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Apple voudrait rapidement produire en Inde 100% des iPhone américains

Apple envisage de faire fabriquer en Inde 100 % des iPhone destinés au marché américain, et ce dès l'année prochaine. Le contentieux sur les droits de douane provoqué par les États-Unis et dont la Chine est la cible principale aurait obligé la Pomme à accélérer ses efforts de délocalisation.

Image Apple.

D'après le Financial Times, Apple prévoit de faire fabriquer en Inde la totalité des iPhone qu'elle destine aux États-Unis. Cela représente un volume annuel de l'ordre de 60 millions d'appareils alors que l'Inde en assemble aujourd'hui entre 30 et 40 millions, selon les estimations, et pas uniquement pour les États-Unis.

Coups bas et mauvaises manières entre l

Coups bas et mauvaises manières entre l'Inde et la Chine pour la fabrication des iPhone

Alors que la Chine est frappée par des droits de douane de 145 % — mis en pause pour trois mois comme pour les autres pays — l'Inde s'était vu promettre un taux de "seulement" 27 %. Celui-ci fait l'objet de négociations entre les deux pays.

Apple avait prévu de continuer de diversifier ses sources de production d'iPhone grâce à l'Inde, mais cette nouvelle guerre commerciale dont l'issue est tout aussi imprévisible que le président américain qui l'a provoquée, a visiblement précipité les choses. Les iPhone « Made in India » pourraient ainsi déferler sur les États-Unis avec les deux prochaines générations.

Donald Trump voudrait qu

Donald Trump voudrait qu'Apple visse ses iPhone aux États-Unis

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John Giannandrea aurait aussi perdu l'équipe en charge de la robotique chez Apple

Le développement de produits robotiques change de tutelle chez Apple dans le cadre d'une vaste réorganisation après des ratés dans l'intelligence artificielle.

John Giannandrea, Monsieur IA chez Apple, a perdu le contrôle de l'équipe en charge d'imaginer des produits liés à la robotique affirme Bloomberg. Ce groupe, supervisé par Kevin Lynch, passe sous la responsabilité de John Ternus dont le périmètre couvre tous les développements de matériels, du Mac, aux iPad en passant par les iPhone et les AirPods. Il s'occupa un temps du Vision Pro avant que celui-ci ne fût pris en charge par Mike Rockwell.

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Kevin Lynch pilota avec succès l'Apple Watch avant de se voir confier le projet automobile d'Apple lorsqu'il vivait ses dernières heures. Ce chantier abandonné, Lynch a pris les commandes de la recherche de produits apparentés à la robotique.

Apple imaginerait des robots humanoïdes et un assistant autre que Siri

Apple imaginerait des robots humanoïdes et un assistant autre que Siri

Apple dévoile ses recherches avec un modèle comportemental pour un robot-lampe

Apple dévoile ses recherches avec un modèle comportemental pour un robot-lampe

Apple n'a communiqué sur aucun des mouvements décrits ces derniers temps par la rumeur et qui tiennent du feuilleton. John Giannandrea aurait précédemment perdu le contrôle du développement de Siri, confié à Mike Rockwell. Ce dernier aurait fait venir plusieurs de ses hommes de l'équipe Vision Pro et visionOS pour remettre à flot l'assistant intelligent et tenir les promesses faites l'été dernier avec les démonstrations d'un Siri beaucoup plus polyvalent.

Image Apple.

Le groupe de John Giannandrea se recentrerait sur le développement des modèles nécessaires au fonctionnement de l'IA dans les produits d'Apple. Pour l'heure, la page de la haute direction d'Apple ne reflète rien de l'agitation en interne, chacun est toujours à sa place, sans changement dans la description des champs d'activité.

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Le nouveau Siri montré en 2024 n

Le nouveau Siri montré en 2024 n'aura été qu'une fable et une fumisterie

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iPadOS 19 verrait apparaître une barre de menus sur iPad

Apple aurait-elle décidé d’écouter les utilisateurs demandant une fusion un peu plus élaborée entre les différents OS de la marque, afin de faire de l’iPhone un ordinateur d’appoint, et de l’iPad un véritable ordinateur portable ? Entre la possibilité d’une interface avancée sur écran externe pour iOS 19, et maintenant le même fuiteur qui annonce l’apparition d’une barre de menus sur un iPad relié à un Magic Keyboard, il semble bien que Cupertino pourrait répondre à de nombreuses attentes !

Bientôt une barre de menus sur l’iPad ? Capture MacGeneration.

Il y a quelques semaines, Mark Gurman avait déjà prédit que la prochaine version d’iPadOS se rapprochera un peu plus de macOS dans son fonctionnement, sans aller plus loin dans les détails. Mais Majin Bu, comme rapporté par MacRumors, nous en dit un peu plus, avec une proposition intéressante : une fois connecté à un Magic Keyboard (et possiblement aussi avec un couple clavier/souris externe), l’iPad verrait apparaître une barre de menus en haut de l’écran, dans l’esprit de l’interface existant depuis le premier Macintosh.

Toujours dans un esprit de rapprochement avec macOS, iPadOS 19 verrait apparaître une nouvelle version de Stage Manager, permettant l’utilisation de plusieurs apps en même temps sur un écran externe.

Comme toute rumeur, c’est bien entendu à prendre avec des pincettes tant que la WWDC ne l’a pas annoncé, mais voilà de quoi réchauffer le cœur de tous ceux qui attendent un comportement digne d’un ordinateur de la part d’un iPad, d’autant plus quand l’iPad Pro fait quasiment jeu égal avec un MacBook Air niveau puissance de calcul.

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Huit ans après DeX, Apple s’ouvrirait peu à peu à un bureau sur écran externe pour iOS 19

Nombreux sont les utilisateurs d’iPhone qui rêvent de n’avoir qu’un seul produit dans les mains, pouvant être un simple smartphone en balade, et devenant un véritable Mac une fois connecté à un écran, un clavier et une souris, comme le fait DeX de Samsung depuis maintenant plusieurs années... déjà en 2017, nous avions écrit un article sur cette possibilité. Selon MacRumors, Apple pourrait faire un pas vers cet usage, mais un tout petit pas.

Un jour une version iOS du DeX de Samsung ? Image MacGeneration.

En effet, le fuiteur Majin Bu aurait entendu qu’une interface comme Stage Manager pourrait arriver sur iPhone, permettant l’affichage de multiples fenêtres une fois le smartphone branché sur un écran externe. La fonction, prévue pour iOS 19, pourrait être présentée durant la prochaine WWDC, sans pour autant avoir l’assurance de la voir apparaître dès la première version du prochain OS.

Si c’est un premier pas, l’interface selon Majin Bu ne serait pas aussi complète que le Stage Manager de l’iPad, et nécessiterait un iPhone avec port USB-C pour être utilisable, donc à partir de l'iPhone 15. Ce serait tout de même un pas en avant, et pour Apple un début d’ouverture sur l’idée de faire de l’iPhone une machine complète une fois branchée à un écran.

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Les procès antitrust contre les GAFAM se poursuivent aux USA, malgré les changements de présidence

L’Union européenne est certes connue pour être très stricte et accumuler les procès et amendes auprès des GAFAM, mais de l’autre côté de l’Atlantique, l’herbe n’est pas forcément plus verte, comme le rapporte Bloomberg.

La cour fédérale de Washington, où se déroulent les procès d’Alphabet et Meta. Image Wikipedia/Toohool, CC BY-SA 4.0.

En effet, dans un pays où la justice a plus de liens politiques que dans nos vieux pays européens, il serait tentant de croire que les changements de présidence permettent de ralentir voire de supprimer certains procès de grandes sociétés, et c’est ce que craignaient certains concernant les GAFAM. Or, il semble qu’il n’en soit rien : Google et Meta, entreprises sur lesquelles les enquêtes ont commencé sous la première présidence Trump, ont vu celles-ci se poursuivre sous Biden, et devraient se conclure sous la seconde présidence Trump.

Concernant Google, l’entreprise est accusée d’abus de position dominante dans le domaine des publicités sur Internet entre autres, et pourrait se voir obligée de vendre Chrome. Les juges sont d’autant moins enclins à la gentillesse qu’après avoir tapé sur les doigts d’Alphabet pour ses contrats au long cours avec Apple, ils ont repris l’entreprise la main dans le sac concernant un accord avec Samsung, faisant de Gemini AI l’intelligence artificielle des Galaxy pour une somme conséquente.

Pour Meta, la FTC (Federal Trade Commission) lui reproche un poids inacceptable dans le domaine des réseaux sociaux avec Facebook, Instagram et WhatsApp, et menace de forcer l’entreprise à se séparer des deux derniers.

Qu’ils soient Républicains ou Démocrates, les sénateurs américains semblent avoir décidé qu’il était temps de mettre fin à la domination sans partage de certaines entreprises de la tech. En plus d’Alphabet et de Meta, d’autres sont ainsi dans le viseur : Apple, Microsoft, Amazon et Nvidia sont toutes ciblées, à chaque fois pour abus de position dominante, et risquent pour la plupart de devoir se séparer de certaines de leurs divisions.

Pour chacune de ces entreprises, la raison invoquée par les sénateurs, qu’ils soient d’un bord ou de l’autre, est le pouvoir que celles-ci ont accumulé sur la liberté d’expression, les données personnelles des citoyens ainsi que l’accès à l’information. Des accusations ressemblant fortement aux raisons pour lesquelles la Commission européenne inflige nombre d’amendes depuis des années aux GAFAM.

Reste que cette coalition Républicains/Démocrates est fragile, et pourrait être mise à mal si le président des États-Unis d’Amérique venait à s’en mêler, dans un sens ou dans l’autre. Pour le moment, les sénateurs fêtent les victoires obtenues par leur alliance, comme le dit Reed Showalter, ancien du gouvernement Biden : « Il reste encore des conservateurs et des progressistes qui sont profondément contre les monopoles ».

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L’iPhone 16 dans une nouvelle réclame mettant en avant sa solidité

Si les équipes dédiées à Siri semblent avoir des difficultés, ce n’est certainement pas le cas de la branche communication de la pomme, qui vient de sortir une nouvelle publicité à la gloire de l’iPhone 16.

Sur celle-ci, Cupertino met en avant la solidité du verre Ceramic Shield utilisé dans son smartphone, avec une famille souhaitant un souvenir de son passage dans une fête foraine, et demandant à un quidam de la prendre en photo. Malheureusement, le passant fait tomber l’appareil... mais heureusement, c’est un iPhone 16. Le smartphone sort donc intact de sa mésaventure.

Bien entendu, comme toujours, « Cette cascade a été réalisée par des professionnels, ne tentez pas de la reproduire chez vous »...

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TSMC annonce la gravure en 1.4 nm, quand la Russie espère atteindre les 28 nm en 2030

Alors que les derniers SoC d’Apple, que l’on retrouve partout de l’iPhone au Mac Studio en passant par l’iPad, sont gravés en 3nm par TSMC, le fondeur leader mondial de la gravure ne s’endort pas sur ses lauriers.

Le centre de R&D de TSMC à Hsinchu. Image Wikipedia/曾 成訓, CC BY 2.0.

