Apple commence à préparer le Swift Student Challenge, son évènement visant les jeunes développeurs. L'entreprise vient d’annoncer qu’elle accepterait les projets du 6 février 2026 au 28 février. Les résultats sont traditionnellement dévoilés dans la foulée de la WWDC.
Comme chaque année depuis 2020, le but de ce concours est de motiver les étudiants à développer une app originale à l'aide de Swift Playground et de Xcode. Les conditions devraient être les mêmes qu’en 2024, à savoir 350 gagnants dont 50 invités à Cupertino pour rencontrer les équipes d’Apple. Tous avaient remporté un an d’abonnement au programme développeur d’Apple ainsi qu’un coupon de réduction pour un examen de certification.
Sur son site, Apple affirme que les gagnants « seront sélectionnés parmi les candidatures qui font preuve d’excellence en matière d’innovation, de créativité, d’impact social ou d’inclusivité ». Une page en français permet d’obtenir toutes les infos, comme les critères d’éligibilité. En France, il est nécessaire d’avoir plus de 15 ans et d’être inscrit gratuitement en tant que développeur ou développeuse Apple.
L’app devra fonctionner entièrement en mode hors-ligne et être intégralement en anglais. Les projets de groupe ne seront pas pris en compte. Il est possible d’inclure du code tiers sous licence open source et des images ou des sons appartenant au domaine public, pour peu qu’ils soient correctement mentionnés. Les programmes doivent avoir été conçus avec Swift Playground 4.6 ou Xcode 26. Les conditions générales complètes sont disponibles à ce lien.
Apple a profité de l'annonce pour mettre en lumière certains gagnants. On y retrouve par exemple Solisquare, qui réinvente le célèbre jeu de cartes ou encore Cariño, permettant d’envoyer des cartes postales créées sur iPad. Enfin, Signer utilise Core ML pour traduire les gestes du langage des signes en paroles. Ces deux dernières ne sont malheureusement pas disponibles sur l’App Store européen.
IKEA annonce l’arrivée prochaine d’une nouvelle gamme de produits connectés, tous compatibles avec le standard de domotique Matter via Thread. Le géant du meubles souligne qu’il s’agit d’une nouvelle fondation pour son offre de maison connectée, une fondation que l’on avait déjà eu en partie l’occasion de découvrir ces derniers mois, notamment à travers des demandes d’homologation. À défaut de connaître encore tous les détails, il manque en particulier les prix en euros, on a ainsi une vision globale des vingt-et-un produits qui vont être vendus dans les magasins jaunes et bleus.
Image IKEA/iGeneration.
L’éclairage va être entièrement remanié, avec un catalogue de onze ampoules dans la gamme KAJPLATS, qui remplaceront les actuelles (et anciennes) TRÅDFRI. Leur concepteur promet davantage de fonctionnalités sur ces nouveaux produits, notamment en termes de couleurs et de luminosité. Ainsi, la nouvelle ampoule E27 (grosse vis) sera proposée en couleur et blanc avec une luminosité maximale plus élevée de 1 055 lumens (807 aujourd’hui). On pourra aussi opter pour des ampoules avec uniquement une variation des blancs avec trois options : 470 lumens maximum, 1 055 lumens et 1 521 lumens pour le modèle le plus puissant. IKEA ne proposait pas jusque-là d’ampoule connectée avec une telle luminosité, ce qui est pourtant appréciable quand on veut éclairer fortement une pièce.
On trouvera aussi trois ampoules E14 (petite vis), deux spots GU10 et trois ampoules décoratives avec du verre transparent et un effet ruban visible. Les prix devraient être proches de ceux actuels et ils restent un point fort de la domotique proposée par IKEA. À titre d’exemple, l’ampoule E27 blanc ajustable à 1 055 lumens est actuellement affichée à 10 €. Le modèle équivalent chez Hue est vendu environ trois fois plus cher.
Le thermomètre et hygromètre connecté TIMMERFLOTTE, avec son affichage direct, ce qui est assez rare à ce niveau de prix. Image IKEA.
Outre ces ampoules connectées, IKEA annonce cinq capteurs d’environnement. MYGGSPRAY est un détecteur de mouvements, pour l’intérieur, comme pour l’extérieur, ce qui est encore suffisamment rare en Thread et Matter pour le souligner. MYGGBETT est un capteur d’ouverture pour portes et fenêtres. TIMMERFLOTTE est un thermomètre et hygromètre pour l’intérieur, avec un petit affichage pour voir les données sans passer par un smartphone ou la domotique, ce qui n’est pas fréquent.
ALPSTUGA est un capteur de qualité d’air, qui mesure également la température et l’humidité, avec en plus le CO₂ et les particules PM2.5. Il est pensé pour être associé aux purificateurs d’air connectés d’IKEA, mais on pourra l’exploiter dans d’autres scénarios via la domotique. Il affiche aussi l’heure sur son écran intégré, voilà qui est malin. Pour finir, KLIPPBOK est un capteur de fuite qui intègre son propre haut-parleur, même si on pourra activer des automatisations dans l’environnement domotique de son choix.
Le détecteur de fuites KLIPPBOK placé sous une machine à laver. Image IKEA.
La gamme se complète avec une prise connectée, nommée GRILLPLATS, qui mesure aussi l’énergie consommée par l’appareil branché dessus. On peut la contrôler par la domotique bien entendu, même si IKEA propose aussi de l’associer à l’une de ses nouvelles télécommandes BILRESA. L’avantage est alors de reposer sur un lien direct entre les deux appareils, sans dépendre de la connexion en Thread ou de la domotique. C’est plus fiable et plus rapide et on peut aussi le faire, comme aujourd’hui d’ailleurs, entre une télécommande et une ampoule. À noter que la fonctionnalité n’est pas réservée à la nouvelle gamme, on pourra apparemment associer une nouvelle télécommande à un ancien produit, que ce soit une ampoule TRÅDFRI ou encore les stores IKEA.
Parlons-en des télécommandes, justement. IKEA a prévu deux modèles BILRESA, en commençant par la plus basique qui intègre deux boutons. De quoi allumer ou éteindre des lumières ou une prise, modifier la luminosité ou la couleur ou encore activer une scène, selon sa configuration. Un modèle plus évolué se construit autour d’une roue qui peut être tournée pour contrôler la couleur et luminosité, ou alors gérer des scènes ou des groupes. Le fabricant suédois prévoit aussi de vendre des kits avec trois télécommandes, y compris dans des couleurs vives, ce qui est intéressant pour mieux les distinguer.
La prise connectée GRILLPLATS, qui peut être contrôlée avec la télécommande BILRESA ou la domotique. Image IKEA.
Toute cette gamme est nativement compatible avec le standard logiciel Matter et elle repose sur le protocole matériel Thread, deux protocoles qu’il ne faut pas confondre pour rappel. Vous pourrez ainsi les associer au hub maison DIRIGERA, qui gère les deux connexions (Zigbee utilisée historiquement par IKEA et Thread) et qui peut faire office de contrôleur Matter depuis peu. Grâce à cela, il peut devenir le centre de la domotique chez vous, mais ce n’est pas obligatoire.
Grâce aux standards, vous pouvez en effet acheter les produits d’IKEA sans le pont de connexion maison. Si vous utilisez l’écosystème domotique d’Apple, vous pourrez les connecter directement à Maison sans hub supplémentaire, à condition d’avoir un concentrateur HomeKit qui fait aussi office de routeur de bordure Thread. À l’heure actuelle, cela veut dire qu’il faut un HomePod mini, HomePod 2 ou bien une Apple TV 4K avec Ethernet sortie à partir de 2021.
