À quelques jours de la présentation des iPhone 17 mardi, les capacités de batterie des différents modèles auraient fuité dans une base de données réglementaire chinoise. Un tableau partagé sur X par le compte ShrimpApplePro recense ainsi les capacités supposées des iPhone 17 Air, 17 Pro et 17 Pro Max.
À gauche, la batterie de l'iPhone US. À droite, la batterie de l'iPhone chinois. Image Majin Bu
Si ces fuites sont exactes, elles sont intéressantes à plus d'un titre. À part peut-être pour l'iPhone 17, Apple aurait conçu pour chaque modèle deux batteries : une pour les modèles avec lecteur de carte SIM, et une pour les modèles sans tiroir SIM.
Comme le montrent les chiffres compilés ci-dessous, les batteries pour les modèles sans tiroir offriraient en moyenne une meilleure capacité de l'ordre de 5 %.
Modèle
Capacité pour le modèle avec tiroir SIM
Capacité pour le modèle eSIM
iPhone 17 Air
3,036 mAh
3,149 mAh
iPhone 17 Pro
3,988 mAh
4,252 mAh
iPhone 17 Pro Max
4,823 mAh
5,088 mAh
Apple aurait donc un argument supplémentaire pour le passage à des téléphones 100 % eSIM. En ce qui concerne l'iPhone 17, sa capacité serait de 3,692 mAh, mais MacRumors, qui a repris cette rumeur, ne sait pas dire si cette capacité correspond au modèle avec ou sans tiroir SIM.
Si ces chiffres s'avèrent exacts, il y a deux points à retenir. La capacité de la batterie de l'iPhone 17 Air serait supérieure à celle évoquée dernièrement. Elle serait de 3,149 mAh, alors que beaucoup indiquaient une capacité de 2,900 mAh au mieux. Cette différence aurait forcément un impact important sur l'autonomie de l'appareil. Enfin, l'iPhone 17 Pro Max serait le premier iPhone de l'histoire à embarquer une batterie ayant une capacité supérieure à 5,000 mAh.
Continuons notre tour des nouveautés qui doivent être présentées demain par Tim Cook avec l'Apple Watch Series 11 et l'Apple Watch SE. Clairement, ce ne sont pas les nouveautés les plus attendues si l'on se fie à notre sondage. Vous êtes 14 % à attendre avec impatience l'iPhone 17 Pro, contre seulement 4 % pour l'Apple Watch Series 11 et 1 % pour l'Apple Watch SE. Ce n'est pas grave, intéressons-nous quand même aux changements que devraient connaitre ces deux modèles.
Apple Watch Series 11 : des changements principalement à l'intérieur ?
Pour décrire les nouveautés de l'Apple Watch Series 11, il convient presque de faire un copier-coller des changements attendus sur l'Apple Watch Series 3. La seule différence, c'est que, sur certains points, la montre haut de gamme d'Apple était en retard, notamment par rapport à tout ce qui touche à l'écran.
S11 : une évolution sans gain de performances notable ?
La prochaine génération d’Apple Watch ne devrait pas briller par sa puissance. Dans des morceaux de code publiés un peu trop vite par Apple, on trouve la trace d’une nouvelle puce S11, attendue sur les Series 11, l’Ultra 3 et la SE 3. Mais inutile d’espérer un saut spectaculaire.
Sous le capot, l’architecture reste la même : le T8310, déjà utilisé dans les Series 9 et 10. On y retrouve deux cœurs de performance Sawtooth, empruntés à l’A16 Bionic de l’iPhone 14 Pro.
Cette puce double cœur 64 bits conserve aussi un Neural Engine à 4 cœurs, 64 Go de stockage et la prise en charge de l’Ultra Wideband (UWB), utile pour retrouver son iPhone comme un AirTag.
La nouveauté pourrait venir ailleurs : si les performances n’évoluent pas, la S11 serait plus compacte, libérant un peu de place pour une batterie plus grande ou de nouveaux composants.
La 5G au poignet ?
Selon les rumeurs, Apple testerait des puces 5G RedCap fournies par MediaTek pour l’Apple Watch Series 11. Ce serait une première pour la montre connectée, jusqu’ici cantonnée à la 4G/LTE.
La 5G RedCap n’a pas vocation à rivaliser avec la 5G classique en matière de débits ou de bande passante. Elle a été pensée pour les objets connectés, avec une consommation plus faible, mais devrait malgré tout offrir un vrai gain par rapport à la LTE actuelle.
Le suivi de la tension artérielle enfin prêt ?
Apple travaille depuis des années sur un capteur de tension artérielle, et 2025 pourrait bien être l’année de son arrivée. Rien n’est gravé dans le marbre, et même si la fonction voit le jour, il faudra s’attendre à un suivi plus limité que celui d’un tensiomètre classique.
Concrètement, l’Apple Watch ne fournirait pas de valeurs systolique/diastolique précises, mais se concentrerait sur l’évolution de la tension et sur la détection de signaux d’alerte, comme une possible hypertension. Des données qui pourraient ensuite être transmises à un professionnel de santé pour approfondir l’analyse.
De quoi renforcer un peu plus la montre d’Apple dans son rôle d’outil de prévention au quotidien.
La mise à jour n’apparait pas forcément comme extraordinaire, mais certaines fonctionnalités n’ont peut-être pas (encore ?) fuité. Concernant l'Apple Watch SE, les changements seront forcément importants. La dernière mise à jour date de 2022. Pendant le week-end, plusieurs sources ont indiqué que celle-ci aurait bel et bien le droit à une mise à jour.
Image : MacRumors
Apple Watch SE 3 : le point sur les rumeurs
Comparée aux autres montres de la gamme, l'Apple Watch SE fait un peu vieillotte. Cette révision devrait inclure de nombreux changements tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Un écran plus grand
Apple pourrait revoir l’Apple Watch SE avec de nouveaux formats d’écran de 1,6 et 1,8 pouce. Autrement dit, la montre passerait aux tailles 41 et 45 mm, en reprenant le design inauguré avec l’Apple Watch Series 7.
L'Apple Watch Series 7 - image : WatchGeneration
Pour rappel, l’Apple Watch SE actuelle est encore proposée en 40 et 44 mm, avec l’ancien boîtier. Or, depuis la Series 7, Apple a affiné le châssis et réduit les bordures d’écran, offrant un affichage plus confortable dans des dimensions proches.
La même puce que l'Ultra 3 et la Series 11 ?
La prochaine génération d’Apple Watch SE devrait embarquer la même puce S11 que les Series 11 et l’Ultra 3. Ce qui serait une petite surprise. Toutefois, cela s'expliquerait aussi par le fait que le cycle de vie de l'Apple Watch SE est plus long que les autres modèles de la gamme.
