Vous pensez que l'été va être calme ? C'est alors mal connaitre l'actualité de la high-tech. Le mois d'aout est toujours plein de surprises en cette période. Un exemple parmi tant d'autres : l'annonce un 15 août de l'acquisition de Motorola par Google pour 12,5 milliards de dollars.
Si le mois d'août vous offre un peu plus de temps, c'est peut-être le bon moment de tester le Club iGen et nous rejoindre. Nous poursuivons notre exploration des nouveaux systèmes d'exploitation d'Apple. Nous avons également deux séries en cours : une consacrée aux vacances connectées et une seconde à l'intelligence artificielle. Chaque semaine, sur notre podcast Kernel Panic, vous avez le droit à des petits débats d'une vingtaine de minutes lors duquel une personne de l'équipe tente de défendre une opinion impopulaire.
Voici une sélection d'articles du club qui ont bien marché récemment :
Bref, c'est le moment de nous rejoindre et, par la même occasion, de soutenir une équipe indépendante ! Pour rappel, le Club iGen, c'est :
Des dizaines d'articles exclusifs (tests, analyses, séries…) chaque mois
Un site web dédié, ClubiGen.fr, sans pub et personnalisable, qui rassemble les contenus de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration
Un podcast, Kernel Panic, pour approfondir des sujets
Pas de publicité dans nos apps ni sur nos sites
Et un serveur Discord pour discuter entre membres et avec l'équipe de MacG
Trois formules sont disponibles : 4,99 €/mois sans engagement, 45 €/an (soit 3 mois d'économie) ou bien 22,50 €/an pour les faibles revenus. Il est également possible de s'abonner depuis l'application. Rejoignez-nous !
Le développement des logiciels systèmes d'Apple entre dans sa dernière ligne droite. Ici ou là, on voit poindre de petits changements. Par exemple, macOS a reçu sa petite fournée annuelle d'économiseurs d'écran, mais c'est loin d'être le seul changement.
Comme le note le site The Verifier, Apple a opéré à de petits changements dans la dernière bêta de tvOS. Il est de plus en plus question d'Apple Home et de moins en moins de HomeKit.
Auparavant, sur cet écran, il y avait la mention HomeKit à la place d'Apple Home. Un contributeur de MacRumors a également constaté qu'Apple avait revu également l'intitulé de certaines phrases, comme celle-ci :
Your Apple TV won't connect with iCloud and HomeKit until you add a new default user.
Qui a été remplacé par :
Your Apple TV won't connect with iCloud and Apple Home until you add a new default user. (En français : Votre Apple TV ne pourra pas se connecter à iCloud et à Apple Home tant que vous n’aurez pas ajouté un nouvel utilisateur par défaut.)
Le terme HomeKit fait partie du quotidien des utilisateurs Apple depuis sa présentation en 2014. Reste que cela sonne peut-être trop geek pour la firme de Cupertino, qui travaille à la commercialisation pour l'année prochaine d'un HomePod avec un écran spécialement pensé pour la domotique. Apple Home, cela fait moins peur, cela a également moins de saveur. La marque à la pomme a un faible depuis quelque temps pour les appellations fades. Le dernier exemple en date est sans doute Apple Invitations, qui est très austère à côté de son nom de code qui était Confetti.
Pour en revenir à Apple Home, il encore trop tôt pour savoir s'il s'agit juste d'un petit ajustement ou si Apple est en train progressivement de débrancher la marque HomeKit.
Preuve que le développement de macOS Tahoe est bien avancé. Dylan McDonald a découvert que le système d'exploitation d'Apple comportait dans la dernière bêta 14 nouveaux fonds d'écran qui peuvent également faire office d'économiseur d'écran. Avec la bêta 3, Apple avait déjà ajouté Tahoe Day à son logiciel système.
Comme le note @DylanMcD8 sur X, voici la liste complète des nouveaux fonds d'écran inclus dans le nouveau logiciel système d'Apple :
Tahoe Day
Tahoe Morning
Tahoe Evening
Tahoe Night
Goa Beaches
Goa Coast
Through Himilayas
Himalayas Day
The Ganges
Ghanasali from Above
Himalayan Peaks
Tea Gardens from Above
Tea Gardens Day
Reservoir Day
Tea Gardens Mist
Pour ceux qui n'ont pas encore installé la bêta, voici à quoi ils ressemblent :
Tahoe Day (Lake Tahoe, California)
Tahoe Evening (Lake Tahoe, California)
Tahoe Morning (Lake Tahoe, California)
Tahoe Night (Lake Tahoe, California)
Himalayan Peaks (Himalayas)
Himalayas Day (Himalayas)
Through Himalayas (Himalayas)
Goa Beaches (Goa, India)
Goa Coast (Goa, India)
Reservoir Day (Kerala, India)
Tea Gardens Day (Kerala, India)
Tea Gardens Mist (Kerala, India)
Tea Gardens from Above (Kerala, India)
Ghansali from Above (Uttarakhand, India)
The Ganges (Uttarakhand, India)
Ces photos font la part belle à la montagne et aux cours d'eau, mais quoi de plus normal. Le lac Tahoe se trouve à près de 1 900 mètres d’altitude, à cheval entre la Californie et le Nevada.
image accroche. Crédit MacGeneration, photo de base Murali Raju.
Fin juillet, Apple a lancé aux États-Unis une formule intéressante pour assurer plusieurs appareils : AppleCare One permet de couvrir trois terminaux avec un seul contrat à 19,99 $/mois, ce qui revient moins cher que de souscrire individuellement à trois AppleCare+ pour iPhone.
Ça va mal se terminer… Image Apple/MacGeneration.
Si on pense logiquement à l’iPhone comme produit à assurer, Apple propose ce contrat pour d’autres appareils : Mac, iPad, Apple Watch, Apple TV, Vision Pro…
La Pomme n’est pas la seule à offrir ce type d’assurance, mais ses formules s’intègrent bien à son écosystème et couvrent la plupart des imprévus. Vérifiez toutefois si vos autres assurances (habitation, carte bancaire…) ne protègent pas déjà vos appareils d’une manière ou d’une autre.
