La première bêta de macOS 26 a apporté un grand chamboulement : Apple a retouché l’icône du Finder. Cupertino avait trouvé de bon goût d’inverser les deux faces de l’icône, le visage bleu devenant blanc et inversement. Cette faute de goût a été réparée dans la seconde bêta de macOS 26.
Sur la bêta 1 (à gauche) et sur la bêta 2 (à droite). Image MacGeneration
La première version de l’icône du Finder aux deux faces est apparue dans Mac OS 7.5.3. Apple l’a parfois retouché au fil des ans, sans changement aussi brutal. Cette inversion avait fait jaser, si bien que certains avaient rempli des rapports de bugs incitant Apple à revenir sur sa décision.
La nouvelle version rétablit les couleurs originelles tout en gardant un aspect Liquid Glass. Le côté gauche du visage est bleu, tandis que le côté plus clair arbore un dégradé mélangeant blanc et bleu. Notons que sur macOS 26, il est possible de faire en sorte que ses icônes soient transparentes ou d’une couleur spécifique.
La nouvelle option, avec l'arrière-plan activé.
Cette mise à jour revient également sur un autre changement controversé en ajoutant un bouton pour redonner un arrière-plan à la barre des tâches. Apple avait livré sa première bêta sans aucun fond, ce qui permet certes de mieux voir son fond d’écran, mais qui peut entraver la lisibilité. L’option (désactivée par défaut) est à aller chercher dans les Réglages, rubrique Barre des menus. Ne reste plus qu’à cocher la case « Show menu bar background », qui n’a pas encore été traduite.
Apple a envoyé ce soir la seconde bêta d’iOS 26, qui apporte un Centre de contrôle plus lisible. C’est l’un des gros reproches faits à Liquid Glass, qui peut rendre certains éléments confus sur la première bêta. Les différents boutons sont désormais un peu plus opaques, ce qui ressort mieux même sur un arrière-plan très coloré.
Sur la bêta 1 à gauche, la bêta 2 à droite.
Sur un autre registre, cette mise à jour ajoute une nouvelle sonnerie ! Celle-ci était cachée dans les fichiers de la première bêta mais est maintenant facilement accessible depuis les Réglages. Il s’agit d’une variation de « Reflet », la sonnerie de base depuis l’iPhone X. La présentation dans les paramètres est étrange, Apple le proposant comme une « option » pour la sonnerie standard.
Dans les Réglages toujours, la section dédiée à ChatGPT indique désormais si les utilisateurs gratuits ont atteint la limite de génération d’images ou pour les autres requêtes. Certains fonds d’écrans de la catégorie « Collections » sont de retour après avoir brièvement disparu. Celui de base d’iOS 26 a d’ailleurs gagné un nouvel effet quand on bouge son téléphone.
Apple Music dispose désormais d'un widget Radio en direct, ce qui sera pratique pour CarPlay. Les expéditeurs inconnus ont dorénavant un badge de notification bleu et non rouge dans Messages, ce qui permet de faire une distinction visuelle. Enfin, les options accessibles depuis le bouton « … » de Safari ont été réorganisées.
Le nouveau widget d’Apple Music.
Cet article sera mis à jour en cas d’autres découvertes dans la soirée.
Si vous avez utilisé des applications GNU/Linux dans les années 2000, vous avez peut-être installé X11 sur un de vos Mac, pour prendre en charge les apps qui n'étaient pas pensées pour Mac OS X. Et si XQuartz (le successeur d'Apple X11) existe encore — il a même été mis à jour pour les puces Apple Silicon en 2021 —, les distributions GNU/Linux abandonnent peu à peu X11 et se tournent vers une solution assez proche de celle d'Apple.
Le fond d'écran d'Uuntu 25.04.
X11 est un serveur graphique, en simplifiant la partie logicielle qui s'occupe de l'affichage des fenêtres. C'est surtout un vieux serveur graphique : il a été conçu dans les années 80 et a été remplacé assez largement dans les distributions GNU/Linux par Wayland. Apparu en 2008, il est devenu le serveur graphique par défaut dans beaucoup de distributions majeures ces dernières années. Ce qui a été annoncé récemment comme l'explique Next, c'est la fin de X11 dans deux variantes d'Ubuntu.
Ubuntu repose sur un environnement de bureau GNOME, et les développeurs à l'origine de ce dernier ont annoncé récemment que la version 49 (l'actuelle est la 48.2) allait désactiver X11 par défaut. Ensuite, dans la version 50, tout le code lié à X11 devrait être supprimé. Un changement qui devrait donc être répercuté dans Ubuntu 25.10, qui va sortir en octobre 2025 : GNOME 49 devrait être finalisé. Pour Kubuntu, qui repose sur KDE, la donne est la même : la version 25.10 devrait désactiver X11 par défaut. Dans le cas de KDE, il n'y a pour le moment pas de feuille de route pour l'abandon total de X11. Mais comme les différentes variantes d'Ubuntu reposent en partie sur des bases communes, il est probable que les futures versions des autres variantes suivent la même voie.
Le logo de XQuartz.
Dans tous les cas, il reste une solution qui est proche de celle qu'Apple emploie pour les anciennes applications qui nécessitent X11 : XWayland. L'idée est la même que XQuartz, dont nous avons parlé plus haut : proposer une solution qui va accepter les commandes liées à X11 mais effectuer le rendu avec un autre serveur graphique (Quartz sous macOS et Wayland dans les distributions GNU/Linux).
Grosse soirée pour les développeurs, qui peuvent désormais télécharger la seconde bêta de wachOS 26 et de visionOS 26. Une bêta publique est attendue début juillet, tandis que les versions finales n’arriveront qu’à l’automne. Nous reviendrons bientôt sur les nouveautés importantes de cette seconde cuvée (s’il y en a).
watchOS 26 amène un gros redesign de l’app Exercice ainsi qu’un portage de l’app Notes. Du côté de visionOS, la mise à jour donne accès à des widgets spatiaux qui restent collés sur les surfaces tandis que les Personas ont été améliorés.
Bonne nouvelle pour nos amis développeurs : en plus de la seconde bêta d’iOS 26, ils vont également pouvoir télécharger macOS 26 beta 2. Cette seconde version vient prendre la relève d’une toute première bêta, publiée après le keynote d’ouverture de la WWDC. Nous allons installer tout cela et reviendrons sur les nouveautés importantes.
macOS 26 apporte lui aussi l’interface Liquid Glass, une grosse refonte de Spotlight ainsi que du neuf pour les joueurs. Les activités en direct sont disponibles sur le Mac, tout comme l’app Journal. Si Apple suit son calendrier habituel, la bêta publique devrait arriver début juillet.
Apple vient d’appuyer sur le gros bouton rouge et d’envoyer la deuxième bêta d’iOS 26. Celle-ci est réservée aux développeurs et fait suite à une première bêta mise en ligne après la WWDC. Nous allons télécharger tout cela et vous tiendrons au courant s’il y a du nouveau. iPadOS 26 a également droit à sa mise à jour, tout comme tvOS 26.
La nouvelle cuvée de systèmes apporte principalement Liquid Glass, une interface faisant la part belle aux effets de transparence et autres reflets. iOS a également droit à une app Téléphone revue, tandis qu’Aperçu et une app dédiée aux jeux ont fait leur apparition. Une bêta publique arrivera probablement début juillet.
Chaque année, de nombreuses personnes testent une version bêta d'iOS pour découvrir les nouveautés avant les autres. Et chaque année, de nombreuses personnes regrettent d'avoir essayé une bêta, à cause des bugs, de l'autonomie en chute libre ou des applications qui ne fonctionnent pas. Malheureusement, le retour à la version précédente d'iOS n'est pas nécessairement simple. Petit guide.
La première chose, avant même de mettre une bêta, est évidemment de sauvegarder votre iPhone. Nous vous conseillons de faire une sauvegarde iCloud et une sauvegarde en local, sur un Mac ou un PC. Le but est simple : pouvoir revenir sur la version précédente du système. Et il vaut mieux effecteur deux sauvegardes, dont une en local, ce qui évite qu'iCloud efface une ancienne sauvegarde par manque d'espace.
Pour revenir à la version précédente d'iOS, vous aurez besoin d'un Mac (ou d'un PC) et d'un câble. Avant la restauration, nous vous conseillons de charger votre iPhone correctement — ne tentez pas avec 10 % de batterie —, d'être dans un endroit avec une connexion à Internet stable (votre ordinateur va devoir télécharger iOS 18.5) et de désactiver la localisation dans Réglages > [votre nom] > Localiser > Localiser mon iPhone.
Les boutons sous iOS 26. Image iGeneration.
Une fois l'iPhone connecté à votre ordinateur, il faut passer en mode restauration. La méthode est la même pour tous les iPhone compatibles et reste assez simple. Une fois l'iPhone allumé, il faut presser le bouton de volume vers le haut, puis le bouton de volume vers le bas et enfin presser le bouton latéral en le gardant enfoncé. L'iPhone va redémarrer après quelques secondes, puis afficher une et il faut continuer à garder le bouton enfoncé jusqu'à ce que l'écran qui permet la restauration apparaisse.
L'écran de restauration. Image Apple.
Sur le Mac, le Finder vous proposera de restaurer l'iPhone (iTunes ou Appareils Apple sur PC). Il suffit ensuite de choisir la restauration et de repartir de zéro avec iOS 18.5. La suite de l'opération est la même que pour l'installation d'un iPhone neuf, il faudra effectuer quelques réglages et récupérer la sauvegarde effectuée sur iCloud ou en local avec la bonne version d'iOS.
Le message du Finder.L'écarn de restauration. Image iGeneration.
Attention à WhatsApp et à l'Apple Watch
Comme toujours, la restauration d'une sauvegarde va évidemment vous amener en arrière de quelques jours. Si certains jeux et applications sauvegardent les données sur iCloud, d'autres ne le font qu'en local. Une des apps qui peut poser des soucis est WhatsApp : vous risquez de perdre quelques messages lors de la restauration, et c'est un point qui peut énerver ceux qui veulent absolument une trace de tous leurs écrits depuis de nombreuses années.
Un autre problème courant va venir de l'Apple Watch. Si vous avez installé la bêta de watchOS 26, vous risquez d'être bloqué. watchOS 26 ne fonctionne en effet qu'avec iOS 26 et en revenant à iOS 18.5, vous allez donc casser le lien entre l'Apple Watch et l'iPhone. Comme Apple ne propose pas publiquement de méthode pour restaurer une Apple Watch avec un ordinateur, vous allez donc probablement devoir rester sur iOS 26 si vous avez installé watchOS 26.
Dans tous les cas, la méthode fonctionne pour revenir à la dernière version en date d'iOS, soit la 18.5. N'espérez pas installer une version plus ancienne : elles ne sont plus signées. Et si jamais vous n'avez pas effectué de sauvegardes avant de passer à la version bêta d'iOS 26, vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous-même.
Notons que la méthode est similaire pour passer d'iPadOS 26 à iPadOS 18.5, mais que les boutons à presser sont un rien différent, comme expliqué chez Apple : il faut presser le bouton de volume placé le plus haut, puis celui le plus bas et enfin le bouton supérieur.
Enfin, pour ceux qui ont installé macOS Tahoe, il y a un peu plus d'options pour revenir à macOS Sequoia, ce qui devrait faire l'objet d'un second article. Par ailleurs, les Mac ont l'avantage de permettre d'installer deux systèmes d'exploitation différents, ce qui permet de tester une bêta sans trop de risques.
La chasse aux comptes partagés pour Disney+ va probablement prendre un nouveau tournant en France avec l'introduction d'une formule « Abonné supplémentaire ».
Le service de streaming imite la politique de Netflix qui a instauré ce principe sur sa plateforme en 2023. Il consiste à adosser un abonnement en plus à un abonnement existant. Il est à l'usage d'une personne qui n'utilisera pas le service au sein du foyer. Ça peut être un enfant (il doit avoir au moins 18 ans) qui étudie dans une autre ville ou pourquoi pas un parent qui habite loin.
Disney+
L'abonné supplémentaire Disney+ utilisera le même type d'abonnement et les mêmes caractéristiques —mais sur un seul écran à la fois — que celui dont dispose le titulaire du compte. S'il s'agit d'un compte Disney+ avec pub (5,99 €) alors l'abonné supplémentaire lui reviendra à 4,99 € par mois en sus. S'il est abonné à Disney+ Standard (9,99 €) ou Premium (13,99 €), dans ce cas l'abonné supplémentaire coûtera 5,99 € en plus par mois. Il y a aussi des formules à l'année plutôt que mensuelles (coûtant l'équivalent de 10 mois au lieu de 12).
Source Disney+
En proposant maintenant cette formule on peut s'attendre à ce que Disney soit plus actif dans la chasse aux comptes partagés en France. Quelques pays en Europe avaient eu droit à cette nouvelle politique d'abonnement depuis septembre dernier et le tour de la France avait été annoncé pour le courant 2025. On y est.
Les premiers tests de Death Stranding 2: On the Beach viennent de tomber, et le jeu sort dans quelques jours sur PlayStation 5 (le 26 juin). Pour ceux qui préfèrent Apple à Sony, il y a évidemment une question qui se pose : quand sort la suite de Death Stranding sur Mac ? Nous pourrions vous répondre « On ne sait pas », pour une bonne raison : le jeu est une exclusivité Sony, et il n'a pour le moment même pas été annoncé pour les PC sous Windows. Mais la réponse plus probable est qu'il arrivera, mais pas tout de suite.
Death Stranding 2: On the Beach. Image Sony.
Mais dans la pratique, il y a tout de même quelques points à prendre en compte. Le premier, et c'est une bonne nouvelle, c'est que Sony tend à proposer ses jeux sur PC après un certain temps. La durée d'exclusivité varie un peu : il a fallu attendre plusieurs années pour Ghost of Tsushima (sorti en août 2021 sur PlayStation 5 et en mai 2024 sur PC) mais très nettement moins pour Stellar Blade (avril 2024 sur PlayStation 5, juin 2025 sur PC) ou Marvel's Spider-Man 2 (octobre 2023 sur PS5, janvier 2025 sur PC). Sony semble se rendre compte que le monde PC est intéressant et les exclusivistes PlayStation débarquent donc assez rapidement (dans une certaine mesure) sur les GeForce et autres Radeon.
Death Stranding 2: On the Beach. Image Sony.
Le second, c'est que Death Stranding a fait le tour du marché : il est sorti sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series, PC, cloud (chez Amazon avec Luna) et sur les plateformes Apple. Le seul acteur majeur qui manque à l'appel est Nintendo, mais l'arrivée de la Switch 2 pourrait changer les choses. Malheureusement pour ceux qui attendent Apple au tournant, la version macOS (et iOS) est une des dernières sorties, plus de 4 ans après la version originale (il date de novembre 2019 sur PlayStation 4 et est sorti en janvier 2024 chez Apple).
Enfin, ce n'est pas à négliger, Hideo Kojima aime les produits Apple. Nous ne pouvons donc pas vous donner de date de sortie, mais il est tout de même probable que le jeu sorte en même temps que sa déclinaison Windows ou un peu après, mais a prioripas avant 2026. Ce qui devrait être le moment parfait pour profiter des puces M5 et ou M6 Max, et des avancées de Metal 4.
Terminons par un point : la version PC du jeu est en promotion sur Steam pour 16 €, mais elle ne contient pas la version Mac. Pour en profiter sur une plateforme Apple, il faut passer par le Mac App Store, où le jeu est à 40 €. Nous vous conseillons tout de même d'attendre le 26 juin, pour d'éventuelles promotions supplémentaires.
L'enceinte Bluetooth Megaboom 4 est un modèle sorti l'année dernière chez Ultimate Ears, et elle est en promotion aujourd'hui. Alors que son prix public est de 200 €, elle est à seulement 140 € en noirou en bleu. Cette enceinte est généralement bien notée, avec une bonne qualité sonore et une autonomie considérée comme très bonne (plus de 20 heures). Elle se recharge en USB-C et est certifiée IP67, ce qui la rend parfaite pour les soirées près de la piscine.
Une bonne enceinte Bluetooth portable. Image Ultimate Ears.
Les ventes du Galaxy S25 Edge, dont la principale caractéristique est sa finesse, seraient mauvaises au point d'avoir amené Samsung à fortement réduire sa production. Et ce alors qu'Apple emprunterait le même chemin avec l'un des prochains iPhone 17.
C'est la deuxième fois ce mois-ci qu'il est fait état de mauvaises performances commerciales pour le très fin Galaxy S25 Edge, mis en précommande le 13 mai et disponible depuis le 30 du même mois. Début juin, SamMobile avait eu des échos comme quoi Samsung aurait abaissé le volume de production de l'Edge de manière « considérable ». La demande pour ce modèle aurait très vite piqué du nez. Son géniteur n'aurait pas cherché à lui laisser le temps de s'installer et finir par trouver sa place. Le site sud-coréen The Elec a employé le même adjectif ces tout derniers jours pour décrire une situation identique durant ce mois de juin.
Image Samsung.
Quelques indices donnent à penser que les choses ne tournent pas comme espéré par Samsung. Contrairement à Apple, le fabricant n'hésite pas à célébrer des niveaux de ventes significatifs sur son marché national. En mars dernier, Samsung avait célébré les 2 millions d'unités vendues pour sa gamme S25 (l'Edge s'apprêtait à la rejoindre). Aucune annonce de la sorte n'a été faite pour le petit dernier.
SamMobile a également observé des incitations financières plus importantes pour les clients. On a pu voir la même chose en France. Lors des précommandes la Fnac faisait une réduction de 102 € pour ses adhérents et cette réduction s'élève maintenant à 150 €.
Ce mauvais accueil, s'il se confirme, peut compliquer les projets de Samsung qui entendait remplacer son S25+ qui se vend mal — coincé entre le S25 et le S25 Ultra — par le modèle Edge et continuer de faire évoluer ce dernier. Dans le même temps, ajoute The Elec, Samsung prévoirait d'augmenter plus fortement que prévu la production de ses modèles pliants destinés aux États-Unis. Il s'agirait de précéder une hausse des taxes d'importation, mais cela tout aussi témoigner d'un plus grand intérêt pour ce type de smartphones.
Des maquettes des prochains iPhone dont le modèle très fin sous le Pro Max. Image Sonny Dickson via Twitter.
Entre une partie photo moins bien dotée, une autonomie moindre, une vitesse de recharge moins élevée et des prix significatifs, tous ces attributs du S25 Edge ont pu peser dans la balance. C'était peut-être beaucoup demander pour avoir en échange un téléphone simplement plus fin que la moyenne (5,8 mm) et en titane. Apple pourrait emprunter la même route à l'automne avec l'un de ses iPhone 17 qui pourrait être même un peu plus mince encore que l’Edge et avec des sacrifices techniques que l'on suppose similaires.
Il a fallu quelques années, mais Île-de-France Mobilités passe peu à peu au numérique et abandonne les cartes et les tickets. Nous avons expliqué ce matin que le pass Navigo Liberté+ — qui permet de payer chaque mois pour les voyages effectués avec une petite réduction — était disponible sur iPhone, mais il reste deux absents dans la longue liste des abonnements : l'annuel et l'imagine R (annuel lui aussi), destinés aux étudiants de moins de 26 ans. Si Île-de-France Mobilités tablait depuis un moment sur la fin de l'année 2025, ce n'est plus le cas. Selon nos confrères du Parisien, l'échéance passe au premier semestre 2026.
Une fois le pass Navigo annuel (qui permet des économies intéressantes) et l'Imagine R totalement dématérialisés, toutes les offres seront donc disponibles sur les smartphones. La prochaine étape sera la fin des tickets physiques : ils ne seront plus vendus à partir d'octobre 2025, mais resteront valables encore environ un an, jusqu'à la fin du mois de juin 2026. La fin des pass Navigo, elle, n'a pas été annoncée.
