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Les iPad Pro M5 ou M6 auraient des bordures d'écran plus fines

La sortie des iPad Pro M5 est toujours prévue pour cette année, a priori à l'automne en même temps qu'iPadOS 26 selon les rumeurs. Et sur Weibo (un réseau social chinois), Instant Digital indique que les iPad Pro pourraient se retrouver avec des bordures d'écran plus fines. Une rumeur qui est probablement vraie, car il ne s'avance pas beaucoup : la majorité des acteurs du marché tendent à réduire la taille des bordures et il indique que ce changement pourrait être appliqué à une future génération, c'est-à-dire pas nécessairement l'iPad Pro M5, mais peut-être l'iPad Pro M6.

La tablette Samsung Galaxy Tab S10 Ultra et ses bordures fines. Image Samsung.

Il compare les bordures à celles de la tablette Samsung Galaxy Tab Ultra, une tablette qui concurrence les iPad Pro avec des bordures très fines. Par ailleurs, au-delà du fait qu'une réduction de l'épaisseur des bordures est probable, le Liquid Glass d'Apple permet d'imaginer des appareils avec des bordures extrêmement fines (voire invisibles), pour allier l'interface qui reprend une plaque de verre à un rendu physique du même ordre.

Écran pliant, nouveau design : ce que Liquid Glass et iPadOS 26 préfigurent pour les futurs iPhone

Écran pliant, nouveau design : ce que Liquid Glass et iPadOS 26 préfigurent pour les futurs iPhone

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Le grand tapis de souris Logitech en promotion à 7,5 € au lieu de 22 €

Amazon solde le tapis de souris (de bureau, en réalité, étant donné sa taille) Logitech Desk Mate : il est à 7,5 € (en gris) au lieu de 22 €. Un excellent prix pour ce modèle en tissu qui résiste aux éclaboussures. Il mesure 30 x 70 cm, et vous pourrez placer une souris mais aussi un clavier sur la surface antidérapante.

Le modèle gris. Image Logitech.

La version rose est à 10 €, le modèle lavande à 11 €.

Le bureau d'Anthony (à peu près). Image Logitech.
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Soldes : l'iPhone 16 à 749 € et l'iPhone 14 à 549 €

L'iPhone 16 et l'iPhone 14 se retrouvent chacun à des prix attractifs grâce à une réduction de 50 € qui s'applique sur des tarifs de promotion.

Chez Amazon (France) le dernier iPhone 16 peut s'enlever pour 749 € en utilisant un coupon qui s'activera automatiquement au moment du paiement. Les modèles noir, bleu et rose en 128 Go sont en promo à 799 € (au lieu de 869 € chez Apple) et c'est sur ce prix que sont retranchés les 50 €.

iPhone 14. Image iGeneration.

Chez Cdiscount c'est l'iPhone 14 de 128 Go en coloris Lumière stellaire que l'on peut acheter pour 549 € au lieu de 599 € en saisissant le 50DES499 à l'étape du paiement.

Cet iPhone 14 est bien sûr compatible avec le prochain iOS 26 attendu en septembre, il a la 5G, le MagSafe pour les accessoires aimantés, une bonne autonomie, mais pas de compatibilité avec Apple Intelligence (contrairement au 16). C'était une évolution sans feu d'artifice à sa sortie, mais à ce prix aujourd'hui c'est un très bon appareil.

Test de l

Test de l'iPhone 14 : un surcoût pour du surplace

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La vérification de l'âge pourrait être étendue aux sites d'e-commerce comme Amazon, qui vendent des couteaux

Comme certains l'imaginaient, l'obligation de vérifier la date de naissance des internautes pourrait être étendue à d'autres domaines que les sites pornographiques. Et nous ne parlons pas ici des réseaux sociaux qui pourraient bien être considérés comme des sites pornographiques, mais bien des sites qui vendent des couteaux, c'est-à-dire une bonne partie des sites de e-commerce, d'Amazon à CDiscount en passant par de nombreux autres.

C'est Contexte qui explique le problème, grâce à un projet de décret du ministère de l’Intérieur qu'ils ont pu consulter, et qui contient ceci : « tout site proposant à la vente en ligne des armes par nature telles que définies à l’article R. 311-1 doit comporter un message d’information avertissant que la vente d’armes est interdite aux mineurs de moins de 18 ans, affiché sur les pages d’accueil et de paiement ».

Imaginez ce genre de bandeau sur Amazon. Montage MacGeneration.

Dans la pratique, les différents sites qui vendent des couteaux de cuisine (qui sont des armes par nature) pourraient être obligés de vérifier l'âge des acheteurs, ce qui pose exactement les mêmes problèmes que pour les sites pour adultes : « Sur Internet, personne ne sait que tu es un chien », comme le dit cette célèbre image. Plus sérieusement, les différentes méthodes qui permettent de vérifier l'âge d'une personne posent souvent des problèmes de respect de la vie privée ou ne sont pas efficaces, et c'est ce que reproche le groupe Aylo à la loi française.

Pornhub, Redtube et YouPorn baisent le rideau en France

Pornhub, Redtube et YouPorn baisent le rideau en France

Par ailleurs, encore selon Contexte, la Fédération du e-commerce et de la vente à distance considère que cette obligation poserait de nombreux problèmes, notamment avec les sites de e-commerce qui ne sont pas basés en France mais qui opèrent dans notre pays.

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Soldes : l'AirPods Max USB-C passe à 489 € (-90 €)

Amazon met le casque d'Apple à l'un de ses meilleurs prix et il s'agit de la version USB-C, pas d'un déstockage du modèle Lightning. L'AirPods Max est disponible pour 489 € dans ses différents coloris au lieu de 579 €. Même si Amazon le vend plutôt entre 539 et 549 € ça n'en fait pas moins une bonne économie supplémentaire sur un produit qui ne passe que de manière très exceptionnelle en dessous des 500 €. Cette réduction en plus est obtenue par un coupon de 50 € qui s'active automatiquement au moment du paiement.

Image Apple.

Cela reste un prix élevé pour un casque dans cette catégorie mais c'est aussi celui qui s'intègre le mieux dans l'écosystème d'Apple et qui offre toujours de bonnes prestations audio et sur la réduction active du bruit. On sera plus réservé sur la tenue à long terme de sa toile mesh sur son arceau.

Image WatchGeneration.
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DEVONthink 4 ouvre ses documents aux intelligences artificielles génératives 

Mise à jour le 27 juin : le gestionnaire de documents DEVONthink 4 est finalisé et en vente. On peut tester ses nouveautés avec une version de démonstration qui demande au moins macOS 13 Ventura. Elle expire après 30 jours ou à la suite d'un cumul de 150 heures d'utilisation.

L'accès aux IA est la nouveauté majeure de cette version. Image DEVONtechnologies.

Par rapport au précédent article les conditions de mise à jour ont été précisées et se trouvent aussi dans le compte client des utilisateurs de précédentes versions. Comptez 49 $ (41 € environ) pour migrer depuis la v.3 Standard vers la v.4 équivalente ; 99 $ (84 €) depuis la Pro et 149 $ (126 €) à partir d'une Server. Il existe en outre une possibilité de mettre à jour depuis la version 2 comme le détaille la FAQ.

Article du 6 avril

DEVONthink a beau avoir fêté son vingtième anniversaire il y a quelques années, cet organisateur de contenus en tout genre n’a pas dit son dernier mot. Bien au contraire, l’app va bientôt passer à une quatrième mise à jour majeure et une première bêta de la version 4 est désormais disponible. La grosse nouveauté au programme ne surprendra personne, c’est bien l’intelligence artificielle générative qui est au cœur de cette version. Ses concepteurs ne se sont pas risqués à proposer leur propre grand modèle de langage et ils n’essaient même pas de vous revendre un accès à l’un des acteurs du moment, ils se sont contentés de créer l’infrastructure nécessaire pour exploiter les LLM existants.

ChatGPT résume mon test du Mac Studio 2025, stocké dans DEVONthink sous la forme d’un fichier Markdown. Image MacGeneration.

Précisons déjà que les fonctionnalités liées aux IA sont optionnelles et désactivées par défaut. Pour en bénéficier, il faudra tout d’abord les activer dans les préférences de DEVONthink, en saisissant une clé d’accès à l’API de l’un des acteurs en ligne pris en charge, ou bien en configurant au préalable un modèle en local par le biais d’Ollama, Studio LM ou encore GTP4All. Si vous n’avez pas assez de place ou de puissance sur votre ordinateur pour un fonctionnement local, alors vous pourrez faire appel à OpenAI (ChatGPT), Anthropic (Claude), Google (Gemini), Mistral ou encore Perplexity. Selon les services, l’accès peut être gratuit (Gemini et Mistral) ou bien payant, l’app permettant alors de sélectionner un modèle plus ou moins coûteux et aussi de choisir entre un traitement plus cher et meilleur ou au contraire bon marché, mais moins performant.

Une fois tout ceci réglé, les IA peuvent répondre à vos requêtes de plusieurs manières. Un chat général est désormais accessible depuis une icône dédiée en haut à droite de la fenêtre, depuis le menu « Tools » ou encore depuis la barre latérale également située à droite. Vous pouvez poser n’importe quelle question et le LLM générera une réponse éventuellement juste. Tout l’intérêt est toutefois le lien avec la base de données de DEVONthink. Vous pouvez effectuer des recherches en langage naturel, ou même demander un résumé pour le document en cours et même s’il faut parfois se battre un peu, cela fonctionne plutôt bien. L’app dispose aussi d’un mode spécifique pour résumer la sélection, accessible depuis le menu Edit.

Les IA en action dans DEVONthink : le chat général qui a effectué une recherche sur la base de données sur la droite, une image générée par Dall-e 3 et ajoutée à la base sur la gauche. Notez aussi les tags dans la barre latérale de gauche, tous générés automatiquement grâce aux IA. Image MacGeneration.

Puisque ces intelligences artificielles sont génératives, elles peuvent aussi créer du contenu qui sera directement ajouté dans DEVONthink, que ce soit une image ou même du texte suivant vos consignes. Moins gadget peut-être, on peut demander de trouver automatiquement des tags à partir du contenu, ce qui fonctionne pas trop mal, même si on atteint vite les limites des LLM et de l’intégration pensée pour l’app. Vous ne pouvez pas guider l’IA pour cette sélection de tags, si bien que vous en aurez beaucoup et souvent des variations qui compliquent l’organisation (j’ai eu par exemple un tag « fonctionnalité », un autre « fonctionnalités » et même un troisième « Fonctionnalités »). Impossible de modifier la collection avec une IA, seul l’ajout de nouveaux tags est possible.

