Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Quelle semaine ! iOS 26 et macOS 26 sont enfin là, et ils inaugurent la nouvelle interface Liquid Glass. Côté matériel, les iPhone Air et 17 sont maintenant disponibles, tout comme les nouvelles Apple Watch et les AirPods Pro 3. Ces nouveautés ont-elles réussi leur entrée en scène ? On en discute avec Christophe.
Au sommaire également, des rumeurs sur de futurs MacBook qui semblent très alléchants et Free Mobile surprend son monde avec un nouveau service inattendu.
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Comme à chaque sortie d’un nouvel iPhone, les démontages ne tardent pas à arriver dans les heures qui suivent. Si habituellement c’est iFixit qui dégaine en premier, cette fois c’est REWA Technologies, entreprise spécialisée dans la fourniture de composants de réparation basée en Chine, qui a tiré la première, ce qui explique sûrement la voix totalement synthétique collée à la vidéo.
L’une des premières choses qui saute aux yeux à l’ouverture de l’iPhone (qui passe par l’écran, logique étant donné la coque Unibody de l’appareil), c’est la plaque de refroidissement collée à l’écran, et réciproquement la grande plaque métallique qui isole la partie écran du reste de l’appareil.
Cette plaque est solidaire de la batterie, et fait contact avec la carte mère afin de dissiper au mieux la chaleur émise par l’A19 Pro intégré. Apple a encore une fois fait des prouesses concernant la compacité de la carte mère, coincée entre l’énorme batterie et l’imposant bloc photo.
L’auteur de la vidéo en a profité pour tester la possibilité de changer certains composants avec l’assistant de réparation, ce qui ne semble pas poser de soucis particuliers (beaucoup plus simple en tout cas qu’auparavant, où il fallait appeler Apple pour valider la moindre pièce).
Petit avantage supplémentaire de cette vidéo, l’appareil démonté étant chinois, on remarquera le tiroir SIM en bas de la batterie, chose qui ne sera bien sûr pas visible sur le démontage d’un appareil US.
Massive Attack... pour les plus anciens d’entre nous, ce nom rappellera quelques souvenirs, allant d’apparitions dans les bandes originales de Mission: Impossible, Dr House, Matrix,... et tout comme nombre de ses congénères nés dans les années 90 (on se souviendra de Rage Against The Machine, ou encore System of a Down), il n’a jamais caché être très militant pour les causes qu’il juge importantes.
C’est dans cette optique que Massive Attack a non seulement co-créé l’initiative « No Music for Genocide », mais passe maintenant à l’acte, comme l’indique un communiqué du groupe :
Massive Attack a adressé une requête formelle à notre label (Universal Music Group) afin que notre musique soit retirée de tout service de streaming sur le territoire d’Israël
Massive Attack a en effet lancé ce jeudi le mouvement « No Music for Genocide », accompagné de 400 autres artistes et labels. Le mouvement se revendique de la même appartenance que le regroupement « Artists United Against Apartheid » créé dans les années 90 afin de lutter contre le pouvoir en place en Afrique du Sud.
Si le groupe de Robert Del Naja (aussi appelé « 3D ») a donc demandé à son label de bloquer toute diffusion de ses musiques en Israël, les choses vont plus loin concernant Spotify, comme le rapporte LeMonde : Daniel Ek ne se cachant pas d’être aussi patron de la société Helsing, qui fabrique des drones militaires, Massive Attack a indiqué supprimer toute collaboration avec la plateforme de streaming.
Massive Attack est le premier gros nom s’insérant dans la fronde contre Spotify, qui ne fait que grossir depuis quelques jours : les artistes et labels concernés reprochent non seulement à Daniel Ek que la rémunération des artistes soit limitée au strict minimum, mais aussi que les bénéfices ainsi réalisés par la société aient été réinvestis dans une entreprise fabricant du matériel militaire (Daniel Ek a investi 100 millions d’euros dans Helsing, et a piloté une levée de fonds pour 600 millions d’euros supplémentaires).
Nous mettons un point d’honneur à ce que chacun puisse s’exprimer dans la section commentaires. Mais au vu des dérives observées, celle-ci a été fermée concernant cet article. Merci de votre compréhension.
Il y a maintenant quelques années, Apple avait tenté un appareil entièrement en aluminium poli noir, l’iPhone 7 (et 7 Plus) « Noir de jais ». Si l’appareil était magnifique, il était extrêmement sensible aux rayures, et Apple semble avoir retenu la leçon... jusqu’à maintenant ?
Cet iPhone Air paraît particulièrement amoché pour un appareil qui a moins de 24h... Image Consomac.
En effet, si déjà ce matin nous faisions état d’une sensibilité particulière aux rayures, le traitement de choc utilisé par le youtubeur pour vérifier la solidité des appareils pouvait être remis en question : il est rare de laisser un appareil comme un iPhone dans un sac rempli de clés, d’autres objets aux arrêtes tranchantes et de secouer le tout en usage « normal ».
Cependant, les images rapportées par Consomac sont plus inquiétantes : alors que les nouveaux iPhone venaient à peine d’être mis en place à l’Apple Store de Lyon Confluence, ceux-ci montraient des rayures plus ou moins marquées, spécifiquement sur la partie « Ceramic Shield » de l’appareil. Pire encore, l’iPhone Air semble avoir subi des sautes de peinture, rien qu’avec le contact du chargeur MagSafe !
Est-ce une erreur concernant les premiers exemplaires, ou plus généralisée ? Quoi qu’il en soit, le souci semble particulièrement prononcé sur les modèles arborant la couleur noir ou bleu foncé, un peu moins sur les iPhone 17 Pro orange.
Si vous avez reçu votre exemplaire, n’hésitez pas à nous faire part de votre retour dans les commentaires.
Mise à jour à 20h45 : les exemples se multiplient un peu partout dans le monde, que ce soit en Chine comme remonté par Bloomberg, mais aussi aux USA comme le relate AppleInsider. Dans la majorité des cas, les dommages les plus rapides et les plus sérieux apparaissent sur les couleurs sombres, laissant le orange (pour l'iPhone 17 Pro) ou encore mieux le blanc (pour l'iPhone Air) un peu plus épargnés.
