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Un support 2-en-1 compatible Qi2 en promotion à 42 € au lieu de 60 €

Si vous avez un iPhone moderne — sauf le récent iPhone 16e —, cette promotion va peut-être vous intéresser : le support MagFlow 2-en-1 de Ugreen est à 42 € au lieu de 60 € habituellement.

Le support avec un iPhone et des AirPods. Image Ugreen.

Il propose un support Qi2 magnétique pour un smartphone compatible, mais aussi un chargeur Qi classique sur la base, qui pourra fournir de l'énergie à un boîtier d'AirPods ou un smartphone qui n'a pas d'aimants (comme l'iPhone 16e et les iPhone sortis avant l'iPhone 12). La charge en Qi2 peut atteindre une puissance de 15 W, celle en Qi sur la base se limite à 5 W. Ugreen a eu la bonne idée de placer un port USB-C femelle sur la base, pour brancher un éventuel chargeur d'Apple Watch (par exemple). Attention, vous devrez amener votre propre chargeur USB-C pour alimenter le support, et la marque recommande un modèle capable de fournir 30 W.

Une vente aux enchères propose un Apple I, des prototypes de Mac, des cartes de visite… ou une chemise hawaïenne

De façon assez régulière, la maison RR Auction propose des ventes aux enchères de produits Apple. Et entre des chèques signés par Steve Jobs, des cartes de visite et des magazines sous cloche, on trouve quelques appareils étonnants, comme un Apple I. Dans cette vente, on peut voir de nombreux objets venant des collections de Dennis Grimm et Clement Mok, mais aussi des vêtements et quelques objets liés vaguement à Apple, comme des ordinosaures de l'époque des Apple II et autres Macintosh.

Un Apple I avec de nombreux accessoires est par exemple proposé pour 5 500 $ au moment d'écrire ces lignes, mais l'estimation pour la vente qui se termine le 21 mars est de 300 000 $.

L'Apple I.

Nous avons sélectionné quelques appareils Apple intéressants visuellement dans la liste.

Un Apple II Bell & Howell, surnommé Darth Vader (estimé à 2 000 $)
Un Macintosh Plus rouge, créé pour une association de développeurs. (estimé à 800 $)
Un Macintosh Portable transparent, un choix parfois vu sur les prototypes (estimé à 50 000 $)
Un PowerBook 170 JLPGA très coloré, offert lors d'un tournoi de golf japonais des années 90 (estimé à 10 000 $, ce qui est exagéré)
Un iPhone 4 Go sous blister (estimé à 75 000 $)
Ou plus étonnant, une chemise hawaïenne Apple (estimée à 400 $)

L'iPhone 16e est en vente avec quelques réductions de prix

La dernière fois qu'Apple a lancé un nouveau téléphone dans les premiers mois de l'année, c'était en 2022 pour la 3e génération de l'iPhone SE. Ce modèle, ultime représentant des iPhone avec bouton d'accueil, est aujourd'hui remplacé par l'iPhone 16e.

iPhone 16e blanc. Image iGeneration.

Dévoilé il y a une semaine, il est depuis ce matin en démonstration et en vente dans les boutiques et arrivé chez ceux qui l'auront précommandé ces derniers jours. Les revendeurs l'affichent à son tarif publique tandis que les opérateurs ne dérogent pas à la règle de jouer un peu avec les étiquettes. Les tarifs d'Apple sont de 719 € (128 Go), 849 € (256 Go) et 1 099 € (512 Go) avec deux coloris noir et blanc et une coque en silicone (45 €) dont l'assortiment des couleurs n'est pas encore passé à la collection printemps-été…

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Revendeurs

Chez Amazon, Boulanger, Darty, la Fnac, LDLC ou Lerclerc, on a le doigt sur la couture du pantalon avec prix identiques à ceux de l'Apple Store. Les grandes manœuvres seront pour plus tard. En traversant les Pyrénées, chez Amazon Espagne, le 16e démarre à 688 € tous frais compris, c'est mieux qu'en Italie qui est alignée sur Amazon France.

Opérateurs

RED chez SFR a une offre de réduction de 100 € sur le 16e : 20 € tout de suite et 80 € sous la forme d'un ODR lié à l'abonnement à l'un des forfaits. Ils sont sans engagement, mais il faudra avoir réglé au moins les 3 premières factures pour voir arriver le remboursement avec la suivante. Cette remise, qui n'est pas réservée au 16e, est valable jusqu'au 3 mars.

B&You propose un ODR sur ce modèle à hauteur de 80 € et sans condition de forfait. Il y a une astuce : la remise est en réalité de 50 € car l'opérateur affiche le téléphone à 749 €, soit 30 € plus cher que le prix d'Apple.

Image Image iGeneration.

Chez Free, 50 € sont remboursés sous réserve d'être abonné aux forfaits Free et Série Free. C'est valable jusqu'au 5 mars.

Avec Sosh, ce sont 40 € qui sont décomptés du prix de vente — celui d'Apple — sans condition ni abonnement. Ceci jusqu'au 12 mars. L'opérateur monte à 80 € de remboursement avec ses forfaits si on achète, en plus, un smartphone d'au moins 300 €. Cependant ces 80 € ne commenceront à être décomptés des factures du client qu'à partir de la quatrième ou cinquième.

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

L'accès à la fréquence cardiaque des Powerbeats Pro 2 bridé si vous avez un iPhone

Beats (Apple) a lancé récemment un nouveau modèle d'écouteurs Bluetooth pour les sportifs, les Powerbeats Pro 2. Dans les nouveautés mises en avant, il y a des capteurs capables de mesurer la fréquence cardiaque du porteur directement dans les oreilles. Sur les appareils Apple, les données sont synchronisées automatiquement avec l'app Santé, ce qui est intéressant, mais il y a aussi une limite importante : les applications tierces ne sont pas capables d'accéder au capteur dans ce cas de figure. Mais si les écouteurs sont jumelés avec un smartphone Android, tout fonctionne.

Les Powerbeats Pro 2. Image WatchGeneration.

C'est le spécialiste DC Rainmaker qui l'explique, et Apple lui a bien confirmé le défaut. Commençons par le point important de son test : le capteur optique des écouteurs est assez correct pour les sports qui ne nécessitent pas trop de mouvements. Sur les sports d'intérieur, il offre un résultat passable, par exemple. Par contre, il a noté que dès que vous effectuez beaucoup de mouvements (par exemple pour une course en extérieur), les résultats sont très mauvais. En partie parce que les écouteurs tendent visiblement à filtrer les valeurs considérées comme incorrectes par les algorithmes et en partie parce que le moindre mouvement un peu brusque fausse les résultats.

Pour de la course en extérieur, le résultat est franchement mauvais. Image DC Rainmaker.

Le second défaut vient de la synchronisation. D'un point de vue technique, les écouteurs emploient en réalité deux connexions en parallèle. D'un côté une connexion Bluetooth classique pour l'audio (en Bluetooth 2.1 avec le profil A2DP) et de l'autre une connexion en Bluetooth LE avec le profil standardisé pour la mesure de la fréquence cardiaque. Si vous connectez les écouteurs à un PC ou à un smartphone Android, il est possible de séparer les deux connexions : une application Android, une machine dans une salle de gym, un PC ou même un Mac peuvent accéder au capteur tout en laissant un autre périphérique gérer la musique.

Impossible de se connecter. Image DC Rainmaker.

Mais si vous connectez les écouteurs à un appareil Apple (et donc à votre compte Apple), cette possibilité disparaît. Le partage des écouteurs avec les différents appareils Apple, qui permet par exemple un passage simple d'un iPhone à un Mac, bloque visiblement l'accès aux données du capteur. Apple lui a confirmé cette limite, ce qui amène de nombreux problèmes pratiques. Typiquement, s'il est possible de jumeler les écouteurs avec une machine dans une salle de gym, vous perdrez l'accès à la musique depuis l'iPhone. La seule solution — peu pratique — consiste à oublier les écouteurs sur vos appareils Apple et les supprimer de votre compte.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'Apple corrige ce point avec les AirPods Pro 3 : de nombreuses rumeurs indiquent que les futurs AirPods Pro pourraient reprendre la technologie vue dans les Powerbeats Pro 2.

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Apple personnalise la rubrique « Nouveautés » de Music

Si on laisse de côté la programmation traditionnelle de sa rubrique « radio », Apple Music a toujours proposé deux grandes sélections algorithmiques, une plus personnalisée et une plus générique. Depuis quelques semaines, nous avons toutefois remarqué que cette distinction tendait à s’effacer. La rubrique « Accueil » reste très personnelle, mais la rubrique « Nouveautés » n’est plus la même pour tout le monde.

La rubrique « Accueil » d’Apple Music. Image iGeneration.

En 2014 déjà, Beats Music proposait une rubrique Hightlights préparée par une équipe éditoriale et une rubrique For You personnalisée par un algorithme de recommandation. Tout en abandonnant les meilleures idées de Beats, comme la possibilité de chercher de la musique selon le lieu ou l’humeur du moment, Apple a repris cette dichotomie entre une rubrique universelle et une rubrique personnelle.

La rubrique « Accueil » s’est d’ailleurs longtemps appelée « Pour vous », une expression qui décrivait parfaitement le mélange des playlists hebdomadaires avec les suggestions en fonction de votre historique et les coups de cœur de vos amis. La rubrique « Nouveautés », autrefois « Explorer », pouvait être vue comme la couverture d’un magazine musical faisant la part belle au top 100.

Cela semble changer depuis quelques semaines avec l’apparition de sections nettement plus personnalisées. Le grand carrousel me propose les dernières révisions des playlists de jazz, alors qu’il promeut les sorties électro de la semaine chez d’autres et une playlist « Relax » chez un collègue. La partie inférieure de la rubrique conserve le top 100, les classements par ville et les nouveaux épisodes de radio.

La rubrique « Nouveautés » d’Apple Music. Image iGeneration.

Mais même la liste des nouveautés et des futures sorties est maintenant personnalisée. Au lieu de me proposer les mêmes sorties rap et hip-hop favorisées par Apple, elle me propose maintenant les albums de jazz, de musique classique et d’électro gentillette que je suis nettement plus susceptible d’écouter. Cette sélection est, bien sûr, complètement différente chez d’autres utilisateurs.

Apple pourrait-elle fusionner les rubriques « Accueil » et « Nouveautés » ? Les autres services de streaming se concentrent sur une seule page d’accueil, très algorithmique chez les uns (Spotify, Deezer), très éditoriale chez les autres (Qobuz, Tidal). La distinction est d’autant moins pertinente que la firme de Cupertino met énormément en avant ses playlists, si bien que la rubrique « Nouveautés » présente surtout les nouveautés… des contenus créés par Apple.

Sora sort en Europe pour créer des vidéos plus fausses que nature

En marge de la présentation de GPT-4.5, OpenAI annonce la disponibilité de Sora dans l’Espace économique européen, en Suisse et au Royaume-Uni. À vous les joies de réaliser des vidéos plus fausses que nature !

Une vidéo créée avec Sora. Vidéo OpenAI.

Sora utilise un modèle text-to-video dérivant du modèle de génération graphique DALL-E pour transformer quelques (dizaines de) mots en quelques (dizaines de) secondes d’images animées. Au désespoir des régulateurs du monde entier, qui veulent limiter la diffusion de désinformations, OpenAI a fait le choix d’une apparence extrêmement réaliste. Seul un discret filigrane révèle la nature synthétique des clips…

…sauf qu’il peut être retiré avec l’abonnement ChatGPT Pro à 200 $ par mois, qui permet de générer jusqu’à cinq vidéos de 20 secondes en 1080p à la fois et d’obtenir un accès prioritaire aux serveurs de rendu jusqu’à 500 fois par mois. L’abonnement ChatGPT Plus à 20 $ par mois impose le filigrane et limite la durée des vidéos à 5 secondes en 720p avec 50 accès prioritaires. OpenAI utilise la norme C2PA pour assurer la traçabilité des vidéos.

Eutelsat teste la 5G non terrestre avec des satellites en orbite basse

Eutelsat, Airbus et Mediatek viennent d'annoncer avoir réussi les premiers tests pour le déploiement d'un réseau 5G NTN (non terrestre) grâce aux satellites OneWeb d'Eutelsat, qui sont placés en orbite basse (1 200 km). Si la solution peut sembler proche de celle proposée par SpaceX aux États-Unis, elle est en réalité assez différente.

Un satellite Eutelsat. Image Eutelsat.

La plateforme 5G NTN-NR (Non Terrestrial Network - New Radio) fait partie de la release 17 du 3GPP (en simplifiant, la 17e version des normes liées aux réseaux mobiles) et est pensée pour étendre un réseau 5G vers l'espace. Les satellites communiquent dans la bande Ku (12 à 18 GHz) avec le sol et directement avec les réseaux mobiles, pour étendre ces derniers. La communication avec les utilisateurs, elle, passe par la bande Ka (27 à 40 GHz), ce qui implique un point important : un smartphone 5G doit être compatible mmWave pour se connecter aux satellites. Plus clairement, les iPhone européens ne peuvent pas profiter de cette technologie, faute de 5G millimétrique.

Les iPhone 16 n

Les iPhone 16 n'ont toujours pas de 5G millimétrique en Europe

La comparaison avec l'offre de Starlink est intéressante. SpaceX travaille dans une bande nettement plus basse, qui rend l'offre compatible avec une bonne partie des smartphones 4G du marché. De plus, SpaceX n'étend pas un réseau 5G existant, mais déploie son propre réseau 4G dans les faits, ce qui modifie un peu la manière de se connecter : les smartphones actuels n'utilisent Starlink que si les réseaux terrestres sont absents. Enfin, les satellites d'Eutelsat sont dans une orbite plus élevée que ceux de Starlink. Là où SpaceX se positionne entre 279 et 570 km, OneWeb possède un peu plus de 600 satellites vers 1 200 km. Cette distance plus élevée a un impact sur la latence : quand Starlink peut atteindre environ 30 ms, OneWeb ne devrait pas pouvoir descendre sous les 60 ms. C'est évidemment nettement mieux que les 600 à 700 ms des satellites géostationnaires, mais il s'agit tout de même d'une valeur notable.

Un schéma de la 5G NTN. Image Rohde & Schwarz.
Le mode 4G de Starlink (Direct to Cell) fonctionne avec iMessage

Le mode 4G de Starlink (Direct to Cell) fonctionne avec iMessage

L'annonce d'Eutelsat permet tout de même d'imaginer des réseaux européens à moyen terme et une meilleure intégration que la solution de SpaceX, deux avantages intéressants dans le futur.

L'iMac M4 arrive sur le refurb d'Apple, d'abord en Belgique

Les Mac de la génération M4 sont maintenant au complet sur le refurb d'Apple avec l'arrivée de l'iMac M4 qui rejoint les MacBook Pro et le Mac mini. Pour le moment ce sont les clients belges qui ont la primeur, mais cela peut signifier l'ajout de cette gamme, à brève échéance, sur les refurb en Suisse et en France.

iMac M4. Image MacGeneration.

Il y a actuellement deux configurations en reconditionné par Apple, l'une est intéressante avec l'option de l'écran nano-texturé qui réduit l'impact des reflets. Toutefois les deux n'ont que 256 Go de stockage. Potentiellement on pourrait avoir des versions avec 512 Go, 1 To voire 2 To :

Cela donne toutefois un aperçu des prix que l'on peut espérer. Les revendeurs ne se sont pas précipités dans des campagnes de promotion de l'iMac M4 depuis sa sotie en octobre. Amazon, par exemple, n'en a qu'une seule, depuis un moment déjà, de 100 €. Elle concerne uniquement le modèle 16/512 Go (CPU 10 cœurs et GPU 10 cœurs) vendu à 1 879 € en bleu et argent.

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

À ce titre, il faut bien distinguer les iMac M4 avec des CPU/GPU à 8 cœurs de ceux avec 10 cœurs. Les premiers ont deux ports Thunderbolt/USB 4 au dos, les autres ont quatre ports Thunderbolt 4, une prise Ethernet Gigabit dans le bloc secteur et le bouton Touch ID sur le clavier.

iMac M1 orange et iMac M4 vert. Image MacGeneration.

Cette génération M4 a donné un coup de fouet aux performances face aux iMac M1 tout en se démarquant également des iMac M3 (il n'y a pas eu d'iMac M2). Les 16 Go de RAM sont devenus le minimum afin de mieux accompagner Apple Intelligence ; la webcam a la fonction Cadre centrée pour zoomer sur les personnes qui parlent ou élargir le champ (elle s'en sort mieux aussi dans un environnement peu éclairé) et les clavier et souris ont abandonné le Lightning pour l'USB-C. Les fondamentaux n'ont pas changé : écran 24" et finesse de mannequin.

Refurb : retour des Mac mini M4 et M4 Pro (-170 à -380 €) 

Refurb : retour des Mac mini M4 et M4 Pro (-170 à -380 €) 

Refurb : le MacBook Pro 14" M4 à 1 600 € et des versions à 1 ou 4 To de SSD

Refurb : le MacBook Pro 14" M4 à 1 600 € et des versions à 1 ou 4 To de SSD

Skype pourrait être fermé dans quelques mois par Microsoft

Skype est une application de VoIP que vous connaissez sûrement : lancé en 2003, le service est passé successivement dans les mains d'eBay puis — depuis 2011 — de Microsoft. Et la société de Redmond pourrait fermer le célèbre service dès le mois de mai, selon des informations découvertes dans une version bêta pour Windows. Microsoft pousserait évidemment les utilisateurs restants vers Teams, son application de messagerie.

Skype sous macOS.

