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Promo : l'Apple Watch Series 9 45 mm à 269 €, soit moins cher qu'une Apple Watch SE !

Ce n’est que le début, mais pour le moment, les French Days valent le détour. Alors que l’iPad Air M3 peut s’acheter à 530 €, l’Apple Watch Series 9 fait également l’objet d’une promotion très agressive. Vous pouvez acheter le modèle 45 mm pour 269 €. À titre de comparaison, l’Apple Watch SE est vendu chez Apple 10 € plus cher et fait en comparaison sur le plan technique pâle figure.

Précisons d’emblée que ce sont des modèles neufs vendus par Boulanger qui utilise la plate-forme de Rakuten pour écouler ses stocks. À ce prix, vous avez le choix de la finition : Lumière stellaire ou argent. Pour bénéficier de cette promotion, il vous faut saisir le code RAKUTEN30 lors de la commande.

Techniquement, il n’y a pas d’immense différence entre l’Apple Watch Series 9 et Series 10. En tout cas, rien qui ne justifie de mettre plus de 210 € pour obtenir le dernier modèle. Elles offrent les mêmes performances. Toutefois, la Series 10 dispose d’un meilleur écran, d’une recharge plus rapide, d’un haut-parleur plus polyvalent, et d’un capteur de température de l’eau.

Test de l’Apple Watch Series 9 : pas grand-chose de neuf au poignet

Test de l’Apple Watch Series 9 : pas grand-chose de neuf au poignet

Lors de notre test de l’Apple Watch Series 9, celle-ci a obtenu la note de 4/5. Notre conclusion pourrait vous aider ou non à sauter le pas :

Chacun jugera de l’intérêt de faire évoluer la montre à son poignet. Si vous avez une Apple Watch d’il y a un an ou deux, elle fonctionne encore probablement très bien et ce n’est pas le geste toucher deux fois qui va vous convaincre d’en changer. Si elle est plus ancienne et que la batterie commence à donner de sérieux signes de faiblesse, c’est peut-être un bon moment de penser à une nouvelle montre3. Bien sûr, si vous pouvez patienter encore un an, le modèle de l’an prochain promet beaucoup (attention aux spoilers), mais si le design de l’actuelle vous convient, pourquoi attendre un an de plus ?

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Synology : la liste des disques durs compatibles avec sa nouvelle gamme de NAS est encore vide

Synology est peut-être un excellent concepteur de NAS, l’entreprise aurait bien besoin d’un cours de communication. Depuis l’apparition d’un communiqué de presse publié uniquement sur son site allemand il y a près de deux semaines, on sait que le fabricant entend restreindre les disques durs que l’on pourra installer dans ses futurs NAS, la gamme DSx25+ qui devrait rapidement sortir en France. Les modalités de cette restriction ne sont pas très claires toutefois : on sait que les disques durs vendus sous la marque Synology seront compatibles, ainsi en théorie qu’une sélection de modèles tiers validés par l’entreprise. Quels modèles exactement ? C’est là que la situation reste floue.

Image Synology.

Le site officiel de Synology permet d’obtenir des listes de produits certifiés pour fonctionner avec chaque modèle de NAS. Par exemple, pour l’actuel DS923+, voici les disques durs tiers qui devraient parfaitement fonctionner avec l’appareil. Cette liste comprend des modèles conçus par Western Digital, Seagate et Toshiba et même s’il y a bien plus d’options dans le commerce, on peut au moins trouver des modèles tiers qui seront reconnus comme nativement compatibles et offriront toutes les fonctions attendues. En théorie, cela devrait être la même chose pour la future gamme. En pratique, Synology n’a pas encore publié de liste et d’après les premiers retours, seuls les disques durs maison sont acceptés pour le moment.

Le créateur du blog spécialisé Cachem a pu le confirmer avec un DS925+ qu’il a sous la main pour le tester en amont de sa sortie officielle et ses conclusions sont sans appel. Sur ce modèle et en l’état, seuls les disques durs de Synology sont acceptés, les produits tiers qu’il a essayés d’insérer dans l’appareil ont été rejetés. Il ne s’agit pas seulement de passer outre un message d’erreur, le NAS refuse tout simplement de créer un nouveau volume avec le disque dur, si bien que le produit est inutilisable. Le test a été effectué avec un disque dur Western Digital Red puis un Seagate IronWolf Pro, deux modèles conçus pour les NAS et qui ne devraient ainsi poser aucun problème de fiabilité.

En insérant un disque dur non Synology dans le NAS, on ne peut même pas le configurer, le message d’erreur empêche de faire quoi que ce soit. Image Cachem.

Synology a toutefois prévu un petit compromis en permettant d’utiliser un disque dur tiers dans le cadre d’une migration depuis un ancien NAS de la marque. L’auteur de Cachem a également essayé ce scénario en utilisant également un disque dur WD Red 4 To qui contenait encore des données stockées avec un autre NAS. Au démarrage, le DS925+ l’identifie correctement et propose de migrer les données depuis l’ancien système vers le nouveau, ce qui est la procédure attendue.

Pour autant, n’espérez pas « blanchir » un disque dur de la sorte, le système d’exploitation maison retient son origine en indiquant dans les paramètres qu’il s’agit d’un disque migré depuis un autre système. Surtout, un message suggère qu’il faut remplacer le disque dur « immédiatement », comme s’il était endommagé et alors même que toutes les fonctionnalités sont présentes. C’est clairement pensé comme une solution de transition et le constructeur part du principe que vous remplacerez tous les disques durs tiers transférés depuis un ancien NAS avec ses propres modèles.

Migrer un disque dur depuis un ancien NAS Synology fonctionne, mais ce n’est censé être que temporaire et DSM le rappelle en permanence. Image Cachem.

Est-ce une restriction temporaire, le temps que la liste de disques durs tiers certifiés soit publiée par Synology ? C’est possible, même si on ne peut que spéculer à ce stade, faute d’une communication officielle claire. Tout ce que l’on sait, c’est que si vous pouviez mettre la main sur un NAS DSx25+ aujourd’hui, vous devriez obligatoirement acheter un disque dur Synology pour l’utiliser. Sauf à bricoler, ce script qui ajoute n’importe quel disque dur à la liste des modèles tiers autorisés fonctionnant encore sur la nouvelle gamme, d’après Cachem. Autre option plus coûteuse, n’utiliser que des SSD, le blocage ne touchant que les disques durs (pour le moment).

Quoi qu’il en soit, ces complications vont inévitablement favoriser les concurrents de Synology et Asustor l’a bien compris. Comme l’a relevé Next, le fabricant a publié un article de blog revendiquant la liberté de choisir n’importe quel matériel pour remplir ses propres NAS. Même si le nom de son concurrent n’est jamais cité, la cible de cette publication est évidente.

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Un prix canon sur les iPad Air M3 : 530 € (-189 €) ! L'iPad Pro M4 à 899,99 € !

Si vous souhaitez changer votre iPad, c’est le moment ou jamais. Avec les French Days, le prix des tablettes d’Apple ne cesse de dégringoler. Aujourd’hui, il est possible de faire l’acquisition d’un iPad Air M3 11” Wi-Fi 128 Go pour 530 € ! Ca ne vous parait pas cher ? C’est normal, Apple vend en boutique sa tablette au prix de 719 €. C’est quasiment une réduction de 200 €.

Pour l’obtenir à ce prix, il suffit de saisir le code RAKUTEN30 lors de la transaction. Petite cerise sur le gâteau, vous verrez verser 5,60 € sur votre cagnotte, que vous pourrez utiliser lors d’un achat ultérieur. Notez qu’à ce prix, vous avez le choix de la couleur. Vous pouvez l’obtenir en bleu, en gris, en lumière stellaire ou encore en mauve.

L’iPad Air M3 11″ et son grand frère. — Image iGeneration

Il s’agit d’un modèle d’import, mais, sachant qu’il s’agit d’un appareil Wi-Fi, il n’y a pas grand-chose à craindre. Vu le prix de l’économie réalisée, on vous conseillera juste de prendre une garantie Apple Care dans la foulée.

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Dans notre test, l’iPad Air M3 s’en tire avec une note de 4/5.

Le bilan était prévisible : extrêmement proches des iPad Air M2, les iPad Air M3 sont de très bonnes tablettes qui tiennent leur rang. Ils surclassent largement l’iPad d’entrée de gamme en matière de puissance et sont en cela les modèles que l’on a tendance à recommander si le budget le permet. Avec la puce M3, il n’y a pas de souci à se faire sur les performances pendant des années et des années… mais on pouvait déjà dire la même chose avec la M2.

Il s’agit d’une tablette robuste, qui ravira l’immense majorité des utilisateurs. On regrette juste qu’Apple ne l’ait pas doté d’un écran plus performant et qu’elle ne possède pas la recharge rapide.

L’iPad Pro M4 n’est pas en reste. Vous pouvez l’acquérir pour 899,9 €, toujours en saisissant le code RAKUTEN30. Il s’agit du modèle 11” avec 256 Go d’espace de stockage que l’on trouve sur l’Apple Store au prix de 1219 € !

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Apple lance une page avec les artistes et les sportifs visibles sur toutes ses plateformes

Apple a mis en ligne une nouvelle rubrique sur son site consacré aux artistes et sportifs que l'on croise dans les contenus d'Apple Music, Podcasts ou Apple TV. La raison d'être de cette section — https://snapshot.apple.com/us/ — n'est pas très claire. Apple n'en a pas fait l'annonce et son fonctionnement est encore très sommaire.

Sources Apple.

La page d'accueil présente un carrousel de vignettes avec différentes personnalités — cela va de Billie Eilish à Lionel Messi en passant par Coldplay, Roger Federer, Shohei Ohtani, Cate Blanchet ou Matt Damon. Certains ont été vus dans des programmes d'Apple TV+ mais ce n'est pas systématique.

En cliquant sur l'une de ces vignettes, on tombe sur une page dans laquelle sont compilés des contenus auxquels a participé la personne. Qu'il s'agisse d'un album, d'une interview dans un podcast ou de tout autre programme disponible sur et via les plateformes d'Apple. Ce n'est pas exhaustif, des liens de raccourci sont là pour renvoyer vers les services en question.

Apple privilégie ses plateformes puisqu'il n'est pas fait mention par exemple de la chaîne YouTube d'Apple Music où Zane Lowe enquille pourtant de longues interviews. En pied de page, une bio rachitique donne le lieu et la date de naissance de la personne.

Rien de foncièrement utile pour le moment, surtout en l'absence d'un moteur de recherche. On ne peut que regarder passer ce manège de stars en espérant voir ses préférées et cliquer dessus. Ce n'est pas encore IMDb.

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iOS 18.5 : ce serait pour la mi-mai

Le cycle de développement d’iOS 18 touche presque à sa fin. Dans un peu plus d’un mois, tous les regards se porteront sur iOS 19, qui sera comme toujours présenté en grande pompe à l’occasion de la WWDC.

En attendant, cela n’empêche pas iOS 18.5 d’être en chantier. Apple a sorti la quatrième bêta de son logiciel système en début de semaine. Signe que nous sommes plus proches de la fin que du début dans le cycle de développement d’iOS 18, cette mise à jour n’apporte pour le moment pas grand-chose de visible pour les utilisateurs.

Comme le note 9to5Mac, si l’on en croit le planning des années précédentes, il est fort probable que cette version sorte à la mi-mai. En effet, iOS 17.5 a vu le jour un 13 mai, iOS 16.5 un 18 mai, et iOS 15.5. un 16 mai. Il y a donc comme un air de déjà vu. Apple aimant bien faire chauffer les connexions Internet le lundi, les dates du 12 et du 19 mai apparaissent comme les plus probables.

iOS 18.5 pourrait toutefois à la dernière minute se voir doter de deux nouveautés. L’une est de taille, puisqu’il s’agirait du lancement d’Apple Intelligence en Chine. La deuxième serait de saison avec l’ajout à la dernière minute d’un fond d’écran Pride. Ce fond d’écran devrait également être accompagné d’un nouveau cadran sur watchOS et sans doute d’un nouveau bracelet. Notez enfin que la fonction recopie de l’iPhone est toujours inactive en Europe !

Les fonds d’écran Pride d’iOS 17.5

iOS 18.5 n’arrivera pas seul, il sera bien évidemment accompagné de nouvelles versions de macOS, iPadOS, watchOS et tvOS.

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Eve rejoint à son tour le programme Works with Home Assistant

Le dernier fabricant en date à rejoindre le programme « Works with Home Assistant » est Eve, spécialiste des accessoires connectés à Thread qui a pleinement adopté Matter depuis l’apparition du nouveau standard. C’est justement ce choix qui en fait un candidat parfait pour ce programme de certification qui repose sur les valeurs mises en avant par la domotique open-source, à commencer par un fonctionnement strictement en local, sans impliquer de serveurs distants. Le programme a été lancé l’an dernier et les fabricants qui y participent sont encore rares, même si on peut mentionner des grands noms comme Aqara et le spécialiste des caméras connectées Reolink.

Image Home Assistant.

Comme toujours, la certification n’est apportée qu’aux produits qui ont été rigoureusement testés par la fondation derrière Home Assistant. Le catalogue d’Eve n’étant pas immense, cela concerne la majorité des accessoires conçus par ses soins, y compris des appareils qui ne sont pas encore commercialisés par ici (dont la prise pour l’extérieur pourtant annoncée il y a plus d’un an). Voici la liste initiale de ceux qui sont disponibles, une liste qui sera appelée à évoluer par la suite :

Notez que cela ne concerne que les versions Matter de ces produits, mais les dernières versions HomeKit peuvent en général passer sur le nouveau standard. La certification est une reconnaissance de leur bon fonctionnement dans Home Assistant, sans nécessairement changer quoi que ce soit en termes de fonctionnalités. Par exemple, la prise connectée Eve Energy a reçu une grosse mise à jour ce mois-ci, avec le passage à Matter 1.3 et la transmission de ses données de consommation par le biais de Matter. Elle était pourtant déjà capable de le faire auparavant, sauf qu’elle utilisait alors un protocole spécifique créé par Eve.

Vous ne verrez sans doute pas la différence, puisque l’app Maison d’Apple gère bien Matter tout en restant bloquée sur les premières versions du protocole tandis que Home Assistant accédait déjà aux données énergétiques. Néanmoins, c’est un signe de l’avancée du standard et surtout une reconnaissance du travail mené par Eve dans ce domaine.

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Tim Cook attendrait des « bras robotisés » pour produire l’iPhone aux États-Unis, selon le gouvernement américain

Tim Cook n’attendrait plus que l’arrivée de robots pour produire l’iPhone aux États-Unis, voilà en substance le message de Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce des États-Unis depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. C’est en tout cas ce qu’il a expliqué dans le cadre d’une interview accordée à CNBC, en indiquant que l’information venait du CEO en personne. Le patron d’Apple lui aurait indiqué qu’il lui faut des « bras robotisés » pour pouvoir produire l’iPhone dans le pays, en ajoutant qu’il le ferait dès que ce sera possible, car la production à l’étranger serait « son plus gros danger ».

Le seul bras robotisé connu actuellement actif au sein d’Apple est celui qui démonte les anciens smartphones afin de récupérer un maximum de pièces recyclables. Image Apple.

Difficile de nier que la production chinoise est une difficulté pour Apple en 2025, elle posait déjà des problèmes bien avant l’élection de l’actuel Président américain. Pour autant, déplacer la production n’importe où dans le monde est un défi majeur et encore plus aux États-Unis pour de multiples raisons. Parmi lesquelles, le coût de l’emploi est indéniablement un facteur, alors on voit bien en quoi une chaîne de production robotisée pourrait aider… mais c’est de la fiction à ce stade. La production de l’iPhone repose toujours en grande partie sur des bras bien humains et même si Apple voulait éliminer le facteur humain pour faire appel à des robots, cela ne se ferait pas d’un claquement des doigts.

Quand bien même, admettons que Tim Cook a bien dit cela à Howard Lutnick et que l’entreprise parvienne à produire l’iPhone dans son propre pays grâce à des robots. Le gouvernement de Donald Trump présenterait cela comme une immense victoire pour les emplois, alors même qu’une telle usine emploierait très peu de monde, puisque les robots feraient l’essentiel du travail. Le secrétaire au Commerce le reconnait d’ailleurs lui-même, en notant qu’il ne s’agit pas de visser (façon Les Temps modernes, ndr), mais bien d’emplois qualifiés et hautement rémunérés. Des emplois par définition rares.

Le plus probable est que Tim Cook cherchait une excuse vaguement plausible pour satisfaire le Président des États-Unis. Pendant ce temps, il déplace en effet la production de l’iPhone depuis la Chine vers… l’Inde. À ne pas confondre avec l’Indiana.

Donald Trump voudrait qu

Donald Trump voudrait qu'Apple visse ses iPhone aux États-Unis

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Encore un problème technique sur l’offre B&You Pure fibre : les 8 Gbit/s normalement de retour

En améliorant son offre B&You Pure fibre lundi dernier, Bouygues Telecom a apparement réintroduit un vieux bug. Cet abonnement concentré sur la connexion à internet avec la fibre optique jusqu’à 8 Gbit/s en téléchargement pour seulement 23,99 € par mois sans engagement adoptait à cette occasion la toute nouvelle Bbox équipée de Wi-Fi 7 tri-bandes, sans changer le prix. Une excellente nouvelle, même si de nombreux lecteurs nous ont fait part d’un étrange bug : alors que leur adresse était auparavant éligible à la fibre ultra-rapide, Bouygues leur annonçait désormais 2 Gbit/s au maximum.

Image MacGeneration/Bouygues Telecom.

C’est déjà très rapide bien entendu, mais puisque le FAI promettait toujours jusqu’à 8 Gbit/s sur les téléchargements, on pouvait se demander pourquoi cette restriction existait. Contactée par Frandroid, l’entreprise a répondu que ce n’était pas volontaire et qu’il s’agissait en réalité d’un bug. L’option gratuite « Débit+ » qui doit être activée pour atteindre les vitesses les plus élevées n’était temporairement plus accessible aux abonnés de l’offre B&You Pure Fibre. Cela devrait normalement être corrigé dès ce soir, si bien que les nouveaux-venus devraient pouvoir souscrire directement avec 8 Gbit/s si leur adresse est éligible et ceux qui étaient déjà abonnés devraient pouvoir activer l’option dans leur espace client.

Si ce bogue vous évoque quelque chose, c’est parce que l’offre B&You Pure fibre a été lancée avec un problème similaire. Il y a manifestement quelque chose qui coince quelque part dans l’infrastructure de Bouygues Telecom, mais la bonne nouvelle, c’est que vous aurez bien accès quasiment au meilleur de ce que la fibre optique peut offrir aux particuliers français pour 24 € par mois.

Bouygues Telecom : un raté qui dure dans l

Bouygues Telecom : un raté qui dure dans l'offre Pure fibre à 8 Gbit/s

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IBAN, nom, adresse, sites de plus en plus crédibles : méfiez-vous du phishing

Comme un virus saisonnier, les pirates par phishing reviennent de plus belle. Si la plupart d’entre nous se seraient bien passés de ce genre d’individus, malheureusement les multiples fuites de données personnelles arrivées ces derniers mois leur donnent l’occasion de non seulement se multiplier, mais en plus d’être plus crédibles.

Nom, prénom, adresse, IBAN... beaucoup de données bien réelles pour vous faire tomber dans le piège. Merci Alexandre pour la capture.

