Dans les nombreuses rumeurs sur ce qu'Apple pourrait dévoiler le 9 septembre, il y a des choses moins mises en avant mais qui trouvent parfois un public. Et un changement assez courant est purement esthétique, avec de nouvelles couleurs pour les produits. Une méthode qu'Apple emploie parfois pour relancer les ventes après quelques mois (c'était courant avec les iPhone). Selon Mark Gurman, deux produits pourraient gagner de nouvelles couleurs : l'Apple Vision Pro et le HomePod mini.
Pour le casque d'Apple, en dehors des rumeurs sur une version compacte et moins onéreuse, Gurman indique qu'une version noire a été envisagée et pourrait arriver. Apple apprécie de passer ses produits haut de gamme en noir, et tend à éviter les couleurs dans ce cas, comme pour les MacBook Pro ou l'Apple Watch Ultra 2. Un coloris minuit ne devrait pas permettre au casque de devenir d'un coup le produit le plus couru de la gamme, mais un petit changement permet toujours a minima de relancer la machine médiatique.
Si les rumeurs bruissent et annoncent une nouvelle puce pour le HomePod mini, il y a aussi la question de la couleur. Apple a déjà ajouté deux fois de nouvelles teintes sur son enceinte : une fois pour ajouter de l'orange, du jaune et du bleu, une seconde en remplaçant le gris sidéral par du minuit (du noir, donc). Il ne s'avance pas trop sur les couleurs disponibles mais annonce du rouge.
Le mardi 9 septembre à 19 h (heure de Paris), Apple lèvera le voile sur ses nouveaux jouets. Comme d’habitude, Mark Gurman se fait un malin plaisir de révéler le menu de la conférence quelques jours avant sa tenue. Pas de nouvelles révélations dans les confidences du journaliste de Bloomberg, mais des confirmations… si tant est qu’il ne se trompe pas, ce qui n’est pas trop son genre.
iPhone 17, iPhone 17 Air, iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max
Depuis 2020, la gamme d’iPhone compte quatre modèles, et cette année encore Apple resterait fidèle à la formule. Mais changement de casting : pas de version Plus (ni de mini, snif), remplacée par un tout nouvel iPhone 17 Air. Sa particularité ? Une épaisseur record de seulement 5,5 mm, ce qui en ferait aussi l’iPhone le plus léger. Mais qui dit finesse dit concessions : il aurait une autonomie inférieure aux autres et pas de tiroir SIM.
Pour le reste, il embarquerait un écran 6,6” ProMotion, la puce A19 et un modem cellulaire C1, pour un tarif situé entre l’iPhone 17 classique et le Pro. Suffisant pour séduire ? C’est la grande question.
De son côté, l’iPhone 17 standard grandirait légèrement (6,3” contre 6,1”) et profiterait pour la première fois d’un écran ProMotion. On ignore néanmoins si toutes les fonctions avancées seront de la partie, notamment l’écran toujours allumé.
Quant aux iPhone 17 Pro et 17 Pro Max, vus de dos, ils seraient assez différents de leurs prédécesseurs. Leur bloc photo s’étendrait sur toute la largeur, à l’instar des Pixel. Si cela peut les rendre enfin stables quand ils sont posés sur une table, on prend.
Ils abandonneraient le titane au profit de l’aluminium, moins prestigieux, mais plus léger et meilleur pour dissiper la chaleur. Et puis, il y aurait une nouvelle couleur orange, histoire de se démarquer bien comme il faut. La plupart de leurs composants seraient aussi mis à niveau : puce A19 Pro, batterie plus grosse, téléobjectif 48 Mpx, objectif à ouverture variable…
Côté accessoires, Apple préparerait une remplaçante à la controversée coque FineWoven, un bumper pour l’iPhone 17 Air (mais si, souvenez-vous, un bumper) et même une bandoulière « haut de gamme et coûteuse », dixit Gurman. On n’ose pas imaginer le prix.
Apple Watch SE 3, Apple Watch Series 11 et Apple Watch Ultra 3
L’Apple Watch SE aurait droit à une mise à jour trois ans après la précédente. La montre d’entrée de gamme jouirait d’un écran légèrement plus grand et d’un processeur plus rapide. On espère également un écran toujours allumé, mais ce n’est pas gagné.
Après une Series 10 bien affinée, la Series 11 serait sans surprise très proche au niveau du design. Elle aurait essentiellement un écran plus lumineux et de nouveau coloris.
Le gros morceau, littéralement, sera de toute évidence l’Apple Watch Ultra 3. Elle aurait un écran encore plus grand — les poignets des clients sont-ils vraiment extensibles à ce point ? —, une connexion 5G et une connexion satellitaire en cas d’urgence.
Peut-on faire mieux que les AirPods Pro 2, excellents à leur lancement et encore meilleurs aujourd’hui grâce à de nombreuses améliorations logicielles ? Apple va apparemment relever le défi avec les AirPods Pro 3. Comme les Powerbeats Pro 2, les nouveaux écouteurs auraient un capteur de fréquence cardiaque. Ils auraient aussi un boitier significativement plus petit. Pas que l’actuel soit énorme, mais un peu de place gagnée dans la poche, ça ne se refuse pas.
Tous les produits ne seraient pas pour le 9 septembre, d’autres suivraient dans les semaines suivantes. Voici lesquels avec leurs améliorations principales :
AirTag 2 : puce sans fil plus précise et portée améliorée
iPad Pro : puce M5 dernier cri et seconde caméra en façade
Vision Pro : puce M4 ou M5 en remplacement de la M2
Apple TV : puce A17 Pro et modem réseau maison
HomePod mini : puce boostée, prête pour Apple Intelligence
On vous donne rendez-vous le mardi 9 septembre à 19 h sur LeKeynote.fr pour le suivi de la conférence en direct.
Si vous regardez du streaming sur Twitch, vous devez connaître Nanoleaf : cette marque propose des kits de panneaux lumineux qui permettent d'obtenir un décor digne des années 80 sur vos murs. Pendant quelques jours (du 5 septembre au 8 septembre), la marque propos de nombreuses promotions, qui peuvent atteindre 50 %.
Dans tous les cas, les kits sont compatibles Apple Home, avec en plus la possibilité de passer par l'app Nanoleaf pour certains réglages. En plus des offres sur les kits de démarrage, vous pourrez aussi obtenir des ampoules GU10, un interrupteur ou quelques autres accessoires avec 50 % de réduction à l'achat d'un kit.
Bose vient de lancer une nouvelle version de son casque QuietComfort Ultra, qui a environ deux ans. Cette nouvelle version est un peu dans la veine du casque AirPods Max, avec assez peu de nouveautés.
Le nouveau casque. Image Bose.
Le nouveau casque, attendu dès le 2 octobre 2025 pour 450 $ (contre 430 $ pour son prédécesseur, qui se déniche en pratique vers 400 € (il n'est pas disponible actuellement). Il gagne une meilleure autonomie théorique, qui passe de 24 heures à 30 heures, et un mode qui permet de couper la réduction de bruit pour gagner quelques heures supplémentaires (45 heures dans ce cas). Dans les autres petites nouveautés, on trouve un mode cinéma, évidemment optimisé pour l'écoute de films, et Bose a supprimé l'intégration des assistants vocaux dans le casque. La principale nouveauté, en dehors de l'autonomie, vient de la possibilité d'utiliser le casque en USB-C.
Le nouveau casque. Image Bose.
