L’une des plus vieilles séries créées par Apple TV+ n’est plus : Mythic Quest, qui suivait une petite entreprise de jeux-vidéos, n’aura pas droit à une nouvelle saison. Et Apple en a profité pour revoir discrètement le dernier épisode suite à cette décision.
Les têtes ne devaient pas être plus joyeuses au moment de l’annonce du clap final... Image Apple TV+.
La série a été lancée le 7 février 2020, soit à peine quatre mois après le lancement du service Apple TV+. Au fil du temps, elle a gardé sa base de fans, et était plutôt bien vue des critiques... mais il semblerait que le nombre de spectateurs soit resté trop faible pour laisser continuer la série plus longtemps.
La décision d’arrêter là n’a, semblerait-il, pas été immédiatement tranchée. En effet, si Apple a annoncé publiquement la fin de la série, le dernier épisode laissait jusque-là entrevoir une ouverture laissant espérer une suite. Aucun espoir n’est possible maintenant : la fin a été discrètement modifiée pour fermer définitivement le scénario, comme le rapporte 9to5Mac qui qualifie cette modification de « syndrome George Lucas », le réalisateur bien connu ayant tendance à revisiter de temps en temps ses films, supprimant par la même les anciennes versions du commerce. L’équipe de production, tout en parlant de leur ressenti sur la fin de l’aventure, considère que cette modification leur a permis de mieux dire au revoir à leurs fans :
Toutes les fins sont difficiles. Mais après quatre saisons incroyables, Mythic Quest a atteint son chapitre final. Nous sommes fiers de notre travail, et du monde que nous avons créé – et profondément reconnaissants envers les acteurs et toute l’équipe, qui ont mis tout leur cœur dedans. À tous les fans, merci d’avoir joué avec nous. À nos partenaires chez Apple, merci pour avoir cru en notre vision depuis le début. Parce que les fins sont toujours difficiles, Apple nous a laissé faire une dernière retouche sur l’épisode final – pour que nous puissions dire au revoir, plutôt que de rester sur un Game Over.
Si la série principale est terminée, les fans pourront se consoler un petit peu, un spin-off nommé « Side Quest » étant disponible depuis le 26 mars, pour prolonger le plaisir avec quatre épisodes « explorant la vie des employés, des joueurs et des fans qui sont touchés par le jeu ».
Vous voulez un peu de joie dans votre bureau ? Et si en bonus cette petite touche de gaité permettait de résoudre le souci le plus casse-pieds du Mac mini M4 ? Un accessoire présent sur AliExpress pourrait bien faire votre bonheur.
Avec le bouton enfin accessible, vous ne resterez plus le bec dans l’eau pour allumer votre Mac. Capture MacGeneration.
Si certains ont déjà proposé une solution pour déplacer le bouton d’allumage à un endroit plus accessible, le moins qu’on puisse dire, c’est que ces idées ne cassaient pas trois pattes à un canard : un petit levier en plastique, une base toute tristounette, pas de quoi en boucher un coin.
Ici, fin de la tristesse, fin du bouton inaccessible : non seulement vous allez rendre le sourire à vos amis, mais une fois qu’ils auront vu que le museau dépassant du support permet d’allumer la machine, ils en auront à coup sûr le bec cloué ! Si les designers d’Apple avait provoqué un couac avec ce bouton mal placé, ce sera de l’histoire ancienne avec ce support, disponible pour 12,59 € sur le site chinois. Ainsi, même avec son bouton mal placé, votre Mac mini M4 ne restera pas le vilain petit canard de la famille.
Vous êtes abonnés à Netflix et à Spotify ? Il est bien possible que vous ayez tiré la mauvaise pioche cette semaine : après le service de SVOD qui augmente ses tarifs en France, celui de streaming musical annonce lui aussi une nouvelle grille tarifaire, comme le remarque Numerama. Si la France est épargnée pour le moment, rien ne dit qu’elle ne suivra pas dans peu de temps.
Les nouveaux tarifs de Spotify au Luxembourg... Capture MacGeneration.
Le Benelux (pour Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) a en effet eu la surprise de voir les tarifs de Spotify augmenter aujourd’hui : chaque abonnement a pris entre 1 et 4 euros de plus. Tous les pays ne sont pas à la même enseigne, la Belgique ayant subi une inflation moins élevée que ses deux camarades. La grille tarifaire est maintenant la suivante :
Premium Étudiants : Benelux complet 5,99 € => 6,99 €
Si les tarifs étudiants ont vu leurs prix monter de manière similaire, ce n’est donc pas le cas des autres, qui montrent un écart d’un euro entre la Belgique et ses deux pays limitrophes.
Et la France ? Même si elle est pour le moment épargnée, il est bien possible que ce ne soit que pour une courte durée : Deezer a déjà augmenté ses tarifs, et l’entreprise suédoise serait bien tentée de suivre la marche... reste que Spotify est le seul service de musique en ligne à ne pas proposer d’abonnement « qualité CD », positionnement plus qu’étrange bien que ce manque n’ait pas l’air de jouer sur son nombre d’abonnés.
Choosy (8,8 €) est un utilitaire qui doit être défini comme navigateur web par défaut de votre Mac et qui se charge ensuite d’ouvrir les liens dans le navigateur de votre choix, en fonction de règles que vous définissez. C’est loin d’être le premier du genre et l’app existe depuis quelques années, mais l’idée reste intéressante si vous avez l’habitude d’utiliser plusieurs navigateurs en parallèle et que vous cherchez une solution pour systématiquement ouvrir des sites web d’un côté ou d’un autre.
Quelques paramètres de Choosy : sélection des navigateurs à gauche, liste des règles au centre, détail d’une règle à droite. Image MacGeneration.
Une fois Choosy installée, vérifiez que l’app est bien définie comme le navigateur par défaut dans les Réglages Système, puis dans « Bureau et Dock » (ne demandez pas pourquoi). Ceci fait, c’est l’utilitaire qui fera l’intermédiaire pour tous les liens ouverts sur l’ordinateur. Dès lors, les règles configurées dans l’app prennent le relai et décident du comportement. Vous pouvez choisir la liste de navigateurs à utiliser, en les triant par ordre de priorité pour sélectionner d’abord celui qui est en haut de la liste. Vous pouvez configurer l’app pour ouvrir les liens dans le navigateur ouvert s’il n’y en a qu’un seul, puis d’afficher l’interface de Choosy dès lors qu’il y en a plus d’un.
Les règles sont aussi traitées par priorité, ce qui permet d’indiquer à l’app d’ouvrir systématiquement un site web dans un navigateur, ce qui sera probablement l’usage le plus courant. Le développeur de Choosy a ajouté de multiples options pour créer des règles sophistiquées et faire varier le comportement selon l’app où se trouvait le lien, selon l’origine du lien (on peut gérer différemment ceux qui arrivent par Handoff ou AirDrop, par exemple) et bien d’autres paramètres encore. C’est le genre d’utilitaire qui demande de prendre un petit peu de temps au départ pour l’appréhender pleinement, mais qui est indéniablement très puissant en contrepartie.
Quand aucune règle n’est prise en compte, Choosy affiche alors une interface qui permet d’ouvrir le lien dans un navigateur à choisir d’un clic. Elle peut reprendre la présentation du multitâche de macOS avec une barre horizontale, ou bien opter pour une version arrondie plus originale. Un paramètre permet de ne garder que les navigateurs web actuellement ouverts ou tous les afficher. Pour compléter le tout, Choosy dispose aussi d’extensions web pour les principaux navigateurs, dont Safari, ce qui permet de transférer l’URL en cours vers une autre app. Et pour les utilisateurs avancés, une API permet d’automatiser encore plus le comportement de l’app.
Les deux présentations pour le sélecteur manuel du navigateur web à utiliser lors de l’ouverture d’un lien. Image MacGeneration.
Choosy peut être téléchargée gratuitement et testée sans payer pendant 45 jours. Au-delà, une licence facturée 10 $ (8,8 €) est nécessaire et elle sera valide sur tous les Mac utilisés par une même personne. macOS 14.6 (Sonoma) est nécessaire pour installer l’app, dont l’interface n’est pas traduite en français.
Cela fait plusieurs mois que des petits malins s’amusent à essayer de faire jouer les IA génératives à des jeux vidéo : la chaîne Twitch Claude Plays Pokemon montre par exemple le modèle d’Anthropic tentant de venir à bout de Pokémon Rouge grâce à ses capacités de vision par ordinateur. Le chercheur Alex Zhang va plus loin et a créé VideoGameBench, un benchmark qui cherche à voir si les modèles d’IA peuvent terminer une vingtaine de jeux vidéo tournant en temps réel. Le test repose sur des titres des années 90 aux genres variés.
4 modèles d’IA jouant à Doom
Alex Zhang note que, si les LLM peuvent effectuer certaines actions complexes, ils sont bien en peine de venir à bout de jeux vidéo demandant de raisonner à court et à long terme, en plus de faire preuve d’intuition et de compréhension de l'espace. Son benchmark fournit l’essentiel à l’IA, à savoir l’image du jeu, une « manette » virtuelle et une indication claire si un jeu est terminé. Les titres présentés sont principalement des jeux Game Boy ou MS-DOS pour la bonne raison que les repères visuels sont plus simples que ceux des jeux plus récents, et car ils requièrent de faire appel à une manette comme à une souris, ce qui pose des défis variés.
Les genres sont multiples, avec de la plateforme (Super Mario Land) ou des titres plus calmes comme Pokémon Crystal ou Civilization 1. Certains jeux nerveux tels Doom ou Quake sont au programme, pour lesquels Alex Zhang a dû ruser : ceux-là se mettent automatiquement en pause lorsque le LLM « réfléchit », ce qui lui évite de se faire tuer directement par un ennemi lui tirant dessus.
VideoGameBench en action
Quelle observation tirer de tout cela ? Eh bien que les modèles d’IA doués de vision sont bien loin de pouvoir terminer un jeu complet, et qu’ils peinent globalement à arriver au bout du premier niveau de chaque titre. Les IA prennent entre 3 et 5 secondes pour effectuer une action, ce qui est bien trop lent pour certains jeux comme Mario où les premiers ennemis arrivent déjà plutôt lentement.