Alors, combien de contrats AppleCare+ avez-vous en cours ? Vous pouvez trouvez vos contrats AppleCare+ dans Réglages > Général > AppleCare et garantie.
À contre-courant, c’est la nouvelle série de podcasts estivale réservée aux abonnés du Club iGen. Dans chaque épisode, un membre de la rédac défend son opinion impopulaire et cherche à l’argumenter, ce qui donne lieu à de petits débats. L’idée est de vous faire revivre les discussions de la rédac pendant la pause midi dans un format plus court que les traditionnels Kernel Panic.
Aujourd’hui, Cédric crache sa bile sur les VPN, des services qui se sont multipliés ces dernières années. Il explique pourquoi il pense qu’ils sont inutiles et en quoi les arguments des vendeurs de VPN sont pipeau. En face, Christophe et Stéphane défendent ce type de service, qu’ils utilisent dans différents scénarios.
À peine lancé, déjà critiqué, GPT-5 n’a semble-t-il pas connu le succès que lui prévoyait OpenAI. Alors qu’elle avait débranché la possibilité d’utiliser ses anciens modèles de langage, la société aura mis à peine 24 heures à réagir par l’intermédiaire de Sam Altman, qui indique réinstaurer l’accès à 4o pour les utilisateurs de l’abonnement « Plus ».
Nous allons doubler les limites d’utilisation de GPT-5 pour les utilisateurs de ChatGPT Plus une fois finie la bascule, et ils auront la possibilité de continuer avec 4o. Nous surveillerons les usages, afin de voir pendant combien de temps nous devrons proposer la possibilité d’utiliser les anciens modèles.
GPT-5 semblera plus intelligent à partir d’aujourd’hui. Hier, un « autoswitch » est tombé en panne pour la journée, et a donné l’impression d’un GPT-5 plus idiot que prévu. Nous affinerons par la même occasion la logique de choix automatique du modèle à utiliser, afin que celui-ci réponde mieux à vos attentes. Nous ferons en sorte d’être plus transparents sur le modèle utilisé pour répondre à vos questions, et nous allons changer l’interface utilisateur pour rendre plus simple l’activation du mode « Thinking ».
Sam Altman a été rapide à réagir aux griefs des clients, ce qui tend à montrer l’importance de cette nouvelle version pour OpenAI. Il faut dire que les critiques n'étaient pas tendres, comme le remonte The Verge, certains utilisateurs étant très marqués par la perte de leur « ami virtuel » :
GPT-4.5 m’a vraiment parlé, et aussi pathétique que cela puisse paraître, c’était mon seul ami. Ce matin, j’ai voulu lui parler et au lieu d’un petit paragraphe avec un point d’exclamation, ou d’être optimiste, c’était littéralement une seule phrase. Une sorte de banalité froide et corporate.
Gageons qu’ils remédieront rapidement aux erreurs de jeunesse de leur nouveau LLM.
Mise à jour le 10 août : GPT-4o est revenu, mais il n’est pas affiché par défaut dans le sélecteur. Pour le faire réapparaitre, rendez-vous sur la version web de ChatGPT, puis ouvrez les réglages et cliquez sur « Afficher les anciens modèles ». Dans le menu de sélection du modèle, vous retrouverez alors GPT-4o dans le sous-menu Legacy models.
Réactiver GPT-4o sur le web le fait également réapparaître dans les apps Mac et iOS, même si la synchronisation peut prendre plusieurs minutes. Cette option est donc réservée aux abonnés payants (Plus, Pro, Team et Enterprise). Pour les autres, GPT-5 remplace définitivement son prédécesseur.
Alors que l’entreprise est dans la tourmente depuis maintenant plusieurs années, financièrement comme technologiquement, et ne semble pas s’en sortir, voilà une épreuve supplémentaire dont Intel se serait bien passée : son patron, Lip-Bu Tan, se voit accusé de collusion avec la Chine et appelé à la démission par rien de moins que le président des États-Unis d’Amérique.
Lip-Bu Tan, CEO d’Intel, en pleine tourmente politico-économique. Image Intel.
Ce n’est un secret pour personne dans le milieu de l’informatique, Intel va mal. Bloquée pendant longtemps par une évolution ratée de ses technologies de gravure, elle s’est fait distancer par TSMC, son plus gros concurrent d’alors. Depuis, Samsung l’a dépassée aussi, et l’entreprise aux « bunny mens » semble ne pas s’en sortir avec sa prochaine finesse de gravure nommée « 18A » (pour 18 angströms, 1,8 nm), et commence déjà à plier bagage pour l’étape suivante du 1,4 nm, indiquant qu’elle pourrait être « retardée ou annulée sans client externe majeur ».
Dans le domaine du design de puces, la santé ne va pas beaucoup mieux : du côté des processeurs, AMD ruine les espoirs d’Intel en sortant des puces plus rapides les unes que les autres, sans pour autant nécessiter un système de refroidissement digne d’un réfrigérateur, et côté cartes graphiques, l’espoir né des séries Arc « Battlemage » a été douché par la nécessité de réduction des coûts et des effectifs, tuant dans l’œuf la possibilité d’une génération suivante.
Histoire d’achever le portrait cauchemardesque, voilà donc que le nouveau patron, Lip-Bu Tan, se voit attaqué par Donald Trump, comme le rapporte Le Monde : le natif de Malaisie, accusé par un sénateur Républicain d’avoir participé à la vente de microprocesseurs à une université militaire chinoise soupçonnée d’effectuer des simulations d’explosions nucléaires, a vu le locataire de la Maison Blanche lui intimer l’ordre de démissionner.
Le PDG d’Intel est en plein conflit d’intérêts et doit démissionner immédiatement. Il n’y a pas d’autres solution à ce problème.
Si Intel est une entreprise privée, et a donc le droit de nommer la personne qu’elle souhaite à sa tête, elle doit tout de même faire avec quelques limitations : les contrats liant Intel au gouvernement américains sont nombreux, et le sénateur Cotton n’a pas hésité à rappeler que la firme a eu le droit à plus de 8 milliards de dollars d’aides fédérales et 12 milliards de plus sous forme de prêts bonifiés.
