↩ Accueil

Vue lecture

Amazon Kuiper, le concurrent de Starlink, autorisé en France

Dans le monde de la connexion à Internet par satellites, Starlink est la solution la plus connue, mais il y en a d'autres, comme OneWeb (Eutelsat) ou Kuiper, porté par Amazon. Annoncé en 2019 et officialisé en 2020, le service vient d'être autorisé en France par l'Arcep, le gendarme des télécoms.

Un exemple d'antennes pour Kuiper, selon Amazon.

Pour le moment, la constellation de satellites en orbites basses (aux environs de 600 km, une orbite un peu plus haute que celle de Starlink) reste embryonnaire : il n'y a que 54 satellites déployés sur les 3 236 prévus. La décision de l'Arcep est disponible sur son site, et Amazon pourra utiliser les fréquences allouées pour son service pendant 10 ans. L'ouverture au public du réseau d'Amazon est prévue pour la fin de l'année 2025, sans que les détails sur le prix ou les débits attendus soient connus.

  •  

La bêta publique de macOS 26 apparue quelques minutes avant d’être enlevée

L’attente pour la bêta publique de macOS 26 paraît longue pour certains... et il faut croire que chez Apple aussi, certains doivent avoir le doigt qui démange au-dessus du bouton de lancement. Au point que... macOS 26 Public beta a été publié brièvement, comme le rapporte MacRumors.

macOS 26 Tahoe Beta proposée alors que le Mac est lié aux beta développeurs de macOS 15.6... il y a comme un bug, chef. Capture MacRumors.

L’erreur est d’autant plus amusante que ce faux départ a été proposé à des utilisateurs de la bêta développeurs de macOS 15.6 Sequoia, en lieu et place de la bêta 4 de ce système. L’erreur fut rapidement corrigée, et n’a même pas duré une heure.

Bêtas iOS 26, macOS 26 : les versions publiques et bêta 4 arrivent cette semaine

Bêtas iOS 26, macOS 26 : les versions publiques et bêta 4 arrivent cette semaine

La version publiée par erreur est la 25A5316i, qui est bien différente de la Developper Beta 3, numérotée 25A5306g.

Quoi qu’il en soit, cette petite glissade renforce d’autant plus la rumeur voulant que la première bêta publique de macOS 26 soit imminente, et déjà prête sur les serveurs de la pomme, n’attendant qu’un doigt officiel pour la lancer. Faites chauffer les sauvegardes.

  •  

watchOS 11.6 passe en bêta 4, comme visionOS 2.6

Apple vient de mettre en ligne la quatrième bêta de watchOS 11.6 ainsi que celle de visionOS 2.6. Dans les deux cas, elles arrivent peu après la 3e bêta, et Apple parle sur son site de version RC, pour Release Candidate. Les deux versions sont donc probablement identiques à la future version finale, sauf si un bug malencontreux est découvert.

watchOS 11.6.

Si c'est une version mineure dans les deux cas, il s'agit surtout des deux dernières qui vont garder la numérotation historique. En effet, Apple va unifier la numérotation de ses systèmes cet automne et watchOS passera donc de la version 11 à la 26, tout comme visionOS passera de 2 à 26. Nous pourrions presque croire au passage de Windows 98 à 2000, avec un saut de 1 902 versions !

  •  

Une version release candidate pour macOS 15.6

macOS 15.6 approche de la fin de son développement puisqu'Apple diffuse ce soir la version release candidate. Cette mise à jour dont le contenu n'a rien révélé de saillant — et encore moins de mineur — arrive après 3 versions bêta. La finale ne devrait pas tarder si aucun gros bug n'impose une nouvelle RC.

Image MacGeneration.
  •  

Une 4e version pour iOS 18.6 au lieu d'une bêta d'iOS 26

Nous attendions une quatrième bêta pour iOS 26, mais Apple a décidé de mettre en ligne une quatrième version de développement pour iOS 18.6 et iPadOS 18.6. Elle préfigure une version finale qui devrait arriver rapidement (Apple parle de RC sur son site; pour Release Candidate, soit une version identique à la version finale), et qui va surtout servir de variante finale pour iOS 18. C'est elle qui sera mise à jour au fil du temps pour corriger les bugs de sécurité pour ceux qui resteront sous iOS 18 par choix ou par obligation (par exemple avec un iPhone XR). La même version est aussi disponible pour les iPad, avec iPadOS 26.

  •  

Les RAMdisk ne sont pas morts et permettent plus de 30 Go/s en 2025

Dans les années 90, les Mac permettaient directement de créer un RAMdisk, un espace de stockage de petite capacité stockée directement dans la mémoire vive. À l'époque, c'était une solution intéressante dans certains cas, comme sur les premiers Macintosh portables : le RAMdisk était plus rapide qu'une disquette ou un disque dur — imaginez, plusieurs Mo/s ! — et avait surtout l'avantage d'éviter de réveiller le disque dur, pour économiser quelques dizaines de minutes de batterie. Si macOS n'intègre plus d'outils pour le faire par défaut dans l'interface graphique, TmpDisk (un outil open source) est là pour pallier ce défaut, sauf si vous avez acheté un Mac avec 8 Go de RAM.

30 Go/s. Image MacGeneration.

Trente ans plus tard, les avantages et les défauts des RAMdisk restent les mêmes. Un RAMdisk offre des performances bien plus élevées que le stockage de base de nos appareils — 30 Go/s sur un Mac mini M4 Pro, des accès aléatoires très efficaces — avec deux défauts majeurs. Le premier est que le RAMdisk a une capacité limitée : comme il utilise une partie de la RAM, il ne dépasse pas au mieux quelques dizaines de Go1. La création d'un RAMdisk est d'ailleurs toujours un compromis entre les besoins du système d'exploitation et sa capacité : il ne faut pas allouer une trop grande quantité de mémoire, sous peine de ralentir le Mac2. Le second défaut est évidemment que le RAMdisk disparaît au redémarrage de l'ordinateur ou quand il est éteint3. C'est le principe même de la mémoire vive : elle doit être rafraîchie régulièrement pour garder les données.

Les options de TmpDisk. Image MacGeneration.

