GHz. Sur les trois, seuls deux sont réellement actifs en Europe (6 et 44) et ce sont deux canaux très couramment utilisés. C’est sans doute pour cette raison d’ailleurs qu’Apple les utilise par défaut et si votre routeur travaille sur d’autres canaux, alors vous risquez de rencontrer le même problème que lui. Concrètement, si un iPhone, iPad ou Mac est relié en Wi-Fi via d’autres canaux, il basculera brièvement sur les 6 et 44 pour vérifier si un autre appareil fait une demande de connexion. C’est cette bascule effectuée régulièrement qui introduit la latence constatée par le chercheur et par mes soins, en forçant la « mauvaise » configuration.

Pour reproduire le problème, j’ai utilisé mon iPhone 16 Pro et le test intégré à l’app Steam Link vers mon Mac Studio qui faisait tourner le client Steam. Entre les deux, une infrastructure réseau gérée par UniFi que j’ai volontairement modifiée pour les besoins de l’article. En forçant l’iPhone sur un réseau 2,4 GHz configuré sur le canal 11, j’obtiens bien un débit trop instable pour jouer en streaming. Avec ma configuration habituelle, qui repose en effet sur le canal 6, le débit est stable, sans latence à même de gêner cette activité.

En forçant mon iPhone à utiliser un réseau Wi-Fi 2,4 GHz sur le canal 11, je reproduis facilement le dysfonctionnement repéré par Christoff Visser. Image MacGeneration.
En revenant à la configuration standard, j’obtiens une connexion nettement plus stable, qui conviendrait au streaming. Image MacGeneration.

À l’usage, ces brèves bascules sur d’autres canaux Wi-Fi ne devraient pas gêner la majorité des utilisateurs de produits Apple et elles devraient rester imperceptibles. L’exemple du streaming de jeu vidéo est intéressant à cet égard, car c’est certainement l’usage le plus intensif et exigeant du Wi-Fi. Si vous avez noté des bugs sur vos appareils, le plus simple est encore de vérifier quels canaux votre réseau utilise, une information que l’on peut obtenir sous macOS en cliquant sur l’icône du Wi-Fi dans la barre des menus ou le centre de contrôle tout en maintenant la touche enfoncée. Sur un iPhone ou iPad, il faudra une tierce app pour avoir le renseignement. Je peux conseiller Ubiquiti WiFiman qui est gratuite et donnera l’information même si vous n’avez pas de matériel UniFi.

Si vous voulez modifier le canal utilisé par votre routeur Wi-Fi (souvent la box du fournisseur d’accès à internet), il faudra ajuster ses paramètres et il est impossible de faire un guide générique. Utilisez l’app fournie ou l’interface web pour modifier les réseaux Wi-Fi et sélectionnez bien le canal 6 pour le 2,4 GHz et le canal 44 pour le 5 GHz afin d’éviter les bascules régulières d’AWDL. Notez que la bande de fréquence des 6 GHz n’est pas concernée, le protocole d’Apple ne l’utilise pas et vous pouvez ainsi laisser le canal par défaut ou le mode automatique sans risque.

Terminons sur un avertissement. Si vous n’avez noté aucune anomalie dans votre usage quotidien, mon conseil serait de ne pas modifier votre réseau Wi-Fi. Les canaux 6 et 44 sont populaires, ce qui veut dire qu’ils peuvent être déjà bien encombrés, auquel cas vous aurez intérêt à en utiliser un autre plus libre. C’est particulièrement vrai si vous habitez dans un immeuble et que votre Wi-Fi doit cohabiter avec des dizaines d’autres réseaux à proximité. Dans ce cas, laissez votre routeur faire son travail d’analyse et choisir la meilleure option. Bloquer le Wi-Fi sur un seul canal peut amener d’autres inconvénients, alors autant éviter de le faire si ce n’est pas nécessaire.

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Le permis de conduire numérique accélère en Europe, sans pour autant écraser le format physique

Le permis de conduire numérique va progressivement devenir la norme dans l’Union européenne. Les députés européens ont voté une nouvelle directive qui en fait le format « par défaut ». D’ici à 2030, tous les États membres devront proposer à leurs citoyens un permis de conduire dématérialisé. Celui-ci se glissera dans le portefeuille numérique — autrement dit l’application mobile — conçu par chaque pays.

La France a déjà effectué une partie du chemin, puisqu’il est possible d’importer son permis de conduire dans l’application France Identité depuis début 2024. Mais il reste plusieurs obstacles à lever, notamment l’accès à l’app France Identité elle-même, qui requiert une carte d’identité biométrique que tout le monde n’a pas encore. Si l’objectif est bien de généraliser le permis numérique, la version physique ne disparaîtra pas pour autant. Les conducteurs pourront toujours demander un permis sur une bonne vieille carte en plastique.

Permis de conduire dans France Identité

« Il me tenait particulièrement à cœur, en tant que rapporteuse, que les gens conservent leur liberté de choix, a déclaré la député européenne Jutta Paulus lors d’une conférence de presse. Autrement dit, ceux qui disent : "Je ne veux pas toujours être suivi par un appareil de surveillance [un smartphone, ndlr], je veux parfois être hors ligne", pourront continuer à utiliser leur ancienne carte plastique ou en demander une à tout moment. »

Cette option sera aussi utile pour les voyages hors de l’Union européenne. « Vous pourrez toujours demander un permis physique, même si vous avez déjà le numérique. Par exemple, si vous voyagez dans un pays comme la République démocratique du Congo, où vous ne pouvez pas présenter un permis numérique à la police, vous pourrez demander une carte physique », a ajouté la rapporteuse.

La directive prévoit que les conducteurs puissent recevoir leur permis physique dans les meilleurs délais. En pratique, les députés misent sur un délai d’environ trois semaines. De plus, les États ne devront pas instaurer des frais disproportionnés pour favoriser un format plutôt qu’un autre.

Pour en revenir au permis numérique, celui doit contenir les mêmes informations que la carte traditionnelle, avec des éléments garantissant l’authenticité des données. En cas de contrôle, seules les informations strictement nécessaires devront être accessibles, afin de limiter la transmission de données personnelles.

À ce jour, 800 000 personnes ont importé leur permis de conduire dans France Identité. Si vous avez l’application du gouvernement (qui requiert donc une carte d’identité au format carte bancaire), vous pouvez donc en faire autant, que vous ayez encore le vieux permis rose ou celui au nouveau format. Depuis le printemps, la procédure a été simplifiée : plus besoin de télécharger une attestation sur le site Mes Points Permis, il suffit de saisir le numéro figurant sur votre permis pour l’ajouter directement.

France Identité améliore son intégration du permis de conduire numérique

France Identité améliore son intégration du permis de conduire numérique

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Alors qu’Apple Intelligence se traîne, Apple livre en avance ses serveurs d’IA « made in USA »

Apple est en retard pour intégrer l’IA à ses systèmes, mais en avance pour la livraison de serveurs. Cupertino a récemment commencé à expédier des serveurs d'intelligence artificielle fabriqués aux États-Unis et utilisés pour faire carburer ses différents centres de données. La bonne nouvelle a été confirmée à Fox Business par le COO de l’entreprise Sabih Khan, expliquant avoir devancé son objectif fixé pour 2026.

Apple’s American-made advanced servers are now shipping from our new Houston facility to Apple data centers!

These servers will help power Private Cloud Compute and Apple Intelligence, as part of our $600 billion US commitment. pic.twitter.com/maOd3lCGfK

— Tim Cook (@tim_cook) October 23, 2025

Ces serveurs sont conçus pour le Private Cloud Compute d’Apple, qui vise à faire tourner certaines tâches d’IA à distance. Ils sortent d’une usine d’environ 23 000 m² située à Houston, et ce plusieurs mois avant la date prévue. Le COO d’Apple a indiqué qu’il s’agissait d’une conséquence des 600 milliards de dollars d’investissement qu’Apple a promis sur le sol américain depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche :

Nous sommes ravis d'expédier des serveurs de pointe fabriqués aux États-Unis depuis notre site de Houston […] Nos équipes ont accompli un travail incroyable en accélérant les travaux pour que la nouvelle usine de Houston soit opérationnelle avant la date prévue, et nous prévoyons de continuer à agrandir le site afin d'augmenter la production l'année prochaine.