L’expérience met en lumière certaines difficultés des modèles, ayant parfois du mal à interpréter ce qu’ils « voient ». La vidéo ci-dessous montre Claude en train de gaspiller ses balles sur un ennemi… déjà à terre, ce qui l’empêche d’aller bien loin. L’IA a aussi du mal à être précise avec un combo clavier/souris, ce qui est capital dans des jeux comme Civilization ou Warcraft. Enfin, les modèles ne comprennent pas certaines mécaniques des jeux peu intuitives, qu’ils sont incapables de deviner sur le tas (par exemple les techniques pour battre un boss).
Alex Zhang n’indique pas quel modèle commercial est le plus efficace, mais explique que GPT-4o, Claude Sonnet 3.7, Gemini 2.5 Pro et Gemini 2.0 Flash sont incapables de venir à bout du premier niveau de Doom. Le projet est disponible gratuitement sur GitHub si vous voulez l’essayer en local.
En dépit d'une incertitude latente sur les droits de douane imposés par les États-Unis, Nintendo s'apprête à ouvrir les précommandes de Switch 2 en Amérique du Nord.
Image Nintendo.
Le 24 avril prochain, des Américains et Canadiens risquent d'interrompre leur activité pour quelque chose de plus sérieux : précommander leur Switch 2. Ils rejoindront les autres pays qui l'ont fait depuis le 8 avril. Devant les annonces de forte hausse des droits de douane américains sur des produits venant d'Asie, Nintendo avait temporisé pour les États-Unis et le Canada.
Après la phase des précommandes, ces deux pays recevront la Switch 2 le 5 juin, en même temps que les autres marchés. Le prix américain de la console n'a pas été modifié, il reste à 449,99 $. Pas de mouvements d'étiquettes non plus sur les deux jeux de lancement, Mario Kart World et Donkey Kong Bananza.
Image Nintendo.
Des augmentations ont pourtant été décidées, mais Nintendo les appliquera aux accessoires de sa console, ils représentent 5 $ de plus. Nintendo précise qu'au vu de la volatilité de la situation économique il ne s'interdit pas de reconsidérer le prix de n'importe lequel de ses produits.
Netflix a lancé le bêta-test d'un moteur de recherche fonctionnant avec les technologies d'OpenAI, le créateur de ChatGPT. Le service de streaming a confirmé une information de Bloomberg selon laquelle des utilisateurs en Australie et en Nouvelle-Zélande ont commencé à évaluer un moteur de recherche de films et de séries plus sophistiqué.
Image Netflix.
Ce test est pour l'instant limité à ces deux pays, mais Netflix prévoit de l'étendre à d'autres dans les semaines et mois à venir. C'est une option qui doit être activée, elle n'est pas imposée d'office à l'utilisateur. Autre particularité, elle n'est proposée que dans son app iOS. La porte-parole interrogée par The Verge a précisé qu'il n'était pas prévu d'aller sur d'autres plateformes dans l'immédiat.
Ce moteur accepte des requêtes en langage naturel, comme il est de rigueur pour les outils d'IA, et des critères plus larges comme l'humeur du spectateur. Il doit être possible d'obtenir des recommandations de films ou de séries en allant plus loin que les habituelles demandes sur un genre particulier de film ou le nom d'un acteur. Netflix n'en est qu'au tout début de l'évaluation de cette nouvelle approche, a précisé la porte-parole.
Ce moteur pourrait servir bien au-delà d'iOS puisque Netflix entend rendre son outil de recherche plus « interactif » grâce à l'IA générative. Gregory K. Peters, dans un échange hier avec les analystes, n'a pas donné plus de détails, mais on peut émettre l'hypothèse d'un moteur avec lequel on pourrait affiner sa recherche par des échanges successifs avec l'IA.
Dans le courant de l'année, Netflix prévoit aussi de déployer un nouvel écran d'accueil — il n'a pas évolué depuis une décennie — dans le but d'améliorer la découverte des contenus.
Une version de janvier 2024 du futur écran d'accueil. Image Netflix.
Cette refonte est en test depuis plus d'un an auprès d'un public restreint. Il devrait proposer par exemple une galerie d'affiches où la sélection d'un titre lance la lecture d'un extrait et affiche directement les informations principales, comme le font déjà d'autres services, tel Prime Video.
Il y a des photos qu’on aimerait pouvoir sauver. Des clichés de famille trop anciens pour être nets, des selfies pris dans l’urgence ou dans un endroit trop sombre, voire des images générées par IA dont le charme s'effondre au premier zoom.
Bonne nouvelle : vous pouvez désormais récupérer tout cela — sans sacrifier vos nerfs, ni votre portefeuille — grâce à Aiarty Image Enhancer, un logiciel dopé à l’intelligence artificielle, qui s’offre un joli coup de boost avec sa version 3.3.
Et comme c’est Pâques, Aiarty se lâche : - 39 % sur la licence à vie pour trois postes, avec mises à jour gratuites à vie, et en bonus un an de licences pour VideoProc Converter et Aiarty Image Matting. Voilà qui donne un tout autre goût au chocolat.
Une IA qui comprend vos images
Le cœur de Aiarty Image Enhancer, c’est une IA musclée mais nuancée, capable de repérer ce qui cloche dans vos photos — et de corriger sans dénaturer. Que ce soit un vieux portrait scanné, un groupe d’amis en basse lumière ou une création générée par IA, l’outil adapte sa retouche à chaque cas de figure.
Avec la mise à jour 3.3, la nouveauté majeure s’appelle AI Face Restoration. Derrière ce nom clinique se cache une fonctionnalité redoutable : elle repère automatiquement les visages, même dans les scènes de groupe ou sur des clichés RAW/DNG/TIFF, puis restaure les traits sans transformer vos proches en personnages de The Sims.
Elle affine la texture de la peau, ravive les yeux, redessine les contours… C’est subtil, mais diablement efficace.
Des modèles IA adaptés à chaque image
Sous le capot, Aiarty Image Enhancer embarque plusieurs modèles d’intelligence artificielle. Leur but ? Offrir le bon rendu, au bon moment.
More Detail GAN v3 : le modèle par défaut. Il excelle dans les détails fins : fourrure, cheveux, textures naturelles… Il donne du relief sans forcer.
AIGC Smooth v3 : parfait pour les œuvres générées par IA, l’anime, les illustrations et les textures lisses. Il élimine les artefacts, tout en respectant l’esthétique d’origine.
Real Photo v3 : pour les photos réalistes. Il améliore la netteté sans créer d’effet "retouche excessive".
Smooth Diff v2 : idéal pour les images à faible contraste ou bruitées. Il les rend plus nettes, lumineuses et fidèles.
Le tout fonctionne en un clic — pas besoin d’un doctorat en traitement d’image. Un guide pas-à-pas est disponible pour ceux qui veulent aller plus loin.
Bruit numérique, grain, ISO élevé : tout passe à la machine
Clichés pris de nuit, photos de concert ou animaux sauvages capturés à la hâte : tous souffrent souvent du même fléau, le bruit numérique.
Grâce à sa technologie d'analyse intelligente, Aiarty nettoie vos images sans les lisser à outrance. Il supprime à la fois le bruit de luminance et le bruit chromatique, pour des photos nettes, détaillées, et prêtes à l’impression — ou au post sur Instagram, selon vos ambitions.
Agrandissement d’image ? Jusqu’à 8 fois sans perdre en qualité
Vous avez une image en basse définition que vous rêvez d’imprimer en grand format ? Aucun souci. Aiarty Image Enhancer permet de l’agrandir jusqu’à 8 fois sa taille initiale, tout en conservant les détails. Résultat : des images qui peuvent atteindre le 4K, 8K, voire 32K sans flou ni pixellisation.
Et la version 3.3 ne fait pas que mieux : elle fait plus vite. Le rendu des modèles a été optimisé, et même les fichiers lourds (RAW, TIFF, etc.) sont traités avec une célérité appréciable.
Interface en français, sortie en HEIC : l’outil se francise et s’ouvre
Bonne nouvelle pour ceux qui préfèrent lire leur logiciel dans la langue de Molière : l’interface est désormais disponible en français. Et si vous êtes sur Mac ou que vous manipulez souvent des formats modernes, Aiarty Image Enhancer prend désormais en charge la sortie en HEIC, plus légère et plus efficace que le JPEG.
C’est un détail pour certains, un gain de temps et d’espace pour d’autres.
Une offre de Pâques à ne pas laisser filer
Soyons clairs : trouver un logiciel d'amélioration d’image réellement efficace, sans abonnement, avec mises à jour gratuites à vie et compatible sur trois postes, c’est rare. Ajoutez à cela deux outils complémentaires offerts (un pour convertir des vidéos, l’autre pour retirer des arrière-plans), et vous obtenez une offre difficile à battre.
En clair : vous ne risquez rien à l’essayer — et tout à gagner si vous tombez sous le charme.
Pourquoi choisir Aiarty ?
Parce que ce n’est pas un simple gadget. Aiarty Image Enhancer ne se contente pas de « booster » artificiellement vos images : il les comprend, les analyse, et les restaure avec précision. Il agit comme un artisan numérique, discret mais redoutablement efficace ! Un clic, et l’IA fait le reste.
On connaît bien maintenant les smartphones (ou tablettes, c’est selon le point de vue) pliants, mais une liseuse, c’est plus original. C’est le fabricant taïwanais Readmoo qui est le premier sur ce segment avec la mooInk V, une liseuse équipée d’un écran e Ink de 8 pouces qui propose des couleurs avec la même technologie Gallery 3 que celle du Remarkable Paper Pro. C’est remarquable ( ), parce que la dalle est bien plus épaisse que l’OLED qu’on retrouve sur tous les téléphones pliants, ce qui la rend bien peu adaptée à un appareil que l’on doit plier et déplier constamment.
Image Readmoo.
