Le 14 octobre 2025, Microsoft a officiellement tourné la page de Windows 10. Après dix ans de bons et loyaux services, le système d’exploitation n’est plus mis à jour, sauf à souscrire à un coûteux programme de support étendu réservé aux grandes entreprises.
Autrement dit : tout appareil resté sous Windows 10 est désormais une porte ouverte aux failles de sécurité. Et pourtant, c’est précisément ce système que le ministère britannique de l’Environnement et de l’Agriculture (DEFRA) vient de choisir pour équiper ses services.
Initiée en 2022, la modernisation du parc informatique de la DEFRA vient de boucler sa première phase. Un investissement de 312 millions de livres sterling (environ 355 millions d’euros), destiné notamment à remplacer quelque 30 000 ordinateurs sous Windows 7. L’intention, sur le papier, est louable : Windows 7 n’est plus officiellement pris en charge depuis 2015 (2020 avec le support étendu payant).
Sauf que le ministère a choisi de faire le minimum syndical : migrer vers Windows 10, dont le support vient justement de s’achever. Résultat : alors que ces machines sont neuves ou presque, elles nécessitent déjà l’adhésion au programme Extended Security Updates (ESU), un service facturé par Microsoft aux organisations réticentes à passer à Windows 11.
Selon plusieurs experts, ces coûts cachés pourraient représenter plusieurs millions de livres supplémentaires sur trois ans, venant s’ajouter aux 312 millions déjà engagés.
Le souvenir cuisant de WannaCry
Cette affaire illustre un travers récurrent des grandes administrations : l’inertie technologique. Entre appels d’offres interminables, cycles de validation et contraintes budgétaires, il faut souvent plusieurs années pour concrétiser une mise à jour décidée bien plus tôt. À cela s’ajoutent parfois des choix technologiques mal inspirés : dans le cas présent, le résultat, c’est qu’au moment de livrer le matériel, il est déjà dépassé.
Une chose est certaine : cette inertie fait le bonheur des hackers. Toujours au Royaume-Uni, le service de santé britannique (NHS) en avait fait l’amère expérience en 2017, quand le ransomware WannaCry avait paralysé des hôpitaux entiers en exploitant des failles de Windows XP.
Bilan : 19 000 rendez-vous et opérations chirurgicales annulés, la fermeture de systèmes d’ambulance et un coût de perturbation estimé à 92 millions de livres sterling, soit environ 105 millions d’euros à l’époque.
Les vacances de la Toussaint sont finies, et l’Hexagone rentre petit à petit dans l’hiver. Alors que le 11 novembre approche, c’est loin d’être l’armistice chez Apple : au contraire, les fêtes de fin d’année sont toujours l’occasion de mettre les bouchées doubles, et les Apple Store vont encore être bien chargés ! Comment Apple va-t-elle s’armer dans les mois à venir ? Revue des troupes avec Mark Gurman.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle... Image générée par IA.
Sputnik
Il y a une dizaine d’années maintenant, Apple a débauché deux ingénieurs spécialistes en communications satellite d’Alphabet (une fois n’est pas coutume, il n’y a quand même pas que Meta qui a le droit). Si à l’époque l’idée d’Apple était de remplacer les opérateurs traditionnels par des satellites, Cupertino a décidé de procéder par étapes.
Il faut dire que l’idée, même si elle est intéressante, se heurte à plusieurs obstacles. Techniques, les communications satellites nécessitant jusqu’à encore récemment des antennes bien grosses et disgracieuses sortant des téléphones mobiles, mais aussi juridiques, tant les contraintes légales pesant sur les opérateurs sont nombreuses et très variables selon les pays. Le dernier point est d’ailleurs tellement complexe qu’aucun des autres géants, pourtant intéressés aussi, n’a décidé de tenter l’aventure.
Un satellite Globalstar. Image Globalstar.
Depuis, Apple a commencé par une fonction certes bien plus raisonnable, mais pas moins intéressante : l’envoi de SOS par satellite, arrivé avec l’iPhone 14. Dans un premier temps réservée aux USA, la fonction s’est depuis étendue jusqu’à rejoindre nos contrées européennes. Apple a ensuite rajouté quelques fonctions, comme l’assistance routière, et même l’envoi de SMS, mais ces deux dernières ne sont pas encore disponibles en Europe.
C’est le groupe SCG (pour Satellite Connectivity Group), dirigé par Mike Trela, qui s’occupe de ces outils chez Apple. En lien avec Globalstar, l’équipe gère tout ce qui touche aux satellites et aux appareils qui y sont liés, de l’iPhone 14 à l’iPhone 17, en passant maintenant par l’Apple Watch Ultra 3.
The Race for Space (La course à l’espace)
Si Apple y va, comme souvent, par petits pas, l’industrie n’est pas sur la même longueur d’onde : les choses bougent vite, très vite dans le domaine des télécommunications spatiales actuellement. Et même si elle n’a pas vocation à être leader dans le domaine, Apple tient tout de même à rester présente, ne serait-ce que pour bénéficier des avantages d’une hypothétique bascule des antennes au sol vers les satellites à plus ou moins long terme :
le contrôle de l’expérience utilisateur jusqu’au bout, en allant du téléphone aux apps en passant par le système, et dans un futur possible les communications.
une offre globale, sans frontières, les satellites permettant de toucher le monde entier avec un plan tarifaire simple, comme pour Apple TV.
Garder Globalstar dans son giron, la plus proche possible, est une bonne idée pour Apple : non seulement ça lui permet de rester au centre des innovations dans le domaine des communications par satellite, mais en plus ses appareils sont déjà compatibles avec ce réseau, et il serait bête de le perdre par manque d’investissements, obligeant alors Apple à engager des fonds pour s’ouvrir aux autres constellations.
