Après une arrivée remarquée sur AltStore, l’utilitaire StikDebug est désormais disponible… directement sur l’App Store. Cette app destinée aux bidouilleurs permet d’activer la compilation JIT (Just in time) pour certaines apps sideloadées. Une telle manœuvre est indispensable pour profiter d’émulateurs de consoles récentes, par exemple DolphiniOS. Elle pourra également simplifier la vie de certains développeurs.
La fiche App Store et l’interface de StikDebug.
C’est une nouvelle assez surprenante, car Apple a toujours été tatillonne sur le sujet : activer JIT revient à créer du code natif qui ne peut pas être vérifié, ce qui peut potentiellement amener des risques de sécurité considérables. La validation ne semble pas être une erreur, Apple ayant notarisé l’app il y a plusieurs semaines pour permettre sa diffusion sur AltStore. Vous pouvez la télécharger sur l’App Store à ce lien.
StikDebug est loin d’être clef en main et nécessite de générer un script d’appairage depuis son Mac avant d’ajouter une configuration VPN personnalisée. L’app ne peut débrider que les programmes sideloadés, et vous ne pourrez donc pas gagner en performances dans Folium ou Retroarch sans les avoir installés depuis un Mac. Cela reste une preuve que l’arrivée des boutiques tierces a forcé la main à Apple, qui accepte désormais autant les émulateurs que des utilitaires pouvant leur simplifier la vie.
Bonne nouvelle si vous avez un projecteur Epson récent : celui-ci est peut-être désormais compatible avec AirPlay et Homekit. L’entreprise vient d’annoncer que sa dernière gamme était maintenant entièrement compatible avec ces deux fonctions. Ces deux fonctionnalités étant déjà préinstallées et prêtes à être utilisées sur certains modèles, là où d’autres devront être mis à jour.
Epson EB-FH18 et EB-L695SU.
Ce changement va permettre aux utilisateurs d’iPhone, iPad et Mac de facilement diffuser leur vidéo sur leur appareil Epson. Le projecteur pourra être ajouté à l’app Maison, par exemple pour l’allumer ou l’éteindre rapidement depuis un HomePod. Les modèles compatibles sont les suivants :
EB-FH18
EB-FH54
EB-994F
EB-L890E
EB-L795SE
EB-L790SU
EB-L890U
EB-L895U
EB-L790U
EB-L690U
EB-L690SU
EB-L695SU
Dans son communiqué, Epson note que la nouveauté va simplifier la vie des utilisateurs dans les établissements d’enseignement et professionnels, mais aussi des particuliers à domicile. Les manuels et autres guides pour mettre à jour un projecteur sont disponibles sur le site d’Epson.
La plateforme de paiement Stripe n'a pas perdu de temps après l'énoncé du jugement qui a obligé Apple à modifier le fonctionnement des achats sur l'App Store aux États-Unis. Le service propose aux développeurs tout le nécessaire pour s'intégrer à leur app et prendre en charge la vente aux utilisateurs de biens numériques et autres abonnements. Toute chose autrefois réservée au système des In-Apps d'Apple.
Dans l'illustration d'exemple, l'utilisateur qui fait un achat dans une app est emmené vers une page web gérée avec Stripe pour valider son achat puis il est renvoyé dans l'app. Un peu comme on le fait avec les achats en ligne sur le web où l'on quitte temporairement la page d'une boutique le temps de confirmer le paiement avec sa banque.
Stripe iOS developers
Big news iOS app developers! You can now accept payments with @stripe outside of your app, with no iOS app store commissions.
The Stripe team cooked up a quick guide walking you through how. Go live now!
Financièrement, Stripe devrait s'avérer une meilleure affaire puisque ses frais sont de 2,9 % + 30 cents par transaction. Quand Apple prenait 27 % si, le client avait fait son achat dans les 7 jours qui avaient suivi son utilisation d'un lien conduisant en dehors de l'app.
Stripe ne sera certainement pas le seul à vouloir profiter de cette nouvelle aubaine. Epic, qui a mené la bataille contre Apple, est sur les rangs. Il a signifié son intention de devenir un intermédiaire lui aussi, fort de son expérience dans la vente de jeux et de contenus numériques.
Cela fait maintenant plusieurs mois que Cupertino a bloqué les résumés des notifications Apple Intelligence pour les apps d’actualité. Le système a été fortement critiqué pour sa capacité à créer de fausses informations, comme lorsqu’il a annoncé l’arrestation de Benyamin Netanyahu ou le coming out de Rafael Nadal. Si c’est un pas dans la bonne direction, les mesures prises par Apple ne sont toujours pas suffisantes : un de nos lecteurs a récemment reçu une notification lui indiquant que « le pape François [restait] indifférent au décès de Zidane ». Comment expliquer cet énième couac ?
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Ce surprenant résumé provient de l’application Google, qui sert autant de moteur de recherche que d’agrégateur d’articles d’actualités. Elle est rangée dans la catégorie utilitaire de l’App Store, ce qui fait qu’Apple Intelligence peut continuer de condenser ses notifications. L’IA peut également synthétiser les mails, qui contiennent parfois des infolettres d’informations pouvant induire en erreur. Ces deux exemples ne sont sans doute pas les seuls angles morts d'Apple à ce niveau.
Pour résumer plusieurs notifications, le système ne se base que sur le contenu de celles-ci, soit (généralement) le titre des articles. Ce n’est pas une bonne base : Apple Intelligence n’a aucune connaissance du contexte et doit souvent se débrouiller avec des titres un peu obscurs quand on les prend indépendamment. Dans le cadre d’une « affaire » s’étalant sur plusieurs semaines (mort du Pape, Bétharram…), les journalistes ne redonnent pas certains éléments afin de faire plus court. Le système a donc plus de chance de se planter, et n’est pas aidé par le fait que de nombreux médias ne mettent plus l’information principale dans le titre pour inciter à cliquer.
« Zidane, la triste annonce » est un titre volontairement nébuleux qui n’aide pas Apple Intelligence. Si vous vous demandiez, l’article rappelle seulement que Zidane a annoncé la fin de sa carrière il y a 19 ans.
Dans le cadre de notre lecteur, le quiproquo vient du fait qu’Apple Intelligence a mélangé plusieurs notifications n’ayant rien à voir entre elles alors qu’il ne devrait pas. Difficile de savoir pourquoi étant donné que les deux sont pourtant bien séparées. On peut imaginer que l’IA a tenté de créer un résumé plus digeste en 3 points au lieu de 4. Détectant deux notifications sur un thème triste, il a considéré qu’elles parlaient du même sujet.
Cet exemple met en lumière l’un des gros problèmes du résumé d’Apple Intelligence, à savoir le manque de place. Le système essaye parfois de synthétiser 5 ou 6 notifications en une, ce qui donne une suite d’informations sans queue ni tête qu’il faut déchiffrer. Rappelons qu’il est possible de désactiver les résumés de notifications de manière globale ou au cas par cas. Il faudra pour cela vous rendre dans les Réglages d’iOS, rubrique Notifications. Un bouton « Résumer les notifications » à décocher est présent en bas de page.
Un bon MacBook Air à un très bon prix, c'est ce que propose Cdiscount avec un modèle M2 contenant 16 Go de RAM et 256 Go de SSD vendu 849,99 € (en gris sidéral ou argent).
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En comparaison, la Fnac le vend 1 114 € et Boulanger a deux prix de 899 et 1 079 €. La génération M2 reste tout à fait dans le coup et elle a les mêmes qualité que les MacBook Air qui ont suivi : une machine rapide, légère, avec une sacrée autonomie.
Les 16 Go de RAM sont de bon aloi mais les 256 Go sont le point faible. Sauf si vous stockez peu et que vous utilisez essentiellement des services en ligne, de Spotify à Google Docs en passant par Office. On donne toujours le même conseil : si vous avez déjà un portable, regardez la quantité de stockage que vous avez utilisé pour anticiper celle dont vous pourriez avoir besoin sur le nouveau Mac.
Dans le cadre de ses ventes flash 25 ans, Amazon applique une réduction de 25 € lorsqu'un panier atteint un minimum de 75 €. Pour prendre un exemple concret, la souris ergonomique Logitech MX Vertical (qu'on recommande) peut revenir à seulement 57 €, son prix le plus bas, au lieu de 65 à 75 € selon les périodes.
Certains produits sont exclus de cette opération (qui se poursuit jusqu'au 6 mai) c'est le cas de ceux d'Apple et de Beats. Pour être éligible un article doit être indiqué comme vendu par l'enseigne et non par un tiers.
Les sympathiques écouteurs Ear de Nothing sont en promo : il est possible de les obtenir pour 68,90 € en ce moment chez Amazon. Il faudra entrer le code VEN25 à l’étape du paiement pour en profiter. Ces écouteurs sont intéressants étant donné qu’ils embarquent une réduction active du bruit et un bon son pour un tarif très correct.
Ces écouteurs proposent une réduction active du bruit fonctionnant sur 3 niveaux allant jusqu'à 45 dB. La charge sans fil est présente, tout comme une charge rapide permettant de récupérer 10 heures de musique en 10 minutes. L’autonomie annoncée est de 5:30 avec l’ANC, et de 9:30 sans.
Les retours des testeurs sur ce modèle sont globalement positifs : ils décrivent des écouteurs confortables avec un bon son et une app complète. Les micros sont visiblement corrects, et le design transparent continue de faire son petit effet. Nous avions testé la première version sortie en 2021, qui nous avait à l’époque plutôt convaincus.
Boox, que l’on connaît pour ses liseuses et autres tablettes E Ink, se lance dans le domaine des écrans de bureau. L’entreprise a récemment dévoilé le Mira Pro Color, un nouveau modèle 16:9 de 25,3" à la résolution de 3 200 x 1 800 (145 ppi). L’écran Kaleido 3 permet d'afficher 16 niveaux de gris ainsi que 4096 couleurs. Pas de quoi jouer dans de bonnes conditions, mais un tel appareil pourrait intéresser ceux faisant de la bureautique au quotidien et souhaitant protéger leurs yeux.
Image Boox.
BOOX ne donne pas le taux de rafraîchissement, mais indique utiliser sa technologie maison pour le rendre « le plus réactif possible ». Les tests de la précédente version uniquement en noir et blanc montrent que ce type de dalle est utilisable au quotidien, mais qu’elles restent loin d’être adaptées à tous les profils. Le Mira Pro Color dispose de plusieurs modes de rafraîchissement selon les contextes, par exemple un pensé pour le texte et un autre pour la vidéo. La luminosité peut être ajustée pour tirer sur l’orange ou le bleu au fil de la journée.
Mis à part cela, on pourra y trouver un duo de haut-parleurs ainsi que 5 connectiques (HDMI, mini HDMI, USB-C, DisplayPort). Un trio de boutons permet de modifier certains paramètres à la volée. Le pied s’inspire de celui du Studio Display avec un aspect métallique et la possibilité de l’incliner en haut ou en bas, de le surélever et même de le faire pivoter à la verticale. Une interface VESA est présente pour ceux déjà équipés.
Contrairement au récent modèle portable de Dasung, ce nouvel accessoire est compatible macOS : Boox invite à utiliser une résolution 1600 x 1200. La version couleur est vendue 1900 € (soit environ 1 671 €) sans les frais de ports. Elle est actuellement en rupture de stock sur le site officiel.
CoreCode cessera dans un an le développement de MacUpdater 3, il cherche donc un repreneur pour cet utilitaire ou sa technologie. Depuis 8 ans MacUpdater traque les mises à jour disponibles pour les applications installées sur son Mac. Cela peut sembler redondant avec l'App Store qui fait ce même travail et avec les fonctions de vérification automatique intégrées généralement dans les applications distribuées en dehors de la boutique d'Apple.
MacUpdater. Image MacGeneration.
MacUpdate tire néanmoins son épingle du jeu en centralisant toutes ces applications, en procédant à l'installation lui-même lorsque c'est possible, et avec une pléthore d'options. Ce n'est pas un utilitaire rigoureusement indispensable, mais il s'avère pratique, efficace et traduit en français.
Son éditeur CoreCode a cependant annoncé ce début de semaine qu'il en arrêtera le développement au 1er janvier 2026. C'est sec, mais au moins les utilisateurs sont avertis bien en avance. Pour résumer les propos de l'éditeur, il se dit plus intéressé par le développement technique de solutions que par leur commercialisation et la recherche d'une rentabilité. MacUpdater est vendu selon le principe d'une licence perpétuelle de 5 à 10 $ environ et sans offre d'abonnement.
C'est l'abonnement précisément qui permettrait à l'utilitaire d'être rentable, estime CoreCode. Il table sur un chiffre d'affaires annuel possible de 300 000 $ en partant du nombre d'utilisateurs actuel. Une base de quelques dizaines de milliers d'individus constituée au fil du temps sans effort marketing particulier.
MacUpdater. Image MacGeneration
MacUpdater dispose d'un annuaire de plus de 6 700 apps macOS dont il suit les révisions et peut effectuer leur installation sans assistance. Plus largement ce sont 150 000 applications que le logiciel connaît, mais qui ne pourront pas être installées autrement que manuellement par l'utilisateur.
Pour Samuel Vimes, le responsable marketing de l'éditeur maltais, il y a quelque chose à faire de cet outil chez un repreneur « sérieux » qui pourrait être, pourquoi pas, issu du milieu de l'entreprise. MacUpdater se comparerait favorablement face aux solutions de gestion de parc quant à cette fonction particulière du suivi des mises à jour. CoreCode est ouvert à une vente de son application ou à une licence de son moteur.
Cela n’aura pas traîné. Hier, une juge a demandé à Apple de modifier les règles de son App Store aux États-Unis afin de laisser certains développeurs proposer des liens pour des achats en dehors du circuit habituel. Patreon a confirmé à The Verge qu’il avait prévu une mise à jour pour son app, qui permettra aux créateurs d’accepter des paiements ne passant pas par le système de Cupertino. Autrement dit, sans laisser de commission à Apple.
« Il s'agit d'un moment important pour les créateurs et leurs entreprises », a déclaré la porte-parole de Patreon. « L'application iOS est la plateforme numéro un pour l'engagement des fans sur Patreon, et nous pensons que cette décision permet aux créateurs d'être payés sans donner 30 % à Apple ». Les choses vont donc changer sur la plateforme, même si on ne sait pas encore quand cette mise à jour sera disponible.
Alors qu’elle a pendant longtemps eu droit à une exception, Patreon a été obligé d’adopter le système de paiement de l’App Store l’été dernier. Les créateurs s’étaient alors vu proposer d’augmenter le tarif de 30 % pour compenser la commission d’Apple, ou bien de perdre de l’argent sur chaque abonnement. Ce changement avait fait du bruit étant donné qu’iOS est la plateforme la plus utilisée pour s’abonner selon le CEO de Patreon.
Patreon n’est pas la seule entreprise à avoir saisi cette opportunité. Spotify a d’ores et déjà soumis une mise à jour pour se passer du système de l’App Store, et on peut imaginer que de nombreux autres acteurs vont suivre. De son côté, Epic Games a promis de déployer un système de boutique web aidant les développeurs à ne plus payer la commission d’Apple.
Le nouveau Siri plus intelligent n’est pas mort ! C’est tout du moins ce qu’a affirmé Tim Cook hier soir lors de la présentation de ses résultats trimestriels. Le CEO a reconnu que des fonctions avaient été repoussées, mais a confirmé que le projet était toujours dans les cartons.
« En ce qui concerne les fonctionnalités plus personnelles de Siri que nous avons annoncées, nous avons besoin de plus de temps pour finaliser notre travail afin qu’elles répondent à nos standards de qualité élevés », a déclaré Cook. « Nous progressons, et nous avons hâte de proposer ces fonctionnalités aux utilisateurs ».
Le CEO a été interrogé sur le retard par un analyste, demandant s’il était lié à un problème d’organisation, d’investissement en recherche ou à une incompatibilité avec « l’ancien » Siri. Tim Cook a balayé ces hypothèses d’un revers de la main, affirmant qu’Apple avait seulement besoin d’un peu plus de temps pour atteindre son standard qualité. « Il n'y a pas beaucoup d'autres raisons à cela. Cela prend juste un peu plus de temps que prévu », a-t-il déclaré.
Cependant, plusieurs médias affirment que le retard du nouveau Siri est bien lié à des problèmes de gestion. Le mois dernier, un long papier de The Information se basant sur des sources internes expliquait comment des conflits entre différentes équipes avaient ralenti le développement. Selon Mark Gurman, le chef de l’IA John Giannandrea aurait été remplacé par le chef du Vision Pro Mike Rockwell après ce fiasco. Apple aurait tout de même dans l’idée de sortir des fonctions du nouveau Siri à l’automne. MacRumors affirme que le développement d’iOS 19.4 aurait déjà commencé, une version que certains voient comme marquant le top départ de ce Siri amélioré.
Cotypist (abonnement) propose de compléter automatiquement tout ce que vous écrivez sur votre Mac, en se basant sur un grand modèle de langage qui tourne localement. C’est le même principe que l’autocomplétion dopée à l’IA qui devient de plus en plus courante dans le monde du développement. C’est aussi le principe des suggestions que l’on connaît bien dans le monde du mobile et qui peuvent aussi dépasser la fin d’un mot, puisque les iPhone et iPad peuvent suggérer des phrases entières depuis iOS 17. Une fois installée, cette app généralise le concept (presque) partout où vous pouvez saisir du texte dans macOS.
Cotypist en action, ici dans Mail. Image MacGeneration.
Dès que vous commencez à écrire du texte, Cotypist va activer le grand modèle de langage sous-jacent pour suggérer des mots qui pourraient correspondre à ce que vous voulez dire. Si vous avez déjà utilisé ces outils, vous savez qu’ils sont très doués pour générer quelque chose d’à peu près crédible et ils peuvent de ce fait tomber juste, même sans savoir ce que vous alliez écrire. Comme sur l’iPhone, vous pouvez valider constamment ses suggestions et obtenir un paragraphe comme celui-ci, même si l’intérêt est vite limité. Notez au passage que l’IA « connaît » mon nom et mon métier grâce à un bloc d’instruction que vous pouvez saisir dans les paramètres de l’app.
Cotypist suggère du texte soufflé par l’IA dans toutes les apps de macOS. Cette fonctionnalité innovante permet aux utilisateurs de bénéficier d’un soutien en matière de rédaction, en proposant des suggestions basées sur l’intelligence artificielle. Nicolas Furno, le journaliste français, est enthousiaste à l’idée de cette technologie qui pourrait transformer la manière dont nous écrivons. Il souligne l’importance de la précision et de la rapidité dans la rédaction d’un article, et il est convaincu que Cotypist peut aider à améliorer ces aspects.
Sous le capot, Cotypist ne repose pas sur un service en ligne, l’app opère grâce à un modèle embarqué, qui tourne localement sur le Mac. Par défaut, l’app utilise Dolphin 3.0 Qwen 2.5 1.5B, un modèle générique concurrent de ChatGPT, Claude, Mistral et les autres. Il pèse un peu moins de 1 Go et demande environ 1,3 Go de mémoire vive sur mon Mac Studio. Vous pouvez choisir un autre modèle dans les réglages, dont le Dolphin 3 avec deux fois plus de paramètres. Malgré sa puce M1 Max, mon ordinateur est un poil trop lent pour ce modèle 3B toutefois, les suggestions arrivent un petit peu trop tard pour que ce soit encore utile.