Cela explique sans doute pourquoi l’entreprise indique avoir travaillé pendant neuf ans sur son produit. Ses travaux ont permis de mettre au point un système qui devrait être capable de résister à 200 000 ouvertures et fermetures, ce qui devrait être suffisant pour quelques années d’utilisation intensive. Sur les quelques photos diffusées par Readmoo, on peut noter que l’appareil ne se referme pas parfaitement à plat, il reste un gros espace au niveau de la charnière quand la liseuse est pliée. C’est certainement un compromis qui a été rendu nécessaire par la technologie utilisée ici.
On distingue bien ici l’espace laissé par la charnière entre les deux parties de l’écran. Image Readmoo.
Le constructeur annonce aussi un appareil qui reste relativement léger avec 225 grammes sur la balance, ce qui est permis par l’utilisation d’un alliage d’aluminium et magnésium pour l’extérieur. Cela reste plus lourd que la moyenne des liseuses et il faudra vérifier à l’usage si c’est un handicap. En attendant, les avantages de l’écran pliant semblent assez évidents, en tout cas sur le papier : même si on ne connaît pas les dimensions exactes, Readmoo annonce que l’appareil est plus compact qu’un livre de poche une fois fermé. C’est nettement mieux que les liseuses de 8 pouces qui existent actuellement sur le marché.
On peut par ailleurs ouvrir complètement l’écran pour obtenir une liseuse plate similaire à la concurrence, ou bien conserver un angle, plus comme un livre. En calant son pouce au milieu, comme on le ferait avec un bloc de papier relié, le confort est peut-être amélioré, il faudra aussi attendre les premiers tests pour le vérifier. Malheureusement, Readmoo n’annonce pour l’heure aucune date de sortie, ni même un calendrier de précommande. On ne connaît pas non plus le prix de l’appareil, même s’il faut s’attendre à ce qu’il soit nettement plus élevé que ceux des liseuses traditionnelles.
Le service DossierFacile du gouvernement s'ouvre plus largement aux agences immobilières pour simplifier les démarches lors d'une recherche de location.
L'heure est bientôt à la recherche de logements pour les étudiants ou des salariés mutés et dans ce vaste domaine qu'est la recherche d'une location, DossierFacile est de nature à simplifier les démarches. Ce service peut être maintenant intégré par les agences immobilières.
DossierFacile existe depuis quelques années, c'est un service de l'État. Il permet à chacun de regrouper en ligne les pièces justificatives requises lorsqu'on postule pour une location. Ces documents sont vérifiés et validés par DossierFacile qui assure les destinataires de leur légitimité.
Un lien permet ensuite de les transmettre aux agences qui les demandent, on s'épargne de multiples envois de pièce jointe qui peuvent tomber entre de mauvaises mains. Les documents transmis sont par ailleurs porteurs d'un filigrane qui précise qu'ils n'ont de valeur que dans le cadre d'une recherche de location.
Ce service est déjà utilisé par plusieurs acteurs de l'immobilier mais la liste ne comporte pas certains réseaux d'agences bien connus. Une API a été créée — DossierFacileConnect — pour intégrer le service aux sites des agences. Les aspirants locataires pourront alors s'identifier et déposer directement le dossier demandé ou créer un compte DossierFacile avant de poursuivre leurs démarches.
Apple a la réputation de prendre soin des données personnelles de ses clients et de ne pas les réutiliser à tout bout de champ… ce qui est un problème à l’heure de l’intelligence artificielle générative, qui demande des quantités astronomiques de données pour améliorer les modèles. Cupertino a visiblement trouvé une pirouette : elle analyse les rapports de bugs envoyés via l’Assistant d’Évaluation pour former ses IA. La nouvelle passe mal auprès des développeurs.
Image : Joachim Kurz
Le changement a été pointé du doigt sur Mastodon par le développeur iOS Joachim Kurz. Il explique qu’il était en train de rédiger un rapport de bug à Apple quand il a pris le temps de lire attentivement la fenêtre d’avertissement apparaissant avant l’envoi final. Cupertino s’assure que l’utilisateur a bien les autorisations nécessaires pour envoyer son rapport, et prévient que les données fournies pourront servir à améliorer produits et services, mais aussi « à former des modèles Apple Intelligence et d'autres modèles d'apprentissage automatique ».
C’est un problème, car les informations partagées dans un rapport de bug peuvent être très personnelles. Dans ses conditions d’utilisations, Apple explique par exemple que les journaux détaillés peuvent contenir « des informations sur vos contacts, événements de calendrier et correspondance par courrier électronique ». Ce changement ne concerne visiblement pas l’Hexagone : Apple Intelligence n’est pas mentionné à l’envoi d’un rapport de bug sur l’Assistant d’évaluation avec un Mac réglé sur la zone France. Les mentions légales à accepter à la première ouverture de l’app n’y font pas non plus référence. Notre développeur iOS Artem (basé à Edinburgh) n'a pas réussi à afficher cette alerte malgré plusieurs essais.
Difficile de savoir de quand date ce changement, mais il pourrait être lié à un coup de pression lancé en interne par Craig Federighi, déterminé à faire accélérer les équipes sur les fonctions d’Apple Intelligence. En attendant, l’absence de possibilité de refus ne devrait pas inciter les développeurs à utiliser plus souvent l’Assistant d’évaluation, un outil déjà très critiqué. En novembre 2023, le créateur de l’extension Safari StopTheMadness appelait à son boycott : il déplorait la dégradation du traitement des rapports de bugs, ainsi que le système compliqué mis en place pour les traiter.
macOS 15.4.1 n'a pas apporté que des correctifs de sécurité importants, la mise à jour a effacé un bug avec les fonds d'écran qui n'était pas mentionné. On se demande parfois comment une mise à jour peut avoir une incidence sur certains éléments anodins de macOS, mais ce fut le cas avec la 15.4 de Sequoia.
Avec le bug. Image MacGeneration.
Lorsqu'on sélectionnait une couleur unie comme fond d'écran, en utilisant la palette de couleurs plutôt qu'en piochant parmi celles proposées par défaut, macOS blanchissait systématiquement le fond, façon Émail Diamant. Pas moyen de sortir des clous avec une autre couleur de son choix. On pouvait contourner le bug en créant une imagette de couleur pour la désigner comme image de fond.
Sans le bug. Image MacGeneration.
Quelle que soit la raison de ce (petit) problème, il a été supprimé à la fois dans macOS 15.4.1 et dans la seconde bêta du 15.5.
L’Apple Watch Series 9 est en promo ce matin chez Boulanger. L’enseigne propose la montre en version 45 mm pour seulement 299 € : elle est disponible à ce prix en coloris lumière stellaire, argent et minuit. Le produit peut être livré à domicile ou bien retiré en magasin. En comparaison, l'Apple Watch SE est à 279 € chez Apple, tandis que la Series 10 coûte tout de suite 479 €.
L’Apple Watch Series 9. Image WatchGeneration
Cette Apple Watch sortie en 2023 est toujours une excellente montre. Elle embarque le même processeur que l’actuelle Ultra 2 et dispose de quasiment toutes les fonctions de la Series 10. On y trouve par exemple les notifications d’apnée du sommeil ou encore le geste « Toucher deux fois », ainsi qu’un capteur de température. Le suivi du rythme cardiaque ou l’ECG sont évidemment de la partie.
La Series 10 a apporté quelques changements, comme un écran plus grand et un design plus fin. Les prix ne sont pas les mêmes : il faudra compter au moins 450 € pour en profiter avec un boîtier 46 mm. Pour ce prix, vous gagnerez également un profondimètre et un capteur de température de l’eau. La S10 améliore aussi la recharge et le haut-parleur, qui peut servir à lire du contenu audio.
Cela fait quelques semaines que les opérateurs cassent les prix sur leurs forfaits mobiles. Sosh est le dernier à se joindre à la course : la filiale d’Orange vient d’annoncer une offre avec 200 Go de 4G pour 10 €. Elle comporte 20 Go d’internet mobile depuis la zone Europe et DOM, hors Suisse et Andorre. Les SMS et MMS sont illimités, tout comme les appels. La carte SIM ou eSIM est facturée 10 €.
Sosh s'aligne ici sur la concurrence. SFR propose la même offre au même prix mais en 5G et avec 38 Go en UE/DOM. Même chose chez B&You avec seulement 30 Go à l’étranger, sachant que le tarif passe à 6,99 € pour ceux ayant une box Pure Fibre. Seul Free ne s’est pour le moment pas joint à la fête, l’opérateur proposant simplement 120 Go pour 9 € par mois… pendant un an. Le forfait grimpe ensuite à 20 € par mois avec 350 Go.
Les opérateurs ont également des offres pour ceux n’ayant pas besoin d’autant de datas. RED propose 30 Go de 4G pour 5 €, là où Sosh affiche les 40 Go pour 6 € (tout comme Bouygues). Si vous visez une enveloppe de 100 Go, SFR a ce qu’il faut en 5G pour 7 € par mois. Les plus gros consommateurs pourront même monter à 350 Go pour 20 €.
Google Assistant disparait des montres Fitbit qui voient leurs capacités peu à peu diminuées comparées aux Pixel Watch. Quatre ans après l'acquisition de Fitbit par Google, les montres de ce pionnier des bracelets connectés perdent peu à peu de leur intérêt.
Fitbit Versa 4. Image Google.
Google a annoncé qu'il supprimait progressivement son Assistant des montres connectées de Fitbit. Il ne sera plus possible de commander une action à la voix comme on le faisait et comme il est possible ailleurs sur des montres concurrentes. Pour certains pays — c'est le cas de la France et d'autres en Europe, la seule solution de repli consiste à activer Alexa d'Amazon.
Dans son message, Google assure qu'il va continuer d'améliorer l'app de Fitbit et qu'il développe de « nouvelles fonctions épatantes ». Pas de quoi rassurer pour autant les utilisateurs de cette marque. Comme le rappelle Frandroid, Google a fait danser le tango à ses clients avec l'ajout de fonctions puis par des suppressions tout aussi visibles.
