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Des câbles coupés en mer Rouge dégradent l'accès à Internet au Moyen-Orient

Si Internet est un réseau résilient dans son ensemble, les coupures ou les dégradations à une échelle plus locale sont possibles, suite à des accidents ou (parfois) à des sabotages. C'est le cas pour le moment au Moyen-Orient : des coupures dans des câbles au niveau de la mer Rouge dégradent la qualité des accès à Internet.

Le câble IMEWE. Image Submarine Cable Map.

Le problème est suffisamment important pour que Microsoft l'indique sur une page de suivi pour son offre de cloud Azure : les liaisons qui passent par cette zone peuvent être affectées par une latence plus élevée que la moyenne, à cause de coupures de câbles. Elles touchent les câbles SeaMeWe-4 (qui relie Marseille à Singapour en passant par la mer Rouge) et IMEWE, qui va de Marseille à Mumbai. Les deux câbles sont proches physiquement et la coupure serait au niveau du Yémen, un pays en guerre.

Le golf d'Aden est un endroit dangereux à cause de la guerre civile au Yémen, et de nombreux câbles le traversent. Image Submarine Cable Map.

Les communiqués actuels n'indiquent pas s'il s'agit d'un accident ou d'un acte de sabotage, mais le résultat est le même en pratique : l'accès à Internet est dégradé dans certains pas de la zone, comme le Pakistan, l'Inde ou les Émirats arabes unis. Dans les faits, les communications qui passent habituellement par ces deux câbles doivent employer d'autres routes1, ce qui augmente mécaniquement la latence et peut réduire les débits, étant donné que le trafic est reporté sur d'autres câbles qui ne sont pas nécessairement dimensionnés pour l'accepter.


  1. Un peu comme Goldorak en cas d'attaque de Vega.  ↩︎

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Les webcams intégrées vont s'améliorer grâce à une évolution de l'antique USB 2.0

Dans le petit monde des webcams, le capteur (et sa définition) est souvent vu comme le frein principal à une image de qualité, mais il n'est pas seul. Dans les modèles d'entrée de gamme, le lien entre la webcam et le système — et donc la compression de l'image — joue un grand rôle. Une nouveauté va être implémentée dans le noyau Linux pour améliorer ce point, pour profiter d'une évolution de l'antique USB 2.0 (qui date du début des années 2000), l'eUSB2V2.

Améliorer la qualité des webcams intégrées dans les ordinateurs portables a parfois de l'intérêt.

Nous avons déjà parlé de cette norme : elle permet de réduire la consommation des périphériques USB embarqués (par exemple le contrôleur Bluetooth… ou la webcam) tout en améliorant les débits. L'eUSB2V2 travaille avec une tension plus faible (1,2 V contre 3,3 V) et (surtout) peut atteindre des débits de l'ordre de 4,8 Gb/s, contre 480 Mb/s en USB 2.0. Si le débit maximal est du même ordre que l'USB 3.0 (Gen 1), la norme est plus simple à mettre en place et ne nécessite pas de gros changements au niveau des pilotes.

Dans le cas des webcams, le patch du noyau Linux indique que les modèles compatibles travaillent avec deux liens, soit un débit de 960 Mb/s. C'est un gain intéressant : la majorité des webcams USB 2.0 compresse l'image en MJPEG, et le débit de l'USB 2.0 est un peu faible dans ce cas de figure. La technique consiste schématiquement à compresser chaque image en JPEG, et le débit réel de l'USB 2.0 n'est pas suffisant pour éviter les artefacts de compression sur une webcam 1080p60 par exemple. En doublant le débit, il devrait être possible d'intégrer des webcams de meilleure qualité ou de passer dans une définition supérieure (par exemple du 1440p) sans modifier totalement l'architecture des PC.

Les trois autres voies possibles ont différents défauts. La première, largement abandonnée, consistait à compresser en H.264 au niveau de la webcam, avec un surcoût financier pour l'encodeur et un coût technique important en entrée de gamme à l'époque, à cause de la complexité du codec. La seconde voie, courante en externe, consiste à passer en USB 3.0, avec une compression plus faible (ou pas de compression). Une solution qui a un surcoût technique dû à la complexité de l'USB 3.0 et qui peut poser des soucis en cas d'utilisation d'un hub USB ou d'un contrôleur USB 3.0 moins efficace. Enfin, il est aussi possible de passer en PCI-Express (le choix d'Apple), avec des défauts du même ordre. Reste à voir si les fabricants de PC portables — et Apple avec ses Mac — suivront. Dans le cas des webcams externes, l'USB 3.0 devrait rester la norme en haut de gamme et l'USB 2.0 classique en entrée de gamme : l'eUSB2V2 (par définition) n'est destiné qu'à l'intégration.

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Xiaomi rappelle une batterie externe à cause d'un risque d'incendie

Les batteries externes, si populaires avec les smartphones, ne sont pas sans risques. Après Anker qui a rappelé récemment des milliers d'exemplaires, c'est au tour de Xiaomi de rappeler des batteries. La marque a mis en place une page dédiée qui explique comment vérifier si votre exemplaire de la Xiaomi 33W Power Bank 20 000 mAh — un modèle assez pratique, qui offre une capacité de 74 Wh — est touché. Vous aurez besoin de son numéro de série, et peu d'exemplaires sont touchés selon la marque (sans précisions). Ils ont été produits entre août et septembre 2024. Comme souvent, la batterie peut surchauffer et éventuellement causer un incendie.

Avec son câble intégré et sa capacité respectable, la batterie a du succès. Image Xiaomi.

Les rappels dans le monde des batteries sont assez courants, et les modèles externes sont devenus la bête noire des compagnies d'aviation, suite à des accidents impliquant des modèles d'entrée de gamme. Mais c'est un problème qui peut toucher tous les fabricants, et de nombreux constructeurs dont ce n'est parfois pas le métier principal proposent des batteries externes. Apple pourrait d'ailleurs revenir dans ce domaine, après quelques essais avec des coques pour quelques modèles d'iPhone et une batterie externe MagSafe lors du lancement de l'iPhone. L'arrivée probable de l'iPhone 17 Air, a priori doté d'une batterie de plus faible capacité que les autres iPhone, pourrait en effet inciter la marque à se relancer dans ce domaine.

La Chine s

La Chine s'attaque aux batteries externes de mauvaise qualité, ce qui cause des remous chez les fabricants

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Hue adopte à son tour la double connectivité : Zigbee via le bridge ou bien Matter en direct via Thread

Signify a profité de l’IFA 2025 pour présenter les nouveautés de la gamme d’éclairages connectés Hue. Ses nouveaux produits peuvent être contrôlés de trois manière : comme avant par le biais du Bluetooth pour un usage simple depuis un smartphone, grâce au Zigbee qui est la fondation de l’écosystème Hue depuis des années ou bien par le biais de Thread, c’est l’ajout qui nous intéresse ici. Pourquoi ajouter un protocole de communication supplémentaire en gardant les anciens ? Faisons le point.

Zigbee et Thread au menu des nouvelles ampoules Hue. Image Signify/iGeneration.
Zigbee et Thread au menu des nouvelles ampoules Hue. Image Signify/iGeneration.

Développé sur les mêmes fondations technologiques que le Zigbee, le protocole radio Thread présente l’avantage énorme de ne pas nécessiter de pont constructeur. Pour être contrôlées par le biais de la domotique, que ce soit via l’app du fabricant ou un écosystème tiers comme Maison d’Apple, les ampoules Hue avaient jusque-là besoin du bridge maison1 qui communique avec les éclairages de la marque grâce à un réseau Zigbee créé par ses soins. Le bridge est aussi relié au réseau local et peut ainsi échanger avec d’autres environnements domotiques, comme ceux de Google, Amazon ou Apple.

Thread reprend ces mêmes fondations, en éliminant la nécessité d’un pont propriétaire. Petit rappel tout d’abord : on le confond souvent avec Matter, il faut dire que les deux standards sont régulièrement liés alors qu’ils ne sont pas identiques et n’ont même pas tant en commun qu’on le pense. Thread est un protocole de communication sans fil qui définit comment des accessoires échangent grâce à des ondes radio. Matter est un standard logiciel, qui définit le langage commun pour que des appareils communiquent ensemble, peu importe le protocole de communication utilisé. On peut avoir un accessoire Matter qui ne repose pas sur Thread et, même si c’est rare de nos jours, il existe aussi des accessoires Thread qui ne sont pas compatibles avec Matter.