C'est une nouveauté aussi apparue avec la version USB-C du casque d'Apple, et elle permet de contourner la compression avec pertes du Bluetooth. Le casque de Bose peut donc être employé directement en USB-C avec un smartphone ou un ordinateur, avec de l'audio sans pertes. Bose n'indique pas les possibilités du DAC intégré dans le casque, mais beaucoup de modèles permettent a minima une fréquence d'échantillonnage de 48 kHz et une quantification sur 24 bits dans ce cas, et parfois la possibilité de monter à 96 kHz. Cette nouveauté est un ajout intéressant, surtout étant donné que le casque de Bose garde la connectique audio analogique du modèle précédent, à travers une prise jack 2,5 mm (un câble 2,5 mm vers 3,5 mm est fourni). Il propose donc de l'audio sans fil avec compression, de l'audio analogique et de l'audio numérique1.
En violet. Image Bose.
Le casque est annoncé en noir, violet, sable et blanc.
Il faudra peut-être attendre la prochaine version pour de l'audio numérique sans fil. ↩︎
La Commission européenne sanctionne lourdement Google avec une amende de 2,95 milliards d'euros, pour pratiques abusives dans les technologies publicitaires en ligne.
Nouvelle tuile financière sur la tête de Google qui écope cette semaine d'une seconde amende de grande envergure. Cette fois c'est le toit qui lui tombe sur la tête. Après la CNIL qui l'a sanctionné en début de semaine à hauteur de 325 millions d’euros pour des manquements dans la gestion des données personnelles au sein de ses activités publicitaires, c'est Bruxelles qui frappe le groupe américain d'une amende retentissante de 2,95 milliards d'euros.
Source Commission de Bruxelles.
La Commission reproche à Google d’avoir favorisé ses propres services de publicité en ligne au détriment des prestataires concurrents, des annonceurs et des éditeurs en ligne, explique le communiqué. La Commission lui ordonne de mettre fin à ces pratiques d’autopréférence et d'engager des mesures pour supprimer ses conflits d’intérêts dans toute la chaîne de ses services publicitaires.
Google dispose de plusieurs services qui servent d'intermédiaires entre les annonceurs et les éditeurs pour afficher des publicités sur des sites web ou des applications mobiles. Il utilise deux outils d’achat d’espaces publicitaires – « Google Ads » et « DV360 » ; un serveur publicitaire pour éditeurs, « DoubleClick For Publishers » (ou DFP) ; et une place de marché publicitaire —, détaille la Commission.
L'enquête ouverte sur cette activité a révélé que depuis au moins 2014 et jusqu'à aujourd'hui, Google jouit d'une position dominante — ce qui n'est pas répréhensible en soi, rappelle Bruxelles — mais qu'il en abuse de deux manières :
En favorisant sa propre place de marché publicitaire, AdX, dans le processus de sélection des annonces de son serveur publicitaire DFP. Par exemple, en informant AdX, à l’avance, de la valeur de la meilleure enchère d’un concurrent afin de la dépasser pour remporter l’enchère ;
En favorisant sa place de marché AdX dans la manière dont ses outils d’achat Google Ads et DV360 soumettaient leurs offres sur les places de marché. Par exemple, Google Ads évitait de recourir aux places de marché concurrentes et concentrait principalement ses enchères sur AdX, le rendant ainsi plus attractif que ses rivaux.
« La Commission a conclu que ces comportements visaient délibérément à donner à AdX un avantage concurrentiel et ont pu évincer les places de marché rivales. Cela a renforcé le rôle central d’AdX dans la chaîne d’approvisionnement de l’adtech ainsi que la capacité de Google à prélever des frais élevés pour son service », résume le communiqué.
Google a contesté cette décision mais sans s'attarder sur les points problématiques qui ont été mis en évidence : « La décision de la Commission européenne concernant nos services de technologies publicitaires est erronée et nous allons faire appel. » a déclaré Lee-Anne Mulholland, vice-présidente, directrice mondiale des affaires réglementaires, ajoutant : « Elle impose une amende injustifiée et exige des changements qui vont nuire à des milliers d’entreprises européennes en rendant plus difficile leur capacité à gagner de l’argent. Il n’y a rien d’anticompétitif à fournir des services aux acheteurs et aux vendeurs de publicité, et il existe aujourd’hui plus d’alternatives à nos services que jamais auparavant ».
Google a 60 jours pour informer la Commission des changements qu'il entend mettre en place. Cette dernière souligne au passage que cette enquête révèle des agissements qui ont été constatés également aux États-Unis, où le Département de la Justice doit ouvrir un procès contre Google le 22 septembre prochain. Le groupe ne pourra guère plaider un harcèlement venu exclusivement de l'Europe.
Mise à jour : Google a communiqué sur cette amende, voici la réaction de Lee-Anne Mulholland, responsable chez Google.
« La décision de la Commission européenne concernant nos services de technologies publicitaires est erronée, et nous allons faire appel. Elle impose une amende injustifiée et exige des changements qui nuiront à des milliers d’entreprises européennes en rendant plus difficile pour elles de générer des revenus. Il n’y a rien d’anticoncurrentiel à fournir des services aux acheteurs et aux vendeurs d'espaces publicitaires, et il existe plus d'alternatives que jamais à nos services. »
Google explique par ailleurs que cette affaire ne concerne pas les annonces liées au moteur de recherche, mais l'activité de publicité tierce de la firme, qui aide ses clients à générer des revenus. Selon eux, la Commission européenne a une vision erronée du secteur des adtech et cette amende de 3 milliards d'euros est injustifiée et est vue comme une attaque disproportionnée de l'Europe envers une entreprise américaine.
Les utilisateurs de vieilles versions de macOS peuvent toujours compter sur Firefox qui va continuer de recevoir des mises à jour de sécurité.
macOS Sierra, High Sierra et Mojave, sortis entre 2016 et 2018, peuvent toujours recourir à Safari, Chrome ou Firefox si ce n'est que les deux premiers ont cessé de recevoir des mises à jour de sécurité sur ces systèmes. Apple en a encore distribué cette année, mais pour le Safari 18 utilisable dans Ventura (macOS 13, 2022) tandis que Chrome peut descendre jusqu'à Monterey (macOS 12, 2021).
Image Mozilla.
À l'inverse, Firefox version 115 (la dernière en date est la 142) qui fonctionne sur les trois systèmes cités en introduction a vu son bail prolongé. Il s'agit d'une version dite "ESR" pour "Extended Support Release". Initialement, la fondation Mozilla avait prévu d'arrêter de fournir des patchs de sécurité pour ce Firefox en septembre 2024. Puis la date limite avait été repoussée à 2025.
Elle l'est de nouveau avec une échéance cette fois en mars 2026. Et ce ne sera pas forcément la fin de l'histoire, une évaluation est prévue en février pour décider de la suite (on peut supposer que Mozilla fera le compte à ce moment-là des instances de ce Firefox détectées sur le web).
Dans le même temps, Mozilla recommande tout de même de passer autant que possible sur des systèmes plus récents et capables de faire fonctionner des versions plus robustes du navigateur. Sans parler de sites web qui ne sont pas toujours accessibles à des navigateurs trop anciens.
Cette extension du délai vaut également pour Firefox 115 sur Windows 7, 8 et 8.1.
La seconde version de Backdrop propose d'afficher une vidéo comme illustration de fond pour l'écran verrouillé de macOS. Le système propose déjà quelque chose de similaire, mais Backdrop 2 est plus souple. On peut piocher des animations et vidéos dans une ample collection intégrée au logiciel ou sélectionner des vidéos parmi son propre stock et la version 2 étend son action à l'écran verrouillé du Mac.
La galerie intégrée dans Backdrop. Image MacGeneration.