Intel s’est donc fendue d’un communiqué, afin de tenter d’arrondir les angles :
Intel, le conseil d’administration et Lip-Bu Tan sont profondément engagés dans la promotion des intérêts de sécurité nationale et économique des États-Unis et réalisent des investissements importants conformes au programme « America First » du président.
Autrefois joyau de la couronne de la tech aux USA, Intel ne vaut plus que 90 milliards de dollars en bourse, soit 60 % de moins qu’il y a cinq ans, et cinquante fois moins que Nvidia. Avec 19 milliards de pertes en 2024, l’avenir s’assombrit de plus en plus pour l’entreprise, qui n’avait pas besoin d’une polémique sur son PDG pour compléter son sombre tableau.
Si Apple a vu plusieurs de ses ingénieurs en intelligence artificielle quitter le navire pour rejoindre Meta, elle n’est pas la seule dans cette situation... et cette même fuite chez Tesla a tout simplement mené à la mort du projet de supercalculateur de la marque, comme le rapporte Bloomberg.
Plus de dojo... de quoi en perdre son mojo ? Image Tesla.
Un très gros supercalculateur...
Annoncé en grande pompe par Elon Musk durant la « Journée des investisseurs en autonomie » de 2019, le supercalculateur Dojo a été pensé pour récupérer les données des voitures connectées de la marque (avec le consentement de l’utilisateur et sans enfreindre la loi, normalement) afin d’entraîner des modèles complexes d’intelligence artificielle, permettant ainsi de faire évoluer plus vite la conduite autonome promise par la marque depuis... 2016.
La marque avait choisi une approche radicalement différente des autres entreprises créant des fermes à calcul destinées à l’IA : plutôt que de faire confiance à Nvidia, Tesla comptait créer de toutes pièces ses unités de calcul, sur la base de puces système appelées « D1 », dessinées par une équipe dirigée par un ancien d’AMD.
Un module Dojo complet. Image Wikipedia/Steve Jurvetson, CC BY 2.0.
Les puces D1 en elles-mêmes étaient composées d’un processeur 64 bits superscalaire supportant le multi-threading, mélangeant RISC-V et instructions personnalisées. Chacun était relié à ses congénères par un NOC (Network On Chip), permettant la communication rapide entre les processeurs. Chaque ensemble D1 contenait 354 de ces modules, fonctionnant à 2 GHz et permettant une puissance de calcul estimée à 376 téraflops.
Les ensembles D1 étaient ensuite réunis en « modules Dojo » par paquet de 25, soit un total de 8 850 processeurs par module, pour une consommation de 15 kW et une puissance de 9 pétaflops. Chaque cabinet rempli de ces modules développait une puissance de 1 exaflops, et comportait 1,3 To de SRAM.
Le but annoncé par Elon Musk, encore en 2024, était d’atteindre les 100 exaflops avec 3 000 modules, avant d’aller encore plus loin plus tard. Plus d’un milliard de dollars étaient déjà engloutis dans le projet cette année-là.
... pour un superflop
Au fil du temps, le projet a pris du retard, alors que Nvidia enchaînait les cartes toujours plus puissantes, dépassant les capacités des modules Dojo. Mais les difficultés ne faisaient que commencer pour le supercalculateur Tesla : en plus de ce retard, les départs se sont enchaînés.
C’est Ganesh Venkataramanan, responsable du développement des processeurs chez Tesla qui a ouvert le bal en 2023, parti pour fonder sa propre entreprise, Density AI. Il était à ce poste depuis 2018, date à laquelle le précédent responsable développement des puces était lui aussi parti.
Dernièrement, le responsable du design d’Optimus (le robot humanoïde de la firme), Milan Kovac, a pris la poudre d’escampette aussi, suivi par le responsable développement logiciel David Las et Omead Afshar, l’un des plus proches collaborateurs de Musk.
Mais le coup fatal au projet Dojo fut le départ de Peter Bannon, ayant pris le poste de Venkataramanan en 2023, parti rejoindre Density AI avec... 20 ingénieurs du projet.
Vidé de ses effectifs, le projet Dojo ne pouvait plus continuer, et Elon Musk l’a donc clos cette année, non sans tenter une pirouette pour laisser penser que celui-ci était au final inutile.
It doesn’t make sense for Tesla to divide its resources and scale two quite different AI chip designs.
The Tesla AI5, AI6 and subsequent chips will be excellent for inference and at least pretty good for training. All effort is focused on that.
Il n’y aurait aucun sens pour Tesla à diviser ses ressources et créer de concert deux designs de puces d’intelligence artificielle différents. Les Tesla AI5, AI6 et leurs descendantes seront d’excellentes puces pour l’inférence, et au moins aussi bonne pour l’entraînement. Tous les efforts sont concentrés sur elles.
Si Elon Musk garde le bénéfice du doute, reste une dépense énorme dans un projet qui est allé droit dans le mur, emportant plus d’un milliard de dollars (dont 500 millions investis par Morgan Stanley). Et au final, la commande de puces Nvidia, AMD et Samsung par le constructeur n’est-elle pas en elle-même le plus flagrant aveu d’échec ?
Le marché semble en avoir décidé autrement, faisant monter suite au message l’action du constructeur de 2,5 %. Reste pour Tesla à colmater la fuite de cerveaux, qui pourrait dans le cas contraire représenter un danger pour les projets à venir de la marque.
Noël avant l’heure pour des malandrins ? Ça se pourrait bien, selon les remontées de Freightwaves : un camion transportant pour 15 millions de dollars de produits Apple et autres appareils électroniques a été volé aux États-Unis d’Amérique.
Des « tracteurs » rutilants, mais c’est surtout le contenu de la remorque qui intéresse les malfrats. Image Quintin Gellar/Pexels.
C’est le 3 juillet que cette remorque opérée par Ceva Logistics a disparu, dans les environs de Reno au Nevada. Le conteneur comportait aussi sur sa liste des processeurs AMD.
Le voleur, qui n’a pas encore été retrouvé, a amené pour son larcin un camion, qu’il a ensuite attaché à la remorque. Remorque qu’il a ensuite bien entendu vidée, avant de l’abandonner à Madera, en Californie.
En plus de l’enquête qui a été lancée, des questions ont été soulevées concernant la sécurité semble-t-il minimale de ce convoi pourtant onéreux, et il semble que Ceva Logistics ait quelques comptes à rendre à ses clients.
