Comme d'autres services de streaming, YouTube pourrait à son tour faire la chasse aux comptes Famille utilisés en dehors du foyer. Android Police rend compte d'un courriel envoyé par YouTube à un abonné qui le prévient de limitations à venir dans l'utilisation de son compte Famille.
YouTube a considéré que cet utilisateur n'était pas à la même adresse que l'administrateur du compte Famille. En conséquence de quoi, dans un délai de 14 jours il pourra toujours utiliser la plateforme, mais les avantages du compte Premium seront mis en pause en ce qui le concerne. Ce qui veut dire en particulier le retour des publicités. Pour revenir sur cette limitation, l'utilisateur doit contacter YouTube afin de confirmer son éligibilité et retrouver tous les bénéfices de cet abonnement.
Que YouTube surveille les lieux de connexion n'est pas une nouveauté, cette « vérification électronique » est effectuée tous les 30 jours. Ce qui change, c'est qu'elle est maintenant suivie d'effet lorsque les conditions d'utilisation ne sont plus respectées. YouTube n'a pas communiqué sur sujet, on ne saura pas s'il s'agit d'une véritable évolution dans la politique du service et si plusieurs pays sont concernés. En général ce genre de chose se déploie progressivement.
Le problème pour les abonnés à cette formule Famille de YouTube est le même que pour les autres plateformes. C'est moins un abonnement partagé par un groupe d'individus qui est proposé en définitive qu'un abonnement associé à un emplacement géographique. Lequel ne tient pas compte des mouvements et changement de situation de chacun.
Dans un monde où l'abonnement est devenu la norme pour de nombreux services, des solutions comme Spliiit, qui permet de partager un abonnement, ont évidemment du succès. Mais elle ne plaît évidemment pas toujours aux grandes entreprises. Dans un bras de fer avec Apple, Netflix et Disney, la justice vient d'imposer une négociation avec la start-up française, selon nos confrères de L'informé.
Spliiit ne met pas en avant Apple, Disney+ ou Netflix sur sa page d'accueil, qui a abandonné les logos. Capture d'écran.
Au départ, en 2021, les géants du numérique ont attaqué Spliiit sur plusieurs points, dont le parasitisme ou la violation des marques. En effet, pendant un temps — ce n'est plus le cas —, Spliiit affichait les logos des différentes marques associées aux services. Actuellement, vous ne verrez que des vignettes standardisées avec le nom des services (et pas ceux des sociétés qui attaquent Spliiit).
Mais le point important est évidemment celui de la légalité du partage de comptes. Dans beaucoup d'offres, il est possible de partager un compte entre plusieurs personnes du « foyer » ou de « la famille », sans plus de détails. Spliiit joue sur l'ambiguïté des termes mais aussi sur le fait que les marques permettent de partager un abonnement avec un tiers (comme des collègues), ce qui a été constaté par un huissier. Sur le papier, les marques limitent donc à un périmètre restreint, mais dans la pratique, elles tolèrent habituellement un partage plus permissif… mais visiblement sauf quand un autre acteur en profite, en industrialisant ce partage et en prenant une commission.
Il est possible de partager un abonnement Apple One. capture d'écran.
Devant ce dossier complexe, la justice française a donc choisi d'imposer aux différentes parties de trouver un accord dans le cadre d'une médiation, pour tenter de trouver une solution au problème. Jonathan Lalinec, le PDG de Spliiit, semble confiant et explique à nos confrères que la société permet de vendre plus d'abonnements. Elle revendique 1,6 million d'utilisateurs cumulés en Europe, 320 000 abonnés payants (qui partagent un compte) et 100 000 personnes partageant des abonnements. Toute la question est maintenant de vérifier si Spliiit et les différents services vont trouver un accord, ou si Apple, Disney ou Netflix vont modifier leurs conditions d'utilisation pour durcir les règles et réduire les possibilités de partage dans les abonnements familiaux. Ou tenter encore une fois d'attaquer Spliiit en justice.
Vous n'avez pas pu le rater, plusieurs banques françaises ont eu un problème important le samedi 30 août. Pendant plusieurs heures, il était impossible d'effectuer des paiements et des retraits par cartes pour les clients des fédérations du Crédit Mutuel, de la banque CIC et de la banque Monabanq. Si une attaque informatique a pu être envisagée, le communiqué du Crédit Mutuel est très clair : il s'agit d'une panne dans les serveurs d'autorisation des trois banques.
Image Crédit Mutuel.
La panne, intervenue à 17 h 20, a empêché les distributeurs de billets et les terminaux de paiement électronique (TPE) de vérifier la présence des fonds nécessaires pour un retrait ou un paiement. La cause de la panne — qui n'est pas indiquée — a été identifiée dès 18 h selon le Crédit Mutuel, et le problème a été corrigé vers 19 h 30 avec un retour complet à la normale 45 minutes plus tard. Le groupe s'excuse évidemment pour les désagréments et indique que des mesures ont été prises pour éviter que la panne se reproduise.
Enfin, il faut noter que tous les paiements n'ont pas été refusés : dans certains cas, les commerçants peuvent valider manuellement un paiement même si le serveur d'autorisation refuse la transaction. Cette dérogation est aux risques et périls du commerçant et n'est évidemment pas utilisable dans les systèmes automatisés, comme les distributeurs de billets, les stations-service ou les péages sur les autoroutes, par exemple.
33 € les AirPods 4 avec réduction active du bruit, au lieu de 199 € chez Apple et un peu moins en promo chez Amazon et cie… Franchement pourquoi se priver ! Mais des AirPods évidemment de contrefaçon qu'on trouve sans effort sur AliExpress et d'autres plateformes. Même pas besoin de regarder les photos des boites avec leur autocollant doré "ANC" pour repérer la magouille, le prix est le meilleur indicateur, le vendeur n'a pas mis plus cher pour faire plus vrai.
Source AliExpress.
Il en est qui se laisseront toutefois prendre. Parce que ces prix canon prévalent sur une élémentaire prudence (après tout, on dirait bien de vrais AirPods). Soit parce qu'ils les auront achetés auprès d'un tiers peu scrupuleux — Reddit est rempli de ces questions "Vrai ou Faux ? " pour des AirPods (on plaint les Genius en Apple Store qui doivent annoncer la mauvaise nouvelle à des clients venus à cause d'un problème).