IKEA annonce dans sa communication une commercialisation à partir de janvier 2026. Néanmoins, nos confrères de The Verge ont eu d’autres informations directement de l’entreprise et ils suggèrent qu’une partie de la gamme pourrait être vendue en Europe dès ce mois de novembre. Ils précisent d’ailleurs que les éclairages devraient attendre le printemps, on devrait ainsi avoir d’abord les capteurs, la prise et les télécommandes. Dernier détail supplémentaire, ils ont obtenu deux prix pour le Royaume-Uni : la télécommande de base serait ainsi vendue 3 £ (3,4 € environ), tandis que le produit le plus cher devrait être le capteur d’air à 25 £ (28,4 €). IKEA devrait rester très agressive avec sa domotique, ce qui est une excellente nouvelle pour les clients.
Dans l’interview accordée à Jennifer Pattison Tuohy, le responsable d’IKEA ajoute que ce n’est que le début. Maintenant que les nouvelles fondations basées sur les standard sont là, l’entreprise compte bien agrandir sa gamme et s’ouvrir à de nouveaux horizons en domotique. Les produits IKEA étant réputés pour leur rapport qualité/prix, voilà encore une très bonne nouvelle.
Si vous possédez à la fois une Apple Watch et des AirPods Pro 3, vous avez en votre possession trois appareils — les écouteurs comptent pour deux — capables de mesurer votre fréquence cardiaque.
Image : Apple
Afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles, Apple utilise un algorithme dynamique qui choisit automatiquement la source de fréquence cardiaque la plus fiable entre les deux appareils. Le choix dépend du type d’activité et de la qualité du signal fourni par chaque appareil à un instant donné.
L’algorithme effectue ce contrôle en permanence et vérifie la cohérence et la stabilité des valeurs mesurées, le tout sans que l’utilisateur ait à s’en soucier…
Si vous voulez savoir quel appareil s’est chargé de mesurer votre fréquence cardiaque lors d’un exercice, il suffit de lancer l’application Santé, d’aller dans Fréquence cardiaque, d’afficher toutes les données, de choisir le jour où vous avez fait du sport et de scroller à l’heure en question
Le logo avec une montre signifie bien entendu que la mesure provient de l’Apple Watch, alors que le logo Bluetooth est utilisé pour les AirPods Pro 3. À l’usage, j’ai l’impression que les AirPods Pro sont plus souvent sollicités que la montre, notamment quand le rythme cardiaque monte.
Si, pour une raison ou une autre, vous ne voulez pas que vos AirPods mesurent votre fréquence cardiaque, il est tout à fait possible de désactiver ce réglage. Sur iOS, il faut aller dans les réglages Bluetooth, sélectionner ses AirPods Pro, puis, dans la section Confidentialité, désactiver la fréquence cardiaque. Rappelons que celle-ci n’est pas prise en charge sur les terminaux Android.
Elon Musk n’a pas à s’en faire pour ses fins de mois. Son nouveau plan de rémunération de 1000 milliards de dollars a été entériné à plus de 75 % par les actionnaires de Tesla.
Ce plan de rémunération sur dix ans repose sur douze paliers fixant des objectifs financiers et opérationnels. À chaque seuil franchi, Elon Musk peut recevoir un lot d’actions Tesla. S’il remplit l’ensemble des critères, la valeur totale pourrait dépasser les 1 000 milliards de dollars (environ 866 milliards d’euros).
Le dernier palier est particulièrement ambitieux : il prévoit une capitalisation boursière de 8 500 milliards de dollars ou la vente de vingt millions de véhicules — un objectif très éloigné de la cadence actuelle, Tesla ayant produit son huit millionième véhicule en juin.
En atteignant tous les objectifs dans les délais, Elon Musk pourrait obtenir l’équivalent de 12 % du capital actuel en plus. Au 12 septembre, il détenait déjà environ 12,4 % des actions via un trust (413 millions de titres) et a reçu 96 millions d’actions supplémentaires en août au titre du plan de 2018, retoqué à deux reprises par la justice avant d’être soumis une troisième fois au vote des actionnaires.
S’il parvenait à remplir tous ses objectifs, Elon Musk empocherait l’équivalent de 275 millions de dollars par jour. De quoi sans doute lui permettre de conforter un peu plus sa première place d’homme le plus riche du monde.
Tesla reste une valeur boursière à part
Le parcours boursier de Tesla a été contrasté cette année. Le titre progresse de 17 % depuis le début de l’année. Parmi les géants de la tech, c’est moins bien que Nvidia (+35%) ou Alphabet (+50%), mais mieux qu’Apple (+10%). Reste qu’en tant que constructeur automobile, Tesla reste et de loin la première capitalisation boursière avec une capitalisation de 1 170 milliards d’euros. A titre de comparaison, Renault c’est 10,5 milliards !
Ce qui porte le cours de l’action, ce ne sont pas les vente de voitures Tesla en baisse depuis 2024, mais les perspectives du groupe sur le marché des véhicules autonomes, dans l’IA ou encore dans la robotique.
L’activisme de Musk : un manque à gagner colossal sur le marché américain !
Si Elon Musk a reçu un large soutien des actionnaires, une étude récemment publiée met en lumière le coût économique de son activisme politique pour la marque. Selon le National Bureau of Economic Research (NBER), entre octobre 2022 et avril 2025, Tesla aurait perdu entre 1 et 1,26 million de ventes de véhicules. Les chercheurs estiment que les ventes américaines auraient été de 67 à 83 % plus élevées sans les prises de position du dirigeant.
Le plus inquiétant c’est que cette étude porte uniquement sur le marché américain. Si on prend 40 000 $ comme prix de vente moyen d’une Tesla, c’est un manque à gagner de 40 milliards de dollars.
Sans cet impact politique, Tesla aurait peut-être pu conserver cette année sa première place mondiale sur le marché des véhicules électriques. En toute logique, elle devrait revenir au géant chinois BYD.
Le tournant : le rachat de X en 2022
Toujours selon les responsables du NBER, le point de bascule remonte à octobre 2022, date du rachat de X par Elon Musk et moment à partir duquel l’homme d’affaire a commencé à multiplier les frasques sur les réseaux sociaux. Les choses n’ont fait ensuite qu’empirer avec son engagement très marqué dans la campagne présidentielle américaine.
Jusqu’à cette date, les experts ont remarqué que « davantage de comtés à majorité démocrate manifestaient une propension croissante à acheter des Tesla, probablement en raison de préoccupations environnementales et d’une meilleure connaissance de la marque. Cependant, cette tendance s’inverse après ».
Image : Tesla
Évidemment, affirmer que les difficultés commerciales de Tesla depuis début 2024 sont liées uniquement aux prises de position de Musk est sans doute trop simpliste. Le Cybertruck, sur lequel misait beaucoup Tesla, est un échec commercial cuisant. Enfin, il y aurait sans doute un point que les actionnaires pourraient bien reprocher à Musk : celui de s’être beaucoup éparpillé avec ses nombreuses aventures entrepreneuriales.
Selon des documents consultés par Reuters, Meta estimait que 10 % de son chiffre d’affaires en 2024 proviendrait de publicités pour des arnaques ou des produits interdits, soit environ 16 milliards de dollars. Autre chiffre édifiant : ses plateformes afficheraient 15 milliards de publicités frauduleuses par jour.
Le rapport de Reuters, qui risque de faire beaucoup de bruit, indique que Meta peine à juguler ce phénomène, lequel génère à lui seul selon un autre document internet 7 milliards de dollars de revenus annuels. L’entreprise a mis en place des systèmes afin d’identifier une grande partie de ces annonces suspectes. Mais, selon les documents internes, elle ne bannit un annonceur que si ses algorithmes estiment à au moins 95 % qu’il s’agit effectivement d’une arnaque.
