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Bon plan : le MacBook Air M2 de retour à 849 €
C’est le retour d’une très bonne affaire. Chez Cdiscount, vous pouvez acquérir un MacBook Air M2 gris sidéral ou argent pour seulement 849 €. L’ordinateur est affiché à 899 €, mais en saisissant le code « APPLE50D799 » lors de la commande vous jouirez d’une remise supplémentaire de 50 €. Le modèle en vente est équipé de 256 Go de stockage et de 16 Go de mémoire vive.

Lancé en 2022, le MacBook Air M2 est très agréable à utiliser : il est léger, silencieux, performant et endurant. Deux générations lui ont succédé, mais la formule n’a pas changé, si bien qu’il reste tout à fait dans le coup aujourd’hui. Les 16 Go de RAM sont suffisants pour les usages classiques. Les 256 Go de stockage peuvent, eux, être trop faibles pour certains, mais on peut pallier le problème avec un SSD externe. Boulanger propose cette même machine à 899 €.
Si vous voulez une meilleure webcam et plus de puissance dans le même format, le MacBook Air M4 est en promotion sur Amazon à 1 089 € au lieu de 1 199 €.

Test du MacBook Air M2 : le saut dans l'air moderne
iPhone 17 : un écran 120 Hz mais pas vraiment ProMotion ?
Un leaker chinois sème le doute sur une caractéristique supposée de l’iPhone 17 et de l’iPhone 17 Air. Comme on l’a déjà entendu, ces deux modèles auraient un écran 120 Hz, mais selon Fixed Focus Digital, il ne s’agira pas véritablement d’un écran ProMotion.

Introduit avec l’iPhone 13 Pro, la technologie ProMotion ajuste dynamiquement la fréquence de rafraichissement selon ce qui est affiché à l’écran. Quand c’est une animation, comme un défilement, la fréquence monte jusqu’à 120 Hz pour un grand effet de fluidité, quand c’est un contenu statique, comme l’écran de verrouillage, la fréquence est limitée à 1 Hz pour économiser l’énergie (l’iPhone 13 Pro ne pouvait pas descendre sous 10 Hz, c’est pourquoi il n’a pas d’écran toujours activé).
Or, Fixed Focus Digital affirme que l’iPhone 17 et le 17 Air auront un écran 120 Hz sans rafraichissement adaptatif. Pour Apple, cela pourrait être un moyen d’améliorer l’écran de ces deux modèles sans complètement faire de l’ombre à ceux des iPhone Pro, qui garderaient l’exclusivité de la capacité always-on. Mais il serait tout de même très étonnant que l’iPhone 17 Air soit bloqué à 120 Hz, ou même 60 Hz, quand on considère qu’il aura une batterie plus petite que les autres et que chaque optimisation va compter pour son autonomie.
Ce leaker a eu de très bonnes infos par le passé, comme le nom iPhone 16e avant tout le monde, mais il s’est aussi trompé concernant de nouvelles couleurs d’iPhone.

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs
macOS Sequoia : des bugs d'affichage sur la batterie et le signal cellulaire de l'iPhone pendant le partage de connexion
macOS Sequoia et l'iPhone peuvent avoir du mal à se mettre d'accord sur les niveaux de batterie et de signal cellulaire lorsque le premier utilise le partage de connexion du second.

Plusieurs utilisateurs dans quelques forums ont observé des information erronées récurrentes lorsqu'ils utilisent le partage de connexion de leur iPhone. Depuis l'installation de Sequoia ou de l'une de ses mises à jour de l'an dernier, ils reçoivent fréquemment des notifications affirmant que la batterie de leur iPhone commence à tirer la langue et qu'il serait judicieux d'interrompre le partage pour la préserver.

Ce niveau de batterie apparaît dans un menu du Finder. Sauf que l'iPhone n'affiche pas du tout la même information, la batterie peut être au contraire largement remplie. Ces alertes s'affichent même avec un partage par USB-C où l'ordinateur recharge pourtant l'iPhone. L'autre problème est le niveau de signal affiché su le Mac qui peut être également à côté de la plaque. Il ne montre pas le même nombre de barres actives que sur l'iPhone, ni le même type de connexion (ce sera de la 3G au lieu de la 5G par exemple).

Cela n'empêche pas le partage de connexion de fonctionner, mais l'accumulation des alertes peut agacer. Des Mac Intel comme Apple Silicon apparaissent dans ces témoignages ainsi qu'une référence au dernier 15.5 qui n'a semble-t-il apporté aucun remède. Un utilisateur a publié des captures avec le même iPhone mais deux Mac, l'un avec Ventura (macOS 13) et l'autre avec Sequoia. Les deux macOS sont en désaccord complet avec le plus récent qui ne rend pas compte des bonnes informations.
Trois gros sites pornos vont s’auto-censurer en France dès demain
À partir de demain, mercredi 4 juin, YouPorn, Redtube et Pornhub ne présenteront plus de vidéos pornographiques en France. Les trois sites seront toujours accessibles, mais ils afficheront uniquement un texte dénonçant les législations imposant une vérification de l’âge des internautes.

Une loi oblige depuis 2020 les éditeurs de sites pornos de s’assurer que leurs visiteurs sont majeurs, mais les multiples recours qui ont été déposés et les difficultés techniques qui se posent font qu’elle est restée largement inappliquée.
Pourquoi le groupe Aylo a-t-il finalement décidé de censurer lui-même ses propres sites, comme il l'a annoncé aujourd'hui lors d'une conférence de presse ? Parce qu’à partir du 6 juin, l’Arcom pourra mettre en demeure les sites qui ne sont pas dans les clous, y compris s’ils sont hébergés dans un autre pays de l’Union européenne, ce qui est le cas de Pornhub, RedTube et YouPorn. Si les sites ne se mettent pas en conformité, l’autorité aura ensuite la possibilité de demander aux fournisseurs d’accès à internet de les bloquer, et ce sans passer par une décision de justice. C'est une option offerte par la loi visant à réguler l'espace numérique votée en 2024.
Aylo, pour qui la France représente le deuxième marché mondial derrière les États-Unis, n'a pas précisé combien de temps cette suspension pourrait durer. L'éditeur estime que la mise en place d’un contrôle de l’âge met en danger la vie privée des internautes. Comme la plupart des autres acteurs de l’industrie pornographique, il ne veut pas prendre cette responsabilité et milite pour une vérification directement intégrée au niveau du système d’exploitation… une idée qu’Apple et Google rejettent largement. Au bout du compte, ce sont encore les vendeurs de VPN qui doivent se frotter les mains, sinon plus.
ScreenBar Halo 2 : BenQ renouvelle sa lampe qui s’accroche sur un moniteur
BenQ lance une nouvelle version de sa lampe de bureau qui se positionne sur un moniteur. La ScreenBar Halo 2 dispose encore de deux éclairages, un à l’avant pour illuminer le clavier et la souris, et un à l’arrière pour réduire la pénombre dans la pièce. L’objectif est de proposer un environnement lumineux agréable autour de l’écran devant lequel on est collé jour et nuit.

Cette barre lumineuse de deuxième génération dispose d’un nouveau système de fixation sans pincement qui élargit sa compatibilité. Elle peut se poser sur des moniteurs plats faisant 0,43 à 6 cm d’épaisseur, quant la précédente version avait besoin d’au moins 0,7 cm d’épaisseur. C’est surtout avec les moniteurs incurvés que la compatibilité a été améliorée, puisqu’elle s’adapte de 0,43 cm à 6 cm, contre 0,7 à 4,2 cm pour l’ancien modèle.
Autres progrès, la couverture lumineuse à 500 lux passe de 40 x 60 cm à 85 x 50 cm, et la luminosité maximale (celle au centre) grimpe au-dessus des 1 000 lux, contre 800 auparavant. La molette de contrôle sans fil gagne, elle, un panneau tactile numérique pour plus de précision. Et pour alimenter la lampe (15 W de consommation maximum), ce n’est plus un câble USB-A qui est intégré, mais un câble USB-C.


À l’inverse de la Razer Aether Monitor Light Bar, la ScreenBar Halo 2 n’est toujours pas connectée. On ne peut pas l’intégrer dans l’application Maison, par exemple, pour la contrôler depuis son ordinateur ou l’automatiser, elle se commande uniquement depuis sa molette.
Ce nouveau produit est dès à présent en vente à 179 €. Le prix de la première version a chuté à 144 €, mais on ne sait pas si elle va rester longtemps au catalogue maintenant qu’elle a une remplaçante.

Test de la ScreenBar Halo de BenQ
YouTube et WhatsApp écartent plusieurs anciens iPhone avec leurs dernières mise à jour
Meta et Google ont chacun de leur côté resserré la liste des iPhone compatibles avec leurs apps WhatsApp et YouTube en excluant d'anciens modèles. Pour WhatsApp l'annonce avait été faite en décembre dernier avec une date butoir le 5 mai. Ce sera survenu un peu plus tard, mais le résultat est le même.
L'app de messagerie exige désormais iOS 15.1 (ou iPadOS 15.1) pour fonctionner. Ce qui signifie qu'il faut au moins un iPhone SE ou un 6s. Précédemment on pouvait remonter jusqu'à iOS 12. C'est un sacré bond en avant.