Ces intégrations des intelligences artificielles se retrouvent à de nombreux niveaux et dans de multiples recoins de l’app. DEVONthink appartient à cette catégorie d’outils qui demandent un temps d’apprentissage pour les maîtriser pleinement et c’est indéniablement vrai aussi pour cette nouveauté. Par exemple, les annotations associées à chaque élément peuvent être remplies par le résumé généré par une IA. On peut aussi les utiliser pour transcrire de l’audio ou encore modifier le texte en demandant de l’aide aux modèles de langage. Les outils de réécriture d’Apple Intelligence sont aussi au rendez-vous, si nécessaire.

Le résumé généré par une IA, au centre, peut remplir l’annotation associée au document dans la base de données de l’app, sur la droite. Image MacGeneration.

Cette nouveauté est loin d’être la seule et la liste est trop longue pour tout évoquer. Notons la possibilité d’activer un versionnement des fichiers, DEVONthink conservant alors toutes les versions à chaque modification. L’app sait aussi faire des recherches à l’intérieur des fichiers PDF, même s’ils ne contiennent pas de texte et sans avoir à les traiter au préalable avec un outil de reconnaissance optique des caractères (OCR). Les plus longs documents peuvent afficher une table des matières, cela fonctionne également avec les fichiers Markdown, les PDF ou encore les pages web. L’aide intégrée a été entièrement revue et les IA y ont d’ailleurs accès, vous permettant d’obtenir de l’aide en langage naturel.

DEVONthink 4 est une mise à jour majeure qui sera payante pour tous les utilisateurs, sauf ceux qui ont payé une licence pour la troisième version il y a moins d’un an. Ses concepteurs en ont profité pour introduire un nouveau modèle économique avec une licence « à la Sketch ». Une fois achetée, vous bénéficierez de mises à jour pendant un an, puis l’app restera fonctionnelle, mais bloquée à la version en cours. Pour mettre à jour, il faudra payer, avec un tarif préférentiel si vous le faites sans attendre. Comme toujours, il existe trois éditions différentes et toutes les fonctionnalités liées à l’IA nécessitent au moins une licence Pro, facturée 199 $ HT (environ 221,5 €). La licence de base est à 99 $ HT (110 €) et il existe aussi une licence Server pour des besoins particuliers à 499 $ HT (555 €). Des réductions sont prévues pour les clients précédents, y compris ceux restés à DEVONthink 2.

Même si l’app est en bêta, vous pouvez la télécharger et commencer à l’utiliser dès maintenant, sachant que l’année de mises à jour débutera seulement avec la première version finale. DEVOnthink 4 nécessite macOS Ventura (13) au minimum, son interface n’est pas traduite en français.

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Swift, le langage d'Apple, se tourne vers Android

Swift, le langage de développement d'Apple, n'est plus vraiment une nouveauté : il vient de fêter ses 11 ans. Il en profite pour ajouter une corde à son arc : Android. Après macOS (et iOS et les systèmes d'Apple), GNU/Linux et Windows, le système d'exploitation de Google est donc la prochaine étape.

Swift se tourne vers Android. Montage iGeneration.

Pour le moment, il n'y a rien de réellement concret, mais un groupe de travail a été créé pour se pencher sur le sujet. Le but est évidemment de concurrencer à terme Kotlin, le langage de développement souvent employé sous Android. La liste des points à atteindre pour la version Android de Swift est assez longue, comme le note 9to5Google, et comprend le développement des outils pour Android, la définition des fonctions pour correspondre aux différents niveaux de fonctionnalités liés à Android, le choix des API qui seront prises en charge en Swift, le développement d'outils de debug, etc.

Notons enfin qu'il est déjà possible de développer des applications Android en Swift, mais que la tâche nécessite des outils externes. L'intégration proposée par le groupe de travail, elle, devrait permettre de développer pour Android bien plus facilement… comme pour macOS ou iOS.

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Des freewares pointus pour Time Machine, iCloud Drive, Versions et les images disques

Auteur du blog The Electric Light Company sur lequel il publie des billets généralement assez techniques sur macOS et le Mac, Howard Oakley conçoit aussi de petits utilitaires variés.

Ce ne sont pas des outils pour tout le monde et il faudra parfois jeter un œil à leur documentation. Parmi sa collection de freewares, une poignée a été récemment mise à jour. Encore une fois, leur interface tire plutôt du côté du Terminal, mais les utilisateurs plus bricoleurs ou pointus trouveront peut-être de quoi remplir leur trousse à outils.

Revisionist 1.10 fait l'inventaire des versions d'un document que macOS génère au fur et à mesure pour disposer de sauvegardes successives. En glissant un fichier sur l'icône du programme, on peut voir ces différentes itérations, les ouvrir, en récupérer le contenu ou les sauvegarder.

Revisionist 1.10

The Time Machine Mechanic (T2M2) 2.03 s'intéresse aux sauvegardes effectuées automatiquement en local par macOS sur votre Mac pour vérifier si elles ne présentent aucun problème. Il faudra se plonger dans la littérature fournie pour évaluer les résultats en cas de problème détecté.

T2M2 vérifie maintenant les sauvegardes Time Machine en APFS

T2M2 vérifie maintenant les sauvegardes Time Machine en APFS

Spundle 1.9 permet de créer des images disque de faible densité SparseBundle qui ont cette particularité de s'adapter au volume des fichiers qu'elles contiennent sans occuper d'espace superflu.

Enfin, Cirrus 1.16 affiche tout ce qui est stocké sur iCloud Drive et propose une fonction de test de transfert de fichier — avec un log détaillé à l'appui pour déterminer ce qui peut clocher lorsqu'on observe des problèmes.

Cirrus 1.16.
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Si vous aimez jouer sur Mac, il y a 30 % de réduction sur CrossOver avec ce code

CrossOver est un programme bien connu des amateurs de jeux vidéo : il permet de lancer des jeux pensés pour Windows sur un Mac (ou sous GNU/Linux). Basés en partie sur Wine, un programme open source, CrossOver amène des options en plus, des mises jours régulières et du support. La version standard est vendue habituellement avec un an de support pour 74 €, mais elle est actuellement à 51,8 € avec le code MSS30, qui est normalement déjà appliqué sur le site.

La boîte de CrossOver. Image XrossOver.

La version complète qui offre un support à vie n'est malheureusement pas en promotion et est à réserver aux joueurs les plus acharnés : elle vaut 484 €, pratiquement le prix d'une PlayStation 5. Les développeurs mettent à jour régulièrement le programme pour qu'il accepte de nouveaux jeux, et un moteur de recherche permet de vérifier la compatibilité avec les Mac avant l'achat. Il y a une version d'évaluation de 14 jours pour ceux qui veulent tester CrossOver avant l'achat.

Mac Gaming : tout ce qu

Mac Gaming : tout ce qu'il faut savoir sur la facette jeu vidéo du Mac

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Le créateur de Delta transforme votre iPhone en Game Boy Camera

Riley Testut, créateur de l’émulateur Delta, a un amour certain pour les consoles Nintendo. Il vient de dévoiler son nouveau projet baptisé Delta Camera : cette app photo cherche à reproduire le rendu du Game Boy Camera, un accessoire pour la célèbre console embarquant une petite webcam. L’app est actuellement disponible en bêta pour les abonnés à son Patreon (3 $ par mois ou 30 $ par an).

Delta Camera reproduit évidemment le rendu très basse résolution de l’accessoire lancé en 1998, qui embarquait un capteur 128 x 128 pixels pour des photos de 0,001434 Mpx. L’app permet d’ajuster manuellement l’exposition et le contraste, et est compatible avec le bouton commande de l’appareil photo de la gamme iPhone 16. Il est possible de capturer des panoramas multi-photos et d’utiliser la caméra frontale ou arrière de l’appareil.

Aucune liste de fonction officielle n’a été donnée pour le moment, mais on peut deviner aux premières captures d’écrans que l’interface sera rétro tout en se basant sur l’apparence de Delta. Bientôt 30 ans après sa sortie, le Game Boy Camera a toujours une communauté de fans. 2BitToy avait lancé il y a quelques années une coque permettant d’utiliser différents objectifs avec la cartouche, tandis que de nombreuses personnes postent régulièrement leurs créations sur Reddit. Rappelons que Nintendo proposait à l’époque le Game Boy Printer, une petite imprimante thermique qui pouvait imprimer les photos de l’accessoire ou des images tirées d’autres jeux.

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La compatibilité partielle des webcams avec la Switch 2 expliquée (et c'est compliqué)

La Nintendo Switch 2, sur le papier, accepte les webcams USB conformes à la norme UVC, c'est-à-dire la majorité des webcams du marché. Mais quelques modèles ne fonctionnent pas selon les différents retours. Si vous avez une Switch 2 et que vous n'avez pas envie de craquer pour la caméra officielle ou pour le modèle de Hori, esthétiquement sympathique mais digne des années 90 avec son capteur de 0,3 mégapixel, voici quelques explications.

La webcam officielle. Image Nintendo.

Selon The Verge, qui a pu discuter avec quelques fabricants, il y a plusieurs points qui peuvent poser des soucis. Le premier, c'est le mode de transfert : la webcam doit fonctionner en mode isochrone et pas en mode bulk, ce qui nécessite quelques explications. Le mode isochrone réserve la bande passante nécessaire, qui va être fixe et il offre généralement de meilleures performances. Le mode bulk, lui, utilise une bande passante variable. Le problème principal de ce premier point, c'est que les fabricants ne documentent évidemment pas le mode de transfert en USB. Il est parfois possible de forcer manuellement un mode précis, mais c'est assez rare.

Le second point, c'est que la webcam ne doit pas être identifiée comme un périphérique HID. Le HID est essentiellement employé pour les périphériques d'entrée (souris, claviers, manettes, etc.) mais quelques modèles de webcam intègrent parfois des fioritures comme un capteur de présence, qui peut empêcher la mise en veille d'un ordinateur si un utilisateur est présent devant la webcam. Et ce capteur est souvent un simple périphérique HID (une sorte de souris virtuelle, en schématisant) qui envoie périodiquement des données si une personne est présente devant la webcam. Encore une fois, il est compliqué de vérifier la présence de la norme HID sans passer par des logiciels spécialisés.

La FaceCam Mk.2, un modèle efficace, ne fonctionne pas. Image Elgato.