Cette mise à niveau ouvrirait aussi la porte à de nouvelles fonctions, comme le traitement Siri directement sur la montre, le geste du double tap, ou encore davantage de stockage interne.
Santé : peu de nouveautés en vue
L’Apple Watch SE reste une version allégée côté santé : pas d’app ECG, pas de suivi de l’oxygène dans le sang… et si de nouvelles fonctions arrivent sur les Series 11 et l’Ultra 3, il y a peu de chances qu’elles descendent sur la SE 3.
La montre conserve toutefois l’essentiel, avec le suivi de la fréquence cardiaque, du sommeil et du rythme respiratoire. Elle dispose déjà du matériel nécessaire pour la détection de l’apnée du sommeil, qu’Apple pourrait activer via un futur logiciel.
Autre évolution possible : l’adoption du capteur cardiaque optique de troisième génération, introduit avec la Series 7. La SE utilise encore le modèle de deuxième génération.
Plastique ou aluminium ?
À l’été 2024, Mark Gurman affirmait qu’Apple préparait une nouvelle Apple Watch SE avec un boîtier en plastique coloré, façon iPhone 5c. L’idée : remplacer l’aluminium par une matière plus ludique et moins chère.
L'iPhone 5c, pour ceux qui avaient oublié...
Un an plus tard, ce projet semble avoir été abandonné. Le design n’aurait pas convaincu en interne et l’équipe matériaux aurait peiné à concevoir un plastique réellement plus économique que l’aluminium actuel.
Résultat : il est probable que la montre Apple SE conserve sa coque en aluminium.
Quelle politique tarifaire pour la SE 3 ?
L'Apple Watch SE 2 démarre à 249 € en France. Au vu de la concurrence très forte sur l'entrée de gamme, Apple ne devrait pas beaucoup faire évoluer le prix de sa tocante.
Selon Apple, la montre connectée Apple Watch SE constitue un choix optimal pour les enfants. Elle sert aussi et surtout de porte d'entrée à ceux qui souhaitent s’initier aux montres intelligentes. De quoi relancer durement les ventes d'Apple Watch ? Rappelons qu'Apple a perdu récemment son titre de numéro un mondial.
Deux jours. Dans deux petits jours (à quelques minutes près) se tiendra le keynote qui devrait révéler la nouvelle gamme de smartphones d’Apple. Comme chaque année, l’attente paraît interminable et les rumeurs innombrables. Et bien entendu, même aussi près de l’échéance, Mark Gurman est toujours là pour en remettre une petite couche.
Image MacRumors.
Oh ! You Pretty Things (Oh ! Vous jolies choses)
Si toute la gamme va être renouvelée à l’occasion de ce keynote, la star du show sera bien entendu l’iPhone 17 Air. Le souci principal d’Apple ces dernières années semble être la difficulté à avoir un modèle de milieu de gamme : si l’iPhone « standard » se vend bien, les versions Plus et mini n’ont jamais été de grands hits (au grand dam des adorateurs de petits formats pour le dernier). Solution d’Apple ? Retenter le coup du MacBook Air de 2008.
Pour les ordinateurs portables de l’époque, ça tombait sous le sens : soit vous aviez un appareil lourd, à plus de 2,5 kg et épais, soit vous aviez un « netbook », avec des performances anémiques. Apple a décidé à l’époque de faire le moins de compromis possibles : la légèreté et la finesse d’un netbook, avec une puissance digne d’un ordinateur portable standard (bas de gamme, au moins). Si l’appareil semblait relativement lent avec le disque dur de base (qui n’était rien d’autre qu’un disque dur d’iPod), les choses changeaient pour ceux qui avaient les moyens de prendre l’option SSD (une rareté à l’époque). Alors certes, ça n’était pas une station gaming, mais pour un usage ultra-mobile, son écran de même qualité que ceux du reste de la gamme, son poids contenu à 1,36 kg et sa finesse surprenante en faisaient le roi des voyageurs.
Qui a oublié ce fameux moment où Steve Jobs a sorti le MacBook Air d’une enveloppe ? Image Apple.
Reste que... nous sommes en 2025 : la finesse, niveau ordinateurs portables, n’impressionne plus vraiment. Et pour les téléphones mobiles, c’est encore pire : plutôt que de gratter un millimètre ou deux, la plupart des consommateurs vous diront qu’ils préfèreraient avoir une batterie plus grosse, ou pour les fans de réseaux sociaux des appareils photos encore meilleurs. Pourtant, Apple se lance dans la direction opposée : selon les rumeurs toutes accordées entre elles, l’iPhone 17 Air n’aurait qu’un seul objectif, une batterie plus petite (logique), un processeur plus limité et un écran moins efficace que celui d’un iPhone Pro, voire de base. Et selon Gurman et ses indiscrétions, le tarif ne serait pas aussi léger que le suffixe « Air » le laisse supposer : comme toujours avec ce patronyme chez Apple, il y a une taxe sur l’air. Ainsi, le tarif de l’appareil serait plus proche de la gamme iPhone 17 Pro que de celui de l’iPhone 17 « standard ».
Samsung a tenté le S25 Edge... qui ne semble pas marquer les foules. Image Samsung.
Apple a déjà un exemple récent de la « réussite » de ce type d’appareil : Samsung a sorti le S25 Edge, plusieurs mois maintenant avant la pomme et son iPhone 17 Air. Sorti fin mai 2025, Samsung en est déjà à ralentir la cadence de production, les ventes de l’appareil étant jugées décevantes. L’iPhone 17 Air suivra-t-il la même pente, ou réussira-t-il à inverser la malédiction des smartphones grand format de milieu de gamme, juste par la hype du mot « Air » ? Rien n’est moins sûr. Reste pour Apple, même si les ventes s’avéraient faiblardes, la consolation de défricher avec ce modèle des technologies qui viendront peupler le reste de la gamme dans les années à venir, que ce soit niveau batterie, modem fait maison ou process de fabrication.
Du côté des iPhone 17 Pro, Apple aurait prévu les choses en grand niveau photo : le redisign complet de la face arrière, spécialement au niveau des caméras, n’est pas là juste pour des raisons esthétiques. Il devrait permettre d’avoir plus de place en interne, et ainsi avoir des caméras plus imposantes, et de meilleure qualité.
Mark Gurman appuie ainsi la rumeur voulant que l’iPhone 17 Pro ait un système d’ouverture variable sur l’un de ses objectifs, et indique que l’iPhone serait pour la première fois capable de filmer à la fois avec les caméras arrière et avant.