Demo unit iPhone 17 Pro scratches on day 1… (it’s not even 24 hours yet)
Use a case immediately if you don’t wait to experience this kind of issue. I’m very disappointed with the quality here pic.twitter.com/zRjIQrl3zA
La situation a de quoi faire grincer des dents chez Apple, qui a présenté l'iPhone 17 Pro comme étant particulièrement résistant, y compris aux rayures en tout genre, n'ayant pas hésité à en faire une petite réclame durant le keynote de la rentrée :
Un lecteur (merci Jérémie) nous a fait parvenir cette photo, prise d'un iPhone Air noir à l'Apple Store St Germain à Paris, qui se retrouve dans quasiment le même état que celui de l'Apple Store de Lyon Confluence. Si les appareils de démonstration sont connus pour être souvent maltraités, il est rare qu'ils finissent dans un tel état au bout de moins de 24 heures de manipulations :
C'était prévisible, et les premiers démontages le confirment : les iPhone 17 Pro Max intègrent encore un modem Qualcomm, le Snapdragon X80. Et si le démontage posté sur bilibili se concentre sur l'iPhone 17 Pro Max, les iPhone 17 et 17 Pro intègrent a priori le même modem.
La présentation du Snapdragon X80. Image Qualcomm.
Le modem de Qualcomm a été annoncé en février 2024 et toutes les informations disponibles à l'époque pointaient déjà son intégration dans les iPhone 17, pour une bonne raison : Apple utilise depuis quelques années les modems de Qualcomm. Les iPhone 15 intègrent un X70, les iPhone 16 un X75… et les iPhone 17 un X80. Par contre, pour les iPhone 18, la présence d'un X85 — la prochaine génération — n'est pas garantie. Le modem Snapdragon X80 est compatible 5G mmWave et peut atteindre 10 Gb/s en réception, en agrégeant jusqu'à six canaux. Qualcomm annonçait une consommation en baisse, comme chaque année, mais c'est un point compliqué à vérifier dans la pratique.
Le modem Qualcomm dans la vidéo.
Nous n'avons pas parlé des iPhone Air, et pour une bonne raison : vous le savez probablement, il intègre un modem Apple, le C1X. Cette évolution du C1 de l'iPhone 16e est plus rapide selon Apple, mais n'intègre pas la prise en charge de la 5G mmWave. Il faudra probablement attendre 2026 et un éventuel Apple C2 pour profiter de cette technologie.
Outre un iPhone 17 Pro bien orange, le livreur a déposé devant ma porte bretonne une Apple Watch Ultra 3 flambant neuve, c’est Noël1. L’occasion pour moi de découvrir la grosse montre d’Apple pour la première fois, je n’ai jusque-là porté que des « Series » standard. Cela fait plus de dix ans que j’ai une montre pommée au poignet, alors je suis curieux de découvrir ce que vaut l’Ultra pendant quelques jours. En attendant, voici quelques photos en sortie de boîte, sachant que le design n’a quasiment pas évolué depuis l’Ultra 2 que vous aviez pu voir en détails l’an dernier.
L’Apple Watch Ultra 3 noire avec son bracelet Boucle Trail vert (et mon chat, oui). Image WatchGeneration.
Sauf pour les photos où il apparaît, toutes les images de cet article ont été prises avec un iPhone 17 Pro.
La boîte n’a pas changé, elle est toujours aussi savamment construite avec un emballage gris très sobre qui rassemble deux autres plus petites boîtes, une pour la montre et l’autre pour le bracelet. J’ai reçu l’Apple Watch Ultra 3 en titane noir, associée au bracelet Boucle Trail Vert/vert fluo. Un ensemble vendu 899 € et pour ce prix, vous aurez comme unique accessoire le galet de charge. Il n’a pas changé cette année et ce n’était pas nécessaire, il est d’excellente qualité avec son câble blanc tissé.
La boîte principale que l’on reçoit est très sobre. Image WatchGeneration.À l’intérieur, pas autant d’économies de papier que dans les boîtes d’iPhone, on a même un guide d’utilisation grand format et richement conçu. Image iGeneration.Le contenu des deux boîtes. Le câble de charge est à droite de la montre. Image WatchGeneration.
Pour le reste, l’Apple Watch Ultra 3 ressemble comme deux gouttes d’eau à l’Ultra 2. L’écran est un petit peu plus grand et si je n’ai pas l’ancien modèle pour comparer, mon collègue qui a l’habitude de porter une Ultra de première génération m’a indiqué que la différence était flagrante entre les deux. On en reparlera dans le test, d’ici là j’étais assez surpris de constater que la montre a beau être plus grande que ma Series 9 du quotidien, watchOS 26 n’exploite pas vraiment cet espace supplémentaire.
Apple Watch Ultra 3 à gauche, Series 9 à droite. Image WatchGeneration.Apple Watch Ultra 3 à gauche, Series 9 à droite. Image WatchGeneration.
Le bouton d’action sur le côté gauche de la montre est orange, j’ai aussi un iPhone orange… l’association parfaite ? Pas vraiment, ce n’est pas le même orange, même si mon iPhone 16 Pro renforce la différence sur cette photo par rapport à la réalité.
Trois teintes d’orange sur cette image, deux de trop ? Image WatchGeneration.
Le bracelet que j’ai reçu est un nouveau coloris et surtout, il est censé intégrer des fils réfléchissants sur le côté, ce qui est intéressant pour faire du sport en hiver. Le soleil se couche encore trop tard pour que je juge ce que cela donne en réalité, mais j’ai tenté de reproduire l’effet avec le flash d’un autre iPhone dans une pièce dans le noir. Je dois dire que ça n’a pas donné grand-chose de concluant, mais ça reste sinon un bracelet en tissu avec un scratch pour ajuster la position.
Le bracelet Boucle Trail vert sur la montre. Image WatchGeneration.Le bracelet à mon poignet de jour… Image WatchGeneration.Le même, « de nuit », enfin dans le noir avec le flash d’un iPhone pour simuler les phares d’une voiture. Image WatchGeneration.
Pour finir, l’Ultra 3 reçoit dès le départ une mise à jour surprise de watchOS 26. Contrairement aux iPhone 17, celle-ci est numérotée 26.0.1 et les notes de version indiquent qu’elle permet d’utiliser la connexion par satellite au Mexique. Je n’ai pas prévu de m’y rendre dans les prochains jours, mais j’imagine que c’est toujours bon à prendre.
watchOS 26 recevra une mise à jour dès le départ. Image WatchGeneration.
Je vais commencer mes tests dès ce soir, avec un petit footing suivi d’un trail de 50 km dans la campagne bretonne. Nous vous proposerons un test détaillé dans les prochains jours.