Pour s’intégrer au cœur de macOS, Cotypist a besoin de plusieurs autorisations de sécurité, notamment l’accessibilité pour insérer du texte n’importe où et la surveillance de l’écran pour savoir quand vous tapez du texte et pour vérifier ce qui se passe. Par défaut, l’app prend le contrôle de la touche ⇥ pour valider la suggestion en entier et, bizarrement, la touche @ sur un clavier AZERTY pour valider mot par mot. Vous pouvez modifier ces deux raccourcis clavier dans les paramètres. Depuis le menu qui s’affiche dans la barre des menus de macOS, vous pourrez aussi désactiver l’app temporairement ou de façon permanente pour l’app en cours, ce qui est utile dans les contextes où elle peut poser problème.
Les préférences de Cotypist, avec notamment le choix du modèle utilisé et les raccourcis clavier utilisés. Image MacGeneration.
Est-ce utile d’avoir une IA qui suggère du texte en permanence ? Après quelques essais avec le modèle de base, j’ai du mal à être convaincu. Si Cotypist a parfois de bonnes suggestions, c’est assez perturbant aussi de voir constamment des propositions après le curseur, d’autant qu’elles ne sont pas toujours correctes et peuvent distraire en partant dans une toute autre direction. J’ai même eu des situations étranges, dont une fois où le modèle se contentait de proposer les deux mêmes mots en boucle. Malgré tout, l’idée reste intéressante et mérite un essai si vous aimez le concept.
Cotypist est actuellement proposée sous la forme d’une bêta gratuite, même s’il faut fournir une adresse email pour recevoir le lien de téléchargement. Une fois la version finale distribuée, un abonnement sera nécessaire et on connaît les tarifs : 10 € par mois pour un seul appareil, 20 € par mois pour trois appareils et surtout la possibilité de fournir des textes que l’on a écrit soi-même pour améliorer les résultats. Ce dernier aspect est intéressant pour affiner les suggestions et, en théorie en tout cas, se rapprocher de ce que vous auriez écrit, mais il n’est pas encore actif dans la bêta.
Un Mac avec puce Apple Silicon est obligatoire pour installer Cotypist et les modèles avec une puce M1 ou seulement 8 Go de RAM seront un peu trop légers pour offrir une bonne expérience. Si vous utilisez un modèle portable, n’oubliez pas non plus que l’app réduira l’autonomie de l’ordinateur, c’est le défaut d’avoir un modèle en local. macOS 13 est nécessaire au minimum et l’interface n’est pas traduite en français, même si les suggestions peuvent se faire dans n’importe quelle langue.
Depuis le début de semaine, Bouygues a procédé à une série d'augmentations autour de ses forfaits B&You. On avait déjà parlé de l'instauration, inédite chez les opérateurs — lorsqu'on parle de forfaits mobiles — de frais de résiliation : 5 € seront désormais prélevés lorsqu'on décide d'aller voir ailleurs.
Des clients ont depuis reçu un mail d'information qui précise que cette ponction s'appliquera à partir du 9 juin. Ce qui signifie que les abonnés actuels sont également visés par cette évolution des contrats et pas uniquement les prochains clients.
Détail des frais sur le forfait 1 Go. Source B&You.
La verve créative de Bouygues ne s'arrête pas là puisque des frais de mise en service ont été mis en place, comme on en connaît déjà pour les abonnements à l'internet fixe. Le montant est symbolique, mais le geste l'est aussi : 1 € sera prélevé sur la première facture du forfait 1 Go. Les grilles tarifaires des autres forfaits ne mentionnent pas ces frais. Ou pas encore ? Et quelle sera la réaction des autres opérateurs, se différencier ou profiter de ce précédent pour se glisser dans la roue de Bouygues ?
Enfin, l'option Multi-SIM est l'occasion d'une autre augmentation. Des clients qui la payaient 2 € par mois devront s'acquitter du double à partir du 2 juin. Quant à ceux qui en bénéficiaient gratuitement dans leur forfait de 200 Go (ou plus), ils devront maintenant aussi la payer et verser ces 4 € mensuels.
Les AirPods 4 sont en promotion à 114 € sur Amazon en ce moment, soit leur tarif le plus bas à ce jour. C’est 35 € de moins que chez Apple. Les écouteurs sont affichés à 129 €, mais au moment de passer commande, une réduction supplémentaire de 15 € est appliquée.
À noter que cette réduction supplémentaire de 15 € est valable sur d’autres produits, à condition de dépenser au moins 129 € et de passer commande avant le 9 mai.
Les AirPods 4 à 114 € sont ceux de base, sans réduction active de bruit (ANC) ni recharge sans fil. Ça n’en reste pas moins de très bons écouteurs, à la fois discrets et pratiques. La version avec ANC et le boitier Qi est pour sa part en promo à 179 € au lieu de 199 €. Les AirPods 4 ne sont pas aussi évolués et n'isolent pas autant que les AirPods Pro 2, mais si vous ne supportez pas les écouteurs intra-auriculaires, c'est un choix naturel.
Face aux déboires d’Apple, Epic jubile. L’entreprise vient d’annoncer qu’elle allait lancer au mois de juin des « Epic Games Store Webshops » : cette fonctionnalité va permettre aux développeurs de se créer une boutique web pour leurs différents produits liés à une app. Hébergées par l'Epic Games Store, elles vont ainsi permettre aux participants d’éviter la fameuse commission d’Apple pouvant grimper jusqu’à 30 %.
Epic profite ici d’un jugement donné hier par la juge Yvonne Gonzalez Rogers dans le cadre du grand procès qui l’oppose à Apple. Cupertino s’est vu obligé d’enlever certaines barrières tarifaires de l’App Store, et n’a plus le droit de prélever une commission sur les achats effectués en dehors d’une app. Elle ne peut plus non plus limiter le placement des liens menants vers une plateforme extérieure.
Avec son système, Epic va offrir une solution clé en main pour les développeurs souhaitant proposer des achats liés à leurs applications sans payer la taxe Apple. Cette alternative devrait être lancée à un tarif avantageux : Epic a annoncé en parallèle qu’elle facturera aux développeurs des frais de 0 % pour le premier million de dollars de revenus qu'ils collectent par application et par an. Ils devront ensuite payer une commission de 12 %.
Cette politique tarifaire s’appliquera « à tous les paiements gérés par l’Epic Games Store » et va donc également concerner sa boutique iOS, qui propose désormais un bon paquet de jeux. Epic indique que les clients optant pour un achat via une boutique Epic Webshops pourront récupérer 5 % de récompenses Epic sur leur dépense. Cette cagnotte pourra ensuite être utilisée pour de futurs achats, par exemple sur l’Epic Games Store.
La proposition devrait intéresser de nombreux petits développeurs n’atteignant pas le million de dollars annuels. Les plus gros poissons se tourneront sans doute vers des systèmes plus intéressants comme Stripe ou Shopify, qui disposent parfois d’offres plus avantageuses. Sur un autre registre, Epic a également promis le retour de Fortnite sur l’App Store américain dès la semaine prochaine.
Plus ou moins grosses (elles peuvent avoir la taille d'une canette XL) quelques batteries externes sont en promotion sur Amazon. Elles rechargent sans problème des iPhone, mais on peut leur confier aussi des iPad, voire des MacBook pour les plus puissantes. Les câbles sont en général fournis, mais ce n'est pas toujours le cas de l'adaptateur, secteur indispensable pour recharger ces batteries.
Le modèle Powerbank à 20 000 mAh d'Anker peut envoyer 87W au total et 65W sur son port USB-C. Cela peut dépanner pour donner un coup de pouce à un MacBook Air. Il est doté aussi d'un port USB-A, d'un second USB-C (on peut charger deux appareils en parallèle) et d'un petit écran. La version noire coûte 37 € au lieu de 50 €.
Image Anker.
Un cran au-dessus et plus encombrante, la batterie Nexode 20 000 mAh de Ugreen a un écran plus grand, elle peut charger à 130W au total et 100W sur l'un de ses ports, c'est assez pour remplir un MacBook Air. Elle comprend 2 ports USB-C et 1 en USB-A qui peuvent tous fonctionner de concert. Par exemple pour alimenter une petite tribu d'iPhone. Elle coûte 70 € (elle a été un moment autour de 60 € et longtemps à 95 €).
Image Ugreen.
Montée en charge et en puissance pour le Prime Powerbank d'Anker avec une capacité de 27 650 mAh et une puissance totale de 250W ou 170W sur un seul port. De quoi accompagner un MacBook Pro. Il y a 2 ports USB-C et 1 port USB-A ainsi qu'un écran de contrôle. L'accessoire coûte 130 € alors que récemment il était à 170 €.
Image Anker.
Légèrement différente des autres, cette batterie Nexode de 20 000 mAh de Ugreen dispose en son sommet d'un support Qi2 que l'on peut relever vers soi pour y aimanter son iPhone. Il y a 2 ports USB-C et 1 port USB-A. La puissance totale est de 145W et 100W sur l'un des ports USB-C. Il coûte 126 €, le prix a baissé depuis le début de l'année où il fallait payer 180 €.
9To5 Mac a fouillé la dernière bêta d’iOS 18.5 et déniché plusieurs nouveautés en préparation et qui pourraient arriver avec iOS 19. À chaque fois, l’analyse se base sur des lignes de code trouvées dans la bêta, elles se réfèrent à des fonctionnalités qui ne sont pas actives dans la version actuelle et qui pourraient l’être dans le futur, sans garantie évidemment. Parmi elles, plusieurs nouveautés concernent Stage Manager et confirment d’autres rumeurs qui évoquaient des améliorations dans la gestion des fenêtres sur un iPad.
Concrètement, iPadOS 19 pourrait améliorer la gestion des fenêtres sur deux points, d’après les découvertes du site qui a même réussi à activer les nouveaux comportements dans le simulateur fourni avec Xcode. D’une part, on pourrait superposer entièrement deux fenêtres sur un iPad, comme on peut le faire depuis toujours sur un Mac. Jusque-là, Apple l’empêchait et forçait de voir un bout de fenêtre à l’arrière, une bonne manière de rappeler qu’elle existe et en même temps, c’est une restriction importante sur la gestion de son bureau virtuel. D’après 9To5 Mac, tout ce que l’on connaît sur macOS depuis bien des années se retrouverait sur l’iPad : on pourrait déplacer et redimensionner les fenêtres n’importe où, y compris à moitié hors de l’écran.
Stage Manager pourrait offrir plus de souplesse et notamment laisser l’utilisateur mettre des fenêtres à moitié hors de l’écran. Capture vidéo 9To5 Mac.
L’autre grosse nouveauté également prévue par d’autres rumeurs, c’est l’arrivée de Stage Manager sur l’iPhone. Le site a trouvé du code qui le confirme, sans pouvoir tester la nouveauté cette fois. On ne sait pas exactement comment elle fonctionnerait, même si l’idée serait que le système ne s’active qu’en branchant un écran externe à l’iPhone, dans l’esprit du DeX conçu par Samsung.
« SuperDomino » est le nom d’une fonctionnalité cachée du springboard, le processus qui gère de multiples fonctionnalités sur un iPhone ou iPad, à commencer par l’écran d’accueil. C’est aussi lui qui gère le mode En veille et cette nouveauté semble découper l’écran en deux pour afficher des widgets carrés seulement d’un côté. Reste à savoir pourquoi et une hypothèse paraît évidente : si Apple crée bien un iPhone pliant, ce serait logique de pouvoir afficher le mode que sur la moitié de l’écran. Ce pourrait aussi être le signe que la fonctionnalité débarque sur un iPad ou, plus intriguant, sur l’écran domotique que la rumeur annonce.
Les styles photographiques sont réservés pour le moment au mode photo des iPhone 16. Du code source repéré dans la bêta d’iOS 18.5 indique qu’Apple travaillerait à les ouvrir davantage, en particulier pour les appliquer à la vidéo. 9To5 Mac a réussi à tester la fonction et note qu’elle permet bien d’enregistrer des vidéos avec un style sur les iPhone actuels, mais qu’il n’est pas possible de les modifier après coup. Est-ce une limite des iPhone 16 ou bien un bug de la bêta ? Impossible de le savoir. Il indique aussi que ces styles pourraient être proposés aux apps tierces par le biais d’une nouvelle API.
Les styles photographiques dans le mode vidéo. Capture vidéo 9To5 Mac.
Plusieurs autres petites nouveautés sont également évoquées par le site, toutes trouvées dans cette bêta d’iOS 18.5 qui en contient manifestement beaucoup. Un nouveau fond d’écran semble en préparation, on pourrait ajouter des numéros de comptes bancaires dans les réglages de l’app Cartes et les développeurs pourraient accéder à une liste de Mac associés à leurs iPhone ou iPad en mode développement, directement depuis les Réglages.
Tous ces changements inclus dans la bêta prouvent qu’Apple teste des nouveautés, pas qu’elles seront proposées avec iOS 19. Comme on peut le voir, ce sont des fonctionnalités assez mineures, qu’elle propose en test par le biais d’iOS 18.5 sans révéler les plus gros changements de la prochaine version majeure d’iOS. Une procédure standard, surtout à ce stade de l’avancée des travaux : la WWDC 2025 aura lieu dans à peine plus d’un mois maintenant.
Après un jugement défavorable aux États-Unis à propos des règles de l'App Store, Apple en a modifié certaines clauses et Spotify a immédiatement soumis une nouvelle version de son app.
Après avoir reçu un coup de baguette sur les doigts dans le jugement qui l'opposait à Epic Games, Apple a apporté des modifications aux règles de l'App Store qui s'appliquent aux Etats-Unis. Les développeurs ont été informés de nouvelles possibilités de promouvoir leurs formules d'abonnement. Ces changements ne s'appliquent qu'aux États-Unis mais pour toutes les apps et pas uniquement pour la catégorie dite des apps « Reader » c'est-à-dire les plateformes de vente de musique, de vidéo, de livres, de titres de presse.
Spotify va permettre à ses utilisateurs de choisir et acheter une formule sans passer par un In-App d'Apple et sans lui reverser de commission. Image Spotify.
Dorénavant les éditeurs pourront afficher, directement dans leur app, leurs différentes formules d'abonnement et faire la publicité de promotions en cours. L'utilisateur pourra consulter le détail de ces offres, en sélectionner une et être envoyé vers une page externe pour conclure son achat sans passer par un In-App d'Apple. La nouvelle clause suggère même que le bouton d'achat pourra figurer dans l'app. Autre point clef, Apple n'obligera pas l'éditeur à lui reverser une commission sur cette transaction.
L'un des griefs qui lui avaient été faits était d'avoir maintenu le principe du prélèvement d'une commission de 27 % — au lieu de 30 %… — lorsque l'utilisateur procédait à un achat, même externe, dans les 7 jours qui avaient suivi l'appui sur le lien (12 % en cas de renouvellement de l'abonnement ou pour les PME). Et ce au titre du service qu'a rendu l'App Store comme maillon dans cette transaction.
Spotify, qui a longtemps milité pour faire sauter ces clauses, a soumis pour les États-Unis une mise à jour de son app qui autorisera la vente ou de changement de formules d'abonnement en dehors de la tutelle d'Apple. Le processus ira plus loin qu'en Europe.
Les formules de Spotify sont déjà visibles directement dans l'app mais elles ne mènent que vers des pages d'assistance dénuées de tout lien. Image iGeneration.
Chez nous, depuis l'été dernier, Spotify affiche déjà dans les réglages de son app les autres formules. Mais lorsqu'on en choisit une, on est emmené vers une page web d'assistance qui apporte des explications supplémentaires et rien de plus. Il n'y a pas de bouton d'achat, pas même de logo pour aller sur la page d'accueil du service et chercher les offres.
Spotify s'est gardé d'en faire plus pour éviter d'être frappé par la commission des 27 %. Dorénavant la route sera toute droite, au moins aux États-Unis. Le service suédois pourrait n'être que le premier à profiter de ce changement majeur, Epic Games entend aussi en profiter à court terme pour remettre Fortnite sur l'App Store nord-américain et propose à Apple d'appliquer ces nouvelles règles à l'échelle mondiale. D'autres éditeurs ont prévu de sauter sur cette nouvelle opportunité, comme Patreon ou Riley Testut avec Delta, son émulateur de jeux.
Mise à jour à 11h40 : correction pour indiquer que toutes les catégories d'apps (proposées sur l'App Store aux États-Unis) bénéficient de ce changement.
Apple a sans doute connu des contextes plus sereins pour annoncer des résultats financiers. Depuis le début de l’année, le cours de l’action recule de plus de 12%. Un moindre mal serait-on tenté de dire. Au plus fort de la crise des droits de douane, l’action accusait un recul de près de 30 %. Si Tim Cook a sans doute été très occupé à négocier avec Donald Trump, Apple a été très actif en matière de sortie produits : iPhone 16e, MacBook Air M4, Mac Studio et nouveaux iPad / iPad Air. Apple a tout mis en œuvre pour réaliser un trimestre dynamique.
Des efforts qui semblent avoir porté leurs fruits. Pour le deuxième trimestre fiscal clos le 30 mars 2025, Apple affiche un chiffre d’affaires de 95,4 milliards de dollars, en progression de 5 % sur un an. La performance dépasse légèrement les attentes des analystes, qui anticipaient 94,56 milliards. Le résultat net ressort à 24,78 milliards de dollars, contre 23,6 milliards un an auparavant, soit une hausse de 5 %.
Chine : Apple toujours incapable d’inverser la tendance
Dans le détail, les résultats d’Apple témoignent d’une dynamique contrastée selon les régions et les gammes. Sur le plan géographique, la bonne tenue du marché américain, avec 40,3 milliards de dollars de revenus (+8,2 % sur un an), constitue un pilier essentiel de la croissance du trimestre, tout comme la hausse spectaculaire du Japon (+16,6 %). L’Europe reste stable (+1,4 %), mais la Chine accuse un recul de 2,3 %. Cela fait 9 trimestres d’affilé qu’Apple recule sur son troisième marché, maintenant largement distancé par le marché européen.
iPad et Mac en meilleure forme que l’iPhone
Côté produits, les iPad signent un très bon trimestre, avec 15 % de croissance et 6,4 milliards de dollars de revenus, portés par les renouvellements récents. Les Mac sont également en forme, avec une hausse de 6,7 %, à 7,95 milliards, portée par la transition vers la puce M4. Lors de la conférence avec les analystes, Tim Cook et son directeur financier ont insisté sur le fait que le Mac continue de marquer des points dans le monde de l’entreprise. Apple a cité une banque américaine qui avait décidé de faire du MacBook Air M4 son ordinateur par défaut à ses employés. L’iPhone, malgré l’arrivée du 16e, progresse de manière plus modérée (+1,9 %). Seule ombre au tableau : la catégorie Wearables, Home and Accessories recule de 4,9 %, poursuivant un tassement amorcé depuis plusieurs trimestres. Enfin, les Services continuent de jouer un rôle moteur, avec une croissance de près de 12 %, à 26,6 milliards, confirmant leur place centrale dans la stratégie à long terme d’Apple.
