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Apple Vision Pro M5 : un casque plus confortable, mais toujours trop cher et trop lourd

Si le MacBook Pro M5 et l'iPad Pro M5 sont de simples mises à jour, le Vision Pro est un petit peu plus qu'un simple speed bump. Déjà, le passage du M2 au M5 n'est pas un simple saut de puces, mais un véritable bond en avant. À défaut de s’attaquer à ses deux plus gros défauts — le prix et le poids —, Apple mise sur un nouveau bandeau censé améliorer le confort. Pari réussi ?

Image : Apple

Un bandeau plus lourd, mais plus confortable

C’est le vrai changement du Vision Pro M5 : un nouveau bandeau tissé à double sangle, baptisé Dual Knit Band, qui remplace les deux systèmes d’origine (le Solo Knit Band, élégant, mais peu pratique, et le Dual Loop Band, plus stable, mais rudimentaire).

Le Dual Knit Band combine le meilleur des deux mondes :

  • un tissu 3D tricoté, doux, extensible et respirant
  • deux arcs distincts, un bandeau arrière qui enveloppe l’occiput et une sangle supérieure qui traverse le sommet du crâne
  • une molette mécanique située sur le côté droit, appelée Fit Dial, qui contrôle indépendamment la tension du haut et de l’arrière.

Un simple clic vers l’extérieur active le réglage de la sangle supérieure, un clic vers l’intérieur, celui de la sangle arrière.

Image : Numi Prasarn/CNET

Techniquement, Apple a même ajouté un système de contrepoids : à l’intérieur du bandeau arrière, des inserts en tungstène compensent le déséquilibre dû au bloc optique et aux capteurs frontaux. Le tungstène, métal dense et non magnétique, permet d’ajouter du poids exactement là où il faut, sans élargir la structure.

Résultat : le nouvel ensemble pèse environ 140 g de plus que le précédent modèle. Le casque appuie moins sur les pommettes, tire moins sur le nez, et se cale avec une stabilité qu’aucun autre bandeau n’avait atteinte.

Image : Sixcolors

Sur ce point, les réactions sont assez unanimes. Chance Miller de 9to5Mac parle d’une « énorme upgrade » : « plus confortable, plus ajustable, plus simple à mettre et à retirer — et surtout sans le moindre velcro ». Dan Moren de Six Colors, n'a pas hésité pour sa part à sortir la balance : le Dual Knit Band pèse 195 g, « environ le poids d’un hamster adulte », plaisante-t-il, contre 49 g pour le Solo Knit et 38 g pour le Dual Loop. Un gain de masse, mais aussi un gain d’ergonomie : « On peut le porter plusieurs heures sans sentir le casque glisser. »

Nicolas Lellouche de Numerama , qui a testé le casque lors d’un vol Paris–San Francisco, note également un net progrès, mais est le moins élogieux de tous : «  Après quatre heures, nous avons retiré le casque avec des marques très visibles sur le visage, qui confirment que le produit serre toujours très fort pour bien tenir  ». Scott Stein de CNET fait le même constat : un bandeau « plus élégant, plus fonctionnel, mais toujours en lutte avec la masse de l’appareil ». Le casque pèse environ 725 g sans batterie externe, soit 50 % de plus qu’un Meta Quest 3.

Image : 9to5Mac

La puce M5 : une plus grande fluidité et un meilleur rendu

À l’intérieur, le Vision Pro passe à la vitesse supérieure. La puce M5 remplace la M2, et la différence n’est pas qu’une question de chiffres. Chance Miller évoque une plus grande fluidité : les fenêtres s’empilent sans saccades, les environnements immersifs se chargent sans soupir. « Là où le M2 fatiguait, le M5 suit le tempo. »

Jason Snell, plus mesuré, estime que le gain se joue ailleurs : dans la finesse du rendu. Grâce au M5, Apple a pu agrandir la zone de netteté créée par le foveated rendering — cette technique où le casque ne rend en haute définition que ce que vos yeux regardent. Résultat : 10 % de pixels supplémentaires dans la zone la plus claire de votre regard. Pas spectaculaire, mais perceptible, comme une image qui respire mieux.

Et puisque tout est lié, ce surcroît d’efficacité offre une demi-heure d’autonomie en plus. Trois heures, désormais, pour goûter aux joies de l'informatique spatiale. Un gain d'autonomie confirmée par les testeurs, qui notent également des ventilateurs plus discrets.

Mac Virtual Display : toujours la meilleure fonction du Vision Pro à ce jour

C’est dans le mode Mac Virtual Display que le M5 révèle son vrai talent. « L’expérience la plus fluide et la plus utile du Vision Pro », résumé Miller. La hausse du taux de rafraîchissement (120 Hz contre 100 Hz pour le premier modèle) rend Mac Virtual Display nettement plus fluide qu’avant — le défilement est plus souple, et la réactivité meilleure quand on fait simplement glisser le regard sur l’écran.

Image : Numerama

Jason Snell confirme : le Vision Pro M5 s’approche de la précision attendue d’un écran Mac. Pas encore une Studio Display, mais déjà une extension crédible de son bureau. Scott Stein, plus pragmatique, parle d’« améliorations subtiles » : l’impression d’un système plus réactif, moins capricieux, mais toujours confiné dans un champ de vision trop étroit.

Dans les meilleurs moments, le casque s’efface : les fenêtres flottent dans l’air, la pièce devient un immense espace de travail. Puis un léger inconfort revient, un rappel que la réalité a encore son mot à dire.

Un casque toujours impressionnant, mais encore loin du compte

Le Vision Pro M5 corrige plusieurs défauts du premier modèle : il est plus fluide, plus stable et un peu plus endurant. Son nouveau bandeau Dual Knit améliore nettement le confort, la puce M5 gomme les ralentissements, et le mode Mac Virtual Display est de plus en plus agréable à utiliser.

Mais ces progrès ne changent pas la nature du produit. Le Vision Pro reste trop lourd, trop encombrant, et surtout trop cher pour un usage quotidien. L’écosystème d’applications stagne, les fonctions de communication ou de création restent limitées, et l’appareil continue de donner la sensation d’un prototype de luxe plutôt que d’un outil abouti.

Image : Numi Prasarn/CNET

Oui, le Vision Pro M5 montre une évolution du concept. Mais il ne règle pas ses problèmes fondamentaux : un form factor inadapté au long cours, une autonomie trop courte, et une proposition toujours floue entre gadget de démonstration et ordinateur du futur.

Apple affine son idée d'informatique spatiale, sans encore trouver le bon équilibre entre fascination et utilité. Le M5 rend l’expérience plus agréable, pas plus essentielle.

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Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

Si les rumeurs sur un iPhone pliant sont nombreuses, ce n'est pas le seul appareil de ce type qu'Apple étudierait. Selon Bloomberg, Apple travaillerait sur une tablette pliante, avec un écran de 18 pouces.

La Huawei MateBook Fold serait un modèle pour Apple. Image Huawei.

Sous le nom de code J312, on retrouve un appareil qui n'aurait pas d'écran externe, mais uniquement un écran interne. C'est un choix différent de celui des smartphones pliants, qui combinent un écran interne dans un ratio proche du carré et un écran externe plus allongé, comme nos iPhone. L'appareil, une fois ouvert, serait de la taille d'un ordinateur portable de 13 pouces déployé. La différence principale viendrait évidemment du résultat : la tablette remplacerait le clavier et le trackpad de l'ordinateur portable par un écran tactile qui prendrait toute la surface disponible.

Selon nos confrères, l'appareil emploierait évidemment un écran OLED. La technologie, en dehors du fait d'offrir une excellente qualité d'image, permet de créer des écrans très fins, ce qui est important dans le cas des modèles pliants. Le poids de cet iPad XXL serait du même ordre que celui des MacBook Pro, avec 3,5 livres sur la balance (environ 1,6 kg). C'est nettement plus que les tablettes actuelles : même l'iPad Pro de 13 pouces est sous les 600 grammes.

Le modèle d'Apple serait un périphérique chinois qui existe déjà ; la MateBook Fold de chez Huawei. Avec son écran de 18 pouces pliant et son prix cde 3 400 $ (en Chine uniquement), la tablette serait l'appareil le plus proche des prototypes d'Apple, selon les sources de Mark Gurman.

La question du prix et celle de la date de sortie sont évidemment au cœur des rumeurs. Pour le premier point, Bloomberg annonce un tarif de l'ordre de 3 000 $, ce qui devrait placer la tablette entre 3 000 et 3 500 € dans nos contrées, largement au-delà du prix des iPad Pro actuels. Pour la date de sortie, deux dates sont évoquées : 2028 si tout se passe bien, mais plus probablement début 2029 selon d'autres sources, tant les contraintes techniques sont importantes.

