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Le MacBook Air M2 en promo à 799 €, un bon plan pour la rentrée

En train de préparer la rentrée ? Vous êtes peut-être à la recherche d’un ordinateur portable. Il y a une bonne affaire actuellement chez Carrefour : le MacBook Air M2 y est vendu 799 €, uniquement dans sa couleur lumière stellaire (un doré léger). Il s’agit de la version de base dotée de 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. La livraison se fait à domicile ou dans un point relais.

MacBook Air M2. Image MacGeneration.

Même s’il a été lancé il y a trois ans, le MacBook Air M2 reste dans le coup. Il est léger, silencieux, performant et endurant — il tient sans aucun problème une longue journée. Deux générations lui ont succédé, mais la formule n’a pas changé, si bien qu’il est tout à fait recommandable encore aujourd’hui. Le MacBook Air M4 est, lui, vendu à partir de 1 049 € sur Amazon (150 € de moins que chez Apple).

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne

Les 16 Go de RAM suffisent pour un usage courant. Les 256 Go de stockage peuvent, eux, s’avérer trop faibles pour ceux qui conservent beaucoup de fichiers en local, mais l’ajout d’un SSD externe permet de compenser cette lacune. C’est un excellent ordinateur principal pour la plupart des utilisateurs, comme un étudiant, et une très bonne machine d’appoint pour ceux qui disposent déjà d’un Mac de bureau plus puissant.

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iPhone 17 Air : une maquette dévoile son joli coloris bleu ciel

Les fuites s’accumulent autour du futur iPhone 17 « Air », qui devrait être un remplaçant plus fin à l’habituel modèle Plus. Le parfois bien renseigné fuiteur Majin Bu a mis en ligne un nouveau rendu de ce téléphone dans son coloris bleu clair. On peut y découvrir un smartphone dont la robe se rapproche de celle du MacBook Air M4.

IPhone 17 Air Sky Blue looks amazing pic.twitter.com/TVD3rnQDgN

— Majin Bu (@MajinBuOfficial) August 13, 2025

La vidéo montre la maquette sous différents angles et même au côté d’un iPhone 16 Pro. La finesse de l’appareil est bien mise en avant, et on peut voir que la robe bleue change de ton selon l’inclinaison (on est parfois proche du blanc). Le coloris se situe entre le bleu de l’iPhone 15 et celui plus foncé du 13. L’idée est visiblement de se rapprocher du dernier MacBook Air, qui a inauguré le bleu ciel en 2024. Les rumeurs annoncent également un modèle blanc, noir et un ton clair rappelant le Titane sable du 16 Pro.

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Selon les rumeurs, Apple a prévu de proposer cette année l’iPhone le plus fin jamais conçu. Ce modèle pourrait faire seulement 5,5 mm d’épaisseur à son point le plus fin. Quelques compromis auraient dû être faits pour en arriver là : pas de tiroir à carte SIM, de téléobjectif ou de second haut-parleur. Un seul objectif serait présent au dos. Cependant, on retrouverait tout de même le MagSafe, le bouton Action et le bouton Commande de l’appareil photo. La grande question reste celle de l’autonomie, une finesse accrue signifiant forcément moins de place pour la batterie.

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Le Self Service Repair d’Apple permet de passer un iPad à un écran nano-texturé, mais c’est cher et compliqué

Maintenant qu’Apple permet de réparer soi-même son iPad, on peut réparer l’écran de la tablette et même en théorie modifier sa configuration, si on préfère un écran nano-texturé ou au contraire revenir à un écran standard. Le youtubeur Quinn Nelson a confirmé que c’était possible en pratique, en réalisant l’opération sur son iPad Pro M4 de 11 pouces. Précisons d’emblée que le changement s’est avéré coûteux et complexe, si bien que ce n’est pas vraiment une bonne idée. Néanmoins, c’est effectivement une possibilité, si vous voulez vraiment changer d’écran.

La commande des pièces se fait depuis le site habituel mis en place depuis que le programme de réparation existe. Il n’est pas nécessaire d’avoir un numéro de série valide, Apple vérifie uniquement que vous avez lu le manuel de réparation fourni en saisissant un code affiché en bas de chaque manuel (par exemple pour l’iPad Pro 13" M4). Une fois cette étape franchie, vous pouvez commander n’importe quelle pièce pour les tablettes qui sont inclues dans le programme. Dans notre cas, cela ne concerne que la génération M4, la seule qui propose l’option pour un écran nano-texturé.

Le prix demandé par Apple pour la pièce devrait décourager la majorité des personnes tentées par l’opération. Comptez 829 € pour un écran d’iPad Pro 13 pouces, même si Apple vous remboursera environ 100 € si vous renvoyez la pièce d’origine. À ce prix, il faut ajouter la location du matériel nécessaire et quelques accessoires, pour une facture totale qui frôle les 900 €. C’est cher, mais il faut rappeler que vous ne changerez pas uniquement le verre, c’est tout le bloc qui est remplacé, y compris la dalle OLED et les contrôleurs associés.

Voici combien cela vous coûterait pour changer l’écran standard d’un iPad Pro M4 de 13 pouces par un écran nano-texturé. Les quasi 3 000 € en bas sont une caution si vous ne renvoyez pas le matériel loué. Image iGeneration.

Si cela ne vous a pas dissuadé, l’expérience de Quinn pourrait finir de vous décourager. Non seulement il lui a fallu trois commandes et plusieurs semaines d’attente, il n’a pas reçu le matériel adéquat pour son iPad : on lui a envoyé un socle pour une tablette de 13 pouces alors qu’il en a une de 11 pouces, il manquait une ventouse et surtout, il a reçu le mauvais adhésif pour coller le nouvel écran à l’appareil. Ces erreurs ne l’ont pas empêché de mener à bien la réparation, certes, mais à ce prix et alors qu’il s’agit d’une opération déjà complexe qui implique de retirer l’écran collé d’origine puis à coller précisément la nouvelle dalle, c’est assez inexcusable d’avoir autant de problèmes.