Puis il y a ceux qui achètent en toute connaissance de cause, car ces copies s'efforcent de reproduire l'expérience utilisateur avec l'appairage automatique ou les options dans les réglages du système. Ce ne sont pas des vrais, l'ANC ne sera pas au même niveau, toutes les fonctions annexes ne seront pas là, mais pour le prix : « Ça suffira bien ».
Pour vos propres AirPods ou ceux peut-être offerts à un proche, avez-vous pris ce parti d'acheter des clones à vil prix plutôt que des originaux ?
Le robot aspirateur QV 35A Set de Roborock est actuellement en promotion sur Amazon, à son meilleur prix : 400 € au lieu des 600 officiels. C’est un tarif très raisonnable pour cet appareil qui peut nettoyer automatiquement votre logement, à la fois pour aspirer la poussière et autre débris et à la fois pour passer la serpillère. Le robot est associé à une base d’accueil qui intègre un réservoir d’eau propre et il se débrouille pour gérer tout seul ses tâches : il reviendra régulièrement à la base pour se recharger, vider son réservoir ou encore laver puis sécher ses serpillères intégrées.
Image Roborock.
Ce modèle sorti récemment a reçu beaucoup de critiques très positives et même s’il n’est pas aussi sophistiqué que des produits plus haut de gamme, il en fait beaucoup pour le prix demandé. La plus grosse inconnue nous concernant est du côté de la domotique. Roborock fait partie des constructeurs impliqués dans Matter, le standard qu’Apple prend en charge avec Maison, mais le QV 35A Set n’est pas encore sur sa liste de produits compatibles. Si l’on trouve sur Reddit des témoignages (ici ou là) indiquant qu’une mise à jour a été distribuée par le fabricant pour ajouter cette compatibilité, cela reste à prendre avec des pincettes.
Même sans Matter, le Roborock QV35A semble un bon candidat si vous voulez débuter dans le monde des robots aspirateurs. À 400 €, vous aurez un produit qui semble compétent et qui propose de nombreuses fonctionnalités jusque-là réservées à des modèles nettement plus chers, comme la cartographie du logement qui permet ensuite de lui demander de nettoyer une pièce ou une autre ou encore de modifier les consignes selon les pièces.
Dans les boîtiers externes qui permettent de fabriquer un SSD externe, la majorité des modèles se limite à l'USB à 10 Gb/s. Mais quelques versions intègrent des composants capables d'atteindre 40 Gb/s (environ 3,6 Go/s en pratique). Le modèle Ugreen en promotion à 75 € au lieu de 100 € fait partie de ces derniers.
Le boîtier Ugreen. Image Amazon.
Ce boîtier en aluminium, refroidi passivement, intègre la puce ASM2464PD, gage de performances. Elle permet d'atteindre 40 Gb/s avec les Mac Apple Silicon, et offre de meilleures performances que les puces Thunderbolt, limitées à 32 Gb/s de facto pour les données. Pour accompagner le boîtier, n'importe quel SSD M.2 PCI-Express 4.0 suffit. Vous trouverez des modèles de 1 To aux alentours de 65 €, comme le Crucial P310, l'Acer GM6 ou le MSI M470 Pro.
Nous étions passé à côté de l’annonce initiale de la fin programmée de CocoaPods, un gestionnaire de paquets très populaire dans le monde du développement Apple. Ce type d’outil est très utilisé par les développeurs, car il permet de simplifier la gestion des dépendances indispensables à toute app un minimum complexe. Pour simplifier, CocoaPods permet de récupérer des briques (frameworks, SDK…) qui vont servir à créer un programme, ce qui évite au développeur d’avoir à tout coder lui-même.
Image MacGeneration.
Si ce genre d’utilitaires reste indispensable dans la trousse à outils de tout développeur, il existe plusieurs options et Swift Package Manager (SPM) créé par Apple a largement pris le relai de CocoaPods. Ce gestionnaire de paquets plus récent n’est peut-être pas aussi sophistiqué que son ancêtre, il a pour lui d’être directement intégré à Xcode et son utilisation est ainsi simplifiée dès lors qu’on veut coder une app en Swift. Au fil du temps, il a pris de plus en plus de place, au point où ses alternatives ont perdu progressivement en popularité.
C’est notamment pour cette raison que les créateurs de CocoaPods ont décidé d’arrêter leur propre solution. Ils ont annoncé à l’automne dernier un passage en lecture seule, qui est programmé pour le 2 décembre 2026. L’objectif n’est pas de tout arrêter d’un coup, ce serait une catastrophe pour un outil qui est toujours utilisé par des dizaines de milliers de projets open-source et un nombre probablement très élevé d’apps. L’arrêt se fera progressivement, avec l’envoi de plusieurs alertes aux contributeurs de « Pods », le nom des paquets dans ce gestionnaire.
Surtout, CocoaPods ne cessera pas totalement de fonctionner le 2 décembre 2026 : la bascule en lecture seule empêchera de mettre à jour les paquets existants et il sera aussi impossible d’en ajouter de nouveaux. En revanche, on pourra toujours utiliser le gestionnaire pour récupérer un paquet existant et ainsi maintenir la gestion des dépendances pour tous les projets qui dépendent de lui. Ses créateurs se veulent rassurant de ce côté : il n’est pas question de casser entièrement CocoaPods pour de nombreuses années encore, l’infrastructure qui permet de télécharger les paquets restera active tant que GitHub et jsDeliver (CDN) continuent de fonctionner normalement.
Si vous avez créé des Pods, l’heure est malgré tout venue pour les déplacer vers un autre gestionnaire. Outre SPM d’Apple, Carthage est une option populaire dans l’écosystème.
Une large collection d'anciens (mais vraiment anciens) ouvrages de développement sur Mac a été numérisée et mise en ligne sur VintageApple. Des titres remontant aux débuts du Macintosh et allant jusqu'en 2002 avec par exemple des sujets comme la programmation sur Mac en Java, la création de jeu, l'utilisation de Code Warrior ou l'optimisation du code PowerPC. Les livres de la fin des années 80 abordent le Turbo Pascal, l'assembleur, le Basic, ResEdit pour les bidouilleurs de tout poil, l'incontournable HyperTalk ou encore l'intelligence artificielle, déjà en 1986.