Dans la pratique, TmpDisk a de nombreuses options et permet de créer un volume formaté en APFS, de le monter automatiquement au démarrage, d'empêcher l'éjection — qui efface le contenu — s'il reste des données, etc. Sur un Mac mini M4 Pro avec 48 Go de RAM, le RAMdisk atteint 30 Go/s, bien plus que le SSD interne. Sur un Mac mini 2018 avec 64 Go de RAM, il se limite à 8 Go/s, une valeur qu'un SSD NVMe récent peut atteindre.

La RAM d'un Mac mini Intel est moins rapide. Image MacGeneration.

Dans la pratique, c'est surtout utile pour stocker des fichiers de logs si vous avez peur d'user de la mémoire flash (ce qui est intéressant sur des cartes comme un Raspberry Pi), ou éventuellement stocker une base de données qui a besoin d'accès très rapides. Même si les SSD modernes ont une latence faible par rapport à un disque dur, elle reste de l'ordre de la milliseconde quand celle de la mémoire vive est de l'ordre de la nanoseconde. Pour la majorité des usages, c'est évidemment une solution inutile ou compliquée à gérer, mais elle peut être intéressante dans des cas précis (et rares).


  1. Sauf si vous avez un Mac Pro de 2019 ou un Mac Studio modernes, qui peuvent contenir littéralement des centaines de Go de RAM.  ↩︎

  2. Ou de placer le fichier d'échange sur le RAMdisk, mais c'est un peu idiot.  ↩︎

  3. Quelques rares Macintosh permettaient de garder le contenu d'un RAMdisk en permanence, tant qu'une source d'alimentation — pile de sauvegarde, batterie ou alimentation — était présente, même en cas d'arrêt ou de redémarrage.  ↩︎

  •  

La France soupçonne une manipulation d'algorithmes sur X, le réseau refuse de le dévoiler

Nous en avions parlé, le parquet de Paris a ouvert une enquête il y a quelques mois au sujet du réseau X (Twitter pour ceux qui refusent le changement), soupçonné de manipuler les résultats de son algorithme de recommandations. Elle a été confiée il y a peu (le 9 juillet) à la gendarmerie nationale, qui a demandé l'accès à l’algorithme de recommandation de X et aux données en temps réel concernant toutes les publications des utilisateurs de la plateforme, selon un communiqué de X sur X.

Un des experts est accusé d'être partial car il est à l'origine de #HelloQuitteX.

Et dans son message, la société pointe du doigt les experts choisis pour analyser le code, qui sont accusés d'être partiaux, avec des motivations politiques. Il s'agit notamment de David Chavalarias, à l'origine du mouvement HelloQuitteX il y a quelques mois, et de Maziyar Panahi, considéré comme étant hostile à X selon la société. Elle indique donc que la demande a été refusée, comme elle en a le droit, en expliquant que « cette enquête repose sur une application détournée du droit français, afin de servir un agenda politique, et, finalement, de restreindre la liberté d’expression. »

Du côté de la justice française, l'enquête porte sur deux accusations graves, comme l'explique Le Monde : « Altération du fonctionnement » et « extraction frauduleuse de données » d’un système informatique « en bande organisée ». Elle fait suite notamment à un signalement du député Eric Bothorel, qui suspecte le réseau d'avoir modifié ses algorithmes pour mettre en avant des thèses favorables à l'extrême droite. Il faut par ailleurs rappeler que si X indique souvent que l'algorithme est open source, ce n'est que partiellement vrai : seule une petite partie l'est — celle liée au ranking, donc le choix dans une série de messages — et le code date de 2023, sans que l'on sache s'il a été modifié depuis.

  •  

Ces colonies de vacances où le temps d'écran n'existe pas

Travailler dans une colo pour enfants intoxiqués aux écrans doit demander une sacrée dose de patience et de pédagogie au vu de ce que raconte le directeur d'un tel établissement.

Dans un article pour Wired, ce responsable décrit les jeunes, drogués aux écrans, que leurs parents envoient dans ce genre de colo d'été un peu spéciale. Ce sont des filles (pour 30%, dans le camp d'été pris en exemple) et des garçons qui ont parfois supprimé toute vie sociale. Leurs parents ont beau établir des règles, décréter des pièces de la maison « sans écran », rien n'y fait. Direction alors ces colos où le séjour peut avoisiner les 2 000 dollars par semaine (1 700 €).

Image Julie Ricard/Unsplash.

Le portrait type de la jeune fille qui fréquente ces colos consulte de manière compulsive les réseaux sociaux et leurs influenceurs tandis que les garçons sont plutôt portés sur d'interminables sessions de jeux vidéo jusqu'à des heures avancées de la nuit. L'été, sans occupation scolaire, devient un peu le pire moment de l'année pour leurs parents.

Le directeur de ce camp raconte :

La plupart des gamins ne sont pas agressifs, ils ne font pas de crises. Le plus souvent, ils boudent. Mais une fois qu’ils sortent de leur chambre, on verrouille la porte. Je leur dis : « Rester dans ta chambre à faire la tête, ce n’est pas une activité de camp. »

Leur rythme de sommeil et leur alimentation sont catastrophiques. La plupart, surtout les gamers, restent éveillés jusqu’à 2 ou 3 heures du matin. Ils ne se lèvent pas avant midi, voire plus tard. C’est un désastre. Et côté alimentation, c’est tout aussi mauvais : Doritos et Gatorade, que des cochonneries.

Alors on les met sur un emploi du temps très strict. Ils doivent être dans leur chambre à 21h30, et les lumières sont éteintes à 22h. Ensuite, on les réveille à 6h30. Je dis toujours à mon équipe : « Ne comptez pas beaucoup dormir la première semaine. »

Cette arrivée dans la colo commence par une remise des téléphones. Une année, un enfant était venu avec trois appareils. Deux furent mis de côté immédiatement, mais ce n'est que trois jours plus tard que l'existence du dernier fut découverte… sur dénonciation d'un autre jeune (peut-être jaloux ?).

Il trouvait ça marrant d’avoir réussi à passer entre les mailles du filet aussi longtemps. C’est le cas de la plupart de nos gamins : s’ils peuvent défier l’autorité, alors pour eux, c’est une victoire.

