Nouvel arrivage chez BundleHunt, le site qui casse les prix des applications Mac. Parmi les quarante logiciels sur l’étalage, il y a quelques noms bien connus. Le très bon BusyCal est vendu 6,99 $ HT au lieu de 49,99 $. Par rapport au Calendrier d’Apple, BusyCal a l’avantage d’être plus personnalisable, d’afficher la météo et de s’intégrer à la barre des menus.
BusyCal
BusyContacts est lui aussi à 6,99 $ au lieu de 49,99 $. C’est le pendant de BusyCal pour le carnet d’adresses. Il est plus poussé que l’application Contacts d’Apple. On peut organiser son répertoire avec des tags et afficher les activités (emails, événements…) de ses contacts, entre autres choses.
Parmi les autres promotions de BundleHunt qui valent le coup, on remarque Commander One Pro à 6 $ au lieu de 29,99 $. Ce gestionnaire de fichiers remplace avantageusement le Finder pour ceux qui cherchent des fonctionnalités avancées, comme une interface à double volet.
On peut citer aussi le petit utilitaire Batteries à 2 $ HT pour garder un œil sur la batterie de tous ses appareils ainsi que DisplayBuddy à 5 $ pour contrôler plus finement son écran externe. Pour les commandes faisant 30 $ ou plus, BundleHunt fait une remise supplémentaire de 3 $.
Apple n’en a peut-être pas terminé avec les concessions autour d’Apple Pay en Europe. Après avoir été forcée par la Commission européenne d’ouvrir la puce NFC de l’iPhone, la Pomme pourrait faire face à de nouvelles obligations dans les prochaines années.
Image Stripe
D’après Les Échos, la France et quelques autres pays poussent pour que les portefeuilles électroniques soient mieux encadrés. Actuellement, Apple Pay, Google Pay, Samsung Pay et les autres sont régulés comme de simples prestataires techniques. Le cadre de surveillance PISA n’a pas d’exigences réglementaires très strictes et n’impose pas de sanctions.
Or, dans un rapport publié fin 2024, la Banque de France notait que « le développement de certains acteurs sur les paiements par téléphone mobile (« digital wallet », tels qu'Apple Pay, Amazon Pay ou Google Pay) soulève […] des enjeux spécifiques en matière de risque opérationnel et de prévention de la fraude ou de lutte antiblanchiment. »
Les autorités françaises profitent des négociations en cours autour de nouveaux textes législatifs (DPS3 et PSR) pour proposer la création d’une catégorie spéciale de contrôle sur les portefeuilles électroniques.
Toujours d’après Les Échos, cet encadrement plus strict aurait au moins deux objectifs. D’une part, il devrait servir à garantir la sécurité de l’accès à ces services, alors qu’ils sont utilisés quotidiennement par des millions d’Européens pour faire des achats. D’autre part, il pourrait forcer les acteurs à faire preuve de transparence. Apple pourrait par exemple être contrainte de révéler les conditions qu’elle impose aux banques voulant faire partie d’Apple Pay, notamment la commission prise sur chaque transaction.
OnlyOffice gagne une amélioration intéressante, mais imparfaite, pour les utilisateurs de produits Apple qui naviguent entre plusieurs plateformes. Dans sa version 8.3, la suite bureautique open source peut ouvrir les fichiers Pages, Keynote et Numbers.
Cette nouveauté pourra dépanner pour ouvrir des documents iWork sur Windows ou Linux, mais il ne faudra pas trop lui en demander. D’après nos essais (sur Mac), l’interopérabilité est très rudimentaire. Dans un cas, OnlyOffice 8.3 a oublié une image présente dans un document .pages, quand LibreOffice a bien affiché celle-ci.
De gauche à droite : le document Pages original, OnlyOffice et LibreOffice.
Autre exemple : avec une présentation .key, OnlyOffice a omis un titre, mais LibreOffice n’a pas fait mieux sur ce point.
De haut en bas : le document Keynote original, OnlyOffice et LibreOffice.
En cas de modification, les fichiers iWork ne peuvent pas être enregistrés dans leur format d’origine, il faut en choisir un autre parmi tous ceux gérés par la suite (.docx, .pptx…).
La mise à jour apporte d’autres progrès, comme l’ajout de tampons dans l’éditeur de PDF, des nouveautés pour la collaboration et la possibilité de fusionner des formes dans toutes les applications. OnlyOffice Docs 8.3 est dès à présent disponible sur Mac, Linux et Windows. La suite bureautique est gratuite sur les plateformes de bureau ainsi que sur mobile. L’éditeur propose une version web payante.
Rester dans la course face aux États-Unis et à la Chine dans le domaine de l’intelligence artificielle. Tel est l’objectif affiché par Emmanuel Macron pour la France alors que s’ouvre aujourd’hui à Paris le Sommet pour l’action sur l’IA. Lors d'une interview réalisée le 9 février sur France 2, le chef de l’État a annoncé un total de « 109 milliards d’euros d’investissements dans les prochaines années » pour l’Hexagone.
Image francetv/MacGeneration
« C’est l’équivalent pour la France de ce que les États-Unis ont annoncé avec Stargate. C’est le même rapport », a-t-il ajouté, en faisant référence au plan d’investissement de 500 milliards de dollars sur cinq ans récemment annoncé par Donald Trump et abondé par SoftBank, Oracle et OpenAI.
La majorité des 109 milliards d’euros d’investissements privés en France concerneront des constructions de centres de données. Le plus gros projet sera financé par les Émirats arabes unis, qui mettront 30 à 50 milliards d’euros sur la table pour bâtir le plus grand « campus » européen dédié à l’IA. Ce complexe hébergera notamment un data center géant doté d'une capacité de calcul pouvant aller jusqu'à un gigawatt.
Parmi les autres programmes d’envergure, la start-up française Mistral AI va créer son propre centre de données dans l’Essonne afin « d’assurer son indépendance ». Inauguré dans les prochains mois, ce projet représentera plusieurs milliards d’euros d’investissements.
« Les data centers en France, ce n’est pas comme aux États-Unis où on utilise du pétrole et du gaz. Ce sont des data centers propres », a déclaré Emmanuel Macron, vantant la production nucléaire de la France, source de « l’énergie la plus décarbonée d’Europe. »
Si la production d’électricité n’est pas un problème — la France a battu son record d’exports nets en 2024 —, les réseaux de distribution sont, eux, sous tension. RTE, le gestionnaire du réseau public qui doit répondre à toutes les sollicitations, fait face à un embouteillage de demandes. Pour accélérer les opérations, l’exécutif a dressé une liste de 35 sites« prêts à l’emploi » pour l’intelligence artificielle.
Si vous aviez dans l’idée de faire reprendre votre ancien Mac en Apple Store pour en acheter un nouveau, bonne nouvelle : Apple a augmenté ses tarifs de reprise. La différence ne se joue que de quelques dizaines d’euros ici où là, mais mérite d’être notée.
Le tarif augmente de 10 € à 50 € selon les modèles, le MacBook standard étant celui voyant son prix de reprise le plus revu à la hausse. Ce changement restera en place jusqu’au 2 avril 2025 et ne fonctionne que pour acheter « un nouvel appareil Apple éligible ». Voici un tableau résumant les évolutions :
Valeurs de reprise au 10 février
Anciennes valeurs de reprise du Mac
MacBook Pro
Jusqu’à 895 €
Jusqu’à 885 €
MacBook Air
Jusqu’à 400 €
Jusqu’à 390 €
MacBook
Jusqu’à 135 €
Jusqu’à 85 €
iMac
Jusqu’à 330 €
Jusqu’à 320 €
iMac Pro
Jusqu’à 595 €
Jusqu’à 545 €
Mac mini
Jusqu’à 295 €
Jusqu’à 285 €
Mac Studio
Jusqu’à 1 200 €
Jusqu’à 1 190 €
Mac Pro
Jusqu’à 660 €
Jusqu’à 610 €
La reprise en Apple Store peut être pratique pour les personnes ne voulant pas s’embêter à trouver un acheteur pour leur vieux matériel, d’autant plus que le personnel de l’Apple Store peut se charger du transfert des données sur la nouvelle machine. Vous pouvez évaluer la valeur de votre appareil grâce à un simulateur proposé sur le site d’un partenaire d’Apple.
Après les coques pour iPhone, iPad, Mac, AirPods ou même Apple TV, il fallait bien que quelqu’un lance une protection pour Vision Pro. C’est ce que propose le fabricant Dbrand avec son étonnante coque « Aperture » qui ne manquera pas d’effrayer nos lecteurs trypophobes. Celle-ci a été pensée pour protéger l’écran de verre du casque tout en laissant le champ libre à ses différentes caméras.