Cela réveillera sans aucun doute des souvenirs chez ceux qui développaient à cette époque. Cette collection comprend 158 recueils. Elle vient en compléter d'autres précédemment disponibles sur le site. Toujours dans le registre du développement, on retrouve la fameuse collection des Inside Macintosh édités à l'époque par Apple.
Parmi ces ouvrages techniques destinés à un lectorat averti il y avait le Human Interface Guidelines qui décrivait, par le menu, la logique de l'interface du Mac et les règles à suivre. C'était le seul manuel pour développeurs que l'on pouvait lire et apprécier sans avoir de compétences techniques (autre qu'un peu d'anglais). Juste pour le plaisir de découvrir les réflexions qui avaient conduit à l'élaboration de l'interface du Mac.
Tout doit disparaitre ! Amazon vient de baisser les prix de bon nombre d'iPhone 16, iPhone 16 Plus, iPhone 16 Pro et iPhone 16 Pro Max. L'enjeu est évident pour les géants du commerce : faire de la place alors que nous sommes à dix jours des précommandes des nouveaux iPhone.
Ce qui est bien pour Amazon l'est-il pour autant pour le client ? C'est une autre histoire. Mais certains modèles sont à un plus bas sur le plan tarifaire. Après, comme souvent, c'est une histoire d'opportunité.
Quoi qu'il en soit, voici une sélection de produits où les promotions sont les plus importantes (en sachant que le 16e est trop récent pour être remplacé ces prochains jours) :
Il n'y a pas que les iPhone 17 Pro dans la vie. Les AirPods Pro 3 pourraient être votre achat coup de cœur de la semaine prochaine, enfin s'ils sont bel et bien présentés. À quelques jours du keynote, il commence à y avoir beaucoup de rumeurs autour de la paire d'écouteurs d'Apple, mais il y a malgré tout beaucoup d'incertitudes. Il est difficile de décrire avec autant de précision à quoi ressembleront les successeurs des AirPods Pro 2.
Une chose est certaine : Apple a besoin d'un best-seller. La division Autres Produits, qui comprend également les Apple Watch et les HomePod, ne cesse de reculer depuis plusieurs trimestres. La plupart des produits phares de cette division devraient dans les prochains mois connaitre une mise à jour, l'occasion enfin de repartir de l'avant ?
La grande peur d'Apple concernant ces écouteurs, c'est qu'ils ne possèdent plus assez d'éléments différenciant, la faute notamment à la faiblesse de Siri. Mais Apple a, semble-t-il, quelques atouts en main.
Et si Apple proposait enfin des AirPods Pro dans une autre couleur ? - image - Matt Talks Tech
Un nouveau boitier
Le boitier accueillant les AirPods Pro pourrait être légèrement plus petit. Il ne comporterait également plus de bouton pour l'appairage. Pour cela, Apple pourrait s'inspirer des AirPods 4. Avec ces derniers, il suffit de taper deux fois sur la face avant du boitier de charge, ouvert, pour effectuer un jumelage rapide avec un autre appareil.
Les écouteurs devraient également être légèrement revus sur le plan du design, mais on n’a aucune information précise à ce sujet à ce jour.
Une nouvelle puce pour de meilleures performances audio
Sous le capot, Apple testerait une nouvelle puce audio plus rapide, capable d’offrir une réduction de bruit active encore meilleure que celle, déjà impressionnante, des AirPods Pro 2. Les différents constructeurs se livrent sur ce plan une bataille sans merci. Des appareils comme les Sony WF-1000XM5 ou les Bose QuietComfort Ultra sont en pointe dans ce domaine.
Les QuietComfort Ultra (2e génération) ont été revus en juin - Image Bose
Au passage, si vous les tolérez, le meilleur moyen d'améliorer encore la réduction de bruit de vos AirPods Pro, c'est de leur adjoindre des embouts en mousse, comme ceux de Comply. Seul souci : il faut les changer de temps à autre…
Cap sur la santé
Pour ceux qui sont allergiques à l'Apple Watch, les AirPods Pro 3 pourraient être un précieux allié. Il semble acquis que cette génération soit en mesure de mesurer votre fréquence cardiaque. Les PowerBeats Pro 2 le font très bien. On espère juste qu'Apple réglera les problèmes de synchronisation constatés.
Mais ce n'est pas tout : un second capteur de santé pourrait également être de la partie. Apple plancherait également sur un capteur de température intra-auriculaire. S’il devait voir le jour, il permettrait des mesures plus rapides et plus fiables que les estimations cutanées proposées depuis l’Apple Watch Series 8. En revanche, rien ne dit encore que cette technologie sera prête à temps pour une sortie en 2025.
Les PowerBeats Pro 2 permettent depuis le début de l'année de mesurer la fréquence cardiaque
La traduction en direct dans vos oreilles
On ignore à quel point cette fonctionnalité sera spécifique à ces modèles, mais Apple devrait bientôt proposer une traduction de conversation en temps réel directement dans les écouteurs. Vu que cette fonctionnalité repose sur Apple Intelligence, il y a fort à parier que l'iPhone ait un grand rôle à jouer.
Cette image a été repérée au fin fond d'iOS 26
Il n'est pas dit que cette fonctionnalité soit présente dès la commercialisation des nouveaux AirPods Pro. Elle pourrait arriver un peu plus tard lors d'une mise à jour logicielle.
Ce qui devient intéressant avec les AirPods, c’est qu’ils continuent de s’enrichir de nouvelles fonctions tout au long de leur vie. Les AirPods Pro 2 sont des appareils beaucoup plus sophistiqués que lors de leur sortie il y a trois ans. Il en sera sans doute de même avec les AirPods Pro 3.
Reste la question du prix : Apple va-t-elle être tentée de revoir le prix de ses écouteurs Pro à la hausse ? C'est une possibilité. L'autre hypothèse serait qu'Apple propose à la vente deux modèles : un modèle haut de gamme avec toutes les options et un modèle légèrement moins cher débarrassé de quelques fonctionnalités, certains capteurs de santé, par exemple. Réponse normalement dans une semaine !