Quand une marque effectue un rappel massif, comme Anker cette année avec ses batteries externes, une question peut se poser : est-ce une mesure de précaution ou existe-t-il un réel problème ? Dans le cas d'Anker, l'USCPSC (US Consumer Product Safety Commission, une agence indépendante du gouvernement des États-Unis) donne quelques détails.
Cinq nouvelles batteries rappelées. Image Anker.
Le rappel, qui concerne de plus en plus de batteries, est lié au fait que le constructeur a recensé 33 incidents en rapport avec les batteries (départ de feu ou explosion). Quatre ont causé des brûlures corporelles mineures, et un des incidents a causé des dommages substantiels à une propriété.
La liste des batteries rappelées a par ailleurs été étendue. En plus du modèle A1263 (PowerCore 10000), la liste comprend la batterie A1647 (Power Bank, 20 000 mAh et câble USB-C intégré), la A1257 (Power Bank, 10 000 mAh), la A1681 — Zolo Power Bank, 20 000 mAh, câble USB-C et Lightning intégré —, la A1689 (Zolo Power Bank, 20 000 mAh, câble USB-C intégré) et la batterie amagnétique A1652 (MagGo Power Bank, 10 000 mAh). La page dédiée sur le site d'Anker permet de vérifier si un modèle précis est touché, avec son numéro de série.
Pour avancer dans la mise au point de son premier accessoire fonctionnant avec une IA, OpenAI a débauché plusieurs personnes chez Apple et s'est aussi tourné vers ses fournisseurs.
Depuis qu'OpenAI a annoncé en mai dernier son acquisition d'une startup de Jony Ive et de son équipe pour réaliser un assistant matériel, plusieurs spécialistes d'Apple ont été débauchés, explique The Information. Que ce soit sur la base de témoignages directs ou changements d'employeurs notifiés sur Linkedin, il s'avère qu'OpenAI a pioché dans les rangs des équipes design, IA, matériel, fabrication et gestion des fournisseurs.
Jony Ive et Sam Altam. Image OpenAI.
Quelques fournisseurs attitrés d'Apple ont été également approchés ou des accords ont été signés. Parmi les produits que préparent OpenAI et io (la discrète petite entreprise de Jony Ive avait cofondé en parallèle à son studio), il y a une sorte d'enceinte connectée sans écran. OpenAI aurait également réfléchi à des lunettes, à un enregistreur audio et à un accessoire à porter sur soi (dans l'esprit peut-être du défunt Ai Pin d'Humane). Quoi qu'il sorte en premier de ces labos, l'objectif reste de le présenter à la fin 2026 voire au début 2027. Cela reste conforme à ce qu'Ive et Sam Altman ont évoqué publiquement.
Le recrutement d'anciens d'Apple s'est également fait au grand jour, au fil de l'eau. Ive a attiré plusieurs de ses anciens camarades jusqu'à celle qui l'avait remplacé à son poste, Evans Hankey.
Il n'y a pas que les salaires qui auraient convaincu ces personnes que l'on imagine déjà fort bien payées chez Apple. Leur ancien collège Tang Tan, cofondateur d'io, qui supervise les développements matériels chez OpenAI, leur aurait promis un environnement moins bureaucratique avec davantage de collaboration. L'homme a passé 25 ans chez Apple.
À ce jour, OpenAI a recruté au moins deux douzaines d'employés d'Apple dans tous les secteurs, de l'interface logicielle aux matériels comme l'audio ou les caméras. Et puis il a des employés d'Apple qui approchent directement OpenAI, séduits par l'idée de se fondre dans une équipe menée par Jony Ive.
Ces envies d'aller voir ailleurs peuvent également s'expliquer par une lassitude à enchaîner des produits qui, sur un cycle de plusieurs générations, ne seront que des itérations successives. Face à cela, Tan Tang offre la perspective de travailler sur des produits inédits au sein d'équipes rodées qui ont fait leurs preuves, avec Ive en chef d'orchestre.
Ces départs inquiéteraient Apple, affirme The Information qui cite une anecdote en conclusion :
Le mois dernier, Apple a brusquement annulé une réunion annuelle qu’elle organise en Chine pour certains membres de ses équipes américaines et chinoises de fabrication et dans la chaîne d’approvisionnement. Lors de cet événement, les cadres supérieurs passent généralement en revue, avec les employés, les projets de futurs produits.
La raison de cette annulation : des dirigeants d’Apple craignaient que cette réunion ne retienne trop de responsables éloignés du siège de Cupertino, en Californie, à un moment où leur présence était jugée nécessaire pour éviter de nouvelles défections vers OpenAI, a indiqué une personne au fait de cette décision.
Dans le petit monde de la télésurveillance, Qiara espérait trouver sa place. Las, la start-up dans laquelle Xavier Niel avait investi et qui proposait des offres en partenariat avec Free va fermer. Elle avait été placée en redressement judiciaire en juin 2025, et les abonnés viennent de recevoir un message qui annonce la fin du service.
Les accessoires Qiara. Image Qiara.
Il explique que le Tribunal des Activités Économiques de Paris a constaté l'absence de solutions pour la poursuite des activités, et il a donc prononcé la liquidation judiciaire pour le 16 octobre 2025. Ce jour-là, à minuit, les différents produits de la société — caméras, sirènes, détecteurs de mouvements ou d'ouverture, etc. — cesseront de fonctionner. Comme ils dépendent des serveurs, la société recommande de ne plus les utiliser après le 16 octobre, ce qui est une façon diplomatique d'expliquer qu'ils vont se transformer en presse-papiers. Pour ce qui est des abonnements, ils seront désactivés, mais il n'y a aucun remboursement prévu pour les appareils qui deviennent inutilisables.
Pour ce qui est des produits, ne vous déplacez pas directement à la déchetterie : de temps en temps, des bidouilleurs courageux arrivent à proposer des solutions alternatives pour des appareils qui dépendent en partie de serveurs. Mais dans le cas de Qiara, la société ne compte pas s'en occuper.
En revoyant le design des AirPods Pro 3, Apple a modifié le système d’attache des embouts. Résultat, les embouts des générations précédentes ne sont pas compatibles. Impossible de clipser ceux des AirPods Pro 1 ou 2 sur les nouveaux écouteurs intra-auriculaires, et inversement les nouveaux embouts refusent de tenir sur les anciens modèles. Les AirPods Pro 1 et 2 avaient, eux, des embouts interchangeables.