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

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Tout savoir sur Thread, le nouveau protocole de domotique poussé par Apple

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Hue a repris une stratégie que l’on a d’abord croisée chez Aqara et qui semble se généraliser : au lieu de proposer Zigbee avec pont maison ou Matter en direct via Thread, ses nouveaux éclairages feront les deux. L’idée est de proposer le meilleur des deux mondes, au choix et selon les besoins des utilisateurs. Ceux qui débutent dans la domotique et qui ne veulent pas acheter un bridge propriétaire supplémentaire pourront se contenter de Matter via Thread et bénéficier des fonctionnalités de base. Ceux qui veulent aller plus loin pourront ajouter le hub conçu par Hue à leur installation et bénéficier de toutes les fonctionnalités prévues par le fabricant.

Signify n’a pas encore donné les détails techniques sur le fonctionnement de cette double connexion, alors il faudra attendre de recevoir les produits pour en avoir le cœur net. Chez Aqara, Thread a la priorité pour faciliter la connexion initiale : en ouvrant le produit, on peut le connecter directement à un écosystème Matter associé à un routeur de bordure Thread. Si vous utilisez l’app Maison d’Apple, ce routeur de bordure sera l’Apple TV (4K avec Ethernet) ou le HomePod (mini ou 2) qui sert de concentrateur HomeKit. Pour basculer sur du Zigbee, c’est le pont Aqara qui se charge de la transition, qui implique de modifier le firmware de l’appareil.

Test de l’interrupteur connecté H2 EU d’Aqara : un vrai déclic pour la domotique

Test de l’interrupteur connecté H2 EU d’Aqara : un vrai déclic pour la domotique

Est-ce que ce sera la même solution chez Hue ? C’est l’option la plus simple et celle qui me semble la plus crédible, même si ce n’est pas la seule. Le matériel nécessaire pour créer un appareil Zigbee et Thread est identique et on peut techniquement faire fonctionner les deux en même temps grâce au « concurrent multiprotocol » (CMP). Cette technologie qui existe depuis quelques années n’est pas généralisée à cause de bugs, si bien que l’on recommande plutôt de séparer les deux, comme Aqara l’a fait avec deux firmwares distincts. Signify pourrait être le premier acteur à la mettre en œuvre, d’autant que sa communication indique que Thread viendra s’ajouter à Zigbee, sans nécessairement le remplacer.

La connexion directe via Thread sera plus économique, mais aussi moins complète et il faudra accepter de perdre quelques fonctionnalités. Auprès de nos confrères de The Verge, l’entreprise a notamment indiqué que les scènes dynamiques, l’éclairage basé sur le contenu projeté par un téléviseur et la nouvelle fonction Hue MotionAware qui transforme les ampoules en détecteur de présence nécessiteront une connexion Zigbee à un bridge Hue. Pour faire simple, il faudra se contenter des fonctions proposées par l’écosystème Matter, ce qui signifie une gestion plus simple : choix d’une couleur ou d’une température des blancs ainsi que la sélection de la luminosité et c’est tout.

Le nouveau Bridge Pro de Hue est dédié à la gestion du réseau Zigbee des éclairages de la marque et il sera le seul à proposer toutes les fonctionnalités. Image Signify.
Le nouveau Bridge Pro de Hue est dédié à la gestion du réseau Zigbee des éclairages de la marque et il sera le seul à proposer toutes les fonctionnalités. Image Signify.

Signify note aussi que les performances ne seront pas nécessairement aussi bonnes en passant par Thread, ce qui dépend probablement beaucoup du type d’installation. Il faut dire que le bridge maison est dédié à la gestion des éclairages Zigbee, alors que le réseau Thread n’est que l’une des nombreuses tâches pour une Apple TV et les autres routeurs de bordure sur le marché. Est-ce que cela fera une vraie différence à l’usage ? On le verra avec les tests, mais j’avais noté chez Aqara que la connexion en Zigbee était en effet plus fiable au quotidien que celle en Thread.

Pour finir, rappelons que les ampoules Hue seront quoi qu’il en soit compatibles avec Matter. Si vous choisissez Thread, la compatibilité se fera directement. Si vous passez en Zigbee, c’est le bridge Hue qui se chargera de faire le lien et de relier les éclairages aux écosystèmes Matter. Sur ce point, cela ne fera aucune différence à l’usage, seule la couche matérielle sous-jacente change.


  1. Pour faire simple, car si on veut compliquer les explications, on peut se passer d’un bridge propriétaire dans les environnements domotiques ouverts, comme avec Home Assistant. Mais faisons simple pour cet article.  ↩︎

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macOS 15 Sequoia n'aura pas été un système plus ouvert aux développeurs

macOS 26 Tahoe va bientôt prendre la suite de Sequoia et Howard Oakley a dressé un bilan ciblé de l'évolution de macOS 15 au travers de ses mises à jour et de son contenu.

Sequoia aura reçu un total de 11 mises à jour depuis son lancement pour atteindre la version 15.6 (sans compter les 15.6.1 et 15.7 sorties après la parution de ce bilan). C'est dans la moyenne et Howard Oakley fait observer au passage que la 15.6 s'est démarquée par son lot de 81 failles de sécurité bouchées.

macOS Sequoia. Image Apple.

Le poids total de ces mises à jour successives a représenté une moyenne de 27,5 Go sur les Mac Apple Silicon et 19,3 Go sur les modèles Intel (cela une prend pas en considération le poids d'Apple Intelligence dont les giga-octets se téléchargent séparément). La comparaison est flatteuse avec Big Sur (macOS 11) qui fut le premier à équiper les Mac Apple Silicon. Ses révisions successives atteignirent une moyenne de 50 Go. Le prochain gain significatif pour réduire cette masse pourrait survenir en 2027 avec macOS 27 qui ne prendra plus en charge les Mac Intel (son successeur cessera, lui, de lancer les applications uniquement Intel).

macOS 26 est officiellement le dernier système compatible avec les Mac Intel

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Rosetta 2 disparaîtra à la sortie de macOS 28

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Howard Oakley a aussi tenu le compte des applications qui accompagnent le système. Elles sont pas moins de 64 dorénavant et macOS 26 Tahoe va leur ajouter Téléphone et Journal (pour la première fois disponible sur Mac et sur iPad).

On relève enfin dans cette comptabilité le nombre des frameworks privés (dont Apple se réserve l'accès exclusif pour exploiter des capacités de macOS dans ses apps) par opposition aux frameworks publics offerts aux développeurs. Avec macOS Sequoia, il y a un peu plus de 4 400 frameworks privés face à 806 d'accessibles pour tous. Ils étaient respectivement 1 706 et moins de 520 dans macOS 10.14 Mojave sorti en 2018.

La composition des librairies système au fil des versions de macOS. Source The Electric Light Company.

La part de ces frameworks réservés à Apple est ainsi passée de 18 % du total en 2018 à 30 % aujourd'hui. Apple se plaint de devoir offrir aux éditeurs concurrents l'accès à certaines de ses technologies sur iOS, mais le décompte fait côté Mac montre qu'elle verrouille toujours plus fortement son système.

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Windows fait la retape de sa Surface Pro avec… une capture d’écran d’iPadOS

Un community manager de chez Microsoft a dû passer un sale quart d’heure. La page Twitter dédiée aux tablettes de la firme de Redmond a récemment publié une image vantant les capacités de la Surface Pro. Présentée comme « le compagnon de recherche ultime », on peut voir en zoomant que la machine tourne sur… l’iPadOS d’Apple. Le post est resté en ligne 18 heures et a été vu 483 000 fois avant d’être supprimé.

Image : WindowsLatest

En zoomant, on peut voir que la tablette affiche bien des éléments d’iPadOS. Il y a par exemple la barre de statut en haut, montrant que le Wi-Fi est activé et le pourcentage de batterie restant. Il y a également les trois petits points dédiés au multitâche d’iPadOS 18 ainsi que la barre en bas pour quitter une application en plein écran. Une Surface Microsoft aurait dû avoir une barre des tâches Windows avec le bouton Démarrer et ses icônes.