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Revue de tests du MacBook Pro M5 : une évolution convaincante qui souffre du manque de Wi-Fi 7

Les tests du nouveau MacBook Pro M5, qui doit arriver chez les premiers clients demain, viennent de tomber. Et comme pour les tests des iPad Pro M5, nos confrères sont généralement conquis, pour une bonne raison : le MacBook Pro M5 est un excellent Mac. Mais ce n'est pas une surprise et même parfois un reproche : le MacBook Pro M5 est un MacBook Pro M4 amélioré.

Le MacBook Pro. Image Les Numériques.

Numerama liste les petits changements : une puce M5 plus rapide, un SSD deux fois plus performant, un chargeur absent dans nos contrées et un prix en baisse (100 € de moins). Le principal reproche, qui est généralisé, est l'absence de Wi-Fi 7. Apple n'a pas intégré sa puce N1 et le Mac se contente du Wi-Fi 6E, ce qui fait dire ceci à nos confrères : « Un choix difficile à justifier pour une machine qui se veut à la pointe de la technologie. ».

Le MacBook Pro M5 ouvre l’ère des Mac portables sans chargeur

Le MacBook Pro M5 ouvre l’ère des Mac portables sans chargeur

Tom's Hardware, habitués aux tests techniques, montre que le SSD est réellement plus rapide, tant dans les tests théoriques que pratiques (environ 6 Go/s). De même, le CPU est nettement plus rapide que le M4, tout comme la partie graphique. L'antique Shadow of the Tomb Raider est jouable à pratiquement 60 images/s en 1200p et l'écran Mini LED est toujours aussi bon, avec une luminosité élevée que les écrans OLED de PC ne peuvent pas égaler. Ils remarquent tout de même, comme toujours depuis une bonne dizaine d'années, que le MacBook Pro ne peut pas être mis à jour, et que les options proposées par Apple sont onéreuses. L'autonomie est visiblement du même ordre (à quelques minutes près) que pour le modèle M4, et ils reprochent (eux aussi) l'absence de Wi-Fi 7.

Aux couleurs de la saison. Image Ars Technica.

Pour The Verge, la note est aussi positive, avec essentiellement deux reproches : c'est une mise à jour ennuyeuse et le coloris sombre (minuit) tend à récupérer un peu trop les traces de doigts. Pour le reste, les gains de performances de l'ordre de 15 à 20 % sont mis en avant, tout comme le SSD nettement plus rapide.

Image Tom's Hardware.

Chez les Numériques, le MacBook Pro a cinq étoiles, avec la mise en avant de la structure du Mac, toujours excellente, et la qualité de son écran et de ses haut-parleurs. Nos confrères notent tout de même que si les performances sont élevées, le MacBook Pro M5 semble un peu plus audible que sa variante M4, avec une hausse notable sur ce point. Comme chez d'autres, c'est l'absence de Wi-Fi 7 qui est mise en avant, un problème plus prégnant en France que dans d'autres pays car les fournisseurs d'accès mettent largement en avant la dernière version de la norme.

Des températures un rien plus élevées que le modèle précédent. Image Les Numériques.

Enfin, Ars Technica loue les performances, tant sur la partie CPU que la partie GPU, mais note que la consommation est plus élevée. Alors que les puces précédentes restaient sous les 20 W, le nouveau système sur puce peut monter à 28 W dans certains cas, une valeur qui commence à être importante. Ils notent tout de même que le MacBook Pro est dans une position un peu inconfortable, entre des MacBook Air plus légers et performants dans l'absolu, et des MacBook Pro 14 et 16 pouces qui peuvent être plus performants. L'écran Mini LED (120 Hz) est pour eux l'argument le plus important face à un MacBook Air, et le Mac est un peu plus épais et lourd que des PC de la même catégorie.

Image the Verge.

Le point qui est aussi visible en creux, et parfois mis en avant vient de l'esthétique : le MacBook Pro M5 est identique au MacBook Pro M3 et même aux MacBook Pro M1 Pro de 2021. C'est un défaut qui n'en est pas nécessairement un car les choix d'Apple restent pertinents, mais pour ceux qui aiment la nouveauté pour la nouveauté, c'est un problème.

Nous vous proposerons bien évidemment un test de ce MacBook Pro M5 dès que possible, dès que notre exemplaire sera arrivé.

Revue de tests des iPad Pro M5 : excellents, sans surprise

Revue de tests des iPad Pro M5 : excellents, sans surprise

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Atlas, le navigateur d'OpenAI qui intègre ChatGPT, arrive en exclusivité sur Mac

OpenAI, comme prévu, a annoncé son navigateur. Nommé Atlas, il débarque en exclusivité sous macOS dès aujourd'hui, uniquement pour les Mac Apple Silicon. C'est un navigateur basé sur Chromium (comme Chrome ou Edge) qui est compatible avec les extensions Chrome. OpenAI a annoncé des versions pour Windows, iOS et Android prochainement (Linux ne semble pas encore de la partie).

Atlas remplace Google par ChatGPT.

Une fois le navigateur téléchargé sur le site dédié, vous devrez vous connecter sur votre compte OpenAI, obligatoire ici. La seconde étape, optionnelle, est l'importation de vos données (par exemple celles de Safari, si vous utilisez le navigateur d'Apple). Atlas demande aussi la permission de mémoriser des informations sur votre navigation et présente un nouvel outil, nommé Cursor. OpenAI fait un peu le forceur avec une fenêtre qui propose de définir Atlas comme navigateur par défaut en échange de 7 jours gratuits d'une version payante de ChatGPT..

Au lancement.
ChatGPT est évidemment intégré.
Oubliez Safari.

L'interface elle-même est assez proche de celle de Chrome et de nombreux navigateurs, mais s'ouvre évidemment sur ChatGPT. Si vous avez l'habitude de Google (ou de n'importe quel autre moteur de recherches), c'est évidemment un changement assez radical. ChatGPT est globalement efficace selon nos premiers essais rapides, et l'intégration de l'assistant dans le navigateur est importante. Il propose par exemple une barre latérale Demander à ChatGPT qui affiche directement l'assistant avec quelques suggestions, comme un résumé d'un article.

ChatGPT peut vous résumer une page.

Si vous posez des questions sur une page, l'assistant peut vous proposer de la garder en mémoire, pour éventuellement revenir dessus plus tard. Il faut noter que dans certains cas, les résumés de ChatGPT sont plus longs que la page originale, ce qui est surprenant.

Vous verrez assez vite ce problème.

Le principal défaut de ce navigateur pour le moment est que vous allez probablement atteindre assez vite les limites de l'assistant sur sa dernière version en date (GPT-5) si vous ne payez pas un abonnement.

OpenAI présente GPT-5, encore plus rapide, et plus sûr

OpenAI présente GPT-5, encore plus rapide, et plus sûr

Pour le reste, le navigateur devrait intéresser les adeptes — très nombreux — de l'assistant d'OpenAI, surtout ceux qui utilisent déjà Chrome.

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Revue de tests des iPad Pro M5 : excellents, sans surprise

À la veille de leur sortie, les iPad Pro M5 ont été testés par quelques médias triés sur le volet. L’occasion de voir s’il faut se précipiter en boutique dès demain ou bien attendre son tour — et notre test à venir prochainement.

iPad Pro M5. Image Wired.

Système sur puce

Sur la forme, les iPad Pro M5 n’ont pas changé. Il faut dire que la génération précédente avait apporté une finesse impressionnante et un écran OLED tout aussi frappant. Les nouveautés sont donc uniquement internes (à un détail près), à commencer par ce nouveau système sur puce.

Pour The Verge, le gain de performances se fera surtout sentir si vous venez d’un ancien modèle : « Si vous passez d’un iPad Pro M1, vous remarquerez tout de suite l’amélioration. Ce qui prenait du temps à charger ou à se sauvegarder se fait désormais presque instantanément. » En revanche, « le saut depuis le M4 ne se verra vraiment que si vous manipulez d’énormes fichiers vidéo ou des rendus 3D ». Pour la plupart des utilisateurs, « le M4 était et reste largement suffisant ».

Wired a noté des gains concrets sur certaines applications : « Dans l’app Draw Things, l’iPad Pro M5 générait des images en 7 secondes contre 13 pour le M4. » Mais le site regrette encore une limitation très terre-à-terre : « Ce qui m’agace, c’est que cette machine si puissante n’a toujours qu’un seul port USB-C. »

iPad Pro M5. Image The Verge.

Chez MacStories, le verdict est plus amer. Le site constate que le GPU du M5 est 3,5 fois plus rapide que celui du M4, mais ajoute aussitôt que ce bond est dénué de sens car des jeux comme Resident Evil 4 et Assassin’s Creed Mirage ont un framerate bloqué à 30 images par seconde.

