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À l’intérieur de l’iPhone 16E, une grande batterie et un petit modem

Le démontage de l’iPhone 16E ne révèle aucune surprise : iFixit a dû utiliser son tournevis P5, ses onglets en plastique et ses ventouses pour retirer le dos de l’appareil. La « nouvelle architecture » promise par Apple est, de fait, une évolution plutôt qu’une révolution. Pas de quoi gâcher notre plaisir de découvrir la grosse batterie de 15,56 Wh et le petit modem C1.

Les entrailles de l’iPhone 16E. Image iFixit.

À l’intérieur plus encore qu’à l’extérieur, l’iPhone 16E ressemble à n’importe quel autre iPhone 16. Apple a bien ajouté un pare-chocs métallique pour empêcher l’arrachage du câble flexible de l’écran, mais elle n’a toujours pas trouvé quoi faire de l’espace libéré par la suppression de la carte SIM aux États-Unis. Les modèles américains possèdent donc une petite boite vide entre le Taptic Engine et la carte-mère, de l’espace perdu que les ingénieurs de Cupertino finiront bien par remplir.

Car par ailleurs, Apple a poussé les murs pour caser la plus grosse batterie possible. « Grâce à l’efficacité de pointe de la puce A18 et du nouveau modem Apple C1 », mais aussi et surtout de la capacité de 15,56 Wh, l’iPhone 16E affiche une excellente autonomie. Comme celle de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus, la batterie de l’iPhone 16E est collée avec un adhésif liquide ionique, qui perd ses propriétés lorsque l’on applique une tension de 12 V pendant 90 secondes.

Une batterie qui devra être rechargée par le port USB-C, dont le manuel de réparation est pour la première fois disponible, ou par induction, mais la bobine de cuivre n’est pas accompagnée par la couronne d’aimants du système MagSafe. La recharge est certes plus efficace avec que sans fil, mais en plus d’ouvrir la porte aux accessoires les plus (in)utiles, les aimants parfont l’alignement du téléphone sur le chargeur et réduisent donc l’écart d’efficacité.

Ce démontage nous offre les premières images indépendantes du modem C1, caché au revers de la carte radio, qui prend la place des puces de Qualcomm en reprenant leur structure. Le modem gravé avec un processus N4 intègre ainsi sa propre DRAM, mais pas l’émetteur-récepteur, qui prend la forme d’une seconde puce gravée avec un processus N7. Cette puce devrait être au cœur du futur iPhone 17 Air qui, espérons-le, recèlera plus de surprises.

Promo : jusqu’à 150 € de bons d’achat pour l’achat d’un Mac à la Fnac

La Fnac offre en ce moment des bons d’achat oscillant entre 100 € et 150 € pour l’achat d’un ordinateur Apple. La promo passe par un système de code à entrer au moment du paiement pour les adhérents titulaires d’une carte Fnac. Le premier code (MAC100) concerne les MacBook Air, l’iMac et le Mac mini. Le second (MAC150) ne fonctionne que sur les MacBook Pro. L’offre est en place jusqu’au jeudi 6 mars, sachant que les bons d’achat sont valables 30 jours à partir de la réception du ou des produits.

L’enseigne ne propose pas de ristourne particulière, et les tarifs sont à quelques euros près les mêmes que chez Apple. Ces 100 € de chèques cadeaux valent surtout le détour pour le Mac mini M4 en entrée de gamme (16/256 Go), qui n’est pas soldé actuellement chez les autres revendeurs. Dans tous les cas, de tels bons d’achat pourront permettre d’investir dans une housse, un combo clavier/souris ou un hub USB-C pour MacBook ou iMac.

La promotion s’applique au MacBook Air, qui n’est pas forcément une bonne option étant donné que son remplaçant devrait être présenté cette semaine. On peut imaginer que les prix des générations précédentes vont être revus à la baisse dans la foulée du lancement.

Évitez l’augmentation de prix de Microsoft 365 avec cette licence à vie de Microsoft Office

Microsoft vient d’augmenter le prix de ses abonnements Microsoft 365, ce qui signifie que l’on dépense désormais 100 € chaque année (au lieu de 70 €) rien que pour avoir les applications Office.

Mais Microsoft 365 n’est pas la seule façon d’obtenir ces applications sur Mac. Ce n’est même pas la solution la plus économique. Plutôt que de payer un abonnement mensuel, pourquoi ne pas opter pour un paiement unique offrant une licence à vie de Microsoft Office Home & Business ? Vous pouvez consulter ces offres limitées sur Godeal24.

Dans cette version d’Office 2019, tout est inclus : Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote (car personne ne peut se passer de ces outils emblématiques !). Sur Mac, vous aurez aussi Teams Classic.

Vous pouvez aussi opter pour Microsoft Office 2021, une version plus récente et plus populaire. Vous aurez ainsi accès en permanence à ces outils essentiels sans paiements récurrents.

Office 2024 inclut tous vos outils préférés : Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote. Comme Microsoft 365, il propose également des fonctions d’IA, notamment des suggestions intelligentes pour le texte, la mise en forme et les éléments de conception, l’analyse de données dans Excel et l’aide à la rédaction dans Word. Cette version apporte aussi des améliorations significatives par rapport aux précédentes.

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Raccourcis sous iOS 18.4 peut ajuster les réglages de nombreuses apps conçues par Apple

La deuxième bêta d’iOS 18.4 sortie hier soir ajoute quelques actions supplémentaires à l’app Raccourcis, avec un thème commun. Tous les ajouts servent à modifier des réglages destinés aux apps du système, que ce soit Safari, Plans, Rappels, Calendrier ou encore Météo. Même s’il n’y a pas beaucoup de nouvelles actions en apparence, chaque ajout débloque de multiples fonctionnalités puisqu’une seule action peut agir sur plus d’une dizaine de réglages pour une même app.

La liste des nouvelles actions ajoutées avec la bêta 2 d’iOS 18.4 à gauche, la liste des réglages que l’action pour Safari propose à droite. Image iGeneration.

L’action Modifier les réglages de Safari peut gérer ainsi pas moins de douze réglages que l’action pourra activer, désactiver ou basculer (activer si c’était inactif et vice-versa). De quoi ajuster le comportement du navigateur par défaut d’iOS, que ce soit le moteur de recherche utilisé, les suggestions de Safari lors d’une recherche, la disposition des onglets, le blocage des pop-ups et bien d’autres encore. L’action correspondante pour Plans peut également ajuster le comportement de l’app pour éviter ou autoriser les routes les plus encombrées pour les itinéraires en vélo ou à pied, le niveau du volume sonore pour le GPS ou encore la possibilité d’éviter les autoroutes et péages en voiture.

Au-delà de Raccourcis, ces nouvelles actions seront peut-être surtout utiles à Siri, qui doit contrôler les apps dans une future mise à jour. Même s’il semble bien qu’elle n’arrivera pas avec iOS 18.4, cette version se prépare en coulisses et l’ajout de ces actions en est certainement un signe.

Palworld est désormais disponible sur le Mac App Store pour 29 €

Le catalogue de jeux Mac continue de s’agrandir et accueille aujourd’hui Palworld, un des gros cartons de 2024. Ce titre s’inspirant de Pokémon est un jeu de survie en monde ouvert dans lequel on va devoir capturer un paquet de différentes bestioles. Celles-ci vont pouvoir donner un coup de main dans différentes tâches (construction, agriculture, exploration…), mais aussi aider à venir à bout de multiples donjons.

La version Mac de Palworld est pour le moment uniquement disponible via le Mac App Store pour 28,99 €. Sans surprise, le portage ne fonctionne que sur les ordinateurs embarquant une puce Apple Silicon : les développeurs demandent au minimum une puce M1 et 23 Go de stockage pour le faire tourner. Notons qu’il est également possible de jouer à plusieurs en ligne, bien que les développeurs indiquent que les serveurs macOS ne seront lancés qu’à la mi-mars.

On a vu arriver de nombreux bons jeux sur Mac ces derniers mois : Citizen Sleeper 2, Dredge, Frostpunk 2, Civilization VII… Ce mois-ci arriveront le jeu de gestion de musées Two Point Museum, le jeu d’action Control ou encore le prochain Assassin’s Creed. Les joueurs attendent aussi le portage de Cyberpunk 2077, toujours prévu pour le début 2025.

L’arc-en-ciel au cœur d’Apple Park en travaux pour être pérennisé

Une photo prise avec un drone en janvier 2025 révèle que les demi-cercles arc-en-ciel au cœur de l’anneau principal d’Apple Park ne sont plus visibles. Certains se sont demandés si c’était une réponse au contexte politique actuel, même si les couleurs représentent celles du premier logo d’Apple et non le drapeau LGBTQIA+. Au contraire, il s’agirait de travaux pour pérenniser la structure, selon Gabriel Iglesias qui cite des sources en interne.

La construction initiale remonte à 2019 et la sculpture était censée être temporaire, tout comme la scène associée qui a servi lors de l’inauguration du campus et démontée depuis longtemps. Les demi-cercles auraient pu être démontés aussi, en tout cas c’était prévu ainsi, mais leur succès a contribué à leur maintien et Apple l’utilise quasiment dans chaque keynote, c’est presque à chaque fois devant que Tim Cook nous accueille et délivre ses liaisons d’un segment à l’autre. Une nouvelle version devrait ainsi sortir des travaux en cours, cette fois destinée à rester de façon permanente au cœur du siège d’Apple.

L’Apple Park sans son arc-en-ciel, en janvier 2025. Capture écran d’une photo prise au drone diffusée sur Google Maps, image MacGeneration.
L’arc-en-ciel vu depuis le special event de septembre 2022. Capture vidéo Apple, image MacGeneration.

iOS 18.4 bêta 2 : petites nouveautés dans Photos, Cartes, l'App Store et pour le Vision Pro

La seconde bêta d'iOS 18.4 a saupoudré de petits changements ici et là dans le système. C'est le cas dans l'App Store où la possibilité d'une mise en pause d'un long téléchargement pour le reprendre ultérieurement est proposée de manière plus explicite. Précédemment le bouton de pause n'apparaissait que sur l'icône de l'app sur l'écran d'accueil. Dans l'App Store, l'équivalent était moins explicite sur le fait que le téléchargement n'était pas abandonné, mais seulement suspendu.

Image iGeneration.

Dans l'app Cartes, un bouton pour plus d'options (…) est ajouté, il donne le choix entre voir les commandes en cours ou passées qui avaient été payées avec Apple Pay, les abonnements et paiements récurrents et les réglages. Précédemment il n'y avait que le suivi des commandes.

Image iGeneration.

Dans Photos et plus précisément dans l'album « Supprimées récemment », le nombre d'actions pour en effacer complètement le contenu ou tout récupérer a été réduit. Un large bouton « Tout récupérer » a été ajouté en bas de l'écran ainsi qu'un plus petit avec une corbeille.

Les deux agiront sur l'intégralité du contenu en demandant tout de même confirmation avant. La possibilité de sélectionner certaines photos ou vidéos seulement pour les effacer ou les sortir de là est maintenue.

Cette seconde bêta qui devrait arriver en version publique ce soir apporte aussi le RCS chez Orange, un réglage de priorité pour les notifications importantes, une poignée d'émojis, l'ajout de la fonction Intelligence visuelle au bouton Action des iPhone 15 Pro, plusieurs nouveaux raccourcis et une app Vision Pro pour les propriétaires du casque. Elle offre les contenus spécifiques au Vision Pro et inaugure une galerie spatiale avec des panoramas conçus par des tiers.

Merci Mathieu.

Orange active les échanges de messages par RCS avec iOS 18.4

Orange avait prévu de proposer le RCS à ses clients sur iOS pour le premier semestre 2025. C'est en bonne voie. La seconde bêta d'iOS 18.4 distribuée ce soir active ce super-SMS — le « Rich Communication Services » — sur les iPhone. Nous avons pu le constater avec un abonnement Sosh.

Indication d'une conversation par RCS dans le champ de saisie du texte (à droite). Image iGeneration.

SFR puis Bouygues et Free avaient précédé le premier opérateur de France. Les deux derniers l'ont fait avec le 18.2. Cette nouveauté d'iOS 18 va améliorer les échanges de messages entre iPhone et Android avec une meilleure gestion des conversations de groupes, des transferts de fichiers ou en affichant un accusé de réception.

RCS : où en est le remplaçant du SMS sur l

RCS : où en est le remplaçant du SMS sur l'iPhone en France ?

iOS 18.4 bêta : un réglage de priorité pour les notifications importantes

iOS 18.4 permettra de gérer un peu plus finement ce qu'Apple appelle les « Notifications importantes ». Sur l'écran verrouillé, elles sont affichées dans une zone distincte des autres pour être mieux visibles. Il s'agit d'une option qui, une fois activée, pouvait agir sur les notifications de toutes les apps de votre appareil. Un tout ou rien qui pouvait s'avérer contre-productif.

Avec la seconde bêta, Apple propose de choisir quelles apps pourront voir leurs notifications recevoir ce traitement spécial. Ce sera un peu laborieux au départ à mettre en place puisqu'il n'y a pas moyen de le désactiver pour toutes les apps, afin de ne sélectionner ensuite que les plus importantes. Mais une fois le tri réalisé, il y aura peut-être moyen d'avoir un résultat plus pertinent.

iOS 18.4 bêta 2 : l'Intelligence visuelle se greffe au bouton Action des iPhone 15 Pro

Avec la seconde bêta d'iOS 18.4, Apple Intelligence gagne de nouvelles méthodes pour être lancé. Les iPhone 15 Pro peuvent maintenant associer l'ouverture de la fonction Intelligence visuelle à leur bouton Action. Celle-ci était jusque là prévue pour le bouton Commande de l'appareil photo des iPhone 16 et 16 Pro.

Image iGeneration.

Le bouton Action fait tout aussi bien l'affaire et permet de lancer rapidement cette fonction de reconnaissance des objets ou de l'environnement. L'Intelligence visuelle va solliciter ChatGPT, Google ou d'autres services selon ce qu'on lui montre (montrez un texte et il proposera de se tourner vers l'app Traduire).

Reconnaissance d'un objet avec Intelligence visuelle via Google puis ChatGPT. Image iGeneration.

L'autre petite nouveauté réside dans le Centre de contrôle. Des raccourcis pour lancer Intelligence visuelle et solliciter Siri à la voix sont proposés, en plus du précédent bouton qui activait les requêtes textuelles pour Siri.

Nouveaux raccourcis pour le Centre de contrôle. Image iGeneration
Apple Intelligence arrive en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

Apple Intelligence arrive en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

iOS 18.4 bêta 2 contient 7 nouveaux emojis

Si vous manquiez d'Emojis pour vous exprimer, Apple en ajoute 7 avec la seconde bêta d'iOS 18.4. Comme toujours il s'agit de symboles choisis à l'origine par le consortium Unicode et qu'Apple reprend avec son propre style graphique.

Via 9to5mac.

Les nouveaux arrivant sont une pelle, un radis, une éclaboussure, une harpe, un arbre sans feuilles, une empreinte de doigt ainsi qu'un smiley qui ne sourit pas trop avec son air abattu et ses cernes sous les yeux (lire aussi iOS 18 pourrait comprendre sept nouveaux émojis, dont un visage fatigué et une pelle). En septembre prochain de nouveaux candidats seront proposés en vue de leur intégration pour le printemps 2026.

Sasquatch et l’orque Willy parmi les émojis de l’année 2026

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macOS 15.4 : la seconde bêta est disponible pour les développeurs

La seconde bêta développeurs de macOS Sequoia 15.4 est disponible. La précédente avait principalement apporté Apple Intelligence à plus de pays dont la France ainsi que le tri par catégories dans Mail.

Le démarrage rapide d’iOS devrait bientôt être disponible sur les Mac

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Apple Intelligence arrive en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

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iOS 18.4 bêta 2 est disponible, pour les iPhone 12 et 16e aussi

La seconde bêta développeurs d'iOS 18.4 est en téléchargement. Les utilisateurs dans plusieurs pays, dont la France, vont continuer de pouvoir tester les fonctions d'Apple Intelligence, de même que le tri par catégories dans Mail. Cette bêta va pouvoir aussi s'installer sur les iPhone 16e qui n'y avaient pas encore accès.

En outre, les iPhone 12 et quelques iPad qui avaient eu des problèmes de redémarrage en boucle avec la bêta 1 sont dans la liste pour cette bêta 2. tvOS 18.4 bêta 2 est aussi de la partie ce soir.

Apple Intelligence arrive en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

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Google simplifie la suppression d’informations personnelles de ses résultats de recherche

Google veut vous laisser remonter des résultats de recherche incorrects ou dangereux plus facilement. Dans un billet de blog, l’entreprise explique avoir revu son menu permettant de signaler des résultats pour le rendre plus accessible. Elle a également amélioré la méthode de connexion à son hub surveillant qu’aucun résultat de recherche ne dévoile vos données personnelles.

Image Google

Sur Google, un bouton « Supprimer les résultats » est présent en cliquant sur le bouton prenant la forme de trois points à côté du nom d’un site. Cliquer dessus affiche un nouveau menu permettant de demander une suppression sous différent prétexte : cela peut être car celui-ci dévoile des informations personnelles, comme un numéro de téléphone ou une adresse. La seconde option concerne les demandes de suppression de contenus illégaux (droit d’auteur, abus d’enfants…).

Le dernier va actualiser le résultat de recherche avec les informations mises à jour d’une page web. Cela pourra être utile si vous avez fait modifier une page web pour qu’elle supprime les passages vous concernant, mais que certains morceaux apparaissent encore sur Google. Toutes ces nouveautés sont dès maintenant accessibles via le moteur de recherche. Son hub sur les résultats vous concernant peut être trouvé à ce lien.

Taxis autonomes : Waymo a doublé ses trajets hebdomadaires en moins d'un an

Tout roule pour Waymo, la filiale d’Alphabet dédiée à la conduite autonome. Sundar Pichai a annoncé que ses taxis-robots enregistraient désormais plus de 200 000 trajets hebdomadaires, ce qui représente une belle augmentation. L’entreprise n’en effectuait que 100 000 par semaine en août dernier, et seulement 10 000 il y a deux ans. Ses véhicules roulent actuellement à Los Angeles, Phoenix et San Francisco.

Un taxi Waymo. Image MacGeneration.