Le troisième point, lié à la Nintendo Switch, est que la caméra doit proposer quelques modes précis. Pour Ugreen, elle ne doit pas proposer de modes sous les 30 images/s, qui sont parfois présents. Pour Elgato, elle doit proposer soit le mode 640 x 480 à 30 images/s, soit le mode 640 x 360 à 30 images/s, avec dans les deux cas possibles un code YUY2. Quelle que soit l'explication réelle (Nintendo ne communique pas sur ce point), il est encore une fois difficile de le vérifier. La majorité des webcams proposent différents modes, en fonction du capteur : une webcam 4K peut aussi fonctionner en 1080p, en 720p ou en 480p, mais ce n'est pas totalement systématique. De même, l'encodage des images peut être du YUY2 (sans compression), du MJPEG (qui compresse chaque image séparément en JPEG) ou même du H.264, avec un encodeur dans la webcam.

Le modèle Hori a des caractéristiques d'un autre temps. Image Hori.

Le dernier point, mis en avant par Elgato, est que la webcam doit être compatible USB 2.0. C'est un point qui ne devrait pas poser de soucis particuliers : les webcams USB 3.0 proposent généralement un mode USB 2.0, avec une définition souvent limitée mais suffisante pour la console.

Le problème principal des restrictions de Nintendo est double. D'abord, Nintendo ne détaille pas les contraintes, qui sont donc issues d'essais empiriques. Ensuite, la vérification des différents points nécessite un ordinateur avec des logiciels spécialisés, car les systèmes d'exploitation ne détaillent pas assez les informations. Et une personne qui va acheter une webcam n'a pas nécessairement un PC ou un Mac ni les compétences pour vérifier ces points. Si quelques fabricants (comme Elgato) compte proposer des mises à jour de firmware, le constat pratique est simple : c'est un peu la loterie, sauf si vous achetez un modèle officiel. Et la longue liste des modèles compatibles et incompatibles publiée par The Verge montre bien le problème. In fine, la solution serait évidemment que Nintendo réduise les contraintes au niveau de sa console…

La Nintendo Switch 2 accepte les webcams, les claviers et (à peu près) les souris

La Nintendo Switch 2 accepte les webcams, les claviers et (à peu près) les souris

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macOS Tahoe impose FileVault et stocke la clé sur iCloud

La bêta de macOS Tahoe a un comportement qui peut être bloquant : elle active automatiquement FileVault, le chiffrement des Mac, et envoie la clé dans le trousseau iCloud si vous utilisez le service.

L'activation automatique. Image Jeff Johnson.

C'est un problème dans certains cas, comme pour ceux qui utilisent un Mac mini dans un coin comme serveur. FileVault oblige à taper le mot de passe au démarrage, ce qui peut être compliqué dans ce cas de figure. Il est toujours possible de désactiver FileVault manuellement dans les options de macOS, pour ceux que ça intéresse.

FileVault a été activé en douce. Image MacGeneration.

La clé de secours envoyée sur iCloud

L'autre point est que la clé de secours, qui permet de démarrer le Mac si vous avez oublié le mot de passe, est envoyée sur le trousseau iCloud par défaut. Elle est accessible dans Mot de passe sur les autres appareils en théorie, mais visiblement uniquement si vous utilisez macOS Tahoe. Lors de nos essais, la clé est bien visible dans le programme sous macOS Tahoe, mais pas sur un Mac resté sous macOS Sequoia. De même, avec deux Mac sous macOS Tahoe, la synchronisation est perfectible pour le moment, bêta oblige. Apple arguera bien évidemment que les mots de passe sont chiffrés et que la société n'a pas accès aux mots de passe enregistrés, mais la clé est accessible si votre compte iCloud est compromis, par exemple.

La clé est accessible dans Mot de passe.

Dans les deux cas, le comportement demeure un peu cavalier, même s'il va probablement permettre à certains d'éviter de perdre des données.

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Promo : l'iPad Air M3 passe sous les 600 € ! (soit 134 € d'économie)

Décidément, il y en a pour tous les goûts pendant ces soldes d’été. Si la présentation d’iPadOS 26 vous a donné envie de remplacer votre tablette, c’est le moment idéal. Il est possible d’acquérir l’iPad Air M3 11” pour 585 € ! Dans cette gamme de prix, vous avez même le choix du vendeur. Précisons que la tablette d’Apple est vendue 719 € en Apple Store, la différence n’est pas mince.

Vous pouvez donc l’obtenir à ce prix en commandant sur Amazon. Le prix annoncé est 50 € plus élevé, mais un code coupon s’applique automatiquement au moment de passer commande. Pour être précis, vous pouvez obtenir le modèle Lumière stellaire pour 585 € et le modèle mauve pour un euro de plus ! Ce code promo s’applique sur tous les iPad Air, mais ce sont surtout ces configurations qui sont les plus intéressantes.

En fait, Amazon n’a fait que se calquer sur les prix pratiqués par Cdiscount. La société française d’e-commerce propose l’iPad Air 128 Go, que ce soit en mauve ou en lumière stellaire au même prix. Là encore, les prix affichés sont 50 € plus cher, mais, en saisissant le code coupon 50DES499, vous pourrez obtenir ces deux tablettes pour un peu moins de 590 €.

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Notre test attribuait la note de 4 sur 5 à la dernière tablette d’Apple. On louait sa puissance phénoménale ou encore les améliorations héritées de la génération précédente, comme le Wi-FI 6E ou la webcam centrée. Au rang des déceptions, l’écran qui a fait son temps, l’absence de charge rapide ou encore le prix de l’option 5G ainsi que de certains accessoires. Mais à ce prix, la pilule passe beaucoup mieux !

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Podcasts : Apple fête les 20 ans d'une révolution qu'elle n'avait pas prévu

Apple célèbre les 20 ans du podcasting et des podcasts, à l'éclosion desquels elle a fortement contribué sans l'avoir anticipé. Le site américain de la Pomme met à l'honneur les podcasts qui fêtent, cette année, un peu plus de deux décennies d'existence. Apple a pris pour date de départ leur intégration dans iTunes. Pour l'occasion elle a sélectionné 20 émissions (anglo-saxonnes) censées refléter la diversité et l'originalité des contenus proposés par cette forme de média.

Image Apple.

Apple n'a pas inventé le principe du podcast, issu de la combinaison heureuse au tout début des années 2000 de plusieurs technologies (internet, le MP3, le XML, le RSS/Atom), mais ce mode de diffusion a pu prendre appui sur le succès de l'iPod qui, quelques années après sa sortie en 2001, s'est imposé comme un parfait support d'écoute. Le terme podcast (baladodiffusion chez les canadiens francophones) étant formé par l'association de iPod Broadcasting (« diffuser » en anglais). Il fut imaginé par le journaliste Ben Hammersley dans un article du quotidien britannique The Guardian en 2004. Il s'interrogeait sur la manière de baptiser ce nouveau phénomène de "radio en ligne" : « Comment l'appeler ? Audioblogging ? Podcasting ? GuerillaMedia ? ».

Un coup de chance pour Apple, le podcast fut ainsi longtemps associé dans l'imaginaire à son iPod. iTunes, avec sa version 4.9 en 2005, simplifia la recherche et la récupération automatique, avant transfert vers l'iPod, des épisodes de podcasts auxquels on s'était abonné.

La « Renaissance de la radio », clamait Apple en parlant de l'arrivée des podcasts dans iTunes 4.9. Source.

Signe de la possibilité pour tout un chacun de créer ses propres émissions, il arriva qu'Apple cite le « podcasting » à côté du « blogging » comme l'une des activités permises par ses portables, dont les premiers MacBook Intel. Le podcasting n'était après tout qu'un cousin des blogs dont il utilisait le même système de diffusion. Avec GarageBand l'apprenti podcasteur pouvait enregistrer et mixer ses émissions avant de les envoyer sur un serveur et vers ses auditeurs.

Le MacBook Intel, parfait pour créer des blogs et, leur versant audio, des podcasts, selon Apple. Source.

Des podcasts se sont professionnalisés et les radios s'en sont progressivement emparées pour élargir le champ d'écoute de leurs émissions en s'émancipant de la contrainte du direct. L'iPod disparu, c'est l'iPhone et les smartphones en général qui ont pris le relai pour écouter ses podcasts préférés. Apple créa une app mobile dédiée avec Podcasts — dont les débuts furent calamiteux tant elle était buggée — aujourd'hui disponible sur toutes ses plateformes jusque sur l'Apple Watch.

Sortie de Veille, l'un des podcasts de MacGeneration.

D'autres acteurs, comme YouTube puis Spotify, sont devenus des pôles de diffusion majeurs. Il est également apparu la notion d'exclusivité, qui fait qu'un podcast n'est disponible que sur une plateforme donnée. Les 100 millions déboursés par Spotify en 2020 pour se réserver Joe Rogan pendant quelques années et attirer de nouveaux abonnés en a été l'exemple le plus marquant. Une évolution à rebours du principe initial du podcast basé sur une disponibilité sans frontières ni barrières.

  • Vous trouverez sur l'app d'Apple notre propre podcast hebdomadaire Sortie de veille pour rattraper les faits importants de l'actualité. Les abonnés au Club iGen ont Kernel Panic avec des épisodes plus thématiques.
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DMA : Apple simplifie l'ajout de liens d’achat externes en Europe et introduit une nouvelle commission

Apple tente de se mettre au pas du DMA en lâchant du lest sur certains points, mais en ajoutant de nouvelles commissions de l’autre. En avril dernier, l’Union européenne a infligé une amende de 500 millions d’euros à Cupertino sous prétexte qu’elle ne respectait pas les règles du DMA. Face à de potentielles pénalités, l’entreprise a présenté hier des changements à venir pour les développeurs. L’installation de boutiques tierces va être simplifiée, tandis que les liens d’achat externes seront désormais tolérés sous certaines conditions.

Premier changement : les développeurs peuvent maintenant faire la retape de leurs abonnements et autres achats ne passant pas par l’App Store, y compris via des liens cliquables. Cela signifie par exemple qu’un acteur comme Spotify pourra glisser un lien incitant à se rendre sur son site pour s’abonner. Ils peuvent désormais mentionner un site web, une boutique d’app tierce ou une autre app en y ajoutant un lien. Les achats peuvent se faire en dehors de l’app, via une vue web ou même une fenêtre native.

Mais, car il y a un mais, les développeurs souhaitant profiter de ce changement vont tout de même devoir payer une dîme à Apple. Le communiqué évoque des frais d’acquisition initiale (2 %), facturés lorsqu’un utilisateur effectue un achat via un lien externe dans les 6 mois après avoir téléchargé l’app. Apple justifie cette taxe par le fait qu’elle a permis de trouver l’app via l’App Store. Viennent ensuite les frais de service de la boutique (de 5 à 13 % selon les services utilisés), applicable pendant 12 mois après l’installation, même si les achats ont lieu ailleurs que dans l’app. Apple explique couvrir ainsi la distribution, la sécurité et le marketing de l’App Store.