Depuis la fuite de données de Free, certains e-mail de hameçonnage, en plus de ne pas contenir de fautes (ce qui facilitait la détection auparavant...), contiennent maintenant de nombreuses données pouvant laisser croire à un service tout ce qu’il y a de plus officiel, avec vos nom, prénom, adresse, et même pour certains l’IBAN ! L’adresse mail utilisée peut encore aider quand vous avez utilisé un « mail poubelle » pour vous inscrire à tel ou tel service, mais il est de plus en plus difficile de distinguer un mail frauduleux d’une missive sérieuse.

Et si les mails étaient seuls... comme l’indique Clubic, les SMS vous invitant à reprogrammer une livraison sont, eux aussi, de plus en plus réalistes : moins de fautes (même si ce n’est pas encore parfait), site de plus en plus calqué sur l’original, numéro de colis crédible, proposition de dates correctes... tout est fait pour vous inciter à insérer les numéros de votre carte de crédit, pensant honnêtement recaler une date ou un lieu de livraison.

Les sites utilisés par les SMS de phishing sont de plus en plus propres... Image Clubic.

Entre les données récupérées par les fuites et le fait que les petits malins semblent avoir découvert l’usage du Bescherelle, méfiance ! Redoublez de vigilance !

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Orange TV sur Apple TV : l’opérateur élargit l’accès gratuit à son service… un peu trop

Le 10 avril, concomitamment au lancement des Livebox S et Livebox 7, Orange a annoncé un changement pour son service Orange TV sur les téléviseurs connectés, Apple TV incluse. En raison de la complexité des offres et de ce qui est apparemment une erreur technique, ce changement a entraîné une certaine confusion.

Jusque-là, seuls les clients des offres Livebox Up et Max pouvaient profiter gratuitement des chaînes de télé fournies par Orange sur les TV connectés. Pour les autres, il fallait payer 5 €/mois. Depuis mi-avril, Orange a élargi le cercle de clients pouvant utiliser sans frais Orange TV sur leur Apple TV, leur téléviseur Samsung ou leur appareil Android TV.

Application Orange TV sur Apple TV. Image iGeneration.

Dans son communiqué de presse, le fournisseur d’accès à internet indique que « l’appli "TV d’Orange" sur TV connectée, PC et mobile [est] maintenant accessible sans surcoût pour tous les clients TV d’Orange. » Mais c’est quoi un « client TV d’Orange » ?

Sur la page de l’option, on y voit un peu plus clair : il est mentionné que celle-ci est incluse dans les offres comprenant un décodeur TV. Oui, c’est paradoxal, il faut une offre comprenant un décodeur pour avoir le droit de regarder gratuitement la télé sur son Apple TV. Dans le détail, les formules Livebox, Livebox Up et Livebox Max sont donc concernées. Sont exclues les offres Just Livebox et Cheat_code_18_26. Pour les clients de ces dernières, l’option coûte toujours 5 €/mois.

Un cadeau involontaire à certains abonnés Sosh

Et chez Sosh, alors ? Il faut d’abord rappeler la grille tarifaire de cette marque : l’abonnement fibre (actuellement 19,99 €/mois pendant un an, puis 25,99 €/mois) ne comprend pas de décodeur. Pour en avoir un, il faut ajouter 5 €/mois. Cette option permet aussi d’avoir accès à Orange TV sur Apple TV. Par ailleurs, Sosh propose une option dédiée à 5 €/mois pour avoir Orange TV sur les TV connectés sans décodeur. (Pour être exhaustif, il y a aussi une option gratuite pour avoir Orange TV uniquement sur smartphone, tablette et ordinateur.)

Options TV lors de la souscription d’une offre fixe Sosh. Image iGeneration.

Or, depuis mi-avril, des clients Sosh n’ayant ni décodeur ni option dédiée se sont rendu compte qu’ils avaient accès gratuitement à Orange TV sur leur Apple TV. Nous avons pu vérifier nous-mêmes ce bonus inattendu sur une ligne Sosh sans option spécifique. Subtilité commerciale obscure ou erreur technique ? Nous avons posé la question à Orange, qui nous a répondu qu’il s’agissait d’un accès anormal.

S’agissant des clients Sosh, leur offre d’accès internet n’inclut par défaut que l’accès à une offre TV « mobile » (ie, sur mobile/PC/tablettes mais pas téléviseur). S’ils souhaitent consommer la TV sur téléviseur, ils doivent souscrire à une option (5€/mois) pour obtenir un décodeur ou l’accès à Orange TV sur TV Connectées.

Si vous êtes chez Sosh et que vous profitez gratuitement des chaînes de télé d’Orange sur votre Apple TV sans l’une de ces options, vous avez donc de la chance, mais cela ne devrait pas durer.

Ce n’est pas la première fois qu’un opérateur ouvre plus qu’il ne le voudrait les vannes de son service de télévision. Les clients de l’offre B&You Pure fibre ont pu jouir gratuitement de B.tv sur Apple TV pendant quelques mois, alors que leur contrat ne le prévoyait pas. Bouygues Telecom a fini par couper le robinet récemment. Quand on en arrive au point où les opérateurs eux-mêmes s’y perdent, c’est le signe que les offres sont vraiment incompréhensibles.

Comment regarder les chaînes de télé sur l’Apple TV : toutes les apps et offres disponibles

Comment regarder les chaînes de télé sur l’Apple TV : toutes les apps et offres disponibles

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Refurb : l’Apple TV 4K est de retour à 139 €

L’Apple TV 4K de la dernière génération est revenue dans l'offre de produits reconditionnés d’Apple. On ne l'avait pas vue depuis le tout début décembre. Le modèle 64 Go est vendu 139 € et celui de 128 Go est à 159 €.

Il s’agit à chaque fois d’une réduction de 30 € sur le neuf. Cela reste intéressant, car l’Apple TV est assez peu en promotion et elle ne descend pas à ce niveau. Sa présence sur le refurb est tout aussi aléatoire.

Apple TV 4K de 3e génération (2022). Image iGeneration.

En plus d’avoir le double de stockage, le modèle à 159 € dispose d'un port Ethernet et d’une compatibilité avec la technologie Thread. Si votre connexion Wi-Fi n’est pas terrible ou que vous avez des objets connectés récents, il faut aller vers ce modèle.

L’Apple TV 4K de 3e génération (sortie en 2022) est dotée d’une puce A15, d’une sortie HDMI 2.1 et du Wi-Fi 6. Elle est accompagnée par la télécommande USB-C en métal qui a remplacé le modèle Lightning plus fin, avec une surface en verre.

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Une étiquette énergie et des règles d’écoconception bientôt obligatoires pour les smartphones

À partir du 20 juin, une nouvelle étiquette devra accompagner tous les smartphones et toutes les tablettes vendues dans l’Union européenne. Décidé dans le cadre du Pacte vert, un règlement européen va imposer un étiquetage énergétique similaire à celui déjà en place pour les appareils électroménagers. Les objectifs : aider les consommateurs à faire un choix éclairé et pousser les industriels à développer des appareils plus économes et durables.

L’étiquette, qui devra figurer dans les pubs et tout le matériel promotionnel technique, comprendra les infos suivantes :

  • I : un QR code renvoyant vers la documentation du produit
  • II : la marque commerciale
  • III : la référence du modèle
  • IV : l’échelle des classes d’efficacité énergétique
  • V : la classe d’efficacité énergétique du smartphone
  • VI : l’endurance de la batterie par cycle, en heures et en minutes par charge complète de la batterie
  • VII : la classe de fiabilité en ce qui concerne la résistance aux chutes libres répétées
  • VIII : la classe de réparabilité
  • IX : l’endurance de la batterie en cycles
  • X : l’indice de protection contre la pénétration de l’eau et de la poussière
  • XI : le numéro du règlement européen qui fixe toutes ces obligations

La Commission européenne a défini des procédures standardisées précises pour évaluer chaque smartphone et chaque tablette selon l’ensemble de ces critères. L’efficacité énergétique, la caractéristique la plus mise en avant, est calculée sur les smartphones en réalisant cette séquence d’essai qui est répétée jusqu’à ce que la batterie soit vide :

  • Appel téléphonique (4 min.);
  • Veille (30 min.);
  • Navigation web (9 min.);
  • Veille (30 min.);
  • Streaming vidéo (4 min.);
  • Jeu (1 min.);
  • Veille (30 min.);
  • Transfert de données (8 min.);
  • Veille (30 min.);
  • Lecture vidéo (4 min.);

Pour les tablettes, tous les usages de la séquence d’essai sont allongés. Le temps est obtenu (l’endurance, « END ») est ensuite utilisé dans une équation avec les caractéristiques de la batterie (tension « U » et capacité nominale « C ») pour obtenir au bout du compte l’indice d’efficacité énergétique.

Le deuxième volet du règlement va aussi obliger les fabricants à suivre plusieurs règles d’écoconception, c’est-à-dire de conception qui améliore la durabilité, la fiabilité et la réparabilité. Autant l’USB-C obligatoire a été une grande épreuve pour l’iPhone, autant Apple est déjà largement dans les clous pour ces nouvelles normes.

Les fabricants devront notamment faire en sorte que leurs appareils résistent dans une certaine mesure aux chutes accidentelles et à la pénétration de l’eau, ce qui est le cas des iPhone depuis longtemps.

Ils devront aussi s’assurer que leurs batteries supportent au moins 800 cycles de charge et de décharge tout en conservant au moins 80 % de leur capacité initiale. Apple a justement revu ce point l’année dernière. Initialement, la Pomme avait indiqué que la batterie des iPhone 15 était conçue de manière à conserver jusqu’à 80 % de sa capacité au bout de 500 cycles de charge complets. Quelques mois plus tard, elle a modifié son estimation : la batterie des iPhone 15 est censée conserver jusqu’à 80 % de sa capacité initiale au bout de 1 000 cycles complets de charge. Les iPhone 16 ne sont pas encore mentionnés sur la page d’information en question.

Parmi les autres règles obligatoires d’écoconception, il y en a plusieurs qui concernent les réparations, un domaine dans lequel Apple fait lentement mais sûrement des progrès.

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Amazon n'affichera pas sur son site le coût des droits de douane de l'administration Trump 

Amazon pourrait bientôt afficher sur son site (américain) la contribution des nouveaux droits de douane aux augmentations de prix qui frappent les produits venus de Chine et d'autres pays. Amazon n'a pas confirmé, et pas démenti non plus, cette information de Punchbowl News.

Image Amazon.

La Maison-Blanche n'a pas manqué de réagir à cette rumeur qui a par ailleurs provoqué une baisse du cours de l'action du vendeur. La porte-parole Karoline Leavitt a qualifié, au nom du président américain, cette intention d'« Acte politique et hostile »… à l'image de ces droits de douane, mais l'ironie de sa réponse lui aura échappé. Karoline Leavitt y voit la preuve que « Les Américains doivent acheter américain ».

Les articles importés touchés par la hausse des prix devraient ainsi afficher à leur côté la part liée à ces taxes de douane. Interrogée pour savoir si ce n'était pas la démonstration « claire comme de l'eau de roche » que c'est « Le client américain, et non la Chine, qui [va] payer les frais de cette politique », Leavitt a botté en touche, expliquant qu'elle venait juste de discuter au téléphone avec le président américain à propos de l'intention d'Amazon. Présent à ses côtés, Scott Bessent, le Secrétaire au Trésor des États-Unis à qui la question se destinait aussi n'a pas fait de commentaires.

Si l'information de Punchbowl News est exacte, Amazon ne sera pas le premier à détailler ce coût supplémentaire auprès de ses clients. Le Chinois Temu a ajouté une ligne « Import charges » qui distingue cette contribution dans le prix final. Une tenue d'été vendue à l'origine 30,91 $ grimpe par exemple à 75,80 $ avec ce surcoût clairement mentionné de presque 45 $.

Source CNBC.

Reuters révélait hier que plusieurs commerçants reconsidéraient le niveau de leur participation aux Jours Prime sur Amazon en juillet. Ces deux jours de soldes sont un rendez-vous phare de la plateforme, dans la veine du Black Friday. Cette frénésie commerciale — Amazon prend en général 15 % de commission sur les ventes — se traduit par le renouvellement ou la vente d'abonnements Prime à de nouveaux clients.

Des vendeurs de produits importés de Chine ont décidé de sauter l'édition 2025 ou de réduire le pourcentage de leurs remises. Les participants ont jusqu'au 23 mai pour s'inscrire à l'opération. Interrogé sur ces désistements, Amazon a répondu qu'il « enregistre une forte réponse de la part des vendeurs partenaires du Prime Day 2025 ».

Mise à jour à 17h13 : Amazon a déclaré n'avoir jamais eu l'intention d'afficher le coût des frais de douane sur son site principal et rien n'avait été mis en place en ce sens sur les autres sites du groupe. Un porte-parole d'Amazon a toutefois ajouté : « L'équipe qui gère notre boutique à très bas prix, Amazon Haul, a envisagé d'afficher des frais d'importation sur certains produits ».

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Les Mac Pro Intel, des boîtes aux lettres majuscules

À quoi peut bien servir un Mac Pro Intel à l’ère de l’architecture Apple Silicon ? À recevoir du courrier postal ! C’est cette drôle de boîte aux lettres qu’a croisée un de nos lecteurs, Philippe, lors d’une balade dans les Yvelines. L’idée n’est pas inédite, en témoigne cet autre Mac Pro recyclé pour le même usage quelque part en Bourgogne. Faute de lecteur de disque, cela sera plus difficile de faire pareil avec le Mac Pro Apple Silicon une fois qu’il fera partie du passé.

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Les rayons américains d'informatique pourraient être vides d'ici deux mois prévient Pegatron

« D'ici deux mois, les rayons aux États-Unis… pourraient ressembler à ceux de pays du tiers-monde, où les gens vont dans les magasins, mais n'y trouvent que des étagères vides parce que tout le monde attend de voir ». Ce n'est pas le patron d'un géant de l'alimentaire qui redoute ce scénario, mais celui de Pegatron qui le confie à Reuters.

T.H. Tung, le président de l'un des principaux assembleurs taiwanais de produits d'Apple, après Foxconn, fait référence au désordre créé par Donald Trump après l'annonce de droits de douane inédits qui a été suivie presque immédiatement de l'annonce d'un délai de pause de 90 jours.

Apple Store Miami Worldcenter. Janvier 2024. Image Apple.

Pegatron fabrique pour Apple (il gère aussi son AppleCare depuis l'Europe de l'Est), Dell ou encore Microsoft en Inde, au Vietnam ou en Indonésie en plus de la Chine. Même sans ce dernier pays où des taxes jamais vues ont été maintenues, les autres pays restent sujets à une augmentation des leurs de 10 %.

Les fabricants de PC et autres produits informatiques ou électroniques qui ne savent plus à quel saint se vouer, n'en profitent pas pour augmenter la production afin de profiter de cette fenêtre des « seulement » 10 %, observe T.H. Tung. Il est possible après tout que ces taxes finissent par être abandonnées. C'est un scénario parmi d'autres dans un contexte aussi imprévisible que les humeurs du locataire de la Maison-Blanche.

Un contexte où certains clients américains de ces assembleurs préfèrent attendre de voir venir plutôt que de constituer des stocks qui pourraient leur rester sur les bras. Les plans de Pegatron et de ses confrères ne fluctuent pas au gré des déclarations du président américain : « Ce n'est pas parce que Trump augmente les taxes que le reste du monde va faire pareil. Les assembleurs taïwanais ne varient pas dans leurs projets pour les marchés étrangers », explique T.H. Tung qui ajoute : « Nous n'allons pas ajuster immédiatement nos plans à long terme à cause de 2 ou 3 mois de changements tarifaires. Le secteur manufacturier a besoin de long terme ».

Apple voudrait rapidement produire en Inde 100% des iPhone américains

Apple voudrait rapidement produire en Inde 100% des iPhone américains

Pegatron avait commencé à délocaliser des usines de Chine, lors du premier mandat de Donald Trump, pour s'installer ailleurs en Asie du Sud-est ou au Mexique. Des déménagements réclamés par ses clients comme ceux d'autres assembleurs taïwanais.

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Backup To Go 2 facilite les petites sauvegardes sur les clés USB

Plus de dix ans après sa naissance, Backup To Go se réactive avec une version 2.0. Entièrement réécrit, cet utilitaire gratuit pour Mac facilite les sauvegardes de fichiers sur les clés USB ainsi que les disques durs et les SSD externes.

Backup To Go 2. Image MacGeneration.

Son fonctionnement est simple : on choisit les dossiers à sauvegarder d’un côté, on sélectionne le support de stockage externe de l’autre, on appuie sur le bouton « Backup Now », et le tour est joué. Mais le principal intérêt de Backup To Go 2 est de rendre le clic sur « Backup Now » optionnel.

Par défaut, dès que l’on branche la clé USB à son Mac, l’application lance automatiquement la sauvegarde puis éjecte la clé afin que l’on puisse la reprendre dans la foulée. L’idée est vraiment de réaliser une petite sauvegarde sur le pouce. Cela fonctionne bien, à condition de penser à lancer Backup To Go 2, car l’utilitaire ne tourne pas en tâche de fond. À noter qu'il n'y a pas de synchronisation entre les dossiers du Mac et ceux de la clé USB. En cas de suppression sur le Mac, les fichiers déjà transférés restent sur le support externe.

Si vous utilisez souvent une clé USB pour transférer des fichiers d’un ordinateur à un autre ou pour réaliser de petites sauvegardes, Backup To Go 2 vaut le coup d’être essayé. Pour les sauvegardes, c’est une solution qui vient en complément de Time Machine, mais pas en remplacement. L’application est uniquement en anglais et demande au moins macOS 13 Ventura. En beaucoup plus puissant dans le même domaine, il y a notamment ChronoSync.

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Plus de la moitié des smartphones français sont compatibles avec RCS, les marques se frottent les mains

Après une lente progression, l’adoption du RCS en France a connu un gros coup d’accélérateur dernièrement. 60 % du parc de smartphones est maintenant compatible avec ce successeur des SMS/MMS, soit 38,1 millions d’appareils. C’est 35 % de plus en moins de six mois.

Cette croissance fulgurante est bien sûr due à l’enrôlement de plusieurs millions d’iPhone. Après s’être tenu à l’écart de la technologie pendant plusieurs années, Apple l’a finalement prise en charge dans iOS 18. Sa gestion a été effective d’abord chez SFR, puis chez Free Mobile et Bouygues Telecom et enfin chez Orange avec iOS 18.4. D’ici la fin de l’année, 85 % des smartphones en France pourraient être compatibles avec RCS.

Messages RCS commerciaux. Image AF2M.

Si RCS améliore les échanges entre les smartphones Android et les iPhone, ce n’est pas son seul intérêt. L’accélération fulgurante de sa disponibilité enthousiasme l’Association Française pour le développement des services et usages Multimédias Multi-opérateurs (AF2M), un groupement qui promeut des services liés aux opérateurs, tels que les paiements sur facture et les SMS+. Pour cette organisation, RCS est un moyen de rivaliser efficacement avec WhatsApp Business et les autres grandes plateformes. Le standard soutenu par les opérateurs permet en effet d’envoyer des messages commerciaux plus poussés et plus interactifs que les SMS.

L’AF2M se félicite ainsi que 267 marques ont lancé des campagnes marketing RCS au cours de la dernière année, soit une centaine d’enseignes supplémentaires. Sans grande surprise, les marques du retail (grandes surfaces, boutiques de vêtements…) arrivent en tête avec 25 % du nombre total d’enseignes, suivies par les services (instituts de beauté, éducation…) à 16 % puis l’automobile à 9 %.

« Face à cette dynamique, les marques sont de plus en plus nombreuses à intégrer le RCS dans leurs campagnes, afin de tirer pleinement parti du potentiel d’activation que cette technologie apporte à leurs stratégies marketing », déclare Renan Abgrall, président de l’AF2M.