À l'approche des vacances, B&You propose un forfait 5G « Summer Edition » avec bien plus de destinations que d'ordinaire. Cette formule comprend 150 Go de DATA pour 14,99 € par mois. Une allocation de 40 Go est prévue pour une utilisation depuis 110 destinations à travers le monde.
Outre l'Europe, la Suisse, des pays africains ou du Maghreb, la liste inclut des lieux éloignés comme les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, le Mexique, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Turquie, etc. (détail).
Image B&You.
L'autre particularité est d'être accompagnée par défaut d'une eSIM gratuite si ce forfait n'est prévu que pour les vacances. Mais on peut opter pour une SIM physique vendue 1 €. On rappelle qu'en cas de résiliation — le forfait est sans engagement — B&You facture l'opération 5 €.
Ce forfait a des traits communs avec le Free 5G de 350 Go qui inclut 35 Go utilisables dans 110 pays. Free Mobile facture son offre 19,99 € (ou 9,99 € pour les abonnés Freebox Pop). On peut choisir entre une SIM et une eSIM qui coûtent 10 € dans les deux cas.
La batterie Baseus. Image Baseus (avec probablement un peu d'IA).
La batterie de Baseus vaut 53 € au lieu de 90 € et elle offre une capacité de 77 Wh (20 800 mAh), donc elle peut être transportée en avion. Elle dispose de quatre sorties USB, pour alimenter plusieurs appareils : deux USB-C et deux USB-A. La puissance en sortie cumulée est de 145 W, et une des prises USB-C peut fournir 100 W, par exemple pour un ordinateur portable. C'est un bon compromis pour les vacances, pour charger les appareils de toute la famille.
La batterie Qi2. Image Ugreen.
La seconde promotion est sur une batterie MagSafe (plus exactement Qi2) de chez Ugreen. Elle est à 47,24 € au lieu de 63 € habituellement, et un code promo (Q8L8KPI4) permet de gagner encore 10 % (soit 42,5 €). Elle a une capacité de 36 Wh (10 000 mAh), se charge en USB-C (jusqu'à 30 W selon le fabricant) et le Qi2 permet de charger un iPhone avec une puissance maximale de 15 W. La compatibilité Qi2 permet à la batterie d'être fixée magnétiquement à l'iPhone, ce qui la rend assez pratique.
Le chargeur Ugreen. Image Ugreen.
Le dernier accessoire en promotion est un adaptateur secteur 100 W de chez Ugreen. Il est à 42,74 € au lieu de 60 € en prix public. Il propose quatre prises USB-C, ce qui est parfait pour charger une console, un smartphone, une tablette… ou une des batteries USB-C vues plus haut. La puissance de sortie maximale est de 100 W (si vous ne mettez qu'un seul appareil) et Ugreen propose les valeurs maximales sur la page du produit si vous avez plusieurs appareils en parallèle.
De façon régulière, le noyau Linux est mis à jour et ajoute des fonctions qui touchent parfois les périphériques Apple. La prochaine version (6.17) va par exemple amener la prise en charge des claviers USB-C Apple et de la partie tactile de la Touch Bar des Mac Intel.
La Magic Keybard USB-C. Image Apple.
L'automne dernier, Apple a modifié ses claviers Magic Keyboard, qui sont passés du Lightning à l'USB-C pour la connexion. Et comme pour la Magic Mouse, des modifications sont nécessaires. La raison est purement technique : les pilotes se basent sur les identifiants du matériel et le changement de connecteur implique un changement d'identifiants. Les patchs repérés par Phoronix ciblent le Magic Keyboard avec Touch ID et le Magic Keyboard avec Touch ID et un pavé numérique. Le clavier sans Touch ID n'est pas listé, soit parce qu'il n'a pas besoin des modifications — les pilotes de claviers demeurent assez standardisés — soit par oubli. Pour les deux premiers, la modification permet au noyau d'associer les claviers au bon pilote, spécifique au matériel d'Apple.
L'autre modification qui touche les Mac est une prise en charge du multitouch de la Touch Bar des Mac Intel. Il devrait donc être possible de profiter de façon plus complète de cette technologie Apple. Les travaux sur cette dernière sont assez réguliers pour les distributions GNU/Linux, mais ciblent uniquement les Mac Intel et pas les rares modèles Apple Silicon équipés. Par ailleurs, rappelons-le, Apple devrait l'abandonner à moyen terme : si macOS Tahoe accepte encore quelques MacBook Pro avec une Touch Bar, son successeur abandonnera les Mac Intel et il ne restera donc que deux modèles de Mac compatibles.
Une Touch Bar. Image MacGeneration.
Le dernier patch est un peu particulier, car il cible les copies de trackpad Apple parfois installées dans les MacBook Pro pour des réparations. Ils devraient maintenant fonctionner comme un trackpad Apple sous GNU/Linux, quand le noyau 6.17 sera disponible.
watchOS 26 fait évoluer le Centre de contrôle en accueillant des modules d'apps tierces et plus uniquement celles d'Apple. Toutes les plateformes d'Apple ont un Centre de contrôle dans lequel sont installés de petits modules destinés à exécuter rapidement une action, le plus souvent il s'agit de changer l'état d'un réglage ou d'une fonction (ex : activer un mode de concentration) ou d'un service (couper le Wi-Fi).
Dans watchOS 26, ces Contrôles, fournis par des applications iPhone ou watchOS autres que celles d'Apple, peuvent figurer à 3 endroits : dans le Centre de contrôle, dans la pile Défilement intelligent sous le cadran ou être activé après un appui sur le bouton Action des Apple Watch Ultra.
Ces Contrôles permettent de réaliser une action rapide sans avoir à ouvrir l'app dont ils sont issus. Il n'est même pas nécessaire qu'une app iPhone ait un compagnon watchOS pour avoir un tel Contrôle. Toucher ce module sur sa montre produira quand même l'action dans l'app sur le téléphone. À l'inverse, lorsque l'app iPhone dispose d'un compagnon pour watchOS, appuyer sur le Contrôle exécutera l'action sur la montre. Là encore cela évitera d'avoir à aller chercher et ouvrir l'app au préalable.
Un Contrôle dans le Centre de contrôle ou dans la pile Défilement intelligent. Source Apple.
En résumé, ces Contrôles doivent être vus comme des commutateurs ou des déclencheurs d'action, comme sur iOS et macOS. À la différence des widgets qui sont là pour apporter une information au fil de la journée et des Activités en direct qui rendent compte d'un événement en cours avec une heure de début et de fin.
Si vous avez déjà installé watchOS 26 il est possible que des Contrôles de tierces parties soient visibles dans le Centre de contrôle. Ouvrez-le avec le bouton latéral, touchez le bouton Modifier en bas puis le bouton + dans le coin supérieur. Tout en bas de la liste des modules Apple suggérés, il peut y en avoir provenant de l'iPhone.
Affichage d'un Contrôle tiers via l'app 1Blocker sur l'iPhone. Image WatchGeneration.
Normalement, à ce stade de la première bêta, aucun ne marche. On a juste un module avec une icône vide qui rejoint le Centre de contrôle, mais qui ne réagit pas aux touchers.
Les vacances arrivent, et les pertes de bagages dans les avions avec elles. Si vous n'avez pas encore de traqueur Bluetooth où si vous en avez besoin d'un second pour votre valise, il y a deux promotions intéressantes actuellement. La première est sur les AirTags : le traqueur d'Apple, l'original, est à 28,4 € au lieu de 39 € en prix public. C'est un peu moins que le prix habituel, qui est entre 30 et 35 €. Si vous en voulez plusieurs, le lot de deux est à 56,8 €, celui de trois à 85,2 € et le pack de quatre est à 94,65 € (soit 23,6 € pièce).
Quatre AirTags à moins de 100 €. Image Apple.
Vous trouvez le modèle d'Apple trop cher ? Les clones sont aussi de sortie en promotion. Les Smart Air Tag sont en effet à 30 € pour quatre traqueurs, et un coupon à cocher permet même de descendre à 24 €, soit 6 € par traqueur.
Les versions chinoises. Image Amazon.
Les fonctions de base restent les mêmes : les traqueurs emploient le Bluetooth pour la localisation sur une carte et les AirTags et les clones ont le même comportement sur ce point. Les traqueurs d'Apple gardent une finition souvent meilleure, une autonomie réelle un peu plus élevée (généralement six mois sur les modèles compatibles d'entrée de gamme, plus d'un an sur ceux d'Apple) et l'accès à la localisation précise. Elle permet — si vous avez un iPhone avec une puce U1 ou U2 — d'obtenir une précision de l'ordre de quelques centimètres pour retrouver votre traqueur. Les modèles compatibles gardent par contre un avantage (outre le prix) : ils sont fournis avec une petite housse pour les accrocher à un porte-clés.
Si vous êtes à Paris, vous l'avez peut-être vu : le boulevard Haussmann, qui porte le nom du célèbre baron, est devenu le boulevard Ousmane sur Plans. Il ne s'agit pas d'une simplification de l'orthographe en 2025, mais d'un hommage à Ousmane Dembélé, qui a permis la victoire du PSG en Ligue des champions début juin.
Le boulevard Ousmane. Image MacGeneration.
La blague avait circulé dès le début du mois, et la RATP avait par exemple renommé la station Europe en Champions d'Europe. Mais visiblement, des supporters ont profité des outils collaboratifs d'Apple — la marque n'est pas coutumière de ce genre de blagues — pour arriver à modifier le nom du célèbre boulevard. Il s'agit ici de spéculations, mais le boulevard n'a pas changé de nom sur Google Maps, et si Apple aime le football, il y a peu de chances que ce soit une opération de communication dans ce cas de figure. Avec une armée d'internautes motivés, il est en effet possible de modifier le nom de certains endroits en profitant de façon détournée des outils de corrections d'erreurs d'Apple. Nul doute qu'Apple corrigera rapidement cette erreur.
Les nuages s’accumulent autour d’« io », la startup créée par Jony Ive et Sam Altman ayant pour ambition de construire un nouveau gadget axé sur l’IA. OpenAI en a supprimé toute référence de son site web et de ses réseaux sociaux, allant même jusqu’à passer en privé la vidéo de présentation. L’entreprise avait annoncé avoir déboursé 6,5 milliards de dollars pour cette acquisition, officialisée le mois dernier.
This page is temporarily down due to a court order following a trademark complaint from iyO about our use of the name “io.” We don’t agree with the complaint and are reviewing our options.https://t.co/suwMRPTHqB
Le juteux contrat et les projets de matériel ont-ils été mis au placard ? Pas du tout affirme OpenAI, qui explique que tout cela est lié à une plainte de…iyO, une startup au nom similaire travaillant également sur des produits d’IA. Elle commercialise par exemple l’iyO One, une sorte de paire d’écouteurs embarquant des « applications audio » avec lesquelles on peut interagir par la voix. La fiche produit vante la présence de fonction de traduction ou visant à améliorer l’audition.
En face, Sam Altman et Ive ont confirmé travailler sur un nouvel appareil lié à l’IA sans écran mettant l’accent sur la voix : un concept étrangement similaire, d’autant plus qu’iyO a approché OpenAI plus tôt dans l’année et proposé une collaboration, qui a été refusée. L’affaire se limite pour le moment à une plainte pour violation de marque. OpenAI a déclaré ne pas être d’accord avec la plainte et examiner « toutes ses options ».
Skylum démarre les soldes d’été 2025 sur les chapeaux de roue. Jusqu’à fin juillet, l’éditeur de Luminar Neo casse les prix sur ses offres phares, en associant pour la première fois sa version mobile à son logiciel phare. Un duo qui fait mouche pour tous les photographes, du passionné à l’expert pressé.
Retoucher une photo sans se prendre la tête, sans se noyer dans des menus, sans payer un abonnement mensuel qui ronge votre budget : c’est précisément ce que propose Luminar Neo, et plus récemment Luminar mobile.
À l’occasion des soldes d’été, Skylum propose un pack inédit qui réunit les deux, avec jusqu’à -75 % de réduction, et un code promo MACG qui rajoute -10 % supplémentaires. Que vous soyez sur Mac, PC, iPhone ou Android, vous pouvez aujourd’hui obtenir un écosystème complet, rapide et dopé à l’IA pour magnifier vos images en quelques secondes.
C’est la première fois que Luminar Neo et Luminar mobile sont réunis dans une offre commune. L’idée : permettre aux photographes de basculer d’un appareil à l’autre sans rupture. L’interface est limpide, le temps de prise en main quasi nul.
Tout se pilote via des curseurs simples, même les retouches les plus spectaculaires : changement de ciel, suppression d’éléments, ajustements automatiques avec Enhance AI…
Sur Luminar mobile, on retrouve une approche identique, avec en plus la capacité de traiter des fichiers RAW directement depuis votre smartphone. Un détail qui change tout quand on shoote en déplacement, et qu’on veut partager une photo léchée en temps réel.
Pendant toute la durée des soldes d’été 2025, Skylum propose trois formules distinctes à prix réduit.
L’abonnement multi-appareils passe à 59 € (au lieu de 79 €). Il comprend l’accès à Luminar Neo sur ordinateur, à Luminar mobile sur iOS et Android, ainsi que 100 modules créatifs et un cours vidéo complet offert, d’une valeur de 79 €.
La licence à vie pour ordinateur uniquement, sans abonnement, est proposée à 99 €. Elle inclut les mêmes modules créatifs, le cours vidéo, ainsi qu’un an d’accès aux outils d’intelligence artificielle générative.
Enfin, la licence à vie multi-appareils est disponible à 129 €, pour une utilisation sur ordinateur et mobile. Elle comprend également le pack complet de modules créatifs, le cours vidéo offert et une année complète d’outils IA.
N’oubliez pas d’ajouter le code promo MACG à la commande pour bénéficier de -10 % supplémentaires.
L’IA au service de la créativité
Luminar Neo n’a pas pour ambition de remplacer les photographes, mais de leur faire gagner un temps précieux sans trahir leur vision.
Les outils d’IA générative comme Generase permettent d’effacer un élément gênant en un clic. D’autres fonctions comme Relight AI et Structure AI rééclairent ou détaillent les images sans forcer, en gardant un rendu naturel.
Sur smartphone, les mêmes outils font leur chemin via Luminar mobile, avec un workflow adapté aux usages mobiles : on retouche vite, on partage encore plus vite.
Il y a des promotions qui tombent à pic. Celle-ci en fait partie. Pour une fois, les soldes d’été ne se limitent pas aux T-shirts et aux frigos américains. Elles concernent aussi la photo, l’outil, le regard. Et si vous cherchez un logiciel qui ne vous fait pas perdre votre temps – ou votre argent – Luminar Neo mérite votre attention.
Luminar Neo et Luminar mobile couvrent tous les usages. Les modules IA vous accompagnent, les outils sont accessibles, et vous pouvez enfin retoucher vos clichés sans stress, où que vous soyez.
Deux coloris vert et violet seraient en compétition pour figurer dans la palette du prochain iPhone 17, affirme Majin Bu. Mais l'un des deux seulement pourrait être retenu. Dans les deux cas, ce ne serait pas une première, ces coloris ont été déjà utilisés à de multiples reprises dans différentes variations.
Rendu de couleur par Majin Bu.
Il y a du « violet intense » sur les iPhone 14 Pro, du violet tout court sur les iPhone 12 et 11 tandis que le vert plus ou moins foncé a été employé sur les 11, les 11 Pro, les 12, les 13 et 13 Pro et les 15. Le vert est presque un habitué des iPhone.
Dans un tout autre registre, le même Majin Bu publie une image de ce qui serait l'un des éléments de la chambre à vapeur des iPhone 17 Pro, à savoir la pièce de cuivre placée contre. La chambre à vapeur est un dispositif connu dans son principe, déjà utilisé sur des smartphones, mais qu'Apple utiliserait pour la première fois afin de dissiper la chaleur produite par le probable A19 Pro de la future gamme.
Source Majin Bu.
Cela consiste à faire s'évaporer un liquide contenu dans cette chambre par l'action de la chaleur produite par le processeur. La vapeur est dirigée vers la zone de refroidissement de la chambre où elle se condense sous l'effet d'une température moindre et redevient liquide pour que le cycle recommence. La pièce de cuivre placée à l'extérieur de la chambre dissipe sur une large zone la chaleur amenée par la vapeur plutôt qu'en un point précis très localisé.
Le design d'Apple pour le dissipateur thermique aurait comme particularité de s'étendre jusqu'au module contenant les capteurs photo. L'hypothèse est qu'Apple ferait participer le métal entourant ces éléments à la fonction de dissipation.
Après une fête de la musique aussi chaude, il est temps de retourner aux affaires courantes : l’avenir d’Apple. Tim Cook a-t-il sorti son short de plage ? Eddy Cue va-t-il sortir la toute dernière Ferrari pour se balader sur la Riviera ? Pas sûr : selon les grandes oreilles de Mark Gurman, il se pourrait bien que les prochains mois voient Apple sortir un (très) gros chèque !
(I Can’t Get No) Satisfaction
Apple est dans une situation qu’elle a très peu connue, et qui reste fort peu enviable : pour une fois, l’entreprise est à la traîne de l’innovation. Réveillée trop tard pour prendre le train de l’intelligence artificielle à la gare, elle tente depuis des mois de le prendre en marche. Mais le souci, c’est qu’il va vite, ce train : plutôt qu’un paisible RER de banlieue, il ressemble de plus en plus à un Shinkansen !
Celui-là est un peu plus difficile à rattraper que les autres... Image Wikipedia/Maeda Akihiko, CC BY-SA 4.0.
Et pour ce qui est de courir, Cupertino court, sans relâche. Mais ça ne suffit pas, comme le prouvent les maigres avancées présentées à la WWDC 2025 : la carrosserie est refaite (et bien refaite), mais le moteur, lui, reste le même. Pas de quoi rattraper les autres. La société commence à avoir de moins en moins d’options disponibles, et devrait finir par se résoudre à faire ce qu’elle renâcle à faire depuis sa création.
If You Really Want To Be My Friend
L’acquisition : le chemin que Steve Jobs ne prenait qu’en dernier recours, et jamais pour de gros montants. Ce n’est qu’après sa mort qu’Apple a racheté des entreprises s’approchant voire dépassant le milliard de dollars, et à chaque fois les choses ne se sont pas faites sans frictions :
Beats (3 milliards de dollars) : la plus grosse acquisition d’Apple pour le moment. Si la marque est bien implantée et reste reconnue pour ses casques et écouteurs dédiés aux sportifs, l’achat semblait surprenant à l’époque. Mais ce n’était pas le plus important pour la pomme : ce qui l’intéressait vraiment, c’était Beats Music, le service de streaming naissant du fabricant, qui allait devenir quelques mois plus tard Apple Music. Le matériel n’était qu’un bonus.
La branche modems d’Intel (1 milliard de dollars) : voulant s’émanciper de Qualcomm, Apple avait peu d’autres possibilités que de racheter l’équipe dédiée aux modems d’Intel, le domaine étant très cloisonné par les différents brevets. La culture d’entreprise étant très différente, les choses ont pris du temps, mais 6 ans plus tard, ça commence à porter ses fruits, avec le premier modem maison d’Apple, le C1.
L’investissement dans DiDi (1 milliard de dollars) : la plus grosse catastrophe financière d’Apple dans les rachats. Alors que l’entreprise avait les moyens de devenir le « Uber chinois », tout a volé en éclats quand le gouvernement a décidé de bloquer la société, lui interdisant le recrutement de nouveaux clients et faisant supprimer son app des App Stores, le temps d’une enquête. 18 mois plus tard, les restrictions sont levées, mais le mal est fait : DiDi doit rattraper son retard, et son action aura du mal à s’en remettre.
De leur côté, les concurrents ne se privent pas : Google rachète Motorola Mobility en 2011 pour 12,5 milliards de dollars, Facebook se paie WhatsApp pour 19 milliards en 2014, et Microsoft se déleste de 69 milliards de dollars en 2023. Une paille !