Skype n'est plus que l'ombre de lui-même depuis quelques années, il faut bien le dire. Même si le service a gagné des appels vidéo et de la messagerie au fil des années, Microsoft a peu à peu supprimé certaines fonctions, comme la possibilité d'avoir un numéro de téléphone lié à un compte Skype ou l'achat de crédits (plus récemment). Pendant longtemps, Skype a été une application incontournable, qui a trouvé sa place dans des consoles (la PSP, les Xbox, etc.), des téléviseurs, les PDA et les premiers smartphones. Mais il a par exemple fallu attendre 2023 pour une version Apple Silicon1, et l'application Skype actuelle — sous Windows — n'est qu'un site web encapsulé avec Electron.

Reste que le service a encore ses adeptes et qu'il est un peu dommage de voir qu'un service qui a connu une telle gloire pourrait être abandonné au profit de Teams. Il n'y a plus qu'à attendre (ou pas) une confirmation de la part de Microsoft.


  1. Ironiquement, il n'existe pas de version native pour Windows ARM.  ↩︎

Pocket City 2 s’adapte au Mac avec une version enrichie

Pocket City 2 (3,99 €) est désormais disponible sur le Mac App Store, ce qui veut dire que c’est la première fois que ce jeu de construction de ville si addictif est disponible sur le Mac. Il est né à l’origine sur l’iPhone et s’il est plus simple que ses concurrents les plus célèbres, il se démarque par un gameplay remarquablement équilibré et une capacité à avaler des heures entières sans y faire attention. Pensez-y avant d’installer le jeu sur votre Mac, vous pourriez le regretter : cette version est très bien réalisée et tout aussi prenante.

Une petite ville qui débute dans Pocket City. Image MacGeneration.

La déclinaison macOS se base sur la deuxième version du jeu, sortie sur iPhone et iPad il y a quasiment deux ans. Le principal changement était esthétique, avec un passage à la 3D qui ne gagnera aucun concours de beauté, mais qui reste sympathique pour se balader dans sa ville. Les fondamentaux ne changent pas, on est sur un gestionnaire de ville assez simple d’accès et qui propose suffisamment de contenus pour s’amuser longuement. Pocket City 2 pour macOS est d’ailleurs une « édition avancée », avec de nouveaux bâtiments, une carte encore plus grande et quelques améliorations sur les contenus existants.

Le jeu a surtout été optimisé pour le Mac et le travail a été remarquablement fait, avec de multiples raccourcis clavier qui sont très bien pensés. Contrairement à beaucoup trop de jeux nettement plus ambitieux, tous ces raccourcis ont fonctionné dès le départ sur mon clavier AZERTY et ils sont logiques, si bien qu’on prend vite le coup de main. On peut aussi tout faire avec le curseur bien entendu, mais vous optimiserez votre perte de temps gestion de la ville en utilisant ces raccourcis.

La vue 3D permet de se balader dans sa ville et de rencontrer ses habitants. Image MacGeneration.

Pocket City 2 conserve par ailleurs son modèle économique toujours aussi simple et rare de nos jours : le jeu demande 3,99 € pour être téléchargé et c’est tout. Il n’y a aucun abonnement, pas d’achat in-app pour accélérer quoi que ce soit et encore moins de publicités. Seul le Mac App Store distribue cette nouvelle version, qui se contente de macOS 10.13 (High Sierra) et de 170 Mo au téléchargement : ce jeu ne devrait poser problème à aucun Mac compatible avec 10.13 ou plus récent. Bonus sympathique, la traduction en français est de la partie.

Orange intègre un service de reprise d’anciens smartphones sur son site

Orange était le dernier opérateur majeur en France à ne pas proposer de service en ligne de reprise pour un ancien smartphone lors de l’achat d’un nouveau modèle. Il fallait jusque-là obligatoirement aller en boutique pour évaluer le tarif de reprise d’un vieil appareil et réduire le prix d’achat. Cela change en partenariat avec Dipli, spécialiste français du reconditionné : l’opérateur historique propose désormais d’estimer une reprise, directement depuis les pages produits de ses boutiques en ligne, celle d’Orange ainsi que celle de Sosh.

Sur la fiche produit de cet iPhone 16 Pro, Orange propose désormais d’estimer la reprise d’un ancien smartphone. Image iGeneration.
Après avoir renseigné le modèle et la capacité, le site estime une valeur et pose quelques questions qui peuvent ajuster l’estimation, voire bloquer la demande. Image iGeneration.

Le processus est intégré au parcours de commande, même si on voit bien que ce n’est pas Orange qui gère, ce qui explique que cela se fait en deux temps. La facture initiale ne sera pas réduite, vous devrez payer le prix complet du nouveau téléphone, puis envoyer votre ancien modèle à Dipli qui vous annoncera seulement alors le véritable prix de la reprise, en fonction de son état réel. Ce n’est qu’après que vous recevrez la somme par virement bancaire. Le site d’Orange se contente d’estimer la valeur de reprise, avec un formulaire en quatre questions pour la moduler, voire indiquer qu’une reprise ne sera pas possible.

Si vous indiquez que l’appareil à reprendre démarre bien, que l’écran est intact, que le reste de l’équipement associé ne présente pas de défaut et enfin que la fonction « Localiser mon iPhone » est bien désactivée si c’est un smartphone Apple, vous aurez une idée du prix à attendre. Par exemple, un iPhone 11 Pro de 256 Go en excellent état est estimé à 151 €, tandis qu’un 15 Plus de 512 Go monte à 505 €. Sur ce dernier, Apple semble plus généreuse en promettant 525 €, mais il faut souligner qu’il s’agit dans les deux cas d’estimations.

Orange n’est pas impliqué dans la suite de la procédure. Dipli vous fournira une étiquette pour envoyer le smartphone, que vous devrez déposer dans un point relais. Une fois reçu, l’entreprise effectuera quelques tests, effacera le téléphone et validera ou modifiera l’estimation de reprise, avant de procéder au virement. Dans le cadre d’une offre commerciale, l’opérateur orange pourra ajouter un bonus reprise, qui semble être de 70 € pour un iPhone 16 Pro. Peu importe a priori ce que vous proposez en échange, la somme versée par Orange dans ce cadre ne dépend que du smartphone acheté.

Si vous êtes intéressé par cette reprise, vous trouverez les détails sur cette page web mise en place par Orange et Dipli. Une assistance technique spécifique a aussi été mise en place pour cette reprise en ligne. Enfin, la reprise en boutique reste une option si vous le préférez, sans changement de ce côté a priori.

Promo : l'iPhone 15 à 692 € et l'iPhone 16 à 820 €

L'iPhone 15 et le 16 sont redescendus à leur plus bas niveau tarifaire chez Amazon Italie qui fait nettement mieux que le site français. L'iPhone 15 de 128 Go est affiché à 699 € qui deviennent 692,51 € une fois faits les calculs de livraison. Au lieu de 799 € chez Amazon France et 869 € chez Apple.

iPhone 16. Image Apple.

Pour l'iPhone 16 de 128 Go, l'Italie le propose à 829 € dans la plupart des coloris et cela donne au final 820,39 €. Contre 910 € au mieux chez Amazon France et 969 € chez Apple. La livraison de ces deux modèles est annoncée pour le tout début de semaine prochaine.

Avec la sortie aujourd'hui de l'iPhone 16e, vendu 719 €, l'iPhone 15, qu'Apple a maintenu au catalogue, a un nouveau concurrent, mais il ne perd pas tout intérêt.

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

L'iPhone 16e le surclasse sur son processeur qui participe à le rendre compatible avec les fonctions d'IA d'Apple prévues pour avril en France. Il utilise également le premier modem 4G/5G d'Apple qui contribue à augmenter l'autonomie du téléphone et a récupéré le bouton Action sur la tranche pour lui associer une fonction ou le lancement rapide d'une app.

Apple Intelligence arrive en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

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Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Mais l'iPhone 15 dispose d'un processeur tout à fait rapide et d'une autonomie très correcte à la base. Il est aussi mieux équipé : recharge MagSafe avec tous les accessoires qui proposent cette fixation aimantée ; en photo il a l'ultra grand-angle, une meilleure stabilisation pour la photo et un mode Portrait plus évolué ; la Dynamic Island en haut de l'écran affiche des notifications et le suivi d'activités de certaines apps, etc. À bien des égards il est plus complet et conviendra à beaucoup sous réserve que l'absence d'Apple Intelligence ne soit pas un critère clé.

Test des iPhone 15 et 15 Plus : le réveil de la gamme

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Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Microsoft lance une app macOS native pour Copilot

La version iOS du Copilot de Microsoft n'est plus seule, une application native pour macOS est désormais proposée sur l'App Store. On précise d'emblée qu'elle n'est disponible qu'aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. D'autres pays seront ajoutés progressivement.

Image Microsoft.

On retrouve, sur macOS, l'application que l'on a déjà sur iPhone et iPad, qui permet de s'affranchir de son navigateur et de la version web. Copilot permet d'utiliser les modèles d'OpenAI (DALL-E 3 et GPT-4o) et de Microsoft pour traiter du texte, engager une discussion avec l'assistant et générer des images ou en modifier des existantes.

Copilot est utilisable gratuitement, mais on disposera de toutes les possibilités et d'un accès plus large au service en souscrivant à la formule payante Copilot Pro à 22 € par mois. L'application fonctionne sur tout Mac Apple Silicon pour peu qu'il ait macOS 10.4.

The wait is over - we can finally hang out on macOS! Download Copilot for Mac and try me out today.

— Microsoft Copilot (@MSFTCopilot) February 27, 2025

OpenAI lance GPT-4.5 pour les abonnés à ChatGPT Pro

Poursuivant le plan de route brièvement présenté mi-février, OpenAI vient de sortir GPT-4.5, nouvelle version de son LLM bien connu.

La nouvelle version est donnée comme étant plus naturelle et ayant une personnalité améliorée, permettant de guider plus facilement les utilisateurs vers des réponses plus précises à leurs questions. L’entreprise l’indique comme plus efficace que GPT-4o à la fois sur les questions de tous les jours, les questions professionnelles, et sur la créativité.

Par rapport à GPT-4o, GPT-4.5 pourra s’appuyer sur une base de données élargie, et devrait mieux distinguer les intentions de l’utilisateur, en détectant plus efficacement les émotions de celui-ci, tout en ayant moins d’hallucinations. Il supporte l'envoi de fichiers et d'images et peut travailler sur des écrits et du code, mais ne permet pas la reconnaissance vocale, la vidéo ou le partage d'écran.

Reste que dans le domaine mathématique et dans la création de code, GPT-4.5 devrait toujours être dépassé par o3-mini, dont le raisonnement est mieux adapté à ces domaines.

GPT-4.5 est accessible dès aujourd’hui aux comptes Pro, et le sera la semaine prochaine pour les utilisateurs de ChatGPT Plus. La date de disponibilité aux utilisateurs gratuits n’a pas été annoncée.

Starlink ferait sauter le contrat de Verizon avec l’administration de l’aviation US, sur fond de conflit d’intérêt

Pour soutenir les infrastructures des aéroports, il est impératif d’avoir un système de communication performant. Si le réseau fibre reste fortement utilisé, la FAA (Federal Aviation Administration) utilise aussi énormément le satellite pour lier entre elles ses différentes installations.

Une grappe de satellites Starlink en cours de déploiement. Image SpaceX.

Dans le cadre du renouvellement de ces dernières, un contrat a été passé en 2023 avec Verizon portant sur une somme de 2,4 milliards de dollars, permettant la modernisation des communications satellitaires de l’administration, en utilisant le matériel de l’entreprise pendant 15 ans. L’installation était sur le point d’être terminée, et le paiement de celle-ci par la FAA devait intervenir le mois prochain.

Devait ? En effet, devait. Comme le rapporte le Washington Post, tout est remis en question depuis quelques jours, après que la Maison Blanche a demandé à SpaceX de proposer des améliorations concernant les communications des équipements de contrôle aérien, et au DOGE de faire des coupes claires dans les équipes et les dépenses de la FAA.

Il apparaît de plus en plus probable que le projet quasi finalisé de Verizon soit annulé, SpaceX ayant déjà annoncé l’arrivée de plus de 4 000 antennes Starlink dans les locaux de la FAA, chiffre correspondant peu ou prou aux 4 600 antennes installées par Verizon dernièrement.

Elon Musk, bien entendu, appuie le changement de prestataire, faisant fi des accusations de conflit d’intérêt, et enterrant même Verizon publiquement dans un tweet affirmant que le réseau de son concurrent ne fonctionne pas.

The Verizon system is not working and so is putting air travelers at serious risk

— Elon Musk (@elonmusk) February 25, 2025

En interne, de nombreux responsables de l’administration refusent de signer la modification de prestataire, indiquant que le réseau de Verizon est encore en cours de test, et pointant du doigt le mélange des genres, Elon Musk par le DOGE se retrouvant en position de contrôler et d’influer sur la FAA alors que celle-ci a dans ses prérogatives la vérification des activités de SpaceX. Qu’à cela ne tienne, le patron de Starlink est allé chercher la signature plus haut en la personne de Chris Rocheleau, fraîchement nommé au poste de directeur de la FAA par Donald Trump.

Si le changement semble acté, il devrait cependant faire des remous devant la justice : Verizon est en droit de faire valoir une annulation sans motif réel de son contrat, et il est quasi certain qu’elle le fera.

Apple attaquée en justice pour déclarations trompeuses sur la neutralité carbone de ses montres

Alors qu’Apple annonce fièrement pour ses nouvelles Watch qu’elles sont neutres sur le plan carbone, une plainte a été déposée devant la cour de justice californienne pour déclarations trompeuses, comme le rapporte Reuters.

L’Apple Watch, pas si neutre en carbone que ça ? Image Apple.

En effet, Cupertino se targue de participer à deux programmes de protection de l’environnement et de reforestation, ce qui permet selon elle de compenser les émissions carbone de la fabrication et l’utilisation des nouvelles Apple Watch. Mais selon les plaignants, ces deux programmes sont vides de sens.

Le premier, le Chyulu Hills Project au Kenya, n’aurait pas attendu Apple pour protéger la nature, le parc étant considéré comme réserve protégée depuis 1983. Le second, le Guinan Project en Chine, est déjà massivement reboisé, les plantations d’arbres ayant commencé depuis 2015, sans l’aide d’Apple pour le coup. Les plaignants accusent donc la pomme de déclarations mensongères :

Dans les deux cas, les réductions d’émission de carbone auraient eu lieu sans l’aide d’Apple ou l’existence de son projet. Du fait que les déclarations de neutralité carbone d’Apple se reposent sur l’efficacité et la légitimité de ces projets, la déclaration d’Apple est fausse et trompeuse.

De son côté, Apple a répondu non pas sur les projets précis, mais en rappelant ses efforts de décarbonation :

Nous avons drastiquement réduit les émissions de carbone pour les Apple Watch, à plus de 75 %, et nous investissons massivement dans des projets basés sur la nature pour supprimer des centaines de milliers de tonnes de carbone dans l’air. Nous donnons les détails de ces projets de manière proactive et transparente à nos utilisateurs.

Les plaignants n’ont pas spécifié de dommages et intérêts précis, et demandent une injonction interdisant à Apple de faire la promotion d’une neutralité carbone concernant la production de ses montres intelligentes.

Fonction suivi de pub : Apple pourrait bientôt être condamnée en France

Le temps judiciaire est souvent bien plus long que n’importe quel autre, et preuve en est encore donnée avec la prochaine conclusion d’une affaire commencée en 2023 avec la fonction d’encadrement du suivi publicitaire d’Apple.

Apple faisait face à l’époque à une plainte du GESTE, un groupe d’éditeurs de contenu français, arguant d’un abus de position dominante de la pomme avec cette fonction proposant à l’utilisateur d’empêcher une app d’utiliser ses informations à des fins publicitaires.

La justice a suivi, accusant Apple « d’abus de position dominante par implémentation de conditions discriminatoires, non-objectives et non-transparentes sur l’usage des données du client à des fins publicitaires ». Le verdict est attendu pour le printemps, sans date plus précise.

Si Apple venait à être condamnée, ce qui semble se profiler d'après Reuters, l’amende pourrait aller jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise. Une fois le jugement rendu, Cupertino n’en aura pas pour autant fini avec cette fonction : la justice allemande a récemment ouvert une enquête sur le même thème que les français...

Sony baisse le prix du PS VR2, qui passe à 450 €

Sony semble encore (un peu) croire à la réalité virtuelle : la marque vient d'annoncer que le prix du PlayStation VR2, le casque de réalité virtuelle pour les adeptes de la PlayStation 5, allait perdre 150 €. Le prix public recommandé passe en effet de 600 € à 450 €. Il est difficile de savoir si c'est juste une opération de la dernière chance pour un casque dont Sony semble se désintéresser ou si la société japonaise va tenter de le mettre un peu plus en avant.

Le casque seul est au même prix que le bundle : 450 €. Image Sony.

Dans son communiqué, Sony liste quelques (rares) jeux compatibles, explique qu'il existe un adaptateur pour brancher le casque sur un PC et met en avant le bundle qui comprend le casque, les manettes dédiées et un casque audio, mais aussi le jeu Horizon Call of the Mountain, un jeu en réalité virtuelle dans l'univers Horizon. Assez bizarrement, il est prévu au même prix que le casque seul. Sony n'indique pas si les manettes du PS VR2 seront vendues séparément, mais une rumeur indique qu'Apple pourrait ajouter la compatibilité avec ces dernières à son casque Vision Pro.

Vision Pro : les manettes du PSVR 2 de Sony seraient rendues compatibles dès cette année

Vision Pro : les manettes du PSVR 2 de Sony seraient rendues compatibles dès cette année

Notons enfin que les revendeurs comme Amazon n'ont pas encore répercuté le changement.