L’entreprise taïwanaise a ainsi annoncé l’arrivée prochaine de son process de gravure « A14 » (à ne pas confondre avec le processeur du même nom chez Apple), permettant d’atteindre une finesse inégalée de 1,4 nm ! Voilà de quoi encore améliorer les performances, le fondeur promettant jusqu’à 30 % de réduction de consommation pour la même vitesse, et 20 % de transistors en plus sur la même surface.

La technologie précédente, la N2 pour 2 nm, devrait entrer en production de masse cette année, et Apple fait bien entendu partie des clients privilégiés et en profiterait dès l’année prochaine pour les prochains iPhone 18, comme le rapporte MacRumors. Elle n’est cependant pas la seule intéressée et assez argentée pour attirer les bonnes grâces de TSMC, le domaine de l’intelligence artificielle étant particulièrement friand de nouveaux process de gravure, permettant des économies substantielles sur la consommation des datacenters.

L’entreprise annonce avec l’arrivée du process A14 tout un train de nouvelles possibilités, de l’amélioration de l’empilement 3D permettant de mettre les uns sur les autres les différents éléments d’un SoC (System on Chip), du CPU à la mémoire en passant par le GPU, jusqu’à l’intégration des régulateurs de tension sur le SoC, permettant une gestion plus fine et plus efficace de l’énergie envoyée au CPU.

Pendant ce temps, en Russie...

De son côté, selon Tom’s Hardware, le pays des poupées russes espère toujours pouvoir produire ses premiers processeurs à la finesse de 28 nm d’ici 2030... soit 19 ans après l’apparition de cette gravure en Occident.

Le pays accumule les difficultés dans le domaine : depuis son opération spéciale, plus aucun fournisseur ne veut lui laisser accès à l’architecture x86, le condamnant à se rabattre sur le développement de son propre processeur, le Elbrus, basé sur l’architecture SPARC. Les autorités taïwanaises ont aussi bloqué tout envoi de puces modernes en Russie depuis la même date.

Pour le moment, les Russes sont donc coincés avec une technologie de gravure à 350 nm, dont la production de masse n’a même pas commencé. Avant même de parler de 28 nm, l’un des fondeurs maison ZNTC en est encore à mettre au point une chaîne de gravure à 130 nm. L’un des plus grands espoirs repose sur un autre fondeur russe, MCST, qui aurait réussi à faire entrer dans le pays des machines provenant d’ASML (le fabricant de matériel de gravure néerlandais, qui fournit le monde entier y compris TSMC) permettant la gravure en 90 nm. Quoiqu’il en soit, entre les technologies de gravure très en retard, et le changement forcé d’architecture, les choses sont décidément très complexes pour la Russie dans le domaine...

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Coups bas et mauvaises manières entre l'Inde et la Chine pour la fabrication des iPhone

Apple a réussi à transférer en Inde une part de la production de ses iPhone, mais la Chine ne s'en laisse pas compter et lui met parfois des bâtons dans les roues pour freiner cette diversification.

20 % des iPhone sont aujourd'hui produits en Inde (de l'ordre de 30 à 40 millions d'unités) et Apple entend augmenter ce volume de 10 % cette année. À plus long terme c'est environ la moitié de sa production d'iPhone qu'Apple entend délocaliser de Chine, ont expliqué à The Information des sources au fait de ces projets et de la situation entre les deux pays (lire aussi Apple voudrait produire 25 % de ses iPhone en Inde d'ici 2025).

Tim Cook rencontrant Narenda Modi en avril 2023. Image Apple.

Un objectif ambitieux qui se heurte parfois à des obstacles, car les coups bas ne manquent pas pour freiner ce mouvement. Cette expatriation de la Chine vers d'autres pays et vers l'Inde en particulier est diversement appréciée par le gouvernement chinois.

Côté pile, la décision d'Apple de déplacer vers le Vietnam la fabrication d'AirPods, d'Apple Watch ou d'autres produits aux volumes moindres que ceux des iPhone a été vue d'un bon œil par la Chine. Elle y a perçu un moyen d'étendre la zone d'influence géographique de ses industriels. En outre, le petit Vietnam n'est pas de taille à ébranler l'appareil productif chinois, Apple s'y trouvera nécessairement limitée dans ses capacités d'expansion.

Apple veut faire assembler ses derniers produits en dehors de Chine

Apple veut faire assembler ses derniers produits en dehors de Chine

Côté face, c'est une tout autre affaire avec l'Inde, d'autant que les relations politiques entre les deux géants de cette partie du monde restent conflictuelles. L'article raconte qu'en début d’année, les autorités chinoises ont interdit à un fournisseur d'équipements — destiné aux tests de production du prochain iPhone 17 — d'exporter son matériel de Chine vers l'usine indienne d'un sous-traitant d'Apple. Ce fournisseur a alors créé une filiale dans un autre pays d'Asie du Sud-Est où il n'y avait pas de barrière à l'exportation. Puis après cette escale le matériel est parti vers l'Inde pour rejoindre une usine gérée par le Taïwanais Foxconn.

Assemblage d'Apple Watch au Vietnam. Image Apple.

Ce n'est pas le seul exemple. Foxconn a vu l'obtention des autorisations d'export de ses machines de la Chine vers l'Inde passer de 15 jours à parfois quatre mois. Il arrive aussi que ces demandes soient rejetées sans aucune explication. Les machines qui retiennent l'attention des douanes servent à assembler des pièces d'iPhone par laser, d'autres à vérifier si l'iPhone résiste à l'eau comme prévu. Il y a aussi des machines employées pour déplacer des pièces d'un endroit à l'autre d'une chaîne d'assemblage.

La Chine peut légitimement voir d'un mauvais œil la montée en puissance de son voisin dans la chaine de production d'Apple. Cette dernière a apporté une contribution importante à l'organisation et au perfectionnement de l'appareil logistique et manufacturier chinois pour les produits électroniques. Les compétences acquises par les acteurs locaux les rendent plus compétitifs et cela profite, par ricochet, aux entreprises et produits strictement chinois. S'y ajoute l'inquiétude devant la perte possible d'emplois si cet exode vers l'Inde reste soutenu.

L'Inde, contre toute attente, ne s'est pas privée de mettre des bâtons dans les roues des fournisseurs d'Apple en Chine, quand bien même cela allait à l'encontre de ses intérêts. L'acrimonie est importante entre les deux pays qui ont connu des incidents frontaliers mortels entre leurs armées ces dernières années.

À certaines occasions, des spécialistes dans les usines chinoises d'Apple ont eu toutes les peines du monde à décrocher un visa de travail en Inde pour venir épauler leurs collègues dans la mise au point des chaines d'assemblage (l'Inde est aujourd'hui capable de sortir en même temps que la Chine les tout derniers modèles d'iPhone au jour J de leur lancement, ndr).

Des tracasseries administratives sans logique claire puisque le bénéfice de ces venues était pour le côté indien. Les autorités indiennes ont également empêché des fournisseurs chinois d'Apple comme Luxshare Precision Industry Co, qui travaille aussi à l'assemblage d'iPhone, d'investir dans le pays. Côté Chinois, des fournisseurs se sont vu intimer d'y réfléchir à deux fois s'ils escomptaient tailler dans les effectifs de leurs usines.

Assemblage d'iPhone en Inde. Image Apple.

En 2023, Apple a demandé à ses équipes chargées des relations avec les fournisseurs de ne pas prendre en compte de sociétés chinoises lors de la préparation de la production d'AirPods en Inde. La Pomme craignait que les tensions entre les deux pays ne finissent un jour par faire dérailler les chaînes de production de ses écouteurs. C'est finalement Foxconn qui fut choisi.

Apple a également signé un contrat avec Tata Group pour fabriquer des iPhone en Inde. Ce partenaire a évincé deux sociétés habituées à travailler avec Apple — Wistron et Pegatron — qui peinaient à rentabiliser leur contrat. Leurs usines ont changé de propriétaire, mais leurs salariés ont continué à assembler le téléphone d'Apple et tout cela sous le regard bienveillant du gouvernement indien.

Un autre pan des difficultés d'Apple avec l'Inde tient dans certaines différences culturelles avec la Chine. Le copier-coller d'un fonctionnement éprouvé dans le premier pays ne fonctionne pas dans le second. En Chine, les chaînes tournent en général sur un rythme de 2x12h alors qu'en Inde la loi oblige à faire les trois-huit, ce qui implique d'embaucher davantage d'ouvriers. Apple est parvenue en 2023 à obtenir une dérogation pour reproduire le modèle chinois, mais ce sont les employés indiens qui ont refusé qu'il soit mis en place.

Le parcours semé d

Le parcours semé d'embûches de la fabrication des iPhone en Inde

De multiples petits obstacles ont parsemé le chemin : des machines avec des interfaces en chinois uniquement ; une difficulté pour les Indiens à assembler certaines parties délicates des iPhone. La tâche est revenue aux usines chinoises qui envoient ensuite des iPhone partiellement assemblés en Inde pour y être terminés.

Ces complications multiples poussent Apple à demander à des fabricants de machines industrielles à s'installer en dehors de Chine en échange de contrats. Mais se pose le problème d'y trouver suffisamment de personnel qualifié et de vendeurs des pièces nécessaires à leur fabrication. Pendant ce temps, lorsque les machines attendues en Inde tardaient à arriver, les ouvriers réalisaient certaines opérations à la main.

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Amazon va fêter ses 25 ans en France avec une semaine de promos du 30 avril au 6 mai

Amazon s’apprête à célébrer ses 25 ans en France et compte bien marquer le coup : le groupe a prévu « une semaine d'offres exceptionnelles » qui se déroulera du 30 avril au 6 mai 2025. Les produits high-tech seront concernés, et si Apple n’est pas directement cité dans le communiqué, il y aura sans doute moyen de dénicher de bonnes affaires sur différents accessoires. Une page inactive est en ligne, qui devrait se remplir à l’approche du jour J.

Le communiqué annonce des promos sur des marques comme Lenovo, Lego Star Wars, Samsung, HP ainsi que sur différentes enseignes françaises (Moulinex, Petit Bateau, Aigle…). Contrairement aux Prime Days, tous les clients du site pourront profiter des offres. De plus, la plateforme offrira chaque jour dès 9 heures un bon d’achat de 25 € à 25 000 clients. Il sera valide sur les paniers dépassant les 75 €.

L’entreprise a profité de l’occasion pour publier une rétrospective de ses 25 ans en France, rappelant que la plateforme a été lancée en 2000 dans l’Hexagone : les prix étaient alors en francs et la livraison se faisait sous 3 à 5 jours ouvrés. Elle y revient sur certains de ses produits les plus vendus, allant de L'Ordre du Phénix de la saga Harry Potter dans les années 2000 aux consoles Xbox et PlayStation fin 2010. L’abonnement Prime est arrivé en 2008, tandis qu’Alexa et les enceintes Echo ont suivi 10 ans plus tard. Sur un autre registre, Amazon France se félicite également d’avoir dépassé le seuil des 25 000 salariés en CDI en France pour ses 25 ans.

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La Maison-Blanche qualifie « d'extorsion économique » l’amende de l’UE infligée à Meta et Apple

La journée d’hier a été agitée pour Apple et Meta : Bruxelles a infligé une amende de 500 millions d’euros à la première et de 200 millions à la deuxième. L’Union européenne reproche à Cupertino de ne pas avoir laissé assez de marge aux développeurs pour promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de l’App Store. La Maison-Blanche a communiqué sur ces amendes et a dénoncé « une forme inédite d'extorsion économique » que les États-Unis ne toléreraient pas.