Enfin, une nouvelle taxe entre en jeu : la CTC (Core Technology Commission). Celle-ci va bientôt remplacer la CTF (Core Technology Fee), apparue avec les premières boutiques tierces et qui imposait aux développeurs un paiement de 0,50 € pour chaque installation à partir du premier million. Ici, la CTC représente 5 % des revenus issus de ventes de biens ou services numériques réalisés via un lien dans l’app. Tout cela est ajustable selon que le développeur adhère aux différents programmes. Certains continueront de payer la CTF tandis que d’autres passeront sur la CTC, mais les deux systèmes vont être unifiés d’ici 2026. C’est compliqué, et Apple en a visiblement conscience : elle propose des rendez-vous de 30 minutes aux développeurs voulant y voir plus clair.

Installation d’une boutique tierce sur iOS 18.6. Image Apple.

Sur un autre registre, Apple va rendre plus simple l’installation de boutiques tierces à partir d’iOS 18.6. Il sera donc plus simple d’installer AltStore PAL ou l’Epic Games Store, la démarche actuelle étant quelque peu complexe (il faut faire plusieurs aller-retour dans les Réglages). Il suffira d’autoriser l’installation de l’échoppe avant de s’identifier avec Face ID, ce qui demandera moins de clics.

Apple a également annoncé du changement pour l’installation d’apps depuis un site web, techniquement en place, mais que nous n’avons jamais vu en action pour le moment. Il va falloir valider plusieurs panneaux avant l’installation d’une première app, impliquant de passer par les Réglages. La démarche sera ensuite plus simple pour les autres projets du développeur, avec une simple authentification à effectuer.

Installation d’une app depuis le web pour un développeur déjà validé. Image Apple.

Enfin, Apple a annoncé le déploiement prochain permettant de télécharger une app provenant du web directement depuis une autre app. Un développeur pourra par exemple créer une page avec ses différentes apps et des liens permettant de les télécharger directement. Plusieurs panneaux seront à accepter la première fois, mais la démarche sera simplifiée par la suite.

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Orange et Sosh offrent six mois d'abonnements à Disney+ cette semaine

Orange et Sosh offrent six mois d'abonnements à Disney+ à leurs abonnés fixes qui ont une offre TV. La promotion est réservée aux utilisateurs n'ayant pas été abonnés à Disney+ au cours des 12 derniers mois, et il s'agit de l'offre standard avec publicité, facturée 6 €/mois en temps normal.

Disney+ propose quelques séries et films récents, comme Alien Romulus.

L'offre est valable seulement jusqu'au 2 juillet 2025, donc il faut être rapide. Pour en profiter, vous pouvez premièrement passer par le décodeur TV. Disney+ a son propre numéro de chaîne (68) et il est possible de souscrire directement depuis le téléviseur. Il est aussi possible de passer par l'app TV d'Orange, disponible par exemple sur Apple TV mais aussi iPad ou iPhone. Elle devrait être mise en avant dans la section abonnements. Enfin, il est aussi possible d'en profiter simplement en allant sur le site orange.fr, dans la section dédiée aux services TV de votre abonnement.

Sur le site de Sosh. Image MacGeneration.

L'offre est sans engagement, et il est donc possible de quitter facilement le service une fois les six mois offerts terminés.

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L’alimentation adaptative d’iOS 26 repose bien sur Apple Intelligence et demande un iPhone 15 Pro au minimum

iOS 26 propose une nouvelle option dans ses réglages dédiés à la batterie : « Alimentation adaptative » est censée améliorer l’autonomie en ajustant la luminosité de l’écran et l’exécution de certaines tâches. Si cette option n’apparaît pas sur votre iPhone, c’est probablement parce qu’il n’est pas compatible avec Apple Intelligence. Comme le confirme MacRumors, il faut un smartphone compatible avec l’intelligence artificielle à la sauce Apple, c’est-à-dire actuellement un iPhone 15 Pro ou bien un iPhone 16, pour bénéficier de la nouveauté.

Image iGeneration.

Apple n’a pas détaillé le fonctionnement de cette alimentation adaptative, même si le descriptif associé donne une petite idée de son fonctionnement. Pour comprendre le lien avec Apple Intelligence, la clé dans ce paragraphe de texte est sans doute les premiers mots : le mode surveille l’utilisation de votre batterie et n’intervient que si elle « est plus élevée que d’habitude ». Cette phase d’apprentissage repose peut-être sur un modèle local géré par le smartphone, ce qui pourrait expliquer l’exigence matérielle élevée.

Lorsque l'utilisation de la batterie est plus élevée que d'habitude, l'iPhone peut ajuster légèrement les performances pour prolonger l'autonomie de la batterie, notamment en diminuant un peu la luminosité de l'écran ou en permettant à certaines activités de s'exécuter un peu plus lentement. Le mode économie d'énergie peut s'activer à 20 % de charge.

Quoi qu’il en soit, j’ai testé sur mon iPhone 16 Pro cette alimentation adaptative et je ne peux pas dire que les résultats m’ont impressionné. Je rentre de quelques jours de vacances pendant lesquels le smartphone a été fortement sollicité (nombreuses photos, utilisation intensive de la cartographie, etc.) et l’autonomie est toujours un problème avec iOS 26, du moins la première bêta. Je manque encore de recul sur la version sortie en début de semaine, mais dans mon expérience jusque-là, l’adaptation ne permet pas de gagner beaucoup en autonomie. D’un autre côté, je n’ai pas non plus noté de recul en termes de performances au quotidien, alors je laisse l’option active pour le moment.

L’alimentation adaptative n’est pas activée par défaut, il faut le faire dans l’app Réglages, dans la section « Batterie », puis la rubrique « Mode d’alimentation ».

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Orange : le réseau mobile rétabli en France, mais des perturbations subsistent à l'étranger

Mise à jour le 27 juin à 14 h 20 — Orange a indiqué ce matin que son réseau mobile n’était plus perturbé en France. En revanche, des problèmes demeurent pour ses clients se trouvant à l’étranger. La cause des dysfonctionnements n'a pas été révélée.


Article original publié le 26 juin à 22 h 10 — Orange n’est pas du genre blagueur, mais pour le coup, le timing est très ironique : alors que l’opérateur se félicite d’avoir été élu meilleur réseau de l’année 2024, voilà qu’il annonce avoir des soucis sur celui-ci.

Suite à un problème technique, nous constatons des ralentissements sur le réseau mobile. Nos équipes sont mobilisées pour rétablir la qualité du réseau dans les plus brefs délais. Orange vous présente ses excuses pour la gêne occasionnée.

— Orange France (@Orange_France) June 26, 2025

Si vous rencontrez des coupures, des passages aléatoires entre 5G, 4G et 3G sur Orange et Sosh, ne soyez donc pas surpris : une panne touche actuellement le réseau, le rendant instable. Downdetector confirme le souci, avec une forte montée des rapports de panne.

N’hésitez pas à signaler l’état du réseau pour vous en commentaire, en espérant pour Orange que ça ne dure pas autant que pour certains de ses camarades...

Panne nationale : SFR offre 100 Go de data à ses clients en dédommagement

Panne nationale : SFR offre 100 Go de data à ses clients en dédommagement

Merci @monsieurg33k pour le signalement

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Apple pourrait bientôt distribuer elle-même ses films au cinéma

Jusqu’à présent, Apple est restée très timide concernant ses films en sortie cinéma : F1 est le premier à bénéficier d’une couverture aussi étendue, alors que jusqu’à présent la pomme avait plutôt tendance à réduire la voilure, préférant tout sortir directement sur son service de streaming.

Red carpet ready! #F1 #F1TheMovie pic.twitter.com/EvhvdybS4h

— Formula 1 (@F1) June 16, 2025
Apple a mis les petits plats dans les grands avec la F1 à New York pour l’avant-première...

Cependant, selon le Wall Street Journal, les choses pourraient changer. Si Wolfs, prévu à l’origine pour une sortie cinéma se l’est vue refusée, déclenchant la fureur de son réalisateur Jon Watts, et The Gorge, pourtant dans la droite ligne des fameux « blockbusters » hollywoodiens est sorti directement en streaming, F1 pourrait être le grand test.

Apple espère en effet que le film ait une réussite équivalente à celle de Top Gun : Maverick, qui a rapporté un total de 1,5 milliards de dollars en 2022. Si la nouveauté de Joseph Kosinski accumule les critiques agréables et les bonnes notes (7,9/10 sur IMDb entre autres), la barre est très, très haute, le film de combats aériens ayant bénéficié de l’aura de Tom Cruise et surtout de celle de son mythique prédécesseur.

Avec « F1 », Tim Cook rêve d’un nouveau « Top Gun » qui propulsera Apple TV+

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Si tout se passe comme prévu, Apple pourrait donc non seulement sortir plus de films en salles, mais surtout supprimer un intermédiaire : des discussions seraient en cours en interne, pour dégager Warner Bros. de l’équation.

Cette éviction permettrait non seulement d’économiser quelques dollars sur les droits de distribution, Warner prenant sa part sur tout ticket acheté pour les salles obscures, mais aussi et surtout permettrait à Apple de décider en autonomie de la date de sortie de ses films. La chose a son importance, comme le démontre le cas de F1 : si Apple a bien bénéficié de l’été, période prisée pour ce genre de films, Warner ne laisse que deux petites semaines de répit au long métrage de Cupertino avant de le concurrencer avec Superman, qui risque bien de lui faire de l’ombre au moment du choix de la salle.

Avec un budget de 250 millions de dollars, une publicité énorme (et même parfois péniblement omniprésente, il faut l’avouer), des partenaires prestigieux (que ce soit dans le monde du cinéma avec Brad Pitt mais aussi celui du sport, la F1 n’accordant pas sa participation à n’importe qui) et une avant-première digne d’un grand spectacle (quasiment tous les pilotes étaient présents à New York, avec leurs voitures), F1 est LE pari d’Apple pour le grand écran. Ça passe ou ça casse : c’est la victoire, ou le mur de pneus.

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Orange désigné meilleur opérateur mobile 2024 par l’ARCEP, mais avec une mesure en moins

Avec plusieurs mois de retard sur son planning habituel, l’ARCEP vient de rendre son bilan de la qualité des réseaux de communications mobiles 2024, sur fond de soupçons de tricherie depuis quelques mois, comme nous l’avions mentionné en février.