Là où Meta se révèle particulièrement retorse, c’est dans sa gestion des annonceurs jugés « douteux ». Lorsqu’elle n’atteint pas ce seuil de certitude, mais considère qu’il y a tout de même un risque élevé, la plateforme augmente les tarifs publicitaires appliqués à ces annonceurs. Officiellement, il s’agit de les dissuader de poursuivre leurs campagnes.
Un système de personnalisation qui aggrave le problème
Par ailleurs, les documents précisent que les utilisateurs qui cliquent sur ce type de publicités ont tendance à en voir davantage ensuite. Le système de personnalisation de Meta déduit en effet que l’utilisateur est intéressé par ce contenu et lui en sert plus.
Les documents obtenus par Reuters ont été rédigés entre 2021 et 2025 dans les divisions finance, lobbying, ingénierie et sécurité du groupe. Ils montrent une entreprise qui cherche à quantifier l’ampleur du phénomène, mais réfrène ses propres réponses, de peur de nuire à ses intérêts économiques.
Interrogé par Reuters, le porte-parole de Meta, Andy Stone, a dénoncé une lecture « sélective » qui, selon lui, « déforme l’approche de Meta face aux fraudes ». Il assure que l’estimation de 10,1 % du chiffre d’affaires était « grossière » et surestimée. Il avance que Meta aurait réduit de 58 % les signalements d’arnaques publicitaires en 18 mois, et supprimé 134 millions de contenus frauduleux depuis le début de l’année 2025.
Reste que les documents internes procurés par Reuters dépeignent une tout autre réalité. Ils indiquent que les propres analyses de Meta suggèrent que ses plateformes jouent aujourd’hui un rôle central dans l’économie mondiale de la fraude. Une présentation de mai 2025, réalisée par les équipes chargées de la sécurité, estime que les services du groupe seraient impliqués dans un tiers des arnaques réussies aux États-Unis.
Google ferait mieux : un constat interne embarrassant
D’autres documents internes reconnaissent par ailleurs que certains concurrents font mieux pour repérer et bloquer les publicités frauduleuses. « Il est plus facile de faire de la publicité pour des arnaques sur les plateformes de Meta que sur Google », conclut ainsi une analyse interne datant d’avril 2025, qui se base sur des échanges au sein de communautés en ligne fréquentées par des escrocs. Le document ne précise pas les raisons détaillées de cette observation.
Pour Meta, ces révélations tombent au plus mauvais des moments. De nombreuses autorités de régulation s’intéressent de plus en plus à ce phénomène, et à la manière dont Meta tente de le régler. En interne, on estime d’ores et déjà que des amendes sont inévitables. Un document estime qu’elles pourraient atteindre le milliard de dollars, mais c’est assez dérisoire par rapport aux sommes qu’elles rapportent. Certains documents laissent entendre que Meta ne réagira que lorsque la pression du législateur sera suffisamment forte. En attendant, c’est business as usual. Droit dans ses bottes, Andy Stone conteste cette interprétation : selon lui, il ne s’agit pas de la politique de l’entreprise. Chacun se fera sa propre opinion.
Selon la presse coréenne, TSMC a informé ses principaux partenaires de son intention d’augmenter ses tarifs. Le fondeur taïwanais prévoit de relever le prix de ses procédés de gravure les plus avancés, ceux en dessous de 5 nm. Seraient concernées chez Apple les puces A16, A17, A18, A19 ainsi que les M3, M4 et M5, sans oublier les SoC pour Apple Watch. La hausse serait comprise entre 8 et 10 % et interviendrait l’année prochaine.
Cette évolution ne surprendra pas grand monde. L’industrie des semi-conducteurs traverse une phase d’inflation marquée. C’est vrai pour les puces, mais également pour la mémoire vive et la mémoire flash, dont certains tarifs ont bondi jusqu’à 170 %. Le phénomène est largement alimenté par l’essor de l’intelligence artificielle, qui consomme des volumes considérables de composants. Les accords récemment conclus entre OpenAI, AMD ou encore Nvidia en sont une illustration parlante.
À ce stade, il est difficile d’évaluer l’impact concret sur les produits Apple. D’après un rapport de DigiTimes publié l’an dernier, la puce A18 revenait environ à 45 dollars à Apple. Sur un iPhone vendu 799 dollars, le coût total des composants atteignait autour de 416 dollars. Autrement dit, le processeur pèse déjà 10 % du coût des éléments matériels de l’appareil, et entre 5 et 6 % de son prix public, sans prendre en compte la logistique ou les dépenses de développement.
Une puce A20 encore plus coûteuse
La situation pourrait être plus sensible encore avec l’A20, attendue dans la prochaine génération d’iPhone. Cette puce inaugurera la gravure en 2 nm, un saut technologique majeur.
Entre la mise au point de cette nouvelle finesse de gravure et les hausses tarifaires successives, les estimations évoquent une augmentation d’au moins 50 % du coût unitaire par rapport aux modèles en 3 nm.
Apple dispose néanmoins de quelques leviers pour contenir la facture. Dès l’an prochain, l’ensemble de la gamme d’iPhone devrait embarquer des puces maison pour le Bluetooth, le Wi-Fi — c’est déjà le cas — et la connexion cellulaire. Cela signifie autant de licences et de coûts d’approvisionnement en moins auprès de Qualcomm et Broadcom.
Il suffisait qu’on se questionne de ce retard pour qu’Apple réagisse. Avec deux jours de retard sur les autres bêtas, la Pomme propose au téléchargement macOS 26.2 bêta 1.
Pour installer cette version, il faut se rendre dans Réglages système > Général > Mise à jour de logiciels et activer les mises à jour bêta. Comme toujours, l’accès nécessite un compte développeur. On ne connait pas pour l’heure les changements apportés par cette version.
iOS 26.2 en bêta publique
Dans le même temps, la bêta publique d’iOS 26.2 est mise à disposition, accompagnée d’iPadOS, watchOS et des autres systèmes. Publiée mardi, cette version apporte plusieurs nouveautés notables.
iOS 26.2 active enfin la traduction instantanée avec les AirPods en Europe, mais supprime au passage la synchronisation automatique des réseaux Wi-Fi entre l’iPhone et l’Apple Watch. L’écran verrouillé gagne un réglage plus fin de l’effet Liquid Glass sur l’horloge, et Freeform accueille les tableaux. L’app Rappels peut désormais déclencher une alarme « urgente », tandis que Podcasts s’enrichit de chapitres générés automatiquement et de nouveaux liens contextuels. Enfin, watchOS 26.2 revoit l’échelle du score de sommeil, avec une appréciation moins généreuse des nuits moyennes.
Attention cependant, tout n’est pas rose avec iOS 26.2 bêta 1. Dans la nuit hier, Apple a cessé de distribuer cette bêta sur iPhone Air, iPhone 16e et iPad Pro M5 Cellulaire. Apple ne motive pas pour l’heure ce changement. Les trois appareils concernés ont toutefois un point en commun : ils embarquent les modems C1 ou C1X développés en interne. On peut donc supposer qu’un bug dans la bêta d’iOS 26.2 touche spécifiquement ces nouvelles puces réseau.
Les apps pour Apple TV sont parfois la cinquième roue du carrosse, et le cas de l'app de Spotify est intéressant. En effet, elle a été mise à jour récemment, et ce n'est pas un mal : la précédente version était réellement en retard sur la concurrence — comprendre, sur Apple Music — et la nouvelle version est nettement plus complète qu'auparavant. Et de façon un peu surprenante, elle n'existe que grâce à l'IA.
L'app Apple TV de Spotify a été codée en partie avec de l'IA. Image iGeneration.
