À partir de demain, mercredi 4 juin, YouPorn, Redtube et Pornhub ne présenteront plus de vidéos pornographiques en France. Les trois sites seront toujours accessibles, mais ils afficheront uniquement un texte dénonçant les législations imposant une vérification de l’âge des internautes.
Image CNIL
La loi oblige depuis des années les éditeurs de sites porno de s’assurer que leurs visiteurs sont majeurs, mais les multiples recours qui ont été déposés et les difficultés techniques qu’elle pose font qu’elle est restée inappliquée.
Pourquoi le groupe Aylo a-t-il finalement décidé de censurer lui-même ses propres sites ? Parce qu’à partir du 6 juin, l’Arcom pourra mettre en demeure les sites qui ne sont pas dans les clous, y compris s’ils sont hébergés dans un autre pays de l’Union européenne, ce qui est le cas de Pornhub, RedTube et YouPorn. Si les sites ne se mettent pas en conformité, l’autorité aura ensuite la possibilité de demander aux fournisseurs d’accès à internet de les bloquer, et ce sans passer par une décision de justice.
Aylo estime que la mise en place d’un contrôle de l’âge met en danger la vie privée des internautes. Comme la plupart des autres acteurs de l’industrie pornographique, le groupe ne veut pas prendre cette responsabilité et milite pour une vérification directement intégré au niveau du système d’exploitation… une idée qu’Apple et Google rejette largement.
BenQ lance une nouvelle version de sa lampe de bureau qui se positionne sur un moniteur. La ScreenBar Halo 2 dispose encore de deux éclairages, un à l’avant pour illuminer le clavier et la souris, et un à l’arrière pour réduire la pénombre dans la pièce. L’objectif est de proposer un environnement lumineux agréable autour de l’écran devant lequel on est collé jour et nuit.
ScreenBar Halo 2. Image BenQ.
Cette barre lumineuse de deuxième génération dispose d’un nouveau système de fixation sans pincement qui élargit sa compatibilité. Elle peut se poser sur des moniteurs plats faisant 0,43 à 6 cm d’épaisseur, quant la précédente version avait besoin d’au moins 0,7 cm d’épaisseur. C’est surtout avec les moniteurs incurvés que la compatibilité a été améliorée, puisqu’elle s’adapte de 0,43 cm à 6 cm, contre 0,7 à 4,2 cm pour l’ancien modèle.
Autres progrès, la couverture lumineuse à 500 lux passe de 40 x 60 cm à 85 x 50 cm, et la luminosité maximale (celle au centre) grimpe au-dessus des 1 000 lux, contre 800 auparavant. La molette de contrôle sans fil gagne, elle, un panneau tactile numérique pour plus de précision. Et pour alimenter la lampe (15 W de consommation maximum), ce n’est plus un câble USB-A qui est intégré, mais un câble USB-C.
ScreenBar Halo 2. Image BenQ.La nouvelle molette de contrôle. Image BenQ.
À l’inverse de la Razer Aether Monitor Light Bar, la ScreenBar Halo 2 n’est toujours pas connectée. On ne peut pas l’intégrer dans l’application Maison, par exemple, pour la contrôler depuis son ordinateur ou l’automatiser, elle se commande uniquement depuis sa molette.
Ce nouveau produit est dès à présent en vente à 179 €. Le prix de la première version a chuté à 144 €, mais on ne sait pas si elle va rester longtemps au catalogue maintenant qu’elle a une remplaçante.
Meta et Google ont chacun de leur côté resserré la liste des iPhone compatibles avec leurs apps WhatsApp et YouTube en excluant d'anciens modèles. Pour WhatsApp l'annonce avait été faite en décembre dernier avec une date butoir le 5 mai. Ce sera survenu un peu plus tard, mais le résultat est le même.
L'app de messagerie exige désormais iOS 15.1 (ou iPadOS 15.1) pour fonctionner. Ce qui signifie qu'il faut au moins un iPhone SE ou un 6s. Précédemment on pouvait remonter jusqu'à iOS 12. C'est un sacré bond en avant.
Les iPhone 6s. Image Apple.
Pour l'app de vidéo, Google est un poil plus strict puisque sa dernière mise à jour indique iOS 16. C'est un système qui s'installait à partir des iPhone SE 2, iPhone 8 et le X (pour la version tvOS, rien ne change, c'est toujours tvOS 13 qui est réclamé).
Revolut va ajouter une corde à son arc. La néobanque va bientôt intégrer Wero, le service de paiement européen qui a récemment pris le relais de Paylib en France. Revolut va permettre d’envoyer et de recevoir de l’argent par le biais de Wero à partir du mois de juillet.
Wero est déjà intégré à la plupart des applications des banques françaises, puisque celles-ci ont poussé le projet avec leurs homologues belges et allemands. Dans le cadre de l’accord conclu entre Revolut et European Payments Initiative, le consortium qui gère le portefeuille numérique européen, le nouveau partenaire intégrera les fonctionnalités futures de Wero quand elles seront prêtes.
À l’heure actuelle, le service permet uniquement de réaliser des transferts d’argent entre particuliers, mais les banques ont de grandes ambitions. Au second semestre, on pourra faire des achats en ligne avec Wero, et à partir de l’année prochaine, on pourra même régler ses achats en boutique et gérer ses abonnements. Le service de paiement compte 40 millions d’utilisateurs à ce jour, tandis que Revolut revendique 50 millions de clients dans le monde.
Un palier symbolique a été franchi. À force de voir son prix baisser, l’offre fibre de SFR RED vient de passer à 19,99 €/mois pour les nouveaux clients. Contrairement à La Boîte Sosh ou à la Freebox Révolution Light, il ne s’agit pas d’un tarif temporaire, c’est le montant qui sera sur la facture pendant toute la durée de l’abonnement. Enfin, du moins tant que la concurrence pousse l’opérateur à maintenir des prix bas, mais on est généralement tranquille pendant plusieurs années. Les frais de mise en service sont offerts.
Cette offre RED box sans engagement comprend un accès à internet 1 Gb/s symétrique, un routeur Wi-Fi 5 et les appels illimités vers les fixes et les mobiles. Pas de décodeur TV, mais on peut tout de même accéder à 35 chaînes sur mobile par le biais d’une application.
Cette offre à 19,99 €/mois sans limite de durée est l’abonnement internet le moins cher à ce jour. Pour ceux qui en veulent plus, une option à 7 €/mois donne droit à une connexion 2 Gb/s et à un routeur Wi-Fi 6, mais dans ce cas-là mieux vaut se diriger vers Bouygues Telecom. Son offre B&You Pure fibre à 23,99 €/mois est toujours imbattable pour qui veut une connexion ultra-rapide, puisqu’elle inclut une ligne jusqu’à 8 Gb/s et un routeur Wi-Fi 7 tribande. Par contre, il n’y a pas du tout de téléphone fixe ni de service de télévision.
Vous vous souvenez du disque dur de 40 Mo de votre Macintosh SE à la fin des années 80 ? De celui de 40 Go dans votre Power Mac G4 en 2001 ? Et bien Seagate propose maintenant des disques durs de 40 To1. La production de masse n'a pas encore commencé — elle est prévue pour la première moitié de 2026 —, mais quelques clients de la société ont déjà reçu leurs disques durs de 40 To.
Une représentation imagée de l'intérieur d'un disque dur HAMR, avec son laser. Image Seagate.
Pour atteindre cette capacité, Seagate a combiné la densité de la technologie HAMR — heat assisted magnetic recording, qui consiste à chauffer le plateau avec un laser pour réduire la taille des bits stockés — et un grand nombre de plateaux. Les disques durs de la gamme Mozaic 4 (qui succède aux Mozaic 3+) contiennent en effet dix plateaux de 4 To, une prouesse notamment obtenue grâce à l'hélium, comme dans beaucoup de disques durs destinés au monde professionnel. La marque avait annoncé vouloir atteindre 50 To en 2026, mais ce n'est visiblement plus le cas : il faudra se contenter de 40 To, puis 44 To en 2027 et 50 To en 2028.
Rappelons tout de même que les disques durs de grande capacité ciblent essentiellement les centres de données et qu'ils ont pratiquement disparu des ordinateurs grand public. Dans les disques durs et les NAS, les fabricants préfèrent par ailleurs livrer des modèles avec une capacité plus faible (de l'ordre de 20 To tout de même) et des technologies plus simples à mettre en œuvre et moins onéreuses.
Soit 40 000 000 Mo en suivant la norme du Système International. ↩︎
Spotify augmente les prix de toutes ses formules en France et ajoute une formule « basique » pour la famille. Quasiment un an jour pour jour après la précédente hausse, Spotify relève à nouveau le plafond de ses formules d'abonnement en France. Cela pendait au nez des clients puisque ceux du Benelux sont déjà passés par là en avril.
Il y a un an, Spotify justifiait ces mouvements de prix par la mise en œuvre de la « Taxe streaming » en France. Rien de cela aujourd'hui. Dans le courrier reçu par des clients, c'est le refrain habituel de "L'innovation qui coûte cher, mais qui profite aux clients" qui est fredonné.
Image Spotify.
Le service suédois en profite pour ajouter une nouvelle formule familiale. Concrètement, la grille comprend les offres payantes suivantes :
Personnel à 12,14 € au lieu de 11,12 € (+1,02 €)
Étudiants à 7,07 € au lieu de 6,06 € (+1 €)
Duo à 17,20 € au lieu de 15,17 € (+1,5 €)
Famille à 21,24 € au lieu de 18,21 € (+3,03 €)
Une option est proposée aux clients de la formule Famille qui peuvent rester sur l'ancien tarif en choisissant l'offre « Basique Famille » à 18,21 €. Dans ce cas, on perd le bénéfice des 12h mensuelles d'écoute gratuite de livres audio (mais seul le gestionnaire du compte pouvait en profiter). [Mise à jour à 14h50] : il semble que les autres forfaits qui ont les livres audio peuvent être aussi basculés en version basique.
Ces livres audio, avec cette carotte du gratuit, sont arrivés en Europe en octobre dernier, sans changement prix. Cette fois on n'y échappe pas et la hausse est significative sur certaines formules qui ne peuvent se délester de la partie livres si elle n'est pas utilisée.
Le slogan « Des abonnements abordables pour chaque situation » sur la page des forfaits commence à prendre la poussière alors que par ailleurs, aucune grosse nouveauté n'est proposée. Il n'y a toujours pas de qualité lossless, ni d'audio spatial. On peut simplement citer l'arrivée en janvier dernier, à petite dose, de clips vidéo.
L'Arcep vient de publier une consultation publique qui va permettre — à terme — d'étendre la prise en charge de la 5G en France. L'idée de cette consultation, qui suit celle organisée l'année dernière (dès juillet 2024) est de mettre en place la possibilité de déployer des réseaux mobiles locaux pour un usage professionnel, sans passer par les opérateurs nationaux. C'est la bande comprise entre 3,8 GHz et 4,2 GHz qui servirait à cet usage précis.
L'idée est de permettre à des entreprises de déployer un réseau 5G fermé, pour un usage précis. Ivan Radic, CC BY 2.0.
Une fréquence est déjà disponible pour ces cas particuliers, celle de 2,6 GHz (entre 2 575 et 2 615 MHz), mais elle est assez limitée. Le but est de permettre la mise en place de RMP (Réseaux Mobiles Professionnels), comme une couverture dédiée dans une zone qui n'est pas accessible au public, ou pour améliorer la couverture dans des zones qui nécessitent un haut niveau de sécurité ou de résilience. Un des exemples donnés dans les réponses à la consultation précédente va être celui de la SNCF, qui pourrait déployer son propre réseau 5G, pour connecter ses équipements sans devoir passer par les réseaux des opérateurs classiques.
L'attribution des fréquences dépendra notamment des régions et les professionnels qui auront accès à une partie de la bande se verront imposer des obligations de couverture. La bande choisie est large, avec un minimum de 5 MHz lors de l'attribution et un maximum de 100 MHz (sur les 400 MHz disponibles). De plus, dans certains départements, les contraintes seront plus fortes : la bande comprise entre 3,8 et 4,2 GHz est employée par les stations de base des services fixes par satellites1 et les déploiements dans les zones en question devront donc évidemment éviter de perturber la réception.
La bande 3,8 - 4,2 GHz n'est utilisée réellement que dans ces départements, ce qui justifie son ouverture. Image Arcep.
La consultation publique a été ouverte le 2 juin 2025 et se termine le 2 juillet. Il n'y a pas encore de date précise pour la mise en place et l'attribution des fréquences de la nouvelle bande de fréquence.
Dans les offres satellitaires, les satellites communiquent avec une station de base au sol qui sert de relais pour accéder à Internet. ↩︎
Tiny Shield (à partir de 18 €) est une nouvelle app proposée par le créateur de Proxyman sur le segment des pare-feux pour macOS. Cette nouvelle alternative à Little Snitch ou encore LuLu permet de voir toutes les connexions à internet effectuées par votre Mac et toutes ses apps. Il peut aussi en bloquer certaines, c’est tout l’intérêt de cette catégorie d’apps après tout. Par rapport à ses concurrentes, cette app se distingue par une interface élégante et un fonctionnement très simple, qui devrait toutefois suffire si vous cherchez à empêcher certaines connexions.
La fenêtre principale de Tiny Shield, avec la liste des connexions récentes et un blocage pour une app à gauche et le panneau de contrôle des blocages, ici avec un nom de domaine, à droite. Image MacGeneration.
L’app utilise une extension réseau parfaitement intégrée à macOS et une fois activée, elle surveille toutes les connexions sortantes. Contrairement à d’autres pare-feux, il n’est pas question ici de valider chaque connexion individuellement, puisqu’il n’y a pas de blocage systématique. Par défaut, toutes les connexions restent autorisées, comme avant, et c’est à l’utilisateur de bloquer les apps ou noms de domaine qu’il souhaite contrôler. La version actuelle de Tiny Shield présente une liste des connexions récentes, sous la forme de noms de domaine regroupés par app. C’est très intuitif et on peut rapidement bloquer une app entière, ou alors juste un des noms de domaines qu’elle invoque.
Le blocage peut se faire en cliquant dans la liste principale ou alors en amont, en sélectionnant les domaines et apps que l’on souhaite bloquer. Un panneau est dédié à cette tâche et l’interface est alors très simple, ce qui rappelle que Tiny Shield est actuellement au stade de la bêta. Son créateur promet d’autres fonctionnalités, comme un menu qui affiche la quantité de données échangées ou encore vos adresses IP, un petit peu à la manière de ce qu’une app comme iStat menus propose. On imagine que la liste de blocage sera aussi visuellement améliorée, mais pour l’heure elle fait parfaitement l’affaire.
Ce menu complet n’est pas encore proposé par Tiny Shield, même si son développeur promet qu’il arrivera dans une prochaine version. Image Tiny Shield.
Tiny Shield peut être essayée gratuitement, avec une limite à un seul blocage à la fois. C’est suffisant pour valider son fonctionnement, même s’il faudra payer pour l’exploiter pleinement. La licence est affichée à partir de 39 $ HT en temps normal et pour un seul Mac, avec une promotion de lancement qui divise le tarif par deux, soit environ 17,7 € TTC. On peut aussi opter pour une licence dédiée à deux Mac, facturée cette fois 22 € en promotion de lancement. Dans les deux cas, il s’agit d’une licence finale associée à deux ans de mises à jour, un modèle à la Sketch qui permet d’utiliser l’app même au-delà, sans recevoir de nouvelles versions.
L’app n’est proposée qu’en anglais et elle nécessite macOS 15.
Apple, dans les années 90, a proposé une drôle de machine dans sa gamme : l'Apple Network Server. La gamme comprenait deux modèles (500 et 700) et — chose rare chez Apple — l'ordinateur n'était pas livré sous Mac OS ni même avec un système d'exploitation Apple. En effet, ce serveur fonctionnait sous AIX dans une version spécifique. Apple et IBM avaient travaillé ensemble pour proposer une variante de l'UNIX d'IBM. Et même si la carte mère dérive de celle du Power Macintosh 9500, l'ANS ne fonctionne pas sous Mac OS, faute de ROM adaptée.
Pourquoi parler du plus lourd des ordinateurs Apple (36 kg sur la balance) ? Parce que Cameron Kaiser, notamment à l'origine de Tenfourfox (un portage des versions modernes de Firefox pour les anciens Mac PowerPC), a porté Doom sur la machine. Car oui, même si Doom fonctionne sur de nombreux appareils (de la Touch Bar à l'adaptateur HDMI des iPhone Lightning, il n'était pas disponible sur l'Apple Network Server.
Doom sous AIX 4.1. Image Cameron Kaiser.
Dans un long post très technique, il explique comment il a porté Doom pour qu'il fonctionne sur le PowerPC de l'Apple Network Server, mais surtout sur la version 4.1 d'AIX, car les ports qui étaient déjà disponibles demandaient au moins la version 4.3. La compilation avec des outils de 1996 sur une plateforme assez obscure n'a pas été une partie de plaisir, mais il a finalement réussi à obtenir une version fonctionnelle, qui est open source. Le nom (Harpoom) est une référence au nom de code de la version 4.1 d'AIX pour les machines d'Apple (Harpoon). Enfin, cette variante de Doom ne propose pas de son, pour une raison très pragmatique : même si l'Apple Network Server est basé sur un Power Macintosh, la puce audio n'est pas prise en charge sous AIX.
D’après le cabinet d’analyses Counterpoint, l’iPhone 16e connaitrait un début de carrière plus difficile que les anciens iPhone SE, du moins en Europe. Lancé en février, le smartphone entrée de gamme d’Apple a pointé à la neuvième place du classement des dix meilleures ventes pour le mois de mars, derrière les différents smartphones de Samsung et loin derrière les autres iPhone 16 (Pro) qui sont encore en tête des ventes d’après cette étude.
Image Counterpoint.
Apple aurait ainsi capté 2 % du marché européen avec le 16e, soit quasiment autant que l’iPhone 15 toujours en vente à un prix plus élevé. C’est également au même niveau que le Galaxy A16 5G de Samsung, un modèle entrée de gamme vendu 250 €, soit 469 € de moins que l’iPhone 16e. Counterpoint précise par ailleurs qu’en se concentrant sur l’Europe de l’Ouest, le nouveau smartphone pommé s’en sort mieux, en prenant la septième place.
Si l’on regarde uniquement l’écosystème Apple, le 16e aurait représenté 8 % des ventes d’iPhone sur le mois de mars 2025. C’est nettement moins bien que les iPhone SE de 2020 et 2022, qui avaient occupé respectivement 19 et 12 % des ventes d’iPhone durant leur premier mois de commercialisation. Ils étaient aussi troisième et sixième respectivement du classement général, ce qui prouve bien que la demande était bien plus élevée, toujours d’après les chiffres de Counterpoint.
Comment expliquer les résultats moyens de l’iPhone 16e ? C’est un bon smartphone, mais l’explication est assez évidente : il est cher, nettement plus cher que les générations précédentes. L’analyse rappelle que le premier iPhone SE a été vendu à partir de 479 €, tandis que la deuxième génération s’achetait lors de sa sortie à 519 €. En comparaison, les 719 € demandés par l’iPhone 16e sont certainement bien difficiles à accepter pour la clientèle habituelle sur ce segment. Le site ne l’évoque pas, mais peut-être que l’abandon du bouton Touch ID en façade a aussi refroidi une partie de ces clients.
Le rachat de MacWay par Pearl est acté. Un de nos lecteurs a récemment fait un achat sur le site web de cette enseigne spécialisée dans la vente de produits informatiques, qui n’acceptait plus de commandes depuis sa mise en liquidation judiciaire en début d’année. Son colis est en route, et le mail d’expédition fait directement référence à Pearl.
Aucun des deux acteurs n’a confirmé publiquement cette opération, dont nous avions eu écho au mois d’avril. Cependant, les conditions générales de ventes de MacWay ont été mises à jour : on peut y lire que le site « est la propriété de la société PEARL DIFFUSION SARL » et que c’est bien elle qui s’occupe de la gestion des données personnelles. Pearl est un revendeur de produits électroniques qui ne se limite pas à l’écosystème Apple. Son siège social se situe en Alsace, et il dispose de magasins à Sélestat, Strasbourg, Paris et Lyon.