Le site ne montre pas ce que cela donne avec les yeux du porteur affichés sur l’écran EyeSight. Image Dbrand
Ce surprenant design est justifié par le fait que Vision Pro est bardé de capteurs, et qu’une alerte apparaît lorsqu’un seul d’entre eux est obstrué. L’accessoire a été dessiné par Kyle Goodrich, ancien designer AR pour Snap dont la signature se trouve gravée sur chaque exemplaire. La construction est faite « à partir d'une injection unique de polyuréthane à haute teneur en eau » pour une coque protégeant le Vision Pro sans pour autant le rendre beaucoup plus épais. L’avantage est qu’il n’y a pas besoin d’enlever ou de remettre cette protection à chaque utilisation. Le poids n’est pas indiqué, mais on peut espérer qu'elle reste légère tant le casque a déjà tendance à tirer sur le visage.
Image Dbrand
La batterie n’est pas épargnée et dispose elle aussi d’une coque pleine de petits trous en plus d’embarquer une pince permettant de l’accrocher à sa poche. Deux couleurs sont proposées sur le site de Dbrand, à savoir noir ou orange. La protection pour casque est à 49 $ tandis que le pack avec la coque pour batterie est à 69 $. La livraison standard est offerte pour peu que vous ne soyez pas trop pressés (comptez environ deux semaines de transit vers la France).
La sonnette vidéo G4 d’Aqara est de nouveau en promotion sur Amazon. Sa fiche l’annonce à 104 €, mais à condition de cocher le coupon sur la page produit, vous pourrez l’acheter à 93,6 € au lieu de 130. Si ce n’est pas tout à fait son meilleur prix historique, c’est un excellent prix pour cette sonnette vidéo compatible avec la vidéo sécurisée HomeKit et surtout qui peut fonctionner sur piles, ce qui facilite considérablement son installation.
Image iGeneration.
Si vous avez une sonnette alimentée à votre porte, celle d’Aqara peut prendre sa place et recevoir de l’énergie par ce biais. Sinon, six piles AA suffiront pour environ six mois et si j’ai eu des problèmes au départ de ce côté, je peux témoigner que l’autonomie est désormais très correcte à condition de désactiver les fonctionnalités les plus gourmandes. Le produit peut faire office de caméra de surveillance uniquement en étant branché, il fera sinon une sonnette améliorée très efficace.
Outre l’enregistrement vers les serveurs d’Apple avec la vidéo sécurisée HomeKit, Aqara propose son propre stockage dans le cloud et on peut aussi insérer une carte microSD dans le module intérieur pour stocker les images. Avec un NAS, il est même possible d’utiliser ce stockage réseau pour transférer les images. Pour être complet, ajoutons que le fabricant a prévu une nouvelle version, mais elle ne devrait pas sortir avant quelques mois et surtout, elle sera certainement plus chère à sa sortie.
À moins de 100 €, la génération actuelle reste un excellent choix, d’autant plus si vous comptez l’utiliser dans l’app Maison. L’une des nouveautés de la prochaine version, le capteur 2K, ne sera en effet pas pris en charge par la vidéo sécurisée HomeKit.
En cette Saint-Valentin, pCloud met les petits plats dans les grands. Du 6 au 17 février 2025, l'entreprise suisse spécialisée dans le stockage en ligne propose une remise spectaculaire de 50 % sur ses offres à vie. Une occasion rare pour sécuriser ses fichiers tout en réalisant une économie substantielle.
Stocker ses fichiers en toute sécurité, sans se ruiner ni s’inquiéter d’un abonnement mensuel ? C’est ce que propose pCloud, et cette année, la Saint-Valentin est l’occasion pour franchir le pas.
Largement reconnu pour sa fiabilité et sa simplicité, pCloud offre aux particuliers et aux professionnels une solution de stockage ultra-compétitive. Cette année, son offre spéciale Saint-Valentin bouleverse le marché avec des réductions inédites :
Un paiement unique, sans abonnement ni frais cachés, garantissant un accès illimité aux fichiers en toute sérénité.
Pourquoi choisir pCloud ?
Fondé en Suisse, pCloud séduit plus de 20 millions d’utilisateurs à travers le monde. Son infrastructure de pointe repose sur des centres de données sécurisés situés au Luxembourg et aux États-Unis, garantissant rapidité et confidentialité. Une approche qui attire aussi bien les particuliers que les entreprises soucieuses de protéger leurs fichiers sensibles.
Des fonctionnalités puissantes
pCloud ne se limite pas à un simple espace de stockage. Il propose une solution complète et intuitive, adaptée à tous les usages. Sa compatibilité étendue avec Windows, MacOS et Linux facilite son intégration dans les environnements de travail les plus divers. Grâce à son application dédiée, pCloud Drive, l’utilisateur accède aisément à ses fichiers comme s’ils étaient stockés en local.
Les applications mobiles sur Android et iOS permettent quant à elles un téléversement automatique, optimisant l’espace disponible sur les smartphones. L’ensemble du service assure une synchronisation instantanée, garantissant un accès fluide et en temps réel à toutes les données, quel que soit l’appareil utilisé.
Pour sécuriser ses fichiers, pCloud intègre un système de sauvegarde automatique, offrant une protection efficace contre les pertes de données. La plateforme facilite également la collaboration grâce à des options de partage avancées, qu’il s’agisse de liens sécurisés, d’invitations à des dossiers collaboratifs ou de demandes d’archives.
Son lecteur multimédia intégré ajoute une dimension pratique supplémentaire, permettant de lire directement les fichiers audio et vidéo sans nécessiter de téléchargement préalable.
Sécurité et confidentialité
pCloud se distingue par une politique de protection des données stricte. L’utilisateur peut choisir l’emplacement de ses fichiers, entre Europe et États-Unis, selon ses préférences en matière de confidentialité. De plus, l’option pCloud Crypto (en supplément) garantit un chiffrement de bout en bout, offrant une sécurité maximale aux documents sensibles.
Un investissement durable
Dans un secteur dominé par des abonnements mensuels coûteux, pCloud adopte une approche radicalement différente. Son modèle économique repose sur un paiement unique, offrant un accès illimité et sans contraintes aux fichiers stockés. Un choix judicieux pour qui veut s’affranchir des frais récurrents imposés par d’autres services cloud.
Une opportunité à saisir maintenant
Avec cette belle remise, pCloud s’impose comme l’une des solutions les plus compétitives du moment. Que ce soit pour un usage personnel ou pro, c'est une offre alternative attrayante aux géants du cloud, sans engagement, ni dépenses superflues.
IKEA Home smart intègre depuis peu une version watchOS, ce qui rend l’app destinée à la domotique d’IKEA compatible avec l’Apple Watch. La nouveauté a été repérée notamment par NotebookCheck, mais elle n’a pas été annoncée encore par le géant de l’ameublement. Ses notes de version sont totalement inutiles, comme c’est hélas trop souvent le cas de nos jours : « Nous avons éliminé des bogues, corrigé des traductions et affiné le code ici, au siège social de l'appli IKEA Home smart, pour que tout se passe bien. » La fiche App Store ne ment pas toutefois, vous pourrez ajouter l’app à votre poignet si vous le souhaitez.
Les captures d’écran de l’app watchOS fournies par IKEA. Capture App Store.
D’après ce que l’on peut en juger sur les captures d’écran fournies par IKEA, l’app affiche une liste des pièces avec des contrôles rapides, par exemple pour y éteindre toutes les lumières. On aura aussi accès aux scènes et aux appareils individuels, de quoi contrôler la luminosité d’une ampoule connectée, par exemple. Tous ces éléments seront déjà à votre poignet si vous avez configuré la passerelle DIRIGERA dans Maison d’Apple, mais enfin, c’est une manière de plus d’accéder à la domotique IKEA et seulement elle.
watchOS 10.6 est nécessaire au minimum pour installer IKEA Home smart.
C’est les vacances (au moins pour une bonne partie de la France), et pendant que certains sont partis dévaler les pentes enneigées sur des lamelles autrefois en bois, d’autres se réchauffent auprès du clavier d’un MacBook Pro avec un bon vinyle... quelle que soit votre équipe, bienvenue dans la semaine de Gurman !