L’administration Trump s’est montrée satisfaite de cette annonce. « Le président aime que les choses soient faites avant la date prévue, il est donc réjouissant de voir Apple répondre rapidement à son appel pour ramener des emplois américains dans notre pays », a déclaré un responsable de la Maison-Blanche, ajoutant que « la vision du président Trump d'un nouvel âge d'or se concrétise sous nos yeux ».

L’argent investi par Apple va servir à étendre ces équipes en Californie, mais aussi en Arizona ou dans le Michigan. La somme a permis de créer un programme de formations aux entreprises pour mieux prendre en charge leur production à l'aide de l'intelligence artificielle et d’autres technologies. L’idée est également de rapatrier la production de verre des iPhone et Apple Watch dans le Kentucky.

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Comment la montre connectée aide-t-elle les adeptes du trail à optimiser leurs performances ?

L'équipement des traileurs ne saurait se limiter à une paire de chaussures et des habits de qualité. Les nouvelles technologies sont, en effet, devenues incontournables dans la discipline. Parmi les outils high tech les plus en vue, la montre connectée se taille la part du lion.

Des gadgets toujours plus précis pour mesurer ses données

Pour qui veut un jour rivaliser avec les meilleurs spécialistes du trail, il importe de connaître précisément sa marge de progression. Le rythme cardiaque, le nombre de calories ou la qualité de son sommeil apparaissent comme autant de paramètres à considérer en vue de s'améliorer. C'est dans cette optique que les montres Garmin Epix Gen 2 pour faire du trail sont conçues.

Un condensé de technologie pour évaluer exactement ses capacités physiques

Aussi appelée montre intelligente ou smartwatch, la montre connectée inclut une large gamme de fonctionnalités afin de répondre aux besoins particuliers des traileurs. Les modèles Garmin Epix Gen 2 ne dérogent pas à la règle. Outre un cardiofréquencemètre, ils incluent divers dispositifs analytiques : suivi du stress, de la qualité du sommeil, de l'hydratation et de la respiration, etc. La montre intègre par ailleurs des modes permettant de suivre des entraînements programmés et animés. L'objectif est de concilier performance sportive, confort et santé.

Des montres adaptées aux exigences des traileurs, mais pas uniquement

Polyvalente, la Garmin Epix Gen 2 l'est assurément. La fiabilité de ses données en fait un accessoire idéale pour les traileurs, mais encore pour les amateurs de running, les cyclistes, les triathlètes, etc. Des fonctionnalités pensées pour les sports nautiques, dont la mesure de la hauteur des vagues, la destinent par ailleurs aux surfeurs. Au total, pas moins de trente disciplines sont susceptibles de tirer profit de la montre connectée signée Garmin.

Une montre de sport pour se repérer aisément

Plus que nul autre, le trail est une activité qui confronte les athlètes à une grande diversité de parcours et des conditions extrêmes. Dans cette perspective, la géolocalisation par satellite revêt un caractère crucial. Pour ne pas vous perdre et définir les meilleurs tracés, fiez-vous à votre montre connectée. La cartographie dite "multicontinents", associée à la fonctionnalité GNSS multibandes, se révèle précieuse pour connaître parfaitement vos itinéraires. Des informations précises sur la topographie des lieux sont notamment fournies. Grâce à la lampe intégrée, vous savez précisément où vous vous situez, même la nuit.

Quand robustesse et efficacité rime avec design

Une montre connectée digne de ce nom se doit d'être résistante. La Garmin Epix Gen 2 se distingue ainsi par sa conception en polymère renforcé de fibres. Son écran tactile est élaboré pour résister aux chocs, à la chaleur et à l'humidité. La marque Garmin propose également une version à la solidité renforcée. Sa spécificité ? Une lunette en titane assortie d'un verre en saphir. Robuste et fonctionnelle, la montre intelligente n'en oublie pas pour autant le style. Elle sera élégamment portée aussi bien dans les sentiers montagneux que dans un environnement urbain.

De la cartographie à la mesure des performances, la montre connectée convient en tous points aux athlètes exigeants que sont les traileurs. Les données concernant le bien-être de l'utilisateur comme la musique intégrée la destinent aussi à un usage quotidien.

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L’iPhone 16e en promo à 599 € chez Boulanger (- 16 %)

Il n’y a pas que le prix de l’iPhone Air qui chute. L’iPhone 16e est en promotion dès 599 € chez boulanger, soit 120 € de moins que sur l’Apple Store. En comparaison, ce modèle est vendu actuellement 669 € à la Fnac et sur Amazon.

Vous avez le choix de la couleur : noir ou blanc. Et si les 128 Go de stockage de base ne vous suffisent pas, Boulanger fait aussi une remise sur la version 256 Go, à 729 € au lieu de 849 € chez Apple.

iPhone 16e. Image iGeneration.

L’iPhone 16e a pris la relève de l’iPhone SE comme nouveau modèle d’entrée de gamme d’Apple avec brio. Il apporte Face ID pour le déverrouillage et les paiements via Apple Pay, un écran nettement plus grand, un bouton Action personnalisable, une autonomie solide et des progrès notables en photo. Sa puce, identique à celle de l’iPhone 16, lui assure d’excellentes performances et la compatibilité avec les fonctions d’Apple Intelligence.

Ses principaux défauts sont l’unique capteur photo à l’arrière, l’absence de MagSafe (qu’une coque compatible peut compenser partiellement), et l’absence de puce UWB, utile pour la localisation précise des AirTags. Ces manques ne gêneront toutefois pas tous les clients. Son successeur n’étant pas attendu avant l’an prochain, l’iPhone 16e constitue aujourd’hui un excellent choix pour qui cherche un iPhone neuf à prix raisonnable — il n’y a pas tellement d’autre choix, il faut dire aussi.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

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Crayola s’associe à Sandisk pour lancer des clés USB format crayon

Voilà une nouveauté mignonne : Sandisk vient d’annoncer une clé USB en partenariat avec Crayola. Elle reprend le style des célèbres crayons et est disponible en 4 couleurs, à savoir orange, bleu, violet et jaune. Elle sera facilement discernable des autres périphériques branchés sur l’ordinateur grâce à une icône Crayola.

Le modèle est USB-C, ce qui sera pratique pour facilement passer d’un Mac à un iPad aux PC de l’école. Sandisk y intègre son app de gestion de fichiers « Memory Zone », disponible sur macOS comme Windows. Un abonnement de trois mois à l’application Crayola Create & Play est inclus, donnant également accès aux « Thinking Sheets », des jeux pour stimuler la créativité des plus jeunes.

Image Crayola

Les prix resteront abordables, avec un modèle 64 Go à 18,99 €, un autre 128 Go à 24,99 € et une déclinaison 256 Go pour 34,99 €. Le produit sera prochainement disponible chez les revendeurs habituels, et est pour le moment proposé sur la boutique de Sandisk.

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Comme ChatGPT, Claude se base sur les conversations précédentes, mais c’est payant pour le moment

Une grosse différence fonctionnelle entre Claude et ChatGPT est peu à peu levée par Anthropic. Le chatbot d’OpenAI sait depuis longtemps maintenant utiliser les discussions précédentes pour créer une mémoire de tout ce que vous avez dit et ainsi déduire automatiquement le contexte d’une future question. C’est un aspect qui m’a toujours fait préférer l’outil d’OpenAI au détriment de celui d’Anthropic, car je le trouve bien pratique à l’usage. Si je pose une question de domotique, par exemple, ChatGPT sait que j’utilise Home Assistant et la réponse est donnée dans ce contexte, alors que je devrais tout répéter à chaque fois dans Claude.

