Alors que beaucoup l’attendent, ne serait-ce que pour savoir comment Apple va concurrencer les autres fabricants de smartphones dans le domaine, il semble que l’iPhone pliable entrera en production d’ici la fin de l’année.
Apple Foldable iPhone Updates:
1. Assembly supplier Foxconn is expected to officially kick off the project in late 3Q25 or early 4Q25. As of now, many component specifications (including the hinge, which has drawn considerable market attention) have yet to be finalized.
C’est Ming-Chi Kuo qui s’y colle, comme souvent, pour rapporter des nouvelles en provenance directe des usines de Foxconn. Selon le fuiteur, les premiers essais d’assemblage devraient commencer à la fin du troisième trimestre de cette année, avec de premiers essais de série avant la fin de l’année.
Si tout n’est pas encore finalisé, il semble que ce soit le cas pour les spécifications de l’écran, qui devrait être produit par Samsung Display, qui prévoit une production de 7 à 8 millions d’unités pour les débuts de la production. Au total, les rumeurs indiquent qu’Apple envisage de vendre entre 15 et 20 millions de sa première génération de smartphone pliable, sur une période de 2 à 3 ans.
Étant donné que la production en masse devrait commencer au deuxième trimestre 2026, les chiffres indiquent qu’il est fort probable que le tarif de l’appareil soit élevé, 15 à 20 millions d’unités sur 2-3 ans représentant à peine la moitié de ce qu’Apple vend d’iPhone Pro/Pro Max en une seule année.
Bien entendu, tant que la production réelle n’est pas lancée, certains détails peuvent encore changer, même si le principal semble déjà acté.
Dans sa quête d’être toujours plus sévère avec ceux qui auraient l’idée d’utiliser des mods et autres hacks, Nintendo serait-elle allée trop loin ? Plusieurs utilisateurs rapportent en effet que suite à l’utilisation d’une cartouche « MiG », leur Switch 2 flambant neuve a été réduite à l’état de presse-papier.
L’équivalent d’un écran bleu de la mort, mais permanent. Image YouTube/Scattered Brain.
C’est BGR qui rapporte ces cas, amenant tous à la même conclusion : l’erreur 2124-4508, indiquant que « L’utilisation des services en ligne par cette console est actuellement restreinte par Nintendo ». La console ne peut alors plus se connecter au Nintendo Store, ni sauvegarder une partie en ligne, ou encore jouer à plusieurs.
Pire, si l’utilisateur tente de restaurer la console, celle-ci ne pourra alors même plus accéder à un quelconque jeu, y compris hors ligne. La console devient alors un magnifique presse-papier design à plus de 400 €.
La cartouche « MiG » ne concerne pas que des vilains pirates, certains comme Scattered Brain l’utilisant pour le côté pratique de n’avoir qu’une seule cartouche à transporter plutôt que plusieurs dizaines, mais au vu des risques encourus, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Appeler le service client Nintendo ne sera d’aucun secours, celui-ci se bornant à rappeler que les conditions d’utilisation de la console et des services en ligne interdisent les cartouches non officielles et les hacks en tout genre.
Nintendo ayant la main (très) lourde en ce moment sur ce genre d’usages, nous ne saurions trop vous recommander de ne pas tenter le diable, ou à vos risques et périls, et en gardant à l’esprit que vous pourrez très bien vous retrouver avec une jolie brique toute neuve.
Depuis quelques semaines, Tim Cook et par la même occasion Apple ne sont plus tellement dans les petits papiers du président des États-Unis d’Amérique, Cook ayant osé refuser de participer à un voyage officiel en compagnie de Donald Trump. Apple ne semblant en plus pas vouloir revenir aux USA pour assembler ses iPhone, le locataire de la Maison Blanche a donc pris en grippe le patron de la pomme.
Cependant, un levier pourrait apparaître pour calmer les tensions entre les deux hommes, et par là même aider Apple à retrouver les bonnes grâces du président US : l’achat de Gold Cards, les fameuses « cartes vertes pour millionnaires » créées par Donald Trump pour attirer les investisseurs.
Avec celle-ci, et après s’être délesté de 5 millions de dollars auprès de l’administration US, le porteur obtient les mêmes droits que la célèbre « carte verte », donnant le statut de résident permanent. Le dirigeant US ayant fortement limité les voies d’accès à la Green Card, que ce soit pour les demandeurs individuels par le renforcement des lois sur l’immigration ou pour les entreprises, en contrôlant drastiquement les raisons invoquées et en rallongeant les délais, la « Gold Card », renommée par certains (et par le site officiel lui-même) « Trump Card » devient un moyen intéressant pour faire venir des personnes amenées à occuper des postes importants.
As I mentioned earlier, Apple could try to calm Trump's emotions in order to temporarily shift his focus from the iPhone tariffs. It looks like they’ve figured out how.
C’est ainsi que par le biais de Newsmax, Ming-Chi Kuo voit la confirmation de ce qu’il pressentait, le président US affirmant qu’Apple allait commander un nombre conséquent de ces cartes à 5 millions de dollars l’unité afin de faire entrer des ingénieurs et autres investisseurs importants sans avoir à passer par les longues étapes nécessaires à l’obtention du visa permanent.
Bien entendu, si Donald Trump a lancé cette information au vol durant un trajet avec Air Force One, Apple n’a pas confirmé cette information et ne la confirmera probablement jamais, les affaires internes ne sortant pas du cercle bien fermé de l’Apple Park.
LG n’est plus à présenter en tant que constructeur de TV, d’autant plus quand il s’agit de TV OLED : à part Lucky Goldstar (et oui, pour ceux qui ont acheté un appareil bas de gamme GoldStar il y a une trentaine d’années, c’était les débuts de LG... comme quoi, on peut commencer petit et très peu qualitatif et devenir une marque reconnue avec le temps), Samsung Display ou TCL CSOT, point de salut. Tous les autres « constructeurs » de téléviseurs OLED se fournissent chez ces trois-là, y compris des célébrités comme Sony.
Ces appartements témoins sont toujours aussi beaux. Image LG.
Reste que la technologie OLED étant arrivée à maturité, il faut bien trouver quelque chose pour justifier un tarif élevé et donner envie de changer... et pourquoi pas une TV transparente ? Ce n’est pas la première fois que la chose aura été tentée, Xiaomi ayant déjà commercialisé un modèle il y a plusieurs années, mais un souci se posait jusqu’alors : c’est bien gentil, mais comment avoir une qualité d’image correcte quand on veut « regarder la télé », plutôt que d’avoir un faux aquarium de luxe ?
LG a trouvé la solution, en intégrant dans la structure du téléviseur un fond en tissu qui monte à la demande pour donner un fond physique à l’image, et ainsi voir le JT du soir sans être dérangé par madame qui passe derrière l’écran. Cependant, le mode transparent ne manque pas de charme non plus, donnant un effet de profondeur inédit aux images qui s’y adaptent (les éternels feux d’artifices ou aquariums sont parfaits pour ça).
L’écran semble être alimenté comme par magie, seul dans son cadre, toute l’électronique se trouvant dans un boîtier noir (le « Zero Connect ») pas plus gros qu’un Mac Studio dans le bas du meuble de l’appareil, ouvert aux quatre vents pour donner l’impression d’un écran suspendu par les quatre fins pieds métalliques.
Il est alimentable en images 4K jusqu’à 120 Hz, et gère le Nvidia G-Sync et l’AMD FreeSync Premium, si vous osez jouer dessus, au risque de provoquer un ghosting assez gênant sur votre belle dalle OLED transparente... comme votre compte après achat. Car en toute... transparence, finissons par le tarif de la magie translucide : 49 999 €.
Les musiques générées par IA ont envahi les services de streaming mais ne sont quasiment écoutées que par des fraudeurs. Deezer a révélé que, sur dix lectures d’un morceau créé par une intelligence artificielle, jusqu’à 7 sont attribuables à des bots. Ce genre de musique représente 0,5 % des écoutes de la plateforme.
Un robot jouant de la guitare générée avec Image Playground.
Les services de création de musique sont de plus en plus nombreux depuis l’explosion des LLM. Google a déployé MusicLM dès 2023, tandis que Microsoft permet également de créer des pistes via Copilot. La plateforme Suno est l’une des plus connues dans le domaine, permettant de générer des chansons avec des paroles. Spotify, Apple Music et Deezer doivent depuis plusieurs mois régulièrement passer un coup de balai pour éviter de voir leurs plateformes submergées par ces contenus de basse qualité.
Pourquoi des bots écoutent-ils de la musique par IA ? Des petits malins abusent du système de redevances des plateformes de streaming. Ils mettent en ligne des morceaux avant d’envoyer leur armée de robots les écouter… et toucher ainsi des royalties. Les fraudeurs multiplient les musiques afin de ne pas se faire repérer tout de suite. Thibault Roucou, en charge des droits d’auteur chez Deezer, y voit un groupe « très organisé ». Selon la plateforme, les titres du genre vont de la fausse musique pop et rap à des morceaux d'ambiance totalement artificiels. On avait également vu passer en décembre dernier de fausses musiques de Noël :
Deezer veut garder une longueur d’avance sur les petits malins et a annoncé en début d’année le déploiement d’un outil pouvant détecter les musiques générées par IA. Elle estime qu’il peut repérer 100 % des pistes artificielles. Ce type de morceau représente désormais 18 % de tous les téléchargements de la plateforme, soit 20 000 titres par jour.
Garmin ajoute un tout nouveau produit à son catalogue. L’Index Sleep Monitor est un brassard de suivi du sommeil qui se porte sur le haut du bras. Pourquoi sortir un nouvel accessoire alors que les montres connectées, dont celles de Garmin, savent déjà enregistrer l’activité nocturne ? Parce qu’il faut bien recharger sa montre à un moment ou à un autre et parce que ce brassard est peut-être plus confortable qu’un objet au poignet.
Index Sleep Monitor. Image Garmin.
L’Index Sleep Monitor est capable de fournir toutes les données suivantes : score global de sommeil ; phases de sommeil ; statut de la variabilité de la fréquence cardiaque (indicateur de l’état de stress) ; saturation en oxygène dans le sang ; respiration ; température cutanée ; et Body Battery, une mesure propriétaire qui informe sur le « capital énergétique ». Et pour les femmes, le brassard s’inscrit dans le suivi du cycle menstruel grâce à la température cutanée.
Toutes les données sont synchronisées en Bluetooth avec l’application Garmin Connect au réveil. En parlant du réveil, le brassard essaye d’en faire un en douceur. Il vibre légèrement pendant la phase de sommeil léger qui précède l’heure de réveil choisie.
Index Sleep Monitor. Image Garmin.
Le brassard est fait d’un tissu doux, extensible et respirant (70 % nylon et 30 % Spandex). Il se lave en machine en retirant au préalable le module qui comprend tous les capteurs. Il est disponible en deux tailles : S-M (326 x 63,5 x 0,55 mm) et L-XL (452 x 63,5 x 0,55 mm). Garmin annonce une autonomie de 7 nuits avec la SpO2 en utilisation normale pour le module, à raison de 8 heures de sommeil par nuit. L’Index Sleep Monitor est dès à présent en vente à 169 €.
Qiara, le « Free de la télésurveillance », est dans une situation compliquée : cette start-up fondée par un ancien de Free a été placée en redressement judiciaire au début du mois. Comme le signale le site spécialisé Mayday, les candidats voulant reprendre la maison-mère Home Labs et ses 19 salariés ont jusqu’au 30 juin pour répondre à un appel d’offres. Le pack domotique le plus mis en avant sur la boutique est indiqué en rupture de stock.
Fondée en 2020, Qiara a tenté de se démarquer en proposant des packs domotiques clef en main liés à différentes formules d’abonnement. L’entreprise a revu ses offres en début d’année avec un abonnement tout-en-un incluant la location du matériel et la totalité des services. Facturé 20 € par mois, on y trouve une caméra Full HD, une sirène ainsi que plusieurs détecteurs.
La startup, dans laquelle Xavier Niel a investi, est proche de Free. Elle propose depuis 2024 différents avantages aux clients de l’opérateur, comme le premier mois offert ou 20 % de remise sur l’achat d’un pack pour les abonnés Freebox. Home Labs affichait un chiffre d’affaires de 2,7 millions d’euros en 2024.
YouTube continue sa croisade contre les bloqueurs de publicités. Après s’être attaqué aux extensions et aux apps tierces supprimant les réclames, la plateforme a visiblement trouvé une nouvelle pirouette pour embêter ceux passant entre les mailles du filet. Comme l’a remarqué PCWorld, YouTube peut désormais ralentir le chargement des vidéos des récalcitrants.
Plusieurs publications sur Reddit témoignent de vidéos mettant beaucoup plus de temps que prévu à démarrer, affichant un écran noir pendant la durée habituelle d’une publicité. Ce bug n’est visiblement pas accidentel étant donné que YouTube affiche un popup redirigeant vers une fiche d’assistance incitant à désactiver ses extensions en cas de problème. Le navigateur Brave, qui embarque un bloqueur, est également touché. Un utilisateur explique :
Bonjour, j'utilise Brave pour bloquer les publicités YouTube et cela fonctionne techniquement, mais la plupart des vidéos affichent un écran noir pendant la durée d'une ou deux publicités pendant que YouTube indique « Nous rencontrons un problème » en bas à gauche. D’après ce qu'il dit, l’une des raisons possibles est les bloqueurs de publicités : est-ce qu'il y a quelque chose que je peux faire ?
Ce nouveau changement vise à faire payer les utilisateurs pour YouTube Premium, l’abonnement payant à la plateforme facturé 13 € par personne ou 30 € en formule familiale. Cette dernière a augmenté récemment et coûtait 17,99 € à son lancement en 2018. En plus de supprimer les pubs, YouTube Premium donne accès à la lecture en arrière-plan ainsi qu’à un téléchargement des vidéos pour une lecture hors connexion.
Impatient de découvrir Liquid Glass et les autres nouveautés d’iOS 26 ? Si vous comptez installer la première bêta sur votre unique iPhone, mieux vaut vérifier avant que vos apps indispensables fonctionnent bien dessus.
Après plusieurs jours d’utilisation, nous avons identifié quelques apps temporairement incompatibles avec iOS 26. Sur un iPhone 15 Pro, l’app Carte Vitale reste bloquée sur l’écran de démarrage puis plante après quelques secondes. Même chose pour Revolut <18, la version de Revolut destinée aux ados, qui crash au bout de quelques secondes.
Revolut <18 plante au démarrage. Vidéo iGeneration.
Autre cas moins grave, même si gênant en période estivale : le gestionnaire de piscine Flipr peut lui aussi se noyer dans les eaux d’iOS 26. Notez que les bugs peuvent varier selon les modèles d’iPhone. Certains utilisateurs se plaignent de problèmes avec Discord et Reddit, mais nous n’avons pas à nous en plaindre pour notre part. C’est tout le charme des bêtas.
À l’exception de Revolut <18, les applications des banques françaises semblent bien s’accommoder de la première bêta d’iOS 26. La question se pose forcément avec elles, car elles sont devenues indispensables pour certaines opérations et sont parfois pointilleuses sur la version d’iOS installée. Pour les Belges, Easy Banking (BNP Paribas Fortis) refuse d’aller plus loin que le splash screen.
Si vous voulez vérifier la compatibilité d’une app spécifique, une longue liste collaborative est disponible sur le forum de MacRumors et une autre a été dressée sur Google Docs. Et bien sûr, n’hésitez pas à partager vos retours dans les commentaires.
Si vous cherchez à changer votre MacBook, c’est le moment : Cdiscount propose aujourd’hui 19 % de remise sur le MacBook Air M4 de 15". Celui-ci est affiché à 1627 € dans sa configuration avec 24 Go de RAM et 512 Go de stockage, ce qui devrait lui garantir une bonne longévité. En comparaison, la même machine est facturée 1 999 € chez Apple. Notons que seul le coloris bleu ciel est disponible à ce prix.
MacBook Air M4 de 15" Bleu ciel. Image MacGeneration.
Si vous cherchez une configuration moins puissante, les revendeurs affichent en ce moment différentes ristournes. Le MacBook Air M4 15" 16/256 Go est à 1 349 € chez Amazon. La même machine en déclinaison 13" est à 1 027 €.
Le MacBook Air M4 sera un excellent choix pour de nombreux profils d’utilisateurs. Ce Mac peut tout faire ou presque, que ce soit de la bureautique, du montage et même un peu de jeu. La caméra a été améliorée cette année et la machine peut être utilisée avec deux écrans externes simultanément. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.
Prévu officiellement pour le 23 juin, le pass Navigo Liberté+ arrive finalement sur iPhone avec un petit peu d’avance. Contrairement à la plupart des autres titres de transport dématérialisés qui couvrent la région Île-de-France, le pass Navigo Liberté+ ne peut pas être acheté depuis l’application Cartes d’Apple. Il faut passer par l’application Île-de-France Mobilités, qui vient d’être mise à jour en version 9.0 pour l’occasion.
Attention : le lancement officiel reste programmé pour le 23 juin, sur iOS comme sur Android. Île-de-France Mobilités a indiqué à Numerama que ses serveurs n’ont pas la capacité d’accepter tous les utilisateurs avant cette date. Certaines inscriptions seront donc refusées d'ici-là.
Le pass Liberté+ permet de payer ses trajets à l’unité avec des tarifs réduits et sans engagement ni période minimum. Par exemple, un trajet en métro/train/RER coûte 1,99 € au lieu de 2,50 € par rapport à un ticket classique. Les déplacements sont comptabilisés chaque mois et facturés le mois suivant.
Si vous avez déjà un pass Liberté+ lié à une carte physique, vous devrez en créer un deuxième, car il n’est pas possible d’importer une carte existante, note Numerama. Cela ne pose pas de problème d’avoir deux contrats en même temps et vous pouvez très bien résilier l’ancien si vous préférez.