Montage MacGeneration/Ingfbruno

Plus précisément, l’UE a considéré qu’Apple violait le DMA en compliquant le fait de proposer des offres en dehors de l’App Store. Elle pointait également du doigt le fait qu’une commission soit prélevée (27 % ou 12 % en cas de renouvellement) lorsqu’une transaction est réalisée dans les 7 jours via un lien pour sortir d’une app. Du côté de Meta, l’amende portait sur l’abonnement visant à faire payer les utilisateurs ne souhaitant plus voir leurs données réutilisées pour leur proposer du contenu publicitaire personnalisé.

DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

« Les réglementations extraterritoriales qui ciblent spécifiquement les entreprises américaines, étouffent l'innovation et permettent la censure seront reconnues comme des obstacles au commerce et une menace directe pour la société civile libre », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche auprès de Reuters. « L'UE doit cesser de s'en prendre aux entreprises et aux consommateurs américains. Mettez fin à la spirale de la mort réglementaire de l'UE ! », a-t-il ajouté.

Apple avait immédiatement confirmé vouloir faire appel de cette sanction. Dans un communiqué, elle dénonçait une série de décisions « mauvaises pour la vie privée et la sécurité de [ses] utilisateurs, mauvaises pour [ses] produits, et qui l’oblige à donner gratuitement [ses] technologies ». L’amende représente environ 0,1 % du chiffre d’affaires annuel de ces entreprises, soit bien moins que les 10 % autorisés par le DMA.

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Air France va diffuser les contenus Canal+ sur tous ses vols long-courriers à partir du premier mai

Air France et Canal+ se rapprochent et viennent d’annoncer un nouveau partenariat : le contenu du groupe d’audiovisuel sera bientôt disponible sur les vols long-courriers. Les passagers pourront donc profiter de leur vol pour regarder différents programmes comme Cimetière Indien, D'Argent et de Sang ou encore Versailles. Canal+ vante également la présence de spectacles comiques, de documentaires et de contenus pour enfant.

Image Air France

Une centaine des programmes Canal seront accessibles en version française, mais aussi avec des sous-titres pour les personnes sourdes et malentendantes. La sélection sera renouvelée régulièrement avec vingt nouveaux contenus chaque mois. Tout cela sera disponible dès le premier mai, et le catalogue s’enrichira de contenus CANAL+ Afrique (comme la série Niabla ou le magazine documentaire Enquête d’Afrique) au mois de juin prochain.

En s’associant à CANAL+, acteur majeur de la création audiovisuelle en France, Air France continue de faire rayonner le savoir-faire français à travers le monde entier. Un engagement fort de la compagnie qui consacre 30% de son offre de divertissement aux productions françaises, à travers sa sélection de films et de séries.

Selon Les Échos, Air France n’écarte pas la possibilité de permettre aux passagers de s’abonner à la plateforme à un tarif préférentiel à l’avenir. Les termes du contrat n’ont pas été donnés, mais on sait qu’une partie des contenus seront achetés tandis que l’autre sera offerte en échange de visibilité sur les 38 000 écrans de la compagnie.

Image Air France

Air France profite de son communiqué pour mettre en avant le déploiement de ses nouveaux systèmes de divertissement Bluetooth embarquant une interface tactile revue accessible en 12 langue. Tous les avions ne sont malheureusement pas encore équipés : si vous avez prévu un vol long-courrier prochainement, rappelons l’existence du AirFly de Twelve South, un petit dongle permet de connecter plusieurs paires d’AirPods à un seul écran pour regarder une série à plusieurs. L’accessoire évite également les problèmes de latence qui peuvent survenir sur certains écrans Bluetooth au fil du visionnage.

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Refurb : des Mac mini M4 de retour entre 590 et 3 700 €

Il y a de nouveau un très bon choix de Mac mini M4 en reconditionné chez Apple. La précédente vague datait du début avril et il n'y avait pas autant de configurations, notamment à partir de 2 000 €.

La fourchette des prix est tout aussi grande, on dispose en outre de processeurs M4 Pro. Ce sont les meilleurs prix du moment puisque les promotions sont en berne en ce moment à la Fnac ou symboliques chez Amazon (-50 €) sur ce petit Mac.

Image Apple.

Il y a 5 autres configurations encore dans la zone des 2 000 €. Et puis il y a toujours un modèle à presque 4 000 € qui ne trouve pas preneur depuis des semaines et des semaines…

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Choisissez la couleur du tee-shirt des 25 ans de MacGeneration !

Chose promise, chose due, voici venue l’heure de choisir la couleur du tee-shirt des 25 ans de MacGeneration. Avec la tasse et la gourde, ce tee-shirt est l’un des trois goodies que vous pouviez choisir en soutenant la campagne de sociofinancement de notre magazine, dont le bouclage bat son plein.

La tradition voudrait que nous fabriquions un tee-shirt orange, mais entre la sérigraphie blanche et la sérigraphie noire, notre cœur balance. Et puis peut-être que vous voudrez régler le problème autrement en choisissant un tee-shirt bleu marine, rouge, ou tout simplement blanc. À vous de décider ! Le coloris gagnant sera envoyé aux contributeurs du projet Ulule, bien sûr, mais sera aussi vendu dans notre propre boutique.

Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et noir. Image MacGeneration.
Le tee-shirt orange et noir. Image MacGeneration.
Le tee-shirt bleu marine. Image MacGeneration.
Le tee-shirt bleu marine. Image MacGeneration.
Le tee-shirt rouge. Image MacGeneration.
Le tee-shirt rouge. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
Le tee-shirt blanc. Image MacGeneration.
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De nouvelles maquettes de l’iPhone 17 « Air » dévoilent sa finesse

Les fuites continuent pour l’iPhone 17 « Air », ce nouveau modèle plus fin que l’on s’attend à découvrir lors du grand keynote de septembre d’Apple. Des maquettes ont été aperçues hier chez le Youtubeur « Unbox Therapy », et c’est aujourd’hui au tour du parfois bien renseigné Sonny Dickson de partager ses photos. On peut y voir les 4 téléphones qui feront la gamme iPhone 17, et le petit nouveau clairement plus fin que les autres.

Image Sonny Dickson via Twitter.

L’iPhone 17 et 17 Pro sont en bas sur cette photo, affichant chacun une épaisseur classique. Arrive ensuite l’iPhone 17 « Air », visiblement à peine plus épais que les boutons sur sa tranche et que l’on imagine très léger. L’iPhone 17 Pro Max est au sommet et facilement reconnaissable avec son design XXL. Selon Unbox Therapy, l’appareil ne devrait faire que 5,65 mm d’épaisseur, contre 7,8 mm pour l’iPhone 16.

Image Sonny Dickson

Les rumeurs vont bon train sur ce téléphone, qui devrait s’inspirer de la finesse des derniers iPad Pro tout en faisant cependant l’impasse sur certaines fonctions habituelles des iPhone haut de gamme. Apple aurait par exemple choisi de faire une croix sur le téléobjectif et de n’intégrer qu’un seul haut-parleur. La compatibilité MagSafe resterait au programme, tout comme le bouton Action, la commande de l’Appareil Photo ou l’écran ProMotion.

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La MX Creative Console de Logitech prend désormais en charge Final Cut Pro et Affinity Photo

En fin d’année dernière, Logitech lançait sa MX Creative Console : une petite console du même genre que le Stream Deck permettant de contrôler rapidement différentes applications. Si le produit nous avait plutôt convaincus, nous regrettions alors son intégration limitée avec les logiciels autres que ceux d’Adobe. L’entreprise cherche à corriger le tir et vient d’annoncer que son accessoire était désormais compatible avec Final Cut Pro, mais aussi Affinity Photo ou DaVinci Resolve.

Image MacGeneration

La MX Creative Console est un accessoire en deux parties : un petit pavé de 9 touches personnalisables et un second bloc avec une grosse molette. L’intégration pour Final Cut Pro est à aller chercher sur le Logi Marketplace, disponible via l’app Logi Options+ et proposant de multiples profils pour différents logiciels. Sur Final Cut, il est possible de gérer l’étalonnage à la molette ou d’accéder rapidement à tout un tas de différents outils. On pourra également se déplacer plus facilement dans sa timeline. Attention cependant, Logitech précise qu’il faudra avoir un clavier à la disposition anglais américain et que le plugin pourra être un peu lent sur les Mac Intel.

L’entreprise a également ajouté un plugin pour Figma grâce auquel on pourra ajuster la taille du texte et accéder à différentes actions. L’accessoire va servir à naviguer dans sa timeline avec précision sur DaVinci Resolve, mais aussi à faciliter les coupes de séquences. Dans Lightroom, la MX Creative Console sera pratique pour modifier la luminosité d’un cliché ou la balance des blancs. Enfin, on pourra rapidement ajouter un calque ou recadrer une image sur Affinity Photo. Notons que la plupart de ces plugins demandent une disposition de clavier en anglais américain. La MX Creative Console est vendue 221 € chez Amazon, où elle est proposée en deux coloris.

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Apple ne signe plus iOS 18.4, restauration obligatoire en 18.4.1

iOS 18.4 cède la place à la version 18.4.1 lorsqu'on est dans la situation de devoir réinstaller complètement son iPhone (ou son iPad) et télécharger iOS. C'est dans l'ordre des choses et c'est d'autant moins étonnant que la petite mise à jour 18.4.1 a apporté des correctifs de sécurité importants. Les failles détectées dans la 18.4 ont pu être exploitées pour cibler des personnes au prix d'une attaque sophistiquée, a expliqué Apple il y a une semaine.

Le futur Siri dans Apple Intelligence. Image Apple.

La version 18.4 a représenté un jalon important dans le cycle de développement d'iOS 18. De nombreuses fonctions ont été ajoutées — les catégories dans Mail, le RCS chez Orange, des fonctions de tri dans Photos, etc. — et c'est à ce moment-là qu'Apple Intelligence a été activé dans plusieurs pays non anglophones, dont la France.

iOS 18.4 est disponible avec Apple Intelligence et beaucoup d

iOS 18.4 est disponible avec Apple Intelligence et beaucoup d'autres nouveautés

Actuellement Apple en est à la troisième bêta pour iOS 18.5, mais peu de nouveautés ont fait surface, à part pour les eSIM chez Free et pour le réglage de l'option des catégories dans Mail.

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Le futur écran 5K et 27 pouces de ViewSonic arrivera en juin pour 1 139 €

ViewSonic prépare le lancement du ColorPro VP2788, un moniteur 5K de 27 pouces qui pourrait faire une bonne alternative au Studio Display. On le sait dans les cartons depuis le début de l’année, mais l’entreprise vient de donner quelques détails intéressants, à commencer par son prix : 1 139 €, soit 610 € de moins que l’accessoire d’Apple. La webcam est absente et l’intégration à macOS sera logiquement moins poussée, mais cela pourrait être une bonne affaire.

Image Viewsonic

Le ColorPro VP2788-5K va embarquer une dalle IPS éclairée à 500 nits. Le taux de rafraîchissement est de 60 Hz, mais il sera possible de l’overclocker à 75 Hz. Notons qu’un revêtement antireflet est inclus. Il embarque un duo de Thunderbolt 4 allant jusqu’à 100 W, ce qui sera pratique pour les utilisateurs de MacBook et pour le montage en chaîne (daisy chaining). On pourra sinon y trouver du HDMI, une prise DisplayPort ainsi que deux USB-C pour deux USB-A.