D’après DigiTimes, Apple aurait une nouvelle politique concernant les partenaires qui produisent ses appareils : ils doivent investir dans les automatisations et les robots capables de remplacer les humains, sous peine de perdre des contrats. Ce n’est pas la première fois que l’entreprise essaie d’éliminer les ouvriers de ses chaînes de production et les expériences précédentes se sont toutes mal terminées. Néanmoins, face aux nouveaux défis en grande partie liés à la guerre commerciale lancée par Donald Trump, les robots apparaissent de nouveau comme la solution, sauf que cette fois, la Pomme ne voudrait pas payer la facture.
Un ouvrier dans une usine Pegatron, sur la chaîne de production d’un produit Apple. Image Apple.
Le site taïwanais, qui a de très bons contacts dans les chaînes de production asiatiques, croit savoir qu’Apple demanderait désormais à tous ses partenaires un effort du côté de l’automatisation, sous peine de perdre ses juteux contrats. La nouvelle politique concernerait tous les produits, pas seulement l’iPhone : l’iPad, l’Apple Watch et le Mac seraient aussi concernés. DigiTimes précise qu’Apple ne voudrait pas mettre la main au porte-monnaie : les sous-traitants devraient ainsi financer eux-même ce gros effort de robotisation, avec l’espoir de gagner de l’argent sur le long terme.
À court-terme toutefois, tout le monde sait que ces robots produiront moins vite et moins bien que les humains. C’est une grande leçon des précédents efforts, menés notamment au sein de Foxconn qui produit la majorité des produits conçus par Apple. Pendant des années, l’entreprise a tout essayé pour intégrer des robots sur les chaînes de production d’iPhone, mais ça s’est soldé par un échec. Même si les robots ont des avantages évidents sur le papier en termes de productivité et de régularité, ils se sont avérés incapables en pratique d’égaler un ouvrier.
Entre temps, de nouvelles techniques sont apparues grâce aux processus d’apprentissage automatisé (machine learning), alors Apple espère peut-être que ce nouvel essai sera le bon. Cela étant, si les informations du jour sont avérées, on peut noter le manque de confiance de la Pomme en sa propre initiative, puisqu’elle ne voudrait pas prendre le risque de la financer elle-même. C’était pourtant le cas pour les tentatives précédentes dans ce domaine. D’après DigiTimes, si l’entreprise de Tim Cook continue de soutenir financièrement ses partenaires pour atteindre son objectif de neutralité carbone en 2030, tout ce qui relève de l’automatisation serait uniquement pris en charge par ses sous-traitants.
Cette usine située à Houston assemble des serveurs pour le compte d’Apple, en faisant confiance à des humains pour le moment. Image Apple.
Le site ajoute que cet effort serait une manière pour Apple de ne plus dépendre autant du contexte géopolitique. On peut imaginer que des robots peuvent plus aisément être déplacés d’un pays à l’autre… et pourquoi pas aux États-Unis même, où la firme de Cupertino tente de faire venir une partie de sa production.
Apple aimerait supprimer la documentation sur papier qui doit obligatoirement être fournie avec ses produits pour respecter les règles de l’Union européenne. L’entreprise l’a expliqué dans un document publié le 31 août 2025 par le site officiel de l’UE, en réponse à une consultation publique concernant une série de mesures envisagées jusqu’à 2030. Le PDF d’une vingtaine de pages couvre de nombreux sujets variés, qui vont de la confidentialité des données à la protection des utilisateurs dans l’App Store, en passant par les restrictions parentales sur les appareils. Au milieu de tout ça, un paragraphe plaide pour la fin des guides obligatoirement sur papier.
C’est cette petite documentation, ici pour un iPhone 16 Pro, qu’Apple veut pouvoir supprimer de ses boîtes. Image iGeneration.
Comme Apple le note elle-même, ces bouts de papier sont en général ignorés par les clients, qui ne les lisent même pas quand ils ouvrent la boîte protégeant leur précieux nouveau produit. Je l’avoue moi-même volontiers, j’ai découvert la documentation fournie avec mon iPhone 16 Pro quasiment un an après l’avoir reçu et encore, uniquement parce que j’avais besoin d’illustrer cet article. Je pensais qu’Apple glissait encore quelques images pour découvrir le smartphone, mais ce n’est même plus le cas. On ne trouve dans la boîte qu’une série de petits guides dans plusieurs langues, qui contiennent à chaque fois des informations réglementaires sur la puissance d’émission de plusieurs bandes de fréquences ou encore sur la puissance du chargeur à utiliser.
Ces informations ne sont sans doute pas inutiles, mais elles seraient certainement bien plus utiles si elles étaient accessibles sous une forme numérique. Apple liste dans sa réponse tous les avantages qu’une version numérique apporterait : mises à jour faciles du contenu, traductions dans davantage de langues, possibilité de chercher un élément ou encore meilleure accessibilité, notamment pour les personnes qui souffrent de déficience visuelle. Même si ce n’est pas mon cas, je dois dire que l’écriture riquiqui des guides fournis avec l’iPhone ne m’incite pas à lire ce qui est écrit dessus.
Il y a encore d’autres avantages pratiques à effectuer ce changement. Apple indique que les informations resteraient disponibles pendant toute la vie de l’appareil, alors que les versions papier sont certainement jetées à un moment ou à un autre. L’entreprise reconnaît que cela lui simplifierait aussi la vie : en retirant un élément à glisser dans les boîtes destinées au marché européen, c’est autant de complexité logistique en moins. C’est aussi moins coûteux et plus écologique de se passer de tout ce papier, ne manque pas de souligner la firme de Tim Cook.
En attendant la réponse de l’Union européenne, on peut relever qu’Apple est désormais contrainte d’imprimer les étiquettes énergie à côté de certains de ses produits. C’est une contrainte de l’Europe qui est entrée en vigueur avant l’été et qui touche notamment les iPhone et iPad. Tous les revendeurs et tous les fabricants sont concernés, mais on imagine que la Pomme va aussi faire pression pour supprimer cette exigence. Peut-être que les étiquettes pourraient être affichées directement sur les écrans des appareils vendus, puisqu’ils sont de toute manière allumés en permanence.
Ces étiquettes énergie, un standard imposé par l’Union européenne, doivent désormais être présentées à côté des appareils vendus par Apple, ici des iPad. Image iGeneration.