Acteur historique de l'environnement Apple en France, MacWay était dans la tourmente depuis plusieurs années. Face à des résultats en berne, l’enseigne avait fermé toutes ses boutiques à l’été 2024 dans le but de se concentrer sur la vente en ligne. L’entreprise a été mise en liquidation judiciaire quelques mois plus tard.
Microsoft annonce le lancement de « Bing Video Creator », un générateur de vidéos à partir d’une demande textuelle. Dans un premier temps, cette nouvelle fonctionnalité est réservée aux utilisateurs de l’app mobile Recherche Microsoft Bing et si elle est censée être active quasiment dans le monde entier (sauf en Chine et en Russie) dès aujourd’hui, vous n’aurez peut-être pas encore la fonctionnalité. Ce n’est pas mon cas au moment où j’écris ces lignes, sans doute parce que le déploiement se fait progressivement. Précisons encore que si la fonction est proposée gratuitement, un compte Microsoft est obligatoire.
Sous le capot, Microsoft profite de son alliance avec OpenAI, puisque c’est Sora qui est à la manœuvre. Ce générateur de vidéo a été présenté début 2024, avant d’être lancé en fin d’année dernière et finalement en février dernier pour l’Europe. Sora est toujours réservé aux utilisateurs payants chez OpenAI, un abonnement ChatGPT Plus facturé 23 € par mois étant nécessaire au minimum. Si vous voulez tester cet outil, l’offre de Bing est intéressante, puisque vous aurez droit à un accès gratuit, même si limité, au générateur.
Bing Video Creator permet de créer des vidéos 480p 9:16 (format vertical) de cinq secondes seulement et sans piste audio. On est presque plus dans le domaine du GIF animé que de la vidéo, Microsoft présentant d’ailleurs la fonctionnalité comme une manière d’agrémenter un message publié sur les réseaux sociaux ou une messagerie privée. La génération de vidéos 16:9 est prévue et on peut supposer que la durée tout comme la définition augmenteront au fil du temps (l’abonnement ChatGPT Plus permet de générer des fichiers 720p, mais aussi limités à 5 secondes). On sait que le service sera proposé sur les ordinateurs, l’exclusivité de l’app mobile n’est que temporaire.
Exemple de vidéo générée par l’outil de Microsoft. Voici la demande : « In a busy Italian pizza restaurant, a small otter works as a chef and wears a chef’s hat and an apron. He kneads the dough with his paws and is surrounded by other pizza ingredients. ». Image Microsoft.
La création de vidéos générées par un grand modèle de langage demande du temps, si bien que Microsoft a prévu un système de file d’attente. On peut demander trois vidéos en parallèle et on recevra une alerte quand une vidéo est prête. Les utilisateurs ont droit à dix créations rapides et cent lentes. Pour aller au-delà, il faudra obtenir des points.
En théorie, le créateur de Windows a prévu des garde-fous supplémentaires, en plus de ceux mis en place par OpenAI, pour limiter les usages néfastes d’un tel outil. Les vidéos générées par ce biais sont identifiées par leurs métadonnées via la norme C2PA, une mesure de protection assez faible. Il n’y a aucun marquage visuel des vidéos produites par Bing.
Pour la seconde fois, Apple célèbre la journée mondiale de la course à pied. Un événement dont les origines remontent à 2009 aux États-Unis et qui se déroule le premier mercredi de juin. L'édition 2025 tombe donc le 4 juin.
Image WatchGeneration.
Pour décrocher le trophée correspondant avec son Apple Watch il faudra transpirer un peu plus que de coutume avec les autres trophées puisque le challenge consiste à parcourir un minimum de 5 km avec l'activité course (ou depuis une app synchronisée avec Santé), que ce soit en extérieur ou en intérieur. Si vous décrochez la récompense, vous obtiendrez également quatre autocollants animés à utiliser dans Messages.
Carrefour réitère une opération intéressante pour ses clients fidèles. Du 2 au 4 juin, l’enseigne fait 15 % de remise fidélité pour l’achat de certains produits Apple. L’offre demande logiquement d’avoir une carte de fidélité Carrefour (ou bien une carte PASS), puisque les 15 % offerts sont crédités sur le compte client.
Polestar compte bien proposer CarPlay Ultra dans ses futures voitures. La filiale de Volvo, elle-même propriété du groupe chinois Geely, l’a confirmé à MacRumors.
La question pouvait se poser car trois ans après sa présentation, ce CarPlay de nouvelle génération qui s’intègre plus profondément ne s’est concrétisé que chez un seul constructeur, Aston Martin. Polestar ne va pas jusqu’à donner une date de disponibilité, mais sauf gros accident, la technologie d’Apple sera donc disponible un jour ou l’autre dans ses véhicules.
CarPlay Ultra intégré dans une Aston Martin. Image Aston Martin.
À vrai dire, l’engagement du constructeur d’origine suédoise était peut-être celui qui faisait le moins de doute, son patron l’ayant évoqué à demi-mot l’année dernière. À l’inverse, d’autres partenaires annoncés par Apple en 2022, tels qu’Audi, Nissan ou Renault, n’ont donné aucun signe concret depuis. Aura-t-on de bonnes surprises à la WWDC 2025 ?
Pour en revenir à Polestar, après avoir longtemps été freinée par un litige avec Citroën, la marque devrait finalement se lancer en France dans les prochains mois.
Au cas où vous l’auriez oublié, Apple vous rappelle que l’édition 2025 de la WWDC débutera dans une semaine jour pour jour, le lundi 9 juin à 19 h. La page YouTube sur laquelle sera diffusée en direct le keynote d’ouverture est désormais en ligne. Mais vous pourrez aussi suivre la conférence sur le site d’Apple, dans l’application Apple TV ou bien entendu en notre compagnie sur LeKeynote.fr.
En attendant, Apple alimente les spéculations avec une nouvelle animation mettant en scène un logo translucide et un jeu de mots évocateur. « Sleek peek », dérivé de « sneak peek » (aperçu), peut se traduire par « un aperçu léché ». De quoi prendre au sérieux les rumeurs de refonte complète des interfaces d’iOS (26), macOS (26), tvOS (26) et watchOS (26) à la sauce visionOS, avec des effets de transparence.
Agacé de changer l'heure de son horloge quand viennent l'été et l'hiver, ce youtubeur bricoleur a créé une "Apple Clock". Une sorte de grosse Apple Watch accrochée au mur du salon.
Un vieil iPad — le tout premier — lui sert d'écran ; un Raspberry Pi lui sert de serveur web et une imprimante 3D a produit un châssis ainsi qu'une reproduction de la Couronne digitale. L'iPad a été préalablement jailbreaké pour démarrer directement sur Safari et charger des pages web animées qui s'efforcent de reproduire certains cadrans de watchOS et contiennent une horloge. Le tout est connecté au Wi-Fi de la maison et la fausse couronne digitale permet de charger les différents cadrans web. Le vieil iPad a ainsi repris du service et sa lenteur n'est plus un problème.
Google continue de tout miser sur l’IA et vient de lancer AI Edge Gallery, une application pour smartphone permettant de faire tourner des modèles d’IA en local. Celle-ci peut être utilisée pour analyser des images, papoter avec l’IA ou générer du code même sans connexion. Disponible sur Android via une APK à télécharger sur Github, cette app open source sera prochainement lancée sur iOS.
Au total, 4 modèles différents sont proposés, dont 3 déclinaisons du récent Gemma-3 (Google) et un modèle de Qwen (Alibaba). Il faudra aller les télécharger sur la plateforme HuggingFace, mais il est possible d’en ajouter d’autres manuellement. NeoWin a essayé l’app et explique que son interface est très plaisante sur Android avec un aspect bien fini.
Une fois tout configuré, l’utilisateur a le choix entre 3 catégories au lancement. « Ask Image », peut répondre à des questions posées sur une photo enregistrée dans sa galerie. « Prompt Lab » se destine plus à de la réécriture de texte ou à de la génération de code. Enfin, « Ai Chat » se rapproche de ChatGPT et consorts, permettant de discuter d’une manière plus traditionnelle.
Les applications open source du même type ne manquent pas sur iOS : LLM Farm, MLC Chat… Si l’idée de faire tourner un modèle en local est intéressant d’un point de vue confidentialité, cela reste quelque chose d’assez exigeant tant le smartphone chauffe et la batterie fond à vue d’œil. Les performances ne sont pas toujours idéales sur un appareil qui tient dans la poche. L’app de Google sera peut-être une option intéressante lorsqu’elle arrivera sur iOS. Aucune date de sortie précise n’a été donnée.
Microsoft joue de son influence et tente de mettre de l’ordre dans la jungle de l’USB-C. Le groupe a annoncé qu’il allait désormais imposer une norme minimale pour les capacités des ports USB-C sur les PC Windows. Un tel changement devrait éviter aux clients de se retrouver avec un port qui ne marche pas comme prévu ou qui ne prend pas en charge certaines fonctionnalités basiques. Selon un récent rapport de Microsoft, 27 % des PC Windows avec un port USB4 ont reçu une notification de fonctionnalités limitées.
Le câble USB-C Apple, uniquement USB 2.0.
Comme vous le savez si vous avez lu la série de Pierre sur le sujet, l’USB-C, c’est compliqué. La technologie a beau disposer d’un port réversible omniprésent, chaque câble et port a ses spécificités : l’un pourra charger votre ordinateur et permettre d’utiliser un écran 5K, quand un autre se limite aux performances de l'antique USB 2.0 (0,48 Gb/s). L’organisation s’occupant de l’USB a beau avoir imposé des termes clairs comme « USB 40 Gb/s » ou « USB 80 Gb/s », tout reste assez flou pour l’utilisateur lambda… qui se retrouve parfois à se gratter la tête face à des accessoires qui ne fonctionnent pas.
Microsoft veut corriger le tir avec son nouveau Windows Hardware Compatibility Program (WHCP). Celui-ci impose quelques fonctionnalités obligatoires pour tous les ports USB, comme le transfert de données à 5 Gb/s au minimum (les prises USB-C 2.0 semblent interdites), la recharge de l'appareil et la prise en charge d'un écran. L’entreprise exige des puces USB-IF dans les PC certifiés, qui garantit une connexion fiable et constante. Le mode alternatif DisplayPort sera pris en charge, ce qui fait qu’un moniteur externe fonctionnera forcément. Ces normes sont imposées sur chaque port USB-C : plus besoin d’aller chercher le seul compatible sur les machines d’entrées de gamme.
Le minimum pour obtenir le badge WHCP. Image Microsoft.
Les ports certifiés WHCP 40 ou 80 Gb/s auront également d’autres obligations. Ils devront être entièrement compatibles avec les périphériques USB4 et Thunderbolt 3. Si un PC est présenté comme affichant des performances de 40 Gb/s, il devra être en mesure de maintenir cette vitesse (ça n'a pas toujours été le cas, certains appareils se limitaient à 20 Gb/s à une époque). Même chose pour les 80 Gb/s, qui devront disposer en plus d’un mode asymétrique 120 / 40 Gb/s pour les écrans externes à haute résolution.
Les PC livrés avec Windows 11 24H2 devront obligatoirement être certifié WHCP. Cette version apporte une nouvelle exigence côté pilotes s’assurant que la machine reçoit toujours les dernières mises à jour USB pour que tout fonctionne correctement.
La marque Beelink vient de présenter le Mate mini, une station d’accueil pour Mac mini M4 permettant d’ajouter jusqu’à 16 To de stockage à sa machine. L’accessoire apporte une connectique variée : on gagne deux ports USB-3 3.0, un USB-C 3.2 (avec Power Delivery), un port Ethernet 2.5 Gb/s et un lecteur de carte SDXC. Un port jack 3.5 est également présent à l’arrière, ce qui sera pratique pour les utilisateurs voulant y brancher des enceintes.
L’accessoire est disponible en deux versions : une avec deux emplacements M.2 pour un duo de SSD 8 To (modèle A), et un autre plus limité à emplacement unique (modèle B). Si l’on ne peut donc y mettre que 8 To, cette version compense par une compatibilité PCIe x4 permettant des débits plus rapides. Le fabricant vante ainsi des débits de lecture de 3219 Mb/s pour le modèle A, contre 5809 Mb/s pour le modèle B avec le même SSD 1 To M2 PCIe. En écriture, on grimpe de 2800 Mb/s à 3162 Mb/s.
On privilégiera donc le plus rapide des deux pour les utilisations intenses comme du montage vidéo, là où l’autre se destine plus à du stockage pur. Dans les deux cas, un refroidissement actif est embarqué. Le Mate mini peut se placer au-dessus ou en dessous de l’ordinateur, bien que cette dernière solution soit moins pratique pour accéder au bouton de démarrage.
Les deux modèles sont au même prix : 139 $ sur la boutique de Beelink, sachant qu’il est possible de faire grimper la note si l’on souhaite également recevoir des SSD. Un câble Thunderbolt 5 est présent et les frais de port sont offerts. Les produits de Beehive sont vendus chez nous via Amazon. La boutique n’a pas été mise à jour pour l’instant, mais on peut imaginer qu’elle le sera à l’approche du lancement officiel, dont la date n’est pas encore connue.
Apple a fait appel d'une demande de Bruxelles réclamant plus d'ouverture d'iOS en direction de matériels et logiciels concurrents. Apple se plaint de devoir chambouler son système sur deux aspects en particulier et elle évoque des risques de sécurité à les appliquer, rapporte Axios.
Le Berlaymont, siège de la Commission européenne. CC BY-NC-SA 2.0, Alex-David Baldi
En mars, la Commission européenne avait listé 9 services système sur lesquelles Apple exerçait un contrôle qui la mettait en délicatesse avec la Législation sur les marchés numériques (DMA) puisque les éditeurs et fabricants concurrents ne pouvaient accéder à ces fonctions.
Des fonctions comme la commutation audio automatique entre son iPhone et son Mac, l'exécution en tâche de fond des applications, l'appariement Bluetooth rapide en approchant un accessoire de son iPhone, etc.
Apple est plus particulièrement remontée contre l'idée d'agir autrement sur les notifications et le Wi-Fi. Pour ce dernier il s'agirait que les périphériques tiers puissent obtenir d'iOS les informations d'accès pour se connecter plus vite et automatiquement. Ces périphériques pouvant être un casque de réalité augmentée qui voudra projeter son image sur l'iPhone.
Pour les notifications, Bruxelles veut que les fabricants de montres par exemple aient les moyens d'afficher le contenu complet de ces alertes, image comprise, et que l'utilisateur puisse y répondre directement, sans devoir sortir son iPhone. C'est banal et entré dans les mœurs sur l'Apple Watch, ça ne l'est pas du tout pour les autres, comme les Garmin et consorts.
Apple s'y refuse dans les deux cas, arguant qu'elle-même n'a pas accès à ces informations qu'elle chiffre et stocke en local sur l'iPhone. Dans une déclaration, la Pomme fait valoir la sécurité, l'innovation, sa capacité à proposer les mêmes fonctions partout et l'expérience des utilisateurs européens qui souffriraient de l'application de ces règles.
Bruxelles avait donné un calendrier pour chacune de ces 9 fonctions. Pour les notifications, la période butoir pour la première bêta est la fin 2025 (Apple pouvant décaler dans un second temps certaines fonctions). Pour la partie Wi-Fi, cela doit s'étaler entre iOS 19 (ou son équivalent) et le 1er juin 2026.
Pour la connexion Wi-Fi automatique, Bruxelles écrit que « D'ici la fin de 2025, la solution doit permettre l’accès aux informations suivantes du réseau Wi-Fi: SSID (nom du réseau), une indication si le SSID est diffusé ou non, le mot de passe du réseau (le cas échéant) et la configuration de sécurité du réseau. Apple devrait mettre à jour la solution pour fournir l'accès aux informations du réseau Wi-Fi qu'Apple partage avec l'un de ses propres appareils connectés d'ici le 1er juin 2026 ».
Ces demandes de Bruxelles ont été établies après discussion avec des tiers qui développent des logiciels et matériels compatibles avec les plateformes d'Apple.
Les AirPods Pro 2 campent sur leur tarif le plus bas chez Amazon Italie qui les vend 200,77 € au lieu de 279 € chez Apple. Ce prix inclut les frais de port avec une livraison estimée au plus tard ce jeudi. L'écart avec les promotions en France a été plus important ces dernières semaines. Chez nous, Amazon les affiche en ce moment à 229 €, tout comme la Fnac à 229,99 €.
AirPods Pro 2. Image Apple.
Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande sans hésitation. En plus d’offrir une bonne qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif, le volume personnalisé, la possibilité de répondre par oui ou non à une notification par un mouvement de la tête. Quant aux AirPods Pro 3 il faudrait faire preuve de beaucoup plus de patience qu'escompté à l'origine.
Image Apple.
Si vous n'avez pas besoin de tels écouteurs, mais plutôt des filaires très classiques. Les EarPods d'Apple, avec leur télécommande sur le câble, sont toujours en vente et en promo. Le modèle avec la prise Lightning, utilisable jusque sur les iPhone 14 — est à 16 € au lieu de 19 €. La version avec le connecteur USB-C coûte aussi 16 € mais cette micro réduction est récurrente.
Non content d’avoir un très joli prénom, le développeur Felix Rieseberg est aussi un créateur de talent : il propose depuis peu Clippy, une application ressuscitant l’antique assistant de Microsoft en lui greffant un grand modèle de langage qui tourne en local. On peut ainsi papoter avec un LLM depuis une fenêtre reprenant les codes de Windows 95, et regarder le célèbre trombone faire sa vie quand la fenêtre est fermée.
Clippy sur mon MacBook Air M1.
Une fois lancé, Clippy peut être déplacé partout sur l’écran. Cliquer dessus ouvre une nouvelle fenêtre de chat au style rétro, qui pourra continuer de flotter au-dessus des autres apps. Felix Rieseberg présente le projet comme une « lettre d’amour à Clippy » qui ne cherche pas à être le meilleur programme pour faire tourner de l’IA en local, mais plutôt une petite plaisanterie mélangeant nostalgie et technologies modernes. Malgré son côté blague, l’app est bien fichue. Elle est réactive, dispose d’une interface épurée et est assez efficace pour une utilisation ponctuelle. Un historique des conversations est sauvegardé.
Cette application Electron propose de télécharger différents modèles : le Gemma3 de Google, Llama 3.2 chez Meta, Phi-4 chez Microsoft ou encore Qwen3 chez Gwen. Il est également possible d’ajouter manuellement un LLM, par exemple pour ceux préférant papoter avec Mistral. Une fenêtre permet d’ajuster son « prompt » de départ, qui est de base configurée pour imiter Clippy. Il n’est pas possible de connecter l’app à des services en ligne comme ChatGPT ou Gemini.
Clippy est entièrement gratuit et peut être téléchargé sur le site du développeur ou via Github. L’app est disponible en version pour Mac Apple Silicon ou Intel, mais aussi pour Windows ou Linux.
Le pass Navigo Liberté + sera proposé sur iPhone et Android à partir du 23 juin, a annoncé Valérie Pécresse, la présidente de la Région Île-de-France et d'Ile-de-France Mobilités.
Le rendez-vous du mois de juin 2025 était connu depuis mars dernier mais pas le jour exact de la mise en service de ce titre. Il est destiné à ceux qui n'empruntent les transports en commun qu'occasionnellement ou pas assez pour justifier ne serait-ce qu'un abonnement à la semaine. L'autre avantage du Liberté +, valable partout en Île-de-France, est son prix, avec une remise de 20 % sur le tarif du ticket standard.
Il en coûte par exemple 1,99 € au lieu de 2,50 € avec un ticket Métro-Train-RER et 1,60 € au lieu de 2€ avec un ticket Bus-Tram. Les correspondances sont gratuites dans les 2h suivantes. Le prélèvement pour la somme des trajets est effectué le mois suivant.
Valérie Pécresse a ajouté que la région comptabilisait désormais 1,3 million d'abonnés à cette formule où l'on ne paye que pour les déplacements effectués, sur un volume de 3 millions de Franciliens qui utilisent occasionnellement les transports en commun. Le cap du million avait été franchi en mars. La prochaine étape est le pass Navigo annuel, il est supposé arriver sous une forme dématérialisée avant la fin de cette année.