En tout cas, j’aurais dû le faire jusque-là, ce n’est plus vrai depuis que Claude a ajouté sa propre mémoire, similaire dans le principe à celle de ChatGPT. Totalement optionnelle, la fonctionnalité permet d’analyser tous vos échanges avec l’intelligence artificielle générative et d’y accéder à tout moment par la suite. On peut demander au chatbot de reconstituer un historique de tâches effectuées, ou alors se baser sur cette mémoire pour ne pas redonner tout le contexte à chaque fois. À noter que chaque projet créé dans Claude dispose de sa propre mémoire distincte de celle des autres projets, ce qui peut être utile pour mieux organiser son travail.

Claude Memory est en réalité disponible depuis le mois de septembre, mais uniquement pour les clients professionnels (comptes Team et Enterprise). La nouveauté du jour est l’extension de la fonctionnalité aux particuliers, même si la mémoire reste réservée pour l’heure aux utilisateurs qui paient un abonnement. La fonction peut être activée dans les réglages par les clients Max qui paient 100 $ par mois, comme les clients Pro qui paient 20 $ par mois ou 200 $ par an. On ne sait pas encore si ce sera aussi vrai pour les clients gratuits à terme, Anthropic ne l’a pas mentionné. Ce serait en tout cas un bon moyen de mettre Claude sur un pied d’égalité avec ChatGPT sur ce point.

Les créateurs de Claude indiquent qu’ils ont renforcé au maximum la sécurité autour de la fonctionnalité, tout en laissant le plus grand contrôle possible aux utilisateurs. Ainsi, comme chez OpenAI d’ailleurs, on peut consulter les informations mémorisées par l’intelligence artificielle et éventuellement retirer des éléments ou corriger des erreurs. Il est aussi possible d’activer des discussions privées, qui ne participeront pas à enrichir la mémoire et qui ne puiseront pas dans l’historique. Enfin, on peut ne jamais activer la mémoire et rester sur l’ancien mode de fonctionnement.

Anthropic ajoute avoir ajusté le fonctionnement de la mémoire intégrée à Claude, pour que les réponses du chatbot restent sûres et utiles notamment dans des contextes potentiellement dangereux, que ce soit pour l’utilisateur ou les autres. Cette mention répond sans doute aux polémiques qui entourent ChatGPT suite au procès lancé après le suicide d’un adolescent qui avait demandé des conseils au grand modèle de langage d’OpenAI.

Après la mort d’un ado de 16 ans, OpenAI cherche des garde-fous efficaces sur fond de procès

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Les AirPods Pro 3 restent beaucoup plus basiques sur Android

On associe logiquement les AirPods à l'iPhone, mais il ne faudrait pas oublier que les écouteurs fonctionnent également sous Android ! Apple optimise cependant son produit pour son écosystème, et s’en servir avec la plateforme de Google bride de nombreuses fonctions. Mashable a testé les récents AirPods Pro 3 avec un Pixel, et l’expérience lui a laissé un goût amer.

AirPods Pro 3. Image WatchGeneration

Le journaliste regrette que l’appairage soit toujours aussi compliqué : il faut le faire manuellement en tapotant le boîtier jusqu’à ce que la LED clignote en blanc avant de passer par les réglages Bluetooth. Apple sait pourtant faire des écouteurs qui se connectent rapidement à un téléphone Android étant donné qu’elle propose cette fonction sur différents produits Beats. Les Powerbeats Pro 2 embarquent par exemple Google Fast Pair ou un système de localisation des écouteurs… que n’ont pas les AirPods Pro 3. Tout cela passe par une app Beats, indisponible par iOS.

Les clients sous Android passent à côté d’autres fonctions intéressantes. Le suivi du rythme cardiaque n’est pas compatible, alors qu’il l’est sur les Powerbeats Pro 2. Il faut également faire une croix sur le changement rapide d’appareil ou l’amplificateur de conversation pour mieux entendre la personne qui parle en face de soi. D’autres fonctions liées à iOS, comme les raccourcis « Hey Siri » ou la traduction en direct des AirPods, sont aussi aux abonnés absents.

On a testé la traduction en direct des AirPods : vraiment utile pour franchir la barrière de la langue ?

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Bref, les utilisateurs Android ne doivent pas s’attendre à plus que l’essentiel avec ces AirPods Pro 3, à savoir une bonne qualité d’écoute et une réduction de bruit efficace. Le but d’Apple est clairement de faire un produit avant tout pensé pour son écosystème, réservant sa gamme Beats aux clients ayant un pied dans les deux mondes.

Ce pari est parfois au désavantage des utilisateurs Apple. Les AirPods Pro 3 partagent par exemple la fréquence cardiaque dans un canal Bluetooth dédié réservé à iOS. Un choix qui les rend incompatibles avec certains tapis de course ou autres vélos d’appartement, là où les Powerbeats Pro 2, plus ouverts, fonctionnent.

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Promo : 200 € de bon d’achat chez la Fnac et Darty lors de l’achat d’un iPhone Air

L’iPhone Air se vend mal, ce qui est une excellente nouvelle si c’est un modèle qui vous intéresse. Les promotions s’accumulent pour écouler les stocks et justement, la Fnac comme Darty proposent en ce moment un bon d’achat de 200 € pour tout achat du téléphone ultra-fin d’Apple. Le principe est le même chez les deux revendeurs, qui appartiennent au même groupe : le prix affiché est celui officiel d’Apple, à partir de 1 229 €, mais en saisissant le code promo IPHAIR200 au moment de passer la commande, vous aurez 200 € en carte cadeau ou cagnotte, à utiliser sur un futur achat.

Darty et la Fnac organisent la même promotion, même si les modalités varient. Image iGeneration/Fnac/Darty.

Le code promo est identique, les modalités sont toutefois un petit peu différentes. Darty est le plus intéressant des deux, puisque l’opération est ouverte à tous et il suffit de saisir le code au moment d’acheter un iPhone Air et obtenir en échange une carte cadeau de 200 € qui pourra servir sur la commande suivante. Du côté de la Fnac, il faut être adhérent et les 200 € liés à l’achat du téléphone seront ajoutés à votre cagnotte. La somme pourra aussi servir pour un achat ultérieur, mais seuls les adhérents peuvent en bénéficier.

Quoi qu’il en soit, c’est une bonne manière d’acheter un iPhone Air et d’économiser sur quelques accessoires pour l’accompagner. Par exemple, vous pourrez achetez le smartphone puis une coque Apple et la batterie MagSafe associée à ce modèle sans surcoût. Voici quelques idées pour accompagner votre téléphone, et vous aurez même de quoi glisser un bon câble USB-C en plus :

  • Batterie MagSafe pour iPhone Air à 116 € : Fnac / Darty ;
  • Bumper pour iPhone Air à 46 € : Fnac / Darty ;
  • Coque Apple transparente pour iPhone Air à 56 € : Fnac ;
  • Coque Beats pour iPhone Air à 56 € : Fnac.

Autre option, vous pouvez réduire le prix sur une paire d’AirPods Pro 3 flambant neuve : vous les obtiendrez alors à 49,99 €, un excellent prix pour d’excellents écouteurs.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Pour ne rien gâcher, les stocks sont loin de poser un problème sur les iPhone Air, alors selon la configuration choisie, vous pourriez le recevoir dans les jours qui viennent, voire dès demain pour certains modèles. La Fnac comme Darty peuvent livrer chez vous ou dans un magasin, ce qui peut être plus pratique si vous n’êtes pas à domicile toute la journée.

Où trouver un iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max en stock ?

