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Apple piquée au vif par OpenAI, bientôt le réveil ? La semaine Apple

Alors que les stars sont parties se faire dorer la pilule au son du doux ronron des V6 turbo en principauté, Apple a eu une semaine plutôt agitée que ce soit au niveau financier, avec l’annonce d’une nouvelle taxe de 25 % sur les iPhone, comme au niveau de l’égo, voyant partir son designer historique à la concurrence plutôt que de prendre sa retraite. Démêlons tout ça avec l’inévitable Mark Gurman.

Le GP le plus glamour de l’année... espérons que le film « F1 » attire autant. Image Greg Onizuka.

Good Times Bad Times

Depuis maintenant la fin des années 90, Apple est sur une pente ascendante qu’elle a su manier à la perfection : dès le retour de Steve Jobs en 1997, la machine était lancée, avec l’introduction de l’iMac en 1998, redonnant des couleurs à l’entreprise grâce à ce bonbon bleu acidulé.

Mais dès 2001, tout a changé d’échelle : en lançant l’iPod, Apple est passée d’un « simple » constructeur d’ordinateurs à une marque hype, suivie par bien plus de personnes que ne pourrait le rêver un concurrent. Elle a su faire fructifier la ligne de ses baladeurs numériques, et surtout, a trouvé sans temps mort le « next big thing ».

18 ans plus tard, l’iPhone tient toujours bon la barre, mais pour combien de temps encore ? Image Apple.

En présentant l’iPhone en 2007, Apple n’a pas laissé à ses concurrents la possibilité de sortir l’appareil qui supplantera l’iPod dans les mains de millions de personnes : elle l’a créé elle-même. Un peu plus de 15 ans plus tard, il faut se rendre à l’évidence : même si le Vision Pro est un bel appareil, même si la pomme doit sortir des lunettes connectées, il lui manque LE produit qui lui permettrait de continuer sur la lancée, celui qui remplacerait l’iPhone dans toutes les poches.

Immigrant Song

De l’autre côté de la rue, que ce soit Google, Microsoft ou les nouveaux venus, personne n’a envie de laisser la moindre opportunité à Apple de refaire le même coup une troisième fois : les deux « gros » investissent des millions, voire des milliards dans l’intelligence artificielle et dans la myriade de start-ups qui l’entourent, celle-ci étant vue comme la prochaine révolution.

Après Ike & Tina Turner, le duo de l’année ? Image LoveFrom.

OpenAI s’est même offert LE coup du mois, voire de l’année en rachetant io, le studio de design de Jony Ive, qu’on ne présente plus dans ces colonnes. Si c’était du foot, certains qualifieraient cette opération de « transfert de l’année ».

Apple aurait-elle pu faire revenir son designer historique plutôt que de le laisser aller chez OpenAI ? Si certains fans de l’époque « slim » de la pomme en rêvent la nuit, la chose était quasi impossible : non seulement Apple n’a jamais mis plus de 3 milliards de dollars dans une acquisition jusqu’à maintenant, et ne l’aurait sûrement pas fait pour une entreprise qui n’a jamais rien produit, mais il aurait paru étrange de mettre autant d’argent pour récupérer des designers qu’elle a laissé partir il y a quelques années. De plus, selon Mark Gurman, la séparation entre Ive et Apple n’aurait pas été des plus heureuses...

La transaction pour OpenAI a coûté cher, très cher avec ses 6,5 milliards de dollars, ce qui paraît très élevé pour racheter une entreprise qui n’a pour le moment rien produit (LoveFrom a fait quelques objets, mais io non). Beaucoup attendent une révolution de la part de l’équipe de Ive, qui contient bon nombre d’anciens de la grande époque d’Apple (au moins pour ce qui est du design).

Cependant... rien n’est moins sûr. Ive a beau être un grand designer, l’objet qui permettra à l’IA de se passer du smartphone n’est pas encore là, et tous ceux qui ont tenté de le créer se sont effondrés rapidement : que ce soit Humane (qui elle aussi comptait quelques anciens d’Apple) ou Rabbit, aucun de ces appareils n’a été un succès, et rien n’indique que la prochaine création d’OpenAI en soit un. Quoiqu’il en soit, Ive lui-même a mis en garde, rappelant que le smartphone était encore loin d’être mort.

Dazed and Confused

Et chez Apple ? De ce côté, la mécanique semble grippée : pas de création miracle (le Vision Pro est une réussite technique, mais pas commerciale), un retard considérable sur l’IA, des promesses faites durant la WWDC 2024 non tenues...

La WWDC 2024 ne s’est pas vraiment passée comme prévu... Image Apple.

Ce n’est pas encore la catastrophe, mais l’arrivée de Ive chez OpenAI aura peut-être un effet bénéfique sur la pomme : cette petite claque sur l’égo pourrait être l’aiguillon qui réveillera enfin Apple pour qu’elle mette les bouchées doubles, plutôt que de rester conservatrice comme l’aurait été IBM dans les années 80.

Eddy Cue, faisant preuve d’une honnêteté utile devant les juges du procès Google, montre qu’Apple n’est pas dupe : « Vous devez travailler pour rester en haut du podium technologique tous les jours. Les gens auront toujours besoin de dentifrice dans 20 ans, 40 ans. Mais ils n’auront peut-être pas besoin d’un iPhone dans 10 ans, même si ça paraît fou aujourd’hui. Vous devez travailler pour rester en tête ».

Whole Lotta Love

En attendant, Apple prépare la WWDC 2025. Si beaucoup auraient aimé voir le sursaut de Cupertino arriver en ce mois de juin, il est encore trop tôt pour ça. Ça ne veut pas dire pour autant que la pomme n’a rien prévu : au contraire, cette édition devrait apporter un vent de fraîcheur bienvenu sur les interfaces de tous les appareils pommés.

Ça promet d’être beau, mais est-ce que ça suffira à faire oublier l’IA ? Image Apple.

Et quand c’est tous les appareils, c’est vraiment tous : si le trio macOS, iOS et iPadOS devrait s’approcher des codes de visionOS, Apple n’aurait pas oublié pour autant watchOS et tvOS, qui eux aussi prendront les nouveaux codes. Si iOS 7 a représenté le plus grand changement d’interface pour l’iPhone depuis sa création, « Solarium » devrait être le plus grand chamboulement synchronisé de tous les OS de la pomme.

Si beaucoup attendent l’arrivée de l’IA comme un moyen de cacher les OS aux utilisateurs, Apple compte avec cette nouvelle version rendre le système d’exploitation plus élégant et efficace que jamais.

Communication Breakdown

Et l’IA ? Si Siri 2.0 devra attendre, aucune date n’étant encore donnée pour sa sortie, Apple devrait quand même présenter quelques petites choses, dont certaines ne seront pas immédiatement visibles du public mais devraient produire leur petit effet chez les développeurs.

Pour le commun des mortels, les ajouts ne devraient pas être flamboyants : une nouvelle gestion de la batterie par-ci, des améliorations de « Santé » par-là, et l’intégration de Gemini aux côtés de ChatGPT... et c’est tout.

Du côté développeurs, cependant, la grande annonce devrait être l’ouverture du LLM de la pomme aux applications tierces, permettant de l’intégrer facilement dans les apps. Apple pourrait ainsi faire un tour de passe-passe ingénieux, si tout se passe comme prévu : l’IA de la pomme n’est peut-être pas la plus avancée, loin de là, mais la base installée d’appareils sous iOS/iPadOS et le nombre d’apps disponibles sur l’App Store pourrait facilement en faire l’IA la plus utilisée du monde en quelques mois ! Effet de levier vous avez dit ?

No Quarter

Apple a peut-être été piquée au vif avec l’arrivée de Ive chez l’un des concurrents les plus dangereux pour les années à venir, mais ce n’est pas pour autant un mal : ainsi l’ogre va-t-il peut-être se réveiller, et passer des chaussons aux runnings. Quoiqu’il en soit, il est plus que temps : la fenêtre pour réagir rapetisse petit à petit, et une fois qu’elle sera fermée, revenir sur le devant de la scène sera extrêmement complexe, les petits concurrents d’hier devenant des monstres aux capitalisations bien fournies. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Led Zeppelin.
  • Je n’ai pas tellement envie de couler comme un Zeppelin de plomb...
  • Alors il va falloir se bouger, non mais !
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Numéros en +44 et jobs à la tâche : la nouvelle escroquerie qui cible vos données

Le retour en force des arnaques « à la tâche » par téléphone n’a rien d’un hasard. Derrière les appels en +44 se cache un marché parallèle de vos données personnelles. Mais bonne nouvelle : il existe des moyens concrets pour reprendre le contrôle. Incogni en est l’un des plus efficaces.

Vous avez peut-être reçu un appel d’un numéro britannique vous proposant un job facile et très bien payé ? À l’autre bout du fil, une voix générée par IA vous vend une opportunité clé en main : liker des vidéos, commenter des restos, engranger de l’argent depuis votre canapé. En réalité, il s’agit souvent d’arnaques à la tâche, qui se nourrissent d’un vivier d’informations personnelles exposées en ligne.

Et si vous êtes ciblé, c’est peut-être parce que vos données ont déjà fuité. C’est précisément là qu’Incogni entre en jeu.

Arnaques en +44 : le symptôme d’un mal plus profond

Depuis plusieurs mois, la France subit une vague massive d’appels frauduleux issus de numéros commençant par +44 ou +31. Le scénario est presque toujours identique : promesse d’un travail lucratif à distance, petite somme à investir pour « accéder à la plateforme », puis escalade des montants à verser, jusqu’à l’abandon brutal du contact.

Ce modèle d’escroquerie, particulièrement pernicieux, est aujourd’hui facilité par un facteur central : la circulation incontrôlée des données personnelles. Des noms, numéros, adresses mail ou données bancaires issus de fuites chez des entreprises comme Pôle emploi, des opérateurs télécoms ou des mutuelles, se retrouvent en vente sur des forums clandestins. Et les cybercriminels savent parfaitement les exploiter.

Incogni : votre allié pour faire disparaître vos données des (mauvais) radars

Créé par Surfshark, Incogni est un service de suppression automatisée de données personnelles auprès de courtiers en données (data brokers). En clair, ces entreprises qui récoltent, agrègent et revendent vos infos à des tiers — y compris, potentiellement, à des acteurs malveillants.

Incogni agit en votre nom auprès de ces sociétés, en s’appuyant sur le RGPD (et ses équivalents hors UE), pour leur exiger la suppression de vos données. Vous n’avez rien à faire : l’équipe se charge de tout, de l’envoi des requêtes à leur suivi, avec une transparence totale sur les résultats.

En quelques semaines, vos informations commencent à s’effacer de dizaines de bases où elles n’auraient jamais dû figurer.

Si votre numéro circule, si vous recevez des appels douteux ou des SMS suspects, c’est probablement parce que votre identité numérique est éparpillée aux quatre coins du web.Incogni propose une solution simple, légale, proactive. Et surtout, bien plus rapide que de tenter de contacter individuellement des dizaines de courtiers opaques à l’autre bout du monde !

Incogni propose un abonnement mensuel à 14,48 €, ou 7,29 €/mois si vous optez pour la formule annuelle (87,48 € par an). Une offre Famille est également disponible à 30,98 €/mois, ou 15,49 €/mois en paiement annuel (185,88 €/an). Pour celles et ceux qui souhaitent une couverture illimitée, les formules Unlimited sont facturées à 12,99 €/mois (individuel) ou 25,49 €/mois pour la version Famille, avec facturation annuelle. Tous les plans incluent la suppression automatisée de vos données personnelles et un support client disponible 24/7.

Je teste Incogni

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Sortie de veille : avec Jony Ive à ses côtés, Sam Altman est-il le nouveau Steve Jobs ?

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Il a révolutionné l’informatique, il s’est fait virer de son entreprise pour mieux y revenir, il a maintenant Jony Ive à ses côtés pour créer de nouveaux produits révolutionnaires. Sam Altman est-il le nouveau Steve Jobs ? On en discute dans cette émission.

Au sommaire également, on revient sur la Google I/O pleine d’intelligence artificielle et sur les dernières rumeurs concernant iOS 19.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

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Bonne écoute et bon week-end !

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La nouvelle menace de 25 % de droits de douane toucherait tous les fabricants de smartphones, et ne fera pas changer d’avis Apple

Alors que Donald Trump a indiqué sur son réseau Truth Social qu’il comptait bien imposer une taxe douanière de 25 % sur les iPhone si Apple s’entêtait à vouloir les produire ailleurs que sur le territoire américain, Bloomberg a demandé au président des États-Unis d’Amérique des précisions sur le sujet.

Les relations se tendent entre les deux hommes, Tim Cook refusant de revenir produire l’iPhone aux USA... Image The White House, domaine public.

Ainsi, la question s’est posée de savoir si ces taxes n’affecteraient que les produits d’Apple, ou seraient généralisées à d’autres constructeurs. La réponse du président américain a le mérite de clarifier les choses : il compte bien les généraliser à tous les smartphones, voire à d’autres produits.

Il y en aura d’autres. [...] Ces taxes toucheraient aussi Samsung, et tout autre constructeur qui fabrique ce type de produits, sinon ce serait injuste.

Il semble que la décision de Tim Cook d’agrandir la chaîne de production des iPhone en Inde ait particulièrement irrité Donald Trump, qui lui aurait demandé de ne pas produire en Inde la semaine dernière, sans être écouté : « J’ai eu un petit souci avec Tim Cook hier [...] Il veut produire en Inde. Je ne veux pas qu’il produise en Inde ». Devant l’entêtement de Tim Cook, Trump a réagi sèchement à l’annonce :

Il a dit qu’il veut partir en Inde pour construire des usines. Je dis d’accord, pars en Inde, mais tu ne vendras rien ici sans être taxé, c’est comme ça, pas autrement.

Selon plusieurs analystes, dont Brandon Nispel de KeyBanc Capital Markets, cette menace ne fera pas reculer Apple, qui ne compte pas installer une usine d’iPhone aux USA :

C’est hors de question pour Apple. S’il le faut, l’entreprise montera le prix de ses iPhone, et il semble bien que ce sera le cas pour l’iPhone 17. Cependant, dans un futur proche, il est clair que ces décisions auront un impact sur les marges de l’entreprise.

In terms of profitability, it's way better for Apple to take the hit of a 25% tariff on iPhones sold in the US market than to move iPhone assembly lines back to US.https://t.co/ycTwPmQyEp pic.twitter.com/VPRRpj0caU

— 郭明錤 (Ming-Chi Kuo) (@mingchikuo) May 23, 2025

De son côté, Ming-Chi Kuo insiste aussi, indiquant clairement que même avec 25 % de taxes d’importation, il serait toujours plus profitable pour Apple de produire en Inde plutôt que de venir s’installer aux USA :

En terme de profitabilité, il est mieux pour Apple de prendre les 25 % de taxes douanières de plein fouet pour chaque iPhone vendu sur le marché US plutôt que d’ouvrir une chaîne d’assemblage dans le pays.

Il faut dire que comme le rappelle AppleInsider, des analystes de Morgan Stanley s’étaient penchés sur la question, et avaient calculé que le coût de délocalisation aux USA d’une partie de la production d’iPhone reviendrait à plusieurs centaines de milliards de dollars, et prendrait plusieurs années. L’usine n’est pas l’unique point à prendre en compte, son fonctionnement nécessitant la formation de centaines voire de milliers de techniciens nécessaires à l’assemblage de l’appareil, coûtant chacun bien plus cher que l’équivalent en Chine ou en Inde. En face, les taxes voulues par Donald Trump ne coûteraient « que » 900 millions de dollars pour ce trimestre.

Au final, revenir produire dans son pays d’origine coûterait bien plus cher à Apple, et donc à l’utilisateur final, que de subir les taxes voulues par le gouvernement actuel... d’autant que ses concurrents seront dans la même position.

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Des traces d’un MacBook Pro M3 Ultra testé en interne dans le code d’iOS 18

Jusqu’à présent, les versions « Ultra » des processeurs Mx d’Apple sont restées cantonnées aux Mac Studio et Mac Pro... cependant, certains fouineurs ont eu la surprise de trouver dans iOS 18 des références à un... MacBook Pro M3 Ultra.

Un MacBook Pro M3 Ultra aurait donc traîné dans les labos de la pomme... Image MacGeneration.

C’est dans un post sur le réseau chinois BiliBili qu’un développeur a révélé, screenshots à l’appui, qu’une build interne d’iOS 18 contenait des références à ce MacBook Pro inexistant.

Test des Mac Studio de 2025 : une drôle de gamme

Test des Mac Studio de 2025 : une drôle de gamme

En effet, le dossier /AppleInternal/Diags/Tests/ intégrait les détails d’une version J514d et J516d, respectivement un MacBook Pro 14 et un MacBook Pro 16, dont le suffixe « d » laisse supposer l’intégration du processeur haut de gamme de la pomme.

Si l’idée d’un MacBook Pro boosté au M3 Ultra pourrait être intéressante sur le papier, il est cependant fort probable qu’Apple ne l’ait pas sorti et ne le sortira jamais, ne serait-ce que pour des questions de limites thermiques : le système de refroidissement d’un ordinateur portable est bien plus limité que celui d’un ordinateur fixe. De plus, la batterie se verrait elle aussi grandement impactée par un processeur aussi gourmand.

Le MacBook Pro actuel dans sa plus grosse configuration est déjà très bien taillé, avec un SoC intégrant 16 cœurs CPU, 40 cœurs GPU et jusqu’à 128 Go de mémoire vive. Il reste cependant intéressant de voir qu’Apple vérifie l’intérêt de plusieurs configurations, quitte à ne jamais les sortir pour le grand public.

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Tim Cook intervient personnellement pour refuser une loi sur le contrôle parental au Texas

L’iPhone est déjà bien doté lorsqu’il s’agit de mettre en place des limitations concernant les choses que les mineurs peuvent faire ou non avec l’appareil : autorisation systématique d’un adulte pour télécharger une app, interdiction de certains sites ou recherches avec Safari, limitation d’utilisation d’une app...

Apple propose déjà de limiter les téléchargements... mais à la demande des parents, pas systématiquement. Image Apple.

Mais l’État du Texas, comme signalé par AppleInsider, trouve que ce n’est pas assez et souhaite faire passer une loi obligeant les App Store, que ce soit celui d’Apple ou de Google, à vérifier systématiquement l’âge de la personne qui souhaite télécharger une app... et c’est là que ça coince pour Cupertino.

En effet, la firme à la pomme considère que c’est une mauvaise idée, et met les moyens pour le faire comprendre : entre publicités affirmant (à tort ou à raison) dans l’État que la nouvelle loi est « appuyée par des sites pornos », envoi de pas moins de six lobbyistes auprès du gouvernement local, et même une intervention de Tim Cook auprès du gouverneur, le moins qu’on puisse dire est qu’Apple ne veut pas de cette nouvelle législation.

L’argument principal de l’entreprise est le danger que représente une accumulation de données privées sur les serveurs d’Apple. Entre le mot de passe, l’adresse mail et physique, les coordonnées bancaires et bien d’autres, rajouter une copie de la pièce d’identité de l’utilisateur serait totalement déraisonnable selon la pomme.

Pour Meta, X et Snapchat, c’est au contraire une merveilleuse idée : ne donner les pièces d’identité qu’à une seule entité limiterait les risques de fuites de données... et leur enlèverait une charge de travail (et donc de dépenses) importante.

Les arguments des deux parties se valent, et l’importance de la décision finale est grande : quelle qu’elle soit, elle posera des bases sur lesquelles d’autres États pourront s’appuyer pour créer leur propre législation en la matière, et ainsi généraliser petit à petit le fonctionnement au pays.

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Transit signale la disponibilité du paiement par carte (Apple Pay) dans les transports en commun

Peut-on payer par carte ? C’est une question qui se pose quand on débarque dans une nouvelle ville et que vient le moment de prendre les transports en commun. De plus en plus de réseaux acceptent en effet les paiements sans contact, mais pas tous. Transit donne maintenant une réponse immédiate.

Si le bus, le métro ou le tram gère les paiements par carte, cette app d'information voyageur affiche un nouveau bouton « sans contact » dans le calcul de l’itinéraire. En appuyant sur ce bouton, on peut avoir des infos sur les titres de transport ou bien ouvrir l’app Cartes pour payer directement en Apple Pay. Pratique.

Indication du paiement par carte à Lyon. Image iGeneration.

Transit signale clairement la compatibilité avec les paiements sans contact dans des dizaines de villes à travers le monde à ce jour. En France, on peut citer Lyon (on l’a vérifiée nous-mêmes), Dijon, Aix-les-Bains, Marseille ou encore Brest. L'app en elle-même n'est pas impliquée dans les paiements, elle indique « seulement » la possibilité de payer avec une carte bancaire physique ou Apple Pay.