Contrairement au Studio Display, il n’y aura pas besoin de mettre la main à la poche pour une inclinaison en hauteur. Il est possible de le faire pivoter, et ceux déjà équipés pourront utiliser le support VESA intégré d’office. En attendant, les utilisateurs de Mac ne pouvant pas patienter jusqu’à la sortie en juin pourront se tourner vers le PA27JCV d’Asus, une dalle 5K qui est déjà en vente pour 799 € dans l’Hexagone. Samsung propose également une dalle 5K, le ViewFinity S9 qui tourne dans les 1 000 € sur Amazon.

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Aqara présente quelques nouveautés, dont un thermostat sans fil et un kit de surveillance complet

Aqara commercialise trois nouveautés aujourd’hui en Europe, dont en France, à commencer par le « Kit de Protection de Caméra Y100 », soit quatre produits du fabricant rassemblés en un seul ensemble. Pour 140 €, vous obtiendrez ainsi la caméra de sécurité G3 Hub, qui fera justement office de hub Zigbee pour les trois autres accessoires : le détecteur de mouvements P1, le détecteur d’ouverture maison et le détecteur de vibrations T1. Rien que la caméra seule vaut 110 €, alors l’offre est intéressante si vous avez besoin de ces accessoires. L’idée étant de proposer un système de sécurité complet, avec une caméra pour la pièce principale et les trois autres détecteurs pour gérer les ouvertures et une pièce secondaire.

Le kit avec les quatre produits en situation. Image Aqara.

Le thermostat W100 a été annoncé à l’occasion du CES et il est désormais disponible pour 40 €. Il ne s’agit pas d’un thermostat filaire destiné à remplacer celui qui était fourni avec une chaudière, c’est un modèle sans fil (alimentation par deux piles bouton CR2450 fournies) qui mesure la température et le taux d’humidité à son emplacement, affiche ces valeurs sur son écran noir et blanc de 3,4 pouces et intègre trois boutons qui peuvent réaliser des actions. Ces boutons pourront être configurés via la domotique pour contrôler un système de chauffage (chaudière connectée, tête thermostatique…) ou de climatisation.

Si l’appareil est associé à la tête thermostatique E1 d’Aqara (article), vous aurez une expérience complète, avec affichage de la consigne directement sur l’écran. Si vous avez le hub M3 (article) de la marque, vous pourrez aussi lui apprendre les commandes infrarouges pour contrôler le split d’une pompe à chaleur. Sans cela, il faudra passer par la domotique, sachant que l’appareil est compatible HomeKit ou Home Assistant en Zigbee, ainsi que Matter via Thread, mais vous n’aurez pas de retour visuel sur l’écran. L’affichage secondaire en bas nécessite d’être en mode Zigbee, associé à un pont Aqara et d’utiliser une autre mesure effectuée par un appareil de la marque.

Le thermostat W100 en action. Image Aqara.

On termine les nouveautés avec le hub M100, un petit appareil vendu 20 € qui prend le format d’une clé USB et qui gère les appareils Zigbee d’Aqara ainsi que les produits Matter en Thread. Il n’est pas cher et compact et gère en contrepartie seulement 20 accessoires connectés, mais si cela vous suffit, c’est une bonne alternative aux hubs plus complets et encombrants.

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Refurb : le retour du MacBook Air M1 à 709 € face aux M2 et M4 en promotion

Surprise, le MacBook Air M1 est réapparu sur le refurb d'Apple dans deux configurations avec 8 et 16 Go de RAM. Il est devenu rare de voir ce modèle dans l'offre en reconditionné sur l'Apple Store. On peut même se demander si ce ne sont pas des modèles neufs de fonds de stocks puisque cette génération n'est plus en vente.

Il y a trois variantes proposées bien en dessous des 900 €. À titre de comparaison, la Fnac vend 699 €, en reconditionné, un M1 avec 8/256 Go. Chez Apple il y a ces versions :

  • MacBook Air M1 en 8/256 Go à 709 € (argent et or)
  • MacBook Air M1 en 16/256 Go à 819 € (gris sidéral)
MacBook Air M1. Image MacGeneration.

Les 16 Go sont évidemment recommandés, mais si la machine se destine à un usage très standard de web, streaming vidéo ou de bureautique au sens large, les 8 Go tiendront le coup. C'est le premier portable équipé des puces Apple Silicon (novembre 2020), il est donc vif et doté d'une excellente autonomie.

Retest du MacBook Air M1 : la magie est intacte

Retest du MacBook Air M1 : la magie est intacte

On peut évidemment préférer des configurations avec un M2, mais elles commencent à se faire rares. Il y en a encore à la Fnac, tel ce MacBook Air M2 avec 16/256 Go pour 1 114 € ou cet autre avec 16/512 Go pour 1 229 € et celui-ci avec 16/1 To à 1 459 €. Sinon on file directement sur la génération du moment, le M4, avec Amazon qui vend les 16/256 Go en promotion à 1 107 € et la même avec 512 Go de stockage à 1 380 €.

Guide d’achat : quel MacBook acheter en ce début 2025 ?

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Adobe MAX Londres : des nouveautés tout feu, tout Firefly pour le Creative Cloud

L'IA continue de se répandre partout dans les logiciels d'Adobe qui lance aujourd'hui une série de nouvelles fonctions. De Photoshop à InDesign en passant par Premiere Pro ou Illustrator, rares sont les applications de l'éditeur à ne pas recevoir leur injection d'intelligence via Firefly pour accélérer les étapes de création ou guider l'utilisateur dans ses recherches d'idées.

Firefly. Source Adobe.

La première salve d'annonces aujourd'hui à la conférence Adobe MAX de Londres concerne Firefly, l'application de création d'images et de vidéo par IA générative. Adobe va l'ouvrir à d'autres modèles et d'abord ceux d'OpenAI, de Google (Imagen 3 et Veo2) et de Flux. Dans un second temps seront ajoutés les modèles de Pika, Luma, Runway, Ideogram et fal.ai. Une véritable trousse à outils dans laquelle faire son choix en fonction d'un projet ou d'un rendu souhaité. Firefly proposera toujours en premier des solutions maison, avec notamment les nouveaux Firefly Image 4 et Image 4 Ultra mais ils ne sont plus exclusifs.

La collection des nouvelles IA tierces disponibles dans Firefly. Source Adobe.

Firefly se dote d'un « Boards » (maintenant en bêta publique), un espace de travail sur lequel on jette ses idées et des ressources graphiques afin de cogiter et travailler sur un projet. Il dispose de fonctions collaboratives pour étudier à plusieurs des storyboards, des maquettes, etc. Adobe a annoncé par ailleurs l'arrivée prochaine d'une app mobile pour Firefly.

L'écran d'accueil du Boards de Firefly avec des projets déjà en cours. Source Adobe.
Un exemple de Board. Le style ou certaines caractéristiques des images en bas (comme un dégradé) peuvent être échantillonnés pour être appliqués sur son image de travail. Source Adobe.

Dans la collection d'applications du Creative Cloud, plusieurs d'entre elles ont reçu de nouvelles fonctions rimant avec l'IA. Dans Photoshop on peut s'appuyer sur une ou plusieurs images de référence afin d'en produire une autre qui reprendra la structure, le style et les grandes caractéristiques de ces modèles.

La suppression d'un arrière-plan compliqué ou entremêlé avec le sujet au premier plan est encore améliorée. Deux démonstrations ont été faites avec un sujet sur fond noir qui portait un pull à col roulé tout aussi sombre puis un poisson pris dans un filet de pêche qu'il fallait séparer du fond de mer à l'arrière. L'opération n'a pris que quelques secondes. Il s'agit à chaque fois de préserver les détails visuels dans l'élément que l'on veut conserver.

Fonction Select Details. Source Adobe.
Fonction Select Details. Source Adobe.
Extraction du fond en cours. Source Adobe.
Source Adobe.

Photoshop a du neuf également pour l'ajustement des couleurs, mais un point davantage mis en avant a été le nouveau panneau Actions (en bêta) qui se dote d'un agent d'IA. Photoshop en profite, mais le principe est amené à se diffuser ailleurs dans la suite d'applications d'Adobe. L'utilisateur peut demander à cet agent de réaliser certaines opérations de retouche ou de manipulation de texte à sa place. L'agent sert aussi de conseil, en proposant des actions supposément pertinentes sur une image, comme de supprimer un élément disgracieux dans un coin ou un sujet.

Adobe fait miroiter des nouveautés d’IA pour Photoshop, Premiere, Express et Acrobat

Adobe fait miroiter des nouveautés d’IA pour Photoshop, Premiere, Express et Acrobat

L'IA s'occupera d'exécuter les actions tout en montrant le processus à l'écran (avec les palettes correspondantes). Adobe le présente ainsi comme une manière de gagner du temps mais aussi d'apprendre et de découvrir des fonctions et possibilités du logiciel (vidéos).

Illustrator utilise l'IA et les prompts textuels pour lancer la création d'un motif. Le logiciel devrait être aussi plus vif, Adobe parle d'une accélération allant jusqu'à x5 sur certains effets parmi les plus prisés. InDesign se sert de Firefly et des prompts textuels pour générer des contenus. Adobe facilite aussi l'insertion d'équations mathématiques complexes dans une maquette. Pour Lightroom, c'est l'arrivée de la fonction Select Landscape pour la sélection automatique, suivie de la création d'un masque, pour des zones ou objets types dans une photo (ciel, plante, eau, etc.) qui est mise en tête des nouveautés. En plus d'une collection d'actions rapides pour gagner du temps sur des tâches récurrentes.

Des variantes pour un visuel de statue en marbre générée d'après un prompt textuel. Source Adobe.
L'image générique de la statue a été modifiée en désignant comme référence le visage et la posture de la jeune fille au col roulé dans la photo plus haut. Source Adobe.

Adobe en avait déjà parlé pour Premiere Pro il y a quelques jours. Les utilisateurs ont désormais la possibilité d'allonger très légèrement des plans lorsqu'il manque une poignée de secondes dans une scène. Les images seront générées par le logiciel. Cela marche en qualité 4K et sur les vidéos en orientation Portrait. Adobe insiste par ailleurs sur les capacités de traduction en 27 langues des sous-titres et un moteur de recherche intelligent au sein de téraoctets de contenus vidéo.

Quand FCP génère des dessins, Premiere Pro rallonge les vidéos avec son extension générative

Quand FCP génère des dessins, Premiere Pro rallonge les vidéos avec son extension générative

On peut citer Express, taillé pour la création de contenus fixes ou non, à destination des réseaux sociaux, qui peut générer une animation à partir d'un visuel statique. Adobe a montré l'exemple d'une photo de bouquet de fleurs qui se transforme en une vidéo où chacune s'ouvre. Il y a d'autres fonctions comme le nettoyage d'une piste audio, la génération de vidéos qui pourront servir par exemple de fond pour un clip ou la génération d'une série d'images à partir d'un visuel de référence pour évaluer des variantes possibles.

Adobe Express. Source Adobe.