Difficile de savoir comment ce gros couac a pu se dérouler, quelqu’un ayant visiblement retouché la photo d’origine pour y ajouter iPadOS. Ce n’est pas le premier coup de com manqué du genre impliquant Apple. En 2021, le compte officiel de Samsung tweetait depuis un iPhone quelques heures à peine avant le lancement du Galaxy S21.

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Word : Microsoft annonce sauvegarder par défaut les documents dans le nuage et provoque un tollé

Microsoft a récemment annoncé un gros changement pour Word : l’éditeur de texte va enregistrer directement tous les nouveaux documents dans le nuage par défaut. Cette nouveauté est pour le moment en cours de test via le programme Insider (build 19221.20000). L’idée est maline tant elle devrait permettre d’éviter des soucis de sauvegarde, par exemple en cas de coupure de courant. Elle a cependant reçu un accueil très mitigé.

Image Microsoft.

À l’avenir devrait apparaître un bouton AutoSave en haut à gauche de la fenêtre Word sous Windows, indiquant que tout est enregistré dans le nuage. Cette fonction est là depuis un petit moment, mais n’était pas activée par défaut. Microsoft explique qu’elle permet de ne plus avoir à se préoccuper d’une éventuelle perte de données en plus de rendre les documents facilement accessibles sur n’importe quelle machine, que ce soit un PC comme un Mac ou un iPhone.

Si tout est sauvegardé sur OneDrive de base, il est possible de changer pour mettre à la place son service préféré, comme Google Drive ou Dropbox. La nouveauté peut également être complètement désactivée dans les options. Microsoft envisage un déploiement pour Excel et PowerPoint pour Windows d’ici la fin de l’année. Rien n’est indiqué à propos de la version Mac.

Comme l’a remarqué Next, l’arrivée de cette nouveauté a amené une pluie de commentaires négatifs sous le billet de blog de Microsoft. Certains se plaignent du nouveau système de nom générique tandis que d’autres estiment que la fonction s’adapte mal au monde de l’entreprise. Elle aurait des problèmes d’activation, ce qui est dommage pour un système censé être automatique. Proton n’a pas manqué de tacler Microsoft, rappelant l’absence de chiffrement de bout en bout via OneDrive.

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MacGeneration connait de grosses difficultés et a besoin de vous

La vie d’un média, comme celle de toute entreprise, est faite de hauts et de bas. Si nous prenons la plume aujourd’hui, c’est parce que MacGeneration traverse une période difficile qui va nous contraindre à nous séparer de deux journalistes à la fin du mois.

Comment en est-on arrivé là ?

Depuis la sortie du Covid, le contexte général est moins porteur. Nous avons longtemps espéré des jours meilleurs en serrant les dents, mais ils ne sont jamais venus. Au contraire, les vents contraires se sont renforcés.

L’année 2024 avait pourtant bien commencé, avec trois premiers trimestres encourageants. Mais un coup d’arrêt brutal en fin d’année a changé la donne. Le succès du magazine des 25 ans de MacGeneration nous a permis de tenir quelque temps, mais il a fallu se rendre à l’évidence : nous ne pouvons plus continuer sur cette trajectoire. La survie de MacGeneration est en jeu. Nous avons multiplié les plans d’économies, ce qui a parfois retardé certains projets. Artem, notre développeur iOS, est ainsi passé à mi-temps, ce qui n’a pas facilité la finalisation de l’application dédiée du Club iGen qui arrivera bientôt sur l’App Store.

Très liquide cette application…

Aujourd’hui, nous nous retrouvons dans une situation très délicate, la plus périlleuse de notre histoire à vrai dire. La situation économique globale étant ce qu’elle est, l’écosystème Apple souffre en France. MacWay a fermé toutes ses boutiques avant d’être repris par Pearl. LDLC a fermé deux magasins Apple cet été. iCreate vient de cesser sa publication brutalement… De manière générale, la situation de la presse en ligne est morose : plusieurs sites ont été contraints de mettre la clé sous la porte ces derniers temps (AnandTech, TouchArcade, etc.)

À cela, il faut ajouter une succession d'événements défavorables. L'Apple Store a notamment fermé quasiment du jour au lendemain son programme d'affiliation au printemps : MacGeneration (tout comme nos confrères de Mac4Ever et Consomac) ne touche plus aucune commission sur les achats que vous pouvez faire sur la boutique officielle. Mais ce serait facile de se cacher derrière cette succession de faits et une conjoncture défavorable. Il nous faut aussi regarder la réalité en face : nous n’avons peut-être pas été assez bons, tout simplement. Nous avons moins innové dans notre domaine et nous nous sommes peut-être un peu trop facilement enfermés dans le petit ronron de l'actualité Apple.

Nous avons fait de mauvais paris et sans doute mal anticipé certains changements. Un exemple parlant : début 2024, nous avons consacré beaucoup de temps et d’argent au Vision Pro. Or, malgré l’ampleur de l’événement que cela représentait pour Apple, ce produit n’a suscité aucun intérêt chez nos lecteurs.

Depuis plusieurs mois, nous avons engagé une profonde remise en question à tous les niveaux. Elle s’est traduite par de petits et grands changements, et d'autres sont encore à venir. Nous commençons déjà à récolter des petits fruits de tout cela. Certains changements sont visibles, d’autres seront menés en coulisses. Le projet du magazine pour nos 25 ans nous a pris beaucoup d'énergie, mais a été un exercice d’introspection précieux. Il nous a permis de faire le point, de nous rendre compte de ce que nous avions réussi à faire jusqu'à présent et de tracer de nouvelles pistes pour l’avenir.

En parlant du magazine des 25 ans, beaucoup nous ont d'ores et déjà donné rendez-vous dans 25 ans. C'est un rien présomptueux, mais notre objectif est clair : poursuivre avec vous l'aventure pendant de nombreuses années.

On n'a pas que des mauvaises nouvelles. Le magazine sera expédié aujourd'hui ou demain !

Les mois qui arrivent s'annoncent particulièrement difficiles. C'est un véritable crève-cœur que de voir Anthony et Florian partir après tant de temps passé ensemble. MacGeneration leur doit énormément. Mais nous allons tout mettre en œuvre pour continuer et vous offrir la meilleure couverture possible à vous, lecteurs et abonnés.

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D'autre part, s'il y a bien deux départs à la fin du mois, la rédaction n'est pas dépeuplée pour autant. Attendez-vous à toujours autant d'actualités, de tests et de papiers pour le club. Nous faisons appel à vous aujourd’hui parce que nous sommes dans une période de transition difficile. Nous faisons tout notre possible pour repartir du bon pied de manière durable. Croyez-nous, nous ne manquons pas d'ambition et d'idées.

L'année prochaine risque d'être toute particulière pour Apple, qui fêtera ses 50 ans, et pour nous. Croyez dans notre volonté de poursuivre l'aventure pendant encore des années ! Ensemble, faisons vivre MacGeneration pour les années à venir.

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iOS 26 améliore la qualité des enregistrements de l’écran des iPhone et iPad

iOS 26 regorge de petites nouveautés et améliore par exemple la fonction d’enregistrement de l’écran. Apparue avec iOS 11, celle-ci était jusqu’à présent limitée au niveau de la qualité : la résolution grimpait au mieux jusqu’à 1920 pixels en hauteur ou en largeur, soit bien loin du maximum. Comme l’a repéré 9to5Mac, la dernière bêta d’iOS 26 permet désormais d'enregistrer en pleine résolution, ce qui donne un rendu beaucoup plus clair. Vous pouvez voir la différence ici :

Sur un 16 Pro Max par exemple, les enregistrements se faisaient en 884 × 1920 mais passent en 1 320 × 2 868 sur la dernière bêta. L’image est donc bien plus nette, sans que le poids des fichiers augmente particulièrement (ils restent tout de même un peu plus volumineux).

