Vue lecture
TF1 sur Netflix : une offre en contenu local réclamée par les abonnés
L'accord de diffusion avec TF1 va permettre à Netflix d'élargir son catalogue auprès d'un public qui veut aussi du produit local, a expliqué le service de streaming.
Il n'y a pas que sur les étals de supermarché qu'on veut de la production locale, à la télévision aussi. Lors de la présentation hier de ses derniers résultats trimestriels, les dirigeants de Netflix sont revenus sur les raisons du partenariat avec TF1 annoncé en juin. La première chaine française aura ses programmes — émission, séries ou rencontres sportives en direct — diffusés sur Netflix à partir de l'été 2026, mais en France seulement. Les abonnés japonais ou mexicains à Netflix ne pourront pas voir Secret Story ou Tout pour la lumière.

Gregory K. Peters, le co-CEO a justifié ce partenariat — le tout premier de ce genre dans le monde pour Netflix — par une demande des téléspectateurs pour davantage de programmes et des contenus conçus pour une audience locale. On pourrait penser que l'un des attraits de Netflix, en plus de ses titres phares, réside dans son offre provenant des quatre coins du monde, mais l'abonné veut aussi du contenu produit chez lui et pour lui :
Nos membres disent régulièrement qu’ils en veulent plus. Ils veulent plus de variété, un éventail de contenus plus large. Donc, l’objectif fondamental de ce partenariat avec TF1, c’est justement ça : enrichir notre offre de divertissement. Comment peut-on augmenter la valeur qu’on leur apporte ? On veut offrir plus de contenus, plus de diversité, plus de qualité.
Donc, comme vous l’avez déjà vu avec nos activités de licence et de production, c’est simplement un autre moyen d’élargir notre offre. Et dans ce cas précis, il s’agit de contenus locaux, très pertinents, conçus pour le public local, dans un pays où la demande pour ce type de contenu est forte. C’est une façon accélérée de répondre à ce besoin.
Le choix de TF1 plutôt que l'un de ses concurrents en France ou d'un autre acteur dans un autre pays s'est imposé par la taille du marché français, la bonne entente entre les deux groupes qui produisent déjà ensemble et la position de leader de la chaîne qui en fait un partenaire de bonne carrure pour l'américain. Avec ce que cela revêt également d'opportunités de chaque côté pour les revenus dégagés de la publicité.

Netflix a cette capacité de proposer le contenu de TF1 auprès d'un public en France qui peut le snober par ailleurs. Reste à savoir dans quelle proportion ces téléspectateurs habitués à l'esprit Netflix y seront sensibles. Au vu des propos de Greg Peters il y a un coup à jouer. Quant à TF1, son patron Rodolphe Belmer disait le mois dernier que cet accord allait aider à compenser la perte d'influence de la télévision linéaire, la fragmentation du public et son appétit pour les contenus à la demande. La chaine française a bien sa propre plateforme avec TF1+ mais Netflix lui ouvre de nouvelles opportunités. En novembre dernier l'américain déclarait 5 millions d'abonnés dans l'Hexagone.

Netflix reconnaît avoir utilisé de l'IA dans une de ses productions
Lors de cette présentation financier, Netflix a annoncé un chiffre d'affaires de 11,1 milliards de dollars (+16 % sur un an) et un bénéfice de 3,12 milliards en progression de 45 % dans lequel les hausses tarifaires et la croissance soutenue des abonnements à la formule avec des pubs ont bien contribué.

Netflix : les coupures pub ne sont pas un repoussoir pour les nouveaux abonnés
Promo : le transmetteur/récepteur Bluetooth d’Ugreen à seulement 30 €, parfait pour utiliser ses AirPods en avion
Si vous prenez l’avion de temps à autre ou que vous avez une voiture avec un vieil autoradio, Ugreen affiche en ce moment une réduction sur un gadget intéressant : un transmetteur/récepteur Bluetooth. L’accessoire vous permettra d’utiliser vos AirPods avec n’importe quel appareil embarquant un port jack, comme sur les écrans des avions ou les équipements des salles de sport. Amazon le propose aujourd’hui à 29,99 €, contre 39,99 € en temps normal. Cela représente une remise de 25 %.