Lors de la dernière Google I/O, la firme de Mountain View a présenté un paquet de nouveautés pour son assistant Gemini. Celui-ci va pouvoir proposer de meilleures suggestions de réponses dans Gmail, activer la traduction vocale en quasi-temps réel dans Meet, transformer des présentations Slides en vidéo… Mais surtout, Google a annoncé que son assistant allait pouvoir piocher dans les informations de l’utilisateur : un atout qui pourrait changer la donne lorsque Gemini sera intégré à Siri.
L’application Gemini sur iOS.
L’assistant de Google va pouvoir être personnalisé grâce aux données de l’utilisateur. Les nouvelles réponses dans Gmail se basent là-dessus : l’IA analyse les précédentes conversations pour proposer un brouillon encore plus adapté. Elle peut également s’appuyer sur les données des différents autres services pour affiner ses propositions. Dans son communiqué, Google fournit quelques exemples :
Si votre ami vous envoie un e-mail pour vous demander des conseils sur un voyage que vous avez déjà effectué, Gemini peut se charger de rechercher vos anciens e-mails et fichiers dans Google Drive, tels que les itinéraires que vous avez créés dans Google Docs, afin de vous suggérer une réponse contenant des détails précis et pertinents. La réponse correspondra à vos salutations habituelles et tiendra compte de votre ton, de votre style et même de vos choix de mots préférés, le tout pour générer une réponse plus pertinente et qui vous ressemble vraiment.
En pratique, Gemini devrait être proposé comme remplaçant à ChatGPT dans Siri. L’assistant d’OpenAI a des connaissances limitées sur l’utilisateur, qui se cantonnent à son historique de conversion. S’il devient possible de connecter son compte Google à Gemini, cette nouvelle alternative devrait être bien plus intéressante pour les gros utilisateurs de Gmail et consort. On pourrait par exemple demander à Gemini ce que l’on a fait le week-end dernier, qui répondrait en se basant sur le contenu de Google Photos. Une sorte de nouveau Siri avant l’heure pour les gros utilisateurs Google.
Le nouveau Gemini connaissant mieux l’utilisateur sera disponible pour les abonnés payants dans le courant de l'année. Cela fait plusieurs mois que les rumeurs sur une intégration de Gemini à Siri circulent : Sundar Pichai a confirmé il y a peu qu’il comptait bien amener son modèle sur les plateformes de Cupertino. Reste à voir si Apple autorisera une intégration aussi poussée.
Apple aurait dans ses cartons une version revue de l’app Raccourcis. Selon Mark Gurman, cette nouvelle version devrait carburer à l’IA avec un concept intéressant : la création de raccourcis aidée par les modèles Apple Intelligence. La sortie était initialement prévue pour le courant 2025, mais le projet a été repoussé à 2026.
La présentation de Raccourci sur Mac en 2021. Image Apple.
Les détails sont maigres, mais on imagine que l’app aura droit à un ravalement de façade ainsi qu’à diverses nouvelles options. L’arrivée d’Apple Intelligence devrait permettre de créer des raccourcis en les décrivant de façon naturelle. On pourra ainsi demander quelque chose comme « Active le mode silencieux quand j’arrive au travail », et l’application devrait pouvoir proposer quelque chose qui tient la route. C’est une bonne idée, car si l’interface de Raccourcis est assez accessible, bon nombre d’utilisateurs ne prennent pas le temps de s’y intéresser à cause de son concept qui requiert un peu de recherche.
Apple a d’autres nouveautés liées à l’IA dans ses cartons, bien que le sujet ne devrait pas être au cœur de la conférence de lundi prochain. Les développeurs devraient gagner accès aux modèles d’IA d’Apple pour intégrer de nouvelles fonctions dans leurs apps, tandis que l’app Traduire devrait être revue pour faire la part belle à l’IA. Certaines fonctions de Safari, de Photos et d’autres apps devraient être revues et présentées comme étant « optimisées par l’IA ».
Selon les sources bien informées de Bloomberg, Perplexity et Samsung seraient sur le point de conclure un accord afin d’intégrer les services du premier dans les téléphones du second.
Le Galaxy S25, dernier né de Samsung. Image Samsung.
Les deux entreprises se seraient rencontrées récemment pour signer un accord en Corée du Sud, permettant à Samsung d’intégrer en profondeur les services d’IA de Perplexity dans sa gamme Galaxy, dans un premier temps en préinstallant l’app dans tous les prochains appareils Samsung, ainsi que dans le navigateur maison du constructeur sud-coréen, mais aussi prochainement d’améliorer l’efficacité de l’assistant vocal Bixby avec les technologies de Perplexity AI.
De plus, Samsung aurait une importance capitale dans la prochaine levée de fonds de la start-up, qui projette de récolter 500 millions de dollars d’investissements, portant sa valeur à 14 milliards de dollars.
Le partenariat pourrait devenir encore plus conséquent à l’avenir, les deux entreprises étant en discussions pour créer des OS et autres apps où les services de Perplexity seraient profondément imbriqués.
Si Apple a engagé des discussions de son côté avec Perplexity AI, cet accord entre la start-up et son rival sud-coréen aura-t-il des répercussions sur un possible partenariat ? Aucune des parties n’a souhaité répondre aux questions du journal, que ce soit pour confirmer l’accord Perplexity-Samsung, ou sur la suite des discussions entre Apple et Perplexity.
C’est une première : Mark Gurman s’est risqué dans sa liste de diffusion dominicale à prédire le nom de la prochaine version de macOS. D’après le journaliste de Bloomberg, ce sera « macOS Tahoe », le nom d’un grand lac bien connu à la frontière entre la Californie et le Nevada. Un lieu magnifique, qui ferait d’excellents fonds d’écran au passage, qui serait aussi particulièrement apprécié des employés d’Apple si on le croit.
Il note ainsi à propos de ce choix que ce serait un lieu de villégiature privilégié pour de nombreux employés de Cupertino et même une zone où l’on trouverait de nombreuses maisons secondaires qui appartiennent à du personnel Apple. Mark Gurman ajoute que le lac est connu pour les reflets qui se projettent sur l’eau bleue, ce qui collerait bien avec l’idée d’un nouveau design inspiré par visionOS… qui est une de ses rumeurs précédentes.
Il complète son argumentaire en suggérant que les noms choisis par Apple peuvent donner un sens de l’importance d’une mise à jour de macOS. Le lac Tahoe serait un lieu suffisamment célèbre pour souligner un gros changement dans le système d’exploitation des Mac, comme l’étaient Yosemite en 2014 et Big Sur en 2020, les deux précédents changements d’interface significatifs. Big Sur a aussi changé le système de numérotation en devenant macOS 11, sans « 10. », un bouleversement que l’on devrait encore connaître cette année, puisque Tahoe devrait être macOS 26.
Est-ce que le journaliste de Bloomberg a vraiment une source fiable au sein de la division marketing de Cupertino ? On le saura dans une semaine tout juste, mais ce serait en tout cas une nouveauté. Jusque-là, les noms publics de macOS étant choisis par un tout petit groupe au sein de Cupertino, ils étaient une vraie surprise chaque année, ce qui permettait à Craig Federighi de faire une blague ou deux sur les balades californiennes de l’équipe marketing.
Instagram pourrait s'étaler sur l'écran d'un iPad dans le courant de cette année estime Mark Gurman chez Bloomberg. Le journaliste rapporte que cette adaptation de l'iPad est activement testée chez Meta et que son développement avance. On ne sera plus obligé de lancer la version iPhone sur sa tablette et d'étirer l'affichage.
Cela corrobore une précédente rumeur d'avril dernier du bien renseigné The Information. Ce dernier rapprochait la décision de Meta de consacrer enfin des ressources à ce projet de la concurrence exercée par YouTube et TikTok sur Instagram. Il y a quelques jours un vieux serpent de mer est sorti de l'eau, avec la version iPad de WhatsApp. Après Instagram, Meta pourrait décider de mettre Threads sur iPad — son concurrent de X — mais il n'y a pas eu de rumeurs à ce sujet.
La WWDC 2025 approche, et avec elle les nouvelles annonces d’Apple. S’il y a une chose de certaine, c’est qu’Apple aura appris de ses erreurs de l’année dernière, et fera tout pour ne pas les reproduire. Et s’il y a une chose qui ne change pas, c’est la faculté de certains journalistes à percer à jour les plans diaboliques de la pomme... À ce petit jeu, Mark Gurman semble être l’espion le plus efficace... à moins que Tim « Blofeld » Cook ait brouillé les cartes ? En attendant, plongeons dans les fichiers secrets découverts par notre agent très spécial !
Mark Gurman n’a pas encore le permis de tuer (ouf !). Image MGM.
Spectre
Alors que le fantôme de la WWDC 2024 rôde encore dans les têtes des ingénieurs Apple, l’édition 2025 promet de ne pas annoncer de nouveautés que la pomme n’est pas certaine de sortir dans les mois suivants. De fait, très peu d’annonces devraient être liées à Apple Intelligence. Pari risqué ? Apple joue en effet un jeu dangereux, à sembler faire du surplace pendant un an jusqu’à la WWDC 2026 dans le domaine de l’intelligence artificielle, quand ses concurrents avancent de plus en plus vite.
Sam Altman se pose en grand vilain adversaire de la pomme, soudoyant ses anciens alliés... Image Wikipedia/TechCrunch, CC BY 2.0.
Il y a d’abord OpenAI, qui a fait les gros titres avec le rachat le plus symbolique pour Apple : en lâchant 6,5 milliards de dollars, Sam Altman s’est en effet payé le luxe d’embaucher Jony Ive et une bonne poignée d’anciens designers de la pomme, pour les mettre à la tête du département design matériel et logiciel de son entreprise. Mais Google n’est pas en reste, ayant annoncé durant sa dernière conférence une fusion de plus en plus nette de l’intelligence artificielle avec ses logiciels et systèmes d’exploitation, que ce soit sous forme de LLM ou d’outils de création de textes, vidéos et images, promettant sur ce point de rattraper voire dépasser OpenAI. Android devrait grâce à ces nouveautés creuser l’écart au niveau de l’IA avec iOS, ce qui n’est pas forcément une très bonne nouvelle pour Apple, dont l’iPhone reste la pierre angulaire.
Tomorrow Never Dies
Apple de son côté ? Les nouveautés d’Apple Intelligence se compteront sur les doigts d’une main (et il vous restera même encore des doigts à laisser à Jaws) :
les développeurs devraient avoir accès aux modèles d’IA d’Apple pour intégrer des fonctions avancées dans leurs apps
une nouvelle fonction de gestion intelligente de l’énergie devrait faire son apparition
une fonction de traduction automatique et instantanée devrait être ajoutée aux AirPods
Beaucoup d’autres annonces concernant Apple Intelligence ne seraient qu’une sorte de « rebranding », la pomme souhaitant mettre l’accent sur le fait que certaines fonctions de Safari, Photos et d’autres apps sont « optimisées par l’IA ».
The World Is Not Enough
Ça ne veut pas dire pour autant qu’Apple se repose sur ses lauriers (il faudrait déjà en avoir dans ce domaine spécifique...). Au contraire, en interne les choses bougent très vite. Ainsi, le modèle d’IA utilisé sur les appareils d’Apple et ouvert aux développeurs utilise environ 3 milliards de paramètres, ce qui paraît peu face aux modèles concurrents, mais les ingénieurs testent à Cupertino d’autres versions plus puissantes, à 7, 33 et même 150 milliards de paramètres.
Apple Park, ou le labo de Q ? Image Wikipedia/Daniel L. Lu, CC BY-SA 4.0.
Cette plus grande version, qui se repose sur le Cloud comme les concurrents, approcherait de la qualité de ChatGPT au niveau des résultats proposés. Cependant, Apple ne la trouve pas assez fiable, effrayée par la possibilité que son IA hallucine ou diverge trop de la culture Apple. En attendant, les employés de Cupertino peuvent tester cette version interne, et même comparer les résultats avec ceux des autres IA grâce à un outil appelé « Playground ».
D’ici 2026 (ou 2027...), Apple prévoit la sortie de plusieurs éléments basés sur l’IA, dont certains étaient attendus pour 2024 avant de se voir repoussés :
un Siri « 2.0 » basé sur un LLM à la mode ChatGPT. Le but final est d’avoir un bot conversationnel complet.
une version refaite de fond en comble de Raccourcis, utilisant des modèles proposés par Apple Intelligence pour automatiser les propositions faites aux utilisateurs sans avoir à mettre les mains dans le cambouis.
une IA de santé, dont le nom de code est Mulberry, permettant une app Santé totalement revue. Elle verrait son apparition en 2026.
un chatbot concurrent de ChatGPT sur la recherche internet, que les employés ont renommé « Knowledge ». Le projet, démarré par Robby Walker qui s’est vu éliminé du projet de nouveau Siri serait cependant sur une mauvaise voie, montrant déjà des symptômes semblables à ceux de la première version du Siri amélioré tombé dans une impasse.
Si la pomme pourrait très bien montrer quelques aperçus de ces projets durant la WWDC, il est plus probable qu’elle n’en fera rien, jouant la carte de la prudence suite à la catastrophe de 2024.
You Know My Name
S’il est une petite touche de culture interne à l’entreprise attendue par les plus accros à la pomme, c’est bien le nom du futur macOS. Et même sur ce point, Mark Gurman a son idée : continuant sur la lancée de Mavericks, qui a été le premier à prendre un nom en rapport avec les lieux importants de Californie, le nouveau système s’appellerait Tahoe, en référence au Lac Tahoe, grande étendue d’eau à la frontière entre la Californie et le Nevada.
Ce grand lac bleu est bien connu des employés de Cupertino, qui pour certains y ont une résidence secondaire les pieds dans l’eau. Les paysages de ce petit coin de paradis colleraient parfaitement avec le design de la nouvelle interface, présentée en même temps en juin.
You Only Live Twice
Mais le plus gros du renommage cette année, c’est bien le passage de la numérotation habituelle des OS de la pomme à une autre se basant sur l’année. Ainsi, Apple devrait présenter macOS 26, iOS 26, iPadOS 26, visionOS 26, watchOS 26 et tvOS 26. Plusieurs raisons à cela sont avancées par Mark Gurman :
les mises à jour majeures sont maintenant pluriannuelles, des versions « .x » pouvant apporter de gros changements en cours d’année, contrairement à avant où les grosses modifications n’arrivaient qu’une fois l’an.
les OS sortent en septembre, ne laissant que peu de temps dans l’année en cours, imposant le nom « 26 » et non « 25 », qui colle aussi avec l’année fiscale d’Apple commençant en octobre.
utiliser le chiffre de l’année prochaine est aussi tout simplement et tout bêtement plus « futuristique » que de prendre l’année en cours.
Ainsi la WWDC 2026 devrait ensuite présenter les OS « 27 », et ainsi de suite. Ce changement symbolique rappelle aussi que cette année est une grosse refonte des OS de Cupertino, pour les rendre plus cohérents visuellement et fonctionnellement parlant.
Cependant, ce changement ne devrait pas arriver pour les appareils. Les utilisateurs sont habitués aux versions actuelles, et un souci d’image pourrait se poser pour la gamme : proposer à la vente des appareils qui sont au nom de l’année dernière, voire de l’avant-dernière année ne sonne pas très bien. Qui voudrait un « iPhone 24 » en 2026 ?
For Your Eyes Only
Au fil des mois, Mark Gurman a quasiment percé tous les secrets du keynote à venir :
une refonte visuelle de tous les OS avec un nouveau look basé sur visionOS.
un rapprochement de l’iPad avec le Mac, lui donnant de nouvelles fonctions de productivité venant de macOS.
l’ouverture des modèles d’Apple Intelligence aux développeurs, pour intégrer AI aux apps.
une fonction permettant d’entrer sur un appareil les données nécessaires aux wi-fi captifs une seule fois pour tous les autres appareils connectés au même compte iCloud.
une nouvelle gestion de la batterie basée sur l’intelligence artificielle.
une fonction de traduction automatique et instantanée pour les AirPods.
une option de scroll par la vue sur les Vision Pro.
une app Santé revue.
un clavier bidirectionnel Arabe/Anglais pour iOS et iPadOS.
une fonction calligraphie pour l’Apple Pencil.
Apple devrait aussi présenter une toute nouvelle app présente à la fois sur macOS, iOS et iPadOS. Se voulant la descendante du Game Center, elle devrait rassembler non seulement les jeux présents sur l’App Store, mais aussi d’autres qui sont extérieurs aux girons d’Apple. Permettant de voir les scores de ses amis et de communiquer avec eux, c’est une nouvelle tentative de Cupertino après l’approche de 2010 qui n’a pas eu un très grand succès. Même si les jeux avancent petit à petit sur les plateformes d’Apple, la firme n’a pas l’ambition de venir lutter contre Sony ou Microsoft dans le domaine.
No Time to Die
Si Apple a décidé d’être plus prudente avec ses annonces, la WWDC devrait tout de même montrer des choses intéressantes, une refonte majeure de tous les OS à la fois n’étant pas chose courante. Pour la suite, et les grandes manœuvres sur l’IA et le matériel, il faudra attendre 2026.
S’il est une phrase bien connue d’un italien célèbre, c’est bien celle-ci : « Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser »... et le parrain du jour, justement, c’est Amazon Italie.
Alors que l’iPhone 15 128 Go se vend 869 € chez Apple, et au mieux 719 € chez Amazon France, son pendant italien le propose à 645 €, soit un beau 26 % de réduction !
Pour ce prix, vous aurez le choix entre deux couleurs seulement, bleu ou noir, mais rassurez-vous, Jeff Bezos ne vous demande d’éliminer aucun ennemi, et aucun livreur ne glissera à priori de tête de cheval dans votre lit en même temps qu’il glissera l’iPhone à votre porte...
Attention, comme toute proposition indécente, aucune limite de temps n’a été indiquée, mais elle ne durera pas éternellement... Buon fine settimana a tutti, ragazzi e ragazze.
Depuis quelques années maintenant, le Dock de macOS affiche la liste des dernières applications ouvertes qui ne sont pas présentes de façon permanente dans le Dock. Par défaut, le nombre d'applications est de trois, mais il est possible de modifier cette valeur en ligne de commande. Vous pouvez changer la valeur pour agrandir (ou réduire) cette zone qui se place à droite des autres applications et à gauche de la corbeille.
L'option pour activer les applications récentes sous macOS Sequoia. Image MacGeneration.
Premièrement, il est évidemment nécessaire d'activer la fonction. Elle se trouve dans Réglages Système > Bureau et Dock > Afficher les apps suggérées et récentes dans le Dock. Vous trouverez aussi cette option dans les préférences si vous avez une version plus ancienne de macOS, elle est apparue avec macOS Mojave.
Trois apps en haut, entre celles placées à demeure et la corbeille. Cinq en bas, après modification. Image MacGeneration.
Pour modifier le nombre d'applications, il faut lancer le Terminal de macOS (dans Applications > Utilitaires) et taper les deux lignes suivantes. La valeur après -int (ici 5) est le nombre d'apps à afficher dans le Dock. Nous vous conseillons d'adapter la valeur à la largeur de votre écran, mais aussi au nombre d'apps que vous avez déjà choisi de garder dans le Dock.
defaults write com.apple.dock show-recent-count -int 5;
killall Dock
Pour revenir à la valeur par défaut, il suffit de taper les deux mêmes commandes en mettant un 3 à la place du 5.
Un SMS, une excuse banale, et un lien frauduleux. L’arnaque au colis n’a rien de spectaculaire, mais elle fonctionne. Pourquoi ? Parce que vos données personnelles sont déjà dans la nature. C’est là que le vrai problème commence.
« Votre colis n’a pas pu être livré. Merci de programmer une nouvelle tentative ici. »
Ce genre de SMS arrive sans prévenir. Il ne contient ni nom, ni adresse. Mais il tombe parfois au mauvais moment : le jour où vous attendez réellement une livraison. Et c’est ce hasard qui le rend crédible !
L’arnaque repose sur un principe vieux comme le monde : utiliser un contexte plausible pour inciter à cliquer. Mais ce qui a changé, c’est la précision avec laquelle ces attaques sont calibrées. Et cette précision, elle vient d’ailleurs.