Apple crée une API de vérification de l’âge pour l’App Store, et refond les outils parentaux

Alors que l’App Store d’Apple n’est déjà pas tellement un endroit où les mineurs risquent de faire de mauvaises rencontres, contrairement à un App Store alternatif, Apple planche actuellement sur une API permettant de vérifier l’âge de l’utilisateur, et donc de limiter l’accès à certaines apps qui ne lui seraient pas destinées.

Ainsi Apple devrait bientôt sortir l’API Declared Age Range, qui permettra aux développeurs de connaître l’âge de l’utilisateur sans avoir à lui faire remplir le moindre formulaire. L’idée est d’utiliser les données remplies à la création du compte iCloud du bambin par les parents, qui permettront ensuite à l’App Store d’indiquer si le mineur a l’âge requis (ou pas) pour installer une app.

L’idée pourra être utile pour certains jeux violents interdits aux moins de 16 ans, ou pour des apps de rencontre, par exemple. Une fois le système totalement mis en place au cours de cette année, une app qui serait interdite à l’utilisateur n’apparaîtra plus dans son App Store, même en la recherchant spécifiquement.

En plus de cela, un nouvel écran apparaîtra à l’installation d’iOS 18.4 pour expliquer aux parents la méthode à appliquer pour installer des limitations sur le téléphone de leurs enfants. Autre changement qui semble un détail mais a son importance d’un point de vue légal, les catégories d’âge ne seront plus 4+, 9+, 12+ et 17+, mais 4+, 9+ 13+ 16+ et 18+, ce qui collera mieux avec les limites imposées par les législateurs. Si le parent ne remplit pas complètement le profil de son minot, les fonctions seront limitées par défaut en attendant qu’il le complète.

Par cette refonte, et la création d’une API spécifique, Apple semble apporter une réponse à la question de la vérification de l’âge de l’utilisateur. Si dans un premier temps elle est limitée aux apps, rien n’empêche plus tard qu’elle soit étendue aux sites internet. Voilà qui résoudrait l’épineux problème des sites pour adultes.

Une faille permettrait de suivre n'importe quel accessoire Bluetooth avec le réseau Localiser

Des chercheurs de l'Université George Mason viennent de publier un post de blog sur une faille qui permettrait de suivre n'importe quel périphérique Bluetooth en employant le réseau Localiser d'Apple, pensé pour les AirTags et de nombreux accessoires.

Il y a peu de détails pour le moment, car les chercheurs devraient présenter la technique en août au 34e USENIX Security Symposium. Les quelques explications, probablement volontairement floues, montrent que les chercheurs indiquent au réseau d'Apple qu'un périphérique est perdu, ce qui permet d'obtenir sa position à travers les innombrables appareils sous iOS, iPadOS ou macOS dans le monde. De façon très schématique, ils expliquent qu'un périphérique perdu va émettre son adresse Bluetooth qui dépend d'une clé de chiffrement publique et d'une clé de chiffrement privée. Sans les détails, les explications sont forcément parcellaires et potentiellement fausses, mais ils ont visiblement trouvé une solution pour générer des clés compatibles avec l'adresse MAC (un identifiant) du périphérique à suivre — qu'il est facile d'obtenir — avant de les injecter dans le réseau comme s'il s'agissait d'un traqueur légitime.

La faille permet visiblement de suivre n'importe quel périphérique comme s'il s'agissait d'un AirTag.

Ils expliquent que cette méthode a permis de trouver la position exacte d'un ordinateur, de suivre un vélo électrique dans une ville et même de reconstruire le trajet d'une console placée dans un avion.

Selon l'article, les calculs en question peuvent être effectués rapidement (sans plus de précisions) sur les fermes de calculs actuelles qui contiennent de nombreux GPU. Les chercheurs ont prévenu Apple en juillet 2024, mais la mise à jour du réseau Localiser est compliquée, étant donné qu'il est employé par virtuellement tous les appareils Apple depuis 2021. Apple ne peut pas forcer tous ses utilisateurs — dont certains emploient encore des appareils qui ne sont plus mis à jour — à mettre à jour, et donc la faille devrait continuer à fonctionner pendant de nombreuses années, mais en perdant peu à peu de son efficacité.

ColorWare donne un look rétro aux AirPods et au Mac mini

ColorWare est une société qui s’est fait connaitre dans la personnalisation à outrance des produits Apple notamment. Voilà qu’elle annonce la commercialisation d’AirPods, dont la particularité vient de leurs boitiers avec un aspect rétro, qui semble particulièrement réussi, si l’on en croit les images.

La société américaine s’est attaquée aux AirPods 4 et aux AirPods Pro. Dans les deux cas, vous achetez des AirPods. La seule différence vient donc du boitier qui a été particulièrement retravaillé.

C’est joli, mais c’est aussi très cher. Comptez 439 $ pour les AirPods 4 et 499 € pour les AirPods Pro. Les boitiers sont disponibles en deux couleurs : blanc et noir. Si vous optez pour le boitier noir, vous aurez également le droit à des écouteurs noir, le sens du détail…

Cette gamme rétro ne s’arrête pas aux AirPods, ColorWare propose également une édition spéciale des nouveaux Mac mini. Le modèle blanc donne l’impression d’être assez réussi. Il détonne en tout cas avec sa pomme multicolore à laquelle nous ne sommes plus habitués.

Le modèle noir fait pour sa part moins rétro. Dans ce contexte, cette couleur fait davantage penser aux stations NeXT. Plusieurs configurations sont proposées, elles sont vendues 300 $ plus chers que les modèles classiques. Le rétro a toujours été un business juteux.

Windows NT 4.0 sur la Wii et le GameCube, c'est possible

Wack0, qui avait proposé une méthode pour installer nativement Windows NT sur un Power Mac, vient de récidiver. Il propose maintenant une méthode pour installer Windows NT sur deux consoles Nintendo, la Wii et le GameCube. Les deux consoles doivent avoir été jailbreakées et l'ergonomie n'est pas spécialement le point fort de la version GameCube (qui se contrôle visiblement à la manette).

Une capture un peu floue de Windows NT sur GameCube.

Pour le moment, il n'y a pas réellement d'images de Windows NT : Virtulally Fun a uniquement posté une image de Windows NT 4.0 sur une des deux consoles. La capture indique qu'il s'agit d'un GameCube, mais le CPU Broadway est celui de la Wii. La quantité de RAM (24 Mo) tend tout de même vers la première version de la console.

Windows NT 4.0 tourne nativement sur un Power Mac, presque 30 ans plus tard

Windows NT 4.0 tourne nativement sur un Power Mac, presque 30 ans plus tard

Le portage est détaillé sur une page GitHub avec toutes les instructions nécessaires si vous avez beaucoup de motivation. Il faut rappeler qu'il ne s'agit pas ici d'une émulation de Windows NT : dans les années 90, Microsoft avait porté son système d'exploitation Windows NT sur plusieurs architectures (x86, mais aussi MIPS, Alpha ou PowerPC) et il est donc possible de faire fonctionner le vénérable système sur des ordinateurs à base de PowerPC en développant des pilotes pour les tâches de base (vidéo, entrées/sorties, etc.). C'est la méthode choisie pour la version Power Mac : quelques pilotes pour l'affichage et l'ADB, et une solution logicielle pour émuler le firmware nécessaire pour que Windows NT démarre.

Les consoles de Nintendo sont bien adaptées pour cet usage, une fois jailbreakées : elles se basent sur des processeurs dérivés du PowerPC G3 (le même que celui des iMac) avec une carte graphique ATi. La principale contrainte vient du stockage (généralement une carte SD) et de la quantité de RAM un peu faible. Le GameCube dispose de 24 Mo de RAM, la Wii de 24 + 64 Mo de RAM, dans un agencement un peu particulier. Il est par ailleurs aussi possible de lancer Mac OS 9 sur la console, en passant par Linux et Mac-on-Linux.

Mac OS 9 (presque) en natif sur la Nintendo Wii

Mac OS 9 (presque) en natif sur la Nintendo Wii

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Attendu depuis longtemps, le nouvel iPhone d’entrée de gamme est finalement sur le point de sortir. Vendu 719 €, c’est un modèle à la fois surprenant et très classique. À la veille de son lancement, voici nos premières impressions sur l’iPhone 16e.

iPhone 16e. Image iGeneration.

Du déjà vu… ou de l’inédit

Au sortir de la boîte, l’iPhone 16e est très familier. Il ressemble comme deux gouttes d’eau aux iPhone 12, 13 et 14 sortis il y a quelques années. Avec son écran 6,1" surmonté d’une encoche et ses tranches plates, difficile de le distinguer, y compris quand on le tient en main.

Il faut avoir l’habitude de manipuler le commutateur de silencieux sur le côté pour remarquer la première différence. L’interrupteur binaire a été remplacé par le bouton Action plus polyvalent, un bon point. En retournant l’iPhone 16e, une autre différence apparait : il n’a qu’un seul objectif. Et en regardant dessous, on trouve quoi donc ? Un port USB-C à la place du Lightning. Voilà, rendez-vous dans quelques jours pour le test complet…

Le bouton Action. Image iGeneration.

Blague à part, le tour d’horizon est un peu plus compliqué que ça. Pour être juste, il faut se mettre dans la peau d’un possesseur d’iPhone SE, d’iPhone 11 ou d’un modèle encore plus ancien. C’est vraiment la clientèle visée par Apple avec ce nouvel iPhone.

Dans ce cas-là, il y a des changements beaucoup plus importants à relever. Si vous aviez gardé votre iPhone SE jusqu’à aujourd’hui dans l’espoir que son successeur soit aussi compact, c’est raté. Au regard des standards actuels, l’iPhone 16e n’est pas énorme et il est même relativement léger, mais ce n’est pas un smartphone aussi facile à utiliser à une main qu’un iPhone SE ou qu’un iPhone mini. Si vous n’avez pas de grandes mimines, vous devrez prendre de nouvelles habitudes, comme changer votre prise ou utiliser la fonction accès facile.

iPhone 16e. Image iGeneration.
iPhone 16e. Image iGeneration.

Que sa taille vous plaise ou non, l’écran OLED de l’iPhone 16e est en tout cas beaucoup plus flatteur que la vieille dalle LCD des iPhone 11 et SE — en 2025, c’était la moindre des choses. Même les profanes devraient remarquer la luminosité et le contraste plus élevés.

Les tranches toutes plates risquent de surprendre plutôt désagréablement les possesseurs d’anciens iPhone, car la prise en main est moins confortable qu’avec les bords arrondis. C’est un désagrément qui s’atténue un peu avec une coque. Et sans coque, on peut éventuellement voir ça comme un mal pour un bien, la face avant étant plus résistante ainsi.

L’iPhone 16e noir, vu sous un éclairage d’intérieur. Image iGeneration.
Le dos est en verre poli, comme sur les iPhone 15/16, ce qui lui donne un aspect mat. Image iGeneration.

Un équipement fait de compromis

Alors que j’ai déballé l’exemplaire prêté par Apple il y a seulement quelques heures, il est encore trop tôt pour me prononcer sur la puissance ou l’autonomie de l’iPhone 16e. Ce sont normalement deux domaines où il brille en tout cas.

Avec sa puce A18 et ses 8 Go de RAM, il doit offrir des performances équivalentes à l’iPhone 16 et il jouit d’Apple Intelligence. Cette compatibilité ne saute pas aux yeux, car il est livré avec iOS 18.3 (au premier lancement, la mise à jour vers iOS 18.3.1 est proposée). Apple Intelligence arrivera avec iOS 18.4, qui vient de sortir en bêta et sera disponible en version finale début avril. À ce sujet, la première bêta d’iOS 18.4 n’est pas proposée sur l’iPhone 16e. Il faudra peut-être attendre la deuxième pour découvrir le plein potentiel du terminal.

L’iPhone 16e a un capteur 48 Mpx. Image iGeneration.

Même chose pour la photo, il va me falloir un peu de recul pour juger cet aspect. Comme l’iPhone SE, le 16e n’a qu’un seul capteur, mais celui-ci n’a plus rien à voir. Sans même parler de la qualité des clichés, le mode Nuit et le simili-zoom optique 2x font enfin partie de l’attirail. Par contre, par rapport à l’iPhone 11, il faut dire adieu à l’objectif ultra grand-angle.

Si je remets ma casquette d’utilisateur d’iPhone moderne, je dois aussi noter l’absence de MagSafe et d’Ultra Wideband, en particulier. Est-ce gênant ? Après seulement quelques heures d’utilisation, non, mais je sais d’ores et déjà que je ne pourrai pas percher l’iPhone 16e sur mon habituel chargeur magnétique de retour à la maison ce soir.

L’iPhone 16e est uniquement disponible en noir (en fait un gris foncé) ou en blanc. Vous voulez des couleurs ? Mettez lui une coque ! Ici la coque Apple vert lacustre. Image iGeneration.
Et là, la coque fuchsia. Image iGeneration.

Et quid de la connexion cellulaire avec la toute nouvelle puce C1 ? Quid du positionnement tarifaire ? Rendez-vous vraiment dans quelques jours pour voir tout ça dans notre test complet.

Le modem C1 d'Apple tient son rang face aux iPhone équipés en Qualcomm

Le modem C1 d'Apple utilisé pour la première fois avec l'iPhone 16e démarre sur de bonnes bases et tient parole en termes d'économie d'énergie.

Des tests effectués par Geekerwan (en chinois sous-titré anglais) montrent une certaine efficacité du C1 face au modem de Qualcomm utilisé dans de récents iPhone. Il n'y a pas d'écart majeur de performances en 4G et 5G tandis qu'elle peut être significative lorsqu'il s'agit de la consommation d'énergie. En connexion 5G puis en 4G, le C1 consommait presque 24% de moins que l'iPhone 16 et plus de 30 % de moins que le modèle Android. Apple n'a pas insisté sur ce point dans sa communication sans raison valable.

Consommation électrique en 5G entre un Android (orange), un iPhone 16 (violet) et le 16e (bleu). Source Geekerwan.
Consommation électrique en 4G entre un Android (orange), un iPhone 16 (violet) et le 16e (bleu). Source Geekerwan.

Des comparatifs de débit et de stabilité de la connexion ont été ensuite réalisés avec les téléphones emmenés dans un train à grande vitesse. Les Speedtest du download en 5G sur le 16e lui ont très largement donné l'avantage sur les iPhone 16 et 16 Pro. Il a pu être 2 à 3 fois plus rapide que ses prédécesseurs équipés par Qualcomm. En upload les écarts étaient plus réduits, mais le 16e restait plus efficace. L'iPhone 16e n'a pas autant creusé l'écart en download en 4G, pouvant même passer derrière les autres iPhone, mais sur l'upload il a aisément repris la tête.

Speedtest de la 5G dans un train. Source Geekerwan.
Speedtest de la 4G dans un train. Source Geekerwan.

Un autre test à bord du train a consisté à lancer une lecture de vidéo en streaming. L'iPhone 16e a plus souvent vu sa communication sauter temporairement avant de se reprendre. Les différences entre les modèles n'étaient pas trop importantes, mais le nouvel iPhone s'est néanmoins démarqué sur ce point.

Enfin, lors d'une lecture de vidéo en streaming en 5G, le 16e a tenu 7h 53 min là où l'iPhone 16 a résisté pendant 7h et le 16 Pro pendant 6h 54 min. L'appétit plus mesuré du C1 joue certainement tout comme le recours à une batterie plus costaude.

L’iPhone 16e intègre une batterie plus grosse et une meilleure autonomie d’après les premiers tests

L’iPhone 16e intègre une batterie plus grosse et une meilleure autonomie d’après les premiers tests

Il installe un écran 4K et un Mac mini M4 dans un iMac G4

Depuis de nombreuses années, des bidouilleurs s'amusent à recycler un ordinateur Apple qui a été acclamé pour son esthétique : l'iMac G4. Avec sa demi-sphère placée sur le bureau et son moniteur de 15, 17 ou 20 pouces placé sur un pied réglable, le vénérable iMac G4 a un look différent des ordinateurs actuels. Mais le PowerPC G4 est complètement obsolète et donc le jeu consiste habituellement à remplacer les entrailles de la machine, souvent en gardant l'écran. Joshua Stein est allé plus loin et a intégré un écran 4K.

Un iMac G4 M4 4K. Image Joshua Stein.

À l'origine, il a voulu intégrer une carte DockLite G4 dans son iMac G4. Cette carte remplace l'intérieur de l'iMac et permet de réutiliser les ports USB (plus exactement, elle intègre des ports USB), les enceintes originales et la dalle de l'iMac. Il suffit ensuite de relier l'iMac G4 modifié à un ordinateur classique en USB-C ou en HDMI. Le problème principal, selon son retour, c'est que la dalle de 17 pouces de l'iMac G4 a fait son temps : elle affiche une définition faible (1 440 x 900) et n'est pas au niveau des dalles modernes. Qui plus est, le système ne peut pas mettre l'écran en veille quand le Mac passe dans ce mode, ce qui n'est pas bon pour la pérennité de l'écran. Il a donc choisi une autre voie.

La carte DockLite (à droite) remplace les entrailles du Mac. Image Joshua Stein.

Il a remplacé la dalle d'origine de l'iMac G4 par celle d'un ordinateur portable Dell moderne. Elle fait la même diagonale (17 pouces) mais avec une définition moderne (3 840 x 2 400). C'est ce que l'on pourrait nommer du 4K, mais en ratio 16:10. Sur un Mac moderne, il est donc possible de travailler en mode 2x en pseudo 1 920 x 1 200, ce qui amène une bonne finesse d'affichage. Il a donc intégré la dalle avec un adaptateur eDP (la version interne du DisplayPort). La tâche a nécessité la création d'une pièce en métal pour remplacer une partie du pied de l'iMac : les câbles USB-C modernes sont plus épais que les trous de la version d'origine. Une fois le tout monté, et avec l'aide de l'utilitaire MonitorControl, l'écran peut être réglé manuellement (pour la luminosité) et passe en veille.