L’accessoire est pratique étant donné qu’il prend en charge l’appairage de deux casques en simultané et qu’il affiche 32 heures d'autonomie. Il est possible de le passer en mode récepteur, par exemple pour diffuser sa musique sur une chaîne hi-fi vieillissante. Des boutons sont présents sur l’appareil, ce qui permet d’ajuster le volume ou de changer la piste en cours. Ugreen promet une latence ultra-faible et une bonne restitution du son.
Nous avons par le passé testé plusieurs appareils du genre. L’AirFly Pro était passé entre nos mains début 2024, un produit qui nous avait convaincus, mais tout de même facturé 64 €. Twelve South a récemment sorti une deuxième version, dont le prix reste malheureusement toujours aussi élevé : l’accessoire d’Ugreen présenté aujourd’hui est moitié moins cher.
Netflix reconnaît avoir utilisé de l'IA dans une de ses productions
Netflix s’intéresse fortement aux IA génératives et s’en sert désormais dans ses productions. Le co-CEO Ted Sarandos a confirmé que la plateforme avait réalisé « la toute première séquence d’IA générative finalisée à apparaître à l'écran » dans la série argentine L'Éternaute, diffusée le 30 avril dernier. La technologie a été utilisée par l’équipe en charge des effets spéciaux pour générer un plan de building s’effondrant à Buenos Aires.
« En utilisant des outils d’IA, ils [l’équipe VFX] ont pu obtenir un résultat étonnant à une vitesse remarquable. En fait, cette séquence a été réalisée 10 fois plus vite qu'elle n'aurait pu l'être avec des outils et des flux de travail VFX traditionnels », a déclaré Ted Sarandos, précisant que l’utilisation de tels outils permettant de réduire les factures. « Le coût [des effets spéciaux sans l'IA] n'aurait tout simplement pas été possible pour une émission de ce calibre », a-t-il ajouté.
Cette annonce est faite alors que Netflix vient de dévoiler des résultats trimestriels records et une hausse des revenus de 16 %. Les bénéfices sont passés de 2,1 milliards de dollars à 3,1 milliards de dollars sur les trois derniers mois par rapport à l’année précédente. La sortie de la saison 3 de Squid Game a bien aidé à gonfler les chiffres.
L’utilisation de l’IA fait fortement débat à Hollywood. Le sujet a été central dans la grande grève de SAG-AFTRA en 2023, qui avait duré plus de 3 mois. Les petites mains des studios craignent que la technologie ne finisse par les remplacer, et celle-ci a déjà réussi à s’imposer officieusement. De son côté, Netflix met les bouchées doubles sur le sujet. Elle a par exemple prévu un revirement dans sa stratégie de jeux vidéo et annoncé vouloir utiliser l’IA générative pour ses prochains titres.
Frame of preference retrace 20 ans d’évolution des Réglages Système
Envie d’une bouffée de nostalgie ? Un designer a récemment mis en ligne un site revenant sur l’évolution des Réglages Système de macOS. Baptisé « Frame of preference », on peut y découvrir de nombreux paragraphes d’explications sur cet aspect central et commun à toutes les versions de macOS. À côté de quelque 8 800 mots d’explication se trouvent des émulateurs fonctionnels, permettant de (re)jouer avec d’anciennes versions des Préférences système.

Le projet a été créé par Marcin Wichary, auteur du joli livre Shift Happens au sujet des claviers. La partie émulation est signée Mihai Parparita, derrière le projet Infinite Mac permettant de lancer différents vieux systèmes Apple directement depuis son navigateur. L’article regroupe 9 Mac et un ordinateur NeXT, chacun étant montré en gros plan et permettant d’accéder à l’émulateur correspondant sans quitter la page.
On peut donc y lire un paragraphe sur la création du premier panneau dédié par Susan Kare avant de l’essayer sans changer de page. La partie technique est excellente : il est possible d’ouvrir l’émulateur dans un autre onglet ou de voir une vidéo pour ceux ne souhaitant pas mettre les mains dans le cambouis. Une liste donne quelques idées d’actions à effectuer sur l’émulateur. On regrettera juste que tout cela soit uniquement proposé en anglais.
Promo : la souris ergonomique Lift de Logitech à moitié prix (40 €)
Grosse promo sur la sympathique souris Lift ce matin. Ce modèle ergonomique adapté aux petites et moyennes mains est vendu à 39,99 € sur Amazon, soit la moitié de son tarif habituel. Il s’agit du coloris noir pour droitier. La déclinaison pour gaucher est facturée 10 € de plus.

Nous avons eu l’occasion d’essayer cette souris à sa sortie. Elle dispose d’un format original plaçant la main dans une position plus naturelle, ce qui permet de relâcher la pression. Un tel accessoire devrait vous éviter des douleurs sur le long terme. La souris est silencieuse et plutôt jolie. Elle fonctionne avec une pile AA, et un dongle USB-A est inclus pour se passer du Bluetooth.
Cette souris s’adapte plutôt aux petites et moyennes mains. Ceux ayant de grandes paluches pourront se tourner vers la MX Vertical, actuellement à 61,51 € sur Amazon (-49 €). Plus récente et plus axée sur le jeu, nous avons également essayé la Pro Click V2 Vertical de Razer, facturée 130 €. N’hésitez pas à relire nos tests pour plus de détails.
Batteries, supports, stations d’accueil : les fabricants se préparent à l’arrivée du Qi2.2
La nouvelle norme Qi2.2 va bientôt arriver dans tout un tas de futurs produits. Celle-ci donne les mêmes performances que l'adaptateur MagSafe 2 de l’iPhone 16 en rechargeant à 25 W, contre 15 W seulement jusqu’à présent. Si Ugreen est dans les starting-blocks avec un modèle qui arrivera à l’automne, la concurrence n’est pas en reste. The Verge a déniché 8 produits dans une base de données, pas forcément annoncés mais ayant tous été certifiés le 15 juillet.

Baseus a par exemple une batterie externe dans les tuyaux, et a annoncé en avoir une autre en préparation en plus d’un chargeur 3-en-1. Belkin s’est vu certifier une station d’accueil de la gamme « UltraCharge », qui pourra recharger iPhone, Apple Watch et écouteurs. De son côté, Anker travaille sur un concept similaire avec un écran intégré pour sa série MagGo. Plus discret, Aukey planche sur un chargeur seulement 2 en 1. Notons enfin une révision chez Scosche du MagicMount Pro, un support de charge pour voiture.

Les appareils Apple sont depuis longtemps compatibles Qi2, les plus anciens étant les iPhone 13 et 14. L’adoption est plus lente du côté d’Android, avec pour le moment un seul téléphone entièrement compatible : le HMD Skyline. Et même sur ce modèle censé être prêt, les résultats sont assez aléatoires avec une charge qui ne se lance pas partout. Notons que l’iPhone 16e n’est pas compatible MagSafe et fonctionne uniquement avec la première norme Qi (7,5W).
iPhone 17 : la palette des couleurs se précise et les Pro ont belle allure
S'il est un sujet qui agite les rumeurs sur les futurs iPhone avec la même intensité que d'autres thèmes plus techniques c'est bien la palette de leurs couleurs. Les visuels créés à partir des informations qui circulent donnent maintenant une assez bonne idée de ce que l'on pourrait bien avoir et la gamme des 17 Pro a belle allure avec quelques tons soutenus.