Image Apple.
Absolute Beginners (Véritables débutants)
Nous en avions parlé récemment, Apple aurait pour projet d’ici le printemps 2026 de venir concurrencer frontalement Perplexity et ChatGPT Search, avec un outil intégré directement à Siri. Si la tâche est ardue, Apple pour l’occasion serait repartie de zéro, s’affranchissant du Siri actuel qui semble totalement impossible à faire cohabiter avec la nouvelle version.
Les choses ne sont pas encore totalement arrêtées, mais Cupertino semble de plus en plus se diriger vers une combinaison utilisant à la fois des outils maison, mais aussi de grands pans de LLM venant directement de chez Google et son Gemini. Ainsi, Apple garderait sous clé les données de ses clients, qui ne seraient approchées que par les outils créés en interne, et le reste (compréhension de la question, formulation de la réponse) serait confié au code de Google. Bien entendu, même si ce code venait de Google, hors de question de le faire sortir de chez Apple : tout tournerait sur des serveurs internes, dopés à Apple Silicon, et dans des data-centers appartenant à la pomme.
China Girl (Petite chinoise)
Depuis les débuts d’Apple Intelligence, la pomme tente d’exporter son IA en Chine... sans grands résultats pour le moment. Il faut dire que le marché de l’Empire du milieu est très spécifique, avec son obligation de censure du contenu et de contrôle des données. Alors qu’elle comptait pouvoir intégrer son système dans une mise à jour d’iOS 18 dans le courant de l’année, Apple Intelligence n’a toujours pas pointé le bout de son nez sur les iPhone chinois.
Apple n’a cependant pas baissé les bras : le marché du pays est bien trop important pour le laisser tomber. Les discussions sont toujours en cours avec Alibaba pour contrôler la censure, tandis que le moteur du système serait fourni par Baidu, qui jouerait un rôle équivalent à OpenAI dans les iPhone vendus dans le pays. Si tout se passe bien (étant donné le côté pointilleux des autorités chinoises, et la réticence des dirigeants américains, c’est loin d’être gagné), Apple compte introduire Apple Intelligence dans iOS 26.1 ou 26.2.
Let’s Dance (Dansons)
Alors certes, Steve Jobs et ses keynotes étaient inimitables. Mais ne boudons pas notre plaisir, comme d’habitude mardi soir promet d’être un bon moment. En attendant les 20 ans de l’iPhone, et les surprises qu’Apple nous a prévu pour l’occasion. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
En cette rentrée, l'iPad A16 fait l'objet de nombreuses promotions. Il faut presque le faire exprès pour payer cette tablette plein pot à savoir 409 €.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, c'est Rakuten qui propose le meilleur prix. La tablette entrée de gamme peut s'acquérir pour un peu moins de 323 €. Pour l'obtenir à ce prix, il est nécessaire de saisir le code RAKUTEN7.
Il s'agit d'un modèle d'import. Techniquement, cela ne pose absolument aucun souci. Par contre, sachant qu'il ne s'agit pas d'un revendeur officiel, il ne faut pas trop compter sur la seconde année de garantie européenne.
Si vous avez un compte Amazon Business, sachez que la tablette d'Apple se négocie 349 €. À ce prix, vous avez le choix au niveau de la couleur entre le bleu et le rose.
Pour information, la création d'un compte Amazon Business est assez simple et est ouverte aux entrepreneurs individuels. Amazon réalise souvent des discounts supplémentaires sur des produits Apple auprès de cette clientèle.
Dernière option pour obtenir l'iPad A16 à un prix intéressant : CDiscount. En saisissant le code 25DES249 lors de la commande, vous pouvez obtenir le modèle de base pour 355 €. A vous de choisir !
Plusieurs mois durant, les rumeurs sur la période de sortie des AirPods Pro 3 ont été contradictoires. D'aucunes les promettent pour le courant 2025 — cela semble désormais acquis — d'autres les renvoyant à 2026. Peut-être parce qu'Apple a prévu de renouveler cette gamme en deux temps ?
Image Apple.
L'analyste Ming-Chi Kuo comptait parmi les membres du second groupe, celui des 2026. Dans un tweet ce matin il révise son planning et s'attend à ce qu'Apple annonce des AirPods Pro 3 au second semestre 2025, donc probablement à l'occasion du keynote de mardi soir. Mais il redit aussi s'attendre à une « Mise à jour matérielle plus significative avec l'ajout de caméras infrarouge » dans un modèle en 2026.
Il s'était écoulé trois ans entre les deux premières générations d'AirPods Pro, les voir révisés en l'espace d'une année seulement paraît bien rapide. À moins qu'Apple n'ait été obligée de repousser l'ajout de ces caméras — car dépendantes d'Apple Intelligence — et que la supposée génération de 2026 soit celle qui était prévue à l'origine.
Apple a l’art de surprendre… surtout quand il s’agit de vendre des accessoires hors de prix. Des prix auxquels les gens ont fini par s’habituer, mais qui sont choquants dès qu’on les compare. La fameuse chiffonnette d'Apple est vendue actuellement "en promo" à 20 € (une réduction de 5 € sur son prix normal. Ce prix élevé ne l'empêche pas d'avoir une note de 4,5 sur 5 chez les clients d'Amazon. À titre de comparaison, on trouve un pack de 10 pour deux fois moins cher, et il y a sans doute encore beaucoup moins cher.
Dans le même genre d'accessoires vendu hors de prix, il y a également le fameux kit de roulettes pour Mac Pro, qui est vendu actuellement 807,11 €, soit le prix d'un iPhone.
Cette année, pour gratter quelques dixièmes de points de marge, Apple a décidé, semble-t-il, de commercialiser une bandoulière décrite par Mark Gurman comme « haut de gamme et coûteuse ».
Selon le leaker Majin Bu, ce “Crossbody Strap” prendrait la forme d’une longue lanière plate, aimantée sur toute sa longueur. Plutôt que de passer par une boucle classique, il suffirait de la replier sur elle-même pour la fermer. La sangle viendrait ensuite se fixer à l’une des nouvelles coques attendues. Des rumeurs évoquaient d’ailleurs déjà un emplacement prévu dans ces coques pour y glisser une dragonne.
Pour Apple, c'est fromage et dessert (comme toujours). Pour utiliser sa bandoulière, les clients devront acquérir l'étui qui va avec. Celui-ci, comme chacun sait, est loin d'être donné.