Google a également lancé ses Pixel Watch qui semblent un choix plus sûr. Quiconque préfère un format bracelet et qui se méfie de ce qui pourrait arriver à cette gamme de Fitbit n'aura toutefois rien à choisir dans le catalogue Pixel. Google ne s'est pas intéressé à cette catégorie.
Ce retrait de Google Assistant des Fitbit n'est pas une totale surprise. Avec l'avènement de Gemini, Google délaisse peu à peu son premier assistant et certaines de ses fonctions au profit du second.
Inception chez AltStore, qui permet désormais d’installer… AltStore. Plus précisément, AltStore PAL, la boutique tierce téléchargeable officiellement pour iOS dans l’UE depuis l’année dernière, offre maintenant de télécharger AltStore Classic, l’utilitaire originel permettant de sideloader des applications non notarisées. La nouveauté permet de télécharger plus facilement différents programmes indisponibles par des voies classiques, comme l’émulateur de GameCube/Wii DolphiniOS ou le gestionnaire de machines virtuelles UTM.
Tout n’est malheureusement pas aussi simple qu’espéré si vous comptez en profiter : il faudra avoir installé AltServer sur son Mac pour télécharger une app proposée sur AltStore Classic. Une fois votre téléphone relié en USB, l’application demande d’entrer les identifiants de son compte Apple et l’UDID de son iPhone ou iPad, ce qui est la démarche habituelle pour ce type de bidouille. Notons qu’il est possible d’utiliser un compte Apple « jetable » étant donné que le programme s’en sert uniquement pour demander des autorisations sur les serveurs de Cupertino.
AltStore simplifie le sideloading donc, mais les développeurs ont également profité de cette mise à jour pour lancer StikDebug, une application disponible sur AltStore PAL permettant d’activer la compilation JIT (Just-In-Time compilation) pour certains programmes. Un tel débridage est indispensable pour obtenir de bonnes performances dans certaines apps, notamment sur les émulateurs. Apple refuse cette capacité technique à la plupart des développeurs, étant donné que JIT revient à créer du code natif qui ne peut pas être vérifié.
StikDebug demande ici aussi pas mal de bidouille pour le premier lancement étant donné qu’il faudra générer un script d’appairage depuis son Mac, indispensable pour utiliser l’app. Il faudra de plus ajouter une configuration VPN pour l’occasion, l’appareil ayant besoin de se connecter à lui-même pour activer JIT. Bref, AltStore PAL et Classic ne vont pas vous permettre d’installer n’importe quel fichier .ipa sans vous prendre la tête, mais simplifie un peu la démarche pour les bricoleurs.
L’actualité de Beats, ce sont des nouveaux câbles de charge de tous les couleurs, alors il fallait sans doute bien des publicités pour accompagner leur sortie. La marque a décidé de reprendre ses drôles d’enceintes personnifiées qui ont fait leur retour l’été dernier et qui servent de base à des brèves vidéos humoristiques. Chacun pourra juger de leur efficacité…
Une troisième vidéo est beaucoup plus conventionnelle, mais plus utile pour mettre en avant les qualités de ces produits. Ces câbles sont recouverts de tissu, ce qui est toujours plus agréable, ils sont censés être très résistants et s’adaptent à tous les besoins côté charge, y compris les charges rapides. Beats a conçu plusieurs modèles, en USB-C et même Lightning, et vous pouvez désormais les acheter sur l’Apple Store. Comptez 24,95 € pour un câble de 1,5 mètres, quel que soit la connectique et le coloris (noir, rouge et gris pour tous, bleu en plus pour l’USB-C).
Netflix a revu à la hausse ses prix en France de l'ordre de 1,5 à 2 € selon la formule. La précédente augmentation avait eu lieu en octobre 2023 et celle d'avant datait de juillet 2021. Si ce rythme est maintenu, il faut s'attendre à voir sa note grimper tous les 18 mois.
Image iGeneration.
Il y a toujours des signes avant-coureurs puisque les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et d'autres étaient passés par là en janvier dernier. La France est la seule concernée pour ce mois d'avril, comme indiqué par Netflix dans sa lettre aux investisseurs.
La nouvelle grille en place montre des augmentations sur toutes les formules sans changement dans leurs caractéristiques :
Standard avec pub : 7,99 € (+2 €)
Standard : 14,99 € (+1,5 €)
Premium : 21,99 € (+2 €)
Le coût pour un abonné supplémentaire passe à 5,99 € (+1 €) s'il a une formule avec pub et à 6,99 € (+1 €) pour une formule sans pub.
Netflix ne donne plus ses volumes d'abonnés lors de ses communications financières, comme celle publiée hier pour ses résultats du premier trimestre 2025. Son chiffre d'affaires s'est établi à 10,5 milliards de dollars pour ce trimestre contre 9,3 milliards il y a un an et son résultat opérationnel est de 3,34 milliards contre 2,63 milliards pour une marge de 31,7% au lieu de 28,1 %.
Le service prévoit une même tendance à la hausse pour le trimestre à venir. Interrogé sur un possible impact des conditions économiques pour ses abonnements, le co-CEO de Netflix, Gregory K. Peters s'est montré plutôt serein. La situation est stable du point de vue des mouvements d'abonnés, les récentes augmentations n'ont pas eu d'effet négatif et même pendant les périodes difficiles économiquement, le divertissement comme celui proposé par Netflix ne subit de revers particuliers. Dans le pire des cas, la formule avec pub peut servir de choix de repli pour certains, a expliqué le dirigeant.
Les deux choix proposés par Discord pour vérifier l’âge de l’utilisateur. Image Discord.
C’est dans cet état d’esprit, comme le rapporte The Verge, que Discord a annoncé démarrer une expérimentation au Royaume-Uni et en Australie, visant à vérifier l’âge des utilisateurs avant de les laisser accéder à certains contenus : quand l’utilisateur reçoit du contenu explicite, ou quand il cherche à modifier le filtre floutant ces mêmes images.
La fenêtre qui s’ouvre alors demande à la personne de choisir parmi deux méthodes de vérification de l’âge : soit par un scan du visage par intelligence artificielle, soit par une photo de la pièce d’identité. L’accès aux contenus explicites ne sera autorisé qu’une fois l’une de ces deux méthodes ayant confirmé l’âge de l’utilisateur.
Il semble que la firme place une grande confiance dans le procédé par IA, ayant indiqué aller jusqu’au bannissement d’utilisateurs considérés comme trop jeunes par la vérification. Ceux qui pensent avoir été jugés mineurs par erreur pourront cependant faire appel de la décision, ou retenter un scan.
Si Discord a mis en place cette expérience suite au renforcement des lois de protection des mineurs sur internet au Royaume-Uni et en Australie, l’entreprise n’a pas indiqué si ce process est amené à s’étendre à d’autres pays.
Tim Cook et Donald Trump dans le bureau ovale. Image Wikipedia/The White House, domaine public.
Au vu des résultats, il ne fait aucun doute que Tim Cook a réussi son coup : les produits de Cupertino sont exempts jusqu’à nouvel ordre des taxes de 145 % touchant la Chine, et il est plus que probable qu’il ait son mot à dire dans le texte final. Pourtant, le patron d’Apple avait un adversaire de taille, en la personne de Pete Navarro, rien de moins que le conseiller économique de la Maison Blanche.
Wilbur Ross, ancien Secrétaire au Commerce sous la première présidence Trump, a cependant remarqué que Tim Cook était très apprécié du 47ème président des États-Unis d’Amérique :
Tim a de très bonnes relations avec le président. Il a joué un rôle important et très délicat dans les récentes décisions, son entreprise ayant une grande dépendance à la fois envers la Chine et les USA. [...] En général, il est très respecté parce qu’il n’est pas du genre à se plaindre en public, il n’est pas geignard, mais au contraire fait montre d’un grand pragmatisme. Ce n’est pas une surprise pour moi de voir ses suggestions écoutées avec attention.
Ce témoignage, qui vient confirmer les déclarations du président des USA lui-même quand il a affirmé avoir voulu « aider Tim Cook », montre le poids du patron d’Apple par rapport à ses camarades. La liste des dirigeants ayant demandé une rencontre avec Donald Trump ces derniers jours est relativement complète, allant de Nvidia à Google.
Un porte-parole de la Maison Blanche a rappelé que ces exemptions (terme auquel Donald Trump semble avoir une allergie particulière, considérant que les concessions qu’il a faites au fil de son précédent mandat ont affaibli la portée de ses réformes) n’en étaient pas, et que les appareils électroniques, tout comme le reste des produits importés aux USA, se verront apposer une taxe par la suite. Celle-ci sera cependant discutée avec les grandes entreprises du secteur, que ce soit Apple, Nvidia ou encore TSMC, et sera directement liée à la motivation du secteur à implanter des usines sur le sol US.
Quoi qu’il en soit, Tim Cook semble être dans les petits papiers de Donald Trump, et le patron d’Apple sait manier la forme et le fond pour se faire entendre du président des USA. Selon Marc Andreessen, investisseur proche de Donald Trump, le président des États-Unis apprécie particulièrement que Tim Cook vienne lui faire part de ses remarques directement, sans utiliser d’intermédiaires, au contraire des autres dirigeants de la Silicon Valley.
Et cette préférence ne date pas d’hier : déjà durant le premier mandat de Donald Trump, c’est lors d’un dîner seul à seul avec le patron de Cupertino que les taxes sur la Chine (oui, à l’époque aussi) avaient été évitées.
Les autres patrons ont bien remarqué que l’approche de Tim Cook était payante, et ont appliqué depuis la formule : Mark Zuckerberg et Jeff Bezos ont eux aussi demandé audience lors de dîners privés à Mar-a-Lago, rompant avec le côté formel des relations précédentes. Mais Tim Cook garde la préférence du chef d’État, comme le note l’économiste Joseph Politano : alors qu’il a taxé pour plus de 2000 milliards de dollars de produits impossibles à produire aux USA depuis le début de son mandat, Donald Trump n’a reculé qu’à la demande d’Apple. Encore mieux, la quasi totalité des exemptions décidées touchent directement les affaires de la pomme, comme le remarque Lori Wallach, directeur de Rethink Trade :
Quand vous regardez les sept catégories ajoutées le 2 avril à la liste des exemptions, vous remarquez qu’elles touchent toutes à des produits qu’Apple fabrique. Très peu d’autres entreprises peuvent en dire autant.