Les clips choisis peuvent être en 4K, on dispose d'un petit outil d'édition pour sélectionner une partie dans une vidéo trop longue. Il permet d'incruster un texte et de choisir une autre vitesse de lecture, plus lente ou accélérée (mais pas dans la version démo).
L'éditeur pour préparer sa vidéo. Image MacGeneration.
L'interface est soignée — mais on aurait aimé pouvoir choisir une vidéo dans Photos directement depuis le logiciel au lieu de devoir l'exporter — et le résultat est conforme aux attentes. Si vous utilisez plusieurs écrans, ils pourront chacun avoir une vidéo différente. Pour l'avoir essayé sur un MacBook Air M3 branché à un écran externe 4K, il n'y a pas de ralentissement perceptible lors de l'utilisation d'autres logiciels en parallèle.
L'éditeur explique que son shareware s'attache à utiliser tout ce qui peut fluidifier son fonctionnement (accélération par le GPU, adaptation en fonction de la charge du système, mise en pause lorsqu'on a une app affichée en plein écran, etc.). On a noté un petit bug — à moins que ce ne soit une limitation — avec les widgets sur le bureau. Ils sont transparents avec Liquid Glass dans macOS 26, mais on ne voit pas la vidéo passer en dessous, le fond de ces modules reste figé, à l'inverse du fond transparent du Dock qui laisse voir ce qui passe en dessous.
Le logiciel peut être testé pendant quelques jours ensuite il passe sur un abonnement (1,99 $/mois, 14,99 $/an) ou sur une licence perpétuelle (29,99 $)
Si vous avez un MacBook Pro, vous avez peut-être parfois besoin d'un second adaptateur ou — si vous avez eu un problème — vous devez remplacer celui d'origine. Bonne nouvelle : Amazon propose des promotions sur deux adaptateurs secteur Apple. Le premier est un modèle USB-C de 96 W, fourni sans câble et adapté à tous les Mac portables sortis depuis de 2015 environ. Il est à 68 € au lieu de 85 €, une réduction de 20 %. Sa puissance suffit pour tous les modèles, même si quelques MacBook Pro récents sont fournis avec une variante de 140 W.
Le chargeur USB-C. Image Apple.
Le second cible les anciens Mac, les modèles vendus entre 2012 et 2015 environ. C'est en effet un bloc de 85 W en MagSafe 2. La promotion est la même : il est à 68 € au lieu de 85 €, cette fois avec le câble, qui est intégré directement au chargeur.
Le chargeur MagSafe 2. Image Apple.
Nous en profitons pour rappeler que les copies de chargeurs Apple, spécialement les modèles MagSafe, sont souvent de mauvaise qualité et n'intègrent pas les mesures de sécurité basiques nécessaires pour éviter les accidents. C'est aussi le cas des (nombreux) adaptateurs MagSafe 2 qui permettent d'utiliser un chargeur USB-C : ils sont dangereux par conception.
Il y a quelques mois, la fin de X11, un serveur graphique historiquement employé sous UNIX, semblait actée. X11 a été remplacé par Wayland (un serveur graphique plus moderne) dans pas mal de distributions GNU/Linux, et Gnome 49 devait commencer à clouer le cercueil du vénérable X11, qui date tout de même des années 80. Cette version devait commencer par désactiver X11, avant une suppression totale dans Gnome 50. Mais la release candidate (RC, la version de test qui précède la version finale) de Gnome 49 a changé les plans, comme l'indique Next : finalement, X11 n'est pas désactivé.
Ubuntu 25.10 devrait donc garder X11.
9to5 Linux donne une explication : visiblement, la solution choisie au départ était trop compliquée. Elle devait permettre de continuer à permettre de lancer une session X11 — via XWayland, une solution qui émule X11 à travers Wayland — tout en désactivant X11 dans l'environnement de bureau. Cette tâche a finalement été trop ardue et donc X11 reste pour le moment présent et utilisable dans Gnome. Malgré tout, la fin de X11 demeure prévue : les développeurs veulent toujours se débarrasser du vieux serveur graphique. Mais ce ne sera probablement pas pour Gnome 50 et il n'y a pas de plans officiels pour le moment. Ce changement dans Gnome touche évidemment de nombreuses distributions, étant donné que l'environnement de bureau est couramment utilisé. La version 25.10 d'Ubuntu, par exemple, doit normalement intégrer Gnome 49.
SFR, le joyau d'Altice — qui est dans la tourmente —, pourrait être racheté par un consortium composé d'Orange, Bouygues Telecom et Iliad (Free). Selon La Lettre, c'est une voie vue d'un bon œil par le gouvernement mais qui va nécessiter un peu de travail et de garanties pour être validée par l'Autorité de la concurrence.
Le logo de la société française du radiotéléphone.
Le projet Python, son nom de code, permettrait aux trois opérateurs de racheter le quatrième, avant de se le partager. SFR est valorisé à environ 28 milliards d'euros et est trop gros pour être racheté par un seul opérateur français. Mais en découpant l'opérateur et en séparant les activités mobiles de celles liées aux connexions fixes, il devrait être possible d'incorporer SFR dans les autres opérateurs sans subir les foudres de l'Autorité de la concurrence. Les trois opérateurs pourraient aussi amener chacun environ un milliard d'euros en plus du prix du rachat, pour prendre en charge le volet social : une intégration de SFR dans les trois opérateurs va en effet probablement amener des licenciements dans les 8 000 salariés de SFR, avec des postes en doublon.
Pour le moment, aucune offre concrète n'a visiblement été proposée, mais c'est une solution qui aurait l'aval du gouvernement selon nos confrères, car elle permettrait de garder SFR sous pavillon français. Les autres voies possibles passent par un rachat de SFR par des acteurs étrangers, ce qui pose des soucis de souveraineté. Et étant donné la taille de SFR, il y a peu de chances qu'un acteur français puisse débourser la somme nécessaire pour entrer dans le domaine très fermé des opérateurs de téléphonie mobile ou de l'accès à Internet.
Après 5 années en solo, The Browser Company, créatrice des navigateurs Arc et Dia sur Mac, est achetée par Atlassian, un éditeur d'outils de collaboration en entreprise.
Pour 610 millions de dollars en cash, Atlassian s'est offert l'intégralité de The Browser Company of New York: ses deux fondateurs, ses développeurs et ses navigateurs Arc et Dia. Le profil de l'acheteur fait que Dia va s'orienter dans une nouvelle direction, celle des utilisateurs en entreprise.
Lancé en 2022, développé sur Chromium, Arc avait pris le parti de revoir les traits caractéristiques d'un navigateur web pour proposer une nouvelle approche avec une interface largement repensée. Au printemps dernier, changement de pied chez The Browser Company, Arc a un petit frère. Baptisé Dia, il est né sous les auspices de l'intelligence artificielle. C'est ce credo de la navigation assistée par l'IA que promeut The Browser Company.
Les navigateurs classiques ont été conçus pour chercher du contenu de manière passive, la nouvelle génération veut rendre le navigateur plus actif, capable d'agréger des informations et données réparties dans plusieurs onglets, comme si chacun était une application. Si vous avez un agenda ouvert dans l'un, une messagerie dans un autre et un gestionnaire de projets dans un troisième, Dia saura récupérer et traiter leurs contenus en fonction de vos requêtes.
Dia, interrogé sur une page web. Image MacGeneration.