La nouvelle devrait ravir les vidéastes et les développeurs. Ce n’est pas la seule amélioration sur ce sujet d’iOS 26, qui apporte aussi une nouvelle interface pour la capture d'écran. Le système donne également la possibilité d’enregistrer les captures d’écran en HDR ou de désactiver celles sur CarPlay.

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Une opération d'hameçonnage utilisant une invitation Calendrier d'iCloud

BleepingComputer, site spécialisé dans la sécurité décrit une nouvelle méthode d'hameçonnage déguisée en invitation iCloud pour Calendrier. Le mail reçu contient une invitation iCloud tout ce qu'il y a de plus légitime, mais le champ notes contient un message qui prévient le destinataire du retrait d'une somme conséquente sur son compte PayPal.

Source BleepingComputer.

La personne est bien entendu invitée à appeler un numéro où il lui sera demandé de télécharger et installer une application pour régler cette situation. On connaît la suite.

La présentation du mail, mais et aussi et surtout son adresse d'expédition peuvent donner un vernis de sérieux à cette missive, auprès d'une personne peu, ou modérément, méfiante. Le champ destinataire contient pour sa part une adresse de type Microsoft 365 qui se trouve appartenir aux auteurs de cette arnaque.

Ce message aurait dû être repéré par les méthodes d'authentification classiques, le trio DMARC, DKIM et SPF. Car le courriel est émis depuis une adresse iCloud en direction d'une adresse Microsoft 365 qui, elle-même, sert de liste de diffusion vers les adresses des véritables destinataires.

Ce ricochet aurait dû suffire à faire marquer ce message comme spam par les messageries. BleepingComputer explique cependant que Microsoft 365 a en fait reformulé automatiquement l'adresse iCloud en adresse Microsoft, permettant à la missive de donner l'impression qu'elle provient d'une même messagerie. La conclusion est la même que pour n'importe quelle opération d'hameçonnage : on ne répond pas à une demande d'invitation provenant d'une source non-identifiable.

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Un an d'abonnement offert à Perplexity Pro avec votre compte PayPal : un cadeau de 200 $

Dans les services liés à l'IA, Perplexity est un des plus connus. Il combine un moteur de recherche avec un robot conversationnel, pour vous permettre d'obtenir des réponses argumentées (et sourcées) à vos questions en langage naturel. Il existe une version Pro du service, qui est payante (200 $ par an). Cette offre donne notamment accès à d'autres agents conversationnels (Claude Sonnet, Gemini Pro, ChatGPT, etc.), du support, des crédits pour quelques LLM open source ou tout simplement des modes de recherche plus efficaces.

Perplexity explique comment faire. Capture MacGeneration.

Après Bouygues Telecom, c'est au tour de PayPal d'offrir un an d'abonnement. Il suffit de vous rendre sur cette page, et de vous connecter à votre compte PayPal. L'abonnement est valable un an, et ensuite il sera facturé sur votre compte PayPal. Il est possible d'annuler directement le renouvellement dans Compte client > Gérer l'abonnement, tout en profitant de l'année gratuite.

L'abonnement est bien valide.
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La sonnette vidéo Aqara G410 compatible HomeKit en promo à 110 €

La sonnette vidéo Aqara G410 est en promotion à 110,49 € sur Amazon pour une durée limitée. C’est 20 € de moins que son prix le plus bas des trente derniers jours. Ce produit est unique en son genre : c’est la seule sonnette compatible avec la vidéo sécurisée HomeKit tout en pouvant être alimentée par des piles, ce qui est très pratique pour l’installer n’importe où sans faire appel à un professionnel. Par chance, c’est aussi un excellent appareil qui dispose d’un bon capteur vidéo et de nombreuses fonctionnalités.

Aqara G410. Image iGeneration.

Dans l’application Maison d’Apple, on a accès au flux vidéo en direct et aux enregistrements si on les active, sachant qu’un HomePod ou une Apple TV est nécessaire pour l’analyse des mouvements et la reconnaissance faciale (des tâches effectuées en local). On peut aussi se servir de cette sonnette en dehors de l’environnement d’Apple grâce au standard Matter et au protocole RTSP.

La prise en charge de HomeKit permet de recevoir des alertes sur son iPhone dès qu’une personne sonne. On peut aussi garder un historique avec la vidéo sécurisée, mais attention à la consommation supplémentaire sur piles si le flux vidéo s’affiche à chaque fois que vous ouvrez Maison. Image iGeneration.

Aqara fournit tout le nécessaire pour fixer la G410 : la base est équipée d’un double-face puissant utile si vous voulez la positionner sur la porte ou un montant lisse (PVC ou métal), tandis qu’une paire de vis avec chevilles est fournie pour la fixer dans un mur.

Pour en savoir plus sur ce produit qui nous avait donné entière satisfaction, lisez notre test :

Test de la sonnette vidéo G410 d’Aqara : toujours sur piles, mais avec un meilleur angle

Test de la sonnette vidéo G410 d’Aqara : toujours sur piles, mais avec un meilleur angle

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Jacques Foucry, grand spécialiste de Mac OS X Server, est mort

Jacques Foucry, figure tutélaire de la communauté des administrateurs en France, est mort. Spécialiste des systèmes UNIX, il avait naturellement transposé son expérience à Mac OS X Server au début du siècle. Le « Jax », comme il était connu sur la liste de diffusion fr.comp.sys.mac (FCSM), avait contribué à la formation d’une génération d’administrateurs avec ses multiples engagements et ses livres.

Jacques Foucry (au centre) en mai 1998. Image DR/Florian Innocente.

« Les gens qui le connaissaient se souviendront longtemps de sa voix rauque et de ses râleries légendaires », écrit le consultant Guillaume Gète, « mais je me souviendrai surtout des nombreuses rigolades lors de nos multiples rencontres, en particulier lors des bouffes FCSM durant les Apple Expo au début des années 2000. » Véritable magicien de la ligne de commande, Jacques Foucry contribuait alors à la rubrique « trucs et astuces » de mosx.net, « le site francophone des serveurs Mac OS X ».

Jacques Foucry, lors d’une « bouffe FSCM », en avril 1999. Image Pierre Ristic.

En lançant sa collection « Les cahiers de l’admin », en 2003, Eyrolles s’était tournée vers Jacques Foucry pour écrire le volume consacré à Mac OS X 10.2 Server. Jusqu’à Mac OS X Snow Leopard et la fin de Mac OS X Server, il avait accompagné chaque version d’une nouvelle édition de son fameux guide Mac OS X Server à votre service !, véritable bible des administrateurs. Lorsque nous avions nous-mêmes repris le flambeau quelques années plus tard, il nous avait fait le plaisir et l’honneur d’écrire la préface de notre livre consacré à OS X Server.

Le Jax ne se contentait pas d’écrire, mais s’attachait aussi à organiser la communauté qui l’entourait. Avec Benoît Leraillez et Frank Lefevbre, il avait créé l’association MacDevFr en 2005, pour créer un espace d'échanges entre les développeurs, les administrateurs et les « grands comptes ». En 2010, il avait participé à la création de MacSysBrain, le pendant des réunions CocoaHeads pour les administrateurs.

Avec l’abandon de Mac OS X Server, il était retourné vers ses premières amours en adoptant FreeBSD. Diminué par un accident qui l’avait laissé hémiplégique, il continuait à donner de la voix en faveur d’une approche plus ouverte de l’informatique. Les hommages pleuvent sur LinkedIn, preuve que la communauté des administrateurs Apple vient de perdre l’un de ses piliers.

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macOS peut mesurer l'angle de l'ouverture de l'écran des Mac

Depuis quelques années, Apple met des capteurs pour mesurer de nombreux paramètres dans les Mac. Par exemple, depuis 2019, les Mac portables sont capables de mesurer l'angle de l'ouverture de l'écran, et sam henri gold a décidé de proposer un petit programme open source qui récupère les données et les affiche. Nous l'avons testé sur un MacBook Air M3 et il fonctionne parfaitement, en donnant l'angle en degré. Petit raffinement amusant (ou pas), il peut émettre des bruits de craquements ou de thérémine (un instrument de musique électronique parfois utilisé dans les films d'horreur).

Avec un MacBook Air M3. Image MacGeneration.