Les chiffres devraient continuer de grimper. L’entreprise va proposer cette année ses services à Atlanta et Austin grâce à un partenariat avec Uber, tandis que Miami devrait suivre au début 2026. Google pense à l’international : elle a récemment signé un contrat avec le plus gros opérateur de taxis à Tokyo ainsi qu’avec un service de VTC japonais.

Les taxis autonomes de Waymo vont traverser le Pacifique et rouler à Tokyo

Les taxis autonomes de Waymo vont traverser le Pacifique et rouler à Tokyo

Selon Google, ses véhicules parcourent désormais un million de miles (1,6 million de kilomètres) par semaine. Son principal concurrent est sur le papier Tesla… qui n’a toujours rien lancé de concret malgré de multiples promesses. Aux dernières nouvelles, le lancement des premiers taxis d’Elon Musk serait prévu pour le mois de juin à Austin.

Tim Cook annonce que quelque chose est « dans l’air » cette semaine

Tim Cook a vendu la mèche en publiant sur X une brève vidéo qui affiche « Il y a quelque chose dans l’air » et en précisant que cela aura lieu cette semaine. Le doute n’est plus permis : le nouveau MacBook Air sera présenté dans les prochains jours, comme les rumeurs le pressentaient déjà.

This week. pic.twitter.com/uXqQaGNkSk

— Tim Cook (@tim_cook) March 3, 2025

D’après les dernières rumeurs, on s’attend à une mise à jour plutôt mineure, mais malgré tout intéressante des MacBook Air, avec une puce M4 à la place de la M3 que l’on trouve actuellement. Ils pourraient également intégrer la fonctionnalité Cadre centré pour leur webcam, avec la même vue depuis le dessus du bureau que les MacBook Pro M4. On pourrait avoir un port Thunderbolt de plus et peut-être la possibilité d’utiliser deux écrans externes en plus de l’écran intégré, même si cela pourrait être réservé aux modèles Pro.

Tous les modèles devraient intégrer 16 Go de RAM comme aujourd’hui et on imagine que la gamme débutera toujours à 256 Go. Le modèle actuel commence à 1 299 € en version 13 pouces et 1 599 € en version 15 pouces, on ne s’attend pas à une énorme variation de ce côté. Le MacBook Air M4 se dévoilera très bientôt et vous pouvez compter sur nous pour tout décortiquer et tester la nouvelle génération dès sa sortie.

À noter que le nom « Air » pourrait aussi désigner l’iPad Air, dont on attend aussi une mise à jour cette année. Puce M3 ou M4, on ne sait pas exactement, mais peut-être qu’Apple sortira la nouvelle tablette aussi dans le courant de la semaine.

Ubiquiti démocratise le Wi-Fi 7 avec une borne « Lite » autour de 100 €

Ubiquiti annonce encore deux nouveautés dans sa gamme, avec cette fois deux bornes Wi-Fi 7. La dernière norme en date devient plus accessible chez le fabricant américain grâce à l’ajout de l’U7 Lite, qui est la dernière génération de sa borne Wi-Fi la moins chère. Comme les U6+ et U6 Lite qu’elle remplace, elle est vendue à 95 € HT, soit 114 € pour le consommateur final. Une grosse baisse face à l’U7 Pro qui était auparavant la borne Wi-Fi 7 la moins chère à son catalogue et qui reste en vente pour près de 200 €.

Pour diviser ses prix par deux, Ubiquiti a naturellement fait quelques concessions. Si la borne est toujours reliée au reste de l’écosystème UniFi par une prise Ethernet 2.5G, elle perd la bande de fréquence des 6 GHz, ce qui veut dire qu’elle n’atteindra pas les débits théoriques très élevés de la norme. Cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas d’intérêt pour autant, le Wi-Fi 7 apporte de nombreux avantages qui auront un réel effet en pratique, notamment la possibilité d’agréger les bandes de fréquence des 2,4 et 5 GHz qui sont gérées par la borne.

C’est quoi, le Wi-Fi 7 ?

C’est quoi, le Wi-Fi 7 ?

Sur le plan technique et de manière indicative comme toujours, Ubiquiti annonce une couverture de 115 m², la possibilité de gérer jusqu’à 200 clients et jusqu’à 4,3 Gbps de débit avec des appareils Wi-Fi 7. La borne est optimisée pour un placement au plafond ou sur un mur et elle est plus compacte que les autres modèles plus sophistiqués et coûteux, avec ses 17 cm de diamètre (contre près de 21 pour les modèles Pro et Pro Max). Elle est alimentée exclusivement en Ethernet PoE et consommera jusqu’à 13 W d’après son concepteur.

Si vous pensez poser la borne au mur, la nouvelle U7 In-Wall est aussi une option. Elle est plus chère à 168 € et propose les mêmes caractéristiques techniques que la borne U7 Lite sur la partie Wi-Fi. Elle se distingue toutefois par la présence de deux prises Ethernet 2.5G en sortie, dont une PoE qui pourra alimenter un autre appareil, comme une caméra. Attention, il faut relier la borne à une prise Ethernet PoE+ pour bénéficier de cette capacité ; si vous n’avez que du PoE en entrée, alors vous aurez deux ports 2.5G sans alimentation.

La borne U7 In-Wall est parfaite si votre câble Ethernet arrive directement à travers le mur, sinon il faudra probablement bricoler un petit peu. Image Ubiquiti.

La gamme de bornes Wi-Fi 7 est désormais complète chez Ubiquiti, du moins pour les usages les plus courants. Il y a des bornes pour le mur et le plafond, pour l’intérieur et l’extérieur ainsi que des modèles plus simples et d’autres destinés aux professionnels. Notons toutefois que les firmwares qui font tourner ces bornes posent encore problème pour les appareils bloqués sur les anciennes normes, en particulier en domotique où le 2,4 GHz reste la norme. Le fabricant souligne dans la vidéo que ce n’est plus le cas, mais les retours sur les forums officiels semblent indiquer le contraire. Si vous n’êtes pas trop pressé, la prudence reste de mise tant que ces problèmes logiciels ne sont pas tous entièrement réglés.

Promo : les AirPods Pro 2 chutent à 219 € (-60 €)

Les AirPods Pro 2 sont redescendus à 219 € chez Amazon. C'est une bonne réduction si l'on considère qu'ils valent 60 € de plus chez Apple et qu'Amazon était calé depuis un moment déjà sur 239 €.

AirPods Pro 2. Image Apple.

Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande les yeux fermés. En plus d’offrir une excellente qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif et le volume person­nalisé. Apple a encore élargi récemment la palette des fonctions de ces AirPods en activant en France les fonctions de test d'audition et de réduction des sons forts.

AirPods Pro 2 : le test d’audition désormais disponible grâce à iOS 18.2

AirPods Pro 2 : le test d’audition désormais disponible grâce à iOS 18.2

Xiaomi est le premier à utiliser le Wi-Fi de Qualcomm pour ses écouteurs sans fil

Xiaomi est le premier constructeur à présenter des écouteurs sans fil qui ne reposent pas seulement sur du Bluetooth, même s’il y en a bien, mais qui proposent aussi de se connecter en Wi-Fi. Cette capacité est en réalité liée à Qualcomm, qui a présenté en 2023 une puce capable d’offrir une connexion Wi-Fi « XPAN » basse consommation pensée pour les écouteurs et autres produits audio. Le Wi-Fi améliore la portée, augmente la qualité de l’audio qui peut désormais être sans pertes, le tout avec une consommation en théorie réduite.

Image Xiaomi.

Les Buds 5 Pro étaient déjà commercialisés en Chine, ils le sont désormais en Europe, en accompagnement du nouveau smartphone Xiaomi 15 Ultra qui est obligatoire pour profiter de la nouveauté. Sans lui, ces écouteurs sans fil seront des écouteurs Bluetooth classiques, dont leur constructeur promet quand même une excellente qualité audio, notamment grâce à un tout nouvel amplificateur conçu en interne, le premier du fabricant chinois. À condition de disposer du seul téléphone compatible pour le moment, il sera possible d’activer l’audio sans pertes avec un débit de 4,2 Mbps et la possibilité de monter à 96 kHz et 24 bit.

Xiaomi promet jusqu’à 10 heures d’autonomie pour ses écouteurs Wi-Fi, ce qui est impressionnant quand on sait que le modèle avec Bluetooth fait moins bien (8 h annoncées). Reste à savoir si Qualcomm et Xiaomi ont réussi à faire aussi simple avec le Wi-Fi qu’avec le Bluetooth : les écouteurs comme le smartphone doivent être reliés en Wi-Fi au même réseau, il ne s’agit pas d’une connexion spécifique entre les deux. En théorie, le téléphone devrait envoyer les identifiants aux écouteurs, si bien que la connexion devrait être automatique, mais on ne sait pas notamment s’il est possible de gérer plusieurs réseaux Wi-Fi en parallèle, ce qui est toujours le cas sur un smartphone.

Xiaomi vend deux versions de ses Buds 5 Pro, une en Bluetooth seul et l’autre en Wi-Fi, avec toujours du Bluetooth en backup. Comptez 220 € pour la version Wi-Fi, uniquement en noir, et 200 € pour la version Bluetooth, cette fois vendue en blanc ou argent. Comptez 1 403 € de plus pour ajouter le Xiaomi 15 Ultra, indispensable pour utiliser la nouveauté.

Utilitaire : PairPods diffuse le son de votre Mac sur deux casques Bluetooth

L’iPhone et l’iPad disposent depuis longtemps d’une fonction de partage audio bien pratique pour regarder un film à deux ou pour écouter une playlist en même temps. Cette fonction se fait attendre sur Mac, si bien qu’un ancien ingénieur de Qualcomm a mis les mains dans le cambouis pour développer PairPods : un utilitaire pour lire de l’audio sur deux accessoires Bluetooth différents.

L’icône de PairPods (tout à gauche) passe en bleu quand il est activé. Un canal unique apparaît dans le menu Son.

PairPods fonctionne de manière simple. Une fois installée et démarrée, l’app fait apparaître un nouveau bouton dans la barre des menus qui affiche une unique option pour partager l’audio. Le son sera dès lors diffusé sur les deux casques ou écouteurs Bluetooth que vous avez sous la main (ou sur les oreilles). Une alerte apparaît si vous n’avez qu’un appareil connecté au Mac.

Tous les appareils Bluetooth pris en charge par macOS fonctionnent, et on pourra donc également s’en servir avec une enceinte externe. Rien n’a été prévu pour les utilisateurs ayant trois écouteurs ou plus de connectés à leur Mac, ce qui est intentionnel afin de garder une interface simple (d’autant plus que ce scénario ne devrait pas concerner beaucoup de monde). Il s’agit d’une bêta, et les choses pourraient évoluer par la suite.

Une option est présente pour lancer PairPods au démarrage du Mac. De ce que j’ai vu, cela fonctionne bien avec mes AirPods et un casque Logitech, ou encore avec des écouteurs Beats. L’app est gratuite, open source et disponible sur GitHub. Elle fonctionne sur les Mac Intel comme Apple Silicon pour peu qu’ils tournent sous macOS 13.5 (Ventura).

SwitchBot propose un store connecté à Matter qui s’ajuste en largeur

SwitchBot commercialise un store enrouleur connecté, qui repose sur Matter pour la partie domotique et qui se distingue des précédents modèles sur le marché par sa souplesse. Le fabricant a créé quatre versions qui sont toutes ajustables en largeur : le plus petit modèle convient pour les fenêtres de 58 à 80 cm de large, tandis que le plus grand est adapté aux ouvertures entre 140 et 185 cm. Selon vos besoins, vous pourrez élargir ou raccourcir le store, avec un dispositif prévu pour découper proprement le tissu et avoir un résultat pile à la bonne taille.

Cette approche permet d’obtenir le même résultat qu’avec un store fabriqué sur mesure, à un prix plus raisonnable. La gamme de stores conçus par SwitchBot débute ainsi à 220 € pour le petit modèle, sachant qu’une promotion de lancement permet de réduire ce prix de 80 € (pensez à copier le code sur la page produit qui correspond au modèle désiré, puis à le coller avant de passer commande). Pour 30 € de plus, SwitchBot ajoute un panneau solaire qui viendra se plaquer contre la fenêtre et alimentera la batterie intégrée au store, de quoi normalement l’utiliser sans jamais effectuer de charge manuelle.

Le tissu choisi par SwitchBot est totalement occultant et peut même convenir pour une chambre, que vous choisissiez la couleur grise ou blanche. Le store est aussi prévu pour accepter d’autres tissus, on peut ainsi ne garder que le moteur, la batterie associée et toute la partie connectée. La batterie doit suffire pour huit mois d’autonomie d’après le fabricant, qui précise par ailleurs que le moteur est très discret : jusqu’à 30 dB dans le mode le plus silencieux.

Comme bon nombre de produits SwitchBot, la compatibilité avec Matter nécessite du matériel supplémentaire, comme le Hub 2. La connexion entre le store et le hub se fera en Bluetooth et c’est le hub qui se chargera de connecter l’appareil à Matter. Vous pourrez alors l’ajouter à l’app Maison d’Apple et contrôler le store par ce biais ou via Siri. Le fabricant propose aussi un contrôle depuis son écosystème, notamment grâce à sa télécommande universelle, qui proposera une intégration poussée pour cette tâche.

Pour l’heure, le store enrouleur de SwitchBot n’est vendu que sur le site du fabricant. Il est marqué comme étant en précommande, mais les livraisons sont prévues dès la mi-mars et le constructeur m’a indiqué qu’il y avait bien du stock pour les premiers clients.

Apple TV+ : une série dérivée pour Mythic Quest le 26 mars

Mythic Quest va avoir droit à sa série dérivée. Cette production narrant les aventures de l’équipe à l’origine d’un grand jeu multijoueur est une des plus mises en avant par Apple TV+. Sa petite sœur baptisée Side Quest arrivera le 26 mars, en même temps que le final de la quatrième saison de Mythic Quest. L’intégralité des épisodes sera directement disponible.

Apple indique que ce spin-off prendra la forme d’une anthologie de 4 épisodes « explorant la vie des employés, des joueurs et des fans qui sont touchés par le jeu ». On y retrouvera une partie du casting original (Rob McElhenney, Derek Waters) ainsi que de nombreux petits nouveaux. La série est produite par Lionsgate, 3 Arts Entertainment et Ubisoft.

Amped Earbuds : des écouteurs signés HMD dont le boîtier fait également batterie externe

Les accessoiristes redoublent d’inventivité pour se faire remarquer dans les rangées du Mobile World Congress de Barcelone. HMD y a dévoilé un concept original : une batterie externe 1 600 mAh dans laquelle viennent se nicher… deux écouteurs sans fils ! Comme on peut le voir sur la fiche produit, les deux oreillettes se rangent sur les bords de ce qui ressemble à une batterie d’appoint tout ce qu’il y a de plus standard.

Image HMD.

Les journalistes de CNET ont pu prendre en main cet intrigant concept nommé Amped Earbuds : ils notent que la batterie semble plus légère que de nombreux autres modèles. Elle embarque des aimants visiblement assez résistants, bien qu’il ne s’agisse pas de MagSafe (HMD reste un fabricant de smartphones Android). Grâce à cette grosse batterie, les écouteurs peuvent être utilisés pendant presque 100 heures sans tomber à plat.

La tête des écouteurs est rétractable, et on attendra les premiers tests pour voir ce qu’il en est niveau confort. Trois tailles d’embouts sont proposées, tandis que le fabricant vante une bonne qualité audio en écoute comme pour les appels. Une réduction du bruit est présente, en plus de différentes commandes audio disponibles sur iOS comme Android via une app dédiée. Les Amped Earbuds sortiront le mois prochain en trois couleurs au Royaume-Uni, où ils seront vendus £169 (environ 205 €).

Promo : le gros dock Thunderbolt 4 conçu par Ugreen à 280 € au lieu de 400

Si vous cherchez à multiplier la connectique sur votre Mac, ce gros dock Thunderbolt 4 conçu par Ugreen pourrait vous intéresser. Relié à une seule prise TB4 de l’ordinateur (qu’il pourra alimenter jusqu’à 90 W), il ajoute pas moins de 13 connecteurs supplémentaires, dans tous les domaines. Une sortie vidéo avec du DisplayPort, de l’audio avec une prise mini-jack, de l’Ethernet 2.5G pour un accès rapide au réseau local, un lecteur de cartes microSD et une foule d’USB aux formats A et C, avec quatre ports à chaque fois.

Image UGREEN.

Le Revodok Max 213 est actuellement en promotion à 280 €, alors qu’on le trouve en temps normal à 400 €. Ce n’est pas exactement son prix le plus bas, mais cela reste un bon tarif pour ce produit complet et bien noté par les utilisateurs. À noter qu’il nécessite un bloc secteur fourni et que macOS 11.4 est nécessaire au minimum.

Promo : le Beats Studio Pro à 280 €, la Beats Pill à 130 €

Il y a de bonnes affaires chez Amazon ce matin si vous cherchez de nouveaux écouteurs : plusieurs produits Beats sont en promo. Les Beats Fit Pro sont par exemple affichés à 180 €, contre 250 € en temps normal. Les Beats Flex ont droit à la même ristourne de 28 %, ce qui ramène leur tarif à 65 € (- 25 €). De nombreux coloris sont disponibles dans les deux cas.

Beats Fit Pro. Image WatchGeneration.

Les Beats Fit Pro sont une alternative aux AirPods Pro datant de 2022. Ils nous avaient à l’époque séduits par leur bonne tenue dans les oreilles et par leur réduction de bruit efficace. Les Beats Flex sont des écouteurs plus basiques sortis fin 2020, reliés par un câble passant dans le cou et qui ont l’avantage d’avoir une bonne autonomie et une puce H1.

Test des Beats Fit Pro : des AirPods Pro plus sportifs

Test des Beats Fit Pro : des AirPods Pro plus sportifs

Test des Beats Flex

Test des Beats Flex

Deux casques sont également en promo, comme le récent Beats Solo 4 : on peut l’obtenir pour 170 € au lieu de 230 € (-26 %). C’est un bon accessoire à la grande autonomie qui ne propose malheureusement pas de réduction active du bruit. Ceux cherchant un casque pour s’isoler devront se tourner vers le Studio Pro, qui perd justement ce matin 30 % de son tarif habituel pour tomber à 280 € (-120 €). C’est un très bon casque, surtout à ce prix.