Le Mac mini M4 intégré. Image Joshua Stein.

La dernière étape a été l'intégration d'un Mac mini M4 dans la base. Il a imprimé un support en 3D, et laissé un trou sous la machine pour accéder au bouton du Mac mini M4. Il a aussi intégré quelques rallonges pour permettre d'accéder facilement aux prises du Mac mini, avec un bémol : il n'a qu'une seule rallonge Thunderbolt (alors que le Mac mini M4 possède cinq prises) et c'est une solution qui ne suit pas la norme. Comme les prises de l'iMac G4 sont à l'arrière, le côté un peu foutraque de l'intégration des connecteurs n'est par ailleurs pas visible.

Les prises sont mal intégrées. Image Joshua Stein.

Reste que son bricolage a un côté esthétique évident si on aime le look de l'iMac G4 tout en proposant de bonnes performances avec un écran moderne. Et l'ensemble est bien documenté pour ceux qui veulent tenter l'aventure.

Le mode 4G de Starlink (Direct to Cell) fonctionne avec iMessage

Depuis quelques semaines, Starlink propose une nouvelle fonction aux États-Unis : le Direct to Cell. L'idée est intéressante : n'importe quel smartphone 4G peut se connecter à la constellation de satellites de SpaceX pour pallier l'absence de réseau mobile. Si T-Mobile (l'opérateur américain partenaire de SpaceX) indique que la bêta ne permet que les messages, un test montre que le mot « message » intègre bien l'accès aux iMessage d'Apple1.

Le Directo to Cell selon SpaceX. Image SpaceX.

La technologie ne nécessite pas d'être client de T-Mobile, mais elle impose par contre une chose : l'accès aux satellites ne peut s'effectuer que dans une zone qui ne propose aucune alternative. Il faut donc se trouver dans une zone dite blanche, sans aucun réseau disponible. Selon l'auteur du test, il est donc possible d'envoyer des messages sur l'application d'Apple directement, et il ne s'agit pas de SMS : les bulles sont bien bleues et certaines fonctions sont présentes, comme le fait que votre interlocuteur est en train de taper une réponse. Le problème principal, par contre, vient de l'éventuel délai : si les messages peuvent partir dans certains cas sans délai visible (comme si le smartphone était connecté à un réseau classique), dans d'autres il y a un décalage de plusieurs minutes. Il note tout de même qu'il n'a noté aucune perte de message, ce qui est un point important.

Des bulles bleues. Image Dishy Tech.

La raison principale de ce décalage vient du déploiement des satellites compatibles avec la technologie Directo to Cell, encore en cours. Tous les satellites en orbite ne sont pas compatibles et SpaceX envoie régulièrement de nouveaux satellites pour renforcer la constellation, mais aussi remplacer les modèles obsolètes ou en panne. Il est donc possible qu'aucun satellite compatible ne soit disponible à certains moments, ce qui nécessite d'attendre qu'un modèle compatible survole la zone. Dans le futur, Starlink devrait proposer les appels — qui demandent une bande passante plus élevée que de simples messages, et une couverture plus complète — mais aussi un accès à Internet. Les premières informations indiquaient des performances équivalentes à de la 3G (soit quelques centaines de kilobits/s en pratique) mais la société promet désormais la possibilité de regarder des vidéos, ce qui implique un débit de l'ordre de plusieurs mégabits/s.

Au niveau des tarifs, T-Mobile indique que la fonction sera intégrée dans certains abonnements et proposée pour 15 $/mois dans d'autres. Les clients d'autres opérateurs, eux, pourront accéder à un abonnement proposant uniquement cette fonction pour 20 $/mois. Si les opérateurs européens ne communiquent pas sur le sujet, ils devraient eux aussi proposer l'accès dans le futur.


  1. Dans un usage classique, ils nécessitent une connexion à Internet, contrairement aux SMS.  ↩︎

Promo : les AirPods 4 à partir de 129 €

LDLC vend les AirPods 4 et AirPods 4 avec réduction de bruit accompagnés d'une réduction de 20 €. Ce qui met les premiers à 129 € et les seconds à 179 €.

Image Apple.

Il faut utiliser le code AIRPODS à l'étape du panier. Ce ne sont pas des réductions énormes, mais les autres vendeurs, comme Amazon, la Fnac ou Boulanger n'ont pas de promos en cours ou plus faibles que celle de ce revendeur Apple.

La fonction clés de voiture est bien mal nommée : des scooters NIU la prennent en charge

NIU annonce la prise en charge de la fonctionnalité clés de voiture d’Apple pour… ses scooters électriques. Les propriétaires pourront désormais déverrouiller et démarrer leur scooter en utilisant un iPhone ou une Apple Watch, avec une clé virtuelle stockée dans l’app Cartes et transmise via la puce NFC du smartphone ou de la montre. C’est le même principe qui existe depuis bien des années pour les voitures, appliqué à un moyen de locomotion différent.

Capture d’écran du site de NIU. Image iGeneration.

Comme il faut une puce NFC des deux côtés pour que la communication se fasse, cette nouveauté est réservée aux scooters de la série NQiX, qui débute à 2 700 € pour le modèle le moins puissant. Toutes les variantes de cette gamme intègrent la partie connectée qui est nécessaire au bon fonctionnement de la fonctionnalité d’Apple. NIU rappelle que la clé virtuelle continuera de fonctionner même si la batterie de l’iPhone est vide, grâce à la réserve d’énergie prévue par la Pomme.

NIU n’est pas le premier constructeur de scooters à adopter les clés de voiture d’Apple. Avant lui, c’est Gogoro, spécialiste des stations d’échange pour les batteries de ses véhicules, qui proposait la même fonction et ce, depuis 2023. Il va vraiment falloir lui trouver un autre nom…

Minerais : la plainte de la République démocratique du Congo contre Apple est classée 

Mise à jour le 27 février : une brève dépêche de l'agence Reuters signale que le bureau du procureur de Paris a classé l'affaire. Sans plus de détails dans l'immédiat.


Article du 19 décembre 2024

La République démocratique du Congo a porté plainte contre Apple et ses filiales française et belge en les accusant de recourir à des minerais de conflits dans ses produits.

Cette action en justice est la suite judiciaire d'un avertissement formulé en avril dernier par les avocats du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC). Ils accusent Apple d'être parfaitement informée de l'origine de ces minerais extraits de sites tenus par des groupes armés auteurs de crimes auprès des populations locales.

« Il est clair que le groupe Apple, Apple France et Apple Retail France savent parfaitement que leur chaine d'approvisionnement en minéraux repose sur des actes répréhensibles systémiques », affirme la plainte française, après avoir cité des rapports de l'ONU et des rapports sur les droits humains. Apple Belgique est également visée par cette plainte déposée par les avocats du ministère de la Justice de la RDC.

Des pièces Apple en attente de recyclage. Image Apple.

Dans son dernier rapport en date sur les minerais de conflits, Apple disait avoir retiré l'an dernier de sa chaine logistique 14 fonderies et raffineries qui refusaient de se soumettre à un audit ou qui ne répondaient pas à ses exigences en matière d'approvisionnement responsable. Et d’ajouter n’avoir « trouvé aucun motif raisonnable pour conclure que l'une des fonderies ou raffineries [partenaires] au 31 décembre 2023 a financé directement ou indirectement des groupes armés en RDC ou dans un pays voisin. » Apple s’est par ailleurs engagée à utiliser 100 % de cobalt recyclé dans ses batteries d’ici 2025.

Apple accusée par le Congo d’utiliser des minerais « exploités illégalement »

Apple accusée par le Congo d’utiliser des minerais « exploités illégalement »

Le RDC reproche également à Apple et ses fournisseurs d'utiliser une certification baptisée ITSCI [Initiative de la chaîne d’approvisionnement de l’étain, ndlr] jugée comme insuffisamment fiable : « Les avocats de la RDC soutiennent que l'ITSCI a été discréditée, notamment par la Responsible Minerals Initiative (RMI) dont Apple est membre, et qu'Apple utilise néanmoins l'ITSCI comme un paravent pour présenter faussement sa chaîne d'approvisionnement comme propre ».

Robert Amsterdam, un avocat exerçant aux États-Unis pour la RDC, a déclaré auprès de Reuters que les plaintes en France et en Belgique étaient les premières de la RDC contre un groupe technologique de premier plan, et qu'il s'agissait d'une « première salve ». Des minerais tels que l'étain, le tantale et le tungstène sont utilisés dans quantité de produits électroniques, Apple n'en est que l'un des destinataires au travers de sa chaine de fabrication.

Mise à jour le 19 décembre : dans une déclaration envoyée à 01net, Apple conteste « fermement » les allégations de la République Démocratique du Congo. L’entreprise indique avoir informé ses fournisseurs que leurs fonderies et raffineries devaient suspendre l’approvisionnement en étain, tantale, tungstène et or en provenance de la RDC et du Rwanda en raison de l’intensification du conflit dans la région plus tôt dans l’année.

Cette décision, Apple explique l’avoir prise car elle craint qu’il ne soit plus possible pour les auditeurs indépendants ou les mécanismes de certification d’effectuer les contrôles requis. Elle ajoute que la majorité des minerais utilisés dans ses produits sont recyclés.

« Nous avons renforcé notre soutien aux organisations qui font un travail indispensable pour aider les communautés », conclut Apple, qui reconnait que la situation dans la région est « très difficile ».

Google Password Manager synchronise ses clés d'accès sur iOS

Le gestionnaire de mots de passe de Google sait maintenant synchroniser les clés d'accès (passkeys) sur iOS. Cette amélioration relevée par Ars Technica permet d'avoir ses clés d'accès de sites et services web à l'identique, peu importe la plateforme sur laquelle on utilise Chrome. Précédemment, lorsqu'on se servait du navigateur sur iOS, ces passkeys étaient stockés sur iCloud.

Image iGeneration.

Cette rationalisation permet aussi, lorsqu'on crée une clé d'accès sur un site, de choisir où la sauvegarder et donc d'alimenter le gestionnaire de mots de passe de Google en priorité. Cette possibilité s'active dans les réglages d'iOS en allant dans « Général » puis « Remplissage automatique et mots de passe » et en sélectionnant Chrome.

Un code PIN sera réclamé la prochaine fois que Chrome sur iOS a affaire à un passkey, l'utilisateur devra alors le définir. Il faut utiliser au minimum iOS/iPadOS 17 pour profiter de cette nouvelle possibilité.

Arm lance le Cortex A320, pour l'IA et les objets connectés

Arm vient d'annoncer un nouveau processeur dans sa gamme, le Cortex A320. Le successeur du rare Cortex A35 vise deux marchés particuliers : celui des objets connectés et éventuellement celui de l'IA. Compte tenu de ses performances, nous allons le voir, il ne devrait pas être employé dans les smartphones1.

Image Arm/

La gamme actuelle, chez Arm, est segmentée en fonction des usages : le Cortex X925 est un cœur performant qui consomme beaucoup, les Cortex A7xx offrent un compromis entre performances et consommation et les Cortex A5xx placent le taquet du côté de la consommation, au détriment des performances. Le Cortex A320, lui, le déplace encore un peu : il consomme encore moins que le Cortex A520 — dont il dérive —, avec une efficacité énergétique améliorée (jusqu'à 50 % de gains). Arm se garde bien de le comparer au Cortex A520 sur les performances étant donné qu'il s'agit d'un cœur (très) basse consommation, mais la société annonce un gain de 30 % par rapport au Cortex A35.

Arm annonce sa gamme de CPU 2024, pour les puces de 2025 : Cortex X925 et A725

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C'est un cœur basique qui utilise des technologies datées — il est in-order, alors que les puces Out-of-Order existent depuis une trentaine d'années —, avec comme but principal une consommation faible. En effet, les différentes optimisations modernes qui tendent à améliorer les performances ont souvent un impact négatif sur la consommation. Arm propose tout de même une option intéressante, qui explique son orientation vers l'IA : il peut intégrer les instructions NEON et SVE2. Pour faire court, elles permettent de traiter plusieurs données avec une seule instruction, ce qui accélère notamment les calculs liés à l'IA et aux réseaux de neurones. Le gain est important face à une puce qui n'intègre pas les instructions : un traitement vectoriel (SV2) ou SIMD (NEON) peut être jusqu'à dix fois plus rapide. Si les chiffres peuvent faire sourire — 0,25 TOP en 8 bits, contre 38 chez Apple avec l'Apple M4 —, Arm vise des objets connectés qui n'ont évidemment pas les mêmes besoins qu'un Mac ou un iPad Pro.

La structure modulaire du Cortex A320. Image Arm.

Le Cortex A320 vise les objets connectés, qui pourront obtenir une puissance de calcul suffisante pour de nombreuses tâches (animer une interface, effectuer des analyses, etc.) sans que le coût explose. Car l'intérêt des variantes basse consommation d'Arm vient de la taille des puces : même en employant des technologies un peu anciennes, le processeur peut être très compact et donc peu onéreux à produire. Qui plus est, il est très modulaire : un système sur puce peut intégrer entre un et quatre cœurs, la mémoire cache de niveau 1 peut être de 32 ou 64 ko, la mémoire cache de niveau 2, elle, peut varier de 0 à 512 ko et est partagée entre les cœurs. Même l'unité vectorielle/SIMD peut être adaptée : elle peut être liée à un cœur ou partagée entre deux cœurs. Notons enfin, toujours dans le domaine de l'IA, qu'Arm a simplifié l'intégration de sa gamme de NPU Ethos. Le Cortex A320 devrait donc trouver sa place à moyen terme dans de nombreux appareils.

Il peut être couplé à un NPU. Image Arm.

  1. Le Cortex A35, son prédécesseur, était parfois présent dans des boîtiers TV d'entrée de gamme ou dans des appareils qui ne nécessitent pas une grande puissance de calcul.  ↩︎

Jeu : DREDGE fait enfin son apparition sur l’App Store, pour l’iPhone, l’iPad et le Mac

DREDGE (14,99 €) est enfin disponible sur l’App Store, avec plus de deux mois de retard sur le planning prévu au départ. Ce jeu vidéo sorti à l’origine pour les ordinateurs sous Windows et les consoles est disponible sur le Mac depuis le mois de décembre, mais pas sur la boutique d’Apple. Pour une raison ou une autre, cette sortie a été décalée jusqu’à maintenant. Vous pouvez ainsi installer le jeu sur votre iPhone, iPad ou Mac et le tester gratuitement pour vous faire une idée.

DREDGE sur un iPhone 16 Pro, avec le joystick virtuel qui permet de se déplacer sans manette sur la gauche. Image iGeneration.

En effet, DREDGE peut être téléchargé sans payer et propose une version de démonstration qui permet de découvrir ce jeu de pêche associé à un jeu d’aventures, le tout dans une ambiance pleine de mystères et sur des eaux pas toujours amicales. J’avais testé rapidement le titre sur un Mac et il est tout aussi prenant sur un iPhone, même s’il faut noter que tous les contrôles ne sont pas tellement optimisés et notamment un peu petits. On y arrive, mais ce n’est pas aussi confortable qu’avec un grand écran, tandis qu’une manette devrait améliorer le confort.

Si la démo vous convainc, il faudra acheter le jeu complet. Cela passe par un achat in-app habituellement facturé 29,99 €, même s’il est à moitié prix pour le lancement, soit 14,99 €. Quelques contenus supplémentaires payants permettront de prolonger la durée de vie, si vous appréciez particulièrement DREDGE. À noter que si le jeu n’est pas optimisé pour le Vision Pro, on peut installer la version iPad sur le casque.

DREDGE est un jeu assez léger, qui nécessite un iPhone ou iPad sous iOS 13 au minimum, ou alors un Mac sous macOS 10.13 (High Sierra). Comptez 650 Mo environ au téléchargement et le jeu est entièrement traduit en français.

Le mode sombre n'est pas nécessairement un bon argument écologique car les utilisateurs montent la luminosité

De temps en temps, un argument en faveur du mode sombre des applications et des sites Internet apparaît dans une conversation, et il a parfois été mis en avant pour des moteurs de recherches : le mode sombre est bon pour l'environnement car il consomme moins d'énergie. C'est un argument biaisé au départ — toutes les technologies ne fonctionnent pas de la même façon —, mais qui a surtout un problème selon une étude de chercheurs de la BBC : les gains éventuels sont contrebalancés par un réflexe des utilisateurs qui est de monter la luminosité.

Le matériel de test. Image BBC.

L'étude a d'abord un défaut, nous y reviendrons plus bas : les chercheurs ont employé un MacBook Pro de 2017 et un PC portable non nommé doté d'un écran LCD. Les deux modèles emploient des écrans LCD avec un rétroéclairage LED, ce qui amène un défaut : de l'aveu même des chercheurs, la différence de consommation entre le mode sombre et le mode clair d'un site (la BBC) est assez faible. C'est lié au fonctionnement même des écrans LCD classiques : afficher du noir ou du blanc n'a pas réellement d'impact sur la consommation et le point le plus important est le niveau de rétroéclairage. L'énergie consommée par ce dernier ne varie pas en fonction de ce qui est affiché, et donc la consommation globale dépend essentiellement du niveau choisi. L'étude montre bien le problème : les participants montaient le rétroéclairage à 12,5 crans (en moyenne, sur 16) dans une pièce sombre avec le mode sombre, à 12,7 crans dans une pièce éclairée avec le mode sombre, à 9,6 crans dans une pièce sombre avec le mode clair et à 10,7 dans une pièce éclairée avec le mode clair. Dans le cas d'un écran LCD classique, le mode clair consomme donc mécaniquement moins.

Les utilisateurs tendent à monter le rétroéclairage.