Cependant, le milieu n’est pas de tout repos, et Globalstar est un petit Poucet. À un tel point qu’elle souhaite se vendre au plus offrant, afin d’assurer sa survie. Si Apple est sur les rangs, ce n’est pas pour récupérer ses responsabilités qu’elle s’y intéresse, mais surtout pour pérenniser ses investissements, et les futures fonctions des iPhone. En effet, Apple prévoit d’ajouter de nombreuses nouvelles fonctions :
l’ouverture de l’accès satellite aux apps tierces, par la mise en place d’API simples.
l’accès aux cartes de l’app Plan sans opérateur, grâce à la connexion satellite.
l’ajout de photos en plus des messages texte.
la possibilité de capter le satellite même téléphone en poche ou à l’intérieur d’un immeuble.
le passage transparent du réseau 5G terrestre au réseau satellite, par l’utilisation de la 5G NTN (Non-Terrestrial Network, réseau non terrestre).
Reste que tout ça pourrait bien être compliqué par la revente de Globalstar à un autre réseau satellitaire, qui s’y intéresse fortement : SpaceX. L’entreprise d’Elon Musk a des vues sur le petit opérateur satellitaire et ne s’en cache pas, étant la mieux placée pour le racheter. Si cette hypothèse venait à devenir réalité, Apple devrait faire avec les envies de SpaceX, et revoir une bonne partie de ses plans à ce niveau. Est-ce un mal pour autant ? SpaceX souhaitant ardemment amener les communications vocales, les visio et l’accès internet sur téléphone par satellite, après tout...
The Deep (Les profondeurs)
Sur le sol, Apple doit faire face à un autre dilemme, auquel elle a déjà presque la réponse : que faire pour que le nouveau Siri soit enfin réalité ? Si l’entreprise n’a pas abandonné l’idée de créer un LLM totalement en interne, loin de là, le pragmatisme est de mise : il est impossible de conclure ce projet dans des temps raisonnables, et il faut s’en remettre à une source externe pour le moteur.
C’est ainsi qu’Apple devrait régler à Alphabet un milliard de dollars par an, pour la fourniture par l’entreprise de Mountain View du moteur de Gemini, nécessaire pour créer une version correcte du nouveau Siri d’ici quelques mois. Apple n’en est pas très fière cependant, et même en interne l’utilisation de Gemini dans les entrailles est très discrète, prenant le nom d’AFM v10, pour Apple Foundation Models version 10. Si l’aveu de faiblesse est réel, il faut tout de même concéder à Apple un sens du réalisme : abandonner l’idée de tout faire en interne, même temporairement, est une grosse décision qui doit être difficile à prendre.
Si l’objectif final reste de faire revenir tout le moteur en interne à terme, il ne sera pas facile à atteindre : Apple a perdu beaucoup d’ingénieurs clés dans le domaine, et plutôt que de naviguer tranquillement sur le sujet, elle doit ramer encore plus que les autres pour rattraper son retard. Mais le but est toujours là : avoir un modèle à plus de 1 000 milliards de paramètres d’ici la fin de l’année 2026. Y arrivera-t-elle ? Réponse dans un peu plus d’un an.
Go!
Si l’année est déjà chargée niveau logiciels, que dire de la partie matérielle : le MacBook Air M5, les MacBook Pro M5 Pro/Max devraient être suivis par le Mac mini M5/M5 Pro, ainsi que par le Mac Studio M5 Max/Ultra. Ensuite viendront d’ici la fin de l’année les premiers appareils avec SoC M6, dont l’iPad Pro ou encore le MacBook Pro M6.
Mais l’une des machines les plus à même de faire un carton n’est pas un monstre de puissance : le retour du MacBook d’entrée de gamme se précise, et avec un prix raisonnable pour l’amener en compétition directe avec les Chromebook et les PC d’entrée de gamme, il devrait être un succès considérable chez les étudiants. Connu en interne sous le code J700, il devrait être équipé d’un processeur vu sur iPhone, plutôt qu’un SoC de la série Mx. Avec un écran LCD un peu plus raisonnable (mais pas pour autant au rabais), l’équipement devrait lui permettre de passer sous la barre des 700 dollars.
Le retour du MacBook 12 pouces ? Image Wikipedia/Rüdiger Muller, CC BY-SA 4.0.
Avec une grande autonomie, un design compact et léger, et une puissance plutôt raisonnable, il a tout pour devenir un hit à la rentrée... de quoi permettre à Apple de grignoter des parts de marché sur le domaine des laptops ?
Everest
Si Apple n’est plus sur le toit du monde (que ce soit par l’innovation, les start-ups de l’IA ayant pris la lumière, ou par la capitalisation boursière, Nvidia ayant pris la tête), elle n’en reste pas moins mobile, et ne compte pas se laisser enterrer. De quoi faire encore une fois atteindre des sommets aux bénéfices ? En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
Décidément, Meta est sur tous les fronts en ce moment avec WhatsApp. Après avoir (enfin) sorti un compagnon watchOS, amélioré la version Mac et « dégradé » la version Windows, voilà que la firme de Mark Zuckerberg prépare l’arrivée des messageries tierces.
Il n’y a pas qu’Apple qui ait des démêlés avec le Digital Markets Act (DMA) européen. Dans ce cadre, WhatsApp est contrainte de rendre son service interopérable avec d’autres applications de messagerie. Pour répondre à cette exigence, la dernière bêta — disponible aussi bien sur Android que sur iOS — inaugure une nouvelle section dans les réglages intitulée « Discussions tierces ».
Cette fonction permet d’échanger directement depuis WhatsApp avec des utilisateurs d’autres applications de messagerie. Pour le moment, seul BirdyChat est compatible, mais d’autres services devraient suivre une fois qu’ils auront validé les critères de sécurité et de chiffrement imposés par Meta.
Les discussions interplateformes prennent en charge les textes, photos, vidéos, documents et messages vocaux, mais pas encore les stickers, les statuts, ni les messages éphémères. L’utilisateur peut choisir d’intégrer ces conversations à sa boîte principale ou de les séparer.
Une obligation européenne, un avantage stratégique ?
Cette ouverture reste limitée à l’Union européenne et vise à se conformer à la législation imposant l’interopérabilité entre messageries. Meta promet de préserver le chiffrement de bout en bout, même si certaines règles — comme le blocage d’un contact sur une autre app — dépendront toujours du service tiers.
L’arrivée d’une telle fonctionnalité soulève plusieurs questions : est-ce qu’une passerelle avec iMessage pourrait voir le jour ? Que se passera-t-il si un utilisateur quitte temporairement le territoire européen ? Et, au final, cette contrainte réglementaire ne risque-t-elle pas de renforcer WhatsApp, en lui donnant ce statut de messagerie « universelle » ?