Test du Beats Studio Pro, le casque Apple qui cible un peu trop Android

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Test du Beats Solo 4 : un excellent casque… pour 2019

Test du Beats Solo 4 : un excellent casque… pour 2019

Terminons en notant une remise sur la récente Beats Pill, une enceinte Bluetooth sortie il y a 6 mois et qui passe à 130 € au lieu des 170 € habituellement demandés. Elle a l’avantage de fonctionner en USB-C et d’être compatible avec le réseau Localiser. En revanche, elle n’est pas compatible AirPlay.

Xiaomi colle un objectif modulaire derrière ses téléphones avec un simili-MagSafe

Au moment même où l’iPhone 16E fait l’impasse sur MagSafe, Xiaomi rappelle l’intérêt de coller des aimants au dos des téléphones. À l’occasion du MWC 2025, qui vient d’ouvrir ses portes à Barcelone, le fabricant chinois présente un prototype de système photographique modulaire combinant les appareils intégrés au téléphone avec un objectif de 35 mm fixé à l’aide d’une couronne d’aimants. Un simili-MagSafe au service de la photo, ça doit hausser des sourcils dans les couloirs de Cupertino.

Image Forbes.

Pour mieux se distinguer de Samsung, leader indétrônable du marché des smartphones, Xiaomi a tout misé sur la photographie. Le fabricant chinois a profité des déboires de Huawei pour reprendre le titre de « partenaire stratégique » de Leica, qui lui fournit des algorithmes de traitement et des formulations optiques… ainsi qu’une précieuse estampille. Les clichés produits par le Xiaomi 14 Ultra se comparent très favorablement à ceux qui sortent d’un Google Pixel 8 Pro ou d’un iPhone 15 Pro.

Sauf que l’iPhone 16 Pro et le Google Pixel 9 Pro sont disponibles depuis plusieurs mois. Le fabricant chinois profite donc du MWC pour annoncer sa nouvelle gamme — dont le Xiaomi 15 Ultra, qui embarque quatre modules photographiques, dont un capteur principal de 50 Mpx de type 1″ et un capteur de 200 Mpx de type 1/1,4″ associé à un objectif périscopique offrant un zoom × 4,3. Des annonces qui risquent fort d’être éclipsées par la présentation d’un prototype de système modulaire composé d’un Xiaomi 15 et d’une optique de 35 mm détachable intégrant son propre capteur de 100 Mpx de type 4/3″.

Image PetaPixel.

L’optique peut être « montée » sur le téléphone à l’aide d’une couronne d’aimants similaire à celle du système MagSafe, à ceci près qu’elle comporte deux broches magnétiques pour permettre le transfert de données à 100 Gbit/s. Comme un véritable appareil photo, et à l’inverse des smartphones qui sont généralement dotés d’une ouverture fixe, l’objectif de 35 mm possède une ouverture variable entre ƒ/1,4 et ƒ/11 pour offrir un plus grand contrôle de la profondeur de champ.

L’application Appareil photo de Xiaomi détecte automatiquement l’optique, qui remplace l’appareil principal du smartphone, sans empêcher d’utiliser les autres appareils. PetaPixel se dit « surpris de l’absence de latence pendant la prise de vue » et Wired apprécie de pouvoir « mettre au point sur des sujets à différentes distances pour obtenir un bokeh naturel ». S’il s’agit encore d’un prototype, Forbes dit avoir eu la confirmation qu’il pourrait devenir « prochainement » une réalité.

Si vous pensez que les vidéos d’Apple sont un peu too much

MWC : des dalles qui se plient, du triple écran et des PC à recharge solaire chez Lenovo

Le Mobile World Congress se déroule actuellement à Barcelone, l’occasion de découvrir différents concepts surprenants que l’on pourrait retrouver dans les machines de demain. Au rayon des bizarreries, Lenovo se lâche : le fabricant a présenté tout un tas de concepts, dont un PC à recharge solaire ou un autre embarquant une dalle très haute. Cet ordinateur portable 13" dispose d’un écran-tablette pouvant se déplier en hauteur pour attendre un format très long de 18,1".

Le « ThinkBook Flip ». Image Lenovo

Le concept travaille Lenovo depuis plusieurs années, le fabricant ayant déjà présenté un écran pouvant « s’allonger » grâce à de petits moteurs. Ce ThinkBook Flip dispose lui d’une dalle OLED pliable qui va se rabattre derrière l’écran principal : une autre stratégie qui devrait permettre de revoir les coûts à la baisse. Celle-ci permet également de placer la webcam plus haut tout en évitant à l’utilisateur de devoir baisser la tête pour regarder son écran dans certains cas.

L’entreprise a aussi dévoilé différents accessoires pour le connecteur « Magic Bay » de son ThinkBook 16P Gen 6, une sorte d’équivalent au « Smart Connector » de l’iPad placé à l’arrière de la webcam. L’un d’entre eux ajoute un écran latéral de 8", là où un autre en ajoute deux de 13" (120 Hz/2,8k). Une proposition qui pourrait plaire aux personnes travaillant souvent en mobilité, mais qui n’a pas particulièrement impressionné The Verge. Les journalistes regrettent une installation pataude et pas très intuitive pour une machine vraiment imposante.

Le « Lenovo Magic Bay Dual Display ». Image Lenovo

Sur un autre registre, Lenovo a également présenté de petits écrans carburant à l’IA venant se positionner au-dessus de la caméra : l’un affiche des widgets supplémentaires quand le second se veut plus mignon en montrant des emojis. Des fonctions d’IA seront présentes et les accessoires pourront reconnaître des gestes de la main. Les détails sont minces, mais un petit écran détachable dédié aux widgets pourrait plaire aux professionnels.

Concept de « Tiko ».
Et de « Tiko Pro ». Image Lenovo

Enfin, le Yoga Solar PC est un concept embarquant un panneau solaire sur la coque arrière afin de récupérer un peu d’autonomie lorsque l’on travaille en extérieur. Lenovo affirme que la machine peut gagner une heure de lecture vidéo en restant pendant 20 minutes en plein soleil. Un logiciel sera intégré pour obtenir des informations sur le niveau de charge et son efficacité.

Image Lenovo

Six mois après, cette publicité vantant le nouveau Siri ressemble plus que jamais à de la science-fiction

Apple a diffusé cette publicité le 13 septembre 2024, juste après avoir présenté ses nouveaux iPhone 16 et alors qu’Apple Intelligence devait convaincre le monde entier d’acheter un iPhone. La publicité est centrée sur une nouvelle version de Siri, présentée lors de la WWDC 2024, capable d’accéder aux contenus des apps pour former un profil personnalisé complet, mais entièrement en local. De quoi répondre à une question complexe, comme « comment se nomme la personne que j’ai croisée à tel endroit tel jour », ce que Siri réalise évidemment à la perfection dans la vidéo.

Cette capacité n’existait pas encore en septembre 2024. Six mois après sa diffusion, on réalise à quel point ce n’était que de la science-fiction : non seulement le nouveau Siri n’existe toujours pas, son déploiement semble prendre du retard. On évoquait iOS 18.4, d’après les dernières rumeurs, il faudrait désormais attendre iOS 19 au mieux pour le voir arriver. Dans le meilleur des cas, la publicité aurait ainsi un an d’avance ! Espérons que le résultat soit au moins aussi bon que promis…

Apple semble avoir oublié Swift Assist, son outil dopé à l’IA pour créer des apps

Si vous êtes développeur d’apps dans l’univers Apple, vous vous souvenez peut-être de Swift Assist. Présenté en juin 2024 lors du Platforms State of the Union de la WWDC, cet outil devait simplifier le développement d’apps pour iOS ou macOS grâce à Apple Intelligence. Concrètement, il devait permettre de générer du code à partir d’une requête exprimée en langage naturel : ajoute une carte avec ma position actuelle, ou bien améliore l’accessibilité de cette vue. Un grand modèle de langage entraîné sur du code en Swift devait tourner sur les serveurs mis en place par Apple dans le cadre du Private Cloud Compute pour analyser le code en place et fournir la version qui répond à la demande.

Swift Assist en action dans Xcode 16 : en bas à gauche, la fenêtre de saisie permet de demander ce que l’on veut réaliser… Capture d’écran SOTU 2024.
… et voici le code généré par Swift Assist. Capture d’écran SOTU 2024.

Lors de sa présentation, Apple indiquait que Swift Assist serait disponible d’ici la fin de l’année 2024. On est en mars 2025 et l’outil n’est toujours pas disponible, y compris dans la dernière bêta de Xcode, sortie le mois dernier. Plus gênant, Apple se garde bien de promettre quoi que ce soit, si bien qu’on ne sait pas trop quand la fonctionnalité doit arriver. Pour ne rien arranger, les rumeurs n’en font pas plus mention : dans sa dernière newsletter du dimanche, Mark Gurman évoque le retard du nouveau Siri qui doit s’intégrer au cœur des apps dans le cadre d’Apple Intelligence, mais n’évoque même pas cette autre fonction réservée aux développeurs.

On ne sait pas ce qui est arrivé exactement à Swift Assist. S’agit-il d’un simple retard, peut-être lié au déploiement de Private Cloud Compute qui n’est pas allé aussi vite que prévu ? Ou bien est-ce le signe d’un problème plus profond, si par exemple le modèle utilisé par Apple donnait de mauvais résultats ? Peut-être que Swift Assist fera un retour dans l’actualité d’Apple à la WWDC 2025, ou alors il faudra envisager l’hypothèse que le projet a été abandonné en cours de route.

IKEA a conçu son premier accessoire Thread destiné à Matter

IKEA a conçu un nouveau thermomètre et hygromètre connecté qui se distingue de tous ses autres produits destinés à la domotique. Ce nouveau modèle a été enregistré par le géant du meuble auprès de la FCC américaine, ce qui permet d’en savoir plus sur son fonctionnement. En particulier, la FCC s’intéresse aux ondes et ce produit est intrigant, car il ne repose pas sur le Zigbee traditionnellement utilisé par IKEA, mais sur du Thread. Il se destine ainsi à tous les écosystèmes Matter et pas seulement à l’écosystème du fabricant suédois.

Le nouvel appareil, sur une capture d’écran d’un document fourni par la FCC. Image iGeneration.

Pour rappel, Thread est une variante du Zigbee qui repose sur les mêmes ondes (2,4 GHz) et reprend la même base technique, avec toutefois une différence majeure. Alors que le Zigbee nécessite un pont propriétaire1, un produit Thread peut se connecter à n’importe quel routeur de bordure, peu importe sa marque. Alors que les ponts Zigbee sont fournis par chaque fabricant, IKEA a le sien avec la passerelle DIRIGERA, les routeurs de bordure Thread sont fournis par Apple (HomePod, Apple TV), Google, Amazon et d’autres entreprises du même calibre.

Ce nouveau thermomètre, qui pourrait être nommé « TIMMERFLOTTE » si l’on en juge aux documents de la FCC, sera aussi compatible directement avec le standard Matter, qu’il ne faut pas confondre avec Thread. Il pourra ainsi se connecter directement à votre Apple TV ou HomePod2 et être ajouté à l’app Maison d’Apple sans passer par un produit ou une app IKEA. Quant aux utilisateurs de la passerelle Dirigera, on ne sait pas encore s’ils pourront ajouter le produit à la domotique suédoise, puisque l’appareil ne gère à l’heure actuelle que Zigbee et non les accessoires qui reposent sur Thread.

Cela pourrait toutefois changer. Lors de sa présentation initiale du produit, IKEA avait bien mentionné la présence du Thread, en plus du Zigbee, un petit peu comme l’a fait Aqara. Quand la passerelle Dirigera a été mise en vente toutefois, il n’était plus question que de Zigbee, la connexion Thread semble avoir été oubliée au passage. Néanmoins, peut-être que le matériel est bien présent et qu’une future mise à jour l’activera ? Ce serait logique, car sans cela, les clients d’IKEA investis dans l’écosystème de domotique maison ne pourraient pas connecter le nouvel appareil sans devoir acheter un produit en plus.


  1. Pour simplifier, car on peut utiliser en réalité un coordinateur Zigbee universel à condition de basculer sur une domotique ouverte, comme avec Home Assistant.  ↩︎

  2. Il faudra une Apple TV avec Ethernet sortie depuis 2022 ou alors un HomePod mini ou HomePod 2.  ↩︎

Promo : l'Apple Watch Series 10 de 389 € à 400 € (-79 €)

Amazon Italie a quelques réductions de bon aloi sur des Apple Watch Series 10. Le vendeur est aussi en France, mais les réductions sont moins importantes.

Ainsi, en Italie, la Series 10 GPS de 46 mm avec bracelet Sport est vendue 400 € au lieu de 479 €. Amazon France la propose à 429 €. Pour un poignet plus petit, la Series 10 GPS de 42 mm est à 380 €, là où Amazon France et Apple la proposent à 449 €.

Ces réductions ne sont pas homogènes, certains modèles sont mieux lotis que d'autres selon le bracelet, sa taille ou le boitier. Il faut parcourir l'offre des deux sites (liste Italie et liste France) en se souvenant que le prix affiché en Italie sera légèrement inférieur, d'une poignée d'euros, une fois la taxe et les frais de port calculés.

Promo : l

Promo : l'Apple Watch Ultra 2 chute à 700 € (-199 €)

L’intelligence artificielle, le train raté à rattraper d’urgence : la semaine Apple

Alors aujourd’hui, on va parler actualité polit... mais noooon, rassurez-vous ! C’est dimanche, et le dimanche, on oublie un peu le présent, pour parler avenir avec tonton Gurman et ses amis ! Même s’il n’est pas de tout repos, allons prendre l’air dans le futur d’Apple...

Une belle boule de cristal design... si c’est pas de l’inspiration Apple ça ! Image Wikipedia/Dietmar Rabich, CC BY-SA 4.0.

Sunburn

Tout le monde s’est mis il y a maintenant plusieurs années à l’intelligence artificielle, annoncée comme LA grande nouveauté de la décennie... tout le monde ? Non. Avant la présentation en juin à la WWDC, Apple n’en disait mot. Rien. Nada.

Enterrée dans son projet Titan, qui n’a pas donné grand chose de visible pour le grand public (espérons qu’il ait au moins aidé en interne), la firme à la pomme semble avoir raté ce mouvement, ou en tout cas ne pas lui avoir donné l’importance qui lui était due. S’il fallait enfoncer le clou sur cette idée, on peut regarder le projet sorti après Titan : le Vision Pro, qui a accaparé une bonne partie des forces vives de Cupertino quelque temps, retardant d’autant le focus sur l’IA.

Il n’était pas forcément LE futur prioritaire, ce Vision Pro... ou quand Apple manque de vision. Image Wikipedia/Miyako Fujimiya, CC BY-SA 4.0.

Muscle Museum

Pendant ce temps, tous les concurrents se sont engouffrés dans la brèche ouverte par OpenAI et son succès avec ChatGPT. Chacun a fait ce qu’il sait faire de mieux :

  • Microsoft a passé une alliance à grands coups de dollars avec la petite start-up.
  • Google a renforcé son équipe DeepMind déjà en place (pour rappel, elle est à l’origine de l’IA qui a battu pour la première fois un champion de jeu de Go), et a intégré les résultats dans Android avec Gemini.
  • Meta a discrètement utilisé des bots conversationnels pour faire de l’influence de pub (on ne se refait pas...).
  • Amazon a commencé avec Alexa, du niveau de Siri, et a lancé tout récemment Alexa+ qui lui met une méchante claque.

De son côté, Apple a montré une IA capable sur le papier de rivaliser avec ses concurrents, dans de belles présentations vidéo en juin 2024. Mais depuis, qu’avons-nous ?

Showbiz

La liste s’agrandit de jour en jour, mais ça reste maigre. Entre Image Playground qui semble enfermée dans le carcan du principe de précaution ou les Genmojis qui sont un joli jouet sans plus, heureusement qu’il reste quelques outils intéressants comme les outils d’écriture...

Le gros du sujet, Siri « 2.0 », n’était déjà pas vraiment à l’heure quand Apple a présenté une vidéo de démonstration l’année dernière alors que ChatGPT était déjà bien présent. Manque de bol, il semble avoir encore plus de retard que prévu : alors qu’il était donné pour iOS 18.4 ou au pire iOS 18.5 en mai, sa sortie serait repoussée à iOS 19, soit septembre au mieux. Pourquoi ?

Compliance

Tous les concurrents d’Apple sont partis quasiment d’une feuille blanche : aucun n’avait, à l’exception d’Amazon, un système de contrôle avancé de la domotique mêlé à une reconnaissance vocale. Or, chez Apple, Siri existe depuis... 2011. On l’oublie facilement, mais la pomme est pionnière dans l’intégration d’un assistant vocal dans un produit grand public.

Siri a quasiment 15 ans... ça ne nous rajeunit pas. Image Apple.

Monter un système de toutes pièces est déjà une chose complexe, surtout au niveau des IA actuelles. Mais intégrer un tout nouveau bot conversationnel dans une structure déjà existante, c’est un tout autre challenge. Et c’est là qu’Apple semble coincer : elle a pour le moment deux systèmes parallèles, les routines de Siri qu’on connaît depuis des années, et le « nouveau » Siri, du niveau d’un ChatGPT, mais qui n’est pas (encore) compatible avec tout ce qu’Apple a mis en place depuis 2011, HomeKit compris.

Les amateurs de domotique pourront le confirmer, faire en sorte que divers éléments d’origines différentes communiquent entre eux, c’est une tâche complexe. Alors que dire d’un bot conversationnel qui doit apprendre à utiliser ce qui existe depuis près de 15 ans ?

Les plus optimistes tablent maintenant sur une présentation de « Siri 2.0 » à la WWDC 2025, pour une sortie sur iOS 19.4. Les moins optimistes... pas avant 2027 et iOS 20.

Pressure

Mais en attendant, que faire ? Apple ne peut décemment pas laisser ses clients sans innovations, le danger de se faire enterrer étant bien trop grand.

L’idée actuelle serait d’améliorer les compétences conversationnelles de Siri, le rendre plus naturel qu’il n’est déjà, tout en se basant fortement sur des chatbots extérieurs pour pallier les lacunes. D’où les partenariats avec OpenAI, Google, et probablement d’autres à l’avenir.

L’intelligence artificielle semble être LA grande nouveauté de cette décennie. Apple a encore le temps de refaire son retard... mais le temps presse, et les autres ne lui feront pas de cadeau.