La grande question jusqu'à mardi, est donc de deviner le prix de cet accessoire. La bandoulière pour iPhone la plus vendue sur Amazon coûte 7 €, alors que celle qui obtient la meilleure note des consommateurs est vendue 19 €. Il va de soi que l'accessoire d'Apple sera vendu à un prix plus élevé. Rhinoshield, qui fait plutôt dans le haut de gamme, vend la sienne à 38 €. On doit sans doute doucement commencer à se rapprocher de la vérité.
L'autre accessoire sur lequel Apple pourrait se faire un peu de beurre, c'est sur le bumper. Né avec l’iPhone, cet accessoire se négociait alors 29 €. Dix ans plus tard, on attend avec curiosité — et un brin d’appréhension — le prix de la version 2025. L'inflation est parfois très élevée dans les bureaux de Cupertino.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
C’est le retour de Sortie de veille ! Cette semaine, on fait le point sur les nouveautés attendues de la conférence Apple du 9 septembre : iPhone 17, Apple Watch Ultra 3… On discute aussi d’un nouveau projet déterminant pour Apple et des attentions chaleureuses de Tim Cook envers Donald Trump.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Le jour où Apple en aura marre de tourner des keynotes, elle pourra toujours confier l'exercice à Jon Prosser. Sa dernière vidéo pourrait presque passer pour la véritable présentation.
Certaines animations sont vraiment impressionnantes. On vous recommande de gagner la courte dernière partie consacrée à l'iPhone 17 Air, qui donne une bien meilleure idée du téléphone que les différentes images publiées à ce jour.
La présentation fait la part belle à l'iPhone 17 Pro, mais fait le tour des rumeurs des produits qui devraient être présentés la semaine prochaine : iPhone 17, iPhone 17 Air, iPhone 17 Pro, Apple Watch Series 11 et Ultra 3. Le tout avec une touche d'humour qui manque à certains keynotes d'Apple.
De nombreux procès entre les entreprises d’intelligence artificielle et les auteurs de contenus — qu'ils soient sous forme de livres, de films ou encore de musique — sont en cours. L’accord signé entre Anthropic et les plaignants, premier du genre, pourrait bien donner la mesure des choses à venir dans le domaine.
La justice, aveugle ? Pas tant que ça. Image libre de droits.
1,5 milliard de dollars. C’est la somme qu’Anthropic a accepté de payer aux 7 millions de plaignants s’étant réunis dans une class-action contre l’entreprise responsable de l’IA Claude, l’accusant d’avoir utilisé des versions piratées de leurs livres pour entraîner son LLM.
Si la somme peut paraître conséquente, il semble selon Bloomberg que l’entreprise s’en sorte à (très) bon compte : si le procès était allé jusqu’à son terme, certains spécialistes estiment qu’Anthropic aurait pu verser jusqu’à 1 000 milliards de dollars de dommages et intérêts.
La somme semble absurde, mais elle est à opposer au nombre de sources utilisées par les grands LLM pour s’entraîner et absorber de la connaissance : ces IA ont une consommation et une rapidité d’absorption telle que les contenus ne se comptent plus en centaines ou en milliers, mais rapidement en millions. Reste qu’une telle amende aurait pour conséquence, si elle devait être présentée à n’importe lequel des acteurs actuels du domaine, de lui faire immédiatement mettre la clé sous la porte. D’où le fait qu’Anthropic ait avoué avoir été « fortement incitée » à régler le conflit à l’amiable.
Cet accord n’est que le premier du genre, comme le rappellent les avocats des plaignants. Et la justice américaine fonctionnant principalement sur la jurisprudence, les autres procès en cours sur le même thème et impliquant OpenAI, Meta et bien d’autres devraient suivre la même voie. Avec des sommes encore plus conséquentes ?
Apparu avec l’iPhone 15 Pro, le titane est appelé à disparaître la semaine prochaine avec l’annonce des nouveaux iPhone 17 Pro. Si l’utilisation de ce métal était une initiative intéressante pour remplacer l’acier utilisé dans les iPhone précédents, l’aluminium devrait reprendre sa place dans l’intégralité de la gamme. Pourquoi ce revirement ?
Le rendu final serait proche de celui-ci. Image MacRumors.
Comme indiqué par Mark Gurman et d’autres fuiteurs depuis maintenant plusieurs mois, l’iPhone 17 Pro serait entièrement fait d’aluminium et de verre, délaissant le titane après 2 ans de service dans la gamme. Si ce dernier, plus « noble » que le simple métal des cannettes de boisson donne un côté plus chic à l’iPhone, il n’est pas sans contreparties.
Dès les premiers tests de l’iPhone 15 Pro, les retours concernant la gestion de la température étaient plutôt mauvais : le téléphone chauffe rapidement et, n’arrivant pas à évacuer correctement la chaleur, devient une véritable bouillotte pour l’utilisateur tout en limitant rapidement les capacités des composants, écran compris. Nombreux sont les utilisateurs au fil du temps s’étant plaints d’un écran quasiment illisible en plein soleil, tant l’iPhone 15 Pro doit réduire la luminosité pour tenter de garder ses composants à une température acceptable.
Si les choses se sont améliorées avec l’iPhone 16 Pro, ce n’est pas encore parfait : Apple a bien tenté de répartir la chaleur avec des éléments en graphite dissipant les calories émises par le SoC vers le reste du châssis, mais l’appareil reste toujours particulièrement chaud dans certains usages, et la diminution à la fois de la fréquence du SoC et de la luminosité de l’écran, bien que fortement limitée, n’a pas disparu.
Le poids l’ennemi juré du smartphone
Autre souci bien embêtant pour le prochain iPhone 17 Pro, le poids : le titane a certes bien aidé à faire diminuer la surcharge pondérale de l’appareil par rapport aux iPhone 14 Pro en acier, ce n’est pas suffisant une fois mis en face du futur iPhone 17 Air. L’aluminium étant encore plus léger que le titane, c’est le candidat idéal pour permettre à l’iPhone 17 Pro de rester dans un poids assez limité pour ne pas passer pour un pachyderme face à son svelte compagnon.
Alors certes, l’aluminium est un métal plus fragile que le titane, sans même parler de l’acier, mais Apple a appris au fil des années à travailler avec cette matière, et à choisir les bons alliages. Ainsi, les alliages de série 6000 (aluminium-magnésium-silicium) voire 7000 (aluminium-zinc-magnésium), habituellement utilisés par le sport auto et l’aviation, sont maintenant monnaie courante dans les produits Apple, permettant de maintenir un poids contenu, tout en gardant une grande résistance aux chocs et à la torsion. Gageons que même plus de 10 ans après le bend gate, Apple n’a pas envie de faire ressurgir ce souvenir.