Enfin, sur le volet des droits attachés à une œuvre. Une nouvelle app gratuite, en bêta, Adobe Content Authenticity permet d'associer son nom à une réalisation pour l'authentifier et intégrer un lien qui sera associé à votre compte LinkedIn. Les créateurs de ces contenus auront en outre la possibilité d'ajouter un tag qui interdit l'exploitation de l'œuvre pour l'entrainement des IA génératives.

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Switch 2 : Nintendo annonce 2,2 millions de précommandes au Japon et se prépare à une pénurie

La Switch 2 n’est pas encore dans les rayons qu’elle cartonne déjà. Nintendo a ouvert une loterie permettant de précommander la console au Japon et a enregistré 2,2 millions de participants, soit un chiffre bien au dessus des attentes. Celui-ci dépasse « significativement » les quantités de machines pouvant être livrées pour le lancement officiel le 5 juin prochain. Un nombre important de potentiels clients sera donc laissé sur le côté, ce dont la firme « s’excuse profondément ».

« Face à cette demande, nous prenons actuellement des mesures pour renforcer davantage nos chaînes de production », a déclaré le CEO Shuntaro Furukawa. « Nous prévoyons de produire et d'expédier un nombre substantiel de Nintendo Switch 2 à l'avenir. Nous nous excusons sincèrement pour le temps qu'il nous faudra pour répondre pleinement à vos attentes et nous vous demandons de bien vouloir faire preuve de compréhension », a-t-il ajouté dans une publication Twitter.

La présentation de la Switch 2 a été mouvementée étant donné qu’elle a été faite alors que le président américain annonçait d’importants droits de douane à travers le monde, forçant Nintendo à retarder les précommandes aux États-Unis et au Canada. Même sans cela, le prix a choqué plus d’un joueur : la machine coûtera 470 € seule, soit 140 € de plus que le premier modèle. Certains fans se sont dits déçus du manque de jeux prévus pour cette nouvelle machine, qui n’arrivera dans un premier temps qu’avec un seul titre exclusif, Mario Kart World.

Switch 2 : quels seront les jeux disponibles dès le lancement ?

Switch 2 : quels seront les jeux disponibles dès le lancement ?

Notons que si le prix de la Switch 2 est en hausse, Nintendo ne compte pas pénaliser ses clients japonais à cause de la faiblesse du yen. Le consolier a prévu une Switch 2 spéciale pour son marché maison, qui ne fonctionnera qu’en japonais et qui n’acceptera que les comptes Nintendo locaux. Elle sera disponible exclusivement dans l’archipel pour 50 000 yens, soit environ 308 €. Les Japonais bilingues pourront tout de même acheter la version standard, vendue au même prix que partout dans le monde.

Si les précommandes sont ouvertes depuis un bout de temps dans l’Hexagone ou en Angleterre, elles ont été lancées dans la journée aux États-Unis. Selon The Verge, les sites de nombreux revendeurs étaient en rade face à la demande et sont désormais en rupture de stock. En France, vous pouvez précommander la machine à la Fnac, chez Boulanger ou chez Cdiscount, ce dernier proposant le tarif le plus avantageux en ce moment avec Cultura (440 €).

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Vous pouvez récupérer le pin’s créé pour les dix ans de l’Apple Watch en Apple Store

Comme promis, Apple donne des pin’s à l’occasion des dix ans de l’Apple Watch, si vous le demandez. Il vous suffit de le demander dans un Apple Store et tant que la boutique a encore des stocks, on vous tendra l’accessoire sans poser de question. Vous n’avez pas besoin d’avoir rempli les trois anneaux sur votre montre et vous n’aurez même pas besoin d’avoir une Apple Watch au poignet, d’ailleurs.

Le pin’s récupéré tôt ce matin dans l’une des boutiques lyonnaises. Image WatchGeneration.

Le pin’s est en métal doré et la face avant reprend l’aspect du trophée que vous pourrez gagner à condition cette fois d’effectivement fermer les trois anneaux aujourd’hui, 24 avril 2025. Le dessin symbolise une médaille formée des trois rubans colorés utilisés par l’app Forme pour signaler vos efforts (calories en rouge, minutes d’activité en vert) et le nombre d’heures passées debout (bleu).

D’après ce que l’on nous a dit ce matin en récupérant un pin’s à l’Apple Store de la Part-Dieu, ce petit cadeau sera disponible tant qu’il reste du stock. Nous ne savons pas combien de pin’s sont prévus, mais comme il faut le demander pour le recevoir, il est probable que peu de clients seront au courant et l’opération pourrait ainsi durer plusieurs jours. Si vous habitez ou travaillez près d’une boutique, n’hésitez quand même pas à passer rapidement si vous voulez un pin’s, ils partiront peut-être vite.

Images WatchGeneration.

Mise à jour à 13:03 : il n’y a apparemment déjà plus de stock à la Part-Dieu, il fallait manifestement se dépêcher pour obtenir le pin’s. Avant cela, un vendeur nous avait indiqué qu’un achat était obligatoire pour récupérer l’objet, ce qui ne devrait pourtant pas être le cas (le communiqué de presse d'Apple était clair sur ce point, aucun achat n'était requis). Quoi qu’il en soit, il semble bien qu’Apple avait prévu peu de stock et/ou que l’engouement soit réel pour le pin’s, alors profitez de la pause de midi !

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Données personnelles : comment Incogni supprime ce que les autres ne peuvent pas

Votre nom. Votre adresse. Vos numéros de téléphone, habitudes d’achat, préférences sexuelles, dossiers judiciaires... Oui, tout ça. En accès libre, à vendre, en ligne. Bienvenue dans l’univers déroutant des courtiers en données, ces intermédiaires qui brassent vos informations personnelles comme d’autres jonglent avec des actions en bourse. Leur carburant ? Votre vie privée. Leur moteur ? La rentabilité.

Les sites de recherche de personnes, au sens anglo-saxon du terme, sont rares en France. Ici, vous ne trouverez pas de plateformes qui vendent ouvertement des fiches détaillées sur votre identité, vos proches ou vos fréquentations. La législation européenne, et en particulier le RGPD, encadre strictement ce type de pratiques. Mais cela ne signifie pas pour autant que vos données personnelles sont à l’abri...

Elles circulent. Elles transitent entre régies publicitaires, agrégateurs de données, bases marketing, outils de scoring et prestataires divers qui, tous, ont un intérêt à vous profiler. Certaines listes sont vendues, d’autres louées.

Certaines données sont croisées, enrichies, partagées. L’existence d’un fichier de prospects fragiles ou de profils à haut potentiel commercial n’a rien d’une légende urbaine. Et elle n’a rien d’illégal non plus ! Tout dépend de la façon dont l’information a été collectée.

Incogni : l’automatisme salvateur

Face à cette situation kafkaïenne, Incogni propose une solution radicale et simple : retirer vos informations personnelles de plus de 250 sites de courtiers en données, sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Marketing, recrutement, atténuation des risques, recherche de personnes… tous les segments sont couverts. Là où certains services se contentent de cibler les sites visibles (les plus faciles à faire plier), Incogni) ratisse large, très large.

Mais que faire si vos données figurent sur des sites encore plus obscurs, non référencés dans la base d’Incogni ? Et si c’est une page de forum, un ancien site vitrine ou un article de blog qui révèle votre numéro de téléphone ? C’est là qu’entre en scène la fonctionnalité qui change la donne.

Supprimer l’insupprimable : bienvenue dans le monde des suppressions personnalisées

Les Custom Removals (suppressions personnalisées) sont une option premium disponible via les formules Incogni Unlimited et Family Unlimited). Concrètement, cela signifie que vous pouvez faire retirer vos données personnelles de sites qui ne sont pas couverts automatiquement par le service. La procédure ? Ultra claire :

  • Vous soumettez le lien exact de la page à problème, directement depuis votre tableau de bord.
  • L’équipe d’experts d’Incogni l’analyse pour valider qu’il entre bien dans le cadre légal d’intervention.
  • Si c’est le cas, le travail commence. Selon la nature du site, la suppression peut prendre jusqu’à 45 jours.
  • Une fois la demande finalisée, vous êtes notifié par mail.

Vous pouvez soumettre autant de liens que vous le souhaitez, ils seront simplement traités dans l’ordre d’arrivée. Et surtout, vous suivez tout en temps réel grâce à votre tableau de bord personnalisé.

Même les meilleurs ont leurs limites. Certaines données sont juridiquement inamovibles, comme les archives gouvernementales (comme les jugements de tribunal), les publications d’actualité sur des procédures pénales, les réseaux sociaux, blogs et forums (sauf exception bien encadrée).

Mais en dehors de ces cas précis, les Custom Removals peuvent véritablement faire le ménage là où les robots automatiques s’arrêtent.

Combien de temps faut-il pour retrouver un semblant d’anonymat ?

Tout dépend du site ciblé. En moyenne, comptez entre deux semaines et un peu plus d’un mois. Mais chaque étape est traçable depuis votre tableau de bord. Vous recevez une notification quand le traitement commence, quand il est terminé, ou en cas de rejet (avec explication à la clé). Loin de l’opacité des plateformes traditionnelles, Incogni joue la transparence jusqu’au bout.

Pourquoi opter pour cette option avancée ?

Parce que vos données ne vivent pas toutes au même endroit. Parce que certains contenus embarrassants, dangereux ou invasifs n’apparaissent pas sur les listes standardisées des courtiers. Et parce qu’en matière de vie privée, la moindre fuite peut devenir un raz-de-marée.

Les suppressions personnalisées sont l’équivalent numérique d’un détective privé qui se charge de faire disparaître ce que vous ne voulez plus voir en ligne.

Cerise sur le gâteau : tous les forfaits Incogni sont couverts par une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. Vous n’avez donc rien à perdre — à part vos traces numériques.

Concrètement, combien ça coûte ?

Le plan Unlimited commence à 12,99 €/mois (billed annually). Le plan Family Unlimited, lui, s’adresse aux foyers entiers, pour 25,49 €/mois. Dans tous les cas, vous économisez plus de 50 % sur une facturation mensuelle. L’investissement est modeste au regard du temps, de l’énergie et du stress économisés.

Testez Incogni dès maintenant

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Remind Me Faster ajoute rapidement des tâches à Rappels en français

Remind Me Faster (6 €) est une app bien pratique pour ajouter plus rapidement des tâches dans Rappels qu’en utilisant l’interface intégrée à l’app d’Apple. Elle propose notamment un système de langage naturel bien plus développé pour caler les rappels à la bonne date, elle permet aussi de sélectionner une liste de rappels par du texte ou même d’activer un rappel associé à un lieu en analysant le texte que vous lui donnez. Cette petite app m’a permis d’adopter Rappels et d’abandonner ses concurrents, en simplifiant considérablement l’ajout de tâches.

Son principal défaut jusque-là était de n’être proposée qu’en anglais, si bien qu’il fallait saisir les dates et autres consignes en langage naturel dans cette langue. Le développeur vient de corriger le tir et la version 5.6 a été traduite en français (ainsi qu’en allemand). Vous pouvez ainsi écrire « Sortir les poubelles dimanche à 18h » ou bien « Passer la tondeuse dans 2 jours » et l’app se chargera de définir les bons rappels en fonction de vos demandes.

Remind Me Faster en français, avec en plus des dates une suggestion de liste à droite. Image iGeneration.