L’expédition du magazine des 25 ans de MacGeneration n’aura pas été un long fleuve tranquille. L’un des transporteurs s’est illustré en égarant purement et simplement une de nos palettes… Malgré ces péripéties, vous êtes une immense majorité à avoir désormais reçu — et, on l’espère, dévoré — notre tout premier magazine papier.
Image : Valentin
Si vous ne l’avez pas encore reçu, contactez-nous au plus vite à notre adresse support@mgig.fr. On travaille sur une dernière vague d’envoi qui aura lieu prochainement.
En attendant, vous avez été nombreux à nous demander un espace pour réagir, partager vos impressions sur le magazine ou évoquer, à votre tour, ces 25 années de MacGeneration. Cet espace est le vôtre. Faites-en bon usage !
Image : Aurélien
N’oubliez pas, au passage, de monter votre paper toy et de faire les mots croisés de la page 136 ! Un immense merci à toutes et à tous pour votre soutien dans cette belle aventure.
Le problème n’est pas nouveau, mais macOS 26.1 semble le remettre en lumière. Chez certains utilisateurs, le lancement du navigateur de fichiers depuis une application — lorsqu’on veut ouvrir ou enregistrer un document — prend plusieurs secondes. Le curseur multicolore, que l’on pensait réservé à l’époque des Mac Intel, refait même surface. Ces lenteurs se manifestent aussi au lancement d’apps comme Aperçu, qui ouvrent directement une fenêtre de navigation de fichiers.
Running macOS 26.1 and noticing the file browser is painfully slow when closing, saving, or opening files. Plenty of SSD space and no memory-hogging apps. Restart didn’t help. Anyone else seeing this? pic.twitter.com/cWlgwNFmJu
Si vous constatez ce bogue, il y a de fortes chances que vous utilisiez iCloud Drive et la fameuse fonction de synchronisation des dossiers Bureau et Documents.
J’ai moi-même été victime de ce problème après avoir installé la RC de macOS 26.1 en fin de semaine dernière. Il existe aujourd’hui deux manières de le contourner : l’une temporaire, l’autre plus radicale. Malheureusement, il n’existe pas de méthode miracle pour le moment.
Désactiver la synchronisation des dossiers
La solution la plus simple consiste à désactiver temporairement la synchronisation des dossiers Bureau et Documents, en espérant qu’Apple corrige le tir dans une prochaine mise à jour. Pour cela, ouvrez Réglages Système ▸ iCloud ▸ iCloud Drive, puis désactivez l’option correspondante.
Créer une nouvelle session utilisateur
L’autre solution plus radicale - celle que j’ai utilisée - consiste non pas à tout réinstaller, mais à recréer une nouvelle session utilisateur. C’est un peu plus long, mais c’est plus pérenne. De manière générale, depuis que j’ai migré sur ma nouvelle session, j’ai noté de manière générale qu’il y avait moins de latence lors des accès réseau.
Avant d’en arriver là, j’ai tenté plusieurs manipulations : suppression des caches, effacement complet d’iCloud Drive suivi d’une resynchronisation, déconnexion puis reconnexion du compte iCloud… Rien n’y a fait. Espérons qu’Apple corrigera rapidement ce bogue, d’autant qu’il touche une fonction devenue centrale pour de nombreux utilisateurs.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Un MacBook à 700 €, ça vous dit ? Ce n’est pas une promo du Black Friday, mais une toute nouvelle machine qui pourrait sortir l’année prochaine. Ce MacBook low cost serait notamment équipé d’une puce d’iPhone. Un tel Mac est-il vraiment crédible ? On en discute dans cette émission.
Au programme également, la sortie d’iOS 26.2 en bêta avec des surprises, un nouveau partenariat probable entre Apple et Google autour de Siri et les problèmes latents des HomePod.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Mise à jour 08/11 — Le Mac mini M4 repasse à nouveau sous les 600 €. Pour l’obtenir à ce prix, rendez-vous sur Amazon Allemagne. Pas de panique, si vous ne maitrisez pas la langue de Goethe, le site est également disponible en anglais. Pas la peine d’ouvrir un compte non plus, vous pouvez utiliser votre compte Amazon français.
La configuration de base est annoncée à 582 €, mais, entre l’ajustement du taux de TVA et les frais de port, la facture montera de quelques euros. Au final, il vous en coûtera 594 €.
À titre de comparaison, cette configuration est proposée à 629 € sur Amazon France et 699 € en Apple Store.
Amazon France propose des prix intéressants sur les configurations avec 512 Go d’espace de stockage :
le modèle avec 16 Go de RAM est proposé à 814 € au lieu de 949 €
le modèle avec 24 Go de RAM peut s’acheter à 1079 € au lieu de 1199 €.
Mise à jour 16/10 — Le Mac mini continue de faire l'objet de remises assez intéressantes. Il est vendu plus cher que pendant les Prime Days, mais les prix proposés demeurent plutôt dans la fourchette basse des prix constatés ces derniers mois :
Mac mini M4 16 Go / 256 Go SSD : 599,22 € au lieu de 699 €
Mac mini M4 16 Go / 512 Go SSD : 814 € au lieu de 949 €
Mac mini M4 Pro 24 Go / 512 Go SSD : 1585 € au lieu de 1699€
Mise à jour 08/10 — Amazon a revu à la baisse le prix de certaines configurations, mais attention, il y a des ruptures de stock !
De mémoire, jamais le Mac mini M4 n’avait été proposé à un tel tarif en France, du moins sur Amazon. Il est possible de faire l'acquisition du modèle de base pour 576 €, soit une remise de 16 % sur son prix public. Cette configuration embarque 16 Go de RAM, mais seulement 256 Go de SSD.
Là où les choses sont intéressantes, c'est que ce n'est pas la seule référence à faire l'objet d'une promotion. Le modèle avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposé à 766 €, soit une remise de 183 € sur son prix normal. Le même modèle avec 24 Go de RAM est proposé à 1070 €, soit une économie de 129 €.