Pour ajouter un pass Liberté+ sur votre iPhone, installez l’application Île-de-France Mobilités si ce n’est pas déjà fait, ouvrez l’onglet « Achats » et sélectionnez « Navigo Liberté + ». Vous devrez ensuite vous connecter avec votre compte Île-de-France Mobilités Connect ou en créer un. Un compte est en effet obligatoire car chaque trajet doit être enregistré en vue du prélèvement automatique.
Lors de l’inscription, vous devrez choisir entre « Souscrire sur mon iPhone » ou « Souscrire sur mon Apple Watch », les deux appareils étant gérés distinctement. Après avoir complété votre profil et renseigné votre IBAN, vous pourrez ajouter votre pass Navigo Liberté+ dans l’application Cartes d’Apple. L’app Île-de-France Mobilités vous sera ensuite toujours utile pour consulter l’historique de vos voyages ainsi que vos factures.
Il ne manque désormais plus que deux forfaits parisiens sur iPhone : le pass Navigo annuel (qui devrait arriver d’ici la fin de l’année) et le pass imagine R dédié aux jeunes.
Le fabricant de montres connectées Polar va bientôt se lancer sur un nouveau créneau : celui des bracelets sans écrans pour recueillir des données de santé sans y penser. La bonne nouvelle a été annoncée par l’intermédiaire d’un communiqué de presse, qui ne donne pas beaucoup d’informations mais qui confirme que la sortie aura lieu le 3 septembre. L’accessoire sera proposé sans abonnement supplémentaire, ce qui marque une différence avec les autres acteurs du secteur comme Whoop.
Image Polar.
L’appareil embarquera des capteurs pour suivre l'activité quotidienne, le sommeil et l’évolution de la condition physique. Il fonctionnera de concert avec l’app maison Polar Flow. Malheureusement, aucune autre information à se mettre sous la dent : le fabricant n’a pas donné de nom, de gamme de prix ou d’informations sur le matériel intégré. Le CEO de la marque a tout de même confirmé à Forbes qu’il n’y aurait pas de GPS ni de boutons sur le bracelet, et sous-entendu que le tarif resterait abordable.
Polar n’est pas complètement étranger au domaine des bracelets connectés. Elle a lancé il y a plus d’un an le Polar360, une alternative au bracelet Whoop réservée aux entreprises. On ne sait pas si ce futur produit sera basé dessus, mais ce précédent donne quelques indices. Le Polar360 surveille le rythme cardiaque, la respiration, l’activité (pas, nombre de marches grimpées) et le sommeil. Il pèse 13 grammes avec une résistance à l’eau et une batterie tenant jusqu’à 5 jours. Cet accessoire est vendu sous marque blanche afin que les clients puissent le repackager sous un autre nom.
Google va mettre un terme aux Instant Apps sur Android en décembre prochain. Lancées en 2016, ces « apps instantanées » permettent de tester des apps sans les installer en entier depuis Google Play, ce qui facilite leur découverte.
Un Instant App sur Android. Image Google/iGeneration.
Des services comme Wish ou Vimeo s’en sont servis pour proposer un avant-goût de leurs apps aux internautes : en touchant un lien sur le web l’utilisateur voit apparaitre une mini-app (la taille est limitée à 15 Mo pour un chargement rapide) avec laquelle il peut faire quelques actions, avant de télécharger éventuellement l’application complète.
L’idée est intéressante, sauf qu’elle ne semble pas avoir vraiment pris. Un message dans une bêta d’Android Studio indique que toutes les API liées aux Instant Apps ne fonctionneront plus à la fin de l’année, comme le relève Android Authority.
Cet abandon pose la question de la pérennité des App Clips, la solution équivalente d’Apple. Ces « extraits d’apps » réalisables depuis 2020 ne semblent pas rencontrer un gros succès et la Pomme n’en a pas reparlé depuis 2023. À l’époque, elle les avait fait évoluer pour qu’ils puissent être plus volumineux (50 Mo au lieu de 15) et intégrables dans les applications.
Un App Clip sur iOS. Image iGeneration.
Là où les App Clips jouent leur rôle le plus important, c’est certainement dans la découverte des commerces aux alentours. Vous avez peut-être vu apparaitre sur l’écran de votre iPhone une suggestion pour un salon de coiffure ou un lieu touristique à proximité : un appui dessus ouvre un App Clip de Mapstr ou d’un autre service de bonnes adresses. Mais voulez-vous vraiment ce type de suggestion qui ressemble à de la pub ?
macOS Tahoe 26 apporte un gros changement côté design avec l’arrivée de Liquid Glass, une interface qui ajoute de nombreux effets de transparence et de lumière. Mais ce n’est pas tout, et Apple a procédé à quelques petits ajustements ici et là, marquant un peu plus la différence avec les anciens systèmes. Comme l’a noté MacWorld, la Pomme a mis au rebut son curseur de gant au style original rappelant celui de Mickey. Il est remplacé par un nouveau modèle plus classique au look épuré.
Le gant actuel sur macOS Sequoia.Et le nouveau sur macOS Tahoe.
D’autres curseurs ont été revus pour l’occasion : le pointeur en forme de flèche est désormais légèrement plus arrondi, tandis que l'icône de réglage de la largeur des fenêtres a été remplacée par une paire de triangles avec un petit espace entre les deux. Un tel changement était difficile à repérer pendant le Keynote, Apple diffusant généralement des images sans curseurs. Tout juste l'a-t-on aperçu un nouvel indicateur de barre de texte bleu pour Spotlight, qui n’est pas encore présent sur la bêta 1.
Apple remplace petit à petit certains éléments bien connus de macOS. L’entreprise avait par exemple enlevé le son de démarrage des MacBook Pro fin 2016 avant de rétropédaler avec macOS Big Sur. L'animation de nuages faisant un petit « woof » lorsque l’on supprime un élément du Dock a également disparu. Dans le cas du curseur, on peut imaginer qu’un petit malin va rapidement proposer une bidouille pour remettre l’ancienne version sur macOS 26. Apple a aussi le temps de faire quelques ajustements, le système n’étant pour le moment qu’en bêta.
La télévision traditionnelle va passer sur Netflix avec la signature d’un accord entre le service de streaming américain et le Groupe TF1. C’est une alliance inédite qui a été annoncée entre Netflix et TF1. À compter de l’été 2026, les chaines du groupe TF1 et les contenus à la demande diffusés par TF1+ seront accessibles aux abonnés de Netflix en France, et ce dans le cadre de leur abonnement existant. On regardera ainsi les programmes de TF1 — et leurs publicités — depuis Netflix.
TF1+
Le communiqué laisse entendre qu’il y aura beaucoup de choses sinon tout le contenu de TF1. Cela va inclure les séries phares et pour certaines quotidiennes — Brocéliande, Erica, Demain nous appartient ou Ici tout commence — des émissions comme Koh Lanta et The Voice et des rencontres sportives en direct. La nature de celles-ci n’a pas été précisée, TF1 diffuse du football et du basket.
Les conditions financières de l’accord n’ont pas été détaillées non plus mais pour TF1 c’est une manière de ne pas dépendre uniquement de ses rentrées publicitaires. Rodolphe Belmer, le patron du Groupe TF1 a déclaré au Financial Times qu’il s’agissait de trouver des moyens de palier le déclin de la télévision traditionnelle : « La télévision linéaire est en déclin structurel. Nous avons tenté de compenser ce déclin, ou du moins de le limiter, en lançant notre propre plateforme de streaming gratuite… mais aussi en essayant de nous associer à la force d’entrainement considérable qu’est Netflix, et d’en tirer parti ».
Le Groupe TF1 touche 58 millions de téléspectateurs par mois et TF1+, sa plateforme de streaming, 35 millions. Le dernier chiffre connu pour Netflix remonte à 2022 avec 10 millions d’abonnés. Pour Netflix ce type d’accord est une première, la manière dont il va fonctionner ouvrira peut-être la porte à d’autres partenariats, à indiqué Greg Peters, le co-CEO de l’entreprise californienne.
Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.
VLC fêtera l’année prochaine ses 25 ans : téléchargé plusieurs milliards de fois, ce lecteur vidéo est devenu une icône du logiciel open source. Il a comme particularité d’être léger, de fonctionner sur un grand nombre d’appareils et de pouvoir facilement lire n’importe quel fichier vidéo.
Mettre sur pied un tel logiciel libre développé par une communauté de passionnés est un challenge, d’autant plus sur les plateformes d’Apple. Celles-ci ont leurs spécificités, et il n’est pas aussi simple de proposer VLC sur macOS que sur iPadOS. En plus des difficultés techniques, il faut que le programme soit disponible sur toutes les plateformes et que tout reste sûr.
Comment est né VLC ? Quid des spécificités des versions iOS/macOS ? Quelles sont les futures fonctions envisagées ? Et surtout : pourquoi un cône de circulation comme logo ? Autant de questions auxquelles répond Jean-Baptiste Kempf dans ce nouvel épisode de Kernel Panic.
Apple a modernisé son API de transcription de l’audio en texte avec les mises à jour annuelles et SpeechAnalyser, c’est le nom de la nouvelle génération, peut désormais concurrencer Whisper, le modèle de transcription proposé par OpenAI. Un développeur a mis au point un utilitaire pour le terminal nommé Yap pour l’exploiter sous macOS Tahoe et les résultats sont impressionnants. Cette transcription réalisée entièrement en local sur les Mac équipés d’une puce Apple Silicon est non seulement bien plus rapide que celle de Whisper, elle propose une qualité à la hauteur de son illustre concurrent.
Transcription en cours avec Yap. Image MacGeneration.
Pour tester la nouveauté, j’ai utilisé un MacBook Pro M1 passé sous macOS 26. Yap doit être installé avec un gestionnaire de paquets comme Homebrew et il fonctionne ensuite directement, puisqu’il est basé sur un modèle fourni par Apple et intégré au système. En face, j’ai utilisé MacWhisper, une excellente app qui permet de télécharger le modèle Whisper pour réaliser une transcription locale. J’ai téléchargé le dernier épisode de Sortie de Veille, notre podcast hebdomadaire, soit un fichier audio d’un petit peu plus de 26 minutes.
Sur cet ordinateur, le moins puissant des Mac Apple Silicon, Yap a terminé sa tâche en environ 16 secondes. Avec le même fichier et MacWhisper, le temps d’exécution dépend des modèles, mais il est systématiquement supérieur. Avec le modèle « Base », le plus léger (150 Mo) et rapide, il a fallu une minute et dix secondes, tandis que le modèle « Large V3 Turbo » (1,6 Go) que j’utilise au quotidien a demandé 4 minutes et 23 secondes. Apple utilise un modèle compact, tout en offrant de très bons résultats, car il faut aussi comparer la qualité de la transcription.
Alors qu’il est extrêmement rapide, SpeechAnalyser a produit un fichier d’excellente qualité, comparable au modèle large de Whisper, mais ce dernier est seize fois plus lent ! En comparaison, le modèle de base fourni par OpenAI reste plus lent que celui d’Apple et ses résultats sont bien plus mauvais, à la limite de l’exploitable. La copie fournie par Yap n’est pas parfaite, on note notamment qu’elle a du mal sur les noms de produits (ce sont pourtant des produits Apple…) comme « Liquid Glass » ou encore « WWDC », elle reste toutefois bien supérieure, tout en étant obtenue bien plus rapidement.
La transcription fournie par le modèle « Base » de Whisper en arrière plan et celle du modèle d’Apple au premier plan. Image MacGeneration.
Whisper reprend à peine l’avantage si vous avez le temps, le grand modèle donne un résultat subjectivement un petit peu meilleur, même si la différence n’est pas aussi importante que je l’imaginais alors que le temps de traitement n’a rien à voir. Il faut aussi penser aux ressources nécessaires : si j’ai utilisé ici un petit fichier audio, il faut savoir que vous aurez besoin d’une quantité de RAM d’autant plus importante que la transcription est longue. Sur cet exemple facile, je note déjà une différence importante entre les deux : le modèle d’Apple n’utilise qu’environ 350 Mo de mémoire, contre 2,2 Go environ pour MacWhisper (avec le modèle large).
Si vous voulez tester ce nouveau concurrent à Whisper, vous devrez installer macOS Tahoe sur un Mac Apple Silicon, puis installer Yap :
brew install finnvoor/tools/yap
Vous pourrez ensuite l’utiliser avec une ligne de commande de ce type :
yap audio.mp3 -o texte.txt
La documentation liste quelques options disponibles, on peut notamment générer un fichier de sous-titres au format SRT et on peut pointer le service sur une vidéo en entrée. On peut même combiner l’outil à yt-dlp pour transcrire des vidéos en ligne sans les télécharger en local. On imagine que de nombreuses apps proposeront une interface graphique, plus conviviale, pour utiliser SpeechAnalyser d’ici la sortie de macOS 26.
Pour en savoir plus sur la nouvelle API, Apple propose aux développeurs une session technique qui détaille comment l’exploiter dans une app. Apple l’utilise elle-même dans plusieurs apps, dont Notes, Dictaphone, Journal ou encore Téléphone. iOS 26 permettra de transcrire l’anglais (britannique et américain), le français (uniquement en France), l’allemand, le portugais (Brésil) et l’espagnol (Espagne) et on peut sans doute compter sur la même liste de langages pour l’API sous-jacente.
Bonne nouvelle pour les joueurs Mac : le puzzle-game sensation du début d’année Blue Prince sortira prochainement sur macOS dans un portage qui sera proposé via Steam. Aucune date n’a été avancée, mais on sait que tout cela arrivera « plus tard dans l’année ». Les retours des joueurs sur Steam sont très positifs, et Blue Prince affiche un score de 92/100 sur Metacritic.
Ce titre unanimement salué par la presse et les joueurs propose d’incarner un jeune homme venant d’hériter du domaine de son grand-oncle. Cependant, il ne pourra empocher le jackpot que s’il arrive à trouver la salle numéro 46 de cet étrange manoir à l’architecture mouvante. Il va donc s’agir d’explorer et d’observer les différents éléments de la surprenante bâtisse dans ce jeu qui devrait vous faire remplir plus d’un carnet de notes. Attention toutefois, car aucune traduction en français n’est disponible pour le moment, et le niveau requis a l’air assez élevé.
La configuration demandée n’est pas encore connue, mais le jeu n’est pas particulièrement exigeant et sera bien adapté à des sessions sur un MacBook Air. Il est vendu 30 € sur Steam, mais son tarif baisse lors des soldes de la plateforme (les prochains auront lieu du 26 juin au 10 juillet). Les propriétaires de la version Windows auront gratuitement droit à la version macOS. Apple a annoncé quelques autres portages lors de la dernière WWDC, à commencer par le sims-like coréen inZOI. Cyberpunk 2077 est toujours attendu, tout comme HITMAN World of Assassination ou Dead Island 2.
Un processeur puissant, une excellente autonomie, un poids plume, un modem économe… Les qualités réelles de l’iPhone 16e étaient dissimulées par son prix public jugé excessif par beaucoup.
Mais si on vous disait qu'il était en vente pour seulement 528 €, soit 200 € de moins que son prix habituel, qu’en penseriez-vous ? Dépêchez-vous, ce n’est pas une hallucination d’une IA générative, le nouveau téléphone d’Apple est bien proposé exceptionnellement à ce prix aujourd’hui sur Rakuten.
Pour l’obtenir à ce prix, il est impératif de saisir le code coupon RAKUTEN20 lors de la commande. Les deux couleurs (blanc et noir) sont éligibles à cette opération. Ce sont des modèles neufs d’import. Le vendeur annonce un délai de livraison entre 9 et 14 jours.
Pour vous aider à faire votre choix, notre test de l’iPhone 16e est accessible librement. Nous lui avions attribué une note de 4 sur 5, en pointant principalement son prix comme principal défaut. À ce prix, c’est évidemment une tout autre histoire.
L’iPad A16 (2025) à 330 €
Peut-être que la présentation d’iPadOS 26 vous a donné des envies d’iPad. Si vous n’avez pas de gros besoin, l’iPad A16 est susceptible de vous intéresser. Toujours en saisissant le code coupon RAKUTEN20 lors de la commande, il est possible d’obtenir la tablette d’Apple pour 330 €. Cela représente une économie de 79 € sur son prix public. Là encore, il s’agit d’un modèle d’import, mais cela ne pose guère de souci pour une tablette.
Lors de notre test, ce modèle a obtenu la note de 3/5. On se félicitait de ses performances convenables, des 128 Go livrés en standard ou encore du prix. Par contre, on regrettait la non-prise en charge d’Apple Intelligence et la technologie d’écran vieillissante. Mais pour quiconque ayant besoin d’une tablette à petit prix, cette promotion est intéressante.
Google a manifestement lancé une campagne publicitaire comparative moqueuse en faveur de ses Pixel. Après une première vidéo diffusée en mai qui se moquait des rumeurs sur les futurs iPhone, le géant de la recherche a imaginé un nouvel épisode du podcast fictif entre un iPhone 16 Pro et un Pixel 9 Pro. Dans celui-ci, plusieurs fonctionnalités qui arriveront avec iOS 26 sont évoquées, le smartphone de Google soulignant à chaque fois qu’elles sont déjà proposées de son côté depuis plusieurs années.
Cela fait quatre ans que les téléphones de la game Pixel savent traduire des messages texte, cinq ans qu’ils peuvent mettre en attente un appel pour vous et même sept ans qu’ils peuvent filtrer un appel en demandant la raison à l’interlocuteur. Autant de fonctions qui ont été ajoutées à l’app Téléphone d’iOS 26… c’est de bonne guerre.
Juste à temps pour les grandes vacances, Anker étoffe sa gamme Nano avec de nouveaux accessoires de charge très compacts. La batterie externe magnétique A1665 fait seulement 8,6 mm d’épaisseur, ce qui est comparable à un Apple Pencil, et 122 g. D’une capacité de 5 000 mAh, elle est censée pouvoir remplir à 80 % environ un iPhone 16 ou 90 % un iPhone 14. Ce n’est donc pas une batterie qui tiendra un iPhone éveillé pendant plus de deux ou trois jours, mais elle a l’avantage d’être fine et légère.