Partager sa chambre est une autre forme de contrainte puisque cela implique un minimum de relation sociale. Mais cela finit par créer un lien entre les personnes puisqu'elles se retrouvent dans la même galère : « Ils nous détestent, ils en veulent à leurs parents de les avoir envoyés ici, donc ils créent des liens entre eux, un peu malgré eux, dès le départ ».

Certains fuguent (l'un fut ramené par la police locale), un autre avait profité d'une sortie à la plage pour emprunter le téléphone de touristes et supplier sa mère (qui n'est pas venue le chercher, mais qui a inscrit son frère l'année suivante). Parmi les activités de la colo, les participants suivent des cours de sensibilisation et d'éducation aux rouages de cette industrie de l'addiction numérique : « On doit faire comprendre à ces gamins que les entreprises Tech ne se soucient pas de leur plaisir ou de leur amusement ; ce qu’elles veulent, c’est leur temps et leur argent ».

Pour autant il ne s'agit pas de diaboliser l'usage d'un écran : « On ne dit jamais à un gamin : « Ne joue plus jamais à un jeu vidéo, ne va plus jamais en ligne, ne consulte plus jamais tes e-mails. » Ce n’est tout simplement pas la réalité du quotidien ». Il y a néanmoins une lueur d'espoir, lorsque ce responsable dit voir revenir certains jeunes l'année suivante. Non pas qu'ils aient besoin d'une nouvelle cure, mais parce qu'ils veulent montrer aux autres qu'il y a moyen de se sortir de cette addiction…

  •  

Starlink veut muscler son réseau dès 2026, avec 1 Tb/s par satellite

Starlink, le réseau de satellites qui propose une connexion à Internet partout dans le monde (dans les pays où le service est disponible), s'améliore. SpaceX vient de publier une page qui présente quelques améliorations attendues sur le réseau. La première partie se concentre sur les évolutions passées : depuis 2023, aux États-Unis, la latence moyenne est passée d'environ 45 ms à un peu moins de 25 ms1, quand le débit moyen est aux alentours de 180 Mb/s actuellement, contre environ 50 Mb/s il y a quelques années.

Le réseau selon SpaceX.

Une des raisons de ces gains provient de la présence de plus de stations au sol dans le pays : SpaceX en annonce plus de 100. Plus elles sont présentes, plus la latence moyenne diminue, alors que, dans les régions où elles sont rares, les informations doivent parfois passer par plusieurs satellites pour en atteindre une, ce qui augmente la latence. Dans nos régions, elles sont peu nombreuses : il n'y en a qu'une en France, et quelques autres en Allemagne, en Italie, en Espagne ou au Royaume-Uni.

Le document explique aussi que le nombre de satellites s'approche peu à peu de 8 000 (7 800), ce qui améliore directement la couverture et les performances. Chaque nouvelle génération permet d'améliorer la bande passante globale du réseau, mais aussi celle des satellites directement : la troisième génération, attendue en 2026, devrait permettre d'atteindre 1 Tb/s par satellite en réception (vers l'utilisateur) et 200 Gb/s en émission (vers le satellite). C'est 10 et 24x plus que la seconde génération selon SpaceX. Cette nouveauté devrait donc peut-être permettre de réduire un des défauts actuels de la solution : un débit en upload un peu faible, de l'ordre de 10 à 15 Mb/s en pratique. Enfin, Starlink devrait déployer plus de satellites dans les latitudes élevées, pour mieux couvrir l'Alaska et (probablement) l'Europe du nord.

Image Starlink.

La société met aussi en avant les possibilités du réseau pour connecter des zones inaccessibles en cas de catastrophe ou les fonctions de téléphonie mobiles, en cours de déploiement aux États-Unis chez T-Mobile. Rappelons tout de même que le réseau n'est pas capable de remplacer les fournisseurs d'accès fixes ou mobiles à l'échelle d'un pays (même si certains l'espèrent) et qu'il s'agit d'une société américaine, ce qui peut poser des soucis sur le plan géopolitique. C'est une des raisons qui explique les investissements européens récents dans OneWeb, la constellation d'Eutelsat. Qui plus est, Starlink (et les autres) sont aussi accusés de polluer l'espace, avec un impact parfois significatif sur les observations, des problèmes que SpaceX tente de réduire avec ses satellites récents.

Starlink à l

Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau


  1. La latence minimale pour une liaison est de l'ordre de 7 ms pour la connexion elle-même, sans prendre en compte la liaison entre la station de base et le reste de l'Internet.  ↩︎

  •  

iOS 27 ferait une belle place à des nouveautés pour l'iPhone pliant

Avec la perspective de l'arrivée du premier iPhone pliant, on ne s'étonnera pas de lire qu'Apple va lui réserver une bonne partie des nouveautés du prochain iOS 27. C'est ce qu'écrivait hier Mark Gurman dans son infolettre dominicale en ajoutant que le développement d'iOS 27 s'apprête à démarrer de manière formelle.

Les smartphones pliants au format livre, comme le Galaxy Z Fold dont Apple se serait inspirée, ouvrent un nouveau champ pour l'interface utilisateur. On peut avoir par exemple une grande moitié dévolue à des contrôles et des outils d'édition et l'autre moitié pour la consultation du contenu. De manière plus générale, avec un grand écran interne à sa disposition, iOS va se rapprocher des possibilités d'iPadOS où l'on peut afficher plusieurs apps et fenêtres. Il y a matière pour iOS à sortir du cadre de l'app qui occupe tout l'écran.

Galaxy Z Fold7. Image Samsung.

C'est sur ces capacités logicielles étroitement adaptées à ce nouveau matériel que l'on attend de voir ce que propose Apple et la manière dont les développeurs tiers pourront en profiter.

Toujours d'après Bloomberg, la clientèle chinoise est plus gourmande qu'ailleurs de ce format plutôt que la version verticale façon clapet. Tous les fabricants chinois ont des modèles pliants dans leur catalogue. Apple est surveillée avec intérêt puisqu'elle pourrait contribuer à légitimer cette catégorie en dépit des prix pratiqués — 2 000 € pour le Fold7 en 256 Go — qui écartent beaucoup de clients.