Une des raisons est purement physiologique, selon cette vidéo : avec le mode sombre dans une pièce sombre, notre pupille se dilate, ce qui réduit la profondeur de champ de notre vision et tend donc à rendre les textes flous… avec comme réflexe une augmentation de la luminosité, ce qui contracte la pupille.

L'absence de l'OLED et du Mini LED

Le problème principal de l'étude, c'est qu'elle ne prend pas en compte deux technologies modernes. La première est l'OLED, présent dans la majorité des smartphones, mais encore rare dans les PC portables et les moniteurs. Avec l'OLED, un pixel noir ne consomme littéralement rien, ce qui permet en théorie au mode sombre de consommer moins. Ce n'est généralement pas tout à fait vrai : les modes sombres emploient rarement du noir pur et le réflexe des utilisateurs de monter la luminosité reste présent. L'OLED mériterait donc des mesures précises, car si la consommation sur du noir est nulle, la consommation moyenne pour afficher du blanc est généralement plus élevée que sur les LCD à luminosité identique (c'est notamment le cas sur les téléviseurs).

Les iPad Pro M2, Mini LED.

Le second vient des écrans Mini LED, comme ceux des MacBook Pro récents ou de certains iPad. Au lieu d'utiliser un rétroéclairage global, les écrans Mini LED travaillent sur plusieurs zones et peuvent donc adapter la luminosité (et donc la consommation en énergie) aux données affichées à l'écran. C'est une solution intéressante dans certains cas (par exemple les bandes noires dans les films) mais pas nécessairement pour la lecture d'un site Internet : la présence de texte habituellement blanc sur une bonne partie de la zone d'affichage tend à activer le rétroéclairage sur une majorité de l'écran1.

Dans les faits, quelle que soit la technologie, la solution principale pour réduire la consommation d'un écran reste de diminuer le rétroéclairage. Et rappelons que si nos moniteurs peuvent atteindre plusieurs centaines de cd/m², les recommandations classiques indiquent une valeur comprise entre 120 et 180 cd/m², ce qui peut paradoxalement paraître très sombre au premier abord.


  1. Un problème qui va dépendre du nombre de zones, et donc de Mini LED pour le rétroéclairage.  ↩︎

L’iPhone 16e intègre une batterie plus grosse et une meilleure autonomie d’après les premiers tests

Même si Apple ne met pas en avant la capacité des batteries intégrées à ses smartphones, l’information est disponible publiquement pour des raisons réglementaires. De quoi établir que l’iPhone 16e intègre une batterie de 15,56 Wh, quasiment deux fois plus grosse que celle du SE de troisième génération qu’il remplace ou encore 10 à 11 % plus grosse que celles qui équipent les iPhone 16 et 16 Pro, de taille similaire. Seuls les modèles « Plus » ou « Max » ont une batterie nettement plus grosse, c’est l’avantage d’avoir un téléphone physiquement plus imposant.

Graphique iGeneration.

Ce n’est pas une surprise dans ces conditions si l’autonomie est un point fort de l’iPhone 16e. Apple donne des chiffres qui ont l’avantage d’être cohérents d’une génération à l’autre, sans être particulièrement intéressants pour autant si l’on veut en juger en utilisation courante. En lecture vidéo, par exemple, on note bien le quasi-doublement de l’autonomie par rapport au modèle qu’il remplace et le 16e avec ses 26 heures est au niveau du 16 Plus, qui dispose pourtant d’une bien plus grosse batterie.

Sauf que la taille et surtout le type d’écran entre en ligne de compte, faussant les résultats. Vous pouvez ainsi noter sur le graphique l’avantage apporté par l’écran ProMotion des modèles Pro : leur batterie est quasiment identique à celle des iPhone 16 de taille équivalente et pourtant la capacité de leur écran à faire varier sa fréquence de rafraichissement leur permet d’offrir une autonomie bien plus longue à cet exercice.

Graphique iGeneration.

Les premiers tests du téléphone publiés par nos confrères qui ont eu la chance d’être invités par Apple dès le premier jour apportent un éclairage différent et plus proche des conditions réelles. Ainsi, Patrick Holland juge pour Cnet que l’autonomie au quotidien est excellente : pendant les six jours intensifs de tests, il n’a chargé son iPhone 16e que trois fois. Il estime qu’il tiendra sans problème une journée d’utilisation normale et aura encore assez de charge pour une demi-journée supplémentaire avant de devoir le brancher. Du côté de The Verge, Allison Johnson indique avoir encore 41 % de batterie après 5 heures d’utilisation active, ce qui devrait là encore largement suffire pour une journée.

En usage courant, une grande inconnue est le modem cellulaire, qui consomme beaucoup d’énergie et qui est exclusif à l’iPhone 16e, puisqu’il s’agit du premier modem conçu par Apple. Dave2D a comparé l’autonomie cellulaire d’un iPhone 16 équipé d’un modem Qualcomm à celle du nouveau-venu et les résultats sont prometteurs : suite à une partie de Pokemon Unite puis la diffusion de vidéos diffusées depuis Netflix, l’autonomie mesurée sur le 16 est inférieure de 18 % environ par rapport au 16e. Alors même que la différence sur la capacité de la batterie n’est que de 11 %, cela semble indiquer que le modem d’Apple joue bien un rôle en étant plus économe.

Capture vidéo Dave2D.

Les tests réalisés par Tom’s Guide sont néanmoins moins positifs. Le site mesure l’autonomie des smartphones sur de la navigation web en mode cellulaire, ce qui devrait permettre au 16e de sortir du lot. Le dernier né termine toutefois le test au même niveau (12h41m) que le 16, qui dispose pourtant d’une batterie plus petite et d’un modem en théorie plus gourmand. Cela reste un bon score en soi et le site rappelle que l’iPhone SE 3 faisait bien pire à ce même test (7h38m), mais ce serait tout de même une déception pour le modem C1.

Ces premiers résultats sont forcément limités, tant par le manque de temps que par les conditions de test. Est-ce que le modem C1 creuse l’écart quand le réseau cellulaire est moins bon ou au contraire est-ce que celui de Qualcomm reprend l’avantage ? Y a-t-il aussi une différence entre la 5G et 4G ? Il faudra d’autres retours pour en juger et vous pourrez naturellement compter sur les nôtres dès que nous aurons mis la main sur l’iPhone 16e.

Patrick Drahi sauve SFR en lâchant 45 % du capital à ses créanciers

Patrick Drahi n’est jamais meilleur que dans une crise sans issue apparente. Après l’arrestation de son fidèle associé Armando Pereira, en juillet 2023, la dette accumulée par Altice semblait insurmontable. Et pourtant ! Dix-huit mois plus tard, Patrick Drahi est parvenu à arracher un accord pour restructurer le capital d’Altice France. Non seulement l’opération ne lui coute pas un sou, mais il conserve le contrôle de la filiale propriétaire de l’opérateur SFR.

Patrick Drahi sait retomber sur ses pieds. Image Alexander Baranov (CC BY).

L’arrestation d’Armando Pereira pour des faits présumés de malversations n’est pas seulement un scandale qui a déstabilisé Altice, mais aussi un coup dur pour Patrick Drahi, qui se disait « trahi et trompé » par un ami de trente ans. Alors que sa petite entreprise Sogetrel travaille avec France Télécom depuis quelques années, Pereira rencontre Drahi en 1991, et devient sous-traitant dans l’installation du câble. Les deux hommes fondent Altice en 2002.

Pendant une dizaine d’années, ils vont allier la maitrise technique et la réduction des couts pour transformer un réseau de petits opérateurs locaux en meilleur concurrent de l’opérateur historique. Après avoir pris du champ, et s’être empêtré dans des montages financiers pour cacher qu’il était propriétaire du principal installateur de connexions SFR, Pereira est régulièrement rappelé par Drahi pour régler les problèmes de l’opérateur.

Il prend une première fois la direction générale de SFR en 2017, pour accélérer le déploiement de la fibre optique, puis une nouvelle fois en 2022, pour secouer la direction de l’entreprise. Entretemps, SFR est devenu un opérateur malade, qui perd des dizaines de milliers de clients chaque trimestre. L’arrestation de Pereira semble signer le coup d’arrêt d’une restructuration d’autant plus difficile que l’opérateur était plombé par une dette colossale.

Drahi avait déclenché l’ire de ses créditeurs en sous-entendant qu’il ne pourrait peut-être pas les rembourser en totalité. Plus de 150 d’entre eux, représentant 80 % de la dette sécurisée d’Altice France, s’étaient alors ligués pour réclamer leur dû. Le coup de bluff de la 17e fortune française a fait effet : moins d’un an plus tard, les prêteurs ont accepté d’échanger 8,6 milliards d’euros de dette contre 45 % du capital de SFR. BlackRock, Fidelity et d’autres fonds d’investissements américains ont ainsi accepté que Drahi garde le contrôle de l’opérateur au carré rouge.

Pour ne rien gâcher, l’opération ne va pas lui couter un sou, puisque l’indemnité de 2 milliards de dollars est prélevée sur le produit de la vente d’Altice Media à l’armateur CMA-CGM et des data centers de l’entreprise à Morgan Stanley. Le remboursement du reste de la dette, 15 milliards d’euros, est rééchelonné jusqu’en 2033. Le taux est un peu plus élevé, mais le niveau d’endettement de SFR revient dans des limites soutenables, suffisamment pour qu’un concurrent puisse avoir l’idée de faire une offre d’achat. Autrement dit : les créanciers de Drahi ont accepté de perdre un peu d’argent maintenant en espérant en récupérer beaucoup plus tard.

Quand les clones Mac envahissaient les magazines high-tech

Ce billet paru sur Reddit nous offre une petite remontée dans le temps, que certains (beaucoup même) n’ont pas connu. Ce n’était pas avant Jésus Christ, mais c’était malgré tout quelques années avant MacGeneration ;)

Il y a eu une époque où l’on pouvait acheter des clones Mac, qui bien souvent avaient l’apparence de vulgaires PC. En initiant cette politique risquée, Apple espérait regagner des parts de marché. Manque de chance, les ordinateurs vendus entre autres par Power Computing et Motorola ont surtout eu tendance à grignoter celles d’Apple. À cette époque, la presse spécialisée papier connaissait encore une période de croissance et était remplie de publicités pour des entreprises de vente par correspondance.

image: lantzn / Reddit

Lorsque l’on cherchait du matériel un peu trop pointu, il fallait souvent commander aux États-Unis, chose qui n’était pas simple, car, comme le montre la photo, le numéro mis en avant sur la réclame était un numéro vert accessible depuis les États-Unis. Les choses étaient un peu plus simples quand on avait un fax à disposition. Outre le prix très concurrentiel de ces Motorola StarMax avec leurs vitesses atteignant les 240 MHz et leur label 100% Mac OS Performance, leur petit plus, c’est le modem 28,8 kb/s offert qui permettait de se frotter aux « autoroutes de l’information ».

image: lantzn / Reddit

Tout comme chez Motorola, PowerComputing n’avait pas un gros budget consacré au design, mais, dans ses tours, on pouvait changer beaucoup de choses. Voilà qui en rendra nostalgique certain.

image: lantzn / Reddit

Et à la fin, cela démarrait effectivement comme un Mac. Quand Mac OS voulait bien se charger sans trop de difficultés, mais ça c’est une autre histoire. Pour ceux qui veulent (re)découvrir cet épisode de l’histoire d’Apple, nous ne pouvons que vous recommander la lecture de notre série : La guerre des clones.

La lacune de l'iPhone 16e qui vous embête le plus

C’est demain que l’iPhone 16e sera officiellement mis en vente. Depuis sa présentation, nous avons disséqué sa fiche technique pour voir les lacunes grandes ou petites par rapport aux autres modèles de la gamme. D’ici sa sortie demain, nous serons en mesure de vous livrer un premier aperçu du nouvel entrée de gamme d’Apple.

Les lacunes plus ou moins étonnantes de l’iPhone 16e

Les lacunes plus ou moins étonnantes de l’iPhone 16e

Les décisions d’Apple pour raboter le prix d’un iPhone 16e sont connues. Le discours marketing d’Apple est simple : proposer un téléphone à tous ceux qui veulent un appareil avec un bon écran, une bonne autonomie et un appareil photo de bonne qualité. Autrement dit, Apple avec ce modèle, ne cherche pas à jouer à la course technologique comme elle le fait avec sa gamme Pro. Elle pourrait d’ailleurs cet automne tenir un discours assez similaire avec l’iPhone Air, mais celui-ci devrait se distinguer par sa finesse et son poids.

Alors, évoquons rapidement les lacunes de l’iPhone 16e. L’absence de MagSafe a pu surprendre, mais, hormis pour les geek, est-ce un drame ? En fin d’année dernière, nous vous avions demandé comment vous rechargiez votre téléphone. Vous étiez 34 % à le faire exclusivement avec un câble.

iPhone 16e : l’absence de MagSafe, un faux problème ?

iPhone 16e : l’absence de MagSafe, un faux problème ?

Il y a également l’absence de Thread, qui chagrine beaucoup Nicolas, mais beaucoup n’ont pas forcément l’utilité de ce protocole qui a un intérêt certain chez quiconque utilisant de la domotique de manière avancée. Il y a aussi l’absence de sortie vidéo USB-C qui enquiquine Pierre. Dans certains cas, cela peut être pratique. En ce qui me concerne, une vie sans AirTag est tout simplement impensable, alors l’absence de puce UWB est problématique. D’autre part, est-ce bien raisonnable de proposer un smartphone avec un seul capteur pour la photo en 2025 dans cette gamme de prix ? Enfin, il y en a qui regrettent que cette nouvelle gamme avec ses deux couleurs soit un brin tristounet.

Pour vous, que manque-t-il (raisonnablement) à cet iPhone 16e ?

Promo : l'Apple Pencil 2 retombe à 103 € (-46 €)

Amazon a remis un coup de rabot sur le prix du Pencil 2 en l'affichant de nouveau à 103 € au lieu de 149 € chez Apple. Il a parfois été moins cher de quelques euros (96 €) mais ça remonte à décembre.

Dans la jungle des Pencil d'Apple, celui-ci est compatible avec plusieurs iPad Pro, les iPad Air 4 et 5 ainsi que l'iPad mini 6 (détails). C'est une version plus intéressante que le Pencil USB juste en dessous puisqu'il gère le double toucher sur son cylindre pour changer d’outil rapidement, la sensibilité à la pression (pour faire varier l’épaisseur du trait), à l’inclinaison (pour ombrer), la fonction survol qui indique à l'écran où l'on s'apprête à intervenir et la recharge magnétique contre l'iPad.

iPadOS 16.4 améliore la fonction de survol de l

iPadOS 16.4 améliore la fonction de survol de l'Apple Pencil sur les iPad Pro M2

BoursoBank : des cartes cadeaux Apple à -5%

BoursoBank a ajouté une offre de réduction sur les cartes cadeaux Apple dans son « Corner » ou coin des bonnes affaires. Les titulaires d'un compte bancaire auprès de cet établissement peuvent acheter des cartes Apple avec une réduction de 5%.

BoursoBank

Par exemple, l'achat de cartes pour une valeur de 1 000 € reviendra à 950 €, ou s'i l'on vise un iPhone 16e à 719 € on réglera 683 €. Ces bons peuvent avoir une valeur comprise entre 2 € et 1 000 € qui est le plafond d'achat maximum. Ces bons électroniques (envoyé en PDF) peuvent être utilisés sur l'Apple Store en ligne ou sur présentation dans les boutiques Apple pour des achats de matériels ou de services dématérialisés.

Amazon présente Alexa+, l’assistant domotique boosté à l’intelligence artificielle

Alors qu’Apple n’en finit plus de rallonger la sauce sur Apple Intelligence, laissant le Siri amélioré pour iOS 18.5 voire iOS 19, Amazon présente une nouvelle version de son assistant vocal, nommé Alexa+, comme rapporté par TheVerge.

Bien entendu, Alexa+ est compatible avec tous les appareils Alexa actuels, à quelques exceptions près. Image Amazon.

Alors que jusqu’à présent Alexa était une intelligence artificielle déjà plus avancée que Siri, mais relativement basique, la firme de Jeff Bezos affirme que la nouvelle version se pare d’un LLM digne des IA les plus avancées, permettant notamment :

  • Une conversation avancée et proactive, lui donnant une personnalité donnant envie d’interagir avec elle
  • Un fonctionnement plus intuitif, ne nécessitant pas des phrases particulières et précises pour obtenir une action
  • Une intégration poussée avec de nombreux services en ligne comme GrubHub, OpenTable, Ticketmaster, Yelp, Thumbtack, Vagaro, Fodor's, TripAdvisor, Amazon, Whole Foods Market, Uber, Spotify, Apple Music, Pandora, Netflix, Disney+, Hulu, Max, les appareils domotiques de sociétés telles que Philips Hue, Roborock, Lutron et d’autres à venir
  • Le contrôle de plusieurs appareils et de plusieurs commandes par une seule action, et la création de routines entièrement par la voix. Alexa+ devrait par exemple savoir systématiquement quoi faire si vous lui dites « j’ai froid », en augmentant le chauffage de quelques degrés
  • Une intégration poussée avec des bases de données musicales ou cinématographiques, permettant d’obtenir de nombreux renseignements sur les artistes et les films dans une conversation naturelle

Dans une démonstration faite par le SVP Services et appareils d’Amazon, Panos Panay, à la question « Est-ce que le chien a été sorti aujourd’hui ? » l’IA répond par l’affirmative, après être allée vérifier sur les caméras connectées que l’action a bien été effectuée.

Dans une autre présentation, la directrice responsable d’Alexa, Mara Segal, a permis à l’IA d’enregistrer des documents manuscrits comme des recettes pour les réutiliser plus tard, mais aussi des e-mails, des photos, ou d’autres éléments, afin d’être utilisés plus tard par l’IA pour créer des rappels, ou pour une analyse ultérieure.