Now or Neverland
Il est attendu de pied ferme par tous ceux qui veulent un iPhone sans avoir à casser le PEL, il devrait arriver cette semaine. Qui ? Mais l’iPhone SE nouvelle génération bien sûr ! Si des doutes subsistent sur le nom qu’il prendra une fois pointé le bout de son nez, ses spécifications ne font quasiment plus aucun doute.
Ainsi, comme vu précédemment, il devrait se fournir dans les puces A18 déjà vues dans l’iPhone 16, avec fort probablement 8 Go de RAM (Cupertino a l’air de tenir obligatoirement à cette quantité pour avoir une chance de faire tourner correctement Apple Intelligence), l’obligatoire port USB-C (sinon au revoir les ventes en Union européenne), Face ID pour planter le dernier clou dans Touch ID sur iPhone, et un design rappelant fortement l’iPhone 14. Autrement dit, Mark Gurman aurait tendance à confirmer l’absence de Dynamic Island sur l’appareil, revenant à une bonne vieille encoche... de quoi être raccord avec les MacBook Pro et Air actuels, qui portent fièrement la leur.
S’il est une chose qui est prévue de longue date, et qu’il faudra tester avec attention, c’est la nouvelle puce réseau : c’est en effet sur l’iPhone SE de 4ème génération qu’Apple devrait lancer celle qui devrait remplacer Qualcomm pour toutes les communications 5G. Fera-t-elle bonne impression ? S’il paraît logique après tant d’années de développement qu’elle ne devrait pas être trop à la traîne, elle devrait cependant rester derrière la version du constructeur des Snapdragon pour le moment, à la fois dans les performances et dans les options, n’étant par exemple pas donnée pour supporter la 5G millimétrique.
Is It Now ?
Si l’iPhone SE 4 est une belle diversion, il n’empêche qu’Apple a un souci pour le moment : aucun gros projet ne semble devoir sortir rapidement des cartons, alors que tous les hits de la marque ont maintenant atteint un degré de maturité tel qu’ils ne donnent pas envie aux clients de renouveler leur appareil à chaque sortie. Ainsi a vécu et péri (Non, pas Katy... qui n’a d’ailleurs pas eu de Grammy) l’Apple Car, et les lunettes à réalité augmentée ont été mises en pause pour au moins un lustre, le temps d’y voir plus clair sur les technologies nécessaires à leur développement.
Pas d’Apple Car, pas de lunettes XR pour tout de suite... l’iPhone doit tenir le coup encore quelques temps.
L’iPhone est donc amené à tirer encore quelques temps les finances de la pomme vers le haut, et ce n’est pas forcément le plus simple des jobs : s’il compte actuellement pour un incroyable 56 % des ventes de la marque, ses ventes se tassent au point de rater les prévisions de Wall Street, et la chute en Chine est impressionnante avec 11 % de ventes en moins, largement dûes à l’absence d’Apple Intelligence sur ce marché là où les concurrents locaux s’en donnent à cœur joie.
Il faut dire que non seulement les changements apportés sont généralement de l’ordre de la légère mise à jour, et le design en lui même n’a pas changé depuis maintenant 2020 avec l’arrivée des iPhone 12. Alors certes, l’appareil a vu l’arrivée de la Dynamic Island, remplaçant avantageusement l’encoche mal aimée, est passé à l’USB-C (une bonne chose, même si quelques-uns restent nostalgiques du port Lightning), et les versions Pro ont accueilli avec bonheur le titane, allégeant ainsi l’ensemble dans la poche.
Faut-il pour autant craindre pour l’avenir une pente encore plus glissante ? Les responsables n’ont pas l’air de cet avis, si on écoute Tim Cook ou encore John Ternus, qui tient les rênes de la division iPhone : le futur est rempli de nouveautés « excitantes ». Si l’iPhone 17 Air devrait déjà relancer la hype pour les téléphones pommés, la suite selon Gurman pourrait amener quelques idées intéressantes, même si déjà vues chez la concurrence : la sortie plus qu’attendue du premier iPhone pliable, qui devrait arriver vers 2026, et d’autres gimmicks moins spectaculaires mais tout de même attirants comme la caméra selfie disparaissant sous l’écran, ou encore un affichage totalement bord à bord, éliminant le mince filet encore existant. De quoi rendre sa grandeur à l’iPhone ?
Dreamworld
Reste qu’Apple, si elle reste discrète sur le sujet, semble avoir trouvé sa voie parmi ses concurrents des GAFAM. Si nombre d’entre eux s’écharpent sur l’intelligence artificielle, où la pomme a pris un retard considérable et n’est sans doute pas amenée à lutter à armes égales avec ses camarades de jeu, et si Meta s’installe confortablement dans le domaine de la VR ou autre XR, tous ont laissé de côté un domaine : la robotique.
L’Amazon Astro. Image Amazon.
Et c’est là que l’iPhone doit tenir les rênes pour encore un bout de temps. Certes, Apple est en pleine séance de recrutement dans le domaine, avec des offres d’embauche promettant de « travailler avec une petite équipe d’ingénieurs et de scientifiques talentueux et hautement qualifiés pour apporter de nouvelles expériences aux produits Apple », mais ce n’est que le tout début de la route, qui est encore longue.
La pomme a déjà montré une partie de ses avancées récemment, et ce n’est que le début. Ainsi Cupertino prévoit de dériver de celle-ci un nouvel appareil domotique prévu en 2027, qui remplacerait la tête de lampe par un écran d’iPad, et la base par des haut-parleurs intégrés.
L’Atlas de Boston Dynamics ressemble étonnamment au Mav1s de Love and Monsters. Image Love and Monsters/Netflix.
Mais le gros du sujet pour Apple pourrait bien être la création future d’un robot humanoïde, tel celui présenté en 2024 par la toujours prolixe Boston Dynamics (il ne vous rappelle pas le Mav1s de Love and Monsters d’ailleurs ?). Il ne faut cependant pas s’attendre à une présentation dans les mois, ni même les années à venir, cette recherche étant menée sur le très long terme, tant les barrières à franchir semblent énormes : intégrer une personnalité unique dans l’appareil, lui donner des mouvements solides et sans erreur possible, qu’il ait une autonomie décente, que les sécurités soient infaillibles... beaucoup d’obstacles à surmonter, qui prendront beaucoup de code, de nuits blanches et d’argent à l’équipe. Souhaitons juste à ce projet qu’il ne finisse pas comme l’Apple Car.
Seeing is Believing
Dans un futur bien plus proche devrait sortir rapidement la première beta pour iOS 18.4. Les éléments qui la composent sont bien connus, à savoir l’arrivée d’Apple Intelligence dans les apps tierces, et surtout les premières grosses modifications au comportement de Siri, lui permettant d’ajuster ses réponses suivant l’activité en cours à l’écran, que ce soit dans les apps d’Apple ou celles de développeurs tiers. Attention, ce n’est pas pour autant que Siri va être boosté à l’IA et devenir l’équivalent de ChatGPT : Apple est très loin d’en être à cette étape, qui devrait intervenir au plus tôt avec iOS 19. De la même façon, n’attendez pas les premières beta d’iOS 18.4 avec la certitude d’une ouverture directe à l’Union européenne : Apple a indiqué avril pour l’arrivée d’Apple Intelligence en UE, et elle pourrait très bien laisser les vannes fermées, ne serait-ce que pour des raisons légales, jusqu’à cette date.
Power and the Passion
Apple semble donc partie dans une période de transition plus longue qu’elle ne l’avait apparemment prévu au départ. Est-ce pour autant la fin des haricots ? Bien sûr que non. De nombreuses choses sont à venir, et si les plus gros projets nécessiteront encore quelques temps avant de donner de beaux et juteux fruits, le pommier n’est pas en hibernation pour autant : il fourmille de possibilités, attendant juste le bon moment pour éclore. Il faut juste attendre patiemment avant de croquer la pomme.
Amazon fait une réduction significative sur une station de recharge sans fil Belkin intéressante. La station BoostCharge Pro est en promotion à 29,99 € au lieu de 79,99 € dans sa version noire. La version blanche est quant à elle à 46,29 €.
Belkin BoostCharge Pro. Image iGeneration.
À gauche figure un chargeur Qi2, une norme qui permet, comme le MagSafe, de recharger un iPhone 12 et ultérieur à une puissance de 15 W ainsi qu’un alignement parfait grâce à des aimants. Le module Qi2 est surélevé, de telle sorte que l’iPhone s’y colle parfaitement, y compris avec une coque.