Si certains imaginaient qu'Apple utilise ce capteur pour mesurer l'angle parfait pour un MacBook en exposition — 76° —, la réalité est plus pragmatique : la mise en place est effectuée avec une application iPhone. Il faut aussi noter que si le logiciel fonctionne sur les derniers Mac Intel et sur une bonne partie des Mac Apple Silicon, il pose des soucis sur les modèles à base de M1.

Vidéo MacGeneration.
Apple Store : l

Apple Store : l'angle des MacBook a changé

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Adobe abandonne Premiere Rush, son app de montage vidéo multiplateforme

Qui se dévoue pour créer un « Killed by Adobe » à la manière du cimetière de Google ? L’éditeur de logiciels créatifs a lui aussi accumulé une belle collection de produits abandonnés. Le dernier en date : Premiere Rush.

Premiere Rush. Image Adobe.

Lancé en 2018, ce logiciel de montage vidéo multipiste sera retiré des boutiques d’app le 30 septembre prochain. Ceux qui l’ont déjà installée pourront encore en profiter quelque temps, mais l’assistance technique s’arrêtera le 30 septembre 2026. Après cette date, plus de téléchargement possible, et Adobe n’offre aucune garantie de fonctionnement.

Premiere Rush était une application de montage accessible et multiplateforme avec un atout majeur : la synchronisation des projets via le cloud. On pouvait commencer un montage sur iPhone et le terminer sur Mac, ou inversement. C’était l’équivalent de Lightroom « cloud » pour la vidéo.

Image Adobe

L’absence de mise à jour depuis un an et demi ne laissait guère de suspense quant à son avenir. Sur iPhone, Adobe oriente désormais ses clients vers l’app Premiere tout juste annoncée qui sera disponible à la fin du mois. Celle-ci parait assez prometteuse, mais il va lui manquer la fonction de synchronisation qui faisait tout l’intérêt de Rush. Et sur Mac, l’éditeur conseille juste de se tourner vers Premiere Pro, un logiciel d’un tout autre calibre.

Interrogé par nos soins, Adobe affirme avoir beaucoup appris avec Premiere Rush et assure que ces enseignements ont servi à développer Premiere pour iPhone ainsi qu’à rendre Premiere Pro plus accessible. Reste que cette disparition fait tout de même des déçus et que la fonction principale de synchronisation passe à la trappe.

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Promo : un chargeur USB-C 30 W avec trois ports à moins de 10 €

Il vous manque toujours un chargeur ? Un modèle compact d’une marque connue est disponible à tout petit prix sur Amazon. Le chargeur Ugreen 30 W est vendu 9,49 € pour une durée limitée. Son prix conseillé est de 15,99 €.

Chargeur Ugreen 30 W

Cet adaptateur secteur a trois ports au total : deux USB-C et un USB-A. Quand un seul appareil est branché, n'importe quel port USB-C peut délivrer 30 W, ce qui permet de recharger rapidement un iPhone ou un iPad, et même d’alimenter un MacBook Air. Le port USB-A se limite, lui, à 22,5 W quand un appareil est relié.

Quand deux ou trois terminaux sont branchés, ce petit chargeur ne peut pas délivrer plus de 15 W au total — cela explique son tout petit prix. Si vous raccordez par exemple un iPhone et un iPad sur chaque port USB-C, les deux appareils ne recevront pas plus de 7,5 W chacun. La charge sera donc lente… mais cela pourra convenir à ceux qui privilégient une recharge douce, moins usante pour la batterie sur le long terme.

Pour recharger rapidement deux appareils mobiles Apple simultanément, il faut un adaptateur secteur d’au moins 45 W, comme ce modèle Anker vendu 20,99 €.

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Apple accusée d’avoir entraîné ses modèles d’IA sur des livres piratés

Deux auteurs accusent Apple d’avoir formé ses IA en utilisant leurs livres sans demander la permission. Grady Hendrix et Jennifer Robertson ont déposé un recours collectif devant la cour fédérale de Californie du Nord dans lequel ils affirment qu'Apple a copié des œuvres protégées sans autorisation, sans mentionner leur auteur et sans verser de compensation. « Apple n'a pas cherché à rémunérer ces auteurs pour leur contribution à cette entreprise potentiellement lucrative », indique la plainte relayée par Reuters.

Image Unsplash/MacGeneration

L’accusation se base sur les informations du modèle OpenELM, un LLM d’Apple pensé pour l'entraînement des IA publié en avril 2024. Cupertino a expliqué avoir fait appel au sous-ensemble « Books3 » du jeu de données RedPajama, présenté dans la plainte comme « un ensemble connu de livres piratés ». Il s’agirait d’une copie d’un site web de « bibliothèque fantôme » connu sous le nom de Bibliotik pour un fichier au format .txt (sans mise en forme, polices ou images) contenant 196 640 livres.

Autrement dit, les modèles à la base d’Apple Intelligence auraient été entraînés sur du matériel piraté. Apple n’aurait pas directement piraté des livres, mais utilisé des jeux de données faisant appel à du contenu protégé par le droit d’auteur. La plainte insiste sur le fait qu’Apple n’a pas tenté de rémunérer les auteurs lésés.

Si les entreprises d’IA sont nombreuses à avoir reçu de telles plaintes, les actions en justice ne tournent pas forcément en faveur des auteurs. Meta a gagné un procès l’opposant à deux écrivains, tandis qu’un juge a déclaré qu’Anthropic n'avait pas enfreint le droit d'auteur en formant son IA à partir de livres sans demander d’autorisation. Donald Trump ne s’est pas montré contre la pratique, qu’il estime être « du bon sens » :

On ne peut pas s'attendre à obtenir un programme d'IA performant si chaque article, livre ou autre document lu ou étudié est payant […] C'est tout simplement impossible, car ce n'est pas faisable.

Les entreprises sentent tout de même que le vent pourrait tourner. Récemment, Anthropic a par exemple signé un accord à 1,5 milliard de dollars pour enterrer une class-action l’accusant d’avoir utilisé des versions piratées de leurs livres pour entraîner son LLM.

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La bandoulière supposée de l’iPhone 17 prend déjà la pose

À la veille de l’événement Apple de la rentrée, un tout nouvel accessoire dédié aux iPhone 17 semble avoir été dévoilé au grand jour. Sonny Dickson a publié des photos de ce qui serait la fameuse bandoulière évoquée depuis quelques semaines.

Image Sonny Dickson

Fabriquée en nylon tissé à la manière du bracelet boucle sport de l’Apple Watch, la Crossbody Strap disposerait d’un système d’ajustement visible sur les images. Une rumeur précédente évoquait aussi une conception magnétique sur toute sa longueur. Afin de la fixer facilement, les nouvelles coques Apple intégreraient des points d’attache spécifiques.

La couleur orange rappelle MacGeneration bien entendu, mais aussi des détails de l’Apple Watch Ultra et du Vision Pro… et elle sera sans doute assortie aux iPhone 17 Pro eux-mêmes, puisqu’ils seraient déclinés dans ce coloris.

Here’s your first look at the Crossbody Strap for iPhone 17, do people actually use these? pic.twitter.com/jcJOuleRbq

— Sonny Dickson (@SonnyDickson) September 8, 2025

D’après Mark Gurman, cette bandoulière sera « haut de gamme et coûteuse », ce qui pose question sur son prix. Va-t-elle battre un nouveau record tarifaire, comme l’avait fait la chiffonnette dans son domaine ?

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Sommes-nous trop dépendants des paiements numériques ?

Une panne informatique empêche les paiements par carte à Carrefour Montesson.

Importante file d'attente.

Des clients ne pouvant pas payer abandonnent leurs caddies. pic.twitter.com/rC6FXlwN5P

— Luc Auffret (@LucAuffret) September 6, 2025

Les paiements par carte bancaire ou par smartphone, c'est très pratique, quand cela fonctionne. En l'espace de quelques années, l'utilisation de moyens de paiement comme Apple Pay s'est très rapidement démocratisée.

À l'inverse, d'autres supports comme le chèque sont en perte de vitesse. Il n'est pas certain que ce dernier passe la décennie actuelle.