Après plusieurs mois d’enquête de l’autorité, et une requête concernant le règlement des différends, de poursuite et d’instruction (RDPI), le résultat est tombé : les mesures effectuées concernant les appels passés par des applications de communication type WhatsApp sont particulièrement variables, et non exploitables pour Orange, qui avait un réglage particulier du DRX.

Cette fonction, pour Discontinuous Reception, permet de mettre en veille le module radio d’un téléphone à intervalles réguliers, afin d’économiser la batterie. Orange utilisait jusqu’à récemment des réglages particuliers provoquant des différences de qualité suivant les appareils et les réseaux (4G/5G) utilisés, et a rendu l’exploitation des résultats impossible. L’opérateur a donc été exclu des graphiques concernant cette partie. Il s’en explique d’ailleurs dans ce communiqué.

Voix et SMS

Les contrôles de l’ARCEP commencent par ce qui est finalement de moins en moins utilisé par les propriétaires de smartphone, même si c’est l’usage historique : les appels voix et les SMS.

Dans cet exercice, consistant à maintenir une communication pendant 2 minutes, Orange sort en tête deux fois sur trois, suivi de près par Bouygues, qui le dépasse en zone dense. SFR et Free restent systématiquement en retrait, avec un écart se creusant entre l’opérateur historique et ses concurrents dans les zones rurales.

Concernant les SMS, tous les opérateurs dépassent les 90% de réussite pour passer un message en moins de dix secondes, avec Orange (96%), Bouygues (95%), SFR (94%) et Free (94%).

Appels OTT (Over The Top)

C’est dans cet exercice qu’Orange a dû être exclu, les résultats variant bien trop pour être exploitables.

Sur les mêmes deux minutes que pour l’étape précédente, Bouygues s’en sort en tête, suivi de près par SFR, et Free ferme la marche avec plus de 10% d’écart avec ses camarades.

Débits internet

Usage principal des téléphones mobiles de nos jours, la connexion à internet est un champ de bataille continu entre les différents opérateurs. L’ARCEP a divisé les résultats en trois catégories : connexion réussie à plus de 3 Mbit/s, à plus de 8 Mbit/s, et enfin plus de 30 Mbit/s.

Toutes zones confondues, c’est Orange qui s’en tire le mieux dans chaque catégorie de débit, dépassant à chaque fois ses camarades, même si l’écart reste serré. On constate tout de même que l’agrume creuse son avance dans les débits les plus élevés.

Dans le détail, les résultats sont les plus serrés en zone dense, bien entendu, bien que Free marque le pas par rapport à ses concurrents avec plus de 10% d’écart dans les connexions à plus de 30 Mbit/s, probablement dus à l’usage de fréquences basses contrairement à ses concurrents et surtout Orange qui installe majoritairement des antennes à 3,5 GHz. Cette utilisation privilégiée de cette fréquence se retrouve aussi dans les résultats en 30 Mbit/s en zones rurales et intermédiaires, où Orange prend de l’avance par rapport à ses concurrents.

Pour le visionnage de vidéos, l’ARCEP a effectué un test spécifique, dont voici les résultats :

  • Orange : zone dense 98%, rurale 92%
  • Bouygues : zone dense 98%, rurale 81%
  • SFR : zone dense 97%, rurale 85%
  • Free : zone dense 96%, rurale 86%

Autour des axes de transport

L’ARCEP a effectué une série de tests autour des grands axes de transport, que ce soit les routes, le TGV, le TER, les Transiliens ou encore le métro.

Pour la voix, les résultats sont serrés avec une courte tête d’Orange sur tous les réseaux sauf le métro où Bouygues mène la danse, et le TGV ou l’écart entre les opérateurs est considérable : quasiment 20% d’écart entre Orange et les autres opérateurs !

Pour internet, évidemment le même scénario se répète, même si les résultats sont plus serrés encore : tous les opérateurs se tiennent dans un mouchoir de poche pour charger une page de test en moins de dix secondes, sauf encore une fois pour l’axe TGV où Orange tire son épingle du jeu.

Conclusion

Orange se félicite bien entendu de sa nouvelle couronne, même s’il est clair que les résultats sont serrés. L’opérateur ayant modifié ses réglages concernant les appels par app interposée, il sera attendu au tournant dans les tests de 2025, n’ayant pas participé à ceux de cette année.

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Cdiscount casse les prix sur les iPhone : le 15 à 649 € (-25 %) et le 16 à 743 (-23 %)

Habituellement, les soldes d’été sont plutôt planplan surtout dans leur première phase. Cette année déroge à la règle, on assiste à une guerre des prix comme on en a rarement vu.

Habituellement, le « bon plan » pour acheter sans trop de risque des iPhone à bon prix, c’est Amazon Italie, mais, ce soir, CDiscount enfonce les prix. Pendant une période limitée, le revendeur français propose des codes coupons qui rendent ses offres imbattables du moins à l’heure où nous écrivons ces lignes.

En saisissant le code 50DES499, vous pouvez obtenir l’iPhone 15 pour 649 €. C’est 10 € de moins que le tarif sur Amazon Italie et surtout 220 € de moins que le prix en Apple Store.

Ce même code coupon est également valable pour l’achat d’un iPhone 16 et, là encore, les tarifs deviennent très intéressant. Ce modèle compatible avec Apple Intelligence tombe alors à 749 €. C’est 30 € de moins que le prix affiché sur Amazon Italie et 220 € de moins que sur l’Apple Store. Sur ce modèle, vous avez aussi le choix de la couleur : noir, rose, vert, bleu, blanc). Impressionnant non ?

Notez que ce code promo permet également d’obtenir des MacBook Air à des prix redoutables. Vous pouvez vous offrir un MacBook Air M2 pour 749 € ou un MacBook Air M4 pour 949 €.

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Adieu écran bleu : après 40 ans Microsoft a décidé de le faire disparaître

Quasiment 40 ans. C’est le temps qu’un symbole s’installe dans les mémoires, et pas que celles des utilisateurs : il a eu le temps de se balader dans de nombreuses mémoires vives. Qui ? L’indéboulonnable écran bleu, ou BSOD (Blue Screen Of Death) pour les intimes. Microsoft a décidé qu’après 40 ans, il était temps de renouveler cette célébrité, comme le rapporte The Verge.

Le BSOD actuel, avec le QR Code. Domaine public.

Sorti en même temps que Windows 1.0 en novembre 1985, l’écran bleu était bien différent de ce qu’on connaît actuellement : des caractères abscons, qui ressemblent plus à un vidage en catastrophe de la RAM dégoulinant sur l’écran.

Les premiers BSOD sous Windows 1.0/2.0. Domaine public.

Il a ensuite évolué avec Windows 3.0, et restera tel quel jusqu’à Windows Me (qui en a présenté d’innombrables à ses utilisateurs) : un code d’erreur, et « Press any key to continue »... qui se traduisait bien souvent en « redémarrez le PC, de toute façon plus rien ne réagit ».

De Windows 3.0 à Windows Me. Domaine public.

Avec Windows XP, le BSOD a rejoint son cousin des versions entreprises, en récupérant le noyau de Windows NT : un peu plus « d’explications » (ou plutôt de données de débug), et une sensation un peu plus « brut de décoffrage ».

De Windows XP à Windows 7. Domaine public.

Finalement, Microsoft a décidé avec Windows 8 et ultérieurs de lui donner un visage plus « amical » : un smiley triste, un petit message expliquant la situation, et plus tard avec Windows 10 et 11 un QR-Code envoyant vers une page d’explications.

De Windows 8 à maintenant. Domaine public.

Tout ça est donc bien fini. Windows ne plantera plus ? Bien sûr que si, comme tout système d’exploitation, il peut planter. Mais maintenant, il faudra parler d’écran noir de la mort (ce qui reste BSOD en anglais, pratique) : Microsoft a décidé de remplacer l’historique bleu par un simple noir, ressemblant à celui qui apparaît durant les mises à jour de Windows 11. Un texte indiquant que la machine nécessite un redémarrage, avec une brève description de l’erreur accompagnera ce texte, permettant de savoir où se trouve le fautif.

Le nouvel « écran noir de la mort ». Image Microsoft.

Une question se pose de fait : Apple changera-t-elle l’icône représentant les PC dans l’onglet Réseau, ceux-ci montrant fièrement un écran cathodique avec un écran bleu ? La réponse peut-être dans la version finale de macOS 26 !

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La fin du 32 bits sous Linux a le même problème que sous macOS : Steam et les jeux

Depuis quelques années maintenant, Apple a décidé de nettoyer ses systèmes d'exploitation en supprimant le code x86 32 bits, que ce soit dans le système lui-même, mais aussi dans les API. Depuis macOS Catalina, il est plus ou moins impossible de lancer une application 32 bits, ce qui a empêché de nombreux joueurs de profiter de plusieurs jeux Valve, par exemple. Et le problème est visiblement le même sous GNU/Linux, Valve fait de la résistance.

*Half-Life 2* ne fonctionne plus sur les Mac récents depuis quelques années. Image Valve.

Dans le monde libre, l'abandon du x86 32 bits est moins abrupt que chez Apple. Le noyau 6.15 (l'actuel) est le premier qui ne prend plus en charge les antiques 486 (contemporains des 68040 de Motorola) et une partie des distributions modernes existe encore dans une variante 32 bits, plus de 20 ans après l'arrivée des premiers CPU x86 64 bits. Le mouvement en cours est tout de même visiblement de supprimer la prise en charge du code 32 bits dans les distributions populaires, ce qui simplifierait la distribution des logiciels.

Mais la proposition d'effectuer ce changement dans Fedora 44 a amené une levée de boucliers, à cause de Steam. En effet, le lanceur de Valve contient encore du code 32 bits et certains outils qui permettent de lancer des jeux Windows sous GNU/Linux sont dans le même cas. Même s'il existe des solutions pour exécuter des programmes 32 bits sur un système 64 bits, elles ne sont visiblement pas assez avancées pour que les joueurs s'en contentent. Et dans le monde libre, les utilisateurs ont plus de poids que chez Apple : Canonical avait abandonné l'idée de supprimer entièrement le 32 bits d'Ubuntu avec la version 19.10 suite aux protestations des joueurs et à la réponse de Valve, qui comptait tout simplement ne plus recommander Ubuntu.

Steam se met à jour sous Ubuntu. Image MacGeneration.

Même actuellement, Steam est d'ailleurs toujours un problème sur les Mac : c'est un des rares logiciels qui n'est pas compilé pour les puces Apple Silicon, cinq ans après l'arrivée des premiers Mac ARM (même s'il existe une version bêta). Enfin, dans le monde Windows, le problème n'en est pas un : si Microsoft a abandonné la version purement 32 bits de Windows avec Windows 11, les applications 32 bits sont parfaitement prises en charge sur les systèmes 64 bits, et ça ne devrait pas changer à cour terme, tant l'inertie est forte chez les utilisateurs de Windows.