Décochez « Messages d’entreprises RCS » si vous ne voulez pas recevoir de pub par ce biais. Image iGeneration.

En théorie, toutes ces marques sont censées vous demander votre accord avant de vous envoyer des messages commerciaux par RCS (ou par SMS). En pratique, elles se débrouillent parfois pour obtenir cet accord sans que vous ne vous en rendiez compte. La case d’autorisation de communication commerciale se retrouve parfois cochée comme par magie dans votre espace client. Si vous voulez éviter de recevoir de la pub par RCS de quelque entreprise que ce soit, décochez l’option suivante sur votre iPhone : Réglages > Apps > Messages > Service RCS > Messages d’entreprises RCS.

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iPhone 17 Pro : la rumeur de l'antireflet prend un coup dans l'écran

Finalement les iPhone 17 Pro n'auront peut-être pas d'écran capable de réduire fortement les reflets. Cette faculté avait été évoquée en mars 2024 par une rumeur de l'internaute chinois Instant Digital. Il mentionnait cette nouveauté en même temps qu'il parlait de bordures un peu plus fines et d'une option d'écran mat pour les iPad Pro à venir. Bonne pioche car ce sont deux choses dont ont effectivement hérité les iPad Pro M4.

La réduction des reflets est une marotte chez Apple puisque les iMac M4 et les MacBook Pro de même génération ont aussi droit à une nouvelle option d'écran nano-texturé. De tous les appareils d'Apple, les iPhone sont ceux où elle est la plus intéressante puisqu'on les emmène absolument partout, des bureaux éclairés aux néons jusqu'aux bords des plages et piscines écrasées sous le soleil.

D'après une source jugée fiable de MacRumors, cette capacité — qui se doublait d'une résistance accrue aux rayures — ne figurerait pas au menu des nouveautés des prochains iPhone. Le processus pour obtenir cette surface s'avèrerait trop lent pour être compatible avec les volumes d'iPhone dont Apple a besoin. Même le fait de l'avoir réservé aux iPhone Pro ne simplifierait pas les choses. Il faut dire aussi que les iPhone Pro et Pro Max sont deux gammes qui se vendent dans des quantités très significatives en dépit de leurs prix.

Galaxy S24 Ultra et iPhone 15 Pro Max. Source Universelce.
C'est plus subtil dans ce cas mais il y a moins de reflets sur le Galaxy et un noir plus profond encore. Source Gsmaric_com.

On peut toujours espérer que cette rumeur soit démentie, car Samsung propose un traitement antireflet depuis janvier 2024. Il est cependant réservé à ses Galaxy les plus haut de gamme, les S24/S25 Ultra. De l'avis général, le traitement de Corning qui fournit ce verre (et qui travaille aussi en étroite collaboration avec Apple) apporte un tout nouveau confort à l'utilisation de ces smartphones.

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ChatGPT va devenir un véritable assistant de shopping

ChatGPT n’en finit plus de se doter de capacités spéciales. En activant sa fonction Rechercher qui fouille le web, le service d’OpenAI va pouvoir servir d’assistant pour faire du shopping. On pouvait bien sûr déjà utiliser le chatbot pour se renseigner sur des produits, mais plusieurs améliorations spécifiques vont être très bientôt déployées.

Le robot conversationnel va afficher des boutons « Acheter » pour passer des commandes plus rapidement. Les achats ne se feront pas dans l’interface de ChatGPT, les utilisateurs seront redirigés vers les sites correspondants pour finaliser leurs emplettes. Sur l’exemple donné par OpenAI, on voit que le service pointera vers les sites des fabricants (De’Longhi ici) ainsi que chez des revendeurs (Walmart et BrandsMart).

ChatGPT Search avec les nouvelles fonctions de shopping. Image OpenAI.

Quand il identifiera une demande pour un achat, ChatGPT mettra aussi en avant les avis, les images et les prix des produits qu’il jugera les plus appropriés. Les recommandations tiendront compte des avis sur le web, mais aussi des préférences personnelles de l’utilisateur. Si celui-ci a indiqué par le passé qu’il préfère les chaises noires, le robot devrait privilégier cette couleur dans ses résultats.

Contrairement à Google Shopping et à certains comparateurs de prix — qui voient là arriver un nouveau concurrent de taille —, ChatGPT ne présentera pas de publicités ou de résultats sponsorisés, en tout cas au début, car cela risque d’être une grosse tentation pour OpenAI à terme.

Cette nouvelle facette pose question vis-à-vis de tous les sites qui ont servi à leurs dépens à alimenter ChatGPT. Les éditeurs tirent une partie de leurs revenues de l’affiliation, notamment au travers des tests ou des guides d’achat (en dirigeant leurs lecteurs vers les sites de commerce, ils touchent une petite commission sur chaque vente). Que va devenir ce business si ChatGPT, et les autres IA génératives dans son sillon, les court-circuite ? Interrogé par Wired, Adam Fry, le responsable produit de ChatGPT Search, n’a visiblement pas la réponse : « Nous allons expérimenter de nombreuses façons différentes de faire fonctionner ce système. »

Pour l’heure, l’entreprise préfère se concentrer sur l’expérience utilisateur de cette nouveauté, qui va démarrer avec les catégories mode, beauté, articles pour la maison et électronique. Ces améliorations liées au shopping seront déployées dans les prochains jours pour tous les utilisateurs.

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WhatsApp prépare le chat audio et vidéo dans sa version web

On a l'habitude d'utiliser WhatsApp sur son mobile ou sur son ordinateur via l'app dédiée. Mais depuis son navigateur ? Le client web propose les mêmes services que les apps à l'exception notable du chat audio ou vidéo.

Ces deux options de communication pourraient bien ne plus tarder à arriver, comme l'a noté WABetaInfo qui traque les fonctions encore cachées ou en développement. De nouvelles icônes de chat audio et vidéo sont apparues dans la bêta de la version web. Leur rôle se passe d'explications. Actuellement on a déjà l'icône de la caméra, mais elle ne sert qu'à afficher un menu qui enjoint de télécharger la version Mac (ou PC) de WhatsApp.

WhatsApp sur le web actuellement. Image iGeneration.

La date de disponibilité de cette fonction reste inconnue tout comme de savoir le nombre d'utilisateurs qui pourra participer à un appel audio ou vidéo de groupe. Pour plus de simplicité, la logique voudrait que ce soit calqué sur la capacité des apps, à savoir un maximum de 32 personnes.

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Les équipes de validation de l’App Store laissent passer un portage illicite du jeu Blue Prince

Les équipes de validation de l’App Store ne sont pas en grande forme ces derniers temps. Hier, on relevait comment elles avaient laissé passer Seekee, un « navigateur » mettant en avant des contenus piratés. Aujourd’hui, c’est The Verge qui raconte avoir téléchargé le jeu Blue Prince sur iOS. Problème : celui-ci n’a jamais été porté officiellement sur mobile.

Image The Verge

Les développeurs de ce puzzle-game qui cartonne sur PC et consoles ont tiré la sonnette d’alarme dans un post Bluesky, où ils invitent à n’acheter leur jeu que sur les plateformes où il est officiellement disponible. Ils affirment avoir reçu plusieurs alertes sur une app se faisant passer pour Blue Prince sur l’App Store, qui coûtait 10 $ et qui a réussi à se hisser en 8e place du classement des apps payantes de la rubrique divertissement.

The Verge a pu la tester avant sa suppression, et contrairement à d’autres arnaques du genre, il s’agissait bien du véritable jeu avec quelques améliorations pour le rendre jouable sur mobile (joystick virtuel, raccourci pour afficher la carte…). La description de la page App Store reprenait celle de la page Steam, et le nom du développeur est le même que l’original… à une lettre près. L’achat n’était pas très intéressant étant donné qu’un bug bloquait la progression après quelques minutes de jeu.

La page App Store.

Ce n’est pas la première fois qu’Apple laisse passer des clones ou des portages non officiels. Les développeurs de Palworld avaient alerté sur un problème similaire début 2024, tout comme les créateurs de Cuphead quelques années plus tôt. Si vous voulez jouer à Blue Prince, il faudra vous tourner vers le Game Pass et le cloud gaming, le jeu étant disponible pour les abonnés Ultimate.

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Promo : un NAS UGREEN à quatre baies avec Ethernet 10G à 565 € au lieu de 700

Vous cherchez un NAS et vous êtes déçu par la politique de Synology, qui commence juste à s’intéresser à l’Ethernet supérieur au gigabit et qui tente de restreindre les modèles de disques durs qui peuvent servir dans ses produits ? Outre les grands noms, on trouve parmi ses concurrents UGREEN, l’accessoiriste qui s’est fait connaître pour ses câbles et adaptateurs secteur. L’entreprise chinoise s’est lancée l’an dernier sur le marché des NAS et les retours semblent positifs, surtout côté matériel où l’écart se creuse avec Synology.

Le DXP4800 Plus d’UGREEN. Image MacGeneration/UGREEN.

La preuve avec le DXP4800 Plus, son modèle milieu de gamme doté de quatre emplacements pour des disques durs, avec deux emplacements pour des SSD NVMe qui pourront servir de cache, un processeur Intel de 12e génération (Gold 8505, 5 cœurs jusqu’à 4,4 GHz) épaulé par 8 Go de RAM (extensibles à 64). Surtout, UGREEN n’a pas lésiné sur la connectique avec deux ports Ethernet, l’un en 2,5G et l’autre en 10G. Si vous êtes équipés de switch à cette vitesse, vous bénéficierez de performances bien supérieures au NAS équivalent chez Synology, le tout à un prix bien plus raisonnable. Sinon, une prise USB-C placée à l’avant permet d’espérer des débits similaires en connexion directe à un ordinateur.

Vendu en temps normal 700 €, le tarif demandé est encore plus raisonnable en ce moment avec cette promotion sur Amazon qui permet de l’obtenir pour 565,24 €, soit une réduction d’environ 19 %. Pour ce prix, vous aurez le NAS nu, sans disques durs, mais vous pourrez ajouter n’importe quel modèle, il n’est pas besoin d’obtenir une autorisation de la part du fabricant pour activer toutes les fonctionnalités associées au NAS.

Comparer avec Synology est compliqué, puisque ses modèles commencent à dater et doivent être rapidement renouvelés, mais le D923+ est le modèle le plus proche et pour 625 €, il intègre un processeur bien plus lent et deux prises Ethernet 1G par défaut, même si on peut passer au 10G en option. S’il faudra attendre son successeur dans quelques mois pour pouvoir réellement comparer les deux marques sur le plan matériel, il ne fait aucun doute que le rapport performances/prix restera en faveur de UGREEN.

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Promo : les AirPods Pro 2 descendent jusqu'à 214 € (-65 €)

Les AirPods Pro 2 sont en vente à 214,55 € chez Amazon Italie, soit 30 € de moins que le prix sur le site français et 65 € de moins aussi que l'Apple Store.

C'est baisse supplémentaire chez le site italien qui proposait déjà une réduction substantiel depuis un moment, là où les autres vendeurs sont actuellement calés sur le prix d'Apple (la Fnac les vend à 279,99 €). Ce tarif (indiqué 213 € à l'origine) comprend les frais de port et une livraison est possible entre demain et vendredi.

Le boitier des AirPods Pro 2 peut se charger sans fil, même au moyen du chargeur inclus avec les Apple Watch. Image Apple.

Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande sans hésitation1. En plus d’offrir une excellente qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif, le volume person­nalisé, la possibilité de répondre par oui ou non à une notification par un mouvement de la tête.

Apple a encore élargi récemment la palette des fonctions de ces AirPods en activant en France il y a quelques mois le test d'audition et de réduction des sons forts.

AirPods Pro 2 : le test d’audition désormais disponible grâce à iOS 18.2

AirPods Pro 2 : le test d’audition désormais disponible grâce à iOS 18.2


  1. Apple trouverait un moyen de les rendre mieux recyclables, ce serait la cerise sur le gâteau.  ↩︎

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Android aura droit à son propre keynote une semaine avant le Google I/O

Google change ses plans pour son grand raout annuel : l’entreprise a annoncé que son système d’exploitation Android allait avoir droit à une émission dédiée le 13 mai à 19 h, soit une semaine tout pile avant la grande conférence Google I/O. Cet évènement préenregistré sera un épisode spécial de « The Android Show », une série que Mountain View propose aux développeurs depuis un certain temps sur YouTube.

L’émission sera présentée par Sameer Samat, chef de l’écosystème Android chez Google. Celui-ci a promis d’aborder les « nouvelles expériences innovantes » qui arriveront sur Android cette année. L'entreprise a indiqué que le système serait tout de même présent pendant le Google I/O, que ce soit lors des conférences ou des sessions techniques destinées aux développeurs.

Cela fait quelque temps qu’Android est passé au second plan lors des Google I/O. Alphabet met désormais le paquet sur l’IA en détaillant les nouvelles fonctions à travers son écosystème, mais aussi sur ses services (Gmail, Workspace…). La plupart des nouveautés pour smartphones ne sont plus limitées à la dernière version d’Android et sont déployées pour beaucoup via une mise à jour de Google Play Services.

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Safari : l’extension Tabstract permet de facilement retrouver un groupe d’onglets

Tabstract est une petite extension pour Safari au concept simple : permettre de facilement mettre de côté un groupe d’onglets grâce à un gros bouton proche de la barre d’URL. Les groupes peuvent être renommés et réorganisés, ce qui devrait se montrer pratique dans différents contextes. On pourra ainsi autant s’en servir pour garder dans un coin une grosse session de recherche comme pour ouvrir plusieurs sites visités quotidiennement d’un coup.

Safari propose déjà une fonction similaire nativement via la barre latérale en cliquant sur le bouton « + », mais celle-ci est moins poussée et les onglets ne sont pas conservés sur le long terme à la manière des signets. Tabstract a l’avantage de proposer une interface plus claire et d’être un peu plus facilement trouvable pour ceux ne touchant jamais à la barre latérale. L’extension permet de rapidement fusionner deux groupes et de réorganiser l’emplacement des liens. De plus, on peut verrouiller un groupe pour empêcher sa suppression, ou restaurer tous les onglets d’un coup.

De nombreuses options sont présentes, par exemple pour faire en sorte que les onglets restaurés soient automatiquement supprimés ou pour au contraire en faire l'équivalent d'une liste de signets. Un bouton d’annulation permet de rapidement corriger le tir en cas de suppression accidentelle, et des raccourcis clavier sont disponibles pour sauvegarder un onglet à la volée. L’app est donc assez flexible, et les groupes peuvent être importés et exportés dans différents formats. Bref, une petite extension à essayer si vous trouvez le système de Safari trop limité. Elle est entièrement gratuite, traduite en français, et les développeurs assurent que tout est traité localement.

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La quatrième bêta de watchOS 11.5 et visionOS 2.5 est en ligne

Apple n’a pas oublié l’Apple Watch et le Vision Pro ce soir : les deux appareils viennent tous deux de gagner une nouvelle bêta, respectivement watchOS 11.5 et visionOS 2.5. Rien de bien neuf à se mettre sous la dent sur les versions précédentes, mais nous allons installer tout cela pour voir s’il y a du nouveau.

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Une quatrième bêta pour iOS et iPadOS 18.5

Apple vient de publier tout un tas de bêtas pour les développeurs, avec une quatrième version d’iOS 18.5. Celle-ci n’apporte pas grand chose pour le moment à l’exception de microchangements dans Mail et de quelques nouveautés dans la gestion de l’eSIM chez Free. Nous allons installer tout cela et vous tiendrons au courant en cas de nouveautés intéressantes. iPadOS 18.5 et tvOS 18.5 ont également été mis à jour.

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macOS 15.5 passe en bêta 4

Les développeurs peuvent dès à présent télécharger la quatrième bêta de macOS Sequoia 15.5. On ne s’attend pas à grand-chose de neuf pour cette version, les trois premières bêtas n’ayant rien apporté de nouveau. Nous allons l’installer et vous tiendrons au courant si nous dénichons une nouveauté.

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Strava offre jusqu’à trois mois gratuits d’Apple Fitness+

Histoire de former une véritable équipe gagnante, Strava offre à ses utilisateurs des mois d’abonnement à Apple Fitness+. Pour en profiter, il faut passer par l’application Strava, la plateforme qui centralise les performances sportives.

Sur l’écran d’accueil, appuyez sur votre avatar en haut à gauche puis sur l’icône de roue crantée en haut à droite pour atterrir sur les paramètres. Faites défiler un peu la liste et vous devriez voir apparaitre une offre spéciale pour Apple Fitness+.

L’offre pour les utilisateurs gratuits de Strava. Image WatchGeneration.

L’offre n’est pas la même pour tout le monde. Si vous êtes un utilisateur gratuit de Strava, vous pouvez obtenir jusqu’à deux mois gratuits d’Apple Fitness+. Si vous êtes abonné à la plateforme (un mois d’essai gratuit est proposé), vous pouvez obtenir jusqu’à trois mois. Et si vous avez déjà profité de mois offerts à Fitness+, vous n’obtiendrez peut-être pas deux ou trois mois gratuits, mais un peu moins.

L’offre pour les abonnés payants de Strava. Image WatchGeneration.

Au début de l’année, Strava et Apple Fitness+ se sont rapprochés un peu plus. Les séances d’entraînement réalisées avec les coachs d’Apple sont présentées plus joliment sur la plateforme phare. L'abonnement à Fitness+ coûte 9,99 €/mois ou 79,99 €/an. Autrement, le service est compris dans le bouquet Apple One Premium à 34,95 €/mois.

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Seekee : le navigateur mettant en avant des contenus piratés toujours présent sur l’App Store

Il y a quelques jours, le blog TorrentFreak pointait du doigt Seekee, une app chinoise se présentant comme un simple navigateur enrichi de différents outils d’IA. Elle dispose également d’un onglet de contenus populaires dans lequel on trouve tout un tas de liens… pour regarder des films et séries de manière illégale.

Seekee ne cache pas vraiment ses fonctions illégales étant donné que la deuxième image de l’aperçu de l'App Store vante la possibilité de rapidement streamer du contenu. Les suivantes mettent en avant différents outils de retouche photo ou d’analyse de documents par IA. Difficile de louper le contenu piraté : la page d’accueil propose une sélection de contenus en un clic, tandis que la barre de recherche suggère directement des noms de films. En tapant le titre d’une série à la mode, il faut faire défiler de nombreux liens pirates avant d’arriver sur sa fiche Wikipédia ou sa page IMDb.

Rien ne dit que l’app héberge les vidéos en question, mais les contenus piratés sont organisés de manière élégante et démarrent immédiatement. Ce n’est pas la première fois qu’Apple laisse passer une app pirate : le problème revient régulièrement, et une app chasse l’autre quasi instantanément. Seekee a été mis en lumière il y a maintenant deux jours par TorrentFreak, et Google l’a supprimée de son Play Store dans la foulée. Elle reste disponible sur l’App Store avec une moyenne de 4,8/5 et plus de 180 notes.

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La Beats Pill disponible en deux nouvelles couleurs, mais pas partout

Alors qu’approche le moment de choisir une enceinte Bluetooth pour cet été, Beats décline la Beats Pill en deux nouveaux coloris assez sages : un rose poudré et un bleu marine. Ces nouvelles couleurs sont pour le moment réservées à une poignée de revendeurs hors de France.

Beats Pill rose. Image Beats.

Aux États-Unis, le bleu marine est dès à présent et uniquement disponible chez Walmart et le rose poudré chez Target. Cet été, le rose poudré arrivera chez John Lewis au Royaume-Uni ainsi que chez Walmart au Canada. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Beats Pill bleu. Image Beats.