Où trouver un iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max en stock ?

L’iPhone Air est moins bon que les iPhone 17 et 17 Pro si on se contente de lire les fiches techniques, ce qui ne veut pas dire qu’il n’a aucun intérêt, loin de là. C’est un modèle qui change assez fortement la prise en main du smartphone d’Apple et sa finesse ainsi que sa légèreté peuvent faire la différence. Pour le savoir, il faut toutefois le prendre en main, ce qui n’est pas évident lors d’une commande en ligne. Peut-être que le magasin Darty ou Fnac à proximité de chez vous en a en démonstration, c’est un bon moyen de vérifier qu’il vous conviendrait.

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

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Microsoft ressuscite Clippy avec Mico, un nouvel assistant vocal carburant à l’IA

Ceux ayant utilisé un PC Windows à la fin des années 90 se souviennent sans doute de Clippy, le petit trombone donnant des conseils sur Office, Publisher ou encore FrontPage. Disparu en 2004, Microsoft a décidé de ressusciter le concept en y intégrant de l’IA générative. C’est ainsi qu’est né Mico, un nouveau petit personnage lié au mode vocal de Copilot.

L’idée est de proposer un petit assistant virtuel qui répond à vos questions lorsque vous lui en posez. Il prend la forme d’une boule pouvant changer de forme quand on lui parle et réagissant par différentes expressions. L’ambition d’humaniser un peu un tchatbot est intéressante et également envisagée par Apple, qui réfléchirait à une façon de donner une identité visuelle à Siri.

Siri pourrait bientôt gagner un visage

Siri pourrait bientôt gagner un visage

Mico peut garder en tête certaines informations apprises sur l’utilisateur pour répondre de manière plus précise. Cliquer dessus permet de lui faire changer de forme, et sans surprise, il peut se transformer en Clippy. Il est désormais activé par défaut dans le mode discussion de Copilot aux États-Unis, et Microsoft laisse évidemment la possibilité de le désactiver. Une vidéo de présentation a été mise en ligne… étonnamment sans aucun son.

L’entreprise a également ajouté un mode visant les étudiants transformant l’assistant en professeur pouvant « guider à travers les concepts plutôt que de simplement donner une réponse ». Il utilise pour cela des tableaux blancs interactifs et des repères visuels, ce qui pourra être intéressant pour l’apprentissage de langues.

Mis à part cela, le communiqué confirme l’ambition de Windows d’intégrer Copilot à travers ses différents logiciels, dans Edge comme dans Windows 11. La firme de Redmond pousse en ce moment une campagne visant à inciter les clients à parler à leur ordinateur et à l’IA. Le projet est ambitieux tant Cortana, le précédent essai sur Windows 10, a fait un flop : lancé en 2014, il a été débranché en 2023.

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IKEA imagine un petit lit tout mignon pour votre smartphone

IKEA a eu une idée intrigante en imaginant un petit lit… pour smartphone. Le « Phone Sleep Collection » reprend l’aspect d’un des lits pour humains du géant de l’ameublement suédois, en version miniature. Il s’agit en réalité d’un support pour téléphone, sur lequel vous pourrez poser votre iPhone le soir venu afin de le laisser dormir toute la nuit. L’objectif annoncé par le spécialiste des boulettes est de vous permettre de mieux dormir, en éloignant cette distraction majeure de votre propre lit.

Pour y parvenir, IKEA a intégré une puce NFC dans ce petit lit pour smartphone. En posant l’appareil dessus, une notification s’affichera et en la tapotant, l’app maison de l’entreprise s’ouvrira. Cela déclenche un compteur intégré (mais apparemment invisible) qui reste actif tant que le téléphone est posé sur son lit. Le matin, en le sortant du lit, l’app mémorise la durée et comptabilise une nuit complète si le terminal est resté au moins sept heures d’affilée.

Précisons d’emblée qu’il s’agit pour le moment d’une opération marketing imaginée par la filiale IKEA des Émirats Arabes Unis. Le support n’est pas en vente libre, il est proposé aux clients qui achètent au moins pour 750 dirhams (environ 176 €) de literie dans les magasins de la marque. Après sept nuits de sept heures enregistrées par l’app, ils pourront obtenir un coupon de 100 dirhams (environ 23 €). En attendant de savoir si le fabricant compte étendre l’opération à d’autres pays, son idée est intéressante, même si elle pourrait facilement être améliorée.

Tous ceux qui ont du mal à lâcher leur smartphone le soir venu apprécieront sans doute le concept. Pour être complet, ce petit lit pourrait aussi servir à recharger le téléphone pendant la nuit, ce qui n’est pas le cas ici. Bien entendu, vous pouvez obtenir le même résultat en installant un câble ou une station de charge loin de votre lit et en évitant de vous coucher avec l’iPhone. Mais avez-vous bien vu à quel point ce petit lit pour téléphone est mignon ?

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Wero est enfin disponible pour les clients Fortuneo

Il aura fallu être patient ! Le service Wero, qui a pris le relais de Paylib en France, est enfin disponible chez Fortuneo. Il permet d’envoyer des fonds à un particulier pour des opérations de la vie courante, par exemple pour rembourser un repas à un proche ou participer à un cadeau commun. Lancé à l’automne 2024 dans de nombreux établissements bancaires, il est disponible dès aujourd’hui chez les clients de la filiale du Crédit Mutuel Arkéa.

Image iGeneration.

Pour en profiter, il suffit de mettre à jour son application avant de se rendre dans l’onglet Paiements. Un encart dédié à Wero devrait être présent, qu’il faut tout d’abord activer d’un clic. Une fois les conditions d’utilisation acceptées, il suffit de valider ses coordonnées et le compte de réception. L’envoi d’argent se fait ensuite simplement, l’app présentant une liste de contacts avec un badge « Wero » à côté de leurs noms s’ils sont déjà sur le service. Notons qu’un plafond de 300 € par jour s’applique pour les transferts via Wero.

Le service, soutenu par de grandes banques européennes, a quelques avantages. Un utilisateur français peut par exemple faire un virement à un ami belge ou allemand sans que cela pose de problème. Il n’y a pas besoin d’entrer son IBAN, et seuls un numéro de téléphone ou un mail suffisent. Wero a trouvé son public : en septembre dernier, il comptait plus de 43,5 millions d’utilisateurs.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

S’il est pour le moment limité aux particuliers, les choses devraient accélérer. Il devrait permettre de payer ses achats en ligne d’ici la fin de l’année en Allemagne, et à partir de 2026 en France. Plusieurs entreprises comme Air France, E. Leclerc ou Orange/Sosh ont indiqué vouloir participer, ce qui devrait se traduire par un nouveau bouton Wero au côté d’Apple Pay ou de PayPal.

Wero a également pour ambition de s’ouvrir aux commerçants en 2026 tout en arrivant aux Pays-Bas et au Luxembourg. Il pourra ensuite éventuellement proposer des paiements échelonnés ou une intégration des programmes fidélité de commerçants. À terme, Wero ambitionne aussi de gérer les abonnements et de s’imposer dans les boutiques physiques.

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La fin de Windows 10 donne un coup de fouet aux ventes de Mac

La semaine prochaine, Apple dévoilera ses résultats financiers. Deux indicateurs seront sans doute suivis de près :

  • les ventes d’iPhone, pour mesurer l’ampleur du rebond entamé il y a quelques mois ;
  • et le chiffre d’affaires du Mac, pour évaluer à quel point la fin de Windows 10 joue en faveur de Cupertino.

D’après les chiffres publiés par Counterpoint Research, l’abandon de Windows 10 profite clairement à Apple. Les livraisons de Mac ont progressé d’environ 15 % au troisième trimestre 2025 — seule Lenovo fait mieux, avec une hausse de 17 %.