Transit ne distingue pas les (rares) villes où le mode Transport express d’Apple Pay est géré. Avec ce mode, pas la peine d’ouvrir Cartes et de s’authentifier avec Face ID, il suffit d’approcher son iPhone du valideur pour que la transaction s’opère.

Apple Pay Transport express : les réseaux de transport en commun où vous pouvez valider instantanément votre trajet

Apple Pay Transport express : les réseaux de transport en commun où vous pouvez valider instantanément votre trajet

Pour faciliter les paiements, Transit intègre aussi les billetteries de certaines villes en son sein et peut rediriger vers les apps de certains réseaux. C’est le cas à Reims, où Transit renvoie vers Grand Reims Mobilités pour acheter un billet dématérialisé.

Image Transit

De plus, l’application affiche le coût du trajet… quand elle a l’info. L’éditeur canadien invite les opérateurs des réseaux à préciser leurs prix à l’aide du format GTFS, le standard dans l’industrie, quand ce n’est pas déjà fait.

Transit, qui est l’app de transports en commun favorite de plusieurs membres de la rédac’, dont moi, peut s’utiliser sans frais. Un abonnement optionnel à 3,99 €/mois ou 19,99 €/an débloque des fonctionnalités supplémentaires, notamment des options de personnalisation ainsi que l’affichage complet des lignes et des horaires.

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Kevin Rose verrait bien Pocket rejoindre Digg

À peine Mozilla avait-il annoncé qu'il allait bientôt fermer Pocket qu'un possible repreneur s'est manifesté. Dans un tweet, Kevin Rose a manifesté son intérêt pour ce service que l'on utilise pour mettre de côté des liens à consulter plus tard.

Source X.

Rose n'est pas étranger à la valeur que peuvent avoir les liens vers des contenus web, c'est avec eux qu'il a connu la célébrité sur le web et cofondé Digg.com au début des années 2000. Digg était une destination prisée pour trouver des actualités populaires soumises par des internautes au moyen de votes.

Mozilla annonce la fermeture de Pocket dès le 8 juillet 2025

Mozilla annonce la fermeture de Pocket dès le 8 juillet 2025

Au fil des années, Digg a perdu de son influence et les réseaux sociaux ont pris l'ascendant. Rose a entrepris de relancer Digg avec la compagnie d'Alexis Ohanian, le co-fondateur de Reddit. Pocket pourrait être l'une des pierres de ce nouvel édifice, puisqu'après tout ses utilisateurs y envoient des liens qu'ils jugent utiles et intéressants.

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xtool permet de créer des apps iOS en Swift sous Windows et Linux

Même si le développement en Swift n’est pas limité aux ordinateurs conçus par Apple, le langage étant open-source depuis (quasiment) sa création, il peut servir depuis bien des années sur Linux et Windows. Le code source peut également être écrit dans n’importe quel éditeur sur n’importe quel système, en revanche la compilation d’une app iOS demande des ressources qui restent exclusives au Mac, voire à Xcode, l’environnement de développement fourni par Apple. Le projet xtool vise justement à corriger cela en proposant une solution pour créer une app destinée à iOS depuis un ordinateur sous Linux ou Windows.

xtool en action depuis VSCode sous Windows. Image fournie par les développeurs.

Même si on peut aussi installer xtool sous macOS, tout l’intérêt est de le faire sur le système d’exploitation de Microsoft ou une distribution GNU/Linux. La procédure à suivre est assez longue, puisqu’il faut non seulement installer Swift lui-même, il faut prévoir tout le nécessaire pour communiquer avec un appareil iOS via l’USB et il faut télécharger une copie de Xcode, qui fournira des ressources indispensables. Un compte Apple est nécessaire, payant si on veut soumettre les apps à l’App Store, cela ne change rien de ce côté.

Une fois que tout est installé, vous pourrez utiliser xtool dans un terminal pour créer un projet, le compiler pour le faire tourner sur un appareil iOS relié à l’ordinateur en USB. L’outil se charge de la partie signature et de l’installation sur l’iPhone ou iPad. Faute de simulateur comme on en a sur un Mac, ce sera la seule méthode pour tester l’app et valider des changements. Le fichier signé généré par le projet pourra être soumis à Apple, même s’il faudra le faire avec un autre outil, comme Fastlane.

Précisons que cette alternative aux outils fournis par Apple est encore jeune et qu’elle ne permet pas de tout gérer. Plusieurs restrictions importantes sont listées sur le forum officiel de Swift, où le projet a été présenté. Il manque ainsi les catalogues de ressources (asset catalogs), il n’y a aucune trace d’Interface Builder pour créer des interfaces visuellement, il faut oublier une partie des fonctionnalités qui ne sont pas dans la partie open-source de Swift et les App Extensions, qui permettent de créer les widgets notamment, ne sont pas gérées pour le moment.

Il faut souligner qu’un seul développeur travaille sur xtool, ce qui limite forcément les possibilités. Maintenant que le projet est public, d’autres le rejoindront peut-être pour contribuer à son développement. Le code source, majoritairement lui-même en Swift, est distribué sur GitHub.

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Trade In Apple Store : la valeur de reprise des iPhone en hausse jusqu’au 18 juin

Bonne nouvelle si vous aviez dans l’idée de faire reprendre votre iPhone chez Apple : la Pomme vient de revoir ses tarifs de reprise à la hausse dans une offre temporaire, en place jusqu’au 18 juin 2025. L'augmentation oscille entre 5 € et 30 € selon les modèles.

Le prix de reprise de l’iPhone 15 Pro Max grimpe de 750 € à 770 €, tandis que le 15 Pro passe de 670 € à 680 €. L’iPhone 15 standard rapporte 15 € de plus là où Apple n’ajoute que 10 € pour la déclinaison Plus. Pour les téléphones plus anciens, la hausse va de 5 € à 30 € pour l’iPhone 12 Pro, dont la valeur a été réévaluée de 265 € à 295 €. Les nouveaux prix sont disponibles sur le site d’Apple, tandis que nous avions évoqué les anciens dans cet article.

Valeurs de reprise au 23 mai Anciennes valeurs de reprise de l’iPhone
iPhone 15 Pro Max Jusqu’à 770 € Jusqu’à 750 €
iPhone 15 Pro Jusqu’à 680 € Jusqu’à 670 €
iPhone 15 Plus Jusqu’à 535 € Jusqu’à 525 €
iPhone 15 Jusqu’à 515 € Jusqu’à 500 €
iPhone 14 Pro Max Jusqu’à 615 € Jusqu’à 610 €
iPhone 14 Pro Jusqu’à 535 € Jusqu’à 525 €
iPhone 14 Plus Jusqu’à 415 € Jusqu’à 405 €
iPhone 14 Jusqu’à 405 € Jusqu’à 395 €
iPhone SE 3 Jusqu’à 150 € Jusqu’à 140 €

Ces offres peuvent être intéressantes si vous cherchez à vendre votre matériel sans vouloir vous embêter à trouver un acheteur fiable. Notons que les tarifs ne concernent que des iPhone en bon état général, et que les prix peuvent baisser en cas de vitre cassée ou de traces de corrosion. Un formulaire sur le site du partenaire d'Apple pour la collecte permet d’évaluer la valeur de son produit, mais il est également possible de faire la démarche en Apple Store. Il est possible de recevoir un crédit pour l'achat d'un nouvel appareil ou un virement bancaire.

Ce type de campagne tombe souvent : on a vu une telle opération pour l’iPhone à Noël dernier, et une autre pour les Mac au mois de février. Les Mac, Apple Watch et iPad ne sont malheureusement pas concernés par cette nouvelle opération.

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Au Japon, Anker attire les clients dans un café pour recharger et télétravailler en groupe

On peut créer un café autour de n'importe quelles thématiques, même celle des câbles et accessoires de recharge. Pour preuve le Store & Cafe ouvert dans le centre de Tokyo par Anker. La marque est très présente au Japon, au point d'ouvrir ce lieu, intégré avec une boutique.

Image Anker.

On peut y commander une petite sélection de boissons chaudes ou froides et y manger une poignée de classiques de la cuisine japonaise : bol de nouilles, assiette de curry ou sandwich aux œufs. C'est surtout un parfait endroit pour les clients-ventouses qui squattent les tables de café des heures durant, penchés sur leur portable.

Image Macotakara.

Toutes les tables sont munies de zones de recharge sans fil incrustées sur un coin du plateau et de prises pourvues de câbles variés (vidéo). Pour encourager les travailleurs nomades à venir et rester, le café dispose du Wi-Fi et, beaucoup plus original, de petites pièces fermées capables d'accueillir jusqu'à 4 télétravailleurs.

Images Macotakara.

Elles contiennent des casques et enceintes ainsi que le nécessaire pour afficher le contenu de son portable sur un grand écran et faire une présentation ou un visio. Ces espaces fermés sont payants, l'équivalent de 0,99 € les 15 minutes pour une seule personne ou presque 3 € pour la même durée avec quatre participants.

Le café sert aussi de vitrine pour des rayons sur lesquels sont vendus plus de 100 produits de la marque, qu'il s'agisse de batteries, de casques, de câbles ou de stations de charge multiappareils.

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Promo : 10 € offerts tous les 100 € d’achats à la Fnac, de bonnes affaires sur les iPhone et les Mac

La Fnac propose en ce moment une offre permettant de récupérer des bons pour l’achat de produits Apple. Le code TECH10 crédite ainsi 10 € sur la cagnotte tous les 100 € d’achats. Celle-ci sera mise à jour sous 48 h et devra être utilisée dans les 30 jours qui suivent. L’offre est réservée aux adhérents : si ce n’est pas le cas, vous pouvez glisser la carte Fnac+ dans le panier sachant qu’elle est facturée 10 € la première année (avant de passer à 15 € par an).

Le récent iPhone 16e est éligible à cette promotion. Image iGeneration

Quelques offres particulièrement intéressantes sont à noter, comme sur l’iPhone 16e (719 €) sur lequel on peut récupérer 70 €. Le MacBook Air M4, qui est déjà en promo à 1 099 € au lieu de 1 199 € chez Apple, est éligible : on gagne donc 100 € de bons d’achat. L’occasion d’investir dans une housse, un hub USB-C ou pour différents accessoires de bureau. Le code fonctionne aussi avec les MacBook Pro et autres Mac mini.

Les tablettes comme l’iPad Air M3, l’iPad mini ou l’iPad 11 sont également concernées : on peut ainsi récupérer plusieurs dizaines d’euros à chaque fois. L’offre est moins intéressante sur les produits moins chers comme l’Apple TV, les AirPods ou le HomePod, mais reste à noter si vous aviez prévu un achat. Le code restera fonctionnel jusqu’au 25 mai au soir.

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Curve Pay se lance à la place d'Apple Pay en Europe

Curve Pay est prêt à remplacer Apple Pay sur les iPhone européens grâce aux nouvelles obligations imposées à Apple. Depuis que Bruxelles et le Règlement sur les marchés numériques (DMA) ont obligé Apple à ouvrir l'accès à la NFC des iPhone, les acteurs du domaine bancaire commencent à profiter de leur nouvelle liberté d'action.

Image Curve.

Après PayPal qui a ouvert le bal en Allemagne, c'est le britannique Curve qui enchaine à l'échelle des pays européens. Son service Curve Pay est en mesure de remplacer Apple Pay et de se substituer à l'app Cartes. De la même manière que PayPal, une double pression sur le bouton latéral de l'iPhone ou sa présentation à un terminal de paiement sans contact vont lancer automatiquement Curve Pay à l'écran pour régler son achat.

Il y a tout de même une différence avec PayPal, en cela que Curve a conçu sa solution depuis ses débuts en 2017 comme une sorte de portefeuille de cartes toutes rassemblées derrière la Carte Curve. On paye avec celle-ci, mais lorsqu'on est client de plusieurs banques on peut choisir laquelle des cartes servira au paiement. Ça marche de la même manière avec la carte physique de Curve qui évite d'emporter toutes les autres.

Mieux, on a quelques jours pour réaffecter un paiement à une autre de ses cartes enregistrées dans l'app de Curve Pay (on peut le faire un certain nombre de fois par mois seulement dans les formules non Pro). Il y a également des offres de cashback selon la formule d'abonnement.

Curve : la carte bancaire pour les remplacer toutes

Curve : la carte bancaire pour les remplacer toutes

Comme avec PayPal et tous ceux qui voudront remplacer Apple Pay il demeure une limite. La NFC de l'Apple Watch n'a pas été incluse dans l'obligation faite à Apple.

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Apple confirme travailler sur une refonte de l’app Calendrier

L’interface de l’app Calendrier devrait changer dans les années à venir. Apple a récemment publié une offre d’emploi pour un poste d’ingénieur qui devra s’attaquer à « l’expérience de Calendrier ». La mission va consister à « réimaginer ce que peut être un calendrier moderne sur les plates-formes d'Apple ». Cette annonce mise en ligne le 29 avril a été repérée par MacWorld et est toujours en ligne sur le site de la Pomme.

Ce n’est pas le premier indice qui montre qu’Apple envisage de réinventer son calendrier. Comme nous l’avions remarqué, Cupertino a racheté la startup Mayday Labs au début 2024. Celle-ci développait un calendrier doublé d’un gestionnaire de rappels intelligent, pouvant par exemple alerter et donner des conseils lorsque deux événements sont planifiés au même moment. Elle peut automatiquement programmer des tâches à des heures idéales, en plus d’affiner ses suggestions au fil du temps en analysant les préférences et les différentes habitudes de l’utilisateur.

On peut imaginer que certaines de ces idées vont infuser dans cette refonte de Calendrier, tout en étayant la liste des fonctions d’Apple Intelligence. Le logiciel Mayday a été débranché peu après son acquisition par Apple, et plus d’un an a passé depuis le rachat : de premiers signes de la refonte seront peut-être présents dans iOS 19 et macOS 16. Ces deux systèmes seront présentés lors de la prochaine WWDC, dont la grande conférence débutera le 9 juin à 19h.

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Alors que Foxconn investit 1,5 milliard en Inde, Donald Trump menace d’ajouter 25 % de taxes sur les produits Apple

Foxconn, partenaire privilégié d’Apple pour la production d’une bonne partie de ses produits, prépare un investissement de 1,5 milliard de dollars en Inde pour son plus gros client, d’après le Financial Times. Cet argent devrait servir à créer une nouvelle usine près de Chennai (autrefois nommée Madras) dans le sud du pays, afin de produire sur place des modules pour écran qui devraient se retrouver dans des produits pommés, iPhone en tête. Cet investissement répond au désir d’Apple de déplacer une partie de sa production de la Chine vers l’Inde, en réponse à la guerre commerciale menée par Donald Trump.

Montage MacGeneration, photos officielles de Donald Trump et Tim Cook.

Sauf que le Président des États-Unis ne cherchait pas spécialement à favoriser l’Inde par rapport à la Chine. Son souhait est de rapatrier la production d’iPhone sur le sol américain et peu importe si ce n’est pas envisageable à court, et même moyen, terme. La manœuvre entreprise par Tim Cook n’a pas plu à Donald Trump, qui l’a fait savoir la semaine dernière à l’occasion d’un déplacement au Qatar.

Donald Trump demande à Tim Cook de fabriquer moins d’iPhone en Inde

Donald Trump demande à Tim Cook de fabriquer moins d’iPhone en Inde

Il hausse le ton en publiant sur Truth Social, le réseau social équivalent à X qui appartient à son entreprise, une menace plus concrète. Si Tim Cook poursuit sa stratégie et continue de privilégier l’Inde au détriment de la Chine, alors son gouvernement imposera une taxe « d’au moins 25 % » sur tous les produits Apple importés aux États-Unis. On imagine qu’il s’agit d’une taxe supplémentaire, qui vient s’ajouter à celle qui devra être payée pour les produits importés depuis l’Inde, ou tout autre pays où la firme de Cupertino choisit d’installer ses chaînes de production.

L’Inde semble en tout cas ravie d’accueillir la production de l’iPhone. L’usine de Chennai créée par Foxconn deviendrait l’une des plus grandes du pays dans ce domaine, d’après le Financial Times. Le site fournirait 18 000 emplois d’après des sources officielles, ce qui donne une idée de l’ampleur des besoins, sachant qu’il s’agit ici de produire une toute petite partie d’un iPhone. Le module en question servirait à gérer l’écran, y compris la couche tactile, la luminosité ou encore l’affichage des couleurs. On est loin d’un iPhone entièrement indien, de nombreux composants viendront toujours de Chine, même si l’assemblage se fait dans un autre pays.

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Sonos : promo générale sur les enceintes, barres de son, caisson de basses et casque

Sonos a débuté hier une nouvelle campagne de promotion sur tous ses produits avec des remises parfois relatives et d'autres plus substantielles sur ses grosses enceintes. L'opération dure jusqu'au 7 juin.

Enceintes fixes :

Les Era 100 conviennent à tous les scénarios alors que les 300 ont plus de sens dans le cas d'une écoute où l'on privilégie le Dolby Atmos.

Test de la Sonos Arc Ultra : de l’ultra grand spectacle

Test de la Sonos Arc Ultra : de l’ultra grand spectacle

Barres de son :

La petite Ray peut convenir à quelqu'un qui cherche à améliorer l'ordinaire d'un téléviseur, la Beam ira pour le plus grand nombre et l'Ultra sera plus à l'aise si vous n'avez pas de voisins…

Caisson de basses :

Casque :

Test du casque Sonos Ace : tout vient à point à qui sait entendre

Test du casque Sonos Ace : tout vient à point à qui sait entendre

Enceintes portables Bluetooth et Wi-Fi

Test de la Sonos Era 100 : la petite One a bien grandi

Test de la Sonos Era 100 : la petite One a bien grandi

Test de la Sonos Era 300 : la première enceinte tierce compatible avec l’audio spatial sur Apple Music

Test de la Sonos Era 300 : la première enceinte tierce compatible avec l’audio spatial sur Apple Music

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Bon plan : l’iPad Air 13" M2 à 759 €, son prix le plus bas

Pour une durée limitée, l’iPad Air 13" M2 est à un prix record sur Amazon. La grande tablette est en promotion à 759 €, son tarif le plus bas à ce jour. Les quatre couleurs bénéficient de la réduction : bleu, gris sidéral, lumière stellaire et mauve. 759 €, c’est 210 € de moins que l’iPad Air 13" M3, qui n’apporte rien de plus qu’une puce M3. Or, la puce M2 offre déjà des performances exceptionnelles pour une tablette.

Pour qui veut une très grande tablette, l’iPad Air 13" M2 est un excellent choix. On l’a dit, elle est très puissante, mais elle a aussi un bel écran, une webcam bien placée et suffisamment de stockage (128 Go) pour un usage basique, voire un peu avancé. Et si vous avez besoin de plus d'espace, les modèles 256 Go et 512 Go sont eux aussi disponibles à des prix intéressants.

Test de l

Test de l'iPad Air M2 13" : il a tout d'un Pro… d’il y a un an

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Home Assistant va abandonner les plus vieux Raspberry Pi

Home Assistant annonce l’abandon à venir de deux méthodes d’installation et surtout des processeurs basés sur une architectures en 32 bits. Les créateurs de la domotique open-source justifient ce choix par le faible nombre d’utilisateurs qui comptent sur l’un ou sur l’autre. Si vous utilisez Home Assistant, vous pouvez vérifier ce qu’il en est pour vous en suivant ce lien et en observant la valeur affichée pour les lignes « Type d’installation » et « Architecture du processeur ».

Mon installation de Home Assistant reste conforme, ouf. Image iGeneration.

Commençons par l’architecture : seuls les processeurs 64 bits seront désormais gérés, qu’il s’agisse de puces ARM comme dans les Raspberry Pi ou bien x86 comme dans les CPU Intel. Si vous avez aarch64 ou bien x86_64 qui s’affiche, c’est bien votre cas et vous n’avez aucun souci à vous faire. Ce sera vrai pour l’écrasante majorité des utilisateurs de Home Assistant, ce qui justifie l’abandon des trois architectures 32 bits gérées jusqu’ici, à savoir i386 (anciens processeurs Intel et AMD qui ont largement disparu depuis le milieu des années 2000) ainsi que armhf et armv7 côté ARM. La première a notamment servi dans le Raspberry Pi de première génération, tandis que la deuxième était utilisée dans la majorité des Pi 21.

Ces trois architectures sont encore utilisées par moins de 1,5 % des utilisateurs de Home Assistant. Ceux-là verront une alerte dans la prochaine version du système, la mise à jour 2025.6 attendue courant juin, et ils bénéficieront encore d’une prise en charge pendant six mois. C’est à partir de la version 2025.12 qui sortira en fin d’année que ces architectures seront abandonnées pour de bon, ce qui signifie qu’elles ne recevront plus de nouvelles mises à jour. Le projet étant open-source, un tiers pourrait toutefois continuer à adapter les versions suivantes aux processeurs 32 bits, tout est question de volonté en la matière.