Carte Vitale, l’app qui permet de stocker une version dématérialisée de la carte vitale dans son iPhone, a reçu une mise à jour importante ce jour. À une semaine du keynote et à moins d’un mois de la sortie de la version finale d’iOS 26, ses développeurs ont corrigé un bug qui l’empêchait de fonctionner correctement sur la bêta du système mobile de l’iPhone. Ce n’est pas un bug nouveau d’ailleurs, nous l’avions constaté en juin dernier avec les premières bêtas d’iOS 26.
Carte Vitale sous iOS 26. Image iGeneration.
J’ai pu confirmer ce soir sur mon propre iPhone que l’app Carte Vitale se lance bien sous iOS 26 et tout semble fonctionner normalement. Une bonne nouvelle pour ceux qui peuvent utiliser la version dématérialisée de la carte, c’est-à-dire tous ceux qui ont l’app France Identité avec la nouvelle carte nationale d’identité biométrique ainsi que les utilisateurs de 56 départements. L’assurance maladie promet une généralisation dans le courant de l’automne, sachant qu’il ne suffit pas d’avoir la carte stockée sur son smartphone pour pouvoir l’utiliser.
En face, le professionnel de santé doit lui aussi être correctement équipé pour accepter cette carte vitale dématérialisée et c’est encore loin d’être le cas pour tous les médecins, pharmacies et autres infirmiers. Même si les débuts ont été compliqués lors de nos essais réalisés il y a près de deux ans, la situation devrait toutefois s’améliorer progressivement et si vos soignants acceptent la version sur smartphone, vous n’auriez pas envie de tout perdre avec la mise à jour à venir.
Fort heureusement, ce ne sera pas le cas et vous pourrez mettre à jour votre iPhone existant sous iOS 26 dès la sortie de la version finale. Ou acheter un iPhone 17 flambant neuf et livré avec iOS 26 sans crainte, l’app Carte Vitale devrait tourner normalement.
À quelques jours de l’arrivée de macOS Tahoe en version finale, l’application Install Disk Creator se perfectionne grâce à une mise à jour majeure. Servant à créer une clé d’installation de macOS, cet utilitaire gratuit permet maintenant de télécharger directement la version du système de son choix.
Install Disk Creator 2.0. Image MacGeneration.
Pour créer un support bootable, il faut une clé USB d’au moins 16 Go. Au passage, Install Disk Creator 2.0 a été notarisée, ce qui simplifie sa propre installation.
Mais avant de réserver une clé USB pour cet usage, demandez-vous si vous en avez vraiment besoin. Si c’est pour réaliser une « clean install », cette pratique est devenue passablement obsolète, voire indésirable, sur les Mac Apple Silicon. Et si c’est pour réaliser une véritable restauration, la clé sera inutile dans la plupart des cas.
Apple le dit elle-même, « vous n’avez pas besoin d’un programme d’installation amorçable pour mettre à niveau ou réinstaller macOS. » Néanmoins, si cette option existe toujours, c’est parce qu’elle peut dépanner quand les autres méthodes échouent ou encore servir à installer macOS sur plusieurs ordinateurs sans retélécharger l’installeur à chaque fois. Dans ce domaine, il existe aussi MDS, véritablement pensé pour les administrateurs système.
Passablement ancien, mais toujours potentiellement utile, Stay devient un freeware. Cet utilitaire australien a comme vocation de mémoriser l'emplacement des fenêtres ouvertes à l'écran (ou sur plusieurs écrans) et de les remettre à leur place si vous les déplacez au fil de votre travail.
Lorsque ces fenêtres — d'une seule ou de plusieurs applications à la fois — sont à des positions et dans des dimensions qui vous conviennent, vous l'enregistrez via la commande "Store Windows of All Applications" dans la barre des menus du Finder. Plus tard, pour les remettre exactement comme elles étaient, utilisez la commande Restore du même menu (on peut affecter des raccourcis clavier à ces actions). Stay remettra tout comme il faut en un claquement de doigts.
Le menu de Stay. Image MacGeneration.
On peut le faire pour toutes les fenêtres ouvertes ou uniquement pour celle d'une application donnée. Stay fonctionne aussi tout seul lorsque vous rebranchez un écran externe : toutes les fenêtres se retrouvent au bon endroit (voir la vidéo).
Par contre, Stay ne va pas réouvrir une fenêtre qui aura été fermée, c'est uniquement une redisposition de fenêtres qui sont toujours ouvertes. Vous trouverez plus de détails ici pour des cas particuliers.
Stay existe depuis 15 ans, son auteur le vendait 15 $ à l'époque. À son ouverture, la fenêtre annonce une mise à jour qui le transforme en freeware. Il est disponible aussi sur l'App Store, mais pas en France.
La dernière entrée sur le blog du développeur remonte à 2021. À première vue, Stay ne semble pas avoir de problème notable avec macOS 26.
Depuis les modèles de 2021, les MacBook Pro ont retrouvé un lecteur de cartes SD intégré. Une bonne chose pour les photographes, mais si vous n’utilisez jamais de carte mémoire, ce port est inutile. Plutôt que de le laisser vide, vous pouvez y glisser une petite carte d’extension. Le JetDrive Lite 330 de 128 Go est justement en promotion à 29,16 € sur Amazon pour une durée limitée.
Image Transcend
Cette carte est conçue pour dépasser à peine du châssis d’un MacBook Pro Apple Silicon. Transcend indique qu’elle est aussi compatible avec les MacBook Pro Intel ayant un lecteur de carte, mais l’intégration esthétique ne sera pas forcément aussi réussie.
Si cette petite carte permet d’ajouter du stockage de manière quasiment transparente à son Mac, il faut connaitre ses limites. Ses débits plafonnent à 95 Mo/s en lecture et 75 Mo/s en écriture, ce qui lui barre la route d’usages exigeants, comme du montage vidéo, et elle n’est pas adaptée pour accueillir des sauvegardes sur le long terme. En revanche, elle peut servir à stocker des films ou une bibliothèque musicale.
Seul la version 128 Go profite actuellement d’une réduction, mais d’autres capacités sont disponibles : 256 Go à 48 € et 512 Go à 70 €.