La face cachée des data brokers
Chaque fois que vous laissez vos coordonnées pour une commande, un jeu-concours, un devis, elles peuvent être partagées avec des partenaires. Comprendre : des entreprises spécialisées dans la collecte, le croisement et la revente de données personnelles.
Ces data brokers nourrissent un marché opaque mais parfaitement légal, dans lequel votre nom, votre adresse, votre numéro de téléphone et même vos habitudes d’achat deviennent une marchandise. Ce n’est pas un piratage. C’est un business. Et c’est précisément ce qui rend les arnaques plus convaincantes.
Agir : limiter la diffusion à la source
Face à ça, il n’y a pas de solution miracle. Mais il existe une réponse concrète : faire valoir ses droits et demander la suppression de ses données auprès de ces courtiers. Le RGPD, en Europe, vous y autorise.
Problème : cela implique de contacter des centaines d’entreprises, une par une, souvent à l’étranger, souvent récalcitrantes. C’est ici qu’intervient ce service automatisé, qui effectue ces démarches à votre place.
L’idée est simple : une fois inscrit, vous signez un mandat. Le service se charge ensuite d’envoyer les demandes de suppression à une longue liste de brokers, de suivre leurs réponses, et de vous tenir informé de l’avancement dans un tableau de bord clair. Moins vos données traînent dans ces fichiers, moins elles risquent de tomber entre de mauvaises mains.
Prévention passive, mais impact réel
Ce type d’outil ne prétend pas vous rendre invisible. Mais il réduit la surface d’exposition. Il coupe les sources. Il agit en profondeur, là où les antivirus et les bloqueurs de pub ne peuvent rien. Et c’est ce qui le rend utile face à des menaces modernes, diffuses, mais bien réelles.
De plus, l’interface permet de suivre l’efficacité en temps réel : combien de demandes envoyées, combien traitées, combien acceptées. C’est transparent, et ça vous redonne un minimum de contrôle.
Combien coûte Incogni
Vous ne pouvez pas empêcher l’arrivée des SMS malveillants. Mais vous pouvez éviter de leur fournir, sans le vouloir, tout ce qu’il leur faut pour fonctionner. Voici les prix d'Incogni, sans frais cachés, et désormais pensés pour l’Europe :
Individuel mensuel : 14,48 €
Individuel annuel : 87,48 € (soit 7,29 €/mois)
Famille mensuel : 30,98 €
Famille annuel : 185,88 € (15,49 €/mois)
Formule “Unlimited” annuelle : 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois (famille)
Vous êtes peut-être passé à côté : depuis quelques mois, MacGeneration propose un tout nouveau moteur de recherche. Le changement est lié à la refonte de nos sites effectuée pendant l’été 2024 : alors qu’ils tournaient jusque-là sur une base de Drupal, le gestionnaire de contenus historique de l’entreprise, nous sommes passés sur un site basé sur une solution créée en interne. Puisque le moteur de recherche dépendait lui aussi de Drupal, il lui fallait un successeur, que vous pouvez découvrir sur nos trois sites ou bien sur celui du Club iGen.
Le moteur de recherche en action, ici depuis MacGeneration. Image MacGeneration.
Peu importe le site que vous utilisez pour effectuer votre recherche, les résultats seront identiques partout. C’est en effet la plus grosse différence apportée par la nouveauté : la recherche propose désormais des résultats indifféremment piochés sur MacGeneration, iGeneration ou WatchGeneration. Vous n’avez pas besoin de sélectionner un site au préalable, il vous suffit de saisir une demande dans le champ de texte et les résultats s’afficheront instantanément. C’est l’un des autres avantages de cette base plus moderne, il n’est plus nécessaire d’attendre pour voir des résultats une fois sur la page dédiée.
Pour les plus curieux, nous utilisions auparavant Solr, un moteur de recherche créé par la Fondation Apache et l’un des plus utilisés. C’est un outil très puissant, parfaitement intégré à Drupal que nous utilisons depuis bien des années, ce qui en faisait un choix logique. Nos développeurs sont repartis sur des bases plus modernes pour les nouveaux sites, avec des API créées grâce au framework NestJS et une interface qui repose sur Nuxt.JS. Pour l’accompagner, ils ont choisi le moteur de recherche Meillisearch, qui a été créé en France, qui est open-source, pensé pour des recherches instantanées et plus facile à prendre en main, ce qui est essentiel pour une petite équipe comme la nôtre.
Si vous voulez en savoir plus sur la partie technique, Cédric et Robin ont levé le voile sur quelques aspects de ces nouveaux sites dans un épisode de Kernel Panic publié à l’automne.
Ce nouveau moteur de recherche est accessible sur nos sites web ainsi que dans la future app du Club iGen, actuellement en bêta-test auprès de quelques lecteurs abonnés au club (si vous voulez participer, tout se fait depuis le Discord du Club iGen). L’app iGeneration actuellement sur l’App Store exploite toujours le moteur de recherche précédent et nous n’avons pas prévu de la faire évoluer, elle repose sur notre ancienne infrastructure et sera remplacée à terme par une nouvelle app.
Pour utiliser la recherche, cliquez sur l’icône de loupe affichée en haut à droite de nos différents sites. Vous pouvez aussi enregistrer la page de recherche à vos favoris, par exemple https://www.macg.co/search ou bien https://clubigen.fr/search si vous êtes abonné au club. Saisissez les termes de votre recherche, validez avec la touche ↩︎ si vous n’êtes pas déjà sur la page dédiée et vous verrez les articles qui correspondent à la demande. Quelques fonctions supplémentaires sont proposées pour trier les résultats par pertinence (défaut) ou par date de publication. Un autre champ permet de restreindre les résultats à une année précise, si vous le souhaitez.
Utilisation de la recherche, ici depuis le site d’iGeneration. Une fois sur la page de résultats, vous pouvez modifier la requête à tout moment et obtenir de nouveaux articles instantanément. Image MacGeneration.
Nous avons plusieurs idées pour améliorer encore cette recherche, à commencer par un système de filtres bien plus développés. On parle de facettes dans le milieu et vous pouvez avoir une idée de ce qu’il s’agit sur un gros site de commerce, comme Amazon. Le principe est d’avoir d’autres critères avancés pour filtrer les résultats et limiter la liste aux seuls tests, à une catégorie précise, à un site donné ou même à un seul auteur.
Utiliser le moteur de recherche depuis les lanceurs
Si vous utilisez un lanceur sur votre Mac, vous pouvez lancer une recherche sur nos sites par ce biais. L’URL à configurer est très simple : https://www.macg.co/search?q= suivie des termes à chercher. Par exemple, pour une recherche sur Steve Jobs, l’URL sera https://www.macg.co/search?q=Steve+Jobs et en l’ouvrant dans le navigateur de votre choix, vous verrez les résultats correspondants.
J’utilise ici Alfred pour lancer une recherche sur MacGeneration. Image MacGeneration.
Voici comment configurer notre moteur de recherche dans les principaux lanceurs actuellement disponibles sur le Mac.
Alfred
Dans les réglages internes d’Alfred, ouvrez la section Features puis Web Search et ajoutez un élément. Dans le champ principal en haut, copiez/collez l’URL https://www.macg.co/search?q={query}, puis remplissez le titre de votre choix (si vous intégrez à nouveau la commande query, le lanceur affichera votre recherche dans le titre) et le mot-clé à utiliser pour activer la recherche depuis le lanceur.
Les réglages de la recherche sur MacGeneration dans Alfred.
Puisque l’app permet d’utiliser n’importe quelle image pour illustrer la recherche web, vous pouvez télécharger l’icône de l’app comme je l’ai fait sur mon exemple.
Raycast
Dans Raycast, il faudra créer un Quicklink avec la commande Create Quicklink. Saisissez le nom que vous voulez, puis cette URL dans le champ suivant : https://www.macg.co/search?q={argument name="Terme à rechercher"}. Vous pourrez ensuite choisir un navigateur web et éventuellement modifier l’icône, sachant que l’app reprend le favicon par défaut.
Les réglages du Quicklink dédié à la recherche sur MacGeneration dans Raycast. Image MacGeneration.
LaunchBar
Si vous utilisez LaunchBar, affichez son index en passant par la barre des menus ou le raccourci ⌥⌘I, puis cliquez sur My Search Templates dans la barre latérale et ajoutez un élément. L’app ne demande qu’un nom et l’URL, à remplir comme ceci : https://www.macg.co/search?q=*. Ce modèle de recherche devrait alors être indexé et suggéré automatiquement par l’app lorsque vous saisissez le nom.
La recherche sur MacGeneration configurée dans LaunchBar. Image MacGeneration.
QuickSilver
Ce lanceur historique permet lui aussi de créer des recherches personnalisées sur le web, même si c’est un petit peu plus compliqué. Ouvrez ses réglages, puis dans Catalog, vérifiez si vous avez déjà une liste de recherches dans la section Custom. Si ce n’est pas le cas, cliquez sur le petit + en bas de la fenêtre et choisissez l’option Web Search List. Sélectionnez ensuite la liste créée, puis cliquez sur le ⓘ en bas à droite, ou utilisez le raccourci clavier ⌘I.
Dans le tiroir délicieusement rétro qui s’ouvre, cliquez sur le bouton + en bas, saisissez un nom et cette URL : https://www.macg.co/search?q=***. Pour que la recherche s’affiche bien, il faudra au préalable effectuer une nouvelle indexation en cliquant sur la flèche en bas à gauche de la fenêtre principale ou avec le raccourci ⌘R.
La recherche sur MacGeneration configurée dans QuickSilver. Image MacGeneration.
Un moteur qui respecte le protocole OpenSearch
Pour terminer cette présentation, notre moteur de recherche respecte le protocole OpenSearch, qui est utilisé par la majorité des navigateurs web, dont Safari, Chrome et Firefox. Il permet de définir comment fonctionne la recherche sur un site web et les navigateurs peuvent ensuite l’exploiter directement depuis leur barre d’URL. Le fonctionnement diffère toutefois selon les apps.
Avec Safari, c’est très simple : par défaut, dès que lors que vous visitez un site web compatible, il sera automatiquement ajouté à la liste des moteurs de recherche connus. Dans la barre d’URL, il faut alors saisir le nom de domaine, un espace et la requête pour effectuer une recherche, par exemple « igen.fr iPhone 16 ». Safari devrait proposer en premier dans sa liste notre moteur, il ne reste plus qu’à le sélectionner pour effectuer la recherche. Vous pouvez gérer la fonctionnalité et notamment la liste de sites connus dans les réglages du navigateur, dans l’onglet Recherche puis le bouton Gérer les sites web…. On peut aussi désactiver entièrement la fonctionnalité, si on le souhaite.
Utilisation de la recherche de nos sites directement depuis la barre d’URL de Safari. Image MacGeneration.
Du côté de Chrome, les sites avec moteur de recherche OpenSearch sont aussi indexés automatiquement, mais il faut les activer à la main. Cela se fait dans les réglages du navigateur, en bas de la section dédiée aux moteurs de recherche (lien direct). Une fois activé, le raccourci peut être utilisé depuis la barre de recherche de l’app et on peut même modifier la manière de l’appeler, sachant que c’est le nom de domaine par défaut.
Firefox est le plus complexe des trois, puisque s’il identifie bien les moteurs de recherche intégrés aux sites, il n’en fait rien par défaut. Il faut faire un clic secondaire (clic droit) sur l’URL d’un site et s’il propose une recherche qui respecte le standard, le menu contextuel proposera de l’ajouter. Il n’y a aucun moyen de le savoir à l’avance, vous devrez tester sur chaque site pour savoir s’il est compatible. Le fonctionnement est aussi différent des deux autres une fois l’ajout effectué : il faut saisir une requête dans la barre d’URL et cliquer sur l’icône du site que l’on veut utiliser tout en bas de la liste de suggestions.
Ajout du moteur de recherche de WatchGeneration à Firefox. Image MacGeneration.
Nombre d’entre nous s’appuient depuis plusieurs années sur les systèmes GPS pour trouver le meilleur itinéraire, et encore plus sur les services de Google comme Waze ou Google Maps pour éviter les bouchons, les travaux et autres désagréments routiers. Leur usage est devenu tellement commun qu’un pépin sur leurs serveurs peut vite virer au cauchemar... comme ce jeudi en Allemagne.
Tout est fermé... Bonne chance. Image Morgen Post.
C’est le Morgenpost qui rapporte l’enfer qu’ont vécu les conducteurs allemands, au premier jour du pont de l’Ascension, férié aussi chez nos voisins. Au moment d’ouvrir Google Maps pour commencer leur voyage, stupeur : la plupart des autoroutes étaient marquées comme fermées par l’app, invitant les utilisateurs à employer des chemins alternatifs pour éviter les barrières.
Beaucoup ont obtempéré, se retrouvant sur des axes secondaires totalement surchargés, quand d’autres voulant vérifier par eux-mêmes... se sont rendus compte que les autoroutes étaient bel et bien praticables !
Les services de police et autres unités de gestion du trafic ont eu bien du mal à gérer le flux, que ce soit au niveau des voitures sur les routes comme pour les appels des automobilistes perturbés et incrédules.
Google, de son côté, n’a donné aucune raison pour cette erreur de fonctionnement au niveau d’un pays entier, mais a indiqué avoir ouvert une enquête pour comprendre les raisons de ce bug. Il est d’autant plus vicieux que le service n’était pas en panne purement et simplement, mais diffusait des informations totalement fausses. Quoi qu’il en soit, ce dysfonctionnement montre à quel point nous nous reposons sur ces services, sans même nous en rendre compte, les croyant parfois infaillibles et prenant leur parole pour vérité absolue.
Alors qu’hier nous parlions de l’écran du prochain iPhone 17, qui devrait se rapprocher de celui de l’iPhone 17 Pro (voire être la même pièce, étant donné les caractéristiques identiques d’un appareil à l’autre), voici que Jeff Pu, analyste bien connu de GF Securities, donne quelques détails sur le reste des caractéristiques que devrait avoir le nouveau modèle, comme le rapporte MacRumors.
L’iPhone 17 devrait se différencier par son SoC et ses caméras arrières. Image MacGeneration.
Si l’écran promet d’offrir les mêmes performances que l’iPhone 17 Pro, le reste des caractéristiques permettront tout de même au haut de gamme de rester à distance du produit d’appel : l’iPhone 17 devrait se contenter comme l’iPhone 16 d’un SoC A18 agrémenté de 8 Go de RAM, quand l’iPhone 17 Air aura droit à un A19, et les iPhone 17 Pro et Pro Max seront équipés d’un A19 Pro. Le Air et le Pro devraient utiliser une plus confortable quantité de 12 Go de RAM, ce qui devrait aider Apple Intelligence ou d’autres LLM à se sentir moins gênés aux entournures.
La caméra frontale, elle, devrait passer à 24 Megapixels, quand l’iPhone 16 se contente de 12 Megapixels. À l’arrière, l’iPhone 17 Air devrait être le moins-disant, avec une seule caméra 48 Megapixels, suivi par l’iPhone 17 et ses deux caméras grand-angle et ultra grand-angle de 48 Megapixels chacune, et bien entendu tout en haut de l’échelle l’iPhone 17 Pro/Pro Max, avec trois caméras, grand-angle, ultra grand-angle et téléobjectif (3,5-7X) de 48 Megapixels chacune. Ce dernier devrait être le seul de la gamme à pouvoir filmer en 8K.
Étant donné les capacités de l’A18 dans les tâches quotidiennes, l’iPhone 17 devrait être un appareil de choix pour nombre de personnes, tant que la finesse absolue ou les possibilités photographiques ne sont pas une priorité. De quoi en faire le best-seller, ou ces deux caractéristiques sont prioritaires pour vous ?
L’une des critiques les plus entendues à propos de l’App Store d’Apple est souvent le fait qu’elle semble soit trop stricte pour certains (coucou Spotify et Epic), soit trop laxiste pour d’autres, comme les utilisateurs tombant sur des contrefaçons, des arnaques, ou des copies payantes destinées à faire de l’argent sur une app d’origine gratuite. Mais pour mettre tout le monde d’accord, comme chaque année, Apple publie le bulletin de transparence de l’App Store.
Les apps elles-mêmes
L’App Store en 2024 a compté 1 961 596 apps en tout genre, soit 91 477 de plus que l’année dernière, réparties dans 175 pays autour du globe. Sur la totalité de l’année 2024, Apple a passé en revue 7,77 millions d’apps, et en a rejeté 1,9 millions. Pourquoi une telle différence entre le nombre d’apps présentes, le nombre de rejetées et le nombre de revues ? Tout simplement parce qu’une app peut être (et est souvent) présentée de nombreuses fois avant d’être validée.
Le refus d’une app peut avoir de nombreux motifs, mais contrairement à ce que pourrait paraître évident à première vue, ce n’est pas pour des raisons légales que sont rejetées la plupart :
Performances de l’app insuffisantes : 1 235 471
Interdiction légale : 445 696
Design incorrect : 378 300
Blocage commercial : 209 845
Sécurité : 116 105
Autres : 23 659
Une fois rejetée, une app peut être représentée, auquel cas elle repassera sous la loupe d’Apple. Parmi les apps finalement approuvées cette année, 295 109 avaient été rejetées au moins une fois. Dans l’autre sens, 82 509 apps auparavant présentes sur l’App Store ont été supprimées. Ce sont les catégories Utilitaires et Jeux qui sont les deux plus touchées par ce ménage.
Les apps supprimées, et la raison invoquée
Si certaines font les gros titres suite à une demande de suppression du gouvernement (coucou TikTok qui reste sur le fil aux USA), la plupart le sont pour non respect des guidelines de l’App Store :
Design non respecté : 42 252
Fraude : 38 315
Infraction à la propriété intellectuelle : 425
Spam : 294
Contrôle des données exportées : 285
Parasitage : 128
Non respect du guide de développement : 99
Divers : 89
Divers propriété intellectuelle : 77
Abonnements : 69
Vient bien entendu la catégorie qui fait toujours grincer des dents, les apps supprimées sur demande gouvernementale. Et Apple, comme chaque année, a donné le classement du nombre d’apps supprimées par pays :
Chine : 1 307
Russie : 171
Corée du Sud : 79
Ukraine : 55
Jordanie : 50
Inde : 34
Egypte : 9
Indonésie : 9
Turquie : 8
Pakistan : 2
Argentine : 1
Azerbaijan : 1
Malaisie : 1
Pour toute app rejetée, quelle qu’en soit la raison, le développeur a le droit de faire appel de la décision, et 26 224 développeurs ont choisi de le faire. Apple donne la liste des 10 pays où le plus d’appels ont été lancés :
Chine : 6 978
USA : 3 571
Inde : 1 530
Vietnam : 1 474
Royaume-Uni : 1 132
Pakistan : 999
Turquie : 964
Hong Kong : 798
Ukraine : 519
Singapour : 400
Parmi tous ces appels, seuls 421 ont été suivis d’un retour de l’app sur l’App Store. Voici les 10 pays où ces apps ont été les plus nombreuses à revenir :
Chine : 78
USA : 71
Inde : 19
Royaume-Uni : 16
Turquie : 16
Hong Kong : 15
Canada : 15
Pakistan : 15
Vietnam : 15
Singapour : 11
Les développeurs et les clients
Alors que l’App Store compte un peu moins de 2 millions d’apps, il y a bien plus de développeurs : 51 766 243 sont enregistrés sur les serveurs d’Apple, soit 9 547 074 de plus que l’année dernière. 146 747 comptes ont été clôturés, dont la majeure partie pour fraude. 8 132 de ces clôtures ont vu passer un appel, appels qui ont mené à 225 restaurations d’accès.
Du côté des clients, 128 961 839 de comptes ont été supprimés, et la vigilance d’Apple ainsi que les remontées de transaction suspecte ont permis d’éviter 2 023 389 488 $ de fraude.
Plus de 800 millions de visites sont enregistrées chaque semaine sur l’App Store, pour télécharger plus de 839 millions d’apps, après plus de 440 millions de recherches.