Galaxy Z Flip7 et Fold7 : grosse cure d

Galaxy Z Flip7 et Fold7 : grosse cure d'amincissement pour les derniers appareils pliants de Samsung

  •  

Hubble Network veut créer un réseau de localisation comme celui d'Apple ou de Google

La société Hubble Network aime le Bluetooth. Après avoir lancé un satellite capable de se connecter en Bluetooth, elle vient d'annoncer la mise en place d'un réseau de localisation capable de fournir la position d'un appareil partout dans le monde, à la manière du réseau Localiser d'Apple ou de ses pendants chez Samsung, Google, Tile (Life 360) ou Chipolo.

Le réseau selon Hubble Network.

Dans son communiqué, la marque explique qu'elle dispose déjà de 88 millions d'appareils capables de suivre la position des appareils en Bluetooth, ce qui est peu et beaucoup à la fois. Apple dépasse largement le milliard, par exemple. Pour être intégré dans le réseau, il suffit en théorie de modifier la valeur émise en Bluetooth LE par un périphérique (que ce soit un traqueur ou un smartphone) et d'installer les outils nécessaires pour accéder au réseau lui-même et suivre des objets. La cible n'est pas le grand public, comme avec les AirTags, mais bien les entreprises : le réseau de Hubble Network est pensé pour ces dernières avec le suivi d'une flotte de véhicule, d'objets, de colis, etc.

Il n'est pas certain que la sauce prenne (Apple et Google ont une certaine avance grâce au grand nombre d'appareils compatibles) mais l'idée reste intéressante pour les entreprises. Dans tous les cas, la documentation est disponible et plus il y aura d'entreprises dans le réseau, plus la précision s'améliorera.

Du Bluetooth sur près de 600 km, avec un satellite

Du Bluetooth sur près de 600 km, avec un satellite

  •  

watchOS 26 : ce geste pichenette dont on ne peut plus se passer

En ajoutant à watchOS 26 le « geste pichenette » Apple propose une manière rapide et efficace pour interagir des notifications ou revenir à son cadran. Il y a deux ans, Apple avait créé le geste Toucher deux fois pour watchOS 10 et certaines Apple Watch. Rebelote cette année dans watchOS 26 avec un geste qu'elle baptise de pichenette et qui se traduit par une option "Tourner le poignet" dans les réglages du système.

En position avant d'effectuer un geste pichenette. Image Apple

Pour résumer, le geste pichenette sert à se débarrasser de ce qu'il y a à l'écran de sa montre sans avoir à le toucher afin de revenir sur son cadran. Après avoir levé le bras pour lire une notification, vous faites ce geste de tourner sèchement le poignet (vers le haut ou vers le bas, peu importe) pour faire disparaître l'alerte et y revenir plus tard.

Même chose si un appel entrant s'affiche, un coup sec et il est ignoré. Ou si un minuteur est arrivé en fin de décompte, un geste et vous revenez sur le cadran. Pareil si vous voulez sortir de n'importe quelle application… c'est l'équivalent de la pression sur la couronne digitale.

Nicolas, qui s'est très vite habitué à cette fonction, la décrit comme naturelle et incomparablement plus pratique que le Toucher deux fois. Il se sert par exemple du geste pichenette le matin pour couper rapidement le réveil de sa montre.

Par comparaison le Toucher deux fois peut être plus laborieux (dans la reconnaissance des pincements des doigts) et plus fatigant lorsqu'on veut enchainer plusieurs actions par ce biais.

watchOS 11 : le geste de Toucher deux fois touche à tout et partout

watchOS 11 : le geste de Toucher deux fois touche à tout et partout

Dans les deux cas, ces gestes impliquent d'avoir des Apple Watch de générations récentes : des Series 9 et une Ultra 2 au minimum.

  •  

QNAP Haute Disponibilité : la continuité sans compromis pour les pros sous macOS

Graphistes, monteurs, photographes : que se passe-t-il si votre NAS principal tombe en panne au beau milieu d’une session Final Cut ou d’un export Lightroom ?

Pour ceux qui n’ont tout simplement pas le droit à l’interruption, QNAP propose désormais une solution de haute disponibilité (HA) conçue pour eux — et qui parle enfin la langue de macOS.

Une faille de disponibilité ? Inacceptable !

Quand on crée, on ne compte pas. Mais surtout, on ne s’arrête pas. Entre un montage en 8K, une retouche lourde ou une sauvegarde Time Machine en arrière-plan, la moindre indisponibilité de votre NAS peut faire dérailler un projet — ou plomber un rendez-vous client.

C’est précisément à cette problématique que répond la nouvelle solution de Haute Disponibilité QNAP. Testée et peaufinée pour le monde professionnel, elle est pensée pour garantir que, même en cas de panne matérielle soudaine, vos données restent disponibles, vos partages montés, vos workflows intacts. Et le tout sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Deux NAS, une seule mission : zéro interruption

Le principe de la haute disponibilité QNAP est simple à résumer, mais redoutablement efficace : deux NAS synchronisés en temps réel, l’un actif, l’autre en veille. Si le premier lâche, le second prend instantanément le relais. Vos volumes réseau ne tombent pas, vos partages SMB/AFP restent accessibles, Time Machine continue sa routine.

Le cœur de cette mécanique s’appelle High Availability Manager, une interface claire qui vous permet de visualiser l’état du cluster, le « heartbeat » entre les deux machines, la latence et la synchronisation.

Interface de gestion du cluster HA de QNAP montrant l’état des nœuds, les performances réseau et la synchronisation.

Voir la documentation complète sur High Availability Manager (EN)

Compatibilité totale avec macOS

QNAP n’a pas oublié sa base créative. La solution HA est parfaitement compatible avec l’environnement Apple :

  • Time Machine, pour des sauvegardes incrémentales et automatisées
  • AFP, pour les parcs plus anciens
  • SMB, pour une compatibilité complète avec les dernières versions de macOS

Vous montez vos partages comme d’habitude, depuis le Finder, sans jamais vous soucier de la redondance sous-jacente. Le système travaille pour vous.

Comment ça marche, concrètement ?