Batterie Anker Qi2 A1665
Compatible Qi2, elle peut recharger sans fil assez rapidement (jusqu’à 15 W) un iPhone MagSafe. Anker vante une bonne gestion thermique, mais quand les grosses chaleurs arriveront, on sera bien content de pouvoir compter sur la recharge filaire (jusqu’à 20 W), plutôt que sur la recharge par induction qui fait irrémédiablement chauffer le terminal.
Cette batterie est vendue 49,99 €. C’est un tarif élevé pour un modèle avec une si petite capacité, mais son prix devrait rapidement baisser grâce à des promotions. Si vous cherchez une batterie dans le même style plus costaude, Anker en propose une d’une capacité de 10 000 mAh à peu près au même prix que nous avions essayée :
Dans un autre genre, le fabricant chinois a lancé la batterie externe A1638 de 10 000 mAh. Pas de charge sans fil ici, mais un câble USB-C rétractable de 70 cm qui doit tenir bon pendant au moins 10 ans, ainsi qu’une lanière.
Batterie Anker A1638
La batterie comprend aussi un port USB-C et un port USB-A pour brancher des câbles et recharger plusieurs appareils en même temps. Elle peut délivrer jusqu’à 45 W à un appareil avec son câble USB-C rétractable ou via son port USB-C. Elle gère la charge pass-through : branchée au courant, elle laisse d’abord l’iPhone se charger avant de se remplumer elle-même. On peut surveiller tout ça avec son petit écran.
Le produit fait 81,5 x 51 x 36 mm pour 231 g. Il est vendu 49,99 €, mais on s’attend là aussi à une baisse de prix dans les prochaines semaines, peut-être à l’occasion du Prime Day.
Enfin, Anker commercialise un chargeur A2658 qui intègre lui aussi un câble USB-C rétractable de 70 cm. C’est assez court, alors il faudra le brancher sur une multiprise ou une rallonge si on ne veut pas rester collé au mur lors de l’utilisation de son iPhone. Sinon, le chargeur dispose d’un port USB-C permettant de relier un câble de n’importe quelle longueur.
Chargeur Anker A2658
Ce chargeur a une puissance maximale de 35 W, ce qui est suffisant pour un MacBook Air (excepté pour sa charge rapide), un iPad ou un iPhone. Si deux appareils sont connectés en même temps, la puissance est répartie « intelligemment » entre les deux. Il coûte 39,99 € pour son lancement.
À première vue, la bêta d’iOS 18.6 sortie hier n’avait aucun intérêt comparé à celle d’iOS 26 bourrée de nouveautés. Et pourtant ! 9to5Mac a déniché dans cette version une référence à l’écran connecté développé par Apple.
Le « HomePad » va affronter l’Echo Show 10 d’Amazon et d’autres écrans connectés. Image Amazon.
Un fichier a été découvert à l’emplacement /System/Library/PrivateFrameworks/ProgressUI.framework/apple-logo-1088@2x~home.png. Le suffixe ~home pointe vers homeOS, le système d’exploitation du futur produit. La mention 1088@2x permet, elle, de déduire que l’écran aura une définition de 2 176 pixels de large.
Sachant que l’iPad mini a une définition de 2 266 × 1 488 pixels, on pourrait supposer que le « HomePad », comme on le surnomme, dispose lui aussi d’un écran autour de 8". Mais le journaliste Mark Gurman, qui a déjà largement défloré le projet, mise sur une dalle un peu plus petite.
Cet écran connecté serait déjà bien avancé, voire totalement au point, sur le plan matériel. Il aurait notamment une puce A18, une caméra, une batterie rechargeable et un support doté de haut-parleurs. C’est la partie logicielle, et plus particulièrement la partie liée à Siri et l’IA, qui retarderait son lancement.
Au lendemain de la grosse panne qui a affecté tout son réseau mobile, SFR annonce un geste mirobolant pour ses clients. Tous les abonnés mobiles SFR et RED by SFR recevront gratuitement 100 Go d’internet mobile dans les prochains jours. Ce dédommagement sera appliqué automatiquement, il n’y aura aucune démarche à faire pour en profiter, précise l’opérateur, bon prince.
Image tirée d’une publicité SFR.
Dans le même communiqué de presse, SFR expose brièvement ce qu’il s’est passé hier et la cause du problème :
Le lundi 16 juin à la mi-journée, un incident technique sur une plateforme de services du cœur de réseau a impacté le réseau mobile SFR entrainant des déconnexions aléatoires pour les abonnés. La mobilisation de toutes les équipes a permis un retour progressif des communications et un rétablissement à 100% des services dans la soirée d’hier.
Pas un mot sur un éventuel dédommagement pour les clients des opérateurs mobiles virtuels qui exploitent le réseau de SFR, comme La Poste Mobile ou Prixtel. Ces 100 Go offerts pour les abonnés SFR sont-ils d’ailleurs vraiment à la hauteur des préjudices subis ?
Dans l’hypothèse d’une non-disponibilité du réseau SFR supérieure ou égale à 10 % (soit en durée cumulée, soit plus de 48h consécutives) sur un mois calendaire, SFR s’engage à attribuer au Client ayant été affecté par cette non-disponibilité (selon sa localisation géographique et les moments (date heure) auxquels il a souhaité avoir accès au réseau SFR) des compensations soit financières (attribution d’avoirs au prorata de la durée d’indisponibilité), soit en usages (internet/minutes d’appels/SMS/services…)
La demande de compensation devra être formulée par écrit par le Client et indiquer précisément : les dates, heures et localisation en précisant le code postal à 5 chiffres, ainsi que la durée pendant laquelle le Client n’a pu avoir accès au réseau SFR. Cette demande sera traitée par SFR dans le mois qui suit sa réception .
Avec une panne d’une demi-journée « uniquement », il n’était pas donc tenu contractuellement de faire un geste commercial. SFR fait donc une fleur à tous ses abonnés ! Avec ces 100 Go, les clients pourront largement rattraper leurs visios, leurs itinéraires et leurs téléchargements manqués. Sympa, non ?
Dans la gamme Philips Hue, les interrupteurs et autres boutons sont importants : ils permettent une interaction physique avec les différentes sources de lumière de la marque, sans passer par un smartphone. Le premier modèle, le Smart Button (bouton intelligent), avait eu son petit succès : pour une vingtaine d'euros, il propose une action simple, presser un bouton pour éteindre ou allumer une lampe. Signify vient de le renouveler, avec une version plus grande.
Le nouveau bouton. Image Hue.
La version classique mesure 32 mm de diamètre (14,5 mm d'épaisseur) et se place sur une surface métallique ou sur sa plaque de fixation, qui mesure 76 x 76 mm. La nouvelle version est plus large (45 mm de diamètre) et plus fine (13 mm d'épaisseur), mais il n'y a plus de plaque de fixation directement. Le support mural reprend le même format que le bouton, et ne peut donc plus cacher l'emplacement d'un ancien interrupteur ou d'une prise. Les fonctions techniques restent identiques : une connectivité ZigBee (pour le pont Hue) ou Bluetooth (pour un accès direct), une pile CR2032 pour l'alimentation — 2 ans d'autonomie selon la marque — et un fonctionnement qui demande quelques ajustements avec HomeKit. Pour être vraiment utile dans l'application d'Apple, vous allez devoir jouer avec les automatisations pour que (par exemple) une pression allume une lampe et qu'une seconde pression éteigne la lampe. Dans l'app Hue elle-même, tout est par contre pris en charge nativement.
L'ancien bouton. Image Hue.
Le nouveau modèle est disponible directement sur la boutique du fabricant, au même prix que la version classique, 22 €. Nous pouvons supposer qu'il remplacera peu à peu le précédent dans les étals et dans les nombreux kits proposés.
Depuis l'iPhone 14, Apple propose une connectivité satellite sur les iPhone, qui dépend des smartphones eux-mêmes et des accords entre Apple et Globalstar. S'il existe quelques solutions équivalentes sous Android, une autre voie devient populaire : permettre à n'importe quel smartphone (ou presque) de se connecter à des satellites grâce à des accords entre les opérateurs mobiles et les sociétés qui gèrent les satellites. C'est ce que propose Starlink aux États-Unis avec T-Mobile, ou Skylo dans certains pays, dont l'Allemagne.
Dans ce cas de figure, la connectivité satellite dépend essentiellement des accords entre les opérateurs, et seulement en partie du smartphone. La technologie de base repose sur une extension du LTE (la 4G) qui permet à un smartphone de se connecter aux satellites comme s'il s'agissait d'un réseau cellulaire classique, mais il y a parfois quelques ajustements à effectuer sur le smartphone. C'est la raison pour laquelle iOS 18.5 a par exemple activé la prise en charge de Starlink sur les iPhone 13. Les offres en question permettent a minima d'envoyer des messages de détresse et parfois d'envoyer et recevoir des SMS. Dans le futur, les appels sont prévus sur certains réseaux, ainsi que la possibilité d'accéder à Internet (lentement).
C'est ici qu'intervient Skylo : l'opérateur satellite a annoncé une compatibilité entre ses satellites et un système sur puce Samsung, l'Exynos 2500. Une puce qui n'a pas encore été officialisée par Samsung, mais qui devrait se retrouver selon les rumeurs dans le Galaxy Z Flip 7… et qui va donc être compatible avec les fonctions satellites de Skylo dès la sortie. Outre le fait que la société a donc officialisé une puce Samsung avant Samsung, cette annonce montre que la connectivité satellite devient plus ou moins la norme dans les smartphones haut de gamme et que les grands fabricants de smartphones suivent donc la même voie qu'Apple.
Skylo couvre l'Europe.
Reste un point, un peu poussé sous le tapis pour le moment : le prix. Apple avait annoncé la gratuité de son offre pendant deux ans, même si la fonction est encore active. Dans le cas de Skylo, l'offre n'est pas adossée à un appareil précis, mais bien aux accords avec les opérateurs mobiles. En France, Skylo n'a pas de partenariats, mais ses satellites géostationnaires couvrent l'Europe occidentale et Deutsche Telekom propose des offres compatibles.
Adobe lance comme promis une app mobile pour générer des images et vidéos avec Firefly ou d’autres modèles d’IA concurrents. Ces possibilités de créer des images haute définition ou de courtes vidéos réalistes de quelques secondes étaient jusque-là réservées à la version web de Firefly. On pourra maintenant tester quelques idées sur le pouce avec ces apps iOS et Android et continuer d’affiner ses prompts et les résultats qui en découlent sur les autres plateformes et dans les applications du Creative Cloud.
Génération d’une image. Image iGeneration.Création d’une vidéo. Image iGeneration.
Il faut un compte pour faire quelques tentatives avec des styles limités mais on sera vite bloqué en l’absence d’un abonnement payant à Firefly (il démarre à 11,08 € par mois avec un certain volume de crédits) ou au Creative Cloud.
Rien n’oblige par ailleurs à s’en tenir au modèle d’Adobe, sont aussi inclus ceux d’OpenAI, de Google (Imagen 3 et 4, Veo 2 et 3) d’Ideogram, Luma AI, Pika, Runway et Black Forest Labs pour évaluer plusieurs styles et rendus esthétiques.
Si l'Ethernet 2,5 Gb/s, plus rapide que l'Ethernet à 1 Gb/s, se démocratise dans les box des opérateurs, les adaptateurs USB ou les cartes mères des PC, les switchs compatibles, eux, restent assez onéreux et parfois un peu plus gros que les modèles à 1 Gb/s. QNAP vient d'annoncer le QSW-1108-8T-R2, qui tente de régler ces deux problèmes.
Il est compact. Image QNAP.
Sur le fond, c'est un produit assez classique : il propose huit prises RJ45 compatibles 2,5 Gb/s et n'est pas géré, c'est-à-dire qu'il ne propose pas d'options de configurations particulières. Sur la forme, il est nettement plus compact que le modèle précédent (QSW-1108-8T) : il mesure 26 x 160 x 110 mm et consomme 12 W au maximum, contre 27 x 240 x 105 mm et 18 W. Il est donc beaucoup moins large, ce qui simplifie le rangement.
Il déporte les prises à l'arrière.
Au niveau du prix, QNAP annonce qu'il est économique, mais sans indiquer son coût exact. Son prédécesseur est vendu habituellement aux alentours de 150 €, et les quelques revendeurs qui le référencent pour le moment le vendent entre 120 $ et 150 €, soit un prix du même ordre. Et c'est ici que le bât blesse : même en supposant que le prix final soit de l'ordre de 120 €, c'est toujours nettement plus qu'un switch 8 ports à 1 Gb/s : il est possible de trouver des modèles bien construits pour moins de 25 €. C'est le problème principal des solutions multigigs actuelles : les switchs 2,5 Gb/s, 5 Gb/s et 10 Gb/s sont significativement plus onéreux tout en étant nécessaires dans de nombreuses installations, ce qui freine évidemment la transition.
Tous les 18-22 ans ont maintenant accès à une formule moins chère pour s’abonner à la collection de service Prime d’Amazon même s'ils n'ont pas un statut d'étudiant.
En même temps qu’il annonçait ce matin la tenue prochaine de ses journées estivales de promotion Prime Day, Amazon dévoilait une évolution de sa formule d’abonnement Prime pour les Étudiants. Elle est facturée moitié prix, à 3,49 €, et les trois premiers mois sont offerts au lieu d’un seul pour l’abonnement Prime standard (la résiliation reste possible à tout moment). Ce qui change c'est qu'il n'est plus nécessaire de faire valoir un statut d'étudiant. Seule la tranche d'âge de 18 à 22 ans compte pour être éligible.
Image Amazon.
Amazon le présente comme un moyen de proposer un ensemble de services, dont du streaming — musical et vidéo — à prix réduit alors que les abonnements augmentent chez quelques leaders (YouTube, Spotify, Netflix…). La formule Prime des Étudiants contient elle aussi des facilités de livraisons et leur gratuité, l’accès aux contenus de Prime Video et Amazon Music (avec quelques limitations comme l’impossibilité de télécharger pour l’écoute hors-ligne, sauf les playlists d’Amazon).
Cet abonnement donnera droit aux promotions du Prime Day qui vont s’étirer un peu plus longtemps cette année.
Si iPadOS 26 va prendre en charge de nombreux iPad — le seul modèle compatible avec iOS 18 qui n'acceptera pas iOS 26 est l'iPad 7 —, toutes les applications pour iPadOS ne sont pas aussi permissives. Deux jeux très populaires, Roblox et Fortnite, abandonnent en effet peu à peu les iPad d'entrée de gamme. Ce qui est un problème dans l'absolu : les « vieux » modèles d'iPad sont ceux qui se retrouvent souvent entre les mains des enfants. Soit parce qu'ils ont été achetés en promotion, soit parce que les parents ont acheté un modèle plus récent tout en gardant l'ancien modèle pour les enfants.
L'iPad 9. Image iGeneration.
Dans le cas de Roblox, les iPad dotés de 3 Go de RAM peuvent se retrouver avec un message qui indique que la mémoire disponible est faible. C'est un peu cryptique pour une tablette, surtout dans le cas d'Apple qui ne communique que rarement sur la quantité de mémoire vive sur ce genre d'appareils. Et pour Fortnite, c'est encore plus simple : il demande un iPad avec 4 Go de RAM.
Le message de Roblox. Image 9to5Mac.
Dans la liste des iPad avec 3 Go de RAM qui vont accepter iPadOS 26, il y a l'iPad 8 et l'iPad 9 — ce dernier a longtemps été le champion des promotions —, l'iPad Air 3 (sorti en 2019) et l'iPad mini 5 (sorti la même année). Les iPad Pro, eux, ont tous au moins 4 Go de RAM1. Si vos enfants ne peuvent pas vivre sans ces jeux, il n'y a pas beaucoup de solutions. La première est un iPad de 10e génération, doté de 4 Go de RAM : il se trouve encore aux alentours de 300 € et a pris la place de l'iPad 9 en entrée de gamme. La seconde est un iPad avec une puce A16 (11e génération), plus pérenne : sorti en 2024, il se trouve pour un peu moins de 400 € et est doté de 6 Go de RAM.
La sélection d’une portion de texte dans Messages sur iOS 26 devient possible comme on le fait naturellement sur Mac. Sur l’iPhone (ou l’iPad) ce n’est pas aussi immédiat qu’une sélection avec la souris, mais il y a du mieux.
Image iGeneration.
Précédemment la sélection d’une bulle copiait tout le texte qu’elle contenait, obligeant à nettoyer l’excédent ensuite. On peut toujours le faire en touchant Copier dans le menu contextuel. Mais il y a maintenant l’option Sélectionner qui permet de ne choisir qu’une fraction du bloc de texte. Ça peut-être délicat de manipuler les deux barres du sélecteur pour prendre précisément ce que l’on veut, mais sur des bulles bien remplies ça devrait être sacrément pratique.
Spigen, un accessoiriste bien connu, propose une nouvelle gamme de support de charge pour les Apple Watch. Disponibles en précommande en France pour 19 €, ils reprennent l'esthétique d'une gamme Apple qui s'approche de ces 30 ans : l'iMac G3. Les supports reprennent la forme et la coque transparente des iMac des années 90, avec un emplacement pour un chargeur d'Apple Watch.
Quatre couleurs. Image Spigen.
La marque propose le C1 dans plusieurs couleurs, comme la seconde génération d'iMac. Il y a du mandarine (Tangerine, orange), du graphite (gris), du rubis (rouge) et évidemment du Bondi Blue. Il manque le Blueberry, qui était assez proche visuellement du Bondi Blue original, le Grape (du violet) et le Lime (vert) pour compléter la seconde génération. Et Spigen n'a pas poussé le vice et ne propose pas de Flower Power.
Les vacances approchent et peut-être la nécessité de changer de forfait pour profiter de plus de DATA à partager ou à consommer à l’étranger. Les quatre principaux opérateurs alignent chacun de nombreuses offres — B&You et Free sont les plus raisonnables — et Sosh profite de la période pour augmenter certaines dotations en DATA utilisables en Europe.