La nouvelle interface d’Alexa, avec cette fameuse barre bleue. Image The Verge.

La nouvelle interface se présente par une barre bleue qui fluctue au rythme de la voix numérique de l’assistant, que Panay a considéré comme la personnalité d’Alexa.

Il semble qu’Amazon prenne une avance considérable sur ses concurrents domotiques avec cette nouvelle itération d’Alexa... en espérant qu’elle ne soit pas pétrie de bugs et surtout que l’intelligence artificielle ne soit pas victime d’hallucinations, comme c’est souvent le cas avec les IA actuelles. Si la chose est acceptable sur des chatbot comme ChatGPT, les risques sont bien plus élevés sur des LLM qui contrôlent des objets du quotidien bien réels.

Amazon précise que la nouvelle version d’Alexa, Alexa+, sera disponible dans un premier temps uniquement aux États-Unis, avec une extension petit à petit à tous les autres pays où Alexa est déjà présente. Elle nécessite un abonnement de 19,99 $, et est intégrée gratuitement aux abonnés Amazon Prime (une politique tarifaire poussant clairement à l’abonnement à Prime, ce dernier étant proposé à 14,99 $ aux USA).

Elon Musk condamné à verser des indemnités de licenciement aux ex-employés de Twitter

Alors que le patron du DOGE a envoyé des millions d’e-mails aux employés de l’administration américaine, leur demandant de justifier leur emploi sous peine de licenciement en cas d’absence de réponse, la justice commence à rendre ses décisions concernant les employés de Twitter ayant été confrontés au même type de missive.

Des coups de tronçonneuse dans la masse salariale qui risquent de coûter cher... Image Wikipedia/Gage Skidmore, CC BY-SA 2.0.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Elon Musk ne semble pas avoir la victoire dans ces affaires. À la réception du fameux mail « Fork in the road » leur demandant de prêter allégeance au nouveau propriétaire et d’accepter une charge de travail « extrêmement violente » (overly hardcore chez nos amis américains), les employés de Twitter devaient répondre par l’affirmative. Toute autre réponse, ou l’absence même de celle-ci étant considéré comme une démission de fait. Nombre d’employés n’ayant pas répondu, ils se sont retrouvés à la porte.

Le hic, pour Elon Musk, c’est que selon la justice américaine ces employés n’ont pas démissionné, mais ont été licenciés... et peuvent donc prétendre aux indemnités de licenciement prévues par leur contrat. Quatre d’entre eux ont déjà gagné devant le fantasque patron, et ce n’est que le début : Shannon Liss-Riordan, qui représente un bon nombre d’entre eux, aurait selon un mémo interne déjà amené à la victoire 20 employés floués.

Selon ce même mémo, Elon Musk aurait payé plus du double des indemnités d’origine, la condamnation dans chaque cas comprenant en plus de celles-ci des pénalités de retard, des condamnations légales et le remboursement des frais de justice de l’employé. Plus de 2000 ex-employés de Twitter seraient représentés par cette avocate, représentant de 100 000 à un million de dollars par personne.

L’herbe n’est pas plus verte ailleurs pour Elon Musk : en Irlande, la cour de justice a statué sur des indemnités de plus de 550 000 € pour un ex-employé basé à Dublin, comme le rappelle Bloomberg.

Alors que les employés de l’administration américaine se voient soumis à la même pression, la Maison Blanche tente d’éteindre toute velléité de contestation par avance, par la voix de Karoline Leavitt, attachée de presse de Donald Trump :

Toutes les actions décidées par le Président Trump sont légales, constitutionnelles et faites dans l’intention de respecter les promesses faites au peuple américain. Les élus partisans et les activistes judiciaires qui cherchent à faire obstruction à l’agenda du Président Trump défient la volonté des 77 millions d’américains qui l’ont réélu avec force, et leurs efforts seront vains.

Si les mots sont forts, ils ne restent cependant que des paroles face à la justice, qui devra décider de leur poids. Si Elon Musk et ses actions au DOGE, calquées sur celles prises à Twitter, sont appuyées par Donald Trump, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre, que ce soit de la part des syndicats, des Démocrates du Congrès, ou même de plus en plus depuis le parti Républicain lui-même.

Donald Trump furieux de la décision des actionnaires de garder la diversité chez Apple

Alors qu’Apple a tenu son assemblée générale des actionnaires et y a décidé que la réduction de la diversité dans l’entreprise n’était pas souhaitée, il était attendu que des réactions se fassent entendre... et c’est bien entendu le cas du Président des États-Unis d’Amérique, qui en a fait état sur son réseau Truth Social.

En majuscules, parce que bon, il est pas content. Capture Truth Social.

Apple devrait se débarrasser des règles DEI [Inclusion, Équité et Diversité, NDLR], et non juste faire des ajustements. Le DEI était une farce qui a été très mauvaise pour notre pays. Le DEI est fini !!!

Si pour le moment Apple est libre de faire comme bon lui semble, il n’est pas impossible que Donald Trump lance un nième Executive Order pour forcer toutes les entreprises du pays à supprimer toute trace du DEI, et Tim Cook l’a largement anticipé dans son discours. Les autres entreprises que ce soit dans le secteur de la tech avec Amazon et Meta ou dans d’autres secteurs comme Goldman Sachs ont déjà plié sans discuter, comme le rappelle AppleInsider.

Spotify insiste auprès de l’UE pour une condamnation rapide et sévère d’Apple

Spotify s’en prend (encore ?) à sa cible préféré, qui n’est autre qu’Apple. Si le passage à un codec sans pertes se fait attendre encore et toujours alors que ses petits camarades ont tous sauté le pas et que l’entreprise a connu ses premiers bénéfices nets depuis sa création, elle compte bien insister auprès de la Commission européenne pour faire cracher Apple au bassinet.

L’Europe ira-t-elle au bout des demandes de Spotify ? Image USA-Reiseblogger (Pixabay).
Face au lancement imminent du DMA en Europe, Apple et Spotify se préparent avec des objectifs opposés

Face au lancement imminent du DMA en Europe, Apple et Spotify se préparent avec des objectifs opposés

Selon Daniel Ek, CEO de Spotify, Apple ne fait pas assez pour se plier au DMA (Digital Markets Act), et fait tout ce qu’elle peut pour ralentir voire bloquer les décisions la concernant. Rappelant qu’Apple est sous le coup d’enquêtes séparées pour entrave de la concurrence sur l’App Store, sur le support de navigateurs tierces et concernant la taxe demandée aux App Store alternatifs (la fameuse Core Technology Fee), il souhaiterait que les choses aillent plus vite et plus fort :

Il est temps que l’Europe montre qu’elle va faire respecter les lois qu’elle a promulguées.

Si Apple était jugée coupable dans ces enquêtes en cours, elle risque une amende pouvant aller jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires annuel mondial. Une décision sur le cas devrait être donnée en mars, comme le rapporte AppleInsider.

Ce n’est pas la première fois que Spotify attaque Apple frontalement, et la firme a souvent l’oreille attentive de l’UE. Ainsi en 2024 Apple a été condamnée à près de deux milliards de dollars suite à une plainte de la firme suédoise, affirmant qu’Apple « musèle Spotify et d’autres services de musique en ligne, en leur interdisant la possibilité de communiquer directement avec les consommateurs sur les différents prix et abonnements, promotions et autres éléments ».

Les serveurs d’AWS éternuent, le web se grippe

De nombreux services remontent actuellement des difficultés d’accès allant du ralentissement au blocage complet, rapporte 9to5Mac. Parmi eux on peut retrouver Slack, Facebook, Messenger, Amazon, ou encore Instagram.

Si les accès se rétablissent et repartent de manière aléatoire, tous pointent cependant vers le même coupable : AWS, pour Amazon Web Services. Il semble que les data-centers de Jeff Bezos aient quelques soucis temporaires, et leur omniprésence provoque des perturbations sur de nombreux gros sites.

Si pour la France cela provoquera quelques agacements dans la soirée, certains Américains ne manquent pas de signaler le souci avec une pointe d’ironie, étant donné l’ambiance actuelle dans le pays...

Is Slack down or did I get fired

— Jarvis (@jarvis_best) February 26, 2025
«Slack est en panne ou je viens de me faire virer ? »

Les USA sont mécontents de la décision britannique de fouiller dans iCloud, et le font savoir

Alors que la Perfide Albion a récemment décidé de forcer Apple à supprimer la protection avancée sur ses appareils, empêchant par la même ceux-ci de chiffrer leurs données sur les serveurs iCloud, il semble que le gouvernement de Sa Majesté soit tombé sur un os...

Le Parlement Britannique. Image Wikipedia/Terry Ott, CC BY 2.0.

Bien qu’elle ait des répercussions assez importantes sur la sécurité des données des citoyens britanniques, la mise en route était restée très discrète, à la demande même des autorités : l’Investigatory Powers Act permet en effet au pouvoir d’imposer à l’entreprise concernée de ne pas révéler la demande.

Mais moins d’une semaine après, ce sont les services de renseignement américains, par l’intermédiaire des sénateurs Ron Wyden (démocrate, responsable du Senate Intelligence Committee) et Andy Biggs (républicain, responsable du House of Judiciary Committee), qui s’en mêlent, demandant des comptes à leurs cousins britanniques. En effet, cette loi maintenant activée permet aux services d’outre-Manche d’accéder aux données de toute personne présente sur leur territoire quelque soit sa nationalité, y compris américaine.

Les deux sénateurs ont donc pris leur plus belle plume pour faire part de leur mécontentement à Tulsi Gabbard, nouvelle directrice du Renseignement américain qui leur a répondu... n’avoir été mise au courant que par la presse. Elle compte maintenant convoquer tous les services concernés (FBI, NSA, CIA, DIA, DHS,... toutes ces entités à trois lettres qu’il ne vaut mieux pas croiser) afin de comprendre ce qui s’est passé, quelles sont les conséquences exactes pour les citoyens US, et soumettre les modifications nécessaires à la Grande-Bretagne, comme rapporté par AppleInsider.

Nos relations en matière d’Intelligence avec nos partenaires étrangers sont d’une importance vitale pour notre sécurité nationale [...] cependant, mes obligations en tant que directrice du renseignement national incluent la protection à la fois de la sécurité de notre pays et des droits souverains du peuple américain consacrés dans la Constitution US.

Si la menace n’est pas clairement indiquée, le fait de mentionner les échanges entre l’Intelligence américaine et ses partenaires étrangers laisse clairement entendre aux Britanniques qu’à défaut de modifier leur législation afin de laisser Apple remettre en place le chiffrement de bout en bout, les USA pourraient très bien cesser ou fortement réduire la coopération en matière de renseignement avec le Royaume-Uni.

Reste maintenant à voir la réaction de la Grande-Bretagne, qui devra faire peser dans la balance d’un côté sa volonté de « back door », de l’autre ses relations avec les USA...

iOS 18.4 : toutes les petites nouveautés de la première bêta

Disponible en bêta depuis quelques jours, iOS 18.4 est une grosse mise à jour intermédiaire. Elle apporte Apple Intelligence en français dans l’Union européenne ainsi que plein de petits changements par-ci par-là. Voici les nombreuses nouveautés de la première bêta.

Les indicateurs de confidentialité plus visibles

Le petit point orange qui apparait en haut à droite de l’écran quand le micro de l’appareil est en cours d’utilisation est maintenant encerclé par un trait noir. Même chose pour le petit point vert dédié à la caméra. Ces deux indicateurs de confidentialité deviennent ainsi plus visibles.

Deux nouvelles voix pour Siri

L’assistant dispose de deux voix supplémentaires, les voix 3 et 4. Pour les utiliser, il faut les sélectionner dans Réglages > (Apple Intelligence et) Siri > Voix. Un petit téléchargement est nécessaire.

Ces nouvelles voix sont plus naturelles que les 1 et 2, qui restent disponibles. La nouvelle voix féminine (3) est légèrement rauque. Elle avale parfois des lettres, comme « marche en plein air » qui devient « marche en plainé ».

Voix 3
Voix 4

Affichage des recherches récentes dans Safari

Dans Safari, lorsque vous ouvrez un nouvel onglet et que vous touchez la barre d’adresse, vos recherches récentes s’affichent automatiquement. Si vous ne voulez pas les voir, vous pouvez toutes les effacer d’un coup, mais pas individuellement.

Pour ceux qui ont l’habitude de faire des recherches coquines en mode de navigation privée, pas d’inquiétude, ces recherches n’apparaissent pas en mode standard (et elles ne sont pas non plus sauvegardées en navigation privée).

Nouveaux widgets pour Podcasts

En plus des widgets File d’attente, l’application Podcasts a des widgets Bibliothèque et Podcasts (pour lire les épisodes d’un podcast suivi) disponibles en plusieurs tailles.

Toujours dans Podcasts, le menu Compte (qui s’ouvre en appuyant sur la photo de profil) comprend deux réglages supplémentaires : Réglages Podcasts et Réglages des notifications. Ces options ont l’air inactives pour le moment.

Compte à rebours dans Mots de passe

Dans l’application Mots de passe, un compte à rebours visuel est affiché pour les codes de vérification (second facteur d’authentification), ceux-ci étant renouvelés automatiquement toutes les 30 secondes.

Animation dans le lecteur vidéo

Le lecteur vidéo natif d’iOS (utilisé entre autres dans Safari et l’app TV) a une nouvelle animation. Quand on appuie sur le bouton d’avance rapide ou de retour rapide, celui-ci tourne sur lui-même.

Choix de la langue pour Plans

Contrairement à la plupart des applications, Plans ne permettait de changer la langue de son interface indépendamment du système. C’est corrigé avec iOS 18.4. Vous pouvez maintenant choisir la langue de l’application dans Réglages > Apps > Plans > Langue.

Données cellulaires dans le centre de contrôle

Dans le centre de contrôle, la commande liée aux données cellulaires affiche désormais la force du signal en direct avec les barres.

Messages dans Raccourcis

Une nouvelle action dans Raccourcis permet d’ouvrir une conversation spécifique dans Messages.

Apple Intelligence : un style dessin dans Image Playground

Image Playground, l’application qui permet de générer des images avec Apple Intelligence, dispose d’un troisième style. En plus d’animation et illustration, on peut choisir le style dessin, qui donne donc aux créations un aspect dessiné.

Par ailleurs, le thème lié à Noël a été remplacé par un thème printemps plus actuel.

Les autres nouveautés

Nous avons consacré des articles à part entière à d’autres nouveautés que voici :

Centre de contrôle

iOS 18.4 : Apple ajoute des fonds sonores sur demande pour votre bien-être

iOS 18.4 : Apple ajoute des fonds sonores sur demande pour votre bien-être

Photos

iOS 18.4 : nouvelles options de tri et d

iOS 18.4 : nouvelles options de tri et d'organisation dans Photos

CarPlay

iOS 18.4 ajoute une rangée à CarPlay sur les véhicules récents

iOS 18.4 ajoute une rangée à CarPlay sur les véhicules récents

Mail

iOS 18.4 : les catégories de Mail maintenant en français, comment les désactiver

iOS 18.4 : les catégories de Mail maintenant en français, comment les désactiver

Avec iOS 18.4, Mail peut revenir à la liste après avoir supprimé ou déplacé un message

Avec iOS 18.4, Mail peut revenir à la liste après avoir supprimé ou déplacé un message

Apps par défaut

iOS 18.4 permet de changer les apps de navigation et de traduction par défaut

iOS 18.4 permet de changer les apps de navigation et de traduction par défaut

Apple News+

Apple s’intéresse à la cuisine dans News+, toujours pas pour l’Europe

Apple s’intéresse à la cuisine dans News+, toujours pas pour l’Europe

Vision Pro (à venir)

visionOS 2.4 apporte beaucoup de nouveautés, Apple Intelligence inclus

visionOS 2.4 apporte beaucoup de nouveautés, Apple Intelligence inclus

Apple Intelligence

Apple Intelligence arrive en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

Apple Intelligence arrive en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

BarCuts affiche les raccourcis utiles pour l’app actuellement active sur le Mac

BarCuts (gratuit pendant la bêta) est une nouvelle app qui enrichit Raccourcis sous macOS. Son rôle est d’afficher des automatisations dans la barre des menus de macOS, ce qui est déjà possible par défaut, mais avec une astuce supplémentaire. Au lieu d’afficher une liste de tous les raccourcis configurés pour être dans la barre de menus, son menu n’affiche que ceux qui sont utiles pour l’app actuellement active. C’est en réalité une vieille idée, qui vient du menu dédié aux scripts codés en AppleScript que macOS propose toujours et cela permet de ne pas avoir trop d’éléments à la fois sous les yeux.

Safari est actif, le menu de BarCuts en haut à droite n’affiche que le raccourci que j’ai associé à Safari. Image MacGeneration.
L’association entre un raccourci et une app se fait dans le raccourci en question, en ajoutant l’action spécifique à BarCuts. Image MacGeneration.

La méthode pour assigner un raccourci à une app est plutôt originale, puisqu’il faut ajouter une action fournie par BarCuts dans le raccourci en question. Cela peut sembler contraignant, mais cette approche a aussi des avantages : par exemple, en utilisant plusieurs fois l’action, vous pourrez afficher un même raccourci quand plusieurs apps seront actives. En revanche, on sort du cadre prévu par Apple, si bien que les raccourcis affichés dans BarCuts ne seront pas affichés dans la section « Barre des menus » de Raccourcis et les retrouver est plus compliqué.

Malgré tout, la promesse de l’utilitaire est intéressante et l’app a parfaitement fonctionné pendant mes essais. BarCuts est actuellement en bêta publique, macOS 14 (Sonoma) est nécessaire au minimum et son interface n’est pas traduite en français. Son utilisation est gratuite pendant la phase de bêta, le prix de la version finalisée n’est pas encore connu.