Le mieux reste ainsi de choisir le bon type d’écran dès la commande. Pour rappel, Apple facture l’option écran nano-texturé à 130 €, avec toutefois un énorme prérequis : il faut obligatoirement une tablette avec 1 To ou 2 To de stockage pour pouvoir ajouter l’option. Comptez ainsi au minimum 2 079 € pour un iPad M4 Wi-Fi de 11 pouces avec écran nano-texturé. Oui ce n’est pas donné, alors à vous de voir si cela vaut le coup (et coût).

iPad Pro M4 : faut-il craquer pour l

iPad Pro M4 : faut-il craquer pour l'option verre nano-texturé ?

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ChatGPT Go : un nouvel abonnement à moins de 5 $ pas encore disponible en France

OpenAI réfléchit à de nouvelles formules d’abonnement pour ChatGPT. Actuellement, son assistant est proposé au grand public sous 3 formules : en version gratuite, via un abonnement Plus à 23 € par mois ou par un second baptisé Pro à 229 €. BleepingComputer a remarqué que l’entreprise voulait revoir son offre d’entrée de gamme avec ChatGPT Go, un nouveau forfait facturé sous les 5 $. Cependant, la nouveauté semble être avant tout destinée aux pays en développement comme l’Inde.

La grille tarifaire indienne repérée par BleepingComputer.

La formule est facturée 399 roupies par mois, soit 3,90 €. Elle propose tout ce que fait la formule gratuite, mais avec une limite de messages et d’envoi de fichiers plus large. Il est possible de générer plus d’images, même si la vitesse sera visiblement plus lente que dans la formule Plus. L’assistant peut garder plus de contexte, dispose d’une meilleure mémoire et peut proposer une analyse avancée des données pendant plus longtemps. Les utilisateurs devront faire une croix sur le mode « raisonnement » de GPT-5, sur l’intégration de Sora et sur les GPT personnalisés.

La nouvelle formule est bien en ligne sur le site indien, mais pas encore visible par les internautes. On peut imaginer qu’OpenAI la mettra en ligne dans les jours qui viennent. Reste à voir si celle-ci sera déployée ailleurs ou adaptée pour d’autres marchés comme la France. Google travaillerait sur une formule similaire pour son assistant Gemini, qui serait également limitée à une poignée de pays (dont l’Inde).

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Le bracelet phosphorescent pour Apple Watch de Nomad de retour en stock pour une durée limitée

Nomad a conçu un bracelet original pour l’Apple Watch Ultra ou les grandes montres classiques, non pas tant sur le format que par l’utilisation d’une teinte phosphorescente. Sa teinte vert pale qui tire sur le jaune en journée s’illumine le soir venu, un rendu particulier qui peut vous intéresser. Si c’est le cas, sachez que le produit est de retour en stock, plus d’un an après sa sortie originale, même s’il s’agit à nouveau d’une édition limitée. Ne tardez pas à commander sur le site du fabricant, sachant qu’il faut compter 59 €, auxquels il faudra ajouter 9 € de frais de port vers la France.

Image Nomad.

L’accessoire est uniquement proposé pour l’Apple Watch Ultra et il est composé de fluoroélastomère. Le bracelet est évidemment étanche et il devrait parfaitement trouver place sur une Apple Watch Ultra ou bien une grande Apple Watch classique. En revanche, il sera trop gros pour les « petites » Apple Watch. Le même modèle est aussi venu dans d’autres coloris, si la version phosphorescente n’est plus disponible. On ne sait pas combien de stock a été prévu par Nomad.

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Severance, Ted Lasso : certaines séries Apple TV+ désormais disponibles sur les vols United Airlines

Apple continue de chercher à rendre ses contenus TV+ accessibles au plus grand nombre. L’entreprise vient d’annoncer un partenariat avec United Airlines rendant disponible certain contenu sur les quelque 130 000 écrans de la compagnie américaine. Ils pourront également les retrouver via l’application United.

Image United

Le communiqué indique que l’intégralité des saisons de certaines séries sera proposée, citant entre autres Severance, Shrinking, Ted Lasso, Slow Horses et Silo. Une chaîne dédiée à Apple TV+ mettra à l’affiche les épisodes de ces séries. D’autres arriveront en septembre, comme The Morning Show et Bad Sisters. De nouvelles saisons et productions seront ensuite ajoutées chaque mois.

Ce n’est pas la première fois qu’Apple signe un partenariat avec United. La compagnie a été la première à proposer les Activités en direct dans son app, ce qui permet aux passagers d’obtenir des informations sur leur vol directement depuis l’écran de verrouillage. United prend également en charge le partage à un tiers de la position d'un AirTag, ce qui peut aider à retrouver un bagage égaré. Les équipes sont équipées en iPad et iPhone.

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Starlink permet de mettre en pause un abonnement pour 5 € par mois

Starlink, la connexion à Internet qui passe par les satellites de SpaceX, est une offre qui cible les personnes qui n'ont pas accès à d'autres solutions performantes — les oubliés de la fibre optique, en France — mais aussi ceux qui veulent une connexion de secours fiable. Jusqu'à présent, pour cet usage, Starlink avait un défaut : le prix. À 29 € par mois au minimum, la facture peut vite augmenter, et la seule offre qui pouvait être mise en pause est la version mobile du forfait, facturée 89 € par mois.

Image Starlink.