La gamme phare d'Apple aurait entre 4 et 5 couleurs, dont l'habituel noir (le blanc n'est pas systématiquement cité). À ses côtés, Apple proposerait un gris, un bleu assez profond et un orange plus original comme teinté de cuivre ou plus clair et "papaye" si l'on se fie à un coloris Pantone qui a été évoqué. Les iPhone 17 Pro reviendraient à l'aluminium cette année.

iPhone 17 : la future palette de couleurs déjà dans la nature ?
Le sort du modèle blanc pour les 17 Pro n'est pas très clair. Une autre rumeur sur Weibo fait état d'un coloris spécial qu'Apple développerait pour répondre à son interface Liquid Glass. Ce serait une sorte de blanc dont le traitement produirait des effets selon l'angle de vue et la lumière.
Pour les iPhone 17, la palette annoncée, sur la foi là-encore de coloris Pantone, semble se fixer sur un gris foncé, un bleu pâle comme en ont les MacBook Air 2025, un violet et un vert clair. Des modèles noir et blanc seraient aussi de la partie.

Enfin, le vrai nouveau modèle de l'autonome, l'iPhone 17 toujours surnommé « Air » pour sa finesse existerait en quatre couleurs : noir, blanc, un ton clair rappelant le Titane sable du 16 Pro et le bleu ciel déjà mentionné plus haut.

Les ressources graphiques Liquid Glass sont disponibles pour Figma
Apple vient de mettre en ligne les ressources graphiques d’iOS et iPadOS 26 pour les designers travaillants sur Figma. Une page dédiée a été mise en ligne à cette adresse, où l’on peut retrouver les modèles d'interface, les styles de texte et de couleurs ainsi que des guides de mise en page.

Apple avait distribué ses nouvelles ressources graphiques peu après le keynote, avec une bibliothèque de designs pour Sketch et un modèle d’icônes pour les iPhone et iPad. Apple a commencé à proposer ses ressources directement pour Figma en 2023, à partir d’iOS 17. Elle rappelle qu’il faudra bien avoir la dernière version de SF Symbols sur son Mac avant de commencer à s’en servir.
Les premiers retours dans les commentaires ne sont pas particulièrement élogieux. Certains évoquent un paquet qui semble un peu vite sorti du four, avec des fautes d’orthographes ici ou là et des éléments non alignés. D’autres se plaignent de problèmes de performances. Les mécontents sont invités à partager leurs critiques via l’Assistant d’évaluation.
Promo : l’iPhone 16 avec 256 Go à 899 € (-200 €)
Excellent prix ce matin sur l’iPhone 16 : le modèle 256 Go peut être trouvé pour 899 €, contre 1 099 € en Apple Store. Cette ristourne de 18 % se trouve chez Amazon et à la Fnac, et tous les coloris sont disponibles à ce prix.

Si vous cherchez à changer d’iPhone, ce modèle est un excellent choix. L’iPhone 16 dispose de la Dynamic Island, du bouton Action et de la nouvelle commande de l’appareil photo. Il est compatible Apple Intelligence grâce à sa récente puce A18, ce qui devrait lui permettre de bien tenir dans le temps.
Quel que soit le prix auquel on se réfère, c'est une remise significative pour ce téléphone n’ayant pas de gros défaut. On notera quelques ristournes moins intéressantes sur les autres enveloppes de stockage. La déclinaison 128 Go tombe à 869 €, tandis que celle en 512 Go est à 1 246 €.
Vimeo est de retour sur Apple TV avec une app repensée
Vimeo a aujourd’hui annoncé son grand retour sur Apple TV, avec une application complètement revue. Le service a pendant longtemps eu droit à son app dédiée, mais celle-ci a été débranchée il y a deux ans. Elle est de nouveau disponible gratuitement sur l’App Store pour peu que votre boîtier soit compatible avec tvOS 18.

L’app permet (évidemment) de streamer des vidéos, mais aussi de rapidement accéder à sa bibliothèque ou à ses contenus enregistrés. La lecture a été améliorée avec un système de chapitres, de contrôles de vitesse ou des options multilingues. On peut également retrouver les vidéos mises en avant par la plateforme ainsi que ses achats « à la demande ».
Vimeo avait supprimé sa première app à l’été 2023. Elle semblait alors se justifier par un manque d’intérêt pour la plateforme, et recommandait aux utilisateurs de passer par AirPlay ou un Chromecast pour regarder leurs vidéos sur grand écran. Cette version devrait être plus confortable, bien que toutes les fonctions ne soient pas encore au rendez-vous. La nouvelle app ne prend pas en charge les évènements en direct ou la possibilité de laisser des commentaires.
Scandale : Apple Intelligence supprime les chats sur les photos
Dans sa dernière publicité, Apple vante l’une des fonctionnalités sous l’ombrelle d’Apple Intelligence : le nettoyage des photos, pour retirer des éléments gênants. La publicité le démontre en supprimant… un chat ! Un nouveau scandale en perspective qui vaudra à la vidéo d’être retirée, elle aussi ?
Fort heureusement, l’entreprise a bien conscience qu’on ne s’attaque pas aux chats sur internet et la publicité se termine bien pour Gareth. Pfiou.
Apple porte plainte contre Jon Prosser et révèle l'origine des fuites sur iOS 26
Apple a porté plainte contre Jon Prosser qui avait détaillé pendant plusieurs mois sur YouTube des éléments du futur iOS 26. Il s'avère que ces infos avaient été obtenues à l'insu d'un ingénieur d'Apple sur son iPhone de développement.
Pendant les mois qui ont précédé le lever de rideau sur iOS 26, Jon Prosser avait détaillé, dans quelques vidéos sur YouTube, des changements attendus dans l'interface de l'OS que l'on appelait encore iOS 19. Passablement fort en gueule, le Youtubeur assurait, comme toujours, qu'il disposait d'informations solides puisées aux meilleures sources. Une fois iOS 26 présenté par Apple, il s'était avéré qu'il avait effectivement eu de très bons renseignements.