Voici le fonctionnement simplifié de la solution :

Illustration du fonctionnement HA de QNAP avec deux NAS, un serveur témoin et un switch réseau.

Chaque NAS est connecté à un switch central, et un serveur témoin (ou watchdog) surveille l’ensemble. En cas de défaillance, c’est lui qui autorise la bascule du nœud passif en mode actif, évitant les conflits de type "split-brain".

Tout est orchestré par le lien heartbeat entre les deux appareils. Le transfert se fait en quelques millisecondes.

Une solution simple à mettre en œuvre

Pas besoin d’un DSI ou d’un architecte réseau : le système est pensé pour les petites équipes et les indépendants. L’assistant intégré vous guide de A à Z, et une fois le cluster formé, tout est pilotable via l’interface graphique QNAP.

  • Synchronisation initiale automatique
  • Surveillance continue de l’état réseau et matériel
  • Logs clairs, tests de bascule disponibles
  • Alertes et rapports intégrés

C’est du niveau « plug & work », même sans expertise IT poussée.

Ce que ça change pour un pro Apple

Prenons un cas concret : vous êtes vidéaste indépendant. Votre NAS héberge tous vos projets en cours. Une panne ? Normalement, tout s’arrête.

Avec HA Manager de QNAP, votre second NAS prend automatiquement la main. Vos volumes restent accessibles dans le Finder. Vous ne perdez ni projet, ni temps, ni client.

Et mieux : vous pouvez diagnostiquer tranquillement la panne, après coup.

Un investissement stratégique

Cette technologie, autrefois réservée aux grandes infrastructures, devient accessible. QNAP propose cette solution sur plusieurs gammes de NAS professionnels, avec ou sans connectique 10 GbE, avec ou sans Thunderbolt. À vous de choisir selon vos besoins.

L’essentiel est là : protéger ce qui fait tourner votre activité. Parce qu’un NAS en panne, ce n’est pas juste une boîte HS, c’est un projet à l’arrêt. Une facture en attente. Un client perdu.

Pourquoi adopter la Haute Disponibilité QNAP quand on travaille sur Mac ?

La solution de haute disponibilité de QNAP, c’est :

  • Une continuité de service garantie, même en cas de panne NAS
  • Une compatibilité native avec macOS, AFP, SMB et Time Machine
  • Une interface claire et simple à déployer
  • Un outil accessible même aux petites structures
  • Un rempart contre les interruptions coûteuses.

Pour en savoir plus sur la solution QNAP Haute Disponibilité, visitez la page officielle : QNAP Haute Disponibilité

Pour les détails techniques et les modèles compatibles, explorez la documentation : Documentation High Availability Manager

  •  

iPhone 4 Go, chemise hawaïenne Apple, chèques de Steve Jobs, de nombreux prototypes : une vente aux enchères de produits Apple pour les collectionneurs

De façon assez régulière, la maison d'enchères RR Auction propose des objets en rapport avec Apple et sa révolution. Et comme toujours, il y a quelques perles intéressantes pour les collectionneurs, comme des prototypes ou des iPhone encore sous blister. Les prix et les estimations peuvent sembler élevés, mais il faut prendre en compte la marge de RR Auction... et le fait que certaines estimations sont largement surévaluées. Nous vous avons sélectionné quelques pièces intéressantes.

Un chèque signé par Steve Jobs. Estimation : 25 000 $.
Une balle signée par Steve Wozniak. Estimation : 500 $. Tim Cook est à 400 $.
Un Apple II noir, plutôt rare. Estimation : 1 500 $.
Un Lisa complet, avec son disque dur, dans la version avec lecteur de disquettes 5,25 pouces. Estimation : 65 000 $.
Un prototype de Macintosh Portable transparent. Estimation : 50 000 $.
L'ancêtre de l'Apple TV, qui aurait pu devenir une box d'opérateur. Estimation : 1 000 $.
Le premier iPhone dans sa version 4 Go, scellé. Estimation : 50 000 $. 2 500 $ pour le même sans le blister.
Un prototype de Macintosh TV, le premier Macintosh noir, avec un téléviseur intégré. Estimation : 5 000 $.
Le premier iPod, sous blister. Estimation : 20 000 $.
Un prototype de Power Macintosh 9700, un modèle abandonné lors du retour de Steve Jobs, qui aurait pu être un Power Macintosh G3 plus haut de gamme. Estimation : 6 000 $.
Une lithographie de l'artiste belge Jean-Michel Folon, qui a illustré une partie de la documentation du Macintosh. Estimation : 1 500 $.
Une superbe chemise hawaïenne Apple. Estimation : 400 $.
Des verres à champagne Apple, proposés pour les 10 ans de la société. Estimation : 200 $.
Et plus étonnant dans une vente consacrée à Apple et Steve Jobs, un guide Tesla Model S signé par Elon Musk. Estimation : 2 000 $.

Vous trouverez aussi des prototypes d'iMac, d'iPad, des iPod sous blister, des objets signés par Bill Gates ou de vieux ordinateurs qui n'ont pas de rapport direct avec Apple.

  •  

Promos sur des chargeurs de voyage 3-en-1 pour iPhone, Apple Watch et AirPods

Satechi baisse le prix de ses deux chargeurs OntheGo qui, comme leur nom l'indique, sont pensés pour les tables de nuit de ceux qui se déplacent régulièrement. Il y a 2 versions : l'une avec 3 foyers de recharge pour un iPhone, une Apple Watch et des AirPods, l'autre n'a pas de zone pour les AirPods, mais on pourra toujours utiliser celle dévolue à l'iPhone.

OntheGo 3-en-1. Image Satechi.

Le OntheGo 3-en-1 est descendu à 90 € au lieu de 110 € tandis que le modèle OntheGo 2-en-1 coûte 73,79 € au lieu de 90 €. Dans les deux cas, l'iPhone est rechargé à 15W et la montre à 5W. Un câble USB-C de 1 m et fourni, mais il faudra se procurer séparément un adapteur secteur de 30W (comme celui-ci ou cet autre).

OntheGo 2-en-1. Image Satechi.