Toutes les configs en promo
Le modèle équipe d'une puce M4 Pro fait lui aussi l'objet d'une promotion, même si elle est moins marqué. La configuration quasiment la plus évoluée avec 24 Go de RAM et 512 Go de SSD est proposée à 1585 €, soit une réduction de 114 € sur son prix habituel.
Dans notre test, le Mac mini M4 avait obtenu la note maximale, un vrai coup de coeur. Au vu des prix proposés, il y a de moins en moins de stock !
Comme toutes les offres des Jours Flash Prime, cette promotion est réservée aux abonnés Amazon Prime. Cet abonnement donne accès à la livraison rapide, à Prime Video, à Amazon Music Prime et à plusieurs autres avantages. Il est proposé à 6,99 € par mois sans engagement, ou 69 € par an pour la formule annuelle.
Alors que Nvidia a dépassé récemment les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, en faisant la première entreprise à atteindre ce palier, son patron Jensen Huang a fait une déclaration fracassante au Financial Times, avant de se raviser dans un post sur X, précisant sa pensée.
Le patron de Nvidia, dans son éternel blouson en cuir. Image Wikipedia/Raysonho, CC0.
Il faut dire que la phrase a le mérite d’être claire, nette et sans ambiguïté :
La Chine est en passe de gagner la course à l’intelligence artificielle.
Pour le patron de Nvidia, les limitations imposées sur les exportations d’unités de calcul vers la Chine ne sont pas efficaces, et la politique teintée de « cynisme » de l’Occident face à la Chine ne fonctionne pas. Il appelle ainsi les dirigeants occidentaux à faire preuve de plus d’optimisme dans leurs décisions, et à laisser plus de liberté aux entreprises de l’IA.
En effet, même aux USA pourtant considérés comme bien plus libres que l’Union européenne, Jensen Huang a pesté contre l’instauration de 50 nouvelles règles imposées à l’intelligence artificielle, qu’il compare aux fournisseurs d’énergie en Chine qui subventionnent l’usage des solutions de calcul locales, leur donnant quasiment une énergie gratuite. En effet, la Chine a instauré des subventions massives pour les data-centers locaux, permettant une expansion massive des géants ByteDance, Alibaba ou encore Tencent dans le domaine, du moment qu’ils utilisent des technologies chinoises.
Le gouvernement de Xi Jinping contourne ainsi l’efficience bien plus faible des solutions d’IA locales, qui peinent à rivaliser en performance par Watt face aux puces de Nvidia. De l’autre côté du globe, le gouvernement Trump a réaffirmé ne pas vouloir partager à l’export les puces Blackwell de Nvidia, que ce soit avec la Chine ou tout autre pays.
Si Jensen Huang a adouci son propos dans un communiqué succinct sur X, le message reste clair : si l’Occident continue de mettre des bâtons dans les roues des start-ups de l’IA, et de les laisser se tirer dans les pattes plutôt que de travailler en symbiose, la Chine pourrait dépasser les USA dans la course à l’intelligence artificielle, et le retard sera alors difficile à combler.
Le 17 octobre, Apple et la Formule Un ont révélé le nouveau partenariat signé entre les deux parties, amenant la diffusion de la F1 aux USA sur Apple TV pendant cinq ans à partir de l’année prochaine. Si cette couverture ne concerne que les États-Unis, il semble que l’annonce ait eu l’effet d’une alerte générale chez les autres diffuseurs, selon Stefano Domenicali, l’actuel patron de la F1, comme le rapporte RaceFans.
Le CEO ne cache pas son enthousiasme à voir Apple s’emparer des droits de la F1 aux USA, et l’effet provoqué ailleurs dans le monde :
Nous sommes un sport mondial où la fragmentation des contrats est cruciale pour être sur le bon marché avec le bon partenaire. [...] Et ce que je peux vous révéler dès maintenant c’est que la signature du contrat avec Apple a eu pour effet un réveil immédiat de nos autres partenaires à travers le monde, qui d’un coup sont venus vers nous en disant « Nous voulons rester avec vous, nous voulons investir dans notre partenariat, que peut-on faire pour le renforcer ? ».
Cependant, la F1 ne compte pas pour autant donner un contrat mondial à Apple, mais plutôt voir au cas par cas selon les pays et les régions du monde :
C’est super, parce que ça va mettre en lumière le fait qu’Apple est un partenaire global. [...] Et pour sûr, nous avons des pays où nous voyons des potentiels différents, dans lesquels nous discuterons avec Apple aussi. [...] Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous allons couvrir le monde entier uniquement avec Apple, parce que nous pensons qu’au moins pour le moment nous sommes plus forts avec les multiples accords que nous avons dans le monde entier. Cependant, la signature du contrat avec Apple a eu un effet retentissant dans le monde entier.
Stefano Domenicali compte bien profiter du partenariat avec Apple pour amener la F1 sur tous les produits de la pomme, afin d’en faire une gigantesque plateforme de diffusion. La F1 a bien pris en compte le fait que l’audience s’était rajeunie, et qu’il fallait suivre en laissant sortir les monoplaces de l’écran de télé, contrairement à la politique de l’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, qui ne voulait pas entendre parler des réseaux sociaux et d’internet :
En termes d’engagement, nous sommes partis pour faire en sorte que pour tout contenu, toutes les plateformes qui existent à travers l’écosystème Apple soit utilisées. Nous allons encore renforcer l’axe multi-plateformes que nous avons aujourd’hui.
Avec un tel discours, on comprend bien qu’Apple n’est pas un partenaire comme les autres pour la F1, et qu’il est fort probable qu’après un film, et maintenant les accords de diffusion aux USA, que Cupertino prenne une place de plus en plus importante dans le sport mécanique le plus diffusé au monde, qui fête ses 75 ans cette année.
Alors qu’Apple a supprimé la possibilité d’installer la bêta 1 développeur d’iOS 26.2 sur les appareils utilisant les puces C1 et C1X (iPhone 16e, iPhone Air ou encore iPad Pro M5 Cellulaire), ces pré-versions sont ce soir toutes proposées au grand public.
iOS 26.2 permet de personnaliser l'effet Liquid Glass sur l'horloge. Capture MacGeneration.