Depuis le début de l’année, la Chine semble prendre les rênes de la règlementation automobile, spécialement en ce qui concerne les véhicules électriques. Il faut dire que non seulement le pays est devenu en quelques années le plus gros producteur de véhicules électriques au monde, mais en plus son marché intérieur reste le plus grand de la planète. Si le dernier serrage de vis en date paraît anecdotique, plusieurs éléments décidés en 2025 pourraient bien s’étendre au monde entier.
Les poignées affleurantes, bientôt du passé ? Image Baidu.
Une approbation officielle pour chaque mise à jour des véhicules autonomes
La première salve a commencé en février, avec la volonté de contrôler ce qui est fait dans les mises à jour des véhicules à capacité de conduite autonome, comme l’indique Reuters. Usée par les mises à jour obscures et absconses concernant les véhicules électriques et leur système de conduite semi-autonome, la Chine a décidé que chaque nouvelle version d’un logiciel de conduite devra être approuvée par le gouvernement avant d’être envoyée aux véhicules concernés.
De la même manière, le pays entend lutter contre les versions sorties à la va-vite, en considérant chaque patch correctif qui sortira pour corriger une erreur commise durant la précédente mise à jour comme un rappel officiel du véhicule. Ainsi, les constructeurs comme Tesla, Nio ou encore Xiaomi qui usent et abusent des mises à jour à distance en sortant des produits au code mal finalisé se verront mis sur le même pied d’égalité que les constructeurs traditionnels, qui doivent rappeler physiquement chaque modèle ayant une imperfection dangereuse.
Concernant les systèmes de conduite autonome, ils ont maintenant interdiction d’utiliser des noms et des artifices marketing laissant penser que la voiture peut conduire toute seule sans assistance du conducteur. De plus, chaque cas de collision ou panne impliquant un de ces systèmes d’aide à la conduite devra être rapporté systématiquement au législateur.
Les batteries n’auront « plus le droit de prendre feu »
Concernant les batteries des véhicules électriques, une autre décision de cette année a visé à obliger les constructeurs à renforcer les protections contre les incendies de batterie. Jusqu’à présent, la règlementation locale indiquait que le pack batterie devait tenir 5 minutes avant de relâcher un début d’incendie dans les cellules, afin de laisser le temps aux éventuels passagers de sortir du véhicule.
À partir de juillet 2026, c’est fini : les structures de batterie intégrées dans les véhicules électriques devront faire en sorte soit de ne pas laisser sortir un emballement thermique du pack, soit d'utiliser une technologie qui n’est pas prompte à ces fameux emballements thermiques.
Ainsi, que ce soit du fait d’un choc, d’un défaut durant la recharge ou d’un accident violent, la batterie ne devra pas être un facteur aggravant. Voilà qui devrait donner une place encore plus grande à la technologie LFP, dominée par CATL et BYD, qui se veut certes moins dense que les cellules NMC, mais beaucoup plus stable en cas de choc.
Les poignées électriques interdites
Dernière décision en date de la Chine concernant les véhicules qui sont vendus sur son territoire, la Chine pourrait bien sonner la fin des poignées affleurantes sur les voitures modernes. Cette mode, lancée par Tesla et suivie par une bonne partie de l’industrie maintenant, ne plait pas au législateur chinois qui devrait bientôt l’interdire.
En cause, le fait que ces poignées rendent l’ouverture de la voiture plus complexe, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur, et surtout qu’une panne ou un accident peuvent rendre impossible ou très difficile l’extraction rapide des passagers : si techniquement les ouvrants électriques sont faits pour débloquer les serrures automatiquement en cas d’accident, plusieurs cas font état de portes bloquées, notamment chez les constructeurs locaux. De la même manière, plusieurs utilisateurs, en situation de panique dans leur voiture, n’ont pas réussi rapidement à trouver le mécanisme d’ouverture de secours en cas de panne de la partie électronique.
Pour toutes ces raisons, la Chine souhaiterait le retour aux poignées mécaniques simples, ou à minima que des indications claires soient données dans les véhicules comportant un mécanisme d’ouverture d’urgence, sans avoir à sortir le manuel. Si le constructeur veut garder des poignées à ouverture électrique, il devra prouver que son système est quasiment infaillible, même en cas d’accident sévère, ce qui devrait largement refroidir les envies de fantaisie.
Quelle influence sur la production mondiale ?
Qu’on le veuille ou non, la Chine est devenue un acteur incontournable de l’automobile, que ce soit au niveau du nombre de clients potentiels dans le pays, comme pour le nombre de véhicules qui sortent des usines de l’Empire du milieu. De ce fait, il serait difficilement envisageable pour un constructeur automobile de faire un modèle qui ne puisse pas être vendu en Chine et, les économies d’échelle étant le nerf de la guerre pour combattre les constructeurs chinois, il serait peu rentable de faire des modèles différents pour la Chine et le reste du monde.
Ainsi, si jusqu’à présent les États-Unis d’Amérique et l’Union européenne étaient leaders en termes de normes et régulations à respecter dans l’automobile, il y a fort à parier que la Chine prenne le relais, et donne dans les années à venir le « la » concernant les normes de sécurité.
Dans les nombreuses rumeurs sur ce qu'Apple pourrait dévoiler le 9 septembre, il y a des choses moins mises en avant mais qui trouvent parfois un public. Et un changement assez courant est purement esthétique, avec de nouvelles couleurs pour les produits. Une méthode qu'Apple emploie parfois pour relancer les ventes après quelques mois (c'était courant avec les iPhone). Selon Mark Gurman, deux produits pourraient gagner de nouvelles couleurs : l'Apple Vision Pro et le HomePod mini.
Pour le casque d'Apple, en dehors des rumeurs sur une version compacte et moins onéreuse, Gurman indique qu'une version noire a été envisagée et pourrait arriver. Apple apprécie de passer ses produits haut de gamme en noir, et tend à éviter les couleurs dans ce cas, comme pour les MacBook Pro ou l'Apple Watch Ultra 2. Un coloris minuit ne devrait pas permettre au casque de devenir d'un coup le produit le plus couru de la gamme, mais un petit changement permet toujours a minima de relancer la machine médiatique.
Si les rumeurs bruissent et annoncent une nouvelle puce pour le HomePod mini, il y a aussi la question de la couleur. Apple a déjà ajouté deux fois de nouvelles teintes sur son enceinte : une fois pour ajouter de l'orange, du jaune et du bleu, une seconde en remplaçant le gris sidéral par du minuit (du noir, donc). Il ne s'avance pas trop sur les couleurs disponibles mais annonce du rouge.