Sosh
La filiale d’Orange offre ces temps-ci un plus large éventail de forfaits avec quelques formules plus accessibles et un surcroît de data pour les déplacements en Europe avec un « Boost vacances » sur certaines formules.
1 Go en 4G à 1,99 € (1 Go depuis l’Europe)
40 Go en 4G à 5,99 € (10 Go depuis l’Europe)
200 Go en 4G à 9,99 € (40 Go depuis l’Europe au lieu de 10 Go)
150 Go en 5G à 14,99 € (50 Go depuis l’Europe au lieu de 25 Go)
200 Go en 5G à 20,99 € (35 Go depuis l’Europe)
200 Go en 4G à 20,99 € (35 Go depuis l’Europe, 35 Go depuis 19 pays d’Afrique et 5h d’appels depuis la France vers 8 pays d’Afrique sur des mobiles Orange Africa)
20 Go en 4G à 9,99 € (20 Go depuis l’Europe et 5h d’appels depuis la France vers 8 pays d’Afrique sur des mobiles Orange Africa)
Image iGeneration.
B&You
Chez Bouygues certains forfaits, comme celui de 40 Go permettent de voir venir au quotidien. Par contre quelques offres n’ont guère d’intérêt. Qu’il s’agisse de l’option 5G sur un forfait riquiqui ou du 40 Go en 5G qui est trop proche du forfait 200 Go.
Même remarque chez RED que pour B&You. Un forfait comme celui de 40 Go avec l’option 5G n’a aucune espèce d’intérêt face au 100 Go en 5G aussi et moins cher. Mais la grille est bien fournie. À noter aussi que toutes les formules — de la 2 Go à la 250 Go — ont accès à une option de 5 € qui porte la DATA à l’étranger à 40 Go avec la Suisse, Andorre et l’Amérique du Nord.
350 Go en 5G à 19,99 € (35 Go depuis 124 destinations dont Afrique, Asie, Amérique du Nord, etc.)
Free Mobile
Comme d’habitude les abonnés Freebox disposent de réductions sur le Forfait 2 € (offert) et Free 5G qui passe en illimité sur la DATA et revient à 9,99 €
1 Go à 2 € avec le Booster du Forfait de base (2 €)
40 Go à 5,99 € avec le Booster du Forfait de base (2 €)
Série Free 200 Go en 5G à 8,99 € (pour un an puis basculement sur le forfait Free 5G à 19,99 €) et 30 Go depuis l’Europe
Forfait Free 350 Go en 5G à 19,99 € 35 Go depuis l’étranger)
Si vous avez besoin de plusieurs traqueurs pour suivre vos objets et éviter de les perdre, il y a une promotion intéressante chez Amazon : quatre traqueurs noname pour 30 €, soit moins cher qu'un seul AirTag. Ce sont des produits équivalents à tous les traqueurs d'entrée de gamme, et ils offrent la même chose que les autres modèles.
Quatre traqueurs pour 30 €. Image Amazon.
Ils s'alimentent avec une pile CR2032 (comme les AirTags) et sont localisables en Bluetooth. Cette solution permet de les faire sonner quand vous êtes chez vous ou de les voir sur la carte de l'application Localiser d'Apple. Comme tous les traqueurs, AirTags compris, ils profitent du grand nombre d'appareils iOS en circulation pour effectuer un suivi même s'ils sont éloignés de votre iPhone. Les traqueurs compatibles n'offrent pas la localisation précise à courte portée (réservée aux AirTags avec un iPhone compatible UWB) mais suffisent amplement pour retrouver un sac à dos ou des clés, par exemple. Contrairement aux AirTags, ils ont l'avantage d'intégrer un trou pour une boucle. Enfin, l'autonomie réelle est probablement plus faible que les AirTags (nous avons obtenu entre six et huit mois sur les modèles compatibles, contre un peu plus d'un an sur un AirTag) mais la différence de prix compense largement ce point : ils valent 7,5 € pièce (si vous en achetez quatre).
Si vous n'aimez pas les nouvelles icônes, la transparence, le nouveau Spotlight et les coins arrondis de Liquid Glass avec macOS Tahoe, vous pouvez rester sous macOS Sequoia vous pouvez utiliser le hack fourni par Kosutami sur GitHub. Le nom est assez explicite : GoAwayLiquidGlass.
La solution demande un peu de travail. Premièrement, il faut désactiver les sécurités de macOS. Sur un Mac Apple Silicon, il faut éteindre le Mac, presser le bouton d'allumage et le garder enfoncé quelques secondes : vous devriez arriver dans la partition de restauration. Une fois le bouton Options sélectionné, il faut lancer le Terminal dans le menu et taper csrutil disable. Vous devrez taper le mot de passe du compte principal, valider avec y et redémarrer.
Avant. Image MacGeneration.
La seconde étape va être de télécharger le fichier FeatureFlags.zip et le décompresser, pour obtenir un dossier FeatureFlags. Il faut ensuite le glisser dans le dossier /Bibliothèque/Preferences/ qui se trouve à la racine de votre SSD (/Library/Preferences/ avec un système en anglais). Attention, il faut bien glisser le dossier complet et pas uniquement son contenu. Une fois que c'est fait, il faut redémarrer et vous devriez voir des coins moins arrondis, moins de transparence (notamment dans la barre de menus) et les icônes habituelles.
Après. Image MacGeneration.
Si vous avez envie de revenir à la nouvelle interface, c'est assez simple : il faut supprimer le dossier FeatureFlags et redémarrer. Notons enfin que ce hack ne va pas nécessairement fonctionner dans le futur. Il est actif avec la première bêta de macOS Tahoe, mais ne le sera peut-être plus ensuite.
Ceux qui attendent les AirPods Pro 3 devront peut-être ronger leur frein jusqu’à l’année prochaine. C’est au tour de l’analyste Jeff Pu de GF Securities de mettre une croix dans le calendrier pour 2026.
Image Apple.
Une relative logique voudrait que la troisième génération de ces écouteurs arrive en septembre prochain avec les nouveaux iPhone et en prévision des ventes de Noël. Les deux premières générations ont été espacées de 3 ans. Mais selon le planning de lancements d’Apple établi par Jeff Pu pour 2025 à 2027, il n’y aurait pas d’AirPods Pro cette année. Il rejoint en cela son confrère Ming-Chi Kuo qui disait la même chose en mai dernier. Parallèlement à ces hypothèses, la première bêta d’iOS 26 contient déjà de brèves références à ces futurs écouteurs.
Dans son agenda, Jeff Pu a inscrit d’autres matériels prévus. En dehors des Apple Watch aux dates habituelles, l’analyste s’attend au « HomePad », cet écran domotique pour cette année, un « rafraîchissement » du Vision Pro en 2026 puis un « Vision Air » (a priori un casque simplifié) à partir de 2027 et des lunettes connectées la même année. Pour ces trois produits, il y a encore quelques incertitudes. Enfin, l’Apple Watch avec un lecteur de glycémie arriverait aussi en 2027.
Razer vient d'annoncer une nouvelle gamme de manettes Kishi, la v3. Elle comprend trois modèles, dont un qui est adapté à l'iPad Pro, même dans sa version 13 pouces.
La Kishi v3, classique. Image Razer.
La première, la Kishi v3, abandonne les iPhone Lightning. C'est une manette berceau classique, avec une prise USB-C mâle (pour la connexion au smartphone), une prise USB-C femelle (pour la charge du smartphone), une sortie jack 3,5 mm et les boutons classiques. Elle possède des sticks asymétriques, façon Xbox, et la prise USB-C femelle la rend compatible Windows, même si le format n'est pas spécialement ergonomique dans ce cas. Elle vaut 110 € chez Razer, un prix dans la moyenne pour une manette berceau filaire. Elle possède aussi deux boutons programmables à l'arrière, et Razer offre trois mois d'Apple Arcade.
La v3 Pro, pour les petites tablettes. Image Razer.
La seconde, la Kishi v3 Pro, cible plutôt les petites tablettes, comme l'iPad mini. Razer indique une compatibilité jusqu'aux tablettes de 8 pouces. Elle garde les mêmes fonctions filaires en USB-C, mais gagne deux boutons supplémentaires au niveau des gâchettes. Elle est aussi dotée d'un mécanisme de retour haptique (des vibrations) mais la fonction n'est pas prise en charge sous iOS et se contente d'Android et Windows. Elle vaut 170 €, avec trois mois d'Apple Arcade offerts. Razer a la bonne idée de proposer deux versions des sticks analogiques : une avec un capuchon convexe et une seconde avec un capuchon concave.
La v3 Pro XL pour les grandes tablettes.
Enfin, la Kishi v3 Pro XL garde les mêmes fonctions mais est adaptée aux grandes tablettes, de 10 à 13 pouces. Elle est donc parfaite pour jouer sur un iPad Air 13 pouces ou l'iPad Pro équivalent. Elle vaut 230 € (un prix élevé) et est livrée avec six mois d'abonnement à Apple Arcade.
Aqara commercialise aujourd’hui la U200 Lite, techniquement un nouveau produit, même si cette serrure connectée est bien connue déjà. Il s’agit d’une variante de la U200 du constructeur, la première et toujours la seule serrure connectée qui propose la fonctionnalité clés du domicile en Europe. Le côté allégé promis par le nom se retrouve dans le prix, 128 € et même moins grâce à la promo de lancement (voir à la fin), mais aussi l’abandon justement de cette fonction. Pour faire simple, Aqara commercialise la partie intérieure de la U200, sans le pavé extérieur qui contient la puce NFC obligatoire pour la fonctionnalité d’Apple.
Faute de pavé extérieur, on peut utiliser un tag NFC vendu en option pour ouvrir la serrure d’Aqara avec son smartphone, mais ce sera sans passer par l’app Maison. Image Aqara.
Pour rappel, la U200 est une serrure connectée Matter qui se connecte en Thread et qui est composée de deux parties. À l’intérieur, on retrouve un moteur qui vient tourner à votre place la clé laissée sur la porte, associé à une batterie qui doit offrir jusqu’à 6 mois d’autonomie. À l’extérieur, un pavé permet d’ouvrir la serrure en saisissant un code numérique, grâce à la lecture d’empreintes ou encore en approchant un iPhone ou une Apple Watch, grâce à la fonction clés du domicile.
Avec la U200 Lite, vous aurez le module intérieur et c’est tout. Vous pourrez toujours bénéficier de nombreux avantages liés à une serrure connectée, comme les ouvertures ou fermetures à distance par le biais de la domotique, les automatisations pour fermer le soir venu, la possibilité de prévoir des accès temporaires pour des invités, etc. Néanmoins, sans module extérieur, on perd quand même plusieurs avantages apportés par cette catégorie de produits. C’est d’autant plus vrai chez Aqara, puisque son pavé numérique intégre une puce NFC reconnue par Apple.
Reste que le prix est très mesuré, surtout pour ce lancement puisque l’entreprise propose une réduction supplémentaire de 20 % sur Amazon. Saisissez le code U200LITE juste avant de passer la commande et vous ne paierez que 102,4 €, un excellent prix pour une serrure connectée compatible avec l’app Maison d’Apple. Aqara m’a indiqué que le pavé extérieur pourra être acheté dans un deuxième temps, même s’il n’est pas encore vendu séparément pour le moment.
Les escroqueries par SMS se sont métamorphosées. Finies les fautes grossières et les promesses absurdes. En 2025, ces attaques ciblent des profils bien réels, bâtis sur des données personnelles collectées et revendues à grande échelle. Incogni propose une méthode radicale pour tarir cette source.
Depuis janvier 2025, la France connaît une hausse fulgurante des arnaques par SMS. L’ANSSI évoque une augmentation de 45 % des signalements sur un an.
La DGCCRF fait état de plus de 80 000 victimes depuis janvier, pour un préjudice total dépassant les 30 millions d’euros. La nature même des attaques a changé. Elles ne sont plus génériques, mais adaptées à la cible. Elles exploitent des informations précises : le nom du destinataire, son opérateur, parfois un achat récent ou une adresse exacte.
Ce ciblage est rendu possible par le commerce opaque, mais légal, des données personnelles. Selon Cybermalveillance.gouv.fr, 63 % des campagnes de phishing mobile recensées en 2025 reposent sur des profils construits à partir de données revendues par des courtiers en données. Ces entreprises récupèrent vos informations via des cookies, des inscriptions à des services gratuits, des comparateurs en ligne, ou de simples clics d’acceptation.
Une fois le profil établi, il est revendu à l’unité ou en lot. Ces données alimentent ensuite les réseaux d’escroquerie, qui peuvent vous viser sans jamais vous connaître.
Incogni, une contre-attaque légale et automatisée
Face à cette industrie de la donnée, Incogni s’appuie sur une stratégie claire : utiliser le cadre légal du RGPD pour exiger la suppression de vos informations auprès des courtiers qui les détiennent.
Le service agit en votre nom. Il identifie les courtiers, envoie les demandes de suppression, relance si nécessaire, et vous tient informé des résultats obtenus. Le processus est continu. Il ne s’agit pas d’une simple purge ponctuelle, mais d’un assèchement progressif des canaux de fuite.
Contrairement aux logiciels de sécurité, Incogni ne réagit pas aux menaces : il réduit la surface d’exposition. En supprimant vos données des bases à l’origine de ces campagnes, il rend les attaques beaucoup plus difficiles à cibler. Moins de données, moins de précision, donc moins de risques.
Depuis avril 2025, Incogni propose plusieurs niveaux d’abonnement. Pour une personne seule, la formule mensuelle est fixée à 14,48 €. Un engagement annuel permet de faire baisser le coût à 87,48 €, soit 7,29 € par mois.
Pour une famille, l’abonnement mensuel s’élève à 30,98 €, ou 185,88 € par an, ce qui équivaut à 15,49 € par mois. Enfin, une formule dite « Unlimited », offrant une suppression continue et sans limite, est proposée à 12,99 € par mois pour une personne seule, ou 25,49 € pour une famille entière.
Ces montants sont à mettre en perspective avec le coût moyen d’une arnaque par SMS, qui selon la DGCCRF, s’élève en 2025 à 362 € par victime. Le calcul est rapide, et il est en faveur de la prévention.
L’époque où l’on se contentait de supprimer les messages suspects est révolue. En 2025, l’arnaque par SMS ne relève plus du hasard. Elle s’appuie sur des données récoltées à votre insu, par des acteurs discrets mais massivement présents sur le Web. Lutter contre ce système implique d’agir là où il prend racine.
Incogni ne promet pas l’invisibilité totale, mais il offre une réponse concrète à une menace invisible. Pour celles et ceux qui refusent de rester exposés sans rien faire, il représente une voie simple, légale et efficace !
Amazon organisera son événement Prime Day pendant quatre jours cette année. Ce rendez-vous estival de promotions est habituel mais il se déroulait auparavant sur deux journées. Cette fois ce sera le double, du mardi 8 au vendredi 11 juillet, a annoncé le vendeur.
En outre, chaque journée sera désormais rythmée par des « Vente Flash du jour » organisées autour de thématiques de produits. Lors de précédentes éditions les produits d'Apple avaient été concernés : AirPods, iPad, iPhone, MacBook, accessoires…
L'accès à ces promotions tous azimuts est réservée aux titulaires d'un abonnement Prime vendu 6,99 € par mois (ou 69,90 € par an) après 30 jours d'essai (il est résiliable à tout moment). Les étudiants (18-22 ans) ont droit à un tarif de 3,49 € mensuel après la période d'essai. Cette souscription comprend des livraisons plus rapides et gratuites sur de multiples produits, des accès à Amazon Music Prime, Prime Video, etc.
Après l’interdiction de la fessée il y a fort longtemps, les enfants de moins de 3 ans sont sur le point d’acquérir un nouvel acquis social : l’interdiction d’écran. C’est en tout cas ce que souhaite mettre en place la ministre de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin.
Plutôt que de légiférer, la ministre souhaite impulser un changement de paradigme dans notre société. Elle fait le parallèle avec la fessée, pour laquelle, les forces de l’ordre ne vont pas vérifier dans chaque foyer si…
Pour sensibiliser les esprits, Libération rapporte que Madame Vautrin a décidé de publier « dans les toutes prochaines semaines un arrêté interdisant les écrans dans les lieux d’accueil des enfants de moins de 3 ans ». «Les professionnels ont déjà une forte sensibilité à l’impact des écrans sur les tout-petits. Ils ont contribué à l’élaboration d’un référentiel sur la qualité d’accueil qui mentionne déjà cette interdiction, et cela leur donnera une assise encore plus forte pour conseiller les parents», a fait savoir la ministre.
Le nouveau carnet de santé disponible depuis le premier janvier affiche clairement la mention « pas d’écran avant 3 ans » et préconise un usage « occasionnel, limité à des contenus à qualité éducative et accompagné par un adulte » entre trois et six ans.
Le gouvernement prévoit également de lancer une campagne publicitaire pour bien étayer son message. Cette décision fait suite à la publication d’un rapport publié par des experts de la santé demandé par le président de la République en 2024. Ce rapport a conclu que la consommation d’écran au sens large (smartphones, téléviseurs, consoles…) pour les enfants de moins de trois ans « altère durablement la santé et les capacités intellectuelles ».
Amazon fait quelques réductions de bon aloi sur quelques Apple Watch Ultra 2 tandis que s'installent des remises intéressantes sur des Series 10. Pour les Apple Watch Ultra, le vendeur retire jusqu'à 100 € au tarif des modèles suivants :
Apple Watch Ultra 2 en Titane Noir et Boucle Trail Noir (M/L) à 799 €
Apple Watch Ultra 2 en Titane Noir et Boucle Alpine Vert foncé (S) à 813 € (la réduction ici est de 86 €)
Apple Watch Ultra 2 en Titane Noir et Milanais Titane noir (M) à 899 €
Ce modèle d'Ultra est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.
Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.