Le premier long-métrage immersif pour le Vision Pro sera consacré à Bono

Apple a annoncé la sortie à venir sur Apple TV+ d’un documentaire dédié à Bono, le chanteur de U2. ‌Bono: Stories of Surrender sortira le 30 mai 2025 et si l’on en parle ici, c’est parce qu’il sera proposé aux rares utilisateurs du Vision Pro dans un format immersif. Comme il s’agit d’un long-métrage, c’est la première fois que ce format qui englobe le spectateur sera utilisé pour une vidéo plus longue que les quelques minutes de la majorité des contenus immersifs proposés jusqu’ici.

Image Apple TV+.

Réalisé par Andrew Dominik, à qui l’on doit notamment l’excellent film L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, le documentaire se base sur un one-man show créé par l’artiste à propos de ses mémoires, ‌Surrender, un livre publié en 2023. Il sera ainsi question de la vie de Bono, de son parcours professionnel et personnel, de son engagement auprès de multiples causes caritatives, et de bien d’autres sujets. Apple précise que le film contiendra de nombreuses chansons du groupe, interprétées par Bono.

Une version immersive sera diffusée en même temps, spécialement pour le Vision Pro. Comme les autres vidéos de la catégorie, elle a été tournée en 8K avec un angle de vue à 180° qui permet de bénéficier d’une immersion bien supérieure. C’est la première fois que ce format sera utilisé pour un format longue durée et on sera curieux de voir ce que cela donne. Apple TV+ diffusera par ailleurs une version classique pour tous les autres écrans et le contenu devrait être identique que vous le regardiez dans le casque ou sur un écran plat.

Avec iOS 18.4, Mail peut revenir à la liste après avoir supprimé ou déplacé un message

iOS 18.4 ajoute une option bienvenue pour changer le comportement par défaut de Mail, le client mail d’Apple. Depuis bien des années1, l’app affiche automatiquement le message suivant dans la liste quand on supprime ou déplace le mail en cours. Jusque-là, il n’y avait pas le choix, ce comportement était imposé aux utilisateurs de l’app.

Le comportement par défaut et jusque-là obligatoire : après avoir supprimé le mail ouvert, l’app bascule automatiquement sur le message suivant. Image iGeneration.

Dans la section dédiée à Mail des Réglages d’iOS 18.4, une nouvelle option est désormais disponible. Bizarrement nommée « Action « Supprimer le message » ou « Déplacer le message » » (c’est la première bêta, le nom évoluera sûrement), elle permet de choisir le comportement dans ce cas de figure. Si vous n’aimez pas celui par défaut, choisissez « Ne pas sélectionner de message » et Mail reviendra alors à la liste après une suppression ou un déplacement.

La nouvelle option dans les Réglages de l’app Mail, sous iOS 18.4. Image iGeneration.

À noter que la nouvelle option est du tout ou rien. Vous ne pourrez pas conserver l’ancien comportement dans les situations où il était pratique — par exemple, quand vous aviez plusieurs messages à lire et que vous pouviez ainsi rapidement supprimer ou trier ces mails sans multiplier les allers et retours avec la liste — et basculer sur le nouveau quand il ne l’est plus. Cela ne devrait pas changer, Apple aime proposer des apps par défaut assez simples et un comportement unique est indéniablement plus facile à gérer.

Le nouveau comportement proposé en option dans iOS 18.4 : après suppression d’un message, Mail revient à la liste.

  1. Depuis tant d’années que j’ai tendance à croire que c’est le comportement par défaut de l’app depuis le premier iPhone en 2007. Si quelqu’un se souvient d’un changement de ce côté, qu’il fasse signe en commentaire.  ↩︎

Framous propose d’encadrer les captures d’écran avec les appareils Apple correspondants

Framous (abonnement ou 23 €) est une nouvelle app qui répond à un besoin de niche, besoin qui nous concerne tout particulièrement à MacGeneration. Cet utilitaire destiné au Mac est pensé pour traiter des captures d’écran prises avec les appareils Apple et leur ajouter une représentation de l’appareil en guise de cadre. Par défaut, les captures d’écran s’affichent sans bordure et cela peut être une bonne idée de l’ajouter pour donner un contexte ou enrichir le rendu. Nous utilisons de temps en temps cette technique pour des articles et c’est en général Picsew qui nous sert pour cette tâche.

Framous en action, ici avec deux captures d’écran correctement associées à un iPhone 16 Pro et une Apple Watch Series 9. Image MacGeneration.

Picsew est une app complète, mais une app iOS qui peut être installée sur les Mac Apple Silicon, ce qui n’est pas très agréable au quotidien. Framous présente d’emblée l’avantage d’être une app native pour le Mac, qui gère notamment la possibilité de glisser/déposer une capture d’écran. Ses contrôles sont aussi plus faciles à gérer et il y a de multiples raccourcis clavier. Enfin, elle gère correctement plusieurs captures d’écran, en les associant à chaque fois au bon appareil et en créant une seule image avec chaque élément côte à côte. On peut même réorganiser la composition en glissant/déposant les captures, avant d’enregistrer le résultat sous la forme d’un fichier PNG avec fond transparent (exemple).

L’app propose par ailleurs plusieurs options, pour changer d’appareil en cas de mauvaise identification et pour varier les plaisirs en jouant sur la couleur de l’appareil et de ses accessoires, comme le bracelet pour une Apple Watch. La gamme d’appareils Apple gérés est plutôt complète, même s’il en manque forcément : mon Studio Display n’est pas présent, par exemple, bien que le choix d’un iMac de 27 pouces soit logique pour les encadrer. Il y a même un cadre pour les captures de tvOS, c’est assez rare pour le mentionner.

De bons points et aussi quelques défauts à signaler. D’une part, l’app ne sait pas afficher directement les captures d’écran de la photothèque gérée par Photos, comme Picsew le faisait. D’autre part, les images elles-mêmes ne sont pas retouchées, par exemple pour « nettoyer » la barre de statut des captures d’écran iOS1 ou encore pour créer une longue image à partir de plusieurs captures. Il faut aussi penser à vider à la main l’app avant de glisser une autre capture, sinon elle s’ajoutera à la précédente. Malgré tout, si vous cherchez vous aussi une app comme celle-ci, Framous mérite un petit essai pour voir si elle correspond à vos besoins.

Framous avec le cadre de l’iPhone 16 Pro à gauche et le cadre générique qui peut être utilisé gratuitement à droite. Image MacGeneration.

L’app est gratuite au téléchargement sur le Mac App Store et propose ensuite deux formules au choix. Soit un abonnement facturé 10 € par an, avec l’avantage d’intégrer un essai gratuit de sept jours, soit un achat de 23 €. Sans payer, on peut tout de même l’utiliser avec un cadre « générique » qui peut ressembler plus à un iPhone ou un smartphone Android en fonction des paramètres choisis. Ajoutons qu’une action est aussi ajoutée à l’app Raccourcis, avec la possibilité d’obtenir un fichier par capture d’écran, au lieu de générer une seule image comme dans l’app.

Framous nécessite macOS 14.1 au minimum, son interface n’est pas traduite en français.


  1. Picsew le fait en suivant Apple : heure fixée à 9h41, batterie pleine, Wi-Fi et cellulaire à fond.  ↩︎

Promo : l’Apple Watch Series 9 dès 300 €, son prix le plus bas

Boulanger commercialise en ce moment une Apple Watch Series 9 à seulement 300 €. C’est un tarif intéressant pour une montre qui est toujours assez complète. L’écart de prix avec la Series 10 (à partir de 439 €) peut faire passer outre les avantages de cette dernière (finesse, écran plus grand…).

Un seul modèle est disponible à ce tarif record : la Series 9 de 41 mm couleur minuit avec bracelet boucle sport. Si elle ne vous convient pas, Amazon propose un modèle 41 mm rouge avec bracelet sport à peine plus cher, à 309 €.

L’Apple Watch Series 9 comprend de nombreuses fonctionnalités de santé (notifications d’arythmie, suivi du sommeil, suivi de cycle, appel d’urgence…) et elle est compatible avec le geste « toucher deux fois » pour interagir avec sans la toucher.

Test de l’Apple Watch Series 9 : pas grand-chose de neuf au poignet

Test de l’Apple Watch Series 9 : pas grand-chose de neuf au poignet

Attention au phishing très convaincant suite aux vols de données, notamment chez Free

Les vols de données qui ont eu lieu l’automne dernier notamment chez Free se ressentent du côté du phishing, ou hameçonnage, c’est-à-dire l’envoi d’un message malveillant qui prend la forme d’une communication légitime. Free n’était pas le seul concerné, mais trois lecteurs nous ont averti récemment qu’ils avaient été ciblés par une attaque suite à cet incident. Comme les données volées sont très larges, les mails de phishing peuvent contenir des informations si justes et précises que les distinguer d’un vrai peut devenir difficile.

Le mail de phishing soi-disant envoyé par Amazon reçu par un lecteur, avec ses véritables données personnelles (floutées ici) qui donnent un aspect légitime au courrier. Image MacGeneration.

Pour rappel, Free s’est fait voler en octobre dernier les données personnelles de plusieurs millions de ses clients. La liste des données désormais dans la nature est longue, puisque le vol concerne les nom, prénom, adresses email et postale, numéro de téléphone, identifiant abonné, IBAN et quelques données contractuelles pour toutes les victimes. Avec ces éléments à disposition, c’est assez simple de tromper quelqu’un et de l’envoyer sur un faux site, où un formulaire pourrait servir à soutirer d’autres informations ou de l’argent.

Si vous êtes client chez Free, surveillez bien les messages que vous recevez et si vous suspectez quoi que ce soit, ouvrez directement le site de l’entreprise qui est censée vous contacter, sans cliquer sur un seul lien du mail. Pensez aussi à prévenir vos proches qui ne sont pas forcément aussi attentifs que vous, surtout face à des messages qui afficheront leur nom, adresse postale, e-mail et même le bon IBAN.

Le vol des IBAN est particulièrement dangereux, indépendamment de toute tentative de hameçonnage. Associé à votre nom de famille, il peut suffire à souscrire à un abonnement à votre insu, alors mieux vaut vérifier ses relevés bancaires avec encore plus d’attention que d’habitude pour identifier le problème au plus vite.

Rappel : les fuites d

Rappel : les fuites d'IBAN sont dangereuses

Mise à jour le 27/02/2025 10:39 : les données volées depuis chez Free peuvent aussi servir à du phishing… pour Free ! Un lecteur nous a transmis ce mail qui vante une fausse offre sur un forfait mobile à 1 € par mois pendant un an, avec le nom correct de la banque, identifiée à travers l’IBAN. Le numéro de téléphone et toutes les autres coordonnées étaient aussi exacts et ce faux mail est très propre, si bien qu’on pourrait aisément le confondre avec un vrai.

Mail de phishing reçu par un autre lecteur, à partir des données volées chez Free. Image MacGeneration.

MacBook Pro M4 : un large choix dès 1 609 € sur le refurb

Le refurb est véritablement le meilleur endroit pour faire de très bonnes affaires sur les Mac en ce moment. En plus d’un arrivage de Mac mini M4, la boutique de produits reconditionnés comprend un grand assortiment de MacBook Pro M4. Les tarifs démarrent à 1 609 € avec le MacBook Pro M4 de base. C’est 290 € de moins que le prix du neuf. Vous voulez une machine avec un écran nano-texturé, une nouveauté très appréciable de cette génération ? Il y a ça dès 1 759 €.

MacBook Pro M4. Image MacGeneration.

Voici une petite sélection de MacBook Pro M4 (Pro/Max) reconditionnés disponibles actuellement :

  • MacBook Pro 14" M4, 16 Go de RAM, 512 Go de stockage : 1 609 €
  • MacBook Pro 14" M4, 16 / 512 Go, écran nano-texturé : 1 759 €
  • MacBook Pro 14" M4, 24 Go / 1 To : 2 009 €
  • MacBook Pro 16" M4 Pro, 24 / 512 Go : 2 459 €
  • MacBook Pro 16" M4 Pro, 48 Go / 1 To : 3 049 €
  • MacBook Pro 16" M4 Max, 48 Go / 1 To : 3 989 €

D'autres configurations sont disponibles, il ne faut pas hésiter à fouiller sur le refurb. On recommande tous les MacBook Pro M4 les yeux fermés. Ils allient puissance, confort et longue autonomie. Il faut « simplement » arriver à faire un choix sur la puce ainsi que la quantité de mémoire vive et de stockage en fonction de vos besoins.

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Vous avez toujours rêvé d’un BlackBerry pliant ? Clicks l’a fait

L’ironie des économies d’échelle est cruelle : pour ressusciter le clavier du BlackBerry, Clicks a dû cibler les propriétaires d’iPhone, un mariage très amusant mais contre nature. Après avoir vendu 100 000 exemplaires de son clavier, la petite entreprise canadienne semble avoir atteint la taille suffisante pour prendre le risque de viser une clientèle plus restreinte parce que plus fragmentée, celle des nombreux téléphones Android. Dont le Motorola Razr+, qui peut ainsi être transformé en BlackBerry pliant.

Un téléphone pliant avec un clavier physique, parce que pourquoi pas. Image Clicks.

Kevin Michaluk et Michael Fisher, plus connus sous leurs pseudonymes de CrackBerry Kevin et MrMobile, sont des amateurs invétérés de BlackBerry. Avec Clicks, ils ressuscitent leur clavier favori sous la forme d’une coque pour les téléphones modernes. La logique aurait voulu qu’elle soit proposée pour des téléphones Android, le dernier système d’exploitation utilisé par BlackBerry, mais la loi du marché a dicté qu’elle soit d’abord réservée aux iPhone, quelques modèles touchant des centaines de millions de personnes.

Après douze mois et 100 000 exemplaires vendus, la petite entreprise canadienne se sent prête à répéter l’expérience avec des téléphones plus variés. Clicks est courageuse mais pas téméraire, puisqu’elle se contente des trois téléphones Android les plus populaires aux États-Unis. Le clavier pour Google Pixel 9 et Google Pixel 9 Pro est décliné dans un coloris jaune acidulé aux touches indigo et possède, comme celui pour iPhone 16, des aimants pour faciliter l’alignement sur les chargeurs par induction.

Pour le Motorola Razr+ à gauche, pour le Google Pixel 9 à droite. Images Clicks.

Le modèle pour Samsung Galaxy S25 est un peu plus sobre avec sa coque rouge et ses touches blanches, mais celui pour le Motorola Razr+ est carrément foutraque. Puisque le téléphone est pliant, la coque est coupée en deux parties, et le clavier peut être utilisé lorsque l’appareil est fermé ! Le bleu électrique est l’aspect le moins étonnant de cet accessoire. Les trois modèles sont aussi disponibles dans une déclinaison noire et blanche plus sobre.

Alors que les modèles adaptés à l’iPhone 16 Pro et à l’iPhone 16 Pro Mac ont été rapidement commercialisés, le modèle dédié à l’iPhone 16 Plus n’est disponible que depuis quelques semaines et celui destiné à l’iPhone 16 se fait encore attendre. Sans surprise, la disponibilité des nouvelles versions est variable. Le modèle adapté au Google Pixel 9 sera disponible à partir du 30 avril au prix promotionnel de 95,95 €. Comme ils ne seront pas disponibles avec le mois de juin, les autres modèles peuvent être réservés pour 47,95 € et le reste sera payable à la livraison.

Test du clavier Clicks : et l’iPhone devient un BlackBerry

Test du clavier Clicks : et l’iPhone devient un BlackBerry

Lutte contre le piratage : des VPN menacent de quitter la France

Des fournisseurs de VPN s’insurgent contre la tournure qu’est en train de prendre la lutte contre le piratage en France. Depuis plusieurs mois, les détenteurs de droits sportifs se sont lancés dans une bataille tous azimuts pour faire reculer le streaming illégal qui pénalise leurs activités.

Image LaurPhil (CC BY)

Canal+, en particulier, cherche à mettre au pas les différents services qui permettent de contourner le blocage mis en place par les fournisseurs d’accès à internet. Saisie par la chaîne cryptée, la justice a ainsi contraint des DNS alternatifs à bloquer eux aussi des sites illicites fin 2024. Et désormais, ce sont les VPN qui sont dans le collimateur des ayants droit.

L’Informé rapportait au début du mois que Canal+ et la Ligue de Football Professionnel avaient assigné NordVPN, Proton VPN et Cyberghost devant le tribunal judiciaire de Paris afin d’obtenir le blocage de l’accès à certains sites. Canal+ a attaqué en outre Surfshark VPN et ExpressVPN.

Ces comparutions ont suscité l’indignation des acteurs concernés. « Cette injonction est une porte ouverte à d’autres abus et porterait atteinte à la nature même des VPN, censés offrir une navigation privée et sécurisée, a réagi Proton mi-février. Empêcher les utilisateurs d’accéder à certains sites Web nécessiterait par ailleurs des changements majeurs qui porteraient atteinte à la vie privée des utilisateurs et ouvriraient la porte à des attaques plus dangereuses contre la vie privée et la liberté d’expression. »

« La VPN Trust Initiative exhorte les ayant droit et les autorités françaises à reconsidérer leur approche et à lutter contre le piratage à la source plutôt que de cibler des technologies qui protègent la confidentialité et la sécurité des utilisateurs », a déclaré pour sa part dans un communiqué le lobby qui représente entre autres NordVPN, ExpressVPN et Surfshark.

Dans un entretien accordé le 24 février à TorrentFreak, le directeur du VPN Trust Initiative est allé plus loin :

Nous avons déjà vu cela sur des marchés comme l’Inde et le Pakistan, où les exigences réglementaires ont forcé certains services VPN à se retirer plutôt que de faire des compromis sur le chiffrement ou la politique de conservation des logs. La décision potentielle de la France de forcer les fournisseurs de VPN à bloquer du contenu pourrait placer les entreprises dans une position similaire, où elles devraient soit se compromettre, soit quitter complètement le marché.