Pour l’heure, pas d’info sur une éventuelle disponibilité en France. Ici, on a le choix entre du noir, du rouge bien pétant et du champagne. Vendue 169 €, La Beats Pill est une bonne enceinte portable du moment qu’on ne lui en demande pas trop. Elle se concentre sur l’essentiel avec un son globalement agréable, une autonomie satisfaisante et un port USB-C polyvalent.

Test de la Beats Pill : une enceinte qui a du cachet

Test de la Beats Pill : une enceinte qui a du cachet

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PowerPhotos 3 toujours plus puissant pour gérer les bibliothèques de Photos

PowerPhotos, véritable boîte à outils dédiée à la gestion de multiples photothèques Apple, se perfectionne. Dans sa version 3.0 disponible depuis peu, son navigateur d’images est plus rapide et comprend la plupart des opérations permises par l’application Photos de macOS (suppression, export, ajout à un album…). Le panneau d’inspecteur permet maintenant d’éditer rapidement les métadonnées, et ce tout en gardant les mains sur son clavier.

Toujours concernant les métadonnées, PowerPhotos 3 donne la possibilité de les éditer par lot. Il suffit de sélectionner plusieurs photos d’un coup pour pouvoir ensuite modifier leurs mots-clés, leurs noms ou d’autres éléments simultanément.

Édition de métadonnées par lot. Image MacGeneration.

Cette nouvelle version majeure apporte aussi des améliorations dans ce qui est le cœur de PowerPhotos, à savoir la gestion de plusieurs bibliothèques Photos en parallèle. Le moteur de recherche permet de faire des fouilles plus précises, que ce soit dans une seule photothèque ou dans plusieurs à la fois.

Outre sa fonction de copie de photos et d’albums d’une bibliothèque à une autre, l’utilitaire permet maintenant de déplacer uniquement ces données. Par ailleurs, on peut sélectionner simultanément plusieurs bibliothèques dans la liste pour ensuite les fusionner, rechercher des doublons ou encore déplacer des fichiers. Ces opérations étaient déjà disponibles dans les versions précédentes, mais par un autre biais.

Fonction pour fusionner deux photothèques. Image Fat Cat Software.

PowerPhotos 3 coûte 39,95 $. Une réduction de 10 % est appliquée jusqu’au 16 mai pour célébrer le dixième anniversaire du logiciel. Une version d’essai gratuite amputée des fonctionnalités avancées est disponible. La mise à niveau depuis une mouture précédente coûte 20 $. L’application est uniquement en anglais et demande au minimum macOS Sonoma.

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Un écran E Ink rafraîchi à 60 Hz chez Dasung

Les écrans E Ink sont une technologie intéressante dont le taux de rafraîchissement reste malheureusement trop faible pour de nombreuses utilisations. Le fabricant chinois Dasung veut améliorer cela et propose désormais le « Paperlike 103 » : un écran E Ink 60 Hz disponible en précommande sur sa boutique en ligne.

Image Dasung

La dalle fait 10,3" avec une résolution de 1 872 x 1 404. Elle peut être connectée grâce à un port USB-C et est livrée avec un protège-écran faisant également office de support. Des boutons physiques sont disponibles pour modifier les différents réglages, bien que l’écran reste tactile. La luminosité peut être ajustée avec plusieurs modes de couleur, par exemple pour donner un rendu plus jaune en soirée. Ce modèle peut autant servir à étendre l’affichage qu’à reproduire l’écran d’un PC ou d’un téléphone. Un haut-parleur, un mini-HDMI et un port jack 3,4 mm sont inclus.

Si vous êtes intéressés, il va malheureusement falloir attendre un peu : le produit n’est pas compatible avec macOS. Le fabricant indique que l’accessoire peut avoir des problèmes de stabilité et d’affichage qu’il n’a pas réussi à résoudre, et ce autant avec un iPad qu’un MacBook. Le produit fonctionne tout de même correctement sur Windows et Linux. Difficile de savoir si cette dalle sera un jour compatible avec l’écosystème Apple, et il y a peu d’espoir dans l’immédiat étant donné que les modèles précédents ne le sont toujours pas.

Les curieux voulant tenter l’aventure pour un PC Windows devront débourser 349 $, auxquels s’ajoute 1,37 $ de livraison (soit environ 309 €). Les expéditions auront lieu dans 3 semaines.

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MacBook Air M4 : la chute des prix se poursuit sur ce nouvel incontournable 

Mise à jour le 30 avril : Amazon a raboté encore un peu les prix, de pas grand chose mais cela fait de nouveaux seuils pour quelques configurations.

  • MacBook Air M4 de 13" en 16/512 Go (minuit) à 1 344 € (-105 €)
  • MacBook Air M4 de 15" en 16/256 Go (argent) à 1 398 € (-101 €)
  • MacBook Air M4 de 15" en 16/512 Go (argent) à 1 620 € (-129 €)
  • MacBook Air M4 de 15" en 24/512 Go (bleu) à 1 862 € (-137 €)

Article du 28 avril

Lancés il y a moins de deux mois, les MacBook Air M4 voient déjà leur prix diminuer petit à petit sur Amazon. La version 13" de base en coloris minuit est en ce moment à 1 082 €, soit le tarif le plus bas à ce jour. Chez Apple, ce modèle est vendu 1 199 €.

MacBook Air M4 bleu. Image Apple.

Si les 256 Go de stockage par défaut sont trop faibles pour vous, l’unité avec 512 Go est en promotion à 1 353 € en minuit et en lumière stellaire, au lieu de 1 449 €. Et si ce sont les 16 Go de mémoire qui vous posent problème, la configuration avec 24 Go de RAM et 512 Go de stockage est à 1 586 € en couleur argent (- 113 €).

Vous pouvez aussi faire des économies sur le grand MacBook Air M4 de 15". La version de base est disponible sur Amazon à partir de 1 399 € (- 100 €). Avec le double de stockage, comptez 1 629 € (- 120 €). Et avec le double de stockage et 24 Go de RAM, vous pouvez vous en sortir pour 1 871 € (- 128 €).

Que ce soit dans sa version 13" ou dans celle de 15", le MacBook Air M4 est un ordinateur portable que l’on recommande les yeux fermés au plus grand nombre. Il a tout pour lui : il est léger, il a une excellente autonomie, il est puissant… Le fait qu’il embarque 16 Go de RAM par défaut facilite d’autant plus le choix. Seuls les 256 Go de stockage de base peuvent être gênants.

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

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Fire OS : Amazon devrait bientôt abandonner Android pour un nouveau système basé sur Linux

Amazon voudrait couper le cordon avec Android. L’entreprise préparerait son propre système « Vega OS » se basant sur un noyau GNU/Linux en remplacement de Fire OS pour les téléviseurs. Selon Lowpass, les travaux avancent bon train : l’entreprise prévoit de sortir un premier appareil de streaming pour la TV dans le courant de l’année. Elle aurait également courtisé de grands éditeurs pour qu'ils portent leurs applications pour la nouvelle plateforme.

Fire TV se basant sur Android, le passage sur Vega OS impliquerait de faire une croix sur toutes les apps existantes. Un portage n’est pas envisageable et il faudrait donc repartir de 0. Selon Lowpass, quelques grands groupes auraient déjà mis la main à la pâte : il cite Paramount, Rakuten et le groupe audiovisuel britannique UKTV. L’app Prime Video sera sans doute proposée dès le lancement. Un SDK a été créé pour simplifier la vie des développeurs tiers, surnommé « Kepler ».

Amazon dispose déjà de plusieurs appareils tournant sous Vega OS. L’Echo Show 5 et les écrans connectés Echo Hub sont basés dessus, tout comme le petit réveil Echo Spot. Il ne s’agit pour le moment que d’appareils audio. L’arrivée sur les sticks TV prend plus de temps étant donné qu’Amazon visait initialement un premier produit fin 2024, mais le projet n’a pas été abandonné : Amazon cherche même des développeurs pour renforcer ses troupes.

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À quoi ressembleront les AirPods Pro 3 ? Voici les nouveautés attendues

Les AirPods Pro 3 ne devraient plus trop tarder d'arriver. Selon le généralement bien renseigné Mark Gurman, ces écouteurs devraient sortir dans le courant de l’année : une annonce en parallèle des iPhone 17 à la rentrée semble plausible au vu de l’historique d’Apple. Les rumeurs affirment que cette nouvelle version apporterait une puce audio améliorée par rapport au modèle actuel sorti fin 2022. Un design revu serait également de la partie.

Des AirPods Pro 2. Image WatchGeneration

On peut imaginer que les AirPods Pro 3 gagneront quelques nouveautés vues sur les AirPods 4, comme la LED frontale invisible que l’on ne devine plus par un petit trou. Le bouton d’appairage pourrait aussi passer à l’avant et devenir une simple surface tactile, permettant de récupérer de la place tout en allégeant le poids. Apple trouvera sans doute un moyen de revoir le design du boîtier pour le différencier un peu plus de sa gamme standard.

D’un point de vue audio, la troisième génération d’AirPods Pro pourrait embarquer une « bien meilleure » réduction active du bruit selon le fuiteur Kosutami, qui a déjà eu quelques bons tuyaux par le passé. La concurrence a fait des progrès dans ce domaine depuis 2022, les WF‑1000XM5 de Sony ayant pour réputation d’avoir une excellente ANC.

La grosse nouveauté viendrait de l’arrivée d’un duo de capteurs cardiaque, que le code d’iOS laisse transparaître et que l’on trouve déjà sur les Powerbeats Pro 2. Celui-ci va envoyer des relevés réguliers à l’app Santé. Il n’influe pas sur l’autonomie et est plutôt fiable pour les sports ne nécessitant pas trop de mouvements.

Le capteur de fréquence cardiaque des Powerbeats Pro 2. Image WatchGeneration

Ces capteurs ne sont cependant pas parfaits sur les Powerbeats Pro 2, sur lesquels il est impossible d’afficher son rythme cardiaque sur une machine de fitness tout en écoutant sa musique. On peut espérer qu’Apple corrigera le tir sur ses AirPods Pro 3. Mark Gurman a pendant un temps évoqué un capteur de température, ce qui pourrait permettre d’obtenir des données plus précises que sur une Apple Watch.

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L'accès à la fréquence cardiaque des Powerbeats Pro 2 bridé si vous avez un iPhone

Sur un autre registre, Bloomberg affirme que les écouteurs pourraient recevoir une fonction de traduction en direct. La nouveauté se baserait sur l’app Traduire d’iOS pour proposer une traduction en temps réel dans les écouteurs. Rien de bien précis n’a été évoqué, mais voir arriver ce type de fonction basé sur l’IA ne serait pas très surprenant étant donné qu’Apple semble vouloir mettre le paquet dans le domaine et que Google dispose déjà de quelque chose de similaire.

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Le très bon SSD externe Corsair USB4 de 2 To à 199 €, son prix le plus bas à ce jour

Le SSD externe Corsair EX400U est actuellement en promotion à 199 € dans sa version 2 To. C’est son prix le plus bas à ce jour. Il avait été lancé au début de l’année à 240 €. Que ce soit pour le brancher à un Mac ou à un iPhone, ce SSD est un excellent choix.

SSD externe Corsair EX400U. Image MacGeneration.

Avec un Mac de 2020 ou plus récent, grâce à sa compatibilité USB4, le Corsair EX400U permet des transferts de fichier super rapides en atteignant presque 4 Go/s au maximum (les débits varient selon les ordinateurs). En comparaison, la majorité des SSD externes plafonnent à 1 Go/s avec les Mac.

Ce produit a aussi été pensé pour être utilisé facilement avec un iPhone. Les transferts ne sont pas aussi rapides car les iPhone ont au mieux de l’USB 3 à environ 1 Go/s, mais il peut s’attacher au dos des modèles compatibles MagSafe grâce à ses aimants intégrés.

La version 4 To de ce SSD est quant à elle en promotion à 359 € actuellement, soit 13 % d’économie. Vous pouvez en savoir plus sur ce produit qui nous a convaincus dans notre test.

Test du Corsair EX400U, un SSD USB4 parfait pour les Mac… et les iPhone

Test du Corsair EX400U, un SSD USB4 parfait pour les Mac… et les iPhone

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Orange TV bénéficie d’une meilleure qualité d’image sur Apple TV

Depuis l’année dernière, Orange permet à ses clients d’utiliser son service Orange TV sur Apple TV. Mais jusque-là, la qualité de l’image était un cran en-dessous de celle disponible sur ses décodeurs maison. Ce n’est plus le cas maintenant.

L’opérateur a récemment amélioré la qualité des flux diffusés sur son application tvOS et Android TV, relève le site UniversLivebox. Depuis la version 11.4 sortie mi-avril, les principales chaînes sont passées d’une qualité HD « simple » à une qualité « HD+ ». Concrètement, le bitrate (la quantité de données transmises) a été augmenté autour de 10 Mb/s au lieu de 5 Mb/s pour proposer une image plus nette. La définition, elle, ne change pas, cela reste du 1080p, mais le bitrate plus élevé amène plus de détails et diminue les défauts liés à la compression.

Application Orange TV sur Apple TV. Image iGeneration.

En plus du direct, le replay a lui aussi été amélioré. En l’occurrence, les vidéos passent de la SD à la HD, ce qui doit faire une belle différence. D’après UniversLivebox, Orange prévoit des flux en 4K, mais on ne sait pas quand cela va arriver. De plus, l’opérateur travaillerait sur des portages de son application sur webOS (téléviseurs LG) et Fire OS (appareils Amazon).

Depuis mi-avril, Orange inclut sans surcoût son application Orange TV sur les plateformes de salon, dont l’Apple TV, dans toutes ses offres Livebox comprenant un décodeur. Chez Sosh, l’application tvOS requiert une option à 5 €/mois.

Comment regarder les chaînes de télé sur l’Apple TV : toutes les apps et offres disponibles

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France Identité : le permis de conduire numérique va devenir plus complet

France Identité va bientôt améliorer sa prise en charge du permis de conduire. Une version bêta de l’application comprend deux nouveautés pour ce document officiel. La première, c’est une nouvelle présentation. À l’instar de la carte d’identité, le permis de conduire s’affiche désormais en plein écran quand on le sélectionne.

Nouvelle présentation du permis de conduire. Image iGeneration.

La deuxième nouveauté, optionnelle, concerne les données du permis. On peut maintenant récupérer l’intégralité des renseignements de ce document : catégories de véhicules, numéro de dossier, état du titre, identifiant du titre et date de délivrance. Pour rassembler toutes ces informations, une mise à jour manuelle du permis est nécessaire.

Après avoir touché le bouton « Mettre mon permis à jour », il faut autoriser un partage de données (genre, date de naissance, prénom et nom) auprès de la Délégation à la Sécurité routière, saisir son code personnel et enfin lire sa carte d’identité en NFC pour valider l’opération.

Option de mise à jour du permis. Image iGeneration

Après avoir actualisé son permis dématérialisé, un bouton permet de le retourner virtuellement pour dévoiler les infos supplémentaires. Notez que cette mise à jour n’est pas nécessaire pour les contrôles routiers, on peut très bien présenter aux forces de l’ordre la version simple de son permis numérique.

La version bêta de France Identité est distribuée sur TestFlight, mais il n’est pas possible de rejoindre le programme de test à l’heure actuelle. Un peu de patience si vous ne faites pas partie des testeurs, ces deux nouveautés devraient être déployées pour tout le monde prochainement. La carte grise pourra, elle, s’intégrer à l’application à partir du mois de juin.

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La responsable de Chrome estime que seul Google peut gérer son navigateur

Google fait tout pour éviter de devoir revendre Chrome, une séparation que pourrait bien lui imposer le département de la Justice des États-Unis (DoJ). Face à cette menace, l’entreprise multiplie les arguments pour garder son bébé. Dans un nouveau témoignage, la chef de Chrome Parisa Tabriz a affirmé qu’Alphabet était la seule société à pouvoir proposer les fonctions et caractéristiques dont Chrome dispose grâce à ses « interdépendances » avec les autres divisions internes.

Parisa Tabriz en 2018. Image mrisher/MacGeneration

L’audition a eu lieu devant le juge Amit Mehta, qui avait estimé l’été dernier que la firme de Mountain View avait un monopole sur le marché de la recherche en ligne. « Aujourd'hui, Chrome représente 17 ans de collaboration entre les gens de Chrome et le reste de Google », a déclaré Parisa Tabriz. Elle pense qu’essayer de dissocier les deux serait « sans précédent ».

La directrice a indiqué que certaines fonctions étaient liées à des infrastructures 100 % Google, comme les différents niveaux de protection de la navigation sécurisée ou le système d’alerte en cas de mot de passe compromis. « Je ne pense pas que cela pourra être recréé », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que plus de 90 % du code de Chromium a été rédigé par les équipes de Google depuis 2015. En plus d’investissement de plusieurs centaines de millions de dollars, elle estime qu’environ 1 000 ingénieurs de Google ont mis la main à la pâte. À l’inverse, les autres entreprises n’auraient pas participé « de manière significative ».

Parisa Tabriz est également revenu sur l’intégration de l’IA dans Chrome. Si le navigateur dispose désormais d’extensions pour ChatGPT ou Perplexity, elle a reconnu que Gemini était pour le moment le seul assistant proposé par défaut. Google voudrait renforcer cette intégration sur le long terme en cherchant à faire de Chrome un navigateur « à agents » d’IA. Ces automatisations pourrait simplifier certaines actions, comme des achats ou le remplissage de formulaires. La technologie n’est pas prête pour le moment, et il reste à voir si Google sera encore maître de Chrome à ce moment-là.

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Bouygues Telecom améliore encore son offre B&You Pure fibre, laissant la concurrence loin derrière

Bouygues Telecom a bousculé le marché des connexions à internet fixe en lançant à l’automne dernier son offre B&You Pure fibre, qui propose la fibre optique et rien de plus à un tarif serré, 23,99 € par mois sans engagement. Loin de se reposer sur ses lauriers, le FAI continue d’améliorer l’offre sans augmenter son prix, comme en témoigne le passage à la Bbox Wi-Fi 7 lancée en début d’année. Pour 24 €, vous aurez ainsi presque le meilleur de ce que la fibre optique peut apporter aux particuliers français, avec jusqu’à 8 Gbit/s en téléchargement, 1 Gbit/s en envoi et le meilleur de ce que les box peuvent offrir, avec du Wi-Fi 7 tri-bandes. Un répéteur Wi-Fi 7 peut aussi être demandé, pour 4 € par mois et il faut aussi tenir compte des 48 € de frais d’ouverture demandés au départ.

Capture site Bouygues. Image MacGeneration.

Face à une offre si généreuse, les concurrents ont bien du mal à réagir. Mis à part Free qui a une offre assez proche avec la Freebox Pop S (24,99 € sans engagement, fibre jusqu’à 5 Gbit/s en téléchargement et 900 Mbit/s en envoi, box avec Wi-Fi 7 mais bi-bande seulement), les autres acteurs ont eu des réponses bien timides. SFR a d’abord baissé le prix de l’une de ses offres RED et elle a récemment ajouté une formule à ses offres classiques qui s’approche de l’idée, sans aller aussi loin. Nommée « SFR Fibre Starter internet + téléphone », elle coûte 26,99 € par mois avec engagement de 12 mois et se limite à 1 Gbit/s symétrique et une vieille box avec Wi-Fi 5, qui ne sera même pas capable d’atteindre le débit théorique de la fibre optique. SFR ajoute en contrepartie la téléphonie, illimitée vers les fixes et payante vers les mobiles, tout en restant loin du compte.

