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L’AI Pin revient d’entre les morts avec le projet OpenPin

Alors que l’on croyait l’AI Pin mort et enterré, après le rachat par HP qui a immédiatement mis fin aux serveurs de l’assistant personnel, il semble qu’il puisse rêver d’un avenir à la Nabaztag plutôt que de rester un presse-papier exubérant.

Comme le rapporte 9to5Mac, un projet open-source du nom d’OpenPin a vu le jour, avec pour objectif de faire renaître ces petits objets et leur apporter toutes les fonctions d’origine, et bien plus encore.

they tried to shut it down.

we brought it back.

with a $25 tool and a few lines of code, the ai pin lives again.

your moment is now. join us — https://t.co/HyiRcAt0i5 https://t.co/hx2hcSDF36

— 23 (@23box_) April 21, 2025

L’équipe à la tête de ce projet n’a bien entendu rien à voir avec Humane, ni HP, et a réussi à « libérer » un AI Pin avec 25 dollars d’outillage et quelques lignes de code. Reste maintenant à faire grandir l’idée, ce qui permettrait à cet objet de finir autrement que comme un objet de décoration sur l’étagère. La première étape est franchie, il n’y a plus qu’à développer !

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Perplexity met une méchante claque à Apple en montrant ce qu’ils pourraient faire de Siri

Pendant qu’Apple réorganise l’équipe en charge de Siri, espérant faire sortir l’assistant vocal de l’impasse et lui offrir enfin les fonctions que la firme avait présenté en vidéo à la WWDC 2024, Perplexity a décidé d’appuyer là où ça fait mal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait mal, très mal.

Maps, Mail, Apple Music... Perplexity propose des interactions plus évoluées que Siri dans iOS, et sans se tromper. Captures MacGeneration.

Il y a à peine une semaine, comme le rapporte 9to5Mac, le CEO de la start-up, Aravind Srivinas, a lancé une suggestion :

Devrions-nous créer une version de Siri qui fonctionne correctement sur les tâches simples ? Que voudriez-vous trouver sur un assistant vocal intégré à iOS ? Si l’idée vous semble intéressante, nous la mettrons dans la liste des priorités.

Et moins d’une semaine plus tard... Perplexity a montré ce que donnerait un assistant vocal réellement dopé à l’intelligence artificielle sur iOS.

Bien entendu, l’entreprise n’a pas remplacé Siri sur iOS. Tout simplement parce que c’est impossible : de part son intégration poussée avec l’OS des iPhone, aucun autre assistant ne peut être invoqué par la voix quand le téléphone est verrouillé, et nombre d’actions sont impossibles à effectuer autrement qu’avec Siri, les autres IA n’ayant accès qu’à une infime partie des interactions possibles avec iOS.

Introducing Perplexity iOS Voice Assistant

Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.

Update your app in the App Store and start asking today. pic.twitter.com/OKdlTaG9CO

— Perplexity (@perplexity_ai) April 23, 2025

La démonstration est tout de même l’équivalent d’une claque pour Cupertino : non seulement Perplexity a des interactions bien plus évoluées que Siri, mais arrive en plus à faire nombre de tâches avancées alors que l’IA est enfermée dans un carcan le plus serré possible par Apple. Ainsi, l’app arrive à interagir avec Rappels, Apple Music, Podcasts, mais peut aussi faire des réservations, effectuer des recherches pertinentes dans Apple Maps, ou même rédiger un e-mail complet et l’ouvrir dans l’app Mail, où vous n’aurez qu’à le vérifier avant de taper sur « Envoyer ».

Si la réflexion, en toute logique, ne doit pas dater de la proposition faite par le CEO de la start-up, le résultat ressemble tout de même à un camouflet pour Apple : malgré les limitations strictes imposées par le système pour donner toute sa place à Siri, une IA concurrente arrive à proposer plus d’interactions dans iOS... Espérons que cette claque motive d’autant plus les équipes nouvellement remaniées pour proposer un Siri 2.0 qui soit vraiment au niveau des attentes.

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Les TV LG 2022 et ultérieures transformées en Xbox

Après les PC et leurs application Xbox, les smartphones Android, les iPhone et iPad, ou encore les Mac... l’app Xbox arrive maintenant sur les téléviseurs. Si elle a commencé tranquillement sur les lucarnes fabriquées par Samsung en 2022, Microsoft a noué un nouveau partenariat avec LG pour équiper les téléviseurs de la marque.

Votre TV LG est maintenant une Xbox. Manette non incluse. Image Microsoft.

Ainsi, les TV LG à partir de webOS 24 (ce qui correspond aux OLED 2022, à quelques modèles 2023 et la majeure partie de la gamme 2024 et ultérieure) pourront télécharger l’app Xbox, comme le rapporte The Verge, et profiter de plus d’une centaine de jeux disponibles sans avoir à acheter la console de chez Redmond.

L’idée de regarder une vidéo dans son bain poussée à son paroxysme... Image LG.

L’étrange écran sur pied à roulettes StandbyME de la marque fait aussi partie des modèles compatibles, étendant ainsi les capacités de cet écran mobile que l’on peut balader un peu partout dans la maison.

Microsoft semble de plus en plus miser sur la disponibilité multi-plateformes pour le jeu. Est-ce à dire pour autant que la version « physique » de la Xbox est condamnée, et que les Series S et X seront les dernières ? Aucune affirmation pour le moment, mais le matériel n’étant historiquement pas la plus grosse source de revenus des consoles...

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Free offre la carte SIM aux abonnés Freebox pour le forfait 5G, au lieu de faire payer 10 €

Si la carte SIM est passée d'un format carte de crédit à une puce intégrée dans nos smartphones et autres montres, le prix de cette dernière, lui, n'a jamais réellement bougé : les opérateurs facturent généralement la carte SIM ou l'eSIM, souvent au prix de 10 €. Free vient de changer ce point dans un cas précis : les abonnées à une offre Freebox peuvent obtenir la carte SIM (ou l'eSIM) gratuitement s'ils prennent un forfait Free 5G. C'est donc un nouvel avantage pour les personnes qui sont déjà chez Free, car le forfait en question est illimité pour les possesseurs d'une Freebox alors qu'il ne propose « que » 350 Go de données pour les autres.

La carte SIM est offerte sur un forfait précis si vous êtes déjà clients chez Free.

Ce changement de la part de Free est une bonne nouvelle, qui va peut-être faire bouger les lignes : l'opérateur facture généralement 10 € pour la carte SIM, comme SFR et Orange. Le quatrième opérateur majeur, lui, tend à être un peu plus généreux : chez Bouygues Telecom, la carte SIM est offerte avec certains abonnements et est facturée 1 ou 5 € avec d'autres. À l'heure de la dématérialisation, faire payer 10 € pour envoyer une carte SIM semble anachronique, tout comme demander la même somme pour envoyer un profil de configuration dans un smartphone, mais il n'est pas certain que les opérateurs décideront de faire disparaître cette source de revenus dans tous les cas, et le choix de Free le montre bien : ce petit cadeau n'est offert qu'aux clients qui sont déjà acquis en partie à la société.

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QEMU passe en version 10 et gagne quelques fonctions graphiques sur les Mac

QEMU vient de passer en version 10 et cet émulateur apporte une nouvelle fonction intéressante pour les utilisateurs de macOS : une prise en charge des cartes graphiques (et donc de l'accélération vidéo) avec un client macOS. Cette nouveauté est fonctionnelle tant sur les Mac Intel que sur les Mac Apple Silicon, et elle repose sur les outils de virtualisation d'Apple.

UTM repose sur QEMU pour certaines tâches.

QEMU est un émulateur complet qui prend en charge de nombreuses architectures — ARM, x86, PowerPC, SPARC, etc. — et qui peut être couplé à des outils de virtualisation, comme KVM. Sur une machine x86, par exemple, il va émuler le CPU dans le cas d'une architecture différente (si vous voulez exécuter un système d'exploitation pensé pour les puces ARM) mais il est possible de virtualiser le CPU dans le cas d'un système d'exploitation pour x86, ce qui améliore évidemment très nettement les performances. QEMU est intégré dans certains outils de virtualisation sous macOS (comme UTM) pour exécuter un système d'exploitation x86 sur un Mac Apple Silicon, comme Windows XP.

Windows XP avec UTM, via QEMU.

La nouveauté au niveau de l'accélération graphique nécessite un client macOS sur un hôte macOS, et permet de profiter de l'accélération graphique prodiguée par les outils de virtualisation d'Apple. C'est un choix intéressant pour exécuter une machine virtuelle sous macOS, car certaines applications n'acceptent pas de se lancer en l'absence d'accélération vidéo.

Les nouveautés de cette version 10 ne se limitent évidemment pas à ça : nous pouvons noter la prise en charge de deux nouvelles cartes ARM — QEMU tend à émuler des systèmes complets —, des améliorations sur la prise en charge des puces HPPA (une architecture RISC), LoongArch (un jeu d'instructions chinois), RISC-V, s390x (utilisé par IBM) et x86. Elle améliore aussi la prise en charge du VFIO dans certains cas, une technologie qui permet à une machine émulée de profiter directement du matériel, par exemple un GPU.

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Meta améliore l’intelligence artificielle intégrée aux lunettes Ray-Ban pour les utilisateurs européens

Les porteurs européens des lunettes conçues en collaboration entre Ray-Ban et Meta peuvent désormais utiliser davantage de fonctionnalités fournies par Meta AI, l’intelligence artificielle conçue par le créateur de Facebook. La traduction en direct est ainsi active partout où les lunettes sont vendues, dans quatre langues pour le moment : anglais, français, italien et espagnol. La fonctionnalité peut même agir sans connexion à internet, à condition tout de même de télécharger en amont les packs de langue nécessaires.

La nouvelle paire de lunettes qui vient s’ajouter à la gamme de lunettes Ray-Ban Meta. Image Meta.