Côté installation, Home Assistant proposait jusque-là pas moins de quatre méthodes prises en charge officiellement : Home Assistant OS, Container, Core et Supervised. Les deux dernières seront retirées de la liste, pour ne conserver que le système d’exploitation, qui reste la solution la plus simple et recommandée à la majorité des utilisateurs, et le conteneur qui est proposé aux utilisateurs plus avancés, qui veulent plus de contrôle sur leur domotique ou ne pas dédier un ordinateur complet à cet usage. J’ai détaillé ces options dans ces deux articles, si vous voulez en savoir plus :

Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi

Découvrez Home Assistant : installation et configuration sur un Raspberry Pi

Home Assistant : l’installation avec Docker est-elle une bonne idée ?

Home Assistant : l’installation avec Docker est-elle une bonne idée ?

La méthode Core consiste à installer le système dans un environnement virtuel Python, le langage de développement qui sert de fondation à Home Assistant. Enfin, Supervised permet une installation directement sur le système de base, en prévoyant toutes les dépendances indispensables associées. Ces méthodes ne sont pas recommandées et elles sont non seulement minoritaires, leur part baisse régulièrement. À l’heure actuelle, elles représentent un petit peu moins de 6 % des utilisateurs de la domotique ouverte et ceux-là verront également un message à compter de Home Assistant 2025.6 et ils pourront compter sur six mois de prise en charge officielle, le temps de changer de méthode d’installation.

Ou pas : contrairement à l’architecture processeur qui implique une modification de Home Assistant et une incompatibilité matérielle, les utilisateurs qui de ces deux méthodes pourront continuer à utiliser normalement la domotique sans rien changer et sans changement à venir. Concrètement, les développeurs vont retirer la documentation officielle concernant Core et Supervised et il ne sera plus possible de remonter un bug lié à ces méthodes d’installation. C’est d’ailleurs une des principales motivations derrière leur abandon : ces installations génèrent de nombreux bugs complexes à corriger et imposent pour cette raison une gestion complexe, qui bénéficie à peu d’utilisateurs. Ici aussi, le projet étant open-source, n’importe qui peut reprendre le flambeau s’il le souhaite.

Les créateurs de Home Assistant donnent quelques conseils pour ceux qui doivent migrer leur domotique, avec la meilleure installation à choisir en fonction des besoins et la méthode à suivre. Ils rappellent aussi que certains utilisateurs de Raspberry Pi 3 et 4 peuvent encore utiliser un système d’exploitation 32 bits, alors même que leur matériel est compatible 64 bits, ce qui impliquera alors une réinstallation.


  1. Majorité, car bizarrement, la fondation Raspberry a mis à jour la puce du Pi 2 sans en changer de nom. Le « Raspberry Pi 2, Model B V1.2 », c’est son nom officiel, intègre la puce du Pi 3 et reste donc compatible.  ↩︎

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Promo : 6 mois de Geforce Now à -40 %

Si vous avez envie de profiter de l’été pour jouer, bonne nouvelle : le service de jeu dans le nuage Geforce Now vient de lancer ses soldes d’été. Il propose une remise de 40 % sur les 6 premiers mois de la formule Performance, ce qui revient à 32,99 € au lieu de 54,99 €. Une offre intéressante, sachant que l’abonnement mensuel est habituellement facturé 10,99 € par mois.

GeForce Now est souvent considéré comme le meilleur service de streaming du marché. Son fonctionnement est différent de celui du Game Pass de Xbox : l’abonnement ne donne accès à aucun jeu, mais permet de lancer certains titres de sa bibliothèque Steam ou Epic. Plus de 2000 jeux sont compatibles, avec une liste disponible à ce lien, sachant que les abonnés au PC Game Pass de Microsoft peuvent lancer leurs jeux directement depuis GeForce Now. La formule Performance est pensée pour jouer en 1440p avec du ray tracing. Les files d’attente sont presque inexistantes et la session peut durer jusqu’à 6 heures d’affilée.

Une offre gratuite est disponible si vous voulez essayer, mais celle-ci comporte des publicités et implique une longue file d’attente. La session de jeu est limitée à une heure. Une offre « Ultime » donnant accès aux performances d’une 4080 est également proposée pour 22 € par mois, malheureusement sans aucune promotion.

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Orange et Free s'intéressent à SFR mais pas avec la même marge de manœuvre

Orange et Free ont déclaré publiquement leur intérêt pour SFR dans l'hypothèse où Altice France mettrait bientôt son opérateur sur le marché. Orange s'est exprimé le premier par la voix de sa directrice Christel Heydemann lors de l'assemblée générale du groupe. Elle a d'abord rappelé que la place de leader d'Orange l'empêchait d'être trop gourmand : « Comme on est numéro un sur le marché français, ce n'est pas nous qui pouvons être à la manœuvre. On serait sur des parts de marché dominantes dans tous les secteurs ». Le dossier reste néanmoins intéressant par quelques « combinaisons possibles », des aspects qui n'ont pas été détaillés.

Image iGeneration

Iliad n'a pas la même problématique de position sur le marché français. Interrogé sur le même sujet lors de la présentation des résultats trimestriels, Thomas Reynaud, le directeur général du groupe a marqué un intérêt plus vif : « Si la consolidation permet de diffuser notre modèle à plus de Français, alors nous serons au rendez-vous », en ajoutant aussitôt : « Mais nous serons très pragmatiques par rapport à cette question ». Sous-entendu peut-être : pas à n'importe quel prix et dans n'importe quelles conditions.

Il y a deux jours, BFM Business évoquait des discussions entre Bouygues Télécom et Free pour le partage des 19,4 millions d'abonnés sur mobile de SFR et des 6,1 millions de clients sur le fixe. Orange regarderait du côté des clients d'entreprise et de certaines fréquences mobiles. Assez pour se muscler mais pas trop pour ne pas allumer un feu rouge chez l’Autorité de la concurrence. Il ne faut pas non plus exclure l'intérêt d'acteurs étrangers, comme cela a été aussi suggéré.

Altice France : tout se met en place pour une possible vente de SFR

Altice France : tout se met en place pour une possible vente de SFR

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Les Apple Store vont appliquer le bonus réparation

Apple Retail France va demander une certification QualiRépar qui permettra à ses clients d'obtenir jusqu'à 50 € d'économie sur la réparation d'un vieux matériel. L'annonce a été faite lors d'une réunion du CSE de l'entreprise et relayée par l'un des représentants CFDT d'Apple Retail France (ARF). Depuis plusieurs mois il était demandé à ARF d'obtenir la certification QualiRépar du dispositif du « bonus réparation ». Le principe a été acté, a indiqué l'un des représentants syndicaux à l'issue de cette réunion.

Image Apple

Cette certification permet d'obtenir une remise allant jusqu'à 50 € sur la réparation d'un matériel hors garantie. Dans sa dernière mouture datant de janvier 2024, le bonus réparation couvre plusieurs catégories de matériels vendus par Apple.

Sur les ordinateurs fixes, les tout-en-un comme les iMac ou les portables, 50 € seront déduits de la facture. Pour les iPad ce sera 25 €, pour une enceinte c'est 20 € et pour les moniteurs externes c'est 30 €. En janvier dernier, le seuil de déclenchement de ce bonus sur les ordinateurs a été abaissé de 180 à 150 €. S'agissant des iPhone, la remise est au maximum de 25 € sur les batteries, les microphones, une lentille photo, un haut-parleur et surtout les écrans cassés.

Le bonus réparation accepte les écrans cassés de smartphones

Le bonus réparation accepte les écrans cassés de smartphones

Quelques conditions d'éligibilité sont imposées pour bénéficier du bonus lors de sa réparation. Parmi elles il faut que le produit appartienne à un particulier, qu'il puisse être authentifié (numéro de série visible ou IMEI), qu'il ne s'agisse pas d'une contrefaçon ou que son état empêche la réparation. De même, un écran rayé n'équivaut pas à un écran cassé si l'on peut toujours utiliser normalement son téléphone.

Source Ecosystem.

Le bonus réparation a été mis en place en décembre 2022 dans le cadre de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) qui vise à encourager la réparation pour prolonger la durée d'utilisation d'un appareil. Son financement provient des producteurs des produits éligibles. Ce qui a pu freiner Apple jusque-là. D'autres acteurs de l'environnement Apple avaient rejoint ce dispositif, comme des réparateurs indépendants, des revendeurs agréés (LDLC) ou des chaînes telles que Fnac/Darty, Leclerc, Save, etc.

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Mozilla annonce la fermeture de Pocket dès le 8 juillet 2025

Mozilla réduit encore la voilure et annonce de nouvelles fermetures de services annexes pour mieux se concentrer sur le cœur de son business, son navigateur web. Le plus gros changement est la fermeture à venir de Pocket, ce service de lecture différée qui appartient au créateur de Firefox depuis 2017. Cela fait plusieurs années maintenant que l’entreprise a plus ou moins délaissé le service, comme en témoigne l’arrêt de l’app pour macOS courant 2023, si bien que ce ne sera pas tout à fait une surprise. Néanmoins, la fin est assez brutale pour les derniers utilisateurs, qui devront trouver une alternative avant l’été.

Image MacGeneration, photo de base Pourya Gohari.

En effet, Mozilla compte fermer définitivement Pocket dès le 8 juillet 2025, soit dans 46 jours. À partir de cette date, le site et les apps ne permettront plus de lire le contenu déjà mis de côté et il ne sera plus possible d’ajouter des liens dans le service. Le site restera malgré tout accessible au-delà, uniquement pour exporter ses données. Les utilisateurs pourront le faire jusqu’au 8 octobre 2025, après quoi Mozilla éteindra tous les serveurs de Pocket et surtout supprimera toutes les données associées. La fondation remboursera tous les abonnés Premium, qui payaient pour des fonctionnalités supplémentaires, au prorata de la durée restante à partir du 8 juillet.

Plusieurs changements ont déjà eu lieu pour préparer la fin de Pocket, à commencer par le retrait des apps mobiles et des extensions dans les navigateurs. Si vous n’aviez pas installé la version mobile du service, c’est trop tard. Si vous l’aviez déjà dans votre navigateur web ou sur un smartphone, les règles sont les mêmes que pour le site : vous pourrez les utiliser jusqu’à la fin du service, mais ne comptez pas sur de nouvelles mises à jour. L’intégration dans Firefox est elle aussi inactive, le bouton permettant d’ajouter un article ne s’affiche plus. L’API de Pocket, utilisée par de nombreuses apps et même Raccourcis d’Apple, restera quant à elle active jusqu’à l’automne.

La fondation a aussi annoncé l’arrêt de Fakespot, un système de détection de faux avis qu’elle avait acheté il y a deux ans et qui faisait pourtant partie d’une stratégie énoncée l’an dernier pour ne pas rater le train des intelligences artificielles. Finalement, l’intégration dans Firefox sera coupée dès le 10 juin, puis le service fermera entièrement à compter du 1er juillet. On ne pourra alors plus utiliser le site web, ni les apps mobiles, ni les extensions intégrées aux autres navigateurs.

Après ces nouvelles coupes, Mozilla espère pouvoir continuer son travail sur son navigateur web. La fondation compte toujours y intégrer des fonctionnalités basées sur les intelligences artificielles, tout en faisant progresser les bases de Firefox. Dans son annonce, elle met notamment en avant les onglets affichés verticalement, une option ajoutée au printemps à l’app, ou encore les groupes d’onglets, que l’on connaissait bien dans d’autres navigateurs.

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Apple met la touche finale à ses lunettes connectées, mais abandonnerait la caméra dans la Watch

Alors qu’OpenAI a fait le buzz cette semaine avec le rachat du designer historique d’Apple, les oreilles indiscrètes de Mark Gurman donnent des nouvelles de Cupertino concernant les prochains appareils amenés à intégrer l’intelligence artificielle pour lutter contre Meta.

Si le matériel avance, il va falloir mettre les bouchées doubles pour concurrencer les Ray-Ban Meta... Image Ray-Ban.

Ainsi, les lunettes connectées d’Apple, concurrentes directes des Ray-Ban Meta, seraient en bonne voie pour une sortie prévue à la fin de l’année 2026 : des prototypes devraient être assemblés d’ici la fin de cette année par les sous-traitants, afin d’être testés sous toutes les coutures.

Ces binocles devraient intégrer le même type de matériel que les concurrentes Ray-Ban Meta, tout en étant « mieux construites ». Elles intègreraient des caméras, micros et écouteurs nécessaires à l’interaction avec Siri, et permettraient entre autres la réception d’appels téléphoniques, la lecture de musiques, des traductions en temps réel ou encore permettre à l’utilisateur d’avoir des directions GPS.

Le but ultime reste des lunettes à réalité augmentée, mais la pomme considère que la technologie n’est pas encore prête. Il s’agira cependant de ne pas rester à la traîne, Meta considérant 2027 pour une sortie de lunettes intégrant un écran translucide, permettant au porteur de voir des notifications, des images ou autres en surimpression de la vue réelle.

Concernant les autres projets, si les écouteurs avec caméra intégrée seraient toujours de la partie, Mark Gurman croit savoir que l’intégration d’une caméra dans les Apple Watch a été annulée cette semaine, bien que le projet soit assez avancé.

Ces accessoires connectés restent fortement dépendants de l’avancée de Siri, qui devra être prêt à l’usage au minimum au moment de la sortie des lunettes connectées... ce qui n’est pas gagné d’avance.

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Le dernier document produit au procès de Google déclenche la colère de la presse américaine

Alors que le procès pour abus de position dominante de Google se poursuit, de nouvelles informations arrivent sur le fonctionnement interne de l’entreprise, et sur la façon dont certaines décisions sont prises. Et le dernier document produit devant la cour de justice a de quoi faire grincer des dents à la presse et aux sites d’information en général.

C’est Bloomberg qui relate la diffusion de ce document, montrant que Google a imaginé quelques temps donner le choix aux sites de presse et d’information concernant leur nouveau service de recherche amélioré par intelligence artificielle : autoriser ou non l’IA à venir fouiller dans les données des sites.

Si le document parlait de laisser le choix indépendamment du référencement dans le moteur de recherche « standard », cette possibilité a été rapidement écartée par Alphabet. À la place, les plateformes n’ont qu’un choix possible, tout ou rien : soit accepter le référencement ET l’IA, soit sortir totalement de Google.

Ce « pack » est une manière de forcer la main aux plateformes, leur faisant comprendre qu’elles ont tout intérêt à autoriser l’IA de Google à fouiller dans leurs articles, même si Mountain View s’en défend, indiquant que le document est une « réflexion préliminaire », et non la décision finale :

Les plateformes de presse en ligne ont toujours eu le contrôle sur la façon dont leur contenu est mis à disposition de Google, y compris depuis la montée en puissance de l’IA dans la recherche en ligne, permettant de mettre en valeur les sites utiles et en leur apportant du trafic. Ce document est une réflexion préliminaire sur les options possibles dans un environnement en constante évolution, et ne reflète en rien les possibilités réelles ou les décisions finales.

Pour les associations regroupant les plateformes de publication américaines, la pilule est difficile à avaler, et celles-ci parlent de l’AI Mode de Google comme étant « la définition même du vol ». En effet, si Google dans sa version standard fournit des liens permettant d’accéder à l’article complet, la sortie de son intelligence artificielle de recherche vole les réponses trouvées dans les articles sans même avoir besoin d’accéder à celui-ci, flouant ainsi le site de presse en ligne :

Les liens affichés dans les résultats étaient la dernière chose permettant aux sites d’avoir du trafic et donc des revenus. Maintenant Google prend juste le contenu de force et l’utilise sans aucun retour, c’est la définition même du vol. Le DOJ doit prendre les choses en main pour bloquer cette domination d’internet par une seule et unique entreprise.

Si la presse en ligne française et européenne a fait entendre sa voix depuis bien plus longtemps que ses homologues américains, il semble que ce soit la goutte de trop pour ces derniers, qui comptent bien faire valoir leur droit à une juste rétribution, plutôt que d’être floués par l’IA de Google.

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Un fichier contenant 184 millions de mots de passe trouvé à l’air libre sur un site internet

Un chercheur en sécurité, Jeremiah Fowler, a fait une découverte comme on les déteste : un fichier non protégé de 47,42 Go, laissé à la portée de n’importe qui sur un serveur web, contenant la bagatelle de 184 millions de mots de passe !

Une belle collection d’accès divers et variés... Image Jeremiah Fowler

C’est sur Website Planet qu’il fait état de cette découverte, indiquant ne pas avoir téléchargé la totalité de l’archive, mais avoir effectué des screenshots de quelques entrées afin de vérifier leur authenticité. Après quelques échanges avec les propriétaires de certains couples adresse mail/mot de passe, il a ainsi pu confirmer que les données étaient bien réelles.

Les mots de passe stockés touchent divers serveurs, dont ceux d’Apple, d’Amazon, de Microsoft ou encore de Facebook ou Instagram, mais aussi des banques, des plateformes de santé ou gouvernementales.

Immédiatement après la découverte, le chercheur a signalé cette présence incongrue à l’hébergeur du site, qui a fermé l’accès en attendant de plus amples vérifications. Le propriétaire du site étant masqué, Fowler a été dans l’impossibilité de l’identifier.

Ces informations ont probablement été récupérées par des malwares type « infostealers » selon lui, s’insinuant dans les mails et autres sites et logiciels contrefaits, afin de récupérer ensuite le plus d’accès possibles.

Le chercheur en profite pour rappeler les bonnes pratiques en matière de sécurité informatique, que nous ne saurions trop vous conseiller de respecter : ne pas laisser de mail contenant des informations de connexion dans votre boîte mail, changer vos mots de passe fréquemment, ne pas utiliser le même mot de passe sur plusieurs sites, ou encore activer la double authentification quand c’est possible. Il est facile de penser que ça n’arrive qu’aux autres, jusqu’au moment où...

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Anthropic annonce les nouvelles versions de son IA Claude, Opus 4 et Sonnet 4

Moins glamour que le rachat d’un designer célèbre et de son entreprise, mais pas dénué d’intérêt pour autant : Anthropic présente la nouvelle génération de son intelligence artificielle, Claude 4, en deux parfums : Claude Opus 4 et Claude Sonnet 4.

Alors que la firme était déjà plutôt avancée par rapport aux autres IA dans le domaine du code (et Apple semble ne pas s’y être trompée en intégrant Claude à une version interne de Xcode), Anthropic enfonce le clou avec Opus 4 : elle affiche un score de 72,5 % sur SWE-Bench et 43,2 % sur Terminal-Bench quand son concurrent le plus proche, OpenAI o3, finit respectivement à 69,1 % et 30,2 %.

La version plus « légère », Sonnet 4, réussit 72,7 % sur le SWE-Bench et 35,5 % sur le Terminal-Bench, envoyant paître GPT-4.1 avec ses 54,6 % et 30,3 %. Mais dans les faits, quels avantages pratiques ?

Selon Anthropic, Opus 4 « excelle dans la résolution de défis complexes que d’autres modèles ne peuvent pas traiter », pouvant rester autonome pendant plusieurs heures sur des formules de haut vol sans intervention humaine, Rakuten l’ayant par exemple fait travailler sept heures d’affilée sur une tâche de refactorisation à agent unique. Anthropic annonce aussi avoir réduit de 65 % les comportements amenant à des raccourcis ou échappatoires par rapport à Sonnet 3.7.

La firme lance à côté de ces deux nouvelles versions Claude Code, un assistant de développement disponible pour tous. Il s’intègre avec JetBrains, VS Code et GitHub Actions, GitHub ayant même annoncé son intention de baser Copilot sur Sonnet 4.

Opus 4 et Sonnet 4 sont tous les deux disponibles via l’API d’Anthropic, mais aussi Amazon Bedrock ou Google Vertex AI, pour les versions payantes. Seul Sonnet 4 est accessible gratuitement.

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Dès le premier Macintosh, le « a » se démarquait

Récemment, nous vous avons parlé de la forme de la lettre « a » dans l'application Notes d'Apple : alors qu'Apple emploie un « a » à double étage (double-storey en anglais) dans la majorité des cas sous macOS, c'est un « a » à simple étage (single-storey) qui est employé dans l'application Notes, ce qui peut énerver certaines personnes. Et ce petit souci du détail n'est pas nouveau : dès la première version du système d'exploitation du Macintosh, Apple employait les deux variantes du glyphe.