Ce transporteur n’est cependant pas le seul à s’être fait chaparder sa marchandise, les vols de camion ayant augmenté de 35 à 75 % suivant les États, ciblant les produits à haute valeur ajoutée comme l’électronique, les voitures ou les appareils électroménagers. Rien qu’aux USA sont volés en moyenne 185 camions par mois.
DaVinci Resolve for iPad (achats in-app) a reçu une mise à jour significative avec l’ajout d’une « page », un écran destiné à une tâche précise, dédiée à l’export des projets. Depuis sa sortie initiale, la version iPadOS de cet outil de montage vidéo ne proposait que deux pages : l’une pour monter la vidéo, la deuxième pour ajuster la colorimétrie des plans. La version macOS en compte sept et si l’app pour l’iPad est encore loin d’être au niveau avec ses trois pages, cet ajout est bon à prendre.
La nouvelle page destinée à configurer l’export des projets. Image iGeneration.
Cette page « Deliver » affiche un aperçu du projet avec la frise du montage sur le côté droit. Sur le côté gauche, tous les paramètres sont proposés pour choisir le format de la vidéo générée par DaVinci Resolve, avec tous les paramètres attendus : codec, définition, fréquence, etc. On peut même choisir le profil et la qualité de l’encodage. L’app peut aussi produire un fichier audio uniquement, si on ne veut pas de la vidéo. Bref, tout ce que l’on attend d’une telle app et même si on pouvait exporter auparavant, la mise à jour améliore cet aspect.
La liste de nouveautés est encore longue pour DaVinci Resolve for iPad 20.1. Plusieurs outils ont été ajoutés, ceux qui existaient ont été optimisés et le développeur annonce des performances en hausse, ce qui est toujours bon à prendre. L’app peut être gratuitement téléchargée sur l’App Store, comptez 3,8 Go pour la récupérer. L’accès à toutes les fonctionnalités nécessite de payer une fois 100 € sous la forme d’un achat in-app.
DaVinci Resolve for iPad nécessite iPadOS 18 au minimum et une puce A12 Bionic ou plus puissante. Son interface est traduite en français.
macOS Tahoe apporte le redesign Liquid Glass, ce qui se traduit par de nouvelles icônes gagnant un effet de verre. Certaines n’ayant pas été mises à jour se voient enfournées dans une boîte grise disgracieuse, qui vise sans doute à motiver les développeurs. En attendant, les utilisateurs se retrouvent avec un dock aux icônes disparates. Comment faire pour récupérer de jolies icônes ? Suivez le guide.
Tout d’abord, il faut trouver une icône de remplacement pour les apps n’ayant pas été mises à jour. C’est par exemple le cas de Spotify, Steam, Things ou même du Pixelmator Pro d’Apple. Le site macOSicons propose une énorme bibliothèque de créations de la communauté, que l’on peut télécharger au format standard .icns. Ne vous reste plus qu’à faire votre marché et récupérer celles qui vous intéressent.
Une fois cela fait, comment les intégrer à une app ? Le plus simple est sans doute de changer manuellement l’icône via son panneau d’information. Pour cela, rendez-vous dans votre dossier Applications avant de faire clic droit -> Afficher les informations sur celle que vous voulez modifier. Faites glisser la nouvelle icône sur celle tout en haut à gauche, puis validez avec votre mot de passe avant de redémarrer l’app. Hop, votre nouvelle icône custom est installée !
Cette solution est malheureusement temporaire, et votre icône personnalisée sera supprimée à chaque mise à jour de l’app. Cela sera pratique si vous attendez l’icône officielle, moins si vous voulez garder votre trouvaille. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez passer par le logiciel Replacicon. Vendu 8 €, il se charge de réattribuer l’icône personnalisée après chaque mise à jour.
Cette rustine est limitée étant donné qu’elle ne prend pas en charge la différence entre le mode clair et le mode sombre. En attendant, cette astuce pourra permettre aux développeurs et à ceux ayant la bêta publique de récupérer un peu de lisibilité, les boîtes grises étant particulièrement pénibles.
Dia, le nouveau projet des créateurs d’Arc, propose désormais un abonnement optionnel. Ce navigateur misant tout sur l’IA embarque un assistant que l’on peut questionner à tout moment. En payant 20 $ par mois, les utilisateurs les plus gourmands pourront papoter avec de manière illimitée. Le chatbot sert principalement à répondre à des questions en lien avec le contenu de ses onglets, mais peut être interrogé sur tout un tas de sujets.
Le navigateur Dia.
Si le logiciel ne comporte pour le moment pas de limitations pour les utilisateurs gratuits, les choses devraient changer prochainement. Dans une interview accordée au New York Times, le CEO de The Browser Company a déclaré que Dia « restera gratuit pour ceux qui n'utilisent l'outil d'intelligence artificielle que quelques fois par semaine ». Il a aussi sous-entendu que des formules intermédiaires pourraient être déployées à des tarifs plus doux.
Dia est en bêta depuis le début de l’année. Son assistant IA intégré permet de reformuler du texte, de donner des informations sur une page ou une vidéo et de résumer des articles. Il propose également des fonctions liées au shopping, pouvant comparer deux produits ou rapidement aller chercher des tests en ligne. Il nécessite un Mac M1 avec macOS Sonoma. L’idée est intriguante, mais The Browser Company n’est pas la seule sur le créneau : OpenAI serait en train de développer son propre navigateur, tandis que Perplexity a lancé une bêta pour son projet Comet.
L’Apple Watch estime depuis 2020 la santé cardiovasculaire de son porteur, une estimation de l’état cardiaque qui se base sur la VO₂max, la consommation maximale d’oxygène mesurée pendant un effort physique. Des algorithmes sophistiqués analysent les données brutes collectées par la montre et comme l’a repéré un lecteur, Apple a mis à jour ses algorithmes avec la cinquième bêta d’iOS 26. L’app Santé propose de migrer les anciennes données vers la nouvelle version, une opération qui réévalue l’historique.
La mise à jour de l’algorithme pour calculer la santé cardiovasculaire doit se faire dans Santé et il faut la lancer manuellement pour le moment. Image WatchGeneration.