L’iPhone pliant pourrait faire l’impasse sur l’une des technologies les plus appréciées des modèles récents : Face ID. D’après Ming-Chi Kuo, cet appareil fera appel à Touch ID. L’analyste se montre même plus précis en indiquant que le lecteur d’empreintes digitales ne sera pas intégré sous l’écran interne, mais dans le bouton de verrouillage sur le côté.
Un tel choix s’explique assez bien sur un appareil pliant. C’est d’ailleurs la solution retenue par Samsung et Google pour leur Z Fold et Pixel Pro Fold. L’intégration de Face ID pourrait se heurter à la contrainte d’un design ultra fin pour l’« iPhone Fold ».
L’aspect pratique pèse également dans la balance : la technologie biométrique doit fonctionner aussi bien lorsque le terminal est fermé qu’ouvert. Un lecteur d’empreintes dans le bouton latéral évite de multiplier les capteurs externes et internes. Un tel bouton n’est d’ailleurs pas inédit chez Apple, puisque les iPad Air et iPad mini en ont un depuis plusieurs années.
À ce stade, c’est donc l’option la plus plausible. Reste une inconnue : Apple ajoutera-t-elle une reconnaissance faciale simplifiée, comme le font Samsung et Google ? Moins sûre que Face ID, elle permet néanmoins de déverrouiller son appareil très rapidement et même avec des gants.
Cet iMac fait de briques de Lego a belle allure et peut-être un jour sera-t-il disponible à la vente ? Avant de recevoir le feu vert de Lego pour sa mise en production il faudra déjà qu'Apple donne le sien. On ne pariera pas excessivement sur cette hypothèse, ce n'est pas le genre de la maison.
Néanmoins cet iMac G3 "Bondi blue", la toute première génération, constitué d'environ 700 pièces est plutôt très réussi en l'état. Il est proche de son modèle avec son dos translucide à l'allure caractéristique, son clavier et sa fameuse souris toute ronde. La reproduction d'une carte-mère n'a pas été oubliée et peut-être mise à nu.
L'auteur de cette réalisation tente le coup en soumettant son idée dans le cadre du programme Ideas de Lego. N'importe quel passionné peut montrer ce qu'il a patiemment assemblé et tenter d'obtenir suffisamment de votes de la communauté (10 000 votes minimum) pour que Lego étudie sa proposition. Si l'idée est validée et commercialisée, son créateur percevra 1% du total net des ventes de ce produit.
Ce projet a réuni pour le moment un peu plus de 7 700 votes de supporters, il lui reste 317 jours pour atteindre le seuil des 10 000 qui ouvrira, peut-être, la porte des magasins.
Rentrée faite, agenda plein, connexion permanente : en 2025, notre vie numérique ne fait pas de pause. Et pourtant, rares sont ceux à protéger sérieusement leurs données en ligne.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est encore temps de corriger le tir. CyberGhost VPN propose une offre exclusive à -83 %, avec 4 mois offerts, soit 2,03 €/mois sur 2 ans. Et pour les utilisateurs Mac et iOS, c’est probablement l’un des meilleurs choix disponibles à ce jour.
Pourquoi CyberGhost est parfaitement taillé pour l’écosystème Apple
MacBook, iMac, iPhone, iPad : CyberGhost VPN s’adapte à tout l’univers Apple. Il est compatible avec macOS dès High Sierra (10.13), et tourne également sur les dernières versions de macOS Sonoma et iOS 18 sans souci.
Mais au-delà de la compatibilité, c’est l’expérience utilisateur qui fait la différence. L’interface est claire, bien intégrée, rapide à prendre en main. Un simple clic vous connecte à l’un des milliers de serveurs répartis dans plus de 100 pays.
C’est simple, propre, efficace. À l’image de ce que recherchent les utilisateurs de produits Apple.
Streaming, P2P, gaming : à pleine vitesse
CyberGhost VPN ne se contente pas de masquer votre adresse IP. Il booste votre quotidien numérique :
Accès à Netflix US, Hulu, HBO Max, et autres plateformes géobloquées
Téléchargements rapides et sécurisés via des serveurs optimisés pour le P2P
Gaming sans lag grâce à une architecture réseau à faible latence
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Sécurité premium, confiance maximale
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Vous vous souvenez de l’histoire de l’iPhone 12 interdit de vente en France à cause de son DAS trop élevé en 2023 ? Si l’interdiction n’a été que de courte durée, le bien-fondé de la mesure continuait à faire débat. Après près de deux ans de discussions, la Commission européenne a finalement donné raison à l’Agence nationale des fréquences (ANFR).
iPhone 12. Image iGeneration.
En septembre 2023, l’ANFR avait ordonné le retrait du marché français de l’iPhone 12, estimant que l’appareil dépassait la limite réglementaire de 4 W/kg pour le DAS « membre » (débit d’absorption spécifique mesuré sur les extrémités du corps, une mesure indicative de la quantité d’énergie véhiculée par les ondes électromagnétiques). Les tests avaient montré une valeur de 5,74 W/kg, bien au-delà du seuil fixé par la norme européenne.
Cette décision avait toutefois été contestée au niveau européen par l’Irlande, via son autorité de régulation ComReg. Dublin faisait valoir que, selon les documents fournis par Apple et les essais réalisés avec un organisme notifié, l’iPhone 12 respectait les limites de DAS prévues dans l’Union européenne. L’objection irlandaise obligeait alors la Commission à trancher.
Au cœur du dossier se trouvait le protocole de test : Apple considérait que l’ANFR avait placé l’iPhone dans des conditions d’essai qui empêchaient son système de réduction de puissance de s’activer correctement. Après de longs échanges techniques, la Commission a jugé que la méthode retenue par l’autorité française respectait bien la directive européenne sur les équipements radio.
Et donc, au bout du compte, la Commission a estimé que l’interdiction de la vente était bien justifiée. L’ANFR, qui ne manque pas de relayer cette décision qui lui est favorable, indique que la mise à jour appliquée en France pour l’iPhone 12 depuis fin 2023 pourrait ainsi maintenant être déployée dans l’ensemble des pays européens.