La nouvelle solution de Starlink porte le nom de Mode veille, et permet de mettre en pause un abonnement résidentiel ou mobile. La mise en pause permet de garder la ligne active pour une réactivation rapide en cas de besoin — un installateur de fibre optique indélicat, par exemple — avec un accès limité. Starlink indique une connexion bas débit illimitée, sans donner de précisions sur le débit et les services accessibles. Cette nouvelle option n'est malheureusement pas gratuite, mais est facturée 5 € par mois, à la place du prix de l'abonnement classique. Pour ceux qui utilisent Starlink comme ligne de secours, c'est un choix intéressant si les pannes ne sont pas trop fréquentes : une sortie de ce mode implique une facturation d'un mois complet.

La nouvelle option. Image MacGeneration.

Notons que le site de l'opérateur n'est pas clair sur un point : jusqu'à maintenant, la possibilité de mettre en pause un abonnement était proposée sur les abonnements mobiles (itinérance), gratuitement. Nous n'avons pas encore pu vérifier si cette option est maintenant facturée dans ce cas précis, ce qui serait une régression.

Starlink à l

Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau

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Nouvelle défaite pour Apple : Fortnite sera bientôt de retour en Australie

Après les États-Unis, Fortnite s’apprête à revenir sur iOS en Australie. Ce changement fait suite au récent jugement d’une affaire antitrust initiée en 2020 : un juge a estimé que les méthodes d'Apple avaient probablement réduit la concurrence, pointant l’absence d’autorisations de modes de paiement tiers. Cupertino a été jugée coupable d'avoir empêché le téléchargement direct ou parallèle d'applications, forçant à passer par l’App Store. Epic s’est félicitée de cette décision sur Twitter, déclarant une « VICTOIRE » pour les développeurs et les consommateurs australiens.

« Un tribunal australien vient de conclure qu'Apple et Google abusent de leur contrôle sur la distribution des applications et les paiements intégrés aux applications afin de limiter la concurrence », explique l’entreprise. Elle précise que le jugement contient plus de 2 000 pages qu’elle compte étudier en détail pour « bien comprendre tous les tenants et aboutissants ». Google n’est pas en reste et a également été jugé coupable d'avoir enfreint la loi avec le système de facturation du Google Play.

Epic avait attaqué Apple en 2020 et Google l’année suivante par rapport à leurs boutiques d’applications. Sans surprise, Apple a déclaré qu'elle « désapprouvait fortement » cette décision, tout en se félicitant du rejet par le tribunal australien de certaines autres demandes d'Epic. Le juge a rejeté les allégations d'Epic voulant qu’Apple ait enfreint le droit de la consommation ou se soit livré à des « pratiques abusives ». Fortnite sera de retour via l’Epic Games Store à une date pour le moment indéterminée, l’entreprise devant s’adapter avec le règlement antitrust local.

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OpenAI promet de ne plus supprimer ses anciens modèles sans prévenir

Le passage à GPT-5 se fait décidément dans la douleur pour OpenAI, qui affronte une vague de mécontents depuis le déploiement de la dernière version de son grand modèle de langage. Il y a tellement d’utilisateurs de ChatGPT que même si ceux qui regrettent GPT-4o sont minoritaires, ils restent suffisamment nombreux pour bien se faire entendre et forcer l’entreprise à réagir à toute allure. À peine une semaine après le lancement de GPT-5, elle a déjà restauré GPT-4o et Sam Altman a annoncé sur X d’autres changements de politique.

La soupe de mots générée par GPT-5 donnait la mauvaise information : mon compte gratuit ne me permet en effet pas d’accéder à GPT-4o. Image MacGeneration.

Pour commencer, GPT-4o est désormais accessible depuis le menu de sélection du modèle pour tous les abonnés payants, sans intervention de leur part. Jusque-là, ils devaient activer une option spécifique dans les réglages de leur compte pour pouvoir accéder à l’ancien modèle concocté par OpenAI, ce n’est plus le cas. D’autres modèles sont aussi proposés dans ce même menu : GPT-o3, GPT-4.1 ou encore GPT-4.5, mais uniquement pour les abonnés « Pro » qui paient 229 € par mois pour ce dernier, car il coûte très cher à faire tourner. Puisque l’on parle de gros sous, on pouvait se demander si GPT-5 n’était pas moins coûteux que ses prédécesseurs, ce qui aurait pu justifier sa disponibilité immédiate pour tous les utilisateurs et surtout le retrait immédiat des anciens modèles. Ce n’est pas le cas, d’après Nick Turley qui a répondu aux questions de nos confrères de The Verge. Le responsable de ChatGPT au sein d’OpenAI justifie ce choix uniquement par une quête de simplicité pour les utilisateurs.

Un choix que Sam Altman doit bien regretter maintenant. Sur le papier, GPT-5 devait répondre à tous les cas d’usage des anciens modèles, en choisissant automatiquement une variante du modèle en fonction de la requête de l’utilisateur. C’est indéniablement mieux qu’une longue liste de modèles spécialisés pour la majorité des utilisateurs, même si les spécialistes de ChatGPT avaient leurs habitudes et pouvaient auparavant directement faire appel au modèle qu’ils préféraient. Pour eux, GPT-5 proposera désormais trois options : « Auto » est le mode par défaut, qui choisit automatiquement la variante sous-jacente. « Rapide » et « Réflexion » seront également accessibles, pour ceux qui le souhaitent. Ce paramètre semble aussi réservé aux utilisateurs payants, en tout cas je ne l’ai pas sur mon compte.

La liste de choix de modèle pour les abonnés payants est encore plus longue maintenant, alors que l’objectif de GPT-5 était de simplifier l’expérience. Raté… Image MacGeneration.

OpenAI annonce aussi une mise à jour à venir pour GPT-5, avec un ajustement de sa « personnalité » pour mieux répondre aux attentes. Même si un grand modèle de langage n’a strictement rien à voir avec un être intelligent et doté d’une personnalité, ChatGPT répond d’une certaine manière et GPT-4o était plus chaleureux, voire enthousiaste au point d’agacer une partie des utilisateurs (je confirme), que son successeur, nettement plus analytique et bref. Cette mise à jour devrait restaurer une touche plus sympathique, sans aller aussi loin que son prédécesseur.