La fonction peut être activée en demandant « Hey Meta, active la traduction en direct ». Le porteur des lunettes entendra une traduction en temps réel dans sa propre langue, tandis que l’interlocuteur pourra voir sur le smartphone associé aux lunettes ce que le porteur dit. Autre nouveauté, Meta AI pourra aider les utilisateurs à déterminer ce qu’ils voient dans davantage de pays et notamment en Europe. Jusque-là réservée aux États-Unis et au Canada, cette fonctionnalité permet aussi de traduire du texte dans le monde réel ou encore de convertir des devises, sans avoir à dicter les sommes à l’intelligence artificielle de Meta.

L’entreprise active aussi Meta AI dans d’autres pays européens à compter d’aujourd’hui : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Norvège et Suède. Dans tous les pays européens, on peut aussi interroger Meta AI pour lui poser des questions générales. Les États-Unis et le Canada gardent toutefois leur avance avec un nouveau mode plus fluide, où l’on peut mélanger les demandes vocales avec les informations transmises par la caméra intégrée aux lunettes et discuter plus naturellement sans avoir à relancer l’assistant à chaque fois. Ce mode devrait se généraliser par la suite, les déploiements se faisant à chaque fois par vagues.

Image Meta.

À l’avenir, Meta annonce aussi l’intégration d’Instagram, pour recevoir et envoyer des messages privés et même passer et recevoir des appels audio et vidéo par le biais des lunettes. L’intégration des services de musique (Spotify, Apple Music et Amazon Music) n’est plus limitée géographiquement, même s’il faut avoir configuré l’appareil en anglais pour que cela fonctionne. Shazam est aussi de la partie pour identifier un morceau que vous entendez.

Les lunettes Ray-Ban Meta sont en vente en France à partir de 329 €, avec trois styles principaux et plusieurs coloris pour les montures et les verres à chaque fois. On peut même en commander à sa vue, à condition de passer par Ray-Ban directement.

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

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Kernel Panic : 20 ans d’Intel, merci et bon débarras ?

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

Le 6 juin 2005, Steve Jobs annonçait l’abandon de l’architecture PowerPC pour un passage aux processeurs Intel. Le CEO justifiait cette décision par l’impossibilité de construire les produits envisagés en restant sous PowerPC, louant au passage la feuille de route ambitieuse d'Intel. Si cette annonce en a inquiété certains, la transition s’est faite de manière fluide : Apple n’aura eu besoin que de quelques mois pour tourner la page.

Cupertino avait fait en sorte que cette petite révolution se passe en douceur pour les utilisateurs. Rosetta permettait aux Mac Intel de lancer des apps PowerPC, tandis que des binaires universels étaient déjà présents pour plus de clarté. En plus d’une puissance accrue, le passage sous Intel laissait également la possibilité aux plus frileux d’installer Windows, un argument intéressant pour les clients venant du monde du PC.

L’ère Intel aura duré 15 ans. Le 22 juin 2020, Apple annonçait l’abandon d’Intel pour un passage vers ses propres puces ARM. Avec le recul, comment s’est déroulée l’époque Intel ? Quelles étaient les relations entre le fondeur et son client ? Autant d’aspects sur lesquels nous revenons dans ce nouvel épisode de Kernel Panic, en compagnie de Pierre et de Jean-Baptiste Leheup du blog l’Aventure Apple.

Bonne écoute !

Pour aller plus loin

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Comment Intel fait piétiner les Mac

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OpenAI voudrait bien acheter Chrome, si le navigateur de Google était à vendre

OpenAI serait intéressé par un achat de Chrome, si Google devait effectivement le vendre. C’est ce qu’a indiqué Nick Turley, le responsable produit de ChatGPT, à l’occasion du procès qui oppose le département de la justice des États-Unis (DOJ) à Alphabet, comme le rapporte le site The Information. Pour rappel, la procédure judiciaire en cours s’intéresse à la position dominante du géant de la recherche et la conclusion semble tourner en faveur d’une vente contrainte du navigateur web créé par Google. Le DOJ a justement fait appel à OpenAI pour prouver que des acteurs majeurs de la tech américaine pourraient être intéressés par une acquisition.

La future icône de Chrome ? Image MacGeneration.

Du point de vue du concepteur de ChatGPT, acheter Chrome aurait en effet tout son sens. Le navigateur web le plus populaire au monde pourrait faire une grande place à l’intelligence artificielle la plus populaire au monde et rapporter à OpenAI encore plus d’utilisateurs. On pourrait en outre imaginer des intégrations plus profondes, puisque ChatGPT remplace de plus en plus les moteurs de recherche traditionnels et pourrait même interagir avec les pages web affichées par le navigateur.

L’idée d’un navigateur maison n’est pas nouvelle pour OpenAI, qui aurait même travaillé sur un prototype l’an dernier. On ne sait pas si l’idée a avancé, peut-être que l’attaque du DOJ contre Google incite l’entreprise de Sam Altman à attendre pour voir ce qui se passera de ce côté.

OpenAI envisagerait de lancer un navigateur web

OpenAI envisagerait de lancer un navigateur web

Naturellement, l’échange dans une cours de justice n’est pas une négociation commerciale et rien ne dit que le concepteur de ChatGPT ait les moyens pour acheter Chrome. C’est d’ailleurs l’un des plus gros défis de cette idée de forcer Alphabet à vendre le navigateur : évaluer ce qu’il vaut est difficile, mais il y aurait de toute manière peu d’entreprises capables de mettre le prix, sans créer une nouvelle position dominante derrière.

Google Chrome : ça vaut combien ?

Google Chrome : ça vaut combien ?

Quoi qu’il en soit, une vente serait dans l’intérêt d’OpenAI, qui aurait plus de chance de faire de son produit l’un des moteurs de rechercher proposés par défaut dans Chrome. Dans les échanges entre avocats, il est aussi apparu que Google a refusé d’ouvrir son moteur de recherche pour alimenter ChatGPT, malgré les demandes de négociations d’OpenAI. Ce dernier a aussi essayé de convaincre les fabricants de smartphones vendus aux États-Unis d’installer ChatGPT, sans succès. Ce serait aussi à cause du poids dominant de Google, d’après le représentant de l’entreprise.

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Google Fi fête ses 10 ans et montre que la France a de l'avance dans le domaine de la téléphonie mobile

Google est un MVNO (c'est-à-dire un opérateur virtuel) aux États-Unis, avec son offre Google Fi. Celle-ci vient de fêter ses 10 ans et Google propose quelques nouveautés pour fêter ça. Si Google Fi peut être une option intéressante si vous allez aux États-Unis et que vous avez besoin d'un forfait local rapidement — les offres sont compatibles eSIM —, elle montre surtout que la France est un pays de cocagne pour les forfaits mobiles.

Un Américain qui appelle Xavier Niel pour le supplier de venir dans son pays. Image Google.

La nouvelle offre, proposée pour 35 $ par mois, offre des appels et des SMS illimités, mais se limite à 30 Go de données… et sans possibilités de partager les données via Wi-Fi. Au-delà de cette limite, le débit est réduit à 256 kb/s. C'est un point qui peut sembler étonnant vu de notre pays, mais le partage de connexion n'est proposé que sur les offres plus onéreuses et avec une limite mensuelle plus faible que l'enveloppe de données totale. Pour 35 $, l'offre fait payer les appels vers les autres pays, n'offre pas de données à l'étranger et ne peut pas être utilisée dans une tablette ou un PC portable équipé d'un modem.

Les deux autres offres classiques sont tout aussi limitées et onéreuses : pour 50 $/mois, vous aurez 50 Go de données (dont 25 Go en partage), les appels vers le Canada et le Mexique mais pas de données en roaming. Il faudra payer 65 $ par mois pour 100 Go de données (dont 50 Go en partage), 50 Go à l'étranger et la possibilité d'utiliser l'offre dans une tablette. Google propose aussi une offre qui se limite aux données, qui peut sembler intéressante pour les voyageurs : compatible eSIM (une nouveauté), elle est proposée pour 20 $. Mais il y a une contrainte qui peut sembler ridicule (encore une fois) : les données ne sont pas incluses et sont facturées 10 $ pour 1 Go, avec un maximum de 15 Go au total. Si vous avez besoin d'une offre, celle à 35 $ est donc plus intéressante.

Pour rappel (pour nos amis belges), les opérateurs français intègrent parfois plus de 200 Go de données dans des forfaits à une dizaine d'euros, sans limitations particulières sur l'usage en partage de connexion et avec une enveloppe de données assez large pour un usage à l'étranger dans l'Union européenne.

Sosh frappe fort : 200 Go de 4G pour 10 €, les rivaux contre-attaquent

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Intel pourrait licencier environ 20 000 personnes de plus

Intel, qui n'est plus vraiment un géant des semi-conducteurs, va mal, nous l'avons déjà expliqué en long et en large. Et ça ne s'améliore pas : alors que les résultats trimestriels devraient tomber demain et que le cours de l'action est passé sous les 20 $1, des rumeurs indiquent que la société pourrait annoncer des coupes franches dans les effectifs. Les chiffres s'apparenteraient même à une saignée, avec environ 20 % de ses employés.

Lip-Bu Tan ne doit pas sourire pour le moment. Image Intel.

Intel avait déjà supprimé environ 15 000 postes en août 2024, à un moment où la société avait environ 125 000 employés. Fin 2024, Intel avait officiellement 108 900 employés, mais il ne sont déjà plus que 99 000 selon le site de la marque actuellement, comme l'a remarqué Next. Les 20 % avancés par Bloomberg représentent donc environ 20 000 personnes.

Lip-Bu Tan, qui a pris la succession de Pat Gelsinger (mis à la retraite en décembre 2024), veut réduire la bureaucratie et retrouver une culture d'entreprise basée sur l'ingénierie. En parallèle, Intel a aussi récemment revendu une partie d'Altera. La société spécialisée dans les FPGA — des puces programmables — avait été rachetée en 2015 pour 16,7 milliards de dollars. Intel avait ensuite décidé de rendre son indépendance à Altera en 2024, tout en gardant son contrôle, avant de revendre 51 % de la filiale à un fonds d'investissement (Silver Lake) pour 4,3 milliards de dollars il y a quelques jours.