Apple insiste sur sa politique environnementale et augmente ses dividendes
Apple signe donc un trimestre robuste, alors que l’économie américaine ralentit. « Nous publions aujourd’hui de solides résultats trimestriels, avec une croissance à deux chiffres des Services », s’est félicité Tim Cook. Chose rare dans ce type de communication, il insiste également sur la politique environnementale d’Apple : « Nous sommes également fiers d’avoir réduit nos émissions de carbone de 60 % au cours des dix dernières années ». Tandis que Donald Trump fait pression pour que les sociétés américaines abandonnent un certain nombre de programmes qu’il juge au mieux inutile, cette déclaration n’est sans doute pas anodine.
99 % des terres rares composant les aimants sont recyclées. Image Apple
Fidèle à sa politique de retour aux actionnaires, Apple a par ailleurs annoncé une hausse de son dividende trimestriel, qui passe à 0,26 dollar par action, soit une augmentation de 4 %. Ce dividende sera versé le 15 mai 2025 aux actionnaires enregistrés à la clôture du 12 mai. Le conseil d’administration a également autorisé un nouveau programme de rachat d’actions pouvant aller jusqu’à 100 milliards de dollars, confirmant la solidité financière du groupe et sa volonté de soutenir le cours de son action.
La guerre commerciale et Apple Intelligence au cœur des discussions lors de la conférence avec les analystes
Reste que, pour Apple, le plus dur commence. La guerre commerciale a été lancée début avril. Si, dans un premier temps, les consommateurs américains se sont rués vers les produits Apple craignant une hausse des prix, le contexte pourrait se compliquer dans les semaines à venir. Si les investisseurs regardent actuellement avant tout les enjeux politiques, les difficultés d’Apple en matière d’intelligence artificielle n’ont pas été écartées lors de la conférence avec les analystes.
Tim Cook n’a pas manqué de rappeler qu’Apple Intelligence était désormais disponible dans de nouvelles langues, dont le français. Le patron d’Apple a également eu un mot au sujet de Siri et s’est voulu résolument optimiste : « En ce qui concerne les fonctionnalités plus personnelles de Siri que nous avons annoncées, nous avons besoin de plus de temps pour finaliser notre travail afin qu’elles répondent à nos standards de qualité élevés. Nous progressons, et nous avons hâte de proposer ces fonctionnalités aux utilisateurs. », a-t-il déclaré. Il a démenti tout problème interne, déclarant juste que ses équipes avaient besoin de plus de temps pour arriver à un produit satisfaisant.
En matière de droit de douane, Kevan Parekh, le directeur financier d’Apple a marché sur des œufs quand il a fallu donner des estimations pour le trimestre en cours. Il a donné des indications tout en demandant aux analystes de ne pas s’en servir tant elles étaient inutiles à cause de la politique commerciale mouvante aux États-Unis. Il a cependant affirmé que la plupart des iPhone vendus aux États-Unis ce trimestre seraient assemblés en Inde, un pays qui entretient des relations commerciales plus favorables avec les États-Unis que la Chine. Quant aux iPad, Mac, Apple Watch et AirPods pour les États-Unis, ils auraient pour origine le Vietnam. Tim Cook a cherché à ménager le chèvre et le chou, affirmer que la Chine n’allait pas disparaitre de si tôt de la chaine de production d’Apple, mais qu’il était très excité à l’idée de produire davantage aux États-Unis.
Tim Cook et Donald Trump dans le bureau ovale. Image Wikipedia/The White House, domaine public.
Plus ouvert qu’à l’accoutumée aux questions des analystes, Tim Cook a estimé que si la situation n’évoluait pas - ce qui est peu probable - les droits de douane auraient un impact de 800 millions de dollars environ sur les coûts d’Apple. Sur la plupart des produits Apple, les droits de douane sont de l’ordre de 20 %, mais ils impactent beaucoup plus durement nombre d’accessoires Apple, qui n’entrent pas dans les exemptions de Trump, et pour lesquels les droits de douane sont de l’ordre de 125 %.
Ce n’est pas un secret, entre les ventes en berne dans une majeure partie du monde, et la gamme qui fait du sur place, Tesla ne vit pas sa meilleure vie. Et il semble bien qu’en coulisses, certains s’affairent pour faire tomber celui qui est à leurs yeux la raison de tous les maux : Elon Musk.
Robyn Denholm, présidente du conseil de Tesla. Image Wikipedia/CeBIT Australia, CC BY 2.0.
Des chiffres peu agréables
Avec une chute des bénéfices de 71 % ce trimestre par rapport à l’année dernière, et une action qui est retombée à moins de 300 dollars après avoir tutoyé les sommets (elle était montée à quasiment 500 dollars au mois de décembre), beaucoup attendaient les chiffres du mois d’avril, premier mois comptant la nouvelle version du Model Y dans les comptes.
Et malheureusement, même s’il rattrape un peu les mauvais chiffres de début 2025, ce n’est pas suffisant, loin de là : avec une chute de 44 % depuis le début de l’année en France, et de 60 % sur le mois d’avril par rapport à avril 2024, les performances ne sont pas là. Au niveau européen, le Model Y reste le modèle le plus vendu des VE, mais Volvo avec son EX30 est à une centaine d’unités du SUV américain. En additionnant le XC40, sur la troisième marche du podium, Volvo bat à plates coutures Tesla (4028 ventes contre 3394). Une situation inédite pour la marque d’Elon Musk.
Si la Chine redonne espoir au constructeur, avec des ventes confortables du nouveau modèle, les autres constructeurs sont là, et ont dépassé l’américain depuis longtemps : en mars 2025, Tesla a vendu un peu moins de 75 000 véhicules dans le pays, quand BYD en vendait plus du double. Et les USA, pays de Tesla, n’aident pas non plus : les stocks de Model Y s’empilent, et le Cybertruck est un échec commercial : seuls 39 000 ont vu preneur sur les 250 000 prévus à l’origine.
Un patron sur la sellette ?
Il n’en faut pas plus pour que les esprits s’échauffent, et que certains cherchent un coupable. Entre ses absences prolongées pour s’occuper du DOGE et ses frasques médiatiques et politiques, Elon Musk semble le coupable idéal. Et selon le Wall Street Journal, le conseil d'administration, las, a préféré prendre les devants et chercher discrètement un possible remplaçant au poste de Directeur Général. Le mouvement est marquant, spécialement sur une personne étant non seulement à la tête de l’entreprise depuis maintenant 20 ans (même s’il a laissé son poste de CEO temporairement en 2018 suite à un bras de fer avec la SEC, le gendarme de la bourse américain), mais aussi actionnaire à 12,8 %.
Trop symbolique ? Il semble bien. Car à peine ces manœuvres ébruitées par le journal, Robyn Denholm, actuelle présidente du conseil de l’entreprise, a publié un démenti cinglant.
Earlier today, there was a media report erroneously claiming that the Tesla Board had contacted recruitment firms to initiate a CEO search at the company.
This is absolutely false (and this was communicated to the media before the report was published).
Plus tôt dans la journée, un média a déclaré de manière erronée que le conseil d'administration de Tesla a contacté des firmes de recrutement pour trouver un nouveau CEO pour l’entreprise. C’est totalement faux (et nous l’avions fait savoir à ce média avant qu’il ne publie son article). Le CEO de Tesla est Elon Musk et le conseil d'administration continue de lui accorder son entière confiance afin de dérouler l’excellent plan de croissance à venir.
Bien entendu, Elon Musk a lui-même réagi à cette information :
It is an EXTREMELY BAD BREACH OF ETHICS that the @WSJ would publish a DELIBERATELY FALSE ARTICLE and fail to include an unequivocal denial beforehand by the Tesla board of directors! https://t.co/9xdypLGg3c
Il est TOTALEMENT CONTRAIRE À L’ÉTHIQUE de publier un ARTICLE DÉLIBÉRÉMENT FAUX sans inclure au préalable le démenti du conseil d'administration de Tesla !
Au final, fausse information, ou information sortie trop tôt ? L’avenir le dira tôt ou tard. Il est fort possible que le conseil d'administration ait cherché un temps à remplacer Elon Musk, afin de faire pression sur lui et l’inciter à revenir aux commandes de l’entreprise, plutôt que de se concentrer sur le DOGE. Tout comme Tesla ne serait pas la première entreprise à faire un démenti public à cause d’une décision interne sortie un peu trop tôt au grand public.
Reste qu’Elon Musk a promis aux employés de Tesla, ainsi qu’au conseil d'administration, qu’il reviendrait sous peu aux commandes de la firme. Et quoi qu’il en soit, la législation devrait l’obliger à quitter la tête du DOGE, son poste de « conseiller spécial » ne pouvant être tenu plus de 130 jours. De quoi calmer le conseil ?
La Cour d’appel de Londres a condamné Apple à verser 502 millions de dollars à une société américaine pour avoir utilisé des brevets sur la 4G lui appartenant. Implantée au Texas, un État clément pour ceux qui veulent faire leur beurre rien qu’avec leur propriété intellectuelle, Optis Cellular Technology LLC avait attaqué Apple en justice au Royaume-Uni en 2019. Optis détient un portfolio de brevets qu’elle essaye de faire fructifier en soutirant des royalties aux grands acteurs de l’industrie.
Phil Schiller présentant la 4G (LTE) sur l’iPhone 5 en 2012. Image Apple/MacGeneration.
Après une condamnation en première instance s’élevant à 56 millions de dollars, Optis est parvenu à multiplier par près de dix le montant des dommages en appel, relate Reuters. Mais l’affaire ne va pas en rester là, car Apple n’a pas encore épuisé tous ses recours.
« Optis ne conçoit aucun produit et son seul modèle économique consiste à poursuivre en justice des entreprises qui utilisent ses brevets [qui viennent d’ailleurs], a déclaré un porte-parole d’Apple, donnant la définition d’un patent troll. Nous continuerons à nous défendre contre leurs tentatives d'extorsion de fonds. »
Quelle meilleure journée que le 1er mai pour annoncer une hausse de prix ? Microsoft augmente dès aujourd’hui et dans le monde entier les tarifs de ses consoles et de ses manettes. En France, toutes les Xbox coûtent 50 € de plus. Le fabricant indique avoir pris cette décision en raison « des conditions du marché et de la hausse des coûts de développement ».
Xbox Series X. Image Microsoft.
Dans le détail, la Xbox Series S 512 Go passe à 349 € et la version 1 To à 399 €. La Xbox Series X Digital grimpe quant à elle à 549 €, la Series X avec lecteur de disque à 599 € et la version 2 To à 699 €. Les nouveaux tarifs sont d’ores et déjà en place sur le site officiel, mais pas encore chez tous les revendeurs, alors c’est le moment où jamais de passer commande sur Amazon ou à la Fnac si vous aviez prévu cet achat.
Microsoft augmente ses prix alors même que ses ventes de consoles sont mauvaises depuis le début de cette génération et qu’elles ont encore reculé de 6 % au dernier trimestre. Il y a deux semaines, c’est Sony qui avait augmenté le prix de la PlayStation 5 de 50 € en France. Mais à l’inverse de la Xbox, la PS5 se vend bien.
Pour les manettes, l’augmentation va de 5 à 20 € selon les modèles. Le prix conseillé du contrôleur Xbox de base est maintenant de 64,99 € en noir et 69,99 € en couleur. Ce sont toutefois des accessoires qui font régulièrement l’objet de promotions chez les revendeurs.
Les jeux ne sont pas épargnés eux non plus. À partir des fêtes de fin d’année, les plus gros titres Xbox vont passer de 69,99 $ à 79,99 $. Microsoft suit en cela l’exemple de Nintendo, qui va commercialiser les jeux phares de la Switch 2 à 89,99 € en version boîte.
Que vous soyez étudiant en quête d'un traitement de texte fiable ou professionnel en mission pour dompter les tableurs, Microsoft Office reste une valeur sûre.
Que vous soyez étudiant en quête d’un traitement de texte fiable ou professionnel en mission pour dompter les tableurs, Microsoft Office reste une valeur sûre. Actuellement, à l’occasion des French Days 2025, Godeal24 propose des licences à des tarifs franchement alléchants.
Des licences à vie à prix cassés
Pour une durée limitée, vous pouvez obtenir une licence à vie de Microsoft Office Home & Business 2021 pour Mac pour seulement 79,79€. C’est tout simplement le meilleur tarif de l’année. Ce paiement unique vous donne accès à Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Teams (accès de base) et OneNote — sans abonnement ni renouvellement.
Cette version fait le travail, mais elle ne comprend ni fonctions IA comme Copilot ni stockage OneDrive. Si l’IA ou la synchronisation cloud est essentielle pour vous, Microsoft Office 2024 sera plus adapté :
Windows 11 Pro est dispo à seulement 13,25€ (au lieu de 199€). Une bonne raison de passer à la dernière version, surtout que Windows 10 sera abandonné par Microsoft en octobre 2025.
Apple a envoyé cette semaine une « notification de menace » à un journaliste italien dont l’iPhone est susceptible d’avoir été ciblé par un logiciel espion sophistiqué. Ciro Pellegrino travaille pour le site d’investigation Fanpage, qui a notamment dévoilé l’année dernière une profusion de propos racistes et antisémites dans le groupe des jeunes du parti au pouvoir, Fratelli d’Italia.
Le journaliste Ciro Pellegrino explique dans cette vidéo avoir reçu une alerte de la part d’Apple.
Ce n’est pas la première menace de ce type qui pèse sur ce média. Le rédacteur en chef, Francesco Cancellato, avait été averti au début de l’année par Meta que son iPhone était ciblé par le logiciel Graphite commercialisé par la société israélienne Paragon. Soupçonné d’avoir commandité cet espionnage, le gouvernement de Giorgia Meloni s’est embourbé dans des réponses contradictoires.
Les « notifications de menace » envoyées par Apple concernent des utilisateurs susceptibles d’être ciblés précisément par des attaques très évoluées. D’après les experts du domaine, du fait de leur coût et de leur complexité, ces attaques sont toujours associées à des acteurs étatiques. La Pomme a mis en place ce système d’avertissement, qui a déjà servi à plusieurs reprises, à la suite de l’utilisation par divers États du logiciel espion Pegasus contre des journalistes et des militants.
Une influenceuse néerlandaise d’extrême droite, Eva Vlaardingerbroek, a affirmé hier avoir elle aussi reçu une alerte de la part d’Apple, mais une preuve qu’elle fournit pose question. Sur sa capture de Mail, on voit que l’expéditeur commence par « threat-notifications@ap… ». Or, Apple a changé d’adresse email pour envoyer ses alertes (le changement est signalé sur une page d’assistance) : depuis le mois d’avril, les notifications ne sont plus envoyés depuis threat-notifications@apple.com mais depuis threat-notifications@email.apple.com. C’est bien cette nouvelle adresse qui apparait sur la capture réalisée par le journaliste Ciro Pellegrino.
Reconnaissables au liseré rouge ou orange sur leur couronne digitale, les Apple Watch cellulaires ont cet avantage sur quantité de leurs concurrentes de pouvoir rester connectées partout et tout le temps. On s'en ira courir sans emporter son téléphone, mais les notifications continueront de tomber et les appels téléphoniques d'arriver. Dans certaines circonstances extraordinaires ce sera un moyen de joindre les secours alors que la situation s'annonce désespérée.
Image Apple.
La connexion cellulaire est apparue sur l'Apple Watch avec les Series 3 de 2017. À l'époque on les remarquait davantage avec leur couronne digitale complètement recouverte de rouge. Aujourd'hui elles sont plus discrètes. Tous les modèles ont cette variante un peu plus chère — même l'Apple Watch SE — et les opérateurs ont suivi avec un forfait. Du moins, Orange et SFR ont fait cet effort.
En ce qui vous concerne, avez-vous fait le choix d'un modèle cellulaire pour votre dernière Apple Watch ou avez-vous préféré une version simplement Wi-Fi ?
Meta, Spotify, Match Group (Meetic, Tinder…) et d’autres ont créé une nouvelle alliance pour mieux faire entendre leurs voix face à Apple et Google, qui contrôlent les deux plateformes mobiles incontournables. Dans l’immédiat, la Coalition for a Competitive Mobile Experience espère influer sur les débats concernant la vérification de l’âge des utilisateurs, alors que les États-Unis envisagent de légiférer sur ce sujet.
Apple et Google veulent que cette responsabilité soit confiée aux applications, ce qui ne plait pas aux propriétaires des réseaux sociaux, qui souhaitent au contraire que ce soit les créateurs d’iOS et Android qui s’occupent de ce point sensible.
Image Spotify/MacGeneration
Le nouveau lobby entend aussi peser sur des sujets récurrents, notamment les pratiques des deux mastodontes du secteur en matière de concurrence. Garmin, qui fait partie de l’alliance, voudrait ainsi que les systèmes d’exploitation d’Apple et de Google soient plus ouverts aux appareils de marque tierce. Une baisse des montants des commissions de l’App Store et Google Play fait partie des autres revendications.
Si cela vous rappelle quelque chose, c’est normal : c’est un des chevaux de bataille de la Coalition for App Fairness, un autre lobby plus européen qui regroupe aussi Spotify et Match.
À l’occasion des French Days, le très robuste SSD externe Samsung T7 Shield est en promotion un peu partout. La version 1 To est disponible à 109 € au lieu de 129 € sur Amazon, à la Fnac ou encore chez Boulanger. La réduction est plus importante sur la version 2 To, vendue 169 € (- 23 %) là encore sur Amazon, à la Fnac et chez Boulanger.
T7 Shield. Image Samsung.
Le T7 Shield est un SSD externe compact et léger (59 x 88 x 13 mm pour 98 g) couvert d'une robe en caoutchouc qui lui assure une protection contre les chutes de 3 mètres et une résistance à l'eau et à la poussière (certification IP65). Vous pouvez l’emmener à la plage cet été sans trop de crainte pour sauvegarder immédiatement vos films de vacances. Équipé d'un port USB-C 3.2 Gen 2, il a un débit maximum de 1 050 Mo/s en lecture et en écriture.
Si vous n’avez pas besoin de protections spécifiques contre les éléments extérieurs, le T7 standard est un petit peu moins cher : la version 2 To est à 153 € sur Amazon.
Comment faire une offre promotionnelle à pas cher : vous ajoutez de nouveaux frais, vous les enlevez ensuite pour un prétexte quelconque, et voilà, vous avez votre promo ! C’est ce qu’Orange fait en ce moment avec ses offres fibre.
À l’occasion des French Days, les frais de mise en service liés aux abonnements Livebox et boîte Sosh sont offerts. Ces frais s’élèvent normalement à 49 € chez Orange et 39 € chez Sosh. Ils ont été ajoutés mi-avril lors du renouvellement des offres. Jusque-là, l’opérateur historique s’était tenu à l’écart de ce type de frais.
Livebox 6. Image Orange.