Comme le relève Sam Altman dans sa publication sur X, on ne peut pas satisfaire tout le monde avec un modèle unique, si bien que ChatGPT devrait offrir plus de personnalisation à chaque utilisateur. Si on veut des réponses enjouées et des emojis à chaque phrase, on devrait pouvoir le demander et l’obtenir. Si on veut des réponses brèves et précises, ce devrait aussi être possible. Au passage, c’est quelque chose que l’on pouvait déjà faire grâce à la mémorisation intégrée et on imagine que ce sera renforcé à l’avenir d’une manière ou d’une autre.

Exemple d’un ancien échange avec ChatGPT, où le modèle s’était non seulement planté, mais l’a fait en étant hyper enjoué, ce qui était encore plus agaçant dans ce contexte. Image MacGeneration.

OpenAI a quoi qu’il en soit retenu la leçon : lancé il y a plus d’un an, GPT-4o devrait rester accessible jusqu’à nouvel ordre et si un jour l’entreprise compte s’en débarrasser, elle le fera en informant les utilisateurs en amont. D’après ce que l’on comprend, ce n’est toutefois pas à l’ordre du jour et ChatGPT devrait proposer l’option aux utilisateurs payants pour un long moment encore. Chaque futur retrait de modèle devrait désormais se faire avec une annonce préalable, ce qui n’est pas plus mal.

Malgré ces déboires, OpenAI semble satisfaite du lancement de GPT-5. Nick Turley a ainsi indiqué à The Verge que l’utilisation de ChatGPT avait encore augmenté depuis l’arrivée du nouveau modèle la semaine dernière. Une manière de rappeler que même s’il y a des critiques très vocaux, les utilisateurs sont globalement satisfaits des changements apportés ou en tout cas, qu’ils n’ont pas fui en masse vers un concurrent.

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France Identité s’enrichit d’un centre de notification

Il y a du nouveau sur France Identité. L’application du gouvernement dispose désormais d’un centre de notifications, prenant la forme d’une petite cloche en haut à droite. Celle-ci informera l’utilisateur lorsqu’une action doit être effectuée dans l’app. Cela n’arrivera pas tous les jours, mais l’application a le mérite d’être ainsi plus claire.

La mention « Aperçu non disponible » apparaît pour protéger les données au moment de faire une capture d’écran.

Sur un autre registre, nous avons également remarqué que la connexion sur FranceConnect sans carte pouvait expirer. L’app permet en effet de s’identifier sur un site proposant FranceConnect sans avoir à sortir sa vraie carte d’identité, utilisant à la place Face ID. Il faut cependant la scanner la première fois pour une vérification initiale. Celle-ci n’est pas éternelle : si vous ne lancez pas l’application pendant plusieurs mois, elle vous sera redemandée. Cette sécurité ne désactive aucun autre aspect de l’app.

France Identité continue de s’améliorer au fil des semaines. L’app accueille le permis de conduire, la carte grise du véhicule (y compris celle des motos). En plus des TGV Inoui et des trains Intercités, elle peut aussi être utilisée pour justifier de son identité auprès d’un contrôleur de train OUIGO. Au début de l’été, l’équipe a corrigé quelques bugs liés aux écrans des grands iPhone.

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Apple répond aux accusations d’Elon Musk et assure que l’App Store est « équitable et impartial »

Hier, Elon Musk accusait Apple de privilégier ChatGPT sur l’App Store tout en invisibilisant son assistant Grok. La Pomme n’est pas restée sourde à ces attaques et a répondu via un communiqué envoyé à Bloomberg. Elle y assure que sa boutique est conçue pour être « équitable et impartiale ».

En France, Grok est n°2 du classement des apps de productivité tandis que X est la première application d’actualité.

Dans un tweet, le milliardaire américain a affirmé qu’Apple empêchait « toute entreprise d'IA autre qu'OpenAI d'atteindre la première place sur l'App Store », ce qu’il a présenté comme une violation des lois sur la concurrence. Elon Musk a également déclaré qu’Apple « refusait » de mettre Grok dans la rubrique des « Incontournables » de sa boutique. Il a brandi la menace de poursuites judiciaires avant de se demander si Apple ne faisait pas de la politique et de se chamailler avec Sam Altman. Le CEO d’OpenAI a rappelé que Musk avait été accusé d’avoir modifié les algorithmes de X pour mettre en valeur ses posts et ses entreprises.

Elon Musk accuse Apple de privilégier ChatGPT au détriment de Grok et menace de poursuites

Elon Musk accuse Apple de privilégier ChatGPT au détriment de Grok et menace de poursuites

« Nous présentons des milliers d'applications à travers des classements, des recommandations algorithmiques et des listes sélectionnées par des experts selon des critères objectifs », a déclaré un porte-parole de Cupertino. « Notre objectif est d'offrir aux utilisateurs un espace de découverte sécurisé et aux développeurs des opportunités intéressantes, en collaborant avec de nombreux acteurs afin d'accroître la visibilité des applications dans des catégories en constante évolution ».

Grok s’éloigne sans doute de « l’espace de découverte sécurisé » que cherche à construire Cupertino. Le chatbot fait les gros titres depuis quelque temps pour son nouveau mode de génération de vidéo permettant de déshabiller des célébrités et son compagnon IA prenant la forme d’un personnage de manga en lingerie. L'assistant a demandé à se faire appeler « MechaHitler » sur X et fait régulièrement parler de lui pour ses (nombreux) débordements. Contrairement à ce qu’affirme Musk, il n’est pas impossible de grimper en haut du podium de l’App Store : DeepSeek a réussi l’exploit à sa sortie en début d’année.