Dans l’ensemble, le marché du PC retrouve des couleurs, avec une croissance de 8,1 % sur la période. Ce cycle de renouvellement, porté par la migration vers Windows 11, devrait se poursuivre : 40 % du parc mondial reste encore sous Windows 10.

La fin de Windows 10 : un nouveau motif de switch vers le Mac ?

La fin de Windows 10 : un nouveau motif de switch vers le Mac ?

Autre moteur identifié : l’essor de l’intelligence artificielle, qui devrait avoir un impact important sur les ventes de PC d'ci 12 à 18 mois, selon les responsables de l'étude.

Pour expliquer le succès d’Apple, Counterpoint avance deux raisons principales : le lancement réussi des nouveaux MacBook et leur adoption croissante dans le monde de l’entreprise.

Apple exploite-t-elle à fond le potentiel des Mac Apple Silicon ?

Reste la question qui revient à chaque publication de statistiques : le succès commercial du Mac est-il vraiment à la hauteur de l’avance technologique apportée par Apple Silicon ? Depuis deux ans, les performances sont bonnes, mais le rythme de croissance d’Apple reste parfois en deçà de ce que ses puces laissent espérer.

Sur certains segments, l’avance technologique de Cupertino est telle qu’il en devient presque frustrant de voir un concurrent comme Lenovo croître encore plus rapidement. Mais la messe est loin d’être dite : ces chiffres concernent le troisième trimestre, alors que la fin officielle de Windows 10 n’est intervenue que depuis quelques jours.

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OpenAI achète Sky, l’outil d’automatisation basé sur IA des créateurs de Raccourcis

Sky ne verra jamais le jour, du moins pas sous la forme d’une app indépendante. Présenté en mai dernier pour la première fois, cet outil d’automatisation pour le Mac se basait sur l’intelligence artificielle générative pour réaliser des tâches sous macOS. Outre son nom bizarrement générique, l’app se distinguait surtout par son origine : ses créateurs sont à l’origine de Workflow, l’app qu’Apple a acheté pour la transformer en Raccourcis. Quelques mois après cette présentation, on apprend qu’OpenAI a finalement acheté l’entreprise et son équipe pour l’intégrer à ses propres produits.

Image OpenAI.

L’annonce ne laisse planer aucun doute sur la nature de l’acquisition : OpenAI compte intégrer les idées de Sky dans ChatGPT pour macOS, tandis que tous les employés de la start-up vont rejoindre les équipes du géant de l’IA. Ari Weinstein, l’un des co-fondateurs de Workflow puis de Sky, glisse dans le communiqué de presse qu’il est ravi de rejoindre OpenAI pour réaliser leur vision d’une informatique automatisable simplement grâce aux LLM à des millions de personnes. C’est évident que seule, leur app n’aurait jamais eu l’impact qu’une intégration à ChatGPT pourra offrir, peut-être même au-delà du Mac d’ailleurs, même si on peut noter que la plateforme d’Apple est redevenue essentielle dans ce domaine.

Quand le Mac (re)devient le laboratoire du logiciel moderne

Quand le Mac (re)devient le laboratoire du logiciel moderne

Quasiment personne n’a pu tester Sky avant cette vente, puisque l’app était en bêta privée depuis le printemps et n’a jamais été diffusée au-delà d’un petit cercle de testeurs. Parmi eux, Federico Viticci avait pu essayer l’app et la présenter en longueur sur son site MacStories. De quoi découvrir un concept effectivement très proche de ChatGPT, mais avec une intégration bien plus profonde à macOS et ses apps. Le principe était similaire, l’exécution semblait bien différente et permettait d’aller bien plus loin que tout ce que les grands noms peuvent offrir aujourd’hui.

Sky, la nouvelle app des créateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grâce à l’intelligence artificielle

Sky, la nouvelle app des créateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grâce à l’intelligence artificielle

Lors de sa présentation initiale, on notait que l’app reposait très largement sur le grand modèle de langage fourni par OpenAI, ce qui pouvait être un problème sur la durée, que ce soit en termes d’indépendance technologique ou même de rentabilité. La vente de Sky au créateur du modèle est une conclusion assez logique en ce sens, ces idées et leur mise en œuvre trouveront aisément une place dans ChatGPT, qui bénéficie déjà d’offres payantes pour rentabiliser ces opérations potentiellement coûteuses.

Une autre acquisition logique était évidemment à chercher du côté d’Apple. Après tout, l’entreprise connaissait déjà une partie de l’équipe, puisque les développeurs de Workflow avaient travaillé pendant quelques années à Cupertino suite à l’achat de leur première app. Surtout, Sky semblait correspondre assez précisément à ce qu’Apple compte faire avec Apple Intelligence : son Siri vraiment intelligent qui doit pouvoir agir au sein des apps aurait, lui aussi, pu profiter des idées de la start-up. On ne sait pas si la Pomme a été un temps intéressée par une acquisition, mais si c’est le cas, OpenAI l’a emporté.

S’il n’y a aucun détails financiers dans la communication, on peut imaginer que la firme de Sam Altman aurait été de toute manière bien plus généreuse que celle de Tim Cook. Ce n’est pas l’argent qui manque dans le monde des IA et on suppose qu’acheter Sky et tous ses développeurs est nettement moins coûteux que de créer des centres de données et commander des palettes de cartes graphiques pour faire tourner ChatGPT.

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Amplify : les chaussures électriques signées Nike

« Je ne peux pas sortir tout de suite, je n’ai pas rechargé mes chaussures. » Cette phrase peut paraître aujourd’hui totalement incongrue, mais elle pourrait bien devenir réalité d’ici quelques années. Nike a dévoilé hier le Project Amplify, que la marque présente comme « le premier système de chaussures à assistance motorisée au monde ».

On aurait pu penser qu’un tel dispositif visait à aider des personnes souffrant d’un handicap, mais ce n’est pas le cas — du moins pas encore. Nike a conçu ces chaussures pour aider les athlètes du quotidien à aller un peu plus vite, un peu plus loin, tout en fournissant un peu moins d’efforts.

Image : Nike

Voilà qui pourrait donner lieu à des scènes cocasses sur les terrains d’entraînement dans un futur pas si lointain. Le système Amplify a été imaginé pour amplifier les mouvements naturels du bas de la jambe et de la cheville, offrant une sorte d’assistance mécanique à chaque foulée.

Une deuxième paire de muscles du mollet

Le système en lui-même est assez astucieux. Fruit des travaux du Nike Sport Research Lab, il repose sur des algorithmes de mouvement maison. Il combine un moteur compact, une courroie d’entraînement et une batterie rechargeable logée dans une chevillère. L’ensemble s’intègre dans une chaussure de running équipée d’une plaque en fibre de carbone, que l’on peut porter avec ou sans le module motorisé.

Réalisé en partenariat avec la société robotique Dephy, ce système permet de passer d'une allure de 8 minutes au kilomètre à une allure de 6 minutes au kilomètre. Chez Nike, on fait volontiers l'analogie avec le vélo électrique. Ces chaussures, si elles sont commercialisées un jour, doivent permettre à leurs utilisateurs d'aller plus loin sans faire plus d'efforts.

À ce jour, 400 personnes ont participé aux tests, cumulant 2,4 millions de pas — soit près de 12 000 tours de piste. Nike affirme avoir déjà conçu neuf versions différentes du matériel pour affiner les sensations et l’efficacité du système. Le Project Amplify en est encore à la phase de test, mais Nike ne cache pas ses ambitions : la marque souhaite proposer à terme une paire de chaussures équipée de cette technologie.

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Nomad dévoile le Stratos Band, un bracelet mêlant titane et fluoroélastomère

Nomad est l'un des rares accessoiristes qui essaie de faire autre chose que des clones de bracelets Apple. La preuve avec le Stratos Band, un nouveau bracelet hybride mêlant titane et fluoroélastomère. Ce modèle haut de gamme est d’ores et déjà en vente sur le site du fabricant au prix de 179 €. Sur le prix, Nomad n'a pas manqué de s'inspirer d'Apple.