Pour l'app de vidéo, Google est un poil plus strict puisque sa dernière mise à jour indique iOS 16. C'est un système qui s'installait à partir des iPhone SE 2, iPhone 8 et le X (pour la version tvOS, rien ne change, c'est toujours tvOS 13 qui est réclamé).

Comment utiliser WhatsApp sur iPad et ses différences avec l'iPhone
Revolut va bientôt prendre en charge Wero pour des transferts d’argent faciles
Revolut va ajouter une corde à son arc. La néobanque va bientôt intégrer Wero, le service de paiement européen qui a récemment pris le relais de Paylib en France. Revolut va permettre d’envoyer et de recevoir de l’argent par le biais de Wero à partir du mois de juillet.

Wero est déjà intégré à la plupart des applications des banques françaises, puisque celles-ci ont poussé le projet avec leurs homologues belges et allemands. Dans le cadre de l’accord conclu entre Revolut et European Payments Initiative, le consortium qui gère le portefeuille numérique européen, le nouveau partenaire intégrera les fonctionnalités futures de Wero quand elles seront prêtes.
À l’heure actuelle, le service permet uniquement de réaliser des transferts d’argent entre particuliers, mais les banques ont de grandes ambitions. Au second semestre, on pourra faire des achats en ligne avec Wero, et à partir de l’année prochaine, on pourra même régler ses achats en boutique et gérer ses abonnements. Le service de paiement compte 40 millions d’utilisateurs à ce jour, tandis que Revolut revendique 50 millions de clients dans le monde.

« Je te fais un Wero ? » : c'est ce que les banques françaises espèrent pour remplacer PayLib
Nouvelle baisse : la fibre SFR 1 Gb/s à 19,99 €/mois sans frais de mise en service
Un palier symbolique a été franchi. À force de voir son prix baisser, l’offre fibre de SFR RED vient de passer à 19,99 €/mois pour les nouveaux clients. Contrairement à La Boîte Sosh ou à la Freebox Révolution Light, il ne s’agit pas d’un tarif temporaire, c’est le montant qui sera sur la facture pendant toute la durée de l’abonnement. Enfin, du moins tant que la concurrence pousse l’opérateur à maintenir des prix bas, mais on est généralement tranquille pendant plusieurs années. Les frais de mise en service sont offerts.

Cette offre RED box sans engagement comprend un accès à internet 1 Gb/s symétrique, un routeur Wi-Fi 5 et les appels illimités vers les fixes et les mobiles. Pas de décodeur TV, mais on peut tout de même accéder à 35 chaînes sur mobile par le biais d’une application.
Cette offre à 19,99 €/mois sans limite de durée est l’abonnement internet le moins cher à ce jour. Pour ceux qui en veulent plus, une option à 7 €/mois donne droit à une connexion 2 Gb/s et à un routeur Wi-Fi 6, mais dans ce cas-là mieux vaut se diriger vers Bouygues Telecom. Son offre B&You Pure fibre à 23,99 €/mois est toujours imbattable pour qui veut une connexion ultra-rapide, puisqu’elle inclut une ligne jusqu’à 8 Gb/s et un routeur Wi-Fi 7 tribande. Par contre, il n’y a pas du tout de téléphone fixe ni de service de télévision.
Seagate livre ses premiers disques durs de 40 To (40 000 Go)
Vous vous souvenez du disque dur de 40 Mo de votre Macintosh SE à la fin des années 80 ? De celui de 40 Go dans votre Power Mac G4 en 2001 ? Et bien Seagate propose maintenant des disques durs de 40 To1. La production de masse n'a pas encore commencé — elle est prévue pour la première moitié de 2026 —, mais quelques clients de la société ont déjà reçu leurs disques durs de 40 To.

Pour atteindre cette capacité, Seagate a combiné la densité de la technologie HAMR — heat assisted magnetic recording, qui consiste à chauffer le plateau avec un laser pour réduire la taille des bits stockés — et un grand nombre de plateaux. Les disques durs de la gamme Mozaic 4 (qui succède aux Mozaic 3+) contiennent en effet dix plateaux de 4 To, une prouesse notamment obtenue grâce à l'hélium, comme dans beaucoup de disques durs destinés au monde professionnel. La marque avait annoncé vouloir atteindre 50 To en 2026, mais ce n'est visiblement plus le cas : il faudra se contenter de 40 To, puis 44 To en 2027 et 50 To en 2028.

Seagate met en avant la fiabilité de ses disques durs HAMR
Rappelons tout de même que les disques durs de grande capacité ciblent essentiellement les centres de données et qu'ils ont pratiquement disparu des ordinateurs grand public. Dans les disques durs et les NAS, les fabricants préfèrent par ailleurs livrer des modèles avec une capacité plus faible (de l'ordre de 20 To tout de même) et des technologies plus simples à mettre en œuvre et moins onéreuses.
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Soit 40 000 000 Mo en suivant la norme du Système International. ↩︎
Spotify augmente ses tarifs en France et ajoute une seconde formule famille avec l'ancien prix
Spotify augmente les prix de toutes ses formules en France et ajoute une formule « basique » pour la famille. Quasiment un an jour pour jour après la précédente hausse, Spotify relève à nouveau le plafond de ses formules d'abonnement en France. Cela pendait au nez des clients puisque ceux du Benelux sont déjà passés par là en avril.
Il y a un an, Spotify justifiait ces mouvements de prix par la mise en œuvre de la « Taxe streaming » en France. Rien de cela aujourd'hui. Dans le courrier reçu par des clients, c'est le refrain habituel de "L'innovation qui coûte cher, mais qui profite aux clients" qui est fredonné.

Le service suédois en profite pour ajouter une nouvelle formule familiale. Concrètement, la grille comprend les offres payantes suivantes :
- Personnel à 12,14 € au lieu de 11,12 € (+1,02 €)
- Étudiants à 7,07 € au lieu de 6,06 € (+1 €)
- Duo à 17,20 € au lieu de 15,17 € (+1,5 €)
- Famille à 21,24 € au lieu de 18,21 € (+3,03 €)
Une option est proposée aux clients de la formule Famille qui peuvent rester sur l'ancien tarif en choisissant l'offre « Basique Famille » à 18,21 €. Dans ce cas, on perd le bénéfice des 12h mensuelles d'écoute gratuite de livres audio (mais seul le gestionnaire du compte pouvait en profiter). [Mise à jour à 14h50] : il semble que les autres forfaits qui ont les livres audio peuvent être aussi basculés en version basique.
Ces livres audio, avec cette carotte du gratuit, sont arrivés en Europe en octobre dernier, sans changement prix. Cette fois on n'y échappe pas et la hausse est significative sur certaines formules qui ne peuvent se délester de la partie livres si elle n'est pas utilisée.
Le slogan « Des abonnements abordables pour chaque situation » sur la page des forfaits commence à prendre la poussière alors que par ailleurs, aucune grosse nouveauté n'est proposée. Il n'y a toujours pas de qualité lossless, ni d'audio spatial. On peut simplement citer l'arrivée en janvier dernier, à petite dose, de clips vidéo.

Spotify active les clips vidéo en France
La 5G pourrait s'ouvrir aux professionnels dans une bande de fréquence dédiée
L'Arcep vient de publier une consultation publique qui va permettre — à terme — d'étendre la prise en charge de la 5G en France. L'idée de cette consultation, qui suit celle organisée l'année dernière (dès juillet 2024) est de mettre en place la possibilité de déployer des réseaux mobiles locaux pour un usage professionnel, sans passer par les opérateurs nationaux. C'est la bande comprise entre 3,8 GHz et 4,2 GHz qui servirait à cet usage précis.

Une fréquence est déjà disponible pour ces cas particuliers, celle de 2,6 GHz (entre 2 575 et 2 615 MHz), mais elle est assez limitée. Le but est de permettre la mise en place de RMP (Réseaux Mobiles Professionnels), comme une couverture dédiée dans une zone qui n'est pas accessible au public, ou pour améliorer la couverture dans des zones qui nécessitent un haut niveau de sécurité ou de résilience. Un des exemples donnés dans les réponses à la consultation précédente va être celui de la SNCF, qui pourrait déployer son propre réseau 5G, pour connecter ses équipements sans devoir passer par les réseaux des opérateurs classiques.
L'attribution des fréquences dépendra notamment des régions et les professionnels qui auront accès à une partie de la bande se verront imposer des obligations de couverture. La bande choisie est large, avec un minimum de 5 MHz lors de l'attribution et un maximum de 100 MHz (sur les 400 MHz disponibles). De plus, dans certains départements, les contraintes seront plus fortes : la bande comprise entre 3,8 et 4,2 GHz est employée par les stations de base des services fixes par satellites1 et les déploiements dans les zones en question devront donc évidemment éviter de perturber la réception.