Le « a » du System 1.0 est un simple étage. Image MacGeneration.
Ah ! Le « a » d’Apple Notes se démarque des autres et ça ne plait pas à tout le monde

Ah ! Le « a » d’Apple Notes se démarque des autres et ça ne plait pas à tout le monde

La police par défaut du système, Geneva, variait en effet selon les cas. La fonte 9 points (employée dans le Finder de l'époque) proposait un « a » simple étage à cette époque, alors que la fonte 12 points (par exemple) avait un « a » double étage. C'est très visible dans un émulateur1 : le « a » diffère entre les deux variantes de la police.

Le « a » de la version 9 points. Montage MacGeneration.
Le « a » de la version 12 points. Montage MacGeneration.

Le point intéressant, c'est qu'Apple a modifié ce comportement dès le System 2.0 : dans cette version, le « a » de la fonte Geneva 9 points est bien un « a » à double étage, comme dans les autres versions.

Le System 2.0 emploie bien le « a » double étage. Image MacGeneration.
Le « a » est bien différent ici, même avec la version 9 points. Image MacGeneration.

  1. Infinite Mac, qui est une implémentation en ligne de Mini vMac.  ↩︎

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Pour les boîtiers de PC, « Beige is the new RGB »

Dans les années 90, vous vous en souvenez peut-être, les boîtiers des ordinateurs étaient beiges. Que ce soit dans le monde PC ou même dans les Macintosh : en effet, les Quadra, Performa et autres Power Macintosh étaient assez massifs, beiges et parfois génériques (et ne parlons même pas des clones, qui employaient souvent des boîtiers de PC). Le fabricant de boîtiers SilverStone, bien connu des personnes qui montent des PC, a pensé que la nostalgie pouvait avoir du sens sur ce marché : elle vient d'annoncer son second boîtier rétro, le FLP02.

Le FLP01. Image SilverStone.

Le premier, qui était au départ un poisson d'avril, sort bientôt au prix de 130 €. Le FLP01 est un boîtier dit desktop, qui se place à plat sur le bureau. La face avant devrait faire remonter les souvenirs de certains : il est beige, avec un faux lecteur de disquettes 3,5 pouces, un faux lecteur de disquettes 5,25 pouces et les lignes classiques d'un boîtier du milieu des années 90, avec deux petites LED carrées.

Ce n'est pas un lecteur de disquettes. Images SilverStone.

L'emplacement 3,5 pouces cache en fait des prises USB (deux prises USB-A, une prise USB-C, une prise jack) et l'emplacement 5,25 pouces peut recevoir un lecteur optique, ce qui est un peu daté en 2025. L'intérieur du boîtier est par contre moderne : il accepte les cartes mères ATX et propose une ventilation efficace. Il y a deux ventilateurs d'un côté (de 120 mm), un de l'autre (120 ou 80 mm) et deux à l'arrière. Le boîtier est suffisamment vaste pour les cartes graphiques modernes et les systèmes de refroidissement nécessaires pour des processeurs qui peuvent consommer plusieurs centaines de watts.

Des LED datées. Image SilverStone.

Une tour délicieusement nostalgeek

Le FLP02 est dans la même veine, mais au format tour. Il ressemble aux boîtiers des PC à base de 486 des années 80, avec notamment un petit afficheur à segment. À l'époque, il affichait la fréquence du processeur (qui était sous les 100 MHz) et le bouton Turbo (présent ici aussi) permettait notamment de réduire la fréquence pour les quelques programmes qui fonctionnaient trop vite. Le cas typique est un processeur qui a eu un énorme succès : le 486 DX2-66 d'Intel. Il fonctionnait à 66 MHz avec un multiplicateur (le 2) sur un bus à 33 MHz. Le Turbo permettait de désactiver le multiplicateur, pour forcer le fonctionnement à 33 MHz. Le boîtier possède aussi une clé, un petit accessoire qui était parfois présent aussi sur les Macintosh (comme certains Quadra) et qui pouvait bloquer le clavier de l'ordinateur.

La tour. Image Tom's Hardware.

L'avant du boîtier reprend l'esthétique de l'époque : une grille à l'avant, trois faux emplacements 5,25 pouces qui cachent de véritables emplacements pour des lecteurs optiques et des prises (deux USB-A, un USB-C, une prise jack) cachées derrière une trappe. Cette tour est attendue au troisième ou au quatrième trimestre pour un prix assez élevé : 220 $. Les détails sur l'intérieur ne sont pas connus, mais les photos du Computex montrent qu'il accepte probablement les cartes mères ATX avec des cartes graphiques modernes et des capacités de refroidissement suffisantes.

Un panneau d'époque. Image Tom's Hardware.
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Astuce : retrouver AirDrop dans la barre latérale du Finder sur macOS

J’ai depuis quelque temps un problème sur mon Mac : AirDrop a disparu de la barre des favoris du Finder. Je ne suis pas un cas isolé étant donné que le même bug touche l’iMac de la rédaction. Un redémarrage n’y change rien, et ouvrir AirDrop implique alors de passer par Spotlight, ce qui n’est pas des plus pratique. Si vous êtes également concerné par ce problème, sachez qu’il est très facile de remettre AirDrop au bon endroit.

Pour cela, il suffit d’ouvrir une fenêtre Finder avant d’aller ouvrir les réglages de l’app (dans le menu « Finder » en haut à gauche). Une fenêtre s’ouvre, qui dispose d’une section « Barre latérale ». Ne reste plus qu’à trouver la case « AirDrop », qui devrait être décochée. Attention car dans mon cas, celle-ci ne voulait pas rester activée : j’ai donc dû cliquer en boucle jusqu’à ce qu’elle cesse de se décocher toute seule.

Le bug en question

Le problème ne date pas d’hier et avait été relevé sur les forums d’Apple à la sortie de Sequoia. Certains expliquent qu’en cas de soucis, désactiver et réactiver AirDrop peut aider (commande defaults write com.apple.NetworkBrowser DisableAirDrop -bool YES puis defaults write com.apple.NetworkBrowser DisableAirDrop -bool NO). Il faudra ensuite relancer le Finder : il suffit pour cela d’ouvrir le menu « Forcer à quitter » dans le menu  avant d’aller le chercher et de le redémarrer.

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La caméra Eve Cam a été mise à jour en douce pour passer en USB-C, mais garde ses défauts

En 2020, Eve lançait la caméra Eve Cam, un des rares modèles uniquement compatibles avec HomeKit et HomeKit Secure Video pour le stockage dans le cloud. C'est un modèle qui peut sembler un peu daté avec son capteur en 1080p qui ne dépasse pas 24 images/s, mais il a été mis à jour un peu en douce par la marque en 2023. Des rumeurs de l'époque sous-entendaient une nouvelle version au niveau esthétique, mais la caméra n'a pas été modifiée sur ce point.

La Eve Cam est passée à l'USB-C. Mais ce n'était pas son principal défaut. Image Eve.

La seconde version (modèle 10ECJ8701, 10EBK8701 pour la première) amène essentiellement un changement : la prise d'alimentation Micro USB a été remplacée par de l'USB-C. Les autres caractéristiques semblent identiques, mais un test récent de nos confrères de MacRumors indique deux petits changements. Le premier est une amélioration des performances dans l'obscurité, avec quatre LED infrarouges au lieu de deux. Le second est une modification du moteur de détection de mouvement : la première génération tend à ne pas détecter les mouvements quand elle est placée derrière une vitre.

Dans tous les cas, le parti-pris de cette caméra semble un peu daté en 2025. Elle est loin derrière d'autres modèles sur la qualité d'image et elle ne fonctionne qu'avec des appareils Apple. De plus, vous aurez obligatoirement besoin d'un abonnement iCloud pour profiter de ses fonctions d'enregistrement : Eve ne propose ni enregistrement en local ni stockage dans le cloud en dehors d'Apple. Elle peut éventuellement intéresser les personnes qui veulent un modèle simple à mettre en place et qui semble fiable dans le temps1, mais son prix risque de les refroidir : elle est officiellement vendue 150 €, même s'il est possible de la dénicher pour environ 130 € et que son prix descend parfois à 100 € pendant les vagues de promotion. Mais même à ce prix, elle reste assez limitée.


  1. Je possède le modèle de 1re génération et la caméra est très stable et fiable.  ↩︎

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Coros lance son programme de réparation en France

Coros veut prolonger la durée de vie de ses montres et vient de lancer un programme de réparation disponible en France et en Belgique. Celui-ci comprend le remplacement d'un écran, d'un bouton ou d'un cadran numérique. Les batteries défectueuses peuvent également être changées. Les tarifs oscillent entre 49 € et 109 € selon les modèles.

Plus précisément, il est possible de faire réparer sa montre de gamme Pace (3/Pro) ou Apex (2/2 Pro), mais aussi une Vertix 2S. Le compteur vélo GPS solaire Dura est également sur la liste. Les appareils plus anciens ne sont pas pris en charge, mais la marque invite à contacter le SAV pour trouver une solution. Les demandes peuvent être effectuées directement sur le site de Coros, où le vendeur propose aussi des montres déjà reconditionnées.

Coros ne répare pas directement les appareils envoyés. En pratique, l’utilisateur reçoit à la place une « nouvelle » montre reconditionnée dès que son colis est expédié. La sienne est envoyée en Asie, où elle sera réparée avant de rejoindre un stock de produits reconditionnés pour de futurs clients. La stratégie permet de minimiser les livraisons tout en évitant aux sportifs de devoir attendre plusieurs semaines que leur accessoire soit réparé. Les appareils reconditionnés Coros sont garantis un an.

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La prise USB-C des derniers NAS Synology n'est pas vraiment une prise USB-C

Récemment, le fabricant de NAS Synology a été mis sur le devant de la scène : les nouveaux modèles de la gamme 25+ (2025) ont en effet une liste de compatibilité très restreinte pour les disques durs. La marque ne valide que ses propres disques (qui sont des modèles de grandes marques remarqués) et certains disques de grands fabricants. La première version de cette actualité comprenait un lien vers une liste de compatibilité erronée. Synology n'a pour le moment pas ajouté de disques durs dans sa liste de compatibilité pour les modèles 25+.

Synology espère rendre ses propres disques durs obligatoires dans ses nouveaux NAS

Synology espère rendre ses propres disques durs obligatoires dans ses nouveaux NAS

Mais la société a aussi profité de la sortie du DS925+ pour ajouter une petite restriction : la prise USB-C du NAS — notée Expansion — n'est pas une prise USB-C standardisée. Comme le note Cachem, qui a pu tester le NAS, elle n'accepte ni les périphériques de stockage (SSD, disques durs, etc.), ni une liaison en IP over USB4 (ou Thunderbolt).

C'est un port d'extension, pas une prise USB-C. Image Synology.

Ce n'est pas réellement une surprise, ceci dit : dans la documentation, la prise USB-C n'est pas documentée comme une prise USB-C, mais bien comme un « port d'extension ». Son seul usage officiel est donc la connexion d'une baie d'extension, le DX525 de chez Synology. C'est un boîtier qui accepte cinq disques durs et qui peut se brancher directement au NAS pour étendre sa capacité de stockage.

La baie d'extension, seul périphérique compatible. Image Synology.

Reste que cette limitation montre que Synology compte bien réduire les possibilités d'extension de ses NAS, en poussant ses clients à se tourner vers les produits de la marque. Heureusement, il reste tout de même deux ports USB-A sur le NAS (une prise à l'avant, une prise à l'arrière), qui acceptent les accessoires classiques des NAS mais aussi les périphériques de stockage. Il faudra par contre se contenter d'un débit de 5 Gb/s (à peu près 440 Mo/s en pratique) alors que de nombreux SSD externes peuvent dépasser très largement ce débit en USB-C.

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SwitchBot commercialise à son tour une serrure « Ultra », compatible Matter avec un hub

SwitchBot commercialise plusieurs nouveautés aujourd’hui, dont une nouvelle serrure connectée. Un an après la Lock Pro, place à la Lock Ultra, une nouvelle génération qui monte en gamme, comme son nom décidément courant dans cet univers le laisse entendre. Le fabricant a repris la même formule, avec une serrure néanmoins beaucoup plus compacte, mieux finie et associée à un moteur plus rapide et plus puissant. Comme toujours, elle est compatible avec Matter à condition d’ajouter un hub de la marque, la serrure elle-même n’intégrant que du Bluetooth.

Image iGeneration.

Pour ce lancement, SwitchBot met en avant deux packs de démarrage qui intègrent à chaque fois un Hub mini compatible avec Matter et qui permettra ainsi d’ajouter la serrure dans de multiples écosystèmes de domotique compatibles avec le standard, dont celui d’Apple. En plus, le fabricant glisse un pavé numérique maison, soit le Keypad Touch avec lecteur d’empreintes que l’on connaissait déjà. Soit le tout nouveau Keypad Vision, qui ajoute au lecteur d’empreintes un système de reconnaissance faciale très proche sur le papier de Face ID des appareils pommés.

Pour le lancement, le code promo 15OFFYC522 permet de réduire les prix de 15 % sur Amazon et le pack avec Keypad Touch bénéficie d’un coupon qui ajoute 5 % à cocher sur la page produit et cumulable avec le code. Voici les tarifs que l’on peut espérer pour ce lancement :

Pour bénéficier de ces tarifs, saisissez le code 15OFFYC522 juste avant de passer la commande sur Amazon. La promotion sera active jusqu’au 5 juin, cela vous laisse le temps de choisir l’un ou l’autre en fonction de vos besoins. Si vous avez déjà un pied dans l’écosystème du fabricant, sachez aussi que le constructeur propose la serrure sur sa propre boutique pour 160 €, sans hub ni pavé numérique. On y trouvera aussi le Keypad Vision seul, affiché à 150 € et également compatible avec la Lock Pro.

Le fabricant m’a envoyé un exemplaire de sa serrure associée au pavé numérique avec reconnaissance faciale et j’utilise les deux depuis quasiment trois semaines. C’est bien assez pour me faire une opinion sur les produits et vous pourrez découvrir tous les détails sur la Lock Ultra et le Keypad Vision dans un test à venir, réservé aux membres du Club iGen.

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Des détails sur le futur appareil de Jony Ive et Sam Altman

Hier soir, on apprenait qu’OpenAI avait racheté l’entreprise de Jony Ive pour fonder « io », une nouvelle entité qui cherchait à créer un appareil original dédié à l’IA. Évoqué par les rumeurs depuis quelques mois, ce futur produit est encore très flou. L’ex-designer star d’Apple et Sam Altman ont donné quelques détails lors d’un coup de fil interne aux équipes, intercepté par le Wall Street Journal. Les détails sont maigres, et on obtient surtout des indices sur ce que le bidule ne sera pas.

Le mystérieux appareil ne sera donc pas une paire de lunettes ou un téléphone. Il s’agira d’un accessoire décrit comme non intrusif pouvant être glissé dans une poche ou posé sur un bureau. L’appareil sera « pleinement conscient de l'environnement et de la vie de l'utilisateur », mais n’embarquera pas d’écrans. Il est présenté comme un supplément de l’iPhone, qu’une personne emportera en plus de son smartphone et de son ordinateur avant de partir le matin.

Le but avec ce projet serait de réduire la dépendance aux écrans. Jony Ive se serait montré sceptique face à l’idée d’en faire un « wearable », soit un accessoire connecté à porter. Le designer évoque un « nouveau mouvement de conception » là où le CEO d’OpenAI mentionne une « famille d'appareils » dont le matériel comme le logiciel seraient gérés par l’entreprise. Le développement devra rester très confidentiel pour éviter de se voir piquer l’idée et le look de l’appareil avant sa présentation officielle.

Pour Sam Altman, l’objectif est de lancer le produit d’ici la fin d’année prochaine : il voit déjà un appareil populaire s’écoulant rapidement à plus de 100 millions d’unités. Le CEO d’OpenAI a l’habitude de voir les choses en grand, cherchant par exemple à créer un réseau mondial de semi-conducteurs alors qu’OpenAI s’attend à perdre 44 milliards de dollars d’ici 2029, année à laquelle elle espère être rentable.

Mise à jour le 22/05 à 16:30 : Ming-Chi Kuo s'est adonné à quelques prédictions pour ce futur accessoire. Selon ses recherches, le prototype actuel est un peu plus gros que l’AI Pin, avec un format « aussi compact et élégant que l’iPod Shuffle ». Il pourrait se porter autour du cou et embarquerait des caméras et des micros, sans aucun écran. Il pourrait se connecter aux téléphones et aux ordinateurs à proximité. L’appareil devrait commencer à être produit en masse début 2027, probablement au Vietnam.

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Xiaomi va concevoir ses propres puces tout en travaillant avec Qualcomm

Au Computex, Xiaomi a annoncé un nouveau système sur puce, le Xring O1. C'est la première fois que Xiaomi propose un composant de ce type et — comme une bonne partie de ses concurrents —, la société chinoise se repose sur des cœurs Arm sous licence. Un point qui n'enlève rien aux performances attendues de la puce : les premiers retours indiquent des performances du même ordre que le Snapdragon 8 Gen 3 de 2024. C'est un cran en dessous des Snapdragon 8 Elite ou des puces A18 d'Apple, mais c'est tout de même parfaitement suffisant pour animer un smartphone haut de gamme.

Image Xiaomi.

Xiaomi a intégré 10 cœurs dans sa puce, avec un agencement 2+4+2+2. Les types de cœurs exacts ne sont pas connus, mais il y aurait donc deux cœurs très performants à 3,9 GHz (a priori des Cortex X925, le haut de gamme d'Arm), quatre cœurs à 3,4 GHz — soit des Cortex A725, soit des Cortex X4, en fonction des rumeurs —, deux cœurs à 1,9 GHz (visiblement des Cortex A720) et enfin deux cœurs à 1,8 GHz, des Cortex A520. Le point intéressant, c'est qu'il n'y a que deux cœurs basse consommation (beaucoup moins rapides) et que tous les autres sont a minima des cœurs de la famille A700, qui propose un compromis entre consommation et performances. Sur le papier, ce choix amène des performances élevées dans tous les cas, probablement au détriment de l'autonomie.

Un score très correct pour un premier jet.

La puce gravée en 3 nm intégrerait aussi un GPU Immortalis G925 de chez Arm, avec 16 cœurs (G925-MC16). Un choix qui peut soit amener des performances très élevées, au-delà de la concurrence, soit un compromis sur l'autonomie. En effet, certains fabricants implémentent parfois plus de cœurs pour pouvoir limiter la fréquence (et donc la consommation) tout en gardant un niveau de performances décent.

Qualcomm toujours un partenaire privilégié

Ce nouveau système sur puce ne touche pas encore Qualcomm au portefeuille : Xiaomi et la marque américaine viennent de communiquer sur un prolongement de leur collaboration. Et c'est assez logique : la puce Xring O1 est visiblement efficace, mais elle n'est pas adaptée à tous les smartphones. Xiaomi n'a pas le portfolio nécessaire pour équiper toutes ses gammes de smartphones, contrairement à Qualcomm. Il existe des Snapdragon plus performants (les modèles 8 Elite, basés sur une architecture maison) et d'autres qui sont moins rapides… mais moins onéreux. De plus, Qualcomm a ses propres modems et puces Wi-Fi, qui peuvent être intégrés dans les systèmes sur puce, alors que Xiaomi se repose pour le moment sur des composants Arm sous licence et probablement sur un modem Qualcomm séparé pour accompagner son système sur puce.

Le Computex 2025 promet une grosse passe d’ARM face à Apple

Le Computex 2025 promet une grosse passe d’ARM face à Apple

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Plusieurs banques allemandes vont abandonner Apple Pay le 5 septembre

Certaines banques allemandes se préparent à quitter Apple Pay. La Pomme a été forcée par l’Union européenne de lâcher prise sur la puce NFC des iPhone en ouvrant son accès à la concurrence. En Allemagne, deux établissements ont d'ores et déjà prévu de couper les ponts : la Raiffeisenbanken et la Volksbanken. Cette dernière proposera son propre système dès le 5 septembre, et il sera donc possible de l’utiliser pour remplacer l’application Cartes d’Apple. L’Association nationale des banques coopératives allemandes (BVR) a confirmé sur Linkedin que de premiers tests internes avaient été réalisés avec succès.

Image Girocard.

Cela fait maintenant presque un an que la BVR se prépare à lâcher Apple Pay. Ce changement concerne pour le moment uniquement les girocard, une carte de paiement très courante outre-Rhin dont environ 100 millions sont en circulation. « Les cartes de débit et de crédit sont encore en cours d'évaluation par nos soins », a précisé un porte-parole de l’association à Mac & i.