Le Stratos Band combine des maillons extérieurs en titane Grade 4, obtenus par moulage par injection, et du fluoroélastomère à l’intérieur pour relier les éléments entre eux. Résultat : un bracelet plus souple qu’un modèle métallique classique, mais tout aussi robuste. Le FKM apparaît subtilement entre les maillons arrondis, apportant une touche de couleur et une meilleure respirabilité grâce à une aération naturelle du poignet.

Des finitions haut de gamme et un ajustement précis

Nomad propose deux finitions de titane — argent ou carbide (noir) — associées à trois teintes de FKM : noir, volt (vert vif) ou ultra orange. Le fermoir magnétique sur mesure assure un maintien ferme sans sacrifier l’élégance. Un outil de réglage et deux demi-maillons sont inclus pour un ajustement précis, quelle que soit la taille du poignet.

Si le Stratos Band a été conçu pour les modèles Apple Watch Ultra, il reste compatible avec l’ensemble des Apple Watch, y compris les plus anciennes générations. Le Nomad Stratos Band est disponible dès maintenant sur le site du fabricant au prix de 179 €.

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Apple : la fin annoncée du panneau “Autoriser le suivi” (ATT) en Europe ?

La fonction App Tracking Transparency (ATT), connue en France sous le nom “Autoriser les demandes de suivi des apps”, pourrait bientôt disparaître en Europe.

C'est ce qu'Apple a fait savoir à l'agence de presse allemande DPA. Apple déclare notamment :

Des efforts de lobbying intenses en Allemagne, en Italie et dans d’autres pays d’Europe pourraient nous contraindre à retirer cette fonctionnalité, au détriment des consommateurs européens.

Apple n’en dit pas beaucoup plus pour le moment, si ce n’est qu’elle ne compte pas baisser les bras :

Nous continuerons d’exhorter les autorités compétentes en Allemagne, en Italie et dans toute l’Europe à permettre à Apple de continuer à offrir cet important outil de protection de la vie privée à nos utilisateurs.

Cette affaire est pour le moins cocasse. Alors que l’Europe cherche à renforcer la protection des citoyens, cette fonction — qui impose aux applications de demander explicitement le consentement au suivi publicitaire — allait précisément dans le bon sens.

Image : Autorité de la concurrence

Apple, pas si exemplaire

Apple reste toutefois loin d’être irréprochable. Lors de l’introduction d’ATT en 2021, la firme avait “oublié” de s’appliquer la règle à ses propres apps. C’est d’ailleurs ce que pointe l’Office fédéral allemand de la concurrence, qui estime que ses règles n’empêchent pas Cupertino de combiner les données issues de l’App Store, de l’Apple ID ou des appareils connectés à des fins publicitaires. En France, Apple a écopé d’une amende de 150 millions d’euros pour abus de position dominante dans une affaire similaire — une décision contre laquelle l’entreprise a fait appel.

Encadrement du pistage : Apple fait appel de sa condamnation en France à 150 millions d’euros

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Une chose est certaine : cette fonction a provoqué la colère de nombreuses régies publicitaires - européennes et américaines - qui ont perdu beaucoup d'argent. Meta est notamment vent debout dans cette affaire et est parvenu à plusieurs reprises à contourner avec des solutions technologiques le dispositif d'Apple.

Un ancien employé accuse Meta de contourner les mesures interdisant le suivi des utilisateurs d’iOS

Un ancien employé accuse Meta de contourner les mesures interdisant le suivi des utilisateurs d’iOS

Ces déclarations d’Apple ne doivent sans doute rien au hasard : elles semblent surtout préparer le terrain à un possible retrait d’ATT. Peut-être dès iOS 26.1, qui sait…

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Orange a testé la prochaine norme fibre en conditions réelles, avec 40 Gb/s entre Lyon et Marseille

Alors que l’agrume a déjà bien entamé la généralisation du XGS-PON permettant le 8 Gb/s pour ceux qui ont la chance d’être fibrés, remplaçant les modules G-PON qui plafonnaient à 2 Gb/s, Orange a commencé les tests pour la prochaine norme, le 50G-PON.

Toujours plus vite (heureusement que la fibre n’illumine pas réellement le chemin comme ça...). Image Orange.

Cette nouvelle version de la fibre optique permet des débits pouvant atteindre les 40 Gb/s, multipliant par cinq les débits théoriques atteignables par rapport à la version actuelle.

Orange a ainsi fait une démonstration pratique de cette nouvelle norme, en permettant un test de performance entre deux joueurs, l’un à Lyon (Crimson) et l’autre à Marseille (Kayane) qui se sont affrontés sur 2XKO, développé par Riot Games.

Si cette démonstration montre qu’Orange maîtrise le sujet, quelques questions se posent : quels travaux seront à effectuer sur le réseau pour passer à la nouvelle norme ? Et surtout, qu’apportera-t-elle de plus pour l’utilisateur futur ?

Si la première question a déjà une réponse, Orange assurant que les infrastructures actuelles sont compatibles avec le 50G-PON moyennant un simple changement de la carte réseau au bout de la fibre (et bien entendu de la box chez l’utilisateur), la seconde dépendra surtout à la fois des usages, la 5G ayant montré qu’un débit encore plus grand n’est pas forcément utile pour le grand public, mais aussi des serveurs en bout de chaîne : déjà actuellement avec une connexion 8 Gb/s, ce sont souvent les serveurs qui plafonnent et ne permettent même pas l’usage complet de la connexion de l’utilisateur. Quoi qu’il en soit, si la demande est là, Orange sera à même d’y répondre.

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Apple sauterait l’iPhone 19, pour atteindre l’iPhone 20 à temps pour le vingtième anniversaire

Mise à jour le 24 octobre 2025 à 11h24 :

Une rumeur, reprise par 9To5 Mac, vient « confirmer » que les iPhone de l’an prochain intégreraient des puces A20 et A20 Pro. Ce n’est pas une surprise, d’autres sources l’avaient déjà évoqué auparavant et j’aurais pu lancer cette rumeur moi-même, puisque chaque année, Apple présente une nouvelle puce dont le numéro augmente d’un cran à chaque fois depuis l’A4 de 2010. Quinze ans plus tard, on en est logiquement rendu à l’A19 et en 2026, c’est tout aussi logiquement l’A20 qui devrait être révélée.

Ce qui est intéressant dans le contexte de l’iPhone 20, c’est qu’Apple ne semble pas prête à synchroniser sa numérotation. En 2027, la Pomme devrait sauter l’iPhone 19 pour passer directement à la vingtième génération, mais la puce associée devrait être l’A21. Ça ne pourra pas être l’A20, sortie l’année d’avant, alors il faudra s’habituer à un décalage, mais cette fois dans l’autre sens, l’iPhone 20 avec une puce A21. Et iOS 28 pour faire tourner le tout, ce serait trop simple si ce numéro-là était synchronisé, n’est-ce pas…


Article original

Alors que les iPhone 17 sont sortis il y a à peine un mois maintenant, les rumeurs vont déjà bon train pour la génération suivante. Il faut dire qu’elle devrait marquer une étape importante, la fin 2026/début 2027 devant marquer le vingtième anniversaire de l’iPhone. Heo Moo-Yeol, responsable chez Omdia s’est confié dans une conférence à ETNews concernant la prochaine gamme.

Comme pour l’iPhone X, Apple sauterait une génération pour arriver à 20 à temps. Image MacGeneration.

Selon les retours collectés, Apple devrait présenter l’iPhone 18e et l’iPhone 18 en début d’année 2027, laissant ainsi de la place en fin d’année 2026 pour l’iPhone Air seconde génération, l’iPhone 18 Pro, l’iPhone 18 Pro Max, et le très attendu premier « iPhone Fold ». Étaler les sorties de cette manière devrait en plus permettre à Apple d’avoir une demande soutenue pendant toute l’année, plutôt qu’une poussée en fin d’année qui retombe petit à petit après comme actuellement.