Dans le même registre que le modèle de Satechi on peut recommander cette solution très similaire chez Anker avec le MagGo 3-en-1 à 80 € (l'adapteur secteur de 40W est fourni) en noir et blanc (20 € de plus sur les autres couleurs). À noter que sur le Satechi, le galet de recharge de la montre peut se relever verticalement, contrairement au Anker.

  •  

Modifier la quantité de mémoire vidéo sur les Mac Apple Silicon, pour augmenter les performances des LLM

Depuis l'arrivée des Mac Apple Silicon, Apple met en avant la mémoire unifiée, qui permet au processeur et au GPU de partager la mémoire vidéo sans effectuer des transferts incessants entre deux zones séparées, comme dans les puces Intel. Cette solution permet au GPU d'accéder à une grande quantité de mémoire vidéo, mais elle n'est pas infinie ni même équivalente à la quantité de RAM présente dans le Mac : une partie de la mémoire vive est réservée au système. Dans la majorité des cas, la quantité de mémoire vidéo maximale est de 66 % de la quantité de mémoire (par exemple 5,3 Go avec 8 Go de RAM) et le reste est réservé au système. Sur les Mac avec beaucoup de mémoire vive (a priori plus de 32 Go), la limite est un peu plus haute : 75 %. Mais il est possible de modifier la valeur en question.

Siliv affiche l'allocation actuelle et permet de modifier les valeurs. Image MacGeneration.

Avant de se poser la question du comment, il y a d'abord le pourquoi. Si vous avez beaucoup de mémoire vive, il y a un domaine précis qui peut demander énormément de mémoire vive : les IA au sens large. Pour ceux qui travaillent avec des LLM en local, il est en effet intéressant de réduire la part réservée au système pour augmenter celle allouée au GPU. La limite de 75 % imposée par défaut est conservatrice : sur un Mac avec 48 Go de RAM, le système n'a pas réellement besoin de 12 Go de RAM. Il est donc possible d'allouer plus de mémoire vidéo pour les tâches qui sont gourmandes sur ce point.

En ligne de commande ou avec un logiciel

Commençons par la méthode compliquée, en ligne de commande. Il faut lancer le Terminal et taper la commande suivante. La valeur à indiquer est en Mio, il faut donc multiplier par 1 024 le nombre de gigaoctets souhaités. Ici, nous avons choisi 12 Go de RAM pour un Mac avec 16 Go.

sudo sysctl iogpu.wired_limit_mb=12288

Vous pouvez mettre n'importe quelle valeur, mais vous aurez évidemment des soucis si elle est trop faible (certaines applications risquent de mal fonctionner avec 1 ou 2 Go par exemple) ou trop élevée. Si vous choisissez de mettre 16 Go sur un Mac avec 16 Go de RAM, vous pouvez littéralement planter le Mac. Il faut aussi bien comprendre que la valeur est la quantité de mémoire vidéo maximale qui peut être allouée et que la seconde valeur est celle réservée au système. Dans la pratique, la majorité des applications s'accommode parfaitement des valeurs par défaut et nécessite beaucoup moins que la valeur maximale : le système peut donc utiliser plus que la valeur réservée. Enfin, attention à un point : le changement n'est pas permanent. La commande doit être lancée après chaque démarrage.

Si vous voulez éviter de passer par la ligne de commande, un logiciel open source simplifie les choses : Siliv. Il se place dans la barre de menus et affiche l'allocation actuelle et permet de modifier les valeurs. Il a quelques paliers prédéfinis, qui dépendent de la quantité de mémoire vive du Mac. Il a la bonne idée de vous prévenir si vous sélectionnez une valeur trop élevée, et peut garder la valeur allouée si vous décidez de lancer le programme automatiquement au démarrage.

Attention. Image MacGeneration.

Une solution pour les cas (très) particuliers

Dans les faits, c'est une solution pour des cas particuliers, essentiellement les grands modèles de langage. Si la tentation peut être grande d'allouer plus de mémoire vive pour les jeux vidéo — Cyberpunk 2077 au hasard —, c'est en réalité totalement inutile. Dans la majorité des cas, la quantité de mémoire vidéo allouée par défaut est déjà élevée (un Mac avec 16 Go de RAM a déjà plus de mémoire vidéo qu'une bonne partie des cartes graphiques de PC d'entrée et de milieu de gamme) et la mémoire vidéo n'est pas le facteur limitant. De façon très concrète, dans les rares cas où un jeu peut avoir besoin de plus de mémoire vidéo que celle allouée par défaut, les performances sont tellement faibles qu'il est inutile d'en allouer plus. Sur un MacBook Air M3 avec 16 Go de RAM, les performances (faibles) ne bougent d'ailleurs pas, quelle que soit l'allocation.

  •  

Skala de Bjango viendrait concurrencer Sketch pour la création d'interfaces

Bjango le développeur d'iStat Menus va poursuivre son incursion dans les logiciels de création avec Skala pour dessiner des interfaces. Le Mac n'a pas de carence en outils vectoriels, mais les développeurs de Bjango ont apparemment quelques idées pour se démarquer. Leur prochain logiciel s'appellera Skala et se destinera plus particulièrement à la création d'interfaces utilisateur. Ce ne serait donc pas un énième challenger d'Illustrator, mais plutôt pour Sketch et on peut parier sur une intégration avec Figma.

Sketch. La probable cible du Skala de Bjango.

Bjango ne montre toujours rien, se contentant de promettre plus de détails prochainement. Si le nom vous dit vaguement quelque chose, bravo, car Bjango a parlé la première fois de la préparation de cette application il y a plus de… 10 ans (lire Skala Color : une palette de couleurs pour les développeurs) et à une autre occasion en 2015. Ce week-end Bjango a indiqué que l'attente touchait à sa fin.

Le billet d'annonce d'origine s'attardait sur les guides de cette application qui seront utilisés comme des calques avec une grande latitude de manipulations et de transformations. Skala était promis comme performant en termes de vitesse d'exécution et son format de document serait ouvert et documenté.

Bjango est à l'origine l'éditeur d'iStat Menus, un vétéran dans son domaine, avec lequel on surveille du coin de l'œil à peu près toute l'activité logicielle et matérielle de son Mac.