L’App Store reste un des plus gros succès d’Apple, et l’une de ses plus belles sources de revenus, même si les législations des différents pays s’attaquent de plus en plus à ce gros gâteau. En attendant, cette boutique en ligne fêtera ses 20 ans quelques mois après ceux de l’iPhone, et Apple espère bien encore 20 ans de plus sur le même chemin !
Depuis une bonne vingtaine d'années maintenant, la mémoire flash de type NAND a pris l'ascendant dans le monde du stockage. Elle permet des performances élevées avec un temps d'accès faible, ce qui était le point faible des disques durs mécaniques. Pour autant, la mémoire vive (RAM) garde l'ascendant sur ce point et de nombreuses technologies tentent donc de s'insérer entre la flash NAND et la RAM. La dernière en date porte le nom de XL-Flash.
Un SSD à base de XL-Flash. Image Tom's Hardware.
La mémoire vive classique a un temps d'accès qui est de l'ordre de la dizaine de nanosecondes (un milliardième de seconde), quand la mémoire flash classique est habituellement aux alentours de la centaine de microsecondes1. La XL-Flash, elle, se place entre les deux avec une valeur de l'ordre de la dizaine de microsecondes. Les chiffres donnés par Tom's Hardware sont éloquents : 13 microsecondes en lecture (50 à 100 avec de la NAND) et 4 microsecondes en écriture (200 à 400 avec la mémoire flash). Les chiffres de cette technologie portée par Kioxia (issue de Toshiba) sont du même ordre que ceux de la mémoire Optane d'Intel. Lancée il y a quelques années sous le nom 3D XPoint, elle a été abandonnée en 2022, au grand dam de ses (rares) utilisateurs. En effet, les SSD de la gamme Optane combinent d'excellentes performances pour les accès aléatoires avec une durée de vie élevée et des gains parfaitement visibles dans de nombreux usages.
Les performances annoncées. Image Tom's Hardware.
Le SSD vu au Computex provient de chez InnoGrit et il offre d'excellentes performances, au-delà de sa latence : 14 Go/s en lecture et 12 Go/s en écriture. Reste à voir si la société arrivera à corriger les deux défauts qui ont plombé Optane en son temps : le prix et la consommation. En effet, les SSD Optane étaient (très) onéreux par rapport à de la mémoire flash, avec une consommation assez élevée. Les modèles rapides étaient par exemple disponibles uniquement sur des cartes d'extension avec un dissipateur imposant. Les images montrées par nos confrères montrent au moins que deux autres défauts ont été corrigés. Les SSD Optane étaient en effet très rapides sur les accès mais moins efficaces que certains SSD classiques sur les débits en écriture, et la capacité était limitée. Les modèles montrés sont rapides (12 Go/s) et offrent jusqu'à 3,2 To de capacité, même si le nombre de puces (256) semble élevé.
Un SSD Optane. Image MacGeneration.
Reste à voir si l'industrie suivra, et c'est généralement le problème des nouvelles technologies de ce type. Il faut en effet arriver à atteindre un prix compétitif tout en gardant suffisamment d'avantages pour faire migrer les utilisateurs. Dans le cas de la mémoire flash NAND, c'est un processus qui a pris quelques années : les premiers usages grands publics datent de la fin des années 90 (avec les cartes mémoire), les premiers SSD réellement capables de remplacer les disques durs sont sortis vers 2008 et la transition des HDD vers les SSD a ensuite pris une dizaine d'années.
Les disques durs ont un temps d'accès de l'ordre de 10 millisecondes. ↩︎
Les chercheurs de chez GreyNoise viennent de documenter une attaque d'ampleur, qui cible des routeurs de la marque Asus (RT-AC3100, RT-AC3200, RT-AX55). Le malware, qui touche selon eux environ 9 000 appareils dans le monde, est particulièrement résistant et survit par exemple à une mise à jour de firmware.
L'attaque a été détectée par les outils de la société, qui reposent sur de l'IA. Ensuite, mi-mars 2025, les développeurs de GreyNoise ont pris le relais pour comprendre le fonctionnement du malware. Selon eux, il sert dans ce que l'on appelle un botnet, c'est-à-dire un réseau d'appareils compromis. Les malandrins peuvent les utiliser pour des attaques de type DDOS (déni de service), par exemple.
Le RT-AX55, un des modèles touchés. Image Asus.
L'analyse technique est intéressante, car le malware s'incruste littéralement dans le système du routeur. La première partie de l'attaque consiste à se connecter à distance sur un routeur de la marque, avec des mécanismes d'attaques en force brute (ce qui consiste à tester toutes les possibilités) et l'usage d'une astuce pour éviter la double authentification. Une fois l'accès obtenu, le malware active un accès SSH et coupe l'enregistrement des journaux dans le routeur, pour se cacher. L'accès SSH lui-même est parfaitement légitime, car il est activé grâce à une faille dans les routeurs Asus. Une fois l'accès ouvert, il est persistant et le malware peut être effacé.
Si Asus a depuis corrigé les failles employées par le malware, la mise à jour de firmware n'a pas d'impact sur les appareils déjà compromis. En effet, l'accès SSH ouvert est considéré comme légitime et la clé stockée dans une zone qui n'est pas effacée lors d'une mise à jour de firmware (NVRAM), ce qui est logique : effacer cette mémoire remettrait tous les paramètres à zéro. Le seul moyen de se débarrasser du malware consiste donc à effectuer une remise à zéro totale en effaçant les paramètres, avant d'effectuer la mise à jour.
Dans tous les cas, l'attaque est très élaborée et (surtout) très persistante : l'obligation de remettre à zéro totalement les routeurs est un problème dans certains cas. Et elle est aussi difficile à détecter, étant donné que le malware lui-même disparaît. Il est tout de même possible de vérifier l'accès à certaines adresses, données par GreyNoise.
Pagi (9,99 €) est un éditeur de texte destiné à (presque) tous les appareils Apple, du Mac à l’iPhone en passant par l’iPad. Comme iA Writer, il efface presque toute son interface pour proposer une expérience d’écriture très pure. Sa fenêtre perd même la barre d’outils habituelle sur le Mac, pour n’afficher que le texte, avec un gros curseur coloré et une barre en bas qui se remplit au fur et à mesure où vous écrivez. Associée à un compteur de mots également affiché en bas par défaut, l’app ambitionne en effet de vous inciter à écrire régulièrement, ce qui est en effet reconnu comme une excellente manière d’améliorer son talent dans le domaine.
Pagi en action lors de l’écriture de cet article, avec le thème « Neon » que mon collègue Anthony appréciera tout particulièrement. Image MacGeneration.
Créée en Allemagne par un seul développeur, Pagi n’ambitionne pas de remplacer un éditeur Markdown complet comme l’est devenu iA Writer, même si les premières versions de cette dernière sont une inspiration manifeste pour Pagi. On retrouve ici quelques idées phares de son concurrent, à l’image du gros curseur coloré ou encore du mode de concentration qui met en avant la phrase en cours par défaut. En revanche, cette app se concentre sur le texte brut et ne propose aucun raccourci pour insérer des balises en Markdown ou formater le texte d’une manière ou d’une autre. On ne trouvera rien pour ajouter des listes, tableaux ou des titres, même si rien n’interdit d’en créer à la main, et il ne faut pas non plus compter sur un aperçu de ces éléments.
La promesse est vraiment plus simple : une interface minimaliste et soignée pour écrire un nombre de mots que vous déterminez dans les réglages, et c’est tout. « Pagi » signifie matin en indonésien et elle est optimisée pour écrire à ce moment-là, même si ses thèmes tout doux sont aussi idéaux pour la nuit. Trois polices sont incluses, on peut ajuster la taille du texte et il y a huit thèmes par défaut avec la possibilité d’en créer un soi-même. Les fichiers peuvent désormais être synchronisés par le biais d’iCloud entre les appareils, c’est l’une des nouveautés de la version 2.0 qui vient de sortir, même si la fonctionnalité reste optionnelle.
Pagi sur un iPhone avec le thème pastel et les réglages à droite. Image MacGeneration.
Pagi est une app assez particulière qui ne conviendra pas à tout le monde, d’autant moins sur les iPhone et iPad où, par défaut, elle reproduit le fonctionnement d’un journal personnel avec un seul fichier créé chaque jour. On peut toujours ouvrir un autre document via l’app Fichiers et ainsi l’utiliser pour aller au-delà de ce fichier quotidien, même si son fonctionnement est encore plus tourné vers l’écriture de quelques mots tous les jours. La version macOS ressemble plus à un éditeur de texte standard, qui pourra créer et ouvrir n’importe quel fichier .txt ou .md.
L’app peut être téléchargée gratuitement pour la tester, mais un achat in-app unique de 9,99 € est nécessaire pour l’utiliser sur la durée. Son interface est à peu près traduite en français, même si je recommanderais la version en anglais pour que ce soit plus clair. iOS 17 ou macOS 14 sont nécessaires au minimum pour l’installer.
Une des fonctions intéressantes du système de fichiers APFS, apparu avec macOS Sierra en 2017 et imposé dès l'année suivante, est la possibilité de créer des volumes partagés. De façon très schématique, il faut imaginer un volume de ce type comme une partition dans les anciens systèmes de fichiers, mais qui partage l'espace de stockage avec les autres volumes du périphérique. Et cette fonction est très utile dans certains cas, par exemple pour éviter de sauvegarder des données et donc d'encombrer un disque de sauvegarde.
L'exemple donné par Howard Oakley est celui des machines virtuelles. Si vous en utilisez sur votre Mac, elles n'ont pas nécessairement besoin d'être sauvegardées toutes les heures avec Time Machine, ni d'être présentes dans les snapshot du disque, qui est l'équivalent d'une sauvegarde locale. Qui plus est, les fichiers qui contiennent les machines virtuelles sont souvent très gros (plusieurs dizaines de gigaoctets) et les moindres modifications amènent donc souvent la sauvegarde d'une grande quantité de données1. Nous pourrions aussi prendre comme exemple la bibliothèque de Photos ou de Musique, ou n'importe quel ensemble de données qui peut être récupéré facilement (par exemple depuis le cloud) ou qui n'a pas besoin d'être sauvegardé. En stockant les machines virtuelles ou les bibliothèques sur un volume dédié (mais partagé), il est possible de l'exclure des sauvegardes et donc de garder les données sur le SSD principal du Mac tout en évitant d'encombrer les volumes de sauvegarde.
Vos données qui ne doivent pas êtres sauvegardées peuvent être déplacées dans le volume Machines virtuelles. Image MacGeneration.
Sur le papier, il est possible d'exclure les données de la sauvegarde Time Machine (Réglages Système > Général > Time Machine > Options...), mais comme l'explique Howard, les données exclues font toujours partie des snapshots en APFS et peuvent donc prendre un espace disque important sur le volume principal.
Il est possible d'exclure des volumes ou des données. Image MacGeneration.
Créer un volume
Premièrement, il faut lancer l'Utilitaire de disque, dans le dossier Utilitaires de votre dossier Applications. Dans le menu Présentation, choisissez Affichez tous les appareils si ce n'est pas déjà fait. Maintenant, dans la colonne de gauche, placez-vous sur conteneur. Dans notre capture, il se nomme Conteneur disk3 et se trouve entre le nom du SSD lui même (Apple SSD...) et le nom du volume principal (Volumes Macintosh HD).
Il faut cliquer sur le bon conteneur (en jaune). Image MacGeneration.
A droite, cliquez sur le +qui se trouve au-dessus de Volume.
Image MacGeneration.
Donnez un nom à ce volume (par exemple Machines virtuelles) et choisissiez l'APFS (chiffré) dans le menu Format. Ce point n'est pas totalement nécessaire et dépend de l'importance de vos données. Attention, si vous restez en APFS classique les données ne seront pas chiffrées, même si vous avez protégé votre SSD avec FileVault.
Il faut ensuite taper le mot de passe qui va permettre de chiffre le volume.
Il faut entrer un mot de passe. À ne pas oublier. Image MacGeneration.
Une fois que c'est fait, cliquez sur Options de taille.... Ce n'est pas totalement nécessaire, encore une fois, mais il faut bien comprendre que le volume que nous allons créer partage son espace de stockage avec celui des autres volumes. Il est donc possible de définir une capacité minimale et une capacité maximale.
Vous pouvez éventuellement mettre des limites. Image MacGeneration.
Ensuite, il suffit de cliquer sur OK et d'attendre que macOS ajoute le volume, qui apparaîtra dans le Finder. Et si jamais vous avez besoin de supprimer le volume, c'est parfaitement possible depuis l'Utilitaire de disque, sans perdre les données des autres volumes.
La création est terminée. Image MacGeneration.
Attention aux subtilités des volumes partagés
Le volume créé a quelques petites contraintes. La première, c'est qu'il n'est pas possible de le démonter depuis le Finder, il faut passer par Utilitaire de disque (il ne peut pas être éjecté au sens strict du terme, étant donné qu'il se trouve sur le même SSD que le système d'exploitation). La seconde, c'est que l'espace de stockage est partagé. Si vous ajoutez une bibliothèque Photos ou les fichiers d'une machine virtuelle, vous verrez donc la capacité diminuer tant sur le volume que sur le volume principal. De même, la capacité renvoyée est celle du SSD lui-même. Dans le Finder, vous verrez donc deux volumes de 512 Go (par exemple) avec le même espace libre, mais vous n'aurez réellement qu'un SSD de 512 Go.
Le volume fait partie du conteneur et partage l'espace disque. Image MacGeneration.
Enfin, c'est une astuce qui peut aussi être employée pour stocker des données sur un disque dur de sauvegarde Time Machine. Par défaut, Time Machine ajoute un volume dans une variante spécifique de l'APFS, qui empêche l'écriture. Mais il est possible d'ajouter un volume qui partage l'espace de stockage, comme nous venons de le faire.
La version actuelle de Time Machine, qui utilise l'APFS, réduit le problème : les données sont sauvegardées au niveau du bloc de données, la plus petite portion du système de fichiers. En HFS+, le système de fichiers précédents, la sauvegarde s'effectuait au niveau du fichier. Une machine virtuelle composée d'un ensemble de fichiers de 2 Go (un cas classique) nécessitait donc de sauver 2 Go pour un bit modifié. ↩︎
Vous avez déjà une Apple Watch Ultra Hermès avec son bracelet à maillons « Grand H » (2 099 €) et un « accessoire de sac » renfermant un AirTag (359 €), mais c’est malheureux, Hermès ne propose pas sa propre paire d’AirPods Max. La maison française a entendu votre complainte : son atelier Horizons, qui conçoit des objets uniques dans une ruelle de Pantin, présente le premier casque portant sa griffe.
Image Hermès.
Axel de Beaufort, directeur artistique de l’atelier depuis 2012, explique que le « son Hermès » est le fruit de « deux ans de recherche et développement ». Comme il se doit, le casque est revêtu du cuir de la maison, disponible dans cinq coloris (naturel, rouge H, bleu de Prusse, chocolat et noir). Les touches métalliques sont inspirées du fameux sac Kelly.
Image Hermès.
Le prix ? Si vous devez le demander, c’est que vous ne pouvez pas vous l’offrir. Hermès parle de 15 000 $, soit plus de 13 000 €, et vous pensiez que les AirPods Max étaient chers ! À ce prix, vous devrez vous contenter d’une pochette en tissu plutôt que d’une mallette rigide. Mais contrairement à celui d’Apple, le casque d’Hermès est fourni avec un câble USB-C ainsi qu’un câble analogique, et peut se replier pour occuper moins d’espace.
En abandonnant les photos carrées, Instagram avait eu la drôle d’idée de se cantonner au format 5:4, qui n’est guère utilisé qu’en grand format. Adam Mosseri annonce que le réseau social prend maintenant en charge le ratio 4:3, celui du capteur Micro 4:3, mais aussi et surtout celui de la quasi-totalité des capteurs de smartphones. Quinze ans après sa création, Instagram peut enfin afficher des photos d’iPhone telles qu’elles ont été prises.
Image Instagram.
« Désormais », confirme le directeur d’Instagram et de Threads, « si vous envoyez une image 3:4, elle apparaitra exactement comme vous l’avez prise. » Tout en laissant la possibilité de recadrer une image dans les ratios 1:1 et 5:4, Instagram ne rognera plus les photographies prises avec un iPhone. Cette nouvelle possibilité vaut aussi bien pour les clichés seuls que pour les carrousels composés de plusieurs photos.
Sky est le nom de la nouvelle app d’Ari Weinstein et de Conrad Kramer, les deux co-créateurs de Workflow, app d’automatisation sur iOS conçue en 2014 et achetée par Apple en 2017 pour devenir Raccourcis. Avec Kim Beverett, ils ont discrètement créé en 2023 une nouvelle entreprise nommée Software Applications Incorporated (le site officiel vaut le détour) et ils travaillent toujours sur la même idée, avec toutefois un gros twist. L’automatisation reste au cœur des enjeux, sauf que ce n’est pas seulement l’utilisateur qui doit la mettre au point : les intelligences artificielles génératives sont au cœur du système.
L’app n’est pas encore disponible, une première version est attendue dans le courant de l’été et en attendant de pouvoir la tester, on peut découvrir son fonctionnement dans un aperçu exclusif publié par Federico Viticci sur son site MacStories. Son article enthousiaste permet de découvrir l’interface très dans l’air du temps (des bulles translucides qui flottent sur le bureau, voilà qui rappelle certaines rumeurs d’interfaces récentes) et surtout quelques fonctionnalités permises par l’app. Dans les grandes lignes, cela ressemble fort à ce que l’on commence à voir se généraliser avec les concepts d’agents IA ou encore le protocole MCP : on écrit ou dicte une demande en langage naturel et Sky va se charger de la comprendre et de la transformer en une action.
Que peut-on faire avec un tel outil ? L’article de MacStories donne plusieurs idées des capacités actuelles de Sky, sachant qu’il ne s’agit même pas d’une bêta encore et que toutes les fonctions prévues ne sont pas encore toutes en place ou fonctionnelles. Il peut organiser les fichiers du Finder, interagir avec plusieurs apps d’Apple qui ont été prises en charge spécifiquement (Calendrier, Rappels, Messages, Notes…) ou bien avec n’importe quel autre logiciel qui tourne sur l’ordinateur. C’est en effet le point fort de l’outil, par rapport à ses concurrents plus limités : ses créateurs ont réussi à exploiter des fonctionnalités intégrées à macOS pour pouvoir interagir avec une app, même si elle n’est pas gérée d’une manière spécifique.
Un exemple assez impressionnant des capacités de Sky : l’utilisateur a demandé de ranger un dossier, l’outil l’a fait pour tous les fichiers, sauf deux qu’il ne sait pas comment gérer. Il demande alors une précision à l’utilisateur et complétera sa tâche en fonction des informations ajoutées. Image MacStories.
Software Applications Incorporated ne dévoile pas tous ses secrets de fabrique, bien entendu, mais Federico Viticci note que leur app ne se base pas sur une seule méthode pour identifier un contenu à l’écran et interagir avec les apps. Même si les processus de reconnaissance optique des caractères (OCR) peuvent servir, Sky exploite aussi toutes les possibilités offertes par macOS pour gérer les fenêtres, ainsi que ses outils d’accessibilité ou encore les Apple Events et App Intents utilisés par l’automatisation traditionnelle (respectivement dans AppleScript et Raccourcis). D’après ce qu’il indique, cela fonctionne très bien, y compris pour des apps qui posent souvent problème dans ce genre de situations, comme celles conçues avec Electron.
Sous le capot, le modèle de langage n’est pas spécifique à Sky, il s’agit par défaut de GPT 4.1 d’OpenAI même si on peut aussi opter pour Claude 4 d’Anthropic. L’avantage, c’est que l’on n’a pas besoin d’un Mac puissant pour faire tourner le modèle, même si en contrepartie, une connexion à internet sera nécessaire en permanence. Ces IA génératives pourront répondre à n’importe quelle question générale et elles doivent aussi effectuer des actions en réponse à vos demandes. Dans la version testée par le créateur de MacStories, chaque action doit être confirmée par l’utilisateur, une sécurité qui sera peut-être levée par la suite. Cela permet non seulement de vérifier ce qui se passe, c’est aussi une bonne manière de laisser à l’utilisateur le soin de corriger la requête, si le résultat initial ne convient pas.