Et pour cause, ces informations sur le futur iOS avait été obtenues depuis l'iPhone de développement d'un ingénieur logiciel d'Apple, Ethan Lipnik, en poste depuis la fin 2023. C'est toutefois à son insu que son téléphone a été exploité, indique la plainte d'Apple déposée le 17 juillet contre Jon Prosser et Michael Ramacciotti qui a joué un rôle crucial dans l'affaire.
Le 4 avril, Apple a reçu un courriel d'un expéditeur anonyme la prévenant que Jon Prosser avait obtenu des informations sur iOS 19 avec le concours d'Ethan Lipnik. Le corbeau expliquait qu'à l'occasion d'un appel FaceTime entre Prosser et Lipnik, plusieurs points d'iOS 19 avaient été montrés : l'écran verrouillé, l'écran d'accueil, des animations d'apps et leurs interfaces. Cet appel, passé quelques mois plus tôt, avait été enregistré par Prosser puis partagé. Michael Ramacciotti est cité ainsi que trois autres personnes dont le nom est masqué.

Le 8 avril, Prosser mettait sur YouTube une vidéo présentant l'interface d'iOS 26 avec un niveau de détails que n'avaient pas ses précédentes vidéos sur l'app Appareil photo et celle sur Messages.

iOS 19 : nouvelles images d'une possible interface remaniée
Il s'avère qu'Ethan Lipnik n'a pas été à l'origine du FaceTime et que celui-ci a été fait sans qu'il le sache. La plainte indique que Michael Ramacciotti, un contact de Prosser et ami de Lipnik, se rendait souvent le weekend chez ce dernier à Santa Clara. C'est lors de ces visites qu'il en a profité pour observer la manière dont l'ingénieur déverrouillait l'iPhone contenant des développements en cours.
Un jour, en utilisant la géolocalisation de l'iPhone principal de Lipnik, Ramacciotti s'est assuré que l'ingénieur était parti suffisamment loin de son domicile pour avoir le temps de fouiller dans cet autre iPhone laissé sur place. La tâche était aisée puisqu'il avait fini par apercevoir le code de déverrouillage.
Ramacciotti a alors appelé Prosser et lui a proposé de lui montrer le futur iOS. Cet appel fut passé avant qu'il ne déverrouille cet iPhone contenant iOS 19, précise la plainte sur la foi des investigations menées par Apple. Cela sous-entend que Prosser a donné son aval à la consultation de ce contenu appartenant à un tiers, en toute connaissance de cause et en dépit de sa nature confidentielle. Une fois l'iPhone déverrouillé, Ramacciotti en a fait une visite guidée via FaceTime que Prosser a enregistrée. Un tiers s'est ensuite chargé de recréer des visuels et animations pour accompagner le scoop de Prosser.
Lipnik a appris plus tard ce qui s'était passé lorsque des personnes lui ont dit avoir reconnu son appartement dans l'arrière-plan d'une vidéo que Prosser faisait circuler. C'est à ce moment seulement que Ramacciotti a confessé à Lipnik dans un message téléphonique ce qui s'était passé et détaillé la compensation qui lui avait été promise par Jon Prosser pour le service rendu.
À l'origine, affirment toujours les avocats d'Apple, c'est Jon Prosser qui aurait demandé à Michael Ramacciotti de trouver un moyen d'accéder à des détails confidentiels sur les développements logiciels d'Apple. Il lui aurait promis une manière de le rétribuer ou de lui trouver une opportunité professionnelle. Michael Ramacciotti tient une petite chaine YouTube, NTFTW, avec une poignée de vidéos sur des voitures.
Ethan Lipnik pour sa part s'est gardé de prévenir son employeur que son iPhone de développement avait été exploité dans son dos. C'est à la suite du courriel anonyme que l'enquête interne d'Apple l'a menée vers son ingénieur. Celui-ci a fourni à Apple le message téléphonique de Ramacciotti, probablement pour prouver sa bonne foi et son absence de participation dans cette fuite. Apple a néanmoins licencié son employé pour ne pas avoir respecté plus scrupuleusement les règles de sécurité qu'elle impose à ses équipes, a fortiori lorsqu'elles travaillent sur des projets secrets. D'après les avocats d'Apple, d'autres développements qui n'ont pas encore été rendus publiques étaient sur ce téléphone et sont susceptibles d'être en possession du duo incriminé.
De son côté, Jon Prosser assure sur X que les choses ne se sont pas déroulées de cette manière, il se dit « impatient de pouvoir en discuter avec Apple ». Il affirme ne pas avoir fomenté d'action pour accéder au téléphone de qui que ce soit et qu'il ignorait la manière dont les choses qui lui ont été montrées avaient été obtenues.

Pour appuyer ses dires, dans un second tweet, Prosser publie une capture d'un échange dans Messages — on suppose avec Michael Ramacciotti — où ce dernier lui propose quelque chose de confidentiel. À la question de la manière dont cela a été obtenu, le correspondant a répondu quelque chose, mais visiblement il l'a effacé avant que Prosser ne puisse le lire. Ramacciotti garantit cependant que ces informations sont de première main. Pour Prosser, ce très court extrait est probablement supposé prouver qu'il ignorait tout de ce qui s'était tramé. Les deux versions de l'histoire vont maintenant s'affronter devant les tribunaux si la plainte suit son cours.
IA : Meta continue de déstabiliser Apple en recrutant ses talents
La vengeance est un plat qui se mange froid. Nul doute que la situation actuelle doit ravir Mark Zuckerberg. En effet, Meta vient de débaucher deux personnes d’Apple, qui travaillaient sous les ordres de Ruoming Pang. Ce dernier a reçu récemment un package de 200 millions de dollars pour quitter son poste de chef des modèles d’IA d’Apple et rejoindre le géant des réseaux sociaux.