L’emplacement légèrement creusé à droite est un chargeur Qi de première génération. Limité à 5 W, il se prête surtout à des AirPods, même si rien n’empêche d’y poser un second téléphone pour les plus patients. Une petite LED blanche signale le bon fonctionnement du chargeur Qi quand un appareil est placé dessus. Rien de tel pour le Qi2, qui n’en a pas vraiment besoin avec son alignement magnétique.
Belkin BoostCharge Pro. Image iGeneration.
La station dispose en plus d’un port USB-C sur le côté qui permet de charger un troisième appareil à l’aide d’un câble ou d’un adaptateur (non fourni). La puissance de ce port n’étant que de 5 W, il est surtout destiné à de petits appareils, comme des AirPods ou une Apple Watch.
Le produit est livré avec un adaptateur secteur de 30 W et un câble USB-C vers USB-C de 1,5 m, ce qui évite d’avoir à repasser à la caisse si on a épuisé son stock d’accessoires.
Nous avions testé cette station au moment de sa sortie l’année dernière. Sans rien dessus, elle consomme 0,35 W, ce qui est presque négligeable. Sur le plan de la fabrication, le poids (312 g) et les patins antidérapants font qu’elle reste assez bien en place.
On peut charger un troisième appareil grâce au port USB-C sur le côté (chargeur Apple Watch non fourni). Image iGeneration.
La qualité du plastique déçoit en revanche : après seulement quelques jours d’utilisation, de fines marques sont apparues à la surface de la station dans sa version noire. Ces marques se voient plus ou moins en fonction de la lumière. La version blanche est peut-être moins sensible à cela. Mais à 29,99 €, c’est une bonne affaire si vous voulez charger rapidement votre iPhone à plat ainsi que vos AirPods et éventuellement un troisième appareil.
Plusieurs promotions sont en compétition sur les Apple Watch Ultra 2 et, pour le coup, elles concernent aussi la version noire du boitier en titane, lancée à l'automne dernier.
Chez Boulanger, qui s'est mis à des réductions permanentes, il y a toujours des modèles (titane naturel) à 789 € au lieu des 899 € de l'Apple Store. C'est déjà une bonne remise. Chez Amazon, les prix sont descendus à 799 € sur plusieurs variantes comme celles-ci en titane naturel et bracelet Boucle Trail bleu, titane noir avec un Boucle Alpine Vert ou avec le bracelet Océan. Ce n'est pas exhaustif.
Image Amazon.
La palme du meilleur prix revient à la Fnac qui cumule ce tarif promotionnel de 799 € avec une opération pour les adhérents Fnac+. À raison de 10 € reversés sur la cagnotte pour chaque tranche de 100 €, on peut récupérer 70 € (qui doivent être dépensés sous 30 jours). Les boitiers en titane noir sont de la partie, tel celui-ci avec un bracelet Boucle Trail ou cet autre, plus cher à 899 € (et 80 € rétrocédés) du fait de son bracelet Milanais.
Quelle télécommande utilisez-vous avec votre Apple TV ? La question peut paraitre surprenante étant donné que le boîtier vient toujours accompagné d’une zappette, mais vous préférez peut-être en utiliser une autre. Les anciennes télécommandes de Cupertino peuvent toujours servir avec les Apple TV récentes, même s’il faut faire une croix sur Siri — mais est-ce un mal ?
De gauche à droite : Apple Remote blanche, Apple Remote aluminium, Siri Remote de 1re génération (et sa seconde version avec un cercle blanc autour du bouton Menu), Siri Remote de 2e génération et Siri Remote de 3e génération (USB-C).
Si aucune télécommande Apple n’a trouvé grâce à vos yeux, vous avez peut-être opté pour un modèle très différent. Depuis des années, Apple autorise ses partenaires à livrer des zappettes spéciales à leurs clients. Cela a commencé avec Salt en Suisse et s’est poursuivi avec Free en France, notamment. On trouve ces télécommandes tierces conçues spécifiquement pour l’Apple TV chez certains revendeurs.
Mise à jour le 10 février — Apple a finalement retiré KayakTime… mais l’App Store n’est toujours pas débarrassé des contenus illicites. Exam Assis, qui se fait passer pour une application scolaire, renferme les mêmes films et séries piratées. C’est la sixième application gratuite la plus téléchargée sur l’App Store actuellement. Le jeu du chat et de la souris continue…
Exam Assis, une autre app qui cache du contenu illicite. Image iGeneration.
Article original publié le 8 février — Une nouvelle application iPhone illicite est passée entre les mailles du filet d’Apple. Contrairement à ce que son nom et sa description indiquent, KayakTime n’est pas une application destinée aux passionnés de kayak. Après l’installation, cette app révèle un service de streaming illégal.
Application KayakTime. Image iGeneration.
Ce n’est pas la première fois, ni sûrement la dernière, qu’une application de piratage parvient à se faufiler sur l’App Store. Ces derniers mois, nous avions repéré entre autres Univer Note, Micros Habits ou Salan Rice qui renfermaient le même contenu illicite. Mais cette fois, KayakTime est carrément parvenu à devenir l’application gratuite la plus téléchargée de l’App Store, sans que cela n’alerte l’équipe de validation. Maintenant qu’elle est médiatisée, ses heures sont comptées.
Nous avions mené une petite expérience avec deux anciennes applications pirates. Au moment de leur présence sur l’App Store, nous avions signalé à Apple Micros Habits et Univer Note en utilisant le formulaire dédié. Nous avons reçu une réponse près de trois mois plus tard. Les deux apps avaient été supprimées entre temps du fait de leur médiatisation.
Près de trois mois après notre signalement, Apple se penche sur le cas d’une application pirate (déjà retirée de l’App Store depuis des semaines). Image iGeneration.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Alors qu’il vient tout juste d’avoir 18 ans, l’iPhone s’encanaille avec sa première application pornographique. C’est la boutique alternative Alt Store qui lui a fait ce drôle de cadeau et ça ne plait pas du tout à Apple. Cette application est-elle un véritable scandale, comme s’en émeut Apple ? On en discute dans cette émission.
Dans le reste de l’actualité, Apple a lancé une nouvelle application iPhone plutôt inattendue, un projet de lunettes connectées aurait été abandonné à Cupertino et les forfaits mobiles avec plein de data sont remis en question par une agence gouvernementale.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Alors que Mistral AI a présenté une nouvelle app dédiée à son chatbot sobrement appelé « Le Chat », voilà qu’une nouvelle fera plaisir aux fans d’intelligence artificielle aux couleurs locales.
Free annonce que dès le 10 février, ses abonnés (que ce soit le forfait à 20 € comme celui à 2 €) pourront profiter de 12 mois d’accès gratuit à la version Pro, normalement proposée à 17,99 € par mois. Cette version déverrouille l’accès à un nombre illimité de requêtes (dans la limite du raisonnable), au dernier modèle de langage en date, ainsi qu’à la possibilité de limiter le partage de données avec le bot et un accès à une assistance personnalisée.
Une telle annonce peut surprendre de prime abord, mais la proximité de Xavier Niel avec Mistral AI permet d’en comprendre la logique : le patron de Free fait partie des plus gros investisseurs de la start-up, ayant dès l’origine investi dans l’entreprise.
Si vous êtes tentés par l’aventure gratuite proposée par l’opérateur, faites toutefois attention à un détail : une fois la gratuité de 12 mois passée, il faudra songer à vous désinscrire vous-même de l’offre, sans quoi elle vous sera ensuite facturée au tarif en vigueur.
Alors que de nombreux pays ont déjà mis le réseau d’Elon Musk sous une certaine surveillance, voire même l’ont interdit temporairement avant de rouvrir les vannes comme au Brésil, la France par l’intermédiaire d’une plainte du député Eric Bothorel a ouvert une enquête sur le réseau X, comme le rapporte Numérama.
Je vois passer plusieurs publications qui évoquent « les auteurs du fonctionnement faussé de l’algorithme de recommandation du STAD du réseau X » . J’ai saisi par courrier simple le parquet cyber J3 à ce sujet le 12 Janvier dernier. pic.twitter.com/Qgh3yMIEGD
Selon le député, de nombreuses voix s’élèvent pour signaler une manipulation de l’algorithme du réseau social, qui permettrait de mettre en avant certains contenus plutôt que d’autres, sans préciser plus avant le type de contenu en question.
Reste que les accusations paraissent sérieuses, étant donné que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête contre le réseau social, mettant sa section J3 spécialisée dans la cybercriminalité sur le sujet. Si le délit s’avère confirmé, les contrevenants pourraient encourir une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.