À gauche, un AirPod Pro 2 et son embout. À droite, un AirPod Pro 3 et son nouvel embout (ça ne se voit pas, mais celui-ci contient de la mousse pour améliorer l’isolation phonique). Image WatchGeneration.
La différence apparait quand on détache ces petits morceaux de silicone et de mousse : le connecteur des AirPods Pro 3 ressort nettement du corps blanc, alors qu’il dépassait à peine auparavant. Il est aussi plus petit, rendant vraiment impossible l’emboîtement des pièces de premières générations.
Cette incompatibilité ne devrait pas pénaliser grand monde. Apple fournit désormais cinq paires d’embouts avec les AirPods Pro 3 (contre quatre auparavant), ce qui laisse plus de latitude pour trouver la taille idéale. Il n’y a guère que si vous comptiez réutiliser vos embouts de tierce partie — par exemple des modèles tout en mousse — que vous devrez prévoir un achat supplémentaire.
Un iPhone 17 Pro est arrivé jusqu’à ma maison bretonne, mais pas n’importe lequel : vous ne rêvez pas, cet iPhone est bel et bien orange ! C’est l’une des trois couleurs proposées cette année par Apple et évidemment qu’on allait la tester. En attendant notre test complet dans les prochains jours, voici quelques photos de l’iPhone MacG dès le déballage.
Un iPhone 17 Pro orange. Selon l’angle, le logo disparaît presque entièrement au dos, c’était le cas ici, même si c’est moins visible en réalité que sur cette photo prise par mon iPhone 16 Pro. Image iGeneration.
La boîte est sans surprise, c’est la même idée que l’année dernière avec un paquet aussi compact que possible et le dos de l’iPhone, bien orange ici, en face avant. Mon exemplaire a bien été produit en Chine, ce qui n’est pas non plus surprenant, les usines indiennes ont tourné pour les États-Unis et le reste du monde dépend probablement uniquement des chaînes de production chinoises.
La face avant de la boîte est bien orange, elle aussi. Image iGeneration.Au dos, on retrouve les mêmes indications qu’avant, notamment le logo moche qui prévient qu’il n’y a pas de chargeur dans la boîte. Image iGeneration.
À l’intérieur, petite surprise en revanche. Ne nous énervons pas, il n’y a toujours pas d’autocollants, mais encore moins de documentation papier, les informations réglementaires sont désormais affichées lors du premier allumage. On retrouve sinon un câble USB-C vers USB-C tissé et d’excellente qualité, même s’il n’est tristement pas orange. Un éjecteur de carte SIM est toujours de la partie, puisque les iPhone 17 Pro européens ont toujours leur bon vieux tiroir.
La présentation des produits Apple dans leur boîte est excellente, l’iPhone 17 Pro ne fait pas exception. Le côté bi-ton de l’orange est bien visible quel que soit l’angle. Image iGeneration.À l’intérieur, outre l’iPhone lui-même, un petit papier plus inutile que jamais, un câble de charge et un outil pour éjecter le tiroir SIM. Image iGeneration.Apple n’a pas eu le courage de supprimer le tiroir SIM physique de tous ses iPhone, les iPhone 17 Pro européens doivent ainsi toujours faire avec le bout de métal et un peu moins de batterie. Image iGeneration.
En mains, la différence entre le 17 Pro et mon 16 Pro est assez sensible. Le nouveau est plus lourd, mais ses bords plus arrondis sont agréables. Je pensais que le « plateau » qui fait toute la largeur allait être moche, on l’oublie cependant en deux minutes et ça lui va plutôt bien. Ça donne un côté « ultra » à ce modèle, comme le suspectait Stéphane, c’est assumé et si vous aimez le genre, cela fonctionne assez bien.
Gros changement de design d’une génération à l’autre, une fois n’est pas coutume : mon iPhone 16 Pro à gauche, le 17 Pro à droite. Image iGeneration.Apple a abandonné l’uniformité des anciennes générations, au profit d’un bi-ton que je trouve assez réussi sur ce modèle orange. Image iGeneration.Je ne m’attendais pas à une telle différence : Apple a nettement arrondi les bords sur la nouvelle génération, la différence est visible et surtout sensible. Enfin, tant qu’on n’a pas mis une coque… Image iGeneration.
Sans divulgâcher notre futur test, je peux dire après quelques minutes à manipuler cet iPhone 17 Pro orange que la couleur est indéniablement vive. C’est un modèle qui se voit et alors que le bleu intense du modèle de mon collègue Félix est presque noir, on a ici une vraie couleur qui est impossible à rater. Si vous aimez les iPhone discrets, passez votre chemin, mais si vous voulez un coloris qui pète, c’est plutôt réussi je crois.
Le « plateau » en haut de l’iPhone 17 Pro, entouré des antennes cellulaires. L’orange n’est pas une couleur facile à prendre, j’ai noté en préparant cet article. Image iGeneration.Le logo au dos est souvent assez discret, mais peut être bien visible selon l’angle de l’iPhone et l’environnement. Image iGeneration.
Je terminerai cette première prise en main en notant qu’une mise à jour d’iOS 26 nous attend lors du premier démarrage, comme prévu. Une fois tout ça installé, on a iOS 26.0 avec le numéro de build 23A345. En passant, l’iPhone est devenu bien tiède pendant le processus de mise à jour puis de restauration des données, mais ce n’est pas surprenant d’autant que je le chargeais en même temps.
Une mise à jour d’iOS 26 est proposée dès la sortie de boîte. Image iGeneration.
Pour le plaisir et agacer certains collègues, voici une première photo prise avec le nouveau téléobjectif de l’iPhone 17 Pro. J’ai utilisé le mode 8x, qui est un zoom numérique (de « qualité optique » selon Apple) et pour comparer, j’ai pris une photo à peu près au même endroit avec le téléobjectif de mon 16 Pro, en mode 5x, son niveau maximal. Vous pouvez naturellement compter sur bien plus d’images dans nos futurs tests.
Photo avec le zoom maximal (8x) de l’iPhone 17 Pro (fichier original). Image iGeneration.Photo avec le zoom maximal (5x) de l’iPhone 16 Pro, prise à peu près du même endroit (fichier original). Image iGeneration.