Meta a dégainé 200 millions de dollars pour débaucher le chef des modèles d’IA d’Apple
Mark Lee et Tom Gunter travaillaient de manière rapprochée avec Ruoming Pang. Le premier avait été la première personne embauchée par l’ex-chef des modèles d’IA d’Apple. Le second était un ingénieur de haut niveau chez Apple et considéré comme l’un des membres les plus expérimentés de l’équipe. La situation de ce dernier est toutefois légèrement différente. Tom Gunter était récemment parti d’Apple pour rejoindre une autre société travaillant dans le domaine de l’IA, qu’il a quitté entre temps.

Des départs qui fragilisent la stratégie d’Apple
Pour Apple, ces défections sont rarement un bon signe. On se souvient des allées et venues permanentes dans le projet Titan, qui illustrait un manque de leadership et de vision. Quoi qu’il en soit, ces départs ne font que compliquer la tâche de l’équipe Apple Foundation Models (AFM) de mettre au point des modèles de langage maison, qui soient à la hauteur de la concurrence. Il se murmure de plus en plus que, pour Siri, les dirigeants d’Apple seraient tentés de mettre de côté ses propres modèles et d’utiliser ceux de la concurrence. Apple réfléchirait à s’appuyer sur ChatGPT d’OpenAI ou Claude d’Anthropic PBC comme base technologique pour Apple Intelligence à partir de l’an prochain.
Une telle décision pourrait remettre Apple dans la course, mais elle perdrait le contrôle sur la technologie employée, chose qui n’est guère dans ses habitudes. D’autre part, une telle décision pourrait avoir comme conséquence de démotiver les employés de l’équipe AFM. Pour éviter un tel exode, Apple a commencé à proposer des augmentations de salaire à certains ingénieurs de l’équipe — qui compte environ une centaine de personnes — afin de les inciter à rester en poste.
Il faut savoir que les équipes dans le domaine de l’IA sont assez souvent resserrées. Cela explique d’ailleurs en partie la volonté de Mark Zuckerberg de constituer une équipe à coup de centaines de millions de dollars. L’équipe qui a développé ChatGPT Agent, était composée de « seulement » 30 à 50 personnes.
Meta mise sur la superintelligence
Chez Meta, l’objectif reste clair : les trois anciens d’Apple intègrent une nouvelle équipe consacrée à la « superintelligence ». Cette cellule rassemble des figures de poids, comme d’anciens CEO de GitHub et de Scale AI. Elle vise à améliorer les modèles de fondation, tels que Llama, et à faire progresser rapidement les capacités de l’IA. L’enjeu ? Concevoir des algorithmes capables de surpasser les humains dans certaines tâches.
La stratégie de recrutement de Mark Zuckerberg semble payante en tout cas. Mark Zuckerberg a réussi à embaucher une dizaine d’anciens d’OpenAI, mais aussi d’autres personnes venant de chez Anthropic ou Google.
ChatGPT Agent : l’IA qui peut (vraiment) faire le boulot à votre place
Dans un livestream minimaliste à des années-lumière de ce qu’Apple fait lors de ses keynotes, Sam Altman, entouré de quelques collaborateurs, a levé le voile sur ChatGPT Agent. Potentiellement, c’est une révolution.

Les agents, c’est le mot ou le concept, qu’ont toutes les sociétés qui se font la course dans l’intelligence artificielle. ChatGPT Agent ne se contente plus de répondre à vos questions : il agit à votre place en se connectant à vos outils, en intégrant vos données, et en prenant des décisions intelligentes. On passe d’un assistant conversationnel à un véritable agent autonome
Concrètement, vous confiez un travail complexe à ChatGPT qui se débrouille tout seul et qui revient vers vous s’il a besoin d’aide, un identifiant et un mot de passe, pour accéder à un des services que vous utilisez. C’est à la fois révolutionnaire (si ça marche) et c’est quelque part le prolongement ultime de certaines technologies, comme AppleScript ou Automator si l’on pense à Apple. Une technologie vous permet d’automatiser tout un tas de choses, d’avoir des interactions, sans que vous ayez la moindre connaissance de programmation.

Plusieurs exemples ont été montrés lors de cette vidéo de présentation. Parmi les cas présentés, les employés d’OpenAI ont demandé à ChatGPT Agent d’organiser une soirée en consultant Google Calendar pour vérifier les disponibilités de l’utilisateur, puis en croisant les résultats avec OpenTable pour trouver une table dans certains types de restaurants. Il est possible de modifier le processus en cours d’exécution et d’ajouter une autre catégorie de restaurant à rechercher.
C’est un exemple simple, mais qui montre l’agilité de ce service qui n’est pas présenté comme un navigateur survitaminé, mais comme un ordinateur virtuel. ChatGPT Agent a accès à toutes les ressources d’un ordinateur et peut ainsi réaliser des projets qui vous auraient pris beaucoup de temps. On voit des fenêtres apparaitre lorsque l’agent s’exécute tantôt un navigateur web, un tableur ou encore un éditeur de codes. En ces périodes de vacances, on pourrait très bien imaginer confier à ChatGPT Agent ses envies pour les vacances et son budget, lui s’occuperait du reste à savoir imaginer un programme en fonction de vos désirs, trouver les meilleurs prix, effectuer les différentes réservations, et vous fournir un guide de vos vacances. Le rêve, pour certains, un vrai cauchemar pour d’autres…
Ces projets prennent du temps à l’agent d’AI. En fonction de leur complexité, il n’est pas rare qu’il ait besoin de quinze ou trente minutes pour parvenir à ses fins. Si ChatGPT Agent est indépendant, l’utilisateur garde quand même le contrôle. Quand celui-ci s’apprête à faire quelque chose d’irréversible, comme envoyer un mail ou effectuer une réservation, il demande son approbation.
La démarche d’OpenAI est un peu inverse à celle de nombre de ses concurrents qui ont tendance à intégrer une IA générative dans des navigateurs à l’exemple de Comet. Là c’est le contraire, OpenAI intègre un navigateur qui peut lui être utile pour chercher, modifier ou encore interagir avec des informations provenant du web, qui d’un coup prend un sacré coup de vieux !