Les lieux sont normalement aussi gérés, « Sortir le chat arrivée maison » devrait configurer le rappel géolocalisé en fonction du lieu défini dans les paramètres de l’app. Un bug glissé dans la version finale ne semble pas reconnaître le paramètre départ/arrivée, mais vous pouvez toujours tapoter la suggestion en bas du champ de texte pour inverser la consigne. C’est la force de Remind Me Faster, qui propose aussi des contrôles très bien pensés pour modifier rapidement des paramètres à la main. Un glissement latéral change de liste et vous pouvez appuyer à plusieurs reprises sur les suggestions pour les modifier (un tap sur une heure prédéfinie ajoute une heure, un tap prolongé en retire une), pour donner deux exemples.

Toute l’app a été traduite en français, y compris les réglages qui sont bien utiles pour découvrir toutes les fonctionnalités de Remind Me Faster et comprendre comment les exploiter. Le développeur est très réactif, alors n’hésitez pas à le contacter en cas de problème. Si l’app est gratuite au téléchargement, ses fonctionnalités les plus intéressantes sont payantes : les horaires personnalisés demandent 1,99 €, tandis que la saisie en langage naturel est facturée 3,99 €. Comptez ainsi autour de 6 € pour une expérience complète, les autres achats intégrés sont esthétiques (icônes alternatives).

Remind Me Faster nécessite iOS 17.4 au minimum. Même si elle n’est pas optimisée pour macOS, elle fonctionne également très bien sur les Mac Apple Silicon (macOS 14.4 au minimum).

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Une très involontaire journée portes ouvertes à l'Apple Store d'Amsterdam vu dans iHostage

L'Apple Store d'Amsterdam est doublement dans l'actualité ces jours-ci avec un film sur Netflix et une « journée portes ouvertes » qui n'était pas au programme. Il y a trois jours, en plein centre-ville d'Amsterdam, le grand Apple Store de la ville a été laissé ouvert par erreur.

Apple Store d'Amsterdam. Image Apple.

Comme l'a raconté un visiteur, Arvin Mulder, qui espérait pouvoir acheter une Apple Watch, l'une des portes du magasin était fermée, mais une autre entrée avait été laissée ouverte. La boutique était pourtant vide de tout employé — c'était Pâques — les écrans éteints, il n'y avait absolument aucune activité dans cette boutique habituellement très animée.

@arvinmulder Apple Store Amsterdam is geopend zonder personeel #amsterdam #applestore #applestoreamsterdam #apple #closed #firstvideo #viralvideos #tik_tok #easter #netflix #ihostage @AppleStore ♬ origineel geluid - Arvin Mulder

Petit à petit, entre 15 et 20 personnes se sont trouvées à déambuler dans l'Apple Store jusqu'à ce qu'un agent de sécurité finisse par arriver du coin cuisine où il prenait une pause. De toute évidence quelqu'un avait oublié de fermer la porte. Dans l'intervalle, Arvin Mulder avait prévenu la police et il resta sur place avec d'autres personnes dans l'attente de leur arrivée, de manière à éviter tout risque de vol. Les forces de l'ordre une fois sur place, l'Apple Store fut fermé après qu'il eut été constaté que rien n'avait été dérobé.

Le hasard fait qu'il s'agit de la même boutique qui sert de cadre à un film sorti dernièrement sur Netflix : iHostage. Il raconte la prise d'otages survenue pendant quelques heures en février 2022. La même boutique, ou presque, puisque ne pouvant filmer dans les lieux, la réalisation a récréé une copie de cet Apple Store. Ils ont aussi utilisé un procédé déjà vu dans la série 1889 de Netflix — un gigantesque écran panoramique — pour recréer l'illusion réaliste des abords immédiats de la boutique visibles depuis l'intérieur.

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L’AI Pin revient d’entre les morts avec le projet OpenPin

Alors que l’on croyait l’AI Pin mort et enterré, après le rachat par HP qui a immédiatement mis fin aux serveurs de l’assistant personnel, il semble qu’il puisse rêver d’un avenir à la Nabaztag plutôt que de rester un presse-papier exubérant.

Comme le rapporte 9to5Mac, un projet open-source du nom d’OpenPin a vu le jour, avec pour objectif de faire renaître ces petits objets et leur apporter toutes les fonctions d’origine, et bien plus encore.

they tried to shut it down.

we brought it back.

with a $25 tool and a few lines of code, the ai pin lives again.

your moment is now. join us — https://t.co/HyiRcAt0i5 https://t.co/hx2hcSDF36

— 23 (@23box_) April 21, 2025

L’équipe à la tête de ce projet n’a bien entendu rien à voir avec Humane, ni HP, et a réussi à « libérer » un AI Pin avec 25 dollars d’outillage et quelques lignes de code. Reste maintenant à faire grandir l’idée, ce qui permettrait à cet objet de finir autrement que comme un objet de décoration sur l’étagère. La première étape est franchie, il n’y a plus qu’à développer !

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Perplexity met une méchante claque à Apple en montrant ce qu’ils pourraient faire de Siri

Pendant qu’Apple réorganise l’équipe en charge de Siri, espérant faire sortir l’assistant vocal de l’impasse et lui offrir enfin les fonctions que la firme avait présenté en vidéo à la WWDC 2024, Perplexity a décidé d’appuyer là où ça fait mal. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça fait mal, très mal.

Maps, Mail, Apple Music... Perplexity propose des interactions plus évoluées que Siri dans iOS, et sans se tromper. Captures MacGeneration.

Il y a à peine une semaine, comme le rapporte 9to5Mac, le CEO de la start-up, Aravind Srivinas, a lancé une suggestion :

Devrions-nous créer une version de Siri qui fonctionne correctement sur les tâches simples ? Que voudriez-vous trouver sur un assistant vocal intégré à iOS ? Si l’idée vous semble intéressante, nous la mettrons dans la liste des priorités.

Et moins d’une semaine plus tard... Perplexity a montré ce que donnerait un assistant vocal réellement dopé à l’intelligence artificielle sur iOS.

Bien entendu, l’entreprise n’a pas remplacé Siri sur iOS. Tout simplement parce que c’est impossible : de par son intégration poussée avec l’OS des iPhone, aucun autre assistant ne peut être invoqué par la voix quand le téléphone est verrouillé, et nombre d’actions sont impossibles à effectuer autrement qu’avec Siri, les autres IA n’ayant accès qu’à une infime partie des interactions possibles avec iOS.

Introducing Perplexity iOS Voice Assistant

Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.

Update your app in the App Store and start asking today. pic.twitter.com/OKdlTaG9CO

— Perplexity (@perplexity_ai) April 23, 2025

La démonstration est tout de même l’équivalent d’une claque pour Cupertino : non seulement Perplexity a des interactions bien plus évoluées que Siri, mais arrive en plus à faire nombre de tâches avancées alors que l’IA est enfermée dans un carcan le plus serré possible par Apple. Ainsi, l’app arrive à interagir avec Rappels, Apple Music, Podcasts, mais peut aussi faire des réservations, effectuer des recherches pertinentes dans Apple Maps, ou même rédiger un e-mail complet et l’ouvrir dans l’app Mail, où vous n’aurez qu’à le vérifier avant de taper sur « Envoyer ».

Si la réflexion, en toute logique, ne doit pas dater de la proposition faite par le CEO de la start-up, le résultat ressemble tout de même à un camouflet pour Apple : malgré les limitations strictes imposées par le système pour donner toute sa place à Siri, une IA concurrente arrive à proposer plus d’interactions dans iOS... Espérons que cette claque motive d’autant plus les équipes nouvellement remaniées pour proposer un Siri 2.0 qui soit vraiment au niveau des attentes.

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Les TV LG 2022 et ultérieures transformées en Xbox

Après les PC et leurs application Xbox, les smartphones Android, les iPhone et iPad, ou encore les Mac... l’app Xbox arrive maintenant sur les téléviseurs. Si elle a commencé tranquillement sur les lucarnes fabriquées par Samsung en 2022, Microsoft a noué un nouveau partenariat avec LG pour équiper les téléviseurs de la marque.

Votre TV LG est maintenant une Xbox. Manette non incluse. Image Microsoft.

Ainsi, les TV LG à partir de webOS 24 (ce qui correspond aux OLED 2022, à quelques modèles 2023 et la majeure partie de la gamme 2024 et ultérieure) pourront télécharger l’app Xbox, comme le rapporte The Verge, et profiter de plus d’une centaine de jeux disponibles sans avoir à acheter la console de chez Redmond.

L’idée de regarder une vidéo dans son bain poussée à son paroxysme... Image LG.

L’étrange écran sur pied à roulettes StandbyME de la marque fait aussi partie des modèles compatibles, étendant ainsi les capacités de cet écran mobile que l’on peut balader un peu partout dans la maison.

Microsoft semble de plus en plus miser sur la disponibilité multi-plateformes pour le jeu. Est-ce à dire pour autant que la version « physique » de la Xbox est condamnée, et que les Series S et X seront les dernières ? Aucune affirmation pour le moment, mais le matériel n’étant historiquement pas la plus grosse source de revenus des consoles...

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Free offre la carte SIM aux abonnés Freebox pour le forfait 5G, au lieu de faire payer 10 €

Si la carte SIM est passée d'un format carte de crédit à une puce intégrée dans nos smartphones et autres montres, le prix de cette dernière, lui, n'a jamais réellement bougé : les opérateurs facturent généralement la carte SIM ou l'eSIM, souvent au prix de 10 €. Free vient de changer ce point dans un cas précis : les abonnées à une offre Freebox peuvent obtenir la carte SIM (ou l'eSIM) gratuitement s'ils prennent un forfait Free 5G. C'est donc un nouvel avantage pour les personnes qui sont déjà chez Free, car le forfait en question est illimité pour les possesseurs d'une Freebox alors qu'il ne propose « que » 350 Go de données pour les autres.

La carte SIM est offerte sur un forfait précis si vous êtes déjà clients chez Free.

Ce changement de la part de Free est une bonne nouvelle, qui va peut-être faire bouger les lignes : l'opérateur facture généralement 10 € pour la carte SIM, comme SFR et Orange. Le quatrième opérateur majeur, lui, tend à être un peu plus généreux : chez Bouygues Telecom, la carte SIM est offerte avec certains abonnements et est facturée 1 ou 5 € avec d'autres. À l'heure de la dématérialisation, faire payer 10 € pour envoyer une carte SIM semble anachronique, tout comme demander la même somme pour envoyer un profil de configuration dans un smartphone, mais il n'est pas certain que les opérateurs décideront de faire disparaître cette source de revenus dans tous les cas, et le choix de Free le montre bien : ce petit cadeau n'est offert qu'aux clients qui sont déjà acquis en partie à la société.

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QEMU passe en version 10 et gagne quelques fonctions graphiques sur les Mac

QEMU vient de passer en version 10 et cet émulateur apporte une nouvelle fonction intéressante pour les utilisateurs de macOS : une prise en charge des cartes graphiques (et donc de l'accélération vidéo) avec un client macOS. Cette nouveauté est fonctionnelle tant sur les Mac Intel que sur les Mac Apple Silicon, et elle repose sur les outils de virtualisation d'Apple.

UTM repose sur QEMU pour certaines tâches.