Du côté d’Orange, si l’on oublie Sosh qui a toujours proposé une offre de ce type, il n’y a pas vraiment d’équivalent. Au mieux, les prix débutent à 30 € par mois au-delà de la première année et la télé est incluse à ce prix. Interrogée sur le sujet suite à la présentation de ses résultats financiers, l’entreprise a d’abord noté que ce n’était pas une nouveauté puisque des offres avec uniquement internet ont déjà existé, y compris chez Orange. Les dirigeants de l’opérateur historique considèrent par ailleurs qu’il n’y a pas eu d’effets visibles suite au lancement de ces offres simplifiées et moins chères. En clair, Orange n’a pas constaté de départs vers B&You ou Free suite au lancement de leurs formules avec seulement internet, ce qui trahit selon eux un manque d’attrait pour ces forfaits.

Bouygues Telecom devrait ainsi avoir le champ libre et son offre B&You Pure fibre devrait rester particulièrement intéressante pour tous ceux qui veulent uniquement une connexion à internet. Petite information supplémentaire au passage, plusieurs abonnés ont réussi à obtenir un ONT seul et ainsi se passer de box, ce qui est l’idéal si vous avez votre propre routeur ou que vous voulez gérer votre réseau avec votre propre matériel, par exemple dans l’écosystème UniFi. Ce n’est pas systématique ni promis par l’entreprise, mais une demande au service client peut apparemment suffire.

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

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Netflix va systématiquement proposer des sous-titres dans la langue d’origine du contenu

Netflix a annoncé un changement dans la gestion de ses sous-titres : le service compte proposer systématiquement le texte dans la langue d’origine du contenu, en plus des sous-titres pour les personnes malentendantes. Jusque-là, un contenu en anglais par exemple était généralement associé à des sous-titres dans de multiples langues différentes, mais pas en anglais simple. Seuls les sous-titres malentendants étaient proposés en anglais, ce qui implique qu’ils ne contiennent pas que les dialogues.

Un exemple de la situation actuelle : ce contenu en anglais ne propose que des sous-titres destinés aux personnes malentendantes, il n’y en a pas avec uniquement les paroles dans la même langue. Image iGeneration.

L’objectif de ces sous-titres sont en effet de permettre à une personne qui n’entend pas de suivre l’action, et c’est pourquoi ils intègrent autant les dialogues que des indications sur l’ambiance sonore ou bien sur une porte qui claque hors champ. Quand on peut entendre la bande-sonore, ce dédoublement est au mieux inutile, voire frustrant, car les sous-titres peuvent divulgâcher des éléments ou distraire. En proposant des sous-titres avec uniquement les dialogues dans la langue d’origine, Netflix propose une solution pour tous ceux qui veulent apprendre une langue en s’appuyant sur du texte en plus de l’audio ou même des natifs qui n’entendent pas bien les dialogues (ce n’est pas de leur faute).

La mauvaise nouvelle, c’est que le changement ne va concerner que les nouveaux contenus publiés par Netflix, pas l’immense catalogue déjà en place. La nouveauté est arrivée avec la dernière saison de You et le service promet que les sous-titres de base seront présents désormais sur toutes les nouvelles séries et nouveaux films produits par ses soins. Cela ne concerne pas que l’anglais d’ailleurs, toutes les versions originales devraient désormais proposer une piste de sous-titres uniquement avec les dialogues dans la même langue que l’audio.

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Fin des remaniements internes, déplacement d’usines et projets de réalité augmentée : la semaine Apple

Le Markus Gurmanorus est un animal étrange... À l’inverse de tous ses camarades Geekus Softwarus Programmus, il prend du repos quand ces derniers préparent pour Pâques de jolis œufs, appelés par les spécialistes du domaines « easter eggs ». Heureusement, cette période est maintenant derrière nous, et le spécimen chante de plus belle. Prêtons-lui une oreille attentive, afin de percer les mystères d’Apple !

Eh oui, à Pâques c’était repos... pas d’œufs Apple. Image MacGeneration/Image Playground.

Sandbox Love

Habituellement, Apple est une entreprise très organisée, avec des départements très précis. Mais contrairement à d’autres géants du secteur, il n’y a pas une équipe iPhone, une autre iPad, encore une autre MacBook... à la place, Apple est divisée en une team matériel, une autre logiciel, ou encore services. Jusqu’en 2018, tout fonctionnait selon ce principe, et personne ne s’en plaignait.

C’est grand chamboulement à l’Apple Park... retour aux bonnes pratiques. Image Wikipedia/Daniel L. Lu, CC BY-SA 4.0.

Est arrivée l’intelligence artificielle... qui a tout chamboulé. Déjà pas très en avance sur le sujet, Cupertino a décidé que les divisions habituelles pouvaient être un frein au développement rapide de l’IA, et que tout devait être chamboulé pour créer un département réservé à cette innovation, avec un seul chef à sa tête. Ainsi fut créé le département intelligence artificielle, avec à sa tête John Giannandrea, qui ne devait rendre de comptes qu’à Tim Cook. Son groupe avait la responsabilité de Siri, de l’intelligence artificielle, du développement du Machine Learning, de l’analyse des données, de la recherche fondamentale et pendant un temps du projet Titan.

Sympathetic Character

Six ans plus tard, il faut se rendre à l’évidence, c’est un flop complet : les fonctions d’Apple Intelligence, quand elles sortent à temps, sont relativement basiques et en retard face à la concurrence, le projet Apple Car a été enterré, et pire, Apple se retrouve accusée de vaporware avec le Siri montré durant la WWDC 2024 qui a été repoussé aux calendes grecques. Comment se sortir de l’impasse ?

La méthode est simple, mais elle prend du temps, qu’Apple n’a pas beaucoup : revenir au principe de fonctionnement précédent. Ainsi, la division Titan a été donnée à Kevin Lynch, lui-même sous les ordres du COO Jeff Williams avant de la démanteler complètement. Les ingénieurs du projet ont ensuite été confiés à John Giannandrea et son équipe, mais pas pour longtemps : son groupe est lui aussi mis en pièces. Une bonne partie des ingénieurs ont été confiés à Mike Rockwell, ancien chef du groupe Vision Pro, maintenant responsable de l’IA et directement sous les ordres de Craig Federighi. Le groupe Vision Pro, lui a été redivisé en une partie matérielle et une autre logicielle, cette dernière elle aussi sous les ordres de Mike Rockwell.

Pour Apple, c’est le retour à la logique originelle : Siri et la partie logicielle du Vision Pro sont maintenant là où ils devaient être, l’équipe logicielle.

You Learn

Un autre domaine important auparavant sous la coupe de Giannandrea a été relocalisé : l’équipe robotique. Même s’il ne fait pas beaucoup parler de lui pour le moment, c’est un développement important pour Apple, qui croit fortement en l’avenir de la robotique pour le grand public. Le premier exemple de ces promesses devrait prendre la forme d’une version articulée et dotée d’expressions copiant les humains pour le haut de gamme du « HomePad ».

Difficile de ne pas avoir Luxo en tête quand on voit les idées robotiques d’Apple... Image Wikipedia/Achanhk, CC BY-SA 4.0.

Le groupe est désormais confié à John Ternus, et rejoint donc l’équipe matériel. Dans la plus pure logique Apple, même si les robots sont contrôlés par IA, ils sont plus du domaine mécanique et matériel que logiciel, et doivent donc être dirigés par l’équipe hardware.

Giannandrea de son côté ? Même si son équipe s’est fortement réduite, elle n’est pas ridicule et désœuvrée pour autant : reste à sa charge la recherche fondamentale sur l’intelligence artificielle et l’analyse des données IA, continuant d’avoir un lien avec Siri même si celui-ci est maintenant plus ténu. En réduisant son équipe, Apple prévoit aussi la possibilité de son départ : si tel devait être le cas, son groupe serait alors absorbé par la division logicielle sans heurts, complétant ainsi le retour d’Apple à son « schéma de principe » habituel.

All I Really Want

À l’autre bout du couloir, Apple active ses équipes sur un autre grand projet : les lunettes à réalité augmentée. Le projet, appelé « N50 » en interne, est encore loin d’être prêt. L’idée pour le moment est de transformer une paire de lunettes en objet doté d’Apple Intelligence, afin de lui faire analyser l’environnement de l’utilisateur en temps réel, et de permettre un retour d’informations audio. On est encore très loin de la réalité augmentée telle qu’on l’entend, avec écrans transparents affichant des informations.

Meta a beaucoup d’avance dans le domaine des lunettes AR. Image Meta.

Apple développant aussi des écouteurs dotés de caméras, pourquoi faire aussi une version sous forme de lunettes ? Tout simplement le retour des clients : apparemment, nombreux sont ceux rebutés par l’idée de porter des écouteurs dans les oreilles à longueur de journée. La vraie bataille aura lieu vers la fin de la décennie : une fois les performances des processeurs améliorées et d’autres technologies arrivées, il sera temps de réaliser des lunettes AR telles qu’on les imagine, et la guerre promet d’être sans merci, surtout avec Meta qui en est déjà à présenter des prototypes.

Il est d’ailleurs surprenant de ne pas déjà voir Apple face à Meta, et d’en être seulement aux prototypes internes pour concurrencer les Ray-Ban connectées. Avec les capacités de miniaturisation d’Apple, et son affect pour les wearables comme l’Apple Watch, la firme aurait dû être leader dans le domaine, et non un simple suiveur de Meta.

En attendant de voir ce qu’Apple pourra réellement mettre face à Meta, le Vision Pro tel qu’on le connaît suit son chemin, et devrait voir apparaître une version plus légère et obligatoirement reliée à un Mac d’ici la fin de l’année ou début 2026, et un Vision Pro 2 reste sur les rails.

King of Pain

Avec les taxes sur l’importation de Chine qui restent en épée de Damoclès sur toute la production d’iPhone pour les USA, Apple se dépêche de déplacer autant d’usines qu’elle peut en Inde. Si l’entreprise fabrique déjà un bon tiers des iPhone dédiés aux États-Unis d’Amérique sur le territoire de Narendra Modī, le reste ne devrait pas être déplacé avant fin 2027 au plus tôt. Et même si le but final est atteint, personne ne peut prévoir si les taxes n’auront pas encore une fois été profondément modifiées d’ici 18 mois...

Un autre problème se pose à Cupertino : le premier iPhone pliable de son histoire, prévu pour le vingtième anniversaire du smartphone pommé, est autrement plus complexe à produire que les versions actuelles. Et même si les usines indiennes ont rejoint la qualité de fabrication de leurs versions chinoises, le gap de complexité est bien trop élevé pour se permettre de tout laisser reposer sur les usines indiennes. Apple n’a jamais fabriqué un produit entièrement nouveau depuis un autre pays que la Chine, et ne voudra certainement pas prendre le moindre risque pour un symbole tel son premier iPhone pliable, qui plus est célébrant le vingtième anniversaire.

Crazy

Pour nos amis américains, une situation étrange perdure : Apple n’a toujours pas redonné une fonction de mesure de l’oxygène sanguin à l’Apple Watch. Et étrangement, alors qu’elle a largement les moyens de mettre un terme à la brouille avec Masimo, voire de recréer de toutes pièces un capteur qui contourne les brevets du concurrent, elle n’en fait rien.

Pas de capteur d’oxygène pour les versions US... Image MacGeneration.

Le souci est d’autant plus embêtant pour les américains que non seulement le capteur d’oxygène est absent des montres vendues, mais aussi de celles proposées en échange d’un modèle défectueux ou cassé.

Hand in My Pocket

Si Apple paraît calme vu de l’extérieur, il semble que c’est le principe même du canard qu’elle applique actuellement : paraître gracieux et tranquille à la surface, chaque problème glissant sur ses plumes sans s’accrocher réellement. Mais sous l’eau, elle agite d’autant plus vite les pattes pour se sortir de l’impasse... en évitant cette fois les couacs.

  • Dis Siri, mets Alanis Morissette.
  • Désolé, Greg, aucune Mauricette n’est présente dans vos contacts. De plus, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
  • T’es sûr que c’est pas de toi qu’elle parlait dans son titre Reasons I Drink ?
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Apple a invité des influenceurs du monde entier pour les 10 ans de l'Apple Watch

Apple a fêté le dixième anniversaire de l’Apple Watch de manière bien étrange. Elle a incité, pendant cette journée, ses utilisateurs à compléter leurs anneaux et à obtenir en guise de récompense un nouveau trophée ainsi que des autocollants pour Messages. Les plus chanceux ont pu également se rendre en Apple Store et obtenir un pin’s qui rencontre semble-t-il, un certain succès sur eBay.

La chose sur laquelle Apple n’a pas communiqué, c’est qu’elle a invité sur son campus des influenceurs du monde entier pour fêter le dixième anniversaire de l’Apple Watch. Les personnes invitées venaient dans leur majorité du monde du sport et étaient encadrées par certains coachs de Fitness+. Le but : compléter leurs anneaux bien évidemment.

Pendant cette journée, les personnes invitées ont été amenées à faire différentes activités sportives (vélo, yoga, course à pied) et ont même participé à une petite compétition sportive.

Ce qui est très bizarre dans cette affaire, c’est que, lorsqu’on invite des influenceurs du monde entier à un événement spécial, c’est dans le but de faire parler de soi. Or, cette journée n’a fait que très peu de bruit sur les réseaux.

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Promos : iPhone 13 256 Go à 579 €, l'iPhone 16e à 660 € et l'iPhone 16 à 800 €

Ce week-end, dans toutes les zones de prix ou presque, il y a un iPhone en promotion. Pour ceux qui ne veulent pas faire de folies, on peut faire l’acquisition d’un iPhone 13 256 Go RED au prix de 579 €. C’est un modèle qui n’est pas tout jeune, qui ne fera pas tourner Apple Intelligence, mais il est relativement léger, a des performances plus qu’honorables et est compatible 5G.

L’iPhone 16e est également en promotion. Pour 80 € de plus, vous avez le tout nouveau smartphone d’Apple. Il est plus puissant, offre une meilleure autonomie, est compatible avec Apple Intelligence, mais ne dispose que d’un capteur photo et de seulement 128 Go d’espace de stockage. L’iPhone 16e est disponible à 660 € chez Boulanger et chez Amazon, soit 60 € de moins que chez Apple. Les modèles avec 256 Go et 512 Go d’espace de stockage sont également proposés avec des réductions similaires sur ces deux boutiques.

Mais la grosse promotion du week-end concerne l’iPhone 16 qui est proposé à 800 € chez Amazon. C’est 170 € de moins que sur l’Apple Store en ligne. Jamais l’iPhone 16 n’avait été vendu à un tel prix en France. C’est le moment si vous êtes intéressé…

Le modèle 256 Go est proposé pour sa part à 930 €, cela représente une ristourne de 15 % sur le prix habituel.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

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Pour le producteur de La Maison, « Apple est la pire boîte marketing de l’univers »

Alex Berger, producteur de la série La Maison, semble ne pas avoir apprécié sa collaboration avec Apple... et le fait savoir dans une interview donnée à Variety, n’hésitant pas à qualifier la pomme de « pire entreprise marketing de l’univers », rien de moins.

S’attaquant à un sujet représentant l’un des clichés parfaits de la France à l’étranger, la série faisait entrer le spectateur dans les coulisses d’une maison de haute-couture, dont le créateur phare, joué par Lambert Wilson, se retrouve au cœur d’une polémique suite à la diffusion d’une vidéo compromettante. S’ensuit une lutte de pouvoirs, à la fois interne à l’entreprise et avec des concurrents coriaces.

Avec un casting 100 % français, la série était une première pour Apple TV+, qui n’avait quasiment jusqu’alors à son catalogue que des séries anglophones. Le pari était risqué, et semble avoir échoué : autant La Maison a eu son petit succès en France, autant la mayonnaise n’a pas pris aux USA, principale cible du diffuseur. Le producteur met cet échec principalement sur le dos d’une absence totale de marketing de la part d’Apple :

Ce qui fait la réussite d’un show, c’est le marketing. Apple, par exemple, est probablement la pire boîte de l’univers niveau marketing – la meilleure pour ses iPhone, la pire pour la télévision. Ils ne font aucun marketing, et c’était un gros problème pour nous avec La Maison. Nous avons réalisé une excellente série, qui a eu un succès extraordinaire en France et dans d’autres pays d’Europe, mais ils n’en ont fait aucune promotion. Ça m’a rendu fou.

Avec un tel constat, Variety a demandé au producteur ce qui l’a incité à faire un partenariat avec Apple :

Nous avions de l’espoir. [...] Apple TV+ n’avait jamais réalisé de série en Europe, à part Slow Horses qui bien que tournée au Royaume-Uni reste très américaine. J’espérais que je pourrais changer les choses. Nous avons rapidement déchanté, au point que nous nous sommes demandés pourquoi Apple désirait tellement se tirer une balle dans le pied.

Quoi qu’il en soit, La Maison s’est arrêtée à la fin de sa première saison, et n’a pas été reconduite. Et avec de telles déclarations, il est facile d’imaginer que le producteur ne fera pas appel à Cupertino pour ses prochaines idées...

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Apple TV+ : USS Greyhound aura une suite en 2027

En 2020, Apple s’était associée avec Tom Hanks et sa maison de production Playtone pour sortir un film ancré dans la Seconde Guerre mondiale, USS Greyhound. Une suite a été annoncée, qui devrait sortir courant 2027, comme le rapporte AppleInsider.

L’original suivait le capitaine Krause, fraîchement nommé de l’US Navy, devant guider un convoi dans l’Atlantique, traversant les barrières formées par les U-boat allemands. Le film avait été plutôt bien accueilli par les critiques, recevant une belle note de 7.0/10 sur IMDb entre autres.

Le prochain opus devrait cette fois nous transporter vers l’autre bataille de la Seconde Guerre mondiale, ferraillant avec les japonais dans l’océan Pacifique. L’équipe du premier film devrait revenir au complet, que ce soit au niveau des acteurs comme pour la réalisation. Le tournage devrait commencer en Australie en 2026, pour une sortie probable en 2027.

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Nest fait du ménage dans sa gamme, et abandonne le marché européen des thermostats connectés

Comme toute entreprise de la tech, Google fait de temps en temps le ménage dans ses gammes, et a décidé de cibler les thermostats connectés de sa filiale Nest : les premières et secondes générations sont abandonnées par l’entreprise, et n’auront plus le droit à la moindre mise à jour de sécurité à partir du 25 octobre 2025.

Fin de partie pour le thermostat Nest. Image MacGeneration.

Si la première n’a pas été vendue en Europe, ce n’est pas le cas de la seconde, qui voit donc son support s’arrêter avant la fin de cette année. Tous les propriétaires devraient normalement recevoir un mail d’avertissement, leur proposant par la même occasion un bon de 50 % de réduction pour passer chez... tado°.

Pourquoi une réduction chez un concurrent, et pas sur le thermostat de troisième génération ou la version E ? Tout simplement parce que Google a décidé d’abandonner le marché européen.

Comme le rapporte 9to5Google, le constructeur justifie la décision du fait « des systèmes de chauffage européens très spécifiques et aux matériels et logiciels variés, rendant difficile la fabrication d’un appareil convenant à des configurations très diverses ».

En conséquence, Nest continue de proposer la gamme actuelle jusqu’à épuisement des stocks, et disparaîtra du marché européen des thermostats connectés une fois ceux-ci vidés.

La situation dépendra donc de la génération de votre thermostat :

  • seconde génération : « le thermostat ne recevra plus de mises à jour logicielles ni de mises à jour de sécurité, ne sera plus compatible avec les applications Nest ni Home, et ne prendra plus en charge d'autres fonctionnalités connectées comme la fonction Chez moi/Absent. ». Vous recevrez en même temps que le mail d’information un lien pour une réduction de 50 % sur le pack de démarrage de tado°.
  • troisième génération et version « E » : le support est toujours assuré et toutes les fonctions restent actives.