Steam va tuer les anciens jeux encore 32 bits le 15 février 2024 (bye bye Half-Life)

Steam va tuer les anciens jeux encore 32 bits le 15 février 2024 (bye bye Half-Life)

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Bouygues vend une montre pour enfants avec un forfait très encadré

Si vous considérez que votre enfant est bien trop jeune pour avoir un téléphone peut-être qu'une montre connectée peut répondre à quelques besoins. Bouygues vend un modèle spécial enfants (à partir de 9 ans) assorti d'un forfait 4G très encadré.

La montre (MT46) est fabriquée par TCL qui a quelques modèles pour les mômes à son catalogue. Bouygues la vend 97 € (ou en paiement en plusieurs fois) accompagné d'un forfait mensuel de 9,99 € (divisé par deux lorsqu'on est déjà client de l'opérateur).

Image Bouygues.

Ce forfait bloqué comprend 2 Go avec des appels illimités. Il permet aux parents et à l'enfant de converser, de faire une petite visio et s'y ajoute la fonction de suivi GPS depuis le téléphone des parents. Ce sont les seuls usages prévus pour cette connexion cellulaire (vidéo) offerte via une SIM.

C'est avec une app — celle-ci 1 ou peut-être celle-ci — que les parents configurent quelques réglages de la montre, comme les contacts autorisés ou le Mode école avec ses périodes de veille forcée pendant les tranches horaires en classe. Car la montre a quelques petits jeux intégrés en plus d'un choix de cadrans.

Image Bouygues.

La recharge se fait par une bonne vieille prise micro-USB et l'autonomie annoncée est de 2 jours pour un usage standard. Sur sa résistance, elle tolèrera des éclaboussures, mais il faudra la retirer lors des cours de piscine…


  1. Nous avons demandé des précisions à l'opérateur, car il ne mentionne pas l'app précisément et les deux disponibles sur l'App Store n'ont pas reçu de mise à jour depuis 4 et 5 ans  ↩︎

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Quand Steve Jobs rêvait de ChatGPT

L’anecdote en elle-même n’est pas nouvelle, mais, forcément, avec l’essor des intelligences artificielles génératives, elle prend une dimension toute particulière.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Steve Jobs avait de la suite dans les idées. L’un de ses rêves, c’était de pouvoir interagir et discuter avec une machine. En 1985, il donna un discours à l'Université de Lund, en Suède, où il espérait voir de son vivant quelque chose qui ressemble étonnamment à ChatGPT et consorts.

Voici l’extrait en anglais…

Do you know who Alexander the Great’s tutor was for about 14 years? It was Aristotle. When I read that, I became immensely jealous—I think I would’ve enjoyed that a great deal. But through the miracle of the printed page, I can at least read what Aristotle wrote without an intermediary. Maybe a professor can add to it, but I can still go directly to the source. That’s the foundation of our Western civilization. The problem is, I can’t ask Aristotle a question—I mean, I can, but I won’t get an answer. My hope is that in our lifetimes, we can create a new kind of tool, an interactive one. So that when the next Aristotle is alive, we can capture their worldview in a computer. And someday, a student will not only be able to read what Aristotle wrote, but also ask him a question—and get an answer. That’s what I hope we can do.

…traduit en français :

Savez-vous qui a été le précepteur d’Alexandre le Grand pendant environ 14 ans ? C’était Aristote. Quand j’ai lu ça, j’ai ressenti une immense jalousie — je pense que j’aurais beaucoup aimé vivre cette expérience. Mais grâce au miracle de l’imprimé, je peux au moins lire ce qu’Aristote a écrit, sans intermédiaire. Un professeur peut y ajouter des explications, bien sûr, mais je peux malgré tout accéder directement à la source. C’est là le fondement de notre civilisation occidentale.

Le problème, c’est que je ne peux pas poser de question à Aristote — enfin, je peux, mais je n’obtiendrai pas de réponse. Ce que j’espère, c’est qu’au cours de notre vie, nous pourrons créer un nouvel outil, un outil interactif. Pour que, lorsqu’un nouveau « Aristote » sera en vie, nous puissions capturer sa vision du monde dans un ordinateur.

Et qu’un jour, un étudiant puisse non seulement lire ce qu’Aristote a écrit, mais aussi lui poser une question — et obtenir une réponse. C’est ce que j’espère que nous pourrons accomplir.

Alors, ce n’est sans doute pas totalement un hasard si Apple a été un temps en pointe dans le domaine avec Siri. De plus, à ses débuts, la firme de Cupertino avait passé un accord avec Wolfram Research, pour avoir accès à son moteur de connaissance computationnelle Wolfram Alpha. Malheureusement réservé à la version anglaise de Siri, il permettait de répondre à des questions complexes ou factuelles en s’appuyant sur la puissance de calcul et les bases de données de Wolfram Alpha. Un premier pas…

Heureusement pour Tim Cook, il n’est pas encore possible de questionner Steve Jobs via une intelligence artificielle. On peut présager qu’il ne serait pas très satisfait de la position actuelle d’Apple dans ce domaine. À moins que l’IA en question soit également dotée d’un champ de distorsion de la réalité. Après tout, ce n’est pas si différent d’une hallucination non ?

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Le stylet pour iPad de Logitech en promo à moins de 40 €

Mise à jour : Comme certains ont pu le remarquer, c'est la version Lightning du stylet qui est en promotion, nous avons été dupés par la couleur. En effet, la version grise est généralement associée à la version USB-C. Ce point ne change rien à la promotion, mais a une implication de votre côté : vous aurez besoin d'un câble Lightning.

Vous trouvez les Pencil d'Apple trop onéreux ? Bonne nouvelle : Boulanger propose une belle promotion sur le stylet Crayon de Logitech, dans sa variante Lightning. Il est à moins de 40 €, contre 90 € chez Logitech.

Le Crayon, en Lightning. Image Logitech.

Le Crayon propose la même chose que le Pencil USB-C d'Apple : un stylet qui se recharge en Lightning (et pas de façon magnétique), qui fonctionne sur de nombreux iPad et qui ne prend pas en charge la sensibilité à la pression. Le modèle de Logitech est plus plat que celui d'Apple, façon crayon de charpentier, et nous l'avions bien noté lors de sa sortie. À ce prix, il se rapproche surtout des modèles chinois noname, qui sont moins bien finis et n'offrent évidemment aucune garantie en cas de problème. Et pour ceux qui veulent prendre des notes, c'est un achat intéressant pour quelques dizaines d'euros.

Test du Crayon USB-C de Logitech : un stylet qui a bonne mine

Test du Crayon USB-C de Logitech : un stylet qui a bonne mine

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Soldes : le Kit de motorisation Eve pour les stores à 100 € (-50 %)

Vendu 200 € chez Amazon ou chez son fabricant, le Kit de motorisation Eve Store est à 100 € en soldes chez Boulanger. Cet accessoire s'enfile dans un store et autorise son utilisation à distance que l'on soit dans ou à l'extérieur de la maison. Il est compatible Maison et Thread.

Image Eve Home.

Dans sa FAQ, Eve précise qu'on ne pourra pas l'utiliser avec des stores IKEA pour des questions de dimensions. Les prérequis sont une largeur minimale du store à piloter de 680 mm tandis que le tube dans lequel on glisse l'accessoire est compris entre 38 et 51 mm.

Image Eve Home.

Si vous vous en savoir plus sur l'installation, Eve a les explications d'installation en ligne.

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Snow, un nouvel émulateur de Macintosh qui cible la fidélité

S'il est possible d'émuler les Macintosh — au sens large — depuis de très nombreuses années, beaucoup d'émulateurs partagent un problème : une fidélité parfois approximative. Des solutions comme SheepShaver (pour les Power Macintosh) ou Basilisk (pour certains modèles 68K) sont essentiellement un ensemble de hacks qui lancent des applications sur un Mac virtuel avec des compromis importants. Un nouvel émulateur, Snow, tente de régler ça.

Snow en action, avec un Macintosh Plus japonais.

Cet émulateur tire son nom de l'esthétique Snow White employée par Apple dans les années 80, et il a été pensé pour être fiable et très fidèle à un véritable Mac. Comme de nombreux émulateurs, il nécessite une ROM — une partie logicielle qui était stockée dans une puce de la carte mère, dont les droits appartiennent à Apple — et il émule pour le moment les Macintosh 128K et 512K, le Macintosh Plus, le Macintosh SE, le Macintosh CLassic et le Macintosh II.

Il démarre.

La liste des composants pris en charge est assez large : les 68000 et 68020, la FPU 68881, les contrôleurs de disquettes et SCSI, les accessoires ADB, etc. Un des avantages mis en avant par son créateur est la possibilité d'employer des images disques de disquettes dans les formats classiques, mais aussi des images dites bitstream ou flux. Contrairement aux images classiques qui contiennent une représentation binaire des données, elles se limitent à une représentation plus proche de la partie physique, avec un enregistrement des changements au niveau magnétique. Les images de ce type permettent souvent de garder intactes les protections contre la copie, un avantage dans certains cas.

Un Macintosh Plus émulé.

Snow est open source et fonctionne sous macOS, Windows ou GNU/Linux. L'interface n'est pas native pour macOS, mais ça n'empêche pas l'émulateur de fonctionner correctement, comme nos captures le montrent. Il s'agit d'un ajout intéressant dans la liste finalement assez restreinte des émulateurs de Macintosh, et il semble efficace.

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Le Fairphone 6 se répare toujours facilement et s'ouvre aux accessoires

La sixième génération de Fairphone poursuit sa mission avec un smartphone fabriqué à partir de matériaux recyclés et dont beaucoup des pièces sont remplaçables par l'utilisateur. L'arrivée de modules d'extension ainsi que de modes de concentration apportent quelques évolutions intéressantes.

Image Fairphone.

Le précédent Fairphone datait de l'été 2023. Contrairement aux autres fabricants qui s'inscrivent dans un cycle de renouvellement annuel, Fairphone s'est donné deux ans pour réaliser la version 6. Il n'y a pas non plus de déclinaisons de tailles avec des Fairphone Plus ou Pro. Juste un seul modèle décliné en trois coloris vert, blanc et noir dont on peut choisir le système d'exploitation.

Image Fairphone.