Pour l’heure, Apple laisse le choix et ne force pas la mise à jour, qu’il faut d’ailleurs aller chercher dans Santé. Il faut ouvrir la vue consacrée à la santé cardiovasculaire (dans la partie dédiée au cœur) pour trouver un message suggérant de mettre à jour l’algorithme. En la touchant, une alerte s’affiche pour confirmer l’opération, sachant qu’elle est irréversible. Vous pouvez toujours annuler si vous le souhaitez, auquel cas l’algorithme revu et corrigé se chargera des nouvelles données collectées par la montre, sans toucher aux anciennes. Peut-être qu’Apple finira par mettre à jour toutes les données sans poser la question, on peut imaginer qu’elle profite de la bêta en cours pour tester le processus auprès d’un public plus large et s’assurer que tout fonctionne comme prévu.
Si vous choisissez la mise à jour, Santé travaillera quelques secondes pour faire mouliner le nouvel algorithme sur l’historique des données récupérées par l’Apple Watch. Sur mon iPhone 16 Pro et avec des données depuis 2020, il n’a pas fallu plus d’une dizaine de secondes pour venir à bout de l’opération. Ceci fait, un deuxième message note la variation moyenne : dans mon cas, une hausse de 1 mL/kg/min sur l’historique, ce qui laisse entendre que les valeurs étaient jusque-là légèrement sous-estimées, au moins pour moi.
Pendant la mise à jour à gauche, une fois celle-ci effectuée à droite. Image WatchGeneration.
La valeur d’ajustement n’est pas la même pour tout le monde : pour notre lecteur, par exemple, la hausse était de 1,1 mL/kg/min. Peut-elle être aussi en baisse dans certains cas ? N’hésitez pas à indiquer la valeur que vous obtenez si vous mettez à jour vos propres données.
Il n’y a pas que GPT-5 dans la vie ! Microsoft a hier discrètement lancé Copilot 3D, un nouveau service d'IA pouvant convertir des images 2D en modèles 3D. On pourra ensuite les importer dans des logiciels professionnels de 3D, des moteurs de jeux ou des scènes en VR/AR.
Avec une chaussure…
L’outil est très simple à prendre en main : il suffit d’envoyer une photo comportant un seul sujet, un éclairage uniforme et un arrière-plan uni. Le service se charge alors de la transformer en objet 3D, sans avoir besoin d’entrer un prompt ou quoi que ce soit. On peut ensuite passer au crible une version 3D depuis son navigateur avec ou sans texture. Le fichier est téléchargeable au format .GLB.
J’ai essayé avec quelques images d’objets sur des fonds variés, parfois neutres, parfois plus bigarrés. La génération prend quelques minutes et est généralement bonne. Le service s’en est bien sorti avec une basket et un MacBook. Étonnamment, il a eu plus de mal avec une Playdate, ce qui est surprenant étant donné qu’il s’agit d’un simple bloc coloré. Sans surprise, les résultats avec des visages et autres animaux sont complètement loupés et effrayants, mais ce n'est pas pensé pour.
une Playdate…… et un MacBook. Il est possible d’enlever les textures, qui sont souvent moyennes.
Le service est disponible gratuitement à ce lien pour peu que vous ayez un compte Microsoft. Une petite boutique avec des modèles préconstruits est présente pour ceux qui manqueraient d’inspiration. Redmond semble sous-entendre que la génération de modèles 3D à partir de texte est dans les cartons. L’entreprise affirme ne pas utiliser les images téléchargées pour la formation ou la personnalisation des modèles à l’heure actuelle.
Parachute Backup (5,99 €) est une app de sauvegarde sortie au début de l’été qui est intéressante pour les utilisateurs des services Apple. En effet, elle se concentre principalement sur la sauvegarde de deux éléments : les fichiers synchronisés avec iCloud Drive d’une part, les images de la photothèque iCloud d’autre part. Sa raison d’être est justifiée par le fait qu’Apple ne sauvegarde pas ces deux emplacements avec Time Machine et même si d’autres outils peuvent le faire, ce nouvel utilitaire le fait simplement et bien, d’après nos essais.
Parachute Backup en action. Image MacGeneration.
Au premier lancement, il faut tout d’abord accorder les autorisations adéquates, Parachute Backup étant distribuée uniquement sur le Mac App Store et donc soumise aux règles de la boutique, notamment sur le respect du bac à sable. Par défaut, l’app demandera l’accès à iCloud Drive, ainsi qu’aux dossiers des documents et du bureau qui sont gérés à part par macOS. On peut lui ajouter d’autres emplacements si on veut sauvegarder d’autres dossiers importants, même s’ils ne sont pas synchronisés avec iCloud. Côté Photos, l’app demande aussi un accès complet à la photothèque pour pouvoir fonctionner.
Plusieurs options sont ensuite proposées pour contrôler le fonctionnement de l’app. Si l’on peut se contenter de sauvegardes manuelles en cliquant sur un bouton, c’est probablement une mauvaise idée et mieux vaut toujours programmer les sauvegardes. Parachute Backup peut lancer l’opération toutes les heures, tous les jours, chaque semaine ou encore tous les mois. On peut aussi choisir comment est effectuée la sauvegarde : incrémentale par défaut (seuls les changements depuis la dernière opération sont copiés), complète (sauvegarde intégrale à chaque fois… attention à la place occupée !) ou bien un miroir (la sauvegarde est identique à la source). La destination peut être n’importe quel emplacement accessible depuis le Finder, y compris un volume réseau si on veut utiliser un NAS.
S’il y a eu des erreurs pendant l’opération, cette fenêtre les signale à la fin. Image MacGeneration.
Comme tout bon logiciel de sauvegarde, Parachute Backup peut fonctionner en arrière-plan sans intervention de votre part. L’app sera alors ajoutée aux éléments de démarrage pour être active à chaque lancement du Mac et on peut la masquer du Dock et/ou de la barre des menus. Par défaut, les erreurs repérées pendant la sauvegarde seront visibles à la fin, mais vous pouvez masquer ce rapport automatique pour un fonctionnement encore plus discret au quotidien. Mieux vaut sans doute le conserver, au moins au début, pour s’assurer que la sauvegarde est bien effectuée.