Les Apple Watch Series 10 ne sont pas oubliées et profitent d'une réduction de 70 € qui n'est pas nouvelle, mais on peut continuer d'en bénéficier sur plusieurs modèles, comme ceux-ci par exemple :
Series 10 (42 mm GPS) en Aluminium et Bracelet Sport à 379 €
Series 10 (46 mm GPS) en Aluminium et Bracelet Sport à 409 €
Series 10 (42 mm cellulaires) en Aluminium et Bracelet Boucle Sport à 499 €
Series 10 (46 mm cellulaires) en Aluminium et Bracelet Boucle Sport à 529 €
Series 10 (46 mm cellulaires) en Titane et Bracelet Sport à 779 €
Niveau timing, The Browser Company n’a peur de rien. Présenter le « successeur » d’Arc en pleine WWDC, il fallait oser. L’éditeur a peut-être jugé qu’il y avait un coup à jouer en voyant qu’Apple n’avait pas décidé de bouleverser son navigateur web, qui devient au fil des années toujours plus conservateur.
Bye-bye Arc et place à Dia, qui est disponible pour le moment en exclusivité aux utilisateurs d’Arc. Ce navigateur, disponible uniquement sur Mac pour le moment, nécessite au minimum un système sur puce M1 et macOS 14.
Si la prise en charge d’Arc avait de quoi surprendre, Dia prend la forme d’un navigateur traditionnel. On regrette au passage que la barre des onglets ne soit plus sur le côté, à la manière d’Omniweb. Dia a également perdu tout ce qui faisait le charme d’Arc pour les développeurs web. Il n’est plus possible, par exemple d’afficher plusieurs pages web dans la même fenêtre.
Rien d’étonnant à cela, l’éditeur avait averti de ce changement de cap. Dia garde toutefois certaines spécificités d’Arc comme cette boite de dialogue diablement pratique dès qu’on commence à taper une URL.
Dia est un navigateur plus simple, moins déroutant et qui se distingue surtout par l’ajout d’une intelligence artificielle que l’on peut questionner à tout moment.
Dans le cas présent, on a demandé à l’assistant de Dia des informations sur la chaine Linus Tech Tips suite à notre article paru la semaine dernière. L’un des intérêts de Dia, c’est de pouvoir mettre en lien plusieurs sites ou services ouverts sur le navigateur web de The Browser Company. Dans l’exemple donné par l’éditeur, on voit par exemple une personne rédigeant un mail pour partager ses disponibilités en vue d’un rendez-vous demander à Dia de faire le nécessaire : aller chercher l’information dans son calendrier en ligne, puis prérédiger le mail correspondant. Ses fonctions IA sont également pensées pour le shopping en ligne.
Pour plus de précision, Dia propose de conserver de manière anonymisée vos données sur ses serveurs pendant une semaine. Cela permet à l’IA de Dia de mieux comprendre le contexte et de vous aider lorsque vous faites des recherches dans votre historique. Encore faudra-t-il s’assurer la confiance des utilisateurs.
Les navigateurs carburant à l’IA sont en plein boom. Dans le même genre, Opera a récemment levé le voile sur Neon, qui tout comme Dia est disponible sur invitation.
Avec watchOS 26, Apple va compléter la transition vers le 64 bits pour ses montres les plus récentes. Le changement a été discrètement annoncé dans la session technique 334 de la WWDC 2025, repérée par MacRumors. Les Apple Watch Series 9, Series 10 et Ultra 2, ainsi que tous les modèles qui sortiront par la suite, sont désormais compatibles avec l’architecture arm64, comme tous les autres produits conçus par Apple depuis bon nombre d’années.
Image WatchGeneration/Apple.
En réalité, les montres pommées étaient déjà compatibles avec une architecture 64 bits, depuis les Apple Watch Series 4 qui ont été les premières à être équipées d’un processeur 64 bits. Néanmoins, Apple avait alors opté pour une architecture de transition, nommée arm64_32. Pour simplifier, cela permet de rester sur du code exécuté en 32 bits sur un CPU 64 bits, ce qui est utile pour réduire la demande en mémoire vive et probablement plus rapide sur le matériel d’alors.
Les puces conçues par Apple pour les Apple Watch ont bien progressé depuis 2018, si bien que cette architecture de transition n’était sans doute plus nécessaire. À compter de watchOS 26, les montres concernées pourront exécuter du code 64 bits, consommant plus de RAM certes, mais offrant aussi des performances supérieures. Pour que cela ait un effet, il faudra toutefois que les développeurs compilent leurs apps avec la nouvelle version de Xcode. Les projets avec les paramètres par défaut seront compilés pour toutes les architectures gérées par watchOS 26, c’est l’App Store qui se chargera de transmettre la meilleure version en fonction de votre matériel.
Même si watchOS 26 deviendra un système entièrement 64 bits sur les montres récentes, ces dernières pourront toujours exécuter du code arm64_32. C’est d’ailleurs grâce à cela que l’on peut faire tourner des apps tierces sur la première bêta, alors même qu’elles n’ont pas été compilées depuis les annonces de la semaine dernière. L’architecture reste prise en charge pour le moment, puisqu’il y a encore des Apple Watch qui en dépendent, mais à terme, watchOS devrait passer entièrement et uniquement sur l’architecture arm64.
La session entre dans quelques détails techniques qui intéresseront surtout les développeurs. Ils devront faire attention à la gestion des différents types de données, notamment pour stocker des nombres, il peut y avoir des différences entre les architectures. Le simulateur intégré à Xcode tourne toujours en mode 64 bits complet sur les puces Apple Silicon, alors mieux vaut tester sur des Apple Watch si c’est possible, pour vérifier que tout fonctionne bien dans tous les cas de figure.
The Trump Organization a annoncé en grande pompe le lancement d’un nouveau smartphone, que dis-je, une révolution dans le monde du mobile si l’on en croit Eric Trump, vice-président exécutif de l’entreprise et par ailleurs fils de l’actuel locataire de la Maison-Blanche. Cette révolution passe essentiellement par « Trump Mobile », un nouvel opérateur virtuel (MVNO) qui exploite le réseau de T-Mobile et qui propose une offre pour le moment unique avec le « Plan 47 », un forfait tout illimité (en théorie) à 47,45 $ par mois.
Je n’ai pas généré cette illustration avec ChatGPT, c’est une capture d’écran du site officiel de Trump Mobile. Si vous vous posiez la question, le prix bizarre est une référence à Donald Trump, qui a été le 45 et 47e président américain. Image iGeneration.Le téléphone associé ressemble à l’idée que je me ferais d’un smartphone Trump. Il faut aimer le kitsch doré. Image Trump Mobile.
Pour l’accompagner, quoi de mieux qu’un smartphone Android milieu de gamme, mais doré et soi-disant fabriqué sur le sol américain ? Voici le T1SM Phone, annoncé à 499 $ avec une fiche technique très banale en 2025, à l’image du trio de caméras au dos qui associe un grand-angle de 50 mégapixels à deux capteurs de 2 mégapixels pour la macro et un effet de profondeur. Il devrait tourner sous Android 15, on peut imaginer avec une surcouche dans le même esprit doré, mais on a vraiment peu d’informations. On ne sait pas non plus exactement qui produirait l’appareil aux États-Unis, ni la puce principale utilisée… de toute manière, ce sont certainement des détails qui n’intéresseront pas les clients potentiels.
Quant au forfait, il n’est pas très intéressant même pour le marché américain, puisque de nombreuses offres similaires existent déjà et elles sont moins chères, comme le relèvent nos confrères de The Verge. La promesse d’illimité est par ailleurs toute relative, puisque les données en 5G seront bridées au-delà de 20 Go par mois. Les SMS sont censés être illimités, mais peuvent aussi être limités en cas d’abus, sans que les conditions soient précisées.
À noter qu’il n’est pas nécessaire d’acheter le T1 Phone pour souscrire un abonnement Trump Mobile, on peut l’utiliser avec n’importe quel autre smartphone 5G sur le marché. Mais ce serait quand même dommage de passer à côté de ce splendide téléphone doré, n’est-ce pas ? Si vous habitez aux États-Unis, vous pouvez laisser 100 $ pour une précommande et espérer recevoir l’appareil dès le mois d’août d’après le communiqué… ou septembre d’après le site, c’est selon. Une chose est sûre, les précommandes se déroulent aussi bien qu’on pouvait l’imaginer, si l’on en croit les premiers retours.
Mise à jour le 17/06/2025 07:43 : ajout de quelques détails supplémentaires. D’après Max Weinbach sur X, le T1SM Phone pourrait être une version dorée du REVVL 7 Pro 5G, un smartphone produit par l’entreprise Wingtech qui appartient au géant chinois Luxshare et qui est vendu aux États-Unis à 170 $ par T-Mobile.
Parmi toutes les nouveautés de macOS Tahoe, l’affichage des activités en direct de l’iPhone associé au Mac, directement dans la barre des menus est particulièrement intéressante pour suivre du coin de l’œil une action importante, que ce soit une livraison en cours, un score, une charge de voiture ou encore des détails sur un vol à venir. Cette fonctionnalité est associée au mode recopie de l’iPhone et comme elle n’arrivera toujours pas en Europe, on pouvait se dire que les activités en direct ne seront pas non plus disponibles sur le continent.
Une activité en direct sur le Mac de mon collègue Félix (rassurez-vous, il n’a pas raté son avion et il est bien arrivé dans la capitale). Image MacGeneration.
C’est d’ailleurs ce qu’Apple a confirmé auprès de nos confrères de Numerama, en ajoutant au mix l’app Téléphone qui pourrait bien disparaître de la version finale. En attendant, macOS Tahoe l’intègre bien, nous avons d’ailleurs pu la tester sur nos Mac. De la même manière, la première bêta de macOS 26 semble assez souple, puisque nous avons obtenu des activités en direct sur nos ordinateurs pommés, alors même que le mode recopie de l’iPhone était en effet inaccessible.
La situation est un petit peu floue et il est probable qu’il reste des bugs à combler, ce qui voudrait dire pour nous malheureusement que la fonctionnalité pourrait disparaître dans le courant de l’été. Une hypothèse, suggérée par @nileane@nileane.fr, serait qu’il suffit que le Mac ait droit au mode recopie au moins une fois (en étant utilisé hors des frontières européennes, ou encore en étant associé à un compte App Store enregistré hors de l’UE) pour que cela débloque la fonctionnalité. Là encore, est-ce voulu ou un bug ? Il faudra probablement attendre les futures bêtas pour le savoir.
En attendant, on sait que les activités en direct ne seront pas réservées aux iPhone sous iOS 26. Comme le relève 9To5 Mac, c’est Apple elle-même qui l’a confirmé dans la session 278 qui liste les nouveautés de 2026 pour les widgets. Il suffit d’un iPhone sous iOS 18 pour que ses activités en direct apparaissent sur un Mac, qui doit lui bien être sous macOS 26.
La rumeur avait vu juste : Apple a bien sorti de nouvelles bêtas ce soir et avant de vous précipiter sur votre iPhone sous iOS 26 en espérant les premiers correctifs pour pouvoir enfin lire le contenu de vos notifications et retrouver une autonomie vaguement correcte, sachez qu’il s’agit de bêtas pour les anciennes versions des systèmes. L’entreprise diffuse en effet les premières bêtas d’iOS 18.6, macOS 15.6, mais aussi watchOS 11.6, visionOS 2.6 et même tvOS 18.6, comme ça pas de jaloux !
Comptez 7,3 Go sur un iPhone 15 Plus, pour information. Image iGeneration.
Tous les efforts d’Apple sont concentrés sur les mises à jour annuelles depuis plusieurs semaines maintenant, alors on ne s’attend à rien de majeur dans ces versions. S’il s’avère qu’on avait tort, alors vous pouvez compter sur nous pour vous tenir au courant.
Quant aux bêtas qui nous intéressent vraiment, il faudra attendre au strict minimum la semaine prochaine, et vraisemblablement plutôt la suivante, pour recevoir la deuxième bêta développeurs d’iOS 26, macOS 26 et toutes les autres versions. La première bêta publique est attendue quant à elle début juillet, sans doute autour de la troisième ou quatrième bêta destinée aux développeurs.
« No Ads! No Games! No Gimmicks! » Tel était le mémo affiché sur le bureau de Jan Koum, cofondateur de WhatsApp, lorsqu’il dirigeait encore l’application. Onze ans après l’acquisition de la messagerie, Mark Zuckerberg vient de rayer la mention « No Ads! » : des publicités vont bientôt faire leur apparition dans l’application.
Image WhatsApp
Conscient du caractère explosif du changement, Meta entoure ces pubs de quelques précautions. Elles ne s’afficheront pas dans l’onglet Discussions ni Appels, elles seront circonscrites à l’onglet Actus. C’est là où on trouve les chaînes, des canaux de diffusion à sens unique prisées par les marques et les personnalités, et les statuts, l’équivalent des stories de Snapchat ou Instagram.
« Si vous n’utilisez WhatsApp que pour envoyer des messages ou passer des appels, ça ne changera rien pour vous », souligne Will Cathcart, le directeur de l’application, auprès du journal Le Monde. C’est vrai, mais depuis son ouverture en 2023, l’onglet Actus attire 1,5 milliard de personnes chaque jour, soit un utilisateur sur deux.
Deux formats publicitaires sont prévus dans cet onglet. Il y aura des « chaînes sponsorisées » mises en avant dans l’annuaire en échange d’une contribution financière de leurs créateurs. Et il y aura des pubs sous les statuts. Par ailleurs, Meta a annoncé la possibilité pour les créateurs de chaînes de proposer des abonnements payants.
Le fameux mémo. Image Sequoia Capital.
Le groupe insiste sur le fait que les messages personnels, les appels et les statuts (qui sont tous chiffrés de bout en bout) ne seront pas utilisés pour personnaliser les publicités. Cela étant, une certaine personnalisation sera bien à l’œuvre avec toutes les données suivantes :
Informations générales du compte : l’indicatif pays et l’âge (le cas échéant)
Informations de l’appareil : par exemple, les paramètres linguistiques
Localisation générale : la ville ou le pays
Activité de l’onglet Actus : par exemple, les informations sur les statuts et les chaînes, telles que les chaînes suivies, le contenu qui suscite le plus d’intérêt dans les chaînes et les interactions avec les publicités
Activité sur d’autres applications Meta : les préférences publicitaires définies dans l’Espace Comptes et les informations de l’ensemble des comptes, si WhatsApp y est rattaché (ce qui est optionnel)
Faut-il craindre une invasion publicitaire dans les autres sections de l’app, comme entre deux discussions ? Pas forcément. Malgré cette évolution, WhatsApp ne semble pas faire de la pub l’alpha et l’oméga de son modèle économique. D’après Will Cathcart, les services aux entreprises — comme l’intégration des services client dans l’app —, « génèrent déjà des revenus importants » qui sont « supérieurs [aux] coûts de fonctionnement de WhatsApp. »
Si Apple a intégré un son de démarrage à ses Mac depuis les débuts des Macintosh — le fameux chime —, Microsoft a préféré intégrer une petite mélodie au chargement de Windows, pour des raisons pratiques. Dans la dernière version de développement de Windows 11 (une sorte de bêta publique), le son de démarrage de Windows 11 a été remplacé par celui de Windows Vista, que vous connaissez probablement.
Le fond d'écran original de Windows Vista. Image Microsoft.Le son de démarrage de Windows Vista, entendu aussi avec Windows 7.
Officiellement, c'est un bug et Microsoft a ajouté une ligne dans les notes de version de la mise à jour en question. Mais en pratique, c'est plus probablement un Easter Egg moqueur (c'est-à-dire une référence un peu cachée) ou une blague qui n'est pas assumée : la nouvelle interface unifiée d'Apple, Liquid Glass, a en effet été comparée dès son annonce la semaine dernière à l'interface Aero de Windows Vista. Il peut bien évidemment s'agir d'une coïncidence, mais les chances qu'un bug implique justement la partie audio d'un système d'exploitation lancé il y a plus de 18 ans sont tout de même assez faibles, surtout quelques jours après un regain d'intérêt pour ce dernier.
Aura Display, une société américaine, propose une solution surprenante pour ceux qui veulent une grande surface de travail avec un ordinateur portable : le Triple Aero 15,6" Max. C'est un assemblage de trois moniteurs 15,6 pouces (1080p) sur un support, qui propose l'équivalent d'un moniteur de 43 pouces (très) large, en 48:9.
Trois écrans. Image Aura Display.
La solution est astucieuse sur un point : pour éviter les contraintes des ordinateurs qui ne prennent pas en charge plusieurs moniteurs externes (les MacBook Air, même M4, se limitent à deux écrans externes, par exemple), il y a une carte graphique USB intégrée. Les trois moniteurs ne nécessitent donc qu'une prise USB-C pour la connexion (et un second câble relié à un adaptateur USB-C de 65 W pour l'alimentation) et un pilote. Aura Display a malheureusement choisi une puce Silicon Motion, qui a le désavantage d'être plus lente que les contrôleurs de DisplayLink. Les pilotes existent pour Windows, macOS (Apple Silicon compris), GNU/Linux (Ubuntu explicitement) et même Android.
Ce choix amène évidemment des performances nettement inférieures à un écran piloté directement depuis une carte graphique classique, mais rend le tout plus flexible. C'est suffisant pour travailler, mais pas pour jouer ni pour regarder des vidéos en streaming, car les solutions USB tendent à ne pas fonctionner avec les protections (DRM) des services comme Netflix.
Trois écrans. Image Aura Display.
Les trois dalles sont assez classiques, et similaires aux écrans portables que vous pouvez acheter pour moins de 100 €. Il s'agit de dalles IPS, avec de bons angles de vue mais un contraste faible (1200:1 annoncé), une définition correcte compte tenu de la diagonale (1 920 x 1 080 pour 15,6 pouces) et une luminosité maximale acceptable (350 cd/m²). L'ensemble pèse 3,2 kg et se replie facilement grâce au support en forme de chevalet, ce qui rend le tout à peu près portable.