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Bouygues Telecom propose une « Bbox rentrée » avec la fibre et du Wi-Fi 6 pour 29 € par mois

Bouygues Telecom a ajouté une offre à sa gamme de box internet avec l’abonnement « Bbox rentrée » qui fait office de nouvelle entrée de gamme. Pour 28,99 € par mois avec engagement d’un an, elle permet d’accéder à la fibre optique et elle est associée à la Bbox d’ancienne génération, avec du Wi-Fi 6 « seulement ». Cela pourra amplement suffire, tout comme les débits légèrement réduits par rapport à l’offre suivante : jusqu’à 1 Gbit/s en téléchargement et 700 Mbit/s en envoi de données.

Capture site Bouygues Telecom, image MacGeneration.

Le décodeur TV 4K de Bouygues Telecom est toujours fourni pour accéder à plus de 180 chaînes et la possibilité d’enregistrer 100 h, la même chose que sur les autres offres. Les appels illimités vers les fixes et mobiles en France sont naturellement de la partie aussi. C’est l’équivalent de l’offre standard B&You, mais avec un engagement d’un an et un prix qui passera à 35,99 € par mois à partir du douzième mois, sauf si vous êtes aussi client mobile. Dans ce cas, vous resterez au tarif initial de 28,99 €, tant que vous gardez la ligne mobile en plus de la fibre optique.

La Bbox rentrée nécessite un accès à la fibre optique, dont l’installation par un technicien envoyé par Bouygues Telecom sera gratuite, même s’il y a 48 € de frais de mise en service, c’est désormais la norme hélas. L’entreprise rembourse toutefois les frais de résiliation de l’ancienne connexion à internet jusqu’à 50 €, ce qui annule en quelque sorte ces frais initiaux tout vous laissant payer la fin de l’abonnement de l’ancien FAI. À ce sujet, Bouygues demandera 69 € pour résilier votre abonnement Bbox rentrée.

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Cassette, un magnétoscope virtuel pour revivre d’anciens souvenirs en vidéo

Cassette est une nouvelle app délicieusement originale. Jouant sur la corde nostalgique, elle imagine un magnétoscope virtuel avec une interface photoréaliste qui rappellera inévitablement des souvenirs à tous ceux qui ont connu les six premières années de l’iPhone. Sous un téléviseur CRT, l’écran d’accueil affiche une série de VHS, une par année. Touchez un élément pour glisser la cassette vidéo dans le lecteur et vous pourrez vous replonger dans des souvenirs, affichés sur le petit téléviseur 4/3 en haut ou bien en plein écran et en qualité originale d’un tap supplémentaire.

Cassette en action : la page d’accueil à gauche avec la liste de VHS par année, une année ouverte au centre avec toutes les vidéos disponibles et à droite, une vidéo en cours de lecture tournée il y a 14 ans à la rédaction. Image iGeneration.

Sous le capot, Cassette se contente d’indexer les vidéos stockées dans la photothèque iCloud et de les présenter par année. Rien d’exceptionnel en apparence, sauf que le développeur a soigné toute l’expérience avec un sens du détail qui fait plaisir à voir. Toutes les animations sont réalistes et le moteur haptique de l’iPhone est même sollicité pour renforcer l’illusion qu’une VHS est insérée dans un magnétoscope et lue. Les boutons de lecture sont eux aussi des recréations de ceux que l’on trouvait sur ce genre d’appareils et les détails sur la vidéo sont affichés avec une police qui nous ramène une trentaine d’années en arrière.

Tout n’est pas concentré dans l’interface, Cassette a aussi de bonnes idées pour revivre d’anciens moments. Un bouton « Take Me Somewhere » placé sur l’écran d’accueil permet d’ouvrir une année au hasard, puis de lancer une vidéo aléatoire parmi la sélection. C’est une excellente manière de se replonger 5, 10 ou 15 ans en arrière et de revoir des vidéos tournées avec les premiers iPhone, de qualité pourrie, mais ça se voit moins sur le petit écran du téléviseur virtuel. Tout est bien conçu et c’est une expérience très agréable qui mérite le détour.

Vous pouvez tester Cassette gratuitement, avec toutes les fonctionnalités sauf une : impossible alors de choisir une vidéo précise dans la liste. L’app en lance une au hasard et vous pourrez toujours passer d’une vidéo à l’autre avec les commandes de lecture ou en glissant vers le haut, façon TikTok. Si vous aimez cette expérience, vous aiderez aussi son développeur en payant l’achat in-app unique de 8,99 € qui est demandé pour débloquer toutes les fonctionnalités.

L’interface de Cassette n’est pas traduite en français et elle nécessite iOS 18 au minimum. Elle est proposée pour iOS et iPadOS et on peut aussi installer la version iPad sur les Mac Apple Silicon et le Vision Pro.

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Perplexity propose 34,5 milliards de dollars pour acquérir Chrome, qui n’est pas encore à vendre

C’est ce qu’on appelle mettre la charrue avant les bœufs : Perplexity met sur la table 34,5 milliards de dollars pour faire l’acquisition de Chrome, rapporte le Wall Street Journal. Sauf que Chrome n’est pas (encore) à vendre.

Image Perplexity

Reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la publicité en ligne aux États-Unis, Google est bien menacé de devoir vendre son précieux navigateur, mais le juge n’a pas encore rendu sa décision.

L’offre de Perplexity est évidemment stratégique : en affichant publiquement son intérêt, la start-up espère influencer le tribunal et pousser vers un démantèlement. Les 34,5 milliards de dollars promis dépassent amplement sa propre valorisation, évaluée à 18 milliards « seulement », mais ses investisseurs soutiendraient pleinement ce deal.