La mort annoncée du chèque

La mort annoncée du chèque

Tout cela c'est bien beau, quand cela fonctionne. Ce week-end, le Carrefour de Montesson a été victime d'une panne informatique. Résultat, des centaines de clients étaient dans l’incapacité de payer et ont fini par abandonner leurs caddies.

Une panne informatique, cela peut arriver. Reste qu'elles sont peut-être de plus en plus fréquentes. Le 30 aout (encore un samedi), il était impossible d'effectuer des paiements et des retraits par cartes pour les clients des fédérations du Crédit Mutuel, de la banque CIC et de la banque Monabanq.

Une banque qui appartient à ses clients, ça n

Une banque qui appartient à ses clients, ça n'empêche pas les pannes

Il y a sans doute une prise de conscience à avoir. Quand on voit l'impact que peut avoir une panne dans un supermarché un samedi, on n'ose imaginer quelles pourraient être les conséquences le jour où des hackers parviennent à s'attaquer au cœur des infrastructures bancaires.

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SwitchBot est venu chargé à l’IFA 2025 : deux robots, un hub boosté à l’IA et de nombreux accessoires

SwitchBot était au rendez-vous pour l’IFA de 2025 qui se termine cette semaine à Berlin et le fabricant chinois avait une longue liste de nouveautés à présenter. Les plus intéressantes pour la majorité d’entre nous sont les nouveaux accessoires de domotique que l’on évoquera plus loin, mais les plus intrigants sont indéniablement les robots. Il y en a deux, dont un qui pourrait intéresser les amateurs de tennis : l’Acemate est le premier robot pour jouer seul au tennis. Situé face à vous sur le terrain, son rôle sera de récupérer vos balles et de vous les renvoyer.

SwitchBot à l’IFA 2025 : ça part dans tous les sens ? Image SwitchBot.
SwitchBot à l’IFA 2025 : ça part dans tous les sens ? Image SwitchBot.

Pour y parvenir, SwitchBot a concentré plusieurs technologies différentes, avec quatre roues qui lui permettent de se déplacer jusqu’à 18 km/h et avec un temps de réaction de 0,15 secondes, digne des professionnels d’après le fabricant. Un grand filet permet de collecter vos balles et un moteur vous les renvoie, jusqu’à 70 km/h en sortie. Deux caméras 4K se chargent d’analyser la trajectoire des balles pour les récupérer et l’Acemate collecte au passage des statistiques sur votre jeu, avec une app pour afficher tout cela. Le tout sera vendu 2 600 € même si on peut le précommander pour mille de moins, avec des livraisons promises dès novembre.

Dans la catégorie robots, SwitchBot a aussi imaginé une peluche robotisée nommée Animal de compagnie IA et associée à un grand modèle de langage qui tourne en partie en local et en partie sur des serveurs. Son rôle est d’identifier des émotions dans le logement et de réconforter ses occupants le cas échéant avec des expressions et des paroles. Il est censé apprendre nos routines et conserver un journal des moments importants. Black Mirror n’est pas loin et ce n’est clairement pas pour moi, mais le fabricant vise de toute manière sans doute davantage d’autres marchés plus ouverts à ce genre de robots. Pas de date de sortie ni de prix à ce stade.

Les deux peluches robotisées prévues par SwitchBot.
Les deux peluches robotisées prévues par SwitchBot.

En matière d’intelligence artificielle encore, la troisième nouveauté de SwitchBot me semble déjà plus intéressante. Le SwitchBot Hub IA est un nouveau pont de connexion comme le fabricant en propose déjà, sauf qu’il est nettement plus puissant et intègre son propre modèle en local. Spécialisé dans l’analyse des images, son rôle est d’interpréter les vidéos transmises par les caméras de la marque et il peut ainsi ajouter une foule d’informations et répondre à des questions posées normalement, comme « où ai-je laissé mon téléphone ? ». Il devrait aussi pouvoir générer un résumé des événements du jour, vous évitant de regarder des heures de vidéo. Plus surprenant encore, il pourra ajuster la domotique en fonction de l’analyse, par exemple allumer les lumières si vous commencez à lire dans une pièce sombre.

Le produit devrait ainsi pouvoir fonctionner entièrement en local, y compris pour stocker les images (32 Go de base, extensible), même si un abonnement sera nécessaire pour les fonctionnalités plus avancées. Il pourra aussi servir de hub central pour la domotique, avec des automatisations pour tous les appareils de SwitchBot, grâce à sa puce Bluetooth plus puissante que la moyenne, ce qui promet une meilleure portée. Il se connectera au réseau Wi-Fi et permettra aussi de connecter les produits du fabricants à un écosystème SwitchBot, comme les autres hubs de la marque.

Nouveaux accessoires en domotique

SwitchBot a aussi présenté plusieurs nouveaux accessoires de domotique qui seront commercialisés dans les prochains mois. Le constructeur a ainsi prévu un détecteur de présence basé sur des ondes millimétriques et surtout alimenté par des piles et non une alimentation filaire permanente comme cela a longtemps été obligatoire. Cette nouvelle catégorie de produits va ouvrir de nombreuses possibilités et Aqara a prévu un appareil similaire que l’on attend aussi depuis sa présentation au CES en début d’année. J’avais testé un produit de cette catégorie dans l’univers Home Assistant si vous êtes curieux, ce sera le même principe chez SwitchBot, avec la compatibilité Matter via les hubs du fabricant toutefois.

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

Une tête thermostatique pour les radiateurs sera aussi vendue en Europe, associée à un thermostat enrichi de contrôles pour ajuster la consigne. Ces deux produits sont pensés pour travailler ensemble, même si on pourra utiliser l’un sans l’autre. La tête intègre son propre thermomètre et peut ajuster l’ouverture de la vanne du radiateur à eau en fonction de ce paramètre, ou bien utiliser le thermomètre intégré au thermostat. Les deux produits se connectent en Bluetooth comme toujours chez le fabricant, si bien qu’un hub sera utile pour les relier à la domotique. L’alimentation sera fournie par des piles et SwitchBot promet entre 10 mois et un an d’autonomie.

Le thermostat à gauche et la tête thermostatique à droite. Image SwitchBot.
Le thermostat à gauche et la tête thermostatique à droite. Image SwitchBot.

Dans la longue liste de produits annoncés à l’IFA, on trouve un ventilateur connecté sur pied (je teste le modèle de table depuis quelques semaines, il fera l’objet d’un test qui sera positif) et plusieurs éclairages. Plus original, un cadre photo basé sur de l’encre numérique colorée peut ainsi afficher une image sans nécessiter un branchement permanent.

Côté sécurité, SwitchBot a aussi prévu une nouvelle serrure qui sera nativement compatible avec Matter, sans passer par un hub intermédiaire. Ce n’est pas tout à fait un nouveau produit toutefois, c’est une variante de la Lock Pro sortie en 2024. La nouveauté est l’ajout d’une puce Wi-Fi qui lui permet de communiquer directement avec la domotique. Ce nouveau modèle est vendu 150 € sur le site du fabricant avec des livraisons promises dès le milieu du mois de septembre.

Test de la serrure connectée Lock Pro de SwitchBot : avec Matter à la clé

Test de la serrure connectée Lock Pro de SwitchBot : avec Matter à la clé

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iPhone 17 : jusqu’à 6 % de capacité en plus sur les modèles eSIM

À quelques jours de la présentation des iPhone 17 mardi, les capacités de batterie des différents modèles auraient fuité dans une base de données réglementaire chinoise. Un tableau partagé sur X par le compte ShrimpApplePro recense ainsi les capacités supposées des iPhone 17 Air, 17 Pro et 17 Pro Max.

À gauche, la batterie de l'iPhone US. À droite, la batterie de l'iPhone chinois. Image Majin Bu

Si ces fuites sont exactes, elles sont intéressantes à plus d'un titre. À part peut-être pour l'iPhone 17, Apple aurait conçu pour chaque modèle deux batteries : une pour les modèles avec lecteur de carte SIM, et une pour les modèles sans tiroir SIM.

Comme le montrent les chiffres compilés ci-dessous, les batteries pour les modèles sans tiroir offriraient en moyenne une meilleure capacité de l'ordre de 5 %.