Sky a « lu » la page web affichée dans le navigateur, ici Vivaldi, et généré un résumé pour l’envoyer par Messages. Avant l’envoi, il faut confirmer l’opération, ce qui laisse le temps d’ajuster la demande, comme ici pour obtenir un résumé plus technique et ajouter le lien en tête. Image MacStories.
Pour compléter ses fonctions de base, Sky est aussi capable de faire le lien avec les méthodes traditionnelles d’automatisation, que ce soit un script Shell ou AppleScript, ou même un raccourci dans l’app du même nom. On peut créer des « outils » qui peuvent être exécutés par le modèle de langage, mais qui peuvent aussi être créés par ce biais. L’app permet ainsi de « vibe coder1 » un script, avec l’avantage de pouvoir le modifier à la volée à chaque exécution en fonction des besoins. En guise d’exemple, l’auteur a remplacé un raccourci qui lui permet d’ajouter un article à un service de lecture différée. Grâce à Sky, ce n’est plus à lui de saisir les tags associés à la page, l’IA est capable d’analyser le contenu et de choisir automatiquement un mot-clé. Il a fourni une liste d’options par le biais d’une invite personnalisée (custom prompt) et l’ensemble fonctionnait apparemment très bien.
Ces outils personnalisés sont toujours disponibles et ne sont pas limités à un seul contexte. Par exemple, on peut demander à Sky de créer un script Shell pour télécharger une vidéo depuis YouTube grâce à yt-dlp. Par la suite, si vous demandez de télécharger la vidéo en cours depuis un tout autre contexte, l’assistant peut alors faire le lien avec cet outil sans avoir à le guider, ce qui a fonctionné depuis un tout autre navigateur, dans l’article de MacStories. Les possibilités sont vertigineuses quand on commence à penser au fait que l’on peut combiner ainsi plusieurs outils, voire en générer de nouveaux à la volée.
Démonstration de la souplesse apportée par Sky : dans un tout autre contexte, il comprend la demande et s’adapte en utilisant un outil créé auparavant. Image MacStories.
Sky est en développement depuis deux ans et la version en cours ne gère pas MCP, le protocole imaginé récemment par Anthropic pour transformer les intelligences artificielles génératives en agents capables de réaliser des actions. Néanmoins, MCP est en train de prendre une grande ampleur et il est probable que la version finale puisse communiquer par ce biais. Ce sera surtout utile pour intégrer cet assistant destiné au Mac à des services en ligne qui seront compatibles avec le protocole. Même si des expériences existent déjà dans le domaine, Sky devrait quoi qu’il en soit aller nettement plus loin que tout ce que l’on a vu jusque-là.
Les créateurs de Sky comptent sortir leur app avec un modèle freemium, désormais bien connu surtout dans le monde des IA modernes. La version de base devrait être limitée, mais gratuite et on devrait pouvoir payer un abonnement pour obtenir toutes les fonctions. Reste à savoir si cela peut être un business rentable, d’autant que l’app dépend d’un acteur tiers pour fournir le modèle sous-jacent. Pour ne rien arranger, tous les gros acteurs de l’IA sont sur le même créneau : l’app macOS de ChatGPT, pour ne prendre qu’un seul exemple, sait déjà interagir avec des apps et même si elle le fait de façon nettement plus limitée aujourd’hui, il paraît évident qu’OpenAI ne compte pas s’arrêter là.
Comme le soulève Federico Viticci, on peut aussi imaginer que Sky attire l’intérêt d’une entreprise comme OpenAI, qui pourrait améliorer d’un coup ChatGPT avec une base considérablement plus ambitieuse, ou même celui d’Apple. Face aux difficultés de la Pomme pour créer un nouveau Siri qui ressemble fort à cette app par bien des aspects, ce pourrait être l’occasion de reproduire ce qu’elle avait obtenu en achetant Workflow en 2017.
Pour l’heure, il faudra attendre dans le courant de l’été pour pouvoir tester Sky. Les personnes intéressées peuvent laisser une adresse email sur le site officiel, avec l’espoir d’accéder à la bêta plus rapidement.
Terme à la mode qui désigne le développement uniquement avec des IA, parfois même sans regarder le code sous-jacent. ↩︎
Depuis son arrivée en 2012, Free Mobile se repose sur le réseau d'Orange pour la 2G et en partie pour la 3G. Et visiblement, le contrat d'itinérance ira jusqu'à la fin des deux technologies : les deux opérateurs veulent le renouveler jusqu'en 2028, selon Le Figaro. Le contrat doit être validé par l'ARCEP, mais le gendarme des télécoms devrait l'accepter : forcer Free Mobile à abandonner l'itinérance en 3G alors que la technologie doit disparaître d'ici trois ans a peu de sens.
Une boutique Free. Image Free.
Pour la 2G, le constat est encore pire : ne pas valider le contrat signerait la fin de la 2G chez l'opérateur. Free Mobile a bien un temps proposé un embryon de réseau 2G, mais il n'a compté que quelques centaines d'antennes avant d'être coupé. À l'époque, le contrat d'itinérance avec Orange avait été prolongé jusqu'en 2025 (cette année), et il devrait bien être prolongé pour les quelques mois nécessaires.
Dans la pratique, Free Mobile utilisera donc le réseau 2G d'Orange jusqu'à sa fin, prévue à partir du 31 décembre 2025. L'opérateur a donné un calendrier qui montre que le réseau sera éteint progressivement durant l'année 2026, pour un arrêt total fin septembre 2026. Si vous avez encore un téléphone uniquement 2G1, il faudra donc penser à le changer.
Bientôt la fin du Nokia 3310. Image iGeneration.
Pour la 3G, c'est un peu plus compliqué. Orange a annoncé la fermeture de son réseau pour fin 2028, mais Free Mobile n'a pas encore communiqué sur ce point. Les deux scénarios possibles sont donc soit une fermeture concomitante, soit un arrêt du contrat d'itinérance et donc une couverture moins bonne pour les abonnés Free Mobile, qui devront ensuite se contenter du réseau de l'opérateur (qui n'est pas aussi étendu que celui d'Orange) en attendant une fermeture probable. SFR et Bouygues Telecom, les deux autres opérateurs, prévoient respectivement de fermer la 3G fin 2028 et fin 2029.
Désolé pour ceux qui adorent leur Nokia 3310 ou le premier iPhone. ↩︎
Si vous cherchez une Apple Watch, c’est le moment de craquer : la Series 10 est en ce moment à 379 € à la Fnac. Il s’agit du modèle GPS en taille 42mm, ce qui représente une ristourne de 70 € sur le prix demandé en Apple Store. La montre est disponible en coloris noir, mais les déclinaisons Argent et Or rose sont également en stock. Notons que la version 42 mm est à 323 € chez Amazon Italie, tandis que la déclinaison 46 mm tombe à 353 €.
L'Apple Watch Series 10. Image Apple.
La Series 10 est la dernière génération d’Apple Watch, qui a gagné un design légèrement affiné plus confortable au poignet. On y retrouve les fonctions habituelles en plus d’une recharge plus rapide, d’un capteur de température externe et des notifications d’apnée du sommeil. On ne s’attend pas à une mise à jour majeure pour la Series 11 : ce n’est donc pas un mauvais choix à ce prix là.
La version cellulaire peut être associée à un forfait, ce qui permet de rester joignable sans emporter son iPhone. Comptez par exemple 5 € par mois chez Orange ou Sosh, avec trois mois offerts pour tester la fonctionnalité sans risque.
Alors que la pression monte sur l’App Store et sa fameuse commission de 30 %, Cupertino vient de dévoiler les conclusions d’une enquête portant sur les gains générés par sa boutique. Commandée par ses soins, on y apprend que l’App Store américain a « généré 406 milliards de dollars de revenus et de ventes pour les développeurs en 2024 ». Apple explique que la taille de sa boutique a presque triplé depuis 2019, étant donné qu’elle n’engendrait alors que 142 milliards de dollars.
Sur ce chiffre de 406 milliards, 277 proviennent des ventes de biens et services physiques (voyages, livraison de nourriture, paiement), 75 de publicités in-app et 53 des biens et services numériques. En 2024, le nombre de téléchargements d'applications dans le monde a atteint 12,4 milliards, soit une augmentation de 36 % par rapport à 2019. Apple indique que les petits développeurs ont vu leurs revenus s'envoler, avec une hausse de 76 % entre 2021 et 2024. Le communiqué, forcément très positif, rappelle les différents avantages à utiliser l’App Store ainsi qu’une déclaration de Tim Cook :
Depuis plus de 15 ans, l’App Store est une source d’opportunités incroyables pour les développeurs d’apps, les entrepreneurs et les entreprises de toutes tailles. Cela inclut les nombreux développeurs américains qui innovent, développent leurs activités et connaissent un succès exceptionnel sur l’App Store. Nous continuerons d’investir dans des outils, des technologies et des ressources puissants pour aider les développeurs aux États-Unis et dans le monde entier à propulser leurs apps vers de nouveaux sommets et à créer des expériences transformatrices pour les utilisateurs.
Cupertino insiste sur le fait que les développeurs ne lui ont versé aucune commission pour plus de 90 % des transactions et ventes effectuées sur l'App Store. La mise en valeur de cette donnée n’est pas innocente : Cupertino a récemment été forcée de faire sauter plusieurs barrières tarifaires de sa boutique aux États-Unis, permettant par exemple de rediriger en dehors des applications pour faire des achats. Le changement a eu lieu dans le cadre de son grand procès contre Epic, qui s’est toujours montré très critique face à cette commission.
Avec les Mac à base de M4 Pro et Max (et sur le Mac Studio M3 Ultra), Apple a ajouté une corde à son arc : la prise en charge du Thunderbolt 5 et de l'USB4v2. Les deux technologies permettent un débit de 80 Gb/s (et même 120 Gb/s dans certains cas) mais les périphériques compatibles restent rares. Un point qui pourrait changer : Asmedia et Via, deux sociétés spécialisées dans les composants, travaillent sur le sujet.
Le logo de l'USB à 80 Gb/s. Image USB-IF.
Actuellement, il n'y a que deux contrôleurs sur le marché : celui d'Intel (vu dans les périphériques et dans les PC à base de CPU Intel) et celui d'Apple. Mais selon Tom's Hardware, Asmedia et Via devraient proposer leurs propres puces en 2026 et 2027 (respectivement). Celui d'Asmedia est très attendu, car il va permettre aux fabricants de PC qui ont choisi un CPU AMD d'intégrer la technologie, mais il va aussi probablement permettre l'arrivée de périphériques moins onéreux. C'était le cas avec l'USB4 classique (40 Gb/s) : avant l'arrivée d'Asmedia avec l'ASM2464PD, vu par exemple dans le ZikeDrive, les périphériques étaient rares et onéreux.
Avec un SSD Thunderbolt 5, macOS travaille en mode USB4v2. Image MacGeneration.
Dans la pratique, l'USB4v2/Thunderbolt 5 permet un débit pratique de l'ordre de 7 Go/s avec des SSD externes, par exemple. Le mode à 120 Gb/s, parfois mis en avant, cible essentiellement les moniteurs : il permet de créer des modèles avec des définitions très élevées qui ne nécessitent qu'un seul câble. Ce mode asymétrique est en effet peu pratique pour les autres types de périphériques : il monte à 120 Gb/s vers un périphérique, mais descend à 40 Gb/s du périphérique vers l'hôte. Un choix peu adapté aux SSD externes, qui sont généralement plus rapides en lecture (du périphérique vers l'hôte) qu'en écriture (de l'hôte vers le périphérique).
Autant être honnête CarPlay Ultra pour le commun des mortels, ce n’est pas pour demain la veille. Mieux vaut adopter la politique des petits pas. À défaut de pouvoir (ou vouloir) acheter une Aston Martin vendue à un prix d’appartement, se mettre à CarPlay sans fil est autrement plus raisonnable. Avec cette promotion, cela vous reviendra pour à peine plus de 20 €. Pensez à activer le coupon.
Pour que cela fonctionne, il faut déjà que le système de votre voiture soit compatible à CarPlay. Ce dongle USB qui se connecte à votre voiture se charge ensuite de faire le relai avec votre iPhone. Il a été revu récemment avec un processeur plus puissant. Cet adaptateur est compatible avec plus de 800 modèles et prend en charge tous les iPhone à partir de l’iPhone 6. Autre prérequis peu gênant en 2025 : utiliser au minimum iOS 10.
Autre chose à noter : du fait des règlementations actuelles, ce dongle est équipé d’un port USB-C. Si ce n’est pas le cas de votre véhicule, il faudra également acquérir un petit adaptateur. Ce n’est pas le choix qui manque.
Ce dongle CarPlay sans fil étant en vente sur Amazon, en cas de souci, vous pourrez toujours le rendre et obtenir un remboursement de la part du géant du commerce en ligne.
Dans les systèmes d'exploitation modernes, les mises à jour des applications ont beaucoup d'importance : elles sont régulières et permettent parfois de corriger des failles de sécurité. Mais que ce soit sous macOS ou sous Windows, rien n'est unifié. Mais Microsoft veut régler en partie ce problème.
Un exemple d'une app qui se met à jour par elle-même. Image MacGeneration.
Actuellement, et le constat est le même sous macOS et Windows, vous avez des applications qui se mettent à jour dans l'App Store du système, d'autres qui se mettent à jour dans un lanceur (comme Steam), certaines qui reposent sur des mécanismes intégrés et (plus rare) des apps qui vous indiquent simplement d'aller télécharger manuellement la mise à jour sur le site. Apple, à une époque, avait essayé d'unifier un peu ça, avec par exemple les mises à jour de macOS qui passaient par le Mac App Store, sans succès.
La solution Windows Update
Microsoft détaille sa solution dans un post de blog : elle consiste à passer par Windows Update, le mécanisme de mise à jour de Windows, qui prend déjà notamment en compte certains pilotes. La société de Redmond met évidemment en avant divers avantages. Elle permet d'améliorer les performances avec des mises à jour récupérées pendant les périodes où le PC est peu utilisé, simplifie l'expérience pour les utilisateurs avec des notifications unifiées et une liste des mises à jour visibles et disponibles à un endroit connu et simplifie la vie des administrateurs système, qui n'auront en théorie qu'une méthode à gérer.
Windows Update sous Windows 10. Image MacGeneration.
Les détails eux-mêmes sont peu importants, Microsoft explique juste que les développeurs devront fournir les informations nécessaires pour détecter une mise à jour (versions, obligation de redémarrer, etc.). Les applications disponibles sous la forme d'un paquet msix ou appx (apparus avec Windows 10) pourront être modifiées facilement pour tirer parti des nouvelles API, les applications Win32 plus classiques nécessiteront quelques ajustements, mais Microsoft a prévu le coup. Pour le moment, le mécanisme est dans une phase de test privée, a priori uniquement pour Windows 11.
En pratique, ça ne va probablement rien changer
Le principal problème du choix de Microsoft, c'est que ça ne va (presque) rien changer. Même en considérant un lien entre le Microsoft Store et Windows Update pour unifier l'interface, des magasins en ligne comme Steam ou Epic Games Store ne vont pas passer par Windows Update, et il est évident que certains développeurs ne suivront pas Microsoft, ne serait-ce — comme le note Next — que parce que Windows Update n'est pas parfait et a eu son lot de problèmes avec le temps.
Des mises à jour dans le Microsoft Store. Image MacGeneration.
Si Apple proposait un mécanisme du même type, les chances de le voir être adopté pourraient être plus élevées, pour deux raisons. La première, c'est que les développeurs d'apps emploient plus facilement les nouvelles API et les fonctions proposées par Apple. La seconde, c'est qu'Apple a tendance à parfois vouloir imposer ses vues et pourrait pousser les développeurs vers sa solution. Reste que le problème des magasins tiers et l'adoption assez faible du Mac App Store ne jouent pas en la faveur d'une intégration.
À quelques jours du lancement de la Switch 2, Nintendo met ses applications iOS à jour pour accueillir correctement cette nouvelle génération. L’app officielle Nintendo Switch Online est récemment devenue Nintendo Switch App et gagne en fonctionnalité : on peut désormais accéder aux captures d’écran de sa console directement depuis son téléphone. Des éléments de l’interface ont été mis à jour, et on peut maintenant ajouter des personnes à sa liste d’amis via son iPhone. Le but est de mettre en valeur GameChat, un système de discussion en ligne présenté comme un point fort de la Switch 2.
Ce n’est pas tout, et l’entreprise a également apporté quelques modifications à son app de contrôle parental. Récemment passée en version 2.0, celle-ci prend désormais en charge la Switch 2 et les paramètres liés à GameChat. On pourra ainsi décider avec qui son enfant a le droit de parler, mais aussi augmenter le temps de jeu quotidien ou choisir à partir de quelle heure la console peut être utilisée. Des informations ont été ajoutées dans l’historique de jeu, tandis que de nouvelles notifications sont disponibles pour donner des conseils aux parents. Il est possible de gérer 8 Switch depuis l’app.
Sur un autre registre, Nintendo a également mis à jour Nintendo Today! : cette app lancée il y a peu permet de facilement suivre l’activité de la marque. Les évènements peuvent maintenant se synchroniser avec le calendrier d’iOS, et un bouton de favori a fait son apparition. De son côté, Nintendo Music a gagné une option d’arrêt automatique idéale pour ceux s’endormant en musique, ainsi que de nouveaux réglages pour la fonction d’extension de piste.
Apple aurait prévu un gros changement lors de la prochaine WWDC : un nouveau système de numérotation de ses OS. Cupertino se baserait ainsi sur l’année plutôt que sur un numéro de version incrémental, ce qui fait qu’iOS 19 s’appellerait iOS 26. Le but est de simplifier une gamme qui commence à devenir assez compliquée entre visionOS 2, watchOS 11 et macOS 15. Ce plan pose la question de savoir ce qu’il en sera pour l’iPhone, qui devrait logiquement passer au chiffre 17 cette année.
Image iGeneration
Le prochain modèle sera-t-il l’iPhone 26 ? Un tel changement serait plus simple pour les clients, tant un iPhone 26 tournant sous iOS 26 serait plus facile à expliquer qu’un iPhone 17 sous iOS 26. Le tout restera un peu confus après quelques générations de mises à jour (l’iPhone 26 sous iOS 29 ?), mais ça ne sera pas plus flou que ce que l’on a actuellement.
Un système de nom d’iPhone basé sur l’année permettrait également au client de savoir facilement quand a été lancé son téléphone. Le modèle actuel ne fait de toute façon plus vraiment sens, Apple ayant sauté l’iPhone 9 en 2017. En suivant le rythme habituel, l’iPhone des 20 ans de 2027 devrait être appelé… l’iPhone 19. Apple aura peut-être trouvé un nom spécial pour l’occasion, comme elle l’avait fait avec l’iPhone X.
Cupertino ne pourra pas rapprocher sa nomenclature de celle des iPad, qui n’ont pas de numéros et que l’on désigne parfois par générations. Cependant, Apple différencie depuis quelque temps ses produits par leurs puces (iPad Air M3, iPad Pro M4), ce qui ne fonctionnerait pas vraiment avec l’iPhone. Les modèles standard et Pro utilisent une puce différente, ce qui donnerait quelque chose comme iPhone (A19) et iPhone Pro Max (A19 Pro). Si les lecteurs de MacG s’y retrouveraient, ce serait sans doute trop confus pour les acheteurs lambda.
Un iPhone nommé selon son année le rapprocherait des Mac, mais les ordinateurs de la Pomme sont baptisés de l’année en cours (MacBook Pro 2024), là où iOS se baserait sur l’année après la sortie (iOS 26 sortirait en septembre 2025). Un iPhone 25 tournant sous iOS 26 ne serait pas très logique. Reste aussi l’hypothèse appuyée par Mark Gurman qu’Apple ne changera rien pour ne pas perturber le public. On en saura plus en septembre prochain, lors du grand Keynote de présentation de la nouvelle cuvée d’iPhone.