Mise à jour à 16 h 20 : Apple a réagi à son tour à la décision de la Commission européenne. Bien que toujours en désaccord avec le protocole de test de l’ANFR, le fabricant va se plier au verdict de Bruxelles et distribuer dans toute l’Union européenne la mise à jour introduite en octobre 2023 en France. Voici la déclaration complète d’Apple transmise à iGeneration :
L'iPhone 12 peut — et a toujours pu — être utilisé en toute sécurité, respectant ou dépassant les normes de DAS (débit d'absorption spécifique) applicables dans le monde entier, comme cela a été confirmé par de nombreux laboratoires et organismes de réglementation indépendants.
Même si nous continuions à être en désaccord avec l'approche de test de l'ANFR, nous respectons la décision de la Commission européenne d'adopter ce protocole au sein de l'Union européenne. Par conséquent, la mise à jour logicielle introduite en octobre 2023 pour les utilisateurs d'iPhone 12 en France sera étendue aux autres pays et territoires de l'UE dans une prochaine mise à jour, disponible dans les semaines à venir.
Cette mise à jour est liée à un protocole de test spécifique et non à un problème de sécurité. Les clients peuvent continuer à utiliser leur iPhone 12 en toute confiance, comme ils l'ont toujours fait.
TSMC pourrait augmenter les prix pour plusieurs gammes de puces dont les plus récentes, afin de pallier la hausse des droits de douane décrétée par l'administration américaine.
DigiTimes affirme que TSMC prévoit une augmentation de 5 à 10 % du prix de ses processeurs gravés en 5, 4, 3 et même 2 nm. Il s'agit, pour le fabricant, de compenser les effets de la hausse des droits de douane sur ces composants produits en dehors des États-Unis, et de préserver ses marges alors que les taux de change lui sont actuellement défavorables.
Image MacGeneration
Les partenaires du fondeur ont été déjà prévenus, ajoute DigiTimes. Mais il est difficile de savoir dans quelle proportion seront impactés les principaux clients de TSMC, tels qu'Apple et Nvidia. Les volumes commandés pourraient jouer dans les négociations tarifaires.
Il y a quelques jours, DigiTimes écrivait qu'Apple a réservé quasiment la moitié de la production à venir en puces gravées à 2 nm. Elles représentent le fin du fin du marché aujourd'hui et devraient figurer au programme des iPhone de la fin 2026. Cela fait plus de 2 ans que TSMC se prépare à franchir ce nouveau cap de gravure qui proposera d'autres avancées techniques.
Cette compétence aiguise les appétits, en début de mois, TSMC avait découvert des agissements d'employés et ex-employés visant à dérober quelques secrets de fabrication.
La rentrée, c’est le bon moment pour faire le point sur votre équipement informatique et prendre de bonnes résolutions. En haut de la liste, il doit y avoir une bonne sauvegarde de votre Mac. Voici des suggestions de produits pour que vous ne perdiez pas un seul fichier.
Image Western Digital
Des boîtiers pour vos anciens disques durs et SSD
Avant d’acheter un nouveau périphérique, vérifiez déjà si vous n’avez pas un disque dur (HDD) ou SSD qui traine dans vos tiroirs… ou dans votre ancien ordinateur. Si vous avez remplacé le support de stockage de votre Mac — une opération beaucoup moins courante qu’à une époque, certes —, vous pouvez reconvertir le SSD/HDD interne en support externe grâce à un boîtier.
Un boîtier basique pour disque dur 2,5" coûte une quinzaine d’euros. Même chose pour un SSD NVMe M.2. Attention, les MacBook Air et les MacBook Pro du début des années 2010 avaient des barrettes propriétaires, donc il faut des boîtiers spéciaux, comme celui-ci vendu 30 €.
Le petit problème avec cette démarche économique, c’est que votre ancien support risque d’avoir une capacité inférieure à votre nouveau disque interne. Impossible alors de faire une sauvegarde Time Machine. Néanmoins, des applications permettent de sauvegarder facilement vos dossiers les plus importants. On peut citer le puissant ChronoSync ou le gratuit Backup To Go. Avant de reconvertir un ancien disque, assurez-vous aussi qu’il fonctionne toujours correctement grâce à la fonction SOS de l’Utilitaire de disque.
Un gros disque dur pour une sauvegarde fixe
La solution la plus simple pour sauvegarder un Mac, c’est encore un disque dur ou un SSD externe combiné à Time Machine. Et dans ce domaine, le meilleur rapport capacité/prix est un disque dur externe de bureau. Ce ne sont pas des périphériques qui font rêver, mais ils proposent de très grandes capacités à des tarifs raisonnables. Leurs performances en écriture et en lecture sont évidemment à mille lieues des SSD modernes, néanmoins elles peuvent suffire pour des sauvegardes.
Ces gros disques durs sont à réserver pour le cas suivant : vous avez besoin de sauvegarder plusieurs To et vous pouvez laisser mouliner le disque pendant plusieurs dizaines de minutes. Histoire d’être tranquille pendant des années et de pouvoir largement remonter dans le temps avec Time Machine, partez sur un modèle d’au moins 6 To, comme le Seagate Expansion à 133 €. Il y a ensuite de nombreux paliers (8 To à 185 €, 14 To à 300 €…) jusqu’à 24 To à 500 €, une capacité inconnue des SSD à l’heure actuelle.
Ces disques durs de bureau ont des contreparties : ils nécessitent une prise de courant et émettent un peu de bruit. Ils se contentent aussi souvent d'une prise USB classique, donc vous pouvez soit utiliser un adaptateur USB-A vers USB-C soit vous procurer un câble USB-C vers micro USB 3.0 (comptez moins de 10 €). Et les modèles sous les 6 To ne valent pas le coup, autant prendre un disque dur portable qui sera beaucoup moins encombrant pour le même prix.
Évacuons rapidement le cas des disques durs portables. Par rapport aux disques de bureau, ils ont l’avantage d’être beaucoup plus compacts et de ne pas nécessiter de prise de courant, mais ils ont un problème de prix. Ils sont en effet coincés entre les SSD externes beaucoup plus rapides et les disques de bureau aux capacités plus élevées. Seuls les HDD portables de 4 ou 5 To sont intéressants : vendus environ 120 €, ils sont deux fois moins chers que les SSD de même capacité.