Will Of The People

L’Apple Park est loin, très loin d’être le seul bâtiment d’Apple aux USA... Image Wikipedia/Daniel L. Lu, CC BY-SA 4.0.

Pour mener à bien ses plans, Apple aura besoin de tout ce qu’elle pourra trouver, et surtout d’avoir un environnement serein : entre autres, de ne pas avoir des bâtons dans les roues de la part du gouvernement en place. Pour ça, elle peut compter sur Tim Cook, qui en parfait diplomate sait amadouer son interlocuteur.

Car si les plans de développement de 500 milliards de dollars annoncés sont bien réels et font du bien à l’égo des dirigeants du pays, dans la réalité ils étaient déjà en majeure partie présents depuis plus de 2 ans... et donc n’ont rien à voir avec la nouvelle équipe en place.

Quelle que soit l’orientation du moment, Apple aura de toute manière besoin de se développer, ne serait-ce que pour accélérer le développement de son IA. Alors promettre des embauches et de nouveaux locaux ne l’engage à pas grand-chose auprès des autorités, étant donné qu’elle l’aurait fait quoi qu’il en soit.

Mais ces besoins de développement tombent à point nommé, Tim Cook ayant des faveurs à demander, comme d’abandonner l’augmentation des taxes sur ses produits, la protection de son entreprise face aux velléités de régulation de l’UE, ou encore l’abandon des enquêtes en cours sur Apple.

Map Of The Problematique

Apple a du pain sur la planche, et peu de temps pour se réveiller. Il faut réussir à mettre en place une IA qui soit au niveau de ses camarades, ce qui ne se fait pas en deux mois, et entre temps donner des nouveautés aux clients, pour ne pas paraître endormi... tout en amadouant les différents gouvernements de part le monde, histoire de ne pas se retrouver planté par une règlementation castratrice. Time is running out...

  • Dis Siri, mets-moi du Muse.
  • Je ne sais pas ce qui vous amuse, mais le manque de muse m’use...
  • Arg, voilà qu’il fait des rimes... au secours !

Les MacBook Air M4 pourraient arriver cette semaine

Les MacBook Air M4 pourraient arriver dès la semaine prochaine avec quelques améliorations dont les MacBook Pro M4 avaient eu la primeur. D'après Mark Gurman, Apple pourrait bien lancer la nouvelle gamme de son portable le plus populaire dans les tout prochains jours. Cela pourrait même se faire dans le courant de cette semaine. Maintenant que l'iPhone 16e est sur les rails, c'est au tour du Mac de recevoir la lumière.

MacBook Air M3. Image Apple.

Les MacBook Air 13 et 15" seraient équipés de processeurs M4 avec 10 cœurs de CPU et de GPU. Actuellement ils utilisent un assortiment de M3 avec des combinaisons de 8/8 et 8/10.

Ils pourraient également obtenir la fonction de Cadre centrée pour les visios (elle tâche de garder tout le monde dans le cadre de l'image en dépit des déplacements devant l'écran). Les derniers MacBook Pro ont déjà récupéré cette fonction, complétée de Desk View pour filmer à hauteur des mains de l'utilisateur lorsqu'il veut manipuler quelque chose devant son correspondant.

MacBook Pro 14" M4 et deux écrans 4K de 27" branchés en USB-C. L’écran intégré peut rester en activité. Image MacGeneration.

En outre, ces portables pourraient être équipés de 3 ports Thunderbolt 4 au lieu de deux sur la gamme M3. La possibilité de les utiliser avec 2 écrans externes tout en conservant l'usage de l'écran principal n'est pas exclue non plus. Enfin, les MacBook Pro M4 ont vu l'arrivée d'une option d'écran nano-texturé pour limiter l'impact des reflets lumineux. Mais cela peut aussi rester une spécificité de cette gamme plus chère.

MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.

Depuis quand utilisez-vous un iPhone ?

L’iPhone fête ses 18 ans cette année. Voilà qui mettra un coup de vieux à tous ceux qui ont eu entre les mains le joli iPhone EDGE. Pour être précis, c’est le 29 novembre 2007 que l’iPhone a été commercialisé en exclusivité par Orange en France. Un accord qui à l’époque avait fait couler beaucoup d’encre et suscité la colère des rivaux de l’opérateur historique.

Image : LCG

Si vous avez un peu de temps, on vous invite à relire cet article de 2007 où Didier Lombard, alors PDG d’Orange préparait les Français à l’arrivée du smartphone d’Apple.

« Une merveille, jolie et très simple… On entre dans les menus comme on ouvre les malles dans une caverne d'Ali Baba, du bout du doigt ».

Alors, on serait tenté de vous demander combien vous avez dépensé en iPhone depuis sa sortie en 2007. Si vous avez chaque année acheté un nouveau modèle, alors vous devez approcher, voire dépasser, les 15 000 euros. On vous fait grâce des forfaits fort chers imposés avec le terminal d’Apple lors de ses premiers mois de commercialisation, ainsi que de l’inflation.

La question du jour consiste à savoir depuis quand utilisez-vous sans discontinuer un iPhone ? Histoire de raviver la mémoire à certains, on a mis à côté des différentes dates les iPhones qui venaient de sortir .

Face à toutes ces cyberattaques, protégez vos données !

Les cyberattaques se multiplient en France. Protéger ses informations devient une nécessité, et des solutions existent.

Incogni, un service développé par Surfshark, permet de réduire son empreinte numérique en automatisant la suppression de ses données personnelles.

Des cyberattaques qui se multiplient

Dernier exemple en date, parmi tant d'autres : en octobre 2024, Free a confirmé une violation de ses systèmes, exposant les informations de près de 19 millions de clients. Des données revendues sur le dark web, à la merci des fraudeurs. Avant cela, en septembre, ce sont les enseignes Boulanger et Cultura qui ont subi des fuites massives de données clients.

L’attaque contre Free a révélé l’ampleur du problème : noms, adresses e-mail, numéros de téléphone... autant d’informations qui permettent aux escrocs de multiplier les tentatives de phishing et d’usurpation d’identité. Chez Boulanger et Cultura, même scénario. Des clients ont signalé des arnaques après que leurs coordonnées ont été compromises.

D’autres cas marquants ont secoué la France ces derniers mois. En janvier 2024, Ramsay Santé, l’un des plus grands groupes hospitaliers privés, a vu trois de ses établissements paralysés par une cyberattaque, obligeant les soignants à revenir au papier et au stylo.

Mais ce ne sont que des exemples, et le message est clair : plus nos données circulent, plus nous sommes vulnérables.

Incogni pour reprendre le contrôle de ses données

Face à ces menaces, protéger ses informations devient indispensable, et Incogni propose une solution efficace : automatiser les demandes de suppression de données personnelles auprès de plus de 180 entreprises spécialisées dans la collecte et la revente d’informations.

Le fonctionnement est simple : après inscription, Incogni analyse des bases de données contenant vos informations. Il envoie ensuite des demandes légales pour exiger leur suppression, et vous avez accès à un suivi régulier pour s’assurer qu’elles ne réapparaissent pas.

Pourquoi agir dès maintenant ?

Les cybercriminels ne ciblent pas seulement les entreprises : les particuliers sont aussi en danger. Un simple vol de numéro de téléphone peut mener à des tentatives de fraude bancaire. Nos données sont devenues une monnaie d’échange, et leur exploitation va bien au-delà de la publicité ciblée.

Le RGPD permet d’exiger la suppression de ses données, mais la procédure est trop longue, trop fastidieuse. Incogni s’occupe de tout, simplifiant un processus qui pourrait autrement prendre des mois.

Profiter de cette offre est un jeu d’enfant. Il suffit de se rendre sur le site officiel d’Incogni, de s’inscrire en quelques clics (jusqu’à trois e-mails protégés), puis d’entrer le code SWITCHON lors de l’abonnement.

Vous bénéficiez ainsi d’une protection complète pour 89,84 € par an, sans effort supplémentaire. Une fois activé, le service s’occupe de tout automatiquement.

Face aux cybermenaces, je m'inscris à Incogni

L’autopilot de Tesla montre des difficultés à s’adapter à la Chine

Alors que dans nos contrées la conduite autonome n’avance pas à une vitesse extraordinaire, d’autres pays ont décidé de passer la seconde : aux USA, bien entendu, mais aussi en Chine, qui autorise de plus en plus de constructeurs à proposer le niveau « 2+ » voire 3 sur leurs véhicules.

Pour changer des Model 3, une Tesla autant attendue que l’autopilot : la Roadster 2, annoncée depuis... 2017. Image Wikipedia/Steve Jurveston, CC BY 2.0.

Comme le signale motor1, Pékin devrait accueillir ses premières expériences en ville à partir du 1er avril, ayant simplifié les démarches administratives par une simple déclaration et une vérification de quelques éléments de sécurité. En plus de la capitale, une vingtaine d’autres villes vont proposer des possibilités similaires.

Sur route, les pilotes automatiques de niveau 2 sont déjà autorisés, et à l’instar de BYD, Nio ou encore Mercedes, Tesla a lancé une mise à jour permettant de profiter pleinement des automatismes... mais comme le rapporte Frandroid, l’expérience semble ne pas être des plus concluantes. En effet, de nombreux clients se plaignent d’un système certes efficace, mais très peu adapté aux règles de circulation du pays : non détection des voies de bus, des voies cyclables, dépassements interdits, empiètement sur la bande d’arrêt d’urgence... la liste est longue, et un utilisateur en a fait les frais et partage son désarroi : en quelques minutes d’essai, il est reparti avec 7 contraventions !

A Chinese vlogger tested #Tesla's #FSD on #Beijing's night streets—and racked up seven fines in the process! Clips show FSD failing to recognize bike lanes and making illegal lane changes. #China pic.twitter.com/A2msGSX7UW

— Shanghai Daily (@shanghaidaily) February 27, 2025

L’expérience est d’autant plus amère que la marque promet depuis maintenant des années un pilote automatique avancé dans ses véhicules, en repoussant la date de sortie année après année, sans pour autant proposer un tarif raisonnable pour l’option : à 9 000 dollars, c’est l’une des plus chères du marché. Même si dans le pays de Xi Jinping la marque a l’excuse de la complexité du traitement des données, le gouvernement interdisant l’export d’informations, la pilule a du mal à passer.

Pour ce qui est de l’Union européenne, la conduite autonome de niveau 3 est théoriquement autorisée, et les essais se multiplient depuis quelques mois. Attention, cela ne veut pas dire pour autant que les avancées seront visibles pour tous courant 2025 : il faudra d’abord que les constructeurs fassent certifier leurs véhicules, et demandent les autorisations nécessaires à la mise sur le marché avant de voir des voitures faisant un peu plus que de tenir leur trajectoire sur autoroute.

Mon écran d’accueil : notre nouvelle série du Club iGen

C’est ma manière d’être voyeur : lorsque je rencontre quelqu’un, je jette toujours un coup d’œil à l’écran d’accueil de son téléphone, cela vaut toutes les présentations. Les applications sont arrangées dans l’ordre alphabétique ? Je sens que nous allons bien nous entendre. L’écran est plein de widgets colorés et de raccourcis personnalisés ? Je sens que nous allons adorer nous engueuler. Il y a un dossier dans le Dock ? Vade retro Satana.

Image Bagus Hernawan (Unsplash).

L’écran d’accueil trahit l’idée que l’on fait de son téléphone — doudou aux couleurs pastel pour les uns, pavé désespérément utilitaire pour les autres, téléviseur miniature pour ceux-ci, terminal de poche pour ceux-là. Je suis toujours surpris par les (ré)arrangements de l’écran d’accueil de mes collègues, et je sais que je ne suis pas le seul curieux du genre.

Alors pour une fois, notre nouvelle série du Club iGen est d’abord et avant tout une excuse pour assouvir ma curiosité, en espérant qu’elle soit partagée. Nicolas met-il vraiment ses chats en fond d’écran ? Stéphane utilise-t-il la version mobile de Firefox ? Combien de services de streaming Florian a-t-il mis dans son Dock ? Pierre utilise-t-il son iPhone comme un Newton ? Félix a-t-il transformé son téléphone en console de jeux ? Abonnez-vous pour le découvrir !

Promo : l'Apple Watch Ultra 2 chute à 700 € (-199 €)

Boulanger passe un gros coup de rabot sur le tarif de plusieurs Apple Watch Ultra 2 en leur retirant presque 200 €. Cinq versions sont ainsi vendues 699,99 € au lieu de 899 € sur l'Apple Store. Précédemment l'enseigne les proposait déjà avec une solide réduction qui les mettait à 789 €. En face, Amazon oscille entre 799 et 850 € sur une maigre sélection.

Boucle Alpine Indigo. Image Apple.

L’Apple Watch Ultra 2 n’a pas eu droit à une révision cette année à l’exception d’une nouvelle finition noire. Cette montre a l’avantage de disposer d’un geste « Toucher deux fois » afin d’effectuer différentes actions sans avoir à toucher l’écran. Elle embarque un SIP S9 qui lui permet de prendre en charge les notifications d’apnée du sommeil avec un Siri plus rapide pour certaines tâches en local. La montre a également gagné une puce U2 permettant de plus facilement mettre la main sur son iPhone 15 ou plus égaré dans la maison.

Test de l

Test de l'Apple Watch Ultra 2 : ultra maigre en nouveautés

Sortie de veille : iOS 18.4 et Apple Intelligence font leurs débuts en France

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Apple Intelligence se concrétise enfin en France ! Avec le lancement de la première bêta d’iOS 18.4, les nouvelles fonctions d’intelligence artificielle viennent enrichir l’iPhone, l’iPad et le Mac. Quelles sont les nouveautés qui font mouche ? On en discute dans cette émission.

Dans le reste de l’actualité, Apple a annoncé 500 milliards de dépenses et d’investissements aux États-Unis, Alexa se met à l’intelligence artificielle et le contrôle parental va se renforcer sur iOS.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

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Bonne écoute et bon week-end !

Protection des données : Donald Trump compare la Grande-Bretagne à la Chine, quand d'autres services pourraient être touchés

Après la responsable des renseignements américains, c’est au tour de Donald Trump de donner de la voix concernant la volonté britannique de forcer Apple à installer une porte dérobée dans iCloud, comme rapporté par 9to5Mac.

Cette option n’est plus disponible en Grande-Bretagne. Capture MacGeneration.

Alors que Tulsi Gabbard a signalé à la Grande-Bretagne que sa décision était possiblement un coup de canif dans un accord bilatéral concernant la surveillance électronique, le Président des États-Unis d’Amérique était en séance de questions-réponses avec le Premier Ministre britannique quand le sujet a été abordé par The Spectator. La réponse de Donald Trump, comme souvent, a été on ne peut plus directe :

Nous leur avons dit qu’ils ne peuvent pas faire ça. Nous lui avons dit [à Keir Starmer, le Premier Ministre britannique]... c’est hallucinant. C’est quelque chose, quand vous y pensez, qu’on entend plutôt venant de la Chine.

De son côté, Apple a rappelé qu’ils n’ont jamais installé et n’installeront jamais de backdoor dans leurs appareils, et que si la protection avancée des données est maintenant indisponible, les données des britanniques telles que les mots de passe, les items de santé et les iMessages restent chiffrés dans le pays.

Il est à noter qu’ironiquement, si la protection avancée des données n’est plus disponible en Grande-Bretagne, elle l’est dans de nombreux pays... y compris la Chine.

Mise à jour à 23:00 : comme le signale The Verge, le mal pourrait être bien plus profond que prévu : si l'affaire a été dévoilée au grand jour, ce n'est pas du fait d'Apple ou du gouvernement britannique, bien au contraire. La loi utilisée précise que l'entreprise visée par la demande n'a en aucun cas le droit de communiquer publiquement sur la requête. Et bien entendu, le gouvernement de son côté ne fera aucun commentaire sur une quelconque activation de cette demande. En théorie, Apple pourrait très bien ne pas être la seule entreprise touchée par celle-ci, tous ses camarades tels Meta, Amazon, Microsoft, etc. pouvant très bien avoir reçu la même missive, mais ne pas en faire état comme le stipule la loi. La seule raison pour laquelle cette affaire est sortie publiquement, c'est une fuite lancée par le Washington Post concernant Apple. Dans les faits, toutes les entreprises gérant des serveurs contenant des données personnelles pourraient très bien avoir été visées.

La folie des datacenters devrait nécessiter l’équivalent de 30 nouveaux réacteurs nucléaires au Texas d’ici 2030

Le réseau électrique des États-Unis d’Amérique n’est pas connu pour être le plus stable et entretenu du monde, et dans le lot des cinquante États, le Texas n’est même pas le meilleur élève : certains se souviennent de la panne géante d’électricité qui a touché ce point du globe il y a tout juste quatre ans.

Si Microsoft veut redémarrer Three Mile Island en Pennsylvanie, ce ne sera pas la seule nécessaire aux USA. Image DoE, domaine public.

Malgré tout, les responsables tentent de prévoir l’avenir, et le moins qu’on puisse dire est qu’ils voient les choses en grand : comme rapporté par Bloomberg, afin d’alimenter tous les datacenters prévus d’ici 2030, le Texas prévoit la nécessité de pas moins de l’équivalent de 30 nouveaux réacteurs nucléaires !

Il faut dire que même sans l’arrivée de ces nouveaux besoins, la consommation était déjà en augmentation rapide : le rajout des projets en cours demande déjà un gigawatt de plus sur les quatre dernières années. Les responsables du réseau s’inquiètent donc de la stabilité de ce dernier, les nouveaux datacenters étant tellement gourmands en énergie qu’ils pourraient mettre à mal toute la structure et provoquer un black-out dans tout l’État si rien n’est fait, comme en témoigne Agee Springer, responsable des interconnexions électriques de l’État :

Les datacenters présentent un risque pour la fiabilité du réseau. Nous n’avons jamais connu de monde où les charges industrielles sont tellement élevées qu’elles pourraient impacter la stabilité du réseau, et nous entrons de plain-pied dans ce nouveau monde.

Les prévisions sont en effet gigantesques : le Texas fait face à une demande de 99 gigawatts dans les années à venir pour des datacenters, des centres de minage de bitcoins, ou des usines d’hydrogène. D’ici 2030, la production devra passer de 85,5 gigawatts cette année à presque 150 gigawatts.