L’iPhone pliable devrait être encore plus fin que l’iPhone Air

L’iPhone pliable devrait être encore plus fin que l’iPhone Air

Mais c’est surtout la fin 2027 qui est dans le viseur, avec une petite surprise au niveau de la nomenclature : de la même manière que l’iPhone présenté pour le dixième anniversaire ne s’est pas appelé « iPhone 9 », mais est directement passé à iPhone X, avec le dix stylisé en chiffres romains, l’iPhone du vingtième anniversaire devrait sauter le 19, et s’appeler tout simplement « iPhone 20 » (ou iPhone XX ?).

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Ce nouvel iPhone faisant partie des hauts de gamme de la marque, Apple devrait ainsi présenter fin 2027 l’iPhone 20 Pro, l’iPhone 20 Pro Max, l’iPhone Air 3e génération et l’iPhone Fold 2e génération. Pour l’iPhone 20 « standard », il faudrait attendre début 2028.

Apple semble vouloir marquer le coup, et faire de la paire d’années à venir l’année du renouveau pour l’iPhone, entre l’anniversaire à fêter, l’arrivée de nouveaux iPhone comme récemment l’iPhone Air ou plus tard l’iPhone Fold, et un tout nouveau design prévu pour l’iPhone 20. Et vous, en dehors d’un chiffre bien rond, qu’attendez-vous de cet anniversaire ?

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Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Même si ces nouvelles fonctions sont très peu visibles en France ou même ailleurs dans le monde en dehors des USA, il y a une nouveauté qui a le vent en poupe chez les constructeurs de mobile, lancée par Apple avec l’iPhone 14 : la connexion par satellite, quand le réseau mobile est absent. Si Globalstar est le fournisseur de Cupertino depuis le départ, il est possible qu’Apple change pour Starlink, selon The Information.

La force de Starlink vient clairement de SpaceX, avec des capacités de mise en orbite inégalables. Image SpaceX.

Starlink et Apple, c’est un peu une histoire d’amour-haine : les deux entreprises ont déjà eu plusieurs discussions, y compris pour fournir le service qu’Apple souhaite donner à ses utilisateurs sur téléphone mobile, mais les relations entre Tim Cook et Elon Musk sont électriques, et la conclusion d’un accord est compliquée.

Déjà à l’époque du premier iPhone connecté par satellite, Starlink avait proposé à Apple par le biais d’Elon Musk de fournir la connectivité satellite à l’iPhone 14. Pour ce faire, il demandait un montant de 5 milliards de dollars pour l’exclusivité, auxquels s’ajoutaient 1 milliard de dollars par an pour la continuité du service une fois les concurrents autorisés à venir. Apple a refusé, préférant aller voir Globalstar.

Si jusqu’ici ce fonctionnement vivote, avec au départ la possibilité d’envoyer uniquement un message de secours, étendue aux messages textes à n’importe quel destinataire pour les USA, le Canada et le Mexique, l’Europe se contentant pour le moment de l’assistance d’urgence. Et c’est bien là que le bât blesse : Apple aimerait bien développer plus avant ces fonctionnalités mais Globalstar, avec ses 24 satellites à 1 400 km d’altitude, est bien trop limitée pour le permettre.

Les SOS d

Les SOS d'urgence par satellite maintenant disponibles en France sur les iPhone 14

Comment essayer le SOS d

Comment essayer le SOS d'urgence par satellite sur iPhone 14

Alors que faire ? Acheter Globalstar ? Même si c’était une solution disponible, l’opérateur satellite cherchant d’ailleurs un intéressé pour 10 milliards de dollars, Apple n’en veut pas. Non pas qu’elle n’en ait pas les moyens, mais la pomme n’a pas du tout envie d’être considérée comme un opérateur télécom par les régulateurs, avec les réglementations strictes du secteur. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Apple ne fait toujours pas payer le service de secours, ou de messages par satellite pour ceux qui en bénéficient : facturer le service la placerait de facto en position d’opérateur télécom.

À la place, Apple a fait jusqu’à présent ce qu’elle sait faire de mieux : investir dans le partenaire. C’est ainsi que Cupertino a injecté 2 milliards de dollars dans Globalstar, pour aider l’entreprise à se développer. Mais ça ne suffit pas : la constellation de l’opérateur est bien trop petite, bien trop peu dimensionnée pour permettre autre chose que quelques messages de la part des utilisateurs d’iPhone. Preuve supplémentaire que le partenariat fait du sur place, Globalstar a récemment annoncé à ses investisseurs que la « possible perte » de leur plus gros client aurait des effets non négligeables sur les profits et au final la santé financière de l'entreprise.

Starlink gagne de nombreuses fonctions sur les smartphones aux États-Unis : WhatsApp, X, musique, météo, etc.

Starlink gagne de nombreuses fonctions sur les smartphones aux États-Unis : WhatsApp, X, musique, météo, etc.

De ce fait, plusieurs voix y compris en interne appellent Tim Cook à réfléchir plus sérieusement à un partenariat avec Starlink et SpaceX : la constellation d’Elon Musk est bien plus grande que celle de Globalstar, avec son 10 000e satellite envoyé en orbite récemment, et bien que les relations n’aient jamais été au beau fixe, les appels du pied de l’opérateur satellite sont de plus en plus insistants. Depuis plusieurs mois, les satellites envoyés par Starlink présentent la possibilité d’émettre et de recevoir dans la bande de fréquence des téléphones mobiles, y compris celle actuellement utilisée par Apple avec Globalstar, ce qui permettrait de basculer les iPhone actuels d’un réseau à l’autre en toute transparence, mais en plus, Starlink se donne les moyens de voir plus loin : le mois dernier, elle a racheté la bande de fréquence détenue par l’opérateur EchoStar, pour 17 milliards de dollars.

Pourquoi mettre autant pour cette bande appelée « bande S » ? Tout simplement parce qu’elle représente la meilleure option pour proposer un service d’internet par satellite sur les smartphones, que ce soit Apple ou les autres, et la CEO de SpaceX, Gwynne Shotwell, est déjà en discussions avec les fabricants de puces comme Qualcomm pour l’intégrer. La bande permettrait de proposer des communications et de l’internet à haut débit dans le monde entier avec un simple iPhone, chose dont Globalstar n’a pas et n’aura sûrement jamais les moyens.

Apple a discrètement travaillé avec T-Mobile pour connecter les iPhone aux satellites de SpaceX

Apple a discrètement travaillé avec T-Mobile pour connecter les iPhone aux satellites de SpaceX

Les relations ont beau être tumultueuses entre les deux entreprises, Apple se rend petit à petit à l’évidence : SpaceX/Starlink se rend au fil du temps incontournable, et il sera difficile voire impossible de proposer un service de téléphonie et d’internet par satellite sur l’iPhone sans passer par la société d’Elon Musk, d’autant plus maintenant avec l’acquisition de la bande S. Apple tenant apparemment à intégrer internet par satellite dans ses smartphones, au moins pour les zones isolées, un accord entre les deux entreprises n’est plus une histoire de « peut-être », mais plus de « quand ».

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Apple ferait partie des entreprises intéressées par le catalogue de films et séries de Warner Bros. Discovery

Warner Bros. Discovery est à vendre et ce géant américain du divertissement cherche des acquéreurs pour tout ou partie de ses actifs. En particulier, son immense et réputé catalogue de films et séries, qui compte notamment toutes les créations originales de HBO, pourrait intéresser ses concurrents. Bloomberg évoque les négociations en cours et on retrouve dans l’article un nom qui nous intéresse particulièrement : celui d’Apple, bien entendu. L’entreprise de Tim Cook n’aurait pas fait d’offre à ce stade, mais elle pourrait être intéressée, d’après le CEO de Warner Bros. cité par les sources de nos confrères.