C'est un sujet qui a été évoqué lors de la présentation des résultats du 3e trimestre 2025. Les responsables expliquent que l'app Apple TV est importante car le but de Spotify est de proposer l'accès au contenu musical sur le plus d'appareils possible, et les téléviseurs en font partie. Mais un peu avant de mettre en avant l'intérêt de cette app, ils expliquent aussi qu'elle a été créée à l'aide de l'IA, qui a visiblement permis de convertir l'app iOS pour l'adapter aux API de tvOS. L'ancienne app n'était donc pas à jour pour des raisons de coûts, ce qui peut surprendre. Voici une traduction du passage en question.
Quelque chose que beaucoup d’entre vous réclamaient depuis longtemps, c’est une version Apple TV de Spotify. Celle-ci offre désormais une expérience utilisateur considérablement améliorée, car elle est développée de manière native pour la plateforme. Ce que j’aime particulièrement dans ce projet, c’est que si nous avions auparavant renoncé à créer une application Apple TV dédiée ou native, c’était parce que le coût de développement supplémentaire n’en valait tout simplement pas la peine pour nous. Mais nous avons pu réduire drastiquement ce coût en tirant parti de l’intelligence artificielle, qui nous a permis de traduire notre application iOS générale vers tvOS. Je trouve cela intéressant, car cela illustre comment nous pouvons désormais véritablement utiliser l’IA pour accélérer de façon spectaculaire notre productivité et notre développement.
Paradoxal, mais logique
C’est quelque chose qui peut sembler un peu paradoxal, surtout en comparant les avantages énoncés pour les applications destinées aux téléviseurs et le fait que l’app Apple TV n’a pu être mise à jour que grâce à l’IA, qui a permis de réduire les coûts. Mais ce n'est en réalité pas si simple, pour une bonne raison : autant les iPhone sont (très) utilisés pour écouter de la musique ou des podcasts, autant l'Apple TV reste un appareil peu employé (Apple parlait à une époque de hobby). Et dans un monde où pratiquement chaque fabricant de téléviseurs dispose de son système d'exploitation1 et où une partie des utilisateurs passe par des appareils externes, le coût du développement peut exploser très rapidement. Un problème qui ne va pas s'améliorer avec le temps : Amazon a par exemple maintenant deux systèmes d'exploitation pour ses boîtiers Fire TV Stick.
Dans le cas de Spotify, l'IA semble donc être une bonne idée, et le code n'a visiblement pas été généré de zéro par une IA, il s'agit selon la société d'une adaptation de la version iOS, et le résultat est très réussi, de ce que nous avons pu voir.
Renault a officialisé la nouvelle Twingo E-Tech, relecture néo-rétro et électrique de la mythique citadine sortie à l’origine en 1993. On connaissait déjà la silhouette générale de la petite voiture qui devrait sortir en 2026 et même si on ne connaît toujours pas les tarifs complets, on sait qu’elle sera commercialisée avec un prix de base sous la barre des 20 000 €. Ce sera l’entrée de gamme du constructeur français et même s’il a fallu faire quelques compromis importants pour atteindre ce petit prix, la proposition semble intéressante sur le papier.
La filiation avec la Twingo originale est évidente, Renault a joué à fond la carte du néo-rétro sur cette nouvelle génération. La voiture est toutefois bien plus longue avec ses 3,79 m, c’est 36 cm de plus que le modèle original et 17 cm de plus que le modèle qu’elle remplace. Notez aussi les immenses jantes de 18 pouces, bien dans l’air du temps même si c’est au détriment de l’autonomie et du confort (par défaut, on aura du 16 pouces). Image Renault.La face avant évoque immanquablement son illustre ancêtre, avec ces phares en demi-lune et même les (fausses) entrées d’air sur le capot et sous le logo. Le capot ne s’ouvre pas, l’une des entrées d’air servira à accéder au réservoir du liquide lave-glace, ce qui est… original ? Image Renault.Même idée à l’arrière, avec plusieurs rappels de l’ancienne Twingo, surtout au niveau des optiques. Renault est fier de la police créée pour l’occasion, on la retrouve aussi à l’intérieur. En plus des trois coloris présentés jusqu’ici, la Twingo E-Tech sera proposée dans un noir plus triste. Image Renault.
Il faut bien parler du design pour commencer. Comme sur la Renault 5 réinventée il y a près de deux ans, le constructeur joue la carte de la nostalgie à fond et il aurait tort de se priver, quand on en juge au succès de la nouvelle R5. La Twingo E-Tech multiplie les clins d’œil au tout premier modèle et alors que les générations successives s’étaient éloignées du côté rondouillard, on y revient… sans aller aussi loin que la simplicité de la voiture des années 1990. Il faut dire que le fabricant doit respecter les contraintes modernes, notamment en termes de sécurité, si bien que l’on ne peut plus faire une voiture comme la première Twingo. Malgré tout, la forme générale est similaire et la proximité indéniable : la promesse néo-rétro devrait ainsi fonctionner à plein.
La nostalgie n’empêche pas de bénéficier du confort moderne néanmoins. À l’extérieur, on a ainsi cinq portes, dont deux qui servent à accéder aux places arrière : les trois portes de la première génération seraient probablement mal acceptées de nos jours. Le tableau de bord est également bien différent, avec deux écrans dont un grand (10,1 pouces) et tactile au milieu. Économies d’échelle obligent, la voiture va reprendre un maximum des Renault 5 et 4, ce qui veut dire que l’on devrait avoir le même (excellent) système d’exploitation fourni par Google sur le haut de gamme. C’est une bonne nouvelle sur le segment et au passage, cela veut dire qu’Android Auto et CarPlay seront de la partie. A priori également sans fil, même s’il ne semble pas y avoir de chargeur à induction dans l’habitacle.
La nouvelle Twingo n’oblige pas les passagers arrière à passer par l’avant, elle aura cinq portes. La place à l’arrière est améliorée grâce à deux sièges coulissants, une bonne surprise à ce niveau de prix. En revanche, il faudra faire des concessions côté confort : les fenêtres arrière ne descendent pas, on peut juste les entrouvrir. Image Renault.Le tableau de bord reste plus ancré en 2025 qu’en 1992, même s’il y a quelques rappels du passé, comme la carrosserie visible de l’intérieur (ce qui est une excellente économie au passage, astuce) ou encore un gros bouton rouge pour les feux de détresse. Image Renault.Le coffre n’est pas immense, mais Renault annonce plus de 300 L en avançant les deux sièges, ce qui est impressionnant pour une voiture de cette taille. La modularité reste au cœur de l’expérience et en baissant les sièges arrière et celui du passager avant, on a de quoi faire quelques voyages à IKEA (ou la déchetterie, c’est selon). Image Renault.
La nouvelle Twingo sera exclusivement électrique et Renault a repris la même plateforme AmpR Small des R5 et R4, ajustée toutefois pour réduire les prix. Le capot avant protège un petit moteur de 60 kW (82 ch), alors il ne faut pas s’attendre à une voiture sportive. La batterie adopte la chimie LFP, une première pour le constructeur français, ce qui permet de réduire les coûts et aussi de prolonger la durée de vie tout en apportant quelques avantages pratiques (la charge à 100 % est non seulement possible, elle est conseillée). Sa capacité sera de 27,5 kWh, de quoi offrir à la voiture une autonomie théorique de 265 km selon la norme WLTP, ce qui est bien suffisant pour une voiture avant tout destinée aux petits trajets du quotidien1.