La boîte Sosh coûte 19,99 €/mois pendant un an, puis 25,99 €/mois. Elle comprend une connexion jusqu’à 1 Gb/s, le téléphone fixe et une Livebox 5 (Wi-Fi 5). Il n’y a que ce routeur vieillissant qui est décevant, car il ne permet pas de tirer pleinement parti de la connexion gigabit en Wi-Fi. C’est d’autant plus décevant à l’heure où Bouygues fournit une box Wi-Fi 7 tri-bandes avec son abonnement B&You Pure fibre à 23,99 €/mois (mais il y a des frais de mise en service de 48 € actuellement et pas de téléphone fixe si ça compte pour vous).
Toujours concernant la boîte Sosh, pour la télévision, une option gratuite permet d’utiliser l’app Orange TV sur tous les appareils, sauf les téléviseurs connectés et l’Apple TV. L’option pour avoir Orange TV sur Apple TV coûte 5 €/mois… même si en ce moment l’opérateur en fait cadeau à certains clients (comme il s’agit d’une erreur, ça ne durera sûrement pas).
Chez Orange, la Série Spéciale Livebox Fibre à 29,99 €/mois est très attractive. Elle inclut une connexion jusqu’à 1 Gb/s, la Livebox 6 (Wi-Fi 6E), le téléphone et la télé (décodeur UHD fourni et accès gratuit sur Apple TV). On n’avait pas vu du triple-play à ce prix-là chez l’opérateur historique depuis longtemps. Les offres concurrentes au même prix (Freebox Révolution Light, SFR Fibre Starter…) n’ont pas de routeur aussi puissant.
L’Australie s’y est attaquée en interdisant l’entrée aux jeunes de moins de 16 ans, la Chine a de multiples éléments limitant leur utilisation par les mineurs, certains États américains souhaiteraient faire de même... les réseaux sociaux ne sont pas en odeur de sainteté et Gabriel Attal, qui se verrait bien remplacer Emmanuel Macron en 2027, annonce la couleur : il compte bien agir contre ce « cataclysme sanitaire ».
Gabriel Attal, au Festival d’Angoulême 2019. Image Wikipedia/Selbymay, CC BY-SA 4.0.
Les propositions de l’ancien Premier ministre sont radicales, et celui-ci ne cache pas la provenance des idées : la Chine. Gabriel Attal se ligue avec le pédopsychiatre Marcel Rufo, dans une tribune publiée sur Le Figaro. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les idées sont nombreuses, et pourraient imposer de fortes restrictions aux plus jeunes :
un « examen de l’addiction aux écrans » serait imposé à l’entrée en sixième, puis à l’entrée en seconde
interdiction d’accès aux moins de 15 ans
pour les 15-18 ans, un « couvre-feu numérique » bloquant les réseaux sociaux de 22h à 8h du matin
passage de l’écran en noir et blanc au bout de 30mn de consultation, pour rendre le contenu moins attirant
blocage à une heure de consultation maximum par jour pour les moins de 18 ans
obligation d’envoyer des alertes en cas d’utilisation excessive
création d’un « addict-score », sur le même principe que le nutri-score pour indiquer le degré d’addiction possible de chaque réseau.
En plus de toutes ces mesures, une taxation à hauteur de 2 % des revenus générés par les réseaux sociaux serait prélevée sur les entreprises concernées, afin de financer un fonds dédié à la recherche et la prise en charge de la santé mentale.
La Chine a déjà mis en place des restrictions temporelles, mais elles concernent Internet dans sa globalité : les moins de 8 ans n’ont droit qu’à 40 minutes par jour, les moins de 16 ans à une heure, et les moins de 18 ans à deux heures. De plus, quel que soit l’âge du mineur, les jeux vidéos sont interdits de 22h à 8h. Bien entendu, même si la surveillance est très présente dans le pays, certains arrivent à contourner les limites...
Les dérives étant nombreuses sur ces plateformes, les pays souhaitant limiter leur consommation par les mineurs sont de plus en plus nombreux, et les règles de plus en plus strictes. La France prendra-t-elle le chemin de la Chine et de l’Australie, entre autres ?
À force de multiplier les embrouilles, Apple vient de se prendre un gros retour de bâton. La Pomme a perdu une manche importante dans l’interminable procès antitrust qui l’oppose à Epic Games aux États-Unis. La juge Yvonne Gonzalez Rogers a déclaré qu’Apple s’était ouvertement moqué de la cour en mettant en place diverses mesures allant à l’encontre d’un précédent jugement. Résultat, l’entreprise est tenue d’enlever immédiatement plusieurs barrières tarifaires entourant toujours l’App Store et les applications iOS.
Image Epic Games
Dans le détail, Apple a l’interdiction d’imposer « toute commission ou tout frais sur les achats effectués par les consommateurs en dehors de l’application ». Dans un rare éclair de lucidité, Phil Schiller avait lui-même reconnu durant une audience avoir eu des doutes sur la conformité de la nouvelle commission de 27 % sur les achats externes. Plus de doute possible, celle-ci doit disparaitre.
Apple ne peut pas non plus dicter le style et le placement des liens dans les apps qui mènent vers les achats externes, ni bloquer les boutons liés à cet usage, et plus généralement interférer avec la possibilité pour les utilisateurs de quitter une app pour faire un achat sur un site web. « Au bout du compte, Apple a cherché à préserver un flux de revenus de plusieurs milliards de dollars au mépris direct de l’injonction de cette Cour », a résumé la juge.
Epic Games a accueilli ce jugement comme une grande victoire. Son CEO Tim Sweeney promet le retour de Fortnite aux États-Unis sur l’App Store dès la semaine prochaine. Fort de ce succès, il fait une « proposition de paix » à son adversaire :
Si Apple étend dans le monde entier ce cadre sans friction et sans taxe voulu par la justice, nous rétablirons Fortnite sur l'App Store partout dans le monde et nous abandonnerons les poursuites actuelles et futures.
Mais Apple ne compte pas en rester là. Si elle est obligée d’appliquer immédiatement les nouvelles règles dictées par Yvonne Gonzalez Rogers, la firme de Cupertino a annoncé qu’elle allait faire appel. En poursuivant ce procès, elle prend le risque d’aggraver son cas alors qu’un de ses cadres a déjà menti sous serment.
D’après la juge, le témoignage d’Alex Roman, vice-président financier d’Apple, était « truffé de fausses pistes et de mensonges éhontés ». Ce cadre a par exemple menti en affirmant que la commission de 27 % sur les achats externes avait été décidée début 2024, alors que des documents ont révélé qu’elle avait été déterminée en juillet 2023. « Ni Apple ni ses avocats n’ont corrigé ces mensonges désormais flagrants », a asséné la juge.
La semaine dernière, dans le cadre du DMA, Apple a écopé d'une amende de 500 millions d'euros en Europe pour le même type de pratiques commerciales abusives. Ne changeant pas de ligne, la firme de Cupertino a déclaré qu'elle allait faire appel de la décision de la Commission européenne.
Alors que la loi Narcotrafic a été adoptée par l’Assemblée Nationale aujourd’hui, un amendement a, lui, été rejeté : il aurait permis l’installation d’une backdoor dans les messageries chiffrées, permettant au gouvernement de lire les messages des utilisateurs. Pour éviter son adoption, plusieurs messageries chiffrées ont fait pression, certaines allant même jusqu’à diffuser un message à tous leurs utilisateurs.
Pavel Durov, durant la conférence TechCrunch de Berlin en 2013. Image Wikipedia/TechCrunch, CC BY 2.0.
WhatsApp, Signal, ou encore Telegram : tous ont été vent debout contre l’amendement de la loi Narcotrafic les obligeant à installer une porte dérobée, cassant ainsi le chiffrement de bout en bout des conversations sur leurs apps respectives. Mais certains ont été plus insistants que d’autres : Signal comme Telegram ont menacé de quitter la France si l’amendement venait à passer. Pour Meredith Whittaker, présidente de Signal, les choses ont le mérite d’être claires :
Nous ne pouvons accepter aucune porte dérobée, quelle que soit sa forme. Les communications ne respectent pas les limites juridictionnelles. Une faille créée en France devient donc un vecteur pour quiconque souhaite saper les solides garanties de confidentialité de Signal.
De son côté, Pavel Durov, patron de Telegram, n’en dit pas moins :
[...] il est techniquement impossible de garantir que seule la police puisse accéder à une porte dérobée. Une fois introduite, une telle porte peut être exploitée par d’autres – agents étrangers, hackers, etc. Résultat : les messages privés de tous les citoyens, même ceux qui respectent la loi, risquent d’être compromis. [...] C’est pourquoi Telegram a toujours été clair : nous préférons quitter un pays plutôt que de compromettre la sécurité de nos utilisateurs en installant des portes dérobées. Nous ne troquons pas la vie privée contre des parts de marché.
Le CEO de Telegram n’a pas hésité à envoyer un message à tous les utilisateurs de la messagerie. Capture MacGeneration.
Si les deux entreprises peuvent souffler, le répit semble pour autant n’être que de courte durée : après la France, c’est la Commission européenne qui se penche sur les capacités de chiffrement des messageries, et pourrait pousser Telegram à partir, cette fois, de l’UE entière. Pavel Durov en est bien conscient, indiquant que « La bataille est loin d’être terminée. Ce mois-ci, la Commission européenne a présenté une nouvelle proposition visant à affaiblir le chiffrement à l’échelle du continent. ».
Depuis les débuts d’Apple Intelligence, c’est ChatGPT qui tient le rôle de béquille pour pallier la faiblesse de Siri, qui est encore loin de pouvoir se battre avec les meilleurs bots conversationnels existants. Si de nombreux éléments montrent qu’il ne devrait pas rester seul, Sundar Pichai, CEO de Google, a confirmé durant l’audience du procès accusant la firme de pratiques anticoncurrentielles que la firme de Mountain View compte bien amener Gemini à Apple, comme le rapporte Reuters.
Sundar Pichai à la MWC 2015. Image Wikipedia/Maurizio Pesce, CC BY 2.0.
Ainsi, Alphabet espère trouver un accord avec Apple d’ici la mi-2025, permettant à Gemini de venir en complément de ChatGPT quand une requête trop complexe est envoyée à Siri. Si cet accord venait à être confirmé, il est fort probable qu’iOS 19 voie rapidement arriver le bot conversationnel de Google. En effet, Sundar Pichai, en plus de mentionner les discussions avec Cupertino, a ajouté qu’un déploiement était envisagé d’ici fin 2025, ce qui donne une convergence parfaite avec le prochain OS de l’iPhone.
Alors que depuis l’iPhone 12 Apple avait habitué les utilisateurs à la sortie d’une nouvelle couleur pour le printemps, l’iPhone 15 n’y a pas eu le droit, ni l’iPhone 16 : les deux gammes n’ont vu apparaître aucune nouvelle couleur à mi-chemin, que ce soit pour fêter le printemps, ou pour redonner vie à la gamme (Product)RED.
Un iPhone 13 mini (Product)RED, relique d’une époque révolue. Image MacGeneration.
Le 20 avril 2021, l’événement spécial « Spring Loaded » avait vu l’apparition d’un iPhone 12 violet. En mars 2022, le vert était apparu sur l’iPhone 13 durant la conférence « Peek Performance ». Et l’iPhone 14 a eu le droit à un jaune soleil en mars 2023. Si l’année dernière n’a pas vu de nouvelle couleur pour l’iPhone 15, cette année semble identique, l’iPhone 16e pouvant être considéré comme une nouveauté plus importante qu’un ajout de couleur.
De la même manière, l’iPhone 15 a vu disparaître la couleur rouge, présente depuis l’iPhone 7 pour aider l’œuvre créée entre autres par Bono, ami de longue date de Steve Jobs. En dehors de l’iPhone, cette initiative remonte même à 2006, avec la sortie d’une version spéciale de l’iPod nano de seconde génération.
Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, il est fort possible qu’Apple réserve les annonces du printemps au renouvellement de cette gamme. Quant aux (Product)RED, leur époque semble bel et bien révolue.
Alors que ChatGPT est arrivé en version GPT-4o depuis quelque temps, OpenAI a décidé par la même occasion d’enlever son prédécesseur, GPT-4. Si l’objectif est de simplifier les choses, il semble que le passage de l’un à l’autre ne se fera pas sans heurts du côté des utilisateurs, l'entreprise ayant décidé d'opérer quelques changements, comme elle le signale dans un billet de blog.
Image OpenAI.
En effet, OpenAI a souhaité rendre les réponses de l’intelligence artificielle plus directes, mais surtout avec le moins possible de fioritures. Si pour la plupart des utilisateurs la chose passera inaperçue, ceux qui s’étaient habitués à converser avec le bot comme s’il s’agissait d’une personne à part entière pourraient avoir quelques difficultés avec la nouvelle version.
Bien entendu, tout n’est pas gravé dans le marbre, et l’entreprise va faire quelques ajustements. Cependant, elle rappelle clairement que le but de ChatGPT est certes « d’être utile, d’aider et d’être respectueux des différentes valeurs et expériences [des utilisateurs, mais] chacune de ces qualités comme l’aide ou le soutien moral peut avoir des effets secondaires indésirables ».
OpenAI souhaite avant tout éviter la « flagornerie » que pouvait avoir l’ancien modèle avec les utilisateurs, tout en prenant en compte les remontées qui lui seront faites pour ajuster le modèle. Dans un avenir proche, les utilisateurs devraient pouvoir ajuster par eux-mêmes certaines parties de la personnalité de l’assistant virtuel, pour mieux la faire correspondre à leurs attentes.
Il faut dire que le bot étant de nature polie, les utilisateurs ont tendance à lui rendre la politesse, ce qui n’arrange pas les affaires de l’entreprise : selon Sam Altman lui-même, le fait de dire « merci » ou « s’il vous plaît » à ChatGPT coûte des dizaines de millions de dollars à OpenAI...
Si Apple équipe une bonne partie de ses montres avec un modem cellulaire (depuis l'Apple Watch Series 3), ce n'est pas le cas de ses concurrents. Mais Garmin semble préparer une nouvelle version de sa Fenix 8 — lancée à l'été 2024 — équipée d'une connectivité 4G.
Une image récupérée dans l'app Garmin par The5KRunner.
Cette version pourrait porter le nom de Fenix 8 Pro ou de Fenix 8 MicroLED, selon The5KRunner.proposer la 4G et une nouvelle technologie d'écran (la Fenix 8 actuelle existe avec de l'AMOLED ou un écran transflectif) serait un bon moyen de mettre en avant un modèle destiné à lutter contre l'Apple Watch Ultra 2. De plus, des rumeurs indiquent que certaines Apple Watch de 2025 (comme la future probable Apple Watch Ultra 3) pourraient accueillir une connectivité satellite en plus du modem cellulaire.
Notre confrère pense que Garmin pourrait profiter de la connectivité 4G pour offrir un abonnement Connect+ avec cette version de la montre, qui offre notamment un coach assisté par IA. Le principal problème des montres et autres accessoires connectés via les réseaux cellulaires reste la façon de payer l'abonnement. Actuellement, deux voies existent. Celle choisie par beaucoup de fabricants est simple : prendre en charge la connexion à travers des accords avec les opérateurs, en diluant le prix dans celui de l'objet connecté. C'est un choix pratique pour les utilisateurs, mais qui a généralement quelques limites : les fabricants ne proposent souvent que des fonctions assez limitées pour éviter que des clients adeptes de musique en streaming (par exemple) ne téléchargent trop de données. L'autre voie, celle d'Apple, consiste à laisser le client payer son abonnement. Elle nécessite des accords plus compliqués avec les opérateurs, comme le montre bien l'Apple Watch : huit ans après l'arrivée du modem dans les montres d'Apple, tous les opérateurs ne proposent toujours pas de forfaits compatibles.
Toute la question est évidemment de déterminer quelles sont les fonctions qui peuvent faire pencher la balance vers une version cellulaire chez les utilisateurs, sans que les compromis nécessaires n'aient un coût trop important.
Nintendo n'a pas donné beaucoup de détails sur le système sur puce de la Nintendo Switch 2, mais un démontage a été publié sur X (et supprimé depuis). Il montrait des images de la carte mère et notamment du système sur puce Nvidia T239, et c'est une confirmation de nombreuses rumeurs. Si la puce peut sembler assez imposante au premier abord — 214,5 mm², contre 165,9 mm² pour une puce Apple M4 —, il n'y a pas que la taille qui compte. La puce de Nvidia est en effet conçue avec des technologies assez anciennes.
L'image publiée par Kurnal (effacée depuis).
Apple grave ses puces avec les dernières technologies de TSMC (le 3 nm) et la puce M4 intègre 28 milliards de transistors. En face, la puce de Nvidia se contente d'une gravure en 8 nm (qui date de 2018) de chez Samsung. Une technologie équivalente au 10 nm de TSMC, employée du temps de l'A11 chez Apple. Si des rumeurs indiquent que Nvidia pourrait avoir réduit la taille de sa puce en la passant en 5 nm (ce qu'on appelle un die shrink), la puce montrée est bien probablement en 8 nm compte tenu de sa taille. Les rumeurs, elles, indiquent que la puce contiendrait 15 milliards de transistors environ, mais la valeur est probablement exagérée : la puce T234 en contient 17 milliards et la T239 est une version réduite. Par ailleurs, Nintendo devrait utiliser de la mémoire LPDDR5 sur un bus 128 bits (comme la puce M4) mais avec des fréquences assez faibles. La bande passante estimée serait par exemple un peu plus faible que celle de la mémoire associée à la puce M1.
Des technologies de 2020
Le choix d'une gravure ancienne n'est pas anodin, et est lié à la puce elle-même. Le système sur puce T239 dérive du T234 (Orin), que Nvidia vend dans le domaine de l'automobile. Le T239 est bien plus compact que le T234 : la nomenclature de la marque consiste à prendre le chiffre le plus petit (pour le troisième chiffre) pour la version la plus puissante. Les informations disponibles indiquent que le T239 de la Switch 2 a huit cœurs Cortex A78 (lancé en 2020) et 1 536 unités de calcul Ampere pour le GPU, contre respectivement douze cœurs et 2 048 unités pour le T234. La technologie Ampere animait les GeForce RTX 3000 apparues en 2020, mais les cartes destinées aux PC de bureau intégraient beaucoup plus d'unités : jusqu'à 10 752 dans la GeForce RTX 3090 Ti. La réduction du nombre d'unités est autant lié à une maîtrise des coûts qu'à la consommation : Nintendo doit arriver à garder la puce au frais dans une console avec une autonomie correcte.
Rappelons tout de même que la puissance de calcul est une chose, mais que son exploitation en est une autre : Apple dispose d'une puissance de calcul très nettement supérieure et d'une avance considérable avec ses puces A et M, ce qui n'empêche pas les joueurs (et les éditeurs) de préférer les consoles de Nintendo. Nous pourrions même imaginer une console Nintendo avec une puce Apple ou même Qualcomm (comme le système sur puce Snapdragon X Elite), qui pourrait réconcilier les deux approches…
Quelques batteries externes magnétiques sont en promo sur Amazon. Outre la recharge (qui fonctionne aussi en filaire pour aller plus vite) ces accessoires peuvent servir de support à l'iPhone pour regarder des vidéos et leur surface magnétique rechargera également des boitiers d'AirPods.