Ça sentait le sapin pour Arc qui était passé en mode de maintenance, les propos rassurant de son éditeur à son sujet ne rassurent que modérément. Josh Miller et Hursh Agrawal, les cofondateurs de The Browser Company assurent, que Arc et Arc Search vont continuer d'exister, leur avenir sur le long terme sera détaillé prochainement. On pourrait imaginer un partage des rôles, avec Arc pour le grand public et Dia pour les professionnels et l'entreprise, mais cela voudrait dire continuer d'investir dans le premier alors que cette acquisition a pour but de donner de nouveaux moyens à Dia.
Pour justifier cette vente, Miller et Agrawal expliquent qu'Atlassian, qui a ses entrées dans les grandes entreprises du Fortune 500, va permettre à Dia de toucher un plus large public dans des délais bien plus courts. En tout cas sans commune mesure avec ce qu'ils auraient pu faire en continuant tout seuls. Mais ils ne font pas mystère que la cible logique et prioritaire de Dia est bel et bien celle de l'utilisateur au bureau.
Dans une interview chez The Verge, Josh Miller le dit sans détour lorsqu'il fait référence aux exemples d'usages qui prévalaient jusque-là pour décrire les capacités de ses navigateurs : « Nous avons beaucoup parlé de shopping, de réservations, de recherche d'horaires de spectacles. Tout ça va être écarté de nos priorités. ». Le co-fondateur observe que les gens ont déjà tendance à confier directement ces tâches à ChatGPT et les autres. Les amener en plus vers un nouveau navigateur semble une tâche trop chronophage, alors qu'adossé à un éditeur spécialisé, de nouvelles portes peuvent s'ouvrir plus vite avec d'un coup plus de monde derrière.
Cet appui d'Atlassian va ainsi permettre de lancer plus rapidement Dia sur d'autres plateformes de bureau et mobiles — Arc est arrivé sur Windows après la version Mac, Dia n'est que sur Mac et sur invitation pour le moment. L'objectif ultime est de faire de cette application un « navigateur multiplateforme assimilable à un OS ».
Withings vient d'annoncer une ScanWatch 2… qui succède à la ScanWatch 2 lancée en 2023. Cette nouvelle version, dotée du système maison HealthSense 4, embrasse la technologie à la mode, l'IA, pour analyser les données liées à la santé. Comme les versions précédentes, la montre ressemble à un modèle classique — cadran rond, aiguilles, etc. — et le côté connecté est donc peu visible, à travers un petit écran OLED monochrome. Un choix qui a un gros avantage : Withings annonce une autonomie de 35 jours pour sa montre, contre en général un à deux jours pour un modèle connecté classique.
La nouvelle ScanWatch 2, identique visuellement à la précédente. Image Withings.
La montre propose de nombreux capteurs : suivi de la température, ECG, fréquence cardiaque, suivi du sommeil, mesure de la saturation en oxygène, suivi d'activités, accéléromètre, etc. La principale nouveauté de cette édition 2025 est donc une analyse par IA, qui ajoute notamment un score de Vitalité, qui combine différentes mesures liées à votre cœur, votre respiration, votre activité physique ou la qualité de votre sommeil. Des notifications proactives générées par l'IA permettent de déterminer votre niveau de fatigue (avec des conseils) et elle peut aussi détecter des risques de grippes ou d'infection. Pour les femmes, la montre est aussi capable de détecter le début du cycle menstruel selon la marque, même en cas de cycle irrégulier. Notons que l'indice de Vitalité est réservé aux utilisateurs abonnés au service Withings+.
Les nouveautés. Image Withings.
La nouvelle version est vendue 350 € sur le site de Withings dès aujourd'hui, avec un mois d'abonnement à Withings+, le service de la marque qui ajoute un suivi plus complet et la possibilité de faire analyser certains résultats par un cardiologue. Withings ne précise pas directement si les fonctions de la nouvelle ScanWatch 21 lui sont réservées. C'est un peu dommage, et une mise à jour n'aurait pas été inédite. Les fonctions ajoutées au Sleep Analyzer (la détection de l'apnée du sommeil) avaient par exemple été ajoutées après quelques mois au Sleep classique, sans surcoût. Nous avons contacté la marque pour des détails sur ce point. Enfin, elle existe en version 38 et 42 mm, en plusieurs couleurs, dont un nouveau coloris bleuté.
Plus que quelques jours avant la conférence de rentrée d’Apple ! On ne vous divulgâche rien en vous disant que de nouveaux iPhone — les iPhone 17 — sont attendus et qu’il y aura également de nouvelles Apple Watch. Si vous voulez vous rafraichir la mémoire, vous pouvez lire nos différents récap des rumeurs : iPhone 17, iPhone 17 Air, iPhone 17 Pro et 17 Pro Max, Apple Watch Ultra 3.
Image Apple/MacGeneration
C’est moins certain, mais Tim Cook pourrait aussi présenter d’autres produits inédits le mardi 9 septembre. On pense notamment aux AirPods Pro 3, au HomePod mini 2, aux AirTags 2 et à l’Apple TV 4K A17 Pro. Ça fait beaucoup pour un seul événement, donc une partie de ces nouveautés sortiront plus sûrement au cours des prochains mois.
Vous pourrez suivre comme d’habitude l’événement en direct sur notre site spécial LeKeynote.fr. Toute l’équipe de MacG sera mobilisée pour couvrir les multiples annonces.
Quel produit susceptible d’être annoncé le 9 septembre attendez-vous le plus ?
Apple réfléchit à un nouveau système de Taptic Engine plus résistant. La Pomme s’est récemment vu accorder un brevet intitulé « Dispositif électronique doté d'un moteur haptique résistant aux chocs » (n°12405667). Il décrit un Taptic Engine intégrant un système de ressorts protégeant ce composant interne délicat en cas de chute ou de collision.
Le Taptic Engine d’un iPhone 15 Pro, décortiqué par iFixit.
Le Taptic Engine consiste en une petite masse qui peut bouger. Sur cette nouvelle génération, des ressorts seraient intégrés directement dans le couvercle. Ils auraient une épaisseur variable et des extrémités meulées en biais. Quand tout fonctionne normalement, la masse vibrerait pour donner un retour tactile. En cas de chute, elle irait taper vers les nouveaux ressorts progressifs : ceux-là absorberaient le choc en étalant la force sur une durée plus longue.
L’idée serait qu’ils puissent réagir en douceur lors de petits chocs, mais qu’ils se raidissent sous les charges lourdes pour mieux absorber et répartir la force. Ils pourraient être incorporés à un téléphone comme à une montre et pourraient réduire le risque de défaillance du composant. Difficile de dire si ce brevet sera un jour mis en pratique, mais il montre bien l’intérêt de la Pomme pour une révision moins sensible aux chutes.
À la rentrée, tout le monde cherche l’outil qui va fluidifier le quotidien. Pour les utilisateurs de MacBook, la question d’un bon écran externe revient toujours : simple à brancher, fidèle à l’image, sans friction. BenQ répond avec deux gammes pensées pour macOS, et surtout, pour vous éviter de perdre du temps à « faire marcher les choses ».
Le marketing adore les superlatifs. Mais quand on parle d’écrans pour MacBook, on cherche rarement le superflu. On veut que ça fonctionne dès qu’on branche le câble. Que les couleurs soient cohérentes, et surtout, on veut éviter de transformer son bureau en arche USB-C !
BenQ l’a compris. Et plutôt que de viser une énième référence universelle, la marque propose deux approches complémentaires. La première, c’est la gamme MA, pensée pour ceux qui veulent un écran performant et intuitif. La seconde, la gamme PD, s’adresse aux métiers créatifs pour qui la colorimétrie n’est pas une option, mais un contrat.