Le seul gros point noir est à chercher du côté de la charge. Par défaut, Renault ne propose que la charge lente à 6,6 kW avec un connecteur de Type 2 et ce, quelle que soit la version. Une option améliorera la vitesse de la charge lente en passant à une puissance de 11 kW, ce qui sera utile sur les bornes publiques, et surtout apportera la charge rapide. Certes limitée à 50 kW, celle-ci sera pourtant essentielle pour pouvoir faire un peu de distance et c’est vraiment dommage d’en faire encore une option en 2026. Même si la Twingo E-Tech est pensée pour les petits trajets, elle devrait pouvoir traverser la France comme l’originale et ça ne sera possible qu’en pensant à ajouter l’option. Dommage de ne pas avoir pris le parti d’en faire une fonction de base, de nombreux acheteurs risquent de s’en mordre les doigts en faisant le mauvais choix lors de la commande.
La trappe de charge est placée à l’avant droit et elle intégrera systématiquement le connecteur de Type 2 pour la charge lente, le Combo CCS destiné à la charge rapide demandera une option : dommage. Image Renault.Le système de Renault proposera le planificateur d’itinéraire de Google, parmi les références du marché… mais il ne sera d’aucune utilité sans charge rapide. Image Renault.Bon point en revanche : en prenant l’option charge rapide, on bénéficiera aussi du V2G, c’est-à-dire la possibilité d’utiliser la batterie de la voiture pour alimenter un logement ou renvoyer de l’électricité sur le réseau public. Même si c’est encore balbutiant, c’est une fonctionnalité qui devrait devenir incontournable dans les années à venir. Image Renault.
Si la Twingo E-Tech a été conçue en partie en Chine pour accélérer les développements (deux ans entre le concept-car et la version de série, un record), elle restera une voiture construite en Europe. Pas en France comme les R4 et R5, Renault va utiliser son usine en Slovénie pour produire la voiture, comme la génération précédente. La commercialisation est prévue dès le début de l’année 2026 et on sait que le modèle de base, nommé « Evolution » sera sous la barre des 20 000 €, hors prime éventuelle. Le constructeur s’est contenté de promettre à nos confrères que le prix ne sera pas à 19 990 €, ce qui ne nous avance pas énormément. En partant du principe que les primes actuelles ne disparaissent pas, on pourrait en tout cas envisager un tarif payé par le client autour des 15 000 €2.
L’équipement ne serait pas catastrophique malgré tout. Les deux écrans sont ainsi dans la dotation de série, tout comme les radars de recul, l’aide au maintien dans la voie, le régulateur et la climatisation, tous deux manuels. La version « Techno », dont le prix n’est pas connu, activera le système complet avec les services de Google, le régulateur adaptatif, la conduite à une seule pédale (freinage régénératif jusqu’à l’arrêt), la caméra de recul, la climatisation automatique ou encore le siège passager que l’on peut rabattre (dommage que ça ne soit pas sur l’entrée de gamme) et l’accès mains libres. Renault promet que les tarifs resteront mesurés, y compris en montant en gamme : on verra ce qu’il en est à l’ouverture des commandes dans quelques mois.
Au passage, c’est un chiffre vraiment haut par rapport à la taille de la batterie, qui laisse entendre que l’efficience sera vraiment excellente. Il faudra attendre les tests pour le confirmer, mais Renault semble avoir très bien travaillé de ce côté, notamment en travaillant sur le poids : la Twingo pèse 1 200 kg, c’est peu pour une voiture électrique. Le moteur chinois est à aimants permanents : cette technologie très différente des moteurs Renault à rotors bobinés est aussi bien plus efficiente, ce qui joue sûrement. ↩︎
Un prix assez proche de la Twingo originale, si on tient compte de l’inflation. Renault vendait sa voiture à partir de 55 000 F, soit environ 8 385 € et en ajoutant l’inflation entre 1993 et aujourd’hui, on serait aux alentours des 14 000 €. ↩︎
Si vous avez un Mac Apple Silicon, vous pestez peut-être de temps en temps devant l'espace de stockage parfois limité. Apple vend encore des Mac avec un SSD de 256 Go, soit la même capacité qu'un MacBook de 2009 ou qu'un MacBook Pro de 2008. Si vous avez beaucoup d'applications, il existe une solution qui permet de gagner quelques gigaoctets (parfois plus, parfois moins) : Unfatten. Cette application gratuite permet de supprimer le code x86 de vos applications (si vous avez un Mac Apple Silicon) ou le code ARM si vous avez un Mac Intel.
Soyons clairs : c'est une solution qui existe depuis la mise en place des binaires universels (comme lors du passage des processeurs PowerPC aux puces Intel), mais Unfatten a l'avantage d'être gratuit, ce qui n'est pas le cas de toutes les apps. Il existe des solutions équivalentes comme Monolingual (qui peut aussi supprimer les traductions inutiles) mais il faut le compiler manuellement, la version distribuée sur GitHub datant de 2019.
Un résultat (très) variable
Unfatten promet dans certains cas de gagner des dizaines de gigaoctets, mais c'est illusoire chez la majorité des gens. Ce n'est possible que si vous avez de nombreux plug-ins audio sur votre Mac, qui peuvent contenir beaucoup de code pour les puces x86. C'est donc une solution intéressante pour ceux qui aiment créer de la musique, mais pas nécessairement pour un utilisateur standard, qui n'a probablement aucun plug-in de ce type sur son SSD.
Par défaut, Unfatten s'attaque aux plug-ins audio.
Sur les applications, le résultat est très variable. Premièrement, les apps fournies par Apple ne sont pas modifiables, car elles sont stockées sur une partition en lecture seule. Deuxièmement, l'espace gagné sur les apps dépend des apps, mais est rarement élevé. Le principe d'un binaire universel est simple : la partie qui contient le code exécutable est dupliquée (par exemple avec une version ARM et une version x86, parfois une variante PowerPC, etc.). Mais la partie qui contient les données de l'app (base de données, images, etc.), elle, n'est pas dupliquée. C'est tout l'intérêt de la solution d'Apple : une app universelle n'est habituellement pas beaucoup plus lourde (en termes de stockage) qu'une app qui se contente d'un seul exécutable.
Sur mon Mac, il permet de gagner 800 Mo environ.
Pour vous donner une idée, car Unfatted permet d'effectuer un test pour vérifier les gains éventuels, le dossier Applications de mon Mac pèse 34,2 Go et la suppression du code Intel permet de gagner un peu plus de 800 Mo.
Quelques défauts à prendre en compte
Tout d'abord, Unfatted n'est pas signé, et nécessite donc un lancement manuel (et fastidieux). Il aura aussi besoin d'autorisations spécifiques pour accéder à certaines applications.
Ensuite, supprimer les données liées aux puces Intel n'est pas totalement sans risque. Certaines apps peuvent fonctionner sur les puces ARM nativement tout en reposant sur Rosetta (et donc le code x86) pour certaines fonctions. Le programme a la bonne idée de ne pas modifier les apps qui ne sont pas universelles, donc il ne devrait pas empêcher les apps uniquement x86 de fonctionner. Malgré tout, le développeur recommande évidemment de faire une sauvegarde avant de lancer le processus, pour éviter les problèmes, surtout sur les plug-ins audio.
Sur les apps, il est possible de supprimer le code x86 ou le code ARM.
Ensuite, le programme ne fonctionne qu'à un instant t : si vous mettez à jour une application, elle devrait revenir dans sa configuration standard, c'est-à-dire avec les exécutables pour les deux architectures. Il faut donc de temps en temps lancer Unfatten pour vérifier si rien n'a changé. Enfin, nous vous déconseillons aussi d'effectuer la manipulation sur un Mac Intel : si jamais vous passez ensuite à un Mac Apple Silicon, certaines apps risquent de ne pas fonctionner directement, sauf en les réinstallant.
macOS 27 amènera probablement plus de gains
macOS 27, qui va abandonner la prise en charge des Mac Intel, devrait amener plus de gains qu'Unfatten, en supprimant le code x86 des frameworks d'Apple et des apps fournies avec le système. Il devrait donc permettre de réduire de façon significative la taille du système d'exploitation, qui a enflé avec les années. Les apps tierces, elles, proposeront évidemment encore des binaires Intel, mais cette partie disparaîtra probablement avec les années.