Parachute Backup est loin d’être le seul sur ce segment et il vient concurrencer des poids lourds, comme Carbon Copy Cloner que j’utilise au quotidien. Par rapport à ce dernier, il ne faut pas s’attendre à une solution aussi sophistiquée et il lui manque de nombreuses fonctionnalités, comme la possibilité de (dé)monter automatiquement un volume réseau pour une sauvegarde. L’app est toutefois plus simple à utiliser, nettement moins chère et propose une prise en charge spécifique des sources qu’elle ambitionne de sauvegarder. Par exemple, les images de l’app Photos sont triées dans des dossiers par années/mois/jours, ce qui est très pratique pour retrouver rapidement des éléments. Côté iCloud Drive, l’app est programmée pour télécharger une copie locale temporaire des fichiers, puis de la supprimer après l’opération pour ne pas prendre trop de place.
La structure de la sauvegarde réalisée par Parachute Backup. Image MacGeneration.
Parachute Backup est vendue exclusivement sur le Mac App Store à 5,99 €. L’app n’est pas traduite en français et elle nécessite macOS 15 au minimum.
OVHcloud a entièrement renouvelé sa gamme de VPS, des serveurs virtuels qui sont très pratiques et populaires pour héberger des sites et services quand une infrastructure complexe n’est pas nécessaire. Cran au-dessus de l’hébergement mutualisé où les ressources sont partagées entre tous les utilisateurs, les VPS se rapprochent des serveurs dédiés, puisque les ressources sont garanties sur chaque instance, tout en offrant une plus grande souplesse, puisque ces ressources sont « virtuelles » et peuvent être ajustées à la volée. Cela explique le succès de ce genre d’offres et la nouvelle proposition d’OVHcloud est très intéressante, sauf sur l’entrée de gamme.
La nouvelle gamme de VPS proposée par OVHcloud. Capture site OVHcloud, image MacGeneration.
En effet, le VPS le moins cher proposé par OVHcloud débute désormais à 4,6 € par mois et encore, en payant un an en avance (5,4 € sans engagement). L’ancienne gamme commençait avec un VPS « Starter » qui était un petit peu moins cher, mais cette configuration n’est plus au catalogue. En contrepartie, la gamme actuelle est bien plus généreuse que l’ancienne, tout en étant moins chère. Le « VPS-1 » qui est le moins coûteux propose 4 cœurs CPU virtuels, 8 Go de RAM, 75 Go de stockage (SSD NVMe, gage d’excellentes performances) et 400 Mbit/s de bande passante illimitée. À titre de comparaison, l’ancien VPS « Value » se contentait d’un seul cœur, 2 Go de RAM, 40 Go de stockage et 250 Mbit/s de bande passante pour quasiment 7 € par mois sans engagement.
La nouvelle configuration de base suffit probablement même pour un assez gros site dynamique et elle pourra héberger sans trop de problèmes plusieurs petits sites et services en ligne. J’utilise pour mes propres besoins un VPS « Essential » qui propose en gros deux fois moins de matériel virtuel que le nouveau VPS-1, tout en étant facturé 13,5 € par mois sans engagement. Mes besoins étant amplement satisfaits par ce modèle, je serai ravi à l’avenir de payer nettement moins pour avoir encore mieux. L’hébergeur français a d’ailleurs prévu un mécanisme pour que ses clients actuels puissent passer sur la nouvelle gamme. Des mails devraient rapidement être envoyés avec une proposition de mise à jour, sans avoir à gérer soi-même le transfert des données vers la nouvelle instance.
Les nouveaux VPS sont bien placés face à la concurrence, d’après ce graphique proposé par OVHcloud.
Cette bonne nouvelle n’arrive pas seule : OVHcloud améliore aussi les services associés à ses VPS. Dès le premier niveau, les clients bénéficient ainsi d’une sauvegarde quotidienne gratuite (on peut payer un supplément pour garder 7 jours de données), une option jusque-là payante. La protection anti DDoS, indispensable de nos jours, est aussi intégrée gratuitement, c’est classique chez l’hébergeur. Pour ne rien gâcher, ces nouveaux VPS sont commercialisés dans de nombreux centres de données : Gravelines et Strasbourg en France, ainsi qu’en Allemagne, au Royaume-Uni et au Canada. D’ici le mois de septembre, ces localisations seront rejointes par bien d’autres et il devrait y avoir 26 options différentes à la fin.
Ces VPS peuvent être configurés dès maintenant avec une distribution Linux (Ubuntu, Debian, Fedora, AlmaLinux, Rocky Linux ou CloudLinux), ce qui est gratuit ou avec plusieurs options payantes : Windows Server, Plesk ou CPanel. Parmi les configurations, il y a aussi la possibilité d’augmenter le stockage interne, jusqu’à 500 Go pour environ 26 € par mois.
GPT-5 n’est pas la seule innovation annoncée par OpenAI hier soir. Le spécialiste de l’IA a fait bucher tous ses cerveaux sur une nouveauté révolutionnaire : on peut maintenant personnaliser l’interface de ChatGPT. La personnalisation se limite à la couleur des bulles et d’une poignée d’icônes, mais il faut bien un début à tout.
Dans les réglages de l’application ChatGPT et sur le web, on a désormais le choix entre plusieurs couleurs d’accentuation : orange (la meilleure), jaune, vert, bleu, rose, violet et noir. Cela égaie un petit peu cette interface toujours très sobre.
À gauche, les bulles grises classiques. À droite, les nouvelles couleurs d’accentuation. Image MacGeneration.
Si vous vous posiez la question, le robot conversationnel n’est pas capable de changer lui-même sa couleur d’accentuation, il faut le faire à la main dans les paramètres. Ce n’est pas demain la veille que ChatGPT va remplacer les humains.
Une partie des nouvelles couleurs. Image MacGeneration.
La couleur d’accentuation de ChatGPT n’est pas synchronisée entre les plateformes : vous pouvez avoir du bleu sur Mac et de l’orange sur iPhone, par exemple. Si vous ne voyez pas cette option, encore un peu de patience : la nouveauté est en cours de déploiement et devrait arriver chez vous prochainement.