Skala sera le deuxième membre d'une suite à visées créatives. En parallèle au long développement de Skala, Bjango a lancé Pinwheel à la fin de l'année dernière. Il est pour les développeurs et designers d'interfaces qui ont besoin de créer des catalogues des palettes de couleurs utilisées dans leurs applications, leurs sites ou dans le cadre de la mise au point d'un système d'interface.

Pinwheel, un gestionnaire de couleurs destiné aux développeurs par les créateurs d’iStat Menus

Pinwheel, un gestionnaire de couleurs destiné aux développeurs par les créateurs d’iStat Menus

  •  

Vacances connectées : notre nouvelle série estivale pour le Club iGen

Si vous me lisez régulièrement, vous savez sûrement que j’adore la domotique. Tout est connecté dans ma maison et j’ajoute régulièrement des nouveaux appareils à la collection. Pourquoi se limiter à son propre logement quand on peut aussi emporter des appareils connectés sur son lieu de vacances ? Fort de ce constat, je vous propose une nouvelle série d’articles qui sera publiée cet été pour les membres du Club iGen.

Image iGeneration, avec la collaboration de ChatGPT.

« Vacances connectées » commence dès aujourd’hui avec le test d’un routeur portable, brique essentielle pour pouvoir voyager avec des appareils qui dépendent d’une connexion. La suite sera à découvrir au fil des prochains jours…

Vacances connectées : un routeur portable pour reproduire le réseau de la maison

Vacances connectées : un routeur portable pour reproduire le réseau de la maison

  •  

De nombreux traqueurs compatibles Localiser (ou Android) en promotion pour les vacances

Si vous partez en vacances, vous avez peut-être envie de suivre vos bagages, un sac à dos ou des clés. Bonne nouvelle, il y a de nombreuses solutions en promotion pour le moment, qui sont bien moins onéreuses qu'un AirTag. Car si Amazon vend le traqueur d'Apple à 28 € au lieu de 39 €, les variantes venues de Chine sont environ quatre fois moins chères.

Quatre copies pour 30 € (et moins).

Le lot de quatre Smart Air tag est à 28,5 € au lieu de 40 €, en noir ou en blanc. Ils sont circulaires avec un trou pour les accrocher à des clés, et alimentés par une pile CR2032. Les Smart Air Traceur Tag, eux, sont à 30 € au lieu de 60 € (toujours pour quatre) avec un format plus carré. Un coupon permet dans certains cas de les obtenir pour 24 € (soit 6 € le traqueur) et le code PMDXWUJG ajoute 20 % de réduction (les deux offres ne sont pas généralisées). D'autres Air Traceur Tag sont eux à 30 € les quatre, avec un coupon à cocher pour payer 27 €.

Des Smart Air Traceur Tag (quelle originalité dans les noms) sont à 26,5 € (deux blancs, deux noirs), avec un coupon pour descendre à 23,8 €. Le code JLN6VHIT ajoute une réduction de 5 % si vous en achetez deux (soit huit traqueurs), le code P3KQ4RP6 passe à 10 % pour trois achetés. Enfin, les Smart Air Traceur Tag sont à 18 € pour quatre, mais avec des couleurs assez vives, ce qui les rend assez peu discrets.

Moins chers, mais moins discrets.

Si vous préférez Android à iOS, il y a une petite réduction sur quatre traqueurs compatibles avec le réseau de Google : ils sont à 28,5 € au lieu de 33 €. Pour terminer, si vous voulez suivre votre portefeuille pour éviter de le perdre, la carte Ugreen FineTrack est à 18 € au lieu de 30 €. Elle intègre une batterie rechargeable en USB, contrairement à d'autres modèles qui sont jetables.

Test des traqueurs Ugreen FineTrack : moins chers que les AirTags, mais…

Test des traqueurs Ugreen FineTrack : moins chers que les AirTags, mais…

Rappelons que les versions d'entrée de gamme proposent les mêmes fonctions que les AirTags pour la localisation classique, et sont repérées en Bluetooth par tous les appareils iOS du monde. Les AirTags d'Apple gardent une autonomie un peu plus élevée (un an, contre vers six mois pour les autres) et la localisation précise à courte distance, qui permet de trouver facilement un objet dont vous êtes proches.

  •  

Waze pourrait bientôt lire plusieurs alertes à la suite

Les développeurs de Waze vont rendre leur application plus claire. Actuellement, le GPS n’affiche qu’une seule alerte à la fois : à l’approche d’une zone imposant différents avertissements, seule la plus importante est lue à voix haute, tandis que les autres sont simplement symbolisées par des icônes. La situation devrait s’arranger prochainement, l’équipe ayant confirmé vouloir fusionner plusieurs alertes dans le futur.

Image Waze

Ce manque de retour audio est un problème. Si vous rencontrez des travaux, un véhicule arrêté et un radar au même endroit, seule la plus importante des trois alertes sera mise en avant et annoncée à voix haute. Autrement dit, les conducteurs ne gardant pas constamment un œil sur leur écran peuvent passer à côté d’informations. À l’avenir, l’app devrait combiner les signalements vocaux et revoir son interface pour rendre ce type de situation plus lisible.

La fonctionnalité est désormais « sur la feuille de route », mais aucune date précise de lancement n'a été communiquée. Sur ses forums, Waze indique simplement « prévoir de travailler sur la fusion de deux alertes ou plus dans un avenir proche ». L’entreprise avait été rachetée par Google en 2013, et les équipes travaillent avec celles de Maps en 2022.

  •  

Chiffrement d'iCloud : le gouvernement britannique chercherait une issue de secours

La Grande-Bretagne pourrait faire machine arrière dans sa volonté d'obtenir d'Apple une porte dérobée pour accéder aux données chiffrées des utilisateurs d'iCloud.

Deux sources haut placées au sein du gouvernement britannique ont indiqué au Financial Times que le Home Office (le département de l'intérieur) pourrait devoir manger son chapeau et faire machine arrière sous la pression des autorités américaines.

Image Pixabay.

En février dernier, le gouvernement de Keir Starmer avait exigé d'Apple qu'elle fasse en sorte de permettre l'accès au contenu chiffré des utilisateurs d'iCloud, britanniques ou non, sans limites de territoire et en vertu de la lutte contre le terrorisme et l'exploitation sexuelle des enfants.