Si Tim Cook a gagné la première bataille, il va sans dire qu’il ne s’endort sûrement pas sur ses lauriers : la guerre commerciale engagée par Donald Trump est loin d’être terminée, et il devra encore mener bien des assauts au front pour faire en sorte qu’Apple soit autant que possible épargnée par les coups.
Au final, l'option reste une exclusivité européenne. Capture MacGeneration.
C’est en effet durant les auditions du procès opposant Meta à la FTC (Federal Trade Commission) concernant l’affaire Cambridge Analytica que la COO de l’entreprise, Sheryl Sandberg, a passé un diaporama contenant cette possibilité. Selon la diapositive contenant cette idée, les raisons de la proposer étaient claires et sans ambages :
Donner la possibilité aux utilisateurs d’utiliser Facebook et potentiellement les autres apps du groupe sans publicités ;
But : donner la possibilité de payer pour supprimer la publicité afin de contrer le meme « si c’est gratuit, c’est toi le produit ».
Au final, l’entreprise a préféré réduire les données accessibles aux partenaires : par défaut, ils n’ont plus accès qu’aux nom, prénom, adresse e-mail et photo des utilisateurs (ce qui est déjà conséquent), et doivent demander des autorisations spécifiques pour accéder aux posts. Si l’idée a le mérite d’être gratuite et de toucher tous les utilisateurs sans distinction, elle reste cependant fortement opaque (comme le dit The Verge, les partenaires « signent un contrat », sans plus de précisions).
La suite du procès aura possiblement le mérite d’éclaircir les pratiques entre Meta et ses partenaires, et de mettre au jour les différentes dispositions prises (ou non) pour protéger la vie privée de ses utilisateurs.
Si Asus n'est pas la marque à laquelle on pense en priorité quand on parle de bracelets de santé ou de montres, la marque taïwanaise dispose tout de même d'une gamme assez large dans ce domaine avec les VivoWatch. La dernière version en date, annoncée il y a quelques jours, amène une fonction intéressante : la mesure de la tension artérielle.
Le bracelet Asus VivoWatch 6 Aero. Image Asus.
L'Asus VivoWatch 6 Aero est un bracelet doté d'un petit écran OLED (1,1 pouce) qui offre de nombreux capteurs. Il intègre des capteurs classiques, comme un capteur de fréquence cardiaque, mais peut aussi mesurer la saturation en oxygène (SpO2) et intègre la possibilité d'effectuer un électrocardiogramme — comme les Apple Watch depuis la Series 4 — et (surtout) celle de mesurer la tension artérielle. C'est une fonction intéressante pour certaines maladies, mais Asus ne donne pas beaucoup de détails sur sa mise en œuvre : les rares appareils compacts qui intègrent cette fonction nécessitent généralement une calibration avec un tensiomètre classique (plus imposant) ou se limitent à indiquer une variation de la tension artérielle, sans donner de valeurs précises.
Les différentes fonctions. Image Asus.
Le bracelet d'Asus n'a pas encore été annoncé pour la France (et n'a pas de prix officiel) mais la page de présentation est disponible dans la langue de Molière, donc il devrait être disponible dans nos contrées de la même façon que le bracelet VivoWatch 5 Aero (vendu environ 130 €). Un des points mis en avant par Asus vient du poids (27 grammes) mais aussi de l'autonomie : Asus annonce jusqu'à 7 jours (5 jours dans un usage normal). C'est un périphérique qui cible surtout les personnes qui s'intéressent uniquement à la santé, avec l'intégration des suivis classiques (comme le sommeil) en plus des données issues des capteurs. Pour ceux qui veulent un périphérique plus complet, Asus propose d'ailleurs de montres connectées.
Pour terminer, il faut noter que le capteur pour les ECG et celui pour la tension artérielle ne sont pas nécessairement disponibles dans tous les pays. Les deux nécessitent une validation par les autorités, ce qui peut prendre parfois quelques mois.
Quand les défauts des SSD sont mis en avant, un problème est généralement mis sur le tapis : l'usure. En effet, les cellules de mémoire flash ont une durée de vie finie, qui dépend de la technologie des puces et des mécanismes de gestion de l'usure. Mais un autre souci, plus insidieux, est rarement mis en avant : celui de la rétention, c'est-à-dire le temps pendant lequel un SSD peut garder vos données sans qu'elles soient corrompues. HTWingNut, un Youtubeur, a tenté de vérifier de façon empirique, si les SSD résistaient bien dans le temps.
Quatre SSD pour un test au long cours.
Dans la majorité des cas, les SSD sont donnés pour une rétention des données de l'ordre de 10 ans, avec parfois une valeur doublée pour certains types de mémoire flash. De façon très concrète, les fabricants considèrent donc qu'un SSD neuf (c'est important) devrait garder les données une dizaine d'années au moins sans que le SSD soit alimenté. Au-delà de cette durée, il est possible (ce n'est pas systématique) que les données soient corrompues. Ce problème de rétention n'en est normalement pas un, sauf si vous avez décidé de préserver des données sur un SSD rangé dans un tiroir… spécialement sur un SSD usé. Soyons clairs sur un point avant de continuer : quelle que soit la technologie, espérer qu'un média fonctionne correctement après une dizaine d'années sans être utilisé est un pari. Les disques optiques, les disques durs ou les SSD peuvent tomber en panne, et les professionnels tendent à employer des solutions pérennes (mais peu pratiques) comme les bandes magnétiques. Dans tous les cas, une vérification régulière des sauvegardes n'est pas à négliger.
L'usure réduit la rétention
Le problème mis en avant par HTWingNut, c'est que l'usure réduit la rétention des données, tout comme la chaleur, par exemple. Un SSD rangé dans un endroit surchauffé gardera ses données moins longtemps qu'un modèle placé au frais. Pour le vérifier, il a choisi quatre SSD Leven JS-600 de 128 Go, des modèles noname comme il est possible d'en trouver par paquet sur Amazon, par exemple. Ils emploient de la mémoire TLC (trois bits par cellule), une technologie avec une résistance dans le temps moyenne.
La vidéo montre le résultat sur deux des quatre SSD, après deux ans. Une première vidéo montrait le résultat après un an. Dans chaque cas, un des SSD a reçu 100 Go de données (et c'est tout) et le second a été usé avant d'écrire les mêmes 100 Go. L'usure en question est assez importante, avec 280 To écrits. C'est largement plus que la valeur garantie sur ce type de SSD, qui est de 60 To. Les fabricants indiquent en effet généralement une valeur1 (le TBW) qui est la limite (pessimiste) au-delà de laquelle le SSD peut amener des erreurs. Elle dépend en partie de la technologie — un SSD en TLC sera meilleur qu'un SSD en QLC, avec quatre bits par cellule — mais aussi de la capacité. Un SSD de 2 To peut mécaniquement encaisser plus de données écrites qu'un SSD de 128 Go.
Le nombre d'erreurs est élevé.
Le test empirique, qui doit être pris pour ce qu'il est, montre que les deux SSD considérés comme neufs n'ont pas posé de soucis de rétention des données après un et deux ans (respectivement). Le modèle qui a été éteint deux ans a tout de même montré un petit signe de faiblesse, avec quelques erreurs ECC corrigées directement par le contrôleur. Par contre, le SSD usé, lui, montre des erreurs. Il y a quatre fichiers corrompus sur le SSD après deux ans sans alimentation et des secteurs réalloués, ce qui indique que le contrôleur a dû aller piocher dans la réserve de cellules de la mémoire flash. De plus, le nombre d'erreurs ECC corrigées est très élevé (plusieurs centaines de milliers). Enfin, le temps de calcul pour la vérification des données a pris significativement plus de temps : 42 minutes environ, contre à peu près 10 dans les autres cas.
Faut-il avoir peur ?
La question de la sécurité de nos données se pose évidemment après de tels résultats. Mais il faut bien nuancer les choses. Premièrement, garder des données importantes sur un SSD bas de gamme éteint et usé est une mauvaise idée au départ, et il n'y avait pas réellement besoin d'un test empirique pour le prouver. Deuxièmement, c'est un problème qui ne peut toucher que des SSD éteints. Le SSD de votre Mac, normalement, ne devrait pas se trouver dans ce cas de figure, tout comme un SSD externe utilisé régulièrement. Et dans tous les cas, nous en revenons aux bases : une sauvegarde régulière est importante, sur un volume vérifié lui aussi de façon régulière. La vidéo, dans un sens, démontre presque par l'absurde ce qu'il ne faut pas faire.
Terminons par un point, lui aussi important : c'est un peu contre-intuitif, mais un vieux média à base de mémoire flash a probablement une rétention plus élevée qu'un périphérique récent. Une vieille clé USB ou une carte mémoire de la fin des années 90 va probablement encore contenir vos photos, alors qu'une microSD noname achetée en 2020 peut les avoir perdues.
Ce n'est pas le cas d'Apple, mais le TBW estimé des SSD des Mac M1, par exemple, est estimé à 700 TBW pour les modèles de 256 Go. ↩︎
Amazon fait une bonne réduction sur une configuration du nouvel iMac M4 sorti en novembre. Le modèle de milieu de gamme avec l'option de l'écran nano-texturé (pour atténuer grandement les reflets) est vendu 1 715 €. C'est 284 € de moins que sur l'Apple Store. Il est doté de 16 Go de RAM et de 256 Go de SSD (ce qui peut s'avérer court). Il n'y a que la version en finition argent à ce prix.
Image Apple.
L'iMac de milieu de gamme est mieux équipé en ports que le modèle en dessous puisqu'il a l'Ethernet et quatre ports Thunderbolt 4 au lieu de 2. Sa déclinaison de M4 est un cran plus rapide que celle de l'entrée de gamme. En outre son clavier dispose du bouton Touch ID avec son capteur d'empreinte.