Et de trois ! Après deux générations couronnées de succès, les AirPods Pro sont déclinés dans une troisième version qui entend repousser les limites. Les AirPods Pro 3 promettent notamment de mieux tenir dans les oreilles, d’éliminer encore plus les bruits extérieurs et de suivre votre fréquence cardiaque pendant vos séances de sport. Tout ça, pour 30 € de moins que leurs prédécesseurs, soit 249 €. En attendant notre test complet, voici un aperçu en images.
Pas de mention « AirPods Pro 3 » en gros : on pourrait confondre la boîte avec celle des AirPods Pro 2.Ces AirPods Pro 3 sont assemblés au Vietnam.Les AirPods Pro 3 coûtent 30 € de moins… mais il n’y a plus de câble dans la boîte.Cinq paires d’embouts sont fournies en comptant ceux déjà posés sur les écouteurs, contre quatre auparavant.Le système d’attache des embouts a été entièrement revu. Les embouts des AirPods Pro 1/2 (à gauche sur la photo) sont incompatibles avec ceux des AirPods Pro 3 (à droite).De gauche à droite : AirPods Pro 1, Pro 2 et Pro 3. Autant on pouvait intervertir par erreur les boîtiers des deux premières générations, autant ce n’est plus le cas ici : les AirPods Pro 3 n’entrent pas dans les anciens boîtiers, et le leur n’accepte que cette génération.Fermé, le boîtier des AirPods Pro 3 se démarque par sa LED cachée sur l’avant et le retrait du bouton physique au dos, à l’instar du boîtier des AirPods 4De haut en bas : AirPods 1, Pro 2 et Pro 3. Remarquez la différence d’orientation des embouts sur les Pro 3.Étonnamment, la partie logicielle manque un peu de finition. Sur le panneau du jumelage, c’est un très générique « Appareil Bluetooth » qui s’affiche.Dans les réglages, l’anglais se mêle au français.Dans les oreilles, la première impression est excellente : tant au niveau du maintien que de la qualité audio ou de la réduction de bruit active, les AirPods Pro 3 donnent le ton d’une évolution soignée.
Rendez-vous dans quelques jours pour le test complet. D’ici là, si vous avez des questions, les commentaires sont là pour ça.
La génération des iPhone 17 est enfin arrivée entre les mains des premiers clients ! J’ai eu la chance d’être le premier de la rédaction à récupérer un iPhone 17 Pro Max. Jetons ensemble un premier coup d’œil sur le nouveau téléphone très haut de gamme de Cupertino.
Image iGeneration
J’ai eu la surprise de découvrir que le patron m’avait commandé un modèle « Bleu intense », ce qui ne va pas me dépayser étant donné que j’ai depuis 2 ans un iPhone 15 Pro Max « titane bleu ». En ouvrant la boîte, on se rend compte qu’Apple a fait une croix sur la documentation papier qui était pourtant présente sur la génération précédente. À la place des habituels petits feuillets souvent oubliés au fond du carton, il n’y a maintenant plus qu’une étiquette énergétique. Peu de personnes devraient s’en plaindre, mais cela participe au dépouillement de la boîte, qui ne contient plus que le téléphone, un câble USB-C et le petit outil pour tiroir SIM.
L'iPhone reçu aujourd'hui a été produit en Chine. Image iGeneration
Car oui, l’iPhone 17 Pro Max ne fait pas l’impasse sur le tiroir SIM ! Il reste présent en bas à gauche du téléphone, et la carte s’intègre toujours à l’horizontale (elle entre à la verticale sur les 16 et 17 classiques). Une présence qui va en faire râler certains, le modèle 100 % eSIM vendu dans certains pays ayant une batterie légèrement plus grosse.
La prise en main surprend, et il faut dire que ce 17 Pro Max fait 10 grammes de plus que mon 15 Pro Max. L’augmentation en taille aide à diluer la sensation de lourdeur, et je ne pourrais pas dire lequel est le plus lourd à l’aveuglette. Le nouveau modèle est également plus épais, avec 0,5 mm de plus tout de même. À voir à l’usage, mais j’ai pour le moment surtout remarqué que la nouvelle disposition de l’appareil photo rendait le téléphone légèrement plus stable en tapotant dessus sur une table.
iPhone 17 Pro Max et 15 Pro Max. Image iGeneration
Apple a cette année troqué le titane contre de l’aluminium, un bon point pour le refroidissement mais un mauvais pour ce qui touche aux rayures. Le 17 Pro Max a des bords moins saillants, ce qui est un peu mieux pour la prise en main. Le bouton Action est toujours là, tout comme la Commande de l’appareil photo que je n’avais pas vu depuis un bref aperçu de l’iPhone 16 Pro l’année dernière. C’est surprenant, et j’avais oublié à quel point le bouton « cliquait » en appuyant dessus.
Image iGeneration
La face arrière a bien changé avec le nouveau plateau dédié aux capteurs photo et la zone en verre, qui semble appeler une batterie MagSafe. C’est un choix intéressant, car sur le coloris bleu, on a parfois l’impression qu’il s’agit de deux teintes différentes selon la lumière. La Pomme a été déplacée vers le bas, ce qui semble normal au vu du bloc optique imposant, mais pas toujours optimal côté design. En posant le téléphone sur un pied magnétique, on peut voir que le logo Apple dépasse légèrement par le bas…
L'alignement du logo n'est plus parfait. Steve reviens, ils sont devenus fous ! Image iGeneration
Je n’ai sinon pas eu beaucoup de temps pour jouer avec, mais de mes quelques minutes avec, il m’a semblé que la nouvelle dalle a un revêtement antireflet efficace : l’écran de mon 15 Pro Max est moins lisible près de la fenêtre. Ce n’est pas le jour et la nuit, mais ça se remarque quand les deux sont côte à côte. La taille d’écran un peu plus grosse ne m’a pas semblé particulièrement dérangeante, mais il faut dire que j’ai de grandes mains.
En intérieur……et en plein soleil, où l’on discerne clairement la différence de couleurs. Images iGeneration
J’ai jeté un coup d’œil sur la nouvelle caméra à selfie, qui est en effet assez surprenante quand on découvre que le capteur peut brasser beaucoup plus large qu’en mode standard en appuyant sur un petit bouton. Le zoom numérique x8 va également bien plus loin que le x5 de mon 15 Pro Max, mais il faudra voir ce que cela donne en conditions réelles. Nous reviendrons évidemment en détail sur ces points dans notre futur test des iPhone 17 Pro et Pro Max, Nicolas attendant encore son colis.