Même constat côté intelligence artificielle : « Le “saut” en IA vanté par Apple est réel sur le papier, mais inutile en pratique », écrit MacStories, faute d’applications capables d’exploiter la nouvelle architecture. Le site déplore un écosystème « fragmenté » où chaque app doit télécharger « ses propres modèles tiers », alors que le modèle de base d’Apple « n’est pas assez bon pour la plupart des tâches ». En résumé, la puissance est là, mais iPadOS et les développeurs n’en font encore rien. À noter tout de même la compatibilité avec les écrans externes 4K 120 Hz, « parfaitement fonctionnelle ».

Connexion sans fil

Apple a remplacé les puces réseau de Qualcomm et Broadcom par ses propres composants, les puces C1X et N1, et selon The Verge, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Au contraire, le site a même constaté de meilleurs débits sur iPad Pro M5.

En testant la connexion 5G aux États-Unis, SixColors a pour sa part mesuré un débit descendant inférieur, mais un débit montant beaucoup plus rapide. Difficile de comparer scientifiquement la connexion cellulaire d’une génération à l’autre de toute façon, de multiples éléments affectent les performances.

Recharge rapide

Une nouveauté appréciée concerne la recharge. Il est en effet possible de recharger les iPad plus rapidement que par le passé. The Verge a confirmé les chiffres d’Apple : *« En 30 minutes de charge, l’iPad Pro M5 était à 50 %, contre 33 % pour le M4. » SixColors confirme que la recharge rapide fait la différence au quotidien : « Je l’ai branché alors qu’il était presque vide, et peu après, il avait déjà repris une bonne partie de sa charge. »

Wired souligne pour sa part une autonomie « solide comme toujours », le testeur ayant terminé sa journée de travail avec encore 39 % de batterie à 16 h.

Pour conclure temporairement

Au bout du compte, The Verge conseille de ne pas se précipiter : « Pour la plupart des gens, un bon prix sur un iPad Pro M4 suffira largement. » MacStories est plus sévère : « Le saut “IA” vanté par Apple est vrai sur le papier, mais inutile en pratique pour le moment. »

SixColors conclut sur une note plus enthousiaste : « Utiliser l’iPad Pro, c’est un luxe, d’une certaine façon. Mais si vous aimez votre iPad, vous en tirerez énormément de satisfaction. C’est vraiment l’expression ultime de la vision d’Apple pour la tablette. » Chaque année, les tests finissaient par des critiques (justifiées) sur iPadOS, pas à la hauteur du matériel. C’est moins le cas ce coup-ci, même si des barrières persistent, comme le met bien en avant MacStories dans son test.

Les iPad Pro M5 de 11" et 13" sont en précommande à partir de 1 119 € et 1 469 €. Ils seront disponibles dès demain, mercredi 22 octobre.

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OpenAI annonce son navigateur web dopé à ChatGPT qui sera présenté dès ce soir

OpenAI a publié sur les réseaux sociaux une très brève vidéo qui annonce la tenue d’une conférence dès ce soir, à 19 heures en France. Si la vidéo est courte avec six secondes au compteur, son contenu est assez clair : le message est diffusé sous la forme d’onglets qui évoquent fortement ceux d’un navigateur web. On n’en sait pas plus pour le moment, même s’il ne fait guère de doute que le créateur de ChatGPT va présenter son propre navigateur ce soir.

Vidéo OpenAI.

Un navigateur web qui reprendra probablement les même fondations techniques que Chrome de Google, ce n’est pas sur ce point que l’on attend des innovations de la part d’OpenAI. On verra si l’entreprise de Sam Altman a eu de bonnes idées en matière de design, après tout Jony Ive en personne a désormais un droit de regard sur toutes les interfaces produites par son nouvel employeur. Cela a commencé au printemps dernier et même si le projet de navigateur web avait certainement déjà commencé à l’époque, on peut supposer que l’ancien designer d’Apple a pu mettre son grain de sel.

Jony Ive sera le nouveau chef d

Jony Ive sera le nouveau chef d'orchestre des interfaces d'OpenAI

Cela dit, la vraie particularité de ce navigateur sera son intégration que l’on espère approfondie avec ChatGPT et les grands modèles de langage créés par OpenAI. C’est la dernière tendance du moment, tout le monde propose son propre navigateur web associé à une intelligence artificielle générative, à la fois pour effectuer des recherches, poser des questions sur les onglets ouverts et même parfois réaliser des actions, à partir de questions écrites en langage naturel.

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Dia : le successeur d

Dia : le successeur d'Arc mise tout sur l'IA

Qu’est-ce qui distinguera le navigateur web d’OpenAI de tous les autres déjà sur le marché ? On devrait avoir la réponse dans quelques heures.

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HBO Max augmente ses tarifs aux États-Unis… avant l’Europe ?

HBO Max, le service de streaming de Warner Bros. Discovery qui s’est appelé Max pendant un moment avant de faire marche arrière, augmente ses prix aux États-Unis sans préavis, comme le signale Variety. Toutes les offres augmentent, avec 1 $ par mois en plus sur celle de base qui est financée en partie par des publicités et qui passe à 10,99 $ et jusqu’à 2 $ de plus pour la formule Premium, qui est désormais facturée 22,99 $. Les abonnés actuels passeront aux nouveau tarifs dès leur prochain renouvellement et si cette hausse n’a pas encore franchi l’Atlantique, la probabilité qu’on y ait aussi droit à terme est forte.

Image iGeneration.

Pour l’heure, HBO Max est facturé en France à partir de 5,99 € par mois, pour la formule « Basic avec pub » qui offre un accès sur deux écrans à la fois en 1080p, avec des coupures publicitaires. Comptez 9,99 € par mois pour l’offre standard, sans la pub et avec la possibilité de télécharger des contenus en local. Enfin, l’abonnement Premium est facturé 13,99 € par mois et pour ce prix, vous aurez la 4K, la lecture sur quatre écrans en même temps et davantage de téléchargements locaux. Ces trois offres peuvent aussi être payées à l’année, avec alors deux mois offerts, soit respectivement 59,9 €, 99,9 € et 139 € par an.

Difficile de connaître les prix à venir, mais on peut probablement s’attendre à une hausse similaire en euro. On commencerait alors à 6,99 € par mois, la formule intermédiaire pourrait être à 10,5 € et la plus complète à 15,99 €. Si vous appréciez le service, s’abonner à l’année dès maintenant, avec les anciens tarifs, est probablement une bonne idée.

Les hausses de prix sont monnaie courante ces derniers mois du côté des services de streaming. En France, Netflix a augmenté ses prix au printemps dernier et le géant du secteur a l’habitude de le faire tous les 18 mois environ. Le service était déjà le plus cher, cela s’est confirmé avec des prix qui varient entre 8 € par mois pour la formule de base avec pub et 22 € pour la version complète.

Netflix augmente ses prix en France sur fond de bons résultats

Netflix augmente ses prix en France sur fond de bons résultats

Disney reste moins cher, même si la dernière hausse de prix date du mois dernier, avec 1 à 2 € d’augmentation selon le niveau d’abonnement choisi. Disney+ débute maintenant à 6,99 € pour l’offre avec publicités et monte à 15,99 € par mois pour celle avec la meilleure qualité.

Hausse de prix pour Disney+ : +1 € pour l’abonnement standard ou avec pub, la formule Premium grimpe à 16 €

Hausse de prix pour Disney+ : +1 € pour l’abonnement standard ou avec pub, la formule Premium grimpe à 16 €

Du côté d’Apple, la dernière hausse remonte à l’été, mais elle n’a pas encore touché la France, où l’on peut toujours payer 9,99 € par mois « seulement ». À ce prix, on a la meilleure qualité possible et toutes les options, si bien que c’est techniquement le service le moins cher, même si c’est aussi le moins fourni en termes de contenus.

Apple TV+ augmente son prix pour les abonnés au mois dans certains pays

Apple TV+ augmente son prix pour les abonnés au mois dans certains pays

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Apple continue d’effacer le nom des iPad dans leur dos

Les nouveaux iPad Pro M5 ont un petit truc en moins. Apple a supprimé le nom « iPad Pro » jusque-là inscrit au dos de toutes les tablettes haut de gamme. Et ce n’est pas tout : les autres inscriptions, notamment « Designed by Apple in California. Assembled in China », ont elles aussi disparu.

Le dos immaculé d’un iPad Pro M5. Image MacOtakara.

Ce changement n’est pas vraiment une surprise, puisque la Pomme avait déjà amorcé le mouvement sur deux autres modèles. Depuis l’iPad A16 (2024), la mention « iPad » n’est plus dans le dos de l’iPad d’entrée de gamme, tandis que l’iPad Air M3 (2024) a lui aussi perdu son appellation « iPad Air ».

La mention « iPad Pro » au dos d’un iPad Pro M4. Image iGeneration.

L’anomalie, comme souvent, vient de l’iPad mini. Alors que le modèle de 6e génération (2021) portait simplement la mention « iPad », son successeur avec puce A17 Pro (2024) arbore fièrement « iPad mini ». On suppose néanmoins que cette mention disparaitra lors du prochain renouvellement.

iPad mini 6 et iPad mini 7. Image iGeneration.