Pour rappel, si iOS 26.1 n’est pas venu avec beaucoup de changements sous le bras à part un moyen d’adoucir les effets de Liquid Glass, iOS 26.2 devrait se rattraper et amener quelques nouveautés intéressantes :
Personnalisation avancée de l’écran verrouillé au niveau des effets Liquid Glass
Gestion des sites pour lesquels le mot de passe ne doit pas être enregistré
Les tableaux Freeform arrivent sur iPhone
Scores de sommeil améliorés
Création d’un rappel avec alarme
Chapitres automatiques, liens vers d’autres podcasts et liens évoqués dans l’épisode en cours sur l’app Podcasts
Évolutions d’AirDrop
Repères temporels relatifs dans l’app Météo
Flash de l’écran pour les alertes
Alertes de sécurité améliorées
La traduction dans les AirPods arrive en Union européenne
Comme toujours, tous les appareils se voient proposer la bêta en même temps, vous pourrez donc retrouver la première bêta publique pour iOS 26.2, iPadOS 26.2, macOS 26.2, tvOS 26.2 et watchOS 26.2.
Si certains étaient dubitatifs lors du lancement de l'offre avec publicités de Netflix — facturées 8 €/mois, contre 15 € pour l'abonnement standard —, ils se trompaient. En effet, selon Médiamétrie (et pas selon Netflix) et sa nouvelle offre « Watch », Netflix aurait 10 millions d'abonnés à son offre payante qui intègre de la publicité. Une mesure à prendre avec des pincettes, étant donné que Netflix ne communique pas directement sur son nombre d'abonnés (estimé en France à 15 millions) mais qui montre que la publicité est un vecteur de revenus important pour Netflix.
L'abonnement financé en partie par la publicité est nettement moins cher. Image Netflix.
Netflix a tout de même confirmé à nos confrères de Les Echos que plus d'un nouvel abonné sur deux choisissait l'offre avec publicité plutôt que la version standard ou celle qui propose des flux vidéo en 4K et la possibilité d'avoir plus d'utilisateurs. Netflix met en avant la possibilité pour les marques de cibler assez précisément les personnes qui verront les publicités avec une centaine de centres d'intérêt. Et pour mieux tirer parti de ce ciblage, Netflix devrait proposer « des publicités plus interactives qui permettront aux annonceurs d'inclure des fonctionnalités dans leurs formats », selon Florence Trouche, directrice des ventes publicitaires chez Netflix France.
Vers des publicités interactives comme sur les smartphones ?
Si vous avez l'habitude des jeux pour smartphones, vous pouvez imaginer le problème. Les publicités interactives, en plus d'être nettement plus intrusives que les publicités classiques, demandent généralement une action de l'utilisateur pour se fermer et combinent les pires dark pattern (que l'on peut traduire par interfaces truquées) pour tenter de diriger l'utilisateur vers une application ou un service.
Imaginez cette publicité avant votre épisode.
Il n'est pas dit que Netflix suivra cette voie, mais les publicités interactives sont rarement réputées pour leurs qualités intrinsèques. Reste tout de même un espoir : le service a un slogan assez particulier pour son offre publicitaire, sur la ligne liée aux publicités : « Moins que vous pourriez le penser ». Mais dans le même temps, Netflix veut proposer des publicités générées par une IA en 2026. Et avec un tel mouvement, il n'est pas certain qu'espérer des publicités interactives « acceptables1 » soit autre chose qu'un vœu pieux.
L’Apple Watch Ultra 3 n’a déjà plus le monopole de la connexion satellitaire. Au Canada et au Japon, les Apple Watch Series 11 et SE 3 peuvent faire appel à des satellites dans les zones blanches grâce à des partenariats passés entre des opérateurs locaux et Starlink. L’Apple Watch Ultra 3 profite elle aussi de cette nouveauté.
Apple Watch SE 3 connectée à Starlink. Image Rogers.
Comme pour l’iPhone, il faut bien distinguer les deux types de connexions satellitaires disponibles. Depuis les iPhone 14, les smartphones d’Apple peuvent se connecter gratuitement au réseau satellitaire de Globalstar (qu’Apple a en quelque sorte privatisé) pour les communications d’urgence essentiellement. Parallèlement, Starlink s’appuie sur sa technologie Direct to Cell pour permettre aux iPhone (à partir de l’iPhone 13) de se connecter à ses satellites dans les zones sans couverture mobile. Cette technologie repose sur des accords conclus avec les opérateurs nationaux, qui doivent intégrer le service dans leur réseau.
C’est le même principe côté Apple Watch. Seule l’Ultra 3 peut se connecter au réseau de Globalstar, mais les Series 11 et SE 3 en version cellulaire (ainsi que l’Ultra 3) peuvent accéder au réseau de Starlink, à condition d’être client d’un opérateur partenaire. C’est désormais le cas chez Rogers au Canada et chez au (KDDI) au Japon.
Schéma de fonctionnement de la technologie Direct to Cell. Image Starlink.
Sur l’Apple Watch, la connexion Direct to Cell permet pour l’instant uniquement d’envoyer et de recevoir des messages, précise l’opérateur japonais. Sur iPhone, en revanche, il est possible d’utiliser quelques applications via cette liaison. En Europe, aucun opérateur n’a encore passé de contrat commercial avec Starlink, mais cela pourrait changer prochainement.
La filiale de SpaceX, propriété d’Elon Musk, continue donc de grignoter du terrain sur Apple dans le domaine des communications satellitaires. La firme de Cupertino pourrait d’ailleurs finir par s’allier à son rival. Elon Musk, lui, voit déjà plus loin : il veut court-circuiter les opérateurs terrestres et permettre aux smartphones de se connecter directement à ses satellites.
Mozilla vient de dévoiler une nouveauté intéressan… ah, non. Mozilla vient de dévoiler Kit, sa nouvelle mascotte. Ce n'est pas une voiture noire avec un chenillard, pour les plus vieux d'entre vous, ni un panda roux (un animal parfois appelé fire fox en anglais), mais bien un renard, qui s'approche de celui de l'emoji d'Apple ( ).