Le point commun des deux gammes ? Une compatibilité réelle avec l’univers Apple. Pas un logo collé sur la boîte, mais une expérience pensée pour ceux qui bossent sur MacBook.
MA : la simplicité branchée, pensée pour le quotidien Apple
Dès le branchement, on comprend que la gamme MA a été conçue avec l’utilisateur Mac en tête. La dalle est calibrée pour coller aux couleurs macOS, avec une prise en charge native de l’espace P3, sans bidouille. L’alimentation du MacBook se fait par USB-C, jusqu’à 90 W — un seul câble suffit. Le volume et la luminosité peuvent se régler directement depuis le clavier Apple.
Le pied est réglable en hauteur, inclinaison et par rotation, la surface mate évite les reflets, et les traitements anti-lumière bleue permettent de travailler longtemps sans se bousiller les yeux. C’est un écran qui ne se fait pas remarquer, mais qui accompagne tout, l’écriture, la retouche, la visioconférence, la consultation d’un plan de montage Final Cut… Il est là, il fonctionne, et surtout, il ne demande rien.
Pensée comme une extension naturelle du MacBook, la gamme MA offre exactement ce que beaucoup attendent : un écran qui ne vous interrompt jamais, même quand vous jonglez entre mails, Lightroom et AirDrop.
Le détail qui fait la différence ? L’iPhone ou l’iPad posé à côté du clavier qui se recharge directement depuis le moniteur, via une prise USB-C 15W.
PD : la rigueur créative au service des pros de l’image
Mais il y a des usages où « ça marche » ne suffit pas. Quand on est graphiste, quand on passe ses journées à régler un étalonnage vidéo, ou quand on travaille sur des visuels destinés à la presse, il faut pouvoir s’appuyer sur une précision sans faille.
C’est là qu’entre en jeu la gamme PD. Ici, tout est pensé pour la fiabilité visuelle. Le rendu est certifié AQCOLOR, validé par Pantone et Calman, et chaque écran sort de l’usine avec un rapport de calibration individuel. Pas pour faire joli, pour assurer que ce que vous voyez à l’écran correspond à ce que verra le client, ou le tirage final.
BenQ accompagne cette gamme de plusieurs outils maison. Display ColorTalk, par exemple, permet de synchroniser deux écrans (ou plus) pour une cohérence parfaite, même entre des modèles différents. Palette Master Ultimate, quant à lui, guide la calibration avancée avec les sondes X-Rite ou Datacolor. Une manière élégante de dire que vous pouvez maîtriser l’image jusqu’au dernier pixel, sans passer une demi-journée à fouiller Reddit.
Tout ça, évidemment, avec la même promesse que la gamme MA : un câble unique, une recharge intégrée, et une ergonomie pensée pour le confort, pas pour le marketing.
Deux publics, une même exigence : le respect de votre flux de travail
Ce qui distingue les bons écrans des autres, ce n’est pas la fiche technique. C’est le quotidien. C’est ce moment où vous vous rendez compte que vous n’avez plus besoin de retoucher vos exports Instagram sur l’écran du MacBook. Ou cette première fois où un BAT passe du premier coup, parce que les couleurs étaient justes dès le début.
La gamme MA vise ceux qui ne veulent pas se poser de questions. Elle accompagne le flux, elle ne le ralentit pas. Elle fait le travail, sans en rajouter.
La gamme PD, elle, est une machine de guerre pour les professionnels. Elle offre non seulement de la précision, mais aussi de la cohérence. Elle évite les surprises, et c’est peut-être le plus grand luxe dans un univers créatif sous pression.
Quand un écran disparaît, c’est qu’il fait bien son travail
On l’a tous vécu : ce moment où un moniteur devient une source de problèmes au lieu d’être un outil. Câbles en trop, profils colorimétriques incohérents, réglages abscons… Le bon écran, au contraire, s’efface. Il vous laisse bosser. Il est là pour servir votre créativité, pas pour vous faire douter du rendu.
BenQ réussit ici un équilibre rare : proposer deux gammes qui ne sont pas des compromis, mais des réponses claires à deux types d’usages. L’utilisateur Mac n’a plus besoin de choisir entre performance et simplicité. Il peut choisir selon son métier, son style de travail, et son niveau d’exigence.
Donald Trump avait convié hier à un repas à la Maison-Blanche le ban et l'arrière-ban des grands chefs d'entreprise de la high tech américaine autour de la thématique de l'IA et de l'innovation. L'occasion pour ces convives d'une longue séance de remerciements et de flatterie.
Tout ce que la high tech américaine compte de dirigeants de premier rang était réunie autour du président Trump et de son épouse Melania, à l'exception notable d'Elon Musk qui ne figurait pas sur la liste des invités. Manquait aussi à l'appel Jensen Huang le patron de Nvidia.
« Les gens les plus brillants sont rassemblés autour de cette table », a commenté le président Trump, ajoutant : « C'est véritablement un groupe au QI très élevé ».
Tim Cook, Sam Altman, Bill Gates, Mark Zuckerberg, Sundar Pichai, Satya Nadella, Lisa Su (AMD) ainsi que d'autres, représentants d'IBM ou Amazon ont tour à tour fait l'éloge du président américain dans un ballet bien rodé, raconte le Wall Street Journal : « Une version de ses réunions de cabinet, au cours de laquelle chaque participant prend à son tour la parole pour le remercier et le féliciter ». Chacun y est allé de son commentaire sur les actions jugées décisives de la nouvelle administration à l'égard de leur secteur d'activité.
Sam Altman, le patron d'OpenAI :
Merci d’être un président aussi favorable aux entreprises et à l’innovation. C’est un changement très rafraîchissant. Je pense que cela va nous placer sur une longue période de leadership mondial, et cela ne serait pas possible sans votre direction.
Bill Gates, qui habituellement s'inquiète du désengagement du gouvernement américain dans l'aide internationale vers les populations pauvres, a centré son propos sur l'IA, l'innovation et remercié Donald Trump pour son « Incroyable leadership et le fait d'avoir réuni ce groupe ».
Tim Cook prenant son tour dans la séquence de félicitations adressées au président américain. Via WSJ.
Lorsque son tour est arrivé, Tim Cook a témoigné de la même gratitude auprès du président, sans lésiner sur le cirage, ajoutant la Première dame dans ses remerciements pour son action en faveur de l'éducation. Alors que ce secteur fait l'objet d'attaques sans précédent de la part de la nouvelle administration :
C'est incroyable d'être au milieu de tout le monde ici, en particulier avec vous et la Première dame. J'ai toujours apprécié de participer à ces dîners et de pouvoir interagir. Je tiens à vous remercier pour avoir donné l'impulsion qui nous permet de réaliser un investissement majeur aux États-Unis et d’y installer une partie essentielle de notre production. Je pense que cela en dit long sur votre leadership et votre volonté d’innovation.
Faisant référence au tout récent jugementrendu dans le procès opposant le Département de la justice à Google, Donald Trump s'est enquis auprès de Sundar Pichai de son moral : « C'était une très bonne journée pour vous hier, est-ce que vous voulez parler de cette grande journée que vous avez eue hier ? » Ce à quoi le patron d'Alphabet a simplement répondu « Je suis heureux que ce soit terminé » (ndlr : dans les faits ça ne l'est pas encore complètement) et Donald Trump d'ajouter : « Biden était l'un de ceux qui a conduit la charge dans ce procès, vous le savez n'est-ce pas ? ». Apparemment le président américain n'avait pas encore été instruit d'une autre affaire frappant sévèrement Google au portefeuille de l'autre côté de l'Atlantique.