Mais au-delà des risques pour les personnes physiques s’adonnant à ce petit jeu, le réseau social lui-même en tant que personne morale pourrait encourir une peine allant jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires mondial voire, s’il multipliait les infractions au DSA, se retrouver interdit en France et dans l’Union européenne.
Il est à noter que ce n’est pas la seule action en cours dans l’UE, la commission européenne elle-même ayant lancé une enquête sur X, notamment sur les comptes certifiés qui n’en ont que le nom.
Il faut dire que celle-ci promet d’être chargée en nouveautés : elle devrait entre autres étrenner une version améliorée de Siri, lui permettant de tenir compte des informations personnelles comme l’heure d’arrivée du vol d’un membre de la famille, de répondre dans le contexte de ce qui se trouve affiché à l’écran, ou encore une meilleure intégration dans les apps tierces. Mais surtout, elle devrait aussi amener la compatibilité avec de nouvelles langues, dont le français.
Est-ce à dire qu’Apple Intelligence sera enfin disponible à partir de la première beta d’iOS 18.4 en Union européenne ? Rien n’est moins sûr, les vannes devant être officiellement ouvertes en avril, Apple pourrait limiter les fonctions disponibles dans les différentes versions mises à disposition du public jusqu’à la release officielle.
Toujours est-il que selon MacRumors la première beta d’iOS 18.4 devrait arriver tout prochainement, si ce n’est la semaine prochaine avec l’iPhone SE4, au moins la semaine suivante.
Alors qu’il avait rejoint Apple en 2016, Andrew Aude avait fait les gros titres en 2023 pour avoir été viré après avoir divulgué de nombreuses informations sur les projets en cours de la pomme, au cours d’échanges par SMS sur plus de 10 000 messages avec plusieurs journalistes.
Il paraissait bien plus satisfait de ses méfaits avant d’être pincé... Capture Apple.
Apple a bien entendu porté plainte par la même occasion, et si le procès a bien eu lieu, il n’a pas été au bout. Cupertino et son ex-ingénieur ont trouvé un terrain d’entente, et même si les détails de l’accord sont inconnus, une chose a été rendue publique : les excuses de l’ex-employé, ici rapportées par MacRumors. Dans un long post sur X, le repenti bat ainsi sa coulpe :
J’ai passé environ huit ans en tant qu’ingénieur logiciel chez Apple. Durant tout ce temps, j’ai eu accès à des dossiers contenant des informations sensibles sur l’entreprise, incluant certains produits ou certaines fonctions à venir. Mais plutôt que de les garder secrètes, j’ai fait l’erreur de partager ces informations avec des journalistes traitant de l’actualité de l’entreprise. Je ne l’ai pas réalisé sur le moment, mais ce fut une profonde et coûteuse erreur. Des centaines de relations professionnelles que j’ai passé des années à construire ont été ruinées. Et ce qui fut une belle carrière comme ingénieur logiciel a déraillé, et il sera maintenant très difficile de la reconstruire. Faire fuiter ces informations n’en valait pas le coup. Je présente mes sincères excuses à mes anciens collègues qui non seulement ont travaillé sans répit sur les projets d’Apple, mais ont tout aussi durement travaillé à les garder secrets. Ils méritent mieux.
Sincères ou non, ces excuses ont un mérite : mettre en garde ceux qui seraient tentés de suivre le chemin de la fuite, tel que suivi par Andrew Aude. Car si le grand public a oublié son nom avec les années, il y a fort à parier que le petit monde de la Silicon Valley, lui, l’a gardé bien au chaud dans la liste noire des personnes à ne jamais embaucher...
Le monde GNU/Linux, et plus particulièrement le développement du noyau, n'est pas vraiment un domaine tranquille. De façon assez régulière, la liste de diffusion dédiée au développement de la partie la plus importante du système d'exploitation sert de défouloir à certains et Linus Torvalds (le taulier de la liste et le créateur de Linux) n'est pas connu pour sa diplomatie. Le dernier drama en date est lié à l'intégration de code en Rust (un langage de programmation relativement récent, finalisé il y a une grosse dizaine d'années) dans un noyau qui contient essentiellement du C (nettement plus ancien). Nous n'allons pas nous étendre sur les discussions entre les développeurs (cet article de The Register offre un bon résumé) mais sur un cas particulier, celui d'Hector Martin.
La liste de diffusion ressemble parfois à une cour de récréation et Linus Torvalds n'est pas connu pour sa patience ni sa diplomatie.
Ce développeur est assez connu, tout du moins pour ceux qui suivent l'actualité d'Asahi Linux, une distribution GNU/Linux pensée pour les Mac Apple Silicon. Hector Martin est en effet un des développeurs les plus visibles d'Asahi Linux. Et il a malheureusement annoncé dans un message de la liste de diffusion qu'il allait arrêter de travailler sur le développement du noyau, comme l'indique Phoronix. Martin serait en effet pour une intégration de Rust dans le noyau, d'autres développeurs historiques seraient contre, et les discussions un peu trop enflammées ont fini par fatiguer le développeur, qui a décidé de laisser tomber son travail sur cette section précise.
Il devrait continuer à travailler sur Asahi Linux, mais dans une optique downstream plutôt qu'upstream comme actuellement. Pour résumer rapidement, du code upstream (amont) (typiquement dans le noyau) va être employé par toutes les distributions en aval (downstream). Une modification dans le noyau va donc se retrouver dans la majorité des distributions. A contrario, du code downstream ne va pas nécessairement l'être. Dans le cas d'Asahi Linux, les modifications effectuées dans le code de la distribution sont livrées aux utilisateurs, mais ne se retrouvent pas nécessairement dans toutes les autres distributions.
Ce mouvement de la part d'Hector Martin (qui a visiblement abandonné Mastodon dans la foulée) risque donc de ralentir le développement des distributions GNU/Linux pour les Mac Apple Silicon, à cause de querelles d'ego.
Apple continue à recycler les vieilles gloires de l'App Store avec Apple Arcade, dans une démarche qui ressemble un peu à celles des développeurs de jeux vidéo qui proposent des remake modernes. Cette fois, c'est un excellent jeu qui débarque dans Apple Arcade : Doodle Jump 2+.
C'est Doodle Jump 2. Mais sans les pubs.
Nous pouvons reprendre la description que nous en avions faite en 2020, lors de sa sortie : « sauter le plus haut possible avec un petit bonhomme vert ». La principale différence entre la version 2 (toujours disponible), le premier volet et cette version 2+ vient du modèle économique. Le premier était à l'époque un jeu payant (une autre époque, et ce n'est plus le cas), le second reposait sur les publicités avec une dîme à payer pour supprimer ces dernières — 5,5 € en 2020, 3 € en 2025 — et le dernier en date repose sur un abonnement à Apple Arcade, facturé 7 € par mois. La bonne nouvelle, c'est que tous les mécanismes horripilants et les achats in-app ne sont pas présents sur Apple Arcade, ce qui améliore très nettement l'expérience ludique. Et comme Doodle Jump 2 est un excellent jeu au départ, cette version 2+ est encore meilleure.
Suite à une plainte de la SCPP (société civile des producteurs phonographiques), plusieurs outils en ligne devraient être bloqués assez rapidement par la justice. Il s'agit de plusieurs sites qui permettent de télécharger illégalement des vidéos et de la musique, mais aussi — plus étonnant — des sites qui permettent de télécharger la piste audio d'une vidéo YouTube et de la convertir en MP3.
Un exemple de site de ce type.
Les quelques sites de ce type qui sont cités dans la décision de justice permettent de récupérer de la musique en local, sans les publicités (par exemple) qui peuvent apparaître sur YouTube. C'est une solution parfois employée pour ceux qui ne disposent pas d'un abonnement à un service de streaming ou pour ceux qui veulent garder une trace de certains fichiers1. Il faut rappeler que ce n'est pas la première fois que la justice est employée pour tenter de bloquer des outils de ce type : les majors avaient tenté de bloquer l'accès au dépôt GitHub de youtube-dl, un outil open source qui permet de télécharger une vidéo YouTube en local (et donc sa piste audio) sans passer par des sites dédiés.
La décision du tribunal judiciaire de Paris date du 30 janvier 2025 et les opérateurs principaux — Free, SFR, Orange et Bouygues Telecom — vont donc devoir bloquer les différents sites dans les quinze jours.