On a testé Comet, le navigateur de Perplexity qui explore le web comme nul autre
Notez enfin que ChatGPT Agent va commencer à être déployé dès aujourd’hui sauf en Europe (et en Suisse). Dans le domaine de l’intelligence artificielle, cela commence à être une habitude…
Blender 5 abandonnera les Mac Intel
Le futur Blender 5 sera réservé aux Mac Apple Silicon. La Fondation Blender qui dirige le développement de ce puissant outil de modélisation 3D et de montage vidéo va arrêter de s'arracher les cheveux avec la plateforme Intel sur Mac.
Blender 4.5 LTS qui vient de sortir est l'ultime version à fonctionner sur des Mac basés sur des processeurs x86, dotés de cartes graphiques Intel et AMD. Quant au système d'exploitation, il faut au moins disposer de macOS 13 Ventura. Blender étant un logiciel open source, rien n'empêchera de compiler la future version 5 et ses différentes dépendances pour Intel, mais ce ne sera pas un projet officiel et il n'y aura pas d'assistance technique.

L'abandon programmé des Mac Intel avait été annoncé en février dernier, ce n'est donc pas une surprise et il n'y a pas eu de réévaluation depuis. La fondation explique qu'il est devenu bien trop compliqué, hasardeux et coûteux de stabiliser un Blender pour ces Mac. Les pilotes sont devenus un casse-tête pour les développeurs :
Après avoir évalué les coûts de maintenance des versions macOS sur Intel, les équipes en charge du rendu et de la plateforme sont arrivées à la conclusion qu’il n’est plus vraiment viable de continuer à les prendre en charge. Il y a trop de problèmes spécifiques aux pilotes, qui demandent beaucoup de temps pour être analysés et contournés. Cela nous empêche souvent d’apporter des améliorations en termes de performance, de qualité ou de fonctionnalités.
La version 4.5 LTS (pour Long Term Support) est assurée de recevoir des correctifs pendant les deux prochaines années. Le principe est de garantir aux utilisateurs un logiciel qui reste stable dans ses fonctions, qui va en s'améliorant au travers des mises à jour correctives, et ce sur une période connue d'avance et adéquate pour réaliser de longs projets.
La liste des nouveautés de Blender 4.5 LTS est longue et dense (vidéo) et il y a quelques points spécifiques à macOS (1, 2, 3) dont une meilleure gestion de la position des fenêtres sur les postes avec plusieurs moniteurs (les fenêtres ne s'afficheront plus n'importe où et elles mémoriseront leur dernier emplacement).

Blender 4 gère déjà le ray tracing matériel des puces M3
Apple et Samsung gommeraient la pliure sur leurs smartphones pliants de 2026
Les écrans pliants n'ont plus rien de spectaculaire, mais un tel écran dépourvu de trace de pliure en son milieu lorsqu'il est complètement ouvert reste un challenge pour les fabricants. Cet effet est atténué génération après génération, mais il persiste, en témoigne le tout frais Galaxy Z Fold 7 qui ne s'en est pas complètement débarrassé.
Apple et Samsung pourraient chacun effacer cet effet disgracieux l'année prochaine avec leurs modèles pliants respectifs. Il a souvent été dit qu'Apple visait la disparition de cette trace pour son premier iPhone pliant. Une manière de se démarquer de façon bien visible alors que la Pomme arrive la dernière sur ce marché.
Le premier iPhone « Fold » affronterait toutefois la concurrence du Galaxy Z Fold 8 pour qui Samsung aurait les mêmes ambitions. L'écran de l'iPhone serait toutefois fourni par Samsung Display au vu de son expertise tandis que la contribution à la disparition de la pliure viendrait de Fine M-Tec. L'analyste Ming-Chi Kuo note à propos de ce fournisseur qu'il a annoncé un investissement pour soutenir la demande relative à ces écrans.

La pliure est causée par une accumulation de stress au niveau de la charnière centrale à force de mouvements. Une plaque métallique, portant des découpes judicieusement placées et soigneusement effectuées au laser, permet de diffuser ces contraintes de flexions répétées et d'atténuer la fatigue sur l'écran ainsi que la présence de ce pli. Cette plaque doit être intimement intégrée avec l'écran. Apple et Samsung utiliseraient tous les deux cette solution mise au point et réalisée par Fine M-Tec pour leurs futurs appareils.
La solution serait satisfaisante au point que Samsung Display fasse de Fine M-Tec son fournisseur exclusif et, par ricochet, qu'il la propose tant à la division smartphones du groupe sud-coréen qu'à Apple.
Test de la Razer Kishi V3 Pro XL : une excellente manette-berceau pour iPad, mais à quel prix ?
Free Mobile : des préparations en vue d’une option Apple Watch ?
Free Mobile a commencé à déployer un sous-domaine qui a de quoi susciter des espoirs pour les porteurs d’Apple Watch. Le site de l’opérateur dispose en effet de nouvelles URL débutant par watch.
, comme l’a repéré le fouineur Tiino-X83. De là à penser que ces URL vont servir à accueillir de nouvelles pages dédiées à un forfait Apple Watch, il n’y a qu’un pas… qu’on se gardera bien de franchir par prudence.