L’autre gros souci, une fois les moyens de production augmentés, c’est le transport de cette électricité : le réseau actuel n’est pas du tout prévu pour de telles demandes, et devra être grandement amélioré. Les responsables politiques souhaitent ainsi que les gros consommateurs que sont les datacenters mettent la main au porte-monnaie, mais les discussions sont tendues et les compromis délicats.

Quoiqu’il en soit, le souci du Texas va se multiplier dans le monde dans les années à venir : entre l’IA, les crypto-monnaies, et tous les nombreux usages se développant autour de l’énergie électrique, une grande partie du paysage de cette industrie devra évoluer, sous peine de voir les coupures géantes se multiplier.

L’iPhone 16e fraîchement sorti a droit à sa réclame toute bleue

Comme toute sortie de produit Apple, d’autant plus quand c’est un iPhone, la traditionnelle vidéo de promotion sort en même temps. Voici donc la réclame pour l’iPhone 16e.

C’est ainsi qu’on retrouve une étrange poupée gonflable bleue, dansant au rythme de Talk de Selena Gomez et Benny Blanco. Une publicité bien étrange, comme Apple en a le secret depuis quelques temps. Au moins cette fois-ci ils n’ont pas écrasé des objets...

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Apple permet enfin de fusionner deux comptes Apple en Europe

Il y a quelques jours, Apple offrait une possibilité attendue depuis des années par certains : la possibilité de migrer les achats liés à un compte Apple vers un autre. Au lancement, la fonction était limitée à certains pays et n'était pas proposée en Europe, mais ça a changé : la page qui explique la marche à suivre n'exclut plus qu'un seul marché, l'Inde1.

L'option est accessible en Europe.

Le problème se posait essentiellement pour les personnes qui avaient un compte créé avant l'arrivée d'iCloud ou Mobile Me, par exemple. La marche à suivre est assez compliquée et impose pas mal de contraintes : le compte principal doit être celui qui va récupérer les achats et le secondaire ne doit pas être lié à un abonnement familial, utiliser le même pays que le principal, doit avoir l'authentification à deux facteurs activée et ne doit plus avoir de solde, de précommande ou de location en cours.

Le transfert nécessite pour le moment un iPhone ou un iPad équipé de la dernière version d'iOS en date (18.3).

Apple permet enfin de transférer les achats d’un compte à l’autre, mais pas en Europe

Apple permet enfin de transférer les achats d’un compte à l’autre, mais pas en Europe


  1. La version française n'est pas encore à jour au moment d'écrire ces lignes.  ↩︎

Un écran 5K à seulement 700 € chez JapanNext

JapanNext n'est pas forcément la marque la plus connue, mais elle propose un moniteur intéressant pour les amateurs de Mac : un modèle 5K vendu 700 €. Cette marque fondée en 2016 par un Français est distribuée depuis environ un an en France, et le JN-IPS275K-HSPC9 semble complet, au moins sur le papier.

Un écran 5K à 700 €. Image JapanNext.

C'est un moniteur de 27 pouces en 5 120 x 2 880. Comme tous les modèles disponibles, il emploie une dalle IPS avec un contraste assez moyen (il est annoncé à 2 000:1) mais des angles de vue large, 178°. La dalle se limite à 60 Hz (comme tous les modèles disponibles, encore une fois), mais avec une compatibilité AMD FreeSync qui devrait donc permettre d'avoir un affichage fluide si votre appareil est incapable de fournir 60 images/s en 5K1. Pour l'image, la marque promet une couverture de 100 % de l'espace DCI-P3 et une compatibilité HDR, sans plus de précisions. Compte tenu de la luminosité somme toute limitée — 350 cd/m² —, il ne faut pas choisir cet écran pour cet usage précis.

Image JapanNext.

La connectique comprend une entrée HDMI 2.0 (limitée à 30 Hz en 5K), une entrée DisplayPort 1.4 (60 Hz), une entrée USB-C capable de fournir 90 W à un ordinateur, une sortie jack analogique et un hub USB. C'est un simple hub USB 2.0 avec deux prises en sortie, pour des accessoires comme un clavier ou une souris. Le moniteur dispose d'un pied qui est fixé sur un support VESA, ce qui simplifie le montage. Il peut pivoter et s'incliner (-5° à 20°) mais pas être réglé en hauteur.

La connectique est un peu limitée. Image JapanNext.

Dans l'ensemble, s'il intègre un peu moins de fonctions que le Studo Display d'Apple ou d'autres modèles, il offre tout de même un espace de travail large avec des caractéristiques dans la norme pour un modèle 5K, à un prix nettement plus bas que la concurrence.


  1. La valeur minimale pour le rafraîchissement variable n'est pas indiquée, elle est habituellement de 48 Hz.  ↩︎

Le 5 mai 2025, Skype disparaitra dans le nuage

Microsoft a officiellement annoncé la disparition de Skype, ce sera pour le 5 mai prochain. Le possible arrêt de ce pionnier de la VoIP avait émergé dans une version bêta du logiciel pour Windows.

Steve Ballmer et Tony Bates le patron de Skype, en 2011. Image DR.

C'est bel et bien ce qui est prévu, Skype va tirer sa révérence au bénéfice de Teams qui en a repris les points essentiels et y a ajouté des fonctions de travail en groupe. Ces deux dernières années, le nombre de minutes passées dans Teams par des utilisateurs grand public a été multiplié par quatre, explique Microsoft. Dans les prochains jours, les titulaires d'un compte Skype pourront se connecter dans la version gratuite de Teams sur n'importe quelle plateforme. Ils y retrouveront leurs contacts et conversations. Les utilisateurs venus de Skype pourront échanger avec ceux qui étaient déjà sur Teams, et inversement.

Pour ceux qui n'ont aucun intérêt ou besoin de Teams, Microsoft a prévu une fonction d'export des données de Skype, dont les conversations, les contacts et l'historique des appels. Les utilisateurs payants de Skype ou qui ont encore des crédits disponibles pour des appels à l'international pourront les dépenser jusqu'à l'échéance de leur contrat. Après le 5 mai, le pavé de numérotation sera disponible dans Teams et sur la version web de Skype.

Skype s'était lancé en 2003 puis avait été acheté par eBay en 2005. Quatre ans plus tard, il changeait de mains pour atterrir au sein d'un groupe d'investisseurs. Microsoft l'a racheté à son tour en 2011.

Skype en chute libre depuis son achat par Microsoft

Skype en chute libre depuis son achat par Microsoft

Un support 2-en-1 compatible Qi2 en promotion à 42 € au lieu de 60 €

Si vous avez un iPhone moderne — sauf le récent iPhone 16e —, cette promotion va peut-être vous intéresser : le support MagFlow 2-en-1 de Ugreen est à 42 € au lieu de 60 € habituellement.

Le support avec un iPhone et des AirPods. Image Ugreen.

Il propose un support Qi2 magnétique pour un smartphone compatible, mais aussi un chargeur Qi classique sur la base, qui pourra fournir de l'énergie à un boîtier d'AirPods ou un smartphone qui n'a pas d'aimants (comme l'iPhone 16e et les iPhone sortis avant l'iPhone 12). La charge en Qi2 peut atteindre une puissance de 15 W, celle en Qi sur la base se limite à 5 W. Ugreen a eu la bonne idée de placer un port USB-C femelle sur la base, pour brancher un éventuel chargeur d'Apple Watch (par exemple). Attention, vous devrez amener votre propre chargeur USB-C pour alimenter le support, et la marque recommande un modèle capable de fournir 30 W.

Une vente aux enchères propose un Apple I, des prototypes de Mac, des cartes de visite… ou une chemise hawaïenne

De façon assez régulière, la maison RR Auction propose des ventes aux enchères de produits Apple. Et entre des chèques signés par Steve Jobs, des cartes de visite et des magazines sous cloche, on trouve quelques appareils étonnants, comme un Apple I. Dans cette vente, on peut voir de nombreux objets venant des collections de Dennis Grimm et Clement Mok, mais aussi des vêtements et quelques objets liés vaguement à Apple, comme des ordinosaures de l'époque des Apple II et autres Macintosh.

Un Apple I avec de nombreux accessoires est par exemple proposé pour 5 500 $ au moment d'écrire ces lignes, mais l'estimation pour la vente qui se termine le 21 mars est de 300 000 $.

L'Apple I.

Nous avons sélectionné quelques appareils Apple intéressants visuellement dans la liste.

Un Apple II Bell & Howell, surnommé Darth Vader (estimé à 2 000 $)
Un Macintosh Plus rouge, créé pour une association de développeurs. (estimé à 800 $)
Un Macintosh Portable transparent, un choix parfois vu sur les prototypes (estimé à 50 000 $)
Un PowerBook 170 JLPGA très coloré, offert lors d'un tournoi de golf japonais des années 90 (estimé à 10 000 $, ce qui est exagéré)
Un iPhone 4 Go sous blister (estimé à 75 000 $)
Ou plus étonnant, une chemise hawaïenne Apple (estimée à 400 $)

L'iPhone 16e est en vente avec quelques réductions de prix

La dernière fois qu'Apple a lancé un nouveau téléphone dans les premiers mois de l'année, c'était en 2022 pour la 3e génération de l'iPhone SE. Ce modèle, ultime représentant des iPhone avec bouton d'accueil, est aujourd'hui remplacé par l'iPhone 16e.

iPhone 16e blanc. Image iGeneration.

Dévoilé il y a une semaine, il est depuis ce matin en démonstration et en vente dans les boutiques et arrivé chez ceux qui l'auront précommandé ces derniers jours. Les revendeurs l'affichent à son tarif public tandis que les opérateurs ne dérogent pas à la règle de jouer un peu avec les étiquettes. Les tarifs d'Apple sont de 719 € (128 Go), 849 € (256 Go) et 1 099 € (512 Go) avec deux coloris noir et blanc et une coque en silicone (45 €) dont l'assortiment des couleurs n'est pas encore passé à la collection printemps-été…

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Revendeurs

Chez Amazon, Boulanger, Darty, la Fnac, LDLC ou Lerclerc, on a le doigt sur la couture du pantalon avec prix identiques à ceux de l'Apple Store. Les grandes manœuvres seront pour plus tard. En traversant les Pyrénées, chez Amazon Espagne, le 16e démarre à 688 € tous frais compris, c'est mieux qu'en Italie qui est alignée sur Amazon France.

Opérateurs

RED chez SFR a une offre de réduction de 100 € sur le 16e : 20 € tout de suite et 80 € sous la forme d'un ODR lié à l'abonnement à l'un des forfaits. Ils sont sans engagement, mais il faudra avoir réglé au moins les 3 premières factures pour voir arriver le remboursement avec la suivante. Cette remise, qui n'est pas réservée au 16e, est valable jusqu'au 3 mars.

B&You propose un ODR sur ce modèle à hauteur de 80 € et sans condition de forfait. Il y a une astuce : la remise est en réalité de 50 € car l'opérateur affiche le téléphone à 749 €, soit 30 € plus cher que le prix d'Apple.

Image Image iGeneration.

Chez Free, 50 € sont remboursés sous réserve d'être abonné aux forfaits Free et Série Free. C'est valable jusqu'au 5 mars.

Avec Sosh, ce sont 40 € qui sont décomptés du prix de vente — celui d'Apple — sans condition ni abonnement. Ceci jusqu'au 12 mars. L'opérateur monte à 80 € de remboursement avec ses forfaits si on achète, en plus, un smartphone d'au moins 300 €. Cependant ces 80 € ne commenceront à être décomptés des factures du client qu'à partir de la quatrième ou cinquième.

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

L'accès à la fréquence cardiaque des Powerbeats Pro 2 bridé si vous avez un iPhone

Beats (Apple) a lancé récemment un nouveau modèle d'écouteurs Bluetooth pour les sportifs, les Powerbeats Pro 2. Dans les nouveautés mises en avant, il y a des capteurs capables de mesurer la fréquence cardiaque du porteur directement dans les oreilles. Sur les appareils Apple, les données sont synchronisées automatiquement avec l'app Santé, ce qui est intéressant, mais il y a aussi une limite importante : les applications tierces ne sont pas capables d'accéder au capteur dans ce cas de figure. Mais si les écouteurs sont jumelés avec un smartphone Android, tout fonctionne.

Les Powerbeats Pro 2. Image WatchGeneration.

C'est le spécialiste DC Rainmaker qui l'explique, et Apple lui a bien confirmé le défaut. Commençons par le point important de son test : le capteur optique des écouteurs est assez correct pour les sports qui ne nécessitent pas trop de mouvements. Sur les sports d'intérieur, il offre un résultat passable, par exemple. Par contre, il a noté que dès que vous effectuez beaucoup de mouvements (par exemple pour une course en extérieur), les résultats sont très mauvais. En partie parce que les écouteurs tendent visiblement à filtrer les valeurs considérées comme incorrectes par les algorithmes et en partie parce que le moindre mouvement un peu brusque fausse les résultats.

Pour de la course en extérieur, le résultat est franchement mauvais. Image DC Rainmaker.

Le second défaut vient de la synchronisation. D'un point de vue technique, les écouteurs emploient en réalité deux connexions en parallèle. D'un côté une connexion Bluetooth classique pour l'audio (en Bluetooth 2.1 avec le profil A2DP) et de l'autre une connexion en Bluetooth LE avec le profil standardisé pour la mesure de la fréquence cardiaque. Si vous connectez les écouteurs à un PC ou à un smartphone Android, il est possible de séparer les deux connexions : une application Android, une machine dans une salle de gym, un PC ou même un Mac peuvent accéder au capteur tout en laissant un autre périphérique gérer la musique.

Impossible de se connecter. Image DC Rainmaker.

Mais si vous connectez les écouteurs à un appareil Apple (et donc à votre compte Apple), cette possibilité disparaît. Le partage des écouteurs avec les différents appareils Apple, qui permet par exemple un passage simple d'un iPhone à un Mac, bloque visiblement l'accès aux données du capteur. Apple lui a confirmé cette limite, ce qui amène de nombreux problèmes pratiques. Typiquement, s'il est possible de jumeler les écouteurs avec une machine dans une salle de gym, vous perdrez l'accès à la musique depuis l'iPhone. La seule solution — peu pratique — consiste à oublier les écouteurs sur vos appareils Apple et les supprimer de votre compte.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'Apple corrige ce point avec les AirPods Pro 3 : de nombreuses rumeurs indiquent que les futurs AirPods Pro pourraient reprendre la technologie vue dans les Powerbeats Pro 2.

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Apple personnalise la rubrique « Nouveautés » de Music

Si on laisse de côté la programmation traditionnelle de sa rubrique « radio », Apple Music a toujours proposé deux grandes sélections algorithmiques, une plus personnalisée et une plus générique. Depuis quelques semaines, nous avons toutefois remarqué que cette distinction tendait à s’effacer. La rubrique « Accueil » reste très personnelle, mais la rubrique « Nouveautés » n’est plus la même pour tout le monde.

La rubrique « Accueil » d’Apple Music. Image iGeneration.

En 2014 déjà, Beats Music proposait une rubrique Hightlights préparée par une équipe éditoriale et une rubrique For You personnalisée par un algorithme de recommandation. Tout en abandonnant les meilleures idées de Beats, comme la possibilité de chercher de la musique selon le lieu ou l’humeur du moment, Apple a repris cette dichotomie entre une rubrique universelle et une rubrique personnelle.

La rubrique « Accueil » s’est d’ailleurs longtemps appelée « Pour vous », une expression qui décrivait parfaitement le mélange des playlists hebdomadaires avec les suggestions en fonction de votre historique et les coups de cœur de vos amis. La rubrique « Nouveautés », autrefois « Explorer », pouvait être vue comme la couverture d’un magazine musical faisant la part belle au top 100.

Cela semble changer depuis quelques semaines avec l’apparition de sections nettement plus personnalisées. Le grand carrousel me propose les dernières révisions des playlists de jazz, alors qu’il promeut les sorties électro de la semaine chez d’autres et une playlist « Relax » chez un collègue. La partie inférieure de la rubrique conserve le top 100, les classements par ville et les nouveaux épisodes de radio.

La rubrique « Nouveautés » d’Apple Music. Image iGeneration.

Mais même la liste des nouveautés et des futures sorties est maintenant personnalisée. Au lieu de me proposer les mêmes sorties rap et hip-hop favorisées par Apple, elle me propose maintenant les albums de jazz, de musique classique et d’électro gentillette que je suis nettement plus susceptible d’écouter. Cette sélection est, bien sûr, complètement différente chez d’autres utilisateurs.

Apple pourrait-elle fusionner les rubriques « Accueil » et « Nouveautés » ? Les autres services de streaming se concentrent sur une seule page d’accueil, très algorithmique chez les uns (Spotify, Deezer), très éditoriale chez les autres (Qobuz, Tidal). La distinction est d’autant moins pertinente que la firme de Cupertino met énormément en avant ses playlists, si bien que la rubrique « Nouveautés » présente surtout les nouveautés… des contenus créés par Apple.

Sora sort en Europe pour créer des vidéos plus fausses que nature

En marge de la présentation de GPT-4.5, OpenAI annonce la disponibilité de Sora dans l’Espace économique européen, en Suisse et au Royaume-Uni. À vous les joies de réaliser des vidéos plus fausses que nature !

Une vidéo créée avec Sora. Vidéo OpenAI.

Sora utilise un modèle text-to-video dérivant du modèle de génération graphique DALL-E pour transformer quelques (dizaines de) mots en quelques (dizaines de) secondes d’images animées. Au désespoir des régulateurs du monde entier, qui veulent limiter la diffusion de désinformations, OpenAI a fait le choix d’une apparence extrêmement réaliste. Seul un discret filigrane révèle la nature synthétique des clips…

…sauf qu’il peut être retiré avec l’abonnement ChatGPT Pro à 200 $ par mois, qui permet de générer jusqu’à cinq vidéos de 20 secondes en 1080p à la fois et d’obtenir un accès prioritaire aux serveurs de rendu jusqu’à 500 fois par mois. L’abonnement ChatGPT Plus à 20 $ par mois impose le filigrane et limite la durée des vidéos à 5 secondes en 720p avec 50 accès prioritaires. OpenAI utilise la norme C2PA pour assurer la traçabilité des vidéos.