Certaines rumeurs indiquent même qu'il existe encore des personnes qui utilisent un baladeur numérique. ↩︎
Pebble est bel et bien de retour. Le mois dernier, Google a mis en ligne le code source de cette montre connectée présentée il y a maintenant 13 ans. À peine quelques jours plus tard, son créateur Eric Migicovsky a publié un billet de blog montrant qu’il s’est d’ores et déjà mis à la tâche. Il a notamment partagé une image laissant apercevoir Pebble OS tournant sur du nouveau matériel.
Eric Migicovsky explique travailler sur un chipset Bluetooth 5.4 (nRF52840). C’est déjà une belle avancée étant donné que celui-ci prend en charge le Bluetooth Low Energy, le NFC, Thread et Zigbee. En comparaison, le Pebble original ne disposait que de Bluetooth 4.0 et affichait deux fois moins de RAM.
En plus d’Eric Migicovsky, une petite équipe travaille à la création d’une nouvelle montre. L’objectif est de proposer un accessoire à écran E ink avec une bonne autonomie, mais aussi bidouillable tout en disposant d’une interface utilisateur simple. « Il s'agira d'une Pebble, presque identique à celle dont vous vous souvenez, sauf qu'elle sera dotée d'un logiciel libre que vous pourrez modifier et améliorer vous-même », a-t-il déclaré. Le développeur a précisé s’envoler pour Shenzhen dès la semaine prochaine afin de trouver des sous-traitants et mettre sur pied ce nouveau projet.
Le billet de blog donne quelques détails pour les fans voulant filer un coup de main et développer pour PebbleOS, dont le code est désormais trouvable sur GitHub. Si le projet vous intéresse, le site RePebble permet d’être tenu au courant des futures avancées et d’un éventuel nouveau produit. Le blog d’Eric Migicovsky pourra également vous apporter quelques infos.
Attention si vous avez un vieux Mac : le Mac App Store ne fonctionne visiblement plus sur Mojave (macOS 10.14) ou les versions plus anciennes, comme High Sierra et Sierra. Ce problème a été identifié par le développeur Michael Tsai, qui indique qu’il est apparu vers le 24 janvier. Selon des témoignages partagés sur les forums d’Apple, ouvrir l’application affiche un message d’erreur.
« Une erreur inattendue s'est produite lors de la connexion. Les données n'ont pas pu être lues, car elles ne sont pas dans le bon format », indique le message. D’après les témoignages, les problèmes sont divers et varient selon la version du système. Certains peuvent accéder à la boutique, mais ne peuvent rien acheter, là où d’autres ont vu certains éléments de l’interface disparaître ou se retrouvent face à des messages d’erreur.
Pour Michael Tsai, le souci serait apparu en même temps qu’un changement dans la gestion des certificats intermédiaires de signature de reçus du Mac App Store. Apple a imposé la prise en charge d’un nouvel algorithme, dont la mise en place a été actée le 24 janvier. Les différentes plaintes ont commencé à fleurir quelques jours plus tard.
C’est un sacré problème pour les utilisateurs de vieux Mac, qui ne peuvent certes plus télécharger de nouvelles apps, mais qui sont aussi dans l’impossibilité de mettre à jour celles déjà installées ou de récupérer leurs achats antérieurs. Les mises à jour système ont pendant longtemps été distribuées sur le Mac App Store. Certains installeurs peuvent être téléchargés directement depuis le site d’Apple.
Le gouvernement britannique veut la peau du chiffrement de bout en bout. Selon le Washington Post, Apple aurait reçu pour ordre de créer une porte dérobée permettant d’accéder au contenu chiffré de tous les utilisateurs d’iCloud. Cette demande ne concerne pas la possibilité d’accéder à des comptes spécifiques : le régulateur aurait exigé l’accès à n’importe quel fichier chiffré envoyé sur iCloud par n’importe quel utilisateur à travers le monde, britannique ou non. Si elle cède à cette pression, Cupertino n’aurait même pas le droit de prévenir ses clients que leur service n’est plus entièrement sécurisé.
Crédit : Alex Ware, Unsplash
Plus précisément, le gouvernement aurait envoyé un « avis de capacité technique » basé sur la loi britannique de 2016 de l’Investigatory Powers Act visant à étendre le pouvoir des agences de renseignement locales. Sur le principe, les acteurs ayant reçu une telle demande n’ont même pas le droit de la révéler publiquement. Ils ne disposent pas non plus de moyens de jouer la montre grâce à une procédure d’appel.
La demande était sur la table depuis un moment. « Il n'y a aucune raison pour que le gouvernement britannique ait le pouvoir de décider si les citoyens du monde entier peuvent profiter des avantages prouvés en matière de sécurité qui découlent du chiffrement de bout en bout », avait déclaré Apple au parlement britannique en mars 2024 lors d’un entretien sur le sujet.
Le chiffrement de bout en bout des sauvegardes iCloud a été mis en place fin 2022 via iOS 16.2. Celui-ci n’est pas activé par défaut étant donné qu’Apple n’a pas les clefs de déchiffrement : l’utilisateur perd ses données s’il venait à oublier son mot de passe iCloud. Les utilisateurs peuvent également chiffrer leur photothèque et leurs notes.
Le Washington Post s’attend à ce qu’Apple se contente de désactiver la sauvegarde chiffrée au Royaume-Uni. Cependant, cela ne répondrait qu’à une partie du problème étant donné que le gouvernement britannique demande aussi un accès aux données d’utilisateurs d’autres pays. On peut imaginer qu’Apple fera (ou a fait) appel, les coûts liés à ce changement étant potentiellement élevés.
Cela fait des années que le gouvernement britannique veut enterrer le chiffrement de bout en bout. En 2023, Apple s’était opposé à une loi visant à ouvrir les messageries chiffrées à la recherche de contenu pédopornographique. Le service de renseignements britannique demandait un « accès exceptionnel » en 2020, tandis qu’un projet de loi cherchant à casser le chiffrement avait été déposé dès 2015.
Wacom, le fabricant de tablettes graphiques le plus connu, a visiblement une nouvelle gamme d'appareils prévue pour le début de cette année. En effet, la FCC — un organisme américain qui doit valider les périphériques qui émettent des ondes — a validé plusieurs tablettes à la fin de l'année 2024, mais elles ne sont pas encore disponibles.
Le manuel, les photos et les diverses informations techniques ne seront disponibles qu'à partir du 25 février 2025 (on peut donc s'attendre à une sortie avant cette date), mais il est assez facile de deviner les produits. Il y a d'abord trois modèles notés PTK470, 670 et 870, qui sont a priori des modèles qui vont succéder aux Intuos Pro Small (PTH460), Medium (PTH660) et Large (PTH860). Les spécifications ne sont pas connues, mais on reste sur du Bluetooth LE pour les communications. Les trois tablettes ont été validées par la FCC vers le 10 octobre 2024, comme le note Wacom et ma pomme.
La position de l'étiquette de la prochaine Intuos Pro Medium.
Le dernier produit est probablement une tablette de la famille Cintiq 16. Elle porte en effet le nom de code DTK168, alors que l'actuelle est la DTK166. On peut noter la présence d'une prise HDMI, d'USB-C et du Pro Pen 3 de la marque. Elle a été validée plus tardivement (12 décembre 2024) et il n'y a pas de date pour la sortie, les informations actuellement confidentielles seront disponibles 180 jours après la mise en ligne.
L’appli Google pour iOS a désormais un mode nuit automatique. Un ingénieur de l’entreprise a confirmé la bonne nouvelle dans un post sur X où il montre qu’un nouveau bouton a été ajouté à l’app : celui-ci va créer un mode sombre assombrissant la page, même sur les sites qui n’en proposent pas. La fonction était jusqu'à présent réservée aux testeurs du « Search Labs », mais est maintenant accessible à tous pour peu que vous preniez le temps de mettre à jour votre app.
Ici avec le site de Bloomberg, qui n’a pas de mode nuit natif.
Cette nouveauté est à aller chercher dans le menu « … » à droite de la barre d’URL : un bouton apparaît quand le téléphone est en mode sombre. Si cela fonctionne globalement bien, Google prévient que la qualité peut varier selon les sites. Les domaines ayant déjà un mode sombre intégré utiliseront celui-ci. On aurait aimé un peu plus de marge de manœuvre pour créer une liste d’exceptions sur d’éventuels sites avec des artefacts, mais c’est un bon début.