En début d’année dernière, Xavier Niel disait « espérer » le lancement d’une eSIM pour Apple Watch en 2025. On y est donc. À l’époque, le fondateur de Free expliquait qu’aucun obstacle technique ne bloquait l’arrivée d’une telle option. La pierre d’achoppement est (ou était) en fait le contrat commercial avec Apple. L’une des clauses problématiques pour Free était de devoir vendre les Apple Watch dans toutes ses boutiques. Un arrangement a-t-il été trouvé ? On le verra peut-être dans les prochaines semaines ou les prochains mois.
À l’heure actuelle, seuls Orange/Sosh et SFR (RED) proposent une option Apple Watch, qu’ils facturent chacun 5 €/mois.
Razer lance le Core X V2, un boîtier Thunderbolt 5 pour eGPU… mais pas uniquement
Razer a lancé récemment une station d'accueil Thunderbolt 5 complète, mais ce n'est pas le seul produit compatible avec la nouvelle norme. En effet, Razer propose une version moderne de son boîtier Core X, qui porte le nom de Core X V2. S'il cible les utilisateurs de PC portables qui veulent un eGPU, il reste intéressant pour certains usages dans les Mac.

Actuellement, Apple propose du Thunderbolt 5 dans les Mac équipés d'une puce M3 Ultra, M4 Pro ou M4 Max. Le Thunderbolt 5 permet un débit théorique de 80 Gb/s, soit l'équivalent de quatre lignes PCI-Express 4.0 (contre 40 Gb/s et quatre lignes PCI-Express 3.0 en Thunderbolt 3 ou 4). Le boîtier de Razer cible les cartes graphiques, mais vous êtes probablement au courant qu'Apple ne prend plus en charge les GPU externes (eGPU) depuis l'arrivée des Mac Apple Silicon. Pourtant, un boîtier Thunderbolt 5 avec un emplacement PCI-Express 16x (physique) peut aussi servir pour des SSD — avec un adaptateur M.2 —, des cartes réseau Ethernet (25 ou même 40 Gb/s) ou des cartes d'extension en général.
Reste le problème du prix et des fonctions. Le Core X V2 est attendu pour 350 $, mais sans alimentation. Il faudra donc ajouter un bloc ATX standard de qualité (surtout avec une carte graphique récente). De plus, alors que le Core X Chroma ajoutait quelques fioritures au Core X standard — quatre prises USB, de l'Ethernet et des loupiotes —, le Core X V2 se limite à un emplacement PCI-Express. Dans un sens, c'est toujours plus économique que les rares SSD Thunderbolt 5, mais évidemment nettement plus encombrant sur le bureau : il est possible de monter un SSD externe de 4 To capables d'atteindre 7 Go/s pour environ 600 €.

Un dock Thunderbolt 5 bien équipé proposé par Razer
L'autonomie des iPhone serait limitée à cause des restrictions liées aux avions
Depuis quelques années, la capacité des batteries de nos smartphones semble avoir atteint un pic, et l'arrivée des batteries silicum-carbone (qui remplacent dans certains cas les batteries lithium-ion) n'amène pas nécessairement une plus grande capacité, mais plutôt une réduction de l'épaisseur des appareils. Une des raisons, selon PhoneArt, serait très pragmatique : la législation sur le transport des batteries dans les avions. Comme pour les ordinateurs portables, les smartphones doivent en effet ne pas dépasser une limite précise, et elle est de 20 Wh (100 Wh pour les ordinateurs). Les limites sont données dans le document de régulation fédéral 49 CFR 173.185 (section c).

Dans les cas des ordinateurs, c'est très visible : si Apple communique sur une batterie de 100 Wh, une note de bas de page indique que la capacité est de 99,6 Wh sur le MacBook Pro 16 pouces, par exemple. Une valeur qui est exactement sous la limite et qui permet aux propriétaires d'un MacBook Pro de l'utiliser dans un avion.
Pour les smartphones, la limite est de 20 Wh et les calculs de PhoneArt sur X montrent bien que les fabricants restent parfaitement sous cette dernière. Un iPhone 16 Pro Max atteint 17,8 Wh, Samsung est à 19,4 Wh avec certaines variantes du Galaxy S25, 16,9 Wh sur le Fold 6. Du côté de Google, on est à 19,7 Wh sur le Pixel 9 Pro XL et Sony monte à 19,2 Wh avec le Xperia 1 VII. Pour rappel, comme les fabricants tendent à afficher une valeur en mAh et pas en Wh, il faut multiplier la valeur par la tension de la batterie, qui est généralement de 3,8 V.
Il existe bien une solution pour dépasser la capacité de 20 Wh : installer une batterie avec plusieurs cellules. Nous sommes d'ailleurs ici devant un abus de langage : dans la majorité des smartphones, il n'y a qu'un accumulateur et pas une batterie d'accumulateurs. C'est par exemple le cas chez OnePlus avec le OnePlus 13 : il possède une batterie de 6 000 mAh… qui est composée de deux cellules. Si la capacité totale est donc de 23,2 Wh, chaque cellule reste sous les 20 Wh. C'est un choix qui limite dans certains cas la vitesse de charge (ou l'améliore, si les batteries sont en série) et peut complexifier la conception du smartphone.