La consultation publique a été ouverte le 2 juin 2025 et se termine le 2 juillet. Il n'y a pas encore de date précise pour la mise en place et l'attribution des fréquences de la nouvelle bande de fréquence.
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Dans les offres satellitaires, les satellites communiquent avec une station de base au sol qui sert de relais pour accéder à Internet. ↩︎
Tiny Shield, un pare-feu élégant et simple d’utilisation pour le Mac
Tiny Shield (à partir de 18 €) est une nouvelle app proposée par le créateur de Proxyman sur le segment des pare-feux pour macOS. Cette nouvelle alternative à Little Snitch ou encore LuLu permet de voir toutes les connexions à internet effectuées par votre Mac et toutes ses apps. Il peut aussi en bloquer certaines, c’est tout l’intérêt de cette catégorie d’apps après tout. Par rapport à ses concurrentes, cette app se distingue par une interface élégante et un fonctionnement très simple, qui devrait toutefois suffire si vous cherchez à empêcher certaines connexions.

L’app utilise une extension réseau parfaitement intégrée à macOS et une fois activée, elle surveille toutes les connexions sortantes. Contrairement à d’autres pare-feux, il n’est pas question ici de valider chaque connexion individuellement, puisqu’il n’y a pas de blocage systématique. Par défaut, toutes les connexions restent autorisées, comme avant, et c’est à l’utilisateur de bloquer les apps ou noms de domaine qu’il souhaite contrôler. La version actuelle de Tiny Shield présente une liste des connexions récentes, sous la forme de noms de domaine regroupés par app. C’est très intuitif et on peut rapidement bloquer une app entière, ou alors juste un des noms de domaines qu’elle invoque.
Le blocage peut se faire en cliquant dans la liste principale ou alors en amont, en sélectionnant les domaines et apps que l’on souhaite bloquer. Un panneau est dédié à cette tâche et l’interface est alors très simple, ce qui rappelle que Tiny Shield est actuellement au stade de la bêta. Son créateur promet d’autres fonctionnalités, comme un menu qui affiche la quantité de données échangées ou encore vos adresses IP, un petit peu à la manière de ce qu’une app comme iStat menus propose. On imagine que la liste de blocage sera aussi visuellement améliorée, mais pour l’heure elle fait parfaitement l’affaire.

Tiny Shield peut être essayée gratuitement, avec une limite à un seul blocage à la fois. C’est suffisant pour valider son fonctionnement, même s’il faudra payer pour l’exploiter pleinement. La licence est affichée à partir de 39 $ HT en temps normal et pour un seul Mac, avec une promotion de lancement qui divise le tarif par deux, soit environ 17,7 € TTC. On peut aussi opter pour une licence dédiée à deux Mac, facturée cette fois 22 € en promotion de lancement. Dans les deux cas, il s’agit d’une licence finale associée à deux ans de mises à jour, un modèle à la Sketch qui permet d’utiliser l’app même au-delà, sans recevoir de nouvelles versions.
L’app n’est proposée qu’en anglais et elle nécessite macOS 15.
Doom tourne enfin sur l'Apple Network Server, le « Macintosh » sans Mac OS
Apple, dans les années 90, a proposé une drôle de machine dans sa gamme : l'Apple Network Server. La gamme comprenait deux modèles (500 et 700) et — chose rare chez Apple — l'ordinateur n'était pas livré sous Mac OS ni même avec un système d'exploitation Apple. En effet, ce serveur fonctionnait sous AIX dans une version spécifique. Apple et IBM avaient travaillé ensemble pour proposer une variante de l'UNIX d'IBM. Et même si la carte mère dérive de celle du Power Macintosh 9500, l'ANS ne fonctionne pas sous Mac OS, faute de ROM adaptée.

Pourquoi parler du plus lourd des ordinateurs Apple (36 kg sur la balance) ? Parce que Cameron Kaiser, notamment à l'origine de Tenfourfox (un portage des versions modernes de Firefox pour les anciens Mac PowerPC), a porté Doom sur la machine. Car oui, même si Doom fonctionne sur de nombreux appareils (de la Touch Bar à l'adaptateur HDMI des iPhone Lightning, il n'était pas disponible sur l'Apple Network Server.

Dans un long post très technique, il explique comment il a porté Doom pour qu'il fonctionne sur le PowerPC de l'Apple Network Server, mais surtout sur la version 4.1 d'AIX, car les ports qui étaient déjà disponibles demandaient au moins la version 4.3. La compilation avec des outils de 1996 sur une plateforme assez obscure n'a pas été une partie de plaisir, mais il a finalement réussi à obtenir une version fonctionnelle, qui est open source. Le nom (Harpoom) est une référence au nom de code de la version 4.1 d'AIX pour les machines d'Apple (Harpoon). Enfin, cette variante de Doom ne propose pas de son, pour une raison très pragmatique : même si l'Apple Network Server est basé sur un Power Macintosh, la puce audio n'est pas prise en charge sous AIX.

L’iPhone 16e séduirait moins de clients que ses prédécesseurs en Europe
D’après le cabinet d’analyses Counterpoint, l’iPhone 16e connaitrait un début de carrière plus difficile que les anciens iPhone SE, du moins en Europe. Lancé en février, le smartphone entrée de gamme d’Apple a pointé à la neuvième place du classement des dix meilleures ventes pour le mois de mars, derrière les différents smartphones de Samsung et loin derrière les autres iPhone 16 (Pro) qui sont encore en tête des ventes d’après cette étude.

Apple aurait ainsi capté 2 % du marché européen avec le 16e, soit quasiment autant que l’iPhone 15 toujours en vente à un prix plus élevé. C’est également au même niveau que le Galaxy A16 5G de Samsung, un modèle entrée de gamme vendu 250 €, soit 469 € de moins que l’iPhone 16e. Counterpoint précise par ailleurs qu’en se concentrant sur l’Europe de l’Ouest, le nouveau smartphone pommé s’en sort mieux, en prenant la septième place.
Si l’on regarde uniquement l’écosystème Apple, le 16e aurait représenté 8 % des ventes d’iPhone sur le mois de mars 2025. C’est nettement moins bien que les iPhone SE de 2020 et 2022, qui avaient occupé respectivement 19 et 12 % des ventes d’iPhone durant leur premier mois de commercialisation. Ils étaient aussi troisième et sixième respectivement du classement général, ce qui prouve bien que la demande était bien plus élevée, toujours d’après les chiffres de Counterpoint.
Comment expliquer les résultats moyens de l’iPhone 16e ? C’est un bon smartphone, mais l’explication est assez évidente : il est cher, nettement plus cher que les générations précédentes. L’analyse rappelle que le premier iPhone SE a été vendu à partir de 479 €, tandis que la deuxième génération s’achetait lors de sa sortie à 519 €. En comparaison, les 719 € demandés par l’iPhone 16e sont certainement bien difficiles à accepter pour la clientèle habituelle sur ce segment. Le site ne l’évoque pas, mais peut-être que l’abandon du bouton Touch ID en façade a aussi refroidi une partie de ces clients.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque
Repris par Pearl, MacWay a rouvert les commandes
Le rachat de MacWay par Pearl est acté. Un de nos lecteurs a récemment fait un achat sur le site web de cette enseigne spécialisée dans la vente de produits informatiques, qui n’acceptait plus de commandes depuis sa mise en liquidation judiciaire en début d’année. Son colis est en route, et le mail d’expédition fait directement référence à Pearl.