Cette version de l'iMac a apporté une meilleure webcam et des claviers et souris rechargeables par USB-C au lieu du Lightning. Quant au processeur M4, il est tout simplement puissant pour cette machine.
Hyperion Entertainment vient de mettre à jour un système d'exploitation antédiluvien : AmigaOS passe en version 3.2.3. Cette version succède à la version 3.2.2 de 2023 et c'est surtout un descendant direct de l'AmigaOS 3.x des années 90. La mise à jour elle-même peut étonner, mais ce n'est pas une nouveauté : Hyperion Entertainment dispose des droits de la branche 3.1 d'AmigaOS et elle met à jour de façon régulière le système d'exploitation pour les quelques aficionados des machines de Commodore.
AmigaOS 3.2, la branche originale.
Mais le point intéressant, c'est qu'il existe d'autres branches d'AmigaOS. Attention, c'est un peu compliqué. Les versions 3.1.x et 3.2.x, portées par Hyperion, dérivent donc du code source de la version développée par Commodore. Pour la comparaison, il faut imaginer (par exemple) une faillite d'Apple dans les années 90 et une société qui continuerait à développer le System 7, plus de trente ans plus tard.
AmigaOS 3.5, 3.9, 4.0 et 4.1, plus anciens
Ensuite, comme le rappelle Next, il y a les branches 3.5 et 3.9. Ces deux versions sont sorties à la fin du siècle dernier et dérivent de la version 3.1 de Commodore (vous suivez ?). La société allemande Haage & Partner (l'Amiga avait beaucoup de succès outre-Rhin) avait obtenu le nécessaire pour le développer sous licence de la part des ayants droit de Commodore à l'époque. Cette branche, abandonnée depuis, est donc plus ancienne que l'AmigaOS 3.2.3 qui vient d'être annoncé, et elle ne fonctionne pas sur tous les modèles. Les Amiga — comme les Macintosh des années 80 — reposent sur des processeurs de la famille 68000 et si AmigaOS 3.2.x prend encore en charge le 68000 original, ce n'est pas le cas d'AmigaOS 3.5 et 3.9, qui nécessitent un 68020.
La dernière branche officielle est AmigaOS 4.0 et 4.1, eux aussi développés par Hyperion. Cette branche est différente des deux autres, car elle nécessite un Amiga équipé d'une puce PowerPC. En effet, dans les années 90 et 2000, les tentatives d'évolution des Amiga sont passées par le processeur 68060 (qu'Apple n'a jamais employé) mais aussi par des puces PowerPC, comme les Mac. AmigaOS 4.x est donc une version nativement compatible avec les PowerPC, qui abandonne la compatibilité 68000. En parallèle de ces versions, il existe aussi des systèmes d'exploitation compatibles, qui implémentent les API d'AmigaOS,et les deux plus connus sont AROS (qui est open source et fonctionne sur de nombreuses architectures) et MorphOS. Ce dernier est un système compatible fermé, qui nécessite un ordinateur à base de PowerPC. Il peut s'agir d'un Mac mais il en existe d'autres.
Notons enfin qu'Hyperion propose une version adaptée du Kickstart, en version 3.2.3. le Kickstart peut être vu comme l'équivalent (encore une fois) de la ROM des anciens Macintosh. Cette puce de ROM contient une partie d'AmigaOS, ce qui améliore les performances dans certains cas. Si vous avez une ROM Kickstart d'une ancienne version avec une version moderne d'AmigaOS, le système d'exploitation doit copier une partie des données en RAM pour les patcher, et donc une ROM Kickstart à jour réduit l'empreinte mémoire du système.
Enfin, attention : AmigaOS 3.2 est un système payant, vendu généralement une quarantaine d'euros. Votre vieil Amiga mérite bien ça.
Les caméras conçues par Reolink sont les premières à recevoir la certification Works with Home Assistant. Lancée l’an dernier, elle identifie des produits qui fonctionnent parfaitement avec la domotique open-source et surtout qu’ils respectent quelques-uns de ses principes fondamentaux, à commencer par un fonctionnement entièrement en local. C’est bien le cas pour les produits Reolink, qui peuvent être associés aux serveurs du fabricant, mais qui favorisent par défaut un fonctionnement local, pour le stockage et même l’analyse des images.
La Duo 3 PoE de Reolink sur le mur de ma maison bretonne (d’où les escargots) est désormais certifiée pour fonctionner parfaitement avec Home Assistant. Image iGeneration.
Même si tous les produits conçus par Reolink fonctionneront avec Home Assistant, seule une petite partie de son énorme catalogue est certifiée. Cela concerne notamment ses deux sonnettes vidéos, en Wi-Fi (130 €) comme en Ethernet PoE (116 €), ainsi que le Home Hub (100 €). Cet enregistreur réseau peut gérer jusqu’à huit caméras pour stocker leurs enregistrements et il fait aussi office d’alarme.
Voici les caméras « classiques » qui sont certifiées à ce jour :
Argus Track (130 €) : caméra 4K connectée Wi-Fi avec deux objectifs (grand-angle et zoom) avec motorisation et projecteur ;
Duo 3 PoE (200 €) : caméra 4K Ethernet composée de deux objectifs pour une vision panoramique (180°) et projecteurs ;
TrackMix PoE (200 €) : caméra 4K Ethernet avec deux objectifs (grand angle et zoom) avec motorisation et projecteur ;
RLC-823S2 (370 €) : caméra 4K Ethernet avec un objectif associé à zoom optique, un projecteur et un moteur ;
RLC-1224A (120 €) : caméra 4K Ethernet au format tour, avec un objectif standard et un projecteur.
D’autres produits conçus par Reolink devraient rejoindre le programme au fil du temps, tandis que toutes celles actuellement en circulation continueront de fonctionner grâce à l’intégration officielle. Celle-ci est gérée par un utilisateur et non le fabricant, ce qui est courant dans l’univers Home Assistant, même si la certification assure que le constructeur est non seulement d’accord, il pourra même donner un coup de main.
La caméra Duo 3 PoE vue depuis Home Assistant. On ne le voit pas sur la capture d’écran, mais tous les paramètres pour la détection intelligente sont accessibles par ce biais. Image MacGeneration.
Les produits Reolink ne sont pas directement compatibles avec l’app Maison d’Apple, même si on peut les y ajouter avec Scrypted… ou par le biais de Home Assistant bien sûr, puisque le système de domotique peut faire office de pont HomeKit pour tous ses accessoires. Ces appareils sont aussi compatibles avec tous les systèmes qui gèrent les caméras réseau, grâce aux standards ONVIF et RTSP.
Soyons honnêtes : la plupart des services qui promettent de « vous rendre le contrôle de vos données » le font à moitié. Parce que l’essentiel, aujourd’hui, n’est pas seulement d’être effacé des courtiers en données bien identifiés (même si c’est un excellent début), mais de pouvoir agir contre n’importe quel site qui publie vos informations personnelles sans votre consentement.
Nom, adresse, numéro de téléphone, profil professionnel... Ce patchwork numérique qui vous suit et vous trahit, parfois même à votre insu.
Avec son nouvel abonnement Unlimited, lancé ce lundi 7 avril, Incogni passe un cap décisif — et pourrait bien devenir la référence incontournable du secteur.
Supprimer ses données, mais partout
Jusqu’ici, Incogni brillait déjà par son efficacité à contacter les courtiers en données, ces boîtes grises qui revendent vos infos à qui veut bien payer. En quelques clics, le service engageait à votre place des dizaines de demandes légales de suppression, avec des résultats concrets. Simple, automatique, légal.
Mais voilà que le plan Unlimited élargit massivement le champ d’action : désormais, les abonnés peuvent pointer du doigt n’importe quel site (hors réseaux sociaux, registres gouvernementaux, blogs et forums) qui expose leurs données personnelles. Le tout via une interface aussi limpide que redoutable, et géré ensuite par les agents Incogni eux-mêmes, sans que vous n’ayez à lever le petit doigt.
Vous tombez sur un site obscur qui liste votre adresse pro ? Une plateforme douteuse qui a recopié votre profil LinkedIn ? Un agrégateur de CVs qui vous avait échappé ? Vous l’indiquez à Incogni. Et ils s’en occupent. Ce niveau de contrôle, jusqu’ici, n’existait tout simplement pas ailleurs. C’est ce qui fait toute la différence de ce nouveau plan.
Combien ça coûte ?
Avec l’arrivée de cette nouveauté, Incogni ajuste aussi légèrement ses tarifs. À partir du 7 avril, l’abonnement annuel passe à 7,29 € par mois (facturé en une fois), tandis que la formule mensuelle reste à 12,99 €, sans engagement.
Un tarif qui reste très compétitif si l’on considère :
la couverture du service (plus de 180 courtiers de données pris en charge par défaut),
la prise en main ultra-intuitive (quelques clics pour lancer le processus),
et maintenant, la possibilité d’agir contre des sites tiers ciblés, avec un accompagnement humain à la clé.
Et contrairement à d’autres acteurs du marché, Incogni ne fait pas dans le blabla : ici, chaque demande est réellement envoyée, suivie, et documentée. Le tout dans le respect du RGPD, bien sûr.
Une ère post-« j’efface mes cookies »
Le plan Unlimited ne change pas seulement la vie de ceux qui veulent disparaître du web. Il rebat aussi les cartes du secteur tout entier. Car jusqu’ici, les outils de privacy se contentaient souvent de ce que les API et les registres voulaient bien leur donner. Avec cette nouvelle approche proactive, Incogni redonne l’avantage aux individus. Enfin.
Et soyons clairs : on n’attendait pas vraiment d’Incogni qu’il révolutionne son propre modèle. C’est pourtant exactement ce qui se passe ici.
À l’heure où vos données sont une monnaie d’échange aussi banale que votre carte de fidélité, ne rien faire revient à dire « je suis d’accord ». Avec Incogni, on passe de la résignation au réflexe.