Ce dîner fut l'occasion pour Donald Trump de promettre à ses invités qu'il entendait leur faciliter les choses pour l'accès à des sources d'énergie dont sont friands les dernières technologies d'intelligence artificielle et les data centers équipés ou utilisés par ces grands groupes. Une situation évoquée par Mark Zuckerberg qui investit des sommes considérables dans ce domaine.
Le président américain a également manifesté son intention d'imposer de nouveaux droits de douanes dissuasifs auprès des entreprises qui continueraient à s'approvisionner en semiconducteurs achetés à l'étranger au lieu de fournisseurs produisant aux États-Unis.
Aqara est bien présente au salon IFA 2025 qui se tient en ce moment en Allemagne et comme chaque année, le fabricant avait plusieurs nouveautés à y présenter. La première est une nouvelle sonnette vidéo, quelques mois après la sortie de la G410 que j’ai testée cet été, sauf que ce modèle est strictement filaire. La sonnette caméra G400 (filaire) est conçue pour être à l’extérieur (IP65) et alimentée en permanence, y compris en Ethernet PoE si vous en disposez, alors que c’était une option pour les modèles conçus jusqu’ici, ce qui lui apporte quelques avantages, le premier étant une vidéosurveillance continue.
Image Aqara.
De ce fait, il s’agit autant d’une caméra de sécurité que d’une sonnette vidéo. L’appareil intègre un capteur 2K avec un grand angle de vue (165°), il distingue localement les mouvements pour identifier les personnes et on peut utiliser les serveurs d’Aqara pour aller plus loin et reconnaître des visages et d’autres éléments, comme des paquets. Comme la caméra G5 Pro sortie en début d’année, ce produit est compatible avec la vidéo sécurisée HomeKit dans l’univers d’Apple ainsi qu’avec le standard RTSP qui lui permettra de trouver place dans de nombreux autres environnements, dont Home Assistant.
Le fabricant ne donne pas de date de sortie ni de prix à ce stade. Si vous passez à l’IFA, vous pourrez aussi découvrir deux prototypes de caméra, dont la G510, la première à batterie d’Aqara. Destinée à l’extérieur, elle intègre son propre panneau solaire et un projecteur pour des images colorées la nuit. On pourra l’associer à un nouveau hub, également au stade du prototype, qui pourra servir à augmenter la portée grâce à un réseau Wi-Fi dédié ainsi qu’à stocker des images, tout en faisant office de pont de connexion Aqara.
Dans la liste de nouveautés, on repère aussi une nouvelle prise connectée H2 qui vient succéder à l’actuelle H1. Le design extérieur semble inchangé, en revanche cette version devrait adopter la double connectivité que l’on croise de plus en plus chez Aqara. Par défaut, ce sera une prise nativement Matter et connectée par le biais du protocole Thread, ce qui veut dire qu’on pourra l’ajouter à Maison directement à condition d’avoir un HomePod ou une Apple TV avec le standard. Au choix, l’utilisateur pourra activer le Zigbee, ce qui nécessitera alors d’avoir un pont Aqara (ou un coordinateur Zigbee pour Home Assistant et d’autres), mais en contrepartie plus de fonctionnalités. C’est ce principe là que j’avais détaillé dans ce précédent test.
Aqara commercialisera aussi une prise H2 destinée à l’extérieur, elle aussi avec suivi de la consommation, et une nouvelle tête thermostatique pour les radiateurs, elle aussi en Thread/Matter par défaut avec la possibilité de la basculer en Zigbee. Son design est plus discret et elle double aussi l’autonomie du modèle précédent et fonctionne de façon plus silencieuse. Dans son programme, on repère aussi un nouveau hub M200 qui devrait succéder à l’actuel M2 et qui gagnera une puce Thread, en plus du Zigbee. Ce sera aussi un contrôleur Matter complet, ce qui le rapprochera du plus coûteux M3. Comme souvent dans ces salons, on n’a ni date ni prix pour tous ces produits, mais vous pouvez compter sur nous pour vous en informer au fur et à mesure.
Outre les nouveaux produits, Aqara avait aussi des annonces à faire du côté du logiciel. Aqara Home, son app mobile, gagnera prochainement un nouveau moteur d’automatisation qui devrait permettre d’aller beaucoup plus loin, à la fois en proposant d’enchaîner plusieurs actions et en définissant des déclencheurs et conditions plus complexes. Il sera aussi possible de créer des capteurs virtuels, par exemple pour indiquer la présence dans une pièce à partir de plusieurs sources distinctes. Le tout doit fonctionner en local, sans dépendre des serveurs du constructeur.
HomeGuardian, l’offre en ligne associée aux caméras, va aussi s’enrichir avec l’utilisation optionnelle d’un grand modèle de langage (LLM) pour résumer ce qui se déroule sur les vidéos et l’utilisation de l’IA pour identifier plus de mouvements : visages, animaux, véhicules, paquets ou même incendie. Certaines caméras plus puissantes le faisaient déjà en local, mais cet abonnement l’apportera à tous les produits Aqara.
Cette année, il ne devrait pas y avoir de faux départ pour l'Apple Watch Ultra 3. La montre haut de gamme devrait bel et bien être l'une des attractions du keynote de la semaine prochaine. Le tout dans un contexte assez spécial, car on a l'impression qu'on lui a volé la vedette pour quelques jours. La connectivité satellite, murmurée depuis des mois, voire des années par les sites de rumeurs, a tout récemment fait son apparition sur la Pixel Watch 4 ainsi que sur la fēnix 8 Pro. Histoire de narguer un peu plus Apple, la nouvelle montre phare de Garmin embarque un écran MicroLED, une technologie sur laquelle Apple a travaillé des années sans succès.
Reste que, quand on voit le prix de ce modèle et l'autonomie qui en a pris un coup par rapport aux autres modèles de la gamme, ce n'est peut-être pas une mauvaise chose que la Pomme reste à l'écart de cette technologie.
Un design identique ?
Il n’y a pas de rumeurs de redesign pour l’Apple Watch Ultra, qui reste un modèle relativement récent. En revanche, elle disposerait d’un écran légèrement plus grand, avec une résolution de 422 x 514 pixels. À titre de comparaison, l’Apple Watch Ultra 2 affiche une résolution de 410 x 502 pixels. Tout comme pour l'Apple Watch Series 10, le boitier ne serait pas plus grand, mais Apple serait parvenu à réduire les bordures de l’écran.
L’an dernier, Apple avait déjà amélioré l’écran de la Series 10 en adoptant la technologie LTPO3 OLED. Tout porte à croire qu’elle sera également intégrée à l’Ultra 3. Résultat : un écran jusqu’à 40 % plus lumineux quand on le regarde de biais, et une luminosité minimale réduite à 1 nit, ce qui améliore encore l’affichage permanent.
Sur la Series 10, la fréquence de rafraichissement minimale de 1 Hz permet d’avoir une trotteuse qui continue de bouger même si le poignet est baissé, du moins avec les cadrans compatibles.
image : MacRumors
Pas de gros changement au niveau du processeur
La prochaine génération d’Apple Watch ne marquera pas un grand changement niveau puissance. Selon des morceaux de code accidentellement partagés par Apple, on retrouve la mention d’une nouvelle puce S11 destinée aux Series 11, à l’Ultra 3 et à la SE 3. Mais il ne faut pas s’attendre à un bond spectaculaire.