Modèle Capacité pour le modèle avec tiroir SIM Capacité pour le modèle eSIM
iPhone 17 Air 3,036 mAh 3,149 mAh
iPhone 17 Pro 3,988 mAh 4,252 mAh
iPhone 17 Pro Max 4,823 mAh 5,088 mAh

Apple aurait donc un argument supplémentaire pour le passage à des téléphones 100 % eSIM. En ce qui concerne l'iPhone 17, sa capacité serait de 3,692 mAh, mais MacRumors, qui a repris cette rumeur, ne sait pas dire si cette capacité correspond au modèle avec ou sans tiroir SIM.

Si ces chiffres s'avèrent exacts, il y a deux points à retenir. La capacité de la batterie de l'iPhone 17 Air serait supérieure à celle évoquée dernièrement. Elle serait de 3,149 mAh, alors que beaucoup indiquaient une capacité de 2,900 mAh au mieux. Cette différence aurait forcément un impact important sur l'autonomie de l'appareil. Enfin, l'iPhone 17 Pro Max serait le premier iPhone de l'histoire à embarquer une batterie ayant une capacité supérieure à 5,000 mAh.

L’iPhone 17 Pro Max pourrait avoir une grosse batterie de 5 000 mAh

L’iPhone 17 Pro Max pourrait avoir une grosse batterie de 5 000 mAh

Une structure en acier et 2 900 mAh pour la batterie de l

Une structure en acier et 2 900 mAh pour la batterie de l'iPhone 17 Air ?

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Apple Watch Series 11 et SE 3 : tout ce qu’il faut savoir avant le keynote

Continuons notre tour des nouveautés qui doivent être présentées demain par Tim Cook avec l'Apple Watch Series 11 et l'Apple Watch SE. Clairement, ce ne sont pas les nouveautés les plus attendues si l'on se fie à notre sondage. Vous êtes 14 % à attendre avec impatience l'iPhone 17 Pro, contre seulement 4 % pour l'Apple Watch Series 11 et 1 % pour l'Apple Watch SE. Ce n'est pas grave, intéressons-nous quand même aux changements que devraient connaitre ces deux modèles.

Apple Watch Series 11 : des changements principalement à l'intérieur ?

Pour décrire les nouveautés de l'Apple Watch Series 11, il convient presque de faire un copier-coller des changements attendus sur l'Apple Watch Series 3. La seule différence, c'est que, sur certains points, la montre haut de gamme d'Apple était en retard, notamment par rapport à tout ce qui touche à l'écran.

S11 : une évolution sans gain de performances notable ?

La prochaine génération d’Apple Watch ne devrait pas briller par sa puissance. Dans des morceaux de code publiés un peu trop vite par Apple, on trouve la trace d’une nouvelle puce S11, attendue sur les Series 11, l’Ultra 3 et la SE 3. Mais inutile d’espérer un saut spectaculaire.

Sous le capot, l’architecture reste la même : le T8310, déjà utilisé dans les Series 9 et 10. On y retrouve deux cœurs de performance Sawtooth, empruntés à l’A16 Bionic de l’iPhone 14 Pro.

Cette puce double cœur 64 bits conserve aussi un Neural Engine à 4 cœurs, 64 Go de stockage et la prise en charge de l’Ultra Wideband (UWB), utile pour retrouver son iPhone comme un AirTag.

La nouveauté pourrait venir ailleurs : si les performances n’évoluent pas, la S11 serait plus compacte, libérant un peu de place pour une batterie plus grande ou de nouveaux composants.

La 5G au poignet ?

Selon les rumeurs, Apple testerait des puces 5G RedCap fournies par MediaTek pour l’Apple Watch Series 11. Ce serait une première pour la montre connectée, jusqu’ici cantonnée à la 4G/LTE.

La 5G RedCap n’a pas vocation à rivaliser avec la 5G classique en matière de débits ou de bande passante. Elle a été pensée pour les objets connectés, avec une consommation plus faible, mais devrait malgré tout offrir un vrai gain par rapport à la LTE actuelle.

Le suivi de la tension artérielle enfin prêt ?

Apple travaille depuis des années sur un capteur de tension artérielle, et 2025 pourrait bien être l’année de son arrivée. Rien n’est gravé dans le marbre, et même si la fonction voit le jour, il faudra s’attendre à un suivi plus limité que celui d’un tensiomètre classique.

Concrètement, l’Apple Watch ne fournirait pas de valeurs systolique/diastolique précises, mais se concentrerait sur l’évolution de la tension et sur la détection de signaux d’alerte, comme une possible hypertension. Des données qui pourraient ensuite être transmises à un professionnel de santé pour approfondir l’analyse.

De quoi renforcer un peu plus la montre d’Apple dans son rôle d’outil de prévention au quotidien.

La mise à jour n’apparait pas forcément comme extraordinaire, mais certaines fonctionnalités n’ont peut-être pas (encore ?) fuité. Concernant l'Apple Watch SE, les changements seront forcément importants. La dernière mise à jour date de 2022. Pendant le week-end, plusieurs sources ont indiqué que celle-ci aurait bel et bien le droit à une mise à jour.

Image : MacRumors

Apple Watch SE 3 : le point sur les rumeurs

Comparée aux autres montres de la gamme, l'Apple Watch SE fait un peu vieillotte. Cette révision devrait inclure de nombreux changements tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Un écran plus grand

Apple pourrait revoir l’Apple Watch SE avec de nouveaux formats d’écran de 1,6 et 1,8 pouce. Autrement dit, la montre passerait aux tailles 41 et 45 mm, en reprenant le design inauguré avec l’Apple Watch Series 7.

L'Apple Watch Series 7 - image : WatchGeneration

Pour rappel, l’Apple Watch SE actuelle est encore proposée en 40 et 44 mm, avec l’ancien boîtier. Or, depuis la Series 7, Apple a affiné le châssis et réduit les bordures d’écran, offrant un affichage plus confortable dans des dimensions proches.

La même puce que l'Ultra 3 et la Series 11 ?

La prochaine génération d’Apple Watch SE devrait embarquer la même puce S11 que les Series 11 et l’Ultra 3. Ce qui serait une petite surprise. Toutefois, cela s'expliquerait aussi par le fait que le cycle de vie de l'Apple Watch SE est plus long que les autres modèles de la gamme.

Cette mise à niveau ouvrirait aussi la porte à de nouvelles fonctions, comme le traitement Siri directement sur la montre, le geste du double tap, ou encore davantage de stockage interne.

Santé : peu de nouveautés en vue

L’Apple Watch SE reste une version allégée côté santé : pas d’app ECG, pas de suivi de l’oxygène dans le sang… et si de nouvelles fonctions arrivent sur les Series 11 et l’Ultra 3, il y a peu de chances qu’elles descendent sur la SE 3.

La montre conserve toutefois l’essentiel, avec le suivi de la fréquence cardiaque, du sommeil et du rythme respiratoire. Elle dispose déjà du matériel nécessaire pour la détection de l’apnée du sommeil, qu’Apple pourrait activer via un futur logiciel.

Autre évolution possible : l’adoption du capteur cardiaque optique de troisième génération, introduit avec la Series 7. La SE utilise encore le modèle de deuxième génération.

Plastique ou aluminium ?

À l’été 2024, Mark Gurman affirmait qu’Apple préparait une nouvelle Apple Watch SE avec un boîtier en plastique coloré, façon iPhone 5c. L’idée : remplacer l’aluminium par une matière plus ludique et moins chère.

L'iPhone 5c, pour ceux qui avaient oublié...

Un an plus tard, ce projet semble avoir été abandonné. Le design n’aurait pas convaincu en interne et l’équipe matériaux aurait peiné à concevoir un plastique réellement plus économique que l’aluminium actuel.

Le projet d’Apple Watch SE 3 en plastique serait compromis

Le projet d’Apple Watch SE 3 en plastique serait compromis

Résultat : il est probable que la montre Apple SE conserve sa coque en aluminium.

Quelle politique tarifaire pour la SE 3 ?

L'Apple Watch SE 2 démarre à 249 € en France. Au vu de la concurrence très forte sur l'entrée de gamme, Apple ne devrait pas beaucoup faire évoluer le prix de sa tocante.