Volksbanken et Raiffeisenbanken pourront continuer de proposer des cartes Mastercard à leurs clients via Apple Pay. S’il s’agit d’une nouveauté chez Apple, l’intégration de cartes tiers sur le NFC existe déjà sur Android. Ce nouveau système ne devrait pas changer grand-chose au quotidien : il faudra l’activer en double cliquant sur le bouton principal de l’iPhone ou bien en l’approchant d’un terminal de paiement (avant de valider d’un double-tap).

Les établissements ayant troqué Apple Pay pour un système maison restent peu nombreux en Europe. Vipps a été le premier à se lancer en Norvège dès la fin 2024. PayPal lui a emboîté le pas en Allemagne il y a peu. Notons qu’un tel système ne fonctionne pas sur l’Apple Watch, l’accord entre Apple et la Commission européenne portant uniquement sur la puce NFC de l’iPhone.

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Les regrets des premiers acheteurs du casque Vision Pro, un an plus tard

Visiblement, les premiers acheteurs du casque Apple Vision Pro ne sont pas tous enchantés après un peu plus d'un an. Dans un article, le Wall Street Journal montre que le gadget à 3 500 $ (sans compter les taxes) traîne parfois dans le carton à câbles que vous avez peut-être chez vous.

Le casque rangé dans un bac. Image Wall Street Journal/Dustin Fox.

Dans les exemples de témoignages, on trouve Dustin Fox qui l'a utilisé « quatre fois l'année dernière ». Ou Tiovia Goldstein, qui s'est rendu compte que le casque, acheté pour regarder des films, était beaucoup trop lourd. Il n'a plus touché son casque depuis quatre mois à cause de ce problème et rien que l'attente du démarrage de l'appareil le dissuade de recommencer à le porter. Son constat est assez direct : « Je ne recommanderais à personne de l'acheter (…) à moins que vous ne soyez vraiment riche et que vous ne sachiez pas quoi faire de votre argent. ».

3 500 $ vous regardent à travers ces lentilles. Image WatchGeneration.

Les témoignages montrent aussi que l'acceptation sociale du casque reste assez faible et que les regards qui étaient étonnés ou intéressés au départ ne le sont plus après quelques mois. Une des personnes explique que l'hôtesse d'un des vols qu'il prenait pensait qu'il avait un masque de sommeil et ne lui a donc pas proposé à boire. Une autre, qui a essayé de travailler avec le casque, indique que ses collègues lui ont demandé d'enlever le casque, car « on dirait que vous portez des lunettes de ski au travail. ».

Dans l'ensemble, les témoignages montrent de gros regrets et certains ont même revendu le casque plutôt que de le laisser traîner dans un coin. Nos confrères ont tout de même pu trouver quelques personnes contentes du casque, qui le portent pour regarder des films. C'est un point que nous avons apprécié aussi dans notre test : les (rares) vidéos immersives comme le mini-concert de Metallica sont impressionnantes.

Notre test complet du Vision Pro est disponible !

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Retest du Vision Pro : un pète au casque

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Kernel Panic : après un an, le Vision Pro a-t-il tenu ses promesses ?

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Fuite de données : ravalement de façade pour le service Have I Been Pwned

Have I Been Pwned fait peau neuve. Ce célèbre site lancé fin 2013 par l'expert en sécurité Troy Hunt permet de savoir si son mail fait partie d’une base de données piratées. Il suffit simplement d’entrer son adresse pour voir s’il a été retrouvé dans une des différentes fuites recensées, avec la possibilité de recevoir une alerte en cas de compromission future. Cette version 2.0 apporte un nouveau design ainsi que quelques fonctionnalités supplémentaires.

Le concept du site n’a guère changé, et il repose toujours sur une boîte de texte principale dans laquelle il faut entrer son mail. Le design global a été légèrement revu pour être un peu plus moderne, et affiche désormais une file chronologique des failles à faire défiler. Le site pioche parmi plus de 850 bases de données ayant été piratées.

La recherche par nom d’utilisateur et par numéro de téléphone a été abandonnée étant donné que ces deux éléments n’étaient auparavant utilisés que pour deux failles distinctes (Facebook et Snapchat). Troy Hunt justifie ce choix par le fait que de telles informations sont difficiles à remonter pour des raisons techniques, et que ces choix créaient finalement plus de confusion qu’autre chose.

Chaque faille a désormais une page indépendante synthétisant les différents types de données compromises (adresses, numéro de téléphone, liens vers des réseaux sociaux, questions de sécurité…). On peut également y voir le nombre de comptes concernés, la date de la fuite ainsi que d’éventuels conseils. Un nouveau tableau de bord a fait son apparition, sur laquelle les membres enregistrés pourront retrouver facilement différentes fonctions déjà présentes ou qui arriveront par la suite.

Troy Hunt a donné de nombreux détails dans un long billet de blog où il revient sur les changements pour les utilisateurs avancés ainsi que sur les subtilités techniques. L’API n’a pas été modifiée, ce qui fait que cette mise à jour ne devrait rien changer pour les développeurs l'utilisant. Have I Been Pwned reste gratuit et accessible depuis un navigateur.

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La fin du démarchage téléphonique non consenti pour 2026 ne signe pas la fin des appels indésirables

Le projet de loi avait passé l'étape de l'Assemblée nationale en janvier 2025, et il a été voté au Parlement hier : dès le 11 août 2026, le démarchage téléphonique non consenti ne sera plus accepté en France. Avec cette loi, comme le rappelle LCP, les entreprises ne pourront plus solliciter (directement ou par l’intermédiaire d’un tiers agissant pour son compte) une personne. Celle-ci devra donc avoir « exprimé préalablement son consentement à faire l’objet de prospections commerciales par ce moyen ». C'est une avancée intéressante dans le domaine, qui rejoint une loi précédente qui avait défini des plages de numéros pour le démarchage commercial. Mais ce n'est pas la fin du démarchage.

Ils ne vont pas pointer au chômage. Image Tima Miroshnichenko.

Les règles sont pour ceux qui les respectent

Premièrement, il y a quelques exceptions. La principale va permettre aux entreprises de contacter des clients qui possèdent un contrat en cours, pour proposer des options en rapport avec ce contrat. Dit plus clairement, votre opérateur de téléphonie mobile (choix pris totalement au hasard) pourra toujours vous appeler pour vous proposer une option particulièrement intéressante (…) en rapport avec votre contrat.

Deuxièmement, les règles sont pour ceux qui les respectent, et l'exemple de Bloctel (qui va probablement disparaître dans la foulée de la mise en place de cette loi) est édifiant : en théorie, le service doit éviter les appels indésirables. En pratique, de nombreuses entreprises ne passaient pas par Bloctel (qui nécessite un abonnement) ou ne respectent pas les règles, comme l'indique Le Monde.

Troisièmement, une partie significative des appels indésirables ne provient pas d'entreprises, mais de malandrins qui tentent de vous arnaquer d'une façon ou d'une autre, ou d'entreprises qui ne sont pas nécessairement françaises. Dans ce cas de figure, une loi ne change pas réellement la donne : des personnes qui se cachent et en emploient des numéros déjà interdits pour tenter de vous arnaquer ne vont pas arrêter parce qu'une loi l'interdit…

Enfin, il faut espérer que les entreprises respectent les règles pour vous demander votre consentement, surtout en partant du principe que vous allez probablement refuser ce démarchage1. Les risques de voir des cases avec des intitulés trompeurs pour vous demander votre consentement et votre numéro de téléphone ne sont donc pas nuls.

Reste que la loi est un pas en avant et devrait a minima permettre de régler le problème des appels indésirables dans une partie des cas : avec les entreprises qui suivent les règles. Et elles sont normalement majoritaires.

Comment éviter les démarchages téléphoniques sur iPhone

Comment éviter les démarchages téléphoniques sur iPhone


  1. Mais peut-être que vous adorez recevoir des appels d'entreprises qui essayent de vous vendre quelque chose, qui sait.  ↩︎

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Avez-vous envie de passer à CarPlay Ultra ?

Trois ans après sa présentation, CarPlay Ultra devient enfin une réalité. Vous connaissez déjà le CarPlay « classique » qui permet d’afficher des applications (GPS, lecteur de musique, messagerie…) sur l’écran d’une voiture en connectant un iPhone.

CarPlay Ultra dans une Aston Martin. Image Top Gear/MacGeneration.

La technologie de nouvelle génération pousse l’intégration un cran au-dessus en étendant l’interface d’Apple à d’autres éléments du véhicule. Compteur de vitesse, niveau de la batterie, climatisation… Tout cela est géré par CarPlay Ultra. Pour l’instant, seul Aston Martin embarque cette interface tout-en-un, mais Apple promet que d’autres marques suivront.

Avez-vous envie de passer à CarPlay Ultra ?

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L’iPhone 7 Plus et l’iPhone 8 sont désormais considérés comme « anciens »

Deux nouveaux appareils viennent de rejoindre la liste des produits « anciens » d’Apple : l’iPhone 7 Plus et deux modèles d’iPhone 8, à savoir les déclinaisons 64 et 256 Go. La version 128 Go ne l’est pas encore étant donné qu’elle a été commercialisée plus longtemps. La mouture (PRODUCT)Red de ce téléphone était déjà considérée comme vintage.

L’iPhone 8. Image iGeneration.

L’iPhone 8 est sorti en 2017, un mois avant l’iPhone X qui a donné un nouveau souffle au produit. L’iPhone 7 Plus avait été lancé l’année précédente. Un appareil est considéré comme ancien 5 ans après avoir été enlevé des étals. Cela signifie qu’il est encore possible de le faire réparer chez Apple ou dans un centre de services agréés, mais seulement si les pièces sont en stocks.

Sur un autre registre, Apple a également déplacé l’iPad Air 2 et mini 2 dans la catégorie des appareils obsolètes. Ceux-là ne sont plus en vente depuis 7 ans. Ils ne peuvent plus être réparés chez Apple ou ses partenaires, et les pièces ne sont plus fabriquées. Les clients ayant besoin d'un coup de main devront donc se tourner vers les réparateurs indépendants.

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Jony Ive sera le nouveau chef d'orchestre des interfaces d'OpenAI

Les prochaines générations de logiciels et d'interfaces d'OpenAI et de ChatGPT seront dessinées par Jony Ive et ses équipes. Jony Ive va se replonger dans le bain de la conception d'interfaces logicielle, comme il l'avait fait chez Apple à partir de 2012 à l'issue d'une refonte de l'organigramme de l'entreprise.

Jony Ive et Sam Altman. Image OpenAI.

Son studio Lovefrom va s'occuper de tout le design logiciel d'OpenAI tout en continuant de travailler avec quelques clients prestigieux tels qu'Airbnb ou Ferrari. Cela suffira à faire bouillir la marmite puisque Lovefrom n'entend pas prendre de nouveaux gros clients à l'avenir. Ceux-ci ont été assez éclectiques par le passé. Lovefrom a planché sur un sceau pour la couronne royale britannique, un livre sur Steve Jobs, un bouton de fermeture pour des vêtements Moncler, une platine vinyle chez Linn Products…

Pour Sam Altman, le patron d'OpenAI, tout reste à faire dans le domaine des interfaces pour l'IA et surtout à inventer un visage spécifique à ces logiciels : « Nous sommes évidemment encore dans la phase terminale des interactions avec l’IA », a déclaré Altman à Bloomberg, ajoutant : « Nous n’avons pas encore trouvé l’équivalent de l’interface graphique, mais nous allons y arriver ». Dans le même article, Jony Ive racontait avoir été amené vers ChatGPT par l'un de ses fils et que la manipulation du robot conversationnel avait déclenché son envie de rencontrer immédiatement Sam Altman.

C'est un nouveau duo qui s'est formé et s'est montré hier à l'occasion d'une annonce majeure d'acquisition. Difficile de ne pas voir dans ce couple celui que Jony Ive formait avec Steve Jobs, mais où le premier aurait cette fois, en quelque sorte, le rôle de mentor à la longue et riche expérience.

Image extraite de la vidéo d'OpenAI.

OpenAI se retrouve dans une situation assez originale : l'un de ses grands partenaires est Apple et celui qui doit donner un visage et un corps à sa future gamme de matériel a façonné ceux d'Apple pendant plusieurs décennies d'une créativité extrêmement fructueuse. Jony Ive et Altman ont cogité pendant deux ans sur l'idée de fabriquer des matériels dévolus à l'usage des IA. Ive avait créé une startup, io, musclée par 55 ingénieurs et créatifs, dont quelques figures de son ancienne équipe d'Apple. Parmi eux Evans Hankey, celle qui lui avait succédé après son départ d'Apple ou Tang Yew Tan qui supervisait l'iPhone et les Apple Watch ou le designer Mike Matas.

Toute cette équipe rejoindra les rangs d'OpenAI cet été au sein d'une nouvelle branche dédiée au matériel, tout en restant physiquement dans les locaux de Lovefrom. Les deux entreprises étant dans un même périmètre de San Francisco où Ive a acheté un pâté d'immeubles il y a quelques années pour installer ses locaux.

Jony Ive entrouvre les portes de son studio LoveFrom

Jony Ive entrouvre les portes de son studio LoveFrom

Entre Apple et Jony Ive, ce serait définitivement terminé

Entre Apple et Jony Ive, ce serait définitivement terminé

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La Chine envoie des supercalculateurs dans l’espace

Alors que les États-Unis d’Amérique semblent reculer sur le plan du spatial public, se rapprochant d’une annulation pure et simple d’une grande part des missions Artemis et Gateway pour se recentrer sur un futur plus lointain et l’arrivée de l’humain sur Mars, la Chine de son côté explore sous toutes les coutures les possibilités offertes par l’immensité de l’espace.

Chang’e 4, sur la face cachée de la Lune. Image Wikipedia/CSNA, CC BY 2.0.

Ainsi, après avoir lancé sa propre station habitée Tiangong (天宮, pour palais céleste), envoyé des sondes et un rover sur la lune, récupéré des échantillons du sol de notre satellite naturel, annoncé vouloir y envoyer des humains... voilà que le pays décide d’envoyer des supercalculateurs dans l’espace !

C’est dans un communiqué officiel que l’agence spatiale chinoise indique vouloir mettre en orbite une constellation de 12 satellites dédiés aux calculs et au traitement de données, représentant 744 TOPS (téra opérations par seconde) chacun, pour une puissance combinée de 5 péta-OPS. Une fois la constellation complétée par d’autres satellites, la puissance totale a pour but d’atteindre les 1000 péta-OPS.

Pour communiquer, les satellites utilisent des liaisons par laser à 100 Gbps, permettant de mettre en commun une capacité de stockage de 30 To. Le premier groupe de satellite fait partie d’un projet appelé « Constellation de Calcul des Trois Corps », clin d’œil à l’œuvre de science-fiction de Liu Cixin, qui s’est lui-même appuyé sur le problème à n corps de mécanique orbitale pour écrire son livre.

Mais au final, dans quel but envoyer des supercalculateurs en orbite ? La Chine y voit plusieurs intérêts : dans un premier temps, réduire la quantité de données devant être envoyée sur terre : étant donné le nombre limité d’antennes permettant de rapatrier les données des sondes spatiales, seulement 10 % des informations produites par ces engins sont récupérées pour être traitées.

Effectuer les calculs directement dans l’espace a aussi une importance stratégique : les données peuvent ainsi être traitées, vérifiées et chiffrées sans avoir besoin de passer par une transmission radio préalable, et les calculateurs utilisés sont moins vulnérables à une éventuelle attaque du pays.

Pour finir, la Chine élimine en mettant ces supercalculateurs dans l’espace le souci de leur alimentation en énergie et en eau de refroidissement : les satellites sont directement alimentés par des panneaux solaires qui ne seront jamais impactés par des nuages, et le pays semble avoir trouvé une solution au souci de refroidissement des processeurs dans l'espace.

Avec ce projet, la Chine lance un pavé dans la mare, et les grandes puissances spatiales que représentent les USA et l’Europe ne devraient pas mettre trop longtemps à suivre le mouvement, que ce soit pour des raisons civiles ou militaires, cette constellation donnant un avantage certain à l’Empire du milieu dans le domaine spatial.

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Apple investit tous les supports pour faire la promotion de son film F1

Alors que le producteur de « La Maison » qualifiait récemment Apple de « pire boîte marketing de l’univers », s’énervant que l’entreprise ne fasse quasiment aucune communication sur sa série, abandonnée suite au peu de succès qu’elle a rencontré, il semblerait qu’Apple l’ait entendu, ou en tout cas ait revu sa manière de communiquer... quitte à aller à l’opposé pour F1.

À l’occasion de la première séance de diffusion privée du film, dédiée aux membres du sport mécanique le plus regardé au monde, Apple multiplie les publicités, en duo avec les communicants du grand cirque de la F1. Ainsi, certains ont eu la surprise de recevoir un e-mail d’Apple leur précisant qu’ils pouvaient désormais réserver une place pour aller voir le film. De son côté, l’équipe de comm de la F1 faisait de même.

Mais ce n’est pas tout, loin de là ! Les utilisateurs de l’app F1 ont ainsi eu droit à une notification leur rappelant la sortie du film, et Apple a transformé Plans pour intégrer le tracé du circuit de Monaco à l’occasion de l’épreuve qui s’y tiendra le 25 mai, y plaçant des F1 tout autour et de nombreux panneaux faisant la promotion du film.

Une fois ajoutée la promotion du film sur le compte X de la F1 (celui d’Apple étant à l’abandon depuis plusieurs mois, aucun post n’y figure), celle faite dans l’app du sport directement, les publicités qui ne manqueront pas d’être affichées un peu partout, et les teams qui en parlent de leur côté, il est clair qu’Apple veut que la planète entière sache que son film sort !

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OpenAI se paie l’entreprise de Jony Ive et d’anciens designers d’Apple pour 6,5 milliards de dollars

Pendant qu’Apple coince sur la façon de faire une intelligence artificielle qui fonctionne correctement, que Humane disparaît dans les limbes de Hewlett-Packard, OpenAI suit son petit bonhomme de chemin, et engage le plus gros achat de son histoire, en rachetant « io ».

Si le nom est quasiment inconnu du grand-public, l’homme à la tête de l’entreprise d’appareils motorisés par IA est loin d’être un anonyme : nul autre que Jony Ive ! Alors qu’Apple coince sévèrement sur son intelligence artificielle maison, les plus superstitieux pourraient y voir un mauvais augure, Jobs ayant toujours considéré Ive comme son « partenaire spirituel ». Laurene Powell Jobs, la veuve de Steve Jobs et amie de Jony Ive, compte parmi les investisseurs initiaux dans io.

Reste que pour racheter ce petit studio de design, OpenAI a mis les grands moyens : pas moins de 6,5 milliards de dollars ont été alignés ! Avec cette acquisition, l’entreprise d’IA compte mettre un pied dans le matériel, et proposer ses propres appareils intégrant ChatGPT. Pour le prix, OpenAI récupère non seulement Ive, mais aussi Tang Tan (responsable de nombreux designs d’iPhone jusqu’en 2024), Scott Cannon, Mark Newson (qui est connu pour un nombre conséquent de collaborations avec Ive, dont l’Apple Watch) et même Evans Hankey, qui a remplacé Ive depuis son départ d’Apple jusqu’en 2023, où elle l’a suivi. De « LoveFrom » à « io », toutes les équipes de design de Jony Ive représentent maintenant la branche design matériel d’OpenAI.

Ive a bien entendu fait part de sa satisfaction, suite au rachat d’io :

J’ai de plus en plus la sensation que tout ce que j’ai appris depuis ces 30 dernières années m’a guidé vers cet instant. [...] C’est une relation et une façon de travailler ensemble qui, je pense, permettra la création de très nombreux produits.

De son côté, Sam Altman n’en dit pas moins, indiquant que Jobs serait « très fier » de cette décision de Ive.

[Créer un produit de cette qualité] n’a jamais été tenté avant dans le matériel grand-public. [...] L’IA est un tel bond en avant pour les consommateurs qu’elle nécessite un tout nouveau form factor pour en tirer le maximum.

Si Apple doit redoubler d’efforts suite à cette annonce d’une incursion dans le matériel grand-public d’OpenAI avec un aussi grand nom du design industriel, Altman ne voit pas un danger imminent pour l’iPhone :

De la même manière que le smartphone n’a pas tué l’ordinateur portable, je ne pense pas que nos premiers produits tueront le smartphone. [...] C’est un appareil radicalement différent.

Ive abonde en ce sens, rappelant que le smartphone tel qu’il est est « un remarquable outil multi-usages », et que la prochaine création du duo permettra aux personnes de se connecter à l’IA « par de toutes nouvelles manières ».

Le duo n’a pas peur non plus en voyant les échecs récents dans l’industrie, avec l’Ai Pin de Humane ou le Rabbit r1. « Ces produits étaient vraiment mauvais », indique ainsi Ive à Bloomberg, appuyant sur le fait qu’il y avait « une absence de créativité dans la façon dont ces produits étaient pensés ». Un tacle sans nuance pour les créateurs de l'Ai Pin qui sortaient eux-aussi des rangs des équipes design d'Apple.