Le mardi 9 septembre à 19 h (heure de Paris), Apple lèvera le voile sur ses nouveaux jouets. Comme d’habitude, Mark Gurman se fait un malin plaisir de révéler le menu de la conférence quelques jours avant sa tenue. Pas de nouvelles révélations dans les confidences du journaliste de Bloomberg, mais des confirmations… si tant est qu’il ne se trompe pas, ce qui n’est pas trop son genre.
iPhone 17, iPhone 17 Air, iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max
Depuis 2020, la gamme d’iPhone compte quatre modèles, et cette année encore Apple resterait fidèle à la formule. Mais changement de casting : pas de version Plus (ni de mini, snif), remplacée par un tout nouvel iPhone 17 Air. Sa particularité ? Une épaisseur record de seulement 5,5 mm, ce qui en ferait aussi l’iPhone le plus léger. Mais qui dit finesse dit concessions : il aurait une autonomie inférieure aux autres et pas de tiroir SIM.
Pour le reste, il embarquerait un écran 6,6” ProMotion, la puce A19 et un modem cellulaire C1, pour un tarif situé entre l’iPhone 17 classique et le Pro. Suffisant pour séduire ? C’est la grande question.
De son côté, l’iPhone 17 standard grandirait légèrement (6,3” contre 6,1”) et profiterait pour la première fois d’un écran ProMotion. On ignore néanmoins si toutes les fonctions avancées seront de la partie, notamment l’écran toujours allumé.
Quant aux iPhone 17 Pro et 17 Pro Max, vus de dos, ils seraient assez différents de leurs prédécesseurs. Leur bloc photo s’étendrait sur toute la largeur, à l’instar des Pixel. Si cela peut les rendre enfin stables quand ils sont posés sur une table, on prend.
Ils abandonneraient le titane au profit de l’aluminium, moins prestigieux, mais plus léger et meilleur pour dissiper la chaleur. Et puis, il y aurait une nouvelle couleur orange, histoire de se démarquer bien comme il faut. La plupart de leurs composants seraient aussi mis à niveau : puce A19 Pro, batterie plus grosse, téléobjectif 48 Mpx, objectif à ouverture variable…
Côté accessoires, Apple préparerait une remplaçante à la controversée coque FineWoven, un bumper pour l’iPhone 17 Air (mais si, souvenez-vous, un bumper) et même une bandoulière « haut de gamme et coûteuse », dixit Gurman. On n’ose pas imaginer le prix.
Apple Watch SE 3, Apple Watch Series 11 et Apple Watch Ultra 3
L’Apple Watch SE aurait droit à une mise à jour trois ans après la précédente. La montre d’entrée de gamme jouirait d’un écran légèrement plus grand et d’un processeur plus rapide. On espère également un écran toujours allumé, mais ce n’est pas gagné.
Après une Series 10 bien affinée, la Series 11 serait sans surprise très proche au niveau du design. Elle aurait essentiellement un écran plus lumineux et de nouveau coloris.
Le gros morceau, littéralement, sera de toute évidence l’Apple Watch Ultra 3. Elle aurait un écran encore plus grand — les poignets des clients sont-ils vraiment extensibles à ce point ? —, une connexion 5G et une connexion satellitaire en cas d’urgence.
Peut-on faire mieux que les AirPods Pro 2, excellents à leur lancement et encore meilleurs aujourd’hui grâce à de nombreuses améliorations logicielles ? Apple va apparemment relever le défi avec les AirPods Pro 3. Comme les Powerbeats Pro 2, les nouveaux écouteurs auraient un capteur de fréquence cardiaque. Ils auraient aussi un boitier significativement plus petit. Pas que l’actuel soit énorme, mais un peu de place gagnée dans la poche, ça ne se refuse pas.
Tous les produits ne seraient pas pour le 9 septembre, d’autres suivraient dans les semaines suivantes. Voici lesquels avec leurs améliorations principales :
AirTag 2 : puce sans fil plus précise et portée améliorée
iPad Pro : puce M5 dernier cri et seconde caméra en façade
Vision Pro : puce M4 ou M5 en remplacement de la M2
Apple TV : puce A17 Pro et modem réseau maison
HomePod mini : puce boostée, prête pour Apple Intelligence
On vous donne rendez-vous le mardi 9 septembre à 19 h sur LeKeynote.fr pour le suivi de la conférence en direct.
Si vous regardez du streaming sur Twitch, vous devez connaître Nanoleaf : cette marque propose des kits de panneaux lumineux qui permettent d'obtenir un décor digne des années 80 sur vos murs. Pendant quelques jours (du 5 septembre au 8 septembre), la marque propos de nombreuses promotions, qui peuvent atteindre 50 %.
Dans tous les cas, les kits sont compatibles Apple Home, avec en plus la possibilité de passer par l'app Nanoleaf pour certains réglages. En plus des offres sur les kits de démarrage, vous pourrez aussi obtenir des ampoules GU10, un interrupteur ou quelques autres accessoires avec 50 % de réduction à l'achat d'un kit.
Bose vient de lancer une nouvelle version de son casque QuietComfort Ultra, qui a environ deux ans. Cette nouvelle version est un peu dans la veine du casque AirPods Max, avec assez peu de nouveautés.
Le nouveau casque. Image Bose.
Le nouveau casque est attendu dès le 2 octobre 2025 pour 450 $ (contre 430 $ pour son prédécesseur, qui se déniche en pratique vers 400 € (il n'est pas disponible actuellement). Il gagne une meilleure autonomie théorique, qui passe de 24 heures à 30 heures, et un mode qui permet de couper la réduction de bruit pour gagner quelques heures supplémentaires (45 heures dans ce cas). Dans les autres petites nouveautés, on trouve un mode cinéma, évidemment optimisé pour l'écoute de films, et Bose a supprimé l'intégration des assistants vocaux dans le casque. La principale nouveauté, en dehors de l'autonomie, vient de la possibilité d'utiliser le casque en USB-C.
Le nouveau casque. Image Bose.
C'est une nouveauté aussi apparue avec la version USB-C du casque d'Apple, et elle permet de contourner la compression avec pertes du Bluetooth. Le casque de Bose peut donc être employé directement en USB-C avec un smartphone ou un ordinateur, avec de l'audio sans pertes. Bose n'indique pas les possibilités du DAC intégré dans le casque, mais beaucoup de modèles permettent a minima une fréquence d'échantillonnage de 48 kHz et une quantification sur 24 bits dans ce cas, et parfois la possibilité de monter à 96 kHz. Cette nouveauté est un ajout intéressant, surtout étant donné que le casque de Bose garde la connectique audio analogique du modèle précédent, à travers une prise jack 2,5 mm (un câble 2,5 mm vers 3,5 mm est fourni). Il propose donc de l'audio sans fil avec compression, de l'audio analogique et de l'audio numérique1.