Strava vient de se payer Runna, une autre application dédiée aux amateurs de sport, spécialisée dans la course à pied. Runna est une application britannique surtout connue pour ses mécanismes d'entraînement : elle propose un système de coach assisté par IA, capable de personnaliser les objectifs en fonction de vos performances et vos objectifs. L'achat par Strava ne devrait par ailleurs rien changer pour les utilisateurs de Runna à court terme. C'est un investissement intéressant pour Strava, car l'app est un peu plus généraliste et Runna devrait donc combler certaines de ses faiblesses.
Le logo de Runna dans une carte Strava.
Il faut noter que Runna dépend déjà en partie de Strava, car l'app utilise les API de Strava, et que les deux applications reposent sur un abonnement. Runna est facturé 20 $/mois (ou 120 $/an), alors que les fonctions payantes de Strava valent 10 €/mois (ou 60 € à l'année). Il est évidemment possible d'imaginer que les deux fusionneront à moyen terme, même si le CEO de Runna indique que rien ne change pour le moment. Une des forces de Runna vient aussi de son intégration, c'est par exemple une des rares applications capables de profiter du capteur de fréquence cardiaque des récents Powerbeats Pro 2. Notons enfin que les modalités de la transaction (comme le prix d'achat) n'ont pas été dévoilées.
Même si la vague attendue des PC sous Windows avec une puce ARM n'a pas déferlé, Qualcomm continue à travailler sur ses puces Snapdragon X. Une rumeur issue d'un blogueur chinois indique que la seconde génération — qui portera le nom Snapdragon X 2 selon la nomenclature de Qualcomm — devrait offrir un gain de performances de l'ordre de 20 % (18 à 22 %).
C'est une valeur dans la moyenne des puces modernes, qui atteignent généralement cette valeur dans un cas bien choisi (par exemple si le test se base sur les unités améliorées de façon significative). Il indique aussi que la fréquence devrait atteindre 4,4 GHz, une valeur plus élevée que celle des variantes actuelles. Si 4,4 GHz est la fréquence de base, une grande partie du gain proviendrait de cette fréquence : elle est de 3,8 GHz au mieux actuellement, et le passage à 4,4 GHz amène mécaniquement environ 15 % de gain. Si c'est la fréquence maximale de la puce (le Turbo), le gain proviendrait par contre d'optimisations : le Snapdragon X Elite le plus rapide atteint 4,3 GHz en pointe et 4,4 GHz serait donc une montée en fréquence faible (environ 2,5 %).
Qualcomm va pouvoir remplacer le 1 par un 2.
Dans les deux cas, il ne faut pas oublier que la partie CPU n'est pas le principal problème des Snapdragon X. Le cœur Oryon issu des travaux de Nuvia est convaincant dès sa première révision, avec des performances du même ordre que les puces M2 ou les puces x86 du même segment. Par contre, la partie GPU demeure assez faible et les problèmes liés à la partie logicielle (Windows 11 ARM) bien présents.
Notons enfin que les Snapdragon X2 devraient (enfin) avoir de la concurrence : le contrat d'exclusivité entre Microsoft et Qualcomm se termine officieusement cette année et Nvidia et Mediatek devraient entrer dans la danse pour — peut-être — enfin démocratiser les PC sous Windows ARM.
B&You réduit encore le prix de son forfait avec 200 Go de 5G, mais uniquement pour ceux qui sont également abonnés à la fibre optique avec l’offre B&You Pure fibre. Si c’est votre cas, alors ce généreux forfait mobile sera facturé 6,99 € par mois seulement, c’est 3 € de moins que le prix de base en ce moment pour les nouveaux abonnés et indéniablement une des meilleures affaires pour qui a besoin d’un gros volume de données mobiles.
Image B&You.
En tout, Bouygues Telecom demande 30,98 € par mois pour les connexions à internet mobile et fixe. Côté forfait mobile, outre les 200 Go de données en 5G, vous aurez les appels et SMS/MMS illimités en France métropolitaine, c’est classique, ainsi que 30 Go de data par mois depuis l’Union européenne et les DOM. Côté internet fixe, l’offre Pure fibre propose des débits très importants avec 8 Gbit/s en téléchargement et 1 Gbit/s en envoi de données, une box Wi-Fi 6E et c’est tout, il n’y a pas d’offre de télévision. Ce qui n’est pas un problème si vous possédez une Apple TV, ce ne sont pas les options qui manquent en direct.
Précisons que la promotion ne vaut que pour les nouveaux clients, tant en mobile qu’en fixe, puisqu’elle ne sera appliquée que lors de la souscription simultanée aux deux offres. La remise sur le forfait mobile sera active tant que vous resterez abonné à la fibre optique, sinon le prix reviendra à 9,99 € par mois.
Synology a annoncé, uniquement sur son site allemand bizarrement, un changement de politique pour ses futurs NAS de la gamme « 25+ » attendus dans le courant de l’année. Ces nouveaux produits exigeront un disque dur vendu ou certifié par Synology pour fonctionner correctement. Si vous insérez un support de stockage d’une autre marque et qui n’a pas reçu la certification exigée par le fabricant, vous perdrez une partie des fonctionnalités, dont le suivi de l’état des disques durs (SMART) qui sera réservé aux modèles pris en charge officiellement.
Le successeur de ce DS723+ n’acceptera plus n’importe quel disque dur, comme c’était le cas jusque-là. Image MacGeneration.
Cette politique est nouvelle dans la gamme « grand public », même si Synology l’avait déjà mise en œuvre dans certains modèles professionnels. Contrairement à ces derniers qui n’acceptent que les modèles maison, les nouveaux NAS toléreront des disques durs certifiés par le fabricant, dont la liste n’est pas encore connue. Quoi qu’il en soit, c’est une limitation importante des possibilités offertes aux utilisateurs, qui devront se passer d’une partie des fonctionnalités ou accepter de rester sur les disques durs officiels. Si les tarifs restent raisonnables face à la concurrence (environ 105 € pour 2 To, contre 103 € pour un WD Red de même capacité par exemple), cela reste un bridage logiciel sur un marché qui était jusque-là totalement libre.
Synology précise bien que le changement ne concerne que les nouveaux modèles attendus dans les prochains mois, les NAS actuels continueront d’accepter n’importe quel disque dur sans discuter. Autre concession, les disques durs utilisés dans un ancien NAS de la marque et transférés dans les dernières générations seront acceptés sans problème et offriront toutes les fonctions. Ce n’est qu’en partant de disques durs vierges insérés dans un nouveau NAS que la limitation interviendra. À noter que les SSD semblent épargnés par cette nouvelle politique pour le moment.
En contrepartie, Synology promet une nouveauté sur cette gamme de NAS : à condition d’utiliser des disques dur approuvés, on pourra activer la déduplication à l’échelle du volume, une technique avancée qui permet de récupérer de l’espace libre en supprimant les copies identiques des fichiers. Est-ce que ce sera suffisant pour faire passer la pilule ? Synology semble un petit peu à la traine depuis quelques années face à des concurrents plus réactifs, à l’image de la connectique réseau qui est encore en Ethernet gigabit sur la génération 2024. Certes, cela devrait enfin changer en 2025 avec la généralisation du 2.5G, mais cela fait longtemps que les autres constructeurs y étaient passés et on peut toujours utiliser n’importe quel disque dur dans leurs produits.
Tout juste une semaine après le lancement de ses nouvelles offres en fibre optique, Orange ajuste déjà l’une des formules avec deux changements. La « Série Spéciale Livebox Fibre » est désormais affichée à 29,99 € par mois, c’est 10 € de moins que lors de la commercialisation initiale. En contrepartie, elle perd la Livebox S au profit d’une Livebox 6, qui avait disparu de la gamme et qui signe ainsi son retour par le biais de cette offre ajustée.
Les trois offres de base en fibre optique chez Orange. Capture site Orange, image MacGeneration.
L’ajustement de prix est forcément bienvenu, d’autant que contrairement à toutes les autres formules, le prix de cette série spéciale n’évolue pas après la première année. De fait, si la Livebox Fibre est au même tarif les 12 premiers mois, elle devient plus chère au-delà (et pas qu’un peu : 42,99 € par mois), redonnant l’avantage à la série spéciale. Entre les deux, il y a deux différences : l’offre standard est associée à une Livebox S au lieu de la 6 et ses débits sont plus élevés, avec 2 Gbit/s en téléchargement et 800 Mbit/s en envoi, contre respectivement 1 Gbit/s et 700 Mbit/s sur la série spéciale.
Perdrez-vous au change en ayant une Livebox 6 au lieu de la S ? En théorie oui, puisque le modèle de sixième génération était limité au Wi-Fi 6E quand la nouvelle version passe au Wi-Fi 7. En pratique, ce n’est pas sûr étant donné que les nouvelles Livebox abandonnent la bande de fréquence des 6 GHz, avec des résultats mitigés. Au minimum, on peut souligner que ce n’est pas un inconvénient majeur de la formule moins chère.
Reste maintenant à revoir la « Série Spéciale Just Livebox Fibre » qui n’avait pas déjà beaucoup de sens avant et qui en a encore moins avec cette baisse de prix. Elle est moins chère pendant 6 mois à 19,99 €, certes, mais passe ensuite à 33,99 €, soit plus que la série spéciale tout en offrant nettement moins avec sa Livebox 5 désormais désuète et surtout sans télévision incluse.
Vous aviez oublié l’existence d’Apple Fitness+, le service de fitness d’Apple ? Ce n’est pas le cas d’un entrepreneur brestois, qui réclame 600 000 € à la Pomme dans une affaire de propriété intellectuelle, rapporte L’Informé.
Apple Fitness+. Image Apple.
Loïc Pajot dirige depuis 2011 un complexe sportif nommé « Fitness Plus » qui dispense des cours de sport en présentiel, mais aussi en ligne sur le site Fitnessplus.fr. Apple s’est lancée sur ce créneau fin 2020 avec Apple Fitness+, un service permettant de suivre des programmes d’entraînement par le biais d’une application. Après plusieurs mises en demeure restées vaines, l’entrepreneur a attaqué en justice Apple, à qui il reproche d’avoir copié la marque de sa salle de sport. Les trois appellations ciblées sont « Apple Fitness+ », « Fitness+ » et « Fitness+ ».