Ce nettoyage dépasse les iPad. Apple a retiré la mention « iPhone » du dos de ses smartphones dès 2019 avec les iPhone 11. Quant aux MacBook Air et MacBook Pro, ils ont perdu leur nom sous l’écran il y a déjà plusieurs années.

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Claude Code n’est plus limité au terminal de votre ordinateur, il peut fonctionner depuis le web

Claude Code a connu un gros succès, par ses aptitudes à modifier le code source de projets variés. Jusque-là, cet outil d’Anthropic devait être installé sur un ordinateur et utilisé depuis un terminal pour fonctionner correctement, même si le grand modèle de langage sous-jacent tournait déjà sur des serveurs distants. Cela change avec l’arrivée de Claude Code sur le web : au lieu de modifier les projet en local, l’outil peut manipuler les fichiers accessibles par le biais d’un dépôt Git en ligne, hébergés sur GitHub comme dans cette démonstration fournie par l’entreprise.

Comme on peut le voir, Anthropic a créé une interface web qui permet de pointer vers le code source sur lequel Claude Code doit travailler, puis de demander à l’intelligence artificielle générative de le modifier. On peut dialoguer avec le modèle pendant son travail, qui peut prendre comme toujours plusieurs minutes. On peut travailler sur plusieurs idées en parallèle, c’est un avantage de la version web, même si c’était aussi possible avec le terminal. Cette nouvelle interface invite toutefois à lancer plusieurs tâches en même temps, ce qui était plus complexe jusque-là, et surtout elle met en avant les exécutions parallèle au sein d’une vue unique.

En fin de processus, Claude Code va créer une suggestion de modification du code, ce qui passe par un pull-request pour GitHub. Cette étape intermédiaire permet de vérifier les modifications apportées par le LLM et éventuellement de les corriger, ce que la démonstration oublie totalement de faire (on espère que ce n’est que pour la démo et qu’aucune entreprise ne travaillera ainsi… ). Git oblige, tous ces changements pourront aisément être annulés par la suite si nécessaire et c’est important, tant cet outil devrait être plus simple à utiliser et donc utilisé davantage. D’autant que Claude Code ne va pas se limiter au web.

En effet, Anthropic annonce l’arrivée de son outil sur iOS. L’app Claude proposée sur l’App Store intégrera un premier aperçu de la fonctionnalité et son créateur promet d’autres changements et des améliorations à venir. L’annonce insiste aussi sur les sécurités mises en place, notamment pour la communication entre Claude Code et le serveur Git utilisé, avec des garde-fous en place pour limiter l’accès du modèle aux seuls dépôts autorisés. Un système de bac à sable a été créé pour l’occasion et vous trouverez quelques détails techniques à cette adresse. Précisons que seul GitHub semble être géré pour le moment, on imagine que d’autres services similaires seront ajoutés par la suite.

Claude Code nécessite un abonnement Pro au minimum, facturé 20 $ par mois ou 200 $ par an pour un utilisateur individuel. L’usage reste malgré tout limité, y compris pour les abonnés Max qui paient 100 $ tous les mois. Comme tous ses concurrents, Anthropic a du mal à être rentable, face à des grands modèles de langage toujours plus gourmands et qui coutent ainsi toujours plus chers à faire tourner.

Anthropic ajoute des limites de temps pour tenter de réduire les coûts de fonctionnement de Claude

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iPad Pro M5 : quel adaptateur secteur pour la recharge rapide ?

Après les iPhone et les Mac, les iPad se mettent enfin à la recharge rapide. Les iPad Pro M5 sont les premières tablettes à bénéficier de cette avancée qu’on attendait de pied ferme.

En effet, la recharge rapide compense d’une certaine façon une autonomie qui fait du surplace depuis longtemps. Apple annonce jusqu’à 10 heures d’utilisation en navigation web en Wi‑Fi et 9 heures en connexion cellulaire, pour l’iPad Pro M5 de 11" comme celui de 13". C’est la même autonomie promise depuis… le tout premier iPad. En comparaison, le MacBook Air M4 atteint 15 heures d’utilisation en navigation web.

iPad Pro M5. Image Apple.

Bref, à défaut d’avoir une meilleure autonomie, les iPad Pro M5 se rattrapent sur la vitesse de recharge. Le modèle de 11" récupère jusqu’à 50 % de batterie en 30 minutes environ, contre 35 minutes pour celui de 13". Encore faut-il disposer d’un chargeur à la hauteur, sachant qu’il n’y en a plus dans la boite depuis l’année dernière.

Apple recommande un adaptateur secteur d’au moins 60 W. Le plus proche dans son catalogue est le modèle de 70 W vendu 64,99 €. La Pomme mentionne également son nouvel adaptateur secteur dynamique de 40 W (qui est capable de grimper jusqu’à 60 W), mais celui-ci n’est pas encore disponible en France — il pourrait toutefois arriver prochainement.

Un petit adaptateur secteur Belkin capable de charger rapidement un iPad Pro M5. Image Belkin.

Rien n’oblige d’acheter un chargeur Apple, d’autant que les alternatives sont plus abordables et plus compactes. On trouve de nombreux modèles de 60 W ou plus, comme ce chargeur Belkin 65 W qui coûte une trentaine d’euros. Anker propose un équivalent au même tarif.

Pour recharger plusieurs appareils à la fois, le chargeur Belkin 65 W à deux ports USB-C, en promo à 39,90 € (câble inclus), constitue un choix intéressant. Il délivre toute sa puissance à un seul appareil, mais la partage s’il y en a deux, ce qui ralentira la recharge de l’iPad. Pour alimenter rapidement un iPad Pro M5 tout en chargeant un autre appareil, il faut donc un adaptateur plus costaud, comme ce chargeur Ugreen 100 W à trois ports actuellement proposé autour de 40 €.

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SFR RED renouvelle sa gamme le retour d’un forfait à 2 € pour 1 Go de 4G et les appels illimités

RED, l’offre low-cost de SFR, ajuste sa gamme de forfaits mobiles avec deux nouveautés, plutôt sur l’entrée de gamme. Si vous voulez une quantité confortable de 5G sans payer trop cher, le forfait à 8,99 € par mois qui existait auparavant a été amélioré avec 20 Go de données en plus. Il proposait jusque-là un quota mensuel de 100 Go, ce sera désormais 120 Go, sans augmentation du prix. Le reste ne change pas, avec 30 Go de data depuis l’Union européenne et les DOM, avec une option facturée 5 € par mois pour passer à 40 Go et ajouter plusieurs destinations, dont la Suisse, les États-Unis ou encore le Canada.

Les deux nouveaux forfaits de SFR RED. Image iGeneration.

Pour les besoins les plus légers, RED restaure une offre qui était à son catalogue et qui avait disparu. En entrée de gamme, on peut de nouveau opter pour un forfait à 1,99 € par mois sans engagement, avec 1 Go de 4G ainsi que les appels, SMS et MMS illimités. L’enveloppe est proposée autant en France que depuis l’UE et le DOM. Ça pourrait être pratique pour un smartphone que l’on veut garder connecté à internet sans l’utiliser de manière intensive, que ce soit pour un enfant ou au contraire un parent âgé.

Free Mobile propose depuis son lancement une offre au même prix, mais elle est nettement moins avantageuse que chez RED. Pour 2 € par mois, également sans engagement, on a seulement 50 Mo de 4G chaque mois, deux heures d’appel et les SMS et MMS illimités. Son seul avantage, c’est que ce forfait est accessible gratuitement si on est aussi abonné Freebox. Sinon, autant aller chez SFR, on en aura beaucoup plus pour sa pièce de 2 €.

Les trois autres forfaits de RED n’ont pas changé : 5,99 € pour 10 Go de 4G, 13,99 € pour 250 Go de 5G ou encore 19,99 € pour 350 Go de 5G en France, dont 35 Go dans pas moins de 124 pays. Ce dernier est particulièrement intéressant pour les voyageurs, un segment où il y a une concurrence accrue ces derniers mois, sous l’impulsion de Sosh.

Sosh annonce un forfait avec 200 Go de 5G en France et 40 Go de data depuis 130 pays pour 15,99 €

Sosh annonce un forfait avec 200 Go de 5G en France et 40 Go de data depuis 130 pays pour 15,99 €

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Cet ordinateur portable de 14 pouces de Fujitsu est deux fois plus léger que le MacBook Air

Quand il est sorti en 2008, le MacBook Air original a bluffé tout le monde par sa finesse et sa légèreté. Malgré les défauts évidents de cette première génération, ces aspects physiques impressionnaient et c’est ce qui a fait de cet ordinateur le succès qu’il est devenu. Pour autant, si le MacBook Air actuel est un ordinateur portable excellent et si son énorme succès commercial est indéniablement justifié, la légèreté n’est clairement plus un argument en sa faveur. La preuve avec cet ordinateur portable conçu par Fujitsu, qui ne pèse que 634 g alors qu’il intègre un écran de 14 pouces.