En violet. Image Bose.
Le casque est annoncé en noir, violet, sable et blanc.
Il faudra peut-être attendre la prochaine version pour de l'audio numérique sans fil. ↩︎
La Commission européenne sanctionne lourdement Google avec une amende de 2,95 milliards d'euros, pour pratiques abusives dans les technologies publicitaires en ligne.
Nouvelle tuile financière sur la tête de Google qui écope cette semaine d'une seconde amende de grande envergure. Cette fois c'est le toit qui lui tombe sur la tête. Après la CNIL qui l'a sanctionné en début de semaine à hauteur de 325 millions d’euros pour des manquements dans la gestion des données personnelles au sein de ses activités publicitaires, c'est Bruxelles qui frappe le groupe américain d'une amende retentissante de 2,95 milliards d'euros.
Source Commission de Bruxelles.
La Commission reproche à Google d’avoir favorisé ses propres services de publicité en ligne au détriment des prestataires concurrents, des annonceurs et des éditeurs en ligne, explique le communiqué. La Commission lui ordonne de mettre fin à ces pratiques d’autopréférence et d'engager des mesures pour supprimer ses conflits d’intérêts dans toute la chaîne de ses services publicitaires.
Google dispose de plusieurs services qui servent d'intermédiaires entre les annonceurs et les éditeurs pour afficher des publicités sur des sites web ou des applications mobiles. Il utilise deux outils d’achat d’espaces publicitaires – « Google Ads » et « DV360 » ; un serveur publicitaire pour éditeurs, « DoubleClick For Publishers » (ou DFP) ; et une place de marché publicitaire —, détaille la Commission.
L'enquête ouverte sur cette activité a révélé que depuis au moins 2014 et jusqu'à aujourd'hui, Google jouit d'une position dominante — ce qui n'est pas répréhensible en soi, rappelle Bruxelles — mais qu'il en abuse de deux manières :
En favorisant sa propre place de marché publicitaire, AdX, dans le processus de sélection des annonces de son serveur publicitaire DFP. Par exemple, en informant AdX, à l’avance, de la valeur de la meilleure enchère d’un concurrent afin de la dépasser pour remporter l’enchère ;
En favorisant sa place de marché AdX dans la manière dont ses outils d’achat Google Ads et DV360 soumettaient leurs offres sur les places de marché. Par exemple, Google Ads évitait de recourir aux places de marché concurrentes et concentrait principalement ses enchères sur AdX, le rendant ainsi plus attractif que ses rivaux.
« La Commission a conclu que ces comportements visaient délibérément à donner à AdX un avantage concurrentiel et ont pu évincer les places de marché rivales. Cela a renforcé le rôle central d’AdX dans la chaîne d’approvisionnement de l’adtech ainsi que la capacité de Google à prélever des frais élevés pour son service », résume le communiqué.
Google a contesté cette décision mais sans s'attarder sur les points problématiques qui ont été mis en évidence : « La décision de la Commission européenne concernant nos services de technologies publicitaires est erronée et nous allons faire appel. » a déclaré Lee-Anne Mulholland, vice-présidente, directrice mondiale des affaires réglementaires, ajoutant : « Elle impose une amende injustifiée et exige des changements qui vont nuire à des milliers d’entreprises européennes en rendant plus difficile leur capacité à gagner de l’argent. Il n’y a rien d’anticompétitif à fournir des services aux acheteurs et aux vendeurs de publicité, et il existe aujourd’hui plus d’alternatives à nos services que jamais auparavant ».
Google a 60 jours pour informer la Commission des changements qu'il entend mettre en place. Cette dernière souligne au passage que cette enquête révèle des agissements qui ont été constatés également aux États-Unis, où le Département de la Justice doit ouvrir un procès contre Google le 22 septembre prochain. Le groupe ne pourra guère plaider un harcèlement venu exclusivement de l'Europe.
Mise à jour : Google a communiqué sur cette amende, voici la réaction de Lee-Anne Mulholland, responsable chez Google.
« La décision de la Commission européenne concernant nos services de technologies publicitaires est erronée, et nous allons faire appel. Elle impose une amende injustifiée et exige des changements qui nuiront à des milliers d’entreprises européennes en rendant plus difficile pour elles de générer des revenus. Il n’y a rien d’anticoncurrentiel à fournir des services aux acheteurs et aux vendeurs d'espaces publicitaires, et il existe plus d'alternatives que jamais à nos services. »
Google explique par ailleurs que cette affaire ne concerne pas les annonces liées au moteur de recherche, mais l'activité de publicité tierce de la firme, qui aide ses clients à générer des revenus. Selon eux, la Commission européenne a une vision erronée du secteur des adtech et cette amende de 3 milliards d'euros est injustifiée et est vue comme une attaque disproportionnée de l'Europe envers une entreprise américaine.
Les utilisateurs de vieilles versions de macOS peuvent toujours compter sur Firefox qui va continuer de recevoir des mises à jour de sécurité.
macOS Sierra, High Sierra et Mojave, sortis entre 2016 et 2018, peuvent toujours recourir à Safari, Chrome ou Firefox si ce n'est que les deux premiers ont cessé de recevoir des mises à jour de sécurité sur ces systèmes. Apple en a encore distribué cette année, mais pour le Safari 18 utilisable dans Ventura (macOS 13, 2022) tandis que Chrome peut descendre jusqu'à Monterey (macOS 12, 2021).
Image Mozilla.
À l'inverse, Firefox version 115 (la dernière en date est la 142) qui fonctionne sur les trois systèmes cités en introduction a vu son bail prolongé. Il s'agit d'une version dite "ESR" pour "Extended Support Release". Initialement, la fondation Mozilla avait prévu d'arrêter de fournir des patchs de sécurité pour ce Firefox en septembre 2024. Puis la date limite avait été repoussée à 2025.
Elle l'est de nouveau avec une échéance cette fois en mars 2026. Et ce ne sera pas forcément la fin de l'histoire, une évaluation est prévue en février pour décider de la suite (on peut supposer que Mozilla fera le compte à ce moment-là des instances de ce Firefox détectées sur le web).
Dans le même temps, Mozilla recommande tout de même de passer autant que possible sur des systèmes plus récents et capables de faire fonctionner des versions plus robustes du navigateur. Sans parler de sites web qui ne sont pas toujours accessibles à des navigateurs trop anciens.