Dans tous les cas, Apple a encore un peu de marge pour ses iPhone, sauf peut-être dans les plus gros des iPhone. Mais il ne faut donc pas s'attendre à une autonomie en forte hausse dans le futur, sauf si les fabricants passent sur des technologies de type dual cell.
BoursoBank rénove son app et ajoute un générateur de cartes virtuelles
L'app BoursoBank a reçu une importante mise à jour dans son interface qui a suivi l'introduction d'une fonction pour créer des cartes de paiement virtuelles.
Une interface un peu plus claire et moins de renvois vers des pages web, c'est ce qui ressort du travail effectué sur l'app BoursoBank. L'interface n'a pas été complètement modifiée, elle demeure familière, mais sa nouvelle allure et les couleurs retenues la rendent plus aérée. Cela s'explique aussi par le recours à des vues natives au lieu de pages web vers lesquelles on était parfois envoyé.

Plusieurs sections autrefois montrées comme des pages web s'affichent maintenant en natif : la gestion de la carte bancaire, les simulations de crédits immobiliers, l’espace The Corner, etc. D'autres s'affichent toujours dans le navigateur web intégré, c'est le cas de la section des chèques et des prélèvements pour ne citer que deux exemples. Il y a encore du travail à faire. Et si on se posait la question de l'adoption de Liquid Glass lorsqu'on utilise l'app sur une bêta d'iOS 26, la réponse est évidemment non.
Un autre point intéressant que l'on aura pu manquer (la nouveauté date de la fin juin) est la création de cartes virtuelles. On règle ses achats en ligne avec ces cartes jetables plutôt qu'avec les informations de sa carte BoursoBank.

L'app propose d'en créer de deux types. L'une « Prête à l'emploi » est limitée à une dépense de 200 € et elle expire sitôt utilisée. La seconde « Sur mesure » peut servir pour des achats récurrents — comme de payer en abonnement — puisqu'on peut définir une date de validité assez longue et le montant maximum utilisable est à la discrétion de l'utilisateur. Si ce montant est atteint, la carte expire automatiquement. On peut aussi personnaliser (un peu) son aspect pour se faire plaisir…
Cyberpunk 2077 est disponible sur Mac… si vous avez plus de 8 Go de RAM
Comme prévu, et après quelques mois d'attente depuis l'annonce (et quelques années depuis sa sortie initiale sur PC, PlayStation 4 et Xbox), l'excellent Cyberpunk 2077 sort enfin sur Mac. Il est disponible sur le Mac App Store, pour 83 €. Il est aussi proposé chez GoG, la boutique de l'éditeur du jeu, et il est proposé pour seulement 37,6 € actuellement. Vous le trouverez aussi sur l'Epic Games Store (60 €) et même sur Steam (60 €, 83 € dans sa version qui inclut un DLC). C'est un des rares jeux AAA récents qui fait d'ailleurs l'impasse sur les iPad et les iPhone Pro.

Si le jeu est très attendu pour la qualité de sa narration mais aussi ses graphismes, il nécessite un Mac récent. Premièrement, il ne fonctionne que sur les Mac Apple Silicon, comme de nombreux jeux récents. Deuxièmement, il impose un Mac avec 16 Go de RAM, ce qui exclut une bonne partie des Mac M1 et M2. Et troisièmement, la version du Mac App Store nécessite 149 Go d'espace libre, et Apple recommande de garder 15 % d'espace supplémentaire pour permettre aux données du jeu de se décompresser. En clair, les Mac fournis avec 256 Go de stockage (ce qui est encore le cas d'une bonne partie de la gamme) ne pourront probablement pas installer le jeu, sauf peut-être en passant par un SSD externe.

Au niveau des performances, nous vous préparons un dossier sur le sujet, mais la configuration minimale est un Mac M1 avec 16 Go de RAM, et l'éditeur indique qu'il est possible dans ce cas de jouer en 900p à 30 images/s, pour les nostalgiques de la PlayStation 4. La configuration recommandée pour jouer en 1080p à 60 images est un Mac équipé d'une puce M3 Pro avec 18 Go de RAM. Les derniers Mac à base de M4 Max, eux, devraient permettre de jouer en 1440p sans trop de soucis. Enfin, le ray tracing est disponible dès les puces M3, mais avec des performances plus faibles, comme toujours.
Logitech propose (enfin) une version USB-C de son récepteur Bolt, mais oublie l'Unifying
L'USB-C a débarqué dans les Mac en 2015 et dix ans après, Logitech découvre que la norme existe. La société suisse propose en effet enfin une version USB-C de son récepteur Bolt, pour les versions récentes de ses claviers et souris sans fil. Elle est vendue 14€, le même prix que la version USB-A.

Dans la pratique, c'est surtout une bonne nouvelle pour les utilisateurs de PC, pour une raison simple : la technologie Bolt n'est que du Bluetooth LE camouflé. Le récepteur Bolt est en réalité un adaptateur Bluetooth LE qui est vu par le système comme un périphérique HID, mais la liaison elle-même s'effectue en Bluetooth. Tous les périphériques Bolt sont donc aussi compatibles Bluetooth, et ne nécessitent pas nécessairement de dongle. Ce qui ne rend pas le récepteur inutile pour autant : il est intéressant si vous partagez un périphérique entre plusieurs ordinateurs ou si votre Mac est déjà relié à plusieurs périphériques Bluetooth, ce qui peut avoir un impact sur la qualité du signal et donc la réactivité d'une souris, par exemple. Un récepteur Bolt peut accepter six périphériques.

Logitech n'en a malheureusement pas profité pour décliner l'ancien dongle Unifying dans une variante USB-C. Pour cette connexion sans fil propriétaire encore employée dans de nombreux accessoires, l'USB-C aurait de l'intérêt : les accessoires Unifying ne sont pas nécessairement Bluetooth et ils imposent donc l'ajout d'un adaptateur USB-A vers USB-C sur de nombreux Mac.