Les premiers fruits de la nouvelle équipe sont attendus d’ici fin 2026 au plus tôt. De quoi s’impatienter, Altman indiquant que « l’attente vaut le coup » ?

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Raycast permet d’exploiter un modèle local pour utiliser l’IA gratuitement et sans serveurs

Raycast, un lanceur multitâches pour le Mac et maintenant l’iPhone, n’a pas loupé le train de l’IA. Bien au contraire, c’est désormais une fonctionnalité majeure de l’app, qui propose d’accéder facilement à de nombreux modèles, jusque-là tous en ligne. Ces intelligences artificielles génératives sont toutes payantes, ce qui explique aussi que cette fonction est réservée aux abonnés « Pro », qui demande une centaine d’euros par an. Néanmoins, si vous ne voulez pas payer, ou alors que dépendre d’un serveur distant pour ces tâches ne vous enchante guère, la dernière version de Raycast apporte une réponse intéressante.

Un modèle local, qui tourne grâce à Ollama, est ici sélectionné dans les réglages de Raycast. Image MacGeneration.

La version 1.99 qui est désormais disponible ajoute en effet la possibilité d’utiliser un grand modèle de langage exécuté en local. Cette capacité repose sur Ollama, qui est certainement la solution la plus populaire pour télécharger et exécuter une IA générative sur son ordinateur. Tous les modèles proposés par Ollama sont compatibles avec Raycast, même s’il faudra prendre soin d’en choisir un qui soit adapté à ses besoins et surtout à la puissance de son ordinateur. Certains modèles sont aussi équipés pour la vision, c’est-à-dire la possibilité d’analyser une image, ce qui est utile pour exploiter toutes les fonctionnalités du lanceur. D’autres sont plus adaptés pour les outils, ce qui sert pour les extensions AI de l’app.

Sur mon Mac Studio de 2021, le modèle de base avec une puce M1 Max et 32 Go de mémoire vive, j’ai obtenu de bons résultats avec le Gemma3:4b. Ce modèle basé sur Gemini de Google s’exécute suffisamment rapidement pour que ce soit viable et demande autour de 4 Go de mémoire vive, ce qui me permet d’éviter la saturation avec les autres apps et le système. La version 12B serait sans doute plus fiable et plus compétente, même si la vitesse d’exécution est vite un point bloquant.

Quoi qu’il en soit, c’est une excellente option pour tester les IA intégrées à Raycast, surtout si vous avez un Mac suffisamment puissant. Aucun abonnement n’est nécessaire si on se limite aux modèles en local, ce qui est appréciable. En revanche, on ne peut toujours pas utiliser son propre compte OpenAI ou bien une clé d’API fournie par un autre fournisseur, il faut toujours payer Raycast Pro pour utiliser les modèles en ligne.

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SynthID Detector : le futur portail de Google pour détecter les contenus générés par IA

Google n’a pas abandonné SynthID, son système de filigrane invisible permettant de rendre facilement détectables les contenus générés par IA. L’entreprise vient de lancer un portail permettant d’identifier les fausses images sur lequel il a été accolé, mais aussi les vidéos ou pistes audio créées avec les services de Google.

Le fonctionnement est assez simple : l’outil va analyser le contenu à la recherche du filigrane avant de mettre en évidence les endroits les plus susceptibles d’avoir été générés par IA. Google indique que plus de 10 milliards de contenus ont déjà été marqués par SynthID. L’annonce est faite alors que l’entreprise vient de déployer une grosse mise à jour pour Imagen et Veo, ses modèles de génération d’images et de vidéos.

Veo, Imagen : Google améliore ses outils de générations d’images et de vidéos

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On notera que ce SynthID Detector fonctionne également avec du texte. OpenAI avait tenté de lancer un système de détection similaire, mais s’était pris les pieds dans le tapis. Son outil a été enterré en quelques mois à cause de son faible taux de précision. On attendra de voir si Google fait mieux, la plateforme étant pour le moment en bêta auprès de quelques testeurs. Elle sera proposée à un plus grand nombre par la suite.

Google n’est pas la seule à avoir eu l’idée d’accoler un filigrane invisible à ses contenus IA. L’association Content Authenticity Initiative initiée par Adobe propose les Content Credentials, des métadonnées permettant de tracer l’authenticité d’un cliché. Le système a déjà été intégré dans certains logiciels comme Lightroom ou Photoshop. Si l’idée est bonne, elle reste malgré tout inefficace contre les créations de systèmes open source installés localement comme Stable Diffusion.

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Altice France : tout se met en place pour une possible vente de SFR

Altice France est en passe d'achever la phase de restructuration de sa dette alors que bruissent des rumeurs de sa recherche d'un acquéreur pour SFR.

Image SFR

L'opérateur va entrer en procédure de sauvegarde accélérée, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP qui confirme une information de BFM Business. Un accord a été trouvé avec 90 % des créanciers qui ont accepté de réduire de 8,6 milliards d'euros le montant de dette qui avait atteint 25 milliards. Cet accord s'est fait en échange d'une participation de 45 % et Drahi a conservé le contrôle de l'entreprise. La procédure de sauvegarde accélérée est une étape qui fait partie de cette opération avec comme objectif la mise en place de cette nouvelle dette et la finalisation de cet accord à la rentrée prochaine.

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Parallèlement, le groupe de Patrick Drahi chercherait à vendre une majorité du capital d'Altice France, affirmait hier Bloomberg. Des informations financières ont été transmises à des repreneurs potentiels. D'après d'autres sources, des opérateurs du Moyen-Orient comme Emirates Telecommunications Group (qui possède la marque commerciale E& ou Etisalat) ainsi qu'un fonds d'investissement pourraient être intéressés. Les concurrents français de SFR étudieraient également le dossier, parmi d'autres candidats.

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Les échanges d'informations en seraient toutefois à un stade préliminaire, Patrick Drahi pouvant aussi préférer d'autres options. Comme racheter des parts à ses créanciers de manière à organiser une vente de plus grande importance et plus rémunératrice. Quoi qu'il en soit, rien ne pourra être fait avant l'automne et l'achèvement de la restructuration de cette dette.

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Kernel Panic : Flutter ou Swift, deux visions s’affrontent

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

Deux visions s’opposent dans le monde du développement mobile. D’un côté, les développeurs ne misant que sur la création d’applications complètement natives reposant sur Swift et les outils natifs d’Apple comme Xcode. De l’autre, ceux préférant les frameworks multi-plateformes tels Flutter et le langage Dart, permettant de facilement déployer une app sur iPhone comme sur Android.

Les avantages et les défauts sont nombreux, ce qui fait débat. Le code natif a de multiples atouts, mais est forcément plus restrictif dès que l’on sort de l’écosystème Apple. Flutter permet de réduire les coûts de développement et de maintenance, mais impose quelques limites difficiles à ignorer. Est-il l’heure d’abandonner Swift et Xcode pour se tourner vers les frameworks multi-plateformes ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel épisode de Kernel Panic en compagnie du développeur Clément Sauvage et de Maxime Britto, créateur de l’école de programmation Purple Giraffe.

Bonne écoute !

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Veo, Imagen : Google améliore ses outils de générations d’images et de vidéos

Google a dévoilé de nombreuses nouveautés liées à l’IA lors de sa grande conférence I/O, avec du neuf pour la génération d’images et de vidéos. Le modèle Imagen 4 est désormais disponible pour tous via l’app Gemini et à travers les applications Google Workspace. Google a surtout amélioré la gestion du texte, ce qui devrait simplifier la création de flyers ou de cartes.

Une image créée avec Imagen 4. Image Google

Les modèles de générations d’images ont pendant longtemps été très mauvais pour reproduire du texte, produisant un gloubiboulga incompréhensible. OpenAI avait commencé à corriger le tir dès 2023 avec DALL-E 3, mais la technologie restait assez perfectible. GPT-4o a amélioré les choses en début d’année, et Google cherche désormais à se mettre au niveau. La firme de Mountain View affirme qu’Imagen est nettement plus performant en orthographe et en typographie. Il devrait également mieux se débrouiller avec des détails fins, comme les tissus complexes, les gouttes d'eau et le pelage des animaux.

Google a annoncé qu’une version encore plus rapide d'Imagen 4 serait déployée « prochainement ».

Google a aussi lancé un nouveau modèle de génération de vidéo baptisé Veo 3, qui a comme principal intérêt de pouvoir créer du son (ce qu’OpenAI ne propose pas encore avec Sora). L’entreprise a partagé quelques vidéos montrant les résultats, qui semblent assez impressionnants. Elle affirme que le modèle se débrouille très bien pour la gestion de la physique ou la synchronisation labiale. Cette nouveauté n’est pour le moment accessible qu’aux États-Unis pour les abonnés à l’onéreux forfait Ultra à 249 $ par mois.

Le modèle précédent Veo 2 a été amélioré : les utilisateurs peuvent désormais plus facilement gérer la caméra, demander au service d’imaginer ce qui se passe à l’extérieur d’une image ou encore ajouter/supprimer des éléments. L’entreprise a également lancé Flow, un logiciel de montage par IA combinant Veo, Imagen et Gemini afin de créer des vidéos complexes avec des invites textuelles. La nouveauté est réservée aux utilisateurs américains avec un abonnement Pro ou Ultra.

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Le marché lucratif à Shenzhen des iPhone volés à l'Ouest

« L'immeuble des iPhone volés », c'est ainsi qu'a été baptisé un building de Huaqiangbei, près de Shenzhen en Chine, par des personnes dont le terminal a été dérobé puis tracé au moyen de l'app Localiser. L'endroit est rempli de vendeurs d'électronique, mais le quatrième étage s'est fait une spécialité de la revente d'iPhone d'occasion provenant d'Europe et des États-Unis raconte le Financial Times.

Certains de ces iPhone sont arrivés là après avoir été remplacés chez des opérateurs par des clients venus s'équiper d'un nouveau modèle. Mais l'endroit est aussi connu pour être une destination de choix pour quantités d'iPhone dérobés ou arrachés des mains de leurs propriétaires. Le quotidien prend exemple d'un londonien que deux voleurs à vélo électrique ont dépouillé de son téléphone en pleine rue.

Comme d'autres dans son cas, Sam Amrani a pu suivre avec Localiser le périple de son iPhone 15 Pro au fil d'adresses dans Londres — dont celle d'un réparateur indépendant — avant de le voir apparaître, au bout d'une semaine, à Hong Kong puis dans le quartier de Huaqiangbei.

Image Apple.

D'après des chiffres de police britannique datant de février, le vol de smartphones à Londres est une véritable petite industrie qui pèse 50 millions de livres (59 millions d'euros) par an. Lors d'une opération de police, 1 000 appareils ont été saisis et 230 arrestations effectuées en l'espace d'une semaine. Leurs homologues à Paris et New York ont également constaté une hausse des vols de portables. Les mesures déployées par les fabricants ne semblent pas décourager les malandrins.

Shenzhen est un endroit privilégié pour ces téléphones, car le marché de la récupération de chacun de leurs composants y est particulièrement actif, expliquent des vendeurs. Des pièces détachées aux matériaux, tout est bon dans l'iPhone et ses cousins. Même un téléphone verrouillé dans son activation après son vol vaut le coup d'être démonté, quitte à gagner des peccadilles avec.

iOS 17.3 : à quoi sert la nouvelle fonctionnalité « Protection en cas de vol de l’appareil » pour iPhone ?

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Ces iPhone venus de l'Ouest ont deux autres qualités aux yeux des clients chinois, d'une part ils peuvent donner accès aux App Store étrangers et d'autre part les modèles américains bloqués sur une SIM par leur opérateur sont plus abordables.

Un acheteur venu du Pakistan pour trouver 300 iPhone a expliqué au Financial Times chercher de tels modèles américains qui sont soumis à des taxes douanières inférieures. Ces téléphones sont par ailleurs plutôt utilisés pour toutes choses autres que passer des coups de fil. Un autre acheteur cherchait à repartir avec 100 à 200 iPhone 13 Pro Max afin de les écouler chez lui en Libye où il peut espérer dégager un bénéfice de 70 $ pièce.

Six vendeurs interrogés par le quotidien financier ont affirmé n'avoir aucune idée de la manière dont ces iPhone américains étaient parvenus jusque dans leur vitrine. Même rengaine à un autre étage spécialisé dans la revente de pièces de téléphone dont le verrouillage d'activation ou la présence d'un code empêche l'utilisation.

Interrogé sur ce marché de produits aux origines douteuses, du personnel de la direction du centre commercial a évacué les questions et répondu que ces vendeurs étaient des entreprises privées et que leurs affaires ne regardaient qu'elles.

iPhone 13 Pro démonté. Image iFixit.

Au fil de conversations avec des vendeurs, il apparaît qu'une large part de ces téléphones transite par Hong Kong où ils sont proposés en gros lors de ventes aux enchères en ligne sur WhatsApp, WeChat ou Facebook. Des cartons remplis d'iPhone emballés dans du papier bulle, marqué d'une étiquette « Has ID » ou « No ID » selon l'état du verrouillage, attendent de repartir vers d'autres pays comme la Turquie, les Philippines ou tout simplement à l'intérieur de la Chine.

Ces vendeurs ne se cachent absolument pas et font une promotion tout ce qu'il y a de plus public de leur commerce. Un avantage clef de Hong Kong est son statut de port franc, dépourvu de taxes douanières, contrairement à d'autres destinations en Chine continentale. Selon le volume de ces lots, ces téléphones peuvent arriver cachés dans des valises, dans une voiture ou grâce aux services de sociétés spécialisées dans la logistique lorsque la quantité est importante.

Enfin, la valeur des téléphones ayant leur verrouillage d'activation enclenché étant considérablement moindre, les vendeurs tentent de convaincre leurs propriétaires par messagerie de supprimer le verrou. Il n'y a pas d'autre moyen de forcer l'accès. Mais quand bien même la conversation finirait dans une impasse et le téléphone resterait bloqué, il y aura toujours un marché pour lui, assure l'un des vendeurs, « un énorme marché ».

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Microsoft accuse Apple d’avoir freiné l’arrivée d’une boutique mobile Xbox

Microsoft planche depuis de nombreux mois sur un Xbox Store pour l’iPhone et les téléphones Android. Si la sortie a pendant un temps été envisagée au mois de juillet 2024, le projet n’a cessé d’être repoussé et rien n’est disponible pour le moment. Il semblerait qu’Apple ne soit pas étrangère à ce retard : Microsoft a déposé un recours en justice en faveur d'Epic Games dans lequel elle reproche à Cupertino de lui avoir mis des bâtons dans les roues.

Phil Spencer. Image Microsoft.

Le document a été signé suite au retour en fanfare de Fortnite sur l’App Store américain, permis par un récent revers subi par Apple dans son procès antitrust l’opposant à Epic. La Justice américaine a forcé Cupertino à autoriser les liens vers des moyens de paiements externes aux États-Unis. Microsoft voulait proposer quelque chose de similaire avec son Xbox Store, mais affirme que son système alternatif a été bloqué par Apple. L’entreprise explique :

Avant la dernière ordonnance du tribunal de district, Microsoft n'avait pas été en mesure de mettre en œuvre les paiements externes (ni même d'informer les clients de l'existence d'autres méthodes d'achat) en raison des nouvelles politiques anti-steering [NDLR : de restrictions sur les redirections] d'Apple, qui limitent la communication de Microsoft avec les utilisateurs et lui imposent un coût économique encore plus élevé qu'avant l'injonction.

Microsoft va-t-elle enfin lancer sa boutique ? La firme de Redmond ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué : Apple a fait appel à son procès, ce qui pourrait rebattre les cartes dans quelques mois. Microsoft explique donc vouloir attendre d’être sûre du jugement avant de déployer quoi que ce soit pour éviter de devoir tout débrancher en cas de nouveau retournement de situation.

Microsoft prend son mal en patience et reste assise sur un solide catalogue de jeux mobiles. Le groupe a racheté Activision-Blizzard et est propriétaire de licences comme Call of Duty ou Candy Crush. L’idée était dans un premier temps de lancer une boutique via le web avant de proposer des jeux tiers, faisant de la boutique une alternative à l’App Store.

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La Magic Mouse USB-C en promo à 65 € (- 24 %)

Amazon fait des offres flash sur des périphériques Apple. La Magic Mouse blanche est en promo à 65 € (- 24 %) et la version noire est à 85 € (- 29 %). Eh oui, la finition noire coûte plus cher, c’est comme ça. Ce sont les tarifs quasiment les plus bas à ce jour.

Dans les deux cas, il s’agit de la souris de dernière génération équipée d’un port USB-C pour la recharge. Un câble USB 2 tissé est fourni. La Magic Mouse fonctionne aussi bien avec les Mac qu'avec l'iPad. Elle se connecte à ces appareils en Bluetooth.

Magic Mouse USB-C. Image Apple.

Amazon fait également une réduction de 24 % sur le Magic Keyboard, qui coûte ainsi 90 €. C’est le modèle compact avec port USB-C mais sans Touch ID qui est disponible à ce prix. Il est livré avec un câble USB 2 tissé pour la recharge.

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AI Mode : comment Google va transformer son moteur de recherche avec Gemini

Google Search continue sa mue en moteur de recherche basé sur l’IA. Google a profité de sa conférence I/O pour présenter les nouveautés à venir pour son service, qui va bientôt s’enrichir d’un onglet « mode IA ». Celui-ci a l’apparence d’un chatbot et carbure grâce au tout frais Gemini 2.5. Si la fonction était pour le moment réservée aux abonnés de certaines formules d’IA de Google, l’entreprise a annoncé qu’elle allait la déployer à tous ses utilisateurs aux États-Unis.

Ce mode IA peut synthétiser les informations recherchées et les approfondir quand on discute avec lui de manière naturelle. Des nouveautés vont arriver, comme la « Recherche approfondie » : celle-ci transforme un prompt en plusieurs recherches avant de résumer les différents résultats pour un compte-rendu brassant plus large. La recherche par vidéo va faire son apparition, permettant de « montrer » quelque chose à l’IA avec sa caméra (sans enregistrer la vidéo). Google pourra alors donner des informations sur ce qu’il voit, ou proposer une liste de ressources trouvées sur le net.

Google Search va également s’enrichir du « Projet Mariner », qui peut effectuer des actions sur différents sites à votre place. On pourra par exemple demander « Trouve-moi deux tickets pour le concert de tel artiste » avant que le service ne compare les prix sur les nombreuses plateformes et n'affiche les meilleures options. L’utilisateur pourra alors facilement compléter la transaction en suivant les différents liens remontés. Le concept va tout d’abord être lancé pour des billets d’évènements (concerts, spectacles) et des réservations de restaurants.

D’autres ajouts ont été mentionnés par Google, comme pour les sessions shopping. L’IA pourra surveiller le prix d’un produit ou permettre d’essayer différentes tenues grâce à l’IA : il suffira d’envoyer une photo pour que Gemini génère un rendu réaliste. Le mode IA pourra également se souvenir des différentes recherches ou se connecter à certains services comme Gmail pour donner des résultats plus personnalisés. Enfin, Google Search pourra représenter certaines données sous la forme de graphiques ou de diagrammes pour des résultats plus digestes.

Tout cela est intéressant, mais ne sera malheureusement pas disponible en France dans l’immédiat. L’Hexagone n’a pour le moment même pas droit aux « AI Overviews », qui affiche dans un encart des résultats de recherche générés par IA. La fonction va être déployée dans 200 nouveaux pays, mais Google a confirmé à Frandroid qu’une « incertitude juridique » empêchait son arrivée en France pour le moment.

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Genius Scan 8 renomme automatiquement les documents numérisés

Comment une application peut-elle rester pertinente quand iOS intègre sa fonction principale ? En innovant ! Genius Scan 8 simplifie une étape rébarbative de la numérisation des documents : le renommage des fichiers.

Sitôt le document pris en photo, l’application peut suggérer un nom pertinent à lui appliquer. D’après nos essais avec toutes sortes de papiers (facture, carte de visite, page de livre, article de magazine, documentation technique…), les titres proposés sont toujours corrects. Ils décrivent bien en deux ou trois mots la nature et/ou le contenu du document scanné.

Remplacement du nom par défaut par un nom suggéré par Genius Renaming. Image iGeneration.

Dans la vue « Renommer », la fonction Genius Renaming affiche ses suggestions sous le nom par défaut du fichier, qui est constitué de la date et de l’heure de la prise de vue. Cela permet donc de choisir la meilleure proposition. Mais on peut aller plus vite : en restant dans la fenêtre d’édition du fichier, un tap sur l’icône d’étoile remplace d’un coup le nom par défaut par la première suggestion. Plus rapide encore : dans les options de l’application, on peut choisir de renommer immédiatement tous les fichiers à l’aide de Genius Renaming.