Cette extension du délai vaut également pour Firefox 115 sur Windows 7, 8 et 8.1.
La seconde version de Backdrop propose d'afficher une vidéo comme illustration de fond pour l'écran verrouillé de macOS. Le système propose déjà quelque chose de similaire, mais Backdrop 2 est plus souple. On peut piocher des animations et vidéos dans une ample collection intégrée au logiciel ou sélectionner des vidéos parmi son propre stock et la version 2 étend son action à l'écran verrouillé du Mac.
La galerie intégrée dans Backdrop. Image MacGeneration.
Les clips choisis peuvent être en 4K, on dispose d'un petit outil d'édition pour sélectionner une partie dans une vidéo trop longue. Il permet d'incruster un texte et de choisir une autre vitesse de lecture, plus lente ou accélérée (mais pas dans la version démo).
L'éditeur pour préparer sa vidéo. Image MacGeneration.
L'interface est soignée — mais on aurait aimé pouvoir choisir une vidéo dans Photos directement depuis le logiciel au lieu de devoir l'exporter — et le résultat est conforme aux attentes. Si vous utilisez plusieurs écrans, ils pourront chacun avoir une vidéo différente. Pour l'avoir essayé sur un MacBook Air M3 branché à un écran externe 4K, il n'y a pas de ralentissement perceptible lors de l'utilisation d'autres logiciels en parallèle.
L'éditeur explique que son shareware s'attache à utiliser tout ce qui peut fluidifier son fonctionnement (accélération par le GPU, adaptation en fonction de la charge du système, mise en pause lorsqu'on a une app affichée en plein écran, etc.). On a noté un petit bug — à moins que ce ne soit une limitation — avec les widgets sur le bureau. Ils sont transparents avec Liquid Glass dans macOS 26, mais on ne voit pas la vidéo passer en dessous, le fond de ces modules reste figé, à l'inverse du fond transparent du Dock qui laisse voir ce qui passe en dessous.
Le logiciel peut être testé pendant quelques jours ensuite il passe sur un abonnement (1,99 $/mois, 14,99 $/an) ou sur une licence perpétuelle (29,99 $)
Si vous avez un MacBook Pro, vous avez peut-être parfois besoin d'un second adaptateur ou — si vous avez eu un problème — vous devez remplacer celui d'origine. Bonne nouvelle : Amazon propose des promotions sur deux adaptateurs secteur Apple. Le premier est un modèle USB-C de 96 W, fourni sans câble et adapté à tous les Mac portables sortis depuis de 2015 environ. Il est à 68 € au lieu de 85 €, une réduction de 20 %. Sa puissance suffit pour tous les modèles, même si quelques MacBook Pro récents sont fournis avec une variante de 140 W.
Le chargeur USB-C. Image Apple.
Le second cible les anciens Mac, les modèles vendus entre 2012 et 2015 environ. C'est en effet un bloc de 85 W en MagSafe 2. La promotion est la même : il est à 68 € au lieu de 85 €, cette fois avec le câble, qui est intégré directement au chargeur.
Le chargeur MagSafe 2. Image Apple.
Nous en profitons pour rappeler que les copies de chargeurs Apple, spécialement les modèles MagSafe, sont souvent de mauvaise qualité et n'intègrent pas les mesures de sécurité basiques nécessaires pour éviter les accidents. C'est aussi le cas des (nombreux) adaptateurs MagSafe 2 qui permettent d'utiliser un chargeur USB-C : ils sont dangereux par conception.
Il y a quelques mois, la fin de X11, un serveur graphique historiquement employé sous UNIX, semblait actée. X11 a été remplacé par Wayland (un serveur graphique plus moderne) dans pas mal de distributions GNU/Linux, et Gnome 49 devait commencer à clouer le cercueil du vénérable X11, qui date tout de même des années 80. Cette version devait commencer par désactiver X11, avant une suppression totale dans Gnome 50. Mais la release candidate (RC, la version de test qui précède la version finale) de Gnome 49 a changé les plans, comme l'indique Next : finalement, X11 n'est pas désactivé.
Ubuntu 25.10 devrait donc garder X11.
9to5 Linux donne une explication : visiblement, la solution choisie au départ était trop compliquée. Elle devait permettre de continuer à permettre de lancer une session X11 — via XWayland, une solution qui émule X11 à travers Wayland — tout en désactivant X11 dans l'environnement de bureau. Cette tâche a finalement été trop ardue et donc X11 reste pour le moment présent et utilisable dans Gnome. Malgré tout, la fin de X11 demeure prévue : les développeurs veulent toujours se débarrasser du vieux serveur graphique. Mais ce ne sera probablement pas pour Gnome 50 et il n'y a pas de plans officiels pour le moment. Ce changement dans Gnome touche évidemment de nombreuses distributions, étant donné que l'environnement de bureau est couramment utilisé. La version 25.10 d'Ubuntu, par exemple, doit normalement intégrer Gnome 49.
SFR, le joyau d'Altice — qui est dans la tourmente —, pourrait être racheté par un consortium composé d'Orange, Bouygues Telecom et Iliad (Free). Selon La Lettre, c'est une voie vue d'un bon œil par le gouvernement mais qui va nécessiter un peu de travail et de garanties pour être validée par l'Autorité de la concurrence.
Le logo de la société française du radiotéléphone.
Le projet Python, son nom de code, permettrait aux trois opérateurs de racheter le quatrième, avant de se le partager. SFR est valorisé à environ 28 milliards d'euros et est trop gros pour être racheté par un seul opérateur français. Mais en découpant l'opérateur et en séparant les activités mobiles de celles liées aux connexions fixes, il devrait être possible d'incorporer SFR dans les autres opérateurs sans subir les foudres de l'Autorité de la concurrence. Les trois opérateurs pourraient aussi amener chacun environ un milliard d'euros en plus du prix du rachat, pour prendre en charge le volet social : une intégration de SFR dans les trois opérateurs va en effet probablement amener des licenciements dans les 8 000 salariés de SFR, avec des postes en doublon.
Pour le moment, aucune offre concrète n'a visiblement été proposée, mais c'est une solution qui aurait l'aval du gouvernement selon nos confrères, car elle permettrait de garder SFR sous pavillon français. Les autres voies possibles passent par un rachat de SFR par des acteurs étrangers, ce qui pose des soucis de souveraineté. Et étant donné la taille de SFR, il y a peu de chances qu'un acteur français puisse débourser la somme nécessaire pour entrer dans le domaine très fermé des opérateurs de téléphonie mobile ou de l'accès à Internet.