Si certains attendent évidemment autre chose de Mozilla pour mettre en avant son navigateur phare, qui est en perte de vitesse depuis de nombreuses années, le renard Kit préfigure probablement une nouvelle icône pour le navigateur (l'actuelle date de 2019) et peut-être une offensive marketing pour mettre en avant Firefox. Car face à Chrome, Edge, les nombreux navigateurs basés sur Chromium et les navigateurs qui intègrent les services d'IA, Firefox a fort à faire pour se faire connaître. Et peut-être qu'un joli renard et une nouvelle icône pourraient pousser les anciens utilisateurs à revenir vers un navigateur respectueux de votre vie privée et open source.
Kit n'est pas un panda roux. Image MacGeneration.
Mozilla devrait proposer des fonds d'écran aux couleurs de Kit dès le 11 novembre, et la fondation vend déjà des goodies aux couleurs de Kit.
Voici un petit utilitaire pratique pour ceux qui aiment dicter leurs messages et autres documents. Handy repose sur les récents modèles d’intelligence artificielle pour rapidement transcrire des paroles prononcées dans le micro du Mac. L’application est gratuite et fonctionne bien : elle a l'avantage de fonctionner entièrement en local, avec de meilleurs résultats que la Dictée d'Apple.
L'app avec une prise de note vocale sur la droite. Image MacGeneration
Le premier lancement implique de laisser l'accès au micro ainsi qu’aux paramètres d’accessibilité de macOS. On doit alors choisir un modèle de transcription parmi une liste claire, chacun ayant ses forces et faiblesses. On y retrouve le Whisper d’OpenAI, mais aussi Parakeet, développé par NVIDIA et recommandé car étant considéré comme le plus rapide tout en étant aussi fiable que la concurrence.
L’app vient ensuite se nicher dans la barre des menus, et peut être activée via un raccourci clavier (⌥Espace par défaut). Il suffit alors de mettre son curseur dans une zone de texte et de parler : le texte est automatiquement transcrit. Le modèle recommandé Parakeet V3 m’a semblé très efficace sur mon MacBook Air M1. La transcription est fiable, même s’il s’est emmêlé les pinceaux sur certains mots spécifiques (MacGeneration devient « ma génération » si on le dit un peu vite). Cela reste surprenant de rapidité.
L'écran de lancement implique de télécharger un modèle. Image MacGeneration
Handy propose quelques options, comme pour avoir un retour audio, pour personnaliser l’emplacement de l’overlay à l’activation du micro ou encore pour sauvegarder le texte dans le presse-papier. L’app garde une copie de vos requêtes sous forme de petits messages vocaux, que l’on pourra supprimer ou bien mettre en favoris.
Le développeur explique avoir créé Handy après s’être cassé un doigt, insatisfait des solutions existantes. Il assure que tout est traité en local et reste sur la machine. Le résultat est une app simple mais redoutablement efficace, ayant l’avantage d’être open source et gratuite. L’app est disponible pour les Mac Intel comme Apple Silicon, mais aussi pour Linux et Windows. Vous pouvez faire un don à son développeur sur le site officiel du projet.
Apple, depuis toujours, cultive une différence dans un domaine précis : l'agencement du clavier. Même si macOS propose une option pour utiliser un clavier de PC (à peu près) sans heurts, ne pas avoir de touche avec un marquage command, option ou control peut vite énerver. Si les claviers avec un double marquage existent, ils sont un peu chargés, et la solution la plus simple est un clavier Apple, assez cher. Mais il y a une autre solution : un clavier en agencement Apple de chez Cherry, qui est en promotion à 40 € au lieu de 60 €.
Le clavier KW 7100 Mini BT for Mac. Image Cherry.
C'est un modèle compact dans un format équivalent au Magic Keyboard, c'est-à-dire sans pavé numérique. Il est Bluetooth et peut se jumeler avec trois appareils simultanément, ce qui peut être pratique si vous avez plusieurs Mac ou un iPad, par exemple. Cherry est une marque allemande réputée pour la qualité de ses claviers, et il est a priori fiable et solide. Le seul point qui peut être considéré comme un défaut est l'absence de connexion en USB : il fonctionne uniquement en Bluetooth. Petit avantage sur le modèle Apple, la batterie ne devrait pas gonfler : il fonctionne avec deux piles AAA.
Il fait illusion sur un bureau. Image Cherry.
Si vous tenez absolument à faire l’acquisition d’un clavier Apple, sachez que le Magic Keyboard de base - celui sans TouchID - est en promotion à 91 €, soit une réduction de 28 €. Hélas, le modèle avec TouchID ne fait jamais l’objet d’offres spéciales. Enfin, la Magic Mouse en USB-C est disponible à 65 €, soit une remise de 20 € sur son prix public.
La gamme iPhone 17 a apporté du neuf sur la caméra frontale de l’iPhone, qui embarque désormais un capteur grand angle évitant de devoir tourner sa main pour prendre des selfies de groupe. La Dynamic Island n’a pas disparu, mais pourrait être plus discrète l’année prochaine. Selon le fuiteur Digital Chat Station, Apple travaille sur une manière de la remplacer par un simple petit trou pour la caméra frontale.
Apple utiliserait pour cela la technique HIAA (hole-in-active-area). Développée par Samsung et d'autres fabricants d'écrans, elle consiste à percer avec précision un petit trou dans la zone active des pixels à l'aide d'un laser afin d'obtenir une ouverture ultra-compacte.
Difficile de savoir ce que cela donnera de manière concrète, le message du fuiteur restant assez vague. Il affirme que la « forme de l’écran changera », sans s’avancer. On ne sait pas s’il sous-entend que la caméra changera d’emplacement, ou plutôt que la Dynamic Island sera plus petite. Il ne fait pas non plus mention d’un éventuel Face ID sous l’écran. Certains autres fuiteurs voient une disparition de l’encoche pour 2027 et l’iPhone des 20 ans, avec une simple réduction de la taille pour 2026.