La fonction, qui est optionnelle, fait appel à un modèle d’IA d’OpenAI. Cette approche a deux inconvénients : une connexion internet est obligatoire et les données des documents sont envoyées à un tiers, OpenAI donc. Grizzly Labs souligne que seul le contenu extrait par la reconnaissance optique de caractères est transmis, pas les fichiers eux-mêmes, mais cela reste moins confidentiel qu’une analyse qui se ferait en local.

Autre exemple de proposition de renommage avec un extrait d’un livre. Image iGeneration.

Après avoir pesé les pour et les contre, le studio français a jugé que l’utilisation d’un grand modèle de langage tournant sur un serveur était la meilleure option à sa disposition. « La fonctionnalité nécessite un réseau de type LLM qui sont des réseaux très gros. Il est possible de faire tourner certains de ces réseaux en local, mais les plus petits (qui ne marchent pas aussi bien d'après nos tests) pèsent 600 Mo et outre l'espace "disque" que ça pourrait occuper, il faudrait aussi charger le réseau en mémoire, ce qui prend du temps et est compliqué sur mobile », nous explique Bruno Virlet.

Apple ne propose aucune solution adaptée dans le cas présent. Elle fournit bien un cadre pour l’IA, Core ML, mais ce sont aux développeurs d’apporter leurs modèles. Quant à Apple Intelligence, les apps tierces ne peuvent pas tirer parti de cette matière grise… pour l’instant. iOS 19 pourrait en effet permettre aux développeurs d’exploiter les modèles intégrés à iOS.

Concernant le choix d’OpenAI, Grizzly Labs dit l’avoir fait après avoir mis en concurrence plusieurs IA : « Mistral nous intéressait en tant qu'option "souveraine", mais les résultats n'étaient pas du tout aussi bons même après beaucoup de temps à tuner le prompt. Cela dit nous avons développé la fonctionnalité de telle sorte que nous puissions changer le LLM par la suite, mais nous voulons être transparents sur le fait qu'OpenAI est utilisé pour le moment. »

Genius Scan 8 dispose d’un nouvel affichage en grille. Image Grizzly Labs.

Genius Renaming est compris dans l’abonnement Genius Ultra à 44,99 €/an qui inclut d’autres fonctions avancées, comme des automatisations, du stockage en ligne et des options de sécurité. Genius Scan 8 peut aussi s’utiliser sans frais en se contentant de ses fonctions de base.

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Les drones d'Amazon livrent des iPhone et AirPods en 60 min chrono

Le service de livraison par drones d'Amazon a le feu vert pour acheminer des produits Apple, Samsung et quelques autres accessoires. Depuis 12 ans, Amazon travaille sur Prime Air, un service de livraison par drone qui ne s'embarrasse pas des problèmes de circulation. Ce qui au départ pouvait être perçu comme un coup de pub devient plus tangible avec l'autorisation de vol accordée en octobre dernier aux États-Unis par la Federal Aviation Administration.

Le MK30 utilisé pour cette nouvelle phase. Image Amazon.

Le mois suivant Amazon a lancé ses drones sur deux zones — les débuts sont modestes — situées au Texas (College Station) et en Arizona (autour de Phoenix) où les clients peuvent recevoir un article en une heure maximum. Plus de 60 000 produits sont éligibles — leur poids ne doit pas dépasser les 2,2 kg, les piles seraient l'article le plus souvent demandé par drone. Amazon vient d'obtenir l'autorisation d'inclure dans cette sélection des iPhone, des AirTags, des AirPods, des Samsung Galaxy, ses sonnettes Ring et une marque particulière de thermostats de cuisson.

Comparativement aux premiers tests de livraison, la partie technique s'est améliorée de plusieurs manières. Initialement le client devait disposer au sol un large QR code que le drone utilisait comme cible pour lâcher son colis (l'appareil ne se pose pas, il reste en vol stationnaire le temps de l'opération).

Désignation du point de largage du colis. Image Amazon.
Lâcher de colis. Image Amazon.

Dorénavant, la dernière génération de drone, le MK30, plus gros qu'une personne de taille adulte, utilise un point GPS marqué par le client sur une carte au moment de sa commande. Cet emplacement devient un point de largage par défaut pour les livraisons suivantes, comme on choisit un locker, et il peut être ajusté si nécessaire.

Les premières générations de drone avaient besoin d'une cible au sol identifiant le point de largage de la commande. Image Amazon.

Prime Air a déterminé des zones de livraison dépourvues d'obstacles de grandes dimensions (immeubles, arbres…). Puis, au sein de ces grands périmètres, des parcelles planes sont sélectionnées dès lors qu'elles ne posent pas de risques pour le lâcher du colis (une pelouse plutôt qu'une piscine…). Le drone peut estimer son temps de vol et sa livraison auprès du client avec une précision de 5 minutes si rien ne vient perturber son vol.

Exciting update in drone delivery from Amazon: Prime Air is now expanding its selection to include popular electronics with lithium-ion batteries, like phones, AirTags, and even grilling thermometers.

Customers who are in eligible areas for drone delivery in Texas and Arizona… pic.twitter.com/wQSpUTE4tu

— Amazon (@amazon) May 20, 2025

L'appareil ne sortira pas par tous les temps — même si le colis est protégé en étant enfermé dans un compartiment comme un mini avion-cargo — mais il est conçu pour opérer sous une pluie légère. La météo des 75 prochaines minutes est étudiée sur les zones admissibles pour présenter ou non l'option d'une livraison par drone sur la page de commande. Enfin, la nuisance sonore a été réduite de 50 %, indique Amazon qui la compare à celle que l'on peut entendre dans un lotissement classique.

Le déploiement de ce mode de livraison devrait se poursuivre vers d'autres régions des États-Unis tandis que le Royaume-Uni et l'Italie sont les deux pays étrangers qui testent cette solution et devraient avoir l'option cette année.

Vulcan, le bras robot d

Vulcan, le bras robot d'Amazon qui pourrait remplacer un humain pour vos commandes

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WhatsApp : cette arnaque s’affiche dans votre fil de discussion officiel

Une nouvelle arnaque sévit sur WhatsApp, capable de tromper même les plus prudents. Derrière cette supercherie ? L’usurpation du numéro officiel de l’application. Un piège redoutable, alimenté par la circulation incontrôlée de vos données personnelles.

WhatsApp est réputée pour son chiffrement. Pourtant, la messagerie n’échappe pas aux arnaques, surtout quand elles s’appuient… sur votre propre historique.

En 2025, des cybercriminels parviennent à envoyer des messages frauduleux depuis le même fil de discussion que celui utilisé par WhatsApp pour vous transmettre ses codes. Et si cela fonctionne, c’est parce que vos informations personnelles sont déjà dans la nature.

L’arnaque WhatsApp qui piège dans votre propre conversation

Pas de nouveau numéro suspect. Pas d’alerte visuelle. Le message apparaît dans le fil de discussion officiel de WhatsApp, celui que vous connaissez déjà. Il vous invite à “confirmer votre identité” en cliquant sur un lien et en entrant un code. Derrière cette apparence légitime : une attaque d’ingénierie sociale extrêmement bien huilée.

En réalité, il ne s’agit pas de WhatsApp, mais de cybercriminels qui usurpent son numéro pour prendre le contrôle de votre compte. Objectif : accéder à vos messages, récupérer d’autres données… ou se faire passer pour vous auprès de vos contacts pour étendre l’arnaque.

Le vrai problème : vos données sont déjà exposées

Si ces attaques fonctionnent si bien, c’est parce que les escrocs ne tirent pas au hasard. Ils ciblent. Grâce aux innombrables bases de données piratées — opérateurs, sites d’emploi, prestataires santé — ils savent qui vous êtes, quel est votre numéro, parfois même votre fournisseur mobile ou votre localisation approximative.

C’est ce qu’on appelle du phishing ciblé. Et tant que vos données restent disponibles dans des fichiers revendus sur des forums clandestins, vous resterez dans la ligne de mire.

Supprimer ses données des mauvaises mains : c’est possible

C’est ici qu’un service comme Incogni entre en jeu.

Développé par les créateurs de Surfshark, Incogni réclame la suppression de vos données personnelles auprès de centaines de courtiers en données (data brokers), ces entreprises spécialisées dans la collecte et la revente d’informations.

Une fois votre demande activée, Incogni gère tout pour vous : envoi des requêtes, suivi, relances… Vous suivez les résultats dans un tableau de bord clair et complet.

Concrètement, moins vos données sont accessibles, moins vous serez ciblé par des campagnes comme celles vues sur WhatsApp. C’est simple, légal, et incroyablement efficace.

Tarifs : combien ça coûte de disparaître du radar des arnaqueurs ?

Incogni propose une formule mensuelle à 14,48 €, ou 7,29 €/mois en optant pour un paiement annuel (87,48 € par an). Une offre famille est aussi disponible à 15,49 €/mois (facturée à l’année), et pour ceux qui veulent une couverture maximale, la formule Unlimited permet une suppression personnalisée illimitée dès 12,99 €/mois.

Tous les forfaits incluent la gestion des demandes, le suivi, un support 24h/24 et une garantie satisfait ou remboursé pendant 30 jours.

Le bon combo : supprimer vos données et sécuriser votre messagerie

En parallèle, pensez à activer la vérification en deux étapes dans WhatsApp (Paramètres > Compte > Vérification en deux étapes). Vous réduisez ainsi les risques de prise de contrôle même en cas de tentative ciblée. Et surtout, ne cliquez jamais sur un lien transmis via un SMS ou un message WhatsApp, même s’il semble provenir d’un contact connu.

Je teste Incogni

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Avec Android XR, Google veut se (re)lancer sur le marché des lunettes connectées

Google ne compte pas laisser à Meta le marché des lunettes connectées et a présenté hier un prototype tournant sur Android XR, son futur système pensé pour la réalité augmentée. En plus de pouvoir prendre des photos ou jouer de la musique, celui-ci fait la part belle à l’IA et à Gemini, qui est sollicitée pour tout un tas de fonctions.

Traduction en direct avec les lunettes de Google. Image Google

Le prototype de lunettes est assez similaire aux Meta Ray-Ban, étant donné qu’on y trouve des caméras et des haut-parleurs dans les branches. La grosse nouveauté vient de la présence d’un petit écran dans le verre affichant les messages ou notifications. Gemini est le point fort du produit étant donné qu’il s’occupe de gérer les différentes actions du quotidien, que l’on peut lui demander rapidement par la voix (« Active le mode ne pas déranger et envoie un message »). On peut également demander à l’assistant de chercher des informations sur le net, qui seront lues dans le haut-parleur et appuyées par une image à l’écran. Les caméras lui permettent de pouvoir prendre en compte ce que voit le porteur.

Google a mis en avant les capacités de mémoire de Gemini, qui peut par exemple se souvenir de la marque inscrite sur une tasse de café vue plus tôt dans la journée. La traduction en direct sera au programme, bien que la démo sur scène quelque peu périlleuse ait montré qu’il ne s’agissait pour le moment que d’un prototype. Aucun produit commercial n’a été présenté pour l’instant, mais Google a confirmé travailler avec les marques Gentle Monster et Warby Parker.

Image Google

La présentation a également été l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le Projet Moohan, créé en collaboration avec Samsung et Qualcomm. The Verge a pu l’essayer et le présente comme une version plus légère du Vision Pro. Le casque embarque des fonctions pour transformer n’importe quelle vidéo en vidéo spatiale, et peut « transporter » l’utilisateur n’importe où dans le monde grâce à une intégration avec Google Maps. Les développeurs pourront commencer à construire des apps pour cette nouvelle plateforme dans le courant de l’année. Le casque est toujours prévu pour 2025.

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Gemini va s’intégrer à Chrome pour analyser les pages web

Chrome ne pouvait décemment pas y échapper. Comme quasiment tous les autres produits de Google, le navigateur va intégrer Gemini. Activable depuis un bouton en haut de la fenêtre, l’IA va servir à analyser les pages web.

Gemini intégré à Chrome. Image Google.

Quand Apple Intelligence se contente de résumer le contenu ouvert dans Safari, Gemini va pouvoir répondre à toutes les questions que vous vous posez sur l’article consulté. L’assistant sera accessible par le bais d’une petite fenêtre flottante.

Lors d’une démo faite à la presse, Google a montré que Gemini était capable de résumer les principales caractéristiques d’un sac de couchage sur un site de vente. À la question « ce sac est-il un bon choix pour camper dans l’État du Maine ? », l’IA a fourni une réponse (a priori pertinente) en tirant des infos de la page ouverte, mais aussi d’autres sources sur le web.

La démonstratrice a ensuite ouvert la fiche d’un autre sac pour illustrer la capacité de Gemini à générer un tableau comparatif entre plusieurs produits. Et de montrer au passage que les discussions démarrées avec l’IA dans un onglet peuvent se poursuivre dans un autre.

L’intégration de Gemini dans Chrome commence à être déployée aux États-Unis sur Windows et macOS en langue anglaise pour les abonnés à Google AI Pro ou Google AI Ultra, le nouvel abonnement à 249 $/mois.

Par la suite, Gemini pourra même contrôler lui-même la navigation. Si vous avez les mains prises, pendant que vous faites la cuisine par exemple, vous pourrez lui demander de faire défiler le site web jusqu’à la liste des ingrédients et convertir les unités comme vous le souhaitez.

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Google Chrome va bientôt pouvoir automatiquement changer vos mots de passe en fuite

Google a profité de sa conférence I/O pour annoncer un paquet de nouveautés, avec dans le lot un changement intéressant pour Chrome : le navigateur va pouvoir automatiquement modifier les mots de passe compromis. Une alerte va s’afficher lorsque l’internaute tente de se connecter sur un site avec des identifiants dans la nature. Elle proposera une option pour le remplacer par une alternative plus sécurisée avant de mettre à jour le trousseau.

Tout comme Safari, Chrome peut depuis longtemps vous prévenir si votre mots de passe a été diffusé dans une fuite de donnée. Cependant, l’utilisateur doit toujours le changer manuellement, ce qui peut vite être rébarbatif. Google a confirmé à The Verge que cette nouveauté ne permettrait pas de modifier régulièrement un mot de passe en arrière-plan sans alerter l’internaute. « Nous sommes très attachés à ce que l'utilisateur reste maître de la modification de son mot de passe », a déclaré la Vice-Présidente de Chrome Parisa Tabriz.

Un billet de blog précise que la nouveauté ne fonctionnera que sur « les sites compatibles ». Elle a été annoncée à l’occasion du Google I/O afin de laisser aux développeurs le temps de se préparer. Elle sera lancée auprès du grand public plus tard dans l’année. Google n’est pas le premier a avoir cette idée, le gestionnaire Dashlane ayant lancé une fonction similaire en 2014, mais elle a été débranchée quelques années après à cause de la complexité de la maintenance.

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Après 5 ans d'absence, Fortnite revient sur l'App Store américain

« Fortnite est de retour! » clament les notes de version du titre phare d'Epic Games sur l'App Store américain. Alors que les regards étaient tournés vers les multiples annonces de Google lors de la conférence des développeurs, Apple a validé Fortnite sur sa boutique américaine, 5 ans après l'en avoir retiré. Le titre est également disponible à nouveau en Europe, quelques jours après un retrait plus technique que politique.

Il y a deux jours, la juge avait sermonné Apple, l'obligeant à s'exécuter dans les plus brefs délais, soit en justifiant une prolongation de l'absence du jeu, soit en le validant. Le lendemain, Apple et Epic Games signaient une déclaration commune indiquant qu'ils avaient trouvé une solution à leurs différends.

Fortnite sur l'Epic Games Store et sur l'App Store. Image iGeneration.

En août 2020, Apple avait supprimé le jeu de sa boutique partout dans le monde après un passage en force d'Epic Games. Ce dernier avait lancé la vente de ses V-Bucks, la monnaie virtuelle interne à Fortnite, en donnant le choix d'utiliser les In-Apps d'Apple — comme il y était obligé au vu des règles de l'App Store — ou de passer par un paiement direct auprès d'Epic Games. La nouvelle option contournait le système de paiement d'Apple et la commission qui y est rattachée. C'était une déclaration de guerre pure et simple sur fond de contestation du montant de cette commission et du principe de l'exclusivité des In-Apps.

Un tweet de victoire de Tim Sweeney, le CEO d'Epic Games.

Après de multiples péripéties qui ont vu l'App Store commencer à s'ouvrir, mais avec des mesures qui restaient contraignantes pour les éditeurs souhaitant s'émanciper des In-Apps, Apple a finalement mordu la poussière au début du mois aux États-Unis. La juge Yvonne Gonzalez Rogers a tapé du poing sur la table et considéré que les règles mises en place après un précédent jugement étaient insuffisantes et a obligé Apple à renoncer à « toute commission ou tout frais sur les achats effectués par les consommateurs en dehors de l’application ».

Epic Games et d'autres, comme Spotify ou Amazon (avec la vente de livres dans son app Kindle), se sont engouffrés dans cette brèche inédite qui a mis un coup d'arrêt à l'exclusivité de l'utilisation des In-Apps sur l'App Store. Revenu sur l'App Store, Fortnite propose à nouveau deux méthodes pour acheter des V-Buck : via un In-App d'Apple ou directement auprès d'Epic Games. Dans le deuxième cas — qui envoie vers un site web — il n'y a plus de message d'avertissement de l'App Store et le client paye le même prix mais il lui est proposé de récupérer 20% de sa dépense sous la forme d'une récompense (et Epic Games ne reverse plus rien à Apple).

Fortnite propose à nouveau d'acheter des V-Bucks en direct. Image iGeneration.

Au début du mois de mai, Apple avait fait appel de ce jugement et demandé une pause urgente dans son application le temps de faire valoir ses arguments. Dans l'attente, Fornite s'est installé à la première place du classement des jeux gratuits sur l'App Store américain.

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Nouvelle mise à jour du firmware de l’AirPods Max USB-C

Les mises à jour du firmware de l’AirPods Max USB-C s’enchaînent. Le casque a droit à une version 7E108 dont on ne sait rien pour l’instant, ce qui signifie généralement que les changements sont mineurs.

Image Apple

Vous pouvez vérifier le firmware installé sur votre AirPods Max USB-C dans les réglages d’iOS. La mise à jour s’effectue toute seule quand votre casque est en charge et à proximité de votre iPhone, iPad ou Mac. Si vous êtes pressé, voici la marche à suivre pour forcer l’opération :

  • Vérifiez que votre iPhone, iPad ou Mac est à jour et dispose de la dernière version d’iOS, d’iPadOS ou de macOS.
  • Assurez-vous que vos AirPods Max se trouvent dans la portée Bluetooth de votre iPhone, iPad ou Mac et que celui-ci est connecté à un réseau Wi-Fi.
  • Branchez le câble de charge sur le dessous de l’écouteur droit, puis branchez l’autre extrémité du câble sur un chargeur ou un port USB.
  • Patientez au moins 30 minutes pendant que le programme interne se met à jour.
  • Reconnectez vos AirPods Max à votre iPhone, iPad ou Mac.

Le précédent firmware (7E101) distribué début avril était important car il a débloqué l’utilisation du port USB-C comme sortie audio et autorisé la lecture en lossless en filaire. Cette version avait été précédée par une mouture (7E99) retirée aussi vite qu’arrivée à cause d’un problème avec iOS. Comme quoi, l’actualité des firmwares peut être trépidante.

L’AirPods Max USB-C est en promo en ce moment sur Amazon à 539 € au lieu de 579 € dans certains coloris. Le modèle de première génération (Lightning) a, lui, un firmware différent, en l’occurence le numéro 6F25.

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Gemini Live ouvre grand ses yeux pour décrire le monde en temps réel, y compris sur iPhone

Après avoir donné une voix et des oreilles à Gemini, Google lui donne des yeux. Gemini Live, le mode vocal de l’IA accessible dans l’app mobile, peut maintenant voir le monde en exploitant la caméra de votre iPhone ou de votre smartphone Android. Cette fonctionnalité est déployée pour tous les utilisateurs à partir d’aujourd’hui (elle n’est pas encore arrivée chez nous pour le moment).

Avec cette nouvelle capacité visuelle, l’IA est capable de décrire en temps réel votre environnement et de répondre (plus ou moins bien) à toutes les questions contextuelles que vous lui posez. Jusqu’à présent, cette fonction était réservée aux Pixel. Google avait d’ailleurs utilisé cette exclusivité pour se moquer de l’iPhone dans une publicité.