En réalité, le processeur repose toujours sur l’architecture T8310, déjà utilisée dans les Series 9 et 10. On y retrouve deux cœurs de performance « Sawtooth », les mêmes que dans l’A16 Bionic de l’iPhone 14 Pro. Autrement dit : largement assez pour une montre connectée.
Image Apple/WatchGeneration
Cette puce double cœur 64 bits conserve par ailleurs un Neural Engine à 4 cœurs, 64 Go de stockage et la compatibilité Ultra Wideband (UWB). Grâce à cette technologie, il est possible de localiser son iPhone au mètre près, comme on le ferait avec un AirTag.
Mais si la puce reste globalement la même, l’S11 pourrait être plus compacte, libérant ainsi de l’espace à l’intérieur pour loger une batterie un peu plus grande ou d’autres composants.
Le suivi de la tension artérielle enfin au programme ?
Apple planche depuis plusieurs années sur une technologie de suivi de la tension artérielle, qui pourrait faire ses débuts cette année. Rien n’est garanti, et même si la fonction arrive, elle sera plus limitée que celle d’un tensiomètre classique.
L’Apple Watch ne donnerait pas de mesures précises de type systolique/diastolique, mais suivrait plutôt les tendances de la tension et alerterait l’utilisateur en cas de suspicion d’hypertension. Les données pourraient ensuite être partagées avec un professionnel de santé pour un examen plus poussé.
Cette fonction renforcerait le rôle que joue l'Apple Watch comme appareil de prévention.
E.T. téléphone maison
L’Apple Watch Ultra 3 serait la première montre d’Apple à embarquer une connexion satellite, permettant d’activer la fonction SOS d’urgence même en l’absence de réseau cellulaire ou Wi-Fi.
Destinée avant tout aux aventuriers, l’Ultra pourrait ainsi séduire celles et ceux qui aiment s’aventurer loin de toute couverture réseau.
Si la connectivité satellite de l’Ultra 3 reprend le même fonctionnement que sur l’iPhone, il serait même possible d’envoyer des messages texte par satellite en dehors des situations d’urgence.
La 5G au programme ?
Apple prévoirait d’intégrer des puces 5G RedCap de MediaTek dans l’Apple Watch Ultra 3, ce qui permettrait à la montre de passer pour la première fois à la 5G. Jusqu’à présent, les modèles d’Apple Watch se limitaient à la 4G/LTE.
La 5G RedCap est une variante pensée pour les objets connectés : elle n’offre pas les débits ni la bande passante de la 5G classique, mais elle devrait tout de même apporter des améliorations sensibles par rapport à la LTE.
Une recharge plus rapide
Beaucoup espèrent que cette Apple Watch Ultra fera de gros progrès en matière d'autonomie. Ce qui est plus probable, c'est qu'elle se recharge plus vite. Là encore, elle pourrait s'inspirer de l'Apple Watch Series 10. Cette dernière a troqué son dos en céramique pour un boîtier arrière en métal, intégrant une bobine de recharge plus grande ainsi qu’une antenne. Ces changements pourraient bien être repris sur l’Ultra 3.
Avec cette nouvelle bobine, la recharge pourrait devenir nettement plus rapide. À titre d’exemple, la Series 10 atteint 80 % de batterie en 30 minutes, soit un gain de 15 minutes par rapport à la Series 9.
Des petites surprises logicielles pour accompagner le tout ?
Si watchOS 26 apporte quelques nouveautés et changements bienvenus, ce n'est pas la révolution non plus. Le changement d'interface n'est pas aussi radical que sur iOS.
Voilà pourquoi, on ne serait pas surpris qu’Apple profite de l’occasion pour présenter deux ou trois nouveaux cadrans ainsi qu’une ou deux nouvelles fonctionnalités. Certains avaient par exemple remarqué la présence d'un score de forme physique au fin fond d'iOS 26…
Au final, l’Apple Watch Ultra 3 s’annonce comme une évolution plus qu’une révolution : un écran un peu plus grand, une recharge plus rapide, peut-être un suivi de la tension artérielle et surtout la connectivité satellite et la 5G, qui pourraient enfin donner à cette gamme son vrai côté « montre d’aventurier ».
Reste à voir si toutes ces nouveautés suffiront à faire oublier que Garmin et Google et consorts ont grillé la priorité à Apple sur certains terrains. Réponse lors du keynote du 9 septembre…
Il y a quelques jours, les sites pornographiques Tnaflix, Xnxx et Xvideos finissaient par se soumettre au législateur, et intégraient un système de vérification de l’âge plus robuste pour éviter les amendes. Ainsi, la loi est respectée, les mineurs protégés et les majeurs libres de s’adonner à la surdité progressive... Tout va bien dans le meilleur des mondes ? Pas vraiment, comme le révèle une étude du groupe AI Forensics.
Selon la réglementation imposée par l’Arcom, le système mis en place pour vérifier l’âge des utilisateurs doit respecter l’idée de « double anonymat » :
le prestataire de vérification ne doit pas savoir pour quel type de service la vérification est faite.
aucun des services utilisés dans le processus ne doit pouvoir suivre un utilisateur et savoir qu’il a déjà utilisé le système.
Dès le départ, les choses commencent mal : alors que ces sites proposent plusieurs solutions de vérification, à savoir AgeGO ou Yoti, avant même que le moindre clic soit fait une requête est envoyée vers les serveurs d’AgeGO, contenant non seulement l’adresse du site que l’utilisateur souhaite consulter mais aussi celle de la vidéo exacte qu’il souhaite visionner. Aie, première entaille dans le contrat.
Ensuite, si AgeGO est sélectionné, l’utilisateur se voit proposé de prendre un selfie pour vérifier son âge. AgeGO utilise ensuite les services d’un autre prestataire, qui n’est mentionné nulle part dans ses conditions d’utilisation, seul le fait que celui-ci « respecte les directives EU-US sur la vie privée » est indiqué.
Le prestataire n’est autre qu’Amazon, avec son service AWS et sa technologie Amazon Rekognition. Ce qui veut dire que le flux total de la webcam de l’utilisateur est envoyé vers les serveurs d’Amazon, ainsi que son adresse IP, l’user agent de son navigateur, et le fait qu’il souhaite accéder à un site interdit aux mineurs (le site exact n’est pas précisé à Amazon). Aucune garantie n’est donnée concernant le traitement des données acquises par AWS : Amazon peut très bien les effacer après utilisation... ou pas. Aie, seconde entaille.
Cerise sur le gâteau, AgeGO oblige l’utilisateur à laisser une adresse e-mail à la fin du processus de reconnaissance faciale. S’il est possible de mettre n’importe quelle adresse, y compris fausse, cette étape n’est absolument pas requise par les autorités.
Au final, l’utilisateur qui pensait discrètement passer par la porte de derrière pour profiter à loisir de contenus riches en aubergines et autres courgettes finit par y laisser son identité, et tant de traces qu’une lampe à UV n’est même pas nécessaire... voilà de quoi refroidir les ardeurs. Le dossier ayant été transmis à l’Arcom et la CNIL par AI Forensics, il est fort probable que se dresse une fois de plus le gourdin de la justice, afin de protéger l’utilisateur des regards un peu trop indiscrets.
Alors que le Vision Pro attend toujours sa nouvelle itération, Apple voit plus loin, vraiment bien plus loin, en sortant un nouveau brevet concernant des lunettes de soleil à écran intégré, qui rappelleront furieusement des choses à ceux qui ont déjà eu sur le nez des lunettes à verres auto-teintants.