Aucun des deux acteurs n’a confirmé publiquement cette opération, dont nous avions eu écho au mois d’avril. Cependant, les conditions générales de ventes de MacWay ont été mises à jour : on peut y lire que le site « est la propriété de la société PEARL DIFFUSION SARL » et que c’est bien elle qui s’occupe de la gestion des données personnelles. Pearl est un revendeur de produits électroniques qui ne se limite pas à l’écosystème Apple. Son siège social se situe en Alsace, et il dispose de magasins à Sélestat, Strasbourg, Paris et Lyon.
Acteur historique de l'environnement Apple en France, MacWay était dans la tourmente depuis plusieurs années. Face à des résultats en berne, l’enseigne avait fermé toutes ses boutiques à l’été 2024 dans le but de se concentrer sur la vente en ligne. L’entreprise a été mise en liquidation judiciaire quelques mois plus tard.
Microsoft propose un accès gratuit au générateur vidéo d’OpenAI Sora depuis l’app mobile de Bing
Microsoft annonce le lancement de « Bing Video Creator », un générateur de vidéos à partir d’une demande textuelle. Dans un premier temps, cette nouvelle fonctionnalité est réservée aux utilisateurs de l’app mobile Recherche Microsoft Bing et si elle est censée être active quasiment dans le monde entier (sauf en Chine et en Russie) dès aujourd’hui, vous n’aurez peut-être pas encore la fonctionnalité. Ce n’est pas mon cas au moment où j’écris ces lignes, sans doute parce que le déploiement se fait progressivement. Précisons encore que si la fonction est proposée gratuitement, un compte Microsoft est obligatoire.
Sous le capot, Microsoft profite de son alliance avec OpenAI, puisque c’est Sora qui est à la manœuvre. Ce générateur de vidéo a été présenté début 2024, avant d’être lancé en fin d’année dernière et finalement en février dernier pour l’Europe. Sora est toujours réservé aux utilisateurs payants chez OpenAI, un abonnement ChatGPT Plus facturé 23 € par mois étant nécessaire au minimum. Si vous voulez tester cet outil, l’offre de Bing est intéressante, puisque vous aurez droit à un accès gratuit, même si limité, au générateur.
Bing Video Creator permet de créer des vidéos 480p 9:16 (format vertical) de cinq secondes seulement et sans piste audio. On est presque plus dans le domaine du GIF animé que de la vidéo, Microsoft présentant d’ailleurs la fonctionnalité comme une manière d’agrémenter un message publié sur les réseaux sociaux ou une messagerie privée. La génération de vidéos 16:9 est prévue et on peut supposer que la durée tout comme la définition augmenteront au fil du temps (l’abonnement ChatGPT Plus permet de générer des fichiers 720p, mais aussi limités à 5 secondes). On sait que le service sera proposé sur les ordinateurs, l’exclusivité de l’app mobile n’est que temporaire.
La création de vidéos générées par un grand modèle de langage demande du temps, si bien que Microsoft a prévu un système de file d’attente. On peut demander trois vidéos en parallèle et on recevra une alerte quand une vidéo est prête. Les utilisateurs ont droit à dix créations rapides et cent lentes. Pour aller au-delà, il faudra obtenir des points.
En théorie, le créateur de Windows a prévu des garde-fous supplémentaires, en plus de ceux mis en place par OpenAI, pour limiter les usages néfastes d’un tel outil. Les vidéos générées par ce biais sont identifiées par leurs métadonnées via la norme C2PA, une mesure de protection assez faible. Il n’y a aucun marquage visuel des vidéos produites par Bing.
Décrochez ce 4 juin un trophée spécial sur l’Apple Watch pour la journée mondiale de la course à pied
Pour la seconde fois, Apple célèbre la journée mondiale de la course à pied. Un événement dont les origines remontent à 2009 aux États-Unis et qui se déroule le premier mercredi de juin. L'édition 2025 tombe donc le 4 juin.

Pour décrocher le trophée correspondant avec son Apple Watch il faudra transpirer un peu plus que de coutume avec les autres trophées puisque le challenge consiste à parcourir un minimum de 5 km avec l'activité course (ou depuis une app synchronisée avec Santé), que ce soit en extérieur ou en intérieur. Si vous décrochez la récompense, vous obtiendrez également quatre autocollants animés à utiliser dans Messages.



Un trophée spécial sur l’Apple Watch pour la journée mondiale du running, le 5 juin 2024
Carrefour : 15 % de remise fidélité pour l’achat d’un iPhone, d’AirPods ou d’un autre produit Apple
Carrefour réitère une opération intéressante pour ses clients fidèles. Du 2 au 4 juin, l’enseigne fait 15 % de remise fidélité pour l’achat de certains produits Apple. L’offre demande logiquement d’avoir une carte de fidélité Carrefour (ou bien une carte PASS), puisque les 15 % offerts sont crédités sur le compte client.

De nombreux appareils sont éligibles : Apple Watch SE, AirPods Max, iPad Air M3, MacBook Air M3, iPhone 13, iPhone 16 Pro… L’offre fonctionne y compris sur des produits faisant l’objet d’une réduction. Par exemple, vous pouvez acheter un iPhone 16 à 873 € au lieu de 969 € et cagnotter en plus 130 € sur votre compte fidélité.
Carrefour fait une offre encore plus spéciale pour les AirPods 4 : la remise fidélité est de 40 €, que ce soit pour la version de base (134 €) ou la version avec réduction de bruit active (179 €).
Polestar est toujours décidé à intégrer CarPlay Ultra
Polestar compte bien proposer CarPlay Ultra dans ses futures voitures. La filiale de Volvo, elle-même propriété du groupe chinois Geely, l’a confirmé à MacRumors.
La question pouvait se poser car trois ans après sa présentation, ce CarPlay de nouvelle génération qui s’intègre plus profondément ne s’est concrétisé que chez un seul constructeur, Aston Martin. Polestar ne va pas jusqu’à donner une date de disponibilité, mais sauf gros accident, la technologie d’Apple sera donc disponible un jour ou l’autre dans ses véhicules.

À vrai dire, l’engagement du constructeur d’origine suédoise était peut-être celui qui faisait le moins de doute, son patron l’ayant évoqué à demi-mot l’année dernière. À l’inverse, d’autres partenaires annoncés par Apple en 2022, tels qu’Audi, Nissan ou Renault, n’ont donné aucun signe concret depuis. Aura-t-on de bonnes surprises à la WWDC 2025 ?
Pour en revenir à Polestar, après avoir longtemps été freinée par un litige avec Citroën, la marque devrait finalement se lancer en France dans les prochains mois.

À part Aston Martin, quels constructeurs automobiles pourraient proposer CarPlay Ultra ?

Avez-vous envie de passer à CarPlay Ultra ?
Apple fait monter la mayonnaise à une semaine de la WWDC 2025
Au cas où vous l’auriez oublié, Apple vous rappelle que l’édition 2025 de la WWDC débutera dans une semaine jour pour jour, le lundi 9 juin à 19 h. La page YouTube sur laquelle sera diffusée en direct le keynote d’ouverture est désormais en ligne. Mais vous pourrez aussi suivre la conférence sur le site d’Apple, dans l’application Apple TV ou bien entendu en notre compagnie sur LeKeynote.fr.
En attendant, Apple alimente les spéculations avec une nouvelle animation mettant en scène un logo translucide et un jeu de mots évocateur. « Sleek peek », dérivé de « sneak peek » (aperçu), peut se traduire par « un aperçu léché ». De quoi prendre au sérieux les rumeurs de refonte complète des interfaces d’iOS (26), macOS (26), tvOS (26) et watchOS (26) à la sauce visionOS, avec des effets de transparence.

La WWDC 2025 et tous ses secrets : la semaine Apple

Toutes les nouveautés d'iOS 19 qu'Apple pourrait annoncer à la WWDC 2025
Comment transformer un iPad et un Raspberry Pi en "horloge Apple"
Agacé de changer l'heure de son horloge quand viennent l'été et l'hiver, ce youtubeur bricoleur a créé une "Apple Clock". Une sorte de grosse Apple Watch accrochée au mur du salon.
Un vieil iPad — le tout premier — lui sert d'écran ; un Raspberry Pi lui sert de serveur web et une imprimante 3D a produit un châssis ainsi qu'une reproduction de la Couronne digitale. L'iPad a été préalablement jailbreaké pour démarrer directement sur Safari et charger des pages web animées qui s'efforcent de reproduire certains cadrans de watchOS et contiennent une horloge. Le tout est connecté au Wi-Fi de la maison et la fausse couronne digitale permet de charger les différents cadrans web. Le vieil iPad a ainsi repris du service et sa lenteur n'est plus un problème.
AI Edge Gallery : l’application de Google pour faire tourner un LLM en local arrivera bientôt sur iOS
Google continue de tout miser sur l’IA et vient de lancer AI Edge Gallery, une application pour smartphone permettant de faire tourner des modèles d’IA en local. Celle-ci peut être utilisée pour analyser des images, papoter avec l’IA ou générer du code même sans connexion. Disponible sur Android via une APK à télécharger sur Github, cette app open source sera prochainement lancée sur iOS.

Au total, 4 modèles différents sont proposés, dont 3 déclinaisons du récent Gemma-3 (Google) et un modèle de Qwen (Alibaba). Il faudra aller les télécharger sur la plateforme HuggingFace, mais il est possible d’en ajouter d’autres manuellement. NeoWin a essayé l’app et explique que son interface est très plaisante sur Android avec un aspect bien fini.
Une fois tout configuré, l’utilisateur a le choix entre 3 catégories au lancement. « Ask Image », peut répondre à des questions posées sur une photo enregistrée dans sa galerie. « Prompt Lab » se destine plus à de la réécriture de texte ou à de la génération de code. Enfin, « Ai Chat » se rapproche de ChatGPT et consorts, permettant de discuter d’une manière plus traditionnelle.
Les applications open source du même type ne manquent pas sur iOS : LLM Farm, MLC Chat… Si l’idée de faire tourner un modèle en local est intéressant d’un point de vue confidentialité, cela reste quelque chose d’assez exigeant tant le smartphone chauffe et la batterie fond à vue d’œil. Les performances ne sont pas toujours idéales sur un appareil qui tient dans la poche. L’app de Google sera peut-être une option intéressante lorsqu’elle arrivera sur iOS. Aucune date de sortie précise n’a été donnée.
Microsoft veut mettre fin à la « confusion » autour de l’USB-C
Microsoft joue de son influence et tente de mettre de l’ordre dans la jungle de l’USB-C. Le groupe a annoncé qu’il allait désormais imposer une norme minimale pour les capacités des ports USB-C sur les PC Windows. Un tel changement devrait éviter aux clients de se retrouver avec un port qui ne marche pas comme prévu ou qui ne prend pas en charge certaines fonctionnalités basiques. Selon un récent rapport de Microsoft, 27 % des PC Windows avec un port USB4 ont reçu une notification de fonctionnalités limitées.