Eutelsat teste la 5G non terrestre avec des satellites en orbite basse

Eutelsat, Airbus et Mediatek viennent d'annoncer avoir réussi les premiers tests pour le déploiement d'un réseau 5G NTN (non terrestre) grâce aux satellites OneWeb d'Eutelsat, qui sont placés en orbite basse (1 200 km). Si la solution peut sembler proche de celle proposée par SpaceX aux États-Unis, elle est en réalité assez différente.

Un satellite Eutelsat. Image Eutelsat.

La plateforme 5G NTN-NR (Non Terrestrial Network - New Radio) fait partie de la release 17 du 3GPP (en simplifiant, la 17e version des normes liées aux réseaux mobiles) et est pensée pour étendre un réseau 5G vers l'espace. Les satellites communiquent dans la bande Ku (12 à 18 GHz) avec le sol et directement avec les réseaux mobiles, pour étendre ces derniers. La communication avec les utilisateurs, elle, passe par la bande Ka (27 à 40 GHz), ce qui implique un point important : un smartphone 5G doit être compatible mmWave pour se connecter aux satellites. Plus clairement, les iPhone européens ne peuvent pas profiter de cette technologie, faute de 5G millimétrique.

Les iPhone 16 n

Les iPhone 16 n'ont toujours pas de 5G millimétrique en Europe

La comparaison avec l'offre de Starlink est intéressante. SpaceX travaille dans une bande nettement plus basse, qui rend l'offre compatible avec une bonne partie des smartphones 4G du marché. De plus, SpaceX n'étend pas un réseau 5G existant, mais déploie son propre réseau 4G dans les faits, ce qui modifie un peu la manière de se connecter : les smartphones actuels n'utilisent Starlink que si les réseaux terrestres sont absents. Enfin, les satellites d'Eutelsat sont dans une orbite plus élevée que ceux de Starlink. Là où SpaceX se positionne entre 279 et 570 km, OneWeb possède un peu plus de 600 satellites vers 1 200 km. Cette distance plus élevée a un impact sur la latence : quand Starlink peut atteindre environ 30 ms, OneWeb ne devrait pas pouvoir descendre sous les 60 ms. C'est évidemment nettement mieux que les 600 à 700 ms des satellites géostationnaires, mais il s'agit tout de même d'une valeur notable.

Un schéma de la 5G NTN. Image Rohde & Schwarz.
Le mode 4G de Starlink (Direct to Cell) fonctionne avec iMessage

Le mode 4G de Starlink (Direct to Cell) fonctionne avec iMessage

L'annonce d'Eutelsat permet tout de même d'imaginer des réseaux européens à moyen terme et une meilleure intégration que la solution de SpaceX, deux avantages intéressants dans le futur.

L'iMac M4 arrive sur le refurb d'Apple, d'abord en Belgique

Les Mac de la génération M4 sont maintenant au complet sur le refurb d'Apple avec l'arrivée de l'iMac M4 qui rejoint les MacBook Pro et le Mac mini. Pour le moment ce sont les clients belges qui ont la primeur, mais cela peut signifier l'ajout de cette gamme, à brève échéance, sur les refurb en Suisse et en France.

iMac M4. Image MacGeneration.

Il y a actuellement deux configurations en reconditionné par Apple, l'une est intéressante avec l'option de l'écran nano-texturé qui réduit l'impact des reflets. Toutefois les deux n'ont que 256 Go de stockage. Potentiellement on pourrait avoir des versions avec 512 Go, 1 To voire 2 To :

Cela donne toutefois un aperçu des prix que l'on peut espérer. Les revendeurs ne se sont pas précipités dans des campagnes de promotion de l'iMac M4 depuis sa sotie en octobre. Amazon, par exemple, n'en a qu'une seule, depuis un moment déjà, de 100 €. Elle concerne uniquement le modèle 16/512 Go (CPU 10 cœurs et GPU 10 cœurs) vendu à 1 879 € en bleu et argent.

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

À ce titre, il faut bien distinguer les iMac M4 avec des CPU/GPU à 8 cœurs de ceux avec 10 cœurs. Les premiers ont deux ports Thunderbolt/USB 4 au dos, les autres ont quatre ports Thunderbolt 4, une prise Ethernet Gigabit dans le bloc secteur et le bouton Touch ID sur le clavier.

iMac M1 orange et iMac M4 vert. Image MacGeneration.

Cette génération M4 a donné un coup de fouet aux performances face aux iMac M1 tout en se démarquant également des iMac M3 (il n'y a pas eu d'iMac M2). Les 16 Go de RAM sont devenus le minimum afin de mieux accompagner Apple Intelligence ; la webcam a la fonction Cadre centrée pour zoomer sur les personnes qui parlent ou élargir le champ (elle s'en sort mieux aussi dans un environnement peu éclairé) et les clavier et souris ont abandonné le Lightning pour l'USB-C. Les fondamentaux n'ont pas changé : écran 24" et finesse de mannequin.

Refurb : retour des Mac mini M4 et M4 Pro (-170 à -380 €) 

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Refurb : le MacBook Pro 14" M4 à 1 600 € et des versions à 1 ou 4 To de SSD

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Skype pourrait être fermé dans quelques mois par Microsoft

Skype est une application de VoIP que vous connaissez sûrement : lancé en 2003, le service est passé successivement dans les mains d'eBay puis — depuis 2011 — de Microsoft. Et la société de Redmond pourrait fermer le célèbre service dès le mois de mai, selon des informations découvertes dans une version bêta pour Windows. Microsoft pousserait évidemment les utilisateurs restants vers Teams, son application de messagerie.

Skype sous macOS.

Skype n'est plus que l'ombre de lui-même depuis quelques années, il faut bien le dire. Même si le service a gagné des appels vidéo et de la messagerie au fil des années, Microsoft a peu à peu supprimé certaines fonctions, comme la possibilité d'avoir un numéro de téléphone lié à un compte Skype ou l'achat de crédits (plus récemment). Pendant longtemps, Skype a été une application incontournable, qui a trouvé sa place dans des consoles (la PSP, les Xbox, etc.), des téléviseurs, les PDA et les premiers smartphones. Mais il a par exemple fallu attendre 2023 pour une version Apple Silicon1, et l'application Skype actuelle — sous Windows — n'est qu'un site web encapsulé avec Electron.

Reste que le service a encore ses adeptes et qu'il est un peu dommage de voir qu'un service qui a connu une telle gloire pourrait être abandonné au profit de Teams. Il n'y a plus qu'à attendre (ou pas) une confirmation de la part de Microsoft.


  1. Ironiquement, il n'existe pas de version native pour Windows ARM.  ↩︎

Pocket City 2 s’adapte au Mac avec une version enrichie

Pocket City 2 (3,99 €) est désormais disponible sur le Mac App Store, ce qui veut dire que c’est la première fois que ce jeu de construction de ville si addictif est disponible sur le Mac. Il est né à l’origine sur l’iPhone et s’il est plus simple que ses concurrents les plus célèbres, il se démarque par un gameplay remarquablement équilibré et une capacité à avaler des heures entières sans y faire attention. Pensez-y avant d’installer le jeu sur votre Mac, vous pourriez le regretter : cette version est très bien réalisée et tout aussi prenante.

Une petite ville qui débute dans Pocket City. Image MacGeneration.

La déclinaison macOS se base sur la deuxième version du jeu, sortie sur iPhone et iPad il y a quasiment deux ans. Le principal changement était esthétique, avec un passage à la 3D qui ne gagnera aucun concours de beauté, mais qui reste sympathique pour se balader dans sa ville. Les fondamentaux ne changent pas, on est sur un gestionnaire de ville assez simple d’accès et qui propose suffisamment de contenus pour s’amuser longuement. Pocket City 2 pour macOS est d’ailleurs une « édition avancée », avec de nouveaux bâtiments, une carte encore plus grande et quelques améliorations sur les contenus existants.

Le jeu a surtout été optimisé pour le Mac et le travail a été remarquablement fait, avec de multiples raccourcis clavier qui sont très bien pensés. Contrairement à beaucoup trop de jeux nettement plus ambitieux, tous ces raccourcis ont fonctionné dès le départ sur mon clavier AZERTY et ils sont logiques, si bien qu’on prend vite le coup de main. On peut aussi tout faire avec le curseur bien entendu, mais vous optimiserez votre perte de temps gestion de la ville en utilisant ces raccourcis.

La vue 3D permet de se balader dans sa ville et de rencontrer ses habitants. Image MacGeneration.

Pocket City 2 conserve par ailleurs son modèle économique toujours aussi simple et rare de nos jours : le jeu demande 3,99 € pour être téléchargé et c’est tout. Il n’y a aucun abonnement, pas d’achat in-app pour accélérer quoi que ce soit et encore moins de publicités. Seul le Mac App Store distribue cette nouvelle version, qui se contente de macOS 10.13 (High Sierra) et de 170 Mo au téléchargement : ce jeu ne devrait poser problème à aucun Mac compatible avec 10.13 ou plus récent. Bonus sympathique, la traduction en français est de la partie.

Orange intègre un service de reprise d’anciens smartphones sur son site

Orange était le dernier opérateur majeur en France à ne pas proposer de service en ligne de reprise pour un ancien smartphone lors de l’achat d’un nouveau modèle. Il fallait jusque-là obligatoirement aller en boutique pour évaluer le tarif de reprise d’un vieil appareil et réduire le prix d’achat. Cela change en partenariat avec Dipli, spécialiste français du reconditionné : l’opérateur historique propose désormais d’estimer une reprise, directement depuis les pages produits de ses boutiques en ligne, celle d’Orange ainsi que celle de Sosh.

Sur la fiche produit de cet iPhone 16 Pro, Orange propose désormais d’estimer la reprise d’un ancien smartphone. Image iGeneration.
Après avoir renseigné le modèle et la capacité, le site estime une valeur et pose quelques questions qui peuvent ajuster l’estimation, voire bloquer la demande. Image iGeneration.

Le processus est intégré au parcours de commande, même si on voit bien que ce n’est pas Orange qui gère, ce qui explique que cela se fait en deux temps. La facture initiale ne sera pas réduite, vous devrez payer le prix complet du nouveau téléphone, puis envoyer votre ancien modèle à Dipli qui vous annoncera seulement alors le véritable prix de la reprise, en fonction de son état réel. Ce n’est qu’après que vous recevrez la somme par virement bancaire. Le site d’Orange se contente d’estimer la valeur de reprise, avec un formulaire en quatre questions pour la moduler, voire indiquer qu’une reprise ne sera pas possible.

Si vous indiquez que l’appareil à reprendre démarre bien, que l’écran est intact, que le reste de l’équipement associé ne présente pas de défaut et enfin que la fonction « Localiser mon iPhone » est bien désactivée si c’est un smartphone Apple, vous aurez une idée du prix à attendre. Par exemple, un iPhone 11 Pro de 256 Go en excellent état est estimé à 151 €, tandis qu’un 15 Plus de 512 Go monte à 505 €. Sur ce dernier, Apple semble plus généreuse en promettant 525 €, mais il faut souligner qu’il s’agit dans les deux cas d’estimations.

Orange n’est pas impliqué dans la suite de la procédure. Dipli vous fournira une étiquette pour envoyer le smartphone, que vous devrez déposer dans un point relais. Une fois reçu, l’entreprise effectuera quelques tests, effacera le téléphone et validera ou modifiera l’estimation de reprise, avant de procéder au virement. Dans le cadre d’une offre commerciale, l’opérateur orange pourra ajouter un bonus reprise, qui semble être de 70 € pour un iPhone 16 Pro. Peu importe a priori ce que vous proposez en échange, la somme versée par Orange dans ce cadre ne dépend que du smartphone acheté.

Si vous êtes intéressé par cette reprise, vous trouverez les détails sur cette page web mise en place par Orange et Dipli. Une assistance technique spécifique a aussi été mise en place pour cette reprise en ligne. Enfin, la reprise en boutique reste une option si vous le préférez, sans changement de ce côté a priori.

Promo : l'iPhone 15 à 692 € et l'iPhone 16 à 820 €

L'iPhone 15 et le 16 sont redescendus à leur plus bas niveau tarifaire chez Amazon Italie qui fait nettement mieux que le site français. L'iPhone 15 de 128 Go est affiché à 699 € qui deviennent 692,51 € une fois faits les calculs de livraison. Au lieu de 799 € chez Amazon France et 869 € chez Apple.

iPhone 16. Image Apple.

Pour l'iPhone 16 de 128 Go, l'Italie le propose à 829 € dans la plupart des coloris et cela donne au final 820,39 €. Contre 910 € au mieux chez Amazon France et 969 € chez Apple. La livraison de ces deux modèles est annoncée pour le tout début de semaine prochaine.

Avec la sortie aujourd'hui de l'iPhone 16e, vendu 719 €, l'iPhone 15, qu'Apple a maintenu au catalogue, a un nouveau concurrent, mais il ne perd pas tout intérêt.

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

L'iPhone 16e le surclasse sur son processeur qui participe à le rendre compatible avec les fonctions d'IA d'Apple prévues pour avril en France. Il utilise également le premier modem 4G/5G d'Apple qui contribue à augmenter l'autonomie du téléphone et a récupéré le bouton Action sur la tranche pour lui associer une fonction ou le lancement rapide d'une app.

Apple Intelligence arrive en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

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Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Mais l'iPhone 15 dispose d'un processeur tout à fait rapide et d'une autonomie très correcte à la base. Il est aussi mieux équipé : recharge MagSafe avec tous les accessoires qui proposent cette fixation aimantée ; en photo il a l'ultra grand-angle, une meilleure stabilisation pour la photo et un mode Portrait plus évolué ; la Dynamic Island en haut de l'écran affiche des notifications et le suivi d'activités de certaines apps, etc. À bien des égards il est plus complet et conviendra à beaucoup sous réserve que l'absence d'Apple Intelligence ne soit pas un critère clé.

Test des iPhone 15 et 15 Plus : le réveil de la gamme

Test des iPhone 15 et 15 Plus : le réveil de la gamme

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Microsoft lance une app macOS native pour Copilot

La version iOS du Copilot de Microsoft n'est plus seule, une application native pour macOS est désormais proposée sur l'App Store. On précise d'emblée qu'elle n'est disponible qu'aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. D'autres pays seront ajoutés progressivement.

Image Microsoft.

On retrouve, sur macOS, l'application que l'on a déjà sur iPhone et iPad, qui permet de s'affranchir de son navigateur et de la version web. Copilot permet d'utiliser les modèles d'OpenAI (DALL-E 3 et GPT-4o) et de Microsoft pour traiter du texte, engager une discussion avec l'assistant et générer des images ou en modifier des existantes.

Copilot est utilisable gratuitement, mais on disposera de toutes les possibilités et d'un accès plus large au service en souscrivant à la formule payante Copilot Pro à 22 € par mois. L'application fonctionne sur tout Mac Apple Silicon pour peu qu'il ait macOS 10.4.

The wait is over - we can finally hang out on macOS! Download Copilot for Mac and try me out today.

— Microsoft Copilot (@MSFTCopilot) February 27, 2025

OpenAI lance GPT-4.5 pour les abonnés à ChatGPT Pro

Poursuivant le plan de route brièvement présenté mi-février, OpenAI vient de sortir GPT-4.5, nouvelle version de son LLM bien connu.

La nouvelle version est donnée comme étant plus naturelle et ayant une personnalité améliorée, permettant de guider plus facilement les utilisateurs vers des réponses plus précises à leurs questions. L’entreprise l’indique comme plus efficace que GPT-4o à la fois sur les questions de tous les jours, les questions professionnelles, et sur la créativité.

Par rapport à GPT-4o, GPT-4.5 pourra s’appuyer sur une base de données élargie, et devrait mieux distinguer les intentions de l’utilisateur, en détectant plus efficacement les émotions de celui-ci, tout en ayant moins d’hallucinations. Il supporte l'envoi de fichiers et d'images et peut travailler sur des écrits et du code, mais ne permet pas la reconnaissance vocale, la vidéo ou le partage d'écran.

Reste que dans le domaine mathématique et dans la création de code, GPT-4.5 devrait toujours être dépassé par o3-mini, dont le raisonnement est mieux adapté à ces domaines.

GPT-4.5 est accessible dès aujourd’hui aux comptes Pro, et le sera la semaine prochaine pour les utilisateurs de ChatGPT Plus. La date de disponibilité aux utilisateurs gratuits n’a pas été annoncée.

Starlink ferait sauter le contrat de Verizon avec l’administration de l’aviation US, sur fond de conflit d’intérêt

Pour soutenir les infrastructures des aéroports, il est impératif d’avoir un système de communication performant. Si le réseau fibre reste fortement utilisé, la FAA (Federal Aviation Administration) utilise aussi énormément le satellite pour lier entre elles ses différentes installations.

Une grappe de satellites Starlink en cours de déploiement. Image SpaceX.

Dans le cadre du renouvellement de ces dernières, un contrat a été passé en 2023 avec Verizon portant sur une somme de 2,4 milliards de dollars, permettant la modernisation des communications satellitaires de l’administration, en utilisant le matériel de l’entreprise pendant 15 ans. L’installation était sur le point d’être terminée, et le paiement de celle-ci par la FAA devait intervenir le mois prochain.

Devait ? En effet, devait. Comme le rapporte le Washington Post, tout est remis en question depuis quelques jours, après que la Maison Blanche a demandé à SpaceX de proposer des améliorations concernant les communications des équipements de contrôle aérien, et au DOGE de faire des coupes claires dans les équipes et les dépenses de la FAA.

Il apparaît de plus en plus probable que le projet quasi finalisé de Verizon soit annulé, SpaceX ayant déjà annoncé l’arrivée de plus de 4 000 antennes Starlink dans les locaux de la FAA, chiffre correspondant peu ou prou aux 4 600 antennes installées par Verizon dernièrement.

Elon Musk, bien entendu, appuie le changement de prestataire, faisant fi des accusations de conflit d’intérêt, et enterrant même Verizon publiquement dans un tweet affirmant que le réseau de son concurrent ne fonctionne pas.

The Verizon system is not working and so is putting air travelers at serious risk

— Elon Musk (@elonmusk) February 25, 2025

En interne, de nombreux responsables de l’administration refusent de signer la modification de prestataire, indiquant que le réseau de Verizon est encore en cours de test, et pointant du doigt le mélange des genres, Elon Musk par le DOGE se retrouvant en position de contrôler et d’influer sur la FAA alors que celle-ci a dans ses prérogatives la vérification des activités de SpaceX. Qu’à cela ne tienne, le patron de Starlink est allé chercher la signature plus haut en la personne de Chris Rocheleau, fraîchement nommé au poste de directeur de la FAA par Donald Trump.