C’est AppleInsider qui a mis le nez sur le brevet (disponible à cette adresse, mais le serveur renvoie actuellement un message d’erreur suite à de trop nombreuses demandes), parlant des futures binocles de la pomme. Celui-ci parle de verres dont la teinte serait plus ou moins prononcée suivant la lumière ambiante, comme les bonnes vieilles Ray-Ban (que ceux qui ont connu les fameuses AmberMatic lèvent la main...), mais totalement gérés par l’informatique embarquée.
La nuance permettrait de faire varier la teinte des verres non seulement selon la luminosité ambiante, mais aussi suivant le contexte : ainsi, les lunettes pourraient reconnaître un passage en intérieur, permettant d’instantanément éclaircir les verres, ou au contraire une sortie de tunnel, assombrissant ceux-ci pour éviter au conducteur d’être ébloui.
Apple parle aussi de la façon dont cette variation de luminosité doit être controlée, indiquant par exemple qu’enlever les lunettes est infiniment plus simple que de devoir sortir son smartphone pour régler le degré de transparence des verres (Ah bon ? Étonnant !).
Surtout, Apple fait grand cas d’une situation où ce type de verres pourrait être un manque de politesse, et la possibilité de corriger cet outrage : les lunettes pourraient reconnaître un moment où le porteur est en pleine conversation avec une personne, et faire en sorte que les verres ne se teintent pas d’un coup, évitant ainsi que l’interlocuteur ne perde le contact visuel avec les yeux du porteur.
Quoi qu’il en soit, les applications sont diverses et nombreuses, mais ne devraient pas apparaître avant plusieurs années : si Meta prévoit la sortie de versions avec écran intégré avant la fin de l’année, celui-ci ne devrait pas couvrir la surface totale des verres, loin de là. Alors de là à avoir des surfaces d’affichage auto-teintantes devant les yeux...
Comme prévu par la fuite d’Amazon.co.uk, Signify a bien sorti sa première sonnette connectée, et y a adjoint une nouvelle caméra de surveillance en 2K, sans oublier un carillon dédié.
Tout cet ensemble vient compléter la nouvelle fonction de sécurité proposée par Signify pour ses appareils de la gamme Hue, qui se base sur une technologie présentée par la CSA (Connectivity Standards Alliance), responsable des normes Matter et Zigbee.
Grâce aux fluctuations provoquées par les mouvements dans un flux d’ondes 2,4 GHz, les appareils Hue peuvent détecter la présence d’un individu, ou d’un animal. Bien entendu il faut avoir un nombre conséquent d’appareils pour rendre la chose assez précise, mais une fois équipé d’un grand nombre d’éclairages de la marque, ça n’est plus tellement un souci.
La nouvelle sonnette, proposée en octobre à 169,99 €, s’intègre bien entendu parfaitement à l’écosystème de la marque, et fonctionne en lien avec l’application Hue. Avec une caméra intégrée en 2K et un angle de 180° de couverture, elle devrait permettre de remarquer n’importe quelle personne venant sonner à votre porte ou déposer un colis, et ce nuit et jour, étant équipée d’un système de vision nocturne par infrarouges que Signify a poétiquement appelé « Starlight ». Elle est aussi bien équipée d’un micro que d’un haut-parleur, permettant de parler à l’importun qui viendrait troubler votre tranquillité.
La nouvelle sonnette connectée de Signify. Image Signify.
Pour avoir tous les atouts d’une sonnette traditionnelle en plus d’être connectée, Signify ne manque pas de vous proposer un carillon sans-fil, le Hue Smart Chime (59,99 €). Les sonneries qu’il diffusera sont personnalisables, et il peut être lié à un ou plusieurs éclairages de la marque pour donner à la fois un signal sonore mais aussi visuel si quelqu’un vient sonner à votre porte.
Le carillon associé. Image Signify.
Pour finir, une nouvelle caméra d’intérieur connectée est proposée, la Hue Secure 2K (179,99 €) avec une résolution 2K comme la sonnette. Alimentée en USB-C, elle se connecte en wi-fi au réseau de la maison, et s’intègre à l’environnement Hue pour faire s’allumer les lumières et sonner le carillon en mode alarme si un intrus vient s’introduire dans votre propriété. Bien entendu, étant connectée, elle permet aussi d’envoyer des alertes sur smartphone, et de visionner l’intérieur de votre domicile à distance. Une version avec un support de bureau est proposé, pour 20 € de plus (199,99 €).
La caméra connectée 2K, dans sa version support bureau. Image Signify.
Les utilisateurs devraient pouvoir consulter l’historique vidéo sur les 24 dernières heures enregistrées gratuitement. Pour plus de durée d’enregistrement, il faudra obligatoirement passer par l’abonnement Hue Secure, proposé à 39,99 € par an (et par caméra !) pour 30 jours de stockage, et débloquant les capacités de détection intelligente de la sonnette ou de la caméra (colis, voitures, animaux, etc.). La version Plus, pour 99,99 € par an, intéressera les possesseurs de plusieurs caméras, étant valable pour de 2 à 10 flux et gardant les vidéos sur 60 jours.
Pour rappel, les caméras et sonnettes Hue ne sont pas (encore ?) compatibles avec HomeKit, ni avec les solutions de Google ou Amazon, se reposant entièrement sur l’app propriétaire de Hue et les serveurs associés, contrairement aux solutions d’éclairage de la marque.
Dans les années 70 et 80, les utilisateurs ne se posaient pas nécessairement la question du système d'exploitation de leur ordinateur, mais par contre s'intéressaient beaucoup à la version du BASIC (et son interpréteur), un langage qui a eu 60 ans récemment. Microsoft, à l'origine d'un des BASIC les plus connus, vient de mettre en ligne le code source de ce dernier, pour les processeurs de type 6502. Il a notamment servi de base à l'Applesoft BASIC, intégré dans une bonne partie des Apple II.
Un vieux logo Microsoft.
Le BASIC original de Microsoft a été écrit pour un processeur Intel, le 8080. Cette version pour le processeur MOS 6502 est donc un portage qui a été effectué par Bill Gates et Ric Weiland en 1976, comme l'explique le blog de Microsoft. Il s'est notamment retrouvé dans les Commodore PET, VIC-20 ou 64, directement dans la ROM. À l'époque, il était possible d'employer différents interpréteurs BASIC — en simplifiant, le programme qui allait permettre d'exécuter votre code —, mais beaucoup de développeurs utilisaient évidemment celui en ROM, c'est-à-dire celui disponible au démarrage de l'ordinateur.
La version mise en ligne sur GitHub prend en charge différentes plateformes de l'époque, mais certaines n'ont pas eu de succès. Les deux variantes intéressantes sont évidemment celles pour les Commodore et celle qui a servi de base à l'Applesoft BASIC. Si la toute première version de l'Apple II intégrait un BASIC écrit par Steve Wozniak (connue sous le nom d'Integer BASIC), il a été remplacé par l'Applesoft BASIC (d'origine Microsoft) dès l'Apple II Plus et était aussi disponible sur cassette. La différence principale entre les deux vient de la prise en charge des nombres à virgule flottante (en opposition aux entiers) dans la version de Microsoft… ce qui explique le nom de la version d'Apple (limitée aux entiers).
Le listing de la version pour Intel 8080. Image Microsoft.
Microsoft a eu la bonne idée de proposer le code assembleur de ce BASIC sous une licence permissive (MIT), en plus de permettre de préserver un pan essentiel de l'informatique dans les années 70 et 80. Par ailleurs, le BASIC en question a aussi servi de base pour le GW-BASIC vu dans les PC dans les années 80, ainsi qu'au BASIC intégré dans la ROM du premier PC, même si c'est une fonction un peu oubliée de ce dernier.