Comme vous le savez si vous avez lu la série de Pierre sur le sujet, l’USB-C, c’est compliqué. La technologie a beau disposer d’un port réversible omniprésent, chaque câble et port a ses spécificités : l’un pourra charger votre ordinateur et permettre d’utiliser un écran 5K, quand un autre se limite aux performances de l'antique USB 2.0 (0,48 Gb/s). L’organisation s’occupant de l’USB a beau avoir imposé des termes clairs comme « USB 40 Gb/s » ou « USB 80 Gb/s », tout reste assez flou pour l’utilisateur lambda… qui se retrouve parfois à se gratter la tête face à des accessoires qui ne fonctionnent pas.
Microsoft veut corriger le tir avec son nouveau Windows Hardware Compatibility Program (WHCP). Celui-ci impose quelques fonctionnalités obligatoires pour tous les ports USB, comme le transfert de données à 5 Gb/s au minimum (les prises USB-C 2.0 semblent interdites), la recharge de l'appareil et la prise en charge d'un écran. L’entreprise exige des puces USB-IF dans les PC certifiés, qui garantit une connexion fiable et constante. Le mode alternatif DisplayPort sera pris en charge, ce qui fait qu’un moniteur externe fonctionnera forcément. Ces normes sont imposées sur chaque port USB-C : plus besoin d’aller chercher le seul compatible sur les machines d’entrées de gamme.

Les ports certifiés WHCP 40 ou 80 Gb/s auront également d’autres obligations. Ils devront être entièrement compatibles avec les périphériques USB4 et Thunderbolt 3. Si un PC est présenté comme affichant des performances de 40 Gb/s, il devra être en mesure de maintenir cette vitesse (ça n'a pas toujours été le cas, certains appareils se limitaient à 20 Gb/s à une époque). Même chose pour les 80 Gb/s, qui devront disposer en plus d’un mode asymétrique 120 / 40 Gb/s pour les écrans externes à haute résolution.
Les PC livrés avec Windows 11 24H2 devront obligatoirement être certifié WHCP. Cette version apporte une nouvelle exigence côté pilotes s’assurant que la machine reçoit toujours les dernières mises à jour USB pour que tout fonctionne correctement.
Mate mini : une nouvelle station d’accueil pour Mac mini M4 avec des emplacements pour SSD
La marque Beelink vient de présenter le Mate mini, une station d’accueil pour Mac mini M4 permettant d’ajouter jusqu’à 16 To de stockage à sa machine. L’accessoire apporte une connectique variée : on gagne deux ports USB-3 3.0, un USB-C 3.2 (avec Power Delivery), un port Ethernet 2.5 Gb/s et un lecteur de carte SDXC. Un port jack 3.5 est également présent à l’arrière, ce qui sera pratique pour les utilisateurs voulant y brancher des enceintes.

L’accessoire est disponible en deux versions : une avec deux emplacements M.2 pour un duo de SSD 8 To (modèle A), et un autre plus limité à emplacement unique (modèle B). Si l’on ne peut donc y mettre que 8 To, cette version compense par une compatibilité PCIe x4 permettant des débits plus rapides. Le fabricant vante ainsi des débits de lecture de 3219 Mb/s pour le modèle A, contre 5809 Mb/s pour le modèle B avec le même SSD 1 To M2 PCIe. En écriture, on grimpe de 2800 Mb/s à 3162 Mb/s.
On privilégiera donc le plus rapide des deux pour les utilisations intenses comme du montage vidéo, là où l’autre se destine plus à du stockage pur. Dans les deux cas, un refroidissement actif est embarqué. Le Mate mini peut se placer au-dessus ou en dessous de l’ordinateur, bien que cette dernière solution soit moins pratique pour accéder au bouton de démarrage.

Les deux modèles sont au même prix : 139 $ sur la boutique de Beelink, sachant qu’il est possible de faire grimper la note si l’on souhaite également recevoir des SSD. Un câble Thunderbolt 5 est présent et les frais de port sont offerts. Les produits de Beehive sont vendus chez nous via Amazon. La boutique n’a pas été mise à jour pour l’instant, mais on peut imaginer qu’elle le sera à l’approche du lancement officiel, dont la date n’est pas encore connue.
DMA : Apple fait appel de demandes de Bruxelles pour rendre iOS plus interropérable
Apple a fait appel d'une demande de Bruxelles réclamant plus d'ouverture d'iOS en direction de matériels et logiciels concurrents. Apple se plaint de devoir chambouler son système sur deux aspects en particulier et elle évoque des risques de sécurité à les appliquer, rapporte Axios.

En mars, la Commission européenne avait listé 9 services système sur lesquelles Apple exerçait un contrôle qui la mettait en délicatesse avec la Législation sur les marchés numériques (DMA) puisque les éditeurs et fabricants concurrents ne pouvaient accéder à ces fonctions.

Notifications d'iOS, alternative à AirDrop et à AirPlay : l’Europe demande à Apple de rendre iOS plus interopérable
Des fonctions comme la commutation audio automatique entre son iPhone et son Mac, l'exécution en tâche de fond des applications, l'appariement Bluetooth rapide en approchant un accessoire de son iPhone, etc.
Apple est plus particulièrement remontée contre l'idée d'agir autrement sur les notifications et le Wi-Fi. Pour ce dernier il s'agirait que les périphériques tiers puissent obtenir d'iOS les informations d'accès pour se connecter plus vite et automatiquement. Ces périphériques pouvant être un casque de réalité augmentée qui voudra projeter son image sur l'iPhone.
Pour les notifications, Bruxelles veut que les fabricants de montres par exemple aient les moyens d'afficher le contenu complet de ces alertes, image comprise, et que l'utilisateur puisse y répondre directement, sans devoir sortir son iPhone. C'est banal et entré dans les mœurs sur l'Apple Watch, ça ne l'est pas du tout pour les autres, comme les Garmin et consorts.
Apple s'y refuse dans les deux cas, arguant qu'elle-même n'a pas accès à ces informations qu'elle chiffre et stocke en local sur l'iPhone. Dans une déclaration, la Pomme fait valoir la sécurité, l'innovation, sa capacité à proposer les mêmes fonctions partout et l'expérience des utilisateurs européens qui souffriraient de l'application de ces règles.
Bruxelles avait donné un calendrier pour chacune de ces 9 fonctions. Pour les notifications, la période butoir pour la première bêta est la fin 2025 (Apple pouvant décaler dans un second temps certaines fonctions). Pour la partie Wi-Fi, cela doit s'étaler entre iOS 19 (ou son équivalent) et le 1er juin 2026.
Pour la connexion Wi-Fi automatique, Bruxelles écrit que « D'ici la fin de 2025, la solution doit permettre l’accès aux informations suivantes du réseau Wi-Fi: SSID (nom du réseau), une indication si le SSID est diffusé ou non, le mot de passe du réseau (le cas échéant) et la configuration de sécurité du réseau. Apple devrait mettre à jour la solution pour fournir l'accès aux informations du réseau Wi-Fi qu'Apple partage avec l'un de ses propres appareils connectés d'ici le 1er juin 2026 ».
Ces demandes de Bruxelles ont été établies après discussion avec des tiers qui développent des logiciels et matériels compatibles avec les plateformes d'Apple.
Promo : les AirPods Pro à 200 € (-79 €), les EarPods filaires à 16 €
Les AirPods Pro 2 campent sur leur tarif le plus bas chez Amazon Italie qui les vend 200,77 € au lieu de 279 € chez Apple. Ce prix inclut les frais de port avec une livraison estimée au plus tard ce jeudi. L'écart avec les promotions en France a été plus important ces dernières semaines. Chez nous, Amazon les affiche en ce moment à 229 €, tout comme la Fnac à 229,99 €.

Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande sans hésitation. En plus d’offrir une bonne qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif, le volume personnalisé, la possibilité de répondre par oui ou non à une notification par un mouvement de la tête. Quant aux AirPods Pro 3 il faudrait faire preuve de beaucoup plus de patience qu'escompté à l'origine.

Si vous n'avez pas besoin de tels écouteurs, mais plutôt des filaires très classiques. Les EarPods d'Apple, avec leur télécommande sur le câble, sont toujours en vente et en promo. Le modèle avec la prise Lightning, utilisable jusque sur les iPhone 14 — est à 16 € au lieu de 19 €. La version avec le connecteur USB-C coûte aussi 16 € mais cette micro réduction est récurrente.
Clippy renaît sur Mac, boosté par un LLM tournant en local
Non content d’avoir un très joli prénom, le développeur Felix Rieseberg est aussi un créateur de talent : il propose depuis peu Clippy, une application ressuscitant l’antique assistant de Microsoft en lui greffant un grand modèle de langage qui tourne en local. On peut ainsi papoter avec un LLM depuis une fenêtre reprenant les codes de Windows 95, et regarder le célèbre trombone faire sa vie quand la fenêtre est fermée.