Dans tous les cas, Unfatten peut être intéressant dans certains cas (surtout chez les amateurs de musique) mais ne vous attendez pas à des gains faramineux… et pensez à sauvegarder avant de lancer le processus.
Apple TV+ a récemment changé de nom, d’icône, et même d’intro. Cette dernière affiche un nouvel effet visuel avec plusieurs pommes se superposant et un logo « TV » sans le « + ». Si l’on pouvait croire qu’elle a été réalisée numériquement, ce n’est pas le cas : tout a été fait main, comme le révèle cette vidéo du média AdAge.
La vidéo a été conçue par Apple avec son partenaire TBWA\Media Arts Lab. Elle est disponible en trois versions : une déclinaison d’une seconde pour les bandes-annonces, une de cinq secondes pour les films/séries et une dernière de douze secondes destinée aux films. Tout a été tourné à la main, avec du verre et des lumières captées directement par la caméra. L'équipe de conception d'Apple a également créé une police personnalisée SF TV, une variante de sa police San Francisco.
La musique de cette introduction a été créée par Finneas, grand frère, producteur et co-compositeur de Billie Eillish. Il a confié à Variety avoir été approché par Apple afin de faire quelque chose de court et d’émotionnel évoquant Apple. Il explique ne pas avoir composé plusieurs jingles, mais bien un seul qu’il a retravaillé plusieurs heures jusqu’à être satisfait. Cette refonte marque la première phase d’un rebranding plus vaste d’Apple TV, qui s’étendra dans les mois à venir de l’interface de l’application aux campagnes marketing.
La première bêta d’iOS 26.2 cache une petite nouveauté pour Apple Music : la prise en charge des paroles, même en mode hors-ligne. Autrement dit, vous pourrez continuer de voir les paroles s’afficher quand vous écoutez un album dans une zone sans internet. Une fonction demandée par de nombreux utilisateurs au fil des années qui devrait faire plaisir à plus d’un.
Les paroles ont été ajoutées sur Apple Music il y a bientôt 10 ans, à l’époque d’iOS 10. Elles sont ensuite arrivées en France en 2019, et ont été bien améliorées depuis : Apple a ajouté la fonction « Recherche dans les paroles », un mode karaoké et plus récemment la traduction des paroles.
L’affichage sans connexion a été repéré par un utilisateur de Reddit, et pourra s’avérer pratique dans certains contextes, comme pour suivre les paroles en avion. On peut imaginer qu’Apple a tardé à ajouter la fonction pour une question de droit, les catalogues de paroles étant gérés par des ayants droit différents des albums. C’est un avantage supplémentaire face à Spotify, qui propose des paroles, mais uniquement connecté à internet.
Ce n’est pas la seule nouveauté d’iOS 26 à ce niveau. Il est maintenant possible d’afficher une traduction des paroles de certains titres, en plus de voir leur prononciation. Un bonus qui devrait faire plaisir aux fans de K-pop ou de J-pop. Le mode Sing d’Apple Music sur Apple TV permet également d’utiliser son iPhone comme micro pour amplifier sa voix.
iOS 26 a déjà apporté quelques nouveautés à l’app Musique. L’interface est passée au Liquid Glass, tandis qu’on a maintenant la possibilité d’épingler différents types de contenus pour y accéder plus rapidement. AutoMix assure des transitions entre deux morceaux et certaines pochettes d’album s’animent désormais élégamment sur l’écran verrouillé.
Comme chaque année, les principaux revendeurs en ligne étendent les délais de retour pour les achats, pour permettre à leurs clients d'acheter des cadeaux pendant le Black Friday (ou en décembre) tout en gardant la possibilité de les renvoyer après les fêtes s'ils ne conviennent pas1.
C'est le moment de préparer les cadeaux. Image Fnac.
Boulanger a déjà mis en place cette possibilité il y a quelques jours, et les achats effectués entre le 31 octobre et le 26 décembre 2025 peuvent être renvoyés jusqu'au 31 janvier 2026. Chez Amazon, la limite est à peu près la même : les achats effectués entre le 1er novembre 2025 et le 25 décembre 2025 peuvent être renvoyés jusqu'au 31 janvier 2026 (ou 30 jours après la réception, si la livraison est très tardive).
Darty propose une solution équivalente, même si la limite est un rien plus faible. Ici, les produits achetés entre le 1er novembre et le 31 décembre 2025 peuvent être renvoyés jusqu'au 15 janvier 2026. L'enseigne précise que les gros appareils électroménagers, les téléviseurs et les achats effectués sur la place de marché (marketplace) sont exclus. Pour ces trois cas, c'est la loi qui prime : 15 jours après la date de réception au maximum. La Fnac, qui fait partie du même groupe, applique les mêmes limites. La page dédiée précise par ailleurs que les produits « Seconde Vie » sont aussi exclus.
La Fnac affiche un bandeau.
Apple devrait, comme chaque année, proposer le même délai pour ses produits, avec une annonce qui arrivera probablement en fin de semaine.
Une solution qui n'est pas en raccord avec le marronnier de la revente des cadeaux sur les sites comme leboncoin ou eBay. ↩︎
Apple est embourbé dans une histoire de brevets aux États-Unis, ce qui fait que les Apple Watch vendues dans le pays de l’Oncle Sam ont une gestion différente de la mesure de l'oxygène sanguin. Un détail qui ne nous concerne pas dans l’Hexagone… sauf si l’on achète sa montre en import à l’occasion d’une promo, comme c’est arrivé à l’un de nos lecteurs.
Il nous a confié avoir commandé une Apple Watch Ultra 2 chez Rakuten via le vendeur OnePro, qui l’affiche à 659 €. Un tarif intéressant quand on voit que le même modèle coûte 899 € en France. La montre a été livrée rapidement, mais avec une surprise : l’app Oxygène Sanguin n’est pas disponible sur watchOS, même avec le système en Français relié à un iPhone français.
Tout cela est une conséquence directe du procès opposant Apple à Masimo. L’entreprise l’a accusé d’enfreindre ses brevets, forçant la Pomme à désactiver la mesure de l'oxygène sanguin sur les montres vendues sur son territoire au début 2024. La fonction est revenue en août 2025… en passant par l’iPhone. Elle n’est plus autonome, et implique que les données captées par la tocante soient transmises sur le téléphone. Une fois la mesure enregistrée, la montre n’affiche pas le résultat sur le cadran et invite à prendre son iPhone pour voir ce qu’il en est.
La limitation d’Apple est bien matérielle et reste même si vous configurez l’accessoire en zone française. La donnée reste accessible, mais un peu moins facilement qu’avec une montre achetée en France. Notre lecteur ne regrette pas sa commande pour autant. « Je ne passe pas ma vie à surveiller mon taux d’oxygène dans le sang, donc je peux me permettre de regarder sur mon téléphone », explique-t-il avant d’ajouter que la montre reste intéressante au vu du prix.
Bref, attention si vous achetez une montre en import, d’autant plus si vous en cherchez une surtout pour surveiller votre santé. Rappelons que différentes fonctions sont bloquées à travers le monde sur les produits Apple : FaceTime, l'Ultra Wideband ou l'eSIM peuvent parfois être indisponibles.
CDiscount propose de très belles promotions sur des produits Apple, et il va falloir choisir. La première est sur le MacBook Pro 14 pouces M4 Max, avec 36 Go de RAM et un SSD de 1 To. Il est affiché à 2 800 € au lieu de 3 800 €, soit 1 000 € de réduction (26 %). C'est un modèle extrêmement performant et surtout une très bonne réduction.