  1. Contre environ 35 $ il y a un an.  ↩︎

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Smash Smash, une app qui permet de se défouler (virtuellement) sur l’écran de son Mac

Smash Smash (4,8 €) est la dernière app de Simon Støvring, à qui l’on doit notamment Festivitas, une app qui décorait le Dock et la barre des menus avec des guirlandes lumineuses. Le développeur reste sur le même créneau des apps amusantes, inutiles et donc indispensables, même si l’ambiance est très différente. Ici, il s’agit de détruire (virtuellement) l’écran de son Mac, à l’aide d’une série d’outils, du bon vieux marteau à la tronçonneuse, en passant par un lance-flamme ou un fusil laser. Le clou du spectacle, c’est toutefois la boule de démolition qui explose l’écran en mille morceaux.

Les différents outils mis à disposition de l’utilisateur énervé de Smash Smash. Image MacGeneration.

C’est assez jouissif et très bien réalisé avec des sons réalistes associés à chaque outil : c’est impeccable si vous ressentez le besoin de vous défouler, sans détruire pour de bon votre Mac. Les effets produits par Smash Smash sont visibles en permanence, au-dessus des fenêtres des autres apps. Une raclette est disponible pour « nettoyer » une partie des effets, ou alors on peut quitter l’app et retrouver un Mac flambant neuf. La boule de démolition nécessite un accès à l’écran (comme pour les apps de visioconférence), les autres effets fonctionnent même sans.

Smash Smash est distribuée via Gumroad, avec un prix de base libre, mais fixé à 4 € HT, soit environ 4,8 €. macOS 13.6 est nécessaire au minimum et l’app n’est pas traduite en français, même si elle n’a pas réellement de texte à traduire de toute manière.

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Google ne changera rien pour les cookies tiers dans Chrome : l'abandon est bien abandonné

La saga des cookies tiers dans Chrome se termine, et après près de six ans d'atermoiements, le résultat n'est pas très glorieux : Google, par la voix d'Anthony Chavez, vient d'annoncer que rien n'allait changer.

Rien ne change pour les cookies. CC BY 2.0, Kimberly Vardeman.

À l'origine, Google voulait donc se débarrasser des cookies tiers, ces petits fichiers qui permettent de vous suivre d'un site à un autre et qui contiennent aussi des informations intéressantes, comme la possibilité de ne pas vous reconnecter à chaque visite d'un site. Le mécanisme, au fil du temps, a été dévoyé pour permettre aux fournisseurs de publicités de suivre les internautes et de récolter des données privées. Google avait proposé un système de « Privacy Sandbox », un mécanisme de suivi — il faut rappeler que Google vit essentiellement de la publicité — censé permettre un ciblage publicitaire tout en préservant votre vie privée.

Mais l'abandon des cookies, reporté au fil du temps jusqu'en 2024, ne s'est pas fait dans Chrome. L'été dernier, Google annonçait une nouvelle fonction pour tenter de régler le problème… mais elle ne verra donc finalement pas le jour.

Publicité ciblée : Google abandonne l’abandon des cookies tiers

Publicité ciblée : Google abandonne l’abandon des cookies tiers

Le communiqué de Google, même s'il tourne un peu autour du pot, est donc assez clair : rien ne va changer. Selon Anthony Chavez, il y a trop d'avis divergents entre les éditeurs, les développeurs, les autorités de régulation et l'industrie de la publicité (et encore une fois, pour rappel, Google a plusieurs rôles dans cette liste) pour tenter de modifier les choses. Vous devrez donc vous contenter des réglages actuels dans Chrome pour éviter d'être suivi… ou tenter de passer à un navigateur plus respectueux de votre vie privée.

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DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

La Commission européenne a décidé de sanctionner financièrement Apple et Meta pour des manquements aux règles du Digital Markets Act. Dans le même temps, une autre enquête visant Apple a été close, la Pomme ayant procédé aux modifications recommandées.

Pour Apple c'est une douche écossaise. D'abord, une amende de 500 millions d'euros lui est infligée, après une enquête ouverte l'été dernier sur la manière dont elle applique les règles du Digital Markets Act (Législation sur les marchés numériques). Bruxelles reproche à Apple de ne pas en avoir fait assez pour permettre aux développeurs sur l'App Store de promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de la boutique. Lesquelles ne sont plus soumises aux 30 ou 15 % de commission.

L'app de Spotify peut montrer les formules d'abonnement proposées sur son site, mais ça s'arrête là. Un tap sur l'une d'elle ouvre une page d'assistance sur le site de Spotify et on ne peut pas faire grand-chose de plus. Image iGeneration.

Les enquêteurs européens avaient soulevé plusieurs points problématiques : sur la possibilité d'affichage des prix de ces formules concurrentes ; sur le chemin fastidieux imposé par Apple aux clients pour aller profiter de ces offres et sur la commission qu'elle continue de percevoir si la transaction à l'extérieur est réalisée dans les 7 jours suivant l'utilisation du lien pour sortir de l'app (27 % ou 12 % en cas de renouvellement). « L'entreprise n’a pas réussi à démontrer que ces restrictions sont objectivement nécessaires et proportionnées », justifie la Commission.

App Store : Bruxelles juge qu

App Store : Bruxelles juge qu'Apple enfreint des règles du DMA

Bruxelles ordonne à Apple de supprimer les obstacles techniques et commerciaux qui compliquent cette redirection vers des offres extérieures. Le montant de l'amende tient compte de la gravité de ces manquements et de leur durée. Apple a 60 jours pour s'exécuter avant de nouvelles pénalités.


Mise à jour : Apple a réagi à l'annonce de l'amende par une déclaration et son intention de faire appel :

Les annonces d’aujourd’hui sont un nouvel exemple de la façon dont la Commission européenne cible injustement Apple dans une série de décisions qui sont mauvaises pour la vie privée et la sécurité de nos utilisateurs, mauvaises pour les produits, et qui nous obligent à donner gratuitement notre technologie. Nous avons consacré des centaines de milliers d’heures d’ingénierie et apporté des dizaines de modifications pour nous conformer à cette loi, dont aucune n’a été demandée par nos utilisateurs. Malgré d’innombrables réunions, la Commission continue de modifier les règles du jeu à chaque étape du processus. Nous ferons appel et continuerons à dialoguer avec la Commission dans l’intérêt de nos clients européens.

Des clients européens dont Apple ne précise pas à quel moment ou de quelle manière elle les a sondés pour connaître leur opinion et agir au nom de leur intérêt.


Dans le même temps, la commission referme un autre dossier sans annoncer de sanctions. Elle considère qu'Apple a fait le nécessaire dans iOS pour donner le choix à l'utilisateur de changer de navigateur facilement (un nouvel écran est affiché, il n'y a plus à aller nécessairement dans les réglages) et de remplacer des applications clefs d'Apple, préinstallées, par des apps concurrentes.

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Notifications d'iOS, alternative à AirDrop et à AirPlay : l’Europe demande à Apple de rendre iOS plus interopérable

200 millions pour Meta

Meta est également sanctionné avec une amende de 200 millions d'euros. Elle a trait à l'offre faite depuis 2023 aux utilisateurs de Facebook et de Meta de refuser de partager leurs données personnelles en échange d'un abonnement payant qui retire des contenus publicitaires personnalisés :

La Commission a jugé que ce modèle n'était pas conforme au DMA, car il ne donnait pas aux utilisateurs le choix, requis, d'opter pour un service utilisant moins de données personnelles, mais qui équivaut par ailleurs au service de « publicités personnalisées ». Le modèle de Meta ne permettait pas non plus aux utilisateurs d'exercer leur droit de consentir librement à l'utilisation de leurs données personnelles.

En novembre 2024, après des échanges avec la Commission, Meta a modifié son offre en ajoutant une nouvelle option. L'utilisateur peut choisir un accès gratuit avec des publicités sur mesure qui, d'après Meta, exploitent moins de données à caractère personnel . L'étude de cette option n'est pas terminée et les échanges avec Meta à son sujet se poursuivent. L'amende porte donc sur les agissements antérieurs à cette nouvelle formule, lorsque de mars à novembre 2024, l'utilisateur n'avait d'autre choix que de livrer ses données pour de la pub personnalisée ou payer.

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

Tout comme Apple, Meta aura un motif de satisfaction. La Commission a considéré que le Facebook Marketplace n'entrait plus dans la définition des contrôleurs d'accès soumis au DMA :

La Commission a constaté que Marketplace comptait moins de 10 000 entreprises utilisatrices en 2024. Meta n'atteint donc plus le seuil pertinent qui laisse présumer que Marketplace est une passerelle importante permettant aux entreprises utilisatrices d'atteindre les utilisateurs finaux.

Meta a réfléchi un temps à étendre l’option payante de Facebook aux USA

Meta a réfléchi un temps à étendre l’option payante de Facebook aux USA

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Apple a mis à jour XProtect, l'anti-malware de macOS

De façon assez régulière, Apple met à jour XProtect, son anti-malware. Basé sur un système de signature, il permet au système d'exploitation de détecter certains programmes malicieux et vous empêchera donc de les exécuter s'ils sont détectés. La version 5296 ajoute la prise en charge de MACOS.DOLITTLE.RDRGOCON et améliore la détection de MACOS.8032420, OSX.HMining.D et MACOS.SOMA.D1. Cette version fonctionne sur toutes les versions de macOS prises en charge, ce qui est à noter : à l'automne 2024, un bug avait empêché certains vieux systèmes de recevoir les mises à jour.

XProtect est à jour.

Le système d'Apple se met normalement à jour automatiquement, mais il est toujours possible de vérifier la version installée en tapant la ligne sudo xprotect check dans le terminal de macOS (uniquement sous macOS Sequoia). Si jamais vous n'avez pas encore la version 5296, il est possible de forcer la mise à jour manuellement en tapant sudo xprotect update (toujours dans le terminal).

Enfin, il faut rappeler que l'anti-malware d'Apple est une protection intéressante, mais qui ne doit pas vous empêcher d'être prudents avec les applications qui proviennent d'une source inconnue : les malandrins qui développent les logiciels malicieux ont généralement un coup d'avance sur Apple et les sociétés spécialisées.


  1. Les informations sur les malwares qui touchent macOS sont peu nombreuses et il s'agit souvent de noms de code choisis par Apple.  ↩︎

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L'iPhone 17 Air fait vraiment fin face aux autres modèles

Le nouvel iPhone très fin que la rumeur ne cesse de décrire pour l'automne prochain s'annonce comme l'une des grandes attractions de cette future gamme.

Maquettes des iPhone 17 « Air », 17 Pro et 17 Pro Max. Source Unbox Therapy.

Des maquettes de cet iPhone « Air » circulent et sont arrivées entre les mains d'Unbox Therapy. Même s'il ne s'agit que d'une maquette, la tenue en main semble assez étonnante. Il ne ferait que 5,65 mm d'épaisseur (hors bloc optique) alors qu'un iPhone 16, plutôt fin en main, mesure 7,8 mm tandis que les 16 Pro et 16 Pro Max sont épais de 8,25 mm.

Maquette de l'iPhone 17 « Air ».

Deux questions se posent à ce stade. D'abord la rigidité du châssis au vu du précédent qu'avait créé l'iPhone 6 qui mesurait 6,9 mm. Apple avait dû le renforcer pour le 6s. Ensuite il y a l'autonomie puisque la batterie va nécessairement disposer d'une place plus réduite. Il semble que ce modèle est prévu pour recevoir le modem C1 d'Apple, dont l'une des qualités est sa moindre dépense énergétique. L'iPhone « Air » n'aurait aussi qu'un seul objectif à la manière de l'iPhone 16e.

Maquette des iPhone 17 « Air » et 17 Pro Max.
Maquettes des iPhone 17 « Air » et 17 Pro.

Cette année devrait être l'occasion d'un concours de finesse au sommet puisque Samsung a officiellement annoncé, lors de la présentation de ses Galaxy S25, qu'il prévoit de lancer un modèle particulièrement mince, le Galaxy Edge.

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Le Napoléon de Ridley Scott est disponible sur Apple TV+, bien après les autres pays du monde

La chronologie des médias française a encore frappé : le Napoléon de Ridley Scott, sorti au cinéma en novembre 2023, vient d'être mis en ligne sur le service Apple TV+ d'Apple, qui a financé le long métrage. C'est significativement plus tard que dans les autres pays, qui ont pu profiter de ce biopic dès le 1er mars 2024. La bonne nouvelle, si vous aimez le travail du britannique, c'est que la version longue qui avait été proposée sur Apple TV+ dès la fin du mois d'août 2024 est aussi en ligne chez Apple.

Image Apple.

Ce décalage est lié aux lois françaises : Apple a une fenêtre de diffusion de 17 mois après la sortie en salle, même si le film a été produit par la société. D'autres services ont une fenêtre plus courte (9 mois pour Disney+ par exemple), mais elle dépend en partie des investissements dans l'écosystème du cinéma français. Même si Apple produit quelques séries et films français (comme Les Gouttes de Dieu ou plus récemment Carême), ce n'est visiblement pas suffisant pour réduire la fenêtre de diffusion.

Netflix et Amazon Prime Video pourraient bientôt diffuser les films 12 mois après la sortie en salle

Netflix et Amazon Prime Video pourraient bientôt diffuser les films 12 mois après la sortie en salle

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Tesla aurait de nouveau perdu de l’argent au premier trimestre 2025 sans les crédits carbone

Tesla a publié ses résultats financiers pour le premier trimestre 2025 et comme on pouvait s’y attendre, ils sont mauvais. Certes, le constructeur présente un résultat globalement positif avec des bénéfices de 399 millions de dollars, mais d’une part c’est bien loin des 1,1 milliards de bénéfices du premier trimestre 2024 et surtout, l’entreprise a uniquement évité le déficit grâce aux crédits carbone. En vendant ses crédits pour 595 millions de dollars sur le trimestre, la firme d’Elon Musk reste dans la zone positive, une vieille astuce qui n’était plus nécessaire depuis bien des années. Sans eux, Tesla aurait perdu 189 millions de dollars au cours du trimestre.

Image MacGeneration.

La production et la vente de véhicules électriques sont en baisse sur le trimestre : avec 362 615 véhicules produits et 336 681 ventes, le constructeur affiche des baisses respectives de 16 et 13 % par rapport à l’année précédente. La partie énergie de l’entreprise s’en sort mieux, avec notamment une croissance très importante du stockage d’énergie grâce aux grosses batteries Megapack (10,4 GWh déployés sur le trimestre, c’est deux fois et demi mieux que l’an dernier), sans apporter pour autant les revenus nécessaires pour compenser la baisse sur les voitures, qui restent pour le moment le cœur du business de Tesla.

Comme toujours, l’entreprise essaie de justifier sa contre-performance, en évoquant notamment la nouvelle Model Y qui est en train de sortir par vagues. Si les versions haut de gamme sont désormais disponibles, il faudra attendre le prochain trimestre pour que la version de base la plus populaire soit commercialisée et même le troisième trimestre pour savoir enfin si les clients attendaient bien cette voiture ou si la marque a perdu de son attrait. Le communiqué de presse de Tesla tente d’expliquer objectivement ses difficultés actuelles, sans critiquer ouvertement son CEO pour des raisons évidentes.

Tesla ne rappelle pas directement le rôle pourtant central de son propre patron dans la politique américaine actuelle, mais il est évident qu’Elon Musk est en grande partie responsable de la situation actuelle. La guerre commerciale lancée par Donald Trump et qui aura des conséquences négatives pour Tesla comme tous les autres constructeurs automobiles. L’autre incertitude est évoquée à travers un joli euphémisme : « l’évolution du climat politique », une manière de rappeler qu’Elon Musk n’est plus du tout aussi populaire des deux côtés de l’océan Atlantique, avec de vraies conséquences sur les ventes, même si elles sont difficiles à chiffrer précisément. Au lieu de le reconnaître, le milliardaire a préféré s’en prendre aux manifestants qui viennent régulièrement devant ses boutiques, une opposition qu’il juge payée par ses ennemis.

Livraison des premières Model Y nouvelle génération devant l’usine allemande de Tesla, près de Berlin. Image Tesla.

Plus raisonnable, le communiqué de presse associé aux résultats note qu’une nouvelle estimation pour l’année 2025 sera donnée au prochain trimestre. Alors que Tesla a produit et vendu moins de voitures en 2024 qu’en 2023, pour la première fois de son histoire, l’entreprise espérait un retour à la croissance en 2025. C’est raté pour le premier trimestre et il faudrait trois mois exceptionnels pour espérer redresser le tir. On verra ce qu’il en est début juillet et on saura alors sans doute si l’année en cours sera globalement positive ou négative pour Tesla. L’arrivée de voitures moins chères, toujours promises dans le courant du premier semestre, pourrait inverser la tendance, même si la marque a d’autres problèmes désormais que des prix trop élevés.

Suivant la présentation des résultats, Elon Musk s’est aussi exprimé sur la conduite autonome, qu’il promet imminente depuis dix ans. Il a réitéré sa promesse d’un lancement de taxis autonomes à Austin, Texas, autour du mois de juin, même s’il ne s’agit pas du Cybercab totalement autonome promis à l’automne. À la place, l’entreprise utilisera des Model Y qui seront limitées géographiquement et qui sont actuellement « entrainées » pour cet exercice, une approche qui rappelle furieusement celle de Waymo. Si l’on n’a pas encore les détails, il semble bien que les promesses ne seront pas tenues, avec sans doute une supervision humaine à distance et une cartographie précise de la zone, deux prérequis pourtant maintes fois critiqués par le dirigeant. Il s’agira de toute manière d’un service très limité, avec dix à vingt véhicules prévus au lancement.

À bord de Waymo : on n

À bord de Waymo : on n'a pas attendu Tesla pour monter dans un robotaxi

Répétant que des millions de Tesla seront autonomes dès cette année, Elon Musk a aussi promis que la conduite autonome apportera une vraie contribution financière à l’entreprise en 2025. La conduite autonome est une promesse vendue aux clients 7 500 € en France, avec une arrivée prévue dès cette année « si la réglementation le permet », une échappatoire bien pratique. Le CEO a aussi prédit que la Model Y saura sortir de l’usine de production et se rendre au domicile de son nouveau propriétaire sans intervention humaine avant la fin de l’année. Rappelons qu’il promettait en octobre 2016 qu’une Tesla pourrait traverser les États-Unis sans intervention humaine à la fin de l’année 2017…

Ces promesses répétées continuent de fonctionner néanmoins. En dépit des mauvaises nouvelles, l’action TSLA a maintenu son niveau et a même légèrement augmenté après la publication des résultats financiers du trimestre. Au-delà de la conduite autonome, le monde de la finance a peut-être apprécié l’une des annonces d’Elon Musk, qui a jugé que son travail gouvernemental était désormais quasiment terminé et qu’il allait pouvoir consacrer plus de temps à Tesla à compter du mois de mai. Le DOGE (département de l’efficacité gouvernementale) est pourtant loin, très loin, d’avoir atteint les objectifs annoncés lors de sa création1, mais on n’est pas à une promesse ratée près.

Elon Musk quitterait bientôt ses fonctions auprès de Donald Trump, sur fond de crise chez Tesla

Elon Musk quitterait bientôt ses fonctions auprès de Donald Trump, sur fond de crise chez Tesla


  1. Le site officiel du projet annonce 160 milliards d’économies, un chiffre critiqué par de nombreux observateurs. Même s’il était vrai, Elon Musk avait promis 2 000 milliards d’économies annuelles lors de la création du DOGE…  ↩︎

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Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Mike Rockwell, le nouveau responsable du développement de Siri, a commencé à réorganiser son équipe affirme Bloomberg, avec l'objectif de remettre sur les rails l'assistant d'Apple. Rockwell conserve pour autant la supervision du développement de visionOS, il aurait par ailleurs recruté des cadres de cette équipe pour la direction de Siri. Celle-ci était jusque-là sous la supervision de Robby Walker.

Mike Rockwell. Image Apple.

La restructuration ne concerne pas que les hauts postes, mais aussi les groupes en charge de la reconnaissance vocale, l'expérience utilisateur, la capacité de compréhension de l'assistant, ses performances. Cette remise à plat a été décidée il y a un mois devant le retard accumulé par Apple avec la nouvelle version de Siri, présentée lors de la WWDC de juin dernier. Celle-ci ne s'est jamais matérialisée dans ses fonctions les plus attendues et les plus avancées techniquement, car dépendante de l'IA.

Le nouveau Siri montré en 2024 n

Le nouveau Siri montré en 2024 n'aura été qu'une fable et une fumisterie

Fin mars, Bloomberg affirmait que John Giannandrea, monsieur IA chez Apple, était remplacé par Mike Rockwell. Officiellement Giannandrea reste en charge de l'IA chez Apple, comme en témoigne toujours la page des cadres dirigeants qui n'a pas connu de changement jusque-là. Apple n'a rien dit publiquement de ces tumultes internes et n'a pas plus commenté ces informations.

Jeu des chaises musicales à la tête de l’IA d’Apple, sur fond de crise de Siri

Jeu des chaises musicales à la tête de l’IA d’Apple, sur fond de crise de Siri

Dans les faits, Giannandrea axerait désormais ses efforts sur d'autres aspects de l'IA chez Apple, comme le développement de grands modèles, l'infrastructure et les procédures de test et de mesure des performances. Robby Walker restait aussi associé à Siri, mais il aurait perdu des centaines d'ingénieurs au profit de Mike Rockwell.

Craig Federighi à la WWDC24, présentant Siri. Source Apple.

Rockwell a fait venir Ranjit Desai, l'un des hauts responsables du Vision Pro pour s'occuper d'une large part de l'ingénierie de Siri. D'après Rockwell, les compétences de Ranjit Desai dans les systèmes de haute performance et de faible latence, est de nature à amener Siri à des niveaux de performances inédits.

Parmi les déplacements de responsables de l'équipe Vision Pro vers Siri, on peut noter celle d'un Français, Olivier Gutknecht, qui prend en charge l'expérience utilisateur et l'intégration poussée du futur Siri avec les apps tierces, l'une des promesses de l'été dernier encore non tenues.

De manière générale, la description faite par Bloomberg est celle d'une prise de contrôle complète de Siri par des équipes du Vision Pro et de visionOS.

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Les ampoules Hue devraient bientôt intégrer Matter nativement

Les ampoules Philips Hue devraient bientôt s'intégrer un peu plus facilement avec Matter, un protocole qui unifie en théorie les communications dans le monde de la domotique. En effet, la FCC — une agence américaine qui valide les différents produits commercialisés sur le sol du pays — a mis en ligne de nouvelles références qui intègrent directement un code Matter.

Ce schéma issu de la FCC montre bien un code Matter.

Signify (la société derrière les ampoules Philips Hue) fait évoluer régulièrement ses ampoules, qui gagnent parfois de meilleures performances ou de nouvelles technologies. Les premières générations étaient uniquement ZigBee, les versions actuelles proposent du Bluetooth LE en parallèle, pour ceux qui veulent se passer d'un pont de connexion. L'intégration de Matter directement dans les ampoules (et pas uniquement dans le pont) est donc une avancée intéressante. Actuellement, il est possible d'intégrer les ampoules dans un réseau Matter, mais en passant par le pont de connexion, compatible Matter. Une ampoule directement Matter permettrait de l'intégrer dans un réseau sans forcément posséder le pont Philips.

HueBlog, qui a relevé le changement, pose tout de même une question intéressante : quelle est la technologie derrière Matter ? Matter est un protocole logiciel, qui repose ensuite sur une couche physique qui est généralement du Wi-Fi ou du Thread… mais pas du Bluetooth ou du ZigBee. Dans les faits, Philips devrait probablement fournir une mise à jour de firmware pour employer Thread en parallèle des deux autres technologies. En effet, Thread repose sur la même base technique que le ZigBee, l'IEEE 802.15.4.

De façon schématique, la partie matérielle de Thread et ZigBee est la même, mais la façon de transmettre les messages (le protocole) diffère. Une mise à jour de firmware peut donc techniquement amener la prise en charge de Thread sur un périphérique ZigBee. Matter est un protocole de plus haut niveau, qui sert ensuite à communiquer entre les objets connectés, et on parle de Matter over Wi-Fi ou de Matter over Thread. Une ampoule Hue compatible Matter over Thread pourrait donc être ajoutée directement dans un réseau Thread (avec un HomePod mini par exemple) ou même être contrôlée par un iPhone moderne, sans pont de connexion.

Reste une dernière question : est-ce que Philips va activer la compatibilité ? Un des documents de la FCC indique explicitement que seuls le Bluetooth et le ZigBee sont activés et que les autres technologies (probablement Thread) sont inactives et nécessitent une mise à jour. Malheureusement, Philips tend parfois à ne pas effectuer les mises à jour nécessaires : le pont de connexion est par exemple techniquement compatible Wi-Fi depuis plusieurs années, mais la norme n'a jamais été activée officiellement.

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

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Free (re)propose l'Apple TV à petit prix comme second décodeur ou pour accompagner la Freebox Pop

Free, depuis quelques années, propose l'Apple TV dans son catalogue pour remplacer ses propres boîtiers TV. L'appareil d'Apple avait disparu pendant un temps, mais il est revenu depuis le 22 avril, à un prix intéressant.

L'Apple TV et sa télécommande.

Si vous avez un abonnement Freebox Pop ou Ultra avec une offre de télévision, il est possible d'opter pour l'Apple TV comme second décodeur, dans votre espace client. Avec l'option Souscrire à l'option Multi-TV, vous pourrez choisir l'Apple TV pour 6,99 €/mois, avec un paiement échelonné sur 24 mois. C'est un achat classique, et le coût total est un peu plus faible que chez Apple : 167,76 € contre 189 € en temps normal pour cette variante dotée de 128 Go de stockage et d'une prise Ethernet. Attention, Free fournit sa propre télécommande et pas la Siri Remote habituelle, mais certains préfèrent le modèle de Free qui a l'avantage de mieux tenir en main et d'être rétroéclairé.

Si vous êtes un nouveau client chez Free, le boîtier est même moins cher : il est à 2,99 €/mois (sur 48 mois) comme boîtier TV principal au moment de la souscription, soit 143,52 € au total.

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Le prochain routeur Starlink va être Wi-Fi 6E

SpaceX continue à faire évoluer ses produits : une nouvelle génération de routeur (UTR-251) vient d'être validée par la FCC. Cette agence américaine doit vérifier tous les appareils qui vont être commercialisés dans le pays, et elle permet donc parfois d'avoir des informations sur des produits avant leur sortie. Ce routeur de 4e génération amène quelques petits changements par rapport au modèle actuel.

La première différence vient du Wi-Fi : la seconde génération, que nous avions testée, se limitait au Wi-Fi 5 avec des performances très moyennes. La troisième, livrée avec l'antenne actuelle, est passée au Wi-Fi 6. Cette quatrième génération, elle, est compatible Wi-Fi 6E. Cette évolution du Wi-Fi 6 ajoute une bande de fréquence (celle des 6 GHz) qui a l'avantage d'être moins encombrée que celle des 5 GHz, ce qui améliore de facto les performances dans de nombreux cas. Elle a par contre le défaut de porter un peu moins loin que les autres.

Des schémas du nouveau modèle. Image Dishytech.

L'autre différence technique visible vient des prises Ethernet : le routeur de seconde génération n'avait pas de prise Ethernet1 (la seule disponible servait à connecter l'antenne), la troisième génération en possède trois, dont une sert pour l'antenne, et la quatrième génération n'en a que deux, dont une pour l'antenne. C'est suffisant pour relier le boîtier à un switch ou pour brancher un ordinateur de bureau.

Les quelques diagrammes montrent un appareil qui se place en mode portrait (le modèle actuel est en format paysage) avec une prise barrel pour l'alimentation. L'USB-C n'est donc pas encore de la partie pour alimenter le boîtier, qui sert aussi — rappelons-le — à alimenter l'antenne. Comme Dishytech l'indique, la validation d'un routeur avant la sortie d'une nouvelle antenne n'est pas inédite : Starlink a par exemple permis d'employer le routeur de 3e génération avec une installation de 2e génération, pour étendre le réseau Wi-Fi.

Starlink à l

Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau


  1. Un adaptateur optionnel permettait d'ajouter une prise.  ↩︎

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Un prototype du premier iPad montre l'app Calculette avec iOS 3.2

De temps en temps, des prototypes font surface sur les réseaux sociaux, parfois avec des versions bêta de systèmes d'exploitation Apple. Et un iPad de première génération dans sa variante DVT — Design Validation Test, un type de prototype généralement assez proche de la version finale — montre une version bêta d'iOS 3.2 qui intègre une application inattendue : la calculette.

L'icône est en haut à gauche, la seconde en partant du coin supérieur. Image Fuji Expo.

L'iPad, au lancement, n'intégrait pas la calculette, qui a longtemps été réservée aux iPhone et aux Mac. Elle n'est apparue sur les iPad qu'avec iPadOS 18 en 2024, et c'est une des nouveautés mises en avant par Apple1. Les quelques photos montrent une app assez basique, c'est visiblement simplement la version des iPhone placée au centre de l'écran de l'iPad. Et c'est probablement la raison pour laquelle Apple ne l'avait finalement pas intégrée au lancement : une application qui ne prend qu'une petite partie de l'écran n'offre aucune valeur ajoutée.

C'est littéralement l'app iPhone centrée sur l'iPad. Image Fuji Expo.
iPadOS 18 se distingue avec une Calculette et des fonctions manuscrites avancées

iPadOS 18 se distingue avec une Calculette et des fonctions manuscrites avancées


  1. Ce qui est presque risible.  ↩︎

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Windows 11 tourne sur un iPad M2 européen grâce à la compilation JIT

Grâce au DMA, la virtualisation a fait un bond en avant sur la tablette conçue par Apple. Depuis quelques jours, la boutique alternative AltStore propose d’installer AltStore Classic, une version plus ouverte de la boutique qui permet notamment d’installer des apps qui n’ont pas été autorisées par Apple. Cela implique d’utiliser un Mac pour transférer les fichiers et plusieurs manipulations pour qu’iOS accepte de lancer les apps, mais le résultat est là : grâce à cette ouverture permise par la réglementation européenne, on peut notamment installer l’outil de virtualisation UTM en activant la compilation JIT.

Celle-ci est une brique essentielle pour obtenir de meilleures performances, en exploitant pleinement le matériel intégré aux produits d’Apple. La preuve avec cet utilisateur, qui a installé Windows 11 sur un iPad Air équipé d’une puce M2 grâce à cette version spécifique d’UTM. Il s’agit d’une version allégée du système d’exploitation de Microsoft qui retire de nombreuses fonctionnalités et aussi de la version ARM64, ce qui évite une couche d’émulation pour faire tourner du code x86 sur la tablette.

Même si la mise en place est complexe par rapport à une app téléchargée sur l’App Store et même si ce n’est pas une version complète de Windows 11, cela reste une ouverture intéressante pour tous ceux qui veulent exploiter pleinement leur iPad. Relativisons tout de même : d’après ce que l’on peut voir sur la vidéo, les performances sont très moyennes et ce n’est pas vraiment une option au quotidien pour faire tourner le système d’exploitation. Peut-être que les iPad équipés de puces plus puissantes feraient mieux, probablement sans pouvoir espérer faire aussi bien que sur un ordinateur traditionnel.

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ChatGPT Search pourrait bientôt gagner ses galons de très grand moteur de recherche en Europe

La moyenne mensuelle des utilisateurs de ChatGPT search en Europe s'est élevée à 41,3 millions de personnes, a indiqué le service.

Ce moteur de recherche, lancé en octobre dernier, s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels qui l'ont utilisé au moins une fois. Cela ferait de lui, selon les critères du Digital Services Act instauré par Bruxelles, l'un des très grands moteurs de recherche (VLOSE) dans l'Union. Il serait soumis à un contrôle plus strict de son activité, il devrait offrir davantage d'options à ses utilisateurs pour refuser tout profilage et renforcer la modération et la lutte contre la désinformation.

ChatGPT search.

En octobre 2024, OpenAI avait déjà communiqué un chiffre sur l'utilisation de cette fonction qui n'était pas encore déployée comme un outil séparé de ChatGPT. Sur les 6 mois précédents, la moyenne mensuelle des utilisateurs était de 11,2 millions de personnes.

OpenAI lance ChatGPT Search

OpenAI lance ChatGPT Search

La progression est significative. En février, OpenAI a ouvert grand les portes en ne requérant plus une inscription pour venir utiliser son moteur. On s'en sert aussi rapidement que celui de Google. Pour comparaison, toujours en février 2025, Google donnait une moyenne mensuelle de 364 millions de personnes pour son moteur Search.

Europe : l

Europe : l'App Store s'approche d'une moyenne mensuelle de 150 millions d'utilisateurs

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Pearl aurait repris l'enseigne Macway

Placé récemment en liquidation judiciaire, l'enseigne Macway aurait été reprise par sa voisine alsacienne Pearl, nous a confié une source proche de ces sociétés. Aucun des deux sites ne rend compte de cette opération. Sur celui de Macway rien ne transparaît de la situation dans laquelle se trouve cette marque historique du monde Apple en France.

Image Pearl.

Pas plus d'informations chez Pearl. Ce dernier officie dans le même secteur au travers de son site de vente en ligne (mais il n'est pas cantonné aux produits informatiques et électroniques) et de ses quatre magasins à Sélestat, Strasbourg, Paris et Lyon. Macway a fortement réduit sa voilure ces dernières année et fermé ses quelques boutiques en France, ne laissant plus que le site pour des ventes en ligne. Avant que lui-même ne cesse la prise de commandes.

Déjà en difficulté, MacWay a été placé en liquidation judiciaire

Déjà en difficulté, MacWay a été placé en liquidation judiciaire

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Hausse de Netflix : Canal+ augmente légèrement le prix de l’option Premium, Free ne change rien pour le moment

Netflix a augmenté ses tarifs en France la semaine dernière et tous ceux qui sont abonnés directement au service de streaming paieront plus cher dès leur prochain renouvellement. Pour ceux qui passent par un service tiers, la situation est plus compliquée et dépend de chaque offre. Ainsi, Canal+ intègre Netflix sur certaines offres, en version Standard avec ou sans publicités selon le prix payé et comme le tarif de base de ces offres ne change pas, on peut dire que l’entreprise française a absorbé la hausse de prix pour les abonnés concernés.

En revanche, l’option Premium qui active notamment la 4K est facturée en plus de l’abonnement de base et elle va encore augmenter. Canal+ a prévenu ses abonnés d’une hausse de… 50 centimes, seulement. L’option passera de 6,5 à 7 € par mois à partir des factures de juin 2025, tandis que la hausse est déjà active pour les nouveaux-venus. C’est moins que l’augmentation de 10 % environ demandée par Netflix en direct et toujours une bonne affaire, du moins si vous voulez bénéficier des autres contenus fournis par Canal+.

Le mail de Canal+ transmis à l’un des membres de la rédaction pour l’avertir de la hausse à venir. Image iGeneration.

Du côté de chez Free, il n’y a pour le moment aucune augmentation de prévue pour les abonnés qui bénéficient de Netflix. L’offre standard avec pub reste incluse avec l’abonnement Freebox Ultra et il faut toujours ajouter respectivement 7,5 € et 14 € par mois pour passer sur l’offre Standard ou Premium. On ne sait pas si le fournisseur d’accès à internet de Xavier Niel a prévu des augmentations, cela dépend sans doute du contrat signé avec Netflix.

Chez Orange, il n’y a pas de Netflix offert de toute manière, mais les offres en fibre optique haut de gamme intègrent toujours d’une réduction de 5 € par mois sur le service de streaming. Pour l’heure, cela ne change pas non plus.

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Counterpoint : le MacBook Air M4 et la crainte des droits de douane ont poussé les ventes d'Apple

Les ventes de PC ont connu une poussée de croissance au premier trimestre et Apple a pris sa part grâce à ses MacBook Air. Le dernier relevé des compteurs effectué par Counterpoint témoigne d'une croissance de 6,7 % de la vente d'ordinateurs à travers le monde lors des trois premiers mois de l'année. 61,4 millions de machines ont été mises en vente contre 57,5 millions il y a un an.

Les injonctions de l'administration Trump sur les droits de douane ont poussé les fabricants à constituer des stocks plus importants que de coutume. Cette précipitation n'explique pas tout, ajoute Counterpoint. Lenovo, le numéro un du secteur avec 25 % des unités distribuées (+1 point sur un an) a su tabler sur ses nombreux PC marqués du label de l'IA tandis qu'Apple avec 10 % du volume (+1 point) a capitalisé sur le lancement des MacBook Air M4, la famille la plus populaire dans sa gamme de Mac.

MacBook Air M4. Image Apple.

Résultat, dans le top 5 des constructeurs, Lenovo est resté premier, Apple est quatrième avec la poussée la plus forte d'une année sur l'autre (+17 % en quantité de Mac). Cet élan pourrait ne pas durer. La reculade du président américain peu après l'annonce de droits de douane explosifs ne dissipe pas les inquiétudes et les questions sur l'avenir à court ou moyen terme. Cela pourrait forcer les fabricants à trouver d'autres sites de production ailleurs en Asie.

Droits de douane : Apple aurait mis en pause son usine d

Droits de douane : Apple aurait mis en pause son usine d'iPhone américains en Chine

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L’iPhone 17e serait en bonne voie pour une sortie dès l’an prochain

En renommant son iPhone SE, Apple semblait indiquer que l’iPhone entrée de gamme allait être renouvelé plus souvent. Après l’iPhone 16e de 2025, aura-t-on droit à un iPhone 17e l’an prochain ? Oui, si l’on en croit une rumeur qui vient de Chine : d’après une publication de Fixed Focus Digital sur Weibo, le successeur de l’iPhone 16e serait en passe d’entrer dans la phase de production pilote, ce qui irait dans le sens d’une sortie dès l’année prochaine. Le fuiteur croit même savoir qu’Apple viserait une commercialisation à la fin du mois de mai 2026, une information étonnamment précise.

Image iGeneration.

Si l’on peut apporter du crédit à la source du jour, c’est que le même compte sur Weibo avait été le premier à relever un changement d’identité pour celui qu’on nommait encore iPhone SE4. C’était à la fin de l’année 2024 et il avait vu juste sur le nouveau nom en annonçant que le smartphone sortirait sous l’appellation iPhone 16e. Il a manifestement de bonnes sources dans la chaîne de production, alors on peut prêter un œil plus attentif à ses dernières informations.

Que l’iPhone 17e sorte à l’hiver 2026, pile un an après son prédécesseur, ou bien plutôt à la fin du printemps, peu importe. Il semble bien qu’Apple compte désormais le renouveler tous les ans, ce qui inscrit davantage dans l’idée d’une famille annuelle d’iPhone, tous réunis par quelques caractéristiques importantes. Pour le 16e, c’est Apple Intelligence qui a fait le lien, on ne sait pas encore ce qu’il pourrait en être l’an prochain.

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Une autre app qui permettait de regarder des vidéos sur CarPlay supprimée par Apple

Mise à jour : Comme prévu, c'était inévitable, l'application a été supprimée par Apple de l'App Store. Ceux qui avaient téléchargé l'app devraient encore y avoir accès et les autres attendront la prochaine application qui tentera encore une fois de passer entre les mailles du filet.

Actualité originale : Alors que la précédente app qui permettait de regarder des vidéos sur l’écran de CarPlay vient d’être bloquée par Apple, en voici une autre ! TDS Video (gratuit) est disponible depuis peu sur la boutique officielle de l’iPhone et elle permet effectivement de lire des vidéos sur un autoradio CarPlay ou l’écran dédié d’une voiture, ce qui est normalement interdit par les règles de validation de l’App Store. Elle ne restera sans doute pas longtemps en ligne, alors si l’idée vous intéresse, dépêchez-vous de la télécharger, sachant qu’elle a l’avantage d’être entièrement gratuite et sans publicité.

TDS Video d’après sa fiche App Store : écran principal à gauche, la sélection de l’app pour l’enregistrement de l’écran au centre et l’écran de contrôle sur le contenu à droite. Images App Store.

Le fonctionnement de TDS Video est assez particulier et expliqué dans cette vidéo de présentation qui fait aussi office de tutoriel. Le développeur a détourné la fonctionnalité d’iOS qui permet d’enregistrer l’écran d’un iPhone, pour transmettre le flux vidéo vers CarPlay. C’est de la bricole, qui permet malgré tout effectivement de diffuser une vidéo depuis certains sites, dont YouTube, ou encore un fichier stocké en local sur l’iPhone. Notons d’emblée que toutes les vidéos protégées par DRM, en particulier celles de Netflix et les autres sites de streaming similaires, ne pourront pas être visualisées par ce biais.

D’après le lecteur qui nous a envoyé l’information, l’app fonctionne très bien. Cela fait un mois qu’il la testait grâce à une bêta diffusée sur TestFlight, où les règles de validation de l’App Store ne s’appliquent pas. Maintenant que TDS Video est disponible publiquement, on imagine qu’Apple réagira rapidement et supprimera l’app, mais en attendant, vous pouvez en profiter. iOS 16.5 est nécessaire au minimum et l’app demande un accès à la localisation de l’iPhone pour vérifier que vous ne bougez pas, sans quoi la diffusion de vidéos sera automatiquement bloquée pour des raisons de sécurité.

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Ping Pong Club : enfin une app de tennis de table pour le Vision Pro

Le tennis de table est un sport qui se prête bien à la VR, et Eleven Table Tennis revient régulièrement dans les classements des jeux les plus populaires sur les casques Quest et consorts. Les propriétaires de Vision Pro vont également pouvoir se faire une petite partie grâce à Ping Pong Club, une app gratuite permettant de jouer en solo ou en multijoueur.

Vidéo WatchGeneration

L’application est assez simple, permettant de choisir entre 4 modes de difficultés et de jouer en VR ou en réalité mixte. La raquette apparaît dans une main, la balle dans l’autre, et il n’y a plus qu’à affronter le joueur (invisible) en face. Comme le casque ne dispose pas de manettes, la raquette se contente de suivre l’inclinaison de la main. Les mouvements sont donc limités et il faudra faire une croix sur certaines techniques, mais cela reste jouable, d’autant plus que la physique de la balle est très correcte.

J’ai joué une quinzaine de minutes et me suis bien amusé : les sensations sont bonnes et on se prend vite au jeu, même si l’impossibilité d’effectuer certains mouvements est parfois rageante. Il est tout de même possible de personnaliser la gestion de la raquette ou de la passer en mode gaucher si besoin. Il n’y a pas de musique ou d’effets particuliers, mais le son spatialisé de la balle rend bien.

Il est possible de jouer dans un environnement virtuel, mais attention aux murs. Image WatchGeneration

L’intégration du multijoueur fonctionne via Game Center ou avec d’autres joueurs en ligne, mais personne n’était connecté pour disputer un match lors de mon essai. L’app n’est pas particulièrement poussée en comparaison d’Eleven Table Tennis, mais a l’avantage d’être entièrement gratuite : passé la découverte, ce sera un petit jeu sympathique pour faire découvrir le Vision Pro à ses proches.

L’app ne repose que sur le suivi des mains du Vision Pro, qui est certes très efficace, mais pas très adapté à ce type d’utilisation. On espère que la rumeur de futures manettes pour le casque d’Apple finira par se concrétiser, tant ce type d’accessoire pourrait changer la donne en laissant une plus grande liberté de mouvement. À l’avenir, le développeur a prévu d’ajouter d’autres modes de jeux ainsi qu’un tableau des scores.

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UNA : une montre sportive connectée plus modulaire et réparable

Les smartphones peuvent être modulaires, les casques aussi, de même que les PC portables. Pourquoi pas les montres connectées ? Les Fairphones, Fairbuds XL et Framework ont démontré qu'il était possible de créer des versions plus réparables et modulaires de ces produits de grande consommation. La même idée tente d'être appliquée aux montres connectées sportives par l'équipe derrière la UNA.

Image UNA.

Ce projet, venu d'Édimbourg en Écosse, a fait l'objet d'un Kickstarter qui a obtenu suffisamment de soutiens — 11 600 € réclamés, 276 000 € engagés — pour lancer son développement. L'objectif est de fournir les premiers exemplaires au mois d'août prochain. L'UNA Watch ressemble de loin à pas mal de montres sportives type Garmin ou Coros, avec un cadran rond de 47 mm.

Test du Fairphone Fairbuds XL : un casque sans fil entièrement réparable

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À l'exception du support de stockage, les différents éléments composant la montre, de ses capteurs de santé en passant par ses bracelets ou sa batterie, peuvent être changés par l'utilisateur armé d'un tournevis. L'équipe prépare aussi un kit de développement matériel et logiciels pour aider à la création d'apps et de modules matériels.

Image UNA.

Les activités sportives prises en charge sont encore limitées à la course, au vélo et à la randonnée. La nature modulaire de cette montre fait qu'elle ne peut prétendre aller sous l'eau. Un autre obstacle à une utilisation comme montre de natation est le choix de recharger la batterie avec un port USB-C. C'est standard, mais c'est une porte d'entrée possible pour la corrosion. Au mieux, les concepteurs de l'UNA espèrent atteindre un indice de protection contre les éclaboussures.

Image UNA.

Le système d'exploitation est basé sur FreeRTOS. L'autonomie annoncée avec le GPS actif est de 20h et jusqu'à 10 jours sans. Quant aux capteurs de santé, ils sont assez classiques avec la fréquence cardiaque, la SpO2, le compteur de pas et le décompte journalier de l'activité.

Le tarif prévu pour l'UNA oscille autour de 250 €. C'est un projet intéressant, mais qui implique d'avoir une vraie confiance dans l'équipe de développement. Puisque l'intérêt d'une telle montre — et de ces produits en général — ne se révèle qu'avec le temps, lorsque vient le moment de changer un module défectueux ou d'en vouloir un nouveau, plus performant. On s'exclut par ailleurs des écosystèmes bien en place, mais c'est un choix en général qui est assumé.

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Virtual Game Station, l'émulateur de PlayStation pour Mac qui a légalisé l'émulation

Connaissez-vous Virtual Game Station, de chez Connectix ? Si vous utilisez des Mac depuis longtemps, peut-être : le programme a été montré dans un keynote en 1998 par Steve Jobs et Connectix est une société connue notamment pour une application très employée à une époque, Virtual PC. Pourtant, Virtual Game Station n'émule pas un PC, mais une console : la première PlayStation.

Le disque, pour jouer à la PlayStation sur un iMac G3. Image MacGeneration.

Cet émulateur commercial date de 1998 et est une véritable tour de force pour l'époque : il permet de jouer aux nombreux titres de la première PlayStation sur n'importe quel Mac équipé d'une puce G31, à pleine vitesse et sans devoir chercher le BIOS ou un fichier ISO. Il suffit en effet d'insérer un disque de PlayStation dans votre Mac2 — la couleur noire des disques n'est qu'un artifice commercial — et de jouer. La compatibilité est très bonne pour l'époque, et (surtout) l'émulateur permet d'excellentes performances. Un iMac équipé d'un G3 à 233 MHz et de sa carte graphique ATi exécute la majorité des jeux à pleine vitesse.

Le premier Armored Core.

C'est notamment grâce à Eric Traut, un ingénieur qui a travaillé chez Apple sur l'émulateur qui permettait de lancer les applications pensées pour les 68000 de Motorola sur les PowerPC. Chez Connectix, il a développé un émulateur capable d'exécuter le code MIPS du CPU de la PlayStation sur un PowerPC G3. En 1998, c'est assez incroyable : la console est en vente seulement depuis quelques années, et la PlayStation 2 n'est encore qu'un rêve. Pour se donner une idée, il faut par exemple imaginer un émulateur de PlayStation 5 capable de faire tourner n'importe quel jeu sur un Mac Apple Silicon standard à pleine vitesse.

Il suffisait de mettre un jeu PlayStation dans le lecteur.

Un problème légal

Aaron Giles, un des développeurs, explique bien le problème. À l'origine, Connectix avait approché Sony pour tenter de proposer son émulateur en partenariat avec eux, pour obtenir une licence sur le BIOS de la console. C'était une idée un peu idiote, et Sony a menacé directement la société. Connectix a donc fait de la rétro-ingénierie sur le BIOS pour proposer son équivalent de façon légale, ce qui n'a pas empêché Sony d'attaquer. Pour Connectix, le procès a été un désastre : il a empêché la commercialisation en masse de l'émulateur pendant un temps. Mais pour le monde de l'émulation en général, ce procès — avec celui contre Bleem, un autre émulateur de PlayStation — a permis de poser des bases légales aux États-Unis. Connectix a en effet gagné et le procès a surtout permis de clarifier un point : un émulateur est légal tant qu'il ne contient pas de code protégé par des droits d'auteur. Dans le cas de la PlayStation, proposer un émulateur livré avec le BIOS de la console (qui appartient à Sony) est illégal, mais développer un BIOS compatible3 ne l'est pas.

Moto Racer 2 (PlayStation) sur un Mac.

À la fin, c'est tout de même Sony qui gagne : les ventes ont été bloquées pendant un moment, et Sony a ensuite proposé la PlayStation 2 et acheté Virtual Game Station en 20014.