Selon Apple, la montre connectée Apple Watch SE constitue un choix optimal pour les enfants. Elle sert aussi et surtout de porte d'entrée à ceux qui souhaitent s’initier aux montres intelligentes. De quoi relancer durablement les ventes d'Apple Watch ? Rappelons qu'Apple a perdu récemment son titre de numéro un mondial.

Tout savoir sur les rumeurs autour des AirPods Pro 3

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Apple Watch Ultra 3 : le point complet sur les rumeurs avant le keynote

Apple Watch Ultra 3 : le point complet sur les rumeurs avant le keynote

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iPhone 17 Air : le point sur les rumeurs avant le keynote d'Apple

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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'iPhone 17 Pro et l'iPhone 17 Pro Max

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iPhone 17 Air, une IA en pièces et la Chine qui attend : la semaine Apple

Deux jours. Dans deux petits jours (à quelques minutes près) se tiendra le keynote qui devrait révéler la nouvelle gamme de smartphones d’Apple. Comme chaque année, l’attente paraît interminable et les rumeurs innombrables. Et bien entendu, même aussi près de l’échéance, Mark Gurman est toujours là pour en remettre une petite couche.

Image MacRumors.

Oh ! You Pretty Things (Oh ! Vous jolies choses)

Si toute la gamme va être renouvelée à l’occasion de ce keynote, la star du show sera bien entendu l’iPhone 17 Air. Le souci principal d’Apple ces dernières années semble être la difficulté à avoir un modèle de milieu de gamme : si l’iPhone « standard » se vend bien, les versions Plus et mini n’ont jamais été de grands hits (au grand dam des adorateurs de petits formats pour le dernier). Solution d’Apple ? Retenter le coup du MacBook Air de 2008.

iPhone 17 Air : le point sur les rumeurs avant le keynote d

iPhone 17 Air : le point sur les rumeurs avant le keynote d'Apple

Pour les ordinateurs portables de l’époque, ça tombait sous le sens : soit vous aviez un appareil lourd, à plus de 2,5 kg et épais, soit vous aviez un « netbook », avec des performances anémiques. Apple a décidé à l’époque de faire le moins de compromis possibles : la légèreté et la finesse d’un netbook, avec une puissance digne d’un ordinateur portable standard (bas de gamme, au moins). Si l’appareil semblait relativement lent avec le disque dur de base (qui n’était rien d’autre qu’un disque dur d’iPod), les choses changeaient pour ceux qui avaient les moyens de prendre l’option SSD (une rareté à l’époque). Alors certes, ça n’était pas une station gaming, mais pour un usage ultra-mobile, son écran de même qualité que ceux du reste de la gamme, son poids contenu à 1,36 kg et sa finesse surprenante en faisaient le roi des voyageurs.

Qui a oublié ce fameux moment où Steve Jobs a sorti le MacBook Air d’une enveloppe ? Image Apple.

Reste que... nous sommes en 2025 : la finesse, niveau ordinateurs portables, n’impressionne plus vraiment. Et pour les téléphones mobiles, c’est encore pire : plutôt que de gratter un millimètre ou deux, la plupart des consommateurs vous diront qu’ils préfèreraient avoir une batterie plus grosse, ou pour les fans de réseaux sociaux des appareils photos encore meilleurs. Pourtant, Apple se lance dans la direction opposée : selon les rumeurs toutes accordées entre elles, l’iPhone 17 Air n’aurait qu’un seul objectif, une batterie plus petite (logique), un processeur plus limité et un écran moins efficace que celui d’un iPhone Pro, voire de base. Et selon Gurman et ses indiscrétions, le tarif ne serait pas aussi léger que le suffixe « Air » le laisse supposer : comme toujours avec ce patronyme chez Apple, il y a une taxe sur l’air. Ainsi, le tarif de l’appareil serait plus proche de la gamme iPhone 17 Pro que de celui de l’iPhone 17 « standard ».

Samsung a tenté le S25 Edge... qui ne semble pas marquer les foules. Image Samsung.

Apple a déjà un exemple récent de la « réussite » de ce type d’appareil : Samsung a sorti le S25 Edge, plusieurs mois maintenant avant la pomme et son iPhone 17 Air. Sorti fin mai 2025, Samsung en est déjà à ralentir la cadence de production, les ventes de l’appareil étant jugées décevantes. L’iPhone 17 Air suivra-t-il la même pente, ou réussira-t-il à inverser la malédiction des smartphones grand format de milieu de gamme, juste par la hype du mot « Air » ? Rien n’est moins sûr. Reste pour Apple, même si les ventes s’avéraient faiblardes, la consolation de défricher avec ce modèle des technologies qui viendront peupler le reste de la gamme dans les années à venir, que ce soit niveau batterie, modem fait maison ou process de fabrication.

Galaxy S25 Edge : Samsung aurait raté son pari sur la finesse

Galaxy S25 Edge : Samsung aurait raté son pari sur la finesse

Fame (Célébrité)

Du côté des iPhone 17 Pro, Apple aurait prévu les choses en grand niveau photo : le re-design complet de la face arrière, spécialement au niveau des caméras, n’est pas là juste pour des raisons esthétiques. Il devrait permettre d’avoir plus de place en interne, et ainsi avoir des caméras plus imposantes, et de meilleure qualité.

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L'iPhone 17 Pro Max aurait un téléobjectif 8x de 48 mégapixels

Mark Gurman appuie ainsi la rumeur voulant que l’iPhone 17 Pro ait un système d’ouverture variable sur l’un de ses objectifs, et indique que l’iPhone serait pour la première fois capable de filmer à la fois avec les caméras arrière et avant.

Image Apple.

Absolute Beginners (Véritables débutants)

Nous en avions parlé récemment, Apple aurait pour projet d’ici le printemps 2026 de venir concurrencer frontalement Perplexity et ChatGPT Search, avec un outil intégré directement à Siri. Si la tâche est ardue, Apple pour l’occasion serait repartie de zéro, s’affranchissant du Siri actuel qui semble totalement impossible à faire cohabiter avec la nouvelle version.

Apple compterait concurrencer OpenAI et Perplexity dès 2026 avec un chatbot de recherche intégré à Siri

Apple compterait concurrencer OpenAI et Perplexity dès 2026 avec un chatbot de recherche intégré à Siri

Les choses ne sont pas encore totalement arrêtées, mais Cupertino semble de plus en plus se diriger vers une combinaison utilisant à la fois des outils maison, mais aussi de grands pans de LLM venant directement de chez Google et son Gemini. Ainsi, Apple garderait sous clé les données de ses clients, qui ne seraient approchées que par les outils créés en interne, et le reste (compréhension de la question, formulation de la réponse) serait confié au code de Google. Bien entendu, même si ce code venait de Google, hors de question de le faire sortir de chez Apple : tout tournerait sur des serveurs internes, dopés à Apple Silicon, et dans des data-centers appartenant à la pomme.

China Girl (Petite chinoise)

Depuis les débuts d’Apple Intelligence, la pomme tente d’exporter son IA en Chine... sans grands résultats pour le moment. Il faut dire que le marché de l’Empire du milieu est très spécifique, avec son obligation de censure du contenu et de contrôle des données. Alors qu’elle comptait pouvoir intégrer son système dans une mise à jour d’iOS 18 dans le courant de l’année, Apple Intelligence n’a toujours pas pointé le bout de son nez sur les iPhone chinois.

Apple n’a cependant pas baissé les bras : le marché du pays est bien trop important pour le laisser tomber. Les discussions sont toujours en cours avec Alibaba pour contrôler la censure, tandis que le moteur du système serait fourni par Baidu, qui jouerait un rôle équivalent à OpenAI dans les iPhone vendus dans le pays. Si tout se passe bien (étant donné le côté pointilleux des autorités chinoises, et la réticence des dirigeants américains, c’est loin d’être gagné), Apple compte introduire Apple Intelligence dans iOS 26.1 ou 26.2.

Let’s Dance (Dansons)

Alors certes, Steve Jobs et ses keynotes étaient inimitables. Mais ne boudons pas notre plaisir, comme d’habitude mardi soir promet d’être un bon moment. En attendant les 20 ans de l’iPhone, et les surprises qu’Apple nous a prévu pour l’occasion. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

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