Les iPhone compatibles avec Apple Intelligence ont une fonction similaire, Visual Intelligence, mais celle-ci est largement en retrait sur deux points essentiels : il faut d’abord prendre une photo de l’élément visé pour qu’il soit analysé, et c’est souvent ChatGPT qui est appelé à la rescousse pour l’interprétation. En plus de la caméra de l’iPhone, Gemini Live peut aussi disséquer ce qui se trouve sur son écran.

Gemini Live et les intégrations des services Google

Dans les prochaines semaines, l’assistant deviendra encore plus pratique en communiquant avec d’autres services de Google. Par exemple, rien qu’en pointant un carton de rendez-vous, il pourra ajouter l’événement directement dans Google Calendar. Des intégrations sont également prévues avec Google Maps, Tasks et Keep.

L’app Google Gemini disponible sur iOS avec Gemini Live pour des conversations (presque) naturelles

L’app Google Gemini disponible sur iOS avec Gemini Live pour des conversations (presque) naturelles

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Google AI Ultra : un abonnement à 249 $/mois pour avoir le meilleur de Gemini et plus encore

Google ne veut pas se laisser dépasser par OpenAI… en matière de prix. Six mois après l’introduction de ChatGPT Pro à 200 $/mois, la firme de Mountain View réplique en dégainant un abonnement encore plus cher. Pour pas moins de 249,99 $/mois, Google AI Ultra, réunit tout ce que Google fait de mieux dans l’intelligence artificielle.

Le forfait rehausse les limites d’utilisation de la plupart des services et des fonctions du groupe. Par exemple, les abonnés pourront réaliser plus de Deep Research (recherches approfondies) avec Gemini, générer plus de vidéos avec Veo 2 et créer plus de projets dans NotebookLM.

Autre intérêt du forfait, accéder en premier à des nouvelles technologies, comme Veo 3, l’intégration de Gemini de Chrome et Project Mariner, un prototype d’agent qui peut aider à gérer jusqu’à 10 tâches simultanément. Pour compléter le tout, Google AI Ultra comprend YouTube Premium et 30 To de stockage en ligne. Vu le tarif mensuel, c’est bien le moins.

L’abonnement est dès à présent disponible aux États-Unis. Bon prince, Google divise le prix par deux les trois premiers mois. On ne connait pas encore la date de disponibilité de cette offre en France.

Au passage, l’abonnement Google One AI Premium est renommé Google AI Pro. Il est, lui, disponible en France à 21,99 €/mois. L’intégration de l’IA dans certaines offres a récemment provoqué une forte hausse du nombre d’abonnés chez Google.

Poussé par l

Poussé par l'IA, Google One franchit le cap des 150 millions d'abonnés

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iOS 19 : les apps tierces pourraient tirer parti des modèles d’Apple Intelligence

Les technologies d’IA seraient amenées à se répandre dans encore plus d’applications avec iOS 19 et macOS 16. D’après Bloomberg, Apple va permettre aux développeurs tiers de tirer avantage des modèles exploités actuellement par Apple Intelligence.

Image Playground. Image Apple/iGeneration.

Les apps tierces pourraient ainsi proposer de nouvelles fonctions « intelligentes » en exploitant les modèles qui orchestrent Image Playground (génération d’images), les outils d’écriture ou encore les résumés d’Apple Intelligence. Pour démarrer, Apple ouvrirait uniquement ses modèles inclus dans les iPhone, les iPad et les Mac, et non ceux plus avancés qui tournent sur des serveurs.

Les développeurs n’ont pas attendu Apple pour insuffler de l’IA dans leurs apps : ils ont à leur disposition des solutions techniques fournies par OpenAI, Google et d’autres depuis quelques années. Mais en donnant accès à ses modèles locaux, comme Google a déjà commencé à le faire sur Android avec Gemini Nano, Apple pourrait leur offrir une solution gratuite, parfaitement intégrée et respectueuse de la vie privée.

Encore faut-il que les modèles d’Apple Intelligence soient jugés suffisamment bons par les créateurs d’apps pour qu’ils aient leur préférence. Les résumés erronés des notifications et les images moyennes générées avec Image Playground ne plaident pas en leur faveur. Apple dévoilera-t-elle une deuxième génération de modèles plus performante au même moment ? On devrait en savoir plus dans moins d’un mois, lors de la WWDC 2025.

Apple confirme un keynote pour le 9 juin 2025

Apple confirme un keynote pour le 9 juin 2025

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Synology améliore sa BeeStation avec la version Plus de son boîtier pour du « cloud privé »

Synology vient de lancer un nouvel appareil dans sa gamme. Ce n'est pas un NAS à proprement parler, mais une nouvelle version de la BeeStation, la BeeStation Plus. L'appareil avait déjà été annoncé, il est maintenant (presque) disponible1.

La BeeStation Plus. Image Synology.

La BeeStation Plus est une évolution de la BeeStation, un produit que nous avons testé. L'idée est simple : regrouper vos données dans un boîtier relié à votre réseau local avec des fonctions proches de ce que peuvent proposer les NAS Synology ou les offres de stockage dans le cloud, mais avec une interface simple. La première BeeStation propose 4 To de stockage et est animée par un système sur puce ARM (d'origine Realtek), la nouvelle repose sur une puce Intel (un Celeron J4125), 4 Go de RAM et un disque dur de 8 To. Synology annonce un gros gain de performances : l'appareil est annoncé comme 2,6 x plus rapide pour les sauvegardes des photos, 3,8 x pour le chargement des pages, 4,8 x pour la synchronisation des données.

La BeeStation Plus. Image Synology.
Test de la BeeStation : le plan B de Synology

Test de la BeeStation : le plan B de Synology

Le boîtier lui-même n'est par contre pas plus rapide pour sa connexion au réseau local : Synology reste sur de l'Ethernet à 1 Gb/s, ce qui semble un peu daté en 2025. De même, le boîtier nécessite de l'Ethernet et ne se connecte pas en Wi-Fi. Dans l'ensemble, comme notre test l'explique, il faut voir la BeeStation (et la BeeStation Plus) comme un NAS avec une moustache, un appareil avec une interface plus simple, pensée pour le grand public et pour les tâches qu'un utilisateur lambda peut attendre d'une offre de cloud… sans payer l'abonnement à cette dernière.

La BeeStation Plus. Image Synology.

Le principal problème reste le prix. La BeeStation classique (4 To) vaut 257 € actuellement, alors que la BeeStation Plus, certes plus rapide et avec 8 To de stockage, monte à 444 € sur le site de Synology. Un prix élevé, qui place le boîtier en face de NAS probablement plus performants et plus complets, mais aussi plus complexes.


  1. Le boîtier a un prix, mais n'est pas réellement en vente. Ce qui ne saurait tarder selon la marque.  ↩︎

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Adobe renomme sa formule Tout Creative Cloud en Amérique et augmente son prix

Adobe revoit sa formule d'abonnement la plus complète au Creative Cloud. Ces changements ne sont instaurés que sur le continent américain et rien n'est prévu — « pour le moment » — sur les autres marchés de l'éditeur. Rien n'interdit donc de penser que le changement de nom et l'augmentation de prix opérés ne traverseront pas l'océan.

La formule « Creative Cloud All Apps » (« Tout Creative Cloud » en français) est rebaptisée « Creative Cloud Pro » aux États-Unis, au Canada et au Mexique, et ses prix augmentent (de même que les abonnements payés au mois) :

  • L'abonnement annuel individuel passe de 59,99 $ à 69,99 $ par mois (en France il est aujourd'hui à 67 € hors promotion)
  • L'abonnement annuel pour les étudiants et enseignants passe de 34,99 $ à 39,99 $ par mois (en France il est à 35,28 € par mois après la première année à 19,50 € par mois)
  • L'abonnement annuel pour les entreprises passe de 89,99 $ à 99,99 $ par mois (en France il est à 77,49 € HT € par mois)

Pour faire passer la pilule, Adobe met plus d'IA dans le panier. Les utilisateurs disposent de crédits illimités (au lieu d'un maximum de 1 000) pour la génération d'images et de 4 000 crédits par mois pour la génération « Premium » d'images et de vidéos (pour travailler en 4K ou rallonger des séquences par exemple). Il sera possible aussi de sélectionner d'autres modèles d'IA que celui d'Adobe.

Adobe MAX Londres : des nouveautés tout feu, tout Firefly pour le Creative Cloud

Adobe MAX Londres : des nouveautés tout feu, tout Firefly pour le Creative Cloud

Le basculement vers ces formules rebaptisées et plus onéreuses sera automatique pour leurs clients à partir du 17 juin ou au moment du renouvellement de leur abonnement. Adobe lance en parallèle une formule "non pro", la Creative Cloud Standard — toujours pour ces clients nord-américains et mexicains — qui ne voudrait pas de ces enrichissements.

Cette offre conserve toutes les applications, mais un accès restreint aux apps web (mode lecteur uniquement sauf pour Acrobat qui reste en illimité), aux apps mobiles ainsi qu'aux fonctions d'IA (les 1 000 crédits mensuels pour générer des images fondent à 25). Cette formule est vendue 54,99 $, mais seuls les clients de l'ancien abonnement « Creative Cloud All Apps » peuvent le sélectionner, les nouveaux venus doivent aller sur la formule Creative Cloud Pro.

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Apple confirme un keynote pour le 9 juin 2025

Après avoir annoncé la date de la WWDC en mars (qui va donc se tenir du 9 au 13 juin 2025), Apple profite de la tenue d'une conférence Google I/O pour confirmer un secret de polichinelle : il y a aura un keynote dans la soirée du 9 juin 2025 (en France, il sera 10 h aux États-Unis). Le logo choisi pour cette année semble raccord avec les rumeurs : l'arc-en-ciel de l'Apple Park est semi-transparent.

L'image fournie par Apple.
La WWDC 2025 se tiendra du 9 au 13 juin 2025

La WWDC 2025 se tiendra du 9 au 13 juin 2025

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La Nvidia Shield reçoit encore une mise à jour et gagne le 120 Hz dans les jeux GeForce Now

Nvidia n'a pas encore abandonné son boîtier multimédia Shield, lancé il y a presque 10 ans (le 28 mai 2015). Une telle durée pour les mises à jour est assez rare, spécialement pour un appareil qui fonctionne sous Android.

Les nouveautés. Image iGeneration.

Toutes les variantes de la Shield (les dernières datent de 2019) se basent sur le même système sur puce, le Tegra X1. C'est la même puce que dans la Nintendo Switch, et elle possède quatre cœurs Cortex A57 et quatre A53. C'était un composant très capable en son temps, équipé d'un GPU Nvidia et de nombreuses fonctions de décodage.

La version Pro du boîtier. Image Nvidia.

La version 9.2.1 de Shield Experience (le nom du système) est certes basée sur une version d'Android obsolète (la 11) mais Nvidia continue à corriger des bugs et à ajouter des fonctions. La version précédente amenait le support de l'Auro 3D (un système audio qui permet d'émettre du son sur le plan vertical) et la 9.2.1 ajoute la possibilité de jouer à 120 images/s si vous avez un abonnement GeForce Now et l'écran adapté. Elle corrige aussi quelques bugs, notamment liés à la prise en charge de l'audio.

Les bugs corrigés. Image iGeneration.
Dix ans après sa sortie, la Nvidia Shield continue d’être mise à jour

Dix ans après sa sortie, la Nvidia Shield continue d’être mise à jour

Dans la pratique, la Nvidia Shield TV reste une référence dans le monde Android, 10 ans après sa sortie. Et même si quelques appareils semblent plus modernes, ils sont rarement aussi complets que le produit de Nvidia. Dans le monde Apple, l'Apple TV qui était sa concurrente directe en 2015 a par contre évolué plusieurs fois. Et Apple (comme Nvidia) propose toujours des mises à jour.

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WhatsApp a un problème avec les accusés de réception des vocaux

Plusieurs utilisateurs de WhatsApp sur iPhone notamment et parfois sur Android se plaignent d'un bug avec les accusés de réception sur les messages vocaux.

Quand bien même le message a été entendu, son statut reste sur une position de non écouté (la bulle et le micro ne passent pas du vert au bleu). C'est le cas pour le destinataire, mais aussi pour l'expéditeur du vocal qui peut penser, à tort, que son message est ignoré. On trouve plusieurs témoignages dans ces deux forums de Reddit. L'un de nos lecteurs nous l'a signalé aussi et l'a attribué à l'arrivée d'iOS 18.5, cependant des personnes ont constaté ce bug bien avant.

Image iGeneration.

Nous avons pu reproduire ce comportement avec la version 25.16.4 actuellement sur l'App Store, mais il n'apparaît plus avec la bêta 25.16.75, plus récente, distribuée sur TestFlight. Dans l'attente, il y a deux moyens de passer ces vocaux en statut lu : soit les écouter depuis la version web de WhatsApp, soit utiliser le moteur de recherche de l'app, faire un tri par fichiers « Audio » et les écouter depuis cette vue.

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Crucial lance le SSD externe X10 et le SSD M.2 T710

Au Computex, Crucial vient d'annoncer deux SSD. Le premier est un modèle externe en USB-C, le X10. Le second un modèle en M.2 (les barrettes) pour les PC, le T710.

Le nouveau X10. Image Crucial.

Le X10 est un modèle qui reprend l'esthétique des modèles X9, X9 Pro et X10 Pro. Il est bleuté et utilise la même interface que le X10 Pro, l'USB-C. Ce modèle peut atteindre 20 Gb/s (environ 2 Go/s en pratique) mais cette norme n'est pas compatible avec les Mac et il se limitera donc à 10 Gb/s une fois branché à une machine Apple. Le boîtier est IP65 (une protection contre l'intrusion de poussières et les jets d'eau), ce qui est un peu mieux que l'IP55 des modèles précédents.

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

Dans la fiche technique disponible, Crucial annonce un débit en lecture de l'ordre de 2,1 Go/s, mais pas les performances en écriture. Compte tenu de la disparition du suffixe Pro, nous pouvons donc supposer qu'il écrit moins rapidement que le modèle X10 Pro (capable de saturer l'interface) et que (comme souvent) l'éventuel cache pseudo SLC est réduit.

Sur les capacités de 1 To, 2 To et 4 To, il a peu d'intérêt : il est proposé pour 140, 200 et 330 € chez Amazon, le même prix que le Crucial X10 Pro. Mais il a l'avantage d'exister avec une capacité inhabituelle de 6 To (420 €) et de 8 To (600 €), une nouveauté.

Un nouveau modèle PCIe 5.0

Le T710 est une évolution des T700 et T705, deux modèle PCI-Express 5.0. Ce SSD en format M.2 2280 peut atteindre 14,9 Go/s en lecture (12,4 et 14,5 Go/s sur les T700 et T705), 13,8 Go/s en écriture (11,8 et 12,7 Go/s) et monte à 2,3 millions d'IOPS (les opérations par seconde), contre 1,8 million sur le T705. L'endurance annoncée est la même, avec 2 400 TBW (2 400 To écrits sur la durée de vie du produit), ce qui ne change pas. Il est prévu avec une capacité de 1, 2 et 4 To, avec une sortie prévue en juillet 2025.

Le T710. Image Crucial.
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Google met NotebookLM, son assistant d'analyse de documents, sur iPhone

Google a conçu des apps iOS et Android pour NotebookLM son assistant capable de synthétiser le contenu de documents et de produire des résumés audio façon podcast. Cet outil existait en version web le voilà glissé dans une app mobile qui en reprend les principales possibilités. On peut faire cogiter NotebookLM sur des documents qu'on téléchargera sur son iPhone (par exemple des PDF ou d'autres types de fichiers) et ajouter une pincée de pages web dont on fournit l'URL ou encore l'adresse d'une vidéo YouTube.

Sélection des sources et synthèse de leur contenu. Image iGeneration.

NotebookLM va mouliner ces ressources — une connexion réseau est nécessaire — puis offrir un résumé avec les points saillants. On pourra entamer un échange pour affiner l'analyse sur un point particulier ou par exemple lui demander de créer une FAQ à partir de ces informations. Les sources originales peuvent être de plusieurs langues. Et comme pour la version web, un résumé audio peut être généré (lui-aussi a besoin d'une connexion internet).

Google : NotebookLM génère des podcasts en français à partir de vos documents

Google : NotebookLM génère des podcasts en français à partir de vos documents

Il prend la forme d'une conversation entre deux voix de synthèse qui échangent sur les points clefs du sujet soumis. Ces contenus audio peuvent être téléchargés pour une écoute hors-ligne et facilement partagés.

Le résumé audio généré est écouté en tâche de fond. Image iGeneration.

L'utilisation de l'app mobile de NotebookLM est gratuite, il faut par contre se connecter à son compte Google. Une version Plus donne accès à d'autres capacités en quantité de documents et de bloc-notes via un abonnement Google One.

Poussé par l

Poussé par l'IA, Google One franchit le cap des 150 millions d'abonnés

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Il est impossible de revenir à iOS 18.4.1, Apple ne signe plus

Comme à chaque fois qu'une nouvelle version d'iOS sort — récemment la version 18.5 et ses quelques petites nouveautés —, Apple arrête rapidement de signer la version précédente. Et c'est chose faite : il est maintenant impossible de restaurer un iPhone sur l'itération 18.4.1 d'iOS.

Vous ne verrez plus cet écran.
iOS 18.5 et iPadOS 18.5 sont sortis

iOS 18.5 et iPadOS 18.5 sont sortis

C'est pour Apple autant un moyen de pousser ses utilisateurs vers la dernière version du système qu'un des composants importants de la sécurité d'iOS. Les anciennes versions d'iOS peuvent contenir des failles de sécurité et la liste de celles corrigées avec iOS 18.5 est plutôt longue. Empêcher des utilisateurs de revenir à une ancienne version permet aussi à Apple d'empêcher des malandrins de convaincre un utilisateur de le faire, pour profiter d'une faille connue. Cette voie a tout de même un défaut : ceux qui veulent rester sur une ancienne version du système doivent espérer ne pas avoir de problèmes nécessitant une restauration de l'appareil.

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L'iPhone pourrait bientôt remplacer le GamePad de la Wii U de Nintendo

Une des innovations de la Wii U, la console de Nintendo qui a succédé à la Wii, était sa manette : le GamePad s'inspirait des smartphones et des consoles portables et intégrait un écran tactile de 6,2 pouces, des contrôles, un gyroscope ou une caméra. Mais avec le temps, le GamePad peut avoir été cassé, peut être tombé en panne, etc. Comme Nintendo n'a jamais proposé cet accessoire seul à la vente en dehors du Japon, un développeur (MattKC) a décidé de proposer une implémentation open source, capable de fonctionner sur du matériel plus courant… et même bientôt sur un iPhone.

Vanilla en action, avec Mario Kart 8.

Le projet Vanilla est encore considéré comme une version alpha, mais il fonctionne directement sur le Steam Deck de Valve, sur les appareils qui fonctionnent sous GNU/Linux en général, sur une Nintendo Switch modifiée ou sur un Raspberry Pi. La page du projet indique que les smartphones Android et les appareils sous Windows sont aussi pris en charge, mais avec quelques limites. Enfin, ce qui pourrait en intéresser certains ici, iOS est noté « Coming soon », ce qui implique qu'une version pour transformer un iPhone ou un iPad en GamePad est bien prévue.

Le GamePad de Nintendo a un comportement un peu particulier : il n'exécute pas directement les applications. C'est une sorte de télécommande qui reçoit de la vidéo encodée par la Wii U elle-même, avec un concept proche d'AirPlay. L'ensemble peut donc être émulé assez facilement sur un appareil qui a idéalement un écran tactile et des contrôles (le Steam Deck est évidemment parfait pour cet usage) et est capable de décoder de la vidéo en H.264.

Le GamePad. Image Tokyoship, CC BY 3.0.

Selon le développeur de Vanilla, le principal problème vient de la liaison entre la console et le GamePad : Nintendo emploie une version légèrement modifiée du Wi-Fi 802.11n (Wi-Fi 4) dans la bande des 5 GHz. Ce choix particulier limite donc la compatibilité : il faut que le récepteur choisi dispose d'une puce de type SoftMAC, c'est-à-dire une puce qui implémente le Wi-Fi en partie logiciellement à travers le pilote. Les puces dites FullMAC (qui prennent en charge le protocole totalement matériellement) ne sont pas compatibles. Il y a une liste de compatibilité sur la page du projet, et c'est ce qui explique que les versions Windows et Android sont limitées : les deux systèmes d'exploitation ne permettent pas un accès bas niveau, nécessaire pour prendre en charge les modifications effectuées par Nintendo. Dans ce cas de figure, un autre appareil sous GNU/Linux (par exemple, un Raspberry Pi) peut s'occuper de la connexion elle-même, avec une carte compatible.

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