Le Fairphone (Gen 6) a 8 Go de RAM et 256 Go de stockage (et toujours un logement pour une micro-SD jusqu’à 2 To), il coûte 599 € (100 € de moins que le 5) avec Android 15 ou 649 € avec le /e/OS de Murena, une version d'Android expurgée des services de Google. Fairphone promet un suivi logiciel sur 8 ans comprenant 7 mises à jour majeures d'Android. C'est le haut du panier sur Android.

D'une génération à l'autre, il y a eu des changements notables, mais ils vont dans les deux sens. L'écran est plus petit (6,31" au lieu de 6,46") pour autant il adopte un taux de rafraîchissement variable de 10 à 120 Hz (dont les mêmes iPhone 16 sont toujours privés) ; la luminosité reste à 800 nits, mais son pic grimpe de 880 à 1 400).

Le processeur est amélioré avec un milieu de gamme de Qualcomm (Snapdragon 7s Gen 3). Idem pour la capacité de la batterie qui passe de 4 200 mAh à 4 415 mAh), cependant le fabricant donne 12h de « navigation internet » au lieu de 18h de « navigation en ligne » pour le 5. Enfin, les 3 capteurs passent de 50 mpx chacun sur le Fairphone 5 à 50 mpx pour la caméra principale, 13 mpx pour l'ultra grand-angle et 32 mpx pour la frontale sur le 6.

On ne fera pas une énumération complète de la fiche technique, il y a d'autres évolutions plus intéressantes. Sur la partie réparabilité, ce sont 12 pièces au lieu de 10 que l'utilisateur peut acheter et remplacer lui-même d'un coup de tournevis. Les coques inférieure et supérieure ont rejoint les trois modules caméra, l'écran, la batterie ou les composants audio.

Ce Fairphone inaugure ensuite une poignée d'accessoires que l'on va visser très simplement au dos du téléphone et qui peuvent cohabiter avec un étui de protection.

Le Fairphone dans son étui de protection donne néanmoins accès à la zone dévolue aux accessoires. Image Fairphone.

On a vu la même chose sur la gamme CMF de Nothing dont les téléphones partagent avec le nouveau Fairphone une allure quelque peu industrielle. Fairphone vend un étui porte-cartes, un cordon pour tenir son téléphone avec un tour de cou et une bague pour améliorer sa préhension. Ils sont vendus moins de 30 €. Des accessoiristes peuvent maintenant se saisir de l'idée et étoffer cette petite collection.

Enfin, un gros interrupteur coloré a été ajouté sur la tranche. Il déclenche des « Fairphone Moments » qui ne sont autre que des modes de concentration qui peuvent filtrer les sources de distraction comme les notifications ou les messages de certaines personnes, mais aussi réduire l'interface à un strict minimum.

Le Fairphone (Gen 6) est d'ores et déjà en vente sur le site de son fabricant avec une disponibilité sous quelques jours.

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Le PNG prend en charge le HDR, les EXIF et les images animées dans sa nouvelle version

Plus de 20 ans après la dernière mise à jour officielle du format, le format PNG évolue, sous la houlette du W3C. Cette troisième édition met à jour le vénérable format de compression d'images avec trois « nouveautés » intéressantes : les PNG animés, la prise en charge du HDR et la prise en charge des EXIF. Soyons clairs sur un point : les nouveautés sont déjà implémentées en partie, mais elles sont ici standardisées dans la norme. Rappelons par ailleurs que le format PNG est un format de compression sans pertes, qui est intéressant pour les captures d'écran par exemple.

Commençons par les PNG animés (APNG), qui sont pris en charge chez Apple depuis macOS Yosemite et iOS 8. La norme est plus efficace que le GIF pour cet usage, notamment parce que les images ne sont pas limitées à 256 couleurs. Apple l'utilise aussi pour les autocollants d'iMessage, par exemple.

Un PNG animé.

La seconde nouveauté est la prise en charge du HDR et des espaces de couleurs étendus. Il est donc possible d'enregistrer des PNG avec l'espace de couleurs DCI-P3 (très utilisé par Apple) ou pour des images avec une plage dynamique large, comme celles issues de films récents. La bonne nouvelle, c'est que cet ajout ne modifie pratiquement pas la taille des fichiers : les métadonnées nécessaires pour une image ne prennent que quelques octets.

Le HDR décodé : pour une vie plus lumineuse

Le HDR décodé : pour une vie plus lumineuse

La dernière nouveauté est la prise en charge explicite des EXIF. Ce sont des métadonnées (c'est-à-dire des données sur les données) qui peuvent par exemple contenir des informations sur l'appareil qui a enregistré l'image, des coordonnées GPS, un indicateur sur l'orientation de la photo (pour une rotation automatique), des notes, etc. Comme pour les PNG animés, les données EXIF existent et sont utilisées depuis longtemps avec les PNG, mais cette nouvelle spécification standardise cet usage pour les PNG.

macOS enregistre les données EXIF et les lit. Image MacGeneration.
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Le HDMI 2.2 va permettre des téléviseurs 16K

Si les téléviseurs et autres moniteurs 4K se sont démocratisés dans les années 2020, les modèles 8K demeurent assez rares (tout comme les contenus). Mais les promoteurs de la norme HDMI ne s'en contentent pas : la version 2.2, qui avait été annoncée en janvier 2025, va permettre d'imaginer des écrans 16K (15 360 × 8 6401) selon les spécifications finales.

Le HDMI 2.2 à 96 Gb/s demande des câbles spécifiques. Image HDMI Forum.

Cette définition n'avait pas été mise en avant lors de la présentation, même si de nombreux indices montraient qu'il était possible d'en profiter avec la bande passante maximale disponible en HDMI 2.2. Une des clarifications des spécifications finales vient d'ailleurs de la bande passante qui peut atteindre 96 Gb/s (contre 48 Gb/s en HDMI 2.1), mais deux paliers intermédiaires existent : 64 et 80 Gb/s. Ce n'est pas anodin : certains constructeurs peuvent utiliser ces derniers pour réduire les coûts, tant sur les composants que sur les câbles. De nombreux fabricants de téléviseurs ont par exemple intégré des prises HDMI 2.1 à 40 Gb/s (plutôt que 48 Gb/s) à une époque.

Les périphériques HDMI 2.2 n'ont pas encore été annoncés, mais des rumeurs indiquent par exemple que les cartes graphiques AMD Radeon pourraient proposer les modes 64 et 80 Gb/s. Dans les Mac, Apple se limite à la norme HDMI 2.1 actuellement, mais la bande passante du Thunderbolt — présent dans les Mac à base de M4 Pro, M4 Max et M3 Ultra — devrait permettre a minima la création d'adaptateurs vers HDMI 2.2 à 64 ou 80 Gb/s. Et le mode asymétrique du Thunderbolt 5 devrait même en théorie permettre un adaptateur capable de monter à 96 Gb/s (il permet 120 Gb/s).

Le HDMI 2.2 monte en 12K à 120 Hz… avec de nouveaux câbles mais pas une nouvelle prise

Le HDMI 2.2 monte en 12K à 120 Hz… avec de nouveaux câbles mais pas une nouvelle prise

Bien évidemment, les nouveautés du HDMI 2.2 ne sont pas attendues avant quelques années : les possibilités de la norme HDMI 2.1 de 2017 ne sont pas toutes exploitées dans les téléviseurs actuels, par exemple.


  1. Oui, c'est plus proche de 15 000 pixels de large que de 16 000.  ↩︎

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Apple permet de forcer une version bêta du firmware des AirPods avec macOS Tahoe et iOS 26

Avec macOS Tahoe et iOS 26, Apple a ajouté une option intéressante pour les amateurs d'AirPods et de version bêta : on peut forcer la mise à jour vers une version bêta directement sous macOS, dans les réglages liés aux AirPods (ils ont une section dédiée dans Réglages Système). Si vos AirPods peuvent recevoir une version bêta du firmware, un nouveau menu est présent.

Il est possible de forcer la mise à jour bêta. Image WatchGeneration

Lors de nos essais, rien n'est apparu avec des AirPods 4. Mais avec des AirPods 2, un bandeau a été proposé, avec un menu qui est ensuite apparu tout en bas de la fenêtre. Dans cette section, il est possible d'activer le firmware bêta et d'activer l'envoi de données d'analyses à Apple.

Un bandeau apparaît la première fois. Image WatchGeneration.
L'option est ensuite dans les menus classiques. Image WatchGeneration.

L'option est aussi disponible sur iOS 26, mais l'ensemble demeure un peu perfectible : elle n'est pas disponible sur tous les appareils de la rédaction. Nul doute que la version finale devrait régler ce problème. Et la prochaine étape est évidemment une option pour forcer manuellement une mise à jour classique…

L'option demande iOS 19… Image WatchGeneration.
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Disk Drill 6 recherche plus de photos et de vidéos supprimées ou perdues

Spécialisé dans la récupération de fichiers, Disk Drill 6 améliore cette compétence dans le domaine des photos et vidéos produites par des appareils tels que des drones, caméras portables, microscopes électroniques, etc. L'éditeur Cleverfiles affirme pouvoir travailler sur des fichiers effacés et fragmentés.

Disk Drill 6. Image MacGeneration.

À côté de ça, Disk Drill 6 liste des progrès dans la récupération en général de fichiers supprimés ; la prise en charge des partitions perdues formatées ReFS (le logiciel existe aussi pour Windows) ; la restauration depuis des volumes formatés APFS ; la compatibilité avec le format vidéo N-RAW de Nikon, etc. (détails).

Recherche de fichiers effacés. Image MacGeneration.

En parallèle à ces fonctions de récupération, Disk Drill est toujours une trousse à outils avec des fonctions de recherche de doublons, de suppression complète des fichiers effacés, de création d'un support de démarrage ou encore de désinstallation d'applications et de contenus devenus inutiles, mais que l'on a oublié dans le labyrinthe de son SSD.

Carte de l'occupation de son support de stockage. Image MacGeneration.

L'utilitaire est disponible en démo, la version 6 réclame macOS 10.15 minimum comme la précédente qui date de 2022. L'interface est en français (il y a quelques traductions curieuses ici ou là, mais rien de très gênant). La version de base gratuite a surtout un rôle de prévention et pourra montrer ce qu'elle est en mesure de récupérer. Pour la version Pro complète, comptez 77 € valable jusqu'à la sortie de Disk Drill 7 sinon pour 16 € de plus on a droit à des mises à jour illimitées.

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Hades, Braid, Monument Valley : une vingtaine de jeux iOS quittent le catalogue Netflix

Netflix abandonne une bonne partie de son catalogue de jeux iOS. La plateforme s’est depuis quelques années lancée dans une course à l’armement visant à proposer une solide collection de jeux mobiles. Le succès n’a visiblement pas été au rendez-vous étant donné qu’elle vient d’annoncer l’abandon de plus d’une vingtaine de titres, dont certaines têtes de gondole comme Hades ou Monument Valley 3.