Ceci dit, la frilosité d’Apple lui a permis de s’éviter quelques soucis, même si elle a aussi quelques beaux actes manqués à son palmarès :
Beaucoup pressaient Tim Cook de racheter Netflix, ou un gros studio de production. Au final, Apple a monté son service Apple TV+ de toutes pièces, et est partie pour un succès lent à monter, mais qui progresse de manière solide.
Avant l’acquisition de Beats et de son petit service Beats Music, beaucoup voyaient en Spotify la prochaine cible d’Apple. À la place, Cupertino a racheté Beats, et a fait de son petit service de streaming le plus gros concurrent actuel de Spotify. Au vu des conflits de personnalité entre les directions d’Apple et de Spotify, on imagine mal comment l’alchimie aurait pu prendre en cas de rachat. Certains voyaient aussi Apple racheter Pandora : au vu de ce qu’est devenue l’entreprise...
Le plus gros acte manqué d’Apple reste sûrement la possibilité de racheter Tesla : alors que l’entreprise était encore d’une taille raisonnable, et coinçait à la réalisation de la Model 3, Apple aurait eu plusieurs fois l’occasion de racheter le constructeur automobile, et ainsi se faciliter la création de l’Apple Car. Mais l’acquisition n’est jamais allée plus loin qu’une discussion brève, et Apple a fini par enterrer le projet Titan, et ses rêves d’automobile avec.
Reste que si Apple devait racheter une entreprise dans le domaine de l’intelligence artificielle, pourquoi mettre le focus sur Perplexity, et pas un autre ? Tout est question de taille, de convergences et d’intérêts.
OpenAI : trop gros, avec une valorisation à 300 milliards de dollars, un tel rachat serait bien trop conséquent, même pour Apple, qui n’a « que » 130 milliards de dollars de liquidité. De plus, les liens avec Microsoft sont très forts.
Anthropic (Claude) : bien que plus raisonnablement cotée à 60 milliards de dollars, ce sont ses clients avec Amazon et Google qui pourraient poser de gros soucis. Mais rien qu’au niveau financier, engloutir quasiment la moitié des liquidités de Cupertino serait un gros pari.
De plus, l’achat de l’une de ces deux sociétés lèverait à n’en pas douter quelques sourcils chez le régulateur américain, qui n’a pas besoin de ça pour venir accuser Apple d’abus de position dominante.
Si une acquisition devait avoir lieu, Apple aimerait autant que possible que la justice US ne se réveille pas... Image Wikipedia, CC BY-SA 3.0.
Il y a beaucoup d’autres petites start-up dans le domaine, comme Sierra Ai, Cohere, Databricks ou Mistral, mais leurs propriétés sont bien moins intéressantes pour Apple, leurs recherches étant bien moins avancées et les résultats concrets trop faibles. Mistral pourrait tout de même être une cible correcte, mais son domaine de compétence est plus lié aux modèles à haute performance et à portée scientifique, plus éloigné du grand public que certains de ses concurrents.
De son côté, Perplexity semble la cible parfaite, sur plusieurs points forts :
son produit est déjà existant, et apprécié : l’outil de recherche mis en ligne par Perplexity est déjà largement utilisé par le grand public, que ce soit à travers son site web ou ses apps. Son interface, sa commande vocale sont proches du feeling habituel d’Apple. Il pourrait être facilement intégré à Safari, Spotlight, et en peu de temps à Siri.
il répond à un besoin clair et urgent : Apple veut améliorer son LLM, et le rendre utilisable et intégré à ses systèmes. Cupertino souhaite par-dessus tout un moteur de recherche efficace et un bot conversationnel fonctionnel. Ce que propose Perplexity.
une équipe de taille raisonnable : avec 250 employés, l’équipe de Perplexity est à la fois conséquente, sans être trop grosse à absorber pour Apple. Les talents sont déjà là et pourraient rapidement aider Apple à améliorer Siri et son IA en général.
un coût raisonnable : à 14 milliards de dollars, la valorisation de Perplexity est déjà forte, mais reste dans le domaine du faisable. C’est à la fois une entreprise assez importante pour être utile et marquante, tout en étant encore éloignée des valeurs stratosphériques des autres gros du secteur.
c’est le bon moment : alors qu’Apple risque de perdre le contrat qui la lie à Google, acheter Perplexity lui permettrait de trouver une porte de sortie, et de ne pas perdre trop de plumes dans l’histoire, tout en préparant l’avenir.
Ça manque encore un peu de verre et de metal, mais rien de bien bloquant. Image Perplexity.
Si les deux entreprises ne sont pas encore en lien direct pour discuter d’un rachat, Apple serait en train de passer au peigne fin tous les atouts et faiblesses de l’entreprise, afin de valider l’intérêt qu’elle présente. Quoi qu’il en soit, Perplexity n’a jamais caché son attrait pour Apple, et Eddy Cue en a ouvertement parlé durant le procès opposant le DoJ à Google comme étant une entreprise impressionnante, avec laquelle Apple a engagé des discussions.
Si aucune des deux parties ne confirmera la moindre discussion avant que quelque chose soit décidé, les rumeurs vont bon train concernant un rapprochement des deux entreprises, et l’avenir devrait rapidement nous dire si elles étaient fondées ou non. C’est certes un gros morceau pour Apple, mais il est clair aussi que l’entreprise a besoin d’un gros coup de pouce pour revenir dans la course, et ce rachat pourrait bien être la planche de salut inespéré. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
Un tour et puis s'en va. Apple a retiré de YouTube sa dernière publicité conçue autour d'arguments à donner à ses parents pour avoir un Mac pour ses études. Cette campagne avait été lancée cette semaine en parallèle à la période du Back to School qui vient de s'ouvrir aux États-Unis. C'est le moment de l'année où les étudiants américains et leurs parents ouvrent le porte-monnaie pour acheter le matériel nécessaire à la poursuite des études.
Image Apple.
Intitulée « Why I need a Mac for College » la campagne s'articulait autour d'un clip et d'une présentation à télécharger. C'est le clip qui a disparu, retiré sans mot dire. Cette vidéo, d'une longueur inhabituelle, 7 minutes, singeait une présentation où un spécialiste autoproclamé tente de vendre à son public une méthode pour réussir ou atteindre un objectif.
C'était clairement joué sur le registre de la dérision, avec le comédien Martin Herlihy dans le rôle du gourou sur scène intervenant dans un amphi rempli d'étudiant(es). Apparemment quelque chose n'a pas du tout cliqué. Le clip est resté en ligne moins de 2 jours et si vous êtes passé à côté il été piqué et republié ailleurs. La présentation — 80 pages sur le même ton — n'a pas subi le même sort, elle est toujours en ligne sur le site Éducation d'Apple. Mais alors qu'elle avait été placée en haut de la page elle se retrouve désormais tout à la fin.
Apple lance des pubs à un rythme assez régulier, toutes ne subissent pas pareil sort, tant s'en faut. Cependant on pourrait commencer à faire une série des clips retirés depuis un an. Entre ceux promouvant des fonctions d'Apple Intelligence finalement repoussées à bien plus tard, la publicité pour les iPad Pro peu goûtée par les créatifs ou l'un de ses épisodes de sa série The Underdogs tournée en Thaïlande, accusée d'accumuler les clichés.
Source Cannes Lions.
Ces ratés n'ont pas empêché Apple de recevoir des récompenses pour le travail de ses équipes et de son agence TBWA\MEDIA ARTS LAB Los Angeles. Le festival Cannes Lions qui vient tout juste de s'achever — un rendez-vous incontournable du milieu publicitaire — a décerné un grand prix à Apple pour sa campagne « Photographié à l'iPhone » qu'elle développe année après année. Et en mars dernier, Cannes Lions avait couronné Apple avec le titre de « Creative Marketer of the Year 2025 », attribué lorsqu'une marque accumule les Lions pendant une certaine période.
Ils sont flous, granuleux, tremblants… et pourtant si précieux. Ces vieux souvenirs capturés sur VHS ou téléphones d’époque peuvent retrouver une netteté saisissante, jusqu’en 4K, en un clic. Oui, même si vous n’avez jamais touché à un logiciel de montage.
Il y a quelque chose de frustrant à revoir un vieux film de famille ou une vidéo d’anniversaire capturée avec un caméscope d’un autre temps. L’image tremble, les visages sont flous, le son est couvert de souffle. Et pourtant, impossible de jeter ça à la corbeille.
C’est là que VideoProc Converter AI entre en scène : une solution tout-en-un, pensée pour les nostalgiques comme pour les vidéastes occasionnels. Son objectif est clair : restaurer, lisser, stabiliser et magnifier ces trésors numériques sans effort, grâce à la puissance de l’intelligence artificielle.
Restaurez vos vidéos anciennes en un clic avec VideoProc Converter AI
Pensé pour les néophytes comme pour les pros, VideoProc Converter AI se présente comme un véritable couteau suisse multimédia. Restauration vidéo, conversion de formats, mise à l’échelle en 4K, suppression du bruit audio, compression, enregistrement, téléchargement… le tout soutenu par une accélération matérielle de niveau 3 pour des performances fluides, même sur des machines modestes.
Mais c’est surtout sa capacité à restaurer d’anciennes vidéos qui le distingue. Trois modules clés font la différence.
AI Super Resolution : pour révéler ce que l’on croyait perdu
Un vieux DVD, une numérisation VHS, une vidéo de téléphone d’époque ? Ce module analyse chaque image pour reconstituer les détails manquants, tout en quadruplant la résolution. Résultat : des visages plus nets, des contours redessinés, une image suffisamment propre pour être revue sur grand écran ou repartagée sur les réseaux sociaux.
Ce procédé est également efficace pour améliorer les vidéos compressées ou issues de sources à faible luminosité. Même les fichiers mal encodés ou entrelacés peuvent être récupérés proprement.
AI Frame Interpolation : pour lisser les mouvements
Les vidéos capturées à 15 ou 20 images par seconde donnent souvent un effet haché, désagréable à l’œil. Grâce à ce module, VideoProc recrée les images manquantes pour fluidifier les mouvements, rendant le visionnage beaucoup plus naturel.
C’est particulièrement utile pour les plans de voyage, les scènes d’action, les films d’animation ou même les ralentis créés à partir de vieux rushs. Le rendu est bien plus cinématographique, sans passer par des logiciels complexes.
AI Stabilization : corriger les tremblements sans dénaturer l’image
C’est le cauchemar de toutes les vidéos tournées à la main : le flou de mouvement. Ici, VideoProc Converter AI propose une stabilisation intelligente qui corrige les secousses tout en respectant le cadrage d’origine. Que ce soit une promenade en famille, une séance de ski ou une vieille captation faite à l’arrache, le module donne une nouvelle vie aux plans instables.
Cette fonction est déjà disponible sur Windows, et sera très prochainement intégrée à la version macOS. Tous les détails sont à retrouver sur la page dédiée aux outils de restauration.
Ne s’arrête pas à la vidéo : l’image et l’audio sont aussi pris en charge
L’IA de VideoProc permet aussi de restaurer d’anciennes photos en noir et blanc, de coloriser des portraits, d’améliorer la netteté d’une image floue. Le module audio, quant à lui, élimine les bruits parasites (souffle, sifflements…) pour retrouver une piste propre, même sur des enregistrements d’époque.
Trois clics, et votre vidéo retrouve toute sa splendeur
Pas besoin de savoir manier Premiere Pro ou Final Cut. Le logiciel se veut accessible, même pour celles et ceux qui n’ont jamais monté une seule vidéo. Voici comment ça se passe :
Lancez le logiciel et importez votre vidéo en quelques secondes.
Choisissez le module AI qui convient : restauration de netteté, interpolation, ou stabilisation.
Cliquez sur "Exécuter"… et laissez la magie opérer.
Le tout se fait depuis une interface épurée, avec des paramètres par défaut efficaces. Pour les plus curieux, un guide détaillé est disponible ici.
Offre spéciale limitée : 67 % de réduction, sans abonnement
Actuellement, VideoProc Converter AI est proposé avec 67 % de réduction, incluant quatre outils bonus. La licence est valable à vie, sans frais cachés, avec mises à jour gratuites à vie. Une proposition difficile à battre quand on voit les prix pratiqués par la concurrence.
Oui. Il est développé par Digiarty, une société active depuis plus de dix ans dans l’édition de logiciels multimédias, réputée pour sa stabilité et son sérieux.
Est-ce compatible avec mon Mac ?
Le logiciel fonctionne avec toutes les versions de macOS à partir de High Sierra, jusqu’à Sonoma inclus. Une carte graphique récente est conseillée pour tirer pleinement parti de l’accélération matérielle, mais ce n’est pas obligatoire.
Le résultat vaut-il vraiment le coup ?
Absolument. Les effets de l’IA sont immédiatement visibles. Les vidéos restaurées gagnent en lisibilité, fluidité et netteté, et peuvent sans rougir être projetées, archivées ou partagées.
C’est le retour d’une très bonne affaire : le MacBook Air M2 est vendu 799 € à la Fnac, chez Darty, chez Boulanger et sur Cdiscount. Il s’agit d’une configuration dotée de 256 Go de stockage et 16 Go de mémoire vive.
MacBook Air M2 minuit. Image MacGeneration.
Chez Fnac-Darty, c’est la version « minuit » qui est en promotion. Cette finition sombre est jolie… jusqu’à ce que l’on mette les mains dessus. Ce bleu métallique fait en effet ressortir les traces de doigts. Chez Boulanger, c’est le gris sidéral, moins foncé et moins salissant, qui fait l’objet de la réduction. Et sur Cdiscount, vous avez le choix entre le gris sidéral et l'argent, plus clair. Chez Cdiscount, vous devez saisir le code « APPLE50D799 » lors de la commande pour ramener le prix à 799 €.
Lancé en 2022, le MacBook Air M2 est très agréable à utiliser : il est léger, silencieux, performant et endurant. Deux générations lui ont succédé, mais la formule n’a pas changé, si bien qu’il reste tout à fait dans le coup aujourd’hui. Les 16 Go de RAM sont suffisants pour les usages classiques. Les 256 Go de stockage peuvent, eux, être trop faibles pour certains, mais on peut pallier le problème avec un SSD externe. C’est un excellent ordinateur principal pour la majorité des utilisateurs et une très bonne machine secondaire pour ceux qui ont un Mac de bureau plus puissant.
Si vous voulez une meilleure webcam et plus de puissance dans le même format, le MacBook Air M4, celui de dernière génération, est en promotion sur Amazon autour de 1 100 € au lieu de 1 199 €.
L’Apple Watch n’a pas été oubliée par Apple lors de la dernière WWDC. Pas de gros chamboulement en vue, mais la montre va elle aussi passer à l’interface Liquid Glass et gagne quelques petites nouveautés bienvenues. Voyons ensemble ce que Cupertino nous réserve pour watchOS 26.
Image Apple
Le redesign Liquid Glass
Comme tous les autres systèmes de la Pomme, watchOS passe cette année à Liquid Glass. Cette nouvelle interface fait la part belle aux effets de transparence et de reflets. Les chiffres du cadran photo sont désormais en Liquid Glass ce qui permet d’avoir un rendu plus joli avec les tuiles de widgets.
Image MacGeneration.
Les autres éléments de l’interface ne sont pas en reste : les notifications, le Centre de contrôle ou les commandes dans les apps adoptent également cette nouvelle identité visuelle.
Workout Buddy, un coach IA vocal… en anglais
Apple a cette année dégainé son « Workout Buddy », un partenaire de sport se basant sur les données récoltées par la montre (charge d’entraînement, derniers enregistrements…). Ce nouvel assistant va vous encourager à l’aide de données précises, annonçant par exemple des statistiques comme la distance parcourue ou le temps au kilomètre. Il peut également donner des comparaisons avec le dernier entraînement ou indiquer quand un record personnel est battu.
Vidéo Apple
Ce nouvel assistant se base sur Apple Intelligence, et il faudra donc avoir dans sa poche un iPhone 15 Pro ou plus pour en tirer parti. La nouveauté ne fonctionnera qu’en anglais et avec des écouteurs Bluetooth. Apple indique qu’elle ne marche que sur les types d’entraînements « les plus prisés » comme la course, la marche, le fractionné (HIIT) et le renforcement musculaire.
Un redesign pour l’application Exercice
L’app Exercice s’est refait une beauté sur watchOS 26, et Apple a modifié une bonne partie de son interface. Les tuiles pour choisir son exercice ont disparu, tandis que 4 nouveaux boutons ont fait leur apparition sur l'écran principal.
Image MacGeneration
On peut ainsi choisir les écrans d'information dont on veut disposer pendant l'effort ou rapidement définir un objectif à atteindre. L’app laisse également choisir les alertes que l'on souhaite entendre lors de son exercice, et il est maintenant possible d’automatiquement lancer de la musique lorsqu’un exercice démarre.
Petite nouveauté qui pourra être pratique dans certaines situations : l’app Notes est enfin disponible sur l’Apple Watch. De quoi facilement retrouver un code ou une liste de course à son poignet et rendre la montre un peu moins dépendante de l’iPhone.
Image MacGeneration
Apple n’a pas fait les choses à moitié, car il est possible de créer une note avec Siri, la dictée vocale ou le clavier. On peut également les épingler ou vérifier les points d’une check-list. Tout est synchronisé via iCloud.
De petits ajouts ici et là
Messages s’enrichit de la Traduction en direct sur les Series 9, Series 10 et Ultra 2 jumelées à un iPhone compatible Apple Intelligence. Sur ces mêmes montres, il va être possible de faire un geste « pichenette du poignet » permettant d’ignorer certaines notifications (appels entrants, alarmes…). Il s’agit d’un geste différent du Toucher deux fois apparu sur la Series 9.
Le nouveau geste en action. Image Apple
Toujours sur ces 3 montres, l’Apple Watch peut désormais régler le volume du haut-parleur en fonction du bruit ambiant. Côté accessibilité, Apple a prévu une fonction Écoute en temps réel visant les sourds et malentendants. Celle-ci va retranscrire ce qu’entend l’iPhone sur la montre. On pourra également revenir en arrière en cas d’élément passé un peu vite.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Les iPhone 17 vont peut-être mettre fin à une vieille habitude ! Ces nouveaux modèles pourraient faire une croix sur la carte SIM physique. Finie donc l’insertion de cette petite puce dans les iPhone. Ne resterait plus que l’eSIM, une SIM numérique que les opérateurs français gèrent de mieux en mieux. Est-ce un progrès ou bien des problèmes en vue ? On en discute dans cette émission.
Dans cet épisode également, on revient sur la panne nationale de SFR, sur l’arrivée de la publicité dans WhatsApp et sur le psychodrame entre le blogueur John Gruber et Apple.
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Perplexity bientôt intégré à Siri ? Pourquoi pas, même l’IA elle-même a trouvé beaucoup de sons concordants. Captures MacGeneration.
Si peu de détails filtrent, comme souvent, les personnes impliquées dans la discussion montrent que le sujet n’est pas un bavardage entre deux plats à la cantine de Cupertino : la table réunirait Adrian Perica (responsable des fusions et acquisitions), Eddy Cue (responsable des services), et les personnes à la tête du développement d’Apple Intelligence.
L’idée, si elle aboutissait, serait de doter Apple Intelligence d’un moteur de recherche dopé à l’intelligence artificielle, permettant non seulement d’avancer sur le sujet de l’IA, mais en plus de pallier la possible défection de l’accord Google-Apple sur le moteur de recherche par défaut des appareils Apple. L’accord, apportant chaque année environ 20 milliards de dollars à la pomme est en effet sur le fil du rasoir judiciaire.
De son côté, Perplexity permet avec ses apps et son site internet de poser n’importe quelle question à son IA, qui va ensuite aller piocher sur internet pour y répondre de la manière la plus efficace possible.
Si les responsables de Perplexity indiquent « ne pas avoir connaissance d’une quelconque discussion de fusion ou acquisition concernant Apple et Perplexity », Apple ne ferait quoi qu’il en soit aucun mouvement avant d’en savoir plus sur le destin de son contrat avec Google.