De son côté, Google fait tout pour conserver son logiciel utilisé par plus de trois milliards de personnes dans le monde. Parisa Tabriz, la responsable de Chrome, estime que seul Google peut maintenir et faire avancer le navigateur grâce à ses « interdépendances » avec les autres divisions internes.

Perplexity propose de reprendre Chrome, mais aussi Chromium, la base open source utilisée par une myriade d’applications, dont toutes celles développées avec le framework Electron. La start-up entend garder Google comme moteur de recherche par défaut, une clause susceptible de convenir au propriétaire actuel, mais probablement moins au juge, qui cherche justement à limiter l’emprise de l’entreprise sur le web.

Perplexity a récemment lancé son propre navigateur, nommé Comet. Basé sur Chromium, il intègre des technologies d’intelligence artificielle qui facilitent les recherches et permettent des interactions avec les pages web.

On a testé Comet, le navigateur de Perplexity qui explore le web comme nul autre

On a testé Comet, le navigateur de Perplexity qui explore le web comme nul autre

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Les MacBook Pro M5 pourraient attendre 2026

Alors que les deux dernières générations de MacBook Pro sont sorties en automne, il pourrait en être différemment pour leurs successeurs. Au détour d’un rapport dont il a le secret, l’analyste Ming-Chi Kuo mentionne l’arrivée de MacBook Pro M5 en 2026 seulement.

Ce n’est pas la première fois que l’on entend cette rumeur : Mark Gurman anticipe lui aussi un lancement plus tardif qu’à l’accoutumée. Selon le journaliste de Bloomberg, les nouvelles machines pourraient ne se concrétiser que début 2026.

Le dessous d’un MacBook Pro M1 Pro. Image MacGeneration.

Ces MacBook Pro seraient équipés de puces M5, M5 Pro et M5 Max qui pourraient bénéficier d’avancées en matière de fabrication. La M5 emploierait la technologie « 3D » de TSMC, qui permet d'empiler directement des composants pour rapprocher encore un peu plus la mémoire du système sur puce. À la clé, une bande passante mémoire plus élevée améliorant les performances sur les calculs liés à l'IA.

Les M5 Pro et M5 Max auraient, elles, une conception bien différente : Apple pourrait adopter le concept de chiplets, qui consiste à séparer certains éléments du système sur puce pour les produire séparément. Cette solution déjà exploitée par Intel et AMD a l'avantage de permettre un meilleur rendement à la production, tout en offrant un peu plus de flexibilité sur la segmentation des puces.

Les MacBook Pro M5 seraient l’ultime génération reprenant le design introduit en 2021. Leurs remplaçants, les MacBook Pro M6, donc, pourraient s’affiner, se débarrasser de l’encoche et gagner un écran OLED. Mais toutes ces bonnes choses ne se matérialiseraient pas avant 2027.

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Des traqueurs compatibles Localiser en promotion : prix bas ou autonomie excellente

Depuis quelques mois, les fabricants chinois ont décidé de s'attaquer au marché des traqueurs Bluetooth, en profitant du réseau Localiser d'Apple. Alors que les AirTags gardent un côté haut de gamme assumé avec de nombreuses fonctions (localisation précise, puce NFC, etc.), les versions d'entrée de gamme cassent les prix.

20 € les quatre. Image Amazon.

Si vous avez juste besoin d'un traqueur qui va permettre de localiser un objet perdu et de le faire sonner, il est possible de trouver quatre traqueurs noname (ANNWZZD, et non, un chat n'a pas marché sur le clavier au moment de l'écrire) pour seulement 20 €. Ils sont probablement moins bien finis qu'un AirTag, mais ils arrivent avec des housses et offrent les mêmes fonctions pour la localisation classique. Le seul point à prendre en compte vient de l'autonomie : si les fabricants annoncent généralement une autonomie équivalente au traqueur d'Apple (un peu plus d'un an), c'est rarement le cas en pratique. Lors de nos tests de traqueurs, les modèles d'entrée de gamme sont plutôt aux alentours de six mois.

Le modèle eufy a une bonne autonomie selon nos essais. Image eufy.

La seconde promotion est sur le traqueur eufy SmartTrack Link. Il est possible d'en obtenir deux pour 27 €, contre 35 € habituellement (seul, il vaut généralement environ 20 €). C'est un modèle que nous avons testé, et qui offre les fonctions classiques. Il ajoute un code QR pour tenter de retrouver un objet perdu et quelques fonctions supplémentaires à travers l'app du fabricant. Il a l'avantage de fournir une excellente autonomie selon nos essais empiriques. Nous avons un test en cours avec plusieurs traqueurs équipés du même modèle de pile, et nous effectuons des manipulations identiques de façon régulière sur tous les modèles. Celui d'eufy est le dernier en lice avec un AirTag, et il fonctionne depuis plus de 15 mois.

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Test de l'Eufy SmartTrack Link : un traqueur moins cher mais pas réellement moins bien

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Pebblebee ajoute une fonction d'alerte à ses traqueurs Bluetooth pour se démarquer

Dans le monde des traqueurs Bluetooth, les fabricants chinois prennent l'ascendant sur les constructeurs historiques en jouant sur le prix, avec des promotions assez importantes et des modèles d'entrée de gamme. Pour lutter, les acteurs historiques comme Chipolo, Tile ou dans une moindre mesure Eufy ont choisi une voie intéressante : ajouter des fonctions. Leurs traqueurs profitent donc des réseaux d'Apple ou de Google (et parfois des deux) tout en ajoutant des fonctions inédites. Celle de Pebblebee, sur son clip, est intéressante : un système d'alerte.

Un système d'alerte sur le Pebblebee Clip. Image Pebblebee.

Le Clip Universal est un modèle vendu 37 € qui est compatible avec les réseaux d'Apple et de Google (pas simultanément). Le traqueur dispose d'une batterie rechargeable en USB-C avec une autonomie d'un an, mais surtout d'une nouvelle fonction, accessible à travers l'app de Pebblebee, Alert.