La nouveauté est pour le moment réservée à l’app Google et n’est pas disponible sur Chrome. C’est un ajout pratique que l’on aimerait bien voir arriver sur Safari. En attendant qu’Apple propose quelque chose de similaire, deux extensions permettent d’obtenir le même résultat. Noir est facturée 4 € sur iOS et 5 € sur Mac, quand Dark Reader coûte 6 € en achat unique.
dosdude1, plus habitué à la mise à jour de la RAM ou des SSD des Mac, propose une vidéo étonnante : la mise à jour de la RAM (oui, encore) d'un autoradio. C'est un modèle issu d'une Honda Accord du milieu des années 2010, qui fonctionne sous Android. La raison de cette mise à jour est simple : l'appareil n'intègre que 1 Go de RAM et cette quantité de RAM un peu faible peut provoquer des plantages de CarPlay et d'applications un peu lourdes. Dans la vidéo d'environ 45 minutes, il présente rapidement l'autoradio et se lance ensuite dans la mise à jour. Après avoir remplacé les puces de RAM, l'autoradio a démarré… mais toujours en indiquant 1 Go de RAM. Il a fallu modifier le firmware (et déplacer quelques résistances sur la carte mère) pour réellement activer la mémoire, mais la manipulation a fonctionné, ce qui devrait permettre d'éviter les plantages de CarPlay. La mémoire libre au démarrage passe en effet d'environ 200 Mo à à peu près 1,2 Go.
Leica continue à s'attaquer à l'iPhone, après une application photo dédiée sur abonnement (Leica LUX). Cette fois, la société allemande propose une poignée MagSafe pour amener une prise en main un peu ergonomique à l'iPhone. La poignée LUX Grip se fixe à l'iPhone en MagSafe (un iPhone 12 est donc obligatoire, a minima) et communique en Bluetooth avec le smartphone.
La poignée en action. Image Leica.
Elle est équipée d'une batterie rechargeable en USB-C et (surtout) d'un bouton de déclenchement mécanique à deux étapes. Elle propose aussi un pas de vis pour la fixer sur un trépied. La poignée ne fonctionne qu'avec l'application LUX et elle est vendue à un prix très Leica : 330 $.
La poignée permet différentes positions. Image Leica.
La marque propose aussi une pochette de transport pour la poignée qui intègre un emplacement pour un AirTag, une bonne idée. Elle est vendue 60 $.
Grosse mise à jour pour LibreOffice, la suite bureautique libre qui a adopté une nouvelle numérotation calendaire depuis l’année dernière. LibreOffice 25.2 (pour février 2025, donc) bénéficie d’améliorations dans tous les domaines. Sur Mac en particulier, tous les documents peuvent maintenant être prévisualisés avec Coup d’œil (Quick Look).
Dans le Finder, après avoir sélectionné un document, un appui sur la barre Espace affiche un aperçu du fichier. Cet aperçu est également disponible directement avec certaines présentations du Finder (mode colonne ou galerie). En fait, on pouvait déjà faire un Coup d’œil sur les fichiers texte .odt car macOS les gère nativement, mais pas sur le reste. LibreOffice 25.2 ajoute une extension pour tous les autres types de document (.ods, .odp, .odg…).
Sans prise en charge de Coup d’œil à gauche, avec à droite. Image MacGeneration.
D’après nos premiers essais, là où Coup d’œil se contentait d’afficher une icône générique, on a maintenant un aperçu du document… mais cet aperçu est très étriqué. On voit seulement une petite partie du document en basse résolution. On est loin des aperçus fidèles disponibles pour les PDF ou les documents .pages. La prise en charge de Coup d’œil est peut-être amenée à s’améliorer.
Sans prise en charge de Coup d’œil à gauche, avec à droite. Image MacGeneration.
Cette nouvelle fonctionnalité devrait être activée par défaut après l’installation de la mise à jour. Si elle ne l’est pas, rendez-vous ici pour activer les extensions correspondantes : Réglages Système > Général > Ouverture et extensions > Coup d’œil > LibreOffice.
À part cela, LibreOffice 25.2 comprend des dizaines d’améliorations en matière d’interface, d’interopérabilité, d’accessibilité ou encore de fonctionnalités. Une nouvelle fonction permet notamment de supprimer toutes les données personnelles associées à un document (nom de l’auteur, heure de l’édition…).
Si vous cherchez une Apple Watch à bon prix, Amazon Italie est une bonne option : la plateforme propose ce matin des ristournes sur la récente Series 10 ainsi que sur la version SE 2. Cette version d’entrée de gamme avec boîtier 40 mm est vendue 200,59 € chez nos voisins italiens. Cela représente 49 € d’économisés par rapport à ce qu’en demande l’Apple Store, sachant que la livraison est incluse dans le prix. L’accessoire est disponible avec un bracelet Sport en taille S/M ou M/L. Si vous voulez un boîtier 44 mm, il vous faudra débourser 230,12 € pour le même modèle également proposé en deux tailles de bracelet. Notons que les tarifs évoluent entre la fiche produit et le panier le temps d’ajuster la TVA française.
Apple Watch SE de 2e génération. Image WatchGeneration
Et l’Apple Watch Series 10 ? La version 42 mm est affichée à 377,67 €, ici aussi en noir avec un bracelet Sport. La déclinaison 46 mm revient de son côté à 397,37 € au lieu de 479 €. Cela représente respectivement 71,39 € et 81,63 € de moins que les tarifs officiels français. Différents coloris sont proposés pour les deux : on peut la trouver en finition Lumière stellaire, avec une boucle Sport, un bracelet bleu… Pensez à vérifier que la taille du boîtier et du bracelet correspondent bien avant de valider votre panier.
Il est possible de commander avec votre compte Amazon français. Les différents produits sont vendus et expédiés par Amazon Italie. La livraison est généralement annoncée sous moins d’une semaine.
Avec la montée en flèche du télétravail, la question de la sécurité des données est sur toutes les lèvres des professionnels. Travailler à distance signifie souvent se connecter à des réseaux peu sécurisés et exposer ses informations sensibles à des risques que l'on préfère éviter. Heureusement, il existe une solution efficace : le VPN !
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Sécurité des données et télétravail, un enjeu majeur
Lorsque vous travaillez à distance, vous êtes souvent amené à utiliser des réseaux publics ou partagés, qui peuvent être des cibles faciles pour les cybercriminels. Un VPN crée un tunnel sécurisé entre votre appareil et Internet, chiffrant toutes les données qui transitent. En gros, même si quelqu'un arrive à intercepter vos données, il ne pourra pas les lire.
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Des connexions réseau sécurisées
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Anonymat et protection de la vie privée au rendez-vous
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Si vous n’avez pas assez de ChatGPT, Poe, Claude ou Deepseek sur votre iPhone, bonne nouvelle : les Français de Mistral viennent eux aussi de lancer leur app iOS. Baptisée Le Chat, celle-ci permet de papoter avec le chatbot depuis une app native et sans avoir à passer par son navigateur. Le programme est proposé sur iOS comme Android.
L’app fonctionne sans compte, mais l’utilisateur est rapidement invité à s'en créer un pour accéder à certaines fonctions, comme l’envoi de documents. En plus des discussions habituelles, le modèle peut également chercher sur le net ou générer des images. L’app a été optimisée pour iPhone et iPad, mais ne tourne pas sur visionOS ou sur les Mac M1 (il faudra passer par le site web). Elle a l’avantage de fonctionner sur des appareils anciens, étant donné qu’elle ne demande qu’iOS 15.1.
S’il n’est pas nécessaire de sortir la carte bleue pour l’utiliser, Mistral propose un abonnement à 17,99 € (le site indique 14,99 €, mais les prix sont hors taxes) par mois pour accéder à quelques fonctions en plus, comme un nombre de messages illimité ou la possibilité de désactiver le partage de ses données. Notons que les étudiants peuvent en profiter pour 5 € par mois.
La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a publié son projet pour le changement à venir des heures creuses en France. On savait que ce programme introduit dans les années 1960 allait changer, cette publication donne quelques détails supplémentaires, sans tout dévoiler. Il faut dire qu’il n’y aura pas qu’un seul programme pour tous les clients français, loin de là : comme c’est le cas aujourd’hui et d’autant plus à l’avenir, les horaires où l’électricité est moins chère varieront localement, en fonction de la production et de la demande des environs.
Quelques règles communes ont toutefois été définies. L’objectif est d’adapter le concept à une époque où les énergies renouvelables sont de plus en plus courantes et où les usages évoluent, la CRE citant notamment le développement du télétravail pour justifier le changement. Un gros bloc d’heures creuses la nuit n’a plus forcément de sens et à l’inverse, l’après-midi est une période de forte production l’été grâce à l’énergie solaire. De ce fait, la commission a défini deux périodes où les huit heures creuses quotidiennes ne pourront plus être placées : de 7 h à 10 h puis de 17 h à 20 h en hiver, et de 7 h à 9 h puis de 18 h à 23 h en été.