John Gruber organisera comme chaque année sa propre conférence autour de la WWDC d’Apple, sauf que cette fois, il n’y aura pas de dirigeant d’Apple avec lui. C’était pourtant une longue tradition : depuis 2015, son Talk Show Live From WWDC accueillait un ou plusieurs responsables d’Apple pour parler des nouveautés annoncées lors de la conférence destinée aux développeurs. Il y avait le plus souvent Craig Federighi, responsable logiciel et star de la WWDC, accompagné de Greg Joswiak en charge du marketing et parfois d’une autre personne, comme Mike Rockwell (Vision Pro), John Ternus (Mac) ou bien John Giannandrea (intelligences artificielles) selon le sujet de l’année.
Les têtes d’affiche de quelques conférences organisées à la WWDC par John Gruber ces dernières années. Montage MacGeneration, images YouTube.
Cette tradition sera rompue en 2025. En annonçant l’ouverture des ventes de tickets, John Gruber prévient qu’Apple a décliné son invitation et n’enverra personne. Il promet malgré tout un spectacle « fascinant » et note qu’il se sent « revigoré » par l’absence de la Pomme, on verra bien ce que cela veut dire. Quoi qu’il en soit, il aura peut-être plus de mal à écouler tous les tickets, vendus 50 $ pièce, maintenant que l’on sait qu’il n’y aura ni Craig, ni Joz, ni aucun dirigeant Apple sur la scène à ses côtés.
Même si John Gruber n’a pas obtenu de réel scoop depuis des années, son échange plus informel avec les vice-présidents de Cupertino apportait souvent un éclairage différent sur les annonces de la WWDC et parfois quelques petites infos. L’ambiance est assez particulière cette année toutefois, alors qu’Apple a été prise en flagrant délit de mensonge lors de la WWDC 2024, en présentant un Siri purement fictif. Ses annonces concernant Apple Intelligence seront ainsi scrutées avec davantage de scepticisme et il faut aussi tenir compte de la gestion compliquée (pour utiliser un euphémisme) de l’App Store face aux demandes de l’Europe et même de son propre pays.
John Gruber paie peut-être son article de blog rageur intitulé « Il y a quelque chose de pourri au royaume de Cupertino », un titre assez clair pour un contenu accusateur à l’encontre d’Apple en général et de ses dirigeants en particulier. Ils n’ont sans doute pas apprécié le ton de la critique…
Alors que les rumeurs s’axaient surtout sur l’iPhone 17 Pro et bien entendu l’iPhone 17 Air, il serait facile d’oublier l’iPhone 17 « standard ». Heureusement, certains fuiteurs ne l’ont pas oublié, comme le rappelle 9to5Mac.
Vous prendrez bien un bouquet d’iPhone 17 ? Image Sonny Dickson.
Au fil des semaines, les fuites commencent à accorder leurs violons sur certaines spécificités du nouveau modèle. Ainsi, il gagnerait en taille, passant de 6,1 pouces de diagonale actuellement à 6,3 pouces (comme l’iPhone 16 Pro actuel) et verrait son écran amélioré, par l’ajout d’un taux de rafraîchissement à 120 Hz, comme son grand frère. Au final, les diagonales et spécifications étant identiques, il n’y a qu’un pas à en déduire qu’Apple fera quelques économies d’échelle sur la production des écrans.
Voilà qui permettrait à l’iPhone 17 de récupérer pour la première fois dans cette gamme le mode « always on », qui permet l’affichage de l’heure et de quelques autres informations supplémentaires en permanence sur l’écran.
La guerre commerciale engagée par Donald Trump, feuilleton de ce début d’année, continue avec une nouvelle surprise : selon Reuters, une cour de justice spécialisée dans le commerce extérieur de New York a suspendu la majorité des tarifs douaniers voulus par le président des États-Unis d’Amérique.
Tim Cook et Donald Trump en 2019. Image The White House, domaine public.
En effet, cette cour a invalidé l’usage de la loi d’urgence économique de 1977, estimant qu’elle n’était pas utilisable pour imposer une surtaxe généralisée sur les importations. L’injonction donne 10 jours à la Maison Blanche pour supprimer les taxes imposées, la décision étant à effet immédiat bien que le bureau du président ait bien entendu fait appel.
Voilà de quoi mettre des bâtons dans les roues de Donald Trump, qui se voit non seulement interdire d’imposer une majeure partie des taxes qu’il avait dévoilées (dont celles sur le Canada, le Mexique ou encore la Chine), mais aussi toute autre taxe future (dont la fameuse taxe de 25 % sur les smartphones) sans l’aval du Congrès au préalable. Suite à l’appel de la Maison Blanche, la décision finale reviendra à la Cour Suprême des USA.
En attendant, les entreprises de la tech comme Apple, pour qui ces taxes représenteraient près d’un milliard de dollars de pertes au Q3, peuvent respirer un peu et espérer une décision finale positive... et leurs clients aussi.
Mise à jour à 22h45 : et comme les USA ne sont plus à un retournement de situation près, une cour d’appel a décidé de suspendre l’arrêté pris par la première cour de justice. Les taxes douanières peuvent donc revenir, et de nouvelles peuvent être ajoutées, mais ce n'est pas la fin de la bataille. La remontée vers la Cour Suprême pourrait aller très vite, certains ayant évoqué une décision d’ici moins d’une semaine.
Le successeur de macOS Sequoia, qui ne sera pas macOS 16 mais macOS 26, devrait laisser l’iMac Pro sur le carreau. Selon AppleInsider, qui cite « des individus familiers des variantes internes et des versions de préproduction des systèmes d’exploitation d’Apple », Apple ne compte pas tout à fait abandonner les machines à puce Intel, mais c’est tout comme.
À ce stade, le système d’exploitation connu sous le nom de code « Cheer » (« joie ») prend en charge les machines suivantes :
MacBook Pro depuis le modèle 2019 ;
MacBook Air depuis le modèle M1 ;
Mac Pro depuis le modèle 2019 ;
tous les Mac Studio ;
iMac depuis le modèle 2020 ;
et Mac mini depuis le modèle M1.
Autrement dit : outre l’iMac Pro 2017, seule et unique variante de cette étrange machine, Apple abandonne les derniers MacBook Air et Mac mini à puce Intel, ainsi que le MacBook Pro 2018. Alors que la plupart des nouveautés des dernières années sont réservées aux puces Apple, la compatibilité avec les puces Intel se réduit à peau de chagrin.
Les AirTags ne cessent de prouver leur utilité, ainsi que leur danger quand ils sont détournés, mais leur format restreint leur polyvalence. Qu’à cela ne tienne, les accessoiristes ne manquent pas d’idées. Satechi présente ainsi une gamme complète de produits compatibles avec le réseau Localiser.
Image Satechi/iGeneration.
L’accessoiriste californien inaugure la gamme FindAll avec cinq produits : un porte-clés (29,99 $), une carte à glisser dans son portefeuille (34,99 $), une étiquette de valise (44,99 $), une couverture de passeport (59,99 $) et surtout un étui à lunettes (49,99 $). Ses accessoires fleurent bon les vacances, mais pas le cuir, Satechi lui préférant un plastique texturé, décliné dans trois couleurs (noir, blanc sable et rose poudré).
Les produits compatibles avec le réseau Localiser apparaissent dans l’application du même nom et possèdent la plupart des fonctionnalités des AirPods, à l’exception notable de la microlocalisation par UWB. En contrepartie, les produits de Satechi sont dotés d’une batterie leur conférant jusqu’à huit mois d’autonomie, qui peut être rechargée par induction. Le prix en euros et la disponibilité dans nos contrées n’ont pas encore été annoncés.
Vidéos floues, fichiers trop lourds, photos abîmées : on a tous dans nos disques durs des souvenirs malmenés par le temps ou la technologie. Macxvideo AI promet de les réparer, de les réinventer — et il le fait avec une IA redoutablement efficace. Bonne nouvelle : on peut le tester gratuitement, ou l’acheter à -57 %.
Il y a ces vieilles vidéos de famille enregistrées sur DVD ou transférées depuis une VHS fatiguée. Ces photos qu’on aimerait faire imprimer, mais qu’on n’ose pas tant elles sont floues ou truffées de bruit numérique. Ces enregistrements qu’on a faits à la va-vite, sur un téléphone ou une GoPro, et qu’on voudrait améliorer sans y passer la nuit.
Et puis il y a le quotidien : les vidéos trop lourdes pour être envoyées par mail, les formats incompatibles avec un logiciel, les extraits qu’on télécharge et qui s’avèrent trop compressés pour être vraiment regardables.
Dans tous ces cas, Macxvideo AI se présente comme une réponse directe, claire, performante. Il ne s’agit pas juste d’un logiciel de conversion ou d’un outil d’édition en plus. C’est une solution complète, pensée pour que le traitement de vos fichiers multimédias ne soit plus une galère mais un plaisir.
Une application qui ne vous fait pas perdre de temps
Ce qui frappe dès les premières minutes d’utilisation, c’est la fluidité. Sur Mac (à partir de macOS 10.15), Macxvideo AI combine toutes les fonctions essentielles dans une interface unique : édition vidéo, capture d’écran, téléchargement, compression, conversion, et bien sûr amélioration par intelligence artificielle.
Mais ce n’est pas qu’une question de quantité. Ce qui change tout, c’est l’intégration du traitement IA avec accélération GPU. Résultat : une vidéo qui mettrait normalement vingt minutes à être retravaillée s’exporte ici en une poignée de secondes. L’optimisation est telle qu’on peut traiter des vidéos en 4K sans voir le logiciel flancher.
L’IA à la rescousse de vos pixels
Là où Macxvideo AI impressionne vraiment, c’est quand on lui confie des fichiers abîmés. Une vieille vidéo granuleuse, un clip musical téléchargé en basse qualité, une photo en noir et blanc : tout peut être rajeuni, embelli, transformé.
L’IA a été entraînée sur des millions d’échantillons, et ça se sent. Elle reconnaît les visages, les textures, les mouvements, et les restaure sans créer d’artifices gênants. Elle upscale, elle fluidifie, elle nettoie. Une vidéo en 720p devient parfaitement visionnable en 4K. Un selfie flou peut presque passer pour une photo professionnelle.
Et le tout se fait sans réglages compliqués. Il suffit de glisser un fichier dans l’interface, de sélectionner une amélioration, et de laisser l’IA faire le reste.
Comment ça marche, concrètement ?
Prenons un exemple : une vieille vidéo de vacances, filmée à l’époque des premiers smartphones. Il suffit de l’ouvrir dans Macxvideo AI, d’activer la super résolution IA, de choisir un export en 1080p ou 4K, et de cliquer sur « traiter ». La comparaison avant/après est immédiate. C’est net, propre, sans bruit parasite. Et ça redonne envie de la partager.
Même chose pour les images. Une photo d’archive, un portrait d’enfance, une image générée par IA trop compressée… Macxvideo AI peut les faire passer en 8K, supprimer les flous, retrouver des détails invisibles. On peut même coloriser automatiquement une photo en noir et blanc avec un résultat étonnamment naturel.
Et si on veut aller plus loin : montage rapide, ajout de texte ou de sous-titres, export dans des dizaines de formats… tout est intégré. Pas besoin d’ouvrir une autre application, tout se fait au même endroit.
Macxvideo AI propose deux portes d’entrée. D’un côté, une licence gratuite à activer ici, qui permet de tester l’intégralité des fonctions pendant un temps limité. Parfait pour voir par soi-même ce que l’IA a dans le ventre.
De l’autre, une offre de lancement qui casse les prix : 29,95 € au lieu de 69,95 €, à condition d’utiliser le code promo MACXDEBUT57OFF sur la page d’achat officielle. Il suffit de cliquer sur « Acheter maintenant », d’entrer le code dans le champ prévu, puis de rafraîchir la page. Et voilà : une licence à vie, sans abonnement, pour un prix plancher.
Ne laissez pas vos souvenirs dans l’ombre !
On a trop souvent pris l’habitude de renoncer : à restaurer une vidéo qu’on croyait irrécupérable, à publier une photo un peu trop floue, à convertir un fichier capricieux. Macxvideo AI remet tout cela à portée de clic.
Il ne promet pas de miracles. Mais il s’en approche dangereusement. Avec son IA performante, son interface limpide et son accélération GPU, il transforme une tâche fastidieuse en expérience presque créative.
Opera continue d’y croire, avec l’énergie du désespoir. Après avoir abandonné son moteur de rendu au profit des technologies de Google, s’être vendu à un obscur consortium chinois, et changé d’interface comme d’autres changent de chemise, le navigateur norvégien parie aujourd’hui sur le « web agentique ». Opera Neon est un nouveau navigateur qui prétend naviguer sur le web à votre place.
Image MacGeneration.
« Nous sommes parvenus à un point où l’intelligence artificielle peut fondamentalement changer la façon dont nous utilisons internet et effectuons toutes sortes de tâches dans le navigateur », explique Henrik Lexow, directeur de l’intelligence artificielle chez Opera, « nous considérons Opera Neon comme une plateforme collaborative pour façonner le prochain chapitre de la navigation agentique avec notre communauté ». (Non, ce n’est pas juste vous, cela ne veut vraiment rien dire.)
En somme, Opera Neon intègre trois modalités d’utilisation de l’intelligence artificielle. Comme son nom l’indique, « Chat » n’est rien d’autre qu’un assistant conversationnel intégré au navigateur. « Do » est un moteur d’actions qui prétend effectuer des actions à votre place, comme l’établissement d’un itinéraire de vacances et les réservations des billets associés. « Make », enfin, est un assistant spécialisé dans la création d’automatisations et de petits logiciels.
Autant dire qu’Opera n’a rien présenté que Google, Microsoft, Mozilla ne fassent déjà — sans parler d’Anthropic, OpenAI et Perplexity. L’entreprise norvégienne propose son nouveau navigateur sur invitation, sans mentionner de publication plus ouverte. Une chose est sûre : les fonctionnalités d’Opera Neon ne seront pas gratuites. Payer pour ne pas utiliser son navigateur, voilà qui ne manque pas de piquant.
Alors que les meilleures applications de blocage des appels indésirables adoptent le modèle de l’abonnement, Silence se distingue avec son achat unique de 0,99 € qui rappelle les débuts de l’App Store. Si elle incorpore sa propre liste de blocage, « il est regrettable qu’elle ne propose pas de bloquer l’ensemble des numéros réservés au démarchage téléphonique », disions-nous. Ce défaut est maintenant corrigé.
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Silence propose toujours sa base de données de numéros indésirables, qui compte plus de 8 000 entrées, mais permet désormais de bloquer les 12,5 millions de numéros sous les préfixes réservés au démarchage (01 62, 01 63, 02 70, 02 71, 03 77, 03 78, 04 24, 04 25, 05 68, 05 69, 09 48, 09 49, 09 475, 09 476, 09 477, 09 478 et 09 479). La petite application comble ainsi une lacune face à Begone et Saracroche.
Les applications de blocage ne peuvent malheureusement pas grand-chose contre la multiplication des appels depuis l’étranger. Si vous êtes assaillis d’appels, n’oubliez pas l’existence de l’option Appels d’inconnus silencieux dans les réglages de l’application Téléphone.
Bare Bones Software corrige une anomalie en dotant BBEdit 15.5 d’espaces de travail, des arrangements de documents et de fenêtres qui peuvent être enregistrés et (ré)activés à la volée. Le vénérable éditeur de code, plus que trentenaire, veut aussi rester dans le coup en intégrant les outils d’écriture d’Apple Intelligence.
Image MacGeneration.
Les espaces de travail peuvent être décrits comme une capture à l’instant t de l’état de l’application. Cela veut dire qu’ils ne sont pas modifiés au fur et à mesure de l’ouverture et de la fermeture de fenêtres : ils doivent être enregistrés, et éventuellement écrasés, manuellement. Ce fonctionnement assure que des manipulations transitoires d’un projet ne chamboulent pas son organisation, ce qui n’est probablement pas plus mal.
Vous l’aurez compris, les espaces de travail permettent de passer rapidement d’un projet à un autre, une fonctionnalité d’autant plus appréciable que BBEdit est tout autant un éditeur de code qu’un éditeur de texte. Seuls les fichiers enregistrés peuvent faire partie d’un espace de travail ; les fichiers ouverts mais pas encore enregistrés sont préservés lors du passage d’un espace à un autre.
Comme toujours, Bare Bones a profité de l’occasion pour multiplier les petits changements. Outre les outils d’écriture d’Apple Intelligence, BBEdit 15.5 prend maintenant en charge les connexions FTPS, améliore sa prise en charge des branches dans les projets Git et réincorpore la commande « zoom » qui avait disparu dans une précédente version. BBEdit est disponible sur le site de Bare Bones au prix de 59,99 $ (env. 53 €) ou sur l’App Store avec un abonnement annuel à 59,99 €.
eSIM ou SIM physique ? C’est le choix indispensable que vous devez faire depuis quelque temps chez les quatre grands opérateurs au moment de souscrire un forfait. Si l’eSIM présentait au départ plusieurs contraintes, sa gestion s’est améliorée au fil du temps.
Orange, SFR et depuis peu Free Mobile permettent de transférer facilement cette SIM virtuelle entre deux iPhone. Le transfert vers un smartphone Android est toujours moins évident que de retirer une petite carte à puce d’un appareil pour l’insérer dans un autre, mais cela pourrait évoluer positivement avec iOS 19.
L’outil d'éjection de la carte SIM, le prochain élément qui va disparaître de la boîte de l’iPhone ? Image iGeneration.
Autre avancée notable, la prise en charge simultanée de deux eSIM actives depuis les iPhone 14. Avant cette génération, pour utiliser deux forfaits en même temps, il en fallait forcément un lié à une nano-SIM et un autre lié à une eSIM.
Pour l’instant, vous avez toujours le choix entre eSIM et nano-SIM, mais cela pourrait changer avec les iPhone 17. Il se murmure en effet que les iPhone uniquement eSIM imposés depuis quelques années aux Américains pourraient arriver dans d’autres pays.
Alors, pour votre forfait personnel, utilisez-vous une eSIM ou une SIM physique ? Notre sondage porte sur votre forfait principal, pas sur un éventuel forfait (eSIM) que vous prendriez pour les vacances ou un forfait professionnel.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Même quand il n’a plus de réseau, votre iPhone peut en retrouver ! Depuis quelques années, les iPhone récents bénéficient d’une connexion satellitaire qui peut vous tirer d’affaire dans une zone blanche. C’est une super fonction, sauf qu’Apple ne saurait plus trop comment la faire évoluer. Quelle est la bonne trajectoire à suivre pour les ambitions satellitaires d’Apple ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, WhatsApp dispose enfin d’une application pour iPad, Donald Trump tourne le dos à Tim Cook et Siri retarde un tout nouveau produit.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Alors que la Dynamic Island existe depuis maintenant plusieurs années, et que les Activités en direct ont pointé le bout de leur nez avec iOS 16.1, certains modes de transport commencent à profiter de la nouveauté.
Deux exemples donnés par Apple.
Tesla et la SuperCharge en temps réel
Pour les inconditionnels de la voiture, Tesla a apporté une mise à jour de son app de contrôle du véhicule, permettant d’indiquer l’état de charge de la voiture quand elle est branchée à un SuperChargeur. Le remplissage de la batterie allant assez vite sur ces bornes, l’idée est bien pratique pour ne pas avoir à payer de pénalités (la marque inflige une pénalité de 1 €/mn en cas de borne squattée indûment après la charge).
La nouvelle activité en direct pour la charge du véhicule. Image Tesla.
Île de France Mobilités et vos itinéraires
L’affichage du temps vers la prochaine étape dans la Dynamic Island. Image Numerama.
Mais la marque américaine n’est pas la seule à annoncer l’utilisation des Activités en direct, le Lab IDFM lançant en beta la possibilité d’obtenir son itinéraire dans les notifications, affichant l’étape suivante sans avoir à déverrouiller l’appareil. De plus, le temps de la prochaine étape apparaîtra aussi sur la Dynamic Island des appareils équipés, comme rapporté par Numerama.
Votre itinéraire dans les Activités en direct. Image Numerama.
Pour activer l’option, il faut aller dans la section « Le Lab » des paramètres de l’app Île de France Mobilités.