Cette demande avait été émise sous la forme d'un « avis de capacité technique » qui a comme particularité d'interdire à l'entreprise contactée d'en faire état publiquement. Ce qui peut laisser supposer qu'Apple n'en a pas été la seule destinataire, mais c'est une fuite auprès du Washington Post qui en a révélé l'existence.

D'après ces deux responsables, cette demande de création d'une porte dérobée envenime les relations entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur le volet du numérique. Le Home Office est accusé d'avoir mal géré cette affaire et de se voir contraint maintenant de trouver une sortie de secours.

En l'état, rien n'a changé, le sujet verrait deux camps s'opposer au sein du gouvernement britannique. Apple avait déposé un recours auprès de l'Investigatory Powers Tribunal qui doit juger de la légalité de cet ordre. Les avocats du gouvernement, pour leur part, ont continué ce mois-ci de discuter de la défense des intérêts de celui-ci.

L'affaire avait provoqué de vives réactions politiques de la part du gouvernement américain. Celui-ci se faisant le porte-voix des préoccupations de ses entreprises. Donald Trump avait comparé cette demande à quelque chose que ferait plutôt la Chine.

iOS 16.3 permet de chiffrer de bout en bout pratiquement toutes les données iCloud en France

iOS 16.3 permet de chiffrer de bout en bout pratiquement toutes les données iCloud en France

Parallèlement, Apple avait préféré désactiver le chiffrement de bout en bout d'iCloud au Royaume-Uni en rendant inopérante la fonction de protection avancée des données. Plutôt que de se lancer dans la création d'une porte dérobée. Pour ceux qui avaient déjà activé cette option, ça ne changeait rien, mais il était de leur ressort de la désactiver manuellement.

  •  

Promo exceptionnelle : le SSD de 2 To pour Mac Pro à -44 %, soit 699,30 € seulement !

Il y a des promotions que l’on ne voit pas tous les jours, comme ce kit de mise à jour du SSD pour le Mac Pro. L’option 2 To est actuellement proposée à -44 % par Amazon, ce qui ramène son prix de base décoiffant à un tarif que l’on ne qualifiera pas de raisonnable, disons légèrement moins absurde. À peine. Si vous êtes équipé de la tour conçue par Apple, modèle 2023 seulement, vous pouvez payer 699,30 € pour acheter cette barrette de 2 To. Notez que c’est son prix le plus bas sur Amazon.

Image MacGeneration.

Certes, c’est toujours hors de prix, même selon les standards délirants d’Apple. Pour passer le Mac Studio de ses pauvres 512 Go de base à 2 To, il faut payer 750 € de plus sur le configurateur officiel, et on aura droit à deux barrettes, ce qui veut dire de meilleures performances. Ne perdons pas de vue toutefois que le prix officiel, celui qu’Apple pratique toujours sur sa propre boutique, est bien de 1 250 € pour 2 To

Apple permet la mise à jour du stockage du Mac Pro 2023 pour 10x le prix du marché

Apple permet la mise à jour du stockage du Mac Pro 2023 pour 10x le prix du marché

Si vous avez un Mac Pro, vous avez toutefois bien d’autres options pour augmenter son stockage en interne. C’est d’autant plus vrai sur le modèle de 2023 qui n’accepte plus de cartes graphiques pour remplir ses toujours aussi nombreux emplacements PCIe.

Mais payer quasiment moitié moins pour acheter le SSD officiel d’Apple, c’est tout de même tentant, n’est-ce pas. Attention, la fiche Amazon précise qu’il ne reste que trois exemplaires du SSD en stock au moment où j’écris ces lignes, alors ne tardez pas !

  •  

Bêtas iOS 26, macOS 26 : les versions publiques et bêta 4 arrivent cette semaine

En toute logique, la semaine devrait être animée sur le front des bêtas. Dans un premier temps, sans doute aujourd’hui, Apple devrait proposer aux développeurs les bêtas 4 d’iOS 26, macOS 26, watchOS 26. Dans la foulée, sans doute 24 ou 48 heures plus tard, Apple devrait proposer la première bêta publique de ses différents logiciels systèmes. À condition bien entendu que la bêta 4 ne révèle aucune mauvaise surprise.

Cette année, Apple fait les choses un peu différemment. D’habitude, les premières bêta grand public sortent dans la foulée de la bêta 3 pour les développeurs. Cette année, Apple a préféré prendre son temps. Ce n’est aucunement lié à des problèmes de stabilité logicielle. À cet égard, la cuvée « 2026 » est tout à fait correcte, si l’on met de côté les traditionnels problèmes d’autonomie ou de lenteur que l’on peut rencontrer à ce stade de développement.

Liquid Glass : le verre est dans la pomme

Liquid Glass : le verre est dans la pomme

Non, si Apple prend son temps, c’est à cause de Liquid Glass, sa nouvelle interface qui a déjà connu de gros changements depuis sa présentation en juin dernier. À vrai dire, peu de monde s’attendait à ce qu’Apple opère des changements si importants en si peu de temps. Il est plus que probable que Liquid Glass continue à connaitre des ajustements avec cette bêta 4.

De plus en plus soucieuse de ce qui se passe sur les réseaux sociaux, Apple a sans doute voulu retarder la sortie publique de ses bêtas d’une dizaine de jours de manière à être le plus sûr possible de son coup, et s’éviter « une tempête médiatique ».

Microsoft trolle Apple sur Liquid Glass, mais attention au retour de manivelle

Microsoft trolle Apple sur Liquid Glass, mais attention au retour de manivelle

Ces dernières années, Apple a parfois connu des étés agités à cause de changements opérés dans ses logiciels systèmes. Le cas le plus retentissant est peut-être en 2021 Safari et sa barre flottante, qui n’a eu de cesse d’évoluer suite au mécontentement des utilisateurs. Toutefois, si une barre flottante a fait tant parler, il parait illusoire de penser qu’Apple évitera une polémique sur un sujet aussi sensible qu’une interface utilisateur, aussi réussie soit-elle.

  •