La cible de Pebblebee est évidente : les jeunes femmes. Image Pebblebee.

La fonction de base permet, en pressant plusieurs fois le bouton du traqueur, d'activer une alerte. Il va sonner avec le volume au maximum et allumer ses LED avec un effet stroboscopique. En parallèle, un SMS peut être envoyé à une personne choisie. Pebblebee cible assez explicitement les jeunes femmes, en prenant un peu le contrepied d'un usage détourné des traqueurs qui sont parfois employés par des hommes pour suivre des femmes à leur insu.

Une option payante, Alerte Live (3 $ par mois, 25 $ par an), permet d'ajouter cinq contacts au lieu d'un, et active un suivi en temps réel pour ces derniers… ce qui peut paradoxalement être vu comme une opportunité de suivi plus précis pour une personne malveillante.

Test du Chipolo Pop, le traqueur Bluetooth multi-réseau (Apple ou Google) qui innove

Test du Chipolo Pop, le traqueur Bluetooth multi-réseau (Apple ou Google) qui innove

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Les webcams de Lenovo fonctionnent sous Linux et c'est un problème de sécurité

Les chercheurs de chez Eclypsium viennent de montrer un type d'attaque assez inattendu à la conférence DEF CON 33 : ils ont transformé des webcams Lenovo en accessoires BadUSB. C'est un nom assez générique pour les attaques qui permettent à un accessoire USB de se faire passer pour un autre. L'exemple type est une clé USB tout à fait classique qui cache en fait un système qui va s'identifier comme un clavier et effectuer des actions prédéfinies, potentiellement malveillantes.

La webcam Performance était vulnérable. Image Lenovo.

Le rapport avec les webcams de Lenovo, comme la 510 et la Performance ? Les deux caméras — comme probablement d'autres — sont des ordinateurs sous Linux. Elles intègrent un système sur puce ARM de chez SigmaStar, qui intègre deux cœurs Cortex A7, de la mémoire vive, un peu de stockage, etc. Le système GNU/Linux qui anime les webcams emploie une technologie appelée Linux USB Gadget. Elle permet à un système d'être vu comme un périphérique USB, tel qu'un clavier, une souris… ou une webcam.

BadCam. Image Eclypsium.

L'attaque BadCam est assez simple sur le papier, à cause d'un problème qui a été corrigé par Lenovo (grâce aux chercheurs) : le système d'exploitation de la webcam et son mécanisme de mise à jour du firmware ne vérifiaient pas la validité du firmware. Il était donc possible (avant la version 4.8.0) d'installer une version modifiée du système d'exploitation, qui permettait de cacher un logiciel malveillant. La caméra semble alors fonctionner comme une webcam… mais peut interagir avec le système en profitant des fonctions Linux USB Gadget. Elle peut par exemple envoyer des commandes comme s'il s'agissait d'un clavier ou d'une souris, et donc prendre le contrôle d'un ordinateur en profitant de failles ou en créant des mouvements précis. Il est aussi possible d'émuler une liaison réseau, par exemple, pour que le système GNU/Linux intégré communique avec son hôte, en secret.

La solution pour contrer l'attaque est aussi simple que le problème de départ : Lenovo a développé un système qui valide le firmware avant de l'installer dans la mémoire flash de la caméra. Mais pour deux caméras avec un système corrigé, il y en a probablement de nombreuses autres vulnérables à ce type d'attaque.

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Une accélération matérielle du ProRes RAW pour les PC, à travers Vulkan

Apple propose une accélération matérielle liée à son codec ProRes depuis les puces M1 Pro et M2, mais c'est une solution évidemment liée aux puces maison. Les développeurs de FFmpeg (une sorte de couteau suisse du traitement audio et vidéo), eux, vont ajouter un décodage du ProRes RAW dans la version 8.0 — attendue ce mois-ci — en passant par une API courante, Vulkan.

Le ProRes RAW est notoirement compliqué à décoder sans accélération, et Apple avait sorti en 2019 une carte dédiée uniquement à cet usage pour le Mac Pro 2019, vendue 2 300 €. L'accélération via Vulkan n'est probablement pas aussi efficace que la carte (qui permettait de décoder six flux 8K) mais elle permet tout de même de bonnes performances sur les cartes graphiques AMD ou Nvidia récentes (et haut de gamme), avec de 63 à 120 images/s sur un flux en 5,8K selon l'auteur du patch.

La carte AfterBurner décodait le ProRes. Image Apple.

SI l'annonce est intéressante, il y a deux points à vérifier. Le premier, c'est évidemment si cette intégration va bien être prise en charge par les logiciels de montage, le cas le plus évident pour l'utilisation du ProRes. Le second, c'est l'impact sur les performances du système : si le GPU est monopolisé pour effectuer du décodage, il n'est pas nécessairement apte à calculer d'autres effets ou à effectuer d'autres tâches à ce moment.

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L'arrivée du Mac Pro 2023 sonne le glas de la carte Afterburner

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Netflix déploie sa toute nouvelle interface sur Apple TV

Après son annonce en mai et son arrivée dans certains téléviseurs, la toute nouvelle interface TV de Netflix est enfin disponible sur Apple TV. Il faut disposer de la version 3.0 de l’application afin d’en profiter. Pour télécharger la mise à jour sans plus attendre, rendez-vous sur la fiche App Store de Netflix sur tvOS.

Le principal changement concerne le menu de navigation : il n’est plus situé à gauche, mais en haut. Netflix justifie ce changement par la volonté de faire mieux ressortir la fonction Recherche et la section Mon Netflix. À ce sujet, les sections Ma liste et Mon Netflix ont été fusionnées. Le programme mis en avant sur l’écran d’accueil bénéficie aussi d’un affichage plus clair, dans une grande carte isolée du reste.