Une fois lancé, Clippy peut être déplacé partout sur l’écran. Cliquer dessus ouvre une nouvelle fenêtre de chat au style rétro, qui pourra continuer de flotter au-dessus des autres apps. Felix Rieseberg présente le projet comme une « lettre d’amour à Clippy » qui ne cherche pas à être le meilleur programme pour faire tourner de l’IA en local, mais plutôt une petite plaisanterie mélangeant nostalgie et technologies modernes. Malgré son côté blague, l’app est bien fichue. Elle est réactive, dispose d’une interface épurée et est assez efficace pour une utilisation ponctuelle. Un historique des conversations est sauvegardé.
Cette application Electron propose de télécharger différents modèles : le Gemma3 de Google, Llama 3.2 chez Meta, Phi-4 chez Microsoft ou encore Qwen3 chez Gwen. Il est également possible d’ajouter manuellement un LLM, par exemple pour ceux préférant papoter avec Mistral. Une fenêtre permet d’ajuster son « prompt » de départ, qui est de base configurée pour imiter Clippy. Il n’est pas possible de connecter l’app à des services en ligne comme ChatGPT ou Gemini.
Clippy est entièrement gratuit et peut être téléchargé sur le site du développeur ou via Github. L’app est disponible en version pour Mac Apple Silicon ou Intel, mais aussi pour Windows ou Linux.
Le pass Navigo Liberté + sera sur iPhone et Android le 23 juin
Le pass Navigo Liberté + sera proposé sur iPhone et Android à partir du 23 juin, a annoncé Valérie Pécresse, la présidente de la Région Île-de-France et d'Ile-de-France Mobilités.
Le rendez-vous du mois de juin 2025 était connu depuis mars dernier mais pas le jour exact de la mise en service de ce titre. Il est destiné à ceux qui n'empruntent les transports en commun qu'occasionnellement ou pas assez pour justifier ne serait-ce qu'un abonnement à la semaine. L'autre avantage du Liberté +, valable partout en Île-de-France, est son prix, avec une remise de 20 % sur le tarif du ticket standard.

Il en coûte par exemple 1,99 € au lieu de 2,50 € avec un ticket Métro-Train-RER et 1,60 € au lieu de 2€ avec un ticket Bus-Tram. Les correspondances sont gratuites dans les 2h suivantes. Le prélèvement pour la somme des trajets est effectué le mois suivant.
Valérie Pécresse a ajouté que la région comptabilisait désormais 1,3 million d'abonnés à cette formule où l'on ne paye que pour les déplacements effectués, sur un volume de 3 millions de Franciliens qui utilisent occasionnellement les transports en commun. Le cap du million avait été franchi en mars. La prochaine étape est le pass Navigo annuel, il est supposé arriver sous une forme dématérialisée avant la fin de cette année.

Carte Navigo sur iPhone : attention à ces détails qui peuvent poser problème
L’intégration de Gemini à Siri pourrait changer la donne pour les utilisateurs des services Google
Lors de la dernière Google I/O, la firme de Mountain View a présenté un paquet de nouveautés pour son assistant Gemini. Celui-ci va pouvoir proposer de meilleures suggestions de réponses dans Gmail, activer la traduction vocale en quasi-temps réel dans Meet, transformer des présentations Slides en vidéo… Mais surtout, Google a annoncé que son assistant allait pouvoir piocher dans les informations de l’utilisateur : un atout qui pourrait changer la donne lorsque Gemini sera intégré à Siri.

L’assistant de Google va pouvoir être personnalisé grâce aux données de l’utilisateur. Les nouvelles réponses dans Gmail se basent là-dessus : l’IA analyse les précédentes conversations pour proposer un brouillon encore plus adapté. Elle peut également s’appuyer sur les données des différents autres services pour affiner ses propositions. Dans son communiqué, Google fournit quelques exemples :
Si votre ami vous envoie un e-mail pour vous demander des conseils sur un voyage que vous avez déjà effectué, Gemini peut se charger de rechercher vos anciens e-mails et fichiers dans Google Drive, tels que les itinéraires que vous avez créés dans Google Docs, afin de vous suggérer une réponse contenant des détails précis et pertinents. La réponse correspondra à vos salutations habituelles et tiendra compte de votre ton, de votre style et même de vos choix de mots préférés, le tout pour générer une réponse plus pertinente et qui vous ressemble vraiment.
En pratique, Gemini devrait être proposé comme remplaçant à ChatGPT dans Siri. L’assistant d’OpenAI a des connaissances limitées sur l’utilisateur, qui se cantonnent à son historique de conversion. S’il devient possible de connecter son compte Google à Gemini, cette nouvelle alternative devrait être bien plus intéressante pour les gros utilisateurs de Gmail et consort. On pourrait par exemple demander à Gemini ce que l’on a fait le week-end dernier, qui répondrait en se basant sur le contenu de Google Photos. Une sorte de nouveau Siri avant l’heure pour les gros utilisateurs Google.
Le nouveau Gemini connaissant mieux l’utilisateur sera disponible pour les abonnés payants dans le courant de l'année. Cela fait plusieurs mois que les rumeurs sur une intégration de Gemini à Siri circulent : Sundar Pichai a confirmé il y a peu qu’il comptait bien amener son modèle sur les plateformes de Cupertino. Reste à voir si Apple autorisera une intégration aussi poussée.
Apple aurait prévu une nouvelle version de Raccourcis carburant à l’intelligence artificielle
Apple aurait dans ses cartons une version revue de l’app Raccourcis. Selon Mark Gurman, cette nouvelle version devrait carburer à l’IA avec un concept intéressant : la création de raccourcis aidée par les modèles Apple Intelligence. La sortie était initialement prévue pour le courant 2025, mais le projet a été repoussé à 2026.

Les détails sont maigres, mais on imagine que l’app aura droit à un ravalement de façade ainsi qu’à diverses nouvelles options. L’arrivée d’Apple Intelligence devrait permettre de créer des raccourcis en les décrivant de façon naturelle. On pourra ainsi demander quelque chose comme « Active le mode silencieux quand j’arrive au travail », et l’application devrait pouvoir proposer quelque chose qui tient la route. C’est une bonne idée, car si l’interface de Raccourcis est assez accessible, bon nombre d’utilisateurs ne prennent pas le temps de s’y intéresser à cause de son concept qui requiert un peu de recherche.
Apple a d’autres nouveautés liées à l’IA dans ses cartons, bien que le sujet ne devrait pas être au cœur de la conférence de lundi prochain. Les développeurs devraient gagner accès aux modèles d’IA d’Apple pour intégrer de nouvelles fonctions dans leurs apps, tandis que l’app Traduire devrait être revue pour faire la part belle à l’IA. Certaines fonctions de Safari, de Photos et d’autres apps devraient être revues et présentées comme étant « optimisées par l’IA ».
Laurene Powell Jobs, un soutien discret mais essentiel derrière Jony Ive
Samsung et Perplexity auraient signé un partenariat très avancé
Selon les sources bien informées de Bloomberg, Perplexity et Samsung seraient sur le point de conclure un accord afin d’intégrer les services du premier dans les téléphones du second.

Les deux entreprises se seraient rencontrées récemment pour signer un accord en Corée du Sud, permettant à Samsung d’intégrer en profondeur les services d’IA de Perplexity dans sa gamme Galaxy, dans un premier temps en préinstallant l’app dans tous les prochains appareils Samsung, ainsi que dans le navigateur maison du constructeur sud-coréen, mais aussi prochainement d’améliorer l’efficacité de l’assistant vocal Bixby avec les technologies de Perplexity AI.
De plus, Samsung aurait une importance capitale dans la prochaine levée de fonds de la start-up, qui projette de récolter 500 millions de dollars d’investissements, portant sa valeur à 14 milliards de dollars.
Le partenariat pourrait devenir encore plus conséquent à l’avenir, les deux entreprises étant en discussions pour créer des OS et autres apps où les services de Perplexity seraient profondément imbriqués.
Si Apple a engagé des discussions de son côté avec Perplexity AI, cet accord entre la start-up et son rival sud-coréen aura-t-il des répercussions sur un possible partenariat ? Aucune des parties n’a souhaité répondre aux questions du journal, que ce soit pour confirmer l’accord Perplexity-Samsung, ou sur la suite des discussions entre Apple et Perplexity.