Si votre budget vous le permet, il n’y a pas de raison d’ignorer les SSD externes : ils sont très rapides, petits, silencieux et plus résistants aux aléas de la vie courante. Pour une sauvegarde, un SSD externe USB-C avec une interface USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s (environ 1 Go/s en pratique) suffit. Sur ce créneau, le Crucial X9 offre un bon rapport qualité-prix : 93 € pour 1 To, 147 € pour 2 To et 260 € pour 4 To. À peine plus cher, le Samsung T7 est une valeur sure : 105 € pour 1 To et 150 € pour 2 To.
De gauche à droite : LaCie Rugged Mini, Transcend ESD410C, Transcend ESD330C. Image MacGeneration.
Dans un format un peu différent, il y a les « clés SSD » de Transcend. Leurs performances et capacités sont similaires, mais dans un boîtier semblable à une clé USB qui évite de trimbaler un câble. On trouve notamment la référence ESD330C avec connecteur USB-C rétractable à 165 € pour 2 To ou ESD300C avec double connectique à 79 € pour 1 To. Idéal pour des sauvegardes en mobilité.
Si vous avez besoin de débits plus élevés — par exemple pour transférer de gros fichiers lors d’un montage vidéo —, l’USB4 est la meilleure option. Les boîtiers équipés de la puce ASM2464PD, comme ce modèle Ugreen vendu 85 € sans SSD, affichent d’excellentes performances (au-delà de 3 Go/s) et sont compatibles aussi bien avec l’USB-C classique qu’avec le Thunderbolt.
Une fois le boîtier choisi, il faudra bien sûr y installer un SSD M.2 NVMe. Les versions PCIe 3.0 comme 4.0 font l’affaire. Parmi les grandes marques, il y a le Crucial P3 Plus à 70 € pour 1 To ou 120 € pour 2 To. L’ensemble reviendra plus cher qu’un SSD externe classique et prendra un peu plus de place, mais vous y gagnerez largement en vitesse et vous pourrez remplacer la barrette le jour où elle sera pleine.
Autrement, toujours en USB4, nous recommandons tout particulièrement le Corsair EX400U. Avec un Mac de 2020 ou plus récent, ce SSD externe permet des transferts de fichier super rapides en atteignant presque 4 Go/s au mieux. Il a aussi été pensé pour être utilisé facilement avec un iPhone : il s’aimante au dos des modèles MagSafe. Il coûte actuellement 109 € en 1 To, 179 € en 2 To et 402 € en 4 To.
Vous voulez le top du top ? C’est alors vers le LaCie Rugged SSD Pro5 qu’il faut se tourner. Grâce à sa connexion Thunderbolt 5, il atteint jusqu’à 6 Go/s. Mais il faut le Mac qui va bien, un véritable besoin et le portefeuille bien rempli. Il coûte en effet 380 € en 2 To et 560 € en 4 To.
Dans un autre genre, les NAS sont également de précieux alliés pour sauvegarder votre Mac. Ces périphériques spécialisés dans le stockage et le partage de fichiers disposent d’un système d’exploitation dédié et généralement de plusieurs emplacements pour disques durs ou SSD.
Le premier critère, c’est le nombre de baies, c’est-à-dire de disques que l’on peut installer. Deux baies constituent un minimum pour configurer un RAID 1 (miroir) : si l’un des disques tombe en panne, le second conserve vos données. Avec quatre baies, on peut passer au RAID 5, qui consacre un disque à la redondance et protège aussi contre la perte de données.
NAS Synology DS223J
Deuxième chose importante, le système d'exploitation. Quelques marques sortent du lot, comme Asustor, Synology ou QNAP. Enfin, les performances. Pour une simple sauvegarde, un modèle d’entrée de gamme convient amplement. Mais si vous voulez en profiter pour faire tourner des machines virtuelles et des tâches d’IA, il va falloir une bonne quantité de RAM et un CPU rapide.
Synology a longtemps fait figure de référence, mais la marque s’est reposée sur ses lauriers et verrouille même en partie ses derniers NAS au niveau matériel. Malgré tout, un DS223J (deux baies, 200 € sans disque) convient toujours pour de simples sauvegardes. Pour passer à la vitesse supérieure, on peut citer le QNAP TS-462-4G à 450 € nettement plus puissant. Dernièrement, Ugreen a fait une entrée remarquée sur le marché avec des modèles très bien équipés à des tarifs très compétitifs (à partir de 315 € pour deux baies).
Une fois le NAS choisi, reste la question des disques. Les modèles Seagate IronWolf et WD Red sont les plus adaptés, car pensés pour un usage continu. Les capacités vont de 1 à 30 To, mais il faut garder deux choses en tête : ces disques sont plus chers que des modèles externes classiques ; et en RAID, toute la capacité de stockage n’est pas utilisable.
Si l’univers des NAS vous parait bien trop compliqué, il y a une solution intermédiaire entre ceux-ci et les disques durs de bureau basiques. Les BeeStation de Synology (à partir de 240 €) sont des disques accompagnés d’une petite suite logicielle pour partager facilement des fichiers et des photos après les avoir sauvegardés.
Après l’acquisition de La Poste Mobile, Bouygues Telecom passe aux choses concrètes. L’opérateur commercialise désormais des offres Bbox dans les 6 000 bureaux de poste qui parsèment la France. Ces offres sont aussi disponibles par téléphone, mais impossible d’y souscrire sur internet.
On ne perd pas grand-chose toutefois, car ces formules se révèlent moins compétitives que celles de Bouygues sous sa propre marque. La Poste Mobile propose par exemple une formule Bbox Connect qui comprend une connexion 1 Gbit/s, une box Wi-Fi 6 et les appels illimités à 29,99 €/mois avec engagement d’un an. En comparaison, l’offre B&You Pure fibre comprend une connexion 8 Gbit/s et un routeur Wi-Fi 7 pour 23,99 €/mois sans engagement (mais sans téléphone fixe, certes).
Offres triple play de La Poste Mobile
En triple play, La Poste Mobile propose entre autres la Bbox Privilège (2 Gbit/s + Wi-Fi 6 + décodeur 4K) pour 27,99 €/mois la première année, puis 34,99 €/mois. Chez Bouygues, on peut avoir quasiment la même chose avec la Bbox rentrée (1 Gb/s au lieu de 2) pour 1 € de moins.
En bref, pas de quoi se précipiter dans son bureau de poste. Ces nouveaux abonnements permettent surtout à Bouygues Telecom de proposer des offres de proximité touchant un nouveau public.