Image iGeneration.

D’autres bons jeux vont quitter le navire à partir du 14 juillet. Citons par exemple Death’s Door, Braid, Katana ZERO, les 3 Monument Valley ou les deux Golden Idol. La plupart de ces titres n’étaient disponibles sur iOS que via Netflix : il reste à voir si les développeurs vont les proposer en version indépendante, ou s’ils seront tout bonnement inaccessibles sur la plateforme. Le studio Devolver a déjà confirmé travailler sur une manière de reproposer ces jeux « le plus vite possible ». Les dates de départ varient, et vous pouvez voir quand votre jeu préféré sera débranché sur l’app Netflix. Voici la liste des titres sur le départ :

  • Battleship
  • Braid, Anniversary Edition
  • Carmen Sandiego
  • CoComelon: Play with JJ
  • Death’s Door
  • Diner Out: Merge Cafe
  • Dumb Ways to Survive
  • Ghost Detective
  • Hades
  • Katana Zero
  • Lego Legacy: Heroes Unboxed
  • Ludo King
  • Monument Valley
  • Monument Valley 2
  • Monument Valley 3
  • Rainbow Six: Smol
  • Raji: An Ancient Epic
  • SpongeBob: Bubble Pop F.U.N.
  • TED Tumblewords
  • The Case of the Golden Idol
  • The Rise of the Golden Idol
  • Vineyard Valley

Netflix a commencé à se lancer dans le domaine du jeu il y a quelques années, initialement avec des productions maison tirées de ses propres séries. Si celles-ci n’étaient pas terribles, elle a fini par sortir le porte-monnaie pour acheter d’autres titres plus prestigieux et avait par exemple réussi à mettre la main sur la trilogie GTA avant de monter un studio pensé pour créer des jeux à gros budget. Cependant, les efforts ne payent visiblement pas, et l’entreprise a réduit la voilure au fil du temps. Elle a fermé son studio de jeux AAA et annoncé vouloir se concentrer sur les jeux narratifs, les party games, les titres pour enfant ou encore les productions inspirées de ses séries.

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Soldes : iPhone 16e à 609 € (-110 €), iPhone 16 à 784 € (-185 €)

Les iPhone 16 et 16e profitent de bonnes réductions pour qui veut s'équiper de l'un ou l'autre de ces modèles de la dernière génération et compatibles Apple Intelligence.

Chez Amazon Allemagne, l'iPhone 16e (128 Go) sorti en début d'année est affiché à 599 € qui donneront 609 € une fois recalculés la TVA et les frais de port pour la France (livraison pour lundi 30 juin). Pour comparaison Apple vend ce modèle 719 €, il est à 689 € chez Amazon France et la Fnac est alignée sur l'Apple Store.

iPhone 16e blanc. Image iGeneration.

Son grand frère l'iPhone 16 (128 Go) est à 799 € aussi bien chez Amazon (France) que Cdiscount. Mais avec Cdiscount, en appliquant le code 15DES129 à l'étape du choix du mode de paiement on peut retrancher 15 € et atterrir à 784 €. C'est un code temporaire à la durée de validité non précisée.

iPhone 16. Le bouton Action au-dessus des boutons de volume. Image iGeneration.

L'iPhone 16 sera plus complet avec son bouton Commande de l'appareil photo (les deux modèles ont le bouton Action à associer à une app ou une commande) et ses styles dans la partie photo. Mais le 16e est un tout aussi bon téléphone, qui partage une très bonne autonomie avec le 16. Il sera moins bien doté en photo, mais reste fort compétent. À la fin cela se réduit à une question de budget.

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

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Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

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watchOS 26 bêta 2 brique les Apple Watch Hermès

Développeurs ou early adopters, attention avec la bêta 2 de watchOS 26 : Apple a mis à jour ses notes concernant cette version du système, déconseillant l’installation sur les Apple Watch Hermès.

D’une belle montre, la bêta 2 fait passer à une belle brique... Image Apple.

En effet, cette bêta 2 a un effet catastrophique sur ces montres à l’image de la marque de luxe française : le démarrage ne va pas au bout, passe la montre dans un redémarrage infini, provoquant surchauffe et impossibilité de charger. Rien ne pourra alors l'en sortir, à part un passage en Apple Store ou un envoi en centre de réparation. Le souci touchant uniquement les versions Hermès, le coupable est tout trouvé : le cadran spécifique venant avec ces tocantes.

Cette alerte de Cupertino rappelle que l’installation des bêtas n’est pas sans risque, surtout sur des appareils comme l’Apple Watch où le retour à la version précédente est impossible sans l’aide du constructeur, contrairement aux iPhone et autres Mac. Briquer sa montre est une éventualité à garder en tête au moment d’installer ou non la bêta...

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Le Trump Phone T1 perd sa mention « Made in USA »

Quand l’annonce du smartphone Trump T1 est parue, nombreux sont ceux à avoir tiqué sur un détail particulier concernant cette brique dorée : la mention « Made in USA ». Et cette affirmation a maintenant étrangement disparu du site.

« MADE IN THE USA », en gros, fièrement. Image TrumpMobile.

En effet, si les spécifications du modèle ne choquaient pas plus que cela, faisant état d’un smartphone plutôt milieu de gamme, c’est la mention en lettres capitales d’un « MADE IN THE USA » qui posait quelques soucis, et pour cause : aucune usine, aucun site d’assemblage de smartphones n’est encore présente sur le sol US, depuis que Motorola a fermé la sienne en 2014.

Depuis, la plupart des analystes sont alignés sur la position de Nabila Popal, d’IDC : la fabrication d’un smartphone aux USA reste « un rêve », et le restera fort probablement, les conditions n’étant pas du tout réunies pour que la chose soit envisageable économiquement parlant.

Concernant le smartphone de la Trump Organisation, la phraséologie a été modifiée afin de coller un peu plus à la réalité, sans pour autant se renier : d’un « MADE IN THE USA », la page est passée à un « With American hands behind every device » (Avec des mains américaines derrière chaque appareil), permettant ainsi de continuer à jouer sur la corde patriotique... sans pour autant faire la moindre promesse.

Au final, le projet semble lancé sans même avoir ne serait-ce que figé les caractéristiques de bases de l’engin, comme le rapporte The Verge : annoncé au départ avec un écran de 6,78 pouces, il a entretemps été réduit à 6,25 pouces de diagonale. La RAM, qui était annoncée à 12 Go, n’est maintenant plus précisée. La photo d’illustration, elle, n’est qu’une « vision d’artiste » rapidement exécutée sur une base d’un smartphone chinois vendu en marque blanche.

Annoncé dans un premier temps pour septembre, la date de livraison indique maintenant un « later this year ». Entre le lieu d’assemblage, les spécifications et la date de sortie, voilà beaucoup de modifications en peu de temps pour un smartphone qui n’a rien d’extraordinaire à première vue.

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DMA : Apple se plaint d'« une attaque injuste » aux « impacts ahurissants » sur ses utilisateurs européens

Apple ne s’en est jamais cachée, elle déteste cordialement le DMA. La pomme considère en effet que la loi européenne de régulation des marchés numériques (Digital Markets Act, DMA) bride son innovation, et pire, ouvre des failles béantes dans ses systèmes où une partie de la sécurité repose sur leur côté fermé.

Le sourire de Greg Joswiak doit être moins présent devant la Commission européenne... Image Apple.

Entre la volonté de forcer l’ouverture du NFC, de la gestion de notifications ou encore écouteurs sans-fil avec la délicatesse d’un ouvre-boîte, ou encore les amendes infligées à Cupertino comme à ses petits camarades, il faut dire que le DMA fait office d’épouvantail. Au point qu’Apple dit ne pas distribuer sa fonction « Recopie d’iPhone » en Union européenne de peur de se voir imposer la même chose pour les Android, ou de transposer la fonction sur Windows.

Apple prête à brider iOS et macOS pour s

Apple prête à brider iOS et macOS pour s'extirper du DMA ?

Et pour montrer son mécontentement, Apple passe à la vitesse supérieure : fini les discours isolés dans des conventions ou des sites spécialisés, la société s’en plaint maintenant dans les journaux destinés au grand public, avec une interview complète de Greg Joswiak sur le sujet dans Le Figaro.

Et le responsable marketing d’Apple n’y va pas par quatre chemins, annonçant que le DMA est « une menace contre la sécurité et la vie privée de [nos] utilisateurs ». La loi européenne est vue par le Vice Président comme « une attaque injuste » qui aura « des impacts ahurissants sur nos utilisateurs européens ».

Non seulement Greg Joswiak voit cette loi comme une attaque des propriétés intellectuelles d’Apple, mais considère celle-ci comme disproportionnée par rapport aux concurrents :

Nous serions contraints de partager notre propriété intellectuelle et nos innovations à nos concurrents avant même qu’elles n’atteignent les premiers clients européens. [...] Apple est la seule entreprise concernée par ces décisions. Nous ne sommes même pas leader du marché en Europe. Les constructeurs chinois progressent rapidement sur le continent en terme de système d’exploitation, Android est loin devant iOS en Europe. Pourtant, nous sommes les seuls à devoir céder notre propriété intellectuelle à nos concurrents, ce qui n’a aucun sens.

L’ouverture voulue par le DMA est aussi vue comme une faille béante dans la sécurité, selon le VP d’Apple, qui n’hésite pas à dénoncer les demandes extravagantes de certains concurrents, s’appuyant sur la loi européenne pour exiger des données auxquelles Cupertino ne leur laisse pas accès. Ainsi Meta aurait transmis 15 requêtes d’interopérabilité à Apple, voulant avoir accès à des éléments comme les messages, mails, agendas ou historiques de connexion wi-fi. Selon Greg Joswiak, « les intentions de la Commission sont bonnes, mais ils n’ont pas pris en compte les implications de cette décision ».

Apple prévient qu’elle pourrait être poussée à sortir une version dégradée d’iOS en Union européenne

Apple prévient qu’elle pourrait être poussée à sortir une version dégradée d’iOS en Union européenne

Considérant qu’il y a péril en la demeure, et ne voulant certainement pas passer pour le méchant de l’histoire auprès du public (et donc des clients), Apple a donc décidé de prendre les citoyens à partie, en faisant part de son inquiétude sur un média de grande diffusion. Cette stratégie permettra-t-elle de reprendre la main, et de faire plier l’Union européenne ? Rien n’est moins sûr, mais dans le doute, la pomme use de toutes les armes disponibles pour se faire entendre.

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