Samsung lance sa nouvelle gamme Galaxy S25
Le successeur de macOS Sequoia serait nommé Tahoe
C’est une première : Mark Gurman s’est risqué dans sa liste de diffusion dominicale à prédire le nom de la prochaine version de macOS. D’après le journaliste de Bloomberg, ce sera « macOS Tahoe », le nom d’un grand lac bien connu à la frontière entre la Californie et le Nevada. Un lieu magnifique, qui ferait d’excellents fonds d’écran au passage, qui serait aussi particulièrement apprécié des employés d’Apple si on le croit.

Il note ainsi à propos de ce choix que ce serait un lieu de villégiature privilégié pour de nombreux employés de Cupertino et même une zone où l’on trouverait de nombreuses maisons secondaires qui appartiennent à du personnel Apple. Mark Gurman ajoute que le lac est connu pour les reflets qui se projettent sur l’eau bleue, ce qui collerait bien avec l’idée d’un nouveau design inspiré par visionOS… qui est une de ses rumeurs précédentes.

iOS 19 et macOS 16 auraient une toute nouvelle interface inspirée de visionOS
Il complète son argumentaire en suggérant que les noms choisis par Apple peuvent donner un sens de l’importance d’une mise à jour de macOS. Le lac Tahoe serait un lieu suffisamment célèbre pour souligner un gros changement dans le système d’exploitation des Mac, comme l’étaient Yosemite en 2014 et Big Sur en 2020, les deux précédents changements d’interface significatifs. Big Sur a aussi changé le système de numérotation en devenant macOS 11, sans « 10. », un bouleversement que l’on devrait encore connaître cette année, puisque Tahoe devrait être macOS 26.

Apple simplifierait la numérotation de ses OS, avec iOS 26, iPadOS 26, macOS 26, etc
Est-ce que le journaliste de Bloomberg a vraiment une source fiable au sein de la division marketing de Cupertino ? On le saura dans une semaine tout juste, mais ce serait en tout cas une nouveauté. Jusque-là, les noms publics de macOS étant choisis par un tout petit groupe au sein de Cupertino, ils étaient une vraie surprise chaque année, ce qui permettait à Craig Federighi de faire une blague ou deux sur les balades californiennes de l’équipe marketing.
La version iPad d'Instagram est toujours en test chez Meta
Instagram pourrait s'étaler sur l'écran d'un iPad dans le courant de cette année estime Mark Gurman chez Bloomberg. Le journaliste rapporte que cette adaptation de l'iPad est activement testée chez Meta et que son développement avance. On ne sera plus obligé de lancer la version iPhone sur sa tablette et d'étirer l'affichage.

Cela corrobore une précédente rumeur d'avril dernier du bien renseigné The Information. Ce dernier rapprochait la décision de Meta de consacrer enfin des ressources à ce projet de la concurrence exercée par YouTube et TikTok sur Instagram. Il y a quelques jours un vieux serpent de mer est sorti de l'eau, avec la version iPad de WhatsApp. Après Instagram, Meta pourrait décider de mettre Threads sur iPad — son concurrent de X — mais il n'y a pas eu de rumeurs à ce sujet.

Comment utiliser WhatsApp sur iPad et ses différences avec l'iPhone

Instagram prend (enfin) en charge les photos de l’iPhone
La WWDC 2025 et tous ses secrets : la semaine Apple
La WWDC 2025 approche, et avec elle les nouvelles annonces d’Apple. S’il y a une chose de certaine, c’est qu’Apple aura appris de ses erreurs de l’année dernière, et fera tout pour ne pas les reproduire. Et s’il y a une chose qui ne change pas, c’est la faculté de certains journalistes à percer à jour les plans diaboliques de la pomme... À ce petit jeu, Mark Gurman semble être l’espion le plus efficace... à moins que Tim « Blofeld » Cook ait brouillé les cartes ? En attendant, plongeons dans les fichiers secrets découverts par notre agent très spécial !

Spectre
Alors que le fantôme de la WWDC 2024 rôde encore dans les têtes des ingénieurs Apple, l’édition 2025 promet de ne pas annoncer de nouveautés que la pomme n’est pas certaine de sortir dans les mois suivants. De fait, très peu d’annonces devraient être liées à Apple Intelligence. Pari risqué ? Apple joue en effet un jeu dangereux, à sembler faire du surplace pendant un an jusqu’à la WWDC 2026 dans le domaine de l’intelligence artificielle, quand ses concurrents avancent de plus en plus vite.

Il y a d’abord OpenAI, qui a fait les gros titres avec le rachat le plus symbolique pour Apple : en lâchant 6,5 milliards de dollars, Sam Altman s’est en effet payé le luxe d’embaucher Jony Ive et une bonne poignée d’anciens designers de la pomme, pour les mettre à la tête du département design matériel et logiciel de son entreprise. Mais Google n’est pas en reste, ayant annoncé durant sa dernière conférence une fusion de plus en plus nette de l’intelligence artificielle avec ses logiciels et systèmes d’exploitation, que ce soit sous forme de LLM ou d’outils de création de textes, vidéos et images, promettant sur ce point de rattraper voire dépasser OpenAI. Android devrait grâce à ces nouveautés creuser l’écart au niveau de l’IA avec iOS, ce qui n’est pas forcément une très bonne nouvelle pour Apple, dont l’iPhone reste la pierre angulaire.
Tomorrow Never Dies
Apple de son côté ? Les nouveautés d’Apple Intelligence se compteront sur les doigts d’une main (et il vous restera même encore des doigts à laisser à Jaws) :
- les développeurs devraient avoir accès aux modèles d’IA d’Apple pour intégrer des fonctions avancées dans leurs apps
- une nouvelle fonction de gestion intelligente de l’énergie devrait faire son apparition
- une fonction de traduction automatique et instantanée devrait être ajoutée aux AirPods
Beaucoup d’autres annonces concernant Apple Intelligence ne seraient qu’une sorte de « rebranding », la pomme souhaitant mettre l’accent sur le fait que certaines fonctions de Safari, Photos et d’autres apps sont « optimisées par l’IA ».
The World Is Not Enough
Ça ne veut pas dire pour autant qu’Apple se repose sur ses lauriers (il faudrait déjà en avoir dans ce domaine spécifique...). Au contraire, en interne les choses bougent très vite. Ainsi, le modèle d’IA utilisé sur les appareils d’Apple et ouvert aux développeurs utilise environ 3 milliards de paramètres, ce qui paraît peu face aux modèles concurrents, mais les ingénieurs testent à Cupertino d’autres versions plus puissantes, à 7, 33 et même 150 milliards de paramètres.

Cette plus grande version, qui se repose sur le Cloud comme les concurrents, approcherait de la qualité de ChatGPT au niveau des résultats proposés. Cependant, Apple ne la trouve pas assez fiable, effrayée par la possibilité que son IA hallucine ou diverge trop de la culture Apple. En attendant, les employés de Cupertino peuvent tester cette version interne, et même comparer les résultats avec ceux des autres IA grâce à un outil appelé « Playground ».
D’ici 2026 (ou 2027...), Apple prévoit la sortie de plusieurs éléments basés sur l’IA, dont certains étaient attendus pour 2024 avant de se voir repoussés :
- un Siri « 2.0 » basé sur un LLM à la mode ChatGPT. Le but final est d’avoir un bot conversationnel complet.
- une version refaite de fond en comble de Raccourcis, utilisant des modèles proposés par Apple Intelligence pour automatiser les propositions faites aux utilisateurs sans avoir à mettre les mains dans le cambouis.
- une IA de santé, dont le nom de code est Mulberry, permettant une app Santé totalement revue. Elle verrait son apparition en 2026.
- un chatbot concurrent de ChatGPT sur la recherche internet, que les employés ont renommé « Knowledge ». Le projet, démarré par Robby Walker qui s’est vu éliminé du projet de nouveau Siri serait cependant sur une mauvaise voie, montrant déjà des symptômes semblables à ceux de la première version du Siri amélioré tombé dans une impasse.
Si la pomme pourrait très bien montrer quelques aperçus de ces projets durant la WWDC, il est plus probable qu’elle n’en fera rien, jouant la carte de la prudence suite à la catastrophe de 2024.
You Know My Name
S’il est une petite touche de culture interne à l’entreprise attendue par les plus accros à la pomme, c’est bien le nom du futur macOS. Et même sur ce point, Mark Gurman a son idée : continuant sur la lancée de Mavericks, qui a été le premier à prendre un nom en rapport avec les lieux importants de Californie, le nouveau système s’appellerait Tahoe, en référence au Lac Tahoe, grande étendue d’eau à la frontière entre la Californie et le Nevada.