Avez-vous déjà regardé la documentation papier livrée dans la boîte d'un iPhone, d'un Mac ou d'un produit Apple en général ? Probablement pas. Nous vous rapportions il y a quelques jours qu'Apple voulait s'en débarrasser et proposer une version numérique plus accessible, même si l'Union européenne l'impose. Visiblement, d'une façon ou d'une autre, la marque a eu gain de cause : l'iPhone 17 Pro reçu ce matin à la rédaction ne contient plus la documentation en question. Il reste par contre quelques (autres) papiers dans la boîte. L'étiquette énergie, elle aussi imposée par l'Union européenne, est par exemple bien présente dans la boîte. Elle donne la résistance aux éléments de l'appareil, la capacité de sa batterie et d'autres informations qui sont plus utiles pour un client lambda que le contenu de la documentation classique.
Le contenu de la boîte d'un iPhone 17 Pro. Image iGeneration.
Apple intègre en fait les petits feuillets disparus directement dans l’iPhone. À l’allumage et au moment de choisir la langue, l’utilisateur est invité à lire la documentation sur son téléphone. Elle peut être retrouvée par la suite dans la rubrique « Mentions légales et certifications » des Réglages d’iOS.
Le vidéaste russe Wylsacom aime s'attaquer aux appareils d'Apple, et il a donc tenté de rayer le nouvel iPhone 17 Pro. Avec sa coque en aluminium unibody et son verre Ceramic Shield 2, Apple le vend évidemment comme étant très résistant, mais est-ce réellement le cas ?
Dans son premier test, il place différents iPhone dans un sac avec des clés et de petits objets qui pourraient avoir un impact sur l'aspect esthétique de l'iPhone. Si un vieil iPhone 5S apprécie moyennement le traitement — 30 secondes dans le sac en étant secoué dans tous les sens —, l'iPhone 16 résiste très bien. Mais l'iPhone 17 Pro et son dos en partie en aluminium, lui, montre une petite trace d'impact. Rien de bien grave, mais c'est visible.
Une petite trace sous l'objectif. Image Wylsacom.
Sur le dos d'un iPhone 16, le passage de la pointe avec une dureté de 7 sur l'échelle de Mohs laisse une trace, mais elle est peu visible, en partie à cause de la couleur de l'iPhone. Il montre que sur un modèle blanc, elle l'est encore moins. Mais sur un iPhone 17 Pro bleu intense, par contre, c'est beaucoup plus visible. En partie à cause de la couleur moins vive, mais aussi à cause de la partie en aluminium, qui marque plus facilement.
C'est peu visible sur l'arrière du 16. Image Wylsacom.Et bien plus sur l'arrière du 17 Pro. Image Wylsacom.
Sur la vitre qui protège l'écran de l'iPhone, une pointe avec une dureté de 7 ne raye pas le verre, mais celle avec une dureté de 8, si. Par contre, la vitre de l'iPhone 17 Pro semble nettement plus résistante sur ce point : elle est rayée, mais c'est très nettement moins visible dans la vidéo. On peut aussi voir que les objectifs recouverts de saphir ne se rayent pas avec une pointe d'une dureté de 8, ce qui est logique : il a une dureté de 9 sur l’échelle de Mohs et ne peut donc être rayé que par une pointe d'une dureté de 9 ou 10.
La pointe d'une dureté de 8 raye l'iPhone 16. Image Wylsacom.L'iPhone 17 Pro résiste mieux. Image Wylsacom.
Sa conclusion est donc mesurée. L'écran de l'iPhone 17 Pro résiste bien, mieux que celui d'un iPhone 16. Mais la coque, elle, est nettement plus sensible et peut être rayée avec des clés, ce qui est exacerbé visuellement avec les couleurs moins vives du modèle Pro. Pour éviter totalement les rayures, les iPhone devraient être recouverts de diamant (ce qui est peu probable à court terme) ou de saphir, mais c'est une matière moins adaptée que le verre pour de grandes surfaces.
Cela faisait bien longtemps qu’une troupe ne s’était amassée aux portes de l’Apple Store Opéra, et ce n’était ni pour prolonger les manifestations, ni pour vider les stocks d’AirPods Pro 3. Non, c’était pour voir l’iPhone Air en chair et en os, ou plutôt en céramique et en titane. Vous n’avez pas pu (ou voulu) faire le déplacement pour seulement 5,64 mm ? En attendant notre test complet, qui paraitra dans le courant de la semaine prochaine, voici un premier aperçu en images.
Vu comme ça, l’iPhone Air n’est rien de plus qu’un énième iPhone.Les choses changent quand on le prend en main. Ce n’est pas le modèle le plus léger de l’histoire, loin de là, mais c’est le plus fin. Bien que son écran de 6,5″ soit plus grand que l’écran de 6,3″ de l’iPhone 17 et de l’iPhone 17 Pro, la finesse du cadre aux arêtes subtilement arrondies permet de tenir confortablement l’appareil, sans le faire reposer sur le petit doigt.Bien sûr, il suffit de tourner l’appareil d’un quart de tour pour être frappé par l’évidence.À côté de l’iPhone Air (à gauche), l’iPhone 17 (à droite) semble incroyablement épais.L’iPhone Air est plus fin que notre magazine.Comme tout le monde, Apple ment sur les mensurations. L’iPhone Air mesure 5,6 mm à son point le plus fin, mais le « plateau » ajoute 3,3 mm et l’optique encore 2,2 mm de plus. À son point le plus épais, l’iPhone Air mesure donc 11,2 mm, soit à peine 0,1 mm de moins que l’iPhone 17.Mais ne boudons pas notre plaisir : la tranche est si fine que la prise USB-C de mon câble de recharge dépasse ! Les grilles de part et d’autres de la fiche cachent des microphones, mais pas de hautparleur.Le seul et unique hautparleur de l’iPhone Air est situé au sommet de l’écran. Les bordures sont tellement fines qu’Apple a dû décaler la Dynamic Island vers le bas pour dégager suffisamment de place pour « plier » la dalle contre les bords.La céramique sculptée « attrape » joliment la lumière… et moins joliment la poussière.Dans cette livrée noire particulièrement difficile à photographier, l’iPhone Air est un appeau à saletés et traces.Plus surprenant, et plus préoccupant, c’est aussi un appeau à rayures. Bien qu’Apple assure que le Ceramic Shield est quatre fois plus résistant aux rayures que le verre trempé, il n’a pas résisté au contact du petit trépied Peak Design Mobile que nous utilisons pour certaines prises de vue.Heureusement (?), Apple a prévu quelques accessoires.Avec une coque et sa batterie, l’iPhone Air manque un peu d’air.Les coques possèdent toutefois un intérêt : elles stabilisent l’iPhone Air lorsqu’il est utilisé sur une table.Parce que sinon, même avec son large plateau…Rendez-vous dans quelques jours pour notre test complet !
Dans la foulée du lancement d'iOS 26, Apple a modifié les catégories d'âge sur l'App Store avec quelques incompréhensions à la clef pour les parents qui utilisent Temps d'écran.
Sur l'iPhone ou l'iPad de certains enfants, des apps qui leur étaient jusque là autorisées sont subitement devenues inutilisables, car restreintes. Des messages de demande d'autorisation sont apparus du côté des parents qui n'arrivaient pas à les accorder malgré la saisie de leur mot de passe.
Temps d'écran. Image iGeneration.
La faute en revient à un changement des catégories d'âge pour les apps sur l'App Store. Cette évolution n'est pas tombée du ciel, elle était évoquée depuis le début de l'année et encore cet été mais on a pu passer à côté.
Concrètement, les précédentes catégories 4+, 9+, 12+ et 17+ sont devenues 4+, 9+, 13+, 16+ et 18+. Résultat, un enfant de 12 ans a fait un pas en arrière pour entrer dans la catégorie des 9+ et perdu la possibilité d'ouvrir les apps qui étaient jusque-là conformes à son âge. Un ado de 17+ a pu voir disparaître sa liberté d'utiliser des apps désormais restreintes aux 18+.
Ce changement est signifié dans l'écran principal des réglages Temps d'écran de son enfant. Il y a une solution pour débloquer les apps qui lui sont désormais interdites, si vous jugez que ce qui lui convenait hier lui convient toujours aujourd'hui, c'est de modifier le réglage de restriction d'âge.
Réglage de restriction d'âge dans Temps d'écran. Image iGeneration.
Dans le Temp d'écran de votre enfant, il se situe dans la rubrique "Contenu et confidentialité" > "App Store, contenu multimédia, Web et jeux" puis "Apps". Là vous pouvez ajuster cette restriction avec la nouvelle grille.
Ça sent le sapin pour les réseaux 2G et 3G. Le premier s’éteindra fin 2026 au plus tard, tandis que le second devrait tirer sa révérence à partir de fin 2028. L’idée est de basculer vers la 4G et la 5G pour des raisons de sécurité, de qualité de service et de sobriété énergétique. Cependant, la transition va en embêter plus d’un.
Face à ce gros changement, l’ARCEP a pris les devants et annoncé la mise en place d’un observatoire trimestriel pour suivre la transition. Dans son dernier rapport, elle note qu’il restait 5,9 millions de cartes SIM dans des terminaux uniquement compatibles 2G et 3G/2G au deuxième trimestre 2025. C’est environ un tiers de moins qu’il y a un an.
Parmi ces 5,9 millions de SIM, 2,7 millions (45%) sont embarquées dans des téléphones, par exemple chez des utilisateurs ayant un vieux mobile. Les 55 % restants sont intégrées dans des appareils connectés comme des téléalarmes d’ascenseurs ou des systèmes de télésurveillance dépendant encore de ces réseaux pour fonctionner. Notons que le chiffre ne comporte pas les SIM montées par les constructeurs automobiles dans les véhicules.
Sans mise à jour, ces appareils devraient se retrouver non opérationnels après le débranchement du réseau. Le délégué général de la Fédération des ascenseurs a déclaré cet été qu’il restait environ 230 000 appareils en 2G et 60 000 en 3G. Les choses semblent avancer petit à petit, le rapport décrivant une baisse de plus de 18 % entre décembre 2024 et juin 2025 dans ce domaine.
On avait presque oublié son existence, mais le Vision Pro a bien été mis à jour avec visionOS 26, et cette nouvelle version ajoute une correction numérique pour les personnes qui ont des problèmes de vue, en plus des corrections physiques qui peuvent être commandées en parallèle du casque d'Apple. Cette nouvelle correction prismatique numérique cible un problème précis, relativement rare : la diplopie. Les personnes touchées par ce problème perçoivent dans certains cas les objets en double.
La diplopie fait voir double. Image MacGeneration.
La correction classique passe par des verres prismatiques, qui contiennent un prisme qui va permettre de décaler ce que perçoivent les yeux pour combiner les deux images en une seule. C'est ce point que le Vision Pro peut corriger numériquement, visiblement uniquement aux États-Unis.
L'option de correction. Image 9to5 Mac.
Les captures de 9to5 Mac montrent que la solution a des limites, mais elle devrait tout de même permettre à quelques personnes de plus de voir correctement à l'intérieur du casque. Sans que ce soit détaillé, la correction numérique passe probablement par un léger décalage entre les images affichées par les deux écrans du casque.
Les étapes à partir d'une prescription. Image 9to5 Mac.
C’est le grand jour ! Après une courte période de précommande, tous les produits présentés par Apple lors de sa conférence de rentrée sont maintenant disponibles. Si vous aviez prévu de renouveler votre téléphone, votre montre, vos écouteurs, ou même tout à la fois, vous pouvez allonger les billets.
Les iPhone Air, 17, 17 Pro, 17 Pro Max ainsi que les Apple Watch SE 3, Series 11 et Ultra 3 sont en vente chez Apple, chez les revendeurs habituels et chez les opérateurs. Sans oublier les AirPods Pro 3 et la palanquée d’accessoires qui accompagne tout ça.
iPhone 17 Pro ou iPhone Air ? Une très grande question. Image Tim Cook.
Des lecteurs nous ont fait part de files d’attente devant certains Apple Store. Habitant en Australie, Amine a eu la chance de faire partie des premiers dans le monde à mettre la main sur les nouveaux produits.
Devant l’Apple Store de Perth, en Australie, dans la nuit. Merci Amine.
En France, Axel a fait comme d’autres la queue devant l’Apple Store de Lille. « Plus de monde que je l’imaginais ! », s’étonne-t-il. Clément, à Lille également, a pu avoir son nouvel iPhone dès 8h40. Une vingtaine de personnes attendait déjà devant le magasin qui ouvrait à 8h ce matin au lieu de 10h.
Devant l’Apple Store de Lille à 8 h. Merci Axel.Merci Clement, à Lille ausi.
Avant la sortie, les réservations ont apparemment été bonnes. Selon l'analyste Ming-Chi Kuo, pour son premier week-end de précommande des iPhone 17, Apple a fait mieux qu'il y a un an. La marque aurait fait fabriquer 25 % d'iPhone 17, 17 Pro et Pro Max de plus que pour leurs équivalents de 2024. Quant à l'iPhone Air, sa production serait trois fois supérieure à celle de l'iPhone 16 Plus.
Les produits en stock
Si vous commandez un iPhone 17 Pro (Max) aujourd’hui sur l’Apple Store, vous ne le recevrez pas avant le 6 octobre. Par contre, il reste quelques modèles en stock sur Amazon (attention, ça part très vite) :
Vous hésitez entre deux produits ou bien vous vous demandez si une des nouveautés vaut vraiment le coup ? En attendant nos propres tests, vous pouvez consulter les synthèses des premiers avis de la presse.
Aujourd’hui, c’est le grand jour ! La toute nouvelle Series 11 ainsi que l’Apple Watch Ultra 3 viennent officiellement d’être lancées. Plusieurs modèles sont déjà en rupture sur l’Apple Store et ne seront livrés qu’à la mi-octobre. Quels revendeurs ont encore des stocks ? On fait le point.
L’Apple Watch Ultra 3
La montre pour sportifs d’Apple a gagné quelques nouveautés, à commencer par une autonomie en hausse, un nouvel écran, la 5G et surtout la première connectivité satellite sur une Apple Watch. Elle est vendue pour 899 €.
Apple continue de peaufiner sa montre standard, qui passe cette année sur sa onzième génération. La nouvelle montre a gagné une connexion 5G, une batterie un peu plus grande et écran plus résistant aux rayures.
La Fnac a également pas mal de stock, avec ce qu’il faut pour le modèle GPS en 42mm ou 46mm. Les déclinaisons GPS + Cellular sont aussi là dans les deux tailles.
L’Apple Watch SE 3
Apple a cette année mis à jour sa montre d’entrée de gamme, pour des ajouts qui sont nombreux. L’écran est enfin constamment allumé et elle embarque un processeur S10. Des gestes ont été ajoutés, tout comme un capteur de température. Le design en revanche n'évolue pas.
Remind Me Faster (gratuit), cette excellente app qui simplifie l’ajout de tâches à Rappels, a droit à une mise à jour majeure avec plusieurs grosses nouveautés. Pour les utilisateurs de Mac Intel, la bonne nouvelle c’est qu’il s’agit désormais d’une « vraie » app sous macOS. Jusque-là, on pouvait utiliser la version iOS sur le Mac et cela fonctionnait d’ailleurs plutôt bien, même s’il fallait une puce Apple Silicon pour en bénéficier. Le développeur a utilisé Catalyst pour créer une version dédiée aux Mac, ce qui veut dire que tous les ordinateurs d’Apple compatibles avec macOS 15 peuvent désormais l’installer.
Remind Me Faster sous macOS, y compris pour les Mac Intel. Image MacGeneration.
Pour l’occasion, le développeur a aussi amélioré la gestion du clavier, si bien que l’on peut tout faire sans toucher à une souris, sur le Mac aussi bien que sur un iPad équipé d’un trackpad ou d’une souris. Parmi les nouveautés, on peut notamment utiliser la touche ⇥ pour valider une suggestion, comme le changement de la liste de rappels sur ma capture d’écran ci-dessus. Remind Me Faster gagne aussi une icône pour le lancer rapidement depuis le Centre de contrôle de macOS Tahoe, ce qui veut aussi dire que l’on peut ajouter l’icône de l’app dans la barre de menus.
Pour le reste, la saisie des tâches en langage naturel s’améliore encore avec cette mise à jour, qui sait notamment gérer les dates répétitives. Vous pouvez ainsi écrire « Sortir les poubelles lundi soir toutes les 2 semaines » et Remind Me Faster configurera le bon rappel avec la répétition correcte, par exemple. Dans les réglages internes de l’app, on peut aussi choisir de proposer par défaut la date du jour pour toutes les tâches, un paramètre qui peut être général ou restreint aux listes de rappels de votre choix.
Un rappel répété régulièrement créé en langage naturel dans Remind Me Faster. Image MacGeneration.
Si Remind Me Faster est gratuite au téléchargement, il faut ajouter quelques achats in-app pour bénéficier de toutes ses fonctionnalités. La saisie en langage naturel est facturée 5,99 € et c’est sûrement le plus important, l’app ayant nettement moins d’intérêt sans. Pour 4,99 €, on peut modifier les heures suggérées dans l’interface et pour 2,99 €, on active l’auto-complétion, qui se base sur les rappels ajoutés précédemment pour en suggérer de nouveaux. Ces achats sont communs à iOS et macOS.
L’app est traduite en français et elle nécessite macOS 15 ou iOS 18.
Certains lancements d'AirPods avaient été synonymes de longs délais d'attente, cette année, ce n'est pas le cas : les AirPods Pro 3 sont en stock un peu partout. Il est possible de les commander aujourd'hui et de les recevoir dès lundi chez Amazon, la Fnac ou Darty. De manière générale, il y a plus de stocks que prévu concernant les nouveautés Apple.
Les premiers tests des AirPods Pro 3 laissent à penser que cette cuvée 2025 est de qualité. Le design a légèrement évolué : même s’ils ressemblent beaucoup aux Pro 2, les écouteurs offrent un ajustement plus profond et stable, ce qui améliore le confort pour de nombreux utilisateurs. La qualité sonore progresse aussi, avec des basses plus puissantes, une meilleure clarté et une réduction active du bruit plus efficace. La majorité des testeurs saluent ces améliorations, même si certains préféreront l’ajustement des anciens modèles.
Image : Apple
Parmi les grandes nouveautés, le capteur cardiaque intégré se démarque : précis même lors d’activités sportives intenses, il permet de suivre sa fréquence cardiaque sans montre, mais reste limité à l’écosystème Apple à cause de l’absence de compatibilité avec les standards Bluetooth du marché. La traduction en direct, autre fonctionnalité phare, impressionne par sa rapidité, mais montre encore quelques limites dans des contextes complexes. Cependant, elle n'est pas disponible en Europe pour le moment. Malgré ces réserves, les AirPods Pro 3 s’annoncent comme une mise à jour solide, d’autant plus qu’ils sont vendus 30 € de moins que la génération précédente… mais sans câble de charge.
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