QEMU est un émulateur complet qui prend en charge de nombreuses architectures — ARM, x86, PowerPC, SPARC, etc. — et qui peut être couplé à des outils de virtualisation, comme KVM. Sur une machine x86, par exemple, il va émuler le CPU dans le cas d'une architecture différente (si vous voulez exécuter un système d'exploitation pensé pour les puces ARM) mais il est possible de virtualiser le CPU dans le cas d'un système d'exploitation pour x86, ce qui améliore évidemment très nettement les performances. QEMU est intégré dans certains outils de virtualisation sous macOS (comme UTM) pour exécuter un système d'exploitation x86 sur un Mac Apple Silicon, comme Windows XP.

Windows XP avec UTM, via QEMU.

La nouveauté au niveau de l'accélération graphique nécessite un client macOS sur un hôte macOS, et permet de profiter de l'accélération graphique prodiguée par les outils de virtualisation d'Apple. C'est un choix intéressant pour exécuter une machine virtuelle sous macOS, car certaines applications n'acceptent pas de se lancer en l'absence d'accélération vidéo.

Les nouveautés de cette version 10 ne se limitent évidemment pas à ça : nous pouvons noter la prise en charge de deux nouvelles cartes ARM — QEMU tend à émuler des systèmes complets —, des améliorations sur la prise en charge des puces HPPA (une architecture RISC), LoongArch (un jeu d'instructions chinois), RISC-V, s390x (utilisé par IBM) et x86. Elle améliore aussi la prise en charge du VFIO dans certains cas, une technologie qui permet à une machine émulée de profiter directement du matériel, par exemple un GPU.

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Meta améliore l’intelligence artificielle intégrée aux lunettes Ray-Ban pour les utilisateurs européens

Les porteurs européens des lunettes conçues en collaboration entre Ray-Ban et Meta peuvent désormais utiliser davantage de fonctionnalités fournies par Meta AI, l’intelligence artificielle conçue par le créateur de Facebook. La traduction en direct est ainsi active partout où les lunettes sont vendues, dans quatre langues pour le moment : anglais, français, italien et espagnol. La fonctionnalité peut même agir sans connexion à internet, à condition tout de même de télécharger en amont les packs de langue nécessaires.

La nouvelle paire de lunettes qui vient s’ajouter à la gamme de lunettes Ray-Ban Meta. Image Meta.

La fonction peut être activée en demandant « Hey Meta, active la traduction en direct ». Le porteur des lunettes entendra une traduction en temps réel dans sa propre langue, tandis que l’interlocuteur pourra voir sur le smartphone associé aux lunettes ce que le porteur dit. Autre nouveauté, Meta AI pourra aider les utilisateurs à déterminer ce qu’ils voient dans davantage de pays et notamment en Europe. Jusque-là réservée aux États-Unis et au Canada, cette fonctionnalité permet aussi de traduire du texte dans le monde réel ou encore de convertir des devises, sans avoir à dicter les sommes à l’intelligence artificielle de Meta.

L’entreprise active aussi Meta AI dans d’autres pays européens à compter d’aujourd’hui : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, Norvège et Suède. Dans tous les pays européens, on peut aussi interroger Meta AI pour lui poser des questions générales. Les États-Unis et le Canada gardent toutefois leur avance avec un nouveau mode plus fluide, où l’on peut mélanger les demandes vocales avec les informations transmises par la caméra intégrée aux lunettes et discuter plus naturellement sans avoir à relancer l’assistant à chaque fois. Ce mode devrait se généraliser par la suite, les déploiements se faisant à chaque fois par vagues.

Image Meta.

À l’avenir, Meta annonce aussi l’intégration d’Instagram, pour recevoir et envoyer des messages privés et même passer et recevoir des appels audio et vidéo par le biais des lunettes. L’intégration des services de musique (Spotify, Apple Music et Amazon Music) n’est plus limitée géographiquement, même s’il faut avoir configuré l’appareil en anglais pour que cela fonctionne. Shazam est aussi de la partie pour identifier un morceau que vous entendez.

Les lunettes Ray-Ban Meta sont en vente en France à partir de 329 €, avec trois styles principaux et plusieurs coloris pour les montures et les verres à chaque fois. On peut même en commander à sa vue, à condition de passer par Ray-Ban directement.

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances

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Kernel Panic : 20 ans d’Intel, merci et bon débarras ?

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

Le 6 juin 2005, Steve Jobs annonçait l’abandon de l’architecture PowerPC pour un passage aux processeurs Intel. Le CEO justifiait cette décision par l’impossibilité de construire les produits envisagés en restant sous PowerPC, louant au passage la feuille de route ambitieuse d'Intel. Si cette annonce en a inquiété certains, la transition s’est faite de manière fluide : Apple n’aura eu besoin que de quelques mois pour tourner la page.

Cupertino avait fait en sorte que cette petite révolution se passe en douceur pour les utilisateurs. Rosetta permettait aux Mac Intel de lancer des apps PowerPC, tandis que des binaires universels étaient déjà présents pour plus de clarté. En plus d’une puissance accrue, le passage sous Intel laissait également la possibilité aux plus frileux d’installer Windows, un argument intéressant pour les clients venant du monde du PC.

L’ère Intel aura duré 15 ans. Le 22 juin 2020, Apple annonçait l’abandon d’Intel pour un passage vers ses propres puces ARM. Avec le recul, comment s’est déroulée l’époque Intel ? Quelles étaient les relations entre le fondeur et son client ? Autant d’aspects sur lesquels nous revenons dans ce nouvel épisode de Kernel Panic, en compagnie de Pierre et de Jean-Baptiste Leheup du blog l’Aventure Apple.

Bonne écoute !

Pour aller plus loin

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Comment Intel fait piétiner les Mac

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OpenAI voudrait bien acheter Chrome, si le navigateur de Google était à vendre

OpenAI serait intéressé par un achat de Chrome, si Google devait effectivement le vendre. C’est ce qu’a indiqué Nick Turley, le responsable produit de ChatGPT, à l’occasion du procès qui oppose le département de la justice des États-Unis (DOJ) à Alphabet, comme le rapporte le site The Information. Pour rappel, la procédure judiciaire en cours s’intéresse à la position dominante du géant de la recherche et la conclusion semble tourner en faveur d’une vente contrainte du navigateur web créé par Google. Le DOJ a justement fait appel à OpenAI pour prouver que des acteurs majeurs de la tech américaine pourraient être intéressés par une acquisition.

La future icône de Chrome ? Image MacGeneration.

Du point de vue du concepteur de ChatGPT, acheter Chrome aurait en effet tout son sens. Le navigateur web le plus populaire au monde pourrait faire une grande place à l’intelligence artificielle la plus populaire au monde et rapporter à OpenAI encore plus d’utilisateurs. On pourrait en outre imaginer des intégrations plus profondes, puisque ChatGPT remplace de plus en plus les moteurs de recherche traditionnels et pourrait même interagir avec les pages web affichées par le navigateur.

L’idée d’un navigateur maison n’est pas nouvelle pour OpenAI, qui aurait même travaillé sur un prototype l’an dernier. On ne sait pas si l’idée a avancé, peut-être que l’attaque du DOJ contre Google incite l’entreprise de Sam Altman à attendre pour voir ce qui se passera de ce côté.

OpenAI envisagerait de lancer un navigateur web

OpenAI envisagerait de lancer un navigateur web

Naturellement, l’échange dans une cour de justice n’est pas une négociation commerciale et rien ne dit que le concepteur de ChatGPT ait les moyens pour acheter Chrome. C’est d’ailleurs l’un des plus gros défis de cette idée de forcer Alphabet à vendre le navigateur : évaluer ce qu’il vaut est difficile, mais il y aurait de toute manière peu d’entreprises capables de mettre le prix, sans créer une nouvelle position dominante derrière.

Google Chrome : ça vaut combien ?

Google Chrome : ça vaut combien ?

Quoi qu’il en soit, une vente serait dans l’intérêt d’OpenAI, qui aurait plus de chance de faire de son produit l’un des moteurs de recherche proposés par défaut dans Chrome. Dans les échanges entre avocats, il est aussi apparu que Google a refusé d’ouvrir son moteur de recherche pour alimenter ChatGPT, malgré les demandes de négociations d’OpenAI. Ce dernier a aussi essayé de convaincre les fabricants de smartphones vendus aux États-Unis d’installer ChatGPT, sans succès. Ce serait aussi à cause du poids dominant de Google, d’après le représentant de l’entreprise.

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Google Fi fête ses 10 ans et montre que la France a de l'avance dans le domaine de la téléphonie mobile

Google est un MVNO (c'est-à-dire un opérateur virtuel) aux États-Unis, avec son offre Google Fi. Celle-ci vient de fêter ses 10 ans et Google propose quelques nouveautés pour fêter ça. Si Google Fi peut être une option intéressante si vous allez aux États-Unis et que vous avez besoin d'un forfait local rapidement — les offres sont compatibles eSIM —, elle montre surtout que la France est un pays de cocagne pour les forfaits mobiles.

Un Américain qui appelle Xavier Niel pour le supplier de venir dans son pays. Image Google.

La nouvelle offre, proposée pour 35 $ par mois, offre des appels et des SMS illimités, mais se limite à 30 Go de données… et sans possibilités de partager les données via Wi-Fi. Au-delà de cette limite, le débit est réduit à 256 kb/s. C'est un point qui peut sembler étonnant vu de notre pays, mais le partage de connexion n'est proposé que sur les offres plus onéreuses et avec une limite mensuelle plus faible que l'enveloppe de données totale. Pour 35 $, l'offre fait payer les appels vers les autres pays, n'offre pas de données à l'étranger et ne peut pas être utilisée dans une tablette ou un PC portable équipé d'un modem.

Les deux autres offres classiques sont tout aussi limitées et onéreuses : pour 50 $/mois, vous aurez 50 Go de données (dont 25 Go en partage), les appels vers le Canada et le Mexique mais pas de données en roaming. Il faudra payer 65 $ par mois pour 100 Go de données (dont 50 Go en partage), 50 Go à l'étranger et la possibilité d'utiliser l'offre dans une tablette. Google propose aussi une offre qui se limite aux données, qui peut sembler intéressante pour les voyageurs : compatible eSIM (une nouveauté), elle est proposée pour 20 $. Mais il y a une contrainte qui peut sembler ridicule (encore une fois) : les données ne sont pas incluses et sont facturées 10 $ pour 1 Go, avec un maximum de 15 Go au total. Si vous avez besoin d'une offre, celle à 35 $ est donc plus intéressante.

Pour rappel (pour nos amis belges), les opérateurs français intègrent parfois plus de 200 Go de données dans des forfaits à une dizaine d'euros, sans limitations particulières sur l'usage en partage de connexion et avec une enveloppe de données assez large pour un usage à l'étranger dans l'Union européenne.

Sosh frappe fort : 200 Go de 4G pour 10 €, les rivaux contre-attaquent

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Intel pourrait licencier environ 20 000 personnes de plus

Intel, qui n'est plus vraiment un géant des semi-conducteurs, va mal, nous l'avons déjà expliqué en long et en large. Et ça ne s'améliore pas : alors que les résultats trimestriels devraient tomber demain et que le cours de l'action est passé sous les 20 $1, des rumeurs indiquent que la société pourrait annoncer des coupes franches dans les effectifs. Les chiffres s'apparenteraient même à une saignée, avec environ 20 % de ses employés.

Lip-Bu Tan ne doit pas sourire pour le moment. Image Intel.