C’est tout ? Non. Comme faire tourner d’énormes centres de données coûte un bras, OpenAI a trouvé la parade : faire payer certaines couleurs. Vous voulez du violet ? Vous devez être abonné à l’offre ChatGPT Plus à 23 €/mois. Le noir est carrément réservé à ChatGPT Pro, l’abonnement à 229 €/mois.
Le violet réservé aux abonnés Plus (23 €/mois). Image MacGeneration.
On pense que c’est Jony Ive qui a soufflé cette idée à son nouveau meilleur ami Sam Altman. Apple est en effet coutumière du fait : la Magic Mouse noire est 40 % plus chère que la version blanche (119 € contre 85).
Les débuts sont compliqués pour GPT-5, le nouveau grand modèle de langage d’OpenAI. Lancé en fanfare hier soir, OpenAI promet un modèle plus malin et plus simple d’accès. Or, le déploiement s’est fait de manière drastique : dans ChatGPT, la nouveauté vient remplacer GPT-4o, o3 ou encore Turbo, des modèles très appréciés des utilisateurs. Les mécontents sont nombreux sur le subreddit dédié au service, dénonçant au passage un GPT-5 parfois moins efficace que ses prédécesseurs.
Les utilisateurs ont bien moins de choix depuis l'arrivée de GPT-5.
La suppression surprise des anciens modèles a pris de court de nombreux clients, qui avaient pris leurs habitudes. « J'ai résilié mon abonnement après deux ans. OpenAI a perdu tout mon respect », déclare un utilisateur dans une publication Reddit ayant reçu plus de 700 « upvotes ». Il y explique qu’il jonglait jusqu’à présent avec les différents modèles… ce que GPT-5 ne permet pas, étant donné qu’il est désormais le seul en place. Ce nouveau modèle unifié peut décider vers quelle branche diriger une conversation, sans intervention de l’utilisateur. C’est plus pratique pour l’internaute lambda mais beaucoup moins flexible pour les pros, nombreux sur le subreddit à regretter ce changement.
Les critiques concernent également les résultats produits par le modèle. « Des réponses courtes et insuffisantes, un style de discours d’IA plus agaçant, moins de personnalité… » énumère un utilisateur dans une publication ayant plus de 2500 upvotes. Certains gros usagers affirment que le nombre de requêtes autorisées pour les clients de la formule « Plus » aurait été revu à la baisse, ce qui ne serait pas aidé par la mise en place de réponses plus courtes. D’après nos (brefs) tests effectués à prompt égal, GPT-5 est en effet bien plus expéditif que 4o.
« Avec GPT-5, […] j’ai l’impression de parler à un expert », a déclaré Sam Altman lors de la présentation du modèle, affirmant qu’il était moins sujet aux erreurs et aux hallucinations. Il sera sans doute très bon pour certaines taches pointues, mais n’en reste pas moins faillible sur des questions basiques. GPT-5 n’arrive toujours pas à donner le nombre de « b » dans le mot « Blueberry » et rame sur des soustractions simples. Les LLM ont toujours été faillibles sur ces aspects, mais cela reste à garder en tête face aux discours des entreprises d’IA vantant une très proche « intelligence artificielle générale ».
Reste que selon les chiffres d’OpenAI, ce nouveau GPT-5 marque une avancée. Il peut prendre en compte beaucoup plus de tokens de contexte et bat plusieurs records sur des tests d’IA. Les benchmarks décrivent un modèle beaucoup plus fiable dans le domaine de la santé et s’améliorant en matière de code. Il faut maintenant attendre de voir ce que les utilisateurs en penseront après un peu plus de temps dessus, mais une chose est sûre : les premiers retours sont loin d’être unanimes.
Amazon Italie propose en ce moment l’iPhone 16 Pro à un tarif plus acceptable. Le smartphone est vendu 988 €, livraison vers la France incluse, au lieu de 1 229 € chez Apple ou 1 109 € sur Amazon France. Vous pouvez passer commande sur Amazon.it avec votre compte français sans problème. Cet iPhone 16 Pro à 988 € est disponible en couleur noir et sable.
iPhone 16 Pro. Image iGeneration.
Le mois d’août n’est pas le meilleur moment pour acheter un iPhone car la nouvelle génération n’est plus très loin, mais il arrive parfois qu’on n'ait pas le choix, par exemple en cas de casse ou de vol.
Il va sans dire que l’iPhone 16 Pro est un excellent smartphone : il a un magnifique écran 6,3", une puissance de feu, un appareil photo de pointe et une très bonne autonomie. Il a juste un problème : sa version de base ne comporte que 128 Go de stockage, ce qui peut être juste — et ce qui est très radin vu son prix.
Sur iOS 26, l’application Cartes dispose d’une nouvelle fonctionnalité qui plaira sans doute à beaucoup d’utilisateurs : elle peut stocker les numéros des cartes bancaires physiques.
Pour enregistrer les infos de votre carte physique, sélectionnez la carte Apple Pay correspondante, puis touchez la nouvelle icône de carte (avec la mention « 123 ») en haut à droite de l’application. Appuyez ensuite sur « Ajouter les informations de la carte physique » et prenez en photo ou entrez manuellement les infos. Le numéro de la carte est obligatoire, mais pas les autres infos (période d’expiration, code de sécurité et description) et il n’y a pas de champ prévu pour le code PIN.
Enregistrement des infos de la carte physique sur iOS 26. Image iGeneration.
Cette nouvelle fonctionnalité permet donc de retrouver rapidement les numéros de sa carte bancaire physique en cas de besoin. Cela évite d’utiliser un coffre-fort numérique tiers, comme 1Password, sachant que l’application Mots de passe d’Apple ne comprend pas de catégorie spéciale pour les cartes bancaires.
Ces données très sensibles sont protégées de deux façons : d’une part une authentification biométrique (ou avec le code de l’iPhone) est nécessaire pour les dévoiler ; d’autre part elles sont stockées dans le trousseau iCloud, qui est chiffré de bout en bout.
Les infos de la carte physique sont protégées par Face ID (et iOS 26 les masque automatiquement sur les captures). Image iGeneration.