Image Fujistu.

634 g, c’est quasiment deux fois plus léger que le MacBook Air M4 de 13 pouces, qui affiche sur la balance 1,24 kg. Fujistu annonce même que c’est un record, même si c’est un record en réalité partagé avec un autre ordinateur conçu par ses soins et vendu depuis l’an dernier. On était passé à côté à l’époque, ce qui n’enlève rien à l’exploit. Deux fois plus léger que l’ordinateur le moins lourd actuellement au catalogue d’Apple, ce n’est pas rien. C’est encore mieux que feu le MacBook Retina de 2015, qui pesait 920 g alors que son écran de 12 pouces en faisait un ordinateur nettement plus petit.

Forcément, pour atteindre un tel poids, le constructeur japonais a fait des compromis. Pas d’aluminium ici, la coque est en partie en carbone et le reste d’un alliage de magnésium-lithium (qui est aussi utilisé dans les batteries, même s’il sert ici à alléger l’alliage tout en améliorant sa résistance). La plus grosse concession est sans doute sur l’autonomie, puisque l’ordinateur portable doit se contenter d’une petite batterie d’une capacité de 31 Wh. Elle doit offrir uniquement 7 heures d’autonomie en lecture vidéo, ce qui est probablement l’utilisation la plus légère qu’on peut imaginer. À titre de comparaison, le MacBook Air de dernière génération intègre une batterie de 53,8 Wh, ce qui lui permet de tenir 18 heures sur le même test.

Fujitsu a aussi travaillé sur le chargeur fourni avec l’ordinateur, pour réduire sa taille et son poids. C’est cohérent avec la machine. Image Fujitsu.

Pour travailler quelques heures loin d’une prise, cela devrait néanmoins suffire et on profitera alors d’un ordinateur vraiment léger. Fujitsu précise que le chargeur, toujours bien fourni avec cet ordinateur destiné au marché japonais, est aussi plus compact et léger (150 g) qu’avant, ce qui correspond bien à cet ordinateur ultra discret. La prise USB-C permettra de le recharger avec n’importe quel adaptateur USB-C Power Delivery de 65 W ou plus. Si les adaptateurs d’Apple sont souvent plus gros que la moyenne, ils ne sont de toute manière plus fournis en Europe.

Le MacBook Pro M5 ouvre l’ère des Mac portables sans chargeur

Le MacBook Pro M5 ouvre l’ère des Mac portables sans chargeur

Cet ordinateur de Fujitsu est équipé d’un processeur Intel Core Ultra 7 255U, un modèle assez léger même s’il reste bien plus puissant que ceux que l’on avait dans le MacBook de 2015. Ce qui est intéressant, c’est de le comparer avec les puces d’Apple et en particulier celles des iPhone, étant donné que la rumeur suggère qu’un futur ordinateur portable pommé repose sur une puce A18 Pro ou A19 Pro pour baisser le prix de base.

MacBook Air à 599 $ : A18 Pro ou A19 Pro sous le capot ?

MacBook Air à 599 $ : A18 Pro ou A19 Pro sous le capot ?

Par sécurité, prenons la moins puissante des deux et comparons le processeur Intel choisi par Fujitsu à l’A18 Pro sur les mesures théoriques des performances fournies par Geekbench 6. Si les scores côté Intel varient fortement selon l’ordinateur utilisé, ils restent dans tous les cas loin derrière ceux de la puce d’Apple sur un seul cœur. On est en général entre 2 000 et 2 500 points pour le CPU x86, contre environ 3 400 pour l’A18 Pro.

Le processeur conçu par Intel reprend un petit peu l’avantage sur le test multi-core grâce à ses 12 cœurs, c’est deux fois plus que chez Apple. Même alors, l’écart dépasse à peine les mille points, ce qui est bien léger quand on compare le nombre de cœurs et ce sera probablement imperceptible à l’usage.

Le MacBook de 2015 était une magnifique machine, incroyablement fine et légère, handicapée par son processeur Intel à la ramasse… Image MacGeneration.

Encore une fois, la comparaison se fait avec une puce conçue à l’origine pour un smartphone et pour l’iPhone de 2024, ce n’est même pas la dernière génération, Apple pourrait offrir encore mieux avec une A19 Pro. Elle ne le fera sans doute pas, tant la puissance est suffisante pour la majorité des usages, comme nous l’avions vu en la comparant avec la M1, la première puce maison destinée aux Mac.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Si Apple compte un jour alléger de nouveau ses ordinateurs portables comme elle l’a fait il y a dix ans avec le MacBook, c’est probablement grâce à l’impressionnante efficience de ses puces pour iPhone. Le processeur Intel utilisé par Fujitsu a un TDP de 15 W et même si on n’a pas la valeur officielle pour celle d’Apple, elle est forcément inférieure. Avec une batterie similaire à celle du fabricant japonais, un ordinateur équipé d’une A18 Pro pourrait ainsi offrir une bien meilleure autonomie.

Alors, est-ce que ce futur MacBook sera aussi léger que l’ordinateur japonais ? On devrait avoir la réponse l’année prochaine, si l’on en croit les rumeurs. Quant au modèle de Fujitsu, il est en précommande sur la boutique du fabricant pour l’équivalent d’environ 1 600 € et des livraisons promises à partir du mois prochain, uniquement sur le marché japonais. On ne sait pas si le constructeur a l’intention de le vendre hors de l’archipel, bien que cela semble peu probable.

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Le traqueur Bluetooth le plus fin revient, dans une version compatible iOS ou Android

En 2024, un projet participatif avait permis le lancement du traqueur Bluetooth Slimca Here. Ce modèle en format carte de crédit avait l'avantage d'être très fin (du même ordre qu'une carte de paiement, vers 1,2 mm) tout en se rechargeant en USB-C. Un avantage évident quand ses concurrents passent par du Qi ou sont tout simplement jetables, sans possibilités de rechargement.

La première Slimca Here. Image igeneration.

Ses créateurs viennent de mettre en ligne un nouveau projet, pour le Slimca Here 2. Cette nouvelle carte reprend le même format très fin et légèrement pliable — un avantage dans un portefeuille — mais modifie deux choses. Premièrement, le traqueur est compatible avec le réseau d'Apple ou celui de Google, sur les smartphones Android. Comme toujours, chaque réseau est exclusif : la carte fonctionne uniquement avec un réseau à la fois. La seconde modification vient de la prise USB-C, très fine. Elle était derrière un cache facile à perdre sur la première version, elle semble être derrière un cache rétractable.

La nouvelle version se recharge toujours en USB-C. Image Slimca.

Le prix de lancement est de 25 € pendant la période de financement, ce qui est correct et cher à la fois, en fonction de vos besoins. Les cartes d'entrée de gamme, jetables, se trouvent facilement pour une grosse dizaine d'euros, mais la Slimca Here a l'avantage d'être rechargeable et très fine.

La première version est nettement plus fine que la moyenne. Image iGeneration.

Notons enfin que la société propose deux variantes un peu particulières. La première est une version sans décoration, très brute. La seconde est une carte intégrée dans un support MagSafe qui fait aussi office de porte-cartes. Là aussi, la structure est très brute. Les deux variantes sont des compléments pour l'achat d'une carte classique.

Une version modifiée fait office de support MagSafe. Image Slimca.
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Des images du web à caractère sexuel s’infiltrent dans Spotlight sur iPhone

Des images à caractère sexuel peuvent apparaitre inopinément sur iPhone et iPad, et Apple ne va pas pouvoir dire que c’est la faute du DMA. Sur Reddit, un internaute a remarqué que des images de hentaï (des mangas à caractère pornographique) pouvaient surgir parmi les résultats de recherche de Spotlight. Cette fonction d’iOS sert à trouver des fichiers présents sur son iPhone, mais aussi des contenus sur le web, et c’est là d’où vient le problème, même si ça n’explique pas tout. Car ici, c’est une recherche en apparence anodine qui fait ressortir les images inappropriées.

En tapant simplement « photos de » dans Spotlight puis en appuyant sur Afficher plus de résultats, une section Images s’affiche et elle est remplie d’aperçus olé olé. En appuyant dessus, on découvre les images complètes, qui vont du très suggestif au carrément pornographique. Nous avons pu reproduire ce comportement sur plusieurs iPhone et iPad, sous iOS 26 comme sous iOS 18, de plusieurs utilisateurs différents (qui n’ont jamais recherché de hentaï).

Les images à caractère sexuel dans Spotlight (nous avons sélectionné l’une des plus softs pour cette capture d’écran). Image iGeneration.

Le souci semble venir d’une autocomplétion problématique : Spotlight complète la requête « photos de » par « photos de manga thailand », d’après ce qu’indique les recherches connexes. Mais même avec cette autocomplétion, le moteur de recherche de l’iPhone et de l’iPad ne devrait pas être en mesure de suggérer des images cochonnes. En effectuant cette même recherche sur Google Images — que Spotlight utilise pour ses résultats web —, on ne tombe pas directement sur ce type de contenu. La fonction SafeSearch de Google ne semble donc pas correctement appliquée dans Spotlight.

Autre point gênant : le contrôle parental d’iOS censé bloquer les sites pour adultes ne filtre pas ces images. En attendant qu’Apple corrige ce qui apparait comme un mauvais paramétrage de Spotlight, une solution existe pour éviter cette drôle de surprise : dans Réglages > Rechercher, désactivez l’option Afficher le contenu associé. Cela fait disparaitre les images inappropriées… mais aussi toutes les autres suggestions issues du web.

En désactivant l’option « Afficher le contenu associé », les suggestions inconvenantes disparaissent. Image iGeneration.
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macOS Tahoe : un bug empêche Touch ID de répondre au doigt et à l’œil

macOS Tahoe oblige certains utilisateurs à se remémorer leurs mots de passe. Le nouveau système d’exploitation provoque en effet des dysfonctionnements du bouton Touch ID chez une partie des clients d’Apple. Ruben, un lecteur, nous a signalé que le capteur d’empreintes digitales de son MacBook Pro 2020 ne fonctionnait plus depuis l’installation de macOS 26. Ni la réinitialisation de son Mac ni celle de ses empreintes n’ont permis de résoudre le problème.

Bouton Touch ID sur un MacBook Air M1. Image MacGeneration.

Ruben est loin d’être un cas isolé. Sur le web, de nombreux utilisateurs racontent rencontrer le même souci depuis la mise à jour vers macOS Tahoe (1, 2, 3, 4…). L’un d’eux détaille son expérience ainsi :

Touch ID fonctionne quand on verrouille puis déverrouille immédiatement le Mac. Mais quand [Touch ID] semble inactif, si l’on attend un moment sans saisir de mot de passe, il finit par se réactiver. Il suffit de regarder le message sur l’écran de verrouillage : au départ, il indique « déverrouillez avec le mot de passe », puis après un petit laps de temps, il devient « déverrouillez avec le mot de passe ou Touch ID », et là le capteur se met à fonctionner.

Les Mac Intel semblent les plus touchés, mais quelques utilisateurs de Mac Apple Silicon signalent aussi des bugs similaires. Même si cela n’a pas résolu le problème pour Ruben, certains affirment avoir retrouvé un fonctionnement normal après avoir supprimé puis réenregistré leurs empreintes dans les Réglages Système. À tenter, donc, si vous êtes concerné.

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Promotion : un bureau assis-debout motorisé à 110 € au lieu de 145

Les bureaux assis-debout, qui intègrent un moteur pour monter et descendre leur plateau et ainsi les adapter à différents usages, se sont vraiment démocratisés ces dernières années. L’époque où c’était une catégorie presque de luxe et des produits de niche proposés par une poignée de vendeurs seulement est bel et bien révolue. La preuve, avec ce produit vendu par Amazon à 110 €, son prix le plus bas sur la boutique, même si le tarif de base est à peine plus élevé, puisqu’il est normalement vendu 145 €.

Image Amazon.

Pour ce tarif, il ne faut sans doute pas s’attendre au bureau le plus robuste qui soit, mais sur le papier au moins, ce n’est pas un mauvais produit. Les nombreux avis sont positifs et à part une panne matérielle mal gérée par le fabricant (si ça arrive, passez directement par Amazon, c’est toujours plus simple et rapide), les utilisateurs ont l’air satisfait de ce bureau. Le plateau mesure 120 cm de large sur 60 de profondeur et il est blanc en prix de base, avec plusieurs autres options de coloris. Le faux bois clair est à peine plus cher, la version faux bois foncée avec pieds noirs est à 128 €. Il y a aussi des plateaux plus grands si nécessaire.

Quel que soit le modèle, le fabricant fournit un panneau de contrôle qui viendra se positionner sur l’avant. Il permet d’ajuster la hauteur à la main ou de sélectionner deux préréglages, ce qui est indispensable pour une bonne expérience au quotidien. Vous pourrez ainsi enregistrer la position pour travailler assis et celle pour travailler debout et passer rapidement de l’une à l’autre sans devoir retrouver la bonne hauteur à la main. Petit bonus appréciable, une prise USB est placée sur le côté de ce contrôleur et peut servir à charger son smartphone ou un autre appareil. Malgré le prix pas bien élevé, le fabricant a même glissé dans le carton un support pour casque.

Image Amazon.

La hauteur peut être ajustée de 73 à 118 cm et le moteur est très silencieux, le constructeur le met en avant et des commentaires le soulignent également. Difficile de savoir si la longévité sera au rendez-vous, mais à ce prix, c’est difficile de faire la fine bouche. Disons que si vous cherchez un bureau pour travailler de temps en temps debout, c’est sans doute une bonne option. Si vous passez votre temps à passer d’une position à l’autre, mieux vaut sans doute un modèle plus solide et donc plus cher. Celui que j’utilise au quotidien depuis plus de trois ans me donne toujours entièrement satisfaction, mais il coûtait quand même six fois plus que ce produit en promotion.

Test du bureau assis-debout Smart de Makiba : plus de hauts que de bas

Test du bureau assis-debout Smart de Makiba : plus de hauts que de bas

Amazon ne livre pas directement le bureau assis-debout, mais la livraison reste gratuite et vous bénéficiez malgré tout du délai légal de 30 jours pour un retour si l’appareil ne vous convient pas. Si vous voulez commencer à travailler debout, n’oubliez pas un accessoire essentiel : un tapis en mousse, pour réduire la fatigue dans cette position de travail. Si vous pouvez acheter un modèle vendu spécifiquement pour les bureaux, les accessoires pour cuisine fonctionnent aussi bien et sont souvent moins chers : 27 € pour ce modèle de 71 cm sur 44.

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Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

Free lance une grande offensive sur la télévision. L’opérateur allume aujourd’hui Free TV, un service de télé gratuit disponible pour tout le monde, ainsi que Free TV+, qui remplace OQEE pour ses abonnés.

Free TV. Image Free.

Free TV, une offre qui va faire mal à Molotov

Free TV inclut plus de 170 chaines, dont 16 chaines de la TNT1 (les chaines de TF1 et M6 sont exclues), 25 000 programmes en replay et Free Ciné, un catalogue de plus de 500 films et 1 000 épisodes de séries. Au niveau des fonctionnalités, Free TV comprend le contrôle du direct ainsi que le start-over, pour reprendre un programme en cours depuis le début.

Impossible d’accéder à l’offre gratuite sans accepter les cookies, utilisés pour personnaliser la publicité. Ceux qui refusent devront souscrire l’offre payante. Image iGeneration.

L’offre est disponible sans engagement et sans abonnement. Il faut juste se créer un compte… avec acceptation des cookies, car l’opérateur mise sur la pub personnalisée pour rentabiliser cette formule gratuite. Free TV risque de faire mal à Molotov, dont l’offre gratuite comprend moins de chaines (une quarantaine) et ne permet pas le contrôle du direct. D'après notre essai, Free TV permet de regarder la télé sur plusieurs écrans en même temps (au moins trois).

Free TV+, une offre payante ou incluse selon les cas

En outre, l’opérateur lance Free TV+, une offre enrichie en contenu. Plus de 300 chaines sont incluses, dont les 25 chaines de la TNT, et 45 000 programmes en replay. Free TV+ est disponible sans engagement à 0,99 €/mois pendant un an, puis 5,99 €/mois.

Là encore, Molotov peut se sentir menacé, car son offre à 6,99 €/mois comprend « seulement » une centaine de chaînes. Sur le créneau des offres TV à bas coût, il ne faut pas oublier le service TV+ de Canal+ qui, pour 2 €/mois, comprend 80 chaines, dont toutes celles de la TNT, et l’accès via l’app Canal+.

Image Free

Pour les abonnés Freebox avec service de télévision et les abonnés Free Mobile (Forfait Free 5G et Série Free), Free TV+ est inclus sans surcoût et comprend en plus une fonction d’enregistrement des programmes (100 heures d’enregistrement pour les abonnés Freebox Pop, 320 heures pour les Freebox Ultra et Ultra Essentiel). En fait, cette offre remplace le service OQEE fourni jusqu’à présent et offre même un catalogue plus riche avec 27 nouvelles chaines thématiques.

En conséquence, l’application OQEE change de nom et devient dès aujourd’hui Free TV. C’est donc elle qui donne accès aux offres Free TV et Free TV+. L’application est disponible sur de nombreuses plateformes : appareils Apple (iPhone, iPad, Apple TV et Vision Pro), Android et Android TV, téléviseurs connectés (Samsung, LG, Philips, Hisense), Fire TV, web

Application Free TV sur iPad. Image iGeneration.

L’application iPhone/iPad prend en charge AirPlay et Google Cast, ainsi que la fonction Picture in Picture. Elle permet aussi de créer plusieurs profils pour ne pas mélanger les chaines préférées entre différents utilisateurs.

Comment regarder les chaînes de télé sur l’Apple TV : toutes les apps et offres disponibles

Comment regarder les chaînes de télé sur l’Apple TV : toutes les apps et offres disponibles


  1. France 2, France 3, France 4, France 5, Arte, LCP-AN/PUBLIC SENAT, BFM TV, CNEWS, CSTAR, T18, NOVO19, L’Équipe, RMC Story, RMC Découverte, RMC Life, Franceinfo, France TV UHD.  ↩︎

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SFR lance un forfait 5G illimité à 40 € par mois, sans internet fixe, mais avec deux ans d’engagement

SFR annonce un nouveau forfait « Offre Spéciale Illimité 5G+ » qui propose de la 5G sans limite sur le volume de données mensuel pour 39,99 € par mois. L’opérateur au carré rouge met en avant que c’est le premier forfait 5G illimité en France qui n’est pas lié à un abonnement internet, ce qui est vrai puisque le forfait de Free Mobile nécessite d’être abonné également Freebox pour supprimer la limite mensuelle de 350 Go. En contrepartie, l’offre de SFR est de la vieille école, avec un engagement de deux ans et l’obligation d’acheter un smartphone en même temps.

Image iGeneration, photo de base SFR.

Si vous comptiez acheter un nouvel iPhone, cela peut rester une offre intéressante pour les plus gros consommateurs de data. Ainsi, l’iPhone 17 est actuellement vendu à partir de 521 € en l’associant à ce forfait, à condition toutefois de se faire rembourser 80 € après l’achat. Le 17 Pro débute à 841 € dans les mêmes conditions, le 17 Pro Max est accessible dès 1 001 €… cela représente de belles réductions par rapport aux prix d’Apple. Il faut quand même avoir besoin d’un forfait haut de gamme, sinon les quelques centaines d’euros économisés sur le téléphone ne pèseront pas lourd face au prix payé sur les 24 mois.

À noter que SFR a des problèmes de stock sur certains modèles, en particulier les iPhone 17 Pro et surtout les versions Max. Pour un modèle de base avec 256 Go de stockage, l’opérateur promet des livraisons à partir du 10 novembre. Si vous êtes pressés, mieux vaut sans doute suivre notre article dédié au suivi des stocks.

Où trouver un iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max en stock ?

Où trouver un iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max en stock ?

Outre la 5G+ illimitée en France, SFR propose 100 Go de data tous les mois depuis l’Europe et les DOM et encore 35 Go depuis 71 pays, dont les États-Unis et le Canada, le Japon, ou encore le Maroc, l’Algérie et l’Égypte. Même si avoir de box internet chez SFR n’est pas nécessaire, cela reste utile pour bénéficier d’une promotion et payer alors 31,99 € par mois.

Si vous préférez les offres sans engagement, SFR enrichit aussi son forfait « 250 Go 5G+ ». Facturé 26,99 € par mois, il intègre 250 Go de data mensuelles depuis la France et désormais 100 Go depuis l’Europe et 35 Go depuis 71 pays, comme pour le forfait précédent. Pas besoin d’acheter un téléphone pour l’accompagner, vous devrez uniquement payer les 10 € demandés pour la SIM, qu’elle soit physique ou virtuelle.

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Raccourcis de Waze : en Suisse, une commune fait payer les conducteurs qui ne font que traverser

Les petites communes en ont marre des automobilistes qui arrivent en masse pour contourner les bouchons en se basant sur les itinéraires de Waze. Face à ce phénomène, le bourg suisse de Birsfelden, à l’est de Bâle, a trouvé une solution pour le moins radicale : coller une amende aux conducteurs traversant la commune en moins de 15 minutes sans autorisation préalable.

La ville de Birsfelden. Image de la mairie

Pour ce faire, la mairie a installé des caméras aux entrées et aux sorties de la ville. Celles-ci photographient les plaques d’immatriculation automatiquement grâce à un système tournant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. L’idée est de garder à l’œil le trafic aux heures de pointe, mais aussi lorsqu’une app comme Waze abreuve les rues d’automobilistes cherchant à échapper aux bouchons d’un axe plus fréquenté.

Ceux ne faisant que passer sans avoir demandé une autorisation préalable se voient infliger une amende de 100 francs suisses. Le but est évidemment de ne pas pénaliser les riverains : les habitants de la ville, tout comme ceux du quartier voisin ou les entreprises du secteur, sont exemptés. Même chose pour les taxis ou les transports publics.

Radars : Waze présente une nouveauté en fait indisponible en France

Radars : Waze présente une nouveauté en fait indisponible en France

Le concept a été mis en place début septembre. La mairie a communiqué en amont, et des panneaux ont été installés aux entrées des zones en questions. Selon le quotidien zurichois Blick, la commune a enregistré un millier d’infractions par jour : cela représente 100 000 francs de « recettes » quotidiennes pour une installation qui n’en a coûté que 500 000. Le trafic indésirable est depuis à la baisse, mais la ville a dû recruter du personnel supplémentaire pour gérer les réclamations.

La mesure est saluée des riverains, même si Waze continue d’orienter des véhicules à Birsfelden malgré une demande d’ajustements. Le concept fonctionne, mais est-il bien légal ? La commune a fait approuver son dispositif par le canton de Bâle-Campagne et par le préposé cantonal à la protection des données. Un automobiliste a porté plainte devant un tribunal fédéral, ce qui devrait permettre de trancher.

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Promo : un chargeur de voyage MagSafe pour iPhone et AirPods à 30 € au lieu de 50

Si vous cherchez un chargeur de voyage compact et malgré tout puissant, cette promotion pourrait vous intéresser. Ce chargeur 2-en-1 conçu par Ugreen est composé d’une base de charge aimantée qui respecte le standard Qi2, soit un équivalent du MagSafe qui pourra charger rapidement un iPhone. Elle ajoute une zone de charge par induction traditionnelle, pensée pour charger le boîtier d’AirPods. Le tout est vendu 30 € au lieu de 50, c’est son prix le plus bas d’après sa fiche Amazon.

Image Ugreen.

L’appareil est pensé pour faciliter les transports, si bien qu’il se replie en deux pour former un bloc assez similaire en taille à un smartphone, bien que nettement plus épais. On peut le laisser ainsi à plat ou bien lever le chargeur MagSafe, ce qui permet alors d’exploiter le mode « En veille » des iPhone qui est particulièrement pratique quand on est en voyage et qu’on a besoin d’un réveil dans la chambre.

iOS 17 : avec "En veille", l

iOS 17 : avec "En veille", l'iPhone ne s'endort presque jamais

Cette base Qi2 fournira jusqu’à 15 W aux iPhone, ce n’est pas la charge la plus rapide qui soit par induction, mais c’est tout à fait raisonnable au quotidien. Sous le chargeur induction principal, Ugreen en a placé un secondaire qui se limite à 5 W. S’il pourra charger n’importe quel appareil compatible avec la charge sans-fil, sa faible puissance le rend idéal pour un boîtier d’AirPods, qui ne pourra de toute manière pas accepter plus. L’idée est ainsi de charger pendant la nuit son smartphone et ses écouteurs, avec un support qui accueille les deux et se déplace facilement.

Pour 30 € au lieu de 50, ce chargeur est fourni nu et il faudra ainsi lui ajouter un chargeur USB-C ainsi qu’un câble. Le fabricant recommande un modèle de 30 W et si vous n’êtes pas équipé, ce modèle également conçu par Ugreen est très compact et aussi en promotion, à 15 € au lieu de 18.

Pour charger une Apple Watch en voyage

Le produit d’Ugreen est très bien si vous avez un smartphone et des écouteurs. Ajoutez une montre connectée et il atteint toutefois ses limites. Parmi les promotions du jour, le chargeur de voyage Anker MacGo 3-en-1 est une offre très intéressante pour charger rapidement un iPhone, une Apple Watch et un boîtier d’AirPods, tout en restant sur un appareil très compact pour les voyages. On peut l’acheter en ce moment à 67 € au lieu de 100, même s’il faut souligner qu’il est rarement vendu à son prix officiel et souvent en promotion.

Image Anker.

Fermé, il prend la forme d’un petit galet très facile à transporter. On l’ouvre pour révéler les trois zones de charge : celle Qi2 à gauche fournit jusqu’à 15 W à un iPhone, celle du milieu est de l’induction classique à 5 W pour des AirPods (ou un autre smartphone en charge lente) et celle de droite est spécifique à l’Apple Watch. Cette partie dédiée à la montre fournit aussi de la charge rapide aux modèles compatibles.

Pour alimenter l’ensemble, Anker fournit le câble USB-C et un chargeur de 40 W. Même si c’est plus cher, le prix de l’ensemble est ainsi à envisager en tenant compte que c’est un produit complet. Je l’utilise depuis quelques mois, à la fois comme chargeur de bureau et comme chargeur de voyage, et je n’ai pas à m’en plaindre, il fonctionne très bien et à ce prix, c’est une bonne affaire à mon avis.

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Ouf de soulagement : la chiffonnette d'Apple est bien compatible avec les nouveaux Mac et iPad !

Vous avez peut-être commandé un MacBook Pro M5 ou un iPad Pro M5. Et vous vous demandiez légitimement si votre chiffonnette Apple était bien compatible ? Pas de panique. 

Aperçu de la chiffonnette d

Aperçu de la chiffonnette d'Apple

La gamme de chiffonnettes d'Apple au complet

Le silicium évolue, pas le chiffon

Sur sa fiche produit, Apple a pris le soin de préciser que sa chiffonnette pouvait être utilisée sans risque sur tous les produits Apple sortis cette année. Ah si, il y a une exception ou un oubli : le Vision Pro ! Pourtant, celui-ci a la réputation de prendre rapidement la poussière. Mais ce dernier a le droit rappelons-le à une chiffonnette rien que pour lui.

Échange Vision Pro contre VTT électrique !

Échange Vision Pro contre VTT électrique !

Fort de cette compatibilité, la chiffonnette d'Apple continue à être vendue au prix fort : 25 € en Apple Store. Cela dit, il est possible de faire 5 € d'économie en l'achetant sur Amazon.

La chiffonnette a ses clones

Certains d'ailleurs sur Amazon, ont compris qu'il y avait un filon. N'ayant pas peur de défier le service juridique d'Apple, ils ont osé commercialiser des clones.

Un clone de chiffonnette sur Amazon

Même dimension, matière semblable, mais un prix deux fois moindre, voire quatre fois moindre si l'on ramène cela à l'unité. Vous avez le choix entre ce pack de deux chiffons à 8 euros et cet autre pack livré dans un joli carton à 9,79 €. Ce qui est fou, c'est que les clones obtiennent en moyenne une moins bonne note (3,9 sur 5) que le produit Apple (4,5 sur 5). Souvent imité, jamais égalé !

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Windows 11 choisit le pire moment pour se planter

Niveau timing : Microsoft ne pouvait pas plus mal s'y prendre. Alors que le géant du logiciel vient péniblement de refermer le chapitre Windows 10, voilà que Windows 11 fait des siennes. 

10 ans après, c

10 ans après, c'est la fin du support de Windows 10

Sorti il y a plus de quatre ans, le système a atteint un âge où la stabilité devrait être acquise. Mais la mise à jour d’octobre 2025, censée corriger plusieurs failles de sécurité, amène surtout une avalanche de nouveaux problèmes.

Une mise à jour de Windows 11 qui fait plus de mal que de bien

Le plus gênant ? Windows 11 rend tout simplement inaccessible “localhost”, l’adresse (127.0.0.1) utilisée par les développeurs pour tester leurs sites et applications en local. Résultat : impossible de faire tourner certains outils ou d’accéder à des services internes. Et le souci ne se limite pas aux développeurs.

Plusieurs utilisateurs signalent aussi des périphériques Logitech qui ne répondent plus correctement après l’installation du correctif. Les souris et claviers fonctionnent toujours pour les tâches de base, mais les raccourcis programmés via Logitech Options ou Options+ cessent de fonctionner, comme si Windows avait oublié leur existence.

Autre bug, tout aussi agaçant : l’Explorateur de fichiers refuse désormais d’afficher les aperçus de documents (PDF, images, fichiers Office…). À la place, une alerte de sécurité s’affiche, prévenant que « le fichier que vous tentez d’afficher pourrait endommager votre ordinateur ». Le message vise en réalité les fichiers téléchargés depuis OneDrive, Google Drive ou un réseau d’entreprise, que Windows considère à tort comme suspects.

WinRE : l’outil de secours… en panne

Et ce n’est pas tout. La mise à jour d’octobre a également mis à mal WinRE, l’environnement de récupération censé permettre de réparer le système en cas de panne. Problème : ni le clavier ni la souris ne fonctionnent plus à l’intérieur de cet outil, rendant toute navigation impossible. On peut bien démarrer sur WinRE, mais pas y faire quoi que ce soit. Pour les utilisateurs confrontés à un échec de démarrage, la situation est pour le moins paradoxale : l’outil censé sauver le système devient inutilisable.

Image : Microsoft

Enfin, certains ont presque eu de la chance : la mise à jour refuse carrément de s’installer sur certains postes. À côté, la sortie de macOS Tahoe 26 ressemble à un long fleuve tranquille. Certes, tout n’est pas parfait — la nouvelle interface divise, et quelques problèmes de gestion de mémoire ou d’apps Electron traînent — mais rien qui empêche d’allumer sa machine le matin. Ce qui, en ce moment, est déjà presqu'un avantage concurrentiel pour Apple.

macOS 26 peut surconsommer la mémoire vive chez certains utilisateurs, y compris sur macOS 26.0.1

macOS 26 peut surconsommer la mémoire vive chez certains utilisateurs, y compris sur macOS 26.0.1

Linux en embuscade

Cette mauvaise publicité pour Windows 11 tombe au plus mauvais moment. Plutôt que de migrer vers le nouveau système de Microsoft, un nombre croissant d’utilisateurs se tournent vers Linux.

Basée sur Ubuntu, la nouvelle version de Zorin OS 18 fait à son échelle un véritable carton : plus de 100 000 téléchargements en deux jours, un record pour l’éditeur irlandais. Selon Zorin Group, près de 72 % des téléchargements proviennent d’anciens utilisateurs de Windows.

Zorin OS 18

Le succès s’explique assez simplement : Zorin OS 18 soigne son apparence et joue la carte de la familiarité. Son interface modernisée rappelle beaucoup Windows 10, tandis que certaines nouveautés, comme la gestion améliorée des fenêtres, empruntent directement à Windows 11. Mais le vrai argument de Zorin reste ailleurs : la distribution intègre Wine, la couche de compatibilité qui permet d’installer et de lancer la plupart des applications Windows sans quitter Linux. De quoi faciliter la transition pour tous ceux qui veulent tourner la page sans perdre leurs repères.

Pour inciter les gens à switcher, Zorin fait aussi la promotion des Web Apps

Il faudra voir si cet engouement se traduit par une progression réelle : la part de marché de Linux sur le web oscille toujours entre 4 % et 5 %.

Le passage à Windows 11 est une aubaine pour Apple

Et puis, il y a Apple, bien décidé à profiter de la situation. Alors que l’architecture Apple Silicon fêtera son cinquième anniversaire le mois prochain, la concurrence peine toujours à combler l’écart. Apple cherche à s'attirer les faveurs aussi bien des professionnels que du grand public. Ce n'est sans doute pas un hasard si Apple et ses partenaires proposent quasiment en permanence des MacBook Air vendus à des prix très agressifs. La machine à switch doit tourner à plein régime !

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Quand l’iPhone va, tout va : Apple retrouve des sommets en bourse

Le dicton est bien connu dans les couloirs de Cupertino : quand l’iPhone va, tout va. En trois mois, le titre Apple s’est envolé de 22 %, atteignant hier 262,24 $, soit un nouveau record historique.

L’iPhone 17 cartonnerait en Chine et aurait fait mieux que l’iPhone 16 sur ses 10 premiers jours

L’iPhone 17 cartonnerait en Chine et aurait fait mieux que l’iPhone 16 sur ses 10 premiers jours

Les rapports se suivent et se ressemblent : mis à part l’iPhone Air, les nouveaux modèles d’iPhone font un véritable tabac. D’après la dernière étude de Counterpoint, les ventes auraient progressé de 14 % en Chine et aux États-Unis durant les dix premiers jours de commercialisation, par rapport à l’iPhone 16.

Image : Apple

Un bilan annuel encore en demi-teinte

Même si la Chine s'y met ! Il n’en fallait pas plus pour redonner des couleurs au titre Apple. Reste que le bilan 2025 n'est pas pour l'heure très folichon pour l'action Apple, qui ne progresse que de 7,5 % depuis le début de l'année. Comparaison n'est pas raison, mais, malgré tous les déboires de ces derniers mois, l'action Tesla connait une progression de 17 % sur la même période.

Avec une capitalisation boursière de 3 892 milliards de dollars, Apple a dépassé Microsoft et se rapproche du seuil symbolique des 4 000 milliards. À ce jour, seul Nvidia fait mieux avec une capitalisation boursière de 4 461 milliards de dollars.

La prochaine échéance pour Apple, c'est le 30 octobre. Tim Cook et son directeur financier présenteront à cette occasion les résultats du quatrième trimestre fiscal 2025. Leurs commentaires sur les ventes de la nouvelle gamme d’iPhone sont déjà très attendus

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