Pour les amateurs de consoles ou pour ceux qui voudraient tenter de se passer de la carte graphique USB intégrée, le support intègre trois entrées mini HDMI, placées au niveau du moniteur central. Il est donc possible de relier une console à une des dalles (ou n'importe quel autre appareil) pour travailler avec plusieurs sources.
Trois entrées en plus de l'USB-C. Image Aura Display.
Le prix de lancement est de 525 €, ce qui est un peu élevé pour trois moniteurs 15,6 pouces portables, mais probablement justifié par le support et la carte graphique USB. Le prix officiel, lui, est visiblement de 613 €. Sans être un produit parfait, c'est une solution qui pourrait trouver un public de niche, pour ceux qui veulent un espace de travail large et transportable sans trop mettre l'accent sur la qualité de l'image.
Orange a sorti récemment une mise à jour assez importante pour son application Orange TV sur Apple TV. La version 11.4.1 disponible depuis le début du mois améliore la qualité de l’image pour les chaînes de France Télévisions. Le bitrate (la quantité de données transmises) a été doublé à 10 Mb/s pour proposer une image plus nette. La définition, elle, reste en 1080p, mais le bitrate plus élevé amène plus de détails et diminue les défauts liés à la compression. Cette qualité « HD+ » va être déployée au cours du mois sur les autres chaînes de la TNT, si ce n’est pas déjà fait.
Application Orange TV sur Apple TV. Image iGeneration.
En plus de cela, l’opérateur a peaufiné d’autres aspects de son application. La fonction enregistreur, la pagination des pages et la fluidité de la rubrique « Programme TV » ont été améliorées. Orange signale également une mise à jour de son player vidéo ainsi que des corrections de bugs.
Cette application tvOS est incluse dans votre abonnement si vous avez un décodeur TV Orange (oui, c’est paradoxal). C’est une option offerte sur demande pour les clients Livebox, Livebox Up et Max (hors Just Livebox et Cheat_code_18_26). Autrement, elle coûte 5 €/mois.
Shadow, une société française qui loue des PC dans le cloud depuis quelques années maintenant, vient de mettre à jour ses offres. La version Boost, qui était assez datée en 2025, a été améliorée sur quelques points et s'appelle maintenant Neo. Elle propose une carte qui s'approche d'une GeForce RTX 4060 (ce qui demeure un peu faible, nous allons le voir) et coûte 10 % plus cher (33 €/mois au lieu de 30 €).
La nouvelle configuration Neo. Image Shadow.
Le stockage reste de 512 Go de SSD, avec 5 To de stockage secondaire (« d:\ ») sur des disques durs dans le centre de données. La mémoire vive passe de 12 à 16 Go et le CPU de 8 cœurs virtuels issus d'un Xeon assez ancien à 8 cœurs virtuels issus d'un Epyc 9354P de chez AMD. Il s'agit de la version dédiée aux serveurs des Ryzen 7000 (Zen 4), sortis en 2022. Shadow ne détaille pas le type de cœurs1, et la fréquence annoncée est un peu faible (3,25 GHz). La puissance réelle devrait le placer entre un Ryzen 3 (dans le pire des cas) et un peu mieux qu'un Ryzen 5 de la génération précédente (dans le meilleur).
Un GPU un peu faible
Petite anecdote : quand votre serviteur a découvert Shadow fin 2016, la société équipait ses serveurs avec des cartes graphiques dédiées grand public, des GeForce GTX 1070 et des GeForce GTX 1080. La société avait annoncé à l'époque un changement de carte graphique à chaque génération, mais ça n'est jamais arrivé. Dans la pratique, les offres sont basées sur des Quadro P5000 (l'équivalent professionnel d'une GeForce GTX 1080) depuis les débuts.
Dans la nouvelle offre, Shadow vend l'équivalent d'une GeForce RTX 4060, une carte mal notée à sa sortie en juin 2023, et toujours vendue aux alentours de 350 €. La RTX 4060 est généralement suffisante pour jouer en 1080p à 60 images/s, ce qui n'est pas particulièrement impressionnant en 2025. Mais dans la configuration Neo, Shadow emploie des cartes RTX 2000 ADA, qui se basent sur le même GPU (l'AD107 de Nvidia) mais avec des unités en moins. Dans la pratique, la carte dispose d'environ 90 % des unités d'une RTX 4060 (2 816 contre 3 072) avec une fréquence plus faible (2 130 MHz contre 2 460 MHz), ce qui amène une puissance de calcul nettement plus faible (environ 80 % de la puissance brute). Si la mémoire vidéo est de 16 Go sur la RTX 2000 (un avantage par rapport aux 8 Go de la GeForce), la bande passante est plus faible (224 Go/s contre 272 Go/s). De façon très concrète, la carte est donc moins rapide qu'une GeForce RTX 4060, qui est déjà considérée comme une des moins performantes de la gamme actuelle de Nvidia.
Une RTX 2000 ADA, une carte professionnelle. Image Nvidia.
Enfin, de façon un peu étonnante, la plateforme Neo est toujours sous Windows 10, alors que Windows 11 est sorti depuis plusieurs années et que Windows 10 va être abandonné d'ici le mois d'octobre.
Dans tous les cas, si le changement reste intéressant pour ceux qui jouent, ne serait-ce que parce que la nouvelle carte graphique permet d'activer le ray tracing et est plus rapide que la carte de la génération précédente, elle ne rend pas non plus la solution de Shadow incontournable et les joueurs acharnés passeront a minima sur l'offre supérieure (Power, 50 €/mois) ou sur un PC en local, qui offrira probablement de bien meilleures performances, surtout s'ils ont un moniteur qui dépasse le 1 920 x 1 080.
Nous partons du principe qu'il y a huit cœurs virtualisés, et que la moitié sont des cœurs physiques et l'autre moitié des cœurs logiques, issus de l'équivalent de l'Hyper-Threading chez AMD. ↩︎
Ce n’est pas parce qu’iOS 26 vient de naître qu’iOS 18 a terminé sa vie. Apple devrait publier très prochainement la première bêta d’iOS 18.6, peut-être dès ce soir ou demain. L’information vient d’un fuiteur anonyme qui étaye ses dires en donnant le numéro de build : 22G5054d.
Fais pas ces yeux de cocker, tu recevras bientôt une mise à jour. Image Apple/iGeneration.
Les ingénieurs d’Apple concentrant maintenant leur énergie sur iOS 26, on n’attend rien de particulier d’iOS 18.6. Les versions équivalentes des années précédentes, iOS 16.6 et iOS 17.6, avaient simplement corrigé des bugs.
Si la Pomme procède comme d’habitude, la version finale d’iOS 18.6 sortira en juillet et sera suivie d’iOS 18.7. La version actuelle est iOS 18.5.
Il a fallu un certain temps, mais tous les opérateurs français gèrent maintenant les eSIM des iPhone de façon avancée. Un signe avant-coureur de l’arrivée d’iPhone 17 sans lecteur de carte SIM dans nos contrées ?
Adieu le tiroir de carte SIM ? Image iGeneration.
Par « gestion avancée », on entend principalement deux choses : le transfert rapide d’eSIM entre deux iPhone et la conversion rapide d’une SIM en eSIM. Les opérations de transfert et de conversion sont bien sûr réalisables depuis des années, mais en passant par une procédure peu pratique auprès de l’opérateur.
Transfert rapide d’eSIM entre deux iPhone. Image iGeneration.
À côté de ça, depuis l’année dernière, les quatre opérateurs donnent le choix entre SIM physique ou eSIM lors de la souscription à un nouveau forfait. Et selon nos informations, Orange a récemment expérimenté le choix de l’eSIM par défaut lorsque le smartphone acheté est compatible.
Il reste juste une chose qui n’est pas gérée de manière égale par tous les opérateurs. Si vous achetez un iPhone chez SFR ou Bouygues Telecom accompagné d’un forfait mobile, votre eSIM se téléchargera automatiquement lors de la première connexion au réseau Wi-Fi. Chez Orange et Free Mobile, il faut encore en passer par un QR code à scanner, mais ce n'est pas la mer à boire.
Bouygues
Free
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SFR
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Même si les opérateurs mobiles virtuels et certaines formules pour les pros restent à la traîne dans ce domaine, les planètes semblent alignées pour l’arrivée d’un ou plusieurs iPhone uniquement eSIM en France. Les modèles vendus aux États-Unis n’ont plus de tiroir de carte SIM depuis les iPhone 14. Selon une rumeur, Apple pourrait déployer ce type de modèles dans plus de pays à partir de la rentrée. Du fait de sa finesse, l’iPhone 17 Air en particulier devrait faire une croix sur la SIM physique.
Les évolutions de la norme PCI-Express se suivent et se ressemblent plus ou moins. Alors que le PCI-Express 5.0 (4 Go par ligne, 64 Go/s en 16x) est loin d'être généralisé, le PCI-Express 7.0 a été officialisé par le PCI-SIG. Cette évolution double les débits du PCIe 6.0, qui doublait déjà ceux du PCIe 5.0, et on passe donc à 16 Go/s par ligne et 256 Go/s en 16x. Mais si le PCI-Express 8.0 est déjà sur les rails, un problème demeure : il va falloir attendre de longues années pour en profiter.
Prenons le cas du PCIe 5.0 : la norme a été finalisée début 2019 et elle n'a commencé à être déployée dans les plateformes grand public que fin 2021. Mais dans la pratique, les premiers SSD PCI-Express 5.0 datent de mi 2023 et Nvidia, le plus gros fabricant de cartes graphiques, ne propose des GPU compatibles que depuis quelques mois avec ses GeForce RTX 5000. Qui plus est, même en 2025, le PCI-Express 5.0 reste assez rare : beaucoup de cartes mères se limitent au PCIe 4.0 pour des raisons pratiques. C'est d'ailleurs le cas chez Apple : le Thunderbolt 5 travaille en PCI-Express 4.0, comme les emplacements PCIe du Mac Pro.
Présentation du PCIe 7.0. Image PCI-SIG.
Les SSD PCI-Express 6.0 attendront 2030
Pour le PCIe 6.0, la donne est la même : l'annonce de la finalisation date de début 2022 et les plateformes compatibles ne sont pas réellement disponibles. Pour les fabricants de contrôleurs de SSD, comme Silicon Motion, il ne faut pas s'attendre à des SSD PCI-Express 6.0 avant 2030, selon Tom's Hardware. Actuellement, les meilleurs SSD classiques emploient quatre lignes et peuvent atteindre environ 16 Go/s en théorie, et entre 12 et 14 Go/s en pratique, et il va donc falloir se contenter de ça pendant encore quelques années. La seule voie possible actuellement pour dépasser ça est paradoxalement celle d'Apple, qui alloue une ligne par puce de mémoire NAND dans ses SSD : sur les grandes capacités de stockage, il y a plus que quatre lignes et donc potentiellement un débit plus élevé1.
Une nouvelle génération de SSD PCIe 5.0. Image Silicon Motion.
Dans les faits, le PCI-Express 6.0 et le PCI-Express 7.0 ne sont pas inutiles pour autant : les deux technologies ciblent le monde des centres de données et les accélérateurs liés à l'IA, qui sont gourmands en bande passante. Dans une plateforme grand public, les deux normes ont un problème : la conception des cartes est compliquée. Un circuit sur une carte mère en PCI-Express 4.0 peut atteindre environ 30 cm en PCIe 4.0 avant de se retrouver avec un signal inutilisable, alors que la limite est de seulement 8 à 9 cm en PCIe 6.0. Des contraintes qu'il est possible de contourner en intégrant plus finement les composants et en partant sur des conceptions plus robustes dans le cas d'un centre de données, où le coût de la plateforme n'est pas nécessairement un problème. Mais dans un PC portable grand public qui ne doit pas dépasser quelques centaines d'euros ou dans une carte graphique dédiée, la longueur des traces devient un problème (très) important.
Enfin, c'est toujours important de le rappeler, si les SSD et quelques usages précis peuvent tirer parti directement d'une augmentation de la bande passante du bus, ce n'est pas réellement le cas des GPU. La différence entre PCI-Express 3.0, PCI-Express 4.0 et PCI-Express 5.0 demeure ténue dans la pratique, et les goulets d'étranglement dans ce domaine sont bien plus nombreux et plus prégnants que la liaison entre le GPU et le système dans la majorité des cas.
C'est un choix qui a un défaut : les petites capacités (256 Go) sont moins rapides car il y a moins de lignes allouées. ↩︎
Après votre permis de conduire, France Identité peut accueillir la carte grise de votre véhicule. Cette nouveauté est pour l’instant réservée à la bêta de l’application distribuée sur TestFlight. Le lancement officiel n'est, lui, pas pour tout de suite. Le ministre de l'Intérieur avait évoqué une généralisation de la carte grise dans France Identité en 2026.
Si vous ne faites pas partie des bêta-testeurs, vous pouvez rejoindre le programme de test maintenant, des places ont été ouvertes (mais on ne sait pas combien il en reste). Les données de l'app sont conservées lors de l'installation de la bêta, vous ne perdrez pas votre carte d'identité précédemment importée.
Avec cette bêta, vous pouvez donc dès à présent importer une carte grise d'un véhicule immatriculé après 2009 avec une plaque au format AA-123-AA. Pour ce faire, appuyez sur le bouton + en regard de « Cartes numériques », puis sélectionnez « Certificat d'Immatriculation de véhicule ».
Image iGeneration
Un écran présente alors les différentes étapes de l’import. Après avoir appuyé sur « Continuer » à deux reprises, entrez le numéro de formule et le numéro d’immatriculation inscrits sur votre carte grise. Saisissez ensuite votre code personnel et pour finir, lisez votre carte d’identité en NFC.
Image iGeneration
Au passage, cette bêta (version 1.3.3803) change l’interface de l’écran d’accueil. Le permis de conduire n’est plus caché derrière la carte d’identité dématérialisée, il est mis en avant dans une nouvelle section « Cartes numériques », qui comprend aussi la carte grise.
Un gros bouton au centre ouvre l’appareil photo pour scanner un QR code avec l’application, une action qui s’inscrit notamment dans le cadre d’une connexion avec France Identité via FranceConnect. La création d’un justificatif d’identité à usage unique, la toute première fonctionnalité de l’app, se lance en appuyant sur le bouton de partage présent sur l'écran d'accueil ou bien dans le menu lié à la carte d’identité.
La nouvelle interface de l'écran d'accueil et l'intégration de la carte grise. Image France Identité.
Pour rappel, pour pouvoir utiliser France Identité, vous devez posséder la nouvelle carte d’identité au format carte bancaire. Si vous ne voulez pas attendre que votre vieille carte en carton expire, le gouvernement a mis en place un motif pour demander un renouvellement anticipé, mais il n’est pas encore ouvert à tout le monde.
Mise à jour à 21 h : précision sur l'ouverture du programme de bêta-test aux nouveaux arrivants.
Mise à jour le 17 juin à 9 h 49 — La grosse panne de SFR qui avait débuté lundi en fin de matinée a été résolue. « L’ensemble des services mobiles qui ont pu être impactés par l’incident d’hier ont été rétablis à 100%. La mobilisation de toutes les équipes a permis ce retour progressif des communications dans la soirée, indique l'opérateur sur X. Nos techniciens restent attentifs à la situation pour assurer une qualité de service optimale sur nos réseaux. À ses clients, SFR présente à nouveau ses sincères excuses pour la gêne occasionnée et les remercie pour leur patience. » Les causes de la panne, qui semble aussi avoir touché des clients fixes même si l'opérateur ne le mentionne pas, n'ont pas encore été dévoilées.
Article original publié le 16 juin à 13 h 44 — Depuis la fin de la matinée, le réseau mobile de SFR est fortement perturbé dans plusieurs villes. De nombreux abonnés ne peuvent plus se connecter à internet en 4G ou 5G ni passer des appels téléphoniques. Les signalements de dysfonctionnements sur le site Downdetector ont explosé depuis midi. Le réseau fixe n’est pas épargné, avec des pannes signalées dans certaines zones.
Image SFR/iGeneration
SFR a confirmé sur X faire face à un problème, sans donner de détails pour le moment : « Nous vous informons qu’un incident technique impacte actuellement notre réseau. Nos équipes techniques sont pleinement mobilisées pour rétablir la situation. » Les clients des opérateurs mobiles virtuels qui exploitent le réseau de SFR (Prixtel, Syma…) sont eux aussi affectés.
Ironie du sort, le site qui doit permettre de suivre les incidents sur le réseau de SFR est lui-même en carafe actuellement.
Le clavier et les lunettes. Image Michael Gutensohn
Les modifications du Steam Deck, la console portable de Valve, ne sont pas courantes et Michael Gutensohn, qui utilise sa console avec une paire de lunettes de réalité augmentée XREAL One, a pourtant décidé de transformer radicalement le sien. Il l'a intégré dans un clavier Apple, un Magic Keyboard.
Les lunettes. Image XREAL.Le Steam Deck caché sous le clavier. Image Michael GutensohnUn espace de rangement. Image Michael Gutensohn
Son projet Bento, dont les plans sont disponibles en open source, est en fait une sorte de caisse de transport qui contient de quoi intégrer la carte mère d'un Steam Deck OLED, sans l'écran OLED. Les lunettes de réalité augmentée se branchent sur la sortie USB-C de l'appareil, un petit compartiment est présent pour ranger des accessoires (un hub USB-C dans son cas, mais aussi une souris) et l'ensemble de sa boîte prend la même surface au sol qu'un clavier Apple. Le tout donne l'impression d'avoir l'équivalent d'un ordinosaure des années 80 ou — pour une solution plus récente — d'un Raspberry Pi 400.
L'intégration est excellente. Image Michael GutensohnVous pouvez l'imprimer. Image Michael Gutensohn
L’un des derniers inconvénients des eSIM est finalement sur le point de disparaitre. iOS 26 dispose d’une fonctionnalité pour transférer facilement une eSIM vers un smartphone Android, et vice versa.