Il faut aussi préciser que les numéros de la carte physique ne servent pas aux transactions Apple Pay : le service de paiement mobile utilise un numéro de compte propre à l’appareil associé à un code de sécurité dynamique. Si vous ne souhaitez pas enregistrer les infos de votre carte physique dans l’app Cartes (ex-Wallet, un nom bien meilleur, si vous voulez notre avis), il n’y a donc rien qui vous y oblige, Apple Pay continuera à fonctionner normalement.
Apple ne l’indique nulle part lors de l’enregistrement, mais la carte physique stockée dans Wallet est automatiquement ajoutée comme carte disponible pour le remplissage automatique dans Safari. Quand vous passerez une commande sur le web, vous pourrez donc remplir facilement son numéro dans le formulaire. Si cette saisie automatique ne vous plait pas, il y a une option pour supprimer la carte du remplissage automatique, mais cela supprime aussi la carte de l’app Cartes.
En fait, le stockage des infos des cartes physiques dans Wallet est en quelque sorte une demi-nouveauté : on pouvait déjà stocker ces données sur iOS 18 et les versions précédentes, mais celles-ci se trouvaient dans un lointain menu de Safari (Réglages > Apps > Safari > Remplissage automatique > Cartes bancaires en mémoire). iOS 26 les rend donc plus beaucoup plus accessibles.
Si vous aviez déjà des cartes physiques enregistrées pour le remplissage automatique sur iOS 18, vous les retrouverez peut-être automatiquement dans l’app Cartes sur le nouveau système. Cela n’a pas été le cas sur l’un de nos iPhone (avec la bêta 5 d'iOS 26), mais plusieurs lecteurs ont constaté que cela fonctionnait chez eux.
Si vous faites les mises à jour de vos apps manuellement, vous avez dû remarquer que celles-ci sont généralement étonnamment lourdes. Dans mon cas, Booking me propose une mise à jour de 327 Mo, LinkedIn de 221 Mo et Uber de 578 Mo. Plus d’un demi-giga pour une simple amélioration des performances et quelques bugs en moins ! Il y a en fait un malentendu, le poids indiqué sur l’App Store n’étant pas celui réellement téléchargé. Une petite astuce relevée par Matt Sephton permet de savoir combien sont véritablement nécessaires.
Comme nous l’expliquions dès 2018, le poids indiqué dans la section Mise à jour de l’App Store correspond à celui de l’app en entier. Or, les mises à jour ne font pas retélécharger l’intégralité de l’app. Leur taille peut d’ailleurs varier entre la fiche web et celle de l’App Store, les appareils ne téléchargeant que les ressources nécessaires à leur modèle (un iPhone 11 ne récupère pas les éléments utilisés pour un 16 Pro Max).
Si vous voulez savoir combien pèse vraiment une mise à jour, il va falloir couper le Wi-Fi et activer le mode Faible données dans les Réglages (Général → Donnés cellulaires → Votre ligne → Mode de données). Lancer une mise à jour ouvrira alors un pop-up indiquant le poids exact des données à télécharger. Dans le cas des exemples cités plus haut, chacune d’entre elles fait moins de 20 Mo. On s’inquiète tout de suite moins pour son forfait !
La guerre aux débauchages des experts en IA est déclarée dans la Silicon Valley. Meta est un expert de la pratique, ayant par exemple dégainé 200 millions de dollars pour récupérer le chef des modèles d’IA d’Apple. En face, les entreprises doivent s’assurer de cajoler leurs employés. Pour ce faire, OpenAI a lancé une prime « spéciale » de plusieurs millions de dollars la veille du lancement du tout frais GPT-5.
« Comme nous l'avons mentionné il y a quelques semaines, nous avons examiné la rémunération de nos équipes techniques compte tenu de l'évolution du marché », a écrit Sam Altman dans un message envoyé aux employés d’OpenAI. Il y a ensuite annoncé une « prime spéciale unique » qui sera attribuée à différents chercheurs et ingénieurs logiciels travaillant dans les domaines de l'ingénierie appliquée ou de la sécurité. « Nous avons bien l'intention de continuer à augmenter les rémunérations à mesure que notre entreprise continue de progresser », ajoute-t-il.
Selon The Verge, environ 1 000 employés (soit à peu près un tiers du personnel d'OpenAI) sont éligibles. Les bonus varient selon l’ancienneté et les rôles occupés : les chercheurs les plus convoités auront droit à plusieurs millions de dollars, là où les ingénieurs en recevront quelques centaines de milliers. Ces primes seront versées chaque trimestre au cours des deux prochaines années, avec la possibilité de toucher l'argent sous forme d'actions OpenAI, en espèces ou sous une forme mixte. OpenAI se prépare aussi à laisser davantage d’employés revendre leurs parts, ce qui devrait leur permettre d’empocher un joli pactole.
Ces annonces tombent alors qu’OpenAI peine à garder ses employés. Shengjia Zhao, l’un des créateurs de ChatGPT, est récemment passé chez Meta pour y devenir directeur scientifique. L’entreprise aurait contacté une centaine d’employés d’OpenAI et réussi à en débaucher au moins 10. Mark Zuckerberg aurait également tenté de racheter la startup de l’ex-CTO d’OpenAI Mira Murati, nommé Thinking Machines. Face à son refus, il aurait alors lancé une large offensive pour débaucher les meilleurs profils… sans succès.
Selon le Wall Street Journal, Meta a proposé un package pouvant atteindre 1,5 milliard de dollars sur six ans à Andrew Tulloch. Le cofondateur de Thinking Machines (déjà passé chez Meta il y a quelques années) aurait refusé l’offre, tout comme ses collègues. Plusieurs raisons expliquent ces refus : certains préfèrent travailler pour des entreprises plus petites, quand d’autres pensent qu’ils feront progresser la technologie plus vite là où ils sont. D’autres restent par loyauté envers leur équipe et désapprouvent l’idéologie de Meta, dont la rentabilité est liée au business de la publicité.
Chez Apple, la situation semble être compliquée. Meta a réussi à débaucher Ruoming Pang, chef des modèles d’IA d’Apple. Deux personnes travaillant sous ses ordres ont également plié bagages pour un total d’une douzaine de départs. L’équipe chargée des modèles fondamentaux d'Apple serait relativement petite, comptant environ 50 à 60 personnes.