La MagGo Power Bank d'Anker est compatible MagSafe et Qi2. Elle a une capacité de 10 000 mAh et un écran intégré d'information. Plusieurs coloris sont vendus 65 €, le noir et le blanc sont à 64 € au lieu de 80 à 90 € selon les périodes.
Image Anker.
Pas d'écran, pas de pied arrière rétractable mais la Batterie Externe Magnétique de Ugreen est moins chère et propose la même capacité que la précédente. Elle coûte 40 € au lieu de 50 à 60 € récemment.
Image Ugreen.
Il y a un écran, il y a un pied et le prix est plus bas pour cette autre batterie UNO de Ugreen vendue 36 € au lieu de 45 €. Cependant la capacité est divisée par deux à 5 000 mAh. On a le choix entre deux coloris noir et violet.
Si vous avez l'habitude de faire vos courses chez Carrefour et que vous avez la carte de fidélité de l'enseigne, il y a une offre intéressante valable aujourd'hui (30 avril) et le 1er mai : Carrefour propose 15 % de réduction sur une sélection de produits Apple, pour un achat en livraison à domicile. Comme le font remarquer certains lecteurs dans les commentaires, il s'agit d'une remise sur la carte de fidélité, qui sera donc créditée de la remise de 15 % en question.
Soumettre des documents longs comme le bras à deux IA et les faire discuter sur les thèmes qui vous intéressent comme si elles animaient une émission, c'est maintenant possible chez Google en langue française.
NotebookLM, « le collaborateur alimenté par l'IA de Google » est capable de générer un résumé audio en français à partir de différents documents (des PDF comme des images ou des tableaux) qu'on lui télécharge. Une fois les documents envoyés, on peut poser quelques questions ou donner de consignes sur les thématiques à aborder en particulier.
NotebookLM. Image MacGeneration.
Au bout de plusieurs minutes (même un PDF assez bref peut prendre du temps à être analysé) un fichier audio est proposé à l'écoute. Une voix féminine et une masculine échangent sur les sujets demandés avec un réalisme assez étonnant. Ce n'est pas mécanique, il y a des relances, des hésitations, des bégaiements (dont on ne sait s'ils sont voulus ou pas) et un résumé des points clefs en fin de discussion.
Extrait d'un fichier audio de 5 min.
Quelques maladresses de prononciation font tiquer et trahissent la nature artificielle des deux commentateurs, mais le résultat peut tromper son monde. Ces fichiers audio sont ensuite partageables. Il faut tout de même faire une double lecture, on n'est jamais à l'abri d'une mauvaise compréhension de certains éléments des documents sources.
Extrait d'un fichier audio de 5 min.
Ce résumé audio en français est une fonction encore en bêta (la version anglaise propose en sus la possibilité d'intervenir au milieu de l'échange pour poser des questions). Le français n'est pas la seule langue proposée en sortie, Google en a ajouté une cinquantaine permettant ainsi de produire des contenus multilingues à partir d'une même source.
On peut également soumettre des documents dans un mélange de langues parmi ces 50. Le premier exemple ci-dessous a été créé à partir d'un PDF de l'école des Arts et Métiers, mais l'autre l'a été sur la base d'un copieux document d'Apple en anglais.
L'utilisation de NotebookLM est gratuite, il suffit de se connecter à son compte Google. Il est possible de générer autre chose que des conversations audio, comme des FAQ, des synthèses, des calendriers, etc. Une version Plus donne accès à plus de capacités en quantité de documents et de bloc-notes.
Depuis de nombreuses années maintenant, Apple ne réserve plus AirPlay à ses propres appareils (l'Apple TV au départ) mais permet à de nombreux fabricants — téléviseurs, boîtiers TV, enceintes, etc. — de profiter de la technologie grâce à un SDK. De même, les Mac sont des récepteurs AirPlay comme les autres depuis quelques années. Et ce kit de développement contenait de nombreuses failles, selon les chercheurs de chez Oligo.
Le logo de la faille.
Les chercheurs ont nommé l'ensemble des failles AirBorne et ont travaillé avec Apple pour les corriger dans le SDK d'Apple, mais ils expliquent à Wired que même si Apple a corrigé les failles, de nombreux appareils restent vulnérables pour une raison très simple : ils ne reçoivent pas nécessairement les mises à jour. En effet, certains appareils ont été abandonnés par leurs fabricants et, dans d'autres cas, les utilisateurs ne prennent pas nécessairement le temps de mettre à jour un téléviseur ou une enceinte.
La faille permet d'afficher un message sur une enceinte par exemple. Image Oligo.
Les failles permettent de prendre le contrôle d'appareils AirPlay en étant sur le même réseau (Wi-Fi ou Ethernet) et les chercheurs montrent par exemple une enceinte Bose piratée pour afficher le logo de la faille. Sur la page dédiée, on peut aussi voir un Mac piraté : les attaquants prennent le contrôle de l'app Musique si le Récepteur AirPlay (dans Réglages Système > AirDrop et Handoff) est activé et que l'option Autoriser AirPlay pour est réglée sur Tout le monde ou Toute personne sur le même réseau. Ce n'est pas le réglage par défaut : Apple réserve la fonction à l'utilisateur principal du Mac. Ils expliquent aussi qu'il est possible d'activer le microphone des périphériques AirPlay qui en possèdent un (ce qui n'est pas systématique).
Les chercheurs ont trouvé 23 failles, qui n'ont pas nécessairement reçu un identifiant CVE (une base de données des failles), mais elles ont toutes été corrigées par Apple. Il y en a une qui permettait par exemple de déconnecter un utilisateur sur un Mac en se trouvant simplement sur le même réseau. De façon plus générale, les chercheurs recommandent de mettre à jour vos appareils — ce qui ne devrait plus être une recommandation, mais un réflexe —, de désactiver AirPlay si vous ne l'utilisez pas (y compris sur des téléviseurs ou des enceintes) et de ne pas modifier les réglages par défaut sur la version Mac, même si cette protection n'était pas suffisante contre toutes les attaques.
Ne modifiez pas ce paramètre si vous n'en avez pas besoin.
CarPlay vulnérable
CarPlay, l'interface pour les véhicules d'Apple, est vulnérable aux mêmes attaques, pour une raison simple : la technologie repose sur l'équivalent d'AirPlay pour envoyer les données vers l'écran d'un véhicule. Les attaques sont par contre moins évidentes à mettre en œuvre pour des raisons purement pratiques. Dans le cas de CarPlay classique, une liaison réseau s'effectue à travers le câble USB et donc un attaquant peut difficilement prendre la main sur le récepteur de façon discrète. Dans le cas de la version sans fil, c'est le récepteur qui émet son propre réseau et donc il y a peu de chances qu'un attaquant puisse se connecter sur ce dernier.
Boulanger est un habitué des rabais sur l'Apple Watch Ultra qui est régulièrement proposée à 789 € au lieu de 899 €. Via Rakuten et un code de promotion on peut supprimer 30 € et descendre à 789 € tout en restant livré par Boulanger. Il faut saisir le code RAKUTEN30 après le choix de la livraison et juste avant le paiement. Au passage on récupèrera quelques points sur sa cagnotte.
Image Apple.
Les rares modèles d'Ultra 2 concernés ont le boitier en titane noir. Si jamais le code de réduction devait expirer trop vite, vous trouverez toujours l'Ultra 2 à 789 € en direct chez Boulanger ou Amazon.
Ce modèle d'Ultra est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.
Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.
Raycast est désormais disponible sur l’App Store, pour les iPhone et iPad. Le lanceur multifonctions dépasse ainsi le cadre du Mac, où il propose toujours plus de fonctionnalités depuis sa création fin 2020. Il est forcément plus limité sur iOS, les règles du système mobiles empêchant de réaliser le quart de ce qui est possible sous macOS. Pas question de remplacer Spotlight pour lancer des apps ou chercher des fichiers, c’est la chasse gardée d’Apple, mais puisque Raycast en fait bien plus, tellement plus, avoir une app sur son iPhone reste intéressant.
Raycast ne fonctionnera pas sans un compte, sur le Mac comme sur l’iPhone (gauche). L’écran principal avec les commandes ajoutées en raccourcis au centre, l’IA fournie avec Raycast à droite. Image iGeneration.
Pour commencer, Raycast nécessite un compte que ce soit sur le Mac ou maintenant l’iPhone et l’iPad. On peut télécharger l’app gratuitement et on peut aussi l’utiliser sans payer, même si la synchronisation des données demande un compte Raycast Pro et la version mobile n’a pas tellement de sens sans cela. Vous pourrez vous abonner directement dans l’app, avec des prix intéressants par rapport au site officiel : 9,99 € par mois ou bien 88,99 € par an (10 et 96 $ HT respectivement depuis le site). Avantage supplémentaire de l’app, vous pourrez tester la formule pro gratuitement pendant deux semaines, même si vous aviez bénéficié d’une offre similaire auparavant.
Grâce à la synchronisation, vous récupérerez dans l’app les notes écrites avec le gestionnaire de notes intégré en novembre dernier et qui est très complet. Vous aurez aussi sur votre appareil mobile tous les « Quicklinks », des liens vers des sites web enregistrés avec la possibilité d’ajouter une recherche en paramètre. Ces liens avec recherche fonctionnent pleinement dans Raycast, même si c’est tout de même moins pratique qu’avec un Mac et surtout un clavier physique. Il faut d’abord lancer l’app, puis glisser vers le bas ou toucher le champ de recherche en haut pour chercher un lien, éventuellement ajouter une requête et enfin ouvrir le tout directement dans l’app associée au lien. On a aussi accès à la liste de tous les liens rapides, y compris ceux qui n’ont pas de sens sur un appareil mobile, comme ceux qui ouvrent des dossiers sur le Mac.
Les liens rapides de Raycast sur l’iPhone : liste à gauche, une recherche avec argument au centre, le résultat de cette recherche à droite. Image iGeneration.
Parmi les autres fonctionnalités synchronisées, on retrouve aussi les « snippets », des extraits de texte que l’on peut copier rapidement depuis la liste. Raycast pour iOS permet aussi d’en ajouter de nouveaux et on peut même utiliser les fonctionnalités plus avancées, par exemple pour insérer l’heure ou la date, ou même le presse-papier. Malheureusement, on ne peut pas accéder à ces abréviations depuis le reste du système, on les ajoute au presse-papiers depuis l’app avant de les coller ailleurs. Les développeurs travaillent sur un clavier pour iOS qui permettra d’utiliser les abréviations plus comme sur le Mac, mais en attendant c’est nettement plus limité et moins utile.
C’est pourquoi ses concepteurs misent autant sur l’intelligence artificielle, qui est la fonctionnalité phare de Raycast Pro. Tous les modèles de langage proposés dans l’app macOS sont aussi accessibles depuis la version iOS, via une interface affichée en bas de l’écran principal qui permet ensuite de taper ou dicter une demande, en associant éventuellement des éléments, comme une photo prise avec l’iPhone. On peut aussi y accéder depuis un widget ajouté à l’écran d’accueil (il peut aussi afficher les commandes favorites) ou grâce au bouton d’action des modèles qui en sont équipés. Les outils liés à l’écriture sont accessibles depuis le menu de partage d’iOS, tandis que l’app Raccourcis donne accès à de multiples commandes. C’est toujours moins pratique que sur le Mac, mais ce n’est pas la faute de Raycast et c’est le mieux que l’on peut espérer.
Comme sur le Mac, vous pouvez utiliser toutes les fonctionnalités sauf celles qui sont liées à l’IA sans payer, en créant les notes, extraits et liens rapides directement sur l’iPhone ou iPad puisqu’il n’y aura pas de synchronisation. Pour les utilisateurs qui paient, Raycast gagnera d’autres fonctionnalités sous iOS, comme ses créateurs l’évoquent sur leur blog. La synchronisation du presse-papier est ainsi prévue, tout comme l’arrivée du mode Focus, une alternative au mode de concentration qui est disponible sur le Mac depuis quelques mois.
Raycast pour iOS n’est pas traduite en français et l’app nécessite iOS 18 au minimum. On peut aussi installer la version iPad sur un Mac et surtout sur le Vision Pro.
Les French Days battent commencent le 30 avril 2025 et avec eux, une offre qui vaut franchement le détour : CyberGhost, l’un des VPN les plus fiables pour Mac, propose son abonnement deux ans à seulement 2,03€/mois. Cerise sur le gâteau ? 4 mois offerts et une garantie satisfait ou remboursé pendant 45 jours. Autant dire que c’est maintenant ou jamais.
Dans la jungle des promotions de printemps, certaines affaires se repèrent aussi facilement qu’une oasis en plein désert. CyberGhost s’impose comme la bonne pioche pour ceux qui utilisent un Mac et qui veulent naviguer en toute tranquillité – pour moins cher qu’un café par mois. Focus sur une offre qui coche toutes les cases.
Pourquoi CyberGhost est-il idéal pour votre Mac ?
Utiliser un VPN sur Mac n’est pas un luxe, c’est devenu une nécessité. CyberGhost, avec son impressionnante infrastructure de plus de 10 000 serveurs répartis dans plus de 100 pays, offre aux utilisateurs d’Apple un accès rapide, fiable, et surtout ultra-sécurisé à Internet. En quelques clics, votre Mac se transforme en forteresse numérique.
En télétravail ? Votre Wi-Fi public à la brasserie du coin n’effraiera plus personne : CyberGhost chiffre vos données avec un protocole de sécurité militaire. En déplacement ? Vous choisissez votre pays de connexion et hop, adieu les géo-restrictions. Que ce soit pour consulter vos comptes bancaires, éviter la censure, ou simplement sécuriser vos échanges, votre Mac trouvera en CyberGhost un allié de poids.
Et pour ceux qui aiment aller droit au but : CyberGhost propose une IP dédiée. Résultat ? Moins de risques de blacklistage, une meilleure stabilité de connexion, et une empreinte numérique qui vous appartient vraiment.
Et parce que les belles promesses méritent toujours un filet de sécurité, l’abonnement est accompagné d’une garantie “satisfait ou remboursé pendant 45 jours”. Vous testez, vous approuvez, ou vous êtes remboursé sans discuter. Simple, propre, efficace.
CyberGhost, ce n’est pas seulement pour « faire joli » sur Mac. Le VPN se rend indispensable dans de nombreux cas :
Télétravail sécurisé : Finies les inquiétudes quand vous gérez des fichiers sensibles depuis un réseau douteux.
Streaming sans frontières : Netflix US, BBC iPlayer, Hulu… votre Mac deviendra votre passeport pour le divertissement mondial.
Confidentialité ultime : Vous pouvez activer la fonctionnalité Shuffle IP, qui change automatiquement votre IP sur chaque site visité. Résultat ? Votre trace en ligne devient un véritable labyrinthe pour les curieux.
Gaming (même si ce n’est pas sa spécialité numéro 1) : En optimisant votre itinéraire réseau, CyberGhost permet parfois de grappiller quelques précieuses millisecondes de latence.
À noter : pour du gaming ultra-compétitif, ExpressVPN reste légèrement plus agressif, mais pour tout le reste, CyberGhost sur Mac offre un rapport qualité/prix imbattable.
Un VPN qui ne lésine pas sur la sécurité
CyberGhost ne plaisante pas avec la protection des données. Chiffrement AES 256 bits, protocole WireGuard pour une vitesse optimale, politique stricte de non-conservation des logs… le tout administré depuis la Roumanie, loin de la juridiction des agences de surveillance intrusives.
Autrement dit : vos données restent vos données. Ni CyberGhost, ni un tiers, ni même votre fournisseur d’accès n’aura son nez dedans. Et ça, en 2025, c’est presque devenu un luxe.
L'offre Free Pro, lancée en 2021, évolue. Alors que les clients historiques de cette offre professionnelle disposaient d'un débit descendant de 7 Gb/s et d'un débit montant de 1 Gb/s, Free vient d'annoncer qu'ils allaient avoir accès à des valeurs supérieures : 8 Gb/s dans les deux sens.
Image Univers Freebox.
Ce n'est pas une nouveauté pour certains : l'offre Free Pro améliorée sortie en début d'année propose déjà ces débits, avec une Freebox Pro dotée du Wi-Fi 7. Comme Univers Freeboxle rapporte, les clients qui étaient connectés avec l'ancienne Freebox Pro (basée essentiellement sur la Freebox Delta) vont donc passer à 8 Gb/s sans surcoût et sans modification sur le matériel. Le seul point à prendre en compte vient des limites de la Freebox Pro de première génération : elle n'est que Wi-Fi 5 et n'intègre qu'un connecteur SFP+ pour accéder à un débit supérieur à 10 Gb/s. Qui plus est, comme pour la Freebox Delta, les adaptateurs SFP+ vers RJ45 ne fonctionnent généralement pas à cause des limites de consommation un peu trop faibles sur l'emplacement SFP+.
Si vous avez connu les DVD au début des années 2000, vous avez probablement vu ce message d'intérêt public, placé sur une bonne partie des galettes à cette époque et qu'il était souvent impossible de passer : « Voler une voiture ? Jamais ! ». Ce message (et sa version anglophone, « You wouldn't steal a car ») est devenu un mème avec le temps. Une information amusante vient pourtant d'être dénichée : la police de caractère employée pour le message a été piratée, ce qui est évidemment assez ironique.
Image générée par MacGeneration (probablement avec la copie de la police).
Cette découverte a été effectuée en deux temps. La première est un fait amusant vu sur BlueSky : la police employée, FF Confidential, a été conçue par Just Van Rossum, qui est le frère de Guido Van Rossum, le créateur du langage Python. Un petit lien amusant mais sans grand intérêt. Sauf que Rib s'est rendu compte que la police employée n'est pas FF Confidential mais XBAND Rough. Il s'agit d'une copie illégale de la police, distribuée gratuitement (contrairement à FF Confidential). Et pour le prouver, il a analysé un fichier PDF issu du site officiel de l'organisme à l'origine de la campagne, qui intègre bien la copie.
SpaceX propose une nouveauté intéressante pour ceux qui ne veulent pas payer les 350 € de l'antenne Starlink, nécessaire pour accéder à la connexion Internet par satellites : la possibilité de ne pas le payer, en échange d'un engagement sur un an. Cette offre est proposée dans quelques pays, mais pas encore en France.
En France, et dans de nombreux pays, vous êtes obligés d'acheter une antenne. Actuellement, Starlink en propose deux pour ses offres grand public : la version standard (350 €), fixe, et la version Mini (300 €), transportable. En Italie, en Espagne, en Allemagne et dans certaines régions de l'Australie et du Canada, Starlink propose donc de la recevoir gratuitement en échange d'un engagement sur 12 mois. En temps normal, l'offre Starlink est sans engagement et l'abonnement peut donc être coupé à n'importe quel moment.
L'antenne de 3e génération, fixe. Image Starlink.