Image iGeneration
Il était déjà possible de transférer une SIM virtuelle d’une plateforme à une autre, mais il fallait pour cela passer par une procédure liée à son opérateur, ce qui n’était pas l’idéal. La nouvelle fonction intégrée à iOS 26 va simplifier cela en permettant de tout faire depuis les réglages du système.
Certains bêta testeurs ont vu apparaitre l’option « Transférer vers Android » dans leurs réglages de données cellulaires. Celle-ci n’est pas encore disponible pour tous les utilisateurs d’eSIM sur iOS 26, elle dépend sûrement des opérateurs. De plus, lors de l’ajout d’une eSIM sur son iPhone ou son iPad, iOS 26 comprend une nouvelle option « Transférer depuis Android ». En la sélectionnant, le système affiche un QR code à scanner avec un smartphone Android.
Nouvelle option sur iOS 26 pour transférer une eSIM depuis un appareil Android. Image iGeneration.
Nous avons fait un essai avec un iPhone 15 Pro sous iOS 26 et un Pixel 8 Pro sous Android 16. Le QR code généré par l’iPhone renvoie vers un service de migration de Google (migrate.google), mais le processus s’est soldé par un message d’erreur sur notre Pixel.
Image iGeneration
Du côté de Google, Android 16 semble intégrer en coulisses les briques nécessaires pour les transferts d’eSIM, même si aucune annonce officielle n’a été faite pour l’instant. La fonctionnalité reste manifestement incomplète. Même constat chez Apple : si la présence de ces options dans iOS 26 montre que le transfert d’eSIM entre les deux plateformes est en préparation, il faudra attendre une communication officielle pour en comprendre précisément le fonctionnement.
Pour rappel, le transfert facile d’eSIM entre iPhone est, lui, possible sans iOS 26. Alors qu’Orange et SFR ont été les premiers à prendre en charge cette fonctionnalité, ils viennent d’être suivis par Free Mobile et Bouygues Telecom.
Le Schleswig-Holstein n'est pas le plus grand des Länder allemands, mais il abandonne les outils de Microsoft et c'est une avancée importante dans ce domaine. D'ici trois mois, une partie des fonctionnaires, policiers ou juges du Land n'utiliseront en effet plus Teams, Microsoft Office ou Outlook. Ils vont être remplacés par des outils open source comme LibreOffice ou Open-Xchange, une alternative à Microsoft Exchange conçue outre-Rhin.
Un des symboles de la région, le phare de Westerheversand. Marco Leiter, CC BY-SA 4.0.
Ce changement radical, qui devrait aussi dans le futur toucher les enseignants, est notamment mis en place pour tenter de réduire la dépendance numérique aux outils nord-américains mais devrait aussi permettre de faire économiser des dizaines de millions d'euros à l'administration locale. Au-delà des outils eux-mêmes, une migration vers un système d'exploitation GNU/Linux en lieu et place de Windows est aussi prévue, mais pas directement. De même, les infrastructures qui stockent des données devraient abandonner les serveurs de Microsoft — un des champions dans ce domaine — pour passer chez des fournisseurs allemands.
La question de la pérennité de choix demeure tout de même importante, et le cas de Munich (en Bavière) est probablement le plus connu. La ville était passée sous GNU/Linux dès 2004, avant de revenir en partie à Windows en 2020. Mais la ville continue à mettre en avant l'open source pour de nombreux usages. Enfin, l'abandon de Windows 10 en octobre devrait aussi accélérer le passage de certaines administrations vers des solutions open source, notamment à cause des coûts associés à la migration vers Windows 11 (ou à ceux de la maintenance de Windows 10, proposée aux entreprises).
Avec iOS 26, Apple introduit une nouvelle mesure pour s’assurer que les mises à jour automatiques du système fonctionnent en toute transparence. « En fonction de la quantité d'espace libre disponible, iOS peut réserver dynamiquement de l'espace pour que les mises à jour automatiques puissent être téléchargées et installées avec succès », est-il indiqué dans les notes de version d’iOS 26.
Écran d’accueil d’iPadOS 26. Image iGeneration.
Apple ne donne pas de détails, mais on suppose que s’il reste plusieurs (dizaines) de giga-octets inutilisés sur l’iPhone ou l’iPad, le système peut en réserver une partie pour installer dans la foulée la mise à jour en attente. Car il faut à chaque fois plus de giga-octets de disponibles pour cette opération : il faut d’abord pouvoir télécharger le fichier, puis disposer de suffisamment de marge pour sa décompression et son installation.
Depuis iOS 9, si votre appareil manque d’espace pour l’installation, le système peut vous proposer de supprimer temporairement des applications puis de les réinstaller automatiquement une fois que la mise à jour est effectuée. Cela peut donner un coup de main, mais il arrive parfois qu’il faille faire soi-même du ménage pour permettre une mise à jour.
Message d’iOS proposant de faire de la place pour installer une mise à jour.
La nouvelle mesure d’iOS 26 ne devrait pas changer la donne pour les appareils les plus contraints en matière de stockage — on pense notamment à l’iPad 8 équipé de 32 Go par défaut —, mais elle pourrait fluidifier les installations pour les autres.
C'est une petite nouveauté anodine, mais pratique : avec macOS Tahoe, il est plus simple de modifier la couleur des loupiotes des manettes de PlayStation, que ce soit les DualShock 4 (PlayStation 4) ou DualSense (PlayStation 5).
Une DualSense en orange. Image MacGeneration.
Avec macOS Tahoe, il suffit de se rendre dans les Réglages Système, dans la section Manettes de jeu (elle n'apparaît que si vous avez une manette). Vous pourrez ensuite choisir la couleur des LED (six couleurs différentes), réassigner les boutons de la manette ou modifier la force du retour tactile avec une DualSense. Une simple pression sur OK mettra à jour la couleur des bandes lumineuses de la manette, placées autour de la zone tactile sur la DualSense1.
Le réglage sous macOS Tahoe. Image MacGeneration.
C'est aussi possible sur les systèmes d'exploitation actuels (de macOS à iOS) mais la manipulation nécessite de créer un profil dédié (dans la même zone des réglages), de choisir une couleur dans le profil et d'assigner le profil à la manette. Une manipulation fastidieuse et peu intuitive, contre un accès direct bien plus logique et évident avec la prochaine version de macOS.
Il s'agit d'une grosse LED à l'arrière sur la DualShock 4, avec éventuellement une zone dans le pavé tactile si vous avez la seconde variante de la manette. ↩︎
Apple va bientôt élargir le cercle de personnes pouvant tester en avance les nouveautés des AirPods. À l’heure actuelle, les pré-versions des firmwares des écouteurs sont liées aux bêtas développeurs d’iOS. Mais à partir de juillet, il sera possible de les obtenir dans le cadre du programme de bêta publique.
Si vous installez la bêta publique d’iOS 26 le mois prochain, vous verrez dans les réglages de vos AirPods Pro 2 ou de vos AirPods 4 (les autres modèles ne sont pas concernés dans l’immédiat) un message vous proposant d’installer le firmware en bêta.
La mise à jour des AirPods Pro 2 et des AirPods 4 liée à iOS 26 apporte entre autres des notifications liées à la recharge, une mise en pause de lecture lorsque l’on s’endort et une fonction déclencheur pour l’appareil photo.
Apple n’a pas lésiné sur les fonctions Apple Music pour sa future fournée de systèmes, et va proposer des pochettes plus vivantes sur l’écran verrouillé de l’iPhone. Les images pourront prendre tout la surface d’affichage et s’animer de différents effets, laissant également l’accès aux contrôles du son. Apple ne va pas garder l’exclusivité sur cette jolie fonction : elle sera également accessible aux développeurs tiers, comme Spotify ou Deezer.
Une pochette animée vue pendant la WWDC. Image Apple
Tout passe par une API baptisée MPMediaItemAnimatedArtwork, dès à présent essayable par les développeurs. Elle permet à une application en train de lire un contenu de fournir au système un clip vidéo animé, qui s’affichera sur l'écran de verrouillage. Il est aussi possible de fournir des images de secours, apparaissant pendant le chargement de la vidéo. Les utilisateurs n’appréciant pas ce rendu pourront le désactiver directement dans les Réglages de l’app. Pour ceux au forfait limité, il est possible de les afficher uniquement en Wi-Fi.
L’API se destine évidemment aux services de streaming en animant les pages de playlist, d’album et d’artistes, mais devrait également fonctionner pour les apps de livres audio ou de podcasts. Reste à voir si les services tiers vont s’emparer de la nouveauté. Certains grands noms comme Spotify traînent des pieds pour ajouter les dernières technologies d’Apple : AirPlay 2 ou l'intégration native de la lecture HomePods se font toujours attendre. iOS 26 sera disponible pour tous en septembre, ce qui laisse aux développeurs le temps de se préparer.
D’autres nouveautés liées à Apple Music ont été présentées pendant le keynote. On va pouvoir utiliser un iPhone en guise de microphone pour du karaoké sur tvOS, tandis que les paroles seront automatiquement traduites. La prononciation va également être ajoutée, ce qui sera pratique pour les langues avec un alphabet complexe (japonais, coréen…). AutoMix se veut être une sorte de DJ IA améliorant les transitions, et il sera possible d’épingler ses playlists au sommet de sa bibliothèque.
Cela n’aura pas trainé : moins d’une semaine après la sortie de la première bêta de macOS Tahoe, un développeur propose déjà une solution pour ceux qui n’aiment pas la barre des menus transparente. GlassBar (gratuit) est un petit utilitaire qui opacifie la barre des menus, permettant de revenir à la situation que l’on connaît bien avec macOS depuis plusieurs années. L’app propose une petite réglette pour ajuster le niveau d’opacité et ainsi obtenir une barre plus ou moins translucide, sachant que la couleur du fond d’écran infuse toujours dans la barre.
L’utilitaire fonctionne comme promis et n’a pas posé de problèmes pendant mes tests, même si j’ai eu un plantage inopiné. Il faut dire que GlassBar est une app vraiment récente, forcément, alors des bugs peuvent subsister, tandis qu’il faut se contenter de fonctionnalités peu nombreuses. La seule option, outre le niveau de transparence, est la possibilité d’afficher un arc-en-ciel sous la barre des menus. Son développeur a prévu d’autres options, notamment pour choisir une couleur arbitraire, en plus d’une sélection de couleurs proposées par le développeur.
GlassBar sait ajuster ses effets si vous changez la définition de l’écran et l’utilitaire gère aussi plusieurs écrans, même s’il affiche les mêmes paramètres partout pour l’heure, cela devrait aussi changer. En attendant, l’app est distribuée gratuitement sur GitHub (son code source reste fermé), où vous pouvez aussi remonter des bugs auprès du développeur.
La barre de menu en mode arc-en-ciel. Image MacGeneration.
macOS 26 est nécessaire, l’interface n’est proposée qu’en anglais.
iOS 26 peut vous prévenir quand vos AirPods sont entièrement rechargés, comme le système le faisait déjà pour les Apple Watch. Depuis l’installation de la mise à jour, nous avons été plusieurs à la rédaction à constater l’affichage d’une notification indiquant que les batteries de écouteurs étaient pleines. Si on veut charger ses AirPods avant de partir, c’est une bonne manière d’avoir l’information sans devoir tapoter régulièrement le boîtier des écouteurs, pour savoir si la LED est encore orange ou si elle est passée au vert.
La notification indiquant la fin d’une charge à gauche, le paramètre à désactiver si l’on n’en veut pas à droite. Image WatchGeneration.
Cette nouvelle capacité est liée à la bêta du firmware destiné aux AirPods, une version distribuée depuis quelques jours à condition d’utiliser iOS 26. Cela ne concerne pour l’heure que deux modèles, les AirPods 4 (avec ou sans isolation active) et les AirPods Pro 2, dans toutes leurs variantes (Lightning ou USB-C). Sauf changement en cours de route, les autres écouteurs conçus par Apple ne devraient pas y avoir droit.
Les notes de version fournies par Apple suggèrent que les notifications peuvent aussi vous alerter au contraire qu’une charge est nécessaire, on imagine si leur batterie est quasiment vide. Si vous ne voulez pas de ces alertes, vous pouvez en tout cas les désactiver toutes dans les réglages spécifiques des AirPods : ouvrez « Batterie », puis décochez « Notifications de charge ». Dans mon cas, le paramètre était actif par défaut.
Alors que la WWDC 2025 a maintenant fermé ses portes, que la chaleur revient (entrecoupée d’orages) et que les manceaux s’endorment au son des voitures de course, il est temps de prendre un peu de recul sur le keynote de lundi, et d’entrevoir les possibilités futures qu’il apporte avec Mark Gurman.
Viaje Espacial
Même si le gros du morceau pour nombre d’entre nous a bien sûr été la nouvelle interface Liquid Glass, qui remet à plat toutes les conventions graphiques utilisées depuis bien des années, CarPlay n’a cette fois pas été oublié, comme le peu de nouvelles sur la page le concernant du site Apple aurait pu laisser penser.
Au contraire, c’est l’une des plus grosses évolutions qu’aura connu l’interface depuis qu’elle existe. Si la version actuelle est déjà très pratique et utilisable au quotidien, celle intégrée dans iOS 26 promet d’aller au-delà, et de permettre des interactions complètes :
l’arrivée d’un appel ne prend plus la fenêtre entière, et s’affiche comme une notification. Fini le moment rageant où la belle-mère appelle alors qu’arrivait une intersection compliquée...
Messages a évolué, permettant de répondre sur l’interface avec des smileys, comme l’appui long sur un message dans l’iPhone. Il est aussi possible de mettre en favoris certaines conversations.
CarPlay va (enfin !) permettre de lire des vidéos quand la voiture est à l’arrêt.
les Activités en direct s’affichent aussi sur CarPlay, de la même manière que sur l’iPhone.
Bien entendu, Apple préférerait que tout le monde passe sur CarPlay Ultra... mais ce rêve de Cupertino étant loin de pouvoir se réaliser, il est heureux de voir qu’elle n’a pas pour autant abandonné son interface d’origine. Au contraire, elle est maintenant à niveau pour être encore plus pratique qu’avant.
Un Año Más
visionOS évolue lui aussi, comme le reste des systèmes. La fonction permettant de scroller avec les yeux est, selon Mark Gurman, une excellente nouveauté qui ne fatiguera pas les yeux de l’utilisateur, comme on aurait pu le penser à première vue.
Tant qu’un produit plus accessible ne sera pas disponible, visionOS n’évoluera que par petites touches. Image Apple.
Cependant, à part avoir donné son feeling à beaucoup d’éléments d’interface des autres appareils d’Apple, visionOS n’a pas donné grand chose de plus cette année : l’ajout des widgets, la personnalisation des murs réels avec des images, ou encore le multi-utilisateurs sont de bons ajouts, mais rien de très marquant à part ça. Il faut dire que le Vision Pro reste un marché de niche : trop lourd, trop cher, Apple s’est bien rendue compte qu’il ne pourrait convaincre qu’une petite partie du public, et a concentré ses efforts ailleurs le temps de faire une version plus accessible. Preuve en est, elle n’a même pas pris le temps de porter des versions natives de la majorité de ses apps telles Pages, Maps et bien d’autres.
Apple pourrait faire le meilleur système du monde pour casque de réalité augmentée, tant que le logiciel ne suit pas derrière, ça ne servira pas à grand chose.
Hermano Sol, Hermana Luna
Il semble qu’Apple ait décidé, le temps que la versions LLM de Siri se refasse une santé, de s’appuyer autant que possible sur son partenaire OpenAI : déjà impliqué dans les réponses avancées de Siri, ChatGPT fait maintenant partie intégrante d’Image Playground, entre autres. Et on ne va pas se le cacher, c’est une bonne nouvelle tant Image Playground était très, mais alors très loin des capacités de ses concurrents !
La traduction instantanée pourrait s’avérer être une évolution bien plus marquante que l’intégration de ChatGPT à Image Playground. Image Apple.
Apple n’oublie cependant pas ses propres outils pour Apple Intelligence, et même si ça n’a pas été présenté avec la grandiloquence habituelle, les évolutions sont là, et bienvenues : la traduction instantanée dans les messages et les appels est une très grande avancée, et a l’air d’être plutôt bien finie.
Au final, Apple devrait s’appuyer de plus en plus sur OpenAI à court terme, ce qui n’est pas plus mal pour combler les lacunes qu’elle peut avoir en LLM le temps de monter en régime. Et l’entreprise fait ça avec toute l’intelligence qu’on lui connaît concernant la protection des données de ses utilisateurs, ne laissant OpenAI accéder qu’à la portion congrue de celles-ci, tout en profitant au maximum du potentiel de ChatGPT, intégré dans les interfaces maison.
Mais bien entendu, le gros morceau de ce keynote reste Liquid Glass. Si ce changement d’interface est très important, et apporte un vent de fraîcheur bienvenu sur tous les systèmes de la pomme, il est fort probable que ce ne soit que le début de la transformation selon Mark Gurman.
Selon lui, les nouvelles interfaces sont certes jolies, mais surtout pensées pour le tactile et les écrans OLED. Si ces derniers sont en effet en train de se démocratiser sur la quasi totalité de la gamme Apple (les Mac font encore un peu de résistance, mais plus pour très longtemps semble-t-il), les ordinateurs de Cupertino n’ont encore jamais montré le moindre signe d’un passage au tactile. Selon les informations qu’il a pu glaner, cela devrait changer d’ici quelques années : Apple aurait en stock un iPad pliable de 19 pouces de diagonale, et les Mac devraient passer petit à petit eux aussi au tactile.
Ainsi, le Mac et l’iPad continueront leur fusion par petits pas : alors que la tablette conservera le tactile comme interface principale tout en faisant de plus en plus usage du clavier et du trackpad comme outils secondaires, le Mac devrait faire le chemin inverse, et introduire une touche de tactile aux côtés de ses outils historiques. Ce n’est certes pas la première fois que cette rumeur sort, mais après tout, Liquid Glass semble coller à l’idée de manière un peu plus pragmatique qu’en 2023.
homeOS ? Le grand absent du keynote l’est pour de bonnes raisons : comment présenter des produits qui ne fonctionnent pas, la partie logicielle de ceux-ci étant loin d’être terminée et prête ? Apple n’ayant pas envie de réitérer la catastrophe de la WWDC 2024, il était hors de question de présenter du matériel dont la date de sortie était loin d’être certaine, au risque sinon de se reprendre une shitstorm dont elle se passerait bien.