Le second est l'iMac M4 dans sa version la plus évoluée, avec quatre prises Thunderbolt, un CPU et un GPU 10 cœurs, 512 Go de stockage et 16 Go de RAM. Le modèle argenté est en promotion à 1 500 € contre 2 000 € chez Apple. Si nous devions le dire autrement, il est possible d'obtenir le modèle haut de gamme pour le prix de celui d'entrée de gamme, qui a moins de cœurs (8 et 8) et 256 Go de stockage. Une bonne affaire, donc, si vous aimez le côté épuré de l'iMac.
La dernière promotion est sur l'iPad mini doté de la puce A17 Pro. La petite tablette d'Apple est performante, mais son prix peut sembler un peu élevé. Grâce à la promotion, la version lumière stellaire (un doré léger) est à 789 € au lieu de 939 € chez Apple, avec 512 Go de stockage. Si vous préférez le violet, la tablette est au même prix, dans la même configuration. Et si vous avez besoin d'une version 5G, la version violette est à 900 €, au lieu de 1 110 € chez Apple (toujours avec 512 Go de stockage).
Nous en parlions hier, les HomePod mini et HomePod 2 souffrent visiblement d'un problème récurrent qui active la couche tactile sans raison, ce qui peut déclencher l'enceinte sans interaction. Nous avons donc une petite question : êtes-vous touchés par ce problème ?
Pour ceux qui n'ont pas encore lu l'actualité, le problème peut modifier le volume sans raisons (à la hausse ou à la baisse), lancer de la musique, couper le son, etc. Et si vous avez des anecdotes amusantes à raconter en rapport avec ce problème, les commentaires sont là. De même, si vous avez des retours sur le SAV d'Apple à ce sujet, vos retours sont intéressants. Rappelons que notre partenaire FixPod propose de débrancher le capteur et de le remplacer (sur le HomePod 2) et qu'il est possible de le faire vous-même si vous êtes bricoleur.
C'est un point un peu étonnant : Apple a mis en ligne les versions bêta 26.2 d'iOS, iPadOS, visionOS, tvOS et même watchOS… mais la société n'a pas publié celle de macOS. Elle est pourtant présente dans la page de présentation de la version 26.2, mais pas sur la page qui permet de récupérer les différentes versions bêta.
Pas de version bêta.
C'est assez inhabituel, macOS est généralement mis à jour en même temps que les autres versions. Et c'est encore plus étonnant dans le cas d'une version bêta, surtout ici : la version 26.2 amène en effet de nombreux petits changements du côté d'iOS par exemple. Il arrive de temps en temps qu'une version mineure se limite à un seul système (par exemple pour corriger une faille de sécurité spécifique à un appareil précis), mais le cas ne se présente que rarement sur les versions de développement.
Nous ne pouvons que spéculer sur cette absence, mais Apple a probablement dû découvrir un bug important, et ce ne serait pas la première fois. Le lancement de macOS Tahoe a été assez compliqué sur ce point, avec par exemple l'impossibilité d'installer le système sur certains Mac Studio. Même la version 26.1, sortie récemment, n'est pas exempte de problèmes : elle pose des soucis avec les machines virtuelles de macOS.
L’iPhone Air est un téléphone intéressant qui a plusieurs gros handicaps, dont son unique capteur photo. Les choses pourraient s’arranger dès l’année prochaine selon le parfois bien renseigné fuiteur Digital Chat Station. Il affirme qu’Apple envisage d’ajouter un ultra-grand-angle à la seconde version de son smartphone ultra-fin.
Montage iGeneration, photo de base Apple.
Dans un post Weibo, il avance que l’appareil devrait garder le même arrangement arrière : le capteur supplémentaire serait simplement placé à côté de l’actuel de 48 Mpx. L’iPhone Air aurait alors les mêmes capacités photo qu’un iPhone 17, ce qui devrait aider à faire passer la pilule auprès des clients. Apple devrait cependant sans doute bien revoir l’intérieur de son plateau, qui contient la plupart des composants essentiels du téléphone.
Apple a dû faire quelques compromis pour obtenir un smartphone aussi fin (5,6 mm). L’iPhone Air n’a certes qu’un seul objectif, mais aussi un unique haut-parleur à son sommet. L’autonomie est également moins bonne que les autres iPhone de la gamme 2025. Ces trois points combinés commencent à représenter de sacrées concessions pour le client, surtout pour un téléphone vendu plus cher que l’iPhone 17 n’ayant aucun de ces défauts.
Les rumeurs voudraient qu’Apple prépare un second iPhone Air, Ming-Chi Kuo le voyant arriver au côté de l’iPhone 18 Pro et de son premier modèle pliant en septembre prochain. Une troisième déclinaison avec un écran plus grand arriverait ensuite en 2027.
Reste à voir si Apple va réellement persévérer avec ce concept : les ventes d’iPhone Air seraient nettement sous les prévisions d’Apple, qui aurait demandé à fortement réduire la production. Le modèle est régulièrement en promotion chez les revendeurs, ce qui indique bien que les ventes sont décevantes. Samsung, qui a également tenté un modèle ultra-fin cette année, aurait carrément abandonné son successeur.
OmniOutliner va bientôt passer la 6e avec une future grosse mise à jour : l’app s’apprête à adopter un système d’achat unique et le Liquid Glass d’iOS et de macOS 26. La nouvelle mouture est actuellement en phase de test, avec une possibilité de tester la bêta avant la sortie officielle pour les curieux.
La nouvelle interface sur Mac. Image MacGeneration
Pour rappel, OmniOutliner est un outil d’écriture et de structuration de la pensée : il permet d’organiser idées, projets ou notes sous forme de listes hiérarchisées, à mi-chemin entre un traitement de texte et un tableur. On peut l’utiliser pour un plan de roman, structurer un cours ou simplement ordonner des informations complexes.
Le principal changement de cette future révision est esthétique, avec un gros coup de frais dans l’interface, une iconographie revue et une nouvelle icône. Arrivent également des thèmes dynamiques adaptant les couleurs automatiquement selon que le système soit en mode clair ou sombre, avec la possibilité de reprendre la main si l’on veut son propre contraste.
L’arrivée des Omni Links devrait plaire aux équipes. On peut désormais créer des liens vers un document ou même vers une portion précise de contenu, et les partager avec d’autres utilisateurs sur n’importe quel appareil. Les pièces jointes sont plus souples (on peut redimensionner les images dans les notes) tandis que Omni Automation, le système de scripts maison, peut consulter les modèles locaux d’Apple sur les machines compatibles.
Et sur iPad. Image MacGeneration
Certaines nouveautés sont réservées au Mac, comme la possibilité d’ouvrir plusieurs fenêtres sur le même document pour le consulter sous différents angles, l’exécution de Raccourcis directement depuis Spotlight ou une barre d’état masquable pour gagner en sobriété. L’export RTF a été amélioré pour coller davantage au document d’origine.
Enfin, les déclinaisons iPhone et iPad se mettent à niveau de la version Mac. Elles récupèrent les outils de style avancé, un nouvel inspecteur d’attributs de style, des lignes de grille, une indentation réglable, des filtres puissants et une meilleure intégration aux nouvelles fenêtres d’iPadOS 26. Une version native pour visionOS est dans les cartons. Les notes de mises à jour sont disponibles à ce lien.