Il y a deux contraintes à prendre en compte. La première, c'est que si vous décidez d'arrêter l'abonnement avant la fin des 12 mois, il faudra payer l'antenne. La seconde, c'est qu'il n'est pas possible de changer l'adresse utilisée pour la connexion. Si les offres résidentielles sont en théorie liées à une adresse précise, il est habituellement possible de modifier l'adresse de service pour profiter de votre connexion sur un lieu de vacances fixe ou dans une résidence secondaire, avant de revenir à l'adresse principale. Avec cette offre, un simple changement d'adresse implique de payer l'antenne. Enfin, cette offre n'est proposée que pour l'antenne standard dans les différents pays listés, et pas pour l'antenne Mini. Mais pour les oubliés de la fibre optique qui n'attendent pas cette dernière à court terme, l'économie peut être intéressante.
La Fnac fait un bon prix sur l'iPhone 13 équipé d'un espace de stockage très copieux de 512 Go. Ce modèle est en vente — neuf — à 599 € on peut le trouver à 529 € avec 128 Go, ce qui est déjà pas mal, mais quadrupler cette capacité pour 70 € de plus n'est pas une mauvaise affaire pour un produit Apple…
iPhone 13. Images iGeneration.
L'iPhone 13 n'est plus au catalogue, on le trouve plus difficilement maintenant en neuf, mais il reste un bon smartphone. À sa sortie en 2021, il n'y avait pas grand-chose de sérieux à lui reprocher. Il a une bonne autonomie, il dispose de la fonction des Styles en photo, il est compatible avec la 5G, il a Face ID, le MagSafe pour coller une batterie par aimantation au dos ou d'autres accessoires, etc. Il n'était pas encore passé à l'USB-C mais le choix en accessoires et câbles Lightning reste énorme.
L'interface de sélection d'un style photographique. Image iGeneration.
Sans oublier qu'il est compatible avec le dernier iOS 18. Il fait évidemment l'impasse sur les fonctions d'IA d'Apple Intelligence mais il faut un 15 Pro minimum ou un 16e, ce sont d'autres catégories de prix.
C'est un bon iPhone pour un ado ou un parent qui ne veulent ou qui n'ont pas besoin de quelque chose de trop onéreux mais qui n'en est pas moins de très bonne tenue techniquement. Les 512 Go ne seront pas plus lourds dans la poche et ils n'auront pas grevé le portefeuille comme c'était le cas à son lancement.
Les clients habitués à sauter d'opérateur en opérateur au gré de l'apparition de forfaits plus alléchants devront passer par la case « Frais de résiliation » en quittant B&You. Bouygues mentionne dans ses documents contractuels des frais de 5 € à s'acquitter lorsqu'on résilie son forfait sans engagement (exemple).
Source B&You.
Cela concerne les trois forfaits proposés en ce moment par B&You, à savoir les 1, 40 et 200 Go en 4G ou 5G. Le règlement de tels frais est un classique chez les opérateurs pour les abonnements à l'internet fixe — chacun par ailleurs rembourse à son nouvel abonné les frais réclamés par son concurrent — ça l'est beaucoup moins — ou jamais ? — pour les forfaits mobiles sans engagement. Il n'y a rien de tel chez les concurrents de B&You mais ce précédent fera peut-être tache d'huile ?
Pendant de longues années, LG a été une marque assez estimée dans le monde des smartphones (qui se souvient de la gamme Prada ?). Mais en 2021, la marque coréenne avait annoncé son retrait de cet univers impitoyable, et avait produit son dernier smartphone le 31 mai 2021. Et le dernier clou sur le cercueil de la gamme est prévu dans environ deux mois : le 30 juin 2025, LG va fermer les serveurs qui fournissent les mises à jour.
Le LG Wing et son écran rotatif, un des derniers smartphones de la marque. Image LG.
Si vous avez encore un modèle LG, c'est donc le moment de vérifier s'il n'existe pas des mises à jour que vous auriez ratées, même si les modèles les plus récents de la marque ont reçu dans le meilleur des cas Android 13. De même, si vous avez un vieil appareil qui doit être vendu ou remis à zéro pour une raison quelconque, il est préférable de s'en occuper rapidement : la fermeture des serveurs risque d'empêcher la récupération d'un système à jour. LG annonce que son logiciel PC Bridge va aussi disparaître, il permettait (notamment) la mise à jour des appareils, mais également la sauvegarde et la restauration des données. Là encore, récupérer le logiciel avant sa disparition semble être une bonne idée si vous avez encore un smartphone LG.
Les AirPods Pro 2 sont en vente à 229 € chez Cdiscount à l'occasion des French Days au lieu de 279 € sur l'Apple Store. Ce n'est pas un niveau de réduction inédit, mais c'est tout à fait convenable si l'on considère qu'Amazon les vend actuellement à 244 € et que la Fnac est réglée sur Apple.
Pour payer moins cher il faut aller chez Amazon Italie où il sont à 213 € ce qui donne 214,55 € une fois les calculs de TVA et de frais de port appliqués.
Image Apple.
Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande sans hésitation. En plus d’offrir une excellente qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif, le volume personnalisé, la possibilité de répondre par oui ou non à une notification par un mouvement de la tête.
Apple a encore élargi récemment la palette des fonctions de ces AirPods en activant en France il y a quelques mois le test d'audition et de réduction des sons forts.
Nouvelle rumeur concernant l’Apple Watch SE 3. Ce modèle qui se fait toujours attendre aura peut-être un écran (et un boitier) un tout petit peu plus grand. D’après l’analyste Ross Young, des écrans de 1,6" et 1,8" sont entrés en production pour cette future montre.
Apple ne communique pas sur la diagonale des dalles de l’Apple Watch, seulement sur la taille de leur boitier, mais selon des mesures indépendantes, la SE 2 a des écrans de 1,57" (boitier de 40 mm) et 1,73" (44 mm). Les Apple Watch ayant un boitier de 41 mm et de 45 mm (Series 7 à Series 9) ont respectivement un écran de 1,61" et de 1,77". En bref, il est probable que la nouvelle montre d’entrée de gamme adopte un boitier de 41 mm dans sa petite version et de 45 mm dans la plus grande.
Apple Watch SE 2 (2022). Image WatchGeneration.
Apple aurait abandonné en cours de développement une nouveauté inédite. La Pomme aurait cherché à fabriquer un boiter entièrement en plastique (le dos de la SE 2 est déjà dans ce matériau), avant de faire machine arrière faute de réelle réduction des coûts et d’un look pas satisfaisant.
L’Apple Watch SE 2 ayant commencé sa carrière en 2022, il ne serait pas très étonnant qu’elle soit finalement remplacée cette année, autour de septembre. La SE de première génération avait été commercialisée pendant deux ans pour sa part.
Ce n’est que le début, mais pour le moment, les French Days valent le détour. Alors que l’iPad Air M3 peut s’acheter à 530 €, l’Apple Watch Series 9 fait également l’objet d’une promotion très agressive. Vous pouvez acheter le modèle 45 mm pour 269 €. À titre de comparaison, l’Apple Watch SE est vendu chez Apple 10 € plus cher et fait en comparaison sur le plan technique pâle figure.
Précisons d’emblée que ce sont des modèles neufs vendus par Boulanger qui utilise la plate-forme de Rakuten pour écouler ses stocks. À ce prix, vous avez le choix de la finition : Lumière stellaire ou argent. Pour bénéficier de cette promotion, il vous faut saisir le code RAKUTEN30 lors de la commande.
Techniquement, il n’y a pas d’immense différence entre l’Apple Watch Series 9 et Series 10. En tout cas, rien qui ne justifie de mettre plus de 210 € pour obtenir le dernier modèle. Elles offrent les mêmes performances. Toutefois, la Series 10 dispose d’un meilleur écran, d’une recharge plus rapide, d’un haut-parleur plus polyvalent, et d’un capteur de température de l’eau.
Lors de notre test de l’Apple Watch Series 9, celle-ci a obtenu la note de 4/5. Notre conclusion pourrait vous aider ou non à sauter le pas :
Chacun jugera de l’intérêt de faire évoluer la montre à son poignet. Si vous avez une Apple Watch d’il y a un an ou deux, elle fonctionne encore probablement très bien et ce n’est pas le geste toucher deux fois qui va vous convaincre d’en changer. Si elle est plus ancienne et que la batterie commence à donner de sérieux signes de faiblesse, c’est peut-être un bon moment de penser à une nouvelle montre3. Bien sûr, si vous pouvez patienter encore un an, le modèle de l’an prochain promet beaucoup (attention aux spoilers), mais si le design de l’actuelle vous convient, pourquoi attendre un an de plus ?
Synology est peut-être un excellent concepteur de NAS, l’entreprise aurait bien besoin d’un cours de communication. Depuis l’apparition d’un communiqué de presse publié uniquement sur son site allemand il y a près de deux semaines, on sait que le fabricant entend restreindre les disques durs que l’on pourra installer dans ses futurs NAS, la gamme DSx25+ qui devrait rapidement sortir en France. Les modalités de cette restriction ne sont pas très claires toutefois : on sait que les disques durs vendus sous la marque Synology seront compatibles, ainsi en théorie qu’une sélection de modèles tiers validés par l’entreprise. Quels modèles exactement ? C’est là que la situation reste floue.
Image Synology.
Le site officiel de Synology permet d’obtenir des listes de produits certifiés pour fonctionner avec chaque modèle de NAS. Par exemple, pour l’actuel DS923+, voici les disques durs tiers qui devraient parfaitement fonctionner avec l’appareil. Cette liste comprend des modèles conçus par Western Digital, Seagate et Toshiba et même s’il y a bien plus d’options dans le commerce, on peut au moins trouver des modèles tiers qui seront reconnus comme nativement compatibles et offriront toutes les fonctions attendues. En théorie, cela devrait être la même chose pour la future gamme. En pratique, Synology n’a pas encore publié de liste et d’après les premiers retours, seuls les disques durs maison sont acceptés pour le moment.
Le créateur du blog spécialisé Cachem a pu le confirmer avec un DS925+ qu’il a sous la main pour le tester en amont de sa sortie officielle et ses conclusions sont sans appel. Sur ce modèle et en l’état, seuls les disques durs de Synology sont acceptés, les produits tiers qu’il a essayés d’insérer dans l’appareil ont été rejetés. Il ne s’agit pas seulement de passer outre un message d’erreur, le NAS refuse tout simplement de créer un nouveau volume avec le disque dur, si bien que le produit est inutilisable. Le test a été effectué avec un disque dur Western Digital Red puis un Seagate IronWolf Pro, deux modèles conçus pour les NAS et qui ne devraient ainsi poser aucun problème de fiabilité.
En insérant un disque dur non Synology dans le NAS, on ne peut même pas le configurer, le message d’erreur empêche de faire quoi que ce soit. Image Cachem.
Synology a toutefois prévu un petit compromis en permettant d’utiliser un disque dur tiers dans le cadre d’une migration depuis un ancien NAS de la marque. L’auteur de Cachem a également essayé ce scénario en utilisant également un disque dur WD Red 4 To qui contenait encore des données stockées avec un autre NAS. Au démarrage, le DS925+ l’identifie correctement et propose de migrer les données depuis l’ancien système vers le nouveau, ce qui est la procédure attendue.
Pour autant, n’espérez pas « blanchir » un disque dur de la sorte, le système d’exploitation maison retient son origine en indiquant dans les paramètres qu’il s’agit d’un disque migré depuis un autre système. Surtout, un message suggère qu’il faut remplacer le disque dur « immédiatement », comme s’il était endommagé et alors même que toutes les fonctionnalités sont présentes. C’est clairement pensé comme une solution de transition et le constructeur part du principe que vous remplacerez tous les disques durs tiers transférés depuis un ancien NAS avec ses propres modèles.
Migrer un disque dur depuis un ancien NAS Synology fonctionne, mais ce n’est censé être que temporaire et DSM le rappelle en permanence. Image Cachem.
Est-ce une restriction temporaire, le temps que la liste de disques durs tiers certifiés soit publiée par Synology ? C’est possible, même si on ne peut que spéculer à ce stade, faute d’une communication officielle claire. Tout ce que l’on sait, c’est que si vous pouviez mettre la main sur un NAS DSx25+ aujourd’hui, vous devriez obligatoirement acheter un disque dur Synology pour l’utiliser. Sauf à bricoler, ce script qui ajoute n’importe quel disque dur à la liste des modèles tiers autorisés fonctionnant encore sur la nouvelle gamme, d’après Cachem. Autre option plus coûteuse, n’utiliser que des SSD, le blocage ne touchant que les disques durs (pour le moment).
Quoi qu’il en soit, ces complications vont inévitablement favoriser les concurrents de Synology et Asustor l’a bien compris. Comme l’a relevé Next, le fabricant a publié un article de blog revendiquant la liberté de choisir n’importe quel matériel pour remplir ses propres NAS. Même si le nom de son concurrent n’est jamais cité, la cible de cette publication est évidente.
Si vous souhaitez changer votre iPad, c’est le moment ou jamais. Avec les French Days, le prix des tablettes d’Apple ne cesse de dégringoler. Aujourd’hui, il est possible de faire l’acquisition d’un iPad Air M3 11” Wi-Fi 128 Go pour 530 € ! Ca ne vous parait pas cher ? C’est normal, Apple vend en boutique sa tablette au prix de 719 €. C’est quasiment une réduction de 200 €.
Pour l’obtenir à ce prix, il suffit de saisir le code RAKUTEN30 lors de la transaction. Petite cerise sur le gâteau, vous verrez verser 5,60 € sur votre cagnotte, que vous pourrez utiliser lors d’un achat ultérieur. Notez qu’à ce prix, vous avez le choix de la couleur. Vous pouvez l’obtenir en bleu, en gris, en lumière stellaire ou encore en mauve.
L’iPad Air M3 11″ et son grand frère. — Image iGeneration
Il s’agit d’un modèle d’import, mais, sachant qu’il s’agit d’un appareil Wi-Fi, il n’y a pas grand-chose à craindre. Vu le prix de l’économie réalisée, on vous conseillera juste de prendre une garantie AppleCare dans la foulée.
Dans notre test, l’iPad Air M3 s’en tire avec une note de 4/5.
Le bilan était prévisible : extrêmement proches des iPad Air M2, les iPad Air M3 sont de très bonnes tablettes qui tiennent leur rang. Ils surclassent largement l’iPad d’entrée de gamme en matière de puissance et sont en cela les modèles que l’on a tendance à recommander si le budget le permet. Avec la puce M3, il n’y a pas de souci à se faire sur les performances pendant des années et des années… mais on pouvait déjà dire la même chose avec la M2.
Il s’agit d’une tablette robuste, qui ravira l’immense majorité des utilisateurs. On regrette juste qu’Apple ne l’ait pas doté d’un écran plus performant et qu’elle ne possède pas la recharge rapide.
L’iPad Pro M4 n’est pas en reste. Vous pouvez l’acquérir pour 899,9 €, toujours en saisissant le code RAKUTEN30. Il s’agit du modèle 11” avec 256 Go d’espace de stockage que l’on trouve sur l’Apple Store au prix de 1219 € !
Apple a mis en ligne une nouvelle rubrique sur son site consacré aux artistes et sportifs que l'on croise dans les contenus d'Apple Music, Podcasts ou Apple TV. La raison d'être de cette section — https://snapshot.apple.com/us/ — n'est pas très claire. Apple n'en a pas fait l'annonce et son fonctionnement est encore très sommaire.
Sources Apple.
La page d'accueil présente un carrousel de vignettes avec différentes personnalités — cela va de Billie Eilish à Lionel Messi en passant par Coldplay, Roger Federer, Shohei Ohtani, Cate Blanchet ou Matt Damon. Certains ont été vus dans des programmes d'Apple TV+ mais ce n'est pas systématique.
En cliquant sur l'une de ces vignettes, on tombe sur une page dans laquelle sont compilés des contenus auxquels a participé la personne. Qu'il s'agisse d'un album, d'une interview dans un podcast ou de tout autre programme disponible sur et via les plateformes d'Apple. Ce n'est pas exhaustif, des liens de raccourci sont là pour renvoyer vers les services en question.
Apple privilégie ses plateformes puisqu'il n'est pas fait mention par exemple de la chaîne YouTube d'Apple Music où Zane Lowe enquille pourtant de longues interviews. En pied de page, une bio rachitique donne le lieu et la date de naissance de la personne.
Rien de foncièrement utile pour le moment, surtout en l'absence d'un moteur de recherche. On ne peut que regarder passer ce manège de stars en espérant voir ses préférées et cliquer dessus. Ce n'est pas encore IMDb.
Le cycle de développement d’iOS 18 touche presque à sa fin. Dans un peu plus d’un mois, tous les regards se porteront sur iOS 19, qui sera comme toujours présenté en grande pompe à l’occasion de la WWDC.
En attendant, cela n’empêche pas iOS 18.5 d’être en chantier. Apple a sorti la quatrième bêta de son logiciel système en début de semaine. Signe que nous sommes plus proches de la fin que du début dans le cycle de développement d’iOS 18, cette mise à jour n’apporte pour le moment pas grand-chose de visible pour les utilisateurs.
Comme le note 9to5Mac, si l’on en croit le planning des années précédentes, il est fort probable que cette version sorte à la mi-mai. En effet, iOS 17.5 a vu le jour un 13 mai, iOS 16.5 un 18 mai, et iOS 15.5. un 16 mai. Il y a donc comme un air de déjà vu. Apple aimant bien faire chauffer les connexions Internet le lundi, les dates du 12 et du 19 mai apparaissent comme les plus probables.
iOS 18.5 pourrait toutefois à la dernière minute se voir doter de deux nouveautés. L’une est de taille, puisqu’il s’agirait du lancement d’Apple Intelligence en Chine. La deuxième serait de saison avec l’ajout à la dernière minute d’un fond d’écran Pride. Ce fond d’écran devrait également être accompagné d’un nouveau cadran sur watchOS et sans doute d’un nouveau bracelet. Notez enfin que la fonction recopie de l’iPhone est toujours inactive en Europe !
Les fonds d’écran Pride d’iOS 17.5
iOS 18.5 n’arrivera pas seul, il sera bien évidemment accompagné de nouvelles versions de macOS, iPadOS, watchOS et tvOS.
Le dernier fabricant en date à rejoindre le programme « Works with Home Assistant » est Eve, spécialiste des accessoires connectés à Thread qui a pleinement adopté Matter depuis l’apparition du nouveau standard. C’est justement ce choix qui en fait un candidat parfait pour ce programme de certification qui repose sur les valeurs mises en avant par la domotique open-source, à commencer par un fonctionnement strictement en local, sans impliquer de serveurs distants. Le programme a été lancé l’an dernier et les fabricants qui y participent sont encore rares, même si on peut mentionner des grands noms comme Aqara et le spécialiste des caméras connectées Reolink.
Image Home Assistant.
Comme toujours, la certification n’est apportée qu’aux produits qui ont été rigoureusement testés par la fondation derrière Home Assistant. Le catalogue d’Eve n’étant pas immense, cela concerne la majorité des accessoires conçus par ses soins, y compris des appareils qui ne sont pas encore commercialisés par ici (dont la prise pour l’extérieur pourtant annoncée il y a plus d’un an). Voici la liste initiale de ceux qui sont disponibles, une liste qui sera appelée à évoluer par la suite :
Eve Weather (thermomètre et hygromètre intérieur et extérieur).