Nouvel écran d’accueil de Netflix sur Apple TV. Image iGeneration.
En comparaison, l’ancien écran d’accueil de Netflix, avec la barre à gauche.

Avec cette refonte, Netflix promet également d’offrir de meilleures recommandations « en temps réel ». Les suggestions sur l’écran d’accueil devraient évoluer plus rapidement en fonction de votre humeur et de vos intérêts du moment. Nous n’avons pas encore assez de recul pour évaluer concrètement ce changement.

Toujours en matière de recommandations, de nouveaux labels apparaissent pour donner un peu plus de contexte. Dans l’exemple ci-dessous, on voit les mentions supplémentaires « Ajout récent » et « N°3 des films ».

Nouvelle interface : section consacrée aux films. Image iGeneration.
Ancienne interface. Image iGeneration.

Pour le reste, l’interface n’a pas bougé. La version 3.0 de Netflix sur Apple TV requiert tvOS 17 au minimum.

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Apple propose désormais certains films Apple TV+ en achat direct ou à la location

Bonne nouvelle si vous êtes curieux des productions Apple TV+ mais pas intéressé par un abonnement supplémentaire : Cupertino propose désormais certains films en achat direct. C’est notamment le cas de CODA, le remake de ‌La Famille Bélier ayant reçu l’Oscar du meilleur film. Il est possible de l’acheter pour 9,99 €, ou de le louer pour 3,99 €. Il reste inclus dans le bouquet TV+.

D’autres titres sont également disponibles, comme le On The Rocks de Sofia Coppola ou USS Greyhound - La bataille de l’Atlantique avec Tom Hanks. Les longs-métrages peuvent être achetés ou loués en 4K HDR directement depuis l’app Apple TV. Notons que cela ne concerne que quelques titres, d’autres plus anciens n’étant pas (encore ?) proposés sous cette forme.

Il s’agit d’une nouvelle étape dans la stratégie d’Apple visant à mieux rentabiliser ses productions. Les proposer à l’achat et à la location pourrait permettre de toucher un nouveau public, même si celui-ci doit être assez limité en 2025. Certains contenus TV+ sont sortis en éditions physiques par le passé, comme Severance, See, For All Mankind ou Défendre Jacob. Plus ambitieux, Cupertino aurait dans l’idée de vendre ses films originaux à d'autres plateformes de streaming.

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Apple Music sur iOS 26 : les traductions et prononciations des paroles font déjà leur apparition

On ne les attendait pas de sitôt, mais les traductions et prononciations des paroles commencent à faire leur apparition dans Apple Music sur la bêta d’iOS 26. Ce sont les amateurs de K-pop et de J-pop qui vont être aux anges, car les langues asiatiques sont concernées en premier lieu.

Selon Apple, ces deux nouveautés doivent arriver « cet automne », c’est-à-dire quelques semaines après le lancement officiel du nouveau système en septembre. Nous y avons néanmoins déjà accès sur les bêtas actuelles d’iOS 26, iPadOS 26, tvOS 26 et visionOS 26 (macOS 26 ne semble pas encore servi). Il s’agit peut-être d’une expérimentation avant une généralisation.

Sur certains titres, après avoir affiché les paroles, un nouveau bouton est présent au-dessus de la barre de progression. Il permet de dévoiler soit la prononciation, soit la traduction, soit les deux.

Traduction des paroles

Concernant la traduction, les paroles traduites s’affichent juste sous le texte original, ce qui est bien utile pour comprendre finalement ce que l’on écoute. Cette fonction repose sur des technologies d’apprentissage automatique, mais Apple précise avoir également fait appel à de vrais linguistes afin de restituer correctement les propos des artistes.

À droite, la traduction des paroles dans Apple Music sur iOS 26 (ici du coréen vers l’anglais). Image iGeneration.

La traduction des paroles est disponible pour certaines chansons dans les langues suivantes : de l’anglais vers le chinois (simplifié), de l’anglais vers le japonais, du coréen vers le chinois (simplifié), du coréen vers l’anglais, du coréen vers le japonais et de l’espagnol vers l’anglais. Pas de français dans tout ça, donc. Apple a manifestement privilégié les langues les plus populaires sur son service.

Prononciation des paroles

Quant à la prononciation, les paroles en coréen ou japonais ne sont pas transcrites en phonétique, sûrement parce que cet alphabet est trop peu connu, mais simplement en alphabet latin. Parfait pour fredonner ou même chanter à tue-tête des morceaux de Blackpink, Stray Kids ou encore Yama, même sans connaitre la langue.

Affichage de la prononciation des paroles (ici du japonais). Image iGeneration.

Apple n’a pas encore précisé quelles langues peuvent bénéficier de la prononciation des paroles, mais d’après nos constatations il y a au moins le japonais et le coréen. Là encore, ce n’est pas disponible pour tous les morceaux.

Quand un titre est à la fois compatible avec la traduction et la prononciation, on peut afficher ces deux options en même temps. Cela fait alors trois lignes de texte et cela devient difficile à suivre, mais ça marche.

Traduction et prononciation simultanées. Image iGeneration.

Le meilleur dans tout ça, c’est que ces deux nouveautés fonctionnent avec l’affichage en temps réel des paroles. On peut donc se servir de la prononciation pour chanter une langue inconnue lors d’un karaoké, avec (ou sans) le mode Sing. En matière de paroles, ce n’est plus un fossé qui sépare Apple Music de Spotify, mais un gouffre.

Sur iOS 26, Apple Music comprend d’autres nouveautés que nous avons présentées dans l’article suivant :

Essai d’Apple Music sur iOS 26 : de belles trouvailles, malgré quelques fausses notes

Essai d’Apple Music sur iOS 26 : de belles trouvailles, malgré quelques fausses notes

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