Bien entendu, la marque ayant décidé d’abandonner le marché européen, les appareils toujours supportés ne sont qu’en sursis, avant que la marque ne décide qu’ils sont trop vieux pour être mis à jour... voilà une piqûre de rappel bien utile : tout ce qui fonctionne grâce à un serveur externe est à la merci du constructeur.

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Le pin’s des 10 ans de l’Apple Watch à peine sorti, déjà revendu en quantité sur eBay

Certains diront qu’il n’y a pas de petits profits... d’autres qu’il est scandaleux de revendre ainsi un objet qui vous a été donné. Qu’on le veuille ou non, le pin’s dédié aux 10 ans de l’Apple Watch et au « Close your rings Day » à peine distribué dans les Apple Store a fini... sur eBay.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la somme demandée est plutôt élevée pour un bout de métal offert en boutique : la plupart des vendeurs demandent au minimum 20 €, et certains poussent le vice jusqu’à le proposer pour plus de 50 € !

Ce type d’opportunisme se reproduisant à chaque fois qu’Apple décide de sortir un goodies, il est facile de comprendre pourquoi la marque en propose le moins possible au fil des ans...

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Upscaling vidéo et restauration photo plus rapides sur Mac/PC : VideoProc AI mis à jour est à - 62 %

VideoProc Converter AI passe la seconde avec une mise à jour qui promet de simplifier (et d’accélérer) le traitement des vidéos et photos sur Windows comme sur macOS. Sans révolutionner le secteur, l’outil affine sa proposition et s’offre une belle réduction au passage.

Le marché des logiciels de traitement vidéo et photo n’a jamais manqué d’options, souvent plus complexes les unes que les autres. VideoProc Converter AI, lui, joue depuis ses débuts la carte de la simplicité, en combinant plusieurs fonctions essentielles sous une même interface. Montage léger, conversion, compression, téléchargement, capture d’écran… tout y passe, sans fioritures.

Une réduction saisonnière, mais sans abonnement

Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.

Profitez de l’offre de Pâques

Avec cette nouvelle mise à jour, l’éditeur renforce surtout deux aspects : la vitesse et l’intelligence artificielle. L’upscaling vidéo, par exemple, serait jusqu’à 80 % plus rapide. Une promesse qui, dans les faits, allège sensiblement le temps passé à retravailler d’anciens fichiers SD, DVD ou VHS pour leur redonner un peu de lustre. L’algorithme optimise le tout : il réduit le bruit, affine les contours, restaure les détails manquants. Le tout sans exiger de maîtriser les arcanes du montage vidéo.

Autre ajout marquant : l’interpolation d’images par IA. Concrètement, cela permet d’augmenter le nombre d’images par seconde (FPS) d’une vidéo, jusqu’à 120 voire 240 FPS. Le rendu est plus fluide, particulièrement sur les séquences lentes ou les vidéos sportives. De quoi donner un coup de polish à vos montages, sans pour autant s’aventurer dans les réglages complexes.

L’IA aussi au service de la photo

Côté photo, VideoProc ne reste pas en retrait. L’outil embarque désormais des fonctionnalités d’amélioration d’image par intelligence artificielle. Il est possible d’upscaler une image jusqu’en 4K, 8K, voire 10K, tout en conservant un maximum de détails, ce qui s’avère utile pour le recadrage ou l’impression grand format.

L’IA s’occupe également de restaurer les visages flous ou de coloriser des photos en noir et blanc. Si ces fonctions ne sont pas inédites, elles gagnent en accessibilité ici : un simple clic suffit, là où d’autres logiciels réclament une prise en main plus approfondie.

Une boîte à outils complète

Au-delà de ces nouveautés dopées à l’IA, VideoProc Converter AI continue de proposer son panel d’outils classiques :

  • La conversion de fichiers, avec la prise en charge de plus de 420 formats (vidéo, audio, DVD).
  • La compression, notamment pour réduire la taille des gros fichiers sans trop sacrifier la qualité.
  • L’édition légère, avec des fonctions comme le découpage, le recadrage, la rotation ou l’ajustement du volume et de la vitesse.
  • Le téléchargement de vidéos, y compris de playlists entières, avec conversion possible en MP3 ou AAC.
  • La capture d’écran vidéo, complète ou partielle, avec prise en charge du micro et de la webcam.

Mention spéciale à deux fonctionnalités réservées pour l’instant à Windows : la stabilisation vidéo par IA, utile pour corriger les tremblements des prises de vue à la volée (GoPro, smartphones, drones), et la réduction du bruit audio. Des ajouts prévus prochainement sur macOS.

Une réduction saisonnière, mais sans abonnement

Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.

Profiter de l’offre de Pâques

Petit bonus : la licence inclut six mois d’accès à Aiarty Image Matting, un outil pour modifier les arrière-plans des photos (suppression, flou, remplacement).

Les détenteurs de licences existantes de VideoProc peuvent mettre à jour gratuitement, tandis que les nouveaux utilisateurs peuvent profiter de l'offre temporaire, calée sur les promotions de Pâques.

Verdict ? Un logiciel qui fait le job

VideoProc Converter AI ne révolutionne pas le traitement vidéo, mais il continue d’affiner une formule qui parle à ceux qui veulent un outil accessible, polyvalent, et sans surcoût caché. Cette mise à jour majeure joue la carte de l’efficacité, en facilitant les tâches les plus chronophages. Si votre quotidien implique de manipuler vidéos ou photos, il mérite au moins un essai !

Profitez de l’offre de Pâques : jusqu'à 62 % de réduction sur la licence à vie. Un paiement unique, et vous en êtes propriétaire pour toujours avec mises à jour gratuites à vie.

Découvrir VideoProc Converter AI

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Derniers jours Apple week à la Fnac : -10 % sur des MacBook Pro, iPhone 15 Pro à 16 Pro Max et iPad Pro M4

L'opération de réduction sur plusieurs gammes de produits Apple s'achève ce week-end. Jusqu'au dimanche 27, l'enseigne applique une remise de 10 %, sans qu'il soit nécessaire d'être adhérent. Sont concernés les prix des iPhone 16 Pro et 16 Pro Max, des iPhone 16 mais aussi des iPhone 15 Pro et 15 Pro Max.

Source Fnac.

Pour le Mac ce sont les MacBook Pro 14" et la grande version de 16" qui ont été retenus. Enfin les derniers iPad Pro M4 sont de la partie également. Le pourcentage de cette réduction est égal à celui que l'on peut obtenir en Apple Store sur simple demande à un vendeur tout en lui montrant l'offre en cours à la Fnac. Ce sera accepté puisque ce n'est pas une opération réservée aux adhérents Fnac+ et qu'il s'agit d'un revendeur agréé.

Boulanger : un crédit à 0% sur tout le matériel Apple

Boulanger : un crédit à 0% sur tout le matériel Apple

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Govee présente des arbustes lumineux connectés avec Matter

Quarante-neuf, c’est le nombre de luminaires proposés par Govee après la présentation des Outdoor Garden Lights, de drôles de lampes de jardin qui prennent la forme d’arbustes. Le fabricant chinois, créé par un cofondateur d’Anker, n’en finit plus de décliner sa gamme de produits connectés avec Matter.

Image Govee.

Si le nom du produit est au pluriel, c’est que Govee fournit deux « troncs » et quatre « branches », qui peuvent former des arbustes mesurant entre 30 et 90 centimètres de hauteur. Ces lampes d’ambiance, qui doivent se fondre parmi les plantes du jardin avec leur forme organique et leur coloris verdâtre, utilisent la technologie Luminblend pour fournir jusqu’à 16 millions de couleurs. Les diodes RGBW adressables permettent de former des motifs mêlant plusieurs couleurs, mais aussi d’émettre une lumière blanche pure (CRI 94) et forte (1 100 lumens).

L’application de Govee permet de créer jusqu’à 64 scénarios d’éclairage, mais la prise en charge de Matter assure la compatibilité avec de nombreuses applications de domotique, dont celle d’Apple. La structure en aluminium assure le refroidissement passif des diodes, qui consomment environ 36 W, et une protection IP66 contre l’eau et les poussières. Govee annonce une disponibilité immédiate au prix de 169,99 €, mais propose déjà une réduction de 30 €.

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Eufy présente un robot-aspirateur avec un nettoyeur amovible compatible Matter

Un robot-aspirateur compatible avec Matter, ce n’est plus extraordinaire, mais cela reste suffisamment rare pour être signalé. Mais un robot-aspirateur compatible avec Matter dont la station d’accueil renferme un nettoyeur amovible, ça, c’est carrément original. Et c’est une des deux nouveautés inscrites au catalogue d’Eufy.

C’est l’histoire d’un robot-aspirateur… Image Eufy.

La filiale d’Anker consacrée à la domotique présente deux nouveaux robots-aspirateurs, l’Omni E25 et l’Omni E28, dotés d’une brosse à double rouleau et du système de nettoyage HydroJet à double raclette. Les deux modèles sont très similaires : leur système d’aspiration atteint 20 000 Pa, les patins rotatifs de leur serpillère se nettoient automatiquement en aspirant l’eau projetée à la surface du sol, et le bras CornerRover se déploie pour aspirer dans les coins.

L’Omni E28 se distingue toutefois avec une station d’accueil incorporant un nettoyeur amovible, qui permet de nettoyer les marches ou les canapés que le robot ne peut pas atteindre. La tête du nettoyeur vaporise de l’eau afin que la brosse puisse déloger les poussières qui seront ensuite aspirées. La station d’accueil se charge de vider le bac à poussières et le réservoir d’eau sale, ainsi que de réinjecter de l’eau propre et du détergent.

…qui est aussi un nettoyeur. Image Eufy.

Comme la plupart des fabricants asiatiques, Eufy utilise un système de navigation Lidar capable de repérer les obstacles avant de taper dedans… ou de rouler dessus. L’Omni E28 sera commercialisé à la mi-mai pour 999 €, quinze jours avant l’Omni E25, qui est annoncé à 899 €. Jusqu’au 14 mai, Eufy propose de réserver un exemplaire pour 1 €, en échange d’une ristourne de 150 €.

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Promo : l'Apple Watch Ultra 2 en titane noir à 789 € (-110 €)

Amazon relance sa promotion sur l'Apple Watch Ultra 2 en l'améliorant. La réduction de 100 € de la mi-avril passe à 110. C'est intéressant, mais très encadré puisqu'un seul modèle en deux tailles est proposé à 789 € au lieu de 899 €.

[Mise à jour] Boulanger fait le même prix sur une Ultra 2 en titane naturel et bracelet Boucle Trail bleu (M/L) ainsi que sur la taille S du modèle décrit précédemment.

Image Apple.

Ce modèle d'Ultra est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.

Localisation précise. Image WatchGeneration.

Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.

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Microsoft a conçu une publicité par IA et personne n’a rien vu

« Préparez-vous à l’intelligence artificielle avec les ordinateurs Surface Copilot+ propulsés par Intel », dit la publicité de Microsoft, mais ce que Microsoft n’avait pas dit, c’est que la publicité avait elle-même été créée avec l’aide de l’intelligence artificielle. La firme de Redmond a révélé le pot aux roses cette semaine, c’est-à-dire trois mois après la première publication de la vidéo. Tout le monde n’y a vu que du feu.

« Lorsque nous avons commencé à créer les images de clavier pour le premier lancement de la Surface », explique le designer Brian Townsend, « chaque clavier était décliné dans cinq arrangements avec 26 impressions différentes ». Depuis trois ans, son équipe évalue la possibilité d’incorporer les intelligences artificielles génératives dans son processus créatif, une démarche qui a trouvé son premier accomplissement avec les clips publicitaires de la Surface Pro et du Surface Laptop for Business Copilot+.

Après avoir défini un premier storyboard, les concepteurs ont utilisé un premier chatbot pour transformer les descriptions textuelles des différents plans en courts prompts, ces « incantations » qu’un deuxième chatbot traduisait en images. Cette « danse itérative », pour reprendre les termes de Microsoft, s’est ainsi poursuivie pendant plusieurs milliers d’allers-retours, un pas après l’autre. Le jeu en vaut la chandelle, selon Townsend, qui assure avoir « probablement économisé 90 % du temps et du cout » habituels.

Le résultat est convaincant tant que l’on n’y regarde pas de trop près, mais il faut dire que les hallucinations les plus évidentes ont été remplacées par des clips tournés plus traditionnellement. La marque des outils d’intelligence artificielle générative — écriture déformée, objets multipliés, ombres plates — est sensible, mais on ne peut pas dire qu’elle soit évidente au premier coup d’œil. En tout cas moins que les erreurs de traduction des publicités pour Copilot.

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Bowers & Wilkins revoit son excellent casque Px7

Le roi est mort, vive le roi ! Bowers & Wilkins arrête la commercialisation du Px7 S2e, qui est sans aucun doute le casque supra-auriculaire à réduction de bruit offrant la meilleure qualité sonore à moins de 500 €, pour lancer celle du Px7 S3, qui s’annonce comme le digne successeur d’une excellente lignée. Le fabricant britannique tire parti de la nouvelle plateforme Qualcomm Snapdragon Sound pour prendre en charge les codecs aptX Adaptive et aptX Lossless.

Image Bowers & Wilkins.

Bowers & Wilkins a redessiné son casque pour améliorer le confort d’utilisation, qui est le point faible des modèles du fabricant britannique depuis le P5 de 2010. Les coussinets adoptent une mousse à mémoire de forme plus généreuse, les oreillettes sont plus fines (et donc la boite de transport est moins encombrante) et les articulations de l’arceau assurent une meilleure conformité aux crânes divers et variés. L’arrangement des boutons de contrôle de la lecture et du volume a été revu pour « améliorer les interactions ».

Pour la première fois, Bowers & Wilkins utilise un amplificateur par oreillette pour produire « plus d’énergie et d’ampleur ». Le fabricant a complètement changé ses hautparleurs, qui conservent seulement leur membrane en biocellulose de 40 mm, pour augmenter la résolution tout en diminuant la distorsion. Qualcomm fournit la dernière révision de sa plateforme Snapdragon Sound pour assurer la prise en charge des codecs aptX Adaptive et aptX Lossless, mais aussi du nouveau standard LC3 et du Bluetooth LE Audio avec Auracast.

Bowers & Wilkins assure avoir amélioré son système de réduction active du bruit, qui n’a jamais été mauvais, mais n’est pas aussi perfectionné que ceux de Sony et de Bose. L’autonomie atteint le chiffre honorable de 30 heures et le port USB-C ne permet pas seulement de recharger la batterie, mais aussi d’écouter de la musique. Le Px7 S3 est annoncé en blanc, noir et bleu à 429 €, mais devrait rapidement être disponible à moins de 300 €.

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Razer lance sa première souris ergonomique verticale face à Logitech

Razer lance sa première souris vraiment ergonomique concurrente de la Vertical de Logitech. La Razer Pro Click V2 Vertical Edition n'est peut-être pas un type de souris que l'on imagine prisé par les gros joueurs. Razer en parle, mais il met en avant une utilisation au travail et mentionne l'inévitable programmation de boutons pour lancer Copilot ou ChatGPT. Un produit Razer se doit d'avoir un éclairage lumineux et c'est le cas aussi pour ce mulot avec un halo capable de diffuser jusqu'à 16,8 millions de couleurs grâce à 18 zones d'éclairage placées sous sa base.

Image Razer.

L'aspect le plus important de cette souris est cependant son design où la surface qui contient les boutons principaux et la molette a été très fortement relevée pour mettre le poignet dans une position plus naturelle. Ce n'est pas forcément évident dit comme ça, mais la torsion est effectivement moindre — la fatigue musculaire aussi — qu'avec un avant-bras posé à plat, comme l'imposent les souris classiques.

La souris de Razer — réservée au droitiers — ressemble beaucoup à la Vertical de Logitech, si ce n'est que l'angle d'inclinaison est encore plus ouvert. Les boutons et la molette ont été relevés à 71,7° sur la Razer contre "seulement" 57° sur la Logitech. Le pouce est aussi posé beaucoup plus haut. Quant aux boutons programmables, Razer en a prévu 8 au total, la Logitech en possède 6. La Pro Click V2 Vertical Edition fonctionne sur batterie, comme la Logitech, avec une autonomie entre deux recharges, annoncée à 6 mois.

Images Razer.

Ces souris ont l'air hautement inconfortables, mais une fois l'habitude prise, il est difficile — et très inconfortable pour le coup — de revenir sur un modèle plus standard (c'est encore pire avec le Magic Trackpad). On conseille au passage d'éviter certains modèles similaires vendus bien moins cher, leur qualité de fabrication est proportionnelle. Malgré son ancienneté, la Logitech Vertical reste une bonne souris dans cette catégorie, mais elle mériterait de voir sa molette mise au niveau des modèles MX Master (plus fluides et plus agréables à manipuler). La Razer a l'air mieux lotie sur ce point essentiel, au vu de son descriptif.

En même temps que le modèle Vertical, Razer a lancé une version à l'ergonomie plus classique. Image Razer.

La nouvelle arrivante est vendue 130 € (la Logitech est fréquemment en promotion maintenant autour de 70 € voire moins). Razer ne donne pas de détails particuliers sur la compatibilité Mac, mais elle devrait l'être au minimum via la connexion Bluetooth et la page d'Amazon cite tous les grands OS.

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Comment Apple résume (mal) les commentaires de l’App Store

Avec iOS 18.4, les fiches de l’App Store ont « gagné » un résumé des commentaires, qui donne une idée de la teneur globale des avis sur telle ou telle application. Le rodage de cette nouveauté, elle est en bêta, a démarré au États-Unis. Comme vous pouvez vous en douter, cette fonctionnalité tire parti d’« un nouveau processus utilisant un grand modèle de langue (LLM) à plusieurs étapes », comme l’explique Apple sur son blog dédié au machine learning.

Image iGeneration.

« Actualité », « diversité » et « fiabilité », tels sont les trois piliers du modèle entrainé par Apple. Les commentaires passent par une séquence de modules, qui dégagent les principaux thèmes, évaluent le sentiment général et composent un résumé de 100 à 300 signes. La firme de Cupertino utilise ainsi trois LLM spécialisés pour atteindre ses objectifs de « sécurité, équité, justesse et utilité ».

C’est toute l’astuce de son système… et tout le problème. Passe encore qu’elle écarte les tentatives d’arnaque et les commentaires franchement hors sujet, mais en rejetant les appréciations les plus vives, elle déforme sciemment le sentiment général. Les résumés sont d’une tiédeur affligeante, au point que l’on doive se demander s’ils n’ont pas été créés pour marginaliser les véritables commentaires, qui gênent Apple aux entournures.

« Les utilisateurs disent que l’application est divertissante », dit le résumé de l’application TikTok, sans mentionner la litanie de remarques désobligeantes à l’encontre de cette arme de distraction massive. X serait « une excellente plateforme pour exprimer ses opinions », un parangon de « transparence et d’information sans biais », et tant pis si des milliers de commentaires (et les faits) prouvent le contraire. Le problème des LLM, c’est qu’on peut leur faire dire tout et surtout n’importe quoi.

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Tous les iPhone 17 pourraient passer à 12 Go de RAM

La quasi-totalité de la prochaine gamme d'iPhone serait équipée de 12 Go de RAM au lieu de 8. Le dernier coup de sonde de l'analyste Ming-Chi Kuo auprès des fournisseurs d'Apple laisse présager une grosse augmentation de la capacité mémoire des iPhone de l'automne prochain.