Notez que cela ne concerne que les versions Matter de ces produits, mais les dernières versions HomeKit peuvent en général passer sur le nouveau standard. La certification est une reconnaissance de leur bon fonctionnement dans Home Assistant, sans nécessairement changer quoi que ce soit en termes de fonctionnalités. Par exemple, la prise connectée Eve Energy a reçu une grosse mise à jour ce mois-ci, avec le passage à Matter 1.3 et la transmission de ses données de consommation par le biais de Matter. Elle était pourtant déjà capable de le faire auparavant, sauf qu’elle utilisait alors un protocole spécifique créé par Eve.
Vous ne verrez sans doute pas la différence, puisque l’app Maison d’Apple gère bien Matter tout en restant bloquée sur les premières versions du protocole tandis que Home Assistant accédait déjà aux données énergétiques. Néanmoins, c’est un signe de l’avancée du standard et surtout une reconnaissance du travail mené par Eve dans ce domaine.
Tim Cook n’attendrait plus que l’arrivée de robots pour produire l’iPhone aux États-Unis, voilà en substance le message de Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce des États-Unis depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. C’est en tout cas ce qu’il a expliqué dans le cadre d’une interview accordée à CNBC, en indiquant que l’information venait du CEO en personne. Le patron d’Apple lui aurait indiqué qu’il lui faut des « bras robotisés » pour pouvoir produire l’iPhone dans le pays, en ajoutant qu’il le ferait dès que ce sera possible, car la production à l’étranger serait « son plus gros danger ».
Le seul bras robotisé connu actuellement actif au sein d’Apple est celui qui démonte les anciens smartphones afin de récupérer un maximum de pièces recyclables. Image Apple.
Difficile de nier que la production chinoise est une difficulté pour Apple en 2025, elle posait déjà des problèmes bien avant l’élection de l’actuel Président américain. Pour autant, déplacer la production n’importe où dans le monde est un défi majeur et encore plus aux États-Unis pour de multiples raisons. Parmi lesquelles, le coût de l’emploi est indéniablement un facteur, alors on voit bien en quoi une chaîne de production robotisée pourrait aider… mais c’est de la fiction à ce stade. La production de l’iPhone repose toujours en grande partie sur des bras bien humains et même si Apple voulait éliminer le facteur humain pour faire appel à des robots, cela ne se ferait pas d’un claquement des doigts.
Quand bien même, admettons que Tim Cook ait bien dit cela à Howard Lutnick et que l’entreprise parvienne à produire l’iPhone dans son propre pays grâce à des robots. Le gouvernement de Donald Trump présenterait cela comme une immense victoire pour les emplois, alors même qu’une telle usine emploierait très peu de monde, puisque les robots feraient l’essentiel du travail. Le secrétaire au Commerce le reconnait d’ailleurs lui-même, en notant qu’il ne s’agit pas de visser (façon Les Temps modernes, ndr), mais bien d’emplois qualifiés et hautement rémunérés. Des emplois par définition rares.
Le plus probable est que Tim Cook cherchait une excuse vaguement plausible pour satisfaire le Président des États-Unis. Pendant ce temps, il déplace en effet la production de l’iPhone depuis la Chine vers… l’Inde. À ne pas confondre avec l’Indiana.
En améliorant son offre B&You Pure fibre lundi dernier, Bouygues Telecom a apparement réintroduit un vieux bug. Cet abonnement concentré sur la connexion à internet avec la fibre optique jusqu’à 8 Gbit/s en téléchargement pour seulement 23,99 € par mois sans engagement adoptait à cette occasion la toute nouvelle Bbox équipée de Wi-Fi 7 tri-bandes, sans changer le prix. Une excellente nouvelle, même si de nombreux lecteurs nous ont fait part d’un étrange bug : alors que leur adresse était auparavant éligible à la fibre ultra-rapide, Bouygues leur annonçait désormais 2 Gbit/s au maximum.
Image MacGeneration/Bouygues Telecom.
C’est déjà très rapide bien entendu, mais puisque le FAI promettait toujours jusqu’à 8 Gbit/s sur les téléchargements, on pouvait se demander pourquoi cette restriction existait. Contactée par Frandroid, l’entreprise a répondu que ce n’était pas volontaire et qu’il s’agissait en réalité d’un bug. L’option gratuite « Débit+ » qui doit être activée pour atteindre les vitesses les plus élevées n’était temporairement plus accessible aux abonnés de l’offre B&You Pure Fibre. Cela devrait normalement être corrigé dès ce soir, si bien que les nouveaux-venus devraient pouvoir souscrire directement avec 8 Gbit/s si leur adresse est éligible et ceux qui étaient déjà abonnés devraient pouvoir activer l’option dans leur espace client.
Si ce bogue vous évoque quelque chose, c’est parce que l’offre B&You Pure fibre a été lancée avec un problème similaire. Il y a manifestement quelque chose qui coince quelque part dans l’infrastructure de Bouygues Telecom, mais la bonne nouvelle, c’est que vous aurez bien accès quasiment au meilleur de ce que la fibre optique peut offrir aux particuliers français pour 24 € par mois.
Comme un virus saisonnier, les pirates par phishing reviennent de plus belle. Si la plupart d’entre nous se seraient bien passés de ce genre d’individus, malheureusement les multiples fuites de données personnelles arrivées ces derniers mois leur donnent l’occasion de non seulement se multiplier, mais en plus d’être plus crédibles.
Nom, prénom, adresse, IBAN... beaucoup de données bien réelles pour vous faire tomber dans le piège. Merci Alexandre pour la capture.
Depuis la fuite de données de Free, certains e-mail de hameçonnage, en plus de ne pas contenir de fautes (ce qui facilitait la détection auparavant...), contiennent maintenant de nombreuses données pouvant laisser croire à un service tout ce qu’il y a de plus officiel, avec vos nom, prénom, adresse, et même pour certains l’IBAN ! L’adresse mail utilisée peut encore aider quand vous avez utilisé un « mail poubelle » pour vous inscrire à tel ou tel service, mais il est de plus en plus difficile de distinguer un mail frauduleux d’une missive sérieuse.
Et si les mails étaient seuls... comme l’indique Clubic, les SMS vous invitant à reprogrammer une livraison sont, eux aussi, de plus en plus réalistes : moins de fautes (même si ce n’est pas encore parfait), site de plus en plus calqué sur l’original, numéro de colis crédible, proposition de dates correctes... tout est fait pour vous inciter à insérer les numéros de votre carte de crédit, pensant honnêtement recaler une date ou un lieu de livraison.
Les sites utilisés par les SMS de phishing sont de plus en plus propres... Image Clubic.
Entre les données récupérées par les fuites et le fait que les petits malins semblent avoir découvert l’usage du Bescherelle, méfiance ! Redoublez de vigilance !
Le 10 avril, concomitamment au lancement des Livebox S et Livebox 7, Orange a annoncé un changement pour son service Orange TV sur les téléviseurs connectés, Apple TV incluse. En raison de la complexité des offres et de ce qui est apparemment une erreur technique, ce changement a entraîné une certaine confusion.
Jusque-là, seuls les clients des offres Livebox Up et Max pouvaient profiter gratuitement des chaînes de télé fournies par Orange sur les TV connectés. Pour les autres, il fallait payer 5 €/mois. Depuis mi-avril, Orange a élargi le cercle de clients pouvant utiliser sans frais Orange TV sur leur Apple TV, leur téléviseur Samsung ou leur appareil Android TV.
Application Orange TV sur Apple TV. Image iGeneration.
Dans son communiqué de presse, le fournisseur d’accès à internet indique que « l’appli "TV d’Orange" sur TV connectée, PC et mobile [est] maintenant accessible sans surcoût pour tous les clients TV d’Orange. » Mais c’est quoi un « client TV d’Orange » ?
Sur la page de l’option, on y voit un peu plus clair : il est mentionné que celle-ci est incluse dans les offres comprenant un décodeur TV. Oui, c’est paradoxal, il faut une offre comprenant un décodeur pour avoir le droit de regarder gratuitement la télé sur son Apple TV. Dans le détail, les formules Livebox, Livebox Up et Livebox Max sont donc concernées. Sont exclues les offres Just Livebox et Cheat_code_18_26. Pour les clients de ces dernières, l’option coûte toujours 5 €/mois.
Un cadeau involontaire à certains abonnés Sosh
Et chez Sosh, alors ? Il faut d’abord rappeler la grille tarifaire de cette marque : l’abonnement fibre (actuellement 19,99 €/mois pendant un an, puis 25,99 €/mois) ne comprend pas de décodeur. Pour en avoir un, il faut ajouter 5 €/mois. Cette option permet aussi d’avoir accès à Orange TV sur Apple TV. Par ailleurs, Sosh propose une option dédiée à 5 €/mois pour avoir Orange TV sur les TV connectés sans décodeur. (Pour être exhaustif, il y a aussi une option gratuite pour avoir Orange TV uniquement sur smartphone, tablette et ordinateur.)
Options TV lors de la souscription d’une offre fixe Sosh. Image iGeneration.
Or, depuis mi-avril, des clients Sosh n’ayant ni décodeur ni option dédiée se sont rendu compte qu’ils avaient accès gratuitement à Orange TV sur leur Apple TV. Nous avons pu vérifier nous-mêmes ce bonus inattendu sur une ligne Sosh sans option spécifique. Subtilité commerciale obscure ou erreur technique ? Nous avons posé la question à Orange, qui nous a répondu qu’il s’agissait d’un accès anormal.
S’agissant des clients Sosh, leur offre d’accès internet n’inclut par défaut que l’accès à une offre TV « mobile » (ie, sur mobile/PC/tablettes mais pas téléviseur). S’ils souhaitent consommer la TV sur téléviseur, ils doivent souscrire à une option (5€/mois) pour obtenir un décodeur ou l’accès à Orange TV sur TV Connectées.
Si vous êtes chez Sosh et que vous profitez gratuitement des chaînes de télé d’Orange sur votre Apple TV sans l’une de ces options, vous avez donc de la chance, mais cela ne devrait pas durer.
Ce n’est pas la première fois qu’un opérateur ouvre plus qu’il ne le voudrait les vannes de son service de télévision. Les clients de l’offre B&You Pure fibre ont pu jouir gratuitement de B.tv sur Apple TV pendant quelques mois, alors que leur contrat ne le prévoyait pas. Bouygues Telecom a fini par couper le robinet récemment. Quand on en arrive au point où les opérateurs eux-mêmes s’y perdent, c’est le signe que les offres sont vraiment incompréhensibles.
L’Apple TV 4K de la dernière génération est revenue dans l'offre de produits reconditionnés d’Apple. On ne l'avait pas vue depuis le tout début décembre. Le modèle 64 Go est vendu 139 € et celui de 128 Go est à 159 €.
Il s’agit à chaque fois d’une réduction de 30 € sur le neuf. Cela reste intéressant, car l’Apple TV est assez peu en promotion et elle ne descend pas à ce niveau. Sa présence sur le refurb est tout aussi aléatoire.
Apple TV 4K de 3e génération (2022). Image iGeneration.
En plus d’avoir le double de stockage, le modèle à 159 € dispose d'un port Ethernet et d’une compatibilité avec la technologie Thread. Si votre connexion Wi-Fi n’est pas terrible ou que vous avez des objets connectés récents, il faut aller vers ce modèle.
L’Apple TV 4K de 3e génération (sortie en 2022) est dotée d’une puce A15, d’une sortie HDMI 2.1 et du Wi-Fi 6. Elle est accompagnée par la télécommande USB-C en métal qui a remplacé le modèle Lightning plus fin, avec une surface en verre.
À partir du 20 juin, une nouvelle étiquette devra accompagner tous les smartphones et toutes les tablettes vendues dans l’Union européenne. Décidé dans le cadre du Pacte vert, un règlement européen va imposer un étiquetage énergétique similaire à celui déjà en place pour les appareils électroménagers. Les objectifs : aider les consommateurs à faire un choix éclairé et pousser les industriels à développer des appareils plus économes et durables.
L’étiquette, qui devra figurer dans les pubs et tout le matériel promotionnel technique, comprendra les infos suivantes :
I : un QR code renvoyant vers la documentation du produit
II : la marque commerciale
III : la référence du modèle
IV : l’échelle des classes d’efficacité énergétique
V : la classe d’efficacité énergétique du smartphone
VI : l’endurance de la batterie par cycle, en heures et en minutes par charge complète de la batterie
VII : la classe de fiabilité en ce qui concerne la résistance aux chutes libres répétées
VIII : la classe de réparabilité
IX : l’endurance de la batterie en cycles
X : l’indice de protection contre la pénétration de l’eau et de la poussière
XI : le numéro du règlement européen qui fixe toutes ces obligations
La Commission européenne a défini des procédures standardisées précises pour évaluer chaque smartphone et chaque tablette selon l’ensemble de ces critères. L’efficacité énergétique, la caractéristique la plus mise en avant, est calculée sur les smartphones en réalisant cette séquence d’essai qui est répétée jusqu’à ce que la batterie soit vide :
Appel téléphonique (4 min.);
Veille (30 min.);
Navigation web (9 min.);
Veille (30 min.);
Streaming vidéo (4 min.);
Jeu (1 min.);
Veille (30 min.);
Transfert de données (8 min.);
Veille (30 min.);
Lecture vidéo (4 min.);
Pour les tablettes, tous les usages de la séquence d’essai sont allongés. Le temps obtenu (l’endurance, « END ») est ensuite utilisé dans une équation avec les caractéristiques de la batterie (tension « U » et capacité nominale « C ») pour obtenir au bout du compte l’indice d’efficacité énergétique.
Le deuxième volet du règlement va aussi obliger les fabricants à suivre plusieurs règles d’écoconception, c’est-à-dire de conception qui améliore la durabilité, la fiabilité et la réparabilité. Autant l’USB-C obligatoire a été une grande épreuve pour l’iPhone, autant Apple est déjà largement dans les clous pour ces nouvelles normes.
Les fabricants devront notamment faire en sorte que leurs appareils résistent dans une certaine mesure aux chutes accidentelles et à la pénétration de l’eau, ce qui est le cas des iPhone depuis longtemps.
Ils devront aussi s’assurer que leurs batteries supportent au moins 800 cycles de charge et de décharge tout en conservant au moins 80 % de leur capacité initiale. Apple a justement revu ce point l’année dernière. Initialement, la Pomme avait indiqué que la batterie des iPhone 15 était conçue de manière à conserver jusqu’à 80 % de sa capacité au bout de 500 cycles de charge complets. Quelques mois plus tard, elle a modifié son estimation : la batterie des iPhone 15 est censée conserver jusqu’à 80 % de sa capacité initiale au bout de 1 000 cycles complets de charge. Les iPhone 16 ne sont pas encore mentionnés sur la page d’information en question.
Parmi les autres règles obligatoires d’écoconception, il y en a plusieurs qui concernent les réparations, un domaine dans lequel Apple fait lentement mais sûrement des progrès.
Amazon pourrait bientôt afficher sur son site (américain) la contribution des nouveaux droits de douane aux augmentations de prix qui frappent les produits venus de Chine et d'autres pays. Amazon n'a pas confirmé, et pas démenti non plus, cette information de Punchbowl News.
Image Amazon.
La Maison-Blanche n'a pas manqué de réagir à cette rumeur qui a par ailleurs provoqué une baisse du cours de l'action du vendeur. La porte-parole Karoline Leavitt a qualifié, au nom du président américain, cette intention d'« Acte politique et hostile »… à l'image de ces droits de douane, mais l'ironie de sa réponse lui aura échappé. Karoline Leavitt y voit la preuve que « Les Américains doivent acheter américain ».
Les articles importés touchés par la hausse des prix devraient ainsi afficher à leur côté la part liée à ces taxes de douane. Interrogée pour savoir si ce n'était pas la démonstration « claire comme de l'eau de roche » que c'est « Le client américain, et non la Chine, qui [va] payer les frais de cette politique », Leavitt a botté en touche, expliquant qu'elle venait juste de discuter au téléphone avec le président américain à propos de l'intention d'Amazon. Présent à ses côtés, Scott Bessent, le Secrétaire au Trésor des États-Unis à qui la question se destinait aussi n'a pas fait de commentaires.
Si l'information de Punchbowl News est exacte, Amazon ne sera pas le premier à détailler ce coût supplémentaire auprès de ses clients. Le Chinois Temu a ajouté une ligne « Import charges » qui distingue cette contribution dans le prix final. Une tenue d'été vendue à l'origine 30,91 $ grimpe par exemple à 75,80 $ avec ce surcoût clairement mentionné de presque 45 $.
Reuters révélait hier que plusieurs commerçants reconsidéraient le niveau de leur participation aux Jours Prime sur Amazon en juillet. Ces deux jours de soldes sont un rendez-vous phare de la plateforme, dans la veine du Black Friday. Cette frénésie commerciale — Amazon prend en général 15 % de commission sur les ventes — se traduit par le renouvellement ou la vente d'abonnements Prime à de nouveaux clients.
Des vendeurs de produits importés de Chine ont décidé de sauter l'édition 2025 ou de réduire le pourcentage de leurs remises. Les participants ont jusqu'au 23 mai pour s'inscrire à l'opération. Interrogé sur ces désistements, Amazon a répondu qu'il « enregistre une forte réponse de la part des vendeurs partenaires du Prime Day 2025 ».
Mise à jour à 17h13 : Amazon a déclaré n'avoir jamais eu l'intention d'afficher le coût des frais de douane sur son site principal et rien n'avait été mis en place en ce sens sur les autres sites du groupe. Un porte-parole d'Amazon a toutefois ajouté : « L'équipe qui gère notre boutique à très bas prix, Amazon Haul, a envisagé d'afficher des frais d'importation sur certains produits ».
À quoi peut bien servir un Mac Pro Intel à l’ère de l’architecture Apple Silicon ? À recevoir du courrier postal ! C’est cette drôle de boîte aux lettres qu’a croisée un de nos lecteurs, Philippe, lors d’une balade dans les Yvelines. L’idée n’est pas inédite, en témoigne cet autre Mac Pro recyclé pour le même usage quelque part en Bourgogne. Faute de lecteur de disque, cela sera plus difficile de faire pareil avec le Mac Pro Apple Silicon une fois qu’il fera partie du passé.
« D'ici deux mois, les rayons aux États-Unis… pourraient ressembler à ceux de pays du tiers-monde, où les gens vont dans les magasins, mais n'y trouvent que des étagères vides parce que tout le monde attend de voir ». Ce n'est pas le patron d'un géant de l'alimentaire qui redoute ce scénario, mais celui de Pegatron qui le confie à Reuters.
T.H. Tung, le président de l'un des principaux assembleurs taiwanais de produits d'Apple, après Foxconn, fait référence au désordre créé par Donald Trump après l'annonce de droits de douane inédits qui a été suivie presque immédiatement de l'annonce d'un délai de pause de 90 jours.
Apple Store Miami Worldcenter. Janvier 2024. Image Apple.
Pegatron fabrique pour Apple (il gère aussi son AppleCare depuis l'Europe de l'Est), Dell ou encore Microsoft en Inde, au Vietnam ou en Indonésie en plus de la Chine. Même sans ce dernier pays où des taxes jamais vues ont été maintenues, les autres pays restent sujets à une augmentation des leurs de 10 %.