Ce graphique présente les périodes où on pourra garder des heures creuses (vert) et celles où il ne sera plus possible d’en avoir (bleu). Tous les clients qui ont des heures creuses sur les périodes bleues devront changer. Image CRE.
Si vous avez actuellement des heures creuses sur ces périodes interdites, vous aurez forcément un changement de votre planning. Pas de panique toutefois, la progression ne se fera pas du jour au lendemain et elle sera même très progressive. Les premiers changements débuteront en novembre 2025 et ils s’étaleront jusqu’à la fin de l’année 2027, plus de deux ans pour basculer les millions de foyers concernés. Chaque foyer sera prévenu par son fournisseur d’énergie (ils recevront l’information six mois avant le changement et sont tenus de prévenir leurs clients au minimum un mois avant) et la modification sera effectuée à distance pour tous ceux qui ont un compteur Linky.
La CRE précise que ces changements vont concerner 11 millions de foyers en France hexagonale (la Corse et les DOM-TOM sont gérés différemment). Seuls ceux qui sont abonnés à une offre avec l’option heures creuses et qui ont des horaires sur les périodes où elles ne sont plus autorisées seront touchés, ce qui exclut de fait la majorité des foyers. Environ 40 % ont opté pour les heures creuses, les 60 % de foyers restants ont soit un tarif dit Base (où le prix du kWh est fixe toute la journée), soit un abonnement spécifique qui prévoit un tarif différent le week-end ou encore des heures « super creuses ». Les foyers avec l’option Tempo sont dans cette catégorie aussi et à ce titre, ils ne seront pas concernés et conserveront un unique bloc nocturne, de 22 h à 6 h.
Sur les 14,5 millions de foyers abonnés aux heures creuses « classiques », 3,5 millions ont un programme d’heures creuses qui correspond à la nouvelle grille et aucun changement ne sera nécessaire. Pour une partie d’entre eux, les heures creuses resteront même uniquement la nuit, car elles sont toutes contenues dans la période autorisée. Tous les autres auront un changement avec découpage des heures creuses et l’ajout d’un bloc de deux à trois heures entre 11 et 17 h.
La CRE a choisi de conserver cinq heures creuses la nuit, notamment pour permettre aux propriétaires de voitures électriques de charger suffisamment pour le lendemain. Image CRE.
La CRE a publié une foire aux questions destinée aux particuliers et qui évoque les deux appareils qu’on alimente le plus facilement en heures creuses : le chauffe-eau et une voiture électrique. Pour le premier, les contacteurs heures creuses qu’on installe en général en même temps que l’appareil s’adapteront automatiquement puisqu’ils récupèrent l’information fournie par le Linky. Le chauffe-eau travaillera deux fois par jour au lieu d’une seule comme aujourd’hui, mais bénéficiera des mêmes huit heures de chauffe, cela ne devrait ainsi rien changer.
Pour la voiture, c’est un petit peu plus compliqué, car tout dépend du modèle et de la vitesse de charge. Dans le pire des cas, avec une prise standard et une charge à 8A (le maximum autorisé dans ce scénario), on récupérera environ 9 kWh en cinq heures, ce qui serait suffisant pour rouler à la louche 50 à 70 km avec ma voiture, très efficiente. Si cela ne suffit pas, la commission ne peut que le reconnaître dans sa FAQ, il faudra investir : une simple prise renforcée peut permettre de doubler la puissance de charge et suffira probablement pour la majorité des usages quotidiens. Sinon, une borne pourrait en effet devenir obligatoire, là où huit heures de charge nocturne pouvaient suffire.
Une fois ce premier changement terminé, la CRE envisage de modifier de nouveau les règles en ajoutant davantage d’heures creuses dans la journée, voire en augmentant le nombre d’heures creuses par jour. Cela dépendra de l’évolution de la production électrique, mais si le solaire occupe une place de plus en plus importante dans le mix français, ce serait logique que l’électricité soit la plus abondante et ainsi la moins chère au cœur de la journée et non plus en pleine nuit. Le changement n’aurait pas lieu avant 2028 au plus tôt, alors on a le temps de voir venir et surtout, pour la majorité des foyers concernés, de s’habituer aux heures creuses dans la journée.
Sonos avait imaginé une petite enceinte MagSafe pour l'iPhone avant de finalement abandonner l'idée. D'après les images vues par The Verge, les prototypes de cet accessoire faisaient penser à l'ancienne batterie MagSafe d'Apple, en plus épais.
Il y a déjà de tels produits sur le marché, comme le BoomCan de Scosche ou le D3 Liddle Speaker, tous deux vendus une vingtaine de dollars. À l'instar de ces accessoires, Sonos aurait utilisé le Bluetooth pour le conduit audio (le MagSafe n'étant pas prévu pour) plutôt qu'une liaison Wi-Fi trop gourmande pour la batterie.
La BoomCan de Scosche. Image Amazon.
Sonos imaginait exploiter les technologies audio de la société Mayht (qu'elle a achetée) et qui ont trouvé à s'exprimer dans la nouvelle barre de son Arc Ultra. Cette petite enceinte aurait pu se distinguer des autres produits similaires, pas chers, avec une qualité audio supérieure.
Le projet a été finalement rangé dans un tiroir, du fait d'obstacles techniques, d'un potentiel commercial jugé discutable et d'une cible de clients trop étroite (on peut supposer que le prix aurait été dans les niveaux élevés de Sonos).
Le nouvel iPhone SE, de quatrième génération, pourrait être lancé la semaine prochaine, prévient Mark Gurman. Son entrée sur scène pourrait être assez simple, précédée d'un simple communiqué de presse. Le téléphone serait commercialisé plus tard dans le mois.
iPhone 14. Image iGeneration.
Aux États-Unis, les stocks de l’actuel SE auraient fondu, signe possible d'un renouvellement imminent. En Europe, le SE n'est plus vendu chez Apple depuis la fin de l'année du fait de son absence de port USB-C. La place est encore chaude.
Ce nouvel SE (le journaliste de Bloomberg n'emploie pas le nom de 16E qui a circulé) pourrait avoir été conçu sur la base d'un design d'iPhone 14 (Face ID se généralisant désormais dans la gamme des iPhone) mais avec un seul objectif au dos et équipé d'un processeur A18.
La vraie grande nouveauté pourrait être à l'intérieur, avec l'utilisation pour la première fois d'un modem cellulaire développé par Apple et visant, à terme, à déloger ceux de Qualcomm. La principale inconnue est son placement tarifaire.
D’autres produits pourraient suivre prochainement. Mark Gurman note que les stocks d’iPad Air et de MacBook Air sont en baisse dans certains Apple Store. Une révision de ses deux appareils est attendue pour ce début d’année. Ils gagneraient chacun une puce M4.
Les musiciens connaissent tous le MIDI, une norme qui permet de transmettre des informations entre des instruments et des périphériques (comme des ordinateurs), apparue en 1983. La version 2.0 de cette norme, officialisée en 2020, va être prise en charge dans une prochaine version de Windows 11, alors que macOS, iOS ou Android (depuis la version 15) acceptent déjà la norme.
Dans son post de présentation, Microsoft explique que le MIDI 2.0 va être totalement pris en charge, ce qui est le cas avec macOS depuis macOS Ventura. Le pilote ne provient pas directement de chez Microsoft, mais a été conçu par AMEI (Association of Musical Electronics Industry, une société japonaise).
Le MIDI 2.0 a amené de nombreuses nouveautés, qui améliorent largement le protocole série des années 80. La principale est que le MIDI 2.0 est bidirectionnel : avec la version classique du MIDI, deux câbles sont nécessaires pour la connexion, un en entrée et un en sortie. Le MIDI 2.0 est bidirectionnel, ce qui simplifie largement la mise en place. Au lieu des grosses prises DIN 5 (parfois remplacées par du Bluetooth ou de l'USB), le MIDI 2.0 se base généralement sur de l'USB (d'autres technologies sont possibles), avec une latence plus faible, la possibilité de prendre en charge bien plus d'instruments et une configuration plus simple grâce à des fichiers JSON. Le MIDI 2.0 reste compatible avec l'ancienne norme MIDI, étant donné le grand nombre d'instruments et de périphériques compatibles.