Jusqu’à présent, Apple a toujours nommé ses OS par incrémentation, commençant par « 1.0 » et augmentant d’une unité à chaque grosse mise à jour. Si au début de macOS (qui s’appelait alors Mac OS X), comme pour son prédécesseur, les mises à jour majeures n’étaient pas annuelles, le rythme est maintenant calé sur le calendrier, avec une nouvelle grosse version tous les ans.
iOS, lui, voit sortir sa grosse version chaque année depuis le début, ayant commencé par iPhoneOS 1.0 pour être actuellement sur iOS 18.5. La même chose pour watchOS, qui a commencé à 1.0 pour être à watchOS 11.5.
tvOS et iPadOS sont un peu étranges : ils n’ont pas commencé à « 1.0 », pour tenter d’être raccord avec iOS. Ainsi tvOS 18.5 et iPadOS 18.5 n’ont pas réellement 18 ans d’existence, ni n’ont connu 18 versions majeures.
Selon Mark Gurman Apple aurait décidé, en plus de revoir de fond en comble son interface, de renommer tous les OS suivant l’année en cours. Et comme les nouvelles versions devraient sortir en fin 2025, chaque version s’appellerait « 26 ».
Ainsi devraient être présentés iOS 26, iPadOS 26, watchOS 26, tvOS 26, macOS 26 et visionOS 26.
Le changement, symbolique, aurait été décidé pour marquer l’unification des systèmes, et rendre la numérotation moins confuse pour les utilisateurs. Voilà qui rapprocherait Apple de Samsung, qui utilise ce système pour ses smartphones annuels depuis 2020 (l’actuel est le S25 pour 2025), et rappellera l’époque d’iWork ou iLife, qui étaient nommés suivant l’année suivant leur sortie.
Et vous, que pensez-vous de ce changement de nom ?
Alors que la nouvelle gamme doit être présentée d’ici quelques mois, voilà qu’une nouvelle vidéo sort le bout de son nez, permettant de se représenter l’épaisseur que devrait avoir l’iPhone 17 Pro Max, qui s’il devient plus épais n’est pas à l’abri d’être aussi plus cher.
C’est le fuiteur Majin Bu qui la propose avec une maquette de ce à quoi devrait ressembler l’iPhone 17 Pro Max. Comparé à l’iPhone 16 Pro Max il devrait faire un peu moins de 0,5 mm de plus, l’appareil actuel mesurant 8,25 mm d’épaisseur contre 8,725 mm pour le nouveau modèle.
Telegram vient d’annoncer un partenariat avec xAI, l’entreprise d’Elon Musk dédiée aux IA génératives. Le service de messagerie va proposer le chatbot Grok à ses utilisateurs, qui sera intégré dans ses applications. Le fondateur de Telegram Pavel Durov a déclaré que cet accord durerait un an : son entreprise va recevoir 300 millions de dollars pour l'occasion (environ 264 millions d’euros), dont une partie sera payée en actions xAI. La plateforme récupérera également 50 % des recettes provenant des abonnements à Grok vendus via Telegram.
This summer, Telegram users will gain access to the best AI technology on the market. @elonmusk and I have agreed to a 1-year partnership to bring xAI’s @grok to our billion+ users and integrate it across all Telegram apps
Pavel Durov a partagé une vidéo montrant l’intégration du tchatbot. Celui-ci va être mis en avant auprès des utilisateurs et trouvable via une recherche. On pourra lui poser des questions, s’en servir pour modifier ses messages, résumer des conversations ou des PDF, mais aussi modérer des tchats de groupes. Un peu comme ce que propose Apple avec les genmojis, il sera possible de générer des autocollants animés. On pourra enfin lui demander de retoucher son avatar, présent sur sa photo de contact.
Ce partenariat marque un rapprochement entre deux acteurs controversés. Pavel Durov a été arrêté en France l’année dernière : on lui reprochait alors l’absence de modération sur les contenus partagés sur Telegram, en plus d’un refus de coopérer sur différentes enquêtes (escroquerie, trafic de drogues, crime organisé, etc). Il s’était défendu par la suite, déclarant qu’il était « difficile de trouver le bon équilibre entre la confidentialité et la sécurité ».
De son côté, Grok a été présenté comme un tchatbot « ayant un sens de l'humour » et moins politiquement correct que la concurrence. Son générateur d’image n’est pas bridé et peut représenter des célébrités. Il a récemment été épinglé pour sa capacité à déshabiller des femmes ou encore son obsession sur un prétendu « génocide blanc » en Afrique du Sud. Les nouveautés liées à Grok seront mises en place à l’été 2025.
Framasoft cherche à mettre en valeur PeerTube, son alternative décentralisée à YouTube. L’association vient de lancer un financement participatif visant à accélérer le développement de son application mobile. Un pari qui devrait rendre l'app plus confortable au quotidien et ainsi permettre à PeerTube d’être adopté par un plus grand public.
PeerTube n’a pendant longtemps été gérée que par un seul développeur, mais Framasoft a doublé ses effectifs l’année dernière en embauchant une personne travaillant sur la future application mobile. L’association considère que PeerTube est désormais mature, rappelant qu’il est utilisé par le ministère de l'Éducation nationale français ou le réseau informatique des universités italiennes. Le fonctionnement reste assez différent de YouTube, étant donné que tout est décentralisé : il faut rejoindre des « plateformes » diffusant leurs vidéos avant d’en voir le contenu.
Une première version de l’app mobile est sortie en fin d’année dernière, et la campagne a pour but de l’améliorer. À partir de 15 000 € de dons seront ajoutés la lecture en arrière-plan, la possibilité de diffuser la vidéo sur une TV ou d’activer les notifications. À 35 000 €, l’association va pouvoir permettre l’envoi de vidéos depuis son téléphone, que l’on pourra directement chapitrer et sous-titrer. À partir de 55 000 €, un système de diffusion en direct sera mis en place.
La campagne durera pendant encore 19 jours, avec un objectif de 75 000 € permettant de soutenir l’association sur le long terme. Framasoft explique qu’il n’y a pas de contributions à proprement parler, et que la campagne va permettre de jauger l’enthousiasme du public pour le projet. Vous pouvez faire un don à ce lien, lire le billet de blog détaillé ici ou télécharger la première version de l’app sur l’App Store
Logic Pro 11.2 sur Mac voit sa fonction d'extraction de stems d’instruments étendue. Précédemment on pouvait récupérer d'un mixage multipiste des enregistrements individuels de chant, de basse, de batterie et le reste allait dans les « autres instruments ». On peut ajouter maintenant à cette liste les parties jouées au piano et à la guitare (il faut toujours un Mac M1 minimum pour réaliser ces extractions).
Le séparateur de stems avec de nouveaux instruments. Image Apple.
Apple cite aussi ces deux améliorations :
Utilisez la nouvelle fonctionnalité de sous-mixage pour créer un fichier audio personnalisé, comme un morceau instrumental ou seulement une batterie et une basse
Servez-vous de préréglages pour définir rapidement des ensembles de mixages de stems fréquemment utilisés, comme a cappella, instrumental, instrumental avec chant, et plus encore
Une nouvelle fonction baptisée Capture flashback dépanne l'utilisateur lorsqu'il veut restaurer une improvisation qu'il a omis d'enregistrer. L'activation du mode Cycle envoie automatiquement les prises et pistes dans des dossiers classés pour les récupérer et retravailler plus tard. Ensuite, le bloc-notes de l'application adopte les outils d'écriture de ChatGPT via Apple Intelligence sur macOS 15.4 minimum.
Image Apple.
Puis des paquets de sons supplémentaires sont fournis avec cette mise à jour, détaille Apple :
Dancefloor Rush offre des crêtes de batterie et de basse avec des synthés et des batteries percutants
Magnetic Imperfections confère un charme imprévisible à chaque son en évoquant l'esprit brut des bandes analogiques
Tosin Abasi apporte sa touche de guitare de métal progressif, avec des amplis et des effets sophistiqués, des styles distinctifs de pincement et des riffs écrasants pour les altérations
Enfin, le moteur de recherche s'améliore sur les projets plus volumineux pour des requêtes sur les noms ou numéros de pistes.
La version iPad de Logic n'est pas oubliée. La mise à jour 2.2 reprend de la version Mac la fonction Learn MIDI pour assigner facilement des commandes et modules du logiciel à des contrôleurs sur des périphériques.
Image Apple.
Les autres nouveautés de Logic Pro pour Mac sont incluses dans la version iPad (iPadOS 18.4 est nécessaire pour les stems) et un seul paquet de son est mentionné (Dancefloor Rush).
Bonne nouvelle pour les bidouilleurs : Apple vient d’annoncer que les iPad venaient de rejoindre son programme de réparation à domicile. Les plus manuels pourront donc y faire appel pour réparer certaines tablettes récentes. Le programme était jusqu’à présent réservé aux iPhone, aux Mac et à certains accessoires comme le Studio Display.
Comme pour les autres appareils, les manuels sont disponibles en accès libre sur le site d’Apple tandis que les pièces peuvent être commandées sur la boutique prévue à cet effet. Le programme ne fonctionne qu’avec des iPad sortis sur les deux dernières années : l’iPad Air M2/M3, les iPad Pro M4, l’iPad mini A17 Pro et le dernier iPad à puce A16.
Il est possible de faire en sorte de changer la batterie, mais aussi de réparer une caméra ou un port défectueux. La boutique française n’a pas encore été mise à jour avec les nouvelles pièces. Elle prend désormais en charge 65 produits Apple, donc les Mac M4 et l’iPhone 16e.
La réparation via ce programme est à réserver aux clients qui savent ce qu’ils font : un simple changement de batterie d'iPhone implique de recevoir des grosses malles de plus de dix kilos comportant tout un tas d’outils. Lancé au début 2023 dans l’Hexagone, le Canada sera le 34ᵉ pays à en bénéficier à partir de l’été prochain. La Pomme a profité de cette annonce pour donner des détails sur son programme Genuine Parts Distributor, qui se destine aux réparateurs. Il permet au prestataires indépendants de commander des composants d’origine via un distributeur tiers. Une page dédiée est en ligne avec des détails.
La Switch 2 sera officiellement lancée la semaine prochaine, le 5 juin. Si certains ont précommandé la machine dès son annonce début avril, d’autres ont été quelque peu refroidis par son prix en hausse par rapport à la première génération. Heureusement, les revendeurs français ont décidé de casser les prix pour attirer les clients : voici où précommander votre Switch 2 si ce n’est pas encore fait.
Nintendo Switch 2. Image Nintendo.
Bien que Nintendo affiche un tarif recommandé de 469,99 €, la machine seule peut être trouvée pour 439,99 € chez Cdiscount, Leclerc ou Cultura. Les nouveaux clients Cdiscount peuvent obtenir 10 € de remise avec le code HELLO10, ce qui en fait sans doute la meilleure offre du moment. La livraison est prévue dès le 5 juin.
La Fnac affiche la console à son tarif standard, mais proposera une ouverture exceptionnelle dans une dizaine de magasins le 5 juin : cela peut être intéressant pour les plus pressés. Les boutiques seront ouvertes de minuit à 2 h du matin pour l’occasion, mais il faudra commander avant le 30 mai pour être sûr d’être servi.
Le pack avec Mario Kart est à 10 € de moins que son tarif conseillé chez de nombreux revendeurs. On le trouve ainsi à 499,99 € chez Amazon ou même à la Fnac. L’enseigne a visiblement plus de stock que la plateforme en ligne, Amazon annonçant une livraison le 10 juin là où la Fnac reste sur le 5. Leclerc a également du stock, tout comme Auchan, qui propose en plus 15 € de bons d’achat pour l’achat de 60 € de jeux vidéo.
Pour ceux désirant acheter des jeux en version boîte, Mario Kart est à 69,90 € chez de nombreux revendeurs, comme la Fnac ou Amazon. Cette dernière a visiblement ce qu’il faut pour les accessoires, comme la manette Pro à 89,99 € ou la pochette de transport. Donkey Kong Bananza est disponible pour 59,90 € en précommande chez Amazon, sachant qu’il ne sortira qu’à la mi-juillet. Nous mettrons cet article à jour avec les bonnes affaires qui vont sans doute être mises en place une fois la console sur les étals.
Mise à jour 30/05 — Le code coupon RAKUTEN30 ne marche plus. Cela ramène l’iPhone 16e à 549 €, ce qui reste tout de même un excellent prix, puisque ce modèle coûte 170 € de plus en Apple Store.
Article original —
Le plus gros défaut de l’iPhone 16e ? Son prix évidemment. À 719 €, on remarque beaucoup plus ses lacunes que ses qualités : un appareil agréable à utiliser doté d’une très bonne autonomie. Heureusement, son plus gros défaut tend à disparaitre avec le temps. Les promotions se multiplient et son prix ne cesse de baisser.
Voilà que Rakuten vient d’établir à ce petit jeu un nouveau record : il est possible aujourd’hui d’acquérir l’iPhone 16e 128 Go pour 519 € seulement. Soit une réduction de 200 € sur son prix habituel.
Pour l’obtenir à ce prix, il est important de saisir le code RAKUTEN30 lors de la commande. Les deux couleurs (blanc et noir) sont éligibles à cette opération.
Ce sont des modèles neufs d’import. Le téléphone proposé est un modèle européen, il n’y a donc pas de problèmes de compatibilité à prévoir. Pour une commande passée aujourd’hui, vous recevrez le smartphone entre le 30 mai et le 2 juin.
Si vous hésitez, sachez que notre test de l’iPhone 16e est en libre accès. Nous avions donné une note de quatre sur cinq à ce modèle. À l’époque, notre plus gros grief était son prix. À vous de voir…
Remplacer Apple Pay par une autre solution de paiement c'est possible en Europe et Curve a saisi la balle au bond, notamment en France. Le service britannique a démarré par l'Italie et il prévoit d'offrir Curve Pay dans tous les pays de l'Union européenne d'ici la fin du mois (le Royaume-Uni suivra dans quelques mois).
Image Curve.
L'un de nos lecteurs en France a pu activer cette nouvelle option dont il nous a transmis les captures qui illustrent le parcours de configuration. Il n'avait pas encore eu l'occasion de tester l'ultime étape, celle d'un achat. Théoriquement tout se passe comme avec Apple Pay, par une double pression sur le bouton latéral ou par l'approche de son iPhone vers le TPE (l'Apple Watch n'est pas concernée, Bruxelles s'est concentré sur l'iPhone pour l'accès à sa NFC).
Les captures se passent de longs commentaires. Curve propose de définir Curve Pay comme nouveau portefeuille numérique à la place de l'app Cartes/Wallet d'Apple. L'utilisateur doit ensuite valider l'autorisation pour cette solution tierce d'utiliser la NFC de son iPhone pour les paiements sans contact et Curve Pay est ensuite à sélectionner comme nouvelle app de paiement sans contact, en lieu et place d'Apple Pay.
DR.DR.
Il n'y a pas qu'Apple Pay et Cartes qui sont tenues de laisser la place à un concurrent, Apple a dû lâcher du lest pour bien d'autres catégories : Plans, Mail, Safari, Messages, Traduire…
Pour la Commission européenne, Apple est toujours en dehors des clous du DMA. Le régulateur a infligé une amende de 500 millions d’euros à Cupertino en avril dernier. L’intégralité de sa décision vient d’être publiée : rédigée fin avril, on peut y lire qu’Apple avait 60 jours pour se mettre au pas des règles du DMA, sans quoi des « pénalités périodiques » seront mises en place. On peut donc conclure qu'il lui reste jusqu'au 22 juin pour s'exécuter, soit moins de 30 jours.
La discorde porte autour des limitations mises en place par Apple visant à empêcher les clients de s’abonner à des services ou d’effectuer des achats sur des plateformes externes, qui ne sont pas soumises aux 30 ou 15 % de commission. Apple a bien fait quelques changements, qui ne sont pas suffisants pour la Commission. Celle-ci a passé au crible les règles de l’App Store, la révision mise en place au mois de mars et les textes concernant les apps de streaming musicales : elle estime qu’Apple ne respecte pas ses règles.
Les changements effectués par Apple font que les développeurs peuvent proposer des liens externes, mais dans un format spécifique. Cliquer dessus affiche un écran avertissant l’utilisateur qu’il quitte le pré carré d’Apple d’une manière pouvant être interprétée comme intimidante. Apple continue de prélever une taxe de 27 % sur ces achats, pourtant réalisés en dehors de l’App Store. Ces contraintes ont récemment sauté aux États-Unis dans le cadre du grand procès opposant Cupertino à Epic.
« Les pénalités qui pourraient être définitivement fixées devraient être suffisantes pour assurer le respect par Apple de la présente décision et pourraient tenir compte des ressources financières importantes d'Apple », indique la Commission dans un document. Le DMA précise que ces amendes peuvent aller jusqu’à 5 % de son chiffre d’affaires mondial journalier moyen. Apple a répondu dans un communiqué partagé à 9to5Mac, dont voici une traduction :
Rien dans la décision de 70 pages publiée aujourd'hui ne justifie les actions ciblées de la Commission européenne contre Apple, qui menacent la vie privée et la sécurité de nos utilisateurs en Europe et nous obligent à donner notre technologie gratuitement. Cette décision et cette amende sans précédent ont été prises alors que la Commission a continuellement changé les règles du jeu en matière de conformité et bloqué à plusieurs reprises les efforts déployés par Apple pendant des mois pour mettre en œuvre une nouvelle solution.
Cette décision est mauvaise pour l'innovation, mauvaise pour la concurrence, mauvaise pour nos produits et mauvaise pour les utilisateurs. Pendant que nous faisons appel, nous continuerons à nous engager auprès de la Commission pour défendre les intérêts de nos clients européens.
De façon régulière, des malandrins réussissent à passer entre les mailles du filet de l'App Store et proposent des apps qui semblent anodines, mais qui cachent en réalité des plateformes de streaming illégales, qui donnent par exemple accès aux catalogues de Netflix, Disney+ et d'autres sans devoir débourser un centime. Mais la justice s'en mêle.
Quelques apps passées entre les mailles du filet au fil du temps. Image iGeneration.
Diverses organisations liées au cinéma — centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), le syndicat de l’édition vidéo numérique (SEVN), etc. — viennent en effet d'obtenir le blocage des serveurs qui alimentent des apps connues comme Kayak, Micro Habits, Univers Note ou Salan Rice. Nos confrères de L'Informé expliquent que la justice a ordonné le blocage aux principaux opérateurs — Orange, Free, SFR, Bouygues — le 15 mai.
Deux des applications affichent le même message. Image iGeneration.
Le point intéressant, c'est que si Apple supprime évidemment les apps de ce type quand elles sont détectées (et médiatisées), elles continuent habituellement à fonctionner pour ceux qui possèdent déjà les apps. La solution de faire couper les serveurs1 est donc plus efficace que d'empêcher les utilisateurs de télécharger les apps, et Apple (ou Google) rechignent généralement à supprimer les apps à distance chez les utilisateurs. Selon nos constatations, les apps visées par la décision de justice ont bien disparu des App Store et celles dont nous avons parlé ne sont plus fonctionnelles, avec un message d'erreur indiquant qu'une mise à jour est prévue. Comme Apple a supprimé les apps de l'App Store, cette potentielle mise à jour semble étonnante. Soit le message est faux (ce qui est possible), soit les apps disposent de mécanismes de mise à jour en dehors de l'App Store, ce qui peut cacher des problèmes de sécurité.
De nouvelles apps ont pris le relais. Image iGeneration.
Notons enfin, comme le note L'Informé, que le jeu du chat et de la souris n'est pas terminé : d'autres apps ont pris le relais. Ils citent par exemple Virt Partn, qui était encore disponible sur l'App Store hier soir et qui ne l'est plus ce matin. Sous ses faux airs d'app de rencontre, un simple code permet d'activer l'accès à une plateforme de streaming illégale, qui est encore utilisable. Comme souvent avec ce genre d'app, le code se trouve en quelques clics sur les réseaux sociaux ou sur des boucles Telegram dédiées. Étant donné les sommes en jeu pour les personnes qui développent ces apps (grâce à la publicité), il y a peu de chances qu'un blocage par la justice change quelque chose : c'est malheureusement probablement peine perdue, car les pirates ont un coup d'avance.
Le blocage s'effectue au niveau des serveurs DNS des opérateurs, ce qui ne coupe pas réellement les serveurs, mais empêche une partie significative des clients d'y accéder. ↩︎