Intel avait déjà supprimé environ 15 000 postes en août 2024, à un moment où la société avait environ 125 000 employés. Fin 2024, Intel avait officiellement 108 900 employés, mais il ne sont déjà plus que 99 000 selon le site de la marque actuellement, comme l'a remarqué Next. Les 20 % avancés par Bloomberg représentent donc environ 20 000 personnes.

Lip-Bu Tan, qui a pris la succession de Pat Gelsinger (mis à la retraite en décembre 2024), veut réduire la bureaucratie et retrouver une culture d'entreprise basée sur l'ingénierie. En parallèle, Intel a aussi récemment revendu une partie d'Altera. La société spécialisée dans les FPGA — des puces programmables — avait été rachetée en 2015 pour 16,7 milliards de dollars. Intel avait ensuite décidé de rendre son indépendance à Altera en 2024, tout en gardant son contrôle, avant de revendre 51 % de la filiale à un fonds d'investissement (Silver Lake) pour 4,3 milliards de dollars il y a quelques jours.


  1. Contre environ 35 $ il y a un an.  ↩︎

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Smash Smash, une app qui permet de se défouler (virtuellement) sur l’écran de son Mac

Smash Smash (4,8 €) est la dernière app de Simon Støvring, à qui l’on doit notamment Festivitas, une app qui décorait le Dock et la barre des menus avec des guirlandes lumineuses. Le développeur reste sur le même créneau des apps amusantes, inutiles et donc indispensables, même si l’ambiance est très différente. Ici, il s’agit de détruire (virtuellement) l’écran de son Mac, à l’aide d’une série d’outils, du bon vieux marteau à la tronçonneuse, en passant par un lance-flamme ou un fusil laser. Le clou du spectacle, c’est toutefois la boule de démolition qui explose l’écran en mille morceaux.

Les différents outils mis à disposition de l’utilisateur énervé de Smash Smash. Image MacGeneration.

C’est assez jouissif et très bien réalisé avec des sons réalistes associés à chaque outil : c’est impeccable si vous ressentez le besoin de vous défouler, sans détruire pour de bon votre Mac. Les effets produits par Smash Smash sont visibles en permanence, au-dessus des fenêtres des autres apps. Une raclette est disponible pour « nettoyer » une partie des effets, ou alors on peut quitter l’app et retrouver un Mac flambant neuf. La boule de démolition nécessite un accès à l’écran (comme pour les apps de visioconférence), les autres effets fonctionnent même sans.

Smash Smash est distribuée via Gumroad, avec un prix de base libre, mais fixé à 4 € HT, soit environ 4,8 €. macOS 13.6 est nécessaire au minimum et l’app n’est pas traduite en français, même si elle n’a pas réellement de texte à traduire de toute manière.

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Google ne changera rien pour les cookies tiers dans Chrome : l'abandon est bien abandonné

La saga des cookies tiers dans Chrome se termine, et après près de six ans d'atermoiements, le résultat n'est pas très glorieux : Google, par la voix d'Anthony Chavez, vient d'annoncer que rien n'allait changer.

Rien ne change pour les cookies. CC BY 2.0, Kimberly Vardeman.

À l'origine, Google voulait donc se débarrasser des cookies tiers, ces petits fichiers qui permettent de vous suivre d'un site à un autre et qui contiennent aussi des informations intéressantes, comme la possibilité de ne pas vous reconnecter à chaque visite d'un site. Le mécanisme, au fil du temps, a été dévoyé pour permettre aux fournisseurs de publicités de suivre les internautes et de récolter des données privées. Google avait proposé un système de « Privacy Sandbox », un mécanisme de suivi — il faut rappeler que Google vit essentiellement de la publicité — censé permettre un ciblage publicitaire tout en préservant votre vie privée.

Mais l'abandon des cookies, reporté au fil du temps jusqu'en 2024, ne s'est pas fait dans Chrome. L'été dernier, Google annonçait une nouvelle fonction pour tenter de régler le problème… mais elle ne verra donc finalement pas le jour.

Publicité ciblée : Google abandonne l’abandon des cookies tiers

Publicité ciblée : Google abandonne l’abandon des cookies tiers

Le communiqué de Google, même s'il tourne un peu autour du pot, est donc assez clair : rien ne va changer. Selon Anthony Chavez, il y a trop d'avis divergents entre les éditeurs, les développeurs, les autorités de régulation et l'industrie de la publicité (et encore une fois, pour rappel, Google a plusieurs rôles dans cette liste) pour tenter de modifier les choses. Vous devrez donc vous contenter des réglages actuels dans Chrome pour éviter d'être suivi… ou tenter de passer à un navigateur plus respectueux de votre vie privée.

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DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

La Commission européenne a décidé de sanctionner financièrement Apple et Meta pour des manquements aux règles du Digital Markets Act. Dans le même temps, une autre enquête visant Apple a été close, la Pomme ayant procédé aux modifications recommandées.

Pour Apple c'est une douche écossaise. D'abord, une amende de 500 millions d'euros lui est infligée, après une enquête ouverte l'été dernier sur la manière dont elle applique les règles du Digital Markets Act (Législation sur les marchés numériques). Bruxelles reproche à Apple de ne pas en avoir fait assez pour permettre aux développeurs sur l'App Store de promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de la boutique. Lesquelles ne sont plus soumises aux 30 ou 15 % de commission.

L'app de Spotify peut montrer les formules d'abonnement proposées sur son site, mais ça s'arrête là. Un tap sur l'une d'elle ouvre une page d'assistance sur le site de Spotify et on ne peut pas faire grand-chose de plus. Image iGeneration.

Les enquêteurs européens avaient soulevé plusieurs points problématiques : sur la possibilité d'affichage des prix de ces formules concurrentes ; sur le chemin fastidieux imposé par Apple aux clients pour aller profiter de ces offres et sur la commission qu'elle continue de percevoir si la transaction à l'extérieur est réalisée dans les 7 jours suivant l'utilisation du lien pour sortir de l'app (27 % ou 12 % en cas de renouvellement). « L'entreprise n’a pas réussi à démontrer que ces restrictions sont objectivement nécessaires et proportionnées », justifie la Commission.

App Store : Bruxelles juge qu

App Store : Bruxelles juge qu'Apple enfreint des règles du DMA

Bruxelles ordonne à Apple de supprimer les obstacles techniques et commerciaux qui compliquent cette redirection vers des offres extérieures. Le montant de l'amende tient compte de la gravité de ces manquements et de leur durée. Apple a 60 jours pour s'exécuter avant de nouvelles pénalités.


Mise à jour : Apple a réagi à l'annonce de l'amende par une déclaration et son intention de faire appel :

Les annonces d’aujourd’hui sont un nouvel exemple de la façon dont la Commission européenne cible injustement Apple dans une série de décisions qui sont mauvaises pour la vie privée et la sécurité de nos utilisateurs, mauvaises pour les produits, et qui nous obligent à donner gratuitement notre technologie. Nous avons consacré des centaines de milliers d’heures d’ingénierie et apporté des dizaines de modifications pour nous conformer à cette loi, dont aucune n’a été demandée par nos utilisateurs. Malgré d’innombrables réunions, la Commission continue de modifier les règles du jeu à chaque étape du processus. Nous ferons appel et continuerons à dialoguer avec la Commission dans l’intérêt de nos clients européens.

Des clients européens dont Apple ne précise pas à quel moment ou de quelle manière elle les a sondés pour connaître leur opinion et agir au nom de leur intérêt.


Dans le même temps, la commission referme un autre dossier sans annoncer de sanctions. Elle considère qu'Apple a fait le nécessaire dans iOS pour donner le choix à l'utilisateur de changer de navigateur facilement (un nouvel écran est affiché, il n'y a plus à aller nécessairement dans les réglages) et de remplacer des applications clefs d'Apple, préinstallées, par des apps concurrentes.

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Notifications d'iOS, alternative à AirDrop et à AirPlay : l’Europe demande à Apple de rendre iOS plus interopérable

200 millions pour Meta

Meta est également sanctionné avec une amende de 200 millions d'euros. Elle a trait à l'offre faite depuis 2023 aux utilisateurs de Facebook et de Meta de refuser de partager leurs données personnelles en échange d'un abonnement payant qui retire des contenus publicitaires personnalisés :

La Commission a jugé que ce modèle n'était pas conforme au DMA, car il ne donnait pas aux utilisateurs le choix, requis, d'opter pour un service utilisant moins de données personnelles, mais qui équivaut par ailleurs au service de « publicités personnalisées ». Le modèle de Meta ne permettait pas non plus aux utilisateurs d'exercer leur droit de consentir librement à l'utilisation de leurs données personnelles.

En novembre 2024, après des échanges avec la Commission, Meta a modifié son offre en ajoutant une nouvelle option. L'utilisateur peut choisir un accès gratuit avec des publicités sur mesure qui, d'après Meta, exploitent moins de données à caractère personnel . L'étude de cette option n'est pas terminée et les échanges avec Meta à son sujet se poursuivent. L'amende porte donc sur les agissements antérieurs à cette nouvelle formule, lorsque de mars à novembre 2024, l'utilisateur n'avait d'autre choix que de livrer ses données pour de la pub personnalisée ou payer.

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

Meta propose de réduire le prix des abonnements Instagram et Facebook en Europe

Tout comme Apple, Meta aura un motif de satisfaction. La Commission a considéré que le Facebook Marketplace n'entrait plus dans la définition des contrôleurs d'accès soumis au DMA :

La Commission a constaté que Marketplace comptait moins de 10 000 entreprises utilisatrices en 2024. Meta n'atteint donc plus le seuil pertinent qui laisse présumer que Marketplace est une passerelle importante permettant aux entreprises utilisatrices d'atteindre les utilisateurs finaux.

Meta a réfléchi un temps à étendre l’option payante de Facebook aux USA

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Apple a mis à jour XProtect, l'anti-malware de macOS

De façon assez régulière, Apple met à jour XProtect, son anti-malware. Basé sur un système de signature, il permet au système d'exploitation de détecter certains programmes malicieux et vous empêchera donc de les exécuter s'ils sont détectés. La version 5296 ajoute la prise en charge de MACOS.DOLITTLE.RDRGOCON et améliore la détection de MACOS.8032420, OSX.HMining.D et MACOS.SOMA.D1. Cette version fonctionne sur toutes les versions de macOS prises en charge, ce qui est à noter : à l'automne 2024, un bug avait empêché certains vieux systèmes de recevoir les mises à jour.

XProtect est à jour.

Le système d'Apple se met normalement à jour automatiquement, mais il est toujours possible de vérifier la version installée en tapant la ligne sudo xprotect check dans le terminal de macOS (uniquement sous macOS Sequoia). Si jamais vous n'avez pas encore la version 5296, il est possible de forcer la mise à jour manuellement en tapant sudo xprotect update (toujours dans le terminal).

Enfin, il faut rappeler que l'anti-malware d'Apple est une protection intéressante, mais qui ne doit pas vous empêcher d'être prudents avec les applications qui proviennent d'une source inconnue : les malandrins qui développent les logiciels malicieux ont généralement un coup d'avance sur Apple et les sociétés spécialisées.


  1. Les informations sur les malwares qui touchent macOS sont peu nombreuses et il s'agit souvent de noms de code choisis par Apple.  ↩︎

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