La présentation durant la WWDC aurait pu se faire niveau logiciel, ou au moins l’annonce de la fusion de tous les produits dédiés à la maison dans ce nom, mais Apple a choisi une autre voie, préférant attendre la sortie des fameux HomePad plus tard, dans une conférence tournée cette fois vers le grand public, plutôt qu’une WWDC dédiée aux développeurs.
El Club de los Humildes
S’il est une personne que personne n’a vu durant ce keynote, et n’est pas intervenue ensuite, c’est bien l’ancien grand maître de l’IA chez Apple : John Giannandrea. À part le fait de s’être fait dépouiller de la plupart de ses équipes, le plus gros souci du transfuge de Google était aussi son manque d’assurance durant les conférences. En effet, l’homme n’est pas du genre expressif, mais n’a pas non plus de filtre quand une question lui est posée, n’ayant pas hésité à faire part de ses doutes concernant l’intelligence artificielle durant une interview.
Le grand sourire a du diminuer ces derniers mois... Image Apple.
Il est clair que sa position actuelle des plus délicates n’a pas aidé à le remettre sur scène, mais sa mise à l’écart montre bien son isolement par rapport au reste des équipes dirigeantes : qui se souvient des premières interventions sur scène de Tim Cook, complètement monotone et ennuyeux (les choses se sont bien améliorées avec le temps, mais il a aussi compris qu’il devait limiter la durée de ses interventions, pour ne pas endormir son public), ou encore d’un Craig Federighi tout tremblant en montrant les premières images de Mac OS X Lion ? Les deux ont très bien évolué, parce qu’ils ont été soutenus dans leurs efforts par le reste des dirigeants. Il apparaît que Giannandrea n’aura pas cette chance, et cela donne une idée de son destin à plus ou moins long terme.
Maquillaje
Liquid Glass a beau sembler une belle couche de maquillage plus qu’autre chose, il laisse tout de même entrevoir qu’Apple a réorganisé son plan à la vitesse de l’éclair, pour faire avec les retards de son IA. L’interface unifiée n’est qu’une première pierre d’un tout nouvel édifice. Vivement la suite ! En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
À quoi reconnait-on une semaine de WWDC sur MacGeneration ? À la publication d’une quantité phénoménale d’articles ! Pour vous aider à vous y retrouver, voici la liste complète de nos contenus sur Liquid Glass, iOS 26, iPadOS 26, macOS Tahoe et les autres nouveautés présentées par Apple à la WWDC 2025. Pour lire l’intégralité de nos articles, abonnez-vous au Club iGen, notre offre premium. Vous profiterez en plus de nos sites et de notre app iOS sans publicité, ainsi que d’autres avantages.
Si nous avons d’ores et déjà analysé plusieurs évolutions majeures, comme Liquid Glass et le puissant Spotlight de Tahoe, il nous reste encore des nouveautés à passer au crible, ce que nous ferons tout au long des prochaines semaines. Et à coup sûr le design Liquid Glass va se polir au fil des bêtas, ce que nous ne manquerons pas de montrer.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Ça y est, c’est fait ! Apple a présenté cette semaine toutes ses nouveautés logicielles pour l’année à venir. Le grand thème de la WWDC 2025, c’était l’uniformisation. iOS, macOS et les autres systèmes partagent un design commun, Liquid Glass, et le même numéro de version, le 26. L’iPad se rapproche, lui, plus que jamais du Mac avec de nouvelles capacités. Et à cela il faut ajouter comme d’habitude une ribambelle de petites nouveautés.
La WWDC 2025 a-t-elle été décevante ou enthousiasmante ? On va essayer de répondre à cette question avec Christophe dans cet épisode spécial de Sortie de veille.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez l’émission directement dans ce lecteur :
Apple a ouvert un programme de réparation pour des Mac mini M2 (2023) frappés par une impossibilité de démarrer, ils ne s'allument plus. Les modèles concernés ont été fabriqués entre le 16 juin 2024 et le 23 novembre 2024.
Image Apple.
Vous pouvez vérifier si le vôtre est susceptible d'être touché par ce problème en saisissant son numéro de série sur cette page. La réparation sera à la charge d'Apple. Le programme couvre les Mac mini éligibles durant les trois années suivant la première vente au détail du produit, précise Apple.
Alors que la première bêta d’iOS 26 est sortie ce lundi, Apple enchaîne déjà avec une mise à jour pour les développeurs : surprise, ce n’est pas la bêta 2, mais une salve de correctifs. Elle n'est proposée que pour les iPhone 15 et 16. Elle doit corriger un problème qui faisait s'afficher un logo de batterie quasiment vide et une impossibilité de démarrer après l'installation de la première mouture de cette bêta 1. Le numéro de version évolue ainsi seulement dans sa lettre finale, passant de 23A5260n à 23A5260u.
Depuis la présentation de l’interface « Liquid Glass », certains y ont vu un retour des transparences, tentées en 2006 par Microsoft avec le terriblement mal famé Windows Vista. Et Redmond, bien heureux pour une fois de pouvoir balancer une pique sur son adversaire de toujours, rentre dans le jeu avec un petit troll vidéo un peu taquin.
Si le troll peut sembler viser juste, il pourrait être tout autant facile de rappeler que Microsoft a parfois tapé dans le mille sur certaines innovations, mais leur mise en œuvre était à chaque fois tellement catastrophique que ça ne marchait pas. Dans l’historique récent, se trouvent ne serait-ce que les TabletPC, concept ayant quasiment enterré l’idée de tablette tactile portable tant il était criblé de bugs et de lourdeurs (dans tous les sens du terme), avant que l’iPad arrive pour reprendre le concept de base et l’adapter pour en faire quelque chose d’utilisable et d’intéressant pour le grand public.
Et si Aero, l’interface de Windows Vista, a bien tenté pour la première fois la transparence calculée en temps réel pour une interface d’un système d’exploitation, les plus vieux d’entre nous se rappelleront aussi à quel point celle-ci était gourmande en ressources, au point de n’être fluide que sur les PC les plus puissants de l’époque. Désolé Steve (Ballmer pour le coup), mais ces effets de transparence, même si c'était « la meilleure fonction de Vista » étaient soit trop lourds pour les PC de l'époque, soit tellement mal codés que 20 ans plus tard, même une montre connectée arrive à les gérer.
À côté, Apple lance une interface utilisant force effets de transparence, certes 20 ans plus tard mais... faite pour fonctionner avec un nombre conséquent d’appareils, et dont même la beta est quasi fluide (pour l’utiliser tous les jours sur tous mes appareils depuis sa sortie, je peux en témoigner, NDLA).
Croyant enterrer l’iPhone, moins de dix ans plus tard c’est Windows Phone qu’ils ont mis en cercueil. Image AppleInsider.
Au final, même si l’avenir n’est pas encore écrit, les multiples événements passés nous rappellent la morale de cette histoire, courant depuis que les deux protagonistes se combattent, et ressemblant un peu à celle du Lièvre et de la Tortue : courir après les innovations, c’est bien. Les intégrer d’une manière attirante pour le grand public, et en adéquation avec le matériel de celui-ci, c’est mieux. Sinon, on se retrouve rapidement à enterrer sa propre interface, alors qu’on croyait danser sur le cercueil de l’idée de son adversaire...
Si vous vous intéressez un peu aux PC et aux composants informatiques, vous connaissez peut-être Linus Sebastian, le Youtubeur canadien de la chaîne Linus Tech Tips. Et si Linus n'était jamais le dernier à railler les Mac et les produits Apple, ça a visiblement un peu changé après un pari idiot, qui était « utiliser des Mac pendant 30 jours ». Qui est devenu « Ça fait 60 jours et on garde les Mac. »
Nos confrères trouvent macOS plutôt réussi et très cohérent dans les interfaces des applications1, surtout face à Windows. Ils trouvent aussi AirDrop très efficace et simple et Touch ID efficace, tout comme la possibilité d'employer une Apple Watch pour remplacer le mot de passe. Bien évidemment, tout n'est pas rose, et l'absence de Face ID est reprochée, surtout devant l'encoche des Mac.
Linus trouve aussi que la gestion des captures d'écran (un point important dans son travail) est un peu compliquée, avec des raccourcis compliqués à retenir (issus des premiers Macintosh) et peu d'options. De même, il reproche que les captures s'accumulent sur le bureau, mais il vante par contre l'intégration de l'enregistrement de l'écran directement dans le système, via QuickTime ou les raccourcis. Ceux qui ont dû le faire sous Windows comprendront : il est souvent nécessaire de chercher la bonne option dans les outils Xbox ou installer des outils tiers.
Linus garde son MacBook Air. Image LTT.
Si les deux compères ont eu un peu de mal à se faire au gestionnaire de macOS, qui demande un peu d'habitude, c'est la gestion des écrans externes qui est ici moquée. Et à raison : Apple propose peu d'options pour les moniteurs, avec des options parfois absentes (selon le moniteur) et un comportement peu cohérent quand on change de moniteur fréquemment. Linus ne comprend d'ailleurs pas pourquoi ce n'est pas mieux intégré à macOS.
Si macOS et les options de continuité sont vantés, ils trouvent aussi qu'une fonction qui n'est pas disponible chez nous a peu d'intérêt : la recopie de l'iPhone sur le Mac. La raison est triviale : les Mac n'ont pas d'écran tactile. Alex Clark trouve aussi que si Apple Music est très efficace sur la partie technique (l'audio et la qualité), l'interface est confuse… et personne ne devrait le contredire, tant Apple Music garde certains codes très datés issus d'iTunes.
Mac ou PC ? Image LTT.
Enfin, un point évident pour certains d'entre vous, la question des jeux vidéo est un problème. S'ils notent que les jeux Apple Silicon fonctionnent bien mais ne sont pas courants, ils expliquent que les quelques possibilités qui existent pour les (nombreux) jeux disponibles sous Windows fonctionnent mal. Et que si Parallels Desktop peut aider pour les logiciels professionnels, ce n'est généralement pas suffisant pour les jeux vidéo dans de bonnes conditions2.
Ils aiment les Mac… mais
Linus a utilisé un MacBook Air M2 dans sa version de base et il a visiblement été impressionné par l'autonomie. Et c'est normal : c'est un ordinateur capable de fonctionner pendant une journée de travail sans s'approcher d'une prise USB-C. Pour Alex, qui a un MacBook Pro, c'est l'écran, les haut-parleurs et l'autonomie qui impressionnent, des points sur lesquels les PC classiques sont rarement compétitifs.
Linus se plaint tout de même du Wi-Fi de son MacBook Air M2, qui lui a visiblement posé pas mal de soucis. Outre le fait que les Mac ne sont pas Wi-Fi 7, les comportements étranges sont en effet légions sur les Mac portables. Son acolyte, lui, n'a pas eu de soucis particuliers avec son MacBook Pro, mais bien avec un Mac Pro et sa puce Ethernet 10 Gb/s. Visiblement, nos confrères ont un réseau rapide qui pose des soucis avec les cartes Aquantia sous Windows… et sous macOS.
L'autre point reproché est celui des souris : ils n'aiment pas la Magic Mouse (une opinion courante) mais ils expliquent aussi que si le trackpad est excellent, la prise en charge des souris est ridicule. Le simple fait de devoir installer un logiciel dédié pour assigner le bouton précédent à un bouton de la souris a visiblement été une surprise. De même, ils considèrent que le fait de lier l'orientation du défilement à tous les périphériques (trackpad compris) est idiot : il devrait être possible de garder le défilement naturel pour un trackpad et le défilement habituel pour la molette d'une souris.
Une des conclusions de Linus est évidente : si certains peuvent vous dire « Ça marche, tout simplement », c'est généralement faux. macOS nécessite de s'habituer à la logique d'Apple et il est souvent nécessaire de télécharger des utilitaires plus ou moins obscurs pour que l'OS s'adapte à vos besoins. Ce qui n'a pas empêché Alex, considéré comme anti-Mac, d'acheter son propre MacBook Pro à la fin. Et dans l'ensemble, cette vidéo montre bien pourquoi les Mac continuent à avoir du succès, même s'ils ne sont évidemment pas parfaits.
C'est à ça que l'on reconnaît ceux qui ne connaissent pas les Mac depuis longtemps. ↩︎
Le point à prendre en compte, c'est que les exigences varient selon les personnes et qu'elles sont plus élevées quand il s'agit de journalistes qui testent des jeux sur des cartes graphiques haut de gamme. ↩︎
« Tahoe » rime avec « Vision Pro » : avec le framework CompositorServices, les applications macOS pourront envoyer des scènes tridimensionnelles vers le casque, sans besoin d’une application visionOS. SwiftUI permet maintenant de concevoir des interfaces volumétriques, de manipuler des objets virtuels et de projeter des éléments dans l’espace. Pour un peu, on dirait qu’Apple prépare l’arrivée d’un casque directement relié au Mac…
Image Apple/MacGeneration.
Cela tombe bien, « Apple travaille sur un Vision Pro qui se branche sur un Mac », selon Mark Gurman, le journaliste toujours bien renseigné de Bloomberg. Avec macOS 26 et visionOS 26, les développeurs pourront créer des applications qui tournent sur le Mac, mais affichent des contenus sur le casque. N’y voyez pas une manière de concevoir des applications spatialisées au rabais ; il s’agit plus probablement de faciliter la conception de contenus tridimensionnels.
Une application de modélisation architecturale, par exemple, pourrait permettre de travailler sur la visualisation 2D sur l’écran du Mac tout en projetant une visualisation 3D dans le casque. Puisque la même application gère les deux environnements, la manipulation de l’un pourra directement influer sur l’autre, sans latence ni désynchronisation. Voilà qui pourrait encore renforcer l’intérêt pour le Vision Pro dans les milieux industriels.
C'est au tour de l'iPhone XS de changer de statut au sein du SAV d'Apple qui considère ce modèle de 2018 comme « Ancien » (ou vintage en anglais). C'est le lot des produits de la Pomme lorsque 5 années au moins se sont écoulées depuis la fin de leur commercialisation.
Sur un plan logiciel, les XS ont reçu iOS 18 l'année dernière, il s'agissait de leur 6e mise à jour majeure. Ils s'arrêtent là, iOS 26 réclame au minimum leur successeur, l'iPhone 11.
L'iPhone XS est toujours pris en charge par les Apple Store et les réparateurs agréés sous réserve de la disponibilité des pièces nécessaires.
Dans deux ans, il sera considéré comme « obsolète » et il n'y aura de recours qu'auprès de bidouilleurs ou de réparateurs non agréés. L'iPhone XS Max avait précédé son petit frère en passant en vintage dès le mois de novembre dernier.
La page d'accueil d'Apple au lancement des iPhone XS. Source.
L'iPhone XS suivait l'iPhone X qui avait étrenné Face ID. Il l'améliorait sur quelques points et un grand modèle — Max de 6,5" — était ajouté, venant remplacer les iPhone Plus de 5,5". L'un des intérêts des iPhone XS fut leur capacité à gérer deux SIM au lieu d'une seule, la seconde étant de type eSIM.
Enfin, on l'aura peut-être oublié, mais des visuels de cet iPhone et de l'Apple Watch qui allait l'accompagner furent dénichés astucieusement juste avant leur présentation par Apple, au grand dam de celle-ci.
La bêta de tvOS 26 a été décortiquée, et elle montre que les Apple TV et les HomePod compatibles Thread vont passer à la version 1.4 du protocole. Cette version n'est pas anodine, car elle va améliorer la prise en charge dans les réseaux composés de plusieurs appareils issus de différentes marques. Actuellement, si vous avez (par exemple) un routeur Apple (comme un HomePod mini) et un modèle d'une autre marque, Thread passe par des réseaux séparés. Avec Thread 1.4, ils seront unifiés, ce qui devrait améliorer les performances et l'interopérabilité.
L'Apple TV est un routeur Thread dans certains cas. Image Apple.
La norme devrait aussi améliorer les performances en permettant aux routeurs de bordure compatibles de profiter de l'Ethernet et du Wi-Fi en même temps pour faire le lien entre le réseau Thread et votre réseau local. Mais aussi simplifier de nombreux points sur la maintenance et permettre d'installer un appareil sans interaction physique. C'est encore une fois anodin sur le papier, mais pratique pour ceux qui installent du matériel : un périphérique placé dans un endroit inaccessible pourra quand même être ajouté, comme l'explique Matter Alpha.
Pour rappel, les HomePod 2 et HomePod mini sont compatibles Thread, mais se connectent au réseau local uniquement en Wi-Fi. Les Apple TV 4K de 2e génération et les Apple TV 4K de 3e génération avec Ethernet peuvent aussi prendre en charge un réseau Thread, avec une liaison en Wi-Fi ou en Ethernet vers le réseau local. Et si vous n'avez pas compris la différence entre Thread — qui est une liaison physique — et Matter (le protocole de domotique, qui profite d'une liaison physique qui peut être Thread), nous avons un excellent article sur le sujet.
Si vous aimez les jeux 16 bits (et certains 32 bits) de SEGA, nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que plusieurs jeux rétro deviennent totalement gratuits dans leurs versions iOS (et Android). La mauvaise, c'est qu'il y a une bonne raison à cette gratuité : SEGA abandonne le développement de ces jeux, ce qui implique qu'ils fonctionnent actuellement, mais qu'il est possible qu'ils posent des problèmes dans le futur, avec des mises à jour d'iOS (par exemple).
De façon plus étonnante, Sonic The Hedgehog 4 Episode I reste payant (3 €) et Sonic the Hedgehog Classic, le premier de la série, reste payant avec des achats in-app. Notons que certains étaient gratuits avec des achats in-app, mais ils ont été supprimés.