Perplexity devenant de plus en plus gros, une acquisition en ferait le plus gros mouvement de l’histoire d’Apple, dépassant largement l’achat de Beats pour 3 milliards de dollars en 2014. La taille de Perplexity pourrait d’ailleurs être un souci si elle venait à grossir encore, mais Apple aurait dans ce cas d’autres possibilités : la pomme pourrait très bien passer un partenariat fort (voire exclusif) avec la start-up de l’IA, intégrant les possibilités d’intelligence artificielle de cette dernière au cœur de Siri et en en faisant le moteur de recherche par défaut sur Safari.
Les rencontres entre les dirigeants d’Apple et de Perplexity se sont multipliées avec le temps, indiquant un intérêt mutuel certain. Mais Cupertino n’est pas forcément seule sur le coup, Samsung ayant récemment passé un partenariat pour intégrer l’IA de la start-up dans Bixby.
Les dirigeants de Perplexity sont quoi qu’il arrive bien au courant d’être assis sur une mine d’or, indiquant qu’ils ne sont pas surpris de voir plusieurs grands groupes vouloir « offrir le moteur de recherche IA le meilleur et le plus précis à leurs utilisateurs. Ce qu’est Perplexity. ». Et Eddy Cue n’a pas caché non plus son intérêt pour l’entreprise, indiquant qu’Apple « est impressionnée par ce que Perplexity a réalisé, et que des discussions ont été entamées afin de savoir ce qui pourrait être fait ensemble ».
Alors, achat, pas achat ? C’est un gros morceau, certes... mais qui pourrait relancer Apple dans la course à l’IA, et renforcer la confiance de ses actionnaires, ce dont elle a énormément besoin en ce moment.
Si Apple a fait un keynote plutôt réussi à la WWDC 2025, certains n’ont pas encore oublié l’édition précédente, et les annonces concernant l’intelligence artificielle qui ne se sont pas réalisées à temps (voire pas réalisées tout court pour le moment). C’est ainsi que plusieurs actionnaires de la pomme se sont regroupés aux États-Unis d’Amérique pour engager une class-action contre l’entreprise, comme le rapporte Reuters.
Dans le document original de la plainte, sont cités comme co-défendants d’Apple Tim Cook, Kevan Parekh (CFO, directeur financier d’Apple) et Luca Maestri (ancien CFO). La plainte porte sur plusieurs milliards de dollars perdus suite à la présentation d’Apple Intelligence et son intégration annoncée comme innovation majeure dans l’iPhone 16, avant qu’Apple ne se rétracte et supprime les publicités axées sur ces fonctions.
La plainte considère l’aveu d’Apple en mars 2025 concernant le retard du nouveau Siri comme un « début de vérité », et rappelle que durant la WWDC 2025 Apple n’a fait « aucune annonce concernant une quelconque avancée sur le nouveau Siri ».
Les plaignants citent entre autres John Gruber, n’hésitant pas à parler de « vaporware » dans son article Something Is Rotten in the State of Cupertino (Il y a quelque chose de pourri dans l’État de Cupertino). La plainte a été déposée auprès de l’État de Californie ce vendredi. Apple aura décidément fort à faire pour se défendre, une autre class-action ayant déjà été engagée pour « tromperie aux consommateurs » en mars de cette année, toujours concernant Apple Intelligence et l’iPhone 16.
Décidément, tout ne roule pas comme sur des roulettes en ce moment pour Tesla et pour Elon Musk en général. Après la brouille phénoménale avec son ancien ami Donald Trump (qui est retombée comme un soufflé quelques jours plus tard, après avoir bien secoué les actions du milliardaire), l’explosion du Starship 36 sur le banc d’essai (détruisant une bonne partie de ce qui se trouvait autour par la même occasion), le rejet des marques Robotaxi et Cybercab par le bureau américain des brevets (le terme est trop générique selon l’USPTO), voilà que des élus texans lui demandent d’attendre septembre pour lancer son service de taxis autonomes.
C’est Reuters qui rapporte ce nouveau revers, citant un groupe d’élus Démocrates de l’État qui a envoyé une lettre ouverte au constructeur automobile, lui rappelant que le Texas devant fortement modifier sa législation sur les véhicules autonomes en septembre, il serait de bon aloi de retarder le lancement officiel du service.
Si toutefois Tesla souhaitait maintenir la date du 22 juin pour celui-ci (date qui a déjà été reportée de 10 jours, Elon Musk ayant dans un premier temps annoncé le 12 juin), les élus demandent à la marque de répondre de manière très détaillée à la façon dont elle se pliera aux exigences des nouvelles réglementations à venir.
Actuellement, la loi texane autorise n’importe quel véhicule autonome à rouler, du moment que celui-ci répond aux normes des véhicules de tourisme, et aux demandes des assurances automobiles. À partir de septembre, la nouvelle réglementation impliquera que les entreprises voulant déployer des véhicules autonomes devront demander une autorisation spécifique avant de lancer leurs voitures autonomes sur les routes.
Bien entendu, le Texas posera quelques questions à toute entreprise demandant une telle autorisation, et se réserve le droit de révoquer l’autorisation si les véhicules autonomes « mettent en danger le public ». Les entreprises seront aussi tenues de donner les explications claires et détaillées sur la façon dont les forces de l’ordre et les pompiers devront interagir avec le véhicule s’ils doivent l’aborder.
Le souci étant que ni Musk ni Tesla ayant donné de détails sur le lancement de ce service, mise à part le fait qu’il concernera « 10 à 20 Model Y transformés », les élus pourraient très bien passer de la demande à l’exigence une fois le mois de septembre arrivé, si Tesla n’a pas montré patte blanche d’ici là.
Il n’y a pas qu’Apple qui voit ses plans fuiter à l’avance : avec la magie d’Internet, tous les groupes, petits et grands, voient à un moment ou un autre leurs produits sortir en images avant la date de présentation. Et Nothing n’échappe pas à la règle.
Pendant que Beyerdynamic se fait racheter, Nothing prépare pour le 1er juillet la présentation de ses nouveaux produits audio, pour aller avec ses smartphones. Et cette année, en plus des écouteurs sans-fil, la marque a révélé s’attaquer à rien de moins que l’AirPods Max.
Les images de @MysteryLupin et nothing_fan_blog lèvent le moindre mystère restant, en montrant clairement le design du produit, dans la même veine que les Nothing Phones : un design très industriel, avec une coque aux formes carrées en aluminium, d’où déborde un ovale plastique transparent, laissant entrevoir l’intérieur du casque.
Clivant ? Certainement. Moche ? À chacun de décider. Toujours est-il que le design ne rend personne indifférent, au point que même l’illustre marque Sennheiser a décidé de réagir sur Reddit :
La seule raison pour laquelle nous ferions un tel design serait d’avoir été rachetés encore et encore, et d’avoir les meilleurs vendeurs. Et encore...
Reste à se faire une idée de la qualité sonore, et aussi du prix. Nothing a annoncé qu’ils seraient moins chers que les AirPods Max, et que l’interface utilisateur serait pratique et intuitive. La réponse dans quelques jours maintenant.
Si Meta n’aime pas trop que d’autres intelligences artificielles s’immiscent dans ses apps, comme elle l’a prouvé en bloquant Apple Intelligence dans Facebook ou encore Instagram, le groupe de Mark Zuckerberg aime bien gratter des ingénieurs à gauche et à droite, voire devenir majoritaire dans des start-ups complètes.
Alexandr Wang, co-fondateur de Scale AI. Image TED.
C’est ainsi que Bloomberg rapporte qu’avant d’investir 14,3 milliards de dollars dans Scale AI pour en détenir 49% et récupérer le co-fondateur Alexandr Wang, devenant directeur de la branche IA de Meta, le groupe a dans un premier temps tenté d’acheter Perplexity, sans succès.
Rien n’a fuité sur la somme proposée, qui devait être plus que conséquente, Perplexity étant évaluée à plus de 14 milliards de dollars suite à sa dernière levée de fonds. Étant donné la similarité entre les sommes proposées aux deux entreprises, Perplexity a considéré qu’elle avait plus de valeur que Scale AI.
En dehors de la prise de contrôle d’entreprises complètes, Mark Zuckerberg a aussi mis les bouchées doubles pour recruter chez les concurrents : plusieurs grands noms de Google DeepMind ou encore Sesame AI Inc. se sont laissés tenter par le géant des réseaux sociaux.
Il faut dire que l’offre peut paraître alléchante : Sam Altman a ainsi laissé entendre dans un podcast cette semaine que plusieurs de ses employés se sont vus proposer 100 millions de dollars en bonus à la signature, et d’autres avantages encore plus grands. Selon le patron d’Open AI, tous ses employés auraient refusé l’offre de Meta. Qui ne tente rien...
Dans le petit monde de l’audio, peu de marques sont encore indépendantes. Si jusqu’à présent les choses se faisaient dans une certaine discrétion, depuis la razzia de Samsung sur les propriétés de Masimo les rachats font un peu plus de bruit.
Le DT 990 Pro X, casque studio de la marque. Image Beyerdynamic.
Parmi ces rares petits îlots luttant contre les grands groupes, Beyerdynamic faisait encore référence d’illustre ancien, la marque ayant été fondée en 1924. Faisait ? Oui, car elle aussi va être rapidement absorbée, comme le rapporte Heise : Cosonic Intelligent Technologies a officialisé la signature du rachat de ce vénérable ancêtre le 5 juin, pour 122 millions d’euros.
Qui est Cosonic ? Ce groupe chinois créé en 2013 est une des « petites mains » qui fabriquent des appareils pour des marques plus connues, comme Philips, JBL ou même Beats (oui oui, c’est donc un fournisseur d’Apple). Voulant se développer en Europe et aux USA, Cosonic n’a rien trouvé de mieux que de racheter l’une des marques les plus célèbres de l’audio.
Pour Beyerdynamic, l’intérêt est des plus logiques : bénéficier des fonds bien plus conséquents du groupe chinois pour continuer à innover. La recherche dans le domaine coûtant de plus en plus cher, et les investisseurs étant de plus en plus frileux, il était de plus en plus compliqué de garder son indépendance.
Entre Focal qui appartient à Vervent Audio Group, Cabasse à VEOM, d’autres grands noms comme Bowers & Wilkins, JBL, Denon, Marantz ou AKG à Samsung, les célébrités de l’audio sont petit à petit absorbées par des groupes internationaux, qui pour certains n’ont strictement rien à voir avec le domaine de l’audio moyen/haut de gamme d’origine de la marque, marquant ainsi la fin d’un certain âge d’or de la Hi-Fi.
Il y a quelques semaines, une action collective contre Apple était mise en avant médiatiquement. Portée par Julien Bayou, ancien secrétaire national du parti Europe Écologie Les Verts, elle reproche à Apple d'avoir exploité des enregistrements liés à Siri, qui contenaient dans certains cas des informations personnelles.
La Ligue des droits de l'homme, qui a aussi porté plainte contre Apple sur le même sujet quelques mois plus tôt, vient de porter plainte contre Julien Bayou. En effet, elle lui reproche d'avoir été associée (à tort) à la seconde plainte pendant un temps. La Ligue a donc adressé à Me Bayou un droit de réponse qui n'a pas été publié sur le site dédié, ce qui est contraire à la loi selon la Ligue. Julien Bayou est donc visé par une citation directe devant la 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris, selon nos confrères de l'Informé.
Le droit de réponse, consulté par l'Informé, accuse le cabinet d'avocat de vouloir récupérer une indemnisation sur laquelle ils toucheront 10 % (ils promettent de demander un remboursement de l'appareil en cause), et pas de vouloir faire changer le comportement des GAFAM sur les traitements des données personnelles des utilisateurs. Le reproche essentiel de la LDH est donc un message depuis effacé du site, qui indiquait un lien entre la plainte de la Ligue et celle du cabinet. Notons enfin que l'action collective contre Apple aurait été rejointe par 14 000 plaignants selon Le Parisien, probablement attirés par la possibilité (peu probable) de se faire rembourser un iPhone.
Apple vient de mettre en ligne quelque chose d'assez inattendu : une présentation PowerPoint préremplie — elle existe aussi pour Keynote et Google Slides — qui contient de nombreux arguments pour convaincre vos parents de vous acheter un Mac. Elle cible d'un côté les élèves (elle est dans une section dédiée du site d'Apple) et de l'autre les parents de ces derniers.
Nous n'allons pas vous montrer les 81 pages du document d'Apple, mais c'est un peu cringe (comme diraient certaines personnes qui se pensent jeunes) et la cible est clairement les personnes qui s'envoient des chaînes d'email avec des présentations PowerPoint contenant des images « amusantes » (qui ne le sont pas nécessairement). Il y a beaucoup d'emojis, des arguments plus ou moins valables et des astuces pour bien remplir le document (ce que nous n'avons pas fait). Le seul bémol, selon nous, c'est que les jeunes Américains qui entrent à l'université en 2025 ont probablement des parents nés dans les années 70 ou 80 qui ne sont pas des boomers, ni la caricature qu'Apple tente de mettre en avant avec sa présentation1.
Terminons par une vidéo en rapport avec cette présentation, postée sur YouTube.
Mais c'est un reproche qui est peut-être lié au fait que l'auteur de ces lignes pourrait être un des parents en question. ↩︎
Les iPad comme les iPhone ont droit à un minimum de 5 années de mises à jour système et correctifs de sécurité. Cette information est gravée dans le marbre des nouvelles étiquettes d'efficacité énergétique qui fleurissent depuis ce matin aux côtés des smartphones et tablettes.
Image Apple.
En version détaillée, dans celles pour les iPad, Apple indique ces 5 années de suivi logiciel. Il y a un an, elle l'avait déjà officialisé outre-Manche pour les iPhone, mais elle n'avait pas donné d'indications particulières pour ses tablettes.
Ces 5 ans sont une durée minimale, rien n'empêche Apple de tirer un peu plus longtemps sur la corde. Elle l'a encore fait en janvier dernier avec une importante mise à jour de sécurité pour d'assez vieux iPhone, mais l'exception n'est pas devenue une règle.
En face, de grands acteurs du monde Android ont poussé le curseur à 7 ans, c'est le cas de Google et de Samsung. Pour ce dernier, les tablettes enregistrées dans la base du Registre européen de l’étiquetage énergétique des produits indiquent également 7 ans de suivi et on a même croisé un modèle annonçant 8 ans. La Galaxy Tab Active5 Pro est une tablette conçue pour l'entreprise et les milieux industriels.
SFR tente de faire passer la pilule de ses gros problèmes techniques du début de semaine. L’opérateur vient de lancer un forfait avec 300 Go de 5G pour 9,99 € via sa marque RED. Le forfait comporte 33 Go à utiliser dans l’UE et les DOM. La carte SIM ou eSIM est facturée 10 €.
Si vous n’avez pas besoin de tant, RED propose également 200 Go de 5G pour 7,99 €, avec 38 Go dans l’UE/les DOM. On peut sinon descendre à 50 Go de 4G pour 4,99 €, ce qui devrait suffire à un grand nombre de profils.
À l’approche des vacances, les opérateurs se sont lancés dans une véritable guerre des prix. Sosh propose 200 Go de 4G pour 10 € par mois, là où les 40 Go sont affichés à 6 €. Bouygues affiche 200 Go de 5G pour 10 €, sachant qu’il revient à 1 € par mois pour les personnes optant pour une box Pure Fibre. La même chose chez Free ne coûte que 9 €, sachant que le forfait passe à 20 € après 12 mois.
Plusieurs Pencil sont en réduction chez Amazon et pour l'un d'entre eux l'économie est significative. Le Pencil de 2e génération est ainsi vendu 101,75 € au lieu de 149 € chez Apple. Ce n'est pas une baisse brutale, Amazon l'avait mis à 108 € depuis un moment, mais c'est un bon plan. Le Pencil 2 fonctionne avec plusieurs génération d'iPad mini, Air et Pro.
Image Apple.
Il se recharge par aimantation, il est sensible à la pression (pour faire varier l’épaisseur du trait), à l’inclinaison (pour ombrer), ainsi qu'au toucher : vous pouvez taper deux fois sur la partie aplatie du stylet pour basculer entre l’outil actif et la gomme, entre autres
L'Apple Pencil USB-C est également en promo à 75 € au lieu de 89 €, mais cette réduction est là depuis un moment. Ce modèle est compatible aussi avec beaucoup d'iPad, mais il ne gère pas la pression pour faire varier l'épaisseur du trait. Cela pourrait manquer s'il s'agit de souvent dessiner avec.
Image Apple.
Enfin, le roi des stylets d'Apple, le Pencil Pro est également vendu moins cher depuis un bon moment à 129 € au lieu de 149.
Image Apple.
Il marche avec des tablettes plus récentes : iPad mini A17 Pro, iPad Air M2 et M3 et iPad Pro M4. Il est doté de toutes les possibilités : détection de la rotation du corps, retour haptique, fonction survol, compatibilité avec Localiser, etc.
Après avoir travaillé avec Ray-Ban, un grand nom dans le domaine des lunettes, Meta étend ses partenariats. Cette fois, c'est Oakley, une marque américaine spécialisée dans les lunettes pour les sportifs, qui est de la partie. Comme Ray-Ban, Oakley appartient par ailleurs à EssilorLuxottica.
La version en édition limitée. Image Meta.
Les Oakley Meta HSTN en édition spéciale (HSTN pour how-stuhn) sont prévues pour 500 $ (550 €) avec une sortie le 11 juillet et une version plus classique est attendue plus tard cet été pour 400 $ (440 €). Les fonctions attendues sont les mêmes que les Ray-Ban Meta : les lunettes intègrent une caméra dans une des branches et des écouteurs ainsi qu'un microphone. Il est donc possible de prendre des photos, d'écouter de la musique, d'effectuer des appels, d'enregistrer des messages vocaux, etc. L'IA de Meta est aussi capable de répondre à certaines questions et même de traduire ce que dit votre interlocuteur.
Image Meta.
L'esthétique est évidemment assez différente de celle des modèles de Ray-Ban, avec aussi quelques améliorations. L'autonomie annoncée est meilleure que sur les Ray-Ban, avec 8 heures annoncées (contre 4 heures) et un étui capable de fournir 48 heures d'autonomie au total. Les lunettes sont résistantes (IPX4, ce qui indique qu'une forte pluie ne posera pas de soucis) et le capteur passe du 1080p à du 3K (1620p) pour la vidéo, avec toujours 12 mégapixels pour les photos, ce qui promet une amélioration assez nette de la qualité.
Image Meta.
Oakley va proposer plusieurs couleurs (gris, noir, brun et transparent) avec des options pour adapter les verres à votre vue si vous en avez besoin. La sortie est prévue dans nos contrées, mais aussi au Canada, aux États-Unis, en Belgique et dans de nombreux pays européens. Notons qu'une des variantes proposées va intégrer des verres transparents classiques, pour ceux qui ne portent pas des lunettes de soleil en permanence.
L'affichage à partir d'aujourd'hui de nouveaux indices d'efficacité énergétique et de durabilité des smartphones et tablettes a conduit Apple à publier une longue critique de ce système qu'elle soutient sur le fond, mais beaucoup moins sur la forme.
Comme ses concurrents, Apple a désormais une astreinte à afficher sur ses sites européens des indices d'efficacité énergétique et d'écoconception. Les grandes enseignes de vente font de même, comme on le voit depuis des années pour les produits d'électroménager. L'objectif est de donner des clefs aux consommateurs qui ne sont pas mariés pour la vie à un écosystème pour comparer des appareils sur des points tels que leur réparabilité, l'optimisation de leur consommation électrique, leur résistance à la chute, etc.
Les étiquettes de l'iPhone 16e et de l'iPad Pro M4 11". Source EPREL.
Ces scores et indices sont établis à partir de tests standardisés réalisés par les fabricants eux-mêmes. Ce sont donc eux qui vont attribuer les résultats à leurs produits à l'issue de leurs tests. Dans un long livre blanc publié en même temps que cette nouvelle réglementation entre en vigueur, Apple détaille les raisons pour lesquelles cette méthode lui paraît bancale. En préambule, la Pomme dit adhérer au principe de régulations destinées à encourager l'innovation pour améliorer le fonctionnement et la durée de vie des smartphones et tablettes.
Mais si l'objectif est louable et à soutenir, la mise en œuvre n'est pas sans défauts importants, poursuit Apple, qui déclare :
Le nouveau règlement de l’UE […] prévoit plusieurs méthodes d’essai provisoires dont le libellé est flou. En conséquence, certaines données figurant sur l’étiquette énergétique sont influencées par les choix faits par les fabricants et les laboratoires d’essai dans leur interprétation du règlement.
Dans son document, Apple reprend chacun des tests requis et en souligne les lacunes qui peuvent conduire à des scores foncièrement différents selon la manière dont un fabricant ou un laboratoire indépendant aura appliqué les consignes :
Nous avons constaté des cas où ces méthodes d’essai comportent des paramètres non définis, mal définis ou contradictoires. En conséquence, certaines des données présentées sur l’étiquette énergétique sont affectées par les choix de paramètres effectués par les fabricants ou les laboratoires d’essai lorsqu’ils interprètent la méthode d’essai. Cela peut entraîner des résultats incohérents et des comparaisons trompeuses entre les produits.
Dans certains cas, même en s’efforçant de coller au plus près des explications, Apple a noté que le test de chute de l'appareil pouvait donner 3 scores différents. Lorsque les tests étaient suffisamment clairs et précis, Apple s'est appliquée à les suivre, lorsqu'il y avait des ambiguïtés ou des points sujets à interprétation, Apple dit avoir favorisé un scénario au plus proche d'une utilisation jugée réaliste.
Sur le test de l'autonomie, Apple pose ainsi la question de l'utilisation du FRA, pour Full Resource Allocation. Entre deux simulations de communication en 4G (dans un environnement très contrôlé avec un réseau dédié), si le FRA est désactivé, le téléphone cesse de communiquer et voit ainsi sa dépense énergétique réduite.
image Apple.
Dans le cas contraire, avec le FRA activé, le téléphone continue de tirer sur sa connexion cellulaire même si cela n'a aucune utilité. FRA ou pas FRA ? Le protocole de test de la Commission européenne n'en parle pas. Apple a donc choisi de le désactiver puisque de tout façon, un utilisateur lambda ne peut accéder lui-même à ce réglage. Mais il y a des laboratoires qui activent le FRA lors de leurs évaluations de matériels.
Le réglage du volume du haut-parleur est ensuite pris en exemple avec d'autres lacunes mises en exergue : la nature de la pièce (les matériaux dont elle est faite, si ce doit être ou non une chambre anéchoïque), le type de contenu à jouer pour calibrer le volume, la position du haut-parleur… de nombreux détails manquent pour parvenir à une méthode applicable à l'identique chez tout le monde et qui ne soit pas non plus tributaire du design du téléphone.
Cette litanie de questions sur la manière de conduire ces tests se poursuit à propos des antennes cellulaires, du matériel à utiliser pour simuler la chute des appareils au sol ou du type précis de matériaux à sélectionner pour la surface (au-delà de dire qu'il doit être en bois ou en métal et de telle épaisseur). Toujours dans le test de chute, 26 orientations distinctes de la tablette sont énoncées, mais il n'y a rien sur les angles de position de la tablette, indique Apple. Et cela peut avoir des conséquences. Là encore elle a opté pour un scénario considéré comme cohérent avec ce qu'elle a observé sur le terrain, mais pas forcément favorable à la tablette.
L'équipement utilisé pour tester la chute d'un smartphone. Image Apple.
Au vu des tests de résistance qu'elle mène elle-même en interne de manière habituelle, Apple voit dans la méthode européenne une volonté compréhensible de proposer une approche simple et accessible à des constructeurs de toutes tailles. Mais elle considère ses protocoles comme plus proches de la réalité des accidents constatés au quotidien :
Notre vaste expérience montre que les méthodes d’essai prescrites par le règlement sont tout simplement inadéquates pour mesurer la résistance aux chutes. Par conséquent, nous ne pensons pas que les scores finaux que nous avons rapportés à partir des tests prescrits par l’UE reflètent réellement la durabilité des iPhone et des iPad.
Au bout du bout, Apple dit avoir abaissé d'autorité ses scores de durabilité et d'efficacité énergétique de manière à « prendre en compte les ambiguïtés et les variations des méthodes d’essai » :
Par exemple, les indices d’efficacité énergétique des modèles d’iPhone sur le marché européen en juin 2025 correspondaient tous à la meilleure note « A », mais Apple a choisi de rétrograder volontairement ces scores à la note « B » afin de minimiser le risque qu’un testeur tiers, interprétant le règlement différemment, obtienne une note inférieure. Nous avons également abaissé les scores de la classe de fiabilité aux chutes répétées pour la même raison.
En conclusion, Apple répète son soutien à de telles réglementations, mais elle déplore les zones de flou qui laissent chaque fabricant face à différentes possibilités d'interprétation et des résultats qui peuvent varier tout autant. Avec le risque, in fine, de ne pas apporter une information fiable aux consommateurs.
Ces tests qui servent de référence aux fabricants ont été mis au point en Bretagne par la société SmartViser. Dans un entretien avec Frandroid, Xavier Frere, le dirigeant de cette société de conseil qui a épaulé la Commission — et qu'Apple a également consulté — a détaillé le protocole utilisé, celui-ci devant être reproduit à l'identique par chaque fabricant. Cela semble relever d'une gageure car beaucoup de petites choses peuvent influer sur les résultats et certaines décisions techniques, à des fins de simplification du protocole, éloignent les tests de la réalité d'usage. Sans oublier l'une des principales critiques, celle que chaque fabricant exécute lui-même ses tests et peut orienter les résultats à son avantage.
Que faire d'un vieil iPhone 8, qui se limite à iOS 16 ? Certains le mettront dans un tiroir, d'autres le recycleront pour une personne qui a peu de besoins ou tenteront de le revendre. Mais Hemant Kumar, un Canadien, a eu une autre idée : lui faire analyser des images en masse, en l'alimentant avec des panneaux solaires.
L'iPhone 8 effectue des traitements sur des images, avec une jolie interface maison. Image Hemant Kumar.
Le développeur avait besoin d'analyser de nombreuses images, pour effectuer une reconnaissance de caractères (OCR) sur des milliers de pages1. Il a développé un petit logiciel en employant le framework Apple Vision d'Apple (qui n'a aucun rapport avec le Vision Pro) et qui permet d'effectuer la totalité des traitements en local. Le modèle d'Apple est rapide, totalement offline et fonctionne visiblement bien selon Hemant. Il explique qu'il a traité plus de 83 000 images, environ 48 Go de données, en un peu plus d'un an.
Pour la partie matérielle, il a alimenté l'iPhone avec des panneaux solaires basiques (220 W) reliés à une station EcoFlow River 2 Pro, d'une capacité de 768 Wh. L'ensemble était off grid, c'est-à-dire que la seule source d'énergie était les panneaux. La station alimentait aussi un mini PC qui prenait notamment en charge la partie réseau.
La batterie. Image Hemant Kumar.
Les gains de son installation ne se limitent pas à l'électricité économisée par les panneaux solaires : les images traitées servent visiblement à un projet plus étendu, et il aurait donc dû payer pour effectuer les mêmes traitements (le coût est de l'ordre de 1 à 1,5 $ canadiens pour 1 000 images, soit environ 1 € dans la fourchette haute). L'ensemble a été réglé pour éviter les pannes de courant : si les panneaux fournissent entre 150 et 220 W en été, ils descendent à une valeur comprise entre 20 à 60 W au printemps et en automne, et se limitent à une puissance de 5 à 20 W en hiver. À cette saison, l'ensemble tourne donc essentiellement sur la batterie. La batterie a été réglée pour couper le PC automatiquement (qui consomme plus que l'iPhone) en cas d'autonomie faible, avant de couper l'alimentation de l'iPhone, capable de fonctionner plusieurs heures sur sa batterie.
Dans tous les cas, c'est une utilisation assez inventive d'un ancien appareil, considéré parfois comme totalement dépassé et inutilisable.
Le premier modèle d'Apple TV sous tvOS, le modèle HD de 2015, avait une prise USB-C (c'est un des premiers périphériques à cette norme) qui était là pour notamment permettre la restauration du petit appareil. Sur les modèles suivants, 4K, la prise a disparu mais Apple ne l'a pas réellement supprimée. Plus exactement, les modèles 4K avec Ethernet disposent d'une prise Lightning cachée dans l'emplacement RJ45. Et il existe évidemment un dongle Apple pour en profiter.
L'Apple TV HD (à gauche) a une prise USB-C. Image iGeneration.
Le dongle en question se trouve assez facilement sous le nom Foxlink X892 ou Golden Eye, pour quelques dizaines de dollars. Visuellement, il ressemble à un dongle Apple, avec un marquage classique, mais nous n'avons pas pu confirmer qu'il provient réellement de la marque. D'un côté, il propose une prise RJ45 mâle avec quelques broches en plus, de l'autre une prise RJ45 femelle et une prise Lightning femelle.
La prise cachée. Image iGeneration.On peut voir les broches supplémentaires. Image iGeneration.
Pour la restauration
Techniquement, le dongle sert essentiellement à la restauration. Si jamais l'Apple TV a un problème avec tvOS, il suffit de brancher le boîtier à un Mac avec un câble Lightning et l'Apple TV apparaît dans le Finder, avec la possibilité de restaurer le système d'exploitation comme sur un iPhone ou un iPod. Il n'y a pas d'autres options, contrairement aux appareils mobiles.
Le dongle sur l'Apple TV. Image iGeneration.
En théorie, il est possible de mettre à jour tvOS vers une bêta de tvOS 26 par exemple, mais en pratique Apple ne fournit le nécessaire que pour l'Apple TV HD et sa prise USB-C.
La restauration devient possible. Image iGeneration.
Le dongle a tout de même une utilité dans un cas précis : si vous avez l'Apple TV 4K de 1e génération (à base d'A10X), il est possible de jailbreaker le boîtier pour installer plus facilement des applications, par exemple. Vous aurez besoin d'outils comme checkra1n et d'un câble Lightning spécifique, connu sous le nom DCSD. Si vous avez un modèle d'Apple TV plus récent, c'est par contre impossible : le jailbreak se casse les dents sur les puces Apple plus récentes que l'A11.
Dans tous les cas, le dongle est surtout une curiosité pratique pour les bidouilleurs, un peu à la manière des câbles de diagnostic pour les Apple Watch.
Si vous êtes majeurs, vous pouvez couper vos VPN : Pornhub, Redtube et YouPorn sont de nouveau accessibles en France. À la suite d’une décision de justice favorable au secteur, le groupe Aylo a rouvert ses trois sites pornographiques qu’il avait lui-même fermés il y a deux semaines.
Le groupe Aylo salue la décision du tribunal dans un nouveau message à l’entrée de ses sites. Image MacGeneration.
Cette mesure d’auto-censure avait été prise juste avant l’entrée en vigueur d’une loi permettant à l’Arcom de sanctionner les sites pornos hébergés dans l’Union européenne qui ne vérifient pas l’âge de leurs visiteurs. Sauf que le tribunal administratif de Paris a suspendu cette semaine ce dispositif.
Il faut savoir que lorsqu’elle vise des sites hébergés dans des pays européens autres que la France, l’Arcom doit notifier la Commission européenne et les États membres concernés afin de respecter le droit européen. C’est ce qui a été fait avec un arrêté listant 17 sites basés à Chypre, au Portugal ou encore en Hongrie, mais cet arrêté, attaqué en justice par Xhamster, a été suspendu en début de semaine. Pourquoi ? Parce qu’il ne respectait toujours pas le droit européen, selon le tribunal administratif de Paris. Le gouvernement français veut se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat pour contester cette décision.
« Les autorités françaises sont dans leur rôle en protégeant les mineurs, mais restent à côté de la plaque lorsqu’elles légifèrent dans leur coin. Ce sont des sujets qui se décident à Bruxelles, où un groupe de travail se focalise sur des dispositifs juridiques qui semblent beaucoup plus solides », analyse l’avocat Alexandre Archambault, spécialisé dans le numérique, auprès de L’Informé.
En attendant le prochain épisode, Pornhub, qui revendique 7 millions de visites quotidiennes dans l’Hexagone, Redtube et YouPorn sont de retour. Ces trois sites n’ont donc toujours pas de système de contrôle de l’âge, contrairement à d’autres (SpankBang, Cam4…) qui se sont mis en règle.
Adobe a récemment lancé une nouvelle app d’appareil photo : Project Indigo. Dès à présent disponible sur l’App Store, celle-ci est gratuite et ne nécessite pas de compte Adobe. L’app va prendre une rafale de clichés avant de les combiner pour produire une photo « avec moins de bruit et une gamme dynamique plus élevée » pour un rendu cherchant à se rapprocher de celui d’un Reflex.
L’interface de l’app. Une bibliothèque photo a été mise en ligne si vous voulez voir ce qu’il est possible de faire avec (à consulter de préférence via Chrome).
Un billet de présentation a été publié, dans lequel on peut en apprendre plus sur le traitement apporté à l’image. En pratique, l’application prend jusqu’à 32 images sous-exposées, qu’elle combine et réajuste pour réduire le bruit. Des algorithmes de machine learning servent ensuite à peaufiner le résultat. Le traitement se veut plus léger, n’appliquant « qu'un léger traitement des tons, une augmentation de la saturation des couleurs et un renforcement de la netteté ».
L'interface de l'app est plutôt bien pensée. Des commandes manuelles sont disponibles permettant de modifier l’ISO, la balance des blancs ou l’exposition. L’app propose d’exporter en JPEG ou en RAW. On y trouve également quelques fonctions d’IA d’Adobe, l’une d’entre elles permettant par exemple de supprimer les reflets des photos.
Project Indigo n’est pour le moment pas disponible sur Android et nécessite un iPhone 12 Pro/Pro Max, un iPhone 13/13 Pro Max ou un iPhone 14 et supérieurs. Elle embarque une intégration avec Lightroom permettant de facilement modifier ses clichés. L’app est gratuite et sans achat in-app, mais uniquement proposée en anglais. Elle va continuer d’être mise à jour et pourra servir à Adobe de laboratoire pour essayer de nouvelles fonctions. Récemment, l’entreprise a également lancé une version revue de Photoshop pour iOS ainsi qu’une app pour générer images et vidéos.
Alors que Free mobile devrait annoncer ses cartes prépayées d'ici peu — les détails sur les offres sont déjà en partie disponibles —, Bouygues Telecom abandonne les siennes. L'opérateur l'avait annoncé en septembre 2024, les cartes ne sont plus disponibles à la vente depuis début 2025, mais pour ceux qui passent par une offre prépayée, tout fonctionne encore… pour quelques jours.
La fin des offres est en effet prévue pour le 30 juin 2025, dans une dizaine de jours. Si vous avez encore une carte avec un numéro valide, il est donc plus que temps de vous occuper du problème et de migrer vers une offre prépayée d'un autre opérateur — Orange ou SFR — ou vers un abonnement. Attention, le passage sur un abonnement à quelques coûts cachés : la carte SIM est généralement payante et Bouygues Telecom a ajouté récemment des frais de résiliation sur ses offres mobiles, si vous décidez finalement d'abandonner l'opérateur.
Dans tous les cas, si vous ne faites rien avant le 30 juin, votre ligne va être coupée et le numéro de téléphone lié ne sera pas récupérable. Enfin, Bouygues Telecom n'indique pas si le crédit inutilisé potentiellement restant peut être récupéré, même s'il est peu probable que vous en ayez encore (il faudrait avoir rechargé avec l'offre la plus onéreuse — 40 € — quelques jours avant la fin de la commercialisation des recharges).
Ce 20 juin marque le lancement de l'étiquetage énergétique des smartphones et tablettes vendus en Europe, il s'y ajoute des renseignements sur la durabilité de ces produits.
Un nouveau jeu d'étiquettes a commencé à apparaître chez les vendeurs de smartphones et tablettes en Europe. Cela a commencé par exemple à la Fnac/Darty qui fait figurer ces logos et indicateurs à côté des iPhone, Galaxy et autres. L'étiquette complète a une allure familière puisqu'elle est inspirée de celles que l'on a déjà sur l'électroménager.
Les étiquettes de l'iPhone 16e et de l'iPad Pro M4 11". Source EPREL.
Elle doit renseigner le consommateur sur l'efficacité énergétique de son produit (qu'idéalement on devrait pouvoir utiliser le plus longtemps possible entre deux recharges qui sont synonyme de consommation), sa résistance à des chutes successives (autre poste de dépenses à diminuer autant que faire se peut), sa réparabilité (même topo), l'endurance de sa batterie (qu'elle dure le plus longtemps possible avant un changement inévitable) ou encore la résistance à l'eau et la poussière.
Chaque étiquette sur le site des vendeurs renvoie vers une page plus détaillée pour chacun de ces appareils (exemple pour un iPhone). Cette information est présente également sur les pages descriptives du produit chez son fabricant. Le site d'Apple en France s'est ainsi paré de petits logos verts (ou d'autres couleurs) sur les pages concernées.
Le symbole d'efficacité énergétique (le G rouge) sur la page de l'iPad Air chez Apple.
Parmi les critères retenus il y a donc celui de l'endurance de la batterie. C'est à dire le temps d'utilisation entre le moment où la batterie est remplie à bloc et celui où elle arrive à zéro. Chacun a sa méthode d'évaluation, ce qui donne des écarts significatifs entre les chiffres d'Apple et ceux issus du protocole utilisé pour le Registre européen de l'étiquetage énergétique des produits (EPREL).
EPREL : Registre européen de l'étiquetage énergétique des produits. Tableau iGeneration.
Apple donne trois mesures d'autonomie pour les iPhone : un pour la lecture vidéo, un pour la lecture vidéo en streaming et un dernier pour la lecture audio qui écrase les deux précédents. La lecture vidéo en local est toujours supérieure à celle en streaming, c'est celle-ci que nous avons retenu pour cette tentative de comparaison.
Le protocole de l'EPREL colle (un peu) plus à un usage réaliste que celui d'Apple qui se borne à une seule tâche jusqu'à épuisement de la batterie. La Commission européenne a ainsi défini une procédure standard où les temps d'opération sont simplement allongés pour les tablettes :
Appel téléphonique (4 min.);
Veille (30 min.);
Navigation web (9 min.);
Veille (30 min.);
Streaming vidéo (4 min.);
Jeu (1 min.);
Veille (30 min.);
Transfert de données (8 min.);
Veille (30 min.);
Lecture vidéo (4 min.);
Le temps obtenu (l’endurance, « END ») est utilisé dans une équation avec les caractéristiques de la batterie (tension « U » et capacité nominale « C ») pour obtenir l’indice d’efficacité énergétique.
Tous les iPhone 16e à 16 Pro Max enregistrent un score identique sur l'efficacité énergétique avec une note de B (de A à G) et de C (de A à E) pour les chutes répétées et la réparabilité. Les signaux virent aux orange et rouge et les notes sont mauvaises pour les iPad qui ont la pire note possible pour le test d’une chute répétée (E), le même C que les iPhone pour leur réparabilité et une efficacité énergétique classée G, il n'y a pas plus bas.
Google a présenté le mois dernier Veo 3, un nouveau modèle de génération de vidéos similaire au Sora d’OpenAI pouvant également générer du son. L’entreprise a confirmé à CNBC qu’elle se servait des vidéos hébergées sur YouTube pour former son modèle ainsi que Gemini. La nouvelle pourrait créer une secousse dans le monde des créateurs, qui ne sont pas clairement au courant de cette utilisation.
Cette utilisation avait en effet été précisée au détour d’un billet de blog datant de septembre dernier, et les conditions d’utilisations de YouTube impliquent de céder une licence à Google. Cependant, les créateurs ne peuvent pas refuser cette utilisation et Google ne la met pas clairement en avant. Selon les experts interrogés par CNBC, les créateurs et les médias hébergeant leurs vidéos sur YouTube ne comprennent pas très bien que leurs créations peuvent être utilisées pour former des modèles d'IA.
La question est délicate, les YouTubeurs étant directement en train d’aider à former un outil visant à leur créer de la concurrence. Google a indiqué ne pas utiliser toutes les vidéos de sa plateforme, et qu’elle le faisait dans le cas d’accords spécifiques conclut avec les créateurs et les sociétés de médias. Dans une déclaration, l’entreprise rappelle que cette utilisation n’est pas nouvelle :
Nous avons toujours utilisé le contenu de YouTube pour améliorer nos produits, et cela n'a pas changé avec l'avènement de l'IA. Nous reconnaissons également la nécessité de garde-fous, c'est pourquoi nous avons investi dans des protections robustes qui permettent aux créateurs de protéger leur image et leur ressemblance à l'ère de l'IA - ce que nous nous engageons à poursuivre.
L’immense catalogue de YouTube (plus de 20 milliards de vidéos) est un avantage considérable pour Google. 1 % de ce catalogue représenterait 2,3 milliards de minutes de contenu, soit plus de 40 fois les données d'entraînement utilisées par les modèles d'IA concurrents. Google compte bien remplir YouTube de vidéo générée par IA. Le CEO de la plateforme a annoncé que Veo 3 allait être intégré à YouTube Shorts dans le courant de l'été. De son côté, Meta va vendre des publicités vidéo générées par IA et a prévu de noyer ses plateformes sous les contenus artificiels.
iOS 26 n’a pas fini de révéler tous ses secrets. Le compte Twitter @8810cfw a remarqué la présence d’une nouvelle sonnerie cachée dans les fichiers système et inaccessible à l’utilisateur. Baptisée « ReflectionAlt1-EncoreRemix », il s’agit d’une version revue de « Reflet », la sonnerie active par défaut depuis l’iPhone X.
Le fichier n’est pas présent sur macOS 26, et le fait que la sonnerie ne soit pas directement accessible sur la bêta a de quoi étonner. Il s’agira peut-être d’une exclusivité de l’iPhone 17 ou d’une surprise qu’Apple comptait garder pour son keynote de septembre. Vous pouvez la télécharger à ce lien ou l'écouter ici :
D’autres nouveautés sont à noter pour les fans de sonneries personnalisées. Il est désormais possible de facilement en définir une nouvelle pour peu qu’elle ne fasse pas plus de 30 secondes. Il faut pour cela trouver son enregistrement audio dans l’app Fichiers avant d’appuyer sur le menu Partager : un bouton « Utiliser comme sonnerie » devrait être présent. L’option est également apparue dans l'app Dictaphone.
La manipulation est faisable sur iOS 18, mais il faut un peu bidouiller en passant par GarageBand. Apple continue de vendre des sonneries depuis l’iTunes Store. Il n’est malheureusement pas possible de choisir une piste Apple Music comme sonnerie, même pour les abonnés.
L'arrivée de la publicité dans WhatsApp pourrait prendre plus de temps en Europe où Meta ne prévoit rien avant 2026. En début de semaine, Meta annonçait que la pub allait faire pour la première fois son apparition dans WhatsApp au niveau mondial au fil d'un lancement étalé. L'Europe ne devrait pas être immédiatement touchée.
Les sections qui contiendront de la pub. Image WhatsApp
Lors d'une discussion avec la presse, Des Hogan, commissaire pour la Commission irlandaise de Protection des Données et responsable de l'application du Règlement général sur la protection des données (GDRP), a déclaré que Meta avait fait savoir que « Le nouveau produit ne sera pas lancé en Europe avant 2026 ». Une rencontre est prévue pour discuter du sujet et de ses implications rapporte Politico.
Il en avait été de même précédemment lorsque Meta avait ajouté un assistant intelligent à WhatsApp. Son activation en Europe avait pris plus de temps. Pour l'heure, aucun échange n'a eu lieu entre Meta et Bruxelles à propos du contenu publicitaire dans WhatsApp, a précisé un autre responsable européen.
Dans la présentation de ce nouveau service à destination des annonceurs, Meta a insisté sur les limites mises en place. Comme de ne pas mettre de la pub à l'intérieur des groupes de discussion et de ne pas utiliser de données personnelles. Il n'en reste pas moins que des informations seront nécessairement collectées de manière à adapter les messages, comme une localisation générale, l'âge, le pays et l'activité sur Instagram ou Facebook si on a choisi de laisser ces apps liées avec son compte WhatsApp.
Le gouvernement français a gagné une grande bataille en forçant PornHub et YouPorn à fuir par avance, préférant fermer l’accès à leurs sites en France plutôt que de prendre le risque d’une bataille judiciaire et technique quasi perdue d’avance. Mais Xhamster fait de la résistance...
Image générée par ChatGPT.
En effet, les solutions existantes de vérification de l'âge n’étant pas parfaites, les utiliser fait courir le risque de rebuter les clients, peu enclins à laisser traîner leurs données personnelles voire bancaires sur des sites proposant des images frivoles. De l’autre côté, laisser le simple encart « J’affirme avoir 18 ans ou plus » assure de s’attirer les foudres de l’État, et les amendes qui vont avec.
Si Aylo, propriétaire de YouPorn et PornHub, a donc décidé de baisser les armes (et le rideau avec), ce n’est pas le cas de Hammy, maison mère chypriote de Xhamster, qui a obtenu du tribunal administratif de Paris une suspension de l’arrêté obligeant les sites pornographiques hébergés dans l’Union européenne à vérifier l’âge des visiteurs.
Je reste pleinement déterminée à faire appliquer l’obligation de vérification d’âge sur tous les sites pornographiques. Le gouvernement se pourvoit en cassation. Ce combat est ma priorité.https://t.co/LJjFD2YZMN
À peine trois jours plus tard, le gouvernement contre-attaque : Clara Chappaz, ministre déléguée au Numérique, annonce ainsi que l’État se pourvoit en cassation, afin de contester la décision de suspension prise par le tribunal administratif. Le Conseil d’État ayant déjà donné raison au gouvernement concernant les sites hébergés en France et hors UE, ce n’est sûrement qu’une question de temps avant que la même décision soit confirmée pour les sites hébergés en Union européenne. Le remue-ménage français a d’ailleurs réveillé les autorités européennes, la Commission européenne ayant ouvert une enquête contre quatre sites aux vidéos d’aubergines (et autres légumes) pour absence de mesures efficaces de vérification de l’âge.
Voilà qui satisfera la ministre déléguée, mais possiblement aussi les sites concernés : si la France veut forcer les sites de galipettes filmées à vérifier l’âge des visiteurs sans pour autant donner de méthode officielle, la Commission européenne a annoncé développer une application de vérification de l’âge en « marque blanche », qui devrait permettre de contrôler les visiteurs sans pour autant compromettre leur vie privée. Cette initiative se joint à celle plus globale sur le « portefeuille numérique » que l’UE souhaite mettre en place d’ici fin 2026.
Pour finir, si les plus petits sites se sentent à l’abri pour le moment, seuls les gros poissons étant visés par le gouvernement, il se pourrait bien que ça change rapidement : les différents gouvernements européens préparent une action coordonnée contre ceux-ci, visant l’application uniforme des règles de vérification de l’âge sur l’ensemble du territoire européen.
C’est une arlésienne attendue par certains depuis maintenant bien plus d’un an, et un développeur ayant créé un logiciel permettant de modifier l’interface de Spotify en rajoute une couche : l’appellation « LossLess » a fait son apparition dans de nombreux endroits du code dans la version 1.2.66.
Lossless (pigeon) is mentioned in "Connect to the device" sidebar & under the artist in NPB (Now Playing Bar) Lossless will be available up to 24-bit/44.1KHz (FLAC + Widevine). Lossless… pic.twitter.com/QYbqg1ZKN3
Spicetify a ainsi remarqué le terme dans le code de l’interface permettant de connecter un appareil, ou encore dans le choix de la qualité du streaming dans les réglages. Le même terme a été remarqué dans Spotify Connect, ou encore dans la version web du logiciel de streaming.
Si ces mentions sont un bon début, ça ne veut pas dire pour autant que l’entreprise suédoise soit sur le point de proposer des fichiers sans pertes dans les jours à venir. Annoncée initialement en 2021 par le CEO Daniel Ek, la formule « Spotify HiFi » n’en finit plus d’arriver, renommée entre temps « Deluxe » en 2024 ou encore « Music Pro » début 2025. Selon Bloomberg, Spotify souhaiterait faire payer 5,99 dollars par mois supplémentaires pour avoir la musique en « qualité CD ».
Alors qu’iOS 18.6 a eu droit à une première bêta ce lundi, il était logique de se dire que les versions « 26 » des OS resteraient tranquilles cette semaine. Et pourtant...
S'agit-il d'un bug ou d'une mise à jour amenant des nouveautés, dont la mise à disposition des outils de LLM aux développeurs comme promis durant la WWDC ? Toujours est-il que depuis plus d'une heure, les outils d'Apple Intelligence sont tous indisponibles sur les appareils ayant installé la bêta développeur d'iOS/iPadOS/macOS 26. Dans les réglages, Apple Intelligence indique installer les modules nécessaires, sans aller plus loin.
Si des changements apparaissent suite à cette mise à jour impromptue, nous ne manquerons pas de vous en tenir informés.
Mise à jour à 5h00 : les choses sont revenues dans l'ordre, mais peuvent nécessiter une petite manipulation. Sur Mac, il suffit d'aller dans les Réglages système puis l'onglet Apple Intelligence et Siri, ce qui déclenchera le téléchargement des éléments nécessaires. Sur iPhone et iPad, il faut aller dans le même onglet, puis désactiver Apple Intelligence, patienter quelques minutes et le réactiver. Ainsi le système téléchargera à nouveau les éléments nécessaires et remettra Apple Intelligence en fonction.
Apple a présenté lors de la dernière WWDC Liquid Glass, sa nouvelle interface qui fait la part belle à la transparence et aux effets de lumière. Bien qu’elle n'arrivera qu’en septembre, la nouveauté a été décortiquée pendant une partie de la conférence d’ouverture et est accessible en bêta pour les développeurs. On a donc une bonne idée de ce à quoi cela va ressembler.
Liquid Glass sur iPhone. Image Apple.
L’accueil a été mitigé. Certains y voient un renouveau bienvenu pour une interface qui n’avait pas autant évolué depuis iOS 7, tandis que d’autres critiquent un rendu assez brouillon. L’aspect technique est très impressionnant avec des effets sophistiqués, mais cette démonstration de force peut se faire au détriment de la lisibilité.
Si ces premiers pas n’ont pas conquis tout le monde, Apple a encore le temps de corriger le tir sur la période de bêta d’iOS 26. De nombreux aspects sont à peaufiner, mais la base technique reste intéressante. Il faudra de toute façon s’y habituer, Liquid Glass allant infuser dans tous les systèmes, d’iOS à tvOS en passant par watchOS.
[Mise à jour] : des MacBook Air M4 en 13" ont été maintenant ajoutés. Ils démarrent à 1 019 € pour le 16/256 Go, passent à 1 229 € pour le 16/512 Go, puis 1 439 € pour le 24/512 Go, 1 859 € pour un 32/1 To et 2 289 € pour la grosse configuration de 32/2 To.
L'écart avec le neuf est plus minime parfois. Amazon vend par exemple en promo le 16/256 Go à 1 027 €. Par contre le 16/512 Go est à 1 306 € au mieux tandis que le 24/512 Go est descendu jusqu'à 1 549 €.
Article du 19 juin
Ce sont les versions 15" du MacBook Air M4 qui arrivent les premières sur le refurb en France [Mise à jour : les refurbs en Suisse et en Belgique (où le choix est plus important) en ont maintenant aussi]. Tous les Mac à base de processeurs issus du M4 étaient proposés en reconditionné par Apple jusque là, sauf son portable le plus populaire. Cette première salve comprend les modèles suivants :
MacBook Air 15" M4 de 16/256 Go à 1 269 € (-230 €) en bleu ciel et argent
MacBook Air 15" M4 de 16/512 Go à 1 489 € (-260 €) en bleu ciel
MacBook Air 15" M4 de 24/512 Go à 1 699 € (-300 €) en bleu ciel et argent
Ce sont à chaque fois les configurations de base sans option. On conseillera naturellement les 512 Go plutôt que les 256 Go.
Image Apple.
Les prix sont compétitifs comparés au neuf en dépit de bonnes réductions qui sont devenues permanentes. Le 15" en 16/256 Go est actuellement en promo à 1 349 €, le 16/512 Go est descendu à 1 571 € et le 24/512 Go s'obtient à 1 801 € s'il est en stock.
La police du Leicestershire, comté dans lequel le festival rock Download Festival se déroulait du 10 au 14 juin, a posté un drôle de conseil sur Facebook : elle recommandait aux festivaliers de mettre leur montre connectée en mode avion ou de désactiver les appels d'urgence. La raison est assez triviale : les mouvements de foules et les fameux pogos sont parfois détectés comme des accidents par les appareils. La police anglaise indique qu'elle a reçu jusqu'à 700 appels indésirables au 9991 les années précédentes. Ces appels empêchent la police de faire son travail correctement, étant donné que les agents doivent a minima tenter de contacter la personne qui a effectué l'appel par erreur, et qu'elle ne va pas nécessairement répondre pendant un concert et un pogo endiablé.
Le message posté par la police anglaise.
La détection d'accidents est apparue avec les iPhone 14 et les Apple Watch Series 8 et Ultra. En 2025, il est donc probable qu'une partie significative des utilisateurs d'Apple Watch possède un modèle compatible. De même, malgré le fait que la police ne l'indique pas, certains smartphones sont aussi probablement à l'origine des appels. Dans tous les cas, il faut donc se méfier si vous êtes un peu trop violent dans vos mouvements pendant un concert…
Le comportement de l'action qui marque comme lu des messages a évolué dans Mail sur macOS Tahoe et iOS 26. Dans les réglages Présentation de Mail, un choix d'options a été ajouté en bas de la fenêtre.
Image MacGeneration.
Le nouvel intitulé, Comportement de « Marquer comme lu », propose trois possibilités :
Par défaut : tout message visible est marqué automatiquement comme lu. S'il s'agit d'une conversation qui en contient plusieurs, ceux que l'on n'a pas encore vus en les faisant défiler, restent considérés comme non lus ;
Tous les messages : dès lors qu'on ouvre la conversation, ils sont intégralement marqués lus, qu'il s'agisse d'un seul message ouvert ou de tous ceux appartenant à une conversation ;
Jamais : tous les messages gardent la petite puce bleue indiquant qu'ils ne sont pas lus. Il faudra le faire soi-même avec la commande ad hoc une fois qu'on aura considéré qu'on a tout passé en revue.
Cela permettra d'adapter plus finement ce changement de statut d'un message en fonction de sa manière personnelle de parcourir et traiter ses courriels.
Synology continue d'étendre sa gamme 2025 avec encore un nouveau modèle, le DS725+. Il remplace le DS723+ sans grosses modifications, nous allons le voir. La principale est la même que pour tous les autres modèles de la gamme 2025 : il impose des disques durs Synology. Vous ne pourrez donc pas installer n'importe quel disque dur neuf ni récupérer d'anciens modèles. Les disques durs Synology, qui sont des modèles remarqués, sont vendus à un prix du même ordre que les références équivalentes1 de Western Digital, Seagate ou Toshiba.
Un disque dur Synology.
Une fois ce point polémique évoqué, regardons ce que ce DS725+ amène. C'est un NAS deux baies qui intègre aussi deux emplacements pour des SSD M.2 NVMe (en barrette). La partie purement matérielle ne bouge pas : Synology reste sur un AMD Ryzen R1600. C'est une puce datée (l'architecture Zen date de 2017) mais qui reste plus performante que beaucoup de processeurs ARM et que certains Celeron, même avec seulement deux cœurs. Le premier changement vient de la mémoire vive : on passe de 2 Go de DDR4 ECC à 4 Go en standard, avec toujours la possibilité de passer à 32 Go.
Le DS725+. Image Synology.
La partie réseau passe de 2x 1 Gb/s à une prise 2,5 Gb/s et une prise 1 Gb/s, ce qui est un peu pingre en 2025. Le module optionnel qui permet de passer à 10 Gb/s, lui, n'est visiblement plus compatible. Si la prise USB-A (5 Gb/s) reste bien présente, le connecteur d'extension eSATA du précédent modèle laisse la place à une prise USB-C propriétaire, destinée à relier une baie d'extension maison.
Les nouveautés restent donc assez maigres, en résumé : on gagne une prise à 2,5 Gb/s et 2 Go de RAM, mais on perd la possibilité de mettre n'importe quel disque dur. Au niveau du prix, la marque n'a encore rien annoncé, mais il devrait être dans la même gamme que le DS723+, c'est-à-dire entre 500 et 600 €.
Dans un NAS deux baies, il peut être tentant de mettre des disques durs d'entrée de gamme en RAID1, vendus moins cher. Les contraintes physiques sont moins importantes dans ce cas que dans un modèle avec plus de baies. ↩︎
Apple vient de mettre en ligne un nouveau court-métrage visant à vanter les qualités vidéo de l’iPhone 16 Pro. Intitulée Big Man, celle-ci met en vedette le rappeur anglais Stormzy. Il y incarne un musicien fatigué croisant la route de deux ados, le trio s’engageant dans un voyage l’inspirant à créer de nouveaux morceaux. La vidéo est disponible sur YouTube et dure une vingtaine de minutes.
Le court-métrage a été réalisé par Aneil Karia, que l’on connaît pour le thriller Surge sorti en 2020. Comme de tradition, une vidéo des coulisses a également été mise en ligne. Apple en profite pour faire la retape des dernières nouveautés de son smartphone en matière de vidéo, comme la 4K à 120 i/s, « mix audio » permettant de mettre l’accent sur la voix des personnages ou encore le nouveau bouton de commande de l’appareil photo.
Un mini-site dédié à été mis en ligne pour l’occasion, mais uniquement en anglais. Apple n’en est pas à son coup d’essai avec ce genre de court-métrage, ayant récemment fait appel à Kore-eda ou encore Spike Jonze pour une publicité avec Pedro Pascal.
Johny Srouji, chef du matériel à Cupertino, veut utiliser les IA génératives pour accélérer le développement du design des puces Apple Silicon. La déclaration a été faite à l’occasion d’un discours de remise de prix décerné par un groupe de recherche sur les semi-conducteurs. « Les IA génératives ont un fort potentiel pour effectuer plus de travail de conception en moins de temps, ce qui peut représenter un énorme gain de productivité », a déclaré le vice-président d’Apple.
Johny Srouji en 2022. Image Apple
Johny Srouji a également évoqué le rôle des sociétés de CAO électronique (Conception assistée par ordinateur pour l'électronique) comme Cadence ou Synopsys, des partenaires indispensables d'Apple pour gérer son processus de développement de puces. Il estime qu’elles jouent « un rôle essentiel dans la gestion de la complexité de la conception des puces ». Les deux se seraient lancées dans une course contre la montre pour intégrer l’IA à leur circuit de développement : le commentaire n’est donc pas anodin.
Ces déclarations tombent alors qu’Apple est accusée d’être à la traîne dans le domaine de l’intelligence artificielle. Là où OpenAI ou Google mettent régulièrement l’accent sur les fonctions d’IA génératives, Apple a dû se faire discrète suite au loupé du nouveau Siri, repoussé à on ne sait quand. Un tel commentaire sert à montrer qu’Apple envisage tous les aspects de ces outils à la mode, que ce soit pour le grand public comme en coulisse.
Sur un autre sujet, le chef du matériel a également donné un indice sur sa stratégie de développement : parier gros. C’est ce qu’il a fait lors de la transition d’Intel vers l’architecture Apple Silicon, sans plan de repli en cas de loupé. « Le passage du Mac à Apple Silicon était un pari énorme pour nous. Il n'y avait pas de plan de secours, pas de plan pour diviser la gamme, alors nous nous sommes lancés à fond, y compris dans un effort logiciel monumental », a-t-il ajouté.
À partir de l’année prochaine, il sera sûrement possible d’utiliser son forfait mobile sans surcoût dans un pays supplémentaire. La Commission européenne propose effectivement d’intégrer l’Ukraine dans la zone d’itinérance de l’Union européenne à partir de janvier 2026.
Volodymyr Zelensky et Ursula von der Leyen en septembre 2024. Image Union européenne.
« Nous voulons que les citoyens ukrainiens puissent rester en contact avec leurs proches dans l'ensemble de l'UE, ainsi que dans leur pays d'origine. C'est pourquoi nous proposons que l'Ukraine rejoigne notre zone d'itinérance. Une fois de plus, nous réaffirmons notre détermination sans faille à soutenir l'Ukraine et ses citoyens », a déclaré Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission.
Concrètement, si cette proposition est approuvée par le Conseil de l'Union européenne — il y a toutes les chances qu’elle le soit —, les Ukrainiens qui voyagent dans l’Union européenne ne paieront pas de frais d'itinérance supplémentaires sur leur forfait mobile. Même chose dans le sens inverse : les voyageurs de l'UE qui se rendent en Ukraine n’auront pas de surcoût, que ce soit pour naviguer sur internet, passer des appels téléphoniques ou envoyer des SMS.
Cette annonce fait suite aux efforts déployés par Kiev pour aligner sa législation sur les règles de roaming de la communauté des 27. L’Ukraine devrait ainsi devenir le premier pays tiers à intégrer la zone d’itinérance de l’UE. Dans les faits, les Ukrainiens bénéficient déjà de frais réduits, voire inexistants, grâce à des accords provisoires conclus après l’invasion russe, mais cette intégration pérenniserait officiellement cet avantage.
Grosse mise à jour pour Saracroche, ce bloqueur d’appels de démarchage téléphonique pour iPhone dont nous vous parlions au mois d’avril et qui disposait alors d’une interface très basique. La toute fraîche version 2.0 apporte un gros ravalement de façade pour une app plus attrayante et plus accessible. Une barre d’onglets a fait son apparition, permettant d’accéder aux réglages ou d’obtenir de l’aide.
Le nouveau design de Saracroche. Image iGeneration
L’installation est très simple, avec un gros bouton vous proposant de mettre en place le bloqueur depuis les Réglages d’iOS. Ne reste plus qu’à télécharger la liste de numéros indésirables contenant pas moins de 11 500 000 entrées, ce qui peut prendre plusieurs minutes. Ce fichier se base sur une liste de l'Arcep comportant les préfixes réservés à ce type d'appels.
Une rubrique d’aide a été mise en place, indiquant le type de numéro bloqué ou donnant des détails sur le fonctionnement de l’app. Une autre permet de signaler un numéro dans le but d’améliorer la liste de blocage. La démarche se fait pour le moment par e-mail, mais la formulation laisse à penser que ce système sera revu dans une prochaine mise à jour. L’application est toujours gratuite et impose au minimum iOS 16. Son code source est disponible sur GitHub.
Bonne nouvelle pour les utilisateurs de Facebook : la plateforme va bientôt prendre en charge les passkeys sur iOS et iPadOS. Ce remplaçant du mot de passe simplifie grandement la connexion, ne demandant plus qu’une authentification Touch ID / Face ID pour accéder à son compte. La plateforme aura pris son temps : les clefs d’accès sont arrivées sur TikTok en 2023, tandis que WhatsApp les embarque depuis début 2024.
Image Facebook.
En pratique, il sera possible de créer un passkeys depuis l’espace compte de Meta, rubrique Mots de passe et sécurité. La fonction sera proposée sur iOS « prochainement », et Meta déploiera la prise en charge de Messenger dans les mois à venir. Les clefs d’accès Facebook fonctionneront sur Messenger, et inversement. Tout cela ne sera utilisable que sur les appareils mobiles dans un premier temps, la connexion sur ordinateur continuant de faire appel à un combo identifiant/mot de passe.
Les clés de passe ne sont pas disponibles chez nous pour le moment, mais un pop-up devrait apparaître lorsqu’ils seront déployés. Les clefs d’accès sont enregistrées dans l’app Mots de passe d’iOS et macOS. Cette solution est considérée comme plus sécurisée, car elle nécessite une validation physique : cela évite à l’utilisateur de devoir retenir un mot de passe, sans faire transiter un code potentiellement récupérable par un acteur malveillant.
Bouygues supprime temporairement les frais de mise en service sur son abonnement B&You Pure Fibre, ce qui représente une économie de 48 €. Cette offre qui continue de secouer le marché inclut une connexion internet jusqu’à 8 Gb/s et une box Wi-Fi 7 tribande pour 23,99 €/mois. Autrement dit, en dépit de son tarif accessible, cette formule comprend ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle pour des performances de pointe.
La Bbox Wi-Fi 7 est fournie depuis avril avec l’abonnement B&You Pure Fibre. Image Bouygues Telecom.
Il n’y a pas de service de téléphonie fixe ni de télévision, mais ce n’est pas forcément un problème en 2025 — pour la TV, des alternatives bon marché existent sur Apple TV. Pour les logements de plus 80 m², l’opérateur propose un répéteur Wi-Fi 7 tribande en option à 3 €/mois. L’abonnement est sans engagement, mais en cas de départ, des frais de résiliation de 69 € sont facturés — frais qui sont parfois pris en charge par le nouveau fournisseur d’accès à internet.
Outre les frais de mise en service offerts, Bouygues Telecom fait une offre groupée très intéressante : en souscrivant à B&You Pure Fibre, on peut obtenir un forfait mobile 5G 200 Go à 0,99 €/mois pendant un an (la SIM coûte 1 €). Passée cette période, le forfait passe à 9,99 €/mois.
Face au succès de B&You Pure Fibre, la concurrence a été obligée de suivre. Sosh propose depuis peu une connexion fibre jusqu’à 2 Gb/s avec une Livebox S (Wi-Fi 7 bibande) à 24,99 €/mois, Free une Freebox Pop S (jusqu’à 5 Gb/s, Wi-Fi 7 bibande) à 23,99 €/mois et SFR RED une formule 1 Gb/s avec Wi-Fi 5 à 19,99 €/mois.
Alors que Bouygues Telecom impose depuis peu des frais de résiliation sur ses forfaits mobiles pour dissuader ses clients de le quitter, un nouvel opérateur contrecarre cette mesure. Lors de la souscription d’un forfait, SFR et RED by SFR remboursent jusqu’à 5 € sur les frais de résiliation facturés par l’ancien opérateur.
Offre de remboursement de SFR
Pour en profiter, il faut donc être un nouveau client, souscrire un forfait entre le 17 juin et le 18 août et avoir conservé son numéro de téléphone en effectuant une portabilité. Afin de toucher concrètement le remboursement, il faut remplir un formulaire en ligne dans les 90 jours suivant la souscription (le formulaire ne semble pas encore disponible chez RED) en joignant une copie de la facture de clôture. Le remboursement, qui intervient dans un délai de cinq semaines, prend la forme d’un avoir allant jusqu’à 5 € sur une facture. Ça fait une longue attente pour 5 €, mais enfin, c’est toujours ça de gagné.
Free Mobile est le premier à avoir proposé un remboursement des nouveaux frais de Bouygues, mais c’est plus un coup de comm’ qu’un vrai geste, car sa procédure est d’un autre âge : il faut envoyer le dossier par courrier. La démarche pourrait heureusement être simplifiée prochainement.
Pour l’heure, aucun opérateur n’a imité Bouygues en ajoutant des frais de résiliation sur ses forfaits sans engagement. Mais maintenant que des offres de remboursement se mettent en place, il faudra voir si cela dure.
Craig Federighi continue de faire la retape d’iPadOS 26, une mise à jour majeure qui apporte un système de fenêtres entièrement revu. Le chef du logiciel d'Apple a papoté avec MacStories dans un long article où il revient sur les différents types d’utilisateurs d’iPad, l’évolution du multitâche ou les raisons de l’absence de macOS sur la tablette.
Image Apple
« Trouver la bonne expérience multitâche pour cet appareil, en tenant compte de tout ce qui le rend unique, était selon moi quelque chose qui méritait d’être envisagé avec soin », déclare Federighi, qui affirme utiliser son iPad « tous les jours, tout le temps ». Il explique que chaque retouche au multitâche est cruciale tant il faut réussir à garder la simplicité et la nature interactive de l’iPad, qui est vu comme la mission n°1 chez Apple. L'entreprise a donc pris son temps pour faire des retouches au fil des ans.
Le chef du logiciel se dit être un grand utilisateur de Stage Manager, arrivé avec iPadOS 16 mais sur lequel Apple a commencé à plancher dès 2009. Plus de 10 ans après et une fois la logique de l’iPad bien établie, Federighi explique que ses équipes ont senti qu’elles pouvaient se permettre d’ajouter des options de fenêtrage visant les utilisateurs avancés de la tablette. Il estime qu’après tant d’années, la base de développeurs avait compris ce qu'est une application iPad et ses différences avec une app Mac et qu'elle n'allait donc pas porter des applications sans ajouts ergonomiques.
Image Apple
Un multitâche plus poussé et disponible plus tôt n’aurait-il pas pu permettre de voir arriver de meilleures apps iPad, en plus grand nombre ? Craig Federighi rappelle que la puissance de la tablette a pendant longtemps été assez limitée par rapport à ce qu’il est possible de faire avec les puces Apple Silicon. La priorité a donc été donnée aux manipulations directes et à l'interactivité, un point « non négociable » pour lui. Cela explique selon lui pourquoi il a fallu attendre tant d’années avant de voir arriver une barre des menus : si celle-ci avait été disponible plus tôt, de nombreux développeurs y auraient logiquement caché des fonctionnalités, les rendant moins accessibles tout en complexifiant l’interface.
Apple a petit à petit réalisé qu’il y avait deux types d’utilisateurs d’iPad : ceux qui s’en servent comme d’une simple tablette avec des apps en plein écran, et les autres, plus avancés, et qu’Apple a mis du temps à reconnaître. Il a alors fallu ménager la chèvre et le chou. Federighi s’amuse d’une petite métaphore en expliquant ne pas vouloir créer une interface faisant office de « Spork » (cuillère-fourchette), soit cherchant à combiner deux bonnes idées pour en faire une mauvaise. Impossible donc, d’envisager une intégration de macOS. « L’objectif d'Apple n'a pas été de faire en sorte que l'iPad remplace complètement les endroits où le Mac est l'outil adéquat pour le travail" », ajoute Federighi.
Image Apple
Il reste cependant assez amusant de voir que l’iPad récupère des éléments du Mac en place depuis des décennies. Le responsable du logiciel estime qu’il aurait été trop simple de juste ré-embarquer la même interface que l’on connait depuis 1984. Apple a donc tenté de tout repenser, du curseur au fenêtrage. « En même temps, il ne faut pas être allergique à l'idée de tirer des leçons du passé », ajoute t-il.
Je pense que l'équilibre auquel nous sommes parvenus consiste à dire : "Écoutez, si la bonne réponse pour l'iPad est cohérente avec un autre appareil, le Mac, alors, bien sûr, utilisons-le. Mais n'allons pas chercher quelque chose sur le Mac par réflexe, juste parce que c'est là".
Une autre raison pour laquelle l’iPad ne fera pas tourner macOS, même s’il estime que la tablette « peut s’inspirer d’éléments du Mac ». Les critiques supposant que personne chez Apple n’utilise l’iPad le laissent perplexe et le déçoivent. Il explique que certains angles morts sont dus au fait qu'il faut maintenir à flot la plateforme pour de nombreux profils d’utilisateurs différents. « Je comprends [les critiques] d'une certaine manière », déclare-t-il, assurant tenir compte des reproches.
Ici aussi, il s’agit d’un numéro d’équilibriste. « Chaque année, il faut faire des choix difficiles pour déterminer les priorités, la manière d'évoluer et le moment opportun pour relever tel ou tel défi, tout en adoptant une vision à long terme ». Nous reviendrons prochainement sur la nouvelle gestion des fenêtres d’iPadOS 26, dont la sortie est prévue à l’automne.
Le NFC Forum, dont fait partie Apple, a annoncé une avancée majeure pour la technologie de communication sans fil de courte portée. La Release 15 va quadrupler la portée du protocole : de 0,5 cm, sa distance de fonctionnement historique, elle va passer à 2 cm. Autrement dit, il ne sera plus nécessaire de rapprocher autant son iPhone de la puce NFC visée pour que la communication opère.
Image NFC Forum
Ce changement permettra « des connexions qui s’établiront plus tôt et qui demanderont un alignement moins précis, ce qui rendra la NFC plus rapide, plus fiable et plus simple d’utilisation », fait valoir le consortium. Plusieurs usages devraient en profiter : le chargement sans fil (une nouvelle capacité de la NFC encore inexploitée), les clés numériques (déjà prises en charge par Apple et quelques fabricants de serrures), les wearables… et les paiements.
Le NFC Forum indique en effet que les smartphones utilisés comme des terminaux de paiement, à l’image de Tap to Pay sur iPhone, pourront profiter de cette portée accrue. Cela sous-entend que les paiements en Apple Pay pourraient eux-mêmes évoluer dans ce sens.
Mais la Pomme va-t-elle vraiment profiter de cela pour élargir la portée d’Apple Pay ? D’un côté, les règlements sans contact pourraient devenir plus rapides, puisqu’il ne serait plus nécessaire de rapprocher autant son iPhone du terminal de paiement (TPE). Mais de l’autre, cela pourrait soulever des questions de sécurité ou d’intentionnalité : avec une portée à 2 cm au lieu de 0,5 cm, le geste vers le TPE serait potentiellement moins délibéré, même si Apple Pay a cet énorme avantage par rapport aux cartes bancaires de demander une validation avec Face ID ou Touch ID.
Pour l’heure, on ne sait pas quels sont les plans d’Apple avec cette Release 15 ni si les appareils existants pourront en bénéficier grâce à une simple mise à jour logicielle. Dans tous les cas, ce n’est pas pour tout de suite, car le processus de certification débutera l’automne prochain.
John Gruber a confirmé qu’Apple avait décliné son invitation à son traditionnel Talk Show en marge de la WWDC 2025 en raison de son billet de blog cinglant sur Siri. Les dirigeants d’Apple « n’ont pas été contents » de sa publication et l’ont trouvé injuste, a indiqué le célèbre blogueur américain au micro du podcast Channels with Peter Kafka.
L’émission de John Gruber à la WWDC 2025 sans invités d’Apple.
Bien qu’il n’ait pas pu interviewer Craig Federighi et d’autres cadres comme il le faisait chaque année depuis 2015, John Gruber estime qu’il est sorti grandi de cette friction inédite avec Apple :
Je ne veux pas manquer d’humilité, mais je pense que le fait qu’ils aient décidé de ne pas participer à mon émission cette année est un gros succès pour moi et une énorme perte pour eux. […] Je pense que cela affirme mon indépendance. Et au bout du compte c’est surtout eux qui en ressortent dévalorisés.
S’ils n’ont pas participé à l’émission de John Gruber, les dirigeants d’Apple ont comme d’habitude accordé des interviews à d’autres médias durant la WWDC 2025. Quant au blogueur, il a reçu à la place deux journalistes, Joanna Stern du Wall Street Journal et Nilay Patel de The Verge.
Si certains ont les yeux rivés sur leur Switch 2 depuis la sortie de la console il y a deux semaines, d’autres bidouillent encore la première génération. C’est le cas de @Patrosi73, qui s’est amusé à faire tourner iOS sur la machine de Nintendo. Il confie avoir passé 2 jours à créer ce qui est selon lui « l’iPhone le plus lent du monde ».
Le résultat est intrigant, mais pas réellement utilisable. Le système prend plus de 20 minutes à démarrer et ne permet l'ouverture d'aucune application (elles se bloquent toutes). Rien n’est stable, et les kernel panic sont légions. La prouesse reste intéressante tant iOS est réputé pour être difficile à faire tourner sur autre chose que du matériel Apple. La puce Tegra X1 de la Switch n’est plus toute jeune étant donné qu’elle a été présentée il y a quasiment 10 ans.
Sous le capot, une version complète d’iOS tourne via QEMU, un logiciel d’émulation et de virtualisation open source. La partie technique se base sur QEMUAppleSilicon, un projet visant à rendre émulables les appareils à puce Apple Silicon sur QEMU. Plus d’informations sont disponibles sur une page GitHub, où l’on peut lire que seul l’iPhone 11 est fonctionnel.
Quand on travaille avec d’autres, tout devient plus simple quand tout le monde utilise les mêmes outils. Si vous souhaitez fluidifier vos collaborations, même à l’international, mieux vaut miser sur l’une des suites bureautiques les plus populaires au monde : Microsoft Office, sur votre Mac.
Habituellement, cela implique de s’abonner à Microsoft 365, un service facturé au minimum 100 € par an. L’alternative plus économique ? Opter pour une version à vie des mêmes applications sur Godeal24.
La suite inclut Word, pour rédiger documents, rapports et contenus soignés, Excel pour gérer vos données et vos finances, PowerPoint pour créer des présentations professionnelles, et Outlook pour centraliser e-mails, calendrier et contacts.
Le tout est optimisé pour macOS et compatible Retina. Toutes les langues sont prises en charge, avec service client gratuit.
Si vous utilisez beaucoup le cloud ou les fonctionnalités assistées par intelligence artificielle, Microsoft Office 2024 est peut-être votre meilleure option. Cette version inclut Word, Excel, PowerPoint et OneNote, avec les toutes dernières mises à jour, notamment des fonctions dopées à l’IA. Word bénéficie de la rédaction intelligente, Excel propose de nouvelles formules et une gestion dynamique des données. Même PowerPoint a été amélioré pour l’enregistrement des présentations.
Si vos besoins sont simples – écrire, envoyer des mails, gérer un budget, faire une présentation – vous pouvez aussi vous tourner vers Office 2019. Les utilisateurs auront Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote (parce qu’on ne peut pas se passer de ces outils iconiques !). Une option idéale pour les étudiants, freelances ou TPE qui n’ont pas besoin de synchronisation cloud ou de la dernière version.
Mise à jour 19/06 — Les prix continuent de baisser régulièrement sur certains modèles, notamment sur le 13” entrée de gamme qui commence à se rapprocher des 1000 € ! Sur d’autres configurations, les prix sont stables, mais on a le choix de la couleur !
Les modèles 13" :
MacBook Air M4 de 16 Go/256 Go : et 1027 € en gris, 1 056 € en bleu, 1 082 € en noir et 1 089 € en lumière stellaire . Prix public : 1 199 €
MacBook Air M4 de 16 Go/512 Go : 1 306 € en bleu, 1 307 € en lumière stellaire, 1 307 € en gris et 1 307 € en noir. Prix public : 1 449 €
MacBook Air M4 de 24 Go/512 Go : 1 549 € en noir, 1 590 € en bleu et 1 585 € en gris - Prix public : 1 699 €
Les modèles 15” :
MacBook Air M4 de 16 Go/256 Go : 1 349 € en gris, 1 351 € en lumière stellaire et noir et 1 389 € en bleu, - Prix public : 1 499 €
MacBook Air M4 de 16 Go/512 Go : 1 571 € en lumière stellaire , 1 578 € en bleu et 1 640 € en et noir - Prix public : 1 749 €
MacBook Air M4 de 24 Go/512 Go : 1 801 € en lumière stellaire et bleu, 1 833 € en noir et 1 889 € en gris - Prix public : 1 999 €
Que ce soit dans sa version 13" ou dans celle de 15", le MacBook Air M4 est un ordinateur portable que l’on recommande les yeux fermés au plus grand nombre. Il a tout pour lui : il est léger, il a une excellente autonomie, il est puissant… Le fait qu’il embarque 16 Go de RAM par défaut facilite d’autant plus le choix. Seuls les 256 Go de stockage de base peuvent être gênants, sauf si on a l'habitude de travailler et stocker en ligne ou sur des supports externes. Les différences entre le 13" et le 15" portent uniquement sur la taille de l'écran et l'encombrement. Le second n'est pas plus puissant ou mieux équipé que le premier, même leur autonomie est identique.