Ce grand lac bleu est bien connu des employés de Cupertino, qui pour certains y ont une résidence secondaire les pieds dans l’eau. Les paysages de ce petit coin de paradis colleraient parfaitement avec le design de la nouvelle interface, présentée en même temps en juin.
You Only Live Twice
Mais le plus gros du renommage cette année, c’est bien le passage de la numérotation habituelle des OS de la pomme à une autre se basant sur l’année. Ainsi, Apple devrait présenter macOS 26, iOS 26, iPadOS 26, visionOS 26, watchOS 26 et tvOS 26. Plusieurs raisons à cela sont avancées par Mark Gurman :
- les mises à jour majeures sont maintenant pluriannuelles, des versions « .x » pouvant apporter de gros changements en cours d’année, contrairement à avant où les grosses modifications n’arrivaient qu’une fois l’an.
- les OS sortent en septembre, ne laissant que peu de temps dans l’année en cours, imposant le nom « 26 » et non « 25 », qui colle aussi avec l’année fiscale d’Apple commençant en octobre.
- utiliser le chiffre de l’année prochaine est aussi tout simplement et tout bêtement plus « futuristique » que de prendre l’année en cours.
Ainsi la WWDC 2026 devrait ensuite présenter les OS « 27 », et ainsi de suite. Ce changement symbolique rappelle aussi que cette année est une grosse refonte des OS de Cupertino, pour les rendre plus cohérents visuellement et fonctionnellement parlant.
Cependant, ce changement ne devrait pas arriver pour les appareils. Les utilisateurs sont habitués aux versions actuelles, et un souci d’image pourrait se poser pour la gamme : proposer à la vente des appareils qui sont au nom de l’année dernière, voire de l’avant-dernière année ne sonne pas très bien. Qui voudrait un « iPhone 24 » en 2026 ?
For Your Eyes Only
Au fil des mois, Mark Gurman a quasiment percé tous les secrets du keynote à venir :
- une refonte visuelle de tous les OS avec un nouveau look basé sur visionOS.
- un rapprochement de l’iPad avec le Mac, lui donnant de nouvelles fonctions de productivité venant de macOS.
- l’ouverture des modèles d’Apple Intelligence aux développeurs, pour intégrer AI aux apps.
- une fonction permettant d’entrer sur un appareil les données nécessaires aux wi-fi captifs une seule fois pour tous les autres appareils connectés au même compte iCloud.
- une nouvelle gestion de la batterie basée sur l’intelligence artificielle.
- une fonction de traduction automatique et instantanée pour les AirPods.
- une option de scroll par la vue sur les Vision Pro.
- une app Santé revue.
- un clavier bidirectionnel Arabe/Anglais pour iOS et iPadOS.
- une fonction calligraphie pour l’Apple Pencil.
Apple devrait aussi présenter une toute nouvelle app présente à la fois sur macOS, iOS et iPadOS. Se voulant la descendante du Game Center, elle devrait rassembler non seulement les jeux présents sur l’App Store, mais aussi d’autres qui sont extérieurs aux girons d’Apple. Permettant de voir les scores de ses amis et de communiquer avec eux, c’est une nouvelle tentative de Cupertino après l’approche de 2010 qui n’a pas eu un très grand succès. Même si les jeux avancent petit à petit sur les plateformes d’Apple, la firme n’a pas l’ambition de venir lutter contre Sony ou Microsoft dans le domaine.
No Time to Die
Si Apple a décidé d’être plus prudente avec ses annonces, la WWDC devrait tout de même montrer des choses intéressantes, une refonte majeure de tous les OS à la fois n’étant pas chose courante. Pour la suite, et les grandes manœuvres sur l’IA et le matériel, il faudra attendre 2026.
- Dis Siri, mon nom est Bond. James Bond.
- Désolé, Greg, mais votre permis de tuer a expiré et il vous manque l’Aston Martin.
- Merci de briser mes rêves... j’espère que le chat de Blofeld viendra te grignoter les câbles.
Comment Intel m'a envoyé un autocollant Core i5 pour mon Mac mini
L’iPhone 15 128 Go à 645 € sur Amazon Italie... mamma mia
S’il est une phrase bien connue d’un italien célèbre, c’est bien celle-ci : « Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser »... et le parrain du jour, justement, c’est Amazon Italie.

Alors que l’iPhone 15 128 Go se vend 869 € chez Apple, et au mieux 719 € chez Amazon France, son pendant italien le propose à 645 €, soit un beau 26 % de réduction !
Pour ce prix, vous aurez le choix entre deux couleurs seulement, bleu ou noir, mais rassurez-vous, Jeff Bezos ne vous demande d’éliminer aucun ennemi, et aucun livreur ne glissera à priori de tête de cheval dans votre lit en même temps qu’il glissera l’iPhone à votre porte...
Attention, comme toute proposition indécente, aucune limite de temps n’a été indiquée, mais elle ne durera pas éternellement... Buon fine settimana a tutti, ragazzi e ragazze.
Astuce : afficher plus d'apps récentes dans le Dock de macOS
Depuis quelques années maintenant, le Dock de macOS affiche la liste des dernières applications ouvertes qui ne sont pas présentes de façon permanente dans le Dock. Par défaut, le nombre d'applications est de trois, mais il est possible de modifier cette valeur en ligne de commande. Vous pouvez changer la valeur pour agrandir (ou réduire) cette zone qui se place à droite des autres applications et à gauche de la corbeille.

Premièrement, il est évidemment nécessaire d'activer la fonction. Elle se trouve dans Réglages Système > Bureau et Dock > Afficher les apps suggérées et récentes dans le Dock. Vous trouverez aussi cette option dans les préférences si vous avez une version plus ancienne de macOS, elle est apparue avec macOS Mojave.

Pour modifier le nombre d'applications, il faut lancer le Terminal de macOS (dans Applications > Utilitaires) et taper les deux lignes suivantes. La valeur après -int
(ici 5
) est le nombre d'apps à afficher dans le Dock. Nous vous conseillons d'adapter la valeur à la largeur de votre écran, mais aussi au nombre d'apps que vous avez déjà choisi de garder dans le Dock.
defaults write com.apple.dock show-recent-count -int 5;
killall Dock
Pour revenir à la valeur par défaut, il suffit de taper les deux mêmes commandes en mettant un 3
à la place du 5
.
Arnaque au colis : attention, vos données personnelles alimentent les escrocs
Un SMS, une excuse banale, et un lien frauduleux. L’arnaque au colis n’a rien de spectaculaire, mais elle fonctionne. Pourquoi ? Parce que vos données personnelles sont déjà dans la nature. C’est là que le vrai problème commence.

« Votre colis n’a pas pu être livré. Merci de programmer une nouvelle tentative ici. »
Ce genre de SMS arrive sans prévenir. Il ne contient ni nom, ni adresse. Mais il tombe parfois au mauvais moment : le jour où vous attendez réellement une livraison. Et c’est ce hasard qui le rend crédible !
L’arnaque repose sur un principe vieux comme le monde : utiliser un contexte plausible pour inciter à cliquer. Mais ce qui a changé, c’est la précision avec laquelle ces attaques sont calibrées. Et cette précision, elle vient d’ailleurs.
La face cachée des data brokers
Chaque fois que vous laissez vos coordonnées pour une commande, un jeu-concours, un devis, elles peuvent être partagées avec des partenaires. Comprendre : des entreprises spécialisées dans la collecte, le croisement et la revente de données personnelles.
Ces data brokers nourrissent un marché opaque mais parfaitement légal, dans lequel votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone et même vos habitudes d’achat deviennent une marchandise. Ce n’est pas un piratage. C’est un business. Et c’est précisément ce qui rend les arnaques plus convaincantes.
Agir : limiter la diffusion à la source
Face à ça, il n’y a pas de solution miracle. Mais il existe une réponse concrète : faire valoir ses droits et demander la suppression de ses données auprès de ces courtiers. Le RGPD, en Europe, vous y autorise.
Problème : cela implique de contacter des centaines d’entreprises, une par une, souvent à l’étranger, souvent récalcitrantes. C’est ici qu’intervient ce service automatisé, qui effectue ces démarches à votre place.

L’idée est simple : une fois inscrit, vous signez un mandat. Le service se charge ensuite d’envoyer les demandes de suppression à une longue liste de brokers, de suivre leurs réponses, et de vous tenir informé de l’avancement dans un tableau de bord clair. Moins vos données traînent dans ces fichiers, moins elles risquent de tomber entre de mauvaises mains.
Prévention passive, mais impact réel
Ce type d’outil ne prétend pas vous rendre invisible. Mais il réduit la surface d’exposition. Il coupe les sources. Il agit en profondeur, là où les antivirus et les bloqueurs de pub ne peuvent rien. Et c’est ce qui le rend utile face à des menaces modernes, diffuses, mais bien réelles.
De plus, l’interface permet de suivre l’efficacité en temps réel : combien de demandes envoyées, combien traitées, combien acceptées. C’est transparent, et ça vous redonne un minimum de contrôle.

Combien coûte Incogni
Vous ne pouvez pas empêcher l’arrivée des SMS malveillants. Mais vous pouvez éviter de leur fournir, sans le vouloir, tout ce qu’il leur faut pour fonctionner. Voici les prix d'Incogni, sans frais cachés, et désormais pensés pour l’Europe :
- Individuel mensuel : 14,48 €
- Individuel annuel : 87,48 € (soit 7,29 €/mois)
- Famille mensuel : 30,98 €
- Famille annuel : 185,88 € (15,49 €/mois)
- Formule “Unlimited” annuelle : 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille)