Les AirPods Pro 3 ne devraient plus trop tarder d'arriver. Selon le généralement bien renseigné Mark Gurman, ces écouteurs devraient sortir dans le courant de l’année : une annonce en parallèle des iPhone 17 à la rentrée semble plausible au vu de l’historique d’Apple. Les rumeurs affirment que cette nouvelle version apporterait une puce audio améliorée par rapport au modèle actuel sorti fin 2022. Un design revu serait également de la partie.
Des AirPods Pro 2. Image WatchGeneration
On peut imaginer que les AirPods Pro 3 gagneront quelques nouveautés vues sur les AirPods 4, comme la LED frontale invisible que l’on ne devine plus par un petit trou. Le bouton d’appairage pourrait aussi passer à l’avant et devenir une simple surface tactile, permettant de récupérer de la place tout en allégeant le poids. Apple trouvera sans doute un moyen de revoir le design du boîtier pour le différencier un peu plus de sa gamme standard.
D’un point de vue audio, la troisième génération d’AirPods Pro pourrait embarquer une « bien meilleure » réduction active du bruit selon le fuiteur Kosutami, qui a déjà eu quelques bons tuyaux par le passé. La concurrence a fait des progrès dans ce domaine depuis 2022, les WF‑1000XM5 de Sony ayant pour réputation d’avoir une excellente ANC.
La grosse nouveauté viendrait de l’arrivée d’un duo de capteurs cardiaque, que le code d’iOS laisse transparaître et que l’on trouve déjà sur les Powerbeats Pro 2. Celui-ci va envoyer des relevés réguliers à l’app Santé. Il n’influe pas sur l’autonomie et est plutôt fiable pour les sports ne nécessitant pas trop de mouvements.
Le capteur de fréquence cardiaque des Powerbeats Pro 2. Image WatchGeneration
Ces capteurs ne sont cependant pas parfaits sur les Powerbeats Pro 2, sur lesquels il est impossible d’afficher son rythme cardiaque sur une machine de fitness tout en écoutant sa musique. On peut espérer qu’Apple corrigera le tir sur ses AirPods Pro 3. Mark Gurman a pendant un temps évoqué un capteur de température, ce qui pourrait permettre d’obtenir des données plus précises que sur une Apple Watch.
Sur un autre registre, Bloombergaffirme que les écouteurs pourraient recevoir une fonction de traduction en direct. La nouveauté se baserait sur l’app Traduire d’iOS pour proposer une traduction en temps réel dans les écouteurs. Rien de bien précis n’a été évoqué, mais voir arriver ce type de fonction basé sur l’IA ne serait pas très surprenant étant donné qu’Apple semble vouloir mettre le paquet dans le domaine et que Google dispose déjà de quelque chose de similaire.
Le SSD externe Corsair EX400U est actuellement en promotion à 199 € dans sa version 2 To. C’est son prix le plus bas à ce jour. Il avait été lancé au début de l’année à 240 €. Que ce soit pour le brancher à un Mac ou à un iPhone, ce SSD est un excellent choix.
SSD externe Corsair EX400U. Image MacGeneration.
Avec un Mac de 2020 ou plus récent, grâce à sa compatibilité USB4, le Corsair EX400U permet des transferts de fichier super rapides en atteignant presque 4 Go/s au maximum (les débits varient selon les ordinateurs). En comparaison, la majorité des SSD externes plafonnent à 1 Go/s avec les Mac.
Ce produit a aussi été pensé pour être utilisé facilement avec un iPhone. Les transferts ne sont pas aussi rapides car les iPhone ont au mieux de l’USB 3 à environ 1 Go/s, mais il peut s’attacher au dos des modèles compatibles MagSafe grâce à ses aimants intégrés.
La version 4 To de ce SSD est quant à elle en promotion à 359 € actuellement, soit 13 % d’économie. Vous pouvez en savoir plus sur ce produit qui nous a convaincus dans notre test.
Depuis l’année dernière, Orange permet à ses clients d’utiliser son service Orange TV sur Apple TV. Mais jusque-là, la qualité de l’image était un cran en-dessous de celle disponible sur ses décodeurs maison. Ce n’est plus le cas maintenant.
L’opérateur a récemment amélioré la qualité des flux diffusés sur son application tvOS et Android TV, relève le site UniversLivebox. Depuis la version 11.4 sortie mi-avril, les principales chaînes sont passées d’une qualité HD « simple » à une qualité « HD+ ». Concrètement, le bitrate (la quantité de données transmises) a été augmenté autour de 10 Mb/s au lieu de 5 Mb/s pour proposer une image plus nette. La définition, elle, ne change pas, cela reste du 1080p, mais le bitrate plus élevé amène plus de détails et diminue les défauts liés à la compression.
Application Orange TV sur Apple TV. Image iGeneration.
En plus du direct, le replay a lui aussi été amélioré. En l’occurrence, les vidéos passent de la SD à la HD, ce qui doit faire une belle différence.
D’après UniversLivebox, Orange prévoit des flux en 4K, mais on ne sait pas quand cela va arriver. De plus, l’opérateur travaillerait sur des portages de son application sur webOS (téléviseurs LG) et Fire OS (appareils Amazon).
Depuis mi-avril, Orange inclut sans surcoût son application Orange TV sur les plateformes de salon, dont l’Apple TV, dans toutes ses offres Livebox comprenant un décodeur. Chez Sosh, l’application tvOS requiert une option à 5 €/mois.
France Identité va bientôt améliorer sa prise en charge du permis de conduire. Une version bêta de l’application comprend deux nouveautés pour ce document officiel. La première, c’est une nouvelle présentation. À l’instar de la carte d’identité, le permis de conduire s’affiche désormais en plein écran quand on le sélectionne.
Nouvelle présentation du permis de conduire. Image iGeneration.
La deuxième nouveauté, optionnelle, concerne les données du permis. On peut maintenant récupérer l’intégralité des renseignements de ce document : catégories de véhicules, numéro de dossier, état du titre, identifiant du titre et date de délivrance. Pour rassembler toutes ces informations, une mise à jour manuelle du permis est nécessaire.
Après avoir touché le bouton « Mettre mon permis à jour », il faut autoriser un partage de données (genre, date de naissance, prénom et nom) auprès de la Délégation à la Sécurité routière, saisir son code personnel et enfin lire sa carte d’identité en NFC pour valider l’opération.
Option de mise à jour du permis. Image iGeneration
Après avoir actualisé son permis dématérialisé, un bouton permet de le retourner virtuellement pour dévoiler les infos supplémentaires. Notez que cette mise à jour n’est pas nécessaire pour les contrôles routiers, on peut très bien présenter aux forces de l’ordre la version simple de son permis numérique.
La version bêta de France Identité est distribuée sur TestFlight, mais il n’est pas possible de rejoindre le programme de test à l’heure actuelle. Un peu de patience si vous ne faites pas partie des testeurs, ces deux nouveautés devraient être déployées pour tout le monde prochainement. La carte grise pourra, elle, s’intégrer à l’application à partir du mois de juin.
Google fait tout pour éviter de devoir revendre Chrome, une séparation que pourrait bien lui imposer le département de la Justice des États-Unis (DoJ). Face à cette menace, l’entreprise multiplie les arguments pour garder son bébé. Dans un nouveau témoignage, la chef de Chrome Parisa Tabriz a affirmé qu’Alphabet était la seule société à pouvoir proposer les fonctions et caractéristiques dont Chrome dispose grâce à ses « interdépendances » avec les autres divisions internes.
Parisa Tabriz en 2018. Image mrisher/MacGeneration
L’audition a eu lieu devant le juge Amit Mehta, qui avait estimé l’été dernier que la firme de Mountain View avait un monopole sur le marché de la recherche en ligne. « Aujourd'hui, Chrome représente 17 ans de collaboration entre les gens de Chrome et le reste de Google », a déclaré Parisa Tabriz. Elle pense qu’essayer de dissocier les deux serait « sans précédent ».
La directrice a indiqué que certaines fonctions étaient liées à des infrastructures 100 % Google, comme les différents niveaux de protection de la navigation sécurisée ou le système d’alerte en cas de mot de passe compromis. « Je ne pense pas que cela pourra être recréé », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que plus de 90 % du code de Chromium a été rédigé par les équipes de Google depuis 2015. En plus d’investissement de plusieurs centaines de millions de dollars, elle estime qu’environ 1 000 ingénieurs de Google ont mis la main à la pâte. À l’inverse, les autres entreprises n’auraient pas participé « de manière significative ».
Parisa Tabriz est également revenu sur l’intégration de l’IA dans Chrome. Si le navigateur dispose désormais d’extensions pour ChatGPT ou Perplexity, elle a reconnu que Gemini était pour le moment le seul assistant proposé par défaut. Google voudrait renforcer cette intégration sur le long terme en cherchant à faire de Chrome un navigateur « à agents » d’IA. Ces automatisations pourrait simplifier certaines actions, comme des achats ou le remplissage de formulaires. La technologie n’est pas prête pour le moment, et il reste à voir si Google sera encore maître de Chrome à ce moment-là.
Bouygues Telecom a bousculé le marché des connexions à internet fixe en lançant à l’automne dernier son offre B&You Pure fibre, qui propose la fibre optique et rien de plus à un tarif serré, 23,99 € par mois sans engagement. Loin de se reposer sur ses lauriers, le FAI continue d’améliorer l’offre sans augmenter son prix, comme en témoigne le passage à la Bbox Wi-Fi 7 lancée en début d’année. Pour 24 €, vous aurez ainsi presque le meilleur de ce que la fibre optique peut apporter aux particuliers français, avec jusqu’à 8 Gbit/s en téléchargement, 1 Gbit/s en envoi et le meilleur de ce que les box peuvent offrir, avec du Wi-Fi 7 tri-bandes. Un répéteur Wi-Fi 7 peut aussi être demandé, pour 4 € par mois et il faut aussi tenir compte des 48 € de frais d’ouverture demandés au départ.
Capture site Bouygues. Image MacGeneration.
Face à une offre si généreuse, les concurrents ont bien du mal à réagir. Mis à part Free qui a une offre assez proche avec la Freebox Pop S (24,99 € sans engagement, fibre jusqu’à 5 Gbit/s en téléchargement et 900 Mbit/s en envoi, box avec Wi-Fi 7 mais bi-bande seulement), les autres acteurs ont eu des réponses bien timides. SFR a d’abord baissé le prix de l’une de ses offres RED et elle a récemment ajouté une formule à ses offres classiques qui s’approche de l’idée, sans aller aussi loin. Nommée « SFR Fibre Starter internet + téléphone », elle coûte 26,99 € par mois avec engagement de 12 mois et se limite à 1 Gbit/s symétrique et une vieille box avec Wi-Fi 5, qui ne sera même pas capable d’atteindre le débit théorique de la fibre optique. SFR ajoute en contrepartie la téléphonie, illimitée vers les fixes et payante vers les mobiles, tout en restant loin du compte.
Du côté d’Orange, si l’on oublie Sosh qui a toujours proposé une offre de ce type, il n’y a pas vraiment d’équivalent. Au mieux, les prix débutent à 30 € par mois au-delà de la première année et la télé est incluse à ce prix. Interrogée sur le sujet suite à la présentation de ses résultats financiers, l’entreprise a d’abord noté que ce n’était pas une nouveauté puisque des offres avec uniquement internet ont déjà existé, y compris chez Orange. Les dirigeants de l’opérateur historique considèrent par ailleurs qu’il n’y a pas eu d’effets visibles suite au lancement de ces offres simplifiées et moins chères. En clair, Orange n’a pas constaté de départs vers B&You ou Free suite au lancement de leurs formules avec seulement internet, ce qui trahit selon eux un manque d’attrait pour ces forfaits.
Bouygues Telecom devrait ainsi avoir le champ libre et son offre B&You Pure fibre devrait rester particulièrement intéressante pour tous ceux qui veulent uniquement une connexion à internet. Petite information supplémentaire au passage, plusieurs abonnés ont réussi à obtenir un ONT seul et ainsi se passer de box, ce qui est l’idéal si vous avez votre propre routeur ou que vous voulez gérer votre réseau avec votre propre matériel, par exemple dans l’écosystème UniFi. Ce n’est pas systématique ni promis par l’entreprise, mais une demande au service client peut apparemment suffire.
Netflix a annoncé un changement dans la gestion de ses sous-titres : le service compte proposer systématiquement le texte dans la langue d’origine du contenu, en plus des sous-titres pour les personnes malentendantes. Jusque-là, un contenu en anglais par exemple était généralement associé à des sous-titres dans de multiples langues différentes, mais pas en anglais simple. Seuls les sous-titres malentendants étaient proposés en anglais, ce qui implique qu’ils ne contiennent pas que les dialogues.
Un exemple de la situation actuelle : ce contenu en anglais ne propose que des sous-titres destinés aux personnes malentendantes, il n’y en a pas avec uniquement les paroles dans la même langue. Image iGeneration.
L’objectif de ces sous-titres sont en effet de permettre à une personne qui n’entend pas de suivre l’action, et c’est pourquoi ils intègrent autant les dialogues que des indications sur l’ambiance sonore ou bien sur une porte qui claque hors champ. Quand on peut entendre la bande-sonore, ce dédoublement est au mieux inutile, voire frustrant, car les sous-titres peuvent divulgâcher des éléments ou distraire. En proposant des sous-titres avec uniquement les dialogues dans la langue d’origine, Netflix propose une solution pour tous ceux qui veulent apprendre une langue en s’appuyant sur du texte en plus de l’audio ou même des natifs qui n’entendent pas bien les dialogues (ce n’est pas de leur faute).
La mauvaise nouvelle, c’est que le changement ne va concerner que les nouveaux contenus publiés par Netflix, pas l’immense catalogue déjà en place. La nouveauté est arrivée avec la dernière saison de You et le service promet que les sous-titres de base seront présents désormais sur toutes les nouvelles séries et nouveaux films produits par ses soins. Cela ne concerne pas que l’anglais d’ailleurs, toutes les versions originales devraient désormais proposer une piste de sous-titres avec uniquement avec les dialogues dans la même langue que l’audio.
Le Markus Gurmanorus est un animal étrange... À l’inverse de tous ses camarades Geekus Softwarus Programmus, il prend du repos quand ces derniers préparent pour Pâques de jolis œufs, appelés par les spécialistes du domaines « easter eggs ». Heureusement, cette période est maintenant derrière nous, et le spécimen chante de plus belle. Prêtons-lui une oreille attentive, afin de percer les mystères d’Apple !
Eh oui, à Pâques c’était repos... pas d’œufs Apple. Image MacGeneration/Image Playground.
Sandbox Love
Habituellement, Apple est une entreprise très organisée, avec des départements très précis. Mais contrairement à d’autres géants du secteur, il n’y a pas une équipe iPhone, une autre iPad, encore une autre MacBook... à la place, Apple est divisée en une team matériel, une autre logiciel, ou encore services. Jusqu’en 2018, tout fonctionnait selon ce principe, et personne ne s’en plaignait.
C’est grand chamboulement à l’Apple Park... retour aux bonnes pratiques. Image Wikipedia/Daniel L. Lu, CC BY-SA 4.0.
Est arrivée l’intelligence artificielle... qui a tout chamboulé. Déjà pas très en avance sur le sujet, Cupertino a décidé que les divisions habituelles pouvaient être un frein au développement rapide de l’IA, et que tout devait être chamboulé pour créer un département réservé à cette innovation, avec un seul chef à sa tête. Ainsi fut créé le département intelligence artificielle, avec à sa tête John Giannandrea, qui ne devait rendre de comptes qu’à Tim Cook. Son groupe avait la responsabilité de Siri, de l’intelligence artificielle, du développement du Machine Learning, de l’analyse des données, de la recherche fondamentale et pendant un temps du projet Titan.
Sympathetic Character
Six ans plus tard, il faut se rendre à l’évidence, c’est un flop complet : les fonctions d’Apple Intelligence, quand elles sortent à temps, sont relativement basiques et en retard face à la concurrence, le projet Apple Car a été enterré, et pire, Apple se retrouve accusée de vaporware avec le Siri montré durant la WWDC 2024 qui a été repoussé aux calendes grecques. Comment se sortir de l’impasse ?
La méthode est simple, mais elle prend du temps, qu’Apple n’a pas beaucoup : revenir au principe de fonctionnement précédent. Ainsi, la division Titan a été donnée à Kevin Lynch, lui-même sous les ordres du COO Jeff Williams avant de la démanteler complètement. Les ingénieurs du projet ont ensuite été confiés à John Giannandrea et son équipe, mais pas pour longtemps : son groupe est lui aussi mis en pièces. Une bonne partie des ingénieurs ont été confiés à Mike Rockwell, ancien chef du groupe Vision Pro, maintenant responsable de l’IA et directement sous les ordres de Craig Federighi. Le groupe Vision Pro, lui a été redivisé en une partie matérielle et une autre logicielle, cette dernière elle aussi sous les ordres de Mike Rockwell.
Pour Apple, c’est le retour à la logique originelle : Siri et la partie logicielle du Vision Pro sont maintenant là où ils devaient être, l’équipe logicielle.
You Learn
Un autre domaine important auparavant sous la coupe de Giannandrea a été relocalisé : l’équipe robotique. Même s’il ne fait pas beaucoup parler de lui pour le moment, c’est un développement important pour Apple, qui croit fortement en l’avenir de la robotique pour le grand public. Le premier exemple de ces promesses devrait prendre la forme d’une version articulée et dotée d’expressions copiant les humains pour le haut de gamme du « HomePad ».
Difficile de ne pas avoir Luxo en tête quand on voit les idées robotiques d’Apple... Image Wikipedia/Achanhk, CC BY-SA 4.0.
Le groupe est désormais confié à John Ternus, et rejoint donc l’équipe matériel. Dans la plus pure logique Apple, même si les robots sont contrôlés par IA, ils sont plus du domaine mécanique et matériel que logiciel, et doivent donc être dirigés par l’équipe hardware.
Giannandrea de son côté ? Même si son équipe s’est fortement réduite, elle n’est pas ridicule et désœuvrée pour autant : reste à sa charge la recherche fondamentale sur l’intelligence artificielle et l’analyse des données IA, continuant d’avoir un lien avec Siri même si celui-ci est maintenant plus ténu. En réduisant son équipe, Apple prévoit aussi la possibilité de son départ : si tel devait être le cas, son groupe serait alors absorbé par la division logicielle sans heurts, complétant ainsi le retour d’Apple à son « schéma de principe » habituel.
All I Really Want
À l’autre bout du couloir, Apple active ses équipes sur un autre grand projet : les lunettes à réalité augmentée. Le projet, appelé « N50 » en interne, est encore loin d’être prêt. L’idée pour le moment est de transformer une paire de lunettes en objet doté d’Apple Intelligence, afin de lui faire analyser l’environnement de l’utilisateur en temps réel, et de permettre un retour d’informations audio. On est encore très loin de la réalité augmentée telle qu’on l’entend, avec écrans transparents affichant des informations.
Meta a beaucoup d’avance dans le domaine des lunettes AR. Image Meta.
Apple développant aussi des écouteurs dotés de caméras, pourquoi faire aussi une version sous forme de lunettes ? Tout simplement le retour des clients : apparemment, nombreux sont ceux rebutés par l’idée de porter des écouteurs dans les oreilles à longueur de journée. La vraie bataille aura lieu vers la fin de la décennie : une fois les performances des processeurs améliorées et d’autres technologies arrivées, il sera temps de réaliser des lunettes AR telles qu’on les imagine, et la guerre promet d’être sans merci, surtout avec Meta qui en est déjà à présenter des prototypes.
Il est d’ailleurs surprenant de ne pas déjà voir Apple face à Meta, et d’en être seulement aux prototypes internes pour concurrencer les Ray-Ban connectées. Avec les capacités de miniaturisation d’Apple, et son affect pour les wearables comme l’Apple Watch, la firme aurait dû être leader dans le domaine, et non un simple suiveur de Meta.
En attendant de voir ce qu’Apple pourra réellement mettre face à Meta, le Vision Pro tel qu’on le connaît suit son chemin, et devrait voir apparaître une version plus légère et obligatoirement reliée à un Mac d’ici la fin de l’année ou début 2026, et un Vision Pro 2 reste sur les rails.
King of Pain
Avec les taxes sur l’importation de Chine qui restent en épée de Damoclès sur toute la production d’iPhone pour les USA, Apple se dépêche de déplacer autant d’usines qu’elle peut en Inde. Si l’entreprise fabrique déjà un bon tiers des iPhone dédiés aux États-Unis d’Amérique sur le territoire de Narendra Modī, le reste ne devrait pas être déplacé avant fin 2027 au plus tôt. Et même si le but final est atteint, personne ne peut prévoir si les taxes n’auront pas encore une fois été profondément modifiées d’ici 18 mois...
Un autre problème se pose à Cupertino : le premier iPhone pliable de son histoire, prévu pour le vingtième anniversaire du smartphone pommé, est autrement plus complexe à produire que les versions actuelles. Et même si les usines indiennes ont rejoint la qualité de fabrication de leurs versions chinoises, le gap de complexité est bien trop élevé pour se permettre de tout laisser reposer sur les usines indiennes. Apple n’a jamais fabriqué un produit entièrement nouveau depuis un autre pays que la Chine, et ne voudra certainement pas prendre le moindre risque pour un symbole tel son premier iPhone pliable, qui plus est célébrant le vingtième anniversaire.
Crazy
Pour nos amis américains, une situation étrange perdure : Apple n’a toujours pas redonné une fonction de mesure de l’oxygène sanguin à l’Apple Watch. Et étrangement, alors qu’elle a largement les moyens de mettre un terme à la brouille avec Masimo, voire de recréer de toutes pièces un capteur qui contourne les brevets du concurrent, elle n’en fait rien.
Pas de capteur d’oxygène pour les versions US... Image MacGeneration.
Si Apple paraît calme vu de l’extérieur, il semble que c’est le principe même du canard qu’elle applique actuellement : paraître gracieux et tranquille à la surface, chaque problème glissant sur ses plumes sans s’accrocher réellement. Mais sous l’eau, elle agite d’autant plus vite les pattes pour se sortir de l’impasse... en évitant cette fois les couacs.
Apple a fêté le dixième anniversaire de l’Apple Watch de manière bien étrange. Elle a incité, pendant cette journée, ses utilisateurs à compléter leurs anneaux et à obtenir en guise de récompense un nouveau trophée ainsi que des autocollants pour Messages. Les plus chanceux ont pu également se rendre en Apple Store et obtenir un pin’s qui rencontre semble-t-il, un certain succès sur eBay.
La chose sur laquelle Apple n’a pas communiqué, c’est qu’elle a invité sur son campus des influenceurs du monde entier pour fêter le dixième anniversaire de l’Apple Watch. Les personnes invitées venaient dans leur majorité du monde du sport et étaient encadrées par certains coachs de Fitness+. Le but : compléter leurs anneaux bien évidemment.
Pendant cette journée, les personnes invitées ont été amenées à faire différentes activités sportives (vélo, yoga, course à pied) et ont même participé à une petite compétition sportive.
Ce qui est très bizarre dans cette affaire, c’est que, lorsqu’on invite des influenceurs du monde entier à un événement spécial, c’est dans le but de faire parler de soi. Or, cette journée n’a fait que très peu de bruit sur les réseaux.
Ce week-end, dans toutes les zones de prix ou presque, il y a un iPhone en promotion. Pour ceux qui ne veulent pas faire de folies, on peut faire l’acquisition d’un iPhone 13 256 Go RED au prix de 579 €. C’est un modèle qui n’est pas tout jeune, qui ne fera pas tourner Apple Intelligence, mais il est relativement léger, a des performances plus qu’honorables et est compatible 5G.
L’iPhone 16e est également en promotion. Pour 80 € de plus, vous avez le tout nouveau smartphone d’Apple. Il est plus puissant, offre une meilleure autonomie, est compatible avec Apple Intelligence, mais ne dispose que d’un capteur photo et de seulement 128 Go d’espace de stockage. L’iPhone 16e est disponible à 660 € chez Boulanger et chez Amazon, soit 60 € de moins que chez Apple. Les modèles avec 256 Go et 512 Go d’espace de stockage sont également proposés avec des réductions similaires sur ces deux boutiques.
Mais la grosse promotion du week-end concerne l’iPhone 16 qui est proposé à 800 € chez Amazon. C’est 170 € de moins que sur l’Apple Store en ligne. Jamais l’iPhone 16 n’avait été vendu à un tel prix en France. C’est le moment si vous êtes intéressé…
Le modèle 256 Go est proposé pour sa part à 930 €, cela représente une ristourne de 15 % sur le prix habituel.
Alex Berger, producteur de la série La Maison, semble ne pas avoir apprécié sa collaboration avec Apple... et le fait savoir dans une interview donnée à Variety, n’hésitant pas à qualifier la pomme de « pire entreprise marketing de l’univers », rien de moins.
S’attaquant à un sujet représentant l’un des clichés parfaits de la France à l’étranger, la série faisait entrer le spectateur dans les coulisses d’une maison de haute-couture, dont le créateur phare, joué par Lambert Wilson, se retrouve au cœur d’une polémique suite à la diffusion d’une vidéo compromettante. S’ensuit une lutte de pouvoirs, à la fois interne à l’entreprise et avec des concurrents coriaces.
Avec un casting 100 % français, la série était une première pour Apple TV+, qui n’avait quasiment jusqu’alors à son catalogue que des séries anglophones. Le pari était risqué, et semble avoir échoué : autant La Maison a eu son petit succès en France, autant la mayonnaise n’a pas pris aux USA, principale cible du diffuseur. Le producteur met cet échec principalement sur le dos d’une absence totale de marketing de la part d’Apple :
Ce qui fait la réussite d’un show, c’est le marketing. Apple, par exemple, est probablement la pire boîte de l’univers niveau marketing – la meilleure pour ses iPhone, la pire pour la télévision. Ils ne font aucun marketing, et c’était un gros problème pour nous avec La Maison. Nous avons réalisé une excellente série, qui a eu un succès extraordinaire en France et dans d’autres pays d’Europe, mais ils n’en ont fait aucune promotion. Ça m’a rendu fou.
Avec un tel constat, Variety a demandé au producteur ce qui l’a incité à faire un partenariat avec Apple :
Nous avions de l’espoir. [...] Apple TV+ n’avait jamais réalisé de série en Europe, à part Slow Horses qui bien que tournée au Royaume-Uni reste très américaine. J’espérais que je pourrais changer les choses. Nous avons rapidement déchanté, au point que nous nous sommes demandés pourquoi Apple désirait tellement se tirer une balle dans le pied.
Quoi qu’il en soit, La Maison s’est arrêtée à la fin de sa première saison, et n’a pas été reconduite. Et avec de telles déclarations, il est facile d’imaginer que le producteur ne fera pas appel à Cupertino pour ses prochaines idées...
En 2020, Apple s’était associée avec Tom Hanks et sa maison de production Playtone pour sortir un film ancré dans la Seconde Guerre mondiale, USS Greyhound. Une suite a été annoncée, qui devrait sortir courant 2027, comme le rapporte AppleInsider.
L’original suivait le capitaine Krause, fraîchement nommé de l’US Navy, devant guider un convoi dans l’Atlantique, traversant les barrières formées par les U-boat allemands. Le film avait été plutôt bien accueilli par les critiques, recevant une belle note de 7.0/10 sur IMDb entre autres.
Le prochain opus devrait cette fois nous transporter vers l’autre bataille de la Seconde Guerre mondiale, ferraillant avec les japonais dans l’océan Pacifique. L’équipe du premier film devrait revenir au complet, que ce soit au niveau des acteurs comme pour la réalisation. Le tournage devrait commencer en Australie en 2026, pour une sortie probable en 2027.
Comme toute entreprise de la tech, Google fait de temps en temps le ménage dans ses gammes, et a décidé de cibler les thermostats connectés de sa filiale Nest : les premières et secondes générations sont abandonnées par l’entreprise, et n’auront plus le droit à la moindre mise à jour de sécurité à partir du 25 octobre 2025.
Fin de partie pour le thermostat Nest. Image MacGeneration.
Si la première n’a pas été vendue en Europe, ce n’est pas le cas de la seconde, qui voit donc son support s’arrêter avant la fin de cette année. Tous les propriétaires devraient normalement recevoir un mail d’avertissement, leur proposant par la même occasion un bon de 50 % de réduction pour passer chez... tado°.
Pourquoi une réduction chez un concurrent, et pas sur le thermostat de troisième génération ou la version E ? Tout simplement parce que Google a décidé d’abandonner le marché européen.
Comme le rapporte 9to5Google, le constructeur justifie la décision du fait « des systèmes de chauffage européens très spécifiques et aux matériels et logiciels variés, rendant difficile la fabrication d’un appareil convenant à des configurations très diverses ».
En conséquence, Nest continue de proposer la gamme actuelle jusqu’à épuisement des stocks, et disparaîtra du marché européen des thermostats connectés une fois ceux-ci vidés.
La situation dépendra donc de la génération de votre thermostat :
seconde génération : « le thermostat ne recevra plus de mises à jour logicielles ni de mises à jour de sécurité, ne sera plus compatible avec les applications Nest ni Home, et ne prendra plus en charge d'autres fonctionnalités connectées comme la fonction Chez moi/Absent. ». Vous recevrez en même temps que le mail d’information un lien pour une réduction de 50 % sur le pack de démarrage de tado°.
troisième génération et version « E » : le support est toujours assuré et toutes les fonctions restent actives.
Bien entendu, la marque ayant décidé d’abandonner le marché européen, les appareils toujours supportés ne sont qu’en sursis, avant que la marque ne décide qu’ils sont trop vieux pour être mis à jour... voilà une piqûre de rappel bien utile : tout ce qui fonctionne grâce à un serveur externe est à la merci du constructeur.
Certains diront qu’il n’y a pas de petits profits... d’autres qu’il est scandaleux de revendre ainsi un objet qui vous a été donné. Qu’on le veuille ou non, le pin’s dédié aux 10 ans de l’Apple Watch et au « Close your rings Day » à peine distribué dans les Apple Store a fini... sur eBay.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la somme demandée est plutôt élevée pour un bout de métal offert en boutique : la plupart des vendeurs demandent au minimum 20 €, et certains poussent le vice jusqu’à le proposer pour plus de 50 € !
Ce type d’opportunisme se reproduisant à chaque fois qu’Apple décide de sortir un goodies, il est facile de comprendre pourquoi la marque en propose le moins possible au fil des ans...
VideoProc Converter AI passe la seconde avec une mise à jour qui promet de simplifier (et d’accélérer) le traitement des vidéos et photos sur Windows comme sur macOS. Sans révolutionner le secteur, l’outil affine sa proposition et s’offre une belle réduction au passage.
Le marché des logiciels de traitement vidéo et photo n’a jamais manqué d’options, souvent plus complexes les unes que les autres. VideoProc Converter AI, lui, joue depuis ses débuts la carte de la simplicité, en combinant plusieurs fonctions essentielles sous une même interface. Montage léger, conversion, compression, téléchargement, capture d’écran… tout y passe, sans fioritures.
Une réduction saisonnière, mais sans abonnement
Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.
Avec cette nouvelle mise à jour, l’éditeur renforce surtout deux aspects : la vitesse et l’intelligence artificielle. L’upscaling vidéo, par exemple, serait jusqu’à 80 % plus rapide. Une promesse qui, dans les faits, allège sensiblement le temps passé à retravailler d’anciens fichiers SD, DVD ou VHS pour leur redonner un peu de lustre. L’algorithme optimise le tout : il réduit le bruit, affine les contours, restaure les détails manquants. Le tout sans exiger de maîtriser les arcanes du montage vidéo.
Autre ajout marquant : l’interpolation d’images par IA. Concrètement, cela permet d’augmenter le nombre d’images par seconde (FPS) d’une vidéo, jusqu’à 120 voire 240 FPS. Le rendu est plus fluide, particulièrement sur les séquences lentes ou les vidéos sportives. De quoi donner un coup de polish à vos montages, sans pour autant s’aventurer dans les réglages complexes.
L’IA aussi au service de la photo
Côté photo, VideoProc ne reste pas en retrait. L’outil embarque désormais des fonctionnalités d’amélioration d’image par intelligence artificielle. Il est possible d’upscaler une image jusqu’en 4K, 8K, voire 10K, tout en conservant un maximum de détails, ce qui s’avère utile pour le recadrage ou l’impression grand format.
L’IA s’occupe également de restaurer les visages flous ou de coloriser des photos en noir et blanc. Si ces fonctions ne sont pas inédites, elles gagnent en accessibilité ici : un simple clic suffit, là où d’autres logiciels réclament une prise en main plus approfondie.
Une boîte à outils complète
Au-delà de ces nouveautés dopées à l’IA, VideoProc Converter AI continue de proposer son panel d’outils classiques :
La conversion de fichiers, avec la prise en charge de plus de 420 formats (vidéo, audio, DVD).
La compression, notamment pour réduire la taille des gros fichiers sans trop sacrifier la qualité.
L’édition légère, avec des fonctions comme le découpage, le recadrage, la rotation ou l’ajustement du volume et de la vitesse.
Le téléchargement de vidéos, y compris de playlists entières, avec conversion possible en MP3 ou AAC.
La capture d’écran vidéo, complète ou partielle, avec prise en charge du micro et de la webcam.
Mention spéciale à deux fonctionnalités réservées pour l’instant à Windows : la stabilisation vidéo par IA, utile pour corriger les tremblements des prises de vue à la volée (GoPro, smartphones, drones), et la réduction du bruit audio. Des ajouts prévus prochainement sur macOS.
Une réduction saisonnière, mais sans abonnement
Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.
Petit bonus : la licence inclut six mois d’accès à Aiarty Image Matting, un outil pour modifier les arrière-plans des photos (suppression, flou, remplacement).
Les détenteurs de licences existantes de VideoProc peuvent mettre à jour gratuitement, tandis que les nouveaux utilisateurs peuvent profiter de l'offre temporaire, calée sur les promotions de Pâques.
Verdict ? Un logiciel qui fait le job
VideoProc Converter AI ne révolutionne pas le traitement vidéo, mais il continue d’affiner une formule qui parle à ceux qui veulent un outil accessible, polyvalent, et sans surcoût caché. Cette mise à jour majeure joue la carte de l’efficacité, en facilitant les tâches les plus chronophages. Si votre quotidien implique de manipuler vidéos ou photos, il mérite au moins un essai !
L'opération de réduction sur plusieurs gammes de produits Apple s'achève ce week-end. Jusqu'au dimanche 27, l'enseigne applique une remise de 10 %, sans qu'il soit nécessaire d'être adhérent. Sont concernés les prix des iPhone 16 Pro et 16 Pro Max, des iPhone 16 mais aussi des iPhone 15 Pro et 15 Pro Max.
Source Fnac.
Pour le Mac ce sont les MacBook Pro 14" et la grande version de 16" qui ont été retenus. Enfin les derniers iPad Pro M4 sont de la partie également. Le pourcentage de cette réduction est égal à celui que l'on peut obtenir en Apple Store sur simple demande à un vendeur tout en lui montrant l'offre en cours à la Fnac. Ce sera accepté puisque ce n'est pas une opération réservée aux adhérents Fnac+ et qu'il s'agit d'un revendeur agréé.
Quarante-neuf, c’est le nombre de luminaires proposés par Govee après la présentation des Outdoor Garden Lights, de drôles de lampes de jardin qui prennent la forme d’arbustes. Le fabricant chinois, créé par un cofondateur d’Anker, n’en finit plus de décliner sa gamme de produits connectés avec Matter.
Image Govee.
Si le nom du produit est au pluriel, c’est que Govee fournit deux « troncs » et quatre « branches », qui peuvent former des arbustes mesurant entre 30 et 90 centimètres de hauteur. Ces lampes d’ambiance, qui doivent se fondre parmi les plantes du jardin avec leur forme organique et leur coloris verdâtre, utilisent la technologie Luminblend pour fournir jusqu’à 16 millions de couleurs. Les diodes RGBW adressables permettent de former des motifs mêlant plusieurs couleurs, mais aussi d’émettre une lumière blanche pure (CRI 94) et forte (1 100 lumens).
L’application de Govee permet de créer jusqu’à 64 scénarios d’éclairage, mais la prise en charge de Matter assure la compatibilité avec de nombreuses applications de domotique, dont celle d’Apple. La structure en aluminium assure le refroidissement passif des diodes, qui consomment environ 36 W, et une protection IP66 contre l’eau et les poussières. Govee annonce une disponibilité immédiate au prix de 169,99 €, mais propose déjà une réduction de 30 €.
Un robot-aspirateur compatible avec Matter, ce n’est plus extraordinaire, mais cela reste suffisamment rare pour être signalé. Mais un robot-aspirateur compatible avec Matter dont la station d’accueil renferme un nettoyeur amovible, ça, c’est carrément original. Et c’est une des deux nouveautés inscrites au catalogue d’Eufy.
C’est l’histoire d’un robot-aspirateur… Image Eufy.
La filiale d’Anker consacrée à la domotique présente deux nouveaux robots-aspirateurs, l’Omni E25 et l’Omni E28, dotés d’une brosse à double rouleau et du système de nettoyage HydroJet à double raclette. Les deux modèles sont très similaires : leur système d’aspiration atteint 20 000 Pa, les patins rotatifs de leur serpillère se nettoient automatiquement en aspirant l’eau projetée à la surface du sol, et le bras CornerRover se déploie pour aspirer dans les coins.
L’Omni E28 se distingue toutefois avec une station d’accueil incorporant un nettoyeur amovible, qui permet de nettoyer les marches ou les canapés que le robot ne peut pas atteindre. La tête du nettoyeur vaporise de l’eau afin que la brosse puisse déloger les poussières qui seront ensuite aspirées. La station d’accueil se charge de vider le bac à poussières et le réservoir d’eau sale, ainsi que de réinjecter de l’eau propre et du détergent.
…qui est aussi un nettoyeur. Image Eufy.
Comme la plupart des fabricants asiatiques, Eufy utilise un système de navigation Lidar capable de repérer les obstacles avant de taper dedans… ou de rouler dessus. L’Omni E28 sera commercialisé à la mi-mai pour 999 €, quinze jours avant l’Omni E25, qui est annoncé à 899 €. Jusqu’au 14 mai, Eufy propose de réserver un exemplaire pour 1 €, en échange d’une ristourne de 150 €.
Amazon relance sa promotion sur l'Apple Watch Ultra 2 en l'améliorant. La réduction de 100 € de la mi-avril passe à 110. C'est intéressant, mais très encadré puisqu'un seul modèle en deux tailles est proposé à 789 € au lieu de 899 €.
[Mise à jour] Boulanger fait le même prix sur une Ultra 2 en titane naturel et bracelet Boucle Trail bleu (M/L) ainsi que sur la taille S du modèle décrit précédemment.
Image Apple.
Ce modèle d'Ultra est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.
Localisation précise. Image WatchGeneration.
Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.
« Préparez-vous à l’intelligence artificielle avec les ordinateurs Surface Copilot+ propulsés par Intel », dit la publicité de Microsoft, mais ce que Microsoft n’avait pas dit, c’est que la publicité avait elle-même été créée avec l’aide de l’intelligence artificielle. La firme de Redmond a révélé le pot aux roses cette semaine, c’est-à-dire trois mois après la première publication de la vidéo. Tout le monde n’y a vu que du feu.
« Lorsque nous avons commencé à créer les images de clavier pour le premier lancement de la Surface », explique le designer Brian Townsend, « chaque clavier était décliné dans cinq arrangements avec 26 impressions différentes ». Depuis trois ans, son équipe évalue la possibilité d’incorporer les intelligences artificielles génératives dans son processus créatif, une démarche qui a trouvé son premier accomplissement avec les clips publicitaires de la Surface Pro et du Surface Laptop for Business Copilot+.
Après avoir défini un premier storyboard, les concepteurs ont utilisé un premier chatbot pour transformer les descriptions textuelles des différents plans en courts prompts, ces « incantations » qu’un deuxième chatbot traduisait en images. Cette « danse itérative », pour reprendre les termes de Microsoft, s’est ainsi poursuivie pendant plusieurs milliers d’allers-retours, un pas après l’autre. Le jeu en vaut la chandelle, selon Townsend, qui assure avoir « probablement économisé 90 % du temps et du cout » habituels.
Le résultat est convaincant tant que l’on n’y regarde pas de trop près, mais il faut dire que les hallucinations les plus évidentes ont été remplacées par des clips tournés plus traditionnellement. La marque des outils d’intelligence artificielle générative — écriture déformée, objets multipliés, ombres plates — est sensible, mais on ne peut pas dire qu’elle soit évidente au premier coup d’œil. En tout cas moins que les erreurs de traduction des publicités pour Copilot.
Le roi est mort, vive le roi ! Bowers & Wilkins arrête la commercialisation du Px7 S2e, qui est sans aucun doute le casque supra-auriculaire à réduction de bruit offrant la meilleure qualité sonore à moins de 500 €, pour lancer celle du Px7 S3, qui s’annonce comme le digne successeur d’une excellente lignée. Le fabricant britannique tire parti de la nouvelle plateforme Qualcomm Snapdragon Sound pour prendre en charge les codecs aptX Adaptive et aptX Lossless.
Image Bowers & Wilkins.
Bowers & Wilkins a redessiné son casque pour améliorer le confort d’utilisation, qui est le point faible des modèles du fabricant britannique depuis le P5 de 2010. Les coussinets adoptent une mousse à mémoire de forme plus généreuse, les oreillettes sont plus fines (et donc la boite de transport est moins encombrante) et les articulations de l’arceau assurent une meilleure conformité aux crânes divers et variés. L’arrangement des boutons de contrôle de la lecture et du volume a été revu pour « améliorer les interactions ».
Pour la première fois, Bowers & Wilkins utilise un amplificateur par oreillette pour produire « plus d’énergie et d’ampleur ». Le fabricant a complètement changé ses hautparleurs, qui conservent seulement leur membrane en biocellulose de 40 mm, pour augmenter la résolution tout en diminuant la distorsion. Qualcomm fournit la dernière révision de sa plateforme Snapdragon Sound pour assurer la prise en charge des codecs aptX Adaptive et aptX Lossless, mais aussi du nouveau standard LC3 et du Bluetooth LE Audio avec Auracast.
Bowers & Wilkins assure avoir amélioré son système de réduction active du bruit, qui n’a jamais été mauvais, mais n’est pas aussi perfectionné que ceux de Sony et de Bose. L’autonomie atteint le chiffre honorable de 30 heures et le port USB-C ne permet pas seulement de recharger la batterie, mais aussi d’écouter de la musique. Le Px7 S3 est annoncé en blanc, noir et bleu à 429 €, mais devrait rapidement être disponible à moins de 300 €.
Razer lance sa première souris vraiment ergonomique concurrente de la Vertical de Logitech. La Razer Pro Click V2 Vertical Edition n'est peut-être pas un type de souris que l'on imagine prisé par les gros joueurs. Razer en parle, mais il met en avant une utilisation au travail et mentionne l'inévitable programmation de boutons pour lancer Copilot ou ChatGPT. Un produit Razer se doit d'avoir un éclairage lumineux et c'est le cas aussi pour ce mulot avec un halo capable de diffuser jusqu'à 16,8 millions de couleurs grâce à 18 zones d'éclairage placées sous sa base.
Image Razer.
L'aspect le plus important de cette souris est cependant son design où la surface qui contient les boutons principaux et la molette a été très fortement relevée pour mettre le poignet dans une position plus naturelle. Ce n'est pas forcément évident dit comme ça, mais la torsion est effectivement moindre — la fatigue musculaire aussi — qu'avec un avant-bras posé à plat, comme l'imposent les souris classiques.
La souris de Razer — réservée au droitiers — ressemble beaucoup à la Vertical de Logitech, si ce n'est que l'angle d'inclinaison est encore plus ouvert. Les boutons et la molette ont été relevés à 71,7° sur la Razer contre "seulement" 57° sur la Logitech. Le pouce est aussi posé beaucoup plus haut. Quant aux boutons programmables, Razer en a prévu 8 au total, la Logitech en possède 6. La Pro Click V2 Vertical Edition fonctionne sur batterie, comme la Logitech, avec une autonomie entre deux recharges, annoncée à 6 mois.
Images Razer.
Ces souris ont l'air hautement inconfortables, mais une fois l'habitude prise, il est difficile — et très inconfortable pour le coup — de revenir sur un modèle plus standard (c'est encore pire avec le Magic Trackpad). On conseille au passage d'éviter certains modèles similaires vendus bien moins cher, leur qualité de fabrication est proportionnelle. Malgré son ancienneté, la Logitech Vertical reste une bonne souris dans cette catégorie, mais elle mériterait de voir sa molette mise au niveau des modèles MX Master (plus fluides et plus agréables à manipuler). La Razer a l'air mieux lotie sur ce point essentiel, au vu de son descriptif.
En même temps que le modèle Vertical, Razer a lancé une version à l'ergonomie plus classique. Image Razer.
La nouvelle arrivante est vendue 130 € (la Logitech est fréquemment en promotion maintenant autour de 70 € voire moins). Razer ne donne pas de détails particuliers sur la compatibilité Mac, mais elle devrait l'être au minimum via la connexion Bluetooth et la page d'Amazon cite tous les grands OS.
Avec iOS 18.4, les fiches de l’App Store ont « gagné » un résumé des commentaires, qui donne une idée de la teneur globale des avis sur telle ou telle application. Le rodage de cette nouveauté, elle est en bêta, a démarré au États-Unis. Comme vous pouvez vous en douter, cette fonctionnalité tire parti d’« un nouveau processus utilisant un grand modèle de langue (LLM) à plusieurs étapes », comme l’explique Apple sur son blog dédié au machine learning.
Image iGeneration.
« Actualité », « diversité » et « fiabilité », tels sont les trois piliers du modèle entrainé par Apple. Les commentaires passent par une séquence de modules, qui dégagent les principaux thèmes, évaluent le sentiment général et composent un résumé de 100 à 300 signes. La firme de Cupertino utilise ainsi trois LLM spécialisés pour atteindre ses objectifs de « sécurité, équité, justesse et utilité ».
C’est toute l’astuce de son système… et tout le problème. Passe encore qu’elle écarte les tentatives d’arnaque et les commentaires franchement hors sujet, mais en rejetant les appréciations les plus vives, elle déforme sciemment le sentiment général. Les résumés sont d’une tiédeur affligeante, au point que l’on doive se demander s’ils n’ont pas été créés pour marginaliser les véritables commentaires, qui gênent Apple aux entournures.
« Les utilisateurs disent que l’application est divertissante », dit le résumé de l’application TikTok, sans mentionner la litanie de remarques désobligeantes à l’encontre de cette arme de distraction massive. X serait « une excellente plateforme pour exprimer ses opinions », un parangon de « transparence et d’information sans biais », et tant pis si des milliers de commentaires (et les faits) prouvent le contraire. Le problème des LLM, c’est qu’on peut leur faire dire tout et surtout n’importe quoi.
La quasi-totalité de la prochaine gamme d'iPhone serait équipée de 12 Go de RAM au lieu de 8. Le dernier coup de sonde de l'analyste Ming-Chi Kuo auprès des fournisseurs d'Apple laisse présager une grosse augmentation de la capacité mémoire des iPhone de l'automne prochain.
Carte logique de l'iPhone 16 Pro. Image iFixit.
L'été dernier, plusieurs rumeurs évoquaient déjà un passage de 8 à 12 Go, les désaccords ne portaient que sur les modèles qui en profiteraient. Pour certains, même les iPhone 17 de base les auraient. Kuo pour sa part ne citait que le 17 Pro Max.
Dans sa dernière estimation, il s'attend à ce que le modèle 17 Pro les ait aussi, tout comme l'iPhone ultra-fin qui ferait son entrée cette année. Il y a toujours débat sur l'iPhone 17 de base qu'Apple aimerait également gonfler à 12 Go. La Pomme redouterait toutefois un manque de composants pour équiper l'intégralité des modèles. Une décision doit être prise le mois prochain, ajoute Kuo, sinon ce sera à coup sûr pour l'iPhone 18.
Kuo précise que le coût moyen de ces 12 Go est supérieur d'environ 50 % à celui des 8 Go, ce qui ferait les bonnes affaires de Micron et de SK Hynix auprès de qui Apple s'approvisionne.
Apple n'est jamais très bavarde sur la quantité de mémoire dont elle dote ses iPhone. C'est une caractéristique qui ne figure pas dans les fiches techniques contrairement à la capacité de stockage. Le monde Android est généralement aussi plus généreux sur ce point.
Dans l'usage de l'appareil, cela peut faire une petite différence, même si historiquement iOS est un système fluide et vif. Ce sont des rechargements de pages en moins pour Safari par exemple. L'arrivée des outils d'IA et la volonté d'Apple de faire fonctionner le plus de tâches possible en local, oblige à reconsidérer la capacité mémoire des équipements. C'est ce qui s'est passé sur les MacBook Air où les 8 Go de base ont été supprimés pour une dotation minimale de 16 Go.
Yahoo! n’est plus que l’ombre d’elle-même, mais cette vieille gloire du web appartient maintenant à l’entreprise de « gestion alternative » Apollo Global Management, qui gère plus de 500 milliards de dollars. Autant dire que, lorsqu’elle annonce son intention « d’étudier la question » d’une acquisition de Chrome, « l’acteur stratégique le plus important du web », il vaut mieux l’écouter.
L’opérateur américain Verizon, qui avait acheté Yahoo! pour 4,8 milliards de dollars en 2016, n’en détient plus que 10 % après avoir vendu le reste à Apollo Global Management en 2021. Depuis le début de l’année, le fonds semble avoir retrouvé un intérêt pour son investissement, qu’il a délesté des activités moins rentables, comme le site d’actualités technologiques TechCrunch. Brian Provost, directeur général de Yahoo! Search, assure que l’entreprise veut « revitaliser » son moteur de recherche.
Or la majorité des recherches passent maintenant par la barre du navigateur, qui n’est plus tant une barre d’adresses qu’une barre de recherches. Voilà qui explique pourquoi depuis l’été dernier, Yahoo! « travaille activement, en interne, au développement d’un prototype de navigateur ». Devant le juge Amit Mehta, qui doit décider des suites de la défaite de Google face au ministère américain de la Justice, Provost a expliqué que Yahoo! discutait avec plusieurs éditeurs pour faire l’acquisition d’un navigateur.
Autant dire que l’hypothèse d’une vente de Chrome, proposée par le ministère, intéresse particulièrement l’entreprise. Provost estime que Yahoo! Search pourrait instantanément tripler sa part du marché de la recherche, qui tourne autour de 3 %, en achetant le navigateur de Google. L’opération couterait « des dizaines de milliards de dollars », mais Apollo Global Management serait prête à sortir le carnet de chèques. Apollo détient déjà un navigateur, qui est aussi une vieille gloire et qui avait aussi été au centre d’une procédure antitrust — Netscape.
Slate est le nom d’un nouveau constructeur automobile aux États-Unis et même s’il n’affiche aucune ambition européenne à ce stade, son arrivée reste intéressante pour deux raisons. La première est en réalité la moins importante : Jeff Bezos, le patron d’Amazon, serait l’un des financiers derrière le projet, même si ce n’est pas officiel. Surtout, le véhicule imaginé par Slate est une sorte de retour aux origines, avec un pick-up compact qui n’est prévu par défaut que pour deux personnes et qui est volontairement épuré. La start-up a méticuleusement retiré tout ce qui coûte cher dans une voiture moderne, pour proposer un véhicule autour des 20 000 $.
Le Slate dans sa version de base, sans aucun accessoire optionnel. Image Slate.Le Slate est étonnamment compact pour un pick-up du milieu des années 2020 et nettement plus proche de ceux des années 1980. Image Slate.
Par rapport aux immenses pick-ups qui ont envahi les routes américaines, le Slate est un nain : 4,4 m de long et tout juste sous la barre des 1,8 m en largeur et hauteur, en gros l’équivalent d’un Scenic. On est nettement plus proche des modèles d’antan que de la production actuelle et c’est un choix fort du constructeur, qui considère que les véhicules sont devenus trop gros, trop lourds, trop complexes et donc trop chers. Le côté pratique a été privilégié, avec une assez longue benne de 1,5 m1 et une cabine prévue pour deux personnes seulement. Côté rangements, on peut aussi compter sur un grand coffre à l’avant, qui revendique 200 l, pas très loin d’un coffre de citadine.
Pour économiser les coûts, Slate a repris la formule qui a fait le succès de Tesla, mais en version radicalisée. La production se concentrera sur un véhicule unique, avec absolument aucune option. Pour autant, le constructeur a bien conscience qu’un pick-up de deux places ne suffira pas à convaincre tout le monde. Si un camion avec benne ouverte ne convient pas, on peut convertir le véhicule en un SUV plus classique, avec une banquette trois places et un coffre fermé. L’idée est loin d’être nouvelle, c’est même un classique dans l’industrie (on pense à Rivian, qui a le R1T et le R1S sur la même base), sauf qu’ici, le client achète un kit SUV et il pourra l’installer lui-même sur la base de pick-up s’il le souhaite.
On ne dirait pas comme ça, mais c’est la même voiture. La version SUV de droite consiste en un kit que le client pourra installer lui-même, seule la version de gauche sera produite. Image Slate.Le pack SUV ajoute trois places et un coffre, mais pas de portes supplémentaires : il faudra passer par l’avant pour accéder au deuxième rang, c’est sans doute le plus gros compromis du véhicule. Image Slate.
Slate a poussé très loin le concept de la liberté de réparation. Même si un réseau de réparateurs agréés est prévu, le constructeur compte proposer à ses clients des tutoriels vidéo pour leur permettre de tout faire sur leur voiture, que ce soit pour la réparer ou bien pour lui ajouter des fonctionnalités. Pour y parvenir et également pour réduire les coûts, le constructeur a aussi opté pour une unique carrosserie en plastique2, composée de pièces indépendantes faciles à remplacer en cas de besoin. La surface est aussi prévue pour être recouverte par un film (wrap), ce qui permettra d’avoir une Slate dans une autre couleur que le gris de base, puisque le véhicule ne sera jamais peint de manière traditionnelle.
La simplification passe aussi par un intérieur bien vide, pour ne pas dire dépouillé. On retrouve quand même un volant et les leviers pour passer les vitesses ou gérer les clignotants et essuie-glaces, il y a un petit écran derrière pour afficher les informations essentielles et quelques contrôles pour la climatisation, mais c’est tout. Pas d’écran central pour l’infodivertissement, puisqu’il n’y a pas d’infodivertissement ni même de haut-parleurs. À la place, Slate a prévu un support pour smartphone ou tablette et de la place pour caser une enceinte Bluetooth, voire une barre de son. Autant d’idées qui évoquent l’Ami de Citroën, même si le format n’a rien à voir. Pas de conduite semi-autonome non plus, c’est un autre coût majeur des véhicules modernes qui a été éliminé ici.
L’intérieur est tout aussi vide, avec quasiment rien sur le tableau de bord, si ce n’est le volant devant une instrumentation numérique et une poignée de contrôles physiques. En parlant de contrôles physiques, notez la manivelle pour ouvrir et fermer les fenêtres : est-ce délicieusement rétro en 2025 ? Image Slate.
Sur le plan technique, Slate a prévu une unique version sans surprise, avec un moteur de 150 kW placé sur l’essieu arrière qui ne devrait pas offrir d’accélérations exceptionnelles, mais qui devrait faire l’affaire pour les 635 kg de charge et 450 kg de charge tractée prévues par le constructeur. De base, la batterie aura une capacité de 52,7 kWh, ce qui est très peu sur ce segment et le constructeur espère en tirer 240 km d’autonomie selon la norme EPA (plus stricte que la norme WLTP européenne). Vous avez besoin de plus ? Parmi les kits prévus après achat, on pourra compter sur une plus grosse batterie de 84,3 kWh et espérer alors atteindre autour des 390 km d’autonomie.
À un tel tarif, il ne faut pas s’attendre à des performances décoiffantes, ce qui est aussi le cas côté charge, avec la promesse d’un 20 à 80 % en trente minutes, ce qui laisse envisager une charge DC assez lente (120 kW maximum). Slate préfère insister sur la recharge à domicile, qui est en effet la plus courante pour ceux qui peuvent en bénéficier et qui pourra apparemment monter à 11 kW, un bon point. Malgré la conception légère, le constructeur insiste aussi sur la sécurité de son véhicule et vise les cinq étoiles aux crash-tests, même si les mesures n’ont pas encore été effectuées.
En plus du kit SUV bien carré, Slate a prévu un « Fastback » avec un coffre plus incliné. Image Slate.Pas de peinture ne veut pas dire voiture unique. Au contraire, le constructeur mise sur la personnalisation avec de nombreux éléments qui pourront être modifiés, des roues aux feux diurnes, en passant par des autocollants. Image Slate.
Slate a ouvert des précommandes aux États-Unis et le constructeur espère livrer les premiers exemplaires dès la fin de l’année 2026. Le prix final n’est pas encore connu, en partie parce que l’annonce d’un tarif inférieur à 20 000 $ dépend du bonus de 7 500 $ qui est encore en place dans le pays, mais qui est menacé par Donald Trump. Quoi qu’il en soit, on devrait rester sous les 30 000 $ à l’arrivée, en tout cas si la jeune start-up tient ses promesses.
La présence de Jeff Bezos dans l’ombre en rassurera certains, le fait aussi que le constructeur, qui compte déjà plusieurs centaines d’employés d’après son site, ne se contente pas d’un vague concept et promet une commercialisation dans un an et demi seulement. Malgré tout, on a vu tant de marques disparaître avant même de livrer un seul véhicule que la prudence reste de mise.
À titre de comparaison, c’est 30 cm de moins que la benne du Cybertruck, mais ce dernier mesure 1,3 m de plus en longueur ! ↩︎
Au-delà des matières premières, les pièces de métal qui composent une carrosserie traditionnelle demandent d’énormes machines et donc d’énormes usines. En comparaison, Slate devrait produire la voiture sur le sol américain dans des usines beaucoup plus petites et pas spécialement dédiées à la voiture. ↩︎
Apple envisage de faire fabriquer en Inde 100 % des iPhone destinés au marché américain, et ce dès l'année prochaine. Le contentieux sur les droits de douane provoqué par les États-Unis et dont la Chine est la cible principale aurait obligé la Pomme à accélérer ses efforts de délocalisation.
Image Apple.
D'après le Financial Times, Apple prévoit de faire fabriquer en Inde la totalité des iPhone qu'elle destine aux États-Unis. Cela représente un volume annuel de l'ordre de 60 millions d'appareils alors que l'Inde en assemble aujourd'hui entre 30 et 40 millions, selon les estimations, et pas uniquement pour les États-Unis.
Alors que la Chine est frappée par des droits de douane de 145 % — mis en pause pour trois mois comme pour les autres pays — l'Inde s'était vu promettre un taux de "seulement" 27 %. Celui-ci fait l'objet de négociations entre les deux pays.
Apple avait prévu de continuer de diversifier ses sources de production d'iPhone grâce à l'Inde, mais cette nouvelle guerre commerciale dont l'issue est tout aussi imprévisible que le président américain qui l'a provoquée, a visiblement précipité les choses. Les iPhone « Made in India » pourraient ainsi déferler sur les États-Unis avec les deux prochaines générations.
Le développement de produits robotiques change de tutelle chez Apple dans le cadre d'une vaste réorganisation après des ratés dans l'intelligence artificielle.
John Giannandrea, Monsieur IA chez Apple, a perdu le contrôle de l'équipe en charge d'imaginer des produits liés à la robotique affirme Bloomberg. Ce groupe, supervisé par Kevin Lynch, passe sous la responsabilité de John Ternus dont le périmètre couvre tous les développements de matériels, du Mac, aux iPad en passant par les iPhone et les AirPods. Il s'occupa un temps du Vision Pro avant que celui-ci ne fût pris en charge par Mike Rockwell.
Image Apple.
Kevin Lynch pilota avec succès l'Apple Watch avant de se voir confier le projet automobile d'Apple lorsqu'il vivait ses dernières heures. Ce chantier abandonné, Lynch a pris les commandes de la recherche de produits apparentés à la robotique.
Apple n'a communiqué sur aucun des mouvements décrits ces derniers temps par la rumeur et qui tiennent du feuilleton. John Giannandrea aurait précédemment perdu le contrôle du développement de Siri, confié à Mike Rockwell. Ce dernier aurait fait venir plusieurs de ses hommes de l'équipe Vision Pro et visionOS pour remettre à flot l'assistant intelligent et tenir les promesses faites l'été dernier avec les démonstrations d'un Siri beaucoup plus polyvalent.
Image Apple.
Le groupe de John Giannandrea se recentrerait sur le développement des modèles nécessaires au fonctionnement de l'IA dans les produits d'Apple. Pour l'heure, la page de la haute direction d'Apple ne reflète rien de l'agitation en interne, chacun est toujours à sa place, sans changement dans la description des champs d'activité.
Apple aurait-elle décidé d’écouter les utilisateurs demandant une fusion un peu plus élaborée entre les différents OS de la marque, afin de faire de l’iPhone un ordinateur d’appoint, et de l’iPad un véritable ordinateur portable ? Entre la possibilité d’une interface avancée sur écran externe pour iOS 19, et maintenant le même fuiteur qui annonce l’apparition d’une barre de menus sur un iPad relié à un Magic Keyboard, il semble bien que Cupertino pourrait répondre à de nombreuses attentes !
Bientôt une barre de menus sur l’iPad ? Capture MacGeneration.
Il y a quelques semaines, Mark Gurman avait déjà prédit que la prochaine version d’iPadOS se rapprochera un peu plus de macOS dans son fonctionnement, sans aller plus loin dans les détails. Mais Majin Bu, comme rapporté par MacRumors, nous en dit un peu plus, avec une proposition intéressante : une fois connecté à un Magic Keyboard (et possiblement aussi avec un couple clavier/souris externe), l’iPad verrait apparaître une barre de menus en haut de l’écran, dans l’esprit de l’interface existant depuis le premier Macintosh.
Toujours dans un esprit de rapprochement avec macOS, iPadOS 19 verrait apparaître une nouvelle version de Stage Manager, permettant l’utilisation de plusieurs apps en même temps sur un écran externe.
Comme toute rumeur, c’est bien entendu à prendre avec des pincettes tant que la WWDC ne l’a pas annoncé, mais voilà de quoi réchauffer le cœur de tous ceux qui attendent un comportement digne d’un ordinateur de la part d’un iPad, d’autant plus quand l’iPad Pro fait quasiment jeu égal avec un MacBook Air niveau puissance de calcul.
Nombreux sont les utilisateurs d’iPhone qui rêvent de n’avoir qu’un seul produit dans les mains, pouvant être un simple smartphone en balade, et devenant un véritable Mac une fois connecté à un écran, un clavier et une souris, comme le fait DeX de Samsung depuis maintenant plusieurs années... déjà en 2017, nous avions écrit un article sur cette possibilité. Selon MacRumors, Apple pourrait faire un pas vers cet usage, mais un tout petit pas.
Un jour une version iOS du DeX de Samsung ? Image MacGeneration.
En effet, le fuiteur Majin Bu aurait entendu qu’une interface comme Stage Manager pourrait arriver sur iPhone, permettant l’affichage de multiples fenêtres une fois le smartphone branché sur un écran externe. La fonction, prévue pour iOS 19, pourrait être présentée durant la prochaine WWDC, sans pour autant avoir l’assurance de la voir apparaître dès la première version du prochain OS.
Si c’est un premier pas, l’interface selon Majin Bu ne serait pas aussi complète que le Stage Manager de l’iPad, et nécessiterait un iPhone avec port USB-C pour être utilisable, donc à partir de l'iPhone 15. Ce serait tout de même un pas en avant, et pour Apple un début d’ouverture sur l’idée de faire de l’iPhone une machine complète une fois branchée à un écran.
La cour fédérale de Washington, où se déroulent les procès d’Alphabet et Meta. Image Wikipedia/Toohool, CC BY-SA 4.0.
En effet, dans un pays où la justice a plus de liens politiques que dans nos vieux pays européens, il serait tentant de croire que les changements de présidence permettent de ralentir voire de supprimer certains procès de grandes sociétés, et c’est ce que craignaient certains concernant les GAFAM. Or, il semble qu’il n’en soit rien : Google et Meta, entreprises sur lesquelles les enquêtes ont commencé sous la première présidence Trump, ont vu celles-ci se poursuivre sous Biden, et devraient se conclure sous la seconde présidence Trump.
Concernant Google, l’entreprise est accusée d’abus de position dominante dans le domaine des publicités sur Internet entre autres, et pourrait se voir obligée de vendre Chrome. Les juges sont d’autant moins enclins à la gentillesse qu’après avoir tapé sur les doigts d’Alphabet pour ses contrats au long cours avec Apple, ils ont repris l’entreprise la main dans le sac concernant un accord avec Samsung, faisant de Gemini AI l’intelligence artificielle des Galaxy pour une somme conséquente.
Pour Meta, la FTC (Federal Trade Commission) lui reproche un poids inacceptable dans le domaine des réseaux sociaux avec Facebook, Instagram et WhatsApp, et menace de forcer l’entreprise à se séparer des deux derniers.
Qu’ils soient Républicains ou Démocrates, les sénateurs américains semblent avoir décidé qu’il était temps de mettre fin à la domination sans partage de certaines entreprises de la tech. En plus d’Alphabet et de Meta, d’autres sont ainsi dans le viseur : Apple, Microsoft, Amazon et Nvidia sont toutes ciblées, à chaque fois pour abus de position dominante, et risquent pour la plupart de devoir se séparer de certaines de leurs divisions.
Pour chacune de ces entreprises, la raison invoquée par les sénateurs, qu’ils soient d’un bord ou de l’autre, est le pouvoir que celles-ci ont accumulé sur la liberté d’expression, les données personnelles des citoyens ainsi que l’accès à l’information. Des accusations ressemblant fortement aux raisons pour lesquelles la Commission européenne inflige nombre d’amendes depuis des années aux GAFAM.
Reste que cette coalition Républicains/Démocrates est fragile, et pourrait être mise à mal si le président des États-Unis d’Amérique venait à s’en mêler, dans un sens ou dans l’autre. Pour le moment, les sénateurs fêtent les victoires obtenues par leur alliance, comme le dit Reed Showalter, ancien du gouvernement Biden : « Il reste encore des conservateurs et des progressistes qui sont profondément contre les monopoles ».
Si les équipes dédiées à Siri semblent avoir des difficultés, ce n’est certainement pas le cas de la branche communication de la pomme, qui vient de sortir une nouvelle publicité à la gloire de l’iPhone 16.
Sur celle-ci, Cupertino met en avant la solidité du verre Ceramic Shield utilisé dans son smartphone, avec une famille souhaitant un souvenir de son passage dans une fête foraine, et demandant à un quidam de la prendre en photo. Malheureusement, le passant fait tomber l’appareil... mais heureusement, c’est un iPhone 16. Le smartphone sort donc intact de sa mésaventure.
Bien entendu, comme toujours, « Cette cascade a été réalisée par des professionnels, ne tentez pas de la reproduire chez vous »...
Alors que les derniers SoC d’Apple, que l’on retrouve partout de l’iPhone au Mac Studio en passant par l’iPad, sont gravés en 3nm par TSMC, le fondeur leader mondial de la gravure ne s’endort pas sur ses lauriers.
Le centre de R&D de TSMC à Hsinchu. Image Wikipedia/曾 成訓, CC BY 2.0.
L’entreprise taïwanaise a ainsi annoncé l’arrivée prochaine de son process de gravure « A14 » (à ne pas confondre avec le processeur du même nom chez Apple), permettant d’atteindre une finesse inégalée de 1,4 nm ! Voilà de quoi encore améliorer les performances, le fondeur promettant jusqu’à 30 % de réduction de consommation pour la même vitesse, et 20 % de transistors en plus sur la même surface.
La technologie précédente, la N2 pour 2 nm, devrait entrer en production de masse cette année, et Apple fait bien entendu partie des clients privilégiés et en profiterait dès l’année prochaine pour les prochains iPhone 18, comme le rapporte MacRumors. Elle n’est cependant pas la seule intéressée et assez argentée pour attirer les bonnes grâces de TSMC, le domaine de l’intelligence artificielle étant particulièrement friand de nouveaux process de gravure, permettant des économies substantielles sur la consommation des datacenters.
L’entreprise annonce avec l’arrivée du process A14 tout un train de nouvelles possibilités, de l’amélioration de l’empilement 3D permettant de mettre les uns sur les autres les différents éléments d’un SoC (System on Chip), du CPU à la mémoire en passant par le GPU, jusqu’à l’intégration des régulateurs de tension sur le SoC, permettant une gestion plus fine et plus efficace de l’énergie envoyée au CPU.
Pendant ce temps, en Russie...
De son côté, selon Tom’s Hardware, le pays des poupées russes espère toujours pouvoir produire ses premiers processeurs à la finesse de 28 nm d’ici 2030... soit 19 ans après l’apparition de cette gravure en Occident.
Le pays accumule les difficultés dans le domaine : depuis son opération spéciale, plus aucun fournisseur ne veut lui laisser accès à l’architecture x86, le condamnant à se rabattre sur le développement de son propre processeur, le Elbrus, basé sur l’architecture SPARC. Les autorités taïwanaises ont aussi bloqué tout envoi de puces modernes en Russie depuis la même date.
Pour le moment, les Russes sont donc coincés avec une technologie de gravure à 350 nm, dont la production de masse n’a même pas commencé. Avant même de parler de 28 nm, l’un des fondeurs maison ZNTC en est encore à mettre au point une chaîne de gravure à 130 nm. L’un des plus grands espoirs repose sur un autre fondeur russe, MCST, qui aurait réussi à faire entrer dans le pays des machines provenant d’ASML (le fabricant de matériel de gravure néerlandais, qui fournit le monde entier y compris TSMC) permettant la gravure en 90 nm. Quoiqu’il en soit, entre les technologies de gravure très en retard, et le changement forcé d’architecture, les choses sont décidément très complexes pour la Russie dans le domaine...
Apple a réussi à transférer en Inde une part de la production de ses iPhone, mais la Chine ne s'en laisse pas compter et lui met parfois des bâtons dans les roues pour freiner cette diversification.
20 % des iPhone sont aujourd'hui produits en Inde (de l'ordre de 30 à 40 millions d'unités) et Apple entend augmenter ce volume de 10 % cette année. À plus long terme c'est environ la moitié de sa production d'iPhone qu'Apple entend délocaliser de Chine, ont expliqué à The Information des sources au fait de ces projets et de la situation entre les deux pays (lire aussi Apple voudrait produire 25 % de ses iPhone en Inde d'ici 2025).
Tim Cook rencontrant Narenda Modi en avril 2023. Image Apple.
Un objectif ambitieux qui se heurte parfois à des obstacles, car les coups bas ne manquent pas pour freiner ce mouvement. Cette expatriation de la Chine vers d'autres pays et vers l'Inde en particulier est diversement appréciée par le gouvernement chinois.
Côté pile, la décision d'Apple de déplacer vers le Vietnam la fabrication d'AirPods, d'Apple Watch ou d'autres produits aux volumes moindres que ceux des iPhone a été vue d'un bon œil par la Chine. Elle y a perçu un moyen d'étendre la zone d'influence géographique de ses industriels. En outre, le petit Vietnam n'est pas de taille à ébranler l'appareil productif chinois, Apple s'y trouvera nécessairement limitée dans ses capacités d'expansion.
Côté face, c'est une tout autre affaire avec l'Inde, d'autant que les relations politiques entre les deux géants de cette partie du monde restent conflictuelles. L'article raconte qu'en début d’année, les autorités chinoises ont interdit à un fournisseur d'équipements — destiné aux tests de production du prochain iPhone 17 — d'exporter son matériel de Chine vers l'usine indienne d'un sous-traitant d'Apple. Ce fournisseur a alors créé une filiale dans un autre pays d'Asie du Sud-Est où il n'y avait pas de barrière à l'exportation. Puis après cette escale le matériel est parti vers l'Inde pour rejoindre une usine gérée par le Taïwanais Foxconn.
Ce n'est pas le seul exemple. Foxconn a vu l'obtention des autorisations d'export de ses machines de la Chine vers l'Inde passer de 15 jours à parfois quatre mois. Il arrive aussi que ces demandes soient rejetées sans aucune explication. Les machines qui retiennent l'attention des douanes servent à assembler des pièces d'iPhone par laser, d'autres à vérifier si l'iPhone résiste à l'eau comme prévu. Il y a aussi des machines employées pour déplacer des pièces d'un endroit à l'autre d'une chaîne d'assemblage.
La Chine peut légitimement voir d'un mauvais œil la montée en puissance de son voisin dans la chaine de production d'Apple. Cette dernière a apporté une contribution importante à l'organisation et au perfectionnement de l'appareil logistique et manufacturier chinois pour les produits électroniques. Les compétences acquises par les acteurs locaux les rendent plus compétitifs et cela profite, par ricochet, aux entreprises et produits strictement chinois. S'y ajoute l'inquiétude devant la perte possible d'emplois si cet exode vers l'Inde reste soutenu.
L'Inde, contre toute attente, ne s'est pas privée de mettre des bâtons dans les roues des fournisseurs d'Apple en Chine, quand bien même cela allait à l'encontre de ses intérêts. L'acrimonie est importante entre les deux pays qui ont connu des incidents frontaliers mortels entre leurs armées ces dernières années.
À certaines occasions, des spécialistes dans les usines chinoises d'Apple ont eu toutes les peines du monde à décrocher un visa de travail en Inde pour venir épauler leurs collègues dans la mise au point des chaines d'assemblage (l'Inde est aujourd'hui capable de sortir en même temps que la Chine les tout derniers modèles d'iPhone au jour J de leur lancement, ndr).
Des tracasseries administratives sans logique claire puisque le bénéfice de ces venues était pour le côté indien. Les autorités indiennes ont également empêché des fournisseurs chinois d'Apple comme Luxshare Precision Industry Co, qui travaille aussi à l'assemblage d'iPhone, d'investir dans le pays. Côté Chinois, des fournisseurs se sont vu intimer d'y réfléchir à deux fois s'ils escomptaient tailler dans les effectifs de leurs usines.
En 2023, Apple a demandé à ses équipes chargées des relations avec les fournisseurs de ne pas prendre en compte de sociétés chinoises lors de la préparation de la production d'AirPods en Inde. La Pomme craignait que les tensions entre les deux pays ne finissent un jour par faire dérailler les chaînes de production de ses écouteurs. C'est finalement Foxconn qui fut choisi.
Apple a également signé un contrat avec Tata Group pour fabriquer des iPhone en Inde. Ce partenaire a évincé deux sociétés habituées à travailler avec Apple — Wistron et Pegatron — qui peinaient à rentabiliser leur contrat. Leurs usines ont changé de propriétaire, mais leurs salariés ont continué à assembler le téléphone d'Apple et tout cela sous le regard bienveillant du gouvernement indien.
Un autre pan des difficultés d'Apple avec l'Inde tient dans certaines différences culturelles avec la Chine. Le copier-coller d'un fonctionnement éprouvé dans le premier pays ne fonctionne pas dans le second. En Chine, les chaînes tournent en général sur un rythme de 2x12h alors qu'en Inde la loi oblige à faire les trois-huit, ce qui implique d'embaucher davantage d'ouvriers. Apple est parvenue en 2023 à obtenir une dérogation pour reproduire le modèle chinois, mais ce sont les employés indiens qui ont refusé qu'il soit mis en place.
De multiples petits obstacles ont parsemé le chemin : des machines avec des interfaces en chinois uniquement ; une difficulté pour les Indiens à assembler certaines parties délicates des iPhone. La tâche est revenue aux usines chinoises qui envoient ensuite des iPhone partiellement assemblés en Inde pour y être terminés.
Ces complications multiples poussent Apple à demander à des fabricants de machines industrielles à s'installer en dehors de Chine en échange de contrats. Mais se pose le problème d'y trouver suffisamment de personnel qualifié et de vendeurs des pièces nécessaires à leur fabrication. Pendant ce temps, lorsque les machines attendues en Inde tardaient à arriver, les ouvriers réalisaient certaines opérations à la main.
Amazon s’apprête à célébrer ses 25 ans en France et compte bien marquer le coup : le groupe a prévu « une semaine d'offres exceptionnelles » qui se déroulera du 30 avril au 6 mai 2025. Les produits high-tech seront concernés, et si Apple n’est pas directement cité dans le communiqué, il y aura sans doute moyen de dénicher de bonnes affaires sur différents accessoires. Une page inactive est en ligne, qui devrait se remplir à l’approche du jour J.
Le communiqué annonce des promos sur des marques comme Lenovo, Lego Star Wars, Samsung, HP ainsi que sur différentes enseignes françaises (Moulinex, Petit Bateau, Aigle…). Contrairement aux Prime Days, tous les clients du site pourront profiter des offres. De plus, la plateforme offrira chaque jour dès 9 heures un bon d’achat de 25 € à 25 000 clients. Il sera valide sur les paniers dépassant les 75 €.
L’entreprise a profité de l’occasion pour publier une rétrospective de ses 25 ans en France, rappelant que la plateforme a été lancée en 2000 dans l’Hexagone : les prix étaient alors en francs et la livraison se faisait sous 3 à 5 jours ouvrés. Elle y revient sur certains de ses produits les plus vendus, allant de L'Ordre du Phénix de la saga Harry Potter dans les années 2000 aux consoles Xbox et PlayStation fin 2010. L’abonnement Prime est arrivé en 2008, tandis qu’Alexa et les enceintes Echo ont suivi 10 ans plus tard. Sur un autre registre, Amazon France se félicite également d’avoir dépassé le seuil des 25 000 salariés en CDI en France pour ses 25 ans.
La journée d’hier a été agitée pour Apple et Meta : Bruxelles a infligé une amende de 500 millions d’euros à la première et de 200 millions à la deuxième. L’Union européenne reproche à Cupertino de ne pas avoir laissé assez de marge aux développeurs pour promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de l’App Store. La Maison-Blanche a communiqué sur ces amendes et a dénoncé « une forme inédite d'extorsion économique » que les États-Unis ne toléreraient pas.
Montage MacGeneration/Ingfbruno
Plus précisément, l’UE a considéré qu’Apple violait le DMA en compliquant le fait de proposer des offres en dehors de l’App Store. Elle pointait également du doigt le fait qu’une commission soit prélevée (27 % ou 12 % en cas de renouvellement) lorsqu’une transaction est réalisée dans les 7 jours via un lien pour sortir d’une app. Du côté de Meta, l’amende portait sur l’abonnement visant à faire payer les utilisateurs ne souhaitant plus voir leurs données réutilisées pour leur proposer du contenu publicitaire personnalisé.
« Les réglementations extraterritoriales qui ciblent spécifiquement les entreprises américaines, étouffent l'innovation et permettent la censure seront reconnues comme des obstacles au commerce et une menace directe pour la société civile libre », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche auprès de Reuters. « L'UE doit cesser de s'en prendre aux entreprises et aux consommateurs américains. Mettez fin à la spirale de la mort réglementaire de l'UE ! », a-t-il ajouté.
Apple avait immédiatement confirmé vouloir faire appel de cette sanction. Dans un communiqué, elle dénonçait une série de décisions « mauvaises pour la vie privée et la sécurité de [ses] utilisateurs, mauvaises pour [ses] produits, et qui l’oblige à donner gratuitement [ses] technologies ». L’amende représente environ 0,1 % du chiffre d’affaires annuel de ces entreprises, soit bien moins que les 10 % autorisés par le DMA.
Air France et Canal+ se rapprochent et viennent d’annoncer un nouveau partenariat : le contenu du groupe d’audiovisuel sera bientôt disponible sur les vols long-courriers. Les passagers pourront donc profiter de leur vol pour regarder différents programmes comme Cimetière Indien, D'Argent et de Sang ou encore Versailles. Canal+ vante également la présence de spectacles comiques, de documentaires et de contenus pour enfant.
Image Air France
Une centaine des programmes Canal seront accessibles en version française, mais aussi avec des sous-titres pour les personnes sourdes et malentendantes. La sélection sera renouvelée régulièrement avec vingt nouveaux contenus chaque mois. Tout cela sera disponible dès le premier mai, et le catalogue s’enrichira de contenus CANAL+ Afrique (comme la série Niabla ou le magazine documentaire Enquête d’Afrique) au mois de juin prochain.
En s’associant à CANAL+, acteur majeur de la création audiovisuelle en France, Air France continue de faire rayonner le savoir-faire français à travers le monde entier. Un engagement fort de la compagnie qui consacre 30% de son offre de divertissement aux productions françaises, à travers sa sélection de films et de séries.
Selon Les Échos, Air France n’écarte pas la possibilité de permettre aux passagers de s’abonner à la plateforme à un tarif préférentiel à l’avenir. Les termes du contrat n’ont pas été donnés, mais on sait qu’une partie des contenus seront achetés tandis que l’autre sera offerte en échange de visibilité sur les 38 000 écrans de la compagnie.
Image Air France
Air France profite de son communiqué pour mettre en avant le déploiement de ses nouveaux systèmes de divertissement Bluetooth embarquant une interface tactile revue accessible en 12 langue. Tous les avions ne sont malheureusement pas encore équipés : si vous avez prévu un vol long-courrier prochainement, rappelons l’existence du AirFly de Twelve South, un petit dongle permet de connecter plusieurs paires d’AirPods à un seul écran pour regarder une série à plusieurs. L’accessoire évite également les problèmes de latence qui peuvent survenir sur certains écrans Bluetooth au fil du visionnage.
Il y a de nouveau un très bon choix de Mac mini M4 en reconditionné chez Apple. La précédente vague datait du début avril et il n'y avait pas autant de configurations, notamment à partir de 2 000 €.
La fourchette des prix est tout aussi grande, on dispose en outre de processeurs M4 Pro. Ce sont les meilleurs prix du moment puisque les promotions sont en berne en ce moment à la Fnac ou symboliques chez Amazon (-50 €) sur ce petit Mac.
Mac mini M4 Pro (CPU 14 cœurs, GPU 20 cœurs) en 24/1 To à 1 759 € (-440 €)
Mac mini M4 Pro (CPU 12 cœurs, GPU 16 cœurs) en 48/1 To à 1 959 € (-490 €)
Il y a 5 autres configurations encore dans la zone des 2 000 €. Et puis il y a toujours un modèle à presque 4 000 € qui ne trouve pas preneur depuis des semaines et des semaines…
Mac mini M4 Pro (CPU 12 cœurs, GPU 16 cœurs) en 24/8 To à 3 719 € (-980 €)
Chose promise, chose due, voici venue l’heure de choisir la couleur du tee-shirt des 25 ans de MacGeneration. Avec la tasse et la gourde, ce tee-shirt est l’un des trois goodies que vous pouviez choisir en soutenant la campagne de sociofinancement de notre magazine, dont le bouclage bat son plein.
La tradition voudrait que nous fabriquions un tee-shirt orange, mais entre la sérigraphie blanche et la sérigraphie noire, notre cœur balance. Et puis peut-être que vous voudrez régler le problème autrement en choisissant un tee-shirt bleu marine, rouge, ou tout simplement blanc. À vous de décider ! Le coloris gagnant sera envoyé aux contributeurs du projet Ulule, bien sûr, mais sera aussi vendu dans notre propre boutique.
Les fuites continuent pour l’iPhone 17 « Air », ce nouveau modèle plus fin que l’on s’attend à découvrir lors du grand keynote de septembre d’Apple. Des maquettes ont été aperçues hier chez le Youtubeur « Unbox Therapy », et c’est aujourd’hui au tour du parfois bien renseigné Sonny Dickson de partager ses photos. On peut y voir les 4 téléphones qui feront la gamme iPhone 17, et le petit nouveau clairement plus fin que les autres.
Les iPhone 17 et 17 Pro sont en bas sur cette photo, affichant chacun une épaisseur classique. Arrive ensuite l’iPhone 17 « Air », visiblement à peine plus épais que les boutons sur sa tranche et que l’on imagine très léger. L’iPhone 17 Pro Max est au sommet et facilement reconnaissable avec son design XXL. Selon Unbox Therapy, l’appareil ne devrait faire que 5,65 mm d’épaisseur, contre 7,8 mm pour l’iPhone 16.
Image Sonny Dickson
Les rumeurs vont bon train sur ce téléphone, qui devrait s’inspirer de la finesse des derniers iPad Pro tout en faisant cependant l’impasse sur certaines fonctions habituelles des iPhone haut de gamme. Apple aurait par exemple choisi de faire une croix sur le téléobjectif et de n’intégrer qu’un seul haut-parleur. La compatibilité MagSafe resterait au programme, tout comme le bouton Action, la commande de l’Appareil Photo ou l’écran ProMotion.
En fin d’année dernière, Logitech lançait sa MX Creative Console : une petite console du même genre que le Stream Deck permettant de contrôler rapidement différentes applications. Si le produit nous avait plutôt convaincus, nous regrettions alors son intégration limitée avec les logiciels autres que ceux d’Adobe. L’entreprise cherche à corriger le tir et vient d’annoncer que son accessoire était désormais compatible avec Final Cut Pro, mais aussi Affinity Photo ou DaVinci Resolve.
Image MacGeneration
La MX Creative Console est un accessoire en deux parties : un petit pavé de 9 touches personnalisables et un second bloc avec une grosse molette. L’intégration pour Final Cut Pro est à aller chercher sur le Logi Marketplace, disponible via l’app Logi Options+ et proposant de multiples profils pour différents logiciels. Sur Final Cut, il est possible de gérer l’étalonnage à la molette ou d’accéder rapidement à tout un tas de différents outils. On pourra également se déplacer plus facilement dans sa timeline. Attention cependant, Logitech précise qu’il faudra avoir un clavier à la disposition anglais américain et que le plugin pourra être un peu lent sur les Mac Intel.
L’entreprise a également ajouté un plugin pour Figma grâce auquel on pourra ajuster la taille du texte et accéder à différentes actions. L’accessoire va servir à naviguer dans sa timeline avec précision sur DaVinci Resolve, mais aussi à faciliter les coupes de séquences. Dans Lightroom, la MX Creative Console sera pratique pour modifier la luminosité d’un cliché ou la balance des blancs. Enfin, on pourra rapidement ajouter un calque ou recadrer une image sur Affinity Photo. Notons que la plupart de ces plugins demandent une disposition de clavier en anglais américain. La MX Creative Console est vendue 221 € chez Amazon, où elle est proposée en deux coloris.
iOS 18.4 cède la place à la version 18.4.1 lorsqu'on est dans la situation de devoir réinstaller complètement son iPhone (ou son iPad) et télécharger iOS. C'est dans l'ordre des choses et c'est d'autant moins étonnant que la petite mise à jour 18.4.1 a apporté des correctifs de sécurité importants. Les failles détectées dans la 18.4 ont pu être exploitées pour cibler des personnes au prix d'une attaque sophistiquée, a expliqué Apple il y a une semaine.
Le futur Siri dans Apple Intelligence. Image Apple.
La version 18.4 a représenté un jalon important dans le cycle de développement d'iOS 18. De nombreuses fonctions ont été ajoutées — les catégories dans Mail, le RCS chez Orange, des fonctions de tri dans Photos, etc. — et c'est à ce moment-là qu'Apple Intelligence a été activé dans plusieurs pays non anglophones, dont la France.
Actuellement Apple en est à la troisième bêta pour iOS 18.5, mais peu de nouveautés ont fait surface, à part pour les eSIM chez Free et pour le réglage de l'option des catégories dans Mail.
ViewSonic prépare le lancement du ColorPro VP2788, un moniteur 5K de 27 pouces qui pourrait faire une bonne alternative au Studio Display. On le sait dans les cartons depuis le début de l’année, mais l’entreprise vient de donner quelques détails intéressants, à commencer par son prix : 1 139 €, soit 610 € de moins que l’accessoire d’Apple. La webcam est absente et l’intégration à macOS sera logiquement moins poussée, mais cela pourrait être une bonne affaire.
Image Viewsonic
Le ColorPro VP2788-5K va embarquer une dalle IPS éclairée à 500 nits. Le taux de rafraîchissement est de 60 Hz, mais il sera possible de l’overclocker à 75 Hz. Notons qu’un revêtement antireflet est inclus. Il embarque un duo de Thunderbolt 4 allant jusqu’à 100 W, ce qui sera pratique pour les utilisateurs de MacBook et pour le montage en chaîne (daisy chaining). On pourra sinon y trouver du HDMI, une prise DisplayPort ainsi que deux USB-C pour deux USB-A.
Contrairement au Studio Display, il n’y aura pas besoin de mettre la main à la poche pour une inclinaison en hauteur. Il est possible de le faire pivoter, et ceux déjà équipés pourront utiliser le support VESA intégré d’office. En attendant, les utilisateurs de Mac ne pouvant pas patienter jusqu’à la sortie en juin pourront se tourner vers le PA27JCV d’Asus, une dalle 5K qui est déjà en vente pour 799 € dans l’Hexagone. Samsung propose également une dalle 5K, le ViewFinity S9 qui tourne dans les 1 000 € sur Amazon.
Aqara commercialise trois nouveautés aujourd’hui en Europe, dont en France, à commencer par le « Kit de Protection de Caméra Y100 », soit quatre produits du fabricant rassemblés en un seul ensemble. Pour 140 €, vous obtiendrez ainsi la caméra de sécurité G3 Hub, qui fera justement office de hub Zigbee pour les trois autres accessoires : le détecteur de mouvements P1, le détecteur d’ouverture maison et le détecteur de vibrations T1. Rien que la caméra seule vaut 110 €, alors l’offre est intéressante si vous avez besoin de ces accessoires. L’idée étant de proposer un système de sécurité complet, avec une caméra pour la pièce principale et les trois autres détecteurs pour gérer les ouvertures et une pièce secondaire.
Le kit avec les quatre produits en situation. Image Aqara.
Le thermostat W100 a été annoncé à l’occasion du CES et il est désormais disponible pour 40 €. Il ne s’agit pas d’un thermostat filaire destiné à remplacer celui qui était fourni avec une chaudière, c’est un modèle sans fil (alimentation par deux piles bouton CR2450 fournies) qui mesure la température et le taux d’humidité à son emplacement, affiche ces valeurs sur son écran noir et blanc de 3,4 pouces et intègre trois boutons qui peuvent réaliser des actions. Ces boutons pourront être configurés via la domotique pour contrôler un système de chauffage (chaudière connectée, tête thermostatique…) ou de climatisation.
Si l’appareil est associé à la tête thermostatique E1 d’Aqara (article), vous aurez une expérience complète, avec affichage de la consigne directement sur l’écran. Si vous avez le hub M3 (article) de la marque, vous pourrez aussi lui apprendre les commandes infrarouges pour contrôler le split d’une pompe à chaleur. Sans cela, il faudra passer par la domotique, sachant que l’appareil est compatible HomeKit ou Home Assistant en Zigbee, ainsi que Matter via Thread, mais vous n’aurez pas de retour visuel sur l’écran. L’affichage secondaire en bas nécessite d’être en mode Zigbee, associé à un pont Aqara et d’utiliser une autre mesure effectuée par un appareil de la marque.
Le thermostat W100 en action. Image Aqara.
On termine les nouveautés avec le hub M100, un petit appareil vendu 20 € qui prend le format d’une clé USB et qui gère les appareils Zigbee d’Aqara ainsi que les produits Matter en Thread. Il n’est pas cher et compact et gère en contrepartie seulement 20 accessoires connectés, mais si cela vous suffit, c’est une bonne alternative aux hubs plus complets et encombrants.
Surprise, le MacBook Air M1 est réapparu sur le refurb d'Apple dans deux configurations avec 8 et 16 Go de RAM. Il est devenu rare de voir ce modèle dans l'offre en reconditionné sur l'Apple Store. On peut même se demander si ce ne sont pas des modèles neufs de fonds de stocks puisque cette génération n'est plus en vente.
Il y a trois variantes proposées bien en dessous des 900 €. À titre de comparaison, la Fnac vend 699 €, en reconditionné, un M1 avec 8/256 Go. Chez Apple il y a ces versions :
MacBook Air M1 en 16/256 Go à 819 € (gris sidéral)
MacBook Air M1. Image MacGeneration.
Les 16 Go sont évidemment recommandés, mais si la machine se destine à un usage très standard de web, streaming vidéo ou de bureautique au sens large, les 8 Go tiendront le coup. C'est le premier portable équipé des puces Apple Silicon (novembre 2020), il est donc vif et doté d'une excellente autonomie.
On peut évidemment préférer des configurations avec un M2, mais elles commencent à se faire rares. Il y en a encore à la Fnac, tel ce MacBook Air M2 avec 16/256 Go pour 1 114 € ou cet autre avec 16/512 Go pour 1 229 € et celui-ci avec 16/1 To à 1 459 €. Sinon on file directement sur la génération du moment, le M4, avec Amazon qui vend les 16/256 Go en promotion à 1 107 € et la même avec 512 Go de stockage à 1 380 €.
L'IA continue de se répandre partout dans les logiciels d'Adobe qui lance aujourd'hui une série de nouvelles fonctions. De Photoshop à InDesign en passant par Premiere Pro ou Illustrator, rares sont les applications de l'éditeur à ne pas recevoir leur injection d'intelligence via Firefly pour accélérer les étapes de création ou guider l'utilisateur dans ses recherches d'idées.
Firefly. Source Adobe.
La première salve d'annonces aujourd'hui à la conférence Adobe MAX de Londres concerne Firefly, l'application de création d'images et de vidéo par IA générative. Adobe va l'ouvrir à d'autres modèles et d'abord ceux d'OpenAI, de Google (Imagen 3 et Veo2) et de Flux. Dans un second temps seront ajoutés les modèles de Pika, Luma, Runway, Ideogram et fal.ai. Une véritable trousse à outils dans laquelle faire son choix en fonction d'un projet ou d'un rendu souhaité. Firefly proposera toujours en premier des solutions maison, avec notamment les nouveaux Firefly Image 4 et Image 4 Ultra mais ils ne sont plus exclusifs.
La collection des nouvelles IA tierces disponibles dans Firefly. Source Adobe.
Firefly se dote d'un « Boards » (maintenant en bêta publique), un espace de travail sur lequel on jette ses idées et des ressources graphiques afin de cogiter et travailler sur un projet. Il dispose de fonctions collaboratives pour étudier à plusieurs des storyboards, des maquettes, etc. Adobe a annoncé par ailleurs l'arrivée prochaine d'une app mobile pour Firefly.
L'écran d'accueil du Boards de Firefly avec des projets déjà en cours. Source Adobe.Un exemple de Board. Le style ou certaines caractéristiques des images en bas (comme un dégradé) peuvent être échantillonnés pour être appliqués sur son image de travail. Source Adobe.
Dans la collection d'applications du Creative Cloud, plusieurs d'entre elles ont reçu de nouvelles fonctions rimant avec l'IA. Dans Photoshop on peut s'appuyer sur une ou plusieurs images de référence afin d'en produire une autre qui reprendra la structure, le style et les grandes caractéristiques de ces modèles.
La suppression d'un arrière-plan compliqué ou entremêlé avec le sujet au premier plan est encore améliorée. Deux démonstrations ont été faites avec un sujet sur fond noir qui portait un pull à col roulé tout aussi sombre puis un poisson pris dans un filet de pêche qu'il fallait séparer du fond de mer à l'arrière. L'opération n'a pris que quelques secondes. Il s'agit à chaque fois de préserver les détails visuels dans l'élément que l'on veut conserver.
Fonction Select Details. Source Adobe.Fonction Select Details. Source Adobe.Extraction du fond en cours. Source Adobe.Source Adobe.
Photoshop a du neuf également pour l'ajustement des couleurs, mais un point davantage mis en avant a été le nouveau panneau Actions (en bêta) qui se dote d'un agent d'IA. Photoshop en profite, mais le principe est amené à se diffuser ailleurs dans la suite d'applications d'Adobe. L'utilisateur peut demander à cet agent de réaliser certaines opérations de retouche ou de manipulation de texte à sa place. L'agent sert aussi de conseil, en proposant des actions supposément pertinentes sur une image, comme de supprimer un élément disgracieux dans un coin ou un sujet.
L'IA s'occupera d'exécuter les actions tout en montrant le processus à l'écran (avec les palettes correspondantes). Adobe le présente ainsi comme une manière de gagner du temps mais aussi d'apprendre et de découvrir des fonctions et possibilités du logiciel (vidéos).
Illustrator utilise l'IA et les prompts textuels pour lancer la création d'un motif. Le logiciel devrait être aussi plus vif, Adobe parle d'une accélération allant jusqu'à x5 sur certains effets parmi les plus prisés. InDesign se sert de Firefly et des prompts textuels pour générer des contenus. Adobe facilite aussi l'insertion d'équations mathématiques complexes dans une maquette. Pour Lightroom, c'est l'arrivée de la fonction Select Landscape pour la sélection automatique, suivie de la création d'un masque, pour des zones ou objets types dans une photo (ciel, plante, eau, etc.) qui est mise en tête des nouveautés. En plus d'une collection d'actions rapides pour gagner du temps sur des tâches récurrentes.
Des variantes pour un visuel de statue en marbre générée d'après un prompt textuel. Source Adobe.L'image générique de la statue a été modifiée en désignant comme référence le visage et la posture de la jeune fille au col roulé dans la photo plus haut. Source Adobe.
Adobe en avait déjà parlé pour Premiere Pro il y a quelques jours. Les utilisateurs ont désormais la possibilité d'allonger très légèrement des plans lorsqu'il manque une poignée de secondes dans une scène. Les images seront générées par le logiciel. Cela marche en qualité 4K et sur les vidéos en orientation Portrait. Adobe insiste par ailleurs sur les capacités de traduction en 27 langues des sous-titres et un moteur de recherche intelligent au sein de téraoctets de contenus vidéo.
On peut citer Express, taillé pour la création de contenus fixes ou non, à destination des réseaux sociaux, qui peut générer une animation à partir d'un visuel statique. Adobe a montré l'exemple d'une photo de bouquet de fleurs qui se transforme en une vidéo où chacune s'ouvre. Il y a d'autres fonctions comme le nettoyage d'une piste audio, la génération de vidéos qui pourront servir par exemple de fond pour un clip ou la génération d'une série d'images à partir d'un visuel de référence pour évaluer des variantes possibles.
Adobe Express. Source Adobe.
Enfin, sur le volet des droits attachés à une œuvre. Une nouvelle app gratuite, en bêta, Adobe Content Authenticity permet d'associer son nom à une réalisation pour l'authentifier et intégrer un lien qui sera associé à votre compte LinkedIn. Les créateurs de ces contenus auront en outre la possibilité d'ajouter un tag qui interdit l'exploitation de l'œuvre pour l'entrainement des IA génératives.
La Switch 2 n’est pas encore dans les rayons qu’elle cartonne déjà. Nintendo a ouvert une loterie permettant de précommander la console au Japon et a enregistré 2,2 millions de participants, soit un chiffre bien au dessus des attentes. Celui-ci dépasse « significativement » les quantités de machines pouvant être livrées pour le lancement officiel le 5 juin prochain. Un nombre important de potentiels clients sera donc laissé sur le côté, ce dont la firme « s’excuse profondément ».
« Face à cette demande, nous prenons actuellement des mesures pour renforcer davantage nos chaînes de production », a déclaré le CEO Shuntaro Furukawa. « Nous prévoyons de produire et d'expédier un nombre substantiel de Nintendo Switch 2 à l'avenir. Nous nous excusons sincèrement pour le temps qu'il nous faudra pour répondre pleinement à vos attentes et nous vous demandons de bien vouloir faire preuve de compréhension », a-t-il ajouté dans une publication Twitter.
La présentation de la Switch 2 a été mouvementée étant donné qu’elle a été faite alors que le président américain annonçait d’importants droits de douane à travers le monde, forçant Nintendo à retarder les précommandes aux États-Unis et au Canada. Même sans cela, le prix a choqué plus d’un joueur : la machine coûtera 470 € seule, soit 140 € de plus que le premier modèle. Certains fans se sont dits déçus du manque de jeux prévus pour cette nouvelle machine, qui n’arrivera dans un premier temps qu’avec un seul titre exclusif, Mario Kart World.
Notons que si le prix de la Switch 2 est en hausse, Nintendo ne compte pas pénaliser ses clients japonais à cause de la faiblesse du yen. Le consolier a prévu une Switch 2 spéciale pour son marché maison, qui ne fonctionnera qu’en japonais et qui n’acceptera que les comptes Nintendo locaux. Elle sera disponible exclusivement dans l’archipel pour 50 000 yens, soit environ 308 €. Les Japonais bilingues pourront tout de même acheter la version standard, vendue au même prix que partout dans le monde.
Si les précommandes sont ouvertes depuis un bout de temps dans l’Hexagone ou en Angleterre, elles ont été lancées dans la journée aux États-Unis. Selon The Verge, les sites de nombreux revendeurs étaient en rade face à la demande et sont désormais en rupture de stock. En France, vous pouvez précommander la machine à la Fnac, chez Boulanger ou chez Cdiscount, ce dernier proposant le tarif le plus avantageux en ce moment avec Cultura (440 €).
Comme promis, Apple donne des pin’s à l’occasion des dix ans de l’Apple Watch, si vous le demandez. Il vous suffit de le demander dans un Apple Store et tant que la boutique a encore des stocks, on vous tendra l’accessoire sans poser de question. Vous n’avez pas besoin d’avoir rempli les trois anneaux sur votre montre et vous n’aurez même pas besoin d’avoir une Apple Watch au poignet, d’ailleurs.
Le pin’s récupéré tôt ce matin dans l’une des boutiques lyonnaises. Image WatchGeneration.
Le pin’s est en métal doré et la face avant reprend l’aspect du trophée que vous pourrez gagner à condition cette fois d’effectivement fermer les trois anneaux aujourd’hui, 24 avril 2025. Le dessin symbolise une médaille formée des trois rubans colorés utilisés par l’app Forme pour signaler vos efforts (calories en rouge, minutes d’activité en vert) et le nombre d’heures passées debout (bleu).
D’après ce que l’on nous a dit ce matin en récupérant un pin’s à l’Apple Store de la Part-Dieu, ce petit cadeau sera disponible tant qu’il reste du stock. Nous ne savons pas combien de pin’s sont prévus, mais comme il faut le demander pour le recevoir, il est probable que peu de clients seront au courant et l’opération pourrait ainsi durer plusieurs jours. Si vous habitez ou travaillez près d’une boutique, n’hésitez quand même pas à passer rapidement si vous voulez un pin’s, ils partiront peut-être vite.
Images WatchGeneration.
Mise à jour à 13:03 : il n’y a apparemment déjà plus de stock à la Part-Dieu, il fallait manifestement se dépêcher pour obtenir le pin’s. Avant cela, un vendeur nous avait indiqué qu’un achat était obligatoire pour récupérer l’objet, ce qui ne devrait pourtant pas être le cas (le communiqué de presse d'Apple était clair sur ce point, aucun achat n'était requis). Quoi qu’il en soit, il semble bien qu’Apple avait prévu peu de stock et/ou que l’engouement soit réel pour le pin’s, alors profitez de la pause de midi !
Votre nom. Votre adresse. Vos numéros de téléphone, habitudes d’achat, préférences sexuelles, dossiers judiciaires... Oui, tout ça. En accès libre, à vendre, en ligne. Bienvenue dans l’univers déroutant des courtiers en données, ces intermédiaires qui brassent vos informations personnelles comme d’autres jonglent avec des actions en bourse. Leur carburant ? Votre vie privée. Leur moteur ? La rentabilité.
Les sites de recherche de personnes, au sens anglo-saxon du terme, sont rares en France. Ici, vous ne trouverez pas de plateformes qui vendent ouvertement des fiches détaillées sur votre identité, vos proches ou vos fréquentations. La législation européenne, et en particulier le RGPD, encadre strictement ce type de pratiques. Mais cela ne signifie pas pour autant que vos données personnelles sont à l’abri...
Elles circulent. Elles transitent entre régies publicitaires, agrégateurs de données, bases marketing, outils de scoring et prestataires divers qui, tous, ont un intérêt à vous profiler. Certaines listes sont vendues, d’autres louées.
Certaines données sont croisées, enrichies, partagées. L’existence d’un fichier de prospects fragiles ou de profils à haut potentiel commercial n’a rien d’une légende urbaine. Et elle n’a rien d’illégal non plus ! Tout dépend de la façon dont l’information a été collectée.
Incogni : l’automatisme salvateur
Face à cette situation kafkaïenne, Incogni propose une solution radicale et simple : retirer vos informations personnelles de plus de 250 sites de courtiers en données, sans que vous ayez à lever le petit doigt.
Marketing, recrutement, atténuation des risques, recherche de personnes… tous les segments sont couverts. Là où certains services se contentent de cibler les sites visibles (les plus faciles à faire plier), Incogni) ratisse large, très large.
Mais que faire si vos données figurent sur des sites encore plus obscurs, non référencés dans la base d’Incogni ? Et si c’est une page de forum, un ancien site vitrine ou un article de blog qui révèle votre numéro de téléphone ? C’est là qu’entre en scène la fonctionnalité qui change la donne.
Supprimer l’insupprimable : bienvenue dans le monde des suppressions personnalisées
Les Custom Removals (suppressions personnalisées) sont une option premium disponible via les formules Incogni Unlimited et Family Unlimited). Concrètement, cela signifie que vous pouvez faire retirer vos données personnelles de sites qui ne sont pas couverts automatiquement par le service. La procédure ? Ultra claire :
Vous soumettez le lien exact de la page à problème, directement depuis votre tableau de bord.
L’équipe d’experts d’Incogni l’analyse pour valider qu’il entre bien dans le cadre légal d’intervention.
Si c’est le cas, le travail commence. Selon la nature du site, la suppression peut prendre jusqu’à 45 jours.
Une fois la demande finalisée, vous êtes notifié par mail.
Vous pouvez soumettre autant de liens que vous le souhaitez, ils seront simplement traités dans l’ordre d’arrivée. Et surtout, vous suivez tout en temps réel grâce à votre tableau de bord personnalisé.
Même les meilleurs ont leurs limites. Certaines données sont juridiquement inamovibles, comme les archives gouvernementales (comme les jugements de tribunal), les publications d’actualité sur des procédures pénales, les réseaux sociaux, blogs et forums (sauf exception bien encadrée).
Mais en dehors de ces cas précis, les Custom Removals peuvent véritablement faire le ménage là où les robots automatiques s’arrêtent.
Combien de temps faut-il pour retrouver un semblant d’anonymat ?
Tout dépend du site ciblé. En moyenne, comptez entre deux semaines et un peu plus d’un mois. Mais chaque étape est traçable depuis votre tableau de bord. Vous recevez une notification quand le traitement commence, quand il est terminé, ou en cas de rejet (avec explication à la clé). Loin de l’opacité des plateformes traditionnelles, Incogni joue la transparence jusqu’au bout.
Pourquoi opter pour cette option avancée ?
Parce que vos données ne vivent pas toutes au même endroit. Parce que certains contenus embarrassants, dangereux ou invasifs n’apparaissent pas sur les listes standardisées des courtiers. Et parce qu’en matière de vie privée, la moindre fuite peut devenir un raz-de-marée.
Les suppressions personnalisées sont l’équivalent numérique d’un détective privé qui se charge de faire disparaître ce que vous ne voulez plus voir en ligne.
Cerise sur le gâteau : tous les forfaits Incogni sont couverts par une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. Vous n’avez donc rien à perdre — à part vos traces numériques.
Concrètement, combien ça coûte ?
Le plan Unlimited commence à 12,99 €/mois (billed annually). Le plan Family Unlimited, lui, s’adresse aux foyers entiers, pour 25,49 €/mois. Dans tous les cas, vous économisez plus de 50 % sur une facturation mensuelle. L’investissement est modeste au regard du temps, de l’énergie et du stress économisés.
Remind Me Faster (6 €) est une app bien pratique pour ajouter plus rapidement des tâches dans Rappels qu’en utilisant l’interface intégrée à l’app d’Apple. Elle propose notamment un système de langage naturel bien plus développé pour caler les rappels à la bonne date, elle permet aussi de sélectionner une liste de rappels par du texte ou même d’activer un rappel associé à un lieu en analysant le texte que vous lui donnez. Cette petite app m’a permis d’adopter Rappels et d’abandonner ses concurrents, en simplifiant considérablement l’ajout de tâches.
Son principal défaut jusque-là était de n’être proposée qu’en anglais, si bien qu’il fallait saisir les dates et autres consignes en langage naturel dans cette langue. Le développeur vient de corriger le tir et la version 5.6 a été traduite en français (ainsi qu’en allemand). Vous pouvez ainsi écrire « Sortir les poubelles dimanche à 18h » ou bien « Passer la tondeuse dans 2 jours » et l’app se chargera de définir les bons rappels en fonction de vos demandes.
Remind Me Faster en français, avec en plus des dates une suggestion de liste à droite. Image iGeneration.
Les lieux sont normalement aussi gérés, « Sortir le chat arrivée maison » devrait configurer le rappel géolocalisé en fonction du lieu défini dans les paramètres de l’app. Un bug glissé dans la version finale ne semble pas reconnaître le paramètre départ/arrivée, mais vous pouvez toujours tapoter la suggestion en bas du champ de texte pour inverser la consigne. C’est la force de Remind Me Faster, qui propose aussi des contrôles très bien pensés pour modifier rapidement des paramètres à la main. Un glissement latéral change de liste et vous pouvez appuyer à plusieurs reprises sur les suggestions pour les modifier (un tap sur une heure prédéfinie ajoute une heure, un tap prolongé en retire une), pour donner deux exemples.
Toute l’app a été traduite en français, y compris les réglages qui sont bien utiles pour découvrir toutes les fonctionnalités de Remind Me Faster et comprendre comment les exploiter. Le développeur est très réactif, alors n’hésitez pas à le contacter en cas de problème. Si l’app est gratuite au téléchargement, ses fonctionnalités les plus intéressantes sont payantes : les horaires personnalisés demandent 1,99 €, tandis que la saisie en langage naturel est facturée 3,99 €. Comptez ainsi autour de 6 € pour une expérience complète, les autres achats intégrés sont esthétiques (icônes alternatives).
Remind Me Faster nécessite iOS 17.4 au minimum. Même si elle n’est pas optimisée pour macOS, elle fonctionne également très bien sur les Mac Apple Silicon (macOS 14.4 au minimum).
L'Apple Store d'Amsterdam est doublement dans l'actualité ces jours-ci avec un film sur Netflix et une « journée portes ouvertes » qui n'était pas au programme. Il y a trois jours, en plein centre-ville d'Amsterdam, le grand Apple Store de la ville a été laissé ouvert par erreur.
Apple Store d'Amsterdam. Image Apple.
Comme l'a raconté un visiteur, Arvin Mulder, qui espérait pouvoir acheter une Apple Watch, l'une des portes du magasin était fermée, mais une autre entrée avait été laissée ouverte. La boutique était pourtant vide de tout employé — c'était Pâques — les écrans éteints, il n'y avait absolument aucune activité dans cette boutique habituellement très animée.
Petit à petit, entre 15 et 20 personnes se sont trouvées à déambuler dans l'Apple Store jusqu'à ce qu'un agent de sécurité finisse par arriver du coin cuisine où il prenait une pause. De toute évidence quelqu'un avait oublié de fermer la porte. Dans l'intervalle, Arvin Mulder avait prévenu la police et il resta sur place avec d'autres personnes dans l'attente de leur arrivée, de manière à éviter tout risque de vol. Les forces de l'ordre une fois sur place, l'Apple Store fut fermé après qu'il eut été constaté que rien n'avait été dérobé.
Le hasard fait qu'il s'agit de la même boutique qui sert de cadre à un film sorti dernièrement sur Netflix : iHostage. Il raconte la prise d'otages survenue pendant quelques heures en février 2022. La même boutique, ou presque, puisque ne pouvant filmer dans les lieux, la réalisation a récréé une copie de cet Apple Store. Ils ont aussi utilisé un procédé déjà vu dans la série 1889 de Netflix — un gigantesque écran panoramique — pour recréer l'illusion réaliste des abords immédiats de la boutique visibles depuis l'intérieur.
Alors que l’on croyait l’AI Pin mort et enterré, après le rachat par HP qui a immédiatement mis fin aux serveurs de l’assistant personnel, il semble qu’il puisse rêver d’un avenir à la Nabaztag plutôt que de rester un presse-papier exubérant.
Comme le rapporte 9to5Mac, un projet open-source du nom d’OpenPin a vu le jour, avec pour objectif de faire renaître ces petits objets et leur apporter toutes les fonctions d’origine, et bien plus encore.
they tried to shut it down.
we brought it back.
with a $25 tool and a few lines of code, the ai pin lives again.
L’équipe à la tête de ce projet n’a bien entendu rien à voir avec Humane, ni HP, et a réussi à « libérer » un AI Pin avec 25 dollars d’outillage et quelques lignes de code. Reste maintenant à faire grandir l’idée, ce qui permettrait à cet objet de finir autrement que comme un objet de décoration sur l’étagère. La première étape est franchie, il n’y a plus qu’à développer !
Pendant qu’Apple réorganise l’équipe en charge de Siri, espérant faire sortir l’assistant vocal de l’impasse et lui offrir enfin les fonctions que la firme avait présenté en vidéo à la WWDC 2024, Perplexity a décidé d’appuyer là où ça fait mal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait mal, très mal.
Maps, Mail, Apple Music... Perplexity propose des interactions plus évoluées que Siri dans iOS, et sans se tromper. Captures MacGeneration.
Il y a à peine une semaine, comme le rapporte 9to5Mac, le CEO de la start-up, Aravind Srivinas, a lancé une suggestion :
Devrions-nous créer une version de Siri qui fonctionne correctement sur les tâches simples ? Que voudriez-vous trouver sur un assistant vocal intégré à iOS ? Si l’idée vous semble intéressante, nous la mettrons dans la liste des priorités.
Et moins d’une semaine plus tard... Perplexity a montré ce que donnerait un assistant vocal réellement dopé à l’intelligence artificielle sur iOS.
Bien entendu, l’entreprise n’a pas remplacé Siri sur iOS. Tout simplement parce que c’est impossible : de par son intégration poussée avec l’OS des iPhone, aucun autre assistant ne peut être invoqué par la voix quand le téléphone est verrouillé, et nombre d’actions sont impossibles à effectuer autrement qu’avec Siri, les autres IA n’ayant accès qu’à une infime partie des interactions possibles avec iOS.
Introducing Perplexity iOS Voice Assistant
Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.
La démonstration est tout de même l’équivalent d’une claque pour Cupertino : non seulement Perplexity a des interactions bien plus évoluées que Siri, mais arrive en plus à faire nombre de tâches avancées alors que l’IA est enfermée dans un carcan le plus serré possible par Apple. Ainsi, l’app arrive à interagir avec Rappels, Apple Music, Podcasts, mais peut aussi faire des réservations, effectuer des recherches pertinentes dans Apple Maps, ou même rédiger un e-mail complet et l’ouvrir dans l’app Mail, où vous n’aurez qu’à le vérifier avant de taper sur « Envoyer ».
Si la réflexion, en toute logique, ne doit pas dater de la proposition faite par le CEO de la start-up, le résultat ressemble tout de même à un camouflet pour Apple : malgré les limitations strictes imposées par le système pour donner toute sa place à Siri, une IA concurrente arrive à proposer plus d’interactions dans iOS... Espérons que cette claque motive d’autant plus les équipes nouvellement remaniées pour proposer un Siri 2.0 qui soit vraiment au niveau des attentes.
Après les PC et leurs application Xbox, les smartphones Android, les iPhone et iPad, ou encore les Mac... l’app Xbox arrive maintenant sur les téléviseurs. Si elle a commencé tranquillement sur les lucarnes fabriquées par Samsung en 2022, Microsoft a noué un nouveau partenariat avec LG pour équiper les téléviseurs de la marque.
Votre TV LG est maintenant une Xbox. Manette non incluse. Image Microsoft.
Ainsi, les TV LG à partir de webOS 24 (ce qui correspond aux OLED 2022, à quelques modèles 2023 et la majeure partie de la gamme 2024 et ultérieure) pourront télécharger l’app Xbox, comme le rapporte The Verge, et profiter de plus d’une centaine de jeux disponibles sans avoir à acheter la console de chez Redmond.
L’idée de regarder une vidéo dans son bain poussée à son paroxysme... Image LG.
L’étrange écran sur pied à roulettes StandbyME de la marque fait aussi partie des modèles compatibles, étendant ainsi les capacités de cet écran mobile que l’on peut balader un peu partout dans la maison.
Microsoft semble de plus en plus miser sur la disponibilité multi-plateformes pour le jeu. Est-ce à dire pour autant que la version « physique » de la Xbox est condamnée, et que les Series S et X seront les dernières ? Aucune affirmation pour le moment, mais le matériel n’étant historiquement pas la plus grosse source de revenus des consoles...
Si la carte SIM est passée d'un format carte de crédit à une puce intégrée dans nos smartphones et autres montres, le prix de cette dernière, lui, n'a jamais réellement bougé : les opérateurs facturent généralement la carte SIM ou l'eSIM, souvent au prix de 10 €. Free vient de changer ce point dans un cas précis : les abonnées à une offre Freebox peuvent obtenir la carte SIM (ou l'eSIM) gratuitement s'ils prennent un forfait Free 5G. C'est donc un nouvel avantage pour les personnes qui sont déjà chez Free, car le forfait en question est illimité pour les possesseurs d'une Freebox alors qu'il ne propose « que » 350 Go de données pour les autres.
La carte SIM est offerte sur un forfait précis si vous êtes déjà clients chez Free.
Ce changement de la part de Free est une bonne nouvelle, qui va peut-être faire bouger les lignes : l'opérateur facture généralement 10 € pour la carte SIM, comme SFR et Orange. Le quatrième opérateur majeur, lui, tend à être un peu plus généreux : chez Bouygues Telecom, la carte SIM est offerte avec certains abonnements et est facturée 1 ou 5 € avec d'autres. À l'heure de la dématérialisation, faire payer 10 € pour envoyer une carte SIM semble anachronique, tout comme demander la même somme pour envoyer un profil de configuration dans un smartphone, mais il n'est pas certain que les opérateurs décideront de faire disparaître cette source de revenus dans tous les cas, et le choix de Free le montre bien : ce petit cadeau n'est offert qu'aux clients qui sont déjà acquis en partie à la société.
QEMU vient de passer en version 10 et cet émulateur apporte une nouvelle fonction intéressante pour les utilisateurs de macOS : une prise en charge des cartes graphiques (et donc de l'accélération vidéo) avec un client macOS. Cette nouveauté est fonctionnelle tant sur les Mac Intel que sur les Mac Apple Silicon, et elle repose sur les outils de virtualisation d'Apple.
UTM repose sur QEMU pour certaines tâches.
QEMU est un émulateur complet qui prend en charge de nombreuses architectures — ARM, x86, PowerPC, SPARC, etc. — et qui peut être couplé à des outils de virtualisation, comme KVM. Sur une machine x86, par exemple, il va émuler le CPU dans le cas d'une architecture différente (si vous voulez exécuter un système d'exploitation pensé pour les puces ARM) mais il est possible de virtualiser le CPU dans le cas d'un système d'exploitation pour x86, ce qui améliore évidemment très nettement les performances. QEMU est intégré dans certains outils de virtualisation sous macOS (comme UTM) pour exécuter un système d'exploitation x86 sur un Mac Apple Silicon, comme Windows XP.
Windows XP avec UTM, via QEMU.
La nouveauté au niveau de l'accélération graphique nécessite un client macOS sur un hôte macOS, et permet de profiter de l'accélération graphique prodiguée par les outils de virtualisation d'Apple. C'est un choix intéressant pour exécuter une machine virtuelle sous macOS, car certaines applications n'acceptent pas de se lancer en l'absence d'accélération vidéo.
Les nouveautés de cette version 10 ne se limitent évidemment pas à ça : nous pouvons noter la prise en charge de deux nouvelles cartes ARM — QEMU tend à émuler des systèmes complets —, des améliorations sur la prise en charge des puces HPPA (une architecture RISC), LoongArch (un jeu d'instructions chinois), RISC-V, s390x (utilisé par IBM) et x86. Elle améliore aussi la prise en charge du VFIO dans certains cas, une technologie qui permet à une machine émulée de profiter directement du matériel, par exemple un GPU.
Les porteurs européens des lunettes conçues en collaboration entre Ray-Ban et Meta peuvent désormais utiliser davantage de fonctionnalités fournies par Meta AI, l’intelligence artificielle conçue par le créateur de Facebook. La traduction en direct est ainsi active partout où les lunettes sont vendues, dans quatre langues pour le moment : anglais, français, italien et espagnol. La fonctionnalité peut même agir sans connexion à internet, à condition tout de même de télécharger en amont les packs de langue nécessaires.
La nouvelle paire de lunettes qui vient s’ajouter à la gamme de lunettes Ray-Ban Meta. Image Meta.
La fonction peut être activée en demandant « Hey Meta, active la traduction en direct ». Le porteur des lunettes entendra une traduction en temps réel dans sa propre langue, tandis que l’interlocuteur pourra voir sur le smartphone associé aux lunettes ce que le porteur dit. Autre nouveauté, Meta AI pourra aider les utilisateurs à déterminer ce qu’ils voient dans davantage de pays et notamment en Europe. Jusque-là réservée aux États-Unis et au Canada, cette fonctionnalité permet aussi de traduire du texte dans le monde réel ou encore de convertir des devises, sans avoir à dicter les sommes à l’intelligence artificielle de Meta.
L’entreprise active aussi Meta AI dans d’autres pays européens à compter d’aujourd’hui : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Norvège et Suède. Dans tous les pays européens, on peut aussi interroger Meta AI pour lui poser des questions générales. Les États-Unis et le Canada gardent toutefois leur avance avec un nouveau mode plus fluide, où l’on peut mélanger les demandes vocales avec les informations transmises par la caméra intégrée aux lunettes et discuter plus naturellement sans avoir à relancer l’assistant à chaque fois. Ce mode devrait se généraliser par la suite, les déploiements se faisant à chaque fois par vagues.
Image Meta.
À l’avenir, Meta annonce aussi l’intégration d’Instagram, pour recevoir et envoyer des messages privés et même passer et recevoir des appels audio et vidéo par le biais des lunettes. L’intégration des services de musique (Spotify, Apple Music et Amazon Music) n’est plus limitée géographiquement, même s’il faut avoir configuré l’appareil en anglais pour que cela fonctionne. Shazam est aussi de la partie pour identifier un morceau que vous entendez.
Les lunettes Ray-Ban Meta sont en vente en France à partir de 329 €, avec trois styles principaux et plusieurs coloris pour les montures et les verres à chaque fois. On peut même en commander à sa vue, à condition de passer par Ray-Ban directement.
Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.
Le 6 juin 2005, Steve Jobs annonçait l’abandon de l’architecture PowerPC pour un passage aux processeurs Intel. Le CEO justifiait cette décision par l’impossibilité de construire les produits envisagés en restant sous PowerPC, louant au passage la feuille de route ambitieuse d'Intel. Si cette annonce en a inquiété certains, la transition s’est faite de manière fluide : Apple n’aura eu besoin que de quelques mois pour tourner la page.
Cupertino avait fait en sorte que cette petite révolution se passe en douceur pour les utilisateurs. Rosetta permettait aux Mac Intel de lancer des apps PowerPC, tandis que des binaires universels étaient déjà présents pour plus de clarté. En plus d’une puissance accrue, le passage sous Intel laissait également la possibilité aux plus frileux d’installer Windows, un argument intéressant pour les clients venant du monde du PC.
L’ère Intel aura duré 15 ans. Le 22 juin 2020, Apple annonçait l’abandon d’Intel pour un passage vers ses propres puces ARM. Avec le recul, comment s’est déroulée l’époque Intel ? Quelles étaient les relations entre le fondeur et son client ? Autant d’aspects sur lesquels nous revenons dans ce nouvel épisode de Kernel Panic, en compagnie de Pierre et de Jean-Baptiste Leheup du blog l’Aventure Apple.
OpenAI serait intéressé par un achat de Chrome, si Google devait effectivement le vendre. C’est ce qu’a indiqué Nick Turley, le responsable produit de ChatGPT, à l’occasion du procès qui oppose le département de la justice des États-Unis (DOJ) à Alphabet, comme le rapporte le site The Information. Pour rappel, la procédure judiciaire en cours s’intéresse à la position dominante du géant de la recherche et la conclusion semble tourner en faveur d’une vente contrainte du navigateur web créé par Google. Le DOJ a justement fait appel à OpenAI pour prouver que des acteurs majeurs de la tech américaine pourraient être intéressés par une acquisition.
La future icône de Chrome ? Image MacGeneration.
Du point de vue du concepteur de ChatGPT, acheter Chrome aurait en effet tout son sens. Le navigateur web le plus populaire au monde pourrait faire une grande place à l’intelligence artificielle la plus populaire au monde et rapporter à OpenAI encore plus d’utilisateurs. On pourrait en outre imaginer des intégrations plus profondes, puisque ChatGPT remplace de plus en plus les moteurs de recherche traditionnels et pourrait même interagir avec les pages web affichées par le navigateur.
L’idée d’un navigateur maison n’est pas nouvelle pour OpenAI, qui aurait même travaillé sur un prototype l’an dernier. On ne sait pas si l’idée a avancé, peut-être que l’attaque du DOJ contre Google incite l’entreprise de Sam Altman à attendre pour voir ce qui se passera de ce côté.
Naturellement, l’échange dans une cour de justice n’est pas une négociation commerciale et rien ne dit que le concepteur de ChatGPT ait les moyens pour acheter Chrome. C’est d’ailleurs l’un des plus gros défis de cette idée de forcer Alphabet à vendre le navigateur : évaluer ce qu’il vaut est difficile, mais il y aurait de toute manière peu d’entreprises capables de mettre le prix, sans créer une nouvelle position dominante derrière.
Quoi qu’il en soit, une vente serait dans l’intérêt d’OpenAI, qui aurait plus de chance de faire de son produit l’un des moteurs de recherche proposés par défaut dans Chrome. Dans les échanges entre avocats, il est aussi apparu que Google a refusé d’ouvrir son moteur de recherche pour alimenter ChatGPT, malgré les demandes de négociations d’OpenAI. Ce dernier a aussi essayé de convaincre les fabricants de smartphones vendus aux États-Unis d’installer ChatGPT, sans succès. Ce serait aussi à cause du poids dominant de Google, d’après le représentant de l’entreprise.
Google est un MVNO (c'est-à-dire un opérateur virtuel) aux États-Unis, avec son offre Google Fi. Celle-ci vient de fêter ses 10 ans et Google propose quelques nouveautés pour fêter ça. Si Google Fi peut être une option intéressante si vous allez aux États-Unis et que vous avez besoin d'un forfait local rapidement — les offres sont compatibles eSIM —, elle montre surtout que la France est un pays de cocagne pour les forfaits mobiles.
Un Américain qui appelle Xavier Niel pour le supplier de venir dans son pays. Image Google.
La nouvelle offre, proposée pour 35 $ par mois, offre des appels et des SMS illimités, mais se limite à 30 Go de données… et sans possibilités de partager les données via Wi-Fi. Au-delà de cette limite, le débit est réduit à 256 kb/s. C'est un point qui peut sembler étonnant vu de notre pays, mais le partage de connexion n'est proposé que sur les offres plus onéreuses et avec une limite mensuelle plus faible que l'enveloppe de données totale. Pour 35 $, l'offre fait payer les appels vers les autres pays, n'offre pas de données à l'étranger et ne peut pas être utilisée dans une tablette ou un PC portable équipé d'un modem.
Les deux autres offres classiques sont tout aussi limitées et onéreuses : pour 50 $/mois, vous aurez 50 Go de données (dont 25 Go en partage), les appels vers le Canada et le Mexique mais pas de données en roaming. Il faudra payer 65 $ par mois pour 100 Go de données (dont 50 Go en partage), 50 Go à l'étranger et la possibilité d'utiliser l'offre dans une tablette. Google propose aussi une offre qui se limite aux données, qui peut sembler intéressante pour les voyageurs : compatible eSIM (une nouveauté), elle est proposée pour 20 $. Mais il y a une contrainte qui peut sembler ridicule (encore une fois) : les données ne sont pas incluses et sont facturées 10 $ pour 1 Go, avec un maximum de 15 Go au total. Si vous avez besoin d'une offre, celle à 35 $ est donc plus intéressante.
Pour rappel (pour nos amis belges), les opérateurs français intègrent parfois plus de 200 Go de données dans des forfaits à une dizaine d'euros, sans limitations particulières sur l'usage en partage de connexion et avec une enveloppe de données assez large pour un usage à l'étranger dans l'Union européenne.
Intel, qui n'est plus vraiment un géant des semi-conducteurs, va mal, nous l'avons déjà expliqué en long et en large. Et ça ne s'améliore pas : alors que les résultats trimestriels devraient tomber demain et que le cours de l'action est passé sous les 20 $1, des rumeurs indiquent que la société pourrait annoncer des coupes franches dans les effectifs. Les chiffres s'apparenteraient même à une saignée, avec environ 20 % de ses employés.
Lip-Bu Tan ne doit pas sourire pour le moment. Image Intel.
Intel avait déjà supprimé environ 15 000 postes en août 2024, à un moment où la société avait environ 125 000 employés. Fin 2024, Intel avait officiellement 108 900 employés, mais il ne sont déjà plus que 99 000 selon le site de la marque actuellement, comme l'a remarquéNext. Les 20 % avancés par Bloomberg représentent donc environ 20 000 personnes.
Lip-Bu Tan, qui a pris la succession de Pat Gelsinger (mis à la retraite en décembre 2024), veut réduire la bureaucratie et retrouver une culture d'entreprise basée sur l'ingénierie. En parallèle, Intel a aussi récemment revendu une partie d'Altera. La société spécialisée dans les FPGA — des puces programmables — avait été rachetée en 2015 pour 16,7 milliards de dollars. Intel avait ensuite décidé de rendre son indépendance à Altera en 2024, tout en gardant son contrôle, avant de revendre 51 % de la filiale à un fonds d'investissement (Silver Lake) pour 4,3 milliards de dollars il y a quelques jours.
Smash Smash (4,8 €) est la dernière app de Simon Støvring, à qui l’on doit notamment Festivitas, une app qui décorait le Dock et la barre des menus avec des guirlandes lumineuses. Le développeur reste sur le même créneau des apps amusantes, inutiles et donc indispensables, même si l’ambiance est très différente. Ici, il s’agit de détruire (virtuellement) l’écran de son Mac, à l’aide d’une série d’outils, du bon vieux marteau à la tronçonneuse, en passant par un lance-flamme ou un fusil laser. Le clou du spectacle, c’est toutefois la boule de démolition qui explose l’écran en mille morceaux.
Les différents outils mis à disposition de l’utilisateur énervé de Smash Smash. Image MacGeneration.
C’est assez jouissif et très bien réalisé avec des sons réalistes associés à chaque outil : c’est impeccable si vous ressentez le besoin de vous défouler, sans détruire pour de bon votre Mac. Les effets produits par Smash Smash sont visibles en permanence, au-dessus des fenêtres des autres apps. Une raclette est disponible pour « nettoyer » une partie des effets, ou alors on peut quitter l’app et retrouver un Mac flambant neuf. La boule de démolition nécessite un accès à l’écran (comme pour les apps de visioconférence), les autres effets fonctionnent même sans.
Smash Smash est distribuée via Gumroad, avec un prix de base libre, mais fixé à 4 € HT, soit environ 4,8 €. macOS 13.6 est nécessaire au minimum et l’app n’est pas traduite en français, même si elle n’a pas réellement de texte à traduire de toute manière.
La saga des cookies tiers dans Chrome se termine, et après près de six ans d'atermoiements, le résultat n'est pas très glorieux : Google, par la voix d'Anthony Chavez, vient d'annoncer que rien n'allait changer.
À l'origine, Google voulait donc se débarrasser des cookies tiers, ces petits fichiers qui permettent de vous suivre d'un site à un autre et qui contiennent aussi des informations intéressantes, comme la possibilité de ne pas vous reconnecter à chaque visite d'un site. Le mécanisme, au fil du temps, a été dévoyé pour permettre aux fournisseurs de publicités de suivre les internautes et de récolter des données privées. Google avait proposé un système de « Privacy Sandbox », un mécanisme de suivi — il faut rappeler que Google vit essentiellement de la publicité — censé permettre un ciblage publicitaire tout en préservant votre vie privée.
Mais l'abandon des cookies, reporté au fil du temps jusqu'en 2024, ne s'est pas fait dans Chrome. L'été dernier, Google annonçait une nouvelle fonction pour tenter de régler le problème… mais elle ne verra donc finalement pas le jour.
Le communiqué de Google, même s'il tourne un peu autour du pot, est donc assez clair : rien ne va changer. Selon Anthony Chavez, il y a trop d'avis divergents entre les éditeurs, les développeurs, les autorités de régulation et l'industrie de la publicité (et encore une fois, pour rappel, Google a plusieurs rôles dans cette liste) pour tenter de modifier les choses. Vous devrez donc vous contenter des réglages actuels dans Chrome pour éviter d'être suivi… ou tenter de passer à un navigateur plus respectueux de votre vie privée.
La Commission européenne a décidé de sanctionner financièrement Apple et Meta pour des manquements aux règles du Digital Markets Act. Dans le même temps, une autre enquête visant Apple a été close, la Pomme ayant procédé aux modifications recommandées.
Pour Apple c'est une douche écossaise. D'abord, une amende de 500 millions d'euros lui est infligée, après une enquête ouverte l'été dernier sur la manière dont elle applique les règles du Digital Markets Act (Législation sur les marchés numériques). Bruxelles reproche à Apple de ne pas en avoir fait assez pour permettre aux développeurs sur l'App Store de promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de la boutique. Lesquelles ne sont plus soumises aux 30 ou 15 % de commission.
L'app de Spotify peut montrer les formules d'abonnement proposées sur son site, mais ça s'arrête là. Un tap sur l'une d'elle ouvre une page d'assistance sur le site de Spotify et on ne peut pas faire grand-chose de plus. Image iGeneration.
Les enquêteurs européens avaient soulevé plusieurs points problématiques : sur la possibilité d'affichage des prix de ces formules concurrentes ; sur le chemin fastidieux imposé par Apple aux clients pour aller profiter de ces offres et sur la commission qu'elle continue de percevoir si la transaction à l'extérieur est réalisée dans les 7 jours suivant l'utilisation du lien pour sortir de l'app (27 % ou 12 % en cas de renouvellement). « L'entreprise n’a pas réussi à démontrer que ces restrictions sont objectivement nécessaires et proportionnées », justifie la Commission.
Bruxelles ordonne à Apple de supprimer les obstacles techniques et commerciaux qui compliquent cette redirection vers des offres extérieures. Le montant de l'amende tient compte de la gravité de ces manquements et de leur durée. Apple a 60 jours pour s'exécuter avant de nouvelles pénalités.
Mise à jour : Apple a réagi à l'annonce de l'amende par une déclaration et son intention de faire appel :
Les annonces d’aujourd’hui sont un nouvel exemple de la façon dont la Commission européenne cible injustement Apple dans une série de décisions qui sont mauvaises pour la vie privée et la sécurité de nos utilisateurs, mauvaises pour les produits, et qui nous obligent à donner gratuitement notre technologie. Nous avons consacré des centaines de milliers d’heures d’ingénierie et apporté des dizaines de modifications pour nous conformer à cette loi, dont aucune n’a été demandée par nos utilisateurs. Malgré d’innombrables réunions, la Commission continue de modifier les règles du jeu à chaque étape du processus. Nous ferons appel et continuerons à dialoguer avec la Commission dans l’intérêt de nos clients européens.
Des clients européens dont Apple ne précise pas à quel moment ou de quelle manière elle les a sondés pour connaître leur opinion et agir au nom de leur intérêt.
Dans le même temps, la commission referme un autre dossier sans annoncer de sanctions. Elle considère qu'Apple a fait le nécessaire dans iOS pour donner le choix à l'utilisateur de changer de navigateur facilement (un nouvel écran est affiché, il n'y a plus à aller nécessairement dans les réglages) et de remplacer des applications clefs d'Apple, préinstallées, par des apps concurrentes.
Meta est également sanctionné avec une amende de 200 millions d'euros. Elle a trait à l'offre faite depuis 2023 aux utilisateurs de Facebook et de Meta de refuser de partager leurs données personnelles en échange d'un abonnement payant qui retire des contenus publicitaires personnalisés :
La Commission a jugé que ce modèle n'était pas conforme au DMA, car il ne donnait pas aux utilisateurs le choix, requis, d'opter pour un service utilisant moins de données personnelles, mais qui équivaut par ailleurs au service de « publicités personnalisées ». Le modèle de Meta ne permettait pas non plus aux utilisateurs d'exercer leur droit de consentir librement à l'utilisation de leurs données personnelles.
En novembre 2024, après des échanges avec la Commission, Meta a modifié son offre en ajoutant une nouvelle option. L'utilisateur peut choisir un accès gratuit avec des publicités sur mesure qui, d'après Meta, exploitent moins de données à caractère personnel . L'étude de cette option n'est pas terminée et les échanges avec Meta à son sujet se poursuivent. L'amende porte donc sur les agissements antérieurs à cette nouvelle formule, lorsque de mars à novembre 2024, l'utilisateur n'avait d'autre choix que de livrer ses données pour de la pub personnalisée ou payer.
Tout comme Apple, Meta aura un motif de satisfaction. La Commission a considéré que le Facebook Marketplace n'entrait plus dans la définition des contrôleurs d'accès soumis au DMA :
La Commission a constaté que Marketplace comptait moins de 10 000 entreprises utilisatrices en 2024. Meta n'atteint donc plus le seuil pertinent qui laisse présumer que Marketplace est une passerelle importante permettant aux entreprises utilisatrices d'atteindre les utilisateurs finaux.
De façon assez régulière, Apple met à jour XProtect, son anti-malware. Basé sur un système de signature, il permet au système d'exploitation de détecter certains programmes malicieux et vous empêchera donc de les exécuter s'ils sont détectés. La version 5296 ajoute la prise en charge de MACOS.DOLITTLE.RDRGOCON et améliore la détection de MACOS.8032420, OSX.HMining.D et MACOS.SOMA.D1. Cette version fonctionne sur toutes les versions de macOS prises en charge, ce qui est à noter : à l'automne 2024, un bug avait empêché certains vieux systèmes de recevoir les mises à jour.
XProtect est à jour.
Le système d'Apple se met normalement à jour automatiquement, mais il est toujours possible de vérifier la version installée en tapant la ligne sudo xprotect check dans le terminal de macOS (uniquement sous macOS Sequoia). Si jamais vous n'avez pas encore la version 5296, il est possible de forcer la mise à jour manuellement en tapant sudo xprotect update (toujours dans le terminal).
Enfin, il faut rappeler que l'anti-malware d'Apple est une protection intéressante, mais qui ne doit pas vous empêcher d'être prudents avec les applications qui proviennent d'une source inconnue : les malandrins qui développent les logiciels malicieux ont généralement un coup d'avance sur Apple et les sociétés spécialisées.
Les informations sur les malwares qui touchent macOS sont peu nombreuses et il s'agit souvent de noms de code choisis par Apple. ↩︎
Le nouvel iPhone très fin que la rumeur ne cesse de décrire pour l'automne prochain s'annonce comme l'une des grandes attractions de cette future gamme.
Maquettes des iPhone 17 « Air », 17 Pro et 17 Pro Max. Source Unbox Therapy.
Des maquettes de cet iPhone « Air » circulent et sont arrivées entre les mains d'Unbox Therapy. Même s'il ne s'agit que d'une maquette, la tenue en main semble assez étonnante. Il ne ferait que 5,65 mm d'épaisseur (hors bloc optique) alors qu'un iPhone 16, plutôt fin en main, mesure 7,8 mm tandis que les 16 Pro et 16 Pro Max sont épais de 8,25 mm.
Maquette de l'iPhone 17 « Air ».
Deux questions se posent à ce stade. D'abord la rigidité du châssis au vu du précédent qu'avait créé l'iPhone 6 qui mesurait 6,9 mm. Apple avait dû le renforcer pour le 6s. Ensuite il y a l'autonomie puisque la batterie va nécessairement disposer d'une place plus réduite. Il semble que ce modèle est prévu pour recevoir le modem C1 d'Apple, dont l'une des qualités est sa moindre dépense énergétique. L'iPhone « Air » n'aurait aussi qu'un seul objectif à la manière de l'iPhone 16e.
Maquette des iPhone 17 « Air » et 17 Pro Max.Maquettes des iPhone 17 « Air » et 17 Pro.
Cette année devrait être l'occasion d'un concours de finesse au sommet puisque Samsung a officiellement annoncé, lors de la présentation de ses Galaxy S25, qu'il prévoit de lancer un modèle particulièrement mince, le Galaxy Edge.
La chronologie des médias française a encore frappé : le Napoléon de Ridley Scott, sorti au cinéma en novembre 2023, vient d'être mis en ligne sur le service Apple TV+ d'Apple, qui a financé le long métrage. C'est significativement plus tard que dans les autres pays, qui ont pu profiter de ce biopic dès le 1er mars 2024. La bonne nouvelle, si vous aimez le travail du britannique, c'est que la version longue qui avait été proposée sur Apple TV+ dès la fin du mois d'août 2024 est aussi en ligne chez Apple.
Image Apple.
Ce décalage est lié aux lois françaises : Apple a une fenêtre de diffusion de 17 mois après la sortie en salle, même si le film a été produit par la société. D'autres services ont une fenêtre plus courte (9 mois pour Disney+ par exemple), mais elle dépend en partie des investissements dans l'écosystème du cinéma français. Même si Apple produit quelques séries et films français (comme Les Gouttes de Dieu ou plus récemment Carême), ce n'est visiblement pas suffisant pour réduire la fenêtre de diffusion.
Tesla a publié ses résultats financiers pour le premier trimestre 2025 et comme on pouvait s’y attendre, ils sont mauvais. Certes, le constructeur présente un résultat globalement positif avec des bénéfices de 399 millions de dollars, mais d’une part c’est bien loin des 1,1 milliards de bénéfices du premier trimestre 2024 et surtout, l’entreprise a uniquement évité le déficit grâce aux crédits carbone. En vendant ses crédits pour 595 millions de dollars sur le trimestre, la firme d’Elon Musk reste dans la zone positive, une vieille astuce qui n’était plus nécessaire depuis bien des années. Sans eux, Tesla aurait perdu 189 millions de dollars au cours du trimestre.
Image MacGeneration.
La production et la vente de véhicules électriques sont en baisse sur le trimestre : avec 362 615 véhicules produits et 336 681 ventes, le constructeur affiche des baisses respectives de 16 et 13 % par rapport à l’année précédente. La partie énergie de l’entreprise s’en sort mieux, avec notamment une croissance très importante du stockage d’énergie grâce aux grosses batteries Megapack (10,4 GWh déployés sur le trimestre, c’est deux fois et demi mieux que l’an dernier), sans apporter pour autant les revenus nécessaires pour compenser la baisse sur les voitures, qui restent pour le moment le cœur du business de Tesla.
Comme toujours, l’entreprise essaie de justifier sa contre-performance, en évoquant notamment la nouvelle Model Y qui est en train de sortir par vagues. Si les versions haut de gamme sont désormais disponibles, il faudra attendre le prochain trimestre pour que la version de base la plus populaire soit commercialisée et même le troisième trimestre pour savoir enfin si les clients attendaient bien cette voiture ou si la marque a perdu de son attrait. Le communiqué de presse de Tesla tente d’expliquer objectivement ses difficultés actuelles, sans critiquer ouvertement son CEO pour des raisons évidentes.
Tesla ne rappelle pas directement le rôle pourtant central de son propre patron dans la politique américaine actuelle, mais il est évident qu’Elon Musk est en grande partie responsable de la situation actuelle. La guerre commerciale lancée par Donald Trump et qui aura des conséquences négatives pour Tesla comme tous les autres constructeurs automobiles. L’autre incertitude est évoquée à travers un joli euphémisme : « l’évolution du climat politique », une manière de rappeler qu’Elon Musk n’est plus du tout aussi populaire des deux côtés de l’océan Atlantique, avec de vraies conséquences sur les ventes, même si elles sont difficiles à chiffrer précisément. Au lieu de le reconnaître, le milliardaire a préféré s’en prendre aux manifestants qui viennent régulièrement devant ses boutiques, une opposition qu’il juge payée par ses ennemis.
Livraison des premières Model Y nouvelle génération devant l’usine allemande de Tesla, près de Berlin. Image Tesla.
Plus raisonnable, le communiqué de presse associé aux résultats note qu’une nouvelle estimation pour l’année 2025 sera donnée au prochain trimestre. Alors que Tesla a produit et vendu moins de voitures en 2024 qu’en 2023, pour la première fois de son histoire, l’entreprise espérait un retour à la croissance en 2025. C’est raté pour le premier trimestre et il faudrait trois mois exceptionnels pour espérer redresser le tir. On verra ce qu’il en est début juillet et on saura alors sans doute si l’année en cours sera globalement positive ou négative pour Tesla. L’arrivée de voitures moins chères, toujours promises dans le courant du premier semestre, pourrait inverser la tendance, même si la marque a d’autres problèmes désormais que des prix trop élevés.
Suivant la présentation des résultats, Elon Musk s’est aussi exprimé sur la conduite autonome, qu’il promet imminente depuis dix ans. Il a réitéré sa promesse d’un lancement de taxis autonomes à Austin, Texas, autour du mois de juin, même s’il ne s’agit pas du Cybercab totalement autonome promis à l’automne. À la place, l’entreprise utilisera des Model Y qui seront limitées géographiquement et qui sont actuellement « entrainées » pour cet exercice, une approche qui rappelle furieusement celle de Waymo. Si l’on n’a pas encore les détails, il semble bien que les promesses ne seront pas tenues, avec sans doute une supervision humaine à distance et une cartographie précise de la zone, deux prérequis pourtant maintes fois critiqués par le dirigeant. Il s’agira de toute manière d’un service très limité, avec dix à vingt véhicules prévus au lancement.
Répétant que des millions de Tesla seront autonomes dès cette année, Elon Musk a aussi promis que la conduite autonome apportera une vraie contribution financière à l’entreprise en 2025. La conduite autonome est une promesse vendue aux clients 7 500 € en France, avec une arrivée prévue dès cette année « si la réglementation le permet », une échappatoire bien pratique. Le CEO a aussi prédit que la Model Y saura sortir de l’usine de production et se rendre au domicile de son nouveau propriétaire sans intervention humaine avant la fin de l’année. Rappelons qu’il promettait en octobre 2016 qu’une Tesla pourrait traverser les États-Unis sans intervention humaine à la fin de l’année 2017…
Ces promesses répétées continuent de fonctionner néanmoins. En dépit des mauvaises nouvelles, l’action TSLA a maintenu son niveau et a même légèrement augmenté après la publication des résultats financiers du trimestre. Au-delà de la conduite autonome, le monde de la finance a peut-être apprécié l’une des annonces d’Elon Musk, qui a jugé que son travail gouvernemental était désormais quasiment terminé et qu’il allait pouvoir consacrer plus de temps à Tesla à compter du mois de mai. Le DOGE (département de l’efficacité gouvernementale) est pourtant loin, très loin, d’avoir atteint les objectifs annoncés lors de sa création1, mais on n’est pas à une promesse ratée près.
Le site officiel du projet annonce 160 milliards d’économies, un chiffre critiqué par de nombreux observateurs. Même s’il était vrai, Elon Musk avait promis 2 000 milliards d’économies annuelles lors de la création du DOGE… ↩︎
Mike Rockwell, le nouveau responsable du développement de Siri, a commencé à réorganiser son équipe affirmeBloomberg, avec l'objectif de remettre sur les rails l'assistant d'Apple. Rockwell conserve pour autant la supervision du développement de visionOS, il aurait par ailleurs recruté des cadres de cette équipe pour la direction de Siri. Celle-ci était jusque-là sous la supervision de Robby Walker.
Mike Rockwell. Image Apple.
La restructuration ne concerne pas que les hauts postes, mais aussi les groupes en charge de la reconnaissance vocale, l'expérience utilisateur, la capacité de compréhension de l'assistant, ses performances. Cette remise à plat a été décidée il y a un mois devant le retard accumulé par Apple avec la nouvelle version de Siri, présentée lors de la WWDC de juin dernier. Celle-ci ne s'est jamais matérialisée dans ses fonctions les plus attendues et les plus avancées techniquement, car dépendante de l'IA.
Fin mars, Bloomberg affirmait que John Giannandrea, monsieur IA chez Apple, était remplacé par Mike Rockwell. Officiellement Giannandrea reste en charge de l'IA chez Apple, comme en témoigne toujours la page des cadres dirigeants qui n'a pas connu de changement jusque-là. Apple n'a rien dit publiquement de ces tumultes internes et n'a pas plus commenté ces informations.
Dans les faits, Giannandrea axerait désormais ses efforts sur d'autres aspects de l'IA chez Apple, comme le développement de grands modèles, l'infrastructure et les procédures de test et de mesure des performances. Robby Walker restait aussi associé à Siri, mais il aurait perdu des centaines d'ingénieurs au profit de Mike Rockwell.
Craig Federighi à la WWDC24, présentant Siri. Source Apple.
Rockwell a fait venir Ranjit Desai, l'un des hauts responsables du Vision Pro pour s'occuper d'une large part de l'ingénierie de Siri. D'après Rockwell, les compétences de Ranjit Desai dans les systèmes de haute performance et de faible latence, est de nature à amener Siri à des niveaux de performances inédits.
Parmi les déplacements de responsables de l'équipe Vision Pro vers Siri, on peut noter celle d'un Français, Olivier Gutknecht, qui prend en charge l'expérience utilisateur et l'intégration poussée du futur Siri avec les apps tierces, l'une des promesses de l'été dernier encore non tenues.
De manière générale, la description faite par Bloomberg est celle d'une prise de contrôle complète de Siri par des équipes du Vision Pro et de visionOS.
Les ampoules Philips Hue devraient bientôt s'intégrer un peu plus facilement avec Matter, un protocole qui unifie en théorie les communications dans le monde de la domotique. En effet, la FCC — une agence américaine qui valide les différents produits commercialisés sur le sol du pays — a mis en ligne de nouvelles références qui intègrent directement un code Matter.
Ce schéma issu de la FCC montre bien un code Matter.
Signify (la société derrière les ampoules Philips Hue) fait évoluer régulièrement ses ampoules, qui gagnent parfois de meilleures performances ou de nouvelles technologies. Les premières générations étaient uniquement ZigBee, les versions actuelles proposent du Bluetooth LE en parallèle, pour ceux qui veulent se passer d'un pont de connexion. L'intégration de Matter directement dans les ampoules (et pas uniquement dans le pont) est donc une avancée intéressante. Actuellement, il est possible d'intégrer les ampoules dans un réseau Matter, mais en passant par le pont de connexion, compatible Matter. Une ampoule directement Matter permettrait de l'intégrer dans un réseau sans forcément posséder le pont Philips.
HueBlog, qui a relevé le changement, pose tout de même une question intéressante : quelle est la technologie derrière Matter ? Matter est un protocole logiciel, qui repose ensuite sur une couche physique qui est généralement du Wi-Fi ou du Thread… mais pas du Bluetooth ou du ZigBee. Dans les faits, Philips devrait probablement fournir une mise à jour de firmware pour employer Thread en parallèle des deux autres technologies. En effet, Thread repose sur la même base technique que le ZigBee, l'IEEE 802.15.4.
De façon schématique, la partie matérielle de Thread et ZigBee est la même, mais la façon de transmettre les messages (le protocole) diffère. Une mise à jour de firmware peut donc techniquement amener la prise en charge de Thread sur un périphérique ZigBee. Matter est un protocole de plus haut niveau, qui sert ensuite à communiquer entre les objets connectés, et on parle de Matter over Wi-Fi ou de Matter over Thread. Une ampoule Hue compatible Matter over Thread pourrait donc être ajoutée directement dans un réseau Thread (avec un HomePod mini par exemple) ou même être contrôlée par un iPhone moderne, sans pont de connexion.
Reste une dernière question : est-ce que Philips va activer la compatibilité ? Un des documents de la FCC indique explicitement que seuls le Bluetooth et le ZigBee sont activés et que les autres technologies (probablement Thread) sont inactives et nécessitent une mise à jour. Malheureusement, Philips tend parfois à ne pas effectuer les mises à jour nécessaires : le pont de connexion est par exemple techniquement compatible Wi-Fi depuis plusieurs années, mais la norme n'a jamais été activée officiellement.
Free, depuis quelques années, propose l'Apple TV dans son catalogue pour remplacer ses propres boîtiers TV. L'appareil d'Apple avait disparu pendant un temps, mais il est revenu depuis le 22 avril, à un prix intéressant.
L'Apple TV et sa télécommande.
Si vous avez un abonnement Freebox Pop ou Ultra avec une offre de télévision, il est possible d'opter pour l'Apple TV comme second décodeur, dans votre espace client. Avec l'option Souscrire à l'option Multi-TV, vous pourrez choisir l'Apple TV pour 6,99 €/mois, avec un paiement échelonné sur 24 mois. C'est un achat classique, et le coût total est un peu plus faible que chez Apple : 167,76 € contre 189 € en temps normal pour cette variante dotée de 128 Go de stockage et d'une prise Ethernet. Attention, Free fournit sa propre télécommande et pas la Siri Remote habituelle, mais certains préfèrent le modèle de Free qui a l'avantage de mieux tenir en main et d'être rétroéclairé.
Si vous êtes un nouveau client chez Free, le boîtier est même moins cher : il est à 2,99 €/mois (sur 48 mois) comme boîtier TV principal au moment de la souscription, soit 143,52 € au total.
SpaceX continue à faire évoluer ses produits : une nouvelle génération de routeur (UTR-251) vient d'être validée par la FCC. Cette agence américaine doit vérifier tous les appareils qui vont être commercialisés dans le pays, et elle permet donc parfois d'avoir des informations sur des produits avant leur sortie. Ce routeur de 4e génération amène quelques petits changements par rapport au modèle actuel.
La première différence vient du Wi-Fi : la seconde génération, que nous avions testée, se limitait au Wi-Fi 5 avec des performances très moyennes. La troisième, livrée avec l'antenne actuelle, est passée au Wi-Fi 6. Cette quatrième génération, elle, est compatible Wi-Fi 6E. Cette évolution du Wi-Fi 6 ajoute une bande de fréquence (celle des 6 GHz) qui a l'avantage d'être moins encombrée que celle des 5 GHz, ce qui améliore de facto les performances dans de nombreux cas. Elle a par contre le défaut de porter un peu moins loin que les autres.
Des schémas du nouveau modèle. Image Dishytech.
L'autre différence technique visible vient des prises Ethernet : le routeur de seconde génération n'avait pas de prise Ethernet1 (la seule disponible servait à connecter l'antenne), la troisième génération en possède trois, dont une sert pour l'antenne, et la quatrième génération n'en a que deux, dont une pour l'antenne. C'est suffisant pour relier le boîtier à un switch ou pour brancher un ordinateur de bureau.
Les quelques diagrammes montrent un appareil qui se place en mode portrait (le modèle actuel est en format paysage) avec une prise barrel pour l'alimentation. L'USB-C n'est donc pas encore de la partie pour alimenter le boîtier, qui sert aussi — rappelons-le — à alimenter l'antenne. Comme Dishytech l'indique, la validation d'un routeur avant la sortie d'une nouvelle antenne n'est pas inédite : Starlink a par exemple permis d'employer le routeur de 3e génération avec une installation de 2e génération, pour étendre le réseau Wi-Fi.
De temps en temps, des prototypes font surface sur les réseaux sociaux, parfois avec des versions bêta de systèmes d'exploitation Apple. Et un iPad de première génération dans sa variante DVT — Design Validation Test, un type de prototype généralement assez proche de la version finale — montre une version bêta d'iOS 3.2 qui intègre une application inattendue : la calculette.
L'icône est en haut à gauche, la seconde en partant du coin supérieur. Image Fuji Expo.
L'iPad, au lancement, n'intégrait pas la calculette, qui a longtemps été réservée aux iPhone et aux Mac. Elle n'est apparue sur les iPad qu'avec iPadOS 18 en 2024, et c'est une des nouveautés mises en avant par Apple1. Les quelques photos montrent une app assez basique, c'est visiblement simplement la version des iPhone placée au centre de l'écran de l'iPad. Et c'est probablement la raison pour laquelle Apple ne l'avait finalement pas intégrée au lancement : une application qui ne prend qu'une petite partie de l'écran n'offre aucune valeur ajoutée.
C'est littéralement l'app iPhone centrée sur l'iPad. Image Fuji Expo.
Grâce au DMA, la virtualisation a fait un bond en avant sur la tablette conçue par Apple. Depuis quelques jours, la boutique alternative AltStore propose d’installer AltStore Classic, une version plus ouverte de la boutique qui permet notamment d’installer des apps qui n’ont pas été autorisées par Apple. Cela implique d’utiliser un Mac pour transférer les fichiers et plusieurs manipulations pour qu’iOS accepte de lancer les apps, mais le résultat est là : grâce à cette ouverture permise par la réglementation européenne, on peut notamment installer l’outil de virtualisation UTM en activant la compilation JIT.
Celle-ci est une brique essentielle pour obtenir de meilleures performances, en exploitant pleinement le matériel intégré aux produits d’Apple. La preuve avec cet utilisateur, qui a installé Windows 11 sur un iPad Air équipé d’une puce M2 grâce à cette version spécifique d’UTM. Il s’agit d’une version allégée du système d’exploitation de Microsoft qui retire de nombreuses fonctionnalités et aussi de la version ARM64, ce qui évite une couche d’émulation pour faire tourner du code x86 sur la tablette.
Même si la mise en place est complexe par rapport à une app téléchargée sur l’App Store et même si ce n’est pas une version complète de Windows 11, cela reste une ouverture intéressante pour tous ceux qui veulent exploiter pleinement leur iPad. Relativisons tout de même : d’après ce que l’on peut voir sur la vidéo, les performances sont très moyennes et ce n’est pas vraiment une option au quotidien pour faire tourner le système d’exploitation. Peut-être que les iPad équipés de puces plus puissantes feraient mieux, probablement sans pouvoir espérer faire aussi bien que sur un ordinateur traditionnel.
La moyenne mensuelle des utilisateurs de ChatGPT search en Europe s'est élevée à 41,3 millions de personnes, a indiqué le service.
Ce moteur de recherche, lancé en octobre dernier, s'approche du seuil des 45 millions d'utilisateurs mensuels qui l'ont utilisé au moins une fois. Cela ferait de lui, selon les critères du Digital Services Act instauré par Bruxelles, l'un des très grands moteurs de recherche (VLOSE) dans l'Union. Il serait soumis à un contrôle plus strict de son activité, il devrait offrir davantage d'options à ses utilisateurs pour refuser tout profilage et renforcer la modération et la lutte contre la désinformation.
ChatGPT search.
En octobre 2024, OpenAI avait déjà communiqué un chiffre sur l'utilisation de cette fonction qui n'était pas encore déployée comme un outil séparé de ChatGPT. Sur les 6 mois précédents, la moyenne mensuelle des utilisateurs était de 11,2 millions de personnes.
La progression est significative. En février, OpenAI a ouvert grand les portes en ne requérant plus une inscription pour venir utiliser son moteur. On s'en sert aussi rapidement que celui de Google. Pour comparaison, toujours en février 2025, Google donnait une moyenne mensuelle de 364 millions de personnes pour son moteur Search.