MacBook Air M4 de 24 Go/512 Go : 1 801 € en lumière stellaire et bleu, 1 842 € en noir et 1 889 € en gris - Prix public : 1 999 €
Que ce soit dans sa version 13" ou dans celle de 15", le MacBook Air M4 est un ordinateur portable que l’on recommande les yeux fermés au plus grand nombre. Il a tout pour lui : il est léger, il a une excellente autonomie, il est puissant… Le fait qu’il embarque 16 Go de RAM par défaut facilite d’autant plus le choix. Seuls les 256 Go de stockage de base peuvent être gênants, sauf si on a l'habitude de travailler et stocker en ligne ou sur des supports externes. Les différences entre le 13" et le 15" portent uniquement sur la taille de l'écran et l'encombrement. Le second n'est pas plus puissant ou mieux équipé que le premier, même leur autonomie est identique.
Mise à jour les 21 et 23 mai : Amazon a procédé à de nouveaux ajustements (dans le sens d'une baisse de prix) et des références sont revenues en stock à de bons prix.
Les modèles 13" :
MacBook Air M4 de 16 Go/256 Go : 1 082 € en noir et en gris, 1 089 € en lumière stellaire et 1 099 € en bleu. Prix public : 1 199 €
MacBook Air M4 de 16 Go/512 Go : 1 307 € en lumière stellaire, 1 326 € en gris, 1 328 € en bleu et 1 344 € en noir. Prix public : 1 449 €
MacBook Air M4 de 24 Go/512 Go : 1 552 € en lumière stellaire, 1 561 € en bleu, 1 585 € en noir et 1 586 € en gris - Prix public : 1 699 €
MacBook Air M4 de 24 Go/512 Go : 1 801 € en lumière stellaire, 1 802 € en bleu, 1 851 € en noir et 1 889 € en gris - Prix public : 1 999 €
Mise à jour le 14 mai — Amazon est toujours aussi agressif sur les prix. Petit récap des promotions sur les MacBook Air M4.
Les modèles 13” :
MacBook Air M4 13” 16 Go de RAM - 256 Go de SSD : 1 082 € en noir et en gris, 1 089 € en lumière stellaire et 1 099 € en bleu. Prix public : 1 199 €
MacBook Air M4 13” 16 Go de RAM - 512 Go de SSD : 1 307 € en noir, 1 331 € en bleu et 1349 € en gris. Prix public : 1449 €
MacBook Air M4 13” 24 Go de RAM - 512 Go de SSD : 1 599 € dans toutes les couleurs - Prix public : 1 699 €
On a beaucoup insisté dessus, mais pour un achat très long terme, privilégiez le modèle avec 512 Go de SSD. Le modèle noir, par ailleurs, est très élégant, mais est un aimant pour les empreintes de doigts.
Les modèles 15” :
MacBook Air M4 15” 16 Go de RAM - 256 Go de SSD : 1 399 € en bleu et en noir - Prix public : 1 499 €
MacBook Air M4 15” 16 Go de RAM - 512 Go de SSD : 1 649 € dans toutes les couleurs - Prix public : 1 749 €
MacBook Air M4 15” 24 Go de RAM - 512 Go de SSD : 1 801 € en lumière interstellaire, 1 808 € en bleu, 1857 € en noir et 1 889 € en gris - Prix public : 1 999 €
Mise à jour le 12 mai : une configuration solide a baissé encore de prix, celle du MacBook Air M4 en 15" avec 24 Go de RAM et 512 Go de SSD. Le coloris Lumière stellaire coûte 1 801 €, c'est presque 200 € de moins que l'Apple Store (-198 €) pour cette version avec son plus grand écran. Les 512 Go de stockage sont une bonne moyenne et les 24 Go de RAM offrent une capacité très confortable sur cette gamme, c'est mieux que les versions de base des MacBook Pro (16 Go).
Mise à jour le 10 mai : en ce qui concerne les MacBook Air M4 13”, les prix sont toujours au plus bas.
1082 € pour le modèle de base en noir. Rappelons que cette configuration embarque 16 Go de RAM et 256 Go de SSD. C’est une remise de 10% sur le prix public. Le modèle gris est proposé au même prix alors que le bleu se négocie à 1 099 €.
1307 € pour la configuration « confort » : 16 Go de RAM et 512 Go de SSD.
Le modèle avec 24 Go de RAM est pour sa part vendu 1 599 €, soit une réduction de 6% sur le prix public.
Pour les modèles 15”, on trouve encore de belles remises :
le modèle entrée de gamme est proposé à 1349 € en modèle gris. Il s’agit du modèle avec 16 Go de SSD et 256 Go de SSD, qui habituellement est vendu 1499 €.
le modèle avec 24 Go de RAM 512 Go de SSD est vendu 1813 € en lumière interstellaire et 1826 € en bleu. Chez Apple, ce même modèle est vendu 1999 €.
Mise à jour le 8 mai : le prix du MacBook Air continue de s'effriter sur des configurations. C'est à chaque fois quelques euros qui sont ôtés mais l'écart se creuse avec le prix officiel de l'Apple Store sur ce portable dans sa dernière génération (mars 2025).
Mise à jour le 6 mai — À mesure que les jours passent, le MacBook Air M4 voit son prix perdre quelques euros. Le modèle 16 Go / 512 Go de SSD (celui que l’on recommande vraiment) est proposé à 1317 € en noir et à 1 318 € en lumière stellaire.
La même configuration en 15” connait également des baisses de prix. Le modèle gris est proposé à 1 571 €, soit une remise de 178 € sur son prix normal. Le modèle lumière interstellaire est également proposé au même prix.
Mise à jour le 2 mai : À chaque jour sa réduction de quelques euros. Amazon a de nouveau baissé ses prix sur deux configurations de MacBook Air M4. Pas de grand chose mais ce sont les derniers en date :
MacBook Air M4 de 13" en 16/512 Go (minuit) à 1 332 € (- 117 € par rapport au prix d'Apple)
MacBook Air M4 de 15" en 16/512 Go (Bleu ciel et Lumière stellaire) à 1 608 € (- 141 €)
Mise à jour le 1er mai : À chaque jour sa réduction. Amazon a de nouveau baissé de 10 à 25 € ses prix sur plusieurs MacBook Air M4. Voici les nouveaux tarifs :
MacBook Air M4 de 13" en 16/512 Go (minuit) à 1 335 € (- 114 € par rapport au prix d'Apple)
MacBook Air M4 de 15" en 16/256 Go (gris) à 1 376 € (- 123 €)
MacBook Air M4 de 15" en 16/512 Go (gris) à 1 620 € (- 126 €)
MacBook Air M4 de 15" en 24/512 Go (bleu) à 1 853 € (- 146 €)
Mise à jour le 30 avril : Amazon a raboté encore un peu les prix, de pas grand chose mais cela fait de nouveaux seuils pour quelques configurations.
MacBook Air M4 de 13" en 16/512 Go (minuit) à 1 344 € (-105 €)
MacBook Air M4 de 15" en 16/256 Go (gris) à 1 398 € (-101 €)
MacBook Air M4 de 15" en 16/512 Go (gris) à 1 620 € (-129 €)
MacBook Air M4 de 15" en 24/512 Go (bleu) à 1 862 € (-137 €)
Article original publié le 28 avril : Lancés il y a moins de deux mois, les MacBook Air M4 voient déjà leur prix diminuer petit à petit sur Amazon. La version 13" de base en coloris minuit est en ce moment à 1 082 €, soit le tarif le plus bas à ce jour. Chez Apple, ce modèle est vendu 1 199 €.
Si les 256 Go de stockage par défaut sont trop faibles pour vous, l’unité avec 512 Go est en promotion à 1 353 € en minuit et en lumière stellaire, au lieu de 1 449 €. Et si ce sont les 16 Go de mémoire qui vous posent problème, la configuration avec 24 Go de RAM et 512 Go de stockage est à 1 586 € en couleur grise (- 113 €).
Vous pouvez aussi faire des économies sur le grand MacBook Air M4 de 15". La version de base est disponible sur Amazon à partir de 1 399 € (- 100 €). Avec le double de stockage, comptez 1 629 € (- 120 €). Et avec le double de stockage et 24 Go de RAM, vous pouvez vous en sortir pour 1 871 € (- 128 €).
Alors que beaucoup l’attendent, ne serait-ce que pour savoir comment Apple va concurrencer les autres fabricants de smartphones dans le domaine, il semble que l’iPhone pliable entrera en production d’ici la fin de l’année.
Apple Foldable iPhone Updates:
1. Assembly supplier Foxconn is expected to officially kick off the project in late 3Q25 or early 4Q25. As of now, many component specifications (including the hinge, which has drawn considerable market attention) have yet to be finalized.
C’est Ming-Chi Kuo qui s’y colle, comme souvent, pour rapporter des nouvelles en provenance directe des usines de Foxconn. Selon le fuiteur, les premiers essais d’assemblage devraient commencer à la fin du troisième trimestre de cette année, avec de premiers essais de série avant la fin de l’année.
Si tout n’est pas encore finalisé, il semble que ce soit le cas pour les spécifications de l’écran, qui devrait être produit par Samsung Display, qui prévoit une production de 7 à 8 millions d’unités pour les débuts de la production. Au total, les rumeurs indiquent qu’Apple envisage de vendre entre 15 et 20 millions de sa première génération de smartphone pliable, sur une période de 2 à 3 ans.
Étant donné que la production en masse devrait commencer au deuxième trimestre 2026, les chiffres indiquent qu’il est fort probable que le tarif de l’appareil soit élevé, 15 à 20 millions d’unités sur 2-3 ans représentant à peine la moitié de ce qu’Apple vend d’iPhone Pro/Pro Max en une seule année.
Bien entendu, tant que la production réelle n’est pas lancée, certains détails peuvent encore changer, même si le principal semble déjà acté.
Dans sa quête d’être toujours plus sévère avec ceux qui auraient l’idée d’utiliser des mods et autres hacks, Nintendo serait-elle allée trop loin ? Plusieurs utilisateurs rapportent en effet que suite à l’utilisation d’une cartouche « MiG », leur Switch 2 flambant neuve a été réduite à l’état de presse-papier.
L’équivalent d’un écran bleu de la mort, mais permanent. Image YouTube/Scattered Brain.
C’est BGR qui rapporte ces cas, amenant tous à la même conclusion : l’erreur 2124-4508, indiquant que « L’utilisation des services en ligne par cette console est actuellement restreinte par Nintendo ». La console ne peut alors plus se connecter au Nintendo Store, ni sauvegarder une partie en ligne, ou encore jouer à plusieurs.
Pire, si l’utilisateur tente de restaurer la console, celle-ci ne pourra alors même plus accéder à un quelconque jeu, y compris hors ligne. La console devient alors un magnifique presse-papier design à plus de 400 €.
La cartouche « MiG » ne concerne pas que des vilains pirates, certains comme Scattered Brain l’utilisant pour le côté pratique de n’avoir qu’une seule cartouche à transporter plutôt que plusieurs dizaines, mais au vu des risques encourus, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Appeler le service client Nintendo ne sera d’aucun secours, celui-ci se bornant à rappeler que les conditions d’utilisation de la console et des services en ligne interdisent les cartouches non officielles et les hacks en tout genre.
Nintendo ayant la main (très) lourde en ce moment sur ce genre d’usages, nous ne saurions trop vous recommander de ne pas tenter le diable, ou à vos risques et périls, et en gardant à l’esprit que vous pourrez très bien vous retrouver avec une jolie brique toute neuve.
Depuis quelques semaines, Tim Cook et par la même occasion Apple ne sont plus tellement dans les petits papiers du président des États-Unis d’Amérique, Cook ayant osé refuser de participer à un voyage officiel en compagnie de Donald Trump. Apple ne semblant en plus pas vouloir revenir aux USA pour assembler ses iPhone, le locataire de la Maison Blanche a donc pris en grippe le patron de la pomme.
Cependant, un levier pourrait apparaître pour calmer les tensions entre les deux hommes, et par là même aider Apple à retrouver les bonnes grâces du président US : l’achat de Gold Cards, les fameuses « cartes vertes pour millionnaires » créées par Donald Trump pour attirer les investisseurs.
Avec celle-ci, et après s’être délesté de 5 millions de dollars auprès de l’administration US, le porteur obtient les mêmes droits que la célèbre « carte verte », donnant le statut de résident permanent. Le dirigeant US ayant fortement limité les voies d’accès à la Green Card, que ce soit pour les demandeurs individuels par le renforcement des lois sur l’immigration ou pour les entreprises, en contrôlant drastiquement les raisons invoquées et en rallongeant les délais, la « Gold Card », renommée par certains (et par le site officiel lui-même) « Trump Card » devient un moyen intéressant pour faire venir des personnes amenées à occuper des postes importants.
As I mentioned earlier, Apple could try to calm Trump's emotions in order to temporarily shift his focus from the iPhone tariffs. It looks like they’ve figured out how.
C’est ainsi que par le biais de Newsmax, Ming-Chi Kuo voit la confirmation de ce qu’il pressentait, le président US affirmant qu’Apple allait commander un nombre conséquent de ces cartes à 5 millions de dollars l’unité afin de faire entrer des ingénieurs et autres investisseurs importants sans avoir à passer par les longues étapes nécessaires à l’obtention du visa permanent.
Bien entendu, si Donald Trump a lancé cette information au vol durant un trajet avec Air Force One, Apple n’a pas confirmé cette information et ne la confirmera probablement jamais, les affaires internes ne sortant pas du cercle bien fermé de l’Apple Park.
LG n’est plus à présenter en tant que constructeur de TV, d’autant plus quand il s’agit d'un écran OLED : à part Lucky Goldstar (et oui, pour ceux qui ont acheté un appareil bas de gamme GoldStar il y a une trentaine d’années, c’était les débuts de LG... comme quoi, on peut commencer petit et très peu qualitatif et devenir une marque reconnue avec le temps), Samsung Display ou TCL CSOT, point de salut. Tous les autres « constructeurs » de téléviseurs OLED se fournissent chez ces trois-là, y compris des célébrités comme Sony.
Ces appartements témoins sont toujours aussi beaux. Image LG.
Reste que la technologie OLED étant arrivée à maturité, il faut bien trouver quelque chose pour justifier un tarif élevé et donner envie de changer... et pourquoi pas une TV transparente ? Ce n’est pas la première fois que la chose aura été tentée, Xiaomi ayant déjà commercialisé un modèle il y a plusieurs années, mais un souci se posait jusqu’alors : c’est bien gentil, mais comment avoir une qualité d’image correcte quand on veut « regarder la télé », plutôt que d’avoir un faux aquarium de luxe ?
LG a trouvé la solution, en intégrant dans la structure du téléviseur un fond en tissu qui monte à la demande pour donner un fond physique à l’image, et ainsi voir le JT du soir sans être dérangé par madame qui passe derrière l’écran. Cependant, le mode transparent ne manque pas de charme non plus, donnant un effet de profondeur inédit aux images qui s’y adaptent (les éternels feux d’artifice ou aquariums sont parfaits pour ça).
L’écran semble être alimenté comme par magie, seul dans son cadre, toute l’électronique se trouvant dans un boîtier noir (le « Zero Connect ») pas plus gros qu’un Mac Studio dans le bas du meuble de l’appareil, ouvert aux quatre vents pour donner l’impression d’un écran suspendu par les quatre fins pieds métalliques.
Il est alimentable en images 4K jusqu’à 120 Hz, et gère le Nvidia G-Sync et l’AMD FreeSync Premium, si vous osez jouer dessus, au risque de provoquer un ghosting assez gênant sur votre belle dalle OLED de 77" transparente... comme votre compte après achat. Car en toute... transparence, finissons par le tarif de la magie translucide du LG OLED Signature T : 49 999 €.
Les musiques générées par IA ont envahi les services de streaming mais ne sont quasiment écoutées que par des fraudeurs. Deezer a révélé que, sur dix lectures d’un morceau créé par une intelligence artificielle, jusqu’à 7 sont attribuables à des bots. Ce genre de musique représente 0,5 % des écoutes de la plateforme.
Un robot jouant de la guitare générée avec Image Playground.
Les services de création de musique sont de plus en plus nombreux depuis l’explosion des LLM. Google a déployé MusicLM dès 2023, tandis que Microsoft permet également de créer des pistes via Copilot. La plateforme Suno est l’une des plus connues dans le domaine, permettant de générer des chansons avec des paroles. Spotify, Apple Music et Deezer doivent depuis plusieurs mois régulièrement passer un coup de balai pour éviter de voir leurs plateformes submergées par ces contenus de basse qualité.
Pourquoi des bots écoutent-ils de la musique par IA ? Des petits malins abusent du système de redevances des plateformes de streaming. Ils mettent en ligne des morceaux avant d’envoyer leur armée de robots les écouter… et toucher ainsi des royalties. Les fraudeurs multiplient les musiques afin de ne pas se faire repérer tout de suite. Thibault Roucou, en charge des droits d’auteur chez Deezer, y voit un groupe « très organisé ». Selon la plateforme, les titres du genre vont de la fausse musique pop et rap à des morceaux d'ambiance totalement artificiels. On avait également vu passer en décembre dernier de fausses musiques de Noël :
Deezer veut garder une longueur d’avance sur les petits malins et a annoncé en début d’année le déploiement d’un outil pouvant détecter les musiques générées par IA. Elle estime qu’il peut repérer 100 % des pistes artificielles. Ce type de morceau représente désormais 18 % de tous les téléchargements de la plateforme, soit 20 000 titres par jour.
Garmin ajoute un tout nouveau produit à son catalogue. L’Index Sleep Monitor est un brassard de suivi du sommeil qui se porte sur le haut du bras. Pourquoi sortir un nouvel accessoire alors que les montres connectées, dont celles de Garmin, savent déjà enregistrer l’activité nocturne ? Parce qu’il faut bien recharger sa montre à un moment ou à un autre et parce que ce brassard est peut-être plus confortable qu’un objet au poignet.
Index Sleep Monitor. Image Garmin.
L’Index Sleep Monitor est capable de fournir toutes les données suivantes : score global de sommeil ; phases de sommeil ; statut de la variabilité de la fréquence cardiaque (indicateur de l’état de stress) ; saturation en oxygène dans le sang ; respiration ; température cutanée ; et Body Battery, une mesure propriétaire qui informe sur le « capital énergétique ». Et pour les femmes, le brassard s’inscrit dans le suivi du cycle menstruel grâce à la température cutanée.
Toutes les données sont synchronisées en Bluetooth avec l’application Garmin Connect au réveil. En parlant du réveil, le brassard essaye d’en faire un en douceur. Il vibre légèrement pendant la phase de sommeil léger qui précède l’heure de réveil choisie.
Index Sleep Monitor. Image Garmin.
Le brassard est fait d’un tissu doux, extensible et respirant (70 % nylon et 30 % Spandex). Il se lave en machine en retirant au préalable le module qui comprend tous les capteurs. Il est disponible en deux tailles : S-M (326 x 63,5 x 0,55 mm) et L-XL (452 x 63,5 x 0,55 mm). Garmin annonce une autonomie de 7 nuits avec la SpO2 en utilisation normale pour le module, à raison de 8 heures de sommeil par nuit. L’Index Sleep Monitor est dès à présent en vente à 169 €.