Xavier Niel doit vraiment aimer la Freebox Révolution, lancée en 2010, mais ceux qui veulent la Freebox dessinée par Philippe Starck vont devoir malheureusement payer plus chaque mois : alors qu'elle était proposée en « Série spéciale » à 20 €/mois cet été (uniquement la première année), elle vient de repasser à son prix d'origine, c'est-à-dire 30 €/mois. Free a beau indiquer que la Freebox Révolution Light est « à un prix mythique », ce n'est pas nécessairement la meilleure affaire du moment.
Le boîtier serveur. Image Free.
La Freebox Révolution est assez datée, mais elle a l'avantage de fonctionner avec les lignes ADSL et VDSL2. Si vous êtes reliés à la fibre optique, elle permet un débit de 1 Gb/s, mais vous devrez passer en Ethernet pour en profiter réellement : le Wi-Fi se limite à la norme 11ac (Wi-Fi 5).
Le boîtier TV. Image Free.
Free a tout de même la bonne idée de fournir un boîtier TV, ce qui n'est pas si courant dans les offres d'entrée de gamme. Il y a plus de 300 chaînes, un boîtier TV capable d'afficher en 1080p et un lecteur de Blu-ray, un anachronisme issu des années 2010. Le boîtier intègre un disque dur de 250 Go, pour des enregistrements en local, mais Free limite le nombre d'heures d'enregistrements en ligne (40 heures, contre 100 et 320 heures sur les offres plus onéreuses).
Si à 20 €/mois l'offre pouvait éventuellement trouver son public, c'est tout de même bien plus difficile à 30 €/mois. Même chez Free, vous pouvez avoir accès à la Freebox Pop pour le même prix. Et même si ce tarif est limité à la première année (l'abonnement passe à 40 €/mois ensuite), les offres sont sans engagement et il est donc possible de changer d'opérateur quand le prix augmentera. Chez les concurrents de Free, RED propose une offre à 21 €/mois (1 Gb/s, Wi-Fi 5, sans décodeur TV), Sosh est à 25 €/mois (2 Gb/s, Wi-Fi 7, sans TV) et B&You est à 24 €/mois (8 Gb/s, Wi-Fi 7, sans TV). Donc à part si vous avez vraiment envie d'une offre TV, la Freebox Révolution Light a peu d'arguments.
Bien évidemment, il n'est pas exclu que Free propose rapidement une nouvelle série spéciale. C'est ce qui était arrivé récemment : la promotion a été arrêtée le 16 juin 2025 et relancée deux semaines plus tard. Donc si vous comptiez vous abonner, ce n'est probablement pas le meilleur moment.
Grosse promo ce matin chez Ugreen : Amazon propose sa station MagFlow 2-en-1 à seulement 23,99 €, contre 39,99 € en temps normal. Cela représente donc 40 % de remise ou 16 € d’économisés pour cet accessoire pouvant requinquer simultanément un iPhone et une paire d’AirPods.
Cet accessoire n’est pas le plus véloce étant donné qu’il est Qi1 pour une recharge à seulement 7,5 W. Il compense par son côté magnétique qui permet de profiter du mode « En veille » qui reste toujours à l’écran sur les iPhone 14 Pro et plus. Sa lenteur ne sera pas un souci si vous vous en servez pour charger votre téléphone la nuit ou pour les utilisateurs les moins exigeants.
L’accessoire se démarque par son format compact (11,6 x 6,6 x 2,4 cm) et son poids de seulement 220 g. L’angle d’inclinaison est réglable, ce qui sera pratique pour regarder des vidéos. La zone pour AirPods recharge à 5 W. Notons que le bloc secteur n’est pas inclus.
Si la vitesse de charge est un problème, Belkin a un produit similaire compatible QI2 pour une recharge à 15 W sur iPhone. Elle est en ce moment vendue 27,99 € au lieu de 34,99 € en temps normal, soit 20 % de moins. Le format est également compact, mais il faudra faire une croix sur la zone pour AirPods.
Pour du 2-en-1 Qi2, il faudra ajouter un billet pour cette station Ugreen au look original. Elle embarque un petit écran affichant un visage de robot et indiquant où en est la charge. Un port USB-C supplémentaire permet d’y greffer un chargeur d’Apple Watch. Ici aussi, il est possible d’incliner l’iPhone sous différents angles, ce qui sera pratique pour regarder des vidéos et comme support d’appoint.
Alerte générale ! En modifiant l’interface de l’alarme sur iOS 26.0, Apple a fait des mécontents. Le bouton « Arrêter », auparavant petit et bien séparé du bouton « Rappel », est devenu plus grand et s’est dangereusement rapproché de ce dernier. Résultat, des utilisateurs ont coupé par mégarde leur alarme au lieu de la reporter — une différence de taille entre rester sous la couette et se lever.
Apple a entendu les critiques et a apporté des changements dans iOS 26.1. Désormais, pour couper une alarme, il faut faire glisser le bouton « Arrêter », un geste similaire à celui que l’on fait pour décrocher un appel. Ainsi, pas de risque d’interruption accidentelle.
Le bouton « Arrêter » à glissement par défaut d’iOS 26.1. Image iGeneration.
Néanmoins, si ce geste vous déplait, vous pouvez le désactiver ici : Réglages > Accessibilité > Toucher > Privilégier les actions à un toucher. Vous retrouverez dès lors un bouton « Arrêter » qui s’actionne d’un simple tap, comme sur iOS 26.0. Comme ça, tout le monde est content… sauf peut-être ceux qui préféraient le petit bouton à un tap en bas de l'écran d'iOS 18.
La nouvelle option dans iOS 26.1 pour retrouver le bouton « Arrêter » à un tap. Image iGeneration.
Comme cette option est intitulée « Privilégier les actions à un toucher », elle est susceptible d’influer sur d’autres commandes à glissement, même si nous n'avons pas encore repéré d’autres cas concrets. Elle ne modifie pas le geste pour décrocher un appel, notamment.
iOS 26 comprend d’autres nouveautés pour l’alarme. On peut enfin choisir la durée du rappel, c’est-à-dire le laps de temps après lequel l’alarme va de nouveau retentir, et les applications tierces peuvent faire sonner des alarmes natives. Nous avons détaillé ces ajouts dans l’article suivant :
Se faire rembourser une app est généralement chose aisée et Apple a simplifié la manœuvre pour les membres d’un partage familial. Nous avons récemment eu droit à une petite fenêtre d’information en cherchant à nous faire rembourser un achat : elle rappelle que les personnes en charge de l'organisation d’une famille ont l'œil sur les achats facturés sur leur mode de paiement partagé, et qu'elles peuvent même demander un remboursement si besoin.
Autrement dit, vous pouvez entamer les démarches de remboursement si votre fils ou votre fille a effectué un achat non désiré sans avoir à passer par son compte Apple. Les pages de support indiquent que ce n’est pas vraiment une nouveauté, mais cela reste une astuce pratique. Attention cependant, la manœuvre ne peut être effectuée que tant que le membre en question fait partie du groupe familial.
Se faire rembourser une app est assez simple chez Apple. Il vous suffit de vous connecter avec votre compte Apple sur le site dédié. Choisissez « Demander un remboursement » dans le menu déroulant tout en haut, puis donnez une raison. Sélectionnez l’achat en question, puis envoyez la réclamation : les décisions arrivent sous 24 à 48 heures.
La création d’un groupe familial vaut le coup étant donné qu’elle permet de partager les achats sur l’App Store, la musique, les films et séries de l’iTunes Store, mais aussi les livres, les abonnements Apple et même le stockage iCloud. Il est possible d’autoriser ou de refuser les achats d’un enfant, et tout est facturé sur le mode de paiement de l’organisateur.
Attention toutefois : en cas de rupture, la configuration d’un groupe peut poser problème. Un seul administrateur est autorisé, ce qui donne l’ascendant à l’un des deux parents, d’autant qu’il n’est pas possible de transférer les enfants vers un autre groupe.