Carte logique de l'iPhone 16 Pro. Image iFixit.

L'été dernier, plusieurs rumeurs évoquaient déjà un passage de 8 à 12 Go, les désaccords ne portaient que sur les modèles qui en profiteraient. Pour certains, même les iPhone 17 de base les auraient. Kuo pour sa part ne citait que le 17 Pro Max.

Rumeur : les 12 Go de RAM finalement réservés à l

Rumeur : les 12 Go de RAM finalement réservés à l'iPhone 17 Pro Max ?

Dans sa dernière estimation, il s'attend à ce que le modèle 17 Pro les ait aussi, tout comme l'iPhone ultra-fin qui ferait son entrée cette année. Il y a toujours débat sur l'iPhone 17 de base qu'Apple aimerait également gonfler à 12 Go. La Pomme redouterait toutefois un manque de composants pour équiper l'intégralité des modèles. Une décision doit être prise le mois prochain, ajoute Kuo, sinon ce sera à coup sûr pour l'iPhone 18.

Kuo précise que le coût moyen de ces 12 Go est supérieur d'environ 50 % à celui des 8 Go, ce qui ferait les bonnes affaires de Micron et de SK Hynix auprès de qui Apple s'approvisionne.

Apple n'est jamais très bavarde sur la quantité de mémoire dont elle dote ses iPhone. C'est une caractéristique qui ne figure pas dans les fiches techniques contrairement à la capacité de stockage. Le monde Android est généralement aussi plus généreux sur ce point.

Dans l'usage de l'appareil, cela peut faire une petite différence, même si historiquement iOS est un système fluide et vif. Ce sont des rechargements de pages en moins pour Safari par exemple. L'arrivée des outils d'IA et la volonté d'Apple de faire fonctionner le plus de tâches possible en local, oblige à reconsidérer la capacité mémoire des équipements. C'est ce qui s'est passé sur les MacBook Air où les 8 Go de base ont été supprimés pour une dotation minimale de 16 Go.

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Yahoo! veut acheter Chrome

Yahoo! n’est plus que l’ombre d’elle-même, mais cette vieille gloire du web appartient maintenant à l’entreprise de « gestion alternative » Apollo Global Management, qui gère plus de 500 milliards de dollars. Autant dire que, lorsqu’elle annonce son intention « d’étudier la question » d’une acquisition de Chrome, « l’acteur stratégique le plus important du web », il vaut mieux l’écouter.

Image Neon Tommy (CC BY-SA).

L’opérateur américain Verizon, qui avait acheté Yahoo! pour 4,8 milliards de dollars en 2016, n’en détient plus que 10 % après avoir vendu le reste à Apollo Global Management en 2021. Depuis le début de l’année, le fonds semble avoir retrouvé un intérêt pour son investissement, qu’il a délesté des activités moins rentables, comme le site d’actualités technologiques TechCrunch. Brian Provost, directeur général de Yahoo! Search, assure que l’entreprise veut « revitaliser » son moteur de recherche.

Or la majorité des recherches passent maintenant par la barre du navigateur, qui n’est plus tant une barre d’adresses qu’une barre de recherches. Voilà qui explique pourquoi depuis l’été dernier, Yahoo! « travaille activement, en interne, au développement d’un prototype de navigateur ». Devant le juge Amit Mehta, qui doit décider des suites de la défaite de Google face au ministère américain de la Justice, Provost a expliqué que Yahoo! discutait avec plusieurs éditeurs pour faire l’acquisition d’un navigateur.

Autant dire que l’hypothèse d’une vente de Chrome, proposée par le ministère, intéresse particulièrement l’entreprise. Provost estime que Yahoo! Search pourrait instantanément tripler sa part du marché de la recherche, qui tourne autour de 3 %, en achetant le navigateur de Google. L’opération couterait « des dizaines de milliards de dollars », mais Apollo Global Management serait prête à sortir le carnet de chèques. Apollo détient déjà un navigateur, qui est aussi une vieille gloire et qui avait aussi été au centre d’une procédure antitrust — Netscape.

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Slate veut repartir de zéro avec un pick-up électrique compact et épuré pour moins de 20 000 $

Slate est le nom d’un nouveau constructeur automobile aux États-Unis et même s’il n’affiche aucune ambition européenne à ce stade, son arrivée reste intéressante pour deux raisons. La première est en réalité la moins importante : Jeff Bezos, le patron d’Amazon, serait l’un des financiers derrière le projet, même si ce n’est pas officiel. Surtout, le véhicule imaginé par Slate est une sorte de retour aux origines, avec un pick-up compact qui n’est prévu par défaut que pour deux personnes et qui est volontairement épuré. La start-up a méticuleusement retiré tout ce qui coûte cher dans une voiture moderne, pour proposer un véhicule autour des 20 000 $.

Le Slate dans sa version de base, sans aucun accessoire optionnel. Image Slate.
Le Slate est étonnamment compact pour un pick-up du milieu des années 2020 et nettement plus proche de ceux des années 1980. Image Slate.

Par rapport aux immenses pick-ups qui ont envahi les routes américaines, le Slate est un nain : 4,4 m de long et tout juste sous la barre des 1,8 m en largeur et hauteur, en gros l’équivalent d’un Scenic. On est nettement plus proche des modèles d’antan que de la production actuelle et c’est un choix fort du constructeur, qui considère que les véhicules sont devenus trop gros, trop lourds, trop complexes et donc trop chers. Le côté pratique a été privilégié, avec une assez longue benne de 1,5 m1 et une cabine prévue pour deux personnes seulement. Côté rangements, on peut aussi compter sur un grand coffre à l’avant, qui revendique 200 l, pas très loin d’un coffre de citadine.

Pour économiser les coûts, Slate a repris la formule qui a fait le succès de Tesla, mais en version radicalisée. La production se concentrera sur un véhicule unique, avec absolument aucune option. Pour autant, le constructeur a bien conscience qu’un pick-up de deux places ne suffira pas à convaincre tout le monde. Si un camion avec benne ouverte ne convient pas, on peut convertir le véhicule en un SUV plus classique, avec une banquette trois places et un coffre fermé. L’idée est loin d’être nouvelle, c’est même un classique dans l’industrie (on pense à Rivian, qui a le R1T et le R1S sur la même base), sauf qu’ici, le client achète un kit SUV et il pourra l’installer lui-même sur la base de pick-up s’il le souhaite.

On ne dirait pas comme ça, mais c’est la même voiture. La version SUV de droite consiste en un kit que le client pourra installer lui-même, seule la version de gauche sera produite. Image Slate.
Le pack SUV ajoute trois places et un coffre, mais pas de portes supplémentaires : il faudra passer par l’avant pour accéder au deuxième rang, c’est sans doute le plus gros compromis du véhicule. Image Slate.

Slate a poussé très loin le concept de la liberté de réparation. Même si un réseau de réparateurs agréés est prévu, le constructeur compte proposer à ses clients des tutoriels vidéo pour leur permettre de tout faire sur leur voiture, que ce soit pour la réparer ou bien pour lui ajouter des fonctionnalités. Pour y parvenir et également pour réduire les coûts, le constructeur a aussi opté pour une unique carrosserie en plastique2, composée de pièces indépendantes faciles à remplacer en cas de besoin. La surface est aussi prévue pour être recouverte par un film (wrap), ce qui permettra d’avoir une Slate dans une autre couleur que le gris de base, puisque le véhicule ne sera jamais peint de manière traditionnelle.

La simplification passe aussi par un intérieur bien vide, pour ne pas dire dépouillé. On retrouve quand même un volant et les leviers pour passer les vitesses ou gérer les clignotants et essuie-glaces, il y a un petit écran derrière pour afficher les informations essentielles et quelques contrôles pour la climatisation, mais c’est tout. Pas d’écran central pour l’infodivertissement, puisqu’il n’y a pas d’infodivertissement ni même de haut-parleurs. À la place, Slate a prévu un support pour smartphone ou tablette et de la place pour caser une enceinte Bluetooth, voire une barre de son. Autant d’idées qui évoquent l’Ami de Citroën, même si le format n’a rien à voir. Pas de conduite semi-autonome non plus, c’est un autre coût majeur des véhicules modernes qui a été éliminé ici.

L’intérieur est tout aussi vide, avec quasiment rien sur le tableau de bord, si ce n’est le volant devant une instrumentation numérique et une poignée de contrôles physiques. En parlant de contrôles physiques, notez la manivelle pour ouvrir et fermer les fenêtres : est-ce délicieusement rétro en 2025 ? Image Slate.

Sur le plan technique, Slate a prévu une unique version sans surprise, avec un moteur de 150 kW placé sur l’essieu arrière qui ne devrait pas offrir d’accélérations exceptionnelles, mais qui devrait faire l’affaire pour les 635 kg de charge et 450 kg de charge tractée prévues par le constructeur. De base, la batterie aura une capacité de 52,7 kWh, ce qui est très peu sur ce segment et le constructeur espère en tirer 240 km d’autonomie selon la norme EPA (plus stricte que la norme WLTP européenne). Vous avez besoin de plus ? Parmi les kits prévus après achat, on pourra compter sur une plus grosse batterie de 84,3 kWh et espérer alors atteindre autour des 390 km d’autonomie.

À un tel tarif, il ne faut pas s’attendre à des performances décoiffantes, ce qui est aussi le cas côté charge, avec la promesse d’un 20 à 80 % en trente minutes, ce qui laisse envisager une charge DC assez lente (120 kW maximum). Slate préfère insister sur la recharge à domicile, qui est en effet la plus courante pour ceux qui peuvent en bénéficier et qui pourra apparemment monter à 11 kW, un bon point. Malgré la conception légère, le constructeur insiste aussi sur la sécurité de son véhicule et vise les cinq étoiles aux crash-tests, même si les mesures n’ont pas encore été effectuées.

En plus du kit SUV bien carré, Slate a prévu un « Fastback » avec un coffre plus incliné. Image Slate.
Pas de peinture ne veut pas dire voiture unique. Au contraire, le constructeur mise sur la personnalisation avec de nombreux éléments qui pourront être modifiés, des roues aux feux diurnes, en passant par des autocollants. Image Slate.

Slate a ouvert des précommandes aux États-Unis et le constructeur espère livrer les premiers exemplaires dès la fin de l’année 2026. Le prix final n’est pas encore connu, en partie parce que l’annonce d’un tarif inférieur à 20 000 $ dépend du bonus de 7 500 $ qui est encore en place dans le pays, mais qui est menacé par Donald Trump. Quoi qu’il en soit, on devrait rester sous les 30 000 $ à l’arrivée, en tout cas si la jeune start-up tient ses promesses.

La présence de Jeff Bezos dans l’ombre en rassurera certains, le fait aussi que le constructeur, qui compte déjà plusieurs centaines d’employés d’après son site, ne se contente pas d’un vague concept et promet une commercialisation dans un an et demi seulement. Malgré tout, on a vu tant de marques disparaître avant même de livrer un seul véhicule que la prudence reste de mise.


  1. À titre de comparaison, c’est 30 cm de moins que la benne du Cybertruck, mais ce dernier mesure 1,3 m de plus en longueur !  ↩︎

  2. Au-delà des matières premières, les pièces de métal qui composent une carrosserie traditionnelle demandent d’énormes machines et donc d’énormes usines. En comparaison, Slate devrait produire la voiture sur le sol américain dans des usines beaucoup plus petites et pas spécialement dédiées à la voiture.  ↩︎

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Apple voudrait rapidement produire en Inde 100% des iPhone américains

Apple envisage de faire fabriquer en Inde 100 % des iPhone destinés au marché américain, et ce dès l'année prochaine. Le contentieux sur les droits de douane provoqué par les États-Unis et dont la Chine est la cible principale aurait obligé la Pomme à accélérer ses efforts de délocalisation.

Image Apple.

D'après le Financial Times, Apple prévoit de faire fabriquer en Inde la totalité des iPhone qu'elle destine aux États-Unis. Cela représente un volume annuel de l'ordre de 60 millions d'appareils alors que l'Inde en assemble aujourd'hui entre 30 et 40 millions, selon les estimations, et pas uniquement pour les États-Unis.

Coups bas et mauvaises manières entre l

Coups bas et mauvaises manières entre l'Inde et la Chine pour la fabrication des iPhone

Alors que la Chine est frappée par des droits de douane de 145 % — mis en pause pour trois mois comme pour les autres pays — l'Inde s'était vu promettre un taux de "seulement" 27 %. Celui-ci fait l'objet de négociations entre les deux pays.

Apple avait prévu de continuer de diversifier ses sources de production d'iPhone grâce à l'Inde, mais cette nouvelle guerre commerciale dont l'issue est tout aussi imprévisible que le président américain qui l'a provoquée, a visiblement précipité les choses. Les iPhone « Made in India » pourraient ainsi déferler sur les États-Unis avec les deux prochaines générations.

Donald Trump voudrait qu

Donald Trump voudrait qu'Apple visse ses iPhone aux États-Unis

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John Giannandrea aurait aussi perdu l'équipe en charge de la robotique chez Apple

Le développement de produits robotiques change de tutelle chez Apple dans le cadre d'une vaste réorganisation après des ratés dans l'intelligence artificielle.

John Giannandrea, Monsieur IA chez Apple, a perdu le contrôle de l'équipe en charge d'imaginer des produits liés à la robotique affirme Bloomberg. Ce groupe, supervisé par Kevin Lynch, passe sous la responsabilité de John Ternus dont le périmètre couvre tous les développements de matériels, du Mac, aux iPad en passant par les iPhone et les AirPods. Il s'occupa un temps du Vision Pro avant que celui-ci ne fût pris en charge par Mike Rockwell.

Image Apple.

Kevin Lynch pilota avec succès l'Apple Watch avant de se voir confier le projet automobile d'Apple lorsqu'il vivait ses dernières heures. Ce chantier abandonné, Lynch a pris les commandes de la recherche de produits apparentés à la robotique.

Apple imaginerait des robots humanoïdes et un assistant autre que Siri

Apple imaginerait des robots humanoïdes et un assistant autre que Siri

Apple dévoile ses recherches avec un modèle comportemental pour un robot-lampe

Apple dévoile ses recherches avec un modèle comportemental pour un robot-lampe

Apple n'a communiqué sur aucun des mouvements décrits ces derniers temps par la rumeur et qui tiennent du feuilleton. John Giannandrea aurait précédemment perdu le contrôle du développement de Siri, confié à Mike Rockwell. Ce dernier aurait fait venir plusieurs de ses hommes de l'équipe Vision Pro et visionOS pour remettre à flot l'assistant intelligent et tenir les promesses faites l'été dernier avec les démonstrations d'un Siri beaucoup plus polyvalent.

Image Apple.

Le groupe de John Giannandrea se recentrerait sur le développement des modèles nécessaires au fonctionnement de l'IA dans les produits d'Apple. Pour l'heure, la page de la haute direction d'Apple ne reflète rien de l'agitation en interne, chacun est toujours à sa place, sans changement dans la description des champs d'activité.

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Le nouveau Siri montré en 2024 n

Le nouveau Siri montré en 2024 n'aura été qu'une fable et une fumisterie

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iPadOS 19 verrait apparaître une barre de menus sur iPad

Apple aurait-elle décidé d’écouter les utilisateurs demandant une fusion un peu plus élaborée entre les différents OS de la marque, afin de faire de l’iPhone un ordinateur d’appoint, et de l’iPad un véritable ordinateur portable ? Entre la possibilité d’une interface avancée sur écran externe pour iOS 19, et maintenant le même fuiteur qui annonce l’apparition d’une barre de menus sur un iPad relié à un Magic Keyboard, il semble bien que Cupertino pourrait répondre à de nombreuses attentes !

Bientôt une barre de menus sur l’iPad ? Capture MacGeneration.

Il y a quelques semaines, Mark Gurman avait déjà prédit que la prochaine version d’iPadOS se rapprochera un peu plus de macOS dans son fonctionnement, sans aller plus loin dans les détails. Mais Majin Bu, comme rapporté par MacRumors, nous en dit un peu plus, avec une proposition intéressante : une fois connecté à un Magic Keyboard (et possiblement aussi avec un couple clavier/souris externe), l’iPad verrait apparaître une barre de menus en haut de l’écran, dans l’esprit de l’interface existant depuis le premier Macintosh.

Toujours dans un esprit de rapprochement avec macOS, iPadOS 19 verrait apparaître une nouvelle version de Stage Manager, permettant l’utilisation de plusieurs apps en même temps sur un écran externe.

Comme toute rumeur, c’est bien entendu à prendre avec des pincettes tant que la WWDC ne l’a pas annoncé, mais voilà de quoi réchauffer le cœur de tous ceux qui attendent un comportement digne d’un ordinateur de la part d’un iPad, d’autant plus quand l’iPad Pro fait quasiment jeu égal avec un MacBook Air niveau puissance de calcul.

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Huit ans après DeX, Apple s’ouvrirait peu à peu à un bureau sur écran externe pour iOS 19

Nombreux sont les utilisateurs d’iPhone qui rêvent de n’avoir qu’un seul produit dans les mains, pouvant être un simple smartphone en balade, et devenant un véritable Mac une fois connecté à un écran, un clavier et une souris, comme le fait DeX de Samsung depuis maintenant plusieurs années... déjà en 2017, nous avions écrit un article sur cette possibilité. Selon MacRumors, Apple pourrait faire un pas vers cet usage, mais un tout petit pas.

Un jour une version iOS du DeX de Samsung ? Image MacGeneration.

En effet, le fuiteur Majin Bu aurait entendu qu’une interface comme Stage Manager pourrait arriver sur iPhone, permettant l’affichage de multiples fenêtres une fois le smartphone branché sur un écran externe. La fonction, prévue pour iOS 19, pourrait être présentée durant la prochaine WWDC, sans pour autant avoir l’assurance de la voir apparaître dès la première version du prochain OS.

Si c’est un premier pas, l’interface selon Majin Bu ne serait pas aussi complète que le Stage Manager de l’iPad, et nécessiterait un iPhone avec port USB-C pour être utilisable, donc à partir de l'iPhone 15. Ce serait tout de même un pas en avant, et pour Apple un début d’ouverture sur l’idée de faire de l’iPhone une machine complète une fois branchée à un écran.

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Les procès antitrust contre les GAFAM se poursuivent aux USA, malgré les changements de présidence

L’Union européenne est certes connue pour être très stricte et accumuler les procès et amendes auprès des GAFAM, mais de l’autre côté de l’Atlantique, l’herbe n’est pas forcément plus verte, comme le rapporte Bloomberg.

La cour fédérale de Washington, où se déroulent les procès d’Alphabet et Meta. Image Wikipedia/Toohool, CC BY-SA 4.0.

En effet, dans un pays où la justice a plus de liens politiques que dans nos vieux pays européens, il serait tentant de croire que les changements de présidence permettent de ralentir voire de supprimer certains procès de grandes sociétés, et c’est ce que craignaient certains concernant les GAFAM. Or, il semble qu’il n’en soit rien : Google et Meta, entreprises sur lesquelles les enquêtes ont commencé sous la première présidence Trump, ont vu celles-ci se poursuivre sous Biden, et devraient se conclure sous la seconde présidence Trump.

Concernant Google, l’entreprise est accusée d’abus de position dominante dans le domaine des publicités sur Internet entre autres, et pourrait se voir obligée de vendre Chrome. Les juges sont d’autant moins enclins à la gentillesse qu’après avoir tapé sur les doigts d’Alphabet pour ses contrats au long cours avec Apple, ils ont repris l’entreprise la main dans le sac concernant un accord avec Samsung, faisant de Gemini AI l’intelligence artificielle des Galaxy pour une somme conséquente.