Si le changement semble acté, il devrait cependant faire des remous devant la justice : Verizon est en droit de faire valoir une annulation sans motif réel de son contrat, et il est quasi certain qu’elle le fera.

Apple attaquée en justice pour déclarations trompeuses sur la neutralité carbone de ses montres

Alors qu’Apple annonce fièrement pour ses nouvelles Watch qu’elles sont neutres sur le plan carbone, une plainte a été déposée devant la cour de justice californienne pour déclarations trompeuses, comme le rapporte Reuters.

L’Apple Watch, pas si neutre en carbone que ça ? Image Apple.

En effet, Cupertino se targue de participer à deux programmes de protection de l’environnement et de reforestation, ce qui permet selon elle de compenser les émissions carbone de la fabrication et l’utilisation des nouvelles Apple Watch. Mais selon les plaignants, ces deux programmes sont vides de sens.

Le premier, le Chyulu Hills Project au Kenya, n’aurait pas attendu Apple pour protéger la nature, le parc étant considéré comme réserve protégée depuis 1983. Le second, le Guinan Project en Chine, est déjà massivement reboisé, les plantations d’arbres ayant commencé depuis 2015, sans l’aide d’Apple pour le coup. Les plaignants accusent donc la pomme de déclarations mensongères :

Dans les deux cas, les réductions d’émission de carbone auraient eu lieu sans l’aide d’Apple ou l’existence de son projet. Du fait que les déclarations de neutralité carbone d’Apple se reposent sur l’efficacité et la légitimité de ces projets, la déclaration d’Apple est fausse et trompeuse.

De son côté, Apple a répondu non pas sur les projets précis, mais en rappelant ses efforts de décarbonation :

Nous avons drastiquement réduit les émissions de carbone pour les Apple Watch, à plus de 75 %, et nous investissons massivement dans des projets basés sur la nature pour supprimer des centaines de milliers de tonnes de carbone dans l’air. Nous donnons les détails de ces projets de manière proactive et transparente à nos utilisateurs.

Les plaignants n’ont pas spécifié de dommages et intérêts précis, et demandent une injonction interdisant à Apple de faire la promotion d’une neutralité carbone concernant la production de ses montres intelligentes.

Fonction suivi de pub : Apple pourrait bientôt être condamnée en France

Le temps judiciaire est souvent bien plus long que n’importe quel autre, et preuve en est encore donnée avec la prochaine conclusion d’une affaire commencée en 2023 avec la fonction d’encadrement du suivi publicitaire d’Apple.

Apple faisait face à l’époque à une plainte du GESTE, un groupe d’éditeurs de contenu français, arguant d’un abus de position dominante de la pomme avec cette fonction proposant à l’utilisateur d’empêcher une app d’utiliser ses informations à des fins publicitaires.

La justice a suivi, accusant Apple « d’abus de position dominante par implémentation de conditions discriminatoires, non-objectives et non-transparentes sur l’usage des données du client à des fins publicitaires ». Le verdict est attendu pour le printemps, sans date plus précise.

Si Apple venait à être condamnée, ce qui semble se profiler d'après Reuters, l’amende pourrait aller jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise. Une fois le jugement rendu, Cupertino n’en aura pas pour autant fini avec cette fonction : la justice allemande a récemment ouvert une enquête sur le même thème que les français...

Sony baisse le prix du PS VR2, qui passe à 450 €

Sony semble encore (un peu) croire à la réalité virtuelle : la marque vient d'annoncer que le prix du PlayStation VR2, le casque de réalité virtuelle pour les adeptes de la PlayStation 5, allait perdre 150 €. Le prix public recommandé passe en effet de 600 € à 450 €. Il est difficile de savoir si c'est juste une opération de la dernière chance pour un casque dont Sony semble se désintéresser ou si la société japonaise va tenter de le mettre un peu plus en avant.

Le casque seul est au même prix que le bundle : 450 €. Image Sony.

Dans son communiqué, Sony liste quelques (rares) jeux compatibles, explique qu'il existe un adaptateur pour brancher le casque sur un PC et met en avant le bundle qui comprend le casque, les manettes dédiées et un casque audio, mais aussi le jeu Horizon Call of the Mountain, un jeu en réalité virtuelle dans l'univers Horizon. Assez bizarrement, il est prévu au même prix que le casque seul. Sony n'indique pas si les manettes du PS VR2 seront vendues séparément, mais une rumeur indique qu'Apple pourrait ajouter la compatibilité avec ces dernières à son casque Vision Pro.

Vision Pro : les manettes du PSVR 2 de Sony seraient rendues compatibles dès cette année

Vision Pro : les manettes du PSVR 2 de Sony seraient rendues compatibles dès cette année

Notons enfin que les revendeurs comme Amazon n'ont pas encore répercuté le changement.

Apple crée une API de vérification de l’âge pour l’App Store, et refond les outils parentaux

Alors que l’App Store d’Apple n’est déjà pas tellement un endroit où les mineurs risquent de faire de mauvaises rencontres, contrairement à un App Store alternatif, Apple planche actuellement sur une API permettant de vérifier l’âge de l’utilisateur, et donc de limiter l’accès à certaines apps qui ne lui seraient pas destinées.

Ainsi Apple devrait bientôt sortir l’API Declared Age Range, qui permettra aux développeurs de connaître l’âge de l’utilisateur sans avoir à lui faire remplir le moindre formulaire. L’idée est d’utiliser les données remplies à la création du compte iCloud du bambin par les parents, qui permettront ensuite à l’App Store d’indiquer si le mineur a l’âge requis (ou pas) pour installer une app.

L’idée pourra être utile pour certains jeux violents interdits aux moins de 16 ans, ou pour des apps de rencontre, par exemple. Une fois le système totalement mis en place au cours de cette année, une app qui serait interdite à l’utilisateur n’apparaîtra plus dans son App Store, même en la recherchant spécifiquement.

En plus de cela, un nouvel écran apparaîtra à l’installation d’iOS 18.4 pour expliquer aux parents la méthode à appliquer pour installer des limitations sur le téléphone de leurs enfants. Autre changement qui semble un détail mais a son importance d’un point de vue légal, les catégories d’âge ne seront plus 4+, 9+, 12+ et 17+, mais 4+, 9+ 13+ 16+ et 18+, ce qui collera mieux avec les limites imposées par les législateurs. Si le parent ne remplit pas complètement le profil de son minot, les fonctions seront limitées par défaut en attendant qu’il le complète.

Par cette refonte, et la création d’une API spécifique, Apple semble apporter une réponse à la question de la vérification de l’âge de l’utilisateur. Si dans un premier temps elle est limitée aux apps, rien n’empêche plus tard qu’elle soit étendue aux sites internet. Voilà qui résoudrait l’épineux problème des sites pour adultes.

Une faille permettrait de suivre n'importe quel accessoire Bluetooth avec le réseau Localiser

Des chercheurs de l'Université George Mason viennent de publier un post de blog sur une faille qui permettrait de suivre n'importe quel périphérique Bluetooth en employant le réseau Localiser d'Apple, pensé pour les AirTags et de nombreux accessoires.

Il y a peu de détails pour le moment, car les chercheurs devraient présenter la technique en août au 34e USENIX Security Symposium. Les quelques explications, probablement volontairement floues, montrent que les chercheurs indiquent au réseau d'Apple qu'un périphérique est perdu, ce qui permet d'obtenir sa position à travers les innombrables appareils sous iOS, iPadOS ou macOS dans le monde. De façon très schématique, ils expliquent qu'un périphérique perdu va émettre son adresse Bluetooth qui dépend d'une clé de chiffrement publique et d'une clé de chiffrement privée. Sans les détails, les explications sont forcément parcellaires et potentiellement fausses, mais ils ont visiblement trouvé une solution pour générer des clés compatibles avec l'adresse MAC (un identifiant) du périphérique à suivre — qu'il est facile d'obtenir — avant de les injecter dans le réseau comme s'il s'agissait d'un traqueur légitime.

La faille permet visiblement de suivre n'importe quel périphérique comme s'il s'agissait d'un AirTag.

Ils expliquent que cette méthode a permis de trouver la position exacte d'un ordinateur, de suivre un vélo électrique dans une ville et même de reconstruire le trajet d'une console placée dans un avion.

Selon l'article, les calculs en question peuvent être effectués rapidement (sans plus de précisions) sur les fermes de calculs actuelles qui contiennent de nombreux GPU. Les chercheurs ont prévenu Apple en juillet 2024, mais la mise à jour du réseau Localiser est compliquée, étant donné qu'il est employé par virtuellement tous les appareils Apple depuis 2021. Apple ne peut pas forcer tous ses utilisateurs — dont certains emploient encore des appareils qui ne sont plus mis à jour — à mettre à jour, et donc la faille devrait continuer à fonctionner pendant de nombreuses années, mais en perdant peu à peu de son efficacité.

ColorWare donne un look rétro aux AirPods et au Mac mini

ColorWare est une société qui s’est fait connaitre dans la personnalisation à outrance des produits Apple notamment. Voilà qu’elle annonce la commercialisation d’AirPods, dont la particularité vient de leurs boitiers avec un aspect rétro, qui semble particulièrement réussi, si l’on en croit les images.

La société américaine s’est attaquée aux AirPods 4 et aux AirPods Pro. Dans les deux cas, vous achetez des AirPods. La seule différence vient donc du boitier qui a été particulièrement retravaillé.

C’est joli, mais c’est aussi très cher. Comptez 439 $ pour les AirPods 4 et 499 € pour les AirPods Pro. Les boitiers sont disponibles en deux couleurs : blanc et noir. Si vous optez pour le boitier noir, vous aurez également le droit à des écouteurs noir, le sens du détail…

Cette gamme rétro ne s’arrête pas aux AirPods, ColorWare propose également une édition spéciale des nouveaux Mac mini. Le modèle blanc donne l’impression d’être assez réussi. Il détonne en tout cas avec sa pomme multicolore à laquelle nous ne sommes plus habitués.

Le modèle noir fait pour sa part moins rétro. Dans ce contexte, cette couleur fait davantage penser aux stations NeXT. Plusieurs configurations sont proposées, elles sont vendues 300 $ plus chers que les modèles classiques. Le rétro a toujours été un business juteux.

Windows NT 4.0 sur la Wii et le GameCube, c'est possible

Wack0, qui avait proposé une méthode pour installer nativement Windows NT sur un Power Mac, vient de récidiver. Il propose maintenant une méthode pour installer Windows NT sur deux consoles Nintendo, la Wii et le GameCube. Les deux consoles doivent avoir été jailbreakées et l'ergonomie n'est pas spécialement le point fort de la version GameCube (qui se contrôle visiblement à la manette).

Une capture un peu floue de Windows NT sur GameCube.

Pour le moment, il n'y a pas réellement d'images de Windows NT : Virtulally Fun a uniquement posté une image de Windows NT 4.0 sur une des deux consoles. La capture indique qu'il s'agit d'un GameCube, mais le CPU Broadway est celui de la Wii. La quantité de RAM (24 Mo) tend tout de même vers la première version de la console.

Windows NT 4.0 tourne nativement sur un Power Mac, presque 30 ans plus tard

Windows NT 4.0 tourne nativement sur un Power Mac, presque 30 ans plus tard

Le portage est détaillé sur une page GitHub avec toutes les instructions nécessaires si vous avez beaucoup de motivation. Il faut rappeler qu'il ne s'agit pas ici d'une émulation de Windows NT : dans les années 90, Microsoft avait porté son système d'exploitation Windows NT sur plusieurs architectures (x86, mais aussi MIPS, Alpha ou PowerPC) et il est donc possible de faire fonctionner le vénérable système sur des ordinateurs à base de PowerPC en développant des pilotes pour les tâches de base (vidéo, entrées/sorties, etc.). C'est la méthode choisie pour la version Power Mac : quelques pilotes pour l'affichage et l'ADB, et une solution logicielle pour émuler le firmware nécessaire pour que Windows NT démarre.

Les consoles de Nintendo sont bien adaptées pour cet usage, une fois jailbreakées : elles se basent sur des processeurs dérivés du PowerPC G3 (le même que celui des iMac) avec une carte graphique ATi. La principale contrainte vient du stockage (généralement une carte SD) et de la quantité de RAM un peu faible. Le GameCube dispose de 24 Mo de RAM, la Wii de 24 + 64 Mo de RAM, dans un agencement un peu particulier. Il est par ailleurs aussi possible de lancer Mac OS 9 sur la console, en passant par Linux et Mac-on-Linux.

Mac OS 9 (presque) en natif sur la Nintendo Wii

Mac OS 9 (presque) en natif sur la Nintendo Wii

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Attendu depuis longtemps, le nouvel iPhone d’entrée de gamme est finalement sur le point de sortir. Vendu 719 €, c’est un modèle à la fois surprenant et très classique. À la veille de son lancement, voici nos premières impressions sur l’iPhone 16e.

iPhone 16e. Image iGeneration.

Du déjà vu… ou de l’inédit

Au sortir de la boîte, l’iPhone 16e est très familier. Il ressemble comme deux gouttes d’eau aux iPhone 12, 13 et 14 sortis il y a quelques années. Avec son écran 6,1" surmonté d’une encoche et ses tranches plates, difficile de le distinguer, y compris quand on le tient en main.

Il faut avoir l’habitude de manipuler le commutateur de silencieux sur le côté pour remarquer la première différence. L’interrupteur binaire a été remplacé par le bouton Action plus polyvalent, un bon point. En retournant l’iPhone 16e, une autre différence apparait : il n’a qu’un seul objectif. Et en regardant dessous, on trouve quoi donc ? Un port USB-C à la place du Lightning. Voilà, rendez-vous dans quelques jours pour le test complet…

Le bouton Action. Image iGeneration.

Blague à part, le tour d’horizon est un peu plus compliqué que ça. Pour être juste, il faut se mettre dans la peau d’un possesseur d’iPhone SE, d’iPhone 11 ou d’un modèle encore plus ancien. C’est vraiment la clientèle visée par Apple avec ce nouvel iPhone.

Dans ce cas-là, il y a des changements beaucoup plus importants à relever. Si vous aviez gardé votre iPhone SE jusqu’à aujourd’hui dans l’espoir que son successeur soit aussi compact, c’est raté. Au regard des standards actuels, l’iPhone 16e n’est pas énorme et il est même relativement léger, mais ce n’est pas un smartphone aussi facile à utiliser à une main qu’un iPhone SE ou qu’un iPhone mini. Si vous n’avez pas de grandes mimines, vous devrez prendre de nouvelles habitudes, comme changer votre prise ou utiliser la fonction accès facile.

iPhone 16e. Image iGeneration.
iPhone 16e. Image iGeneration.

Que sa taille vous plaise ou non, l’écran OLED de l’iPhone 16e est en tout cas beaucoup plus flatteur que la vieille dalle LCD des iPhone 11 et SE — en 2025, c’était la moindre des choses. Même les profanes devraient remarquer la luminosité et le contraste plus élevés.

Les tranches toutes plates risquent de surprendre plutôt désagréablement les possesseurs d’anciens iPhone, car la prise en main est moins confortable qu’avec les bords arrondis. C’est un désagrément qui s’atténue un peu avec une coque. Et sans coque, on peut éventuellement voir ça comme un mal pour un bien, la face avant étant plus résistante ainsi.

L’iPhone 16e noir, vu sous un éclairage d’intérieur. Image iGeneration.
Le dos est en verre dépoli, comme sur les iPhone 15/16, ce qui lui donne un aspect mat. Image iGeneration.

Un équipement fait de compromis

Alors que j’ai déballé l’exemplaire prêté par Apple il y a seulement quelques heures, il est encore trop tôt pour me prononcer sur la puissance ou l’autonomie de l’iPhone 16e. Ce sont normalement deux domaines où il brille en tout cas.

Avec sa puce A18 et ses 8 Go de RAM, il doit offrir des performances équivalentes à l’iPhone 16 et il jouit d’Apple Intelligence. Cette compatibilité ne saute pas aux yeux, car il est livré avec iOS 18.3 (au premier lancement, la mise à jour vers iOS 18.3.1 est proposée). Apple Intelligence arrivera avec iOS 18.4, qui vient de sortir en bêta et sera disponible en version finale début avril. À ce sujet, la première bêta d’iOS 18.4 n’est pas proposée sur l’iPhone 16e. Il faudra peut-être attendre la deuxième pour découvrir le plein potentiel du terminal.

L’iPhone 16e a un capteur 48 Mpx. Image iGeneration.

Même chose pour la photo, il va me falloir un peu de recul pour juger cet aspect. Comme l’iPhone SE, le 16e n’a qu’un seul capteur, mais celui-ci n’a plus rien à voir. Sans même parler de la qualité des clichés, le mode Nuit et le simili-zoom optique 2x font enfin partie de l’attirail. Par contre, par rapport à l’iPhone 11, il faut dire adieu à l’objectif ultra grand-angle.

Si je remets ma casquette d’utilisateur d’iPhone moderne, je dois aussi noter l’absence de MagSafe et d’Ultra Wideband, en particulier. Est-ce gênant ? Après seulement quelques heures d’utilisation, non, mais je sais d’ores et déjà que je ne pourrai pas percher l’iPhone 16e sur mon habituel chargeur magnétique de retour à la maison ce soir.

L’iPhone 16e est uniquement disponible en noir (en fait un gris foncé) ou en blanc. Vous voulez des couleurs ? Mettez lui une coque ! Ici la coque Apple vert lacustre. Image iGeneration.
Et là, la coque fuchsia. Image iGeneration.

Et quid de la connexion cellulaire avec la toute nouvelle puce C1 ? Quid du positionnement tarifaire ? Rendez-vous vraiment dans quelques jours pour voir tout ça dans notre test complet.

Le modem C1 d'Apple tient son rang face aux iPhone équipés en Qualcomm

Le modem C1 d'Apple utilisé pour la première fois avec l'iPhone 16e démarre sur de bonnes bases et tient parole en termes d'économie d'énergie.