Ce ne serait pas la seule amélioration : la caméra passerait de 18 à 24 mégapixels. C’est tout du moins ce qu’affirme un rapport de JP Morgan vu par MacRumors. La rumeur avait déjà circulé pour les modèles de cette année, mais ne s’est finalement pas concrétisée. Un tel changement devrait permettre de prendre des selfies plus détaillés, tout en améliorant le mode Portrait. Le premier iPhone pliable attendu pour l’année prochaine ne serait pas la cinquième roue du carrosse et embarquerait lui aussi ce nouvel objectif. Les iPhone 17e et 18e garderaient de leur côté une caméra classique de 12 Mpx.
Digital Chat Station a également avancé une théorie assez farfelue : Apple s’inspirerait du design transparent des téléphones de Nothing pour ses futurs iPhone 18 Pro. Il avait déjà annoncé que les smartphones auraient un dos « légèrement transparent ». Cela semble gros, mais après tout, Apple a bien recruté le designer logiciel en chef de Nothing au début de l’été…
Lors de notre test du premier modèle de Fire TV Stick sous Vega OS (le Fire TV Stick 4K Select), nous avons noté que le nouveau système empêchait le sideloading, c'est-à-dire la possibilité d'installer une application sans passer par le magasin en ligne. Une solution qui a un intérêt précis pour les utilisateurs, ne soyons pas hypocrites : les apps qui donnent accès à des services de streaming illégaux, souvent appelés IPTV, s'installent habituellement de cette manière.
Pour certains, l'expérience ultra-cinématographiques se fait sans payer. Image Amazon.
Si le sideloading reste possible sur les modèles qui fonctionnent sous Fire OS (basé sur Android), Amazon a décidé de prendre le taureau par les cornes : la société a indiqué qu'elle allait bloquer les applications considérées comme illégales, essentiellement — justement — celles qui donnent accès à des services dits IPTV. Amazon a indiqué au journal The Sun que ce blocage allait être mis en place avec ACE (Alliance for Creativity and Entertainment), une alliance spécialisée dans la lutte contre le piratage.
Une tentative probablement vaine
Si Amazon tente de rassurer ses partenaires en bloquant le sideloading sur son nouveau système d'exploitation et en tentant de bloquer les apps sur les autres appareils, c'est probablement une bataille perdue d'avance. En effet, les malandrins qui proposent les services de streaming illégaux n'auront qu'à développer une nouvelle version, légèrement différente, pour outrepasser le blocage d'Amazon. Et il suffira aux clients de charger la nouvelle app.
Le piratage ne se limite pas aux Fire TV Stick. À gauche, le jeu prétexte. À droite, la vraie nature de l’app. Image iGeneration.
C'est quelque chose de très visible chez Apple : malgré une validation de l'App Store qui ne doit normalement pas laisser les apps illégales, elles se retrouvent (très) régulièrement dans le top de l'App Store. Et même si Apple supprime les apps du magasin en ligne, elles restent souvent fonctionnelles chez les clients. Et de nouvelles versions plus ou moins bien camouflées arrivent régulièrement.
Meta compte bien noyer ses utilisateurs sous les contenus générés par IA et a lancé aujourd’hui son flux Vibes sur le Vieux Continent. Disponible via l’application Meta AI, il permet de consulter un équivalent de TikTok constitué uniquement de vidéos artificielles. C’est le premier service du genre à arriver en France, le Sora d’OpenAI étant pour l’instant réservé à une poignée de pays aux États-Unis et en Asie.
Images iGeneration
Initialement lancée comme un utilitaire pour les Meta Ray-Ban, l’app Meta AI ressemble désormais plutôt à une sorte de ChatGPT. L’onglet principal permet de papoter avec l’IA, de lui demander de générer des images ou d’en retoucher. Un nouvel onglet « Vibes » a fait son apparition depuis la dernière mise à jour, qui prend la forme d’un fil de vidéos infini… et toutes créées par IA. Meta explique qu’elles viennent « de créateurs et de communautés » et que le fil deviendra « de plus en plus personnalisé en fonction de vos intérêts au fil du temps ».
Si le concept vous semble bancal, c’est encore pire à l’essai : la qualité des vidéos est très moyenne pour un résultat moins intéressant que Sora. Il s’agit simplement d’un robinet de vidéos sans queue ni tête, parfois doublées par IA, souvent juste accompagnées de musiques. Des animaux qui dansent, des courses poursuites en voiture, des robots qui marchent sur un fond musical… Du slop infini visant simplement à surprendre, qui reste heureusement assez peu réaliste.
Il est possible de « remixer » les vidéos vues, par exemple pour y ajouter des objets ou changer l’emplacement. Une dimension sociale est également présente, avec un système de profils auxquels on peut s’abonner, de « J’aime » et de commentaires. Il est possible de partager les vidéos via Facebook, Instagram ou les autres services de Meta.
Images iGeneration
Le concept avait été assez mal accueilli lors de son lancement aux États-Unis, beaucoup se moquant du manque d’intérêt des vidéos partagées. Sora s’en est un peu mieux sorti, sans doute grâce à son absence de garde-fous au niveau du droit d’auteur (ayant créé un petit phénomène) et à la meilleure qualité de ses vidéos. Si elles sont plus réalistes, elles sont aussi plus faciles à détourner : de nombreux articles ont relayé la présence de vidéos racistes, antisémites ou de deepfakes. Si ce flux est pour le moment réservé à l’app Meta AI, on ne serait pas surpris que Meta le porte sur ses autres plateformes dans les mois qui viennent.
Si la technologie 3G (UMTS) est en fin de vie, elle reste encore employée par beaucoup de téléphones et de smartphones. Free Mobile, qui a longtemps été raillé pour la qualité perfectible de son réseau, vient pourtant de devenir le plus gros opérateur dans le domaine de la 3G, selon l'observatoire de l'ANFR dans son édition de novembre 2025. Free Mobile avait en effet 30 116 antennes 3G en service le 1er novembre, plus que ses trois concurrents.
Free Mobile va abandonner le réseau au profit de la 4G
Cette première place est un peu particulière tout de même. La première raison, c'est que les différences entre les différents opérateurs sont faibles : Orange à 30 001 antennes, SFR en a 29 132 et Bouygues Telecom 29 842. La première place de Free Mobile n'est donc pas un énorme avantage sur ses concurrents.