Pour Meta, la FTC (Federal Trade Commission) lui reproche un poids inacceptable dans le domaine des réseaux sociaux avec Facebook, Instagram et WhatsApp, et menace de forcer l’entreprise à se séparer des deux derniers.

Qu’ils soient Républicains ou Démocrates, les sénateurs américains semblent avoir décidé qu’il était temps de mettre fin à la domination sans partage de certaines entreprises de la tech. En plus d’Alphabet et de Meta, d’autres sont ainsi dans le viseur : Apple, Microsoft, Amazon et Nvidia sont toutes ciblées, à chaque fois pour abus de position dominante, et risquent pour la plupart de devoir se séparer de certaines de leurs divisions.

Pour chacune de ces entreprises, la raison invoquée par les sénateurs, qu’ils soient d’un bord ou de l’autre, est le pouvoir que celles-ci ont accumulé sur la liberté d’expression, les données personnelles des citoyens ainsi que l’accès à l’information. Des accusations ressemblant fortement aux raisons pour lesquelles la Commission européenne inflige nombre d’amendes depuis des années aux GAFAM.

Reste que cette coalition Républicains/Démocrates est fragile, et pourrait être mise à mal si le président des États-Unis d’Amérique venait à s’en mêler, dans un sens ou dans l’autre. Pour le moment, les sénateurs fêtent les victoires obtenues par leur alliance, comme le dit Reed Showalter, ancien du gouvernement Biden : « Il reste encore des conservateurs et des progressistes qui sont profondément contre les monopoles ».

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L’iPhone 16 dans une nouvelle réclame mettant en avant sa solidité

Si les équipes dédiées à Siri semblent avoir des difficultés, ce n’est certainement pas le cas de la branche communication de la pomme, qui vient de sortir une nouvelle publicité à la gloire de l’iPhone 16.

Sur celle-ci, Cupertino met en avant la solidité du verre Ceramic Shield utilisé dans son smartphone, avec une famille souhaitant un souvenir de son passage dans une fête foraine, et demandant à un quidam de la prendre en photo. Malheureusement, le passant fait tomber l’appareil... mais heureusement, c’est un iPhone 16. Le smartphone sort donc intact de sa mésaventure.

Bien entendu, comme toujours, « Cette cascade a été réalisée par des professionnels, ne tentez pas de la reproduire chez vous »...

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TSMC annonce la gravure en 1.4 nm, quand la Russie espère atteindre les 28 nm en 2030

Alors que les derniers SoC d’Apple, que l’on retrouve partout de l’iPhone au Mac Studio en passant par l’iPad, sont gravés en 3nm par TSMC, le fondeur leader mondial de la gravure ne s’endort pas sur ses lauriers.

Le centre de R&D de TSMC à Hsinchu. Image Wikipedia/曾 成訓, CC BY 2.0.

L’entreprise taïwanaise a ainsi annoncé l’arrivée prochaine de son process de gravure « A14 » (à ne pas confondre avec le processeur du même nom chez Apple), permettant d’atteindre une finesse inégalée de 1,4 nm ! Voilà de quoi encore améliorer les performances, le fondeur promettant jusqu’à 30 % de réduction de consommation pour la même vitesse, et 20 % de transistors en plus sur la même surface.

La technologie précédente, la N2 pour 2 nm, devrait entrer en production de masse cette année, et Apple fait bien entendu partie des clients privilégiés et en profiterait dès l’année prochaine pour les prochains iPhone 18, comme le rapporte MacRumors. Elle n’est cependant pas la seule intéressée et assez argentée pour attirer les bonnes grâces de TSMC, le domaine de l’intelligence artificielle étant particulièrement friand de nouveaux process de gravure, permettant des économies substantielles sur la consommation des datacenters.

L’entreprise annonce avec l’arrivée du process A14 tout un train de nouvelles possibilités, de l’amélioration de l’empilement 3D permettant de mettre les uns sur les autres les différents éléments d’un SoC (System on Chip), du CPU à la mémoire en passant par le GPU, jusqu’à l’intégration des régulateurs de tension sur le SoC, permettant une gestion plus fine et plus efficace de l’énergie envoyée au CPU.

Pendant ce temps, en Russie...

De son côté, selon Tom’s Hardware, le pays des poupées russes espère toujours pouvoir produire ses premiers processeurs à la finesse de 28 nm d’ici 2030... soit 19 ans après l’apparition de cette gravure en Occident.

Le pays accumule les difficultés dans le domaine : depuis son opération spéciale, plus aucun fournisseur ne veut lui laisser accès à l’architecture x86, le condamnant à se rabattre sur le développement de son propre processeur, le Elbrus, basé sur l’architecture SPARC. Les autorités taïwanaises ont aussi bloqué tout envoi de puces modernes en Russie depuis la même date.

Pour le moment, les Russes sont donc coincés avec une technologie de gravure à 350 nm, dont la production de masse n’a même pas commencé. Avant même de parler de 28 nm, l’un des fondeurs maison ZNTC en est encore à mettre au point une chaîne de gravure à 130 nm. L’un des plus grands espoirs repose sur un autre fondeur russe, MCST, qui aurait réussi à faire entrer dans le pays des machines provenant d’ASML (le fabricant de matériel de gravure néerlandais, qui fournit le monde entier y compris TSMC) permettant la gravure en 90 nm. Quoiqu’il en soit, entre les technologies de gravure très en retard, et le changement forcé d’architecture, les choses sont décidément très complexes pour la Russie dans le domaine...

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Coups bas et mauvaises manières entre l'Inde et la Chine pour la fabrication des iPhone

Apple a réussi à transférer en Inde une part de la production de ses iPhone, mais la Chine ne s'en laisse pas compter et lui met parfois des bâtons dans les roues pour freiner cette diversification.

20 % des iPhone sont aujourd'hui produits en Inde (de l'ordre de 30 à 40 millions d'unités) et Apple entend augmenter ce volume de 10 % cette année. À plus long terme c'est environ la moitié de sa production d'iPhone qu'Apple entend délocaliser de Chine, ont expliqué à The Information des sources au fait de ces projets et de la situation entre les deux pays (lire aussi Apple voudrait produire 25 % de ses iPhone en Inde d'ici 2025).

Tim Cook rencontrant Narenda Modi en avril 2023. Image Apple.

Un objectif ambitieux qui se heurte parfois à des obstacles, car les coups bas ne manquent pas pour freiner ce mouvement. Cette expatriation de la Chine vers d'autres pays et vers l'Inde en particulier est diversement appréciée par le gouvernement chinois.

Côté pile, la décision d'Apple de déplacer vers le Vietnam la fabrication d'AirPods, d'Apple Watch ou d'autres produits aux volumes moindres que ceux des iPhone a été vue d'un bon œil par la Chine. Elle y a perçu un moyen d'étendre la zone d'influence géographique de ses industriels. En outre, le petit Vietnam n'est pas de taille à ébranler l'appareil productif chinois, Apple s'y trouvera nécessairement limitée dans ses capacités d'expansion.

Apple veut faire assembler ses derniers produits en dehors de Chine

Apple veut faire assembler ses derniers produits en dehors de Chine

Côté face, c'est une tout autre affaire avec l'Inde, d'autant que les relations politiques entre les deux géants de cette partie du monde restent conflictuelles. L'article raconte qu'en début d’année, les autorités chinoises ont interdit à un fournisseur d'équipements — destiné aux tests de production du prochain iPhone 17 — d'exporter son matériel de Chine vers l'usine indienne d'un sous-traitant d'Apple. Ce fournisseur a alors créé une filiale dans un autre pays d'Asie du Sud-Est où il n'y avait pas de barrière à l'exportation. Puis après cette escale le matériel est parti vers l'Inde pour rejoindre une usine gérée par le Taïwanais Foxconn.

Assemblage d'Apple Watch au Vietnam. Image Apple.

Ce n'est pas le seul exemple. Foxconn a vu l'obtention des autorisations d'export de ses machines de la Chine vers l'Inde passer de 15 jours à parfois quatre mois. Il arrive aussi que ces demandes soient rejetées sans aucune explication. Les machines qui retiennent l'attention des douanes servent à assembler des pièces d'iPhone par laser, d'autres à vérifier si l'iPhone résiste à l'eau comme prévu. Il y a aussi des machines employées pour déplacer des pièces d'un endroit à l'autre d'une chaîne d'assemblage.

La Chine peut légitimement voir d'un mauvais œil la montée en puissance de son voisin dans la chaine de production d'Apple. Cette dernière a apporté une contribution importante à l'organisation et au perfectionnement de l'appareil logistique et manufacturier chinois pour les produits électroniques. Les compétences acquises par les acteurs locaux les rendent plus compétitifs et cela profite, par ricochet, aux entreprises et produits strictement chinois. S'y ajoute l'inquiétude devant la perte possible d'emplois si cet exode vers l'Inde reste soutenu.

L'Inde, contre toute attente, ne s'est pas privée de mettre des bâtons dans les roues des fournisseurs d'Apple en Chine, quand bien même cela allait à l'encontre de ses intérêts. L'acrimonie est importante entre les deux pays qui ont connu des incidents frontaliers mortels entre leurs armées ces dernières années.

À certaines occasions, des spécialistes dans les usines chinoises d'Apple ont eu toutes les peines du monde à décrocher un visa de travail en Inde pour venir épauler leurs collègues dans la mise au point des chaines d'assemblage (l'Inde est aujourd'hui capable de sortir en même temps que la Chine les tout derniers modèles d'iPhone au jour J de leur lancement, ndr).

Des tracasseries administratives sans logique claire puisque le bénéfice de ces venues était pour le côté indien. Les autorités indiennes ont également empêché des fournisseurs chinois d'Apple comme Luxshare Precision Industry Co, qui travaille aussi à l'assemblage d'iPhone, d'investir dans le pays. Côté Chinois, des fournisseurs se sont vu intimer d'y réfléchir à deux fois s'ils escomptaient tailler dans les effectifs de leurs usines.

Assemblage d'iPhone en Inde. Image Apple.

En 2023, Apple a demandé à ses équipes chargées des relations avec les fournisseurs de ne pas prendre en compte de sociétés chinoises lors de la préparation de la production d'AirPods en Inde. La Pomme craignait que les tensions entre les deux pays ne finissent un jour par faire dérailler les chaînes de production de ses écouteurs. C'est finalement Foxconn qui fut choisi.

Apple a également signé un contrat avec Tata Group pour fabriquer des iPhone en Inde. Ce partenaire a évincé deux sociétés habituées à travailler avec Apple — Wistron et Pegatron — qui peinaient à rentabiliser leur contrat. Leurs usines ont changé de propriétaire, mais leurs salariés ont continué à assembler le téléphone d'Apple et tout cela sous le regard bienveillant du gouvernement indien.

Un autre pan des difficultés d'Apple avec l'Inde tient dans certaines différences culturelles avec la Chine. Le copier-coller d'un fonctionnement éprouvé dans le premier pays ne fonctionne pas dans le second. En Chine, les chaînes tournent en général sur un rythme de 2x12h alors qu'en Inde la loi oblige à faire les trois-huit, ce qui implique d'embaucher davantage d'ouvriers. Apple est parvenue en 2023 à obtenir une dérogation pour reproduire le modèle chinois, mais ce sont les employés indiens qui ont refusé qu'il soit mis en place.

Le parcours semé d

Le parcours semé d'embûches de la fabrication des iPhone en Inde

De multiples petits obstacles ont parsemé le chemin : des machines avec des interfaces en chinois uniquement ; une difficulté pour les Indiens à assembler certaines parties délicates des iPhone. La tâche est revenue aux usines chinoises qui envoient ensuite des iPhone partiellement assemblés en Inde pour y être terminés.

Ces complications multiples poussent Apple à demander à des fabricants de machines industrielles à s'installer en dehors de Chine en échange de contrats. Mais se pose le problème d'y trouver suffisamment de personnel qualifié et de vendeurs des pièces nécessaires à leur fabrication. Pendant ce temps, lorsque les machines attendues en Inde tardaient à arriver, les ouvriers réalisaient certaines opérations à la main.

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Amazon va fêter ses 25 ans en France avec une semaine de promos du 30 avril au 6 mai

Amazon s’apprête à célébrer ses 25 ans en France et compte bien marquer le coup : le groupe a prévu « une semaine d'offres exceptionnelles » qui se déroulera du 30 avril au 6 mai 2025. Les produits high-tech seront concernés, et si Apple n’est pas directement cité dans le communiqué, il y aura sans doute moyen de dénicher de bonnes affaires sur différents accessoires. Une page inactive est en ligne, qui devrait se remplir à l’approche du jour J.

Le communiqué annonce des promos sur des marques comme Lenovo, Lego Star Wars, Samsung, HP ainsi que sur différentes enseignes françaises (Moulinex, Petit Bateau, Aigle…). Contrairement aux Prime Days, tous les clients du site pourront profiter des offres. De plus, la plateforme offrira chaque jour dès 9 heures un bon d’achat de 25 € à 25 000 clients. Il sera valide sur les paniers dépassant les 75 €.

L’entreprise a profité de l’occasion pour publier une rétrospective de ses 25 ans en France, rappelant que la plateforme a été lancée en 2000 dans l’Hexagone : les prix étaient alors en francs et la livraison se faisait sous 3 à 5 jours ouvrés. Elle y revient sur certains de ses produits les plus vendus, allant de L'Ordre du Phénix de la saga Harry Potter dans les années 2000 aux consoles Xbox et PlayStation fin 2010. L’abonnement Prime est arrivé en 2008, tandis qu’Alexa et les enceintes Echo ont suivi 10 ans plus tard. Sur un autre registre, Amazon France se félicite également d’avoir dépassé le seuil des 25 000 salariés en CDI en France pour ses 25 ans.

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La Maison-Blanche qualifie « d'extorsion économique » l’amende de l’UE infligée à Meta et Apple

La journée d’hier a été agitée pour Apple et Meta : Bruxelles a infligé une amende de 500 millions d’euros à la première et de 200 millions à la deuxième. L’Union européenne reproche à Cupertino de ne pas avoir laissé assez de marge aux développeurs pour promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de l’App Store. La Maison-Blanche a communiqué sur ces amendes et a dénoncé « une forme inédite d'extorsion économique » que les États-Unis ne toléreraient pas.

Montage MacGeneration/Ingfbruno

Plus précisément, l’UE a considéré qu’Apple violait le DMA en compliquant le fait de proposer des offres en dehors de l’App Store. Elle pointait également du doigt le fait qu’une commission soit prélevée (27 % ou 12 % en cas de renouvellement) lorsqu’une transaction est réalisée dans les 7 jours via un lien pour sortir d’une app. Du côté de Meta, l’amende portait sur l’abonnement visant à faire payer les utilisateurs ne souhaitant plus voir leurs données réutilisées pour leur proposer du contenu publicitaire personnalisé.

DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

« Les réglementations extraterritoriales qui ciblent spécifiquement les entreprises américaines, étouffent l'innovation et permettent la censure seront reconnues comme des obstacles au commerce et une menace directe pour la société civile libre », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche auprès de Reuters. « L'UE doit cesser de s'en prendre aux entreprises et aux consommateurs américains. Mettez fin à la spirale de la mort réglementaire de l'UE ! », a-t-il ajouté.

Apple avait immédiatement confirmé vouloir faire appel de cette sanction. Dans un communiqué, elle dénonçait une série de décisions « mauvaises pour la vie privée et la sécurité de [ses] utilisateurs, mauvaises pour [ses] produits, et qui l’oblige à donner gratuitement [ses] technologies ». L’amende représente environ 0,1 % du chiffre d’affaires annuel de ces entreprises, soit bien moins que les 10 % autorisés par le DMA.

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Air France va diffuser les contenus Canal+ sur tous ses vols long-courriers à partir du premier mai

Air France et Canal+ se rapprochent et viennent d’annoncer un nouveau partenariat : le contenu du groupe d’audiovisuel sera bientôt disponible sur les vols long-courriers. Les passagers pourront donc profiter de leur vol pour regarder différents programmes comme Cimetière Indien, D'Argent et de Sang ou encore Versailles. Canal+ vante également la présence de spectacles comiques, de documentaires et de contenus pour enfant.

Image Air France

Une centaine des programmes Canal seront accessibles en version française, mais aussi avec des sous-titres pour les personnes sourdes et malentendantes. La sélection sera renouvelée régulièrement avec vingt nouveaux contenus chaque mois. Tout cela sera disponible dès le premier mai, et le catalogue s’enrichira de contenus CANAL+ Afrique (comme la série Niabla ou le magazine documentaire Enquête d’Afrique) au mois de juin prochain.

En s’associant à CANAL+, acteur majeur de la création audiovisuelle en France, Air France continue de faire rayonner le savoir-faire français à travers le monde entier. Un engagement fort de la compagnie qui consacre 30% de son offre de divertissement aux productions françaises, à travers sa sélection de films et de séries.

Selon Les Échos, Air France n’écarte pas la possibilité de permettre aux passagers de s’abonner à la plateforme à un tarif préférentiel à l’avenir. Les termes du contrat n’ont pas été donnés, mais on sait qu’une partie des contenus seront achetés tandis que l’autre sera offerte en échange de visibilité sur les 38 000 écrans de la compagnie.

Image Air France

Air France profite de son communiqué pour mettre en avant le déploiement de ses nouveaux systèmes de divertissement Bluetooth embarquant une interface tactile revue accessible en 12 langue. Tous les avions ne sont malheureusement pas encore équipés : si vous avez prévu un vol long-courrier prochainement, rappelons l’existence du AirFly de Twelve South, un petit dongle permet de connecter plusieurs paires d’AirPods à un seul écran pour regarder une série à plusieurs. L’accessoire évite également les problèmes de latence qui peuvent survenir sur certains écrans Bluetooth au fil du visionnage.

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Refurb : des Mac mini M4 de retour entre 590 et 3 700 €

Il y a de nouveau un très bon choix de Mac mini M4 en reconditionné chez Apple. La précédente vague datait du début avril et il n'y avait pas autant de configurations, notamment à partir de 2 000 €.

La fourchette des prix est tout aussi grande, on dispose en outre de processeurs M4 Pro. Ce sont les meilleurs prix du moment puisque les promotions sont en berne en ce moment à la Fnac ou symboliques chez Amazon (-50 €) sur ce petit Mac.

Image Apple.

Il y a 5 autres configurations encore dans la zone des 2 000 €. Et puis il y a toujours un modèle à presque 4 000 € qui ne trouve pas preneur depuis des semaines et des semaines…

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Choisissez la couleur du tee-shirt des 25 ans de MacGeneration !

Chose promise, chose due, voici venue l’heure de choisir la couleur du tee-shirt des 25 ans de MacGeneration. Avec la tasse et la gourde, ce tee-shirt est l’un des trois goodies que vous pouviez choisir en soutenant la campagne de sociofinancement de notre magazine, dont le bouclage bat son plein.

La tradition voudrait que nous fabriquions un tee-shirt orange, mais entre la sérigraphie blanche et la sérigraphie noire, notre cœur balance. Et puis peut-être que vous voudrez régler le problème autrement en choisissant un tee-shirt bleu marine, rouge, ou tout simplement blanc. À vous de décider ! Le coloris gagnant sera envoyé aux contributeurs du projet Ulule, bien sûr, mais sera aussi vendu dans notre propre boutique.

Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et noir. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et noir. Image MacGeneration.
Le tee-shirt bleu marine. Image MacGeneration.
Le tee-shirt bleu marine. Image MacGeneration.
Le tee-shirt rouge. Image MacGeneration.
Le tee-shirt rouge. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
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