Les fabricants de PC et autres produits informatiques ou électroniques qui ne savent plus à quel saint se vouer, n'en profitent pas pour augmenter la production afin de profiter de cette fenêtre des « seulement » 10 %, observe T.H. Tung. Il est possible après tout que ces taxes finissent par être abandonnées. C'est un scénario parmi d'autres dans un contexte aussi imprévisible que les humeurs du locataire de la Maison-Blanche.
Un contexte où certains clients américains de ces assembleurs préfèrent attendre de voir venir plutôt que de constituer des stocks qui pourraient leur rester sur les bras. Les plans de Pegatron et de ses confrères ne fluctuent pas au gré des déclarations du président américain : « Ce n'est pas parce que Trump augmente les taxes que le reste du monde va faire pareil. Les assembleurs taïwanais ne varient pas dans leurs projets pour les marchés étrangers », explique T.H. Tung qui ajoute : « Nous n'allons pas ajuster immédiatement nos plans à long terme à cause de 2 ou 3 mois de changements tarifaires. Le secteur manufacturier a besoin de long terme ».
Pegatron avait commencé à délocaliser des usines de Chine, lors du premier mandat de Donald Trump, pour s'installer ailleurs en Asie du Sud-est ou au Mexique. Des déménagements réclamés par ses clients comme ceux d'autres assembleurs taïwanais.
Plus de dix ans après sa naissance, Backup To Go se réactive avec une version 2.0. Entièrement réécrit, cet utilitaire gratuit pour Mac facilite les sauvegardes de fichiers sur les clés USB ainsi que les disques durs et les SSD externes.
Backup To Go 2. Image MacGeneration.
Son fonctionnement est simple : on choisit les dossiers à sauvegarder d’un côté, on sélectionne le support de stockage externe de l’autre, on appuie sur le bouton « Backup Now », et le tour est joué. Mais le principal intérêt de Backup To Go 2 est de rendre le clic sur « Backup Now » optionnel.
Par défaut, dès que l’on branche la clé USB à son Mac, l’application lance automatiquement la sauvegarde puis éjecte la clé afin que l’on puisse la reprendre dans la foulée. L’idée est vraiment de réaliser une petite sauvegarde sur le pouce. Cela fonctionne bien, à condition de penser à lancer Backup To Go 2, car l’utilitaire ne tourne pas en tâche de fond. À noter qu'il n'y a pas de synchronisation entre les dossiers du Mac et ceux de la clé USB. En cas de suppression sur le Mac, les fichiers déjà transférés restent sur le support externe.
Si vous utilisez souvent une clé USB pour transférer des fichiers d’un ordinateur à un autre ou pour réaliser de petites sauvegardes, Backup To Go 2 vaut le coup d’être essayé. Pour les sauvegardes, c’est une solution qui vient en complément de Time Machine, mais pas en remplacement. L’application est uniquement en anglais et demande au moins macOS 13 Ventura. En beaucoup plus puissant dans le même domaine, il y a notamment ChronoSync.
Après une lente progression, l’adoption du RCS en France a connu un gros coup d’accélérateur dernièrement. 60 % du parc de smartphones est maintenant compatible avec ce successeur des SMS/MMS, soit 38,1 millions d’appareils. C’est 35 % de plus en moins de six mois.
Cette croissance fulgurante est bien sûr due à l’enrôlement de plusieurs millions d’iPhone. Après s’être tenu à l’écart de la technologie pendant plusieurs années, Apple l’a finalement prise en charge dans iOS 18. Sa gestion a été effective d’abord chez SFR, puis chez Free Mobile et Bouygues Telecom et enfin chez Orange avec iOS 18.4. D’ici la fin de l’année, 85 % des smartphones en France pourraient être compatibles avec RCS.
Messages RCS commerciaux. Image AF2M.
Si RCS améliore les échanges entre les smartphones Android et les iPhone, ce n’est pas son seul intérêt. L’accélération fulgurante de sa disponibilité enthousiasme l’Association Française pour le développement des services et usages Multimédias Multi-opérateurs (AF2M), un groupement qui promeut des services liés aux opérateurs, tels que les paiements sur facture et les SMS+. Pour cette organisation, RCS est un moyen de rivaliser efficacement avec WhatsApp Business et les autres grandes plateformes. Le standard soutenu par les opérateurs permet en effet d’envoyer des messages commerciaux plus poussés et plus interactifs que les SMS.
L’AF2M se félicite ainsi que 267 marques ont lancé des campagnes marketing RCS au cours de la dernière année, soit une centaine d’enseignes supplémentaires. Sans grande surprise, les marques du retail (grandes surfaces, boutiques de vêtements…) arrivent en tête avec 25 % du nombre total d’enseignes, suivies par les services (instituts de beauté, éducation…) à 16 % puis l’automobile à 9 %.
« Face à cette dynamique, les marques sont de plus en plus nombreuses à intégrer le RCS dans leurs campagnes, afin de tirer pleinement parti du potentiel d’activation que cette technologie apporte à leurs stratégies marketing », déclare Renan Abgrall, président de l’AF2M.
Décochez « Messages d’entreprises RCS » si vous ne voulez pas recevoir de pub par ce biais. Image iGeneration.
En théorie, toutes ces marques sont censées vous demander votre accord avant de vous envoyer des messages commerciaux par RCS (ou par SMS). En pratique, elles se débrouillent parfois pour obtenir cet accord sans que vous ne vous en rendiez compte. La case d’autorisation de communication commerciale se retrouve parfois cochée comme par magie dans votre espace client. Si vous voulez éviter de recevoir de la pub par RCS de quelque entreprise que ce soit, décochez l’option suivante sur votre iPhone : Réglages > Apps > Messages > Service RCS > Messages d’entreprises RCS.
Finalement les iPhone 17 Pro n'auront peut-être pas d'écran capable de réduire fortement les reflets. Cette faculté avait été évoquée en mars 2024 par une rumeur de l'internaute chinois Instant Digital. Il mentionnait cette nouveauté en même temps qu'il parlait de bordures un peu plus fines et d'une option d'écran mat pour les iPad Pro à venir. Bonne pioche car ce sont deux choses dont ont effectivement hérité les iPad Pro M4.
La réduction des reflets est une marotte chez Apple puisque les iMac M4 et les MacBook Pro de même génération ont aussi droit à une nouvelle option d'écran nano-texturé. De tous les appareils d'Apple, les iPhone sont ceux où elle est la plus intéressante puisqu'on les emmène absolument partout, des bureaux éclairés aux néons jusqu'aux bords des plages et piscines écrasées sous le soleil.
D'après une source jugée fiable de MacRumors, cette capacité — qui se doublait d'une résistance accrue aux rayures — ne figurerait pas au menu des nouveautés des prochains iPhone. Le processus pour obtenir cette surface s'avèrerait trop lent pour être compatible avec les volumes d'iPhone dont Apple a besoin. Même le fait de l'avoir réservé aux iPhone Pro ne simplifierait pas les choses. Il faut dire aussi que les iPhone Pro et Pro Max sont deux gammes qui se vendent dans des quantités très significatives en dépit de leurs prix.
Galaxy S24 Ultra et iPhone 15 Pro Max. Source Universelce.C'est plus subtil dans ce cas mais il y a moins de reflets sur le Galaxy et un noir plus profond encore. Source Gsmaric_com.
On peut toujours espérer que cette rumeur soit démentie, car Samsung propose un traitement antireflet depuis janvier 2024. Il est cependant réservé à ses Galaxy les plus haut de gamme, les S24/S25 Ultra. De l'avis général, le traitement de Corning qui fournit ce verre (et qui travaille aussi en étroite collaboration avec Apple) apporte un tout nouveau confort à l'utilisation de ces smartphones.
ChatGPT n’en finit plus de se doter de capacités spéciales. En activant sa fonction Rechercher qui fouille le web, le service d’OpenAI va pouvoir servir d’assistant pour faire du shopping. On pouvait bien sûr déjà utiliser le chatbot pour se renseigner sur des produits, mais plusieurs améliorations spécifiques vont être très bientôt déployées.
Le robot conversationnel va afficher des boutons « Acheter » pour passer des commandes plus rapidement. Les achats ne se feront pas dans l’interface de ChatGPT, les utilisateurs seront redirigés vers les sites correspondants pour finaliser leurs emplettes. Sur l’exemple donné par OpenAI, on voit que le service pointera vers les sites des fabricants (De’Longhi ici) ainsi que chez des revendeurs (Walmart et BrandsMart).
ChatGPT Search avec les nouvelles fonctions de shopping. Image OpenAI.
Quand il identifiera une demande pour un achat, ChatGPT mettra aussi en avant les avis, les images et les prix des produits qu’il jugera les plus appropriés. Les recommandations tiendront compte des avis sur le web, mais aussi des préférences personnelles de l’utilisateur. Si celui-ci a indiqué par le passé qu’il préfère les chaises noires, le robot devrait privilégier cette couleur dans ses résultats.
Contrairement à Google Shopping et à certains comparateurs de prix — qui voient là arriver un nouveau concurrent de taille —, ChatGPT ne présentera pas de publicités ou de résultats sponsorisés, en tout cas au début, car cela risque d’être une grosse tentation pour OpenAI à terme.
Cette nouvelle facette pose question vis-à-vis de tous les sites qui ont servi à leurs dépens à alimenter ChatGPT. Les éditeurs tirent une partie de leurs revenus de l’affiliation, notamment au travers des tests ou des guides d’achat (en dirigeant leurs lecteurs vers les sites de commerce, ils touchent une petite commission sur chaque vente). Que va devenir ce business si ChatGPT, et les autres IA génératives dans son sillon, les court-circuite ? Interrogé par Wired, Adam Fry, le responsable produit de ChatGPT Search, n’a visiblement pas la réponse : « Nous allons expérimenter de nombreuses façons différentes de faire fonctionner ce système. »
Pour l’heure, l’entreprise préfère se concentrer sur l’expérience utilisateur de cette nouveauté, qui va démarrer avec les catégories mode, beauté, articles pour la maison et électronique. Ces améliorations liées au shopping seront déployées dans les prochains jours pour tous les utilisateurs.
On a l'habitude d'utiliser WhatsApp sur son mobile ou sur son ordinateur via l'app dédiée. Mais depuis son navigateur ? Le client web propose les mêmes services que les apps à l'exception notable du chat audio ou vidéo.
Ces deux options de communication pourraient bien ne plus tarder à arriver, comme l'a noté WABetaInfo qui traque les fonctions encore cachées ou en développement. De nouvelles icônes de chat audio et vidéo sont apparues dans la bêta de la version web. Leur rôle se passe d'explications. Actuellement on a déjà l'icône de la caméra, mais elle ne sert qu'à afficher un menu qui enjoint de télécharger la version Mac (ou PC) de WhatsApp.
WhatsApp sur le web actuellement. Image iGeneration.
La date de disponibilité de cette fonction reste inconnue tout comme de savoir le nombre d'utilisateurs qui pourra participer à un appel audio ou vidéo de groupe. Pour plus de simplicité, la logique voudrait que ce soit calqué sur la capacité des apps, à savoir un maximum de 32 personnes.
Les équipes de validation de l’App Store ne sont pas en grande forme ces derniers temps. Hier, on relevait comment elles avaient laissé passer Seekee, un « navigateur » mettant en avant des contenus piratés. Aujourd’hui, c’est The Verge qui raconte avoir téléchargé le jeu Blue Prince sur iOS. Problème : celui-ci n’a jamais été porté officiellement sur mobile.
Image The Verge
Les développeurs de ce puzzle-game qui cartonne sur PC et consoles ont tiré la sonnette d’alarme dans un post Bluesky, où ils invitent à n’acheter leur jeu que sur les plateformes où il est officiellement disponible. Ils affirment avoir reçu plusieurs alertes sur une app se faisant passer pour Blue Prince sur l’App Store, qui coûtait 10 $ et qui a réussi à se hisser en 8e place du classement des apps payantes de la rubrique divertissement.
The Verge a pu la tester avant sa suppression, et contrairement à d’autres arnaques du genre, il s’agissait bien du véritable jeu avec quelques améliorations pour le rendre jouable sur mobile (joystick virtuel, raccourci pour afficher la carte…). La description de la page App Store reprenait celle de la page Steam, et le nom du développeur est le même que l’original… à une lettre près. L’achat n’était pas très intéressant étant donné qu’un bug bloquait la progression après quelques minutes de jeu.
La page App Store.
Ce n’est pas la première fois qu’Apple laisse passer des clones ou des portages non officiels. Les développeurs de Palworld avaient alerté sur un problème similaire début 2024, tout comme les créateurs de Cupheadquelques années plus tôt. Si vous voulez jouer à Blue Prince, il faudra vous tourner vers le Game Pass et le cloud gaming, le jeu étant disponible pour les abonnés Ultimate.
Vous cherchez un NAS et vous êtes déçu par la politique de Synology, qui commence juste à s’intéresser à l’Ethernet supérieur au gigabit et qui tente de restreindre les modèles de disques durs qui peuvent servir dans ses produits ? Outre les grands noms, on trouve parmi ses concurrents UGREEN, l’accessoiriste qui s’est fait connaître pour ses câbles et adaptateurs secteur. L’entreprise chinoise s’est lancée l’an dernier sur le marché des NAS et les retours semblent positifs, surtout côté matériel où l’écart se creuse avec Synology.
Le DXP4800 Plus d’UGREEN. Image MacGeneration/UGREEN.
La preuve avec le DXP4800 Plus, son modèle milieu de gamme doté de quatre emplacements pour des disques durs, avec deux emplacements pour des SSD NVMe qui pourront servir de cache, un processeur Intel de 12e génération (Gold 8505, 5 cœurs jusqu’à 4,4 GHz) épaulé par 8 Go de RAM (extensibles à 64). Surtout, UGREEN n’a pas lésiné sur la connectique avec deux ports Ethernet, l’un en 2,5G et l’autre en 10G. Si vous êtes équipés de switch à cette vitesse, vous bénéficierez de performances bien supérieures au NAS équivalent chez Synology, le tout à un prix bien plus raisonnable. Sinon, une prise USB-C placée à l’avant permet d’espérer des débits similaires en connexion directe à un ordinateur.
Vendu en temps normal 700 €, le tarif demandé est encore plus raisonnable en ce moment avec cette promotion sur Amazon qui permet de l’obtenir pour 565,24 €, soit une réduction d’environ 19 %. Pour ce prix, vous aurez le NAS nu, sans disques durs, mais vous pourrez ajouter n’importe quel modèle, il n’est pas besoin d’obtenir une autorisation de la part du fabricant pour activer toutes les fonctionnalités associées au NAS.
Comparer avec Synology est compliqué, puisque ses modèles commencent à dater et doivent être rapidement renouvelés, mais le D923+ est le modèle le plus proche et pour 625 €, il intègre un processeur bien plus lent et deux prises Ethernet 1G par défaut, même si on peut passer au 10G en option. S’il faudra attendre son successeur dans quelques mois pour pouvoir réellement comparer les deux marques sur le plan matériel, il ne fait aucun doute que le rapport performances/prix restera en faveur de UGREEN.
Les AirPods Pro 2 sont en vente à 214,55 € chez Amazon Italie, soit 30 € de moins que le prix sur le site français et 65 € de moins aussi que l'Apple Store.
C'est baisse supplémentaire chez le site italien qui proposait déjà une réduction substantiel depuis un moment, là où les autres vendeurs sont actuellement calés sur le prix d'Apple (la Fnac les vend à 279,99 €). Ce tarif (indiqué 213 € à l'origine) comprend les frais de port et une livraison est possible entre demain et vendredi.
Le boitier des AirPods Pro 2 peut se charger sans fil, même au moyen du chargeur inclus avec les Apple Watch. Image Apple.
Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande sans hésitation1. En plus d’offrir une excellente qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif, le volume personnalisé, la possibilité de répondre par oui ou non à une notification par un mouvement de la tête.
Apple a encore élargi récemment la palette des fonctions de ces AirPods en activant en France il y a quelques mois le test d'audition et de réduction des sons forts.
Google change ses plans pour son grand raout annuel : l’entreprise a annoncé que son système d’exploitation Android allait avoir droit à une émission dédiée le 13 mai à 19 h, soit une semaine tout pile avant la grande conférence Google I/O. Cet évènement préenregistré sera un épisode spécial de « The Android Show », une série que Mountain View propose aux développeurs depuis un certain temps sur YouTube.
L’émission sera présentée par Sameer Samat, chef de l’écosystème Android chez Google. Celui-ci a promis d’aborder les « nouvelles expériences innovantes » qui arriveront sur Android cette année. L'entreprise a indiqué que le système serait tout de même présent pendant le Google I/O, que ce soit lors des conférences ou des sessions techniques destinées aux développeurs.
Cela fait quelque temps qu’Android est passé au second plan lors des Google I/O. Alphabet met désormais le paquet sur l’IA en détaillant les nouvelles fonctions à travers son écosystème, mais aussi sur ses services (Gmail, Workspace…). La plupart des nouveautés pour smartphones ne sont plus limitées à la dernière version d’Android et sont déployées pour beaucoup via une mise à jour de Google Play Services.
Tabstract est une petite extension pour Safari au concept simple : permettre de facilement mettre de côté un groupe d’onglets grâce à un gros bouton proche de la barre d’URL. Les groupes peuvent être renommés et réorganisés, ce qui devrait se montrer pratique dans différents contextes. On pourra ainsi autant s’en servir pour garder dans un coin une grosse session de recherche comme pour ouvrir plusieurs sites visités quotidiennement d’un coup.
Safari propose déjà une fonction similaire nativement via la barre latérale en cliquant sur le bouton « + », mais celle-ci est moins poussée et les onglets ne sont pas conservés sur le long terme à la manière des signets. Tabstract a l’avantage de proposer une interface plus claire et d’être un peu plus facilement trouvable pour ceux ne touchant jamais à la barre latérale. L’extension permet de rapidement fusionner deux groupes et de réorganiser l’emplacement des liens. De plus, on peut verrouiller un groupe pour empêcher sa suppression, ou restaurer tous les onglets d’un coup.
De nombreuses options sont présentes, par exemple pour faire en sorte que les onglets restaurés soient automatiquement supprimés ou pour au contraire en faire l'équivalent d'une liste de signets. Un bouton d’annulation permet de rapidement corriger le tir en cas de suppression accidentelle, et des raccourcis clavier sont disponibles pour sauvegarder un onglet à la volée. L’app est donc assez flexible, et les groupes peuvent être importés et exportés dans différents formats. Bref, une petite extension à essayer si vous trouvez le système de Safari trop limité. Elle est entièrement gratuite, traduite en français, et les développeurs assurent que tout est traité localement.
Apple n’a pas oublié l’Apple Watch et le Vision Pro ce soir : les deux appareils viennent tous deux de gagner une nouvelle bêta, respectivement watchOS 11.5 et visionOS 2.5. Rien de bien neuf à se mettre sous la dent sur les versions précédentes, mais nous allons installer tout cela pour voir s’il y a du nouveau.