Le gérant réclame 300 000 € au titre de contrefaçon ainsi que 300 000 € supplémentaires pour concurrence déloyale. « Cette action n’a pas été initiée pour récupérer de l’argent auprès d’Apple. Le seul objectif est que cela cesse, qu’on ne puisse pas se permettre, en tant que multinationale, d’arriver, d’accoler son nom commercial à une marque antérieure qui est dûment exploitée, et de dire "désolé, tchao, allez-vous en !" », a soutenu son avocat lors d’une audience le 17 avril au tribunal judiciaire de Paris.
En face, l’avocat d’Apple a affirmé qu’il était tout à fait classique d’associer une marque étendard à des termes très usuels. Et de souligner qu’Apple n’a pas fait opposition à la nouvelle marque « Fitness Plus » sur fond bleu déposée par le dirigeant de la salle de sport en décembre 2022 parce que « cette marque n’était pas distinctive, elle n’intéresse personne ».
L’avocat de Cupertino a également réfuté tout signe de confusion, car la marque Apple est mondialement connue. De plus, il a fait valoir que « ce service n’est pas accessible si facilement. Il faut un appareil Apple, télécharger l’application Forme en France ou Fitness+ à l’étranger, puis s’abonner. » Un argument pas tout à fait exact, car l’application Forme, qui héberge Fitness+, est préinstallée sur les appareils Apple.
Apple a fait une petite annonce un peu étonnante dans son rapport environnemental de 2025 : les iPhone et iPad de démonstration dans les Apple Store américains vont activer la fonction Clean Energy Charging d'iOS. C'est étonnant pour une raison simple : par défaut, elle est activée automatiquement sur les iPhone configurés aux États-Unis, sauf (visiblement) sur les appareils de démonstration.
La fonction sur un iPhone 15. Image Apple.
Cette fonction apparue avec iOS 16.1 sert à activer la charge des appareils iOS quand le réseau électrique produit de l'énergie bas carbone (éolien, solaire, hydro-électrique, nucléaire, etc.). Elle n'est disponible qu'aux États-Unis et dépend en partie des fournisseurs d'électricité. Dans sa page de support, Apple explique que la localisation doit être active, pour permettre de déterminer le fournisseur, et qu'une notification apparaît quand l'iPhone stoppe sa charge en attendant le meilleur moment, avec la possibilité de la forcer en cas de besoin.
Dans le cas précis des Apple Store, MacRumors explique que la charge se déclenchera tout de même automatiquement si la batterie descend sous les 50 %.
La politique commerciale de Donald Trump commence à avoir un certain impact sur l’économie réelle. Si cette enchère sur les droits de douane avait quelque chose d’assez théorique, l’industrie des semi-conducteurs commence à en pâtir, pénalisée à la fois par des coûts plus élevés que prévu et un cadre réglementaire mouvant.
Le cours de l’action Nvidia a perdu hier près de 7% après avoir provisionné une charge de 5,5 milliards de dollars relatifs au marché chinois. La Maison-Blanche a fait savoir à la firme de Jensen Huang qu’elle devait désormais obtenir une licence pour exporter les puces H20 vers la Chine, et ce, pour une « durée indéterminée ». Cette puce utilisée dans le domaine de l’intelligence artificielle était pourtant une puce spécialement conçue pour le marché chinois, en accord avec la précédente administration.
La carte H100 de Nvidia. Image Nvidia.
Il s’agit d’une version dégradée de la H100. Cette dernière est dotée de 144 SM (Streaming Multiprocessor) au maximum, adossés à 80 Go de mémoire à 3,35 TB/s de vitesse de transfert, lui permettant le score phénoménal de 1 979 TFLOPS sur le test FP16 Tensor Core. La H20, elle, a certes 96 Go de mémoire pour une vitesse de 4 TB/s, mais est drastiquement limitée à 78 SM. De quoi faire tomber son score à un « simple » 148 TFLOPS, soit même pas le dixième de la version débridée.
Une telle rumeur circulait depuis des semaines, ce qui a permis à l’industrie chinoise d’anticiper et de faire le plein de cartes H20. Quoi qu’il en soit, il y aura un manque à gagner qui ne sera pas négligeable pour Nvidia.
Dans le même temps, son concurrent AMD a fait une annonce similaire et estime que ces nouveaux contrôles à l’exportation pourraient lui faire perdre 800 millions de dollars. Autre preuve que l’industrie des semi-conducteurs ne se porte pas bien, ASML a publié des résultats moins bons qu’anticipés et pointe l’effet des barrières douanières qui impactent la demande.
Les résultats d’ASML sont très intéressants à suivre, car cette entreprise néerlandaise est spécialisée dans la fabrication de machines de photolithographie utilisées pour la production de semi-conducteurs. Cela donne par conséquent une idée de l’état de cette industrie.
Image : Coros
De son côté, le consommateur américain a déjà pu en mesurer les premiers effets sur Amazon avec de nombreux produits importés de Chine. Bien connue des utilisateurs d’iPhone et de Mac, la marque Anker avait appliqué en moyenne une hausse de 18 % sur plus de 127 produits. Quant au fabricant de montres Coros, il a tout simplement disparu des étagères d’Amazon US. Tout ceci ne fait sans doute que commencer…
Il ne sera bientôt plus possible d’attribuer une mauvaise note à un établissement scolaire sur Google Maps. L’entreprise a confirmé à l’AFP qu’elle allait bloquer les avis et notes données aux « établissements d’enseignement général » à partir de la fin du mois. L’objectif assumé est de diminuer le nombre d’avis infondés. La mesure va être mise en place dans le monde entier.
« Cette décision est due à la présence récurrente de contributions hors sujet, nuisibles et contraires à nos politiques », a précisé un porte parole. Il n’est en effet pas très difficile de trouver des commentaires négatifs sur la fiche d’une école. « Une prison plutôt luxueuse », « Pire college du rhone [sic] » ou « nul » sont autant d’avis que l’on peut trouver en prenant au hasard quelques établissements de Lyon. Les notes et avis déjà attribués seront supprimés, ce qui réjouit le ministère de l’Éducation.
Cette demande, à l’initiative du ministère, vise à protéger l’institution et les personnels de l’éducation nationale. En effet, nombre de ces avis pouvaient servir de tribune pour différentes revendications d’intérêt sans possibilité de contradictoire ou de réponse.
La nouvelle a également été bien accueillie par plusieurs syndicats d’enseignants. Ceux-ci dénonçaient que ces espaces de notations soient devenus des lieux de défouloir, pour les élèves comme pour certains parents. Le déploiement de ce changement devrait prendre plusieurs semaines. Plans est moins touché par ce souci étant donné qu’il n’affiche pas d’avis, ou alors ceux de la plateforme Yelp, bien moins prisée des européens.
Quand on parle carte mémoire, on pense souvent à des marques comme SanDisk ou Samsung. Le géant du e-commerce propose une large gamme de produits à des prix intéressants via sa gamme Amazon Basic. Dans ce cadre, Amazon propose aujourd’hui une carte Micro SD 256 GB avec adaptateur au prix de 21,26 €.
Le fabricant annonce des taux de transfert allant jusqu’à 200 Mo/s en lecture et 150 Mo/s en écriture, des vitesses largement suffisantes pour l’enregistrement vidéo en 4K, la prise de vues en rafale ou le transfert rapide de fichiers lourds. La carte est certifiée U3 et V30, ce qui garantit une bande passante minimale soutenue, particulièrement utile pour les usages photo/vidéo exigeants.
Les cartes microSD sont utilisées entre autres sur la Nintendo Switch, les dashcams, les drones DJI, ou encore sur de nombreux appareils reflex. Avec son adaptateur, vous pourrez bien entendu l’utiliser sur votre Mac.
Amazon précise également que sa carte est conçue pour résister aux températures extrêmes, aux chocs, à l’eau et aux rayons X, ce qui la rend adaptée aux environnements contraignants — en voyage, en montagne ou dans un drone en vol par exemple.
Les nouveautés dans Mail sont toujours attendues car le logiciel fait partie des murs sur macOS et tout ce qui peut concourir à l'améliorer est le bienvenu.
La nouvelle fonction de catégorisation des e-mails, disponible avec macOS 15.4 et iOS 18.4, entre… dans cette catégorie. Au vu des premières réactions toutefois, et des nombreux articles qui expliquent comment la désactiver, on peut se demander si Apple n'a pas manqué son objectif.
Les bulles des catégories. Image MacGeneration.
La fonction est conçue pour aider à trier et catégoriser automatiquement les courriels reçus dans 4 grandes sections — Principale, Transactions, Alertes et Publicités — comme le font d'autres services ou logiciels. Notre expérience — qui n'est peut-être pas représentative ! — est très mitigée, avec des tris assez peu pertinents (un même type de courrier, par exemple les communiqués de presse qu'on reçoit en grand nombre — va être souvent rangé dans 2 catégories différentes). Il faut donc sauter d'une catégorie à l'autre pour tout passer en revue ou désigner manuellement la catégorie dans laquelle ranger un courriel qui s'est égaré en prévision de la réception des prochains.
Mais à ce compte, autant garder la présentation classique par liste. Apple a bien fait quelques aménagements avec la première bêta du 15.5 et du 18.5, elle continue avec leur seconde bêta, mais cela reste au niveau de l'interface.
Vous qui avez installé macOS 15.4 et iOS 18.4, utilisez-vous les catégories dans Mail ?
Apple a publié deux publicités plutôt amusantes pour ses Mac portables. « Bronzed » met en avant l’écran nano-texturé proposé en option sur les MacBook Pro qui permet de bronzer travailler en plein soleil sans être gêné par les reflets sur la dalle. « Unplugged » insiste sur l’autonomie exceptionnelle des portables pommés, qui permet de travailler une journée1 entière même si on a oublié son chargeur dans le métro.
Mais probablement pas une journée entière en plein soleil… ↩︎