  1. À l'exception des cartes d'accélération, du PowerBook G3 Kanga et du PowerBook G3 WallStreet doté d'un CPU à 233 MHz sans cache, une sorte de Celeron G3.  ↩︎

  2. Le programme empêche en théorie l'utilisation de copies de jeux. Il n'intègre pas les mêmes protections que la console originale, mais tente tout de même de détecter les copies sur CD-R, probablement pour éviter les procès de la part de Sony.  ↩︎

  3. La technique classique porte le nom de clean room : une équipe analyse le fonctionnement du BIOS et explique exactement ce qu'il fait, quand une autre équipe (totalement séparée) part des explications et code un BIOS équivalent, sans avoir accès à celui d'origine.  ↩︎

  4. Et il a peut-être été intégré dans les dernières PlayStation 2, qui intègrent un processeur PowerPC pour l'émulation de la première PlayStation, plutôt que de reposer sur un CPU MIPS pour une rétrocompatibilité directe.  ↩︎

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Google paye « des sommes énormes » pour intégrer Gemini sur les téléphones Samsung

Google n’hésite pas à payer pour imposer ses services. Un nouveau témoignage dans le cadre de son procès l’opposant au Département de la Justice américaine a révélé que Mountain View payait « des sommes d’argent énormes » à Samsung pour lui faire préinstaller l’application Gemini. Bloomberg indique que la somme précise n’a pas été divulguée, mais que le paiement se fait de manière mensuelle.

Gemini sur un téléphone Samsung.

Les paiements ont commencé au mois de janvier selon Peter Fitzgerald, vice-président des partenariats plateformes et appareils chez Google. Le contrat a été signé pour deux ans et comprend des paiements mensuels pour chaque téléphone préinstallant Gemini. De plus, Samsung touche un pourcentage sur les revenus des pubs affichées par Google dans l’app.

Cette découverte pourrait jouer en la défaveur de Google. L’année dernière, un juge avait estimé qu'elle détenait un monopole sur le marché de la recherche en ligne. Il pointait notamment du doigt le fait que Google donne des milliers de dollars à certains acteurs (comme Apple) pour imposer son service comme moteur de recherche par défaut. L’affaire est en cours, mais Google pourrait bien se voir forcé de revendre Chrome.

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Google a l’habitude de ce genre d’arrangement. Il a été révélé qu’elle avait proposé 147 millions de dollars à Epic pour lancer Fortnite sur le Play Store à sa sortie en 2018. On a aussi appris que l’entreprise avait payé 8 milliards de dollars sur 4 ans à Samsung pour préinstaller le moteur de recherche Google et le Play Store sur ses appareils. Les deux entreprises sont des partenaires proches : l’IA Galaxy de certains téléphones Samsung repose sur des modèles de Google, et les deux groupes travaillent ensemble sur un projet de casque de VR concurrençant le Vision Pro.

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Boulanger : un crédit à 0% sur tout le matériel Apple

Boulanger a lancé une offre de crédit à 0% sur à peu près toute la gamme Apple. Après un premier apport obligatoire dont le montant varie selon le produit (49 € pour des AirPods, 148 € pour un MacBook Air), le remboursement du solde s'effectue sur un nombre variable de mois — cela va de 4 à 10 mensualités — sans surcoût lié à ce crédit.

Image Boulanger.

L'offre concerne les Mac, iPhone, iPad, Apple Watch et les AirPods et AirPods Max. Elle fonctionne également sur des modèles d'ancienne génération sortis du catalogue (comme une Series 9 par exemple). Ce crédit est proposé pour une semaine, jusqu'au 30 avril.

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MacWhisper transcrit aussi localement l’audio sur les iPhone et iPad

MacWhisper porte désormais assez mal son nom, puisqu’il ne s’agit plus seulement d’une app pour le Mac. Cet outil de transcription de l’audio grâce au modèle Whisper conçu par OpenAI est en effet désormais disponible sur iOS, pour l’iPhone et l’iPad. L’app était déjà proposée sur l’App Store, nommée Whisper Transcription sans doute pour éviter des problèmes avec Apple autour du nom de ses ordinateurs et il s’agit maintenant d’une app universelle, compatible avec le Mac, l’iPhone et l’iPad.

Whisper Transcription sur un iPhone. Image iGeneration.

Le principe général est le même que pour la version macOS, même si la première version de l’app iOS est nettement plus simple. Elle peut ouvrir un fichier audio depuis l’app Fichiers, depuis le menu de partage ou encore en enregistrant directement l’audio avec les microphones intégrés. La transcription se fera dans la foulée, par défaut en ligne par le biais de Groq (à ne pas confondre avec celui de xAI), même s’il est possible de télécharger un modèle sur l’appareil pour un fonctionnement entièrement en local. Comptez 600 Mo de téléchargement, puis quelques dizaines de seconde de traitement et le modèle local sera disponible.

Sur mon iPhone 16 Pro, la transcription en local d’un fichier audio de 55 minutes demande un peu moins de 4 minutes et rend l’appareil bien tiède. Pour le moment, cette fonctionnalité est réservée aux iPhone 15 Pro et iPhone 16, mais les développeurs espèrent l’apporter à d’anciennes générations, si possible jusqu’aux iPhone 13. La transcription en ligne reste disponible pour les autres, même si elle est alors limitée aux fichiers de 25 Mo au maximum. Les créateurs de Whisper Transcription ne précisent pas le modèle exact utilisé sous le capot, même si un modèle Whisper Small multilingue semblerait assez cohérent par rapport à l’espace utilisé et les fonctionnalités proposées.

Une fois la transcription obtenue, vous pourrez demander un résumé généré par une IA distante qui n’est pas précisée (probablement également Groq). Attention, il n’y a pas de confirmation quand on touche les boutons « Summary » et « Prompt », le texte sera automatiquement transmis au service distant pour être traité, ce qui n’est pas l’idéal d’un point de vue confidentialité. Malheureusement, ces fonctionnalités ne peuvent pas encore être désactivées, cela viendra peut-être. Si vous comptez l’utiliser avec de l’audio confidentiel, le mieux est encore d’activer le mode avion de votre iPhone ou iPad, cela n’empêchera aucunement la transcription en local… ou alors de ne pas payer.

Résumé à gauche, interrogation à l’aide d’une IA à droite : les deux fonctionnalités additionnelles pour les transcriptions. Image iGeneration.

Whisper Transcribe peut en effet être téléchargée gratuitement et l’app fonctionne sans payer si on utilise le modèle local. Un abonnement est nécessaire pour la transcription en ligne et les autres fonctionnalités liées à l’IA, avec deux formules : 6,99 € pour une semaine ou bien 9,99 € par mois. Trois jours d’essais gratuits sont prévus.

L’app nécessite iOS 17 au minimum, son interface n’est pas traduite en français.

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Après les maths et la musique, Duolingo s’attaque aux échecs

Duolingo continue de se diversifier. L’entreprise prépare une app dédiée au jeu d’échecs afin d’aider les débutants comme les joueurs avancés à peaufiner leurs stratégies. Ce nouveau cours va prendre la forme d’une suite de leçons avec différents problèmes, entrecoupé de petites parties contre un coach. Un journaliste de The Verge a pu l’essayer brièvement et s’est dit plutôt emballé. De son côté, Duolingo assure que son app a pour but de rendre le jeu « le plus accessible possible ».

Image Duolingo.

Les puzzles sont de niveaux variés, allant de l’apprentissage des mouvements des pièces à la présentation de stratégies connues. Duolingo affirme vouloir proposer de quoi faire pour tous les profils, autant pour les grands débutants que pour ceux ayant déjà de bonnes bases. Ce n’est pas la première fois que l’entreprise s’intéresse aux échecs : elle a passé un partenariat avec l’app Chess.com en 2023 permettant de jouer contre les différentes mascottes de Duolingo.

Image Duolingo.

La nouveauté est en cours de déploiement chez « un petit nombre » d’utilisateurs de l’app sur iOS. Elle sera ensuite proposée auprès de tous dans les semaines qui viennent, mais uniquement en anglais pour le moment. Une déclinaison dans plusieurs langues est prévue dans les mois qui viennent. Duolingo propose déjà d’autres programmes que les cours de langue : on peut également y apprendre les bases de la musique ou réviser ses cours de mathématiques.

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Les iPhone 17 Pro pourraient revenir en bleu ciel

La nouvelle couleur dans la gamme des iPhone 17 Pro pourrait être un "bleu ciel". D'après le fuiteur Majin Bu, plusieurs coloris ont été évalués et celui-ci se détacherait parmi les candidats. Il y aurait une certaine logique de gamme dans le sens où Apple a surpris récemment en ajoutant une version bleu ciel, très clair, à ses MacBook Air M4.

Les iPhone 13 Pro avant qu'Apple n'ajoute une version verte en milieu de cycle. Image Apple.

Le recours à un bleu clair sur un iPhone serait bien moins étonnant que sur un MacBook. Apple a utilisé plusieurs déclinaisons de ce coloris au fil des générations de son téléphone. Les iPhone 13 Pro et les iPhone 14/Plus ont eu un bleu qui peut le plus faire penser à celui décrit par cette rumeur.

iPhone 14 Plus. Image Apple.

Pour l'heure des indiscrétions se sont plutôt concentrées sur l'aspect technique et le design arrière de cette future gamme que sur sa palette chromatique.

La zone des appareils photos au dos des iPhone 17 Pro serait si grande qu’elle pourrait être décorée

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Promo : le MacBook Air M4 à partir de 1 085 €

Amazon maintient ses promotions sur les nouveaux MacBook Air M4 et baisse encore un peu le prix sur certaines couleurs. Le modèle d'entrée de gamme avec 256 Go est ainsi passé à 1 085 € au lieu de 1 199 €. On recommandera plutôt les versions avec 512 Go de SSD, mais c'est une question d'usage.

MacBook Air M4 de 15" Bleu ciel. Image MacGeneration.

Le MacBook Air M4, sorti courant mars, reprend les qualités de ses prédécesseurs qui sont intrinsèques à cette gamme de portables : il est léger, polyvalent, endurant avec son excellente autonomie qui franchit sans problème une longue journée. Les deux modèles de 13 et 15" ne se différencient que sur taille de leur écran. Par rapport au M3 (déjà véloce), le processeur M4 est environ 15 % plus rapide et la machine bénéficie d’une webcam améliorée. C'est une valeur sûre dans la gamme d'Apple et au-delà.

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

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