Des tests effectués par Geekerwan (en chinois sous-titré anglais) montrent une certaine efficacité du C1 face au modem de Qualcomm utilisé dans de récents iPhone. Il n'y a pas d'écart majeur de performances en 4G et 5G tandis qu'elle peut être significative lorsqu'il s'agit de la consommation d'énergie. En connexion 5G puis en 4G, le C1 consommait presque 24% de moins que l'iPhone 16 et plus de 30 % de moins que le modèle Android. Apple n'a pas insisté sur ce point dans sa communication sans raison valable.

Consommation électrique en 5G entre un Android (orange), un iPhone 16 (violet) et le 16e (bleu). Source Geekerwan.
Consommation électrique en 4G entre un Android (orange), un iPhone 16 (violet) et le 16e (bleu). Source Geekerwan.

Des comparatifs de débit et de stabilité de la connexion ont été ensuite réalisés avec les téléphones emmenés dans un train à grande vitesse. Les Speedtest du download en 5G sur le 16e lui ont très largement donné l'avantage sur les iPhone 16 et 16 Pro. Il a pu être 2 à 3 fois plus rapide que ses prédécesseurs équipés par Qualcomm. En upload les écarts étaient plus réduits, mais le 16e restait plus efficace. L'iPhone 16e n'a pas autant creusé l'écart en download en 4G, pouvant même passer derrière les autres iPhone, mais sur l'upload il a aisément repris la tête.

Speedtest de la 5G dans un train. Source Geekerwan.
Speedtest de la 4G dans un train. Source Geekerwan.

Un autre test à bord du train a consisté à lancer une lecture de vidéo en streaming. L'iPhone 16e a plus souvent vu sa communication sauter temporairement avant de se reprendre. Les différences entre les modèles n'étaient pas trop importantes, mais le nouvel iPhone s'est néanmoins démarqué sur ce point.

Enfin, lors d'une lecture de vidéo en streaming en 5G, le 16e a tenu 7h 53 min là où l'iPhone 16 a résisté pendant 7h et le 16 Pro pendant 6h 54 min. L'appétit plus mesuré du C1 joue certainement tout comme le recours à une batterie plus costaude.

L’iPhone 16e intègre une batterie plus grosse et une meilleure autonomie d’après les premiers tests

L’iPhone 16e intègre une batterie plus grosse et une meilleure autonomie d’après les premiers tests

Il installe un écran 4K et un Mac mini M4 dans un iMac G4

Depuis de nombreuses années, des bidouilleurs s'amusent à recycler un ordinateur Apple qui a été acclamé pour son esthétique : l'iMac G4. Avec sa demi-sphère placée sur le bureau et son moniteur de 15, 17 ou 20 pouces placé sur un pied réglable, le vénérable iMac G4 a un look différent des ordinateurs actuels. Mais le PowerPC G4 est complètement obsolète et donc le jeu consiste habituellement à remplacer les entrailles de la machine, souvent en gardant l'écran. Joshua Stein est allé plus loin et a intégré un écran 4K.

Un iMac G4 M4 4K. Image Joshua Stein.

À l'origine, il a voulu intégrer une carte DockLite G4 dans son iMac G4. Cette carte remplace l'intérieur de l'iMac et permet de réutiliser les ports USB (plus exactement, elle intègre des ports USB), les enceintes originales et la dalle de l'iMac. Il suffit ensuite de relier l'iMac G4 modifié à un ordinateur classique en USB-C ou en HDMI. Le problème principal, selon son retour, c'est que la dalle de 17 pouces de l'iMac G4 a fait son temps : elle affiche une définition faible (1 440 x 900) et n'est pas au niveau des dalles modernes. Qui plus est, le système ne peut pas mettre l'écran en veille quand le Mac passe dans ce mode, ce qui n'est pas bon pour la pérennité de l'écran. Il a donc choisi une autre voie.

La carte DockLite (à droite) remplace les entrailles du Mac. Image Joshua Stein.

Il a remplacé la dalle d'origine de l'iMac G4 par celle d'un ordinateur portable Dell moderne. Elle fait la même diagonale (17 pouces) mais avec une définition moderne (3 840 x 2 400). C'est ce que l'on pourrait nommer du 4K, mais en ratio 16:10. Sur un Mac moderne, il est donc possible de travailler en mode 2x en pseudo 1 920 x 1 200, ce qui amène une bonne finesse d'affichage. Il a donc intégré la dalle avec un adaptateur eDP (la version interne du DisplayPort). La tâche a nécessité la création d'une pièce en métal pour remplacer une partie du pied de l'iMac : les câbles USB-C modernes sont plus épais que les trous de la version d'origine. Une fois le tout monté, et avec l'aide de l'utilitaire MonitorControl, l'écran peut être réglé manuellement (pour la luminosité) et passe en veille.

Le Mac mini M4 intégré. Image Joshua Stein.

La dernière étape a été l'intégration d'un Mac mini M4 dans la base. Il a imprimé un support en 3D, et laissé un trou sous la machine pour accéder au bouton du Mac mini M4. Il a aussi intégré quelques rallonges pour permettre d'accéder facilement aux prises du Mac mini, avec un bémol : il n'a qu'une seule rallonge Thunderbolt (alors que le Mac mini M4 possède cinq prises) et c'est une solution qui ne suit pas la norme. Comme les prises de l'iMac G4 sont à l'arrière, le côté un peu foutraque de l'intégration des connecteurs n'est par ailleurs pas visible.

Les prises sont mal intégrées. Image Joshua Stein.

Reste que son bricolage a un côté esthétique évident si on aime le look de l'iMac G4 tout en proposant de bonnes performances avec un écran moderne. Et l'ensemble est bien documenté pour ceux qui veulent tenter l'aventure.

Le mode 4G de Starlink (Direct to Cell) fonctionne avec iMessage

Depuis quelques semaines, Starlink propose une nouvelle fonction aux États-Unis : le Direct to Cell. L'idée est intéressante : n'importe quel smartphone 4G peut se connecter à la constellation de satellites de SpaceX pour pallier l'absence de réseau mobile. Si T-Mobile (l'opérateur américain partenaire de SpaceX) indique que la bêta ne permet que les messages, un test montre que le mot « message » intègre bien l'accès aux iMessage d'Apple1.

Le Directo to Cell selon SpaceX. Image SpaceX.

La technologie ne nécessite pas d'être client de T-Mobile, mais elle impose par contre une chose : l'accès aux satellites ne peut s'effectuer que dans une zone qui ne propose aucune alternative. Il faut donc se trouver dans une zone dite blanche, sans aucun réseau disponible. Selon l'auteur du test, il est donc possible d'envoyer des messages sur l'application d'Apple directement, et il ne s'agit pas de SMS : les bulles sont bien bleues et certaines fonctions sont présentes, comme le fait que votre interlocuteur est en train de taper une réponse. Le problème principal, par contre, vient de l'éventuel délai : si les messages peuvent partir dans certains cas sans délai visible (comme si le smartphone était connecté à un réseau classique), dans d'autres il y a un décalage de plusieurs minutes. Il note tout de même qu'il n'a noté aucune perte de message, ce qui est un point important.

Des bulles bleues. Image Dishy Tech.

La raison principale de ce décalage vient du déploiement des satellites compatibles avec la technologie Directo to Cell, encore en cours. Tous les satellites en orbite ne sont pas compatibles et SpaceX envoie régulièrement de nouveaux satellites pour renforcer la constellation, mais aussi remplacer les modèles obsolètes ou en panne. Il est donc possible qu'aucun satellite compatible ne soit disponible à certains moments, ce qui nécessite d'attendre qu'un modèle compatible survole la zone. Dans le futur, Starlink devrait proposer les appels — qui demandent une bande passante plus élevée que de simples messages, et une couverture plus complète — mais aussi un accès à Internet. Les premières informations indiquaient des performances équivalentes à de la 3G (soit quelques centaines de kilobits/s en pratique) mais la société promet désormais la possibilité de regarder des vidéos, ce qui implique un débit de l'ordre de plusieurs mégabits/s.

Au niveau des tarifs, T-Mobile indique que la fonction sera intégrée dans certains abonnements et proposée pour 15 $/mois dans d'autres. Les clients d'autres opérateurs, eux, pourront accéder à un abonnement proposant uniquement cette fonction pour 20 $/mois. Si les opérateurs européens ne communiquent pas sur le sujet, ils devraient eux aussi proposer l'accès dans le futur.


  1. Dans un usage classique, ils nécessitent une connexion à Internet, contrairement aux SMS.  ↩︎

Promo : les AirPods 4 à partir de 129 €

LDLC vend les AirPods 4 et AirPods 4 avec réduction de bruit accompagnés d'une réduction de 20 €. Ce qui met les premiers à 129 € et les seconds à 179 €.

Image Apple.

Il faut utiliser le code AIRPODS à l'étape du panier. Ce ne sont pas des réductions énormes, mais les autres vendeurs, comme Amazon, la Fnac ou Boulanger n'ont pas de promos en cours ou plus faibles que celle de ce revendeur Apple.

La fonction clés de voiture est bien mal nommée : des scooters NIU la prennent en charge

NIU annonce la prise en charge de la fonctionnalité clés de voiture d’Apple pour… ses scooters électriques. Les propriétaires pourront désormais déverrouiller et démarrer leur scooter en utilisant un iPhone ou une Apple Watch, avec une clé virtuelle stockée dans l’app Cartes et transmise via la puce NFC du smartphone ou de la montre. C’est le même principe qui existe depuis bien des années pour les voitures, appliqué à un moyen de locomotion différent.

Capture d’écran du site de NIU. Image iGeneration.

Comme il faut une puce NFC des deux côtés pour que la communication se fasse, cette nouveauté est réservée aux scooters de la série NQiX, qui débute à 2 700 € pour le modèle le moins puissant. Toutes les variantes de cette gamme intègrent la partie connectée qui est nécessaire au bon fonctionnement de la fonctionnalité d’Apple. NIU rappelle que la clé virtuelle continuera de fonctionner même si la batterie de l’iPhone est vide, grâce à la réserve d’énergie prévue par la Pomme.

NIU n’est pas le premier constructeur de scooters à adopter les clés de voiture d’Apple. Avant lui, c’est Gogoro, spécialiste des stations d’échange pour les batteries de ses véhicules, qui proposait la même fonction et ce, depuis 2023. Il va vraiment falloir lui trouver un autre nom…

Minerais : la plainte de la République démocratique du Congo contre Apple est classée 

Mise à jour le 27 février : une brève dépêche de l'agence Reuters signale que le bureau du procureur de Paris a classé l'affaire. Sans plus de détails dans l'immédiat.


Article du 19 décembre 2024

La République démocratique du Congo a porté plainte contre Apple et ses filiales française et belge en les accusant de recourir à des minerais de conflits dans ses produits.

Cette action en justice est la suite judiciaire d'un avertissement formulé en avril dernier par les avocats du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC). Ils accusent Apple d'être parfaitement informée de l'origine de ces minerais extraits de sites tenus par des groupes armés auteurs de crimes auprès des populations locales.

« Il est clair que le groupe Apple, Apple France et Apple Retail France savent parfaitement que leur chaine d'approvisionnement en minéraux repose sur des actes répréhensibles systémiques », affirme la plainte française, après avoir cité des rapports de l'ONU et des rapports sur les droits humains. Apple Belgique est également visée par cette plainte déposée par les avocats du ministère de la Justice de la RDC.

Des pièces Apple en attente de recyclage. Image Apple.

Dans son dernier rapport en date sur les minerais de conflits, Apple disait avoir retiré l'an dernier de sa chaine logistique 14 fonderies et raffineries qui refusaient de se soumettre à un audit ou qui ne répondaient pas à ses exigences en matière d'approvisionnement responsable. Et d’ajouter n’avoir « trouvé aucun motif raisonnable pour conclure que l'une des fonderies ou raffineries [partenaires] au 31 décembre 2023 a financé directement ou indirectement des groupes armés en RDC ou dans un pays voisin. » Apple s’est par ailleurs engagée à utiliser 100 % de cobalt recyclé dans ses batteries d’ici 2025.

Apple accusée par le Congo d’utiliser des minerais « exploités illégalement »

Apple accusée par le Congo d’utiliser des minerais « exploités illégalement »

Le RDC reproche également à Apple et ses fournisseurs d'utiliser une certification baptisée ITSCI [Initiative de la chaîne d’approvisionnement de l’étain, ndlr] jugée comme insuffisamment fiable : « Les avocats de la RDC soutiennent que l'ITSCI a été discréditée, notamment par la Responsible Minerals Initiative (RMI) dont Apple est membre, et qu'Apple utilise néanmoins l'ITSCI comme un paravent pour présenter faussement sa chaîne d'approvisionnement comme propre ».

Robert Amsterdam, un avocat exerçant aux États-Unis pour la RDC, a déclaré auprès de Reuters que les plaintes en France et en Belgique étaient les premières de la RDC contre un groupe technologique de premier plan, et qu'il s'agissait d'une « première salve ». Des minerais tels que l'étain, le tantale et le tungstène sont utilisés dans quantité de produits électroniques, Apple n'en est que l'un des destinataires au travers de sa chaine de fabrication.

Mise à jour le 19 décembre : dans une déclaration envoyée à 01net, Apple conteste « fermement » les allégations de la République Démocratique du Congo. L’entreprise indique avoir informé ses fournisseurs que leurs fonderies et raffineries devaient suspendre l’approvisionnement en étain, tantale, tungstène et or en provenance de la RDC et du Rwanda en raison de l’intensification du conflit dans la région plus tôt dans l’année.

Cette décision, Apple explique l’avoir prise car elle craint qu’il ne soit plus possible pour les auditeurs indépendants ou les mécanismes de certification d’effectuer les contrôles requis. Elle ajoute que la majorité des minerais utilisés dans ses produits sont recyclés.

« Nous avons renforcé notre soutien aux organisations qui font un travail indispensable pour aider les communautés », conclut Apple, qui reconnait que la situation dans la région est « très difficile ».

Google Password Manager synchronise ses clés d'accès sur iOS

Le gestionnaire de mots de passe de Google sait maintenant synchroniser les clés d'accès (passkeys) sur iOS. Cette amélioration relevée par Ars Technica permet d'avoir ses clés d'accès de sites et services web à l'identique, peu importe la plateforme sur laquelle on utilise Chrome. Précédemment, lorsqu'on se servait du navigateur sur iOS, ces passkeys étaient stockés sur iCloud.

Image iGeneration.

Cette rationalisation permet aussi, lorsqu'on crée une clé d'accès sur un site, de choisir où la sauvegarder et donc d'alimenter le gestionnaire de mots de passe de Google en priorité. Cette possibilité s'active dans les réglages d'iOS en allant dans « Général » puis « Remplissage automatique et mots de passe » et en sélectionnant Chrome.

Un code PIN sera réclamé la prochaine fois que Chrome sur iOS a affaire à un passkey, l'utilisateur devra alors le définir. Il faut utiliser au minimum iOS/iPadOS 17 pour profiter de cette nouvelle possibilité.

Arm lance le Cortex A320, pour l'IA et les objets connectés

Arm vient d'annoncer un nouveau processeur dans sa gamme, le Cortex A320. Le successeur du rare Cortex A35 vise deux marchés particuliers : celui des objets connectés et éventuellement celui de l'IA. Compte tenu de ses performances, nous allons le voir, il ne devrait pas être employé dans les smartphones1.

Image Arm/

La gamme actuelle, chez Arm, est segmentée en fonction des usages : le Cortex X925 est un cœur performant qui consomme beaucoup, les Cortex A7xx offrent un compromis entre performances et consommation et les Cortex A5xx placent le taquet du côté de la consommation, au détriment des performances. Le Cortex A320, lui, le déplace encore un peu : il consomme encore moins que le Cortex A520 — dont il dérive —, avec une efficacité énergétique améliorée (jusqu'à 50 % de gains). Arm se garde bien de le comparer au Cortex A520 sur les performances étant donné qu'il s'agit d'un cœur (très) basse consommation, mais la société annonce un gain de 30 % par rapport au Cortex A35.

Arm annonce sa gamme de CPU 2024, pour les puces de 2025 : Cortex X925 et A725

Arm annonce sa gamme de CPU 2024, pour les puces de 2025 : Cortex X925 et A725

C'est un cœur basique qui utilise des technologies datées — il est in-order, alors que les puces Out-of-Order existent depuis une trentaine d'années —, avec comme but principal une consommation faible. En effet, les différentes optimisations modernes qui tendent à améliorer les performances ont souvent un impact négatif sur la consommation. Arm propose tout de même une option intéressante, qui explique son orientation vers l'IA : il peut intégrer les instructions NEON et SVE2. Pour faire court, elles permettent de traiter plusieurs données avec une seule instruction, ce qui accélère notamment les calculs liés à l'IA et aux réseaux de neurones. Le gain est important face à une puce qui n'intègre pas les instructions : un traitement vectoriel (SV2) ou SIMD (NEON) peut être jusqu'à dix fois plus rapide. Si les chiffres peuvent faire sourire — 0,25 TOP en 8 bits, contre 38 chez Apple avec l'Apple M4 —, Arm vise des objets connectés qui n'ont évidemment pas les mêmes besoins qu'un Mac ou un iPad Pro.

La structure modulaire du Cortex A320. Image Arm.

Le Cortex A320 vise les objets connectés, qui pourront obtenir une puissance de calcul suffisante pour de nombreuses tâches (animer une interface, effectuer des analyses, etc.) sans que le coût explose. Car l'intérêt des variantes basse consommation d'Arm vient de la taille des puces : même en employant des technologies un peu anciennes, le processeur peut être très compact et donc peu onéreux à produire. Qui plus est, il est très modulaire : un système sur puce peut intégrer entre un et quatre cœurs, la mémoire cache de niveau 1 peut être de 32 ou 64 ko, la mémoire cache de niveau 2, elle, peut varier de 0 à 512 ko et est partagée entre les cœurs. Même l'unité vectorielle/SIMD peut être adaptée : elle peut être liée à un cœur ou partagée entre deux cœurs. Notons enfin, toujours dans le domaine de l'IA, qu'Arm a simplifié l'intégration de sa gamme de NPU Ethos. Le Cortex A320 devrait donc trouver sa place à moyen terme dans de nombreux appareils.

Il peut être couplé à un NPU. Image Arm.

  1. Le Cortex A35, son prédécesseur, était parfois présent dans des boîtiers TV d'entrée de gamme ou dans des appareils qui ne nécessitent pas une grande puissance de calcul.  ↩︎

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