Apple TV, le nouveau HBO ? Image réalisée avec l’aide d’une IA.

Apple ne serait pas la seule en lice évidemment, Netflix voudrait ainsi faire une offre et d’autres noms auraient circulé, comme ceux d’Amazon et de Comcast. Paramount Skydance Corp., l’un de ses concurrents directs aux États-Unis, serait le seul qui aurait fait des offres concrètes. D’après les informations du New York Times, elles auraient toutes été jugées trop basses et refusées jusque-là par Warner Bros. Discovery.

Est-ce qu’Apple serait vraiment prête à mettre les milliards nécessaires pour acheter ce catalogue ? Ce serait évidemment un avantage énorme pour enrichir Apple TV, même si on peut imaginer que seule une partie des films et séries pourrait vraiment intéresser l’entreprise. Néanmoins, il faudrait mettre une somme conséquente, bien plus importante que toutes les acquisitions effectuées jusque-là par la Pomme. Comme c’est Eddy Cue qui gère le service, on pourrait être légèrement plus optimiste.

L’homme a la réputation à Cupertino de vouloir dépenser plus d’argent avec de grosses acquisitions : c’est lui qui aurait convaincu Tim Cook d’acheter Beats en 2014, ce qui reste jusque-là la plus grosse acquisition d’Apple avec trois milliards de dollars. Il aurait aussi proposé au fil des années d’autres achats, refusés par le CEO, comme Tesla et Netflix. Alors pourquoi pas sortir le chèque pour ajouter instantanément des milliers de films et épisodes de séries populaires à Apple TV ?

Radin malin : la stratégie d’Apple dans ses acquisitions

Radin malin : la stratégie d’Apple dans ses acquisitions

D’un autre côté, Apple a choisi de lancer un service de streaming avec uniquement ses contenus et de privilégier la qualité à la quantité. Intégrer d’un coup un immense catalogue comme celui de Warner Bros. Discovery changerait totalement cette stratégie, qui semble toujours d’actualité si l’on en croit Eddy Cue dans une interview récente.

Eddy Cue assure qu’Apple TV dépasse largement les 45 millions d’abonnés

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Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

Dans quelques années, en plus d’un forfait Orange ou Free Mobile, vous aurez peut-être aussi un forfait Starlink pour votre iPhone. C’est en tout cas l’ambition d’Elon Musk. Invité il y a un mois au All-In Summit, le patron de SpaceX a esquissé un vaste plan pour sa filiale spécialisée dans les communications par satellite.

Un satellite Starlink. Image SpaceX.

De la couverture des zones blanches à la connexion directe

Starlink rend déjà service à des abonnés américains ou japonais en comblant les zones blanches laissées par les opérateurs traditionnels. Ses satellites en orbite basse permettent non seulement d’envoyer des messages, mais aussi d’utiliser certaines applications — dont X, comme par hasard — là où le réseau terrestre est inexistant. Mais la technologie Direct to Cell utilisée jusqu’ici repose sur des partenariats avec les opérateurs locaux, qui doivent intégrer la solution à leurs réseaux.

Elon Musk veut désormais court-circuiter les opérateurs traditionnels et permettre aux smartphones de se connecter directement à ses satellites. C’est la raison pour laquelle Starlink a déboursé 17 milliards de dollars en septembre pour récupérer une partie des fréquences détenues par l’opérateur américain EchoStar (50 MHz de spectre dans les bandes AWS-4 et H-Block, situées autour des 2 GHz).

« C’est le genre de projet à long terme, a indiqué l’homme d’affaires. Cela permettra à SpaceX de fournir une connexion haut débit directement entre les satellites et les téléphones. » Mais contrairement au Direct to Cell actuel, compatible avec tous les iPhone depuis les iPhone 13, « des modifications matérielles seront nécessaires sur les téléphones », a-t-il averti. Et d’expliquer :

Puisque ces fréquences ne sont pas prises en charge par les téléphones actuels, le chipset devra être modifié pour les intégrer, ce qui prendra probablement deux ans. Les téléphones capables d'utiliser le spectre acquis commenceront donc probablement à être commercialisés dans environ deux ans.

Starlink va ainsi devoir convaincre les fabricants de modems d’ajouter la prise en charge de ses bandes de fréquences, parmi lesquels Qualcomm, MediaTek… et Apple, puisqu’elle fait maintenant partie de ces acteurs avec ses modems C1 et C1X. Les iPhone récents prennent bien en charge la bande AWS-4 dont Starlink a acquis une partie, mais, comme tous les autres smartphones, ils ne sont pas compatibles avec cette portion précise du spectre, EchoStar utilisant des appariements de fréquences différents.

Or, les relations entre Apple et Starlink sont pour le moins compliquées. Pour résumer, mécontent qu’Apple ait choisi de s’allier à Globalstar pour mettre au point son propre service de communication par satellite, Elon Musk cherche depuis à freiner les projets satellitaires de la Pomme. Le patron de SpaceX devra donc se montrer particulièrement habile pour convaincre Tim Cook d’intégrer ses fréquences spéciales dans de futurs iPhone. Selon The Information, les deux entreprises pourraient toutefois bientôt enterrer la hache de guerre.

Mais dans ce cas-là, pourquoi ne pas lancer un smartphone siglé Tesla ou Starlink, comme des fans en rêvent ? Elon Musk a déjà écarté l’idée par le passé et il n’a pas saisi la perche tendue par les participants de la conférence pour annoncer un projet en ce sens.

Un réseau mondial pour les smartphones

Le smartphone n’est d’ailleurs qu’un maillon du plan. « Nous devons également fabriquer les satellites qui vont communiquer sur ces fréquences, a ajouté Elon Musk. Donc, en parallèle, nous construisons les satellites et nous travaillons avec les fabricants de téléphones pour ajouter ces fréquences aux appareils. Les satellites et les téléphones pourront ainsi bien se synchroniser afin d’obtenir une connectivité à haut débit. » Si tout se passe comme prévu, « vous devriez pouvoir regarder des vidéos sur votre téléphone où que vous soyez dans le monde ».

Même si l’audience lui était acquise, une question épineuse a vite surgi : une telle connexion fonctionnerait-elle à l’intérieur d’un bâtiment ? Elon Musk s’est montré confiant, assurant que le signal passerait « dans une maison normale ».

L’autre question pressante concernait l’avenir des opérateurs traditionnels. Un participant a ainsi demandé si l’objectif était de faire de Starlink un opérateur mondial unique, capable d’assurer la connectivité partout sans besoin d’abonnement local ni d’itinérance. « Ce serait l’une des options », a répondu Elon Musk, en précisant immédiatement « pour être clair, nous n’allons pas mettre les autres opérateurs sur la touche. »

Pour une fois, le patron de SpaceX n’a pas promis de révolution immédiate. Les opérateurs terrestres continueront d’exister, « car ils possèdent beaucoup de spectre », a-t-il expliqué. Alors qu’Orange, SFR, Bouygues ou Free exploitent différentes bandes (700 MHz, 800 MHz, 2 100 MHz, etc.) selon leurs priorités de couverture ou de débit, Starlink ne disposera pas d’un éventail aussi large.

Il imagine plutôt un futur abonnement Starlink combinant forfait fixe — comme ceux proposés actuellement — et forfait mobile pour smartphone. On pourrait ainsi avoir un abonnement Orange pour la France, plus performant localement, et un forfait Starlink pour les voyages ou les zones sans réseau. À moins que Starlink ne se décide d’acheter des opérateurs pour s’emparer de leurs fréquences ? « Ce n'est pas exclu. Je suppose que cela pourrait arriver », a répondu Elon Musk avec un grand sourire.

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