Ensuite, cette première place est liée à un changement chez Orange : alors que Free a ajouté 246 antennes en novembre (70 pour SFR et 213 pour Bouygues), Orange en a supprimé 203. Sans ce mouvement qui préfigure l'abandon de la 3G, Free Mobile ne serait que second (Orange en avait donc 30 204 au 1er octobre), comme le note Allo Forfait.
Enfin, la 3G est en fin de vie et la technologie n'est plus réellement adaptée aux usages modernes. Sur le papier, elle permet encore des débits corrects (plusieurs dizaines de Mb/s en théorie, Free Mobile annonçait 21 Mb/s) mais en pratique nos smartphones passent sur la 4G et la 5G, plus rapides et plus efficaces. Les appareils purement 3G sont devenus rares, et le passage en 3G est en pratique l'équivalent d'une absence de connexion, tant les débits et les performances sont faibles par rapport aux standards modernes. La 3G reste par contre employée par certains smartphones 4G pour passer des appels, car la voix en 4G (VoLTE) n'était pas généralisée sur les premières générations.
Le dernier point, peut-être le plus important, c'est que Free Mobile a annoncé que son réseau 3G allait être abandonné. L'opérateur va continuer à proposer de la 3G, mais en passant par le réseau d'Orange et un accord d'itinérance, qui limite les débits à 384 kb/s. Dès décembre 2025, les fréquences employées pour le réseau 3G en propre de l'opérateur vont commencer à être réallouées à la 4G. Ce choix va permettre d'obtenir de meilleurs débits et une meilleure couverture en 4G, au détriment des (rares) clients qui sont encore en 3G.
Le Black Friday approche, c’est le bon moment pour acheter un écran externe accompagnant votre Mac. Plusieurs modèles sont en promo aujourd’hui, et particulièrement dans la gamme pensée pour macOS de BenQ. La version 4K 32" passe de 649,99 € à 571,31 €, soit 78 € d’économisés. La déclinaison 27" tombe de son côté à à 496 €, ce qui représente 54 € de gagnés face aux 549,99 € demandés habituellement.
Le MA270U. Image MacGeneration
Nous avions eu l’occasion d’essayer cet écran IPS 60 Hz, qui nous avait satisfait. La dalle est bonne et les finitions correctes. La connectique est suffisante avec un duo d’HDMI, un USB-A et un USB-C à l’arrière, auxquels s’ajoute un USB-A supplémentaire sur la tranche. Une app est proposée pour une bonne intégration à l’écosystème Apple. N’hésitez pas à relire notre test en accès libre pour plus de détails :
Amazon propose de son côté une remise sur le Smart Monitor M8 de Samsung. Il s’agit d’une dalle 4K 60 Hz de 32" au pied réglable en hauteur faisant également office de Smart TV grâce au système Tizen intégré. On peut donc y installer des applications de streaming comme YouTube ou Netflix, sachant qu’une télécommande est incluse. Petit bonus : il est compatible avec AirPlay. On le trouve pour 511,50 € chez Amazon, à comparer à son prix de lancement de 699 €.
Il y a aussi de quoi faire avec les écrans 5K. JapanNext commercialise un modèle très abordable à 650 €, que nous n’avons pas eu l’occasion d’essayer. Le simple mais efficace PA27JCV perd 50 € pour tomber à 749,95 €. Il est passé sur notre bureau et nous avait séduits grâce à son pied ajustable dans tous les sens et sa bonne dalle. Ceux ayant un peu plus de budget pourront se tourner vers le Philips 27E3U7903, un autre 5K 27" qui a pour lui de meilleures finitions. Sorti il y a peu, on le trouve désormais sur Amazon pour 1 089 €.
LG UltraFine 6K. Image LG
Ceux voulant carrément passer sur un écran 6K 32" sans débourser le prix d’un Pro Display XDR pourront s’intéresser à un petit nouveau de la gamme UltraFine : le 32U990A. Il s’agit d’une dalle IPS 60 Hz 6144 x 3456 pixels, LG s’est inspiré du Pro Stand d’Apple avec un joli pied ajustable à la base arrondie. Encore difficilement trouvable il y a peu, Boulanger l’a désormais en stock à son tarif conseillé de 1779,99 €.
Les Tesla contiennent de nombreuses puces, et si celles du module de divertissement sont parfois les plus mises en avant, celles employées pour l'Autopilot, elles, sont conçues en interne. Il ne s'agit donc pas de Nvidia Tegra, d'Intel Atom ou d'AMD Ryzen, mais bien de puces Tesla. Et Elon Musk aimerait produire les puces en question directement, sans passer par des fondeurs.
La carte d'une Tesla, équipée d'une puce maison.
La puce AI5, attendue dans les voitures de 2027, est gravée par TSMC, en partie à Taïwan et en partie aux États-Unis, dans l'usine du fondeur en Arizona. La puce AI6, la génération suivante, devrait être gravée par Samsung, qui a signé un gros contrat avec Tesla. Et pour la puce AI7, Elon Musk aimerait sa propre usine de production.
Le patron espère en effet construire une usine de fabrication de semi-conducteurs, a priori en partenariat avec Intel. La société américaine, qui a longtemps été le champion du domaine, a été largement dépassée par TSMC ou Samsung ces dix dernières années, mais la société croît toujours dans ses solutions, comme l'Intel 18A (équivalent du 2 nm). Même s'il faut toujours prendre les propos de Musk avec de (grosses) pincettes, il espère visiblement produire la puce AI7 dans son usine, et il a déjà trouvé un nom pour son usine : « Tesla terrafab ».
Si les déclarations de Musk ont permis au cours de l'action d'Intel de monter de 4 %, il faut rappeler que les coûts d'une usine de fabrication de semi-conducteurs sont élevés — les estimations actuelles sont de l'ordre de plusieurs dizaines de milliards de dollars — et que partir sur un partenariat avec Intel demeure risqué. Même si la société américaine semble y croire avec son processus 18A, qui va animer la prochaine génération de processeurs, elle a tout de même dû passer par TSMC pour une partie de ses processeurs récents.
Mais Elon Musk a évidemment le temps de changer d'avis avant que la production des puces en question démarre et ses promesses n'engagent que lui (et se concrétisent rarement).