S’agit-il juste d’une menace en l’air pour amadouer le tribunal ? Pas si sûr. Contraint de bloquer des noms de domaine, OpenDNS a décidé de quitter la France l’année dernière. Quand bien même les VPN visés se mettraient à bloquer les sites illicites ou à arrêter leurs opérations en France, cela ne marquerait pas la fin du piratage, d’autres services hors de la juridiction française pouvant prendre le relai. Le jeu du chat et de la souris est loin d’être terminé.

Dassault Systèmes a créé une app sur le Vision Pro pour projeter du contenu 3D en réalité augmentée

Le Vision Pro n’a pas trouvé son public auprès des particuliers, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une place dans les entreprises, comme le prouve cette annonce de Dassault Systèmes. L’éditeur de logiciel français, filiale du groupe Dassault, a créé une app pour le casque de réalité virtuelle d’Apple, en collaboration d’ailleurs avec la firme de Cupertino. Nommée  3DLive , elle sera disponible à partir de l’été prochain et son rôle est principalement d’afficher en réalité augmentée les contenus créés et gérés par la plateforme 3DEXPERIENCE de l’entreprise et surtout d’interagir plus naturellement avec eux.

Dans le domaine, on parle de jumeaux numériques pour désigner ces expériences de réalité augmentée où un modèle est projeté dans son environnement. Dassault Systèmes envisage cette app comme une manière différente de visualiser des objets ou lieux modélisés dans son app, à des fins d’apprentissage ou de collaboration. Parmi les exemples donnés, la visualisation de flux d’air dans un système de ventilation, de la formation pour un réparateur sur une chaine de production ou encore la simulation d’une panne sur un poste de soudure afin d’améliorer la gestion du robot associé.

Ce genre de thématiques est évidemment parfaite pour un appareil comme le Vision Pro, qui peut diffuser du contenu en 3D avec une immersion bien supérieure à un écran classique. On peut l’envisager en réalité virtuelle ou augmentée et la précision du casque a semble-t-il ravi Dassault Systèmes, qui parle même d’une « précision scientifique » pour interagir avec les objets et environnements 3D.

Avant la sortie de cette app plutôt destinée aux professionnels ou à l’enseignement, Dassault Systèmes compte aussi sortir une version visionOS de son app HomeByMe, pensée pour les particuliers. Elle permet de créer un plan d’un espace intérieur, y compris en utilisant le LiDAR des iPhone, iPad et bientôt du Vision Pro, puis de créer un aménagement qui peut ensuite être projeté en réalité augmentée. L’app est gratuite et devrait rapidement apparaître sur l’App Store du casque.

Les actionnaires rejettent eux aussi une proposition pour réduire la diversité au sein d’Apple

L’assemblée des actionnaires AAPL s’est tenue hier, 25 février 2025, comme prévu et sans surprise. Les actionnaires ont suivi les recommandations d’Apple sur tous les sujets du jour, qu’il s’agisse des salaires de ses dirigeants ou des propositions sur la politique de l’entreprise. Dans le lot, il y avait notamment une proposition sur la fin du programme DEI (Diversité, équité et inclusion), un choix effectué récemment par bon nombre de géants de la Silicon Valley, comme Meta et Alphabet. Apple s’opposait à cette mesure et les actionnaires ont également voté en sa défaveur.

Image MacGeneration, photo de base Apple.

Tim Cook a eu l’occasion de s’exprimer brièvement à ce sujet, en notant qu’Apple n’a jamais appliqué de quotas sur les recrutements, ni eu d’objectifs chiffrés en matière de diversité. En soulignant aussi que c’est un pilier de l’entreprise et qu’il n’est pas question d’y renoncer… même si des changements seront peut-être rendus nécessaires par le contexte, sous-entendu si le gouvernement américain impose de nouvelles lois dans ce domaine.

Notre culture unique nous permet de créer les meilleurs produits et services dans le monde. Alors que le paysage législatif autour de ces sujets évolue, nous aurons peut-être des changements à faire pour s’y conformer. Nous continuerons de travailler ensemble pour créer une culture d’appartenance et nous resterons attachés aux valeurs qui ont toujours fait de nous ce que nous sommes.

Apple a aussi obtenu des votes allant dans son sens sur tous les autres sujets du jour, concernant l’utilisation de données personnelles dans le cadre de l’intelligence artificielle, l’abandon des outils de détection des contenus pédopornographiques dans ses apps ou encore la remise en cause de son programme pour les dons caritatifs.

Les questions sociétales au menu de la prochaine assemblée des actionnaires d

Les questions sociétales au menu de la prochaine assemblée des actionnaires d'Apple

Promo : l’Apple Pencil 2 à 103 €, quasiment son meilleur prix

Ce ne sont pas les soldes ni les Prime Day, et pourtant Amazon fait une réduction significative sur l’Apple Pencil 2. Le stylet est vendu 103 € au lieu de 149 € chez Apple. C’est son prix quasiment le plus bas à ce jour — le record est à 96 €.

L'Apple Pencil 2 est compatible avec la plupart des iPad USB-C. Il est sensible à la pression (pour faire varier l’épaisseur du trait), à l’inclinaison (pour ombrer), ainsi qu'au toucher : vous pouvez taper deux fois sur la partie aplatie du stylet pour basculer entre l’outil actif et la gomme, entre autres. C'est un formidable outil pour les dessinateurs. Il se recharge en se posant simplement sur une tranche de l'iPad.

Les autres versions sont aussi en promotion, mais les remises sont moins importantes. L’Apple Pencil USB-C est à 79,99 € (- 10 €) et l’Apple Pencil Pro à 133,90 € (- 16 €), toujours sur Amazon. La version USB-C fait une croix sur la sensibilité à la pression, la recharge sans fil et quelques autres fonctions avancées. L’Apple Pencil Pro est, lui, le plus complet, mais attention, il n’est compatible qu’avec les iPad Pro M4, les iPad Air M2 et l’iPad mini A17 Pro.

AirPods Max : une petite mise à jour du firmware pour la version Lightning

Apple a distribué une mise à jour pour l’AirPods Max de première génération, celui doté d’un port Lightning. Le firmware 6F21 qui datait d’octobre dernier est remplacé par la version 6F25. Apple indique simplement que cette mise à jour « corrige des bugs et [comprend] d’autres améliorations. » Il ne faut donc pas s’attendre à de gros changements, comme une canopé réparée.

AirPods Max. Image WatchGeneration.

Vous pouvez vérifier la version du firmware de votre AirPods Max dans ses réglages sur votre iPhone, votre iPad ou votre Mac. Si vous êtes impatient de profiter de la mise à jour, vous pouvez la forcer en branchant votre casque à proximité d’un de vos appareils et en attendant au moins 30 minutes.

Le firmware de l’AirPods Max USB-C est différent. Sa dernière version en date est la build 7A291.

AirPods : comment forcer l

AirPods : comment forcer l'installation d'un nouveau firmware

Siri : Apple va corriger un bug de dictée avec les mots Trump et Racist

Des utilisateurs ont constaté un curieux comportement avec leur iPhone, lorsqu'en dictant le mot "Racist", iOS faisait parfois brièvement apparaître le mot "Trump" avant de s'autocorriger. Ce comportement erratique n'était pas systématique, d'autres mots pouvaient apparaître, comme "reinhold" — MacRumors cite par exemple "Rhett" ou "Rouch" — mais le cas s'est répété suffisamment souvent pour qu'Apple déclare au New York Times qu'une correction était en cours.

Source TikTok.

La porte-parole d'Apple a expliqué ce dysfonctionnement par un « Chevauchement phonétique entre les deux mots ». Pourtant, les deux mots en question paraissent assez différents sur ce plan là. Dans une autre déclaration, à Fox News, Apple a expliqué que le bug touchait d'autres mots dictés qui contiennent la consonne R. Un ancien de l'équipe Siri Advanced Development Group, John Burkey, interrogé par le New York Times, s'est montré sceptique sur la probabilité que cela soit dû aux données collectées par Apple pour son IA.

@user9586420191789 My dad sent me this video this morning. He told me his friend noticed that when he used speech to text and said "racist," it briefly changed to "Trump" before changing back. Seems like subliminal messaging to me. I don't have an iPhone and my phone doesn't do it. #iphone #Trump #apple #elonmusk #fyp @Anna Matson @Aquarius_Waive @athena @David Gokhshtein @Doxielvr @Hello America @Jason Pargin, author @Jeffery Mead @Jeff Mead @Joe "Pags" Pagliarulo @J.D. Vance @Link Lauren @Tulsi Gabbard @user80861822781 ♬ original sound - Jess White2260

D'après lui, le fait que Siri se corrige de lui-même peut être une indication que le problème n'est pas uniquement technique, mais éventuellement le signe d'une portion de code quelque part qui fait écrire "Trump" lorsqu'on dicte "Racist". Autrement dit, cela ressemble à une intervention manuelle pour faire une grosse blague.

Kernel Panic : focus sur l'appareil photo de l'iPhone

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

L’appareil photo de l’iPhone s’améliore d’année en année : si Apple a commencé avec un simple capteur 2 Mpx, l’iPhone 16 Pro dispose désormais d’un gros bloc embarquant un ultra grand angle, un téléobjectif et un capteur principal de 48 mégapixels. Cupertino a également fait de grandes avancées du côté logiciel, avec un traitement de plus en plus abouti pour des photos exploitables dans (presque) toutes les conditions de lumière. Tout cela a permis à l’iPhone de s’imposer dans de nombreuses professions et de devenir une parfaite caméra d’appoint pour les amateurs comme pour les professionnels.

L’appareil photo de l’iPhone était sous les projecteur cette année, Apple lui ayant dédié un tout nouveau bouton sur sa gamme d’iPhone 16. La Pomme ne manque d’ailleurs pas une occasion de mettre en valeur ses qualités pour faire la publicité de ses téléphones. Les développeurs tiers viennent améliorer le tout, proposant des fonctions permettant d’aller plus loin qu’avec l’appareil photo de base.

Comment progresse Apple, et va-t-elle dans la bonne direction côté photo ? C’est ce dont nous allons discuter aujourd’hui en compagnie du photographe professionnel Olivier Busuttil et avec Raphaël Sebbe, créateur de l’app photo Hydra chez Creaceed.

Refurb : retour des Mac mini M4 et M4 Pro (-170 à -380 €) 

Mise à jour le 27 février : les configurations un peu plus costaudes d'hier étaient vite parties, de nouvelles et différentes sont apparues (et la liste s'est encore allongée après celle-ci dessous, avec quatorze modèles en tout).


Article du 26 février

Apple a réapprovisionné son stock de Mac mini M4 reconditionnés sur l'Apple Store en France ainsi qu'en Belgique et Suisse. Le choix est un peu moins important pour ces deux derniers pays, mais cela reste le seul moyen actuellement d'avoir des prix plus bas sur ces machines. Les promotions les esquivent encore largement.

Le Mac mini M4 (à gauche) et son prédécesseur le Mac mini M1. Image MacGeneration.

Cette fois, le choix est restreint en configurations M4 Pro/Thunderbolt 5, elle est plus fournie en Mac mini M4/Thunderbolt 4 (lire aussi macOS Sequoia 15.3 améliore grandement les performances en Thunderbolt 5).

Cette nouvelle génération, lancée en octobre, a montré lors des tests qu'elle était aussi compacte que musclée et peu gourmande.

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Hue Sync TV est désormais disponible sur les téléviseurs LG compatibles

L’app Hue Sync TV est désormais disponible dans la boutique d’apps de LG, sur les téléviseurs compatibles. Comme promis, elle active la fonctionnalité Ambilight qui éclaire la pièce en fonction du contenu affiché à l’écran, sans nécessiter de matériel supplémentaire. Enfin, vous aurez besoin des ampoules, rubans et autres éclairages connectés Hue bien entendu, mais l’effet sera disponible sans acheter un téléviseur Ambilight, ni le coûteux boîtier HDMI vendu par Hue.

Ce n’est pas pour autant une fonctionnalité gratuite. Hue facture l’app via la boutique de LG avec deux formules au choix : un achat unique à 130 € ou bien un abonnement à 3 € par mois. Une fois le paiement effectué, l’app se connecte à votre écosystème Hue et identifie les éclairages connectés à synchroniser avec l’image. L’utilisateur peut choisir entre deux modes (films et jeux vidéo), puis la luminosité et l’intensité des effets. Dès lors, l’app analysera l’image affichée par le téléviseur, peu importe la source, et accordera la scène lumineuse dans la pièce en fonction.

Cette fonction nécessite malheureusement un téléviseur LG très récent, puisque seuls les modèles de 2024 et plus sont pris en charge. Côté logiciel, ils auront besoin de webOS24 au minimum pour installer l’app. LG rejoint ainsi Samsung, qui proposait aussi l’app de Hue depuis 2023 et on imagine que d’autres constructeurs de téléviseurs pourraient suivre, même si LG et Samsung couvrent la majorité du marché.

Hyperspace récupère de l’espace sur votre Mac grâce aux clones APFS

Hyperspace (à partir de 10 €) est la dernière app de John Siracusa, connu pour son blog Hypercritical, sa participation au podcast ATP et historiquement ses guides exhaustifs des nouveautés de macOS publiés sur ArsTechnica. Cette nouvelle app se charge de récupérer de l’espace sur votre Mac en exploitant l’une des fonctionnalités d’APFS, le système de fichiers d’Apple devenu le standard il y a huit ans. Quand on duplique un fichier, APFS ne va pas dupliquer les données, mais il crée un clone, une opération instantanée qui n’occupe pas davantage de place.

Le concept de cet utilitaire est d’analyser les fichiers présents sur votre Mac et s’il identifie deux copies parfaites d’un même fichier, il peut remplacer l’une des deux par un clone APFS. Si vous avez cinq fichiers identiques de 100 Mo, ils occupent au départ 500 Mo d’espace disque alors qu’après le passage de Hyperspace, ils n’occuperont plus que 100 Mo : une seule version aura été pleinement conservée, les quatre autres seront remplacées par des clones qui n’occupent pas plus d’espace.

Hyperspace après une analyse de mon dossier utilisateur. Image MacGeneration.

Si cela vous paraît inquiétant, c’est parce que ça peut potentiellement être catastrophique. En théorie, vous ne perdrez rien, puisque les clones renvoient tous vers le même fichier de base tout en étant indépendants : si vous modifiez un fichier cloné par APFS, alors son contenu sera dupliqué pour ne pas modifier la source. Il faut malgré tout une grande confiance au développeur d’une app qui promet de récupérer ainsi de l’espace de stockage sur son Mac et cela tombe bien : John Siracusa est connu pour son sérieux et son approche est très prudente avec cette première version.

Lors du lancement de l’app, l’utilisateur choisit le dossier qu’il veut analyser et peut sélectionner n’importe lequel. Néanmoins, Hyperspace ne touchera pas à tout dans cette première version et en particulier, l’app ne s’approchera pas du dossier Bibliothèque, qui contient toutes les données gérées par toutes les apps installées sur votre Mac. Il y aurait pourtant plein de clones potentiels dedans, mais le développeur opte pour une démarche prudente, évoquant la possibilité d’étendre les capacités de l’app dans un deuxième temps, si tout se passe bien d’ici là. Vous pouvez aussi compter sur une documentation très complète, avec une longue foire aux questions qui détaille le fonctionnement de l’app, ce qu’elle fait et les éventuelles erreurs qu’elle pourrait rencontrer.

Hyperspace est par ailleurs une app distribuée sur le Mac App Store, ce qui ajoute une couche de sécurité. Apple l’a validée et elle respecte le bac à sable imposé aux développeurs qui souhaitent distribuer leurs apps sur la boutique dédiée au Mac. Son téléchargement est gratuit et vous pourrez avoir une idée de l’espace qui pourra être gagné sur votre SSD grâce au travail de l’utilitaire. Il faudra alors payer pour voir les fichiers en double et créer les clones afin de gagner la place.

La liste de doublons identifiés par l’app, juste avant de les remplacer par des clones. Capture App Store.

John Siracusa a manifestement cherché à contenter tout le monde, avec de multiples options de paiement. Les amateurs de licences finales peuvent payer une seule fois 59,99 € et utiliser Hyperspace aussi souvent qu’ils le souhaitent, sans limite. Pour les autres, cela coûtera 9,99 € pour un mois ou 22,99 € pour un an, avec deux options : soit un achat in-app unique (il faudra repayer pour utiliser l’app au-delà du mois ou de l’année), soit un abonnement renouvelé tous les mois ou tous les ans.

Hyperspace demande macOS 15 et son interface n’est proposée qu’en anglais.

Ubiquiti généralise l’Ethernet 10G et le Wi-Fi 7 dans les produits UniFi destinés au plus grand nombre

Ubiquiti annonce ce soir pas moins de trois nouveaux produits, qui démocratisent l’Ethernet à 10G et le Wi-Fi 7 dans sa gamme destinée au grand public, même si ces appareils peuvent naturellement trouver place en entreprise. Le spécialiste américain des équipements de réseau vise toujours les professionnels et les particuliers qui cherchent une solution plus avancée que la box fournie par leur FAI et ces nouveaux modèles répondent plus particulièrement à ces derniers.

Les trois nouveaux produits qui viennent s’ajouter au catalogue d’Ubiquiti.

On commence avec le Dream Router 7 (318 €), un appareil qui combine toutes les fonctionnalités de l’écosystème UniFi. C’est un routeur capable de gérer une connexion à internet y compris avec la fibre la plus rapide, grâce à son port WAN en 10 gigabit au format SFP, ce qui sera parfait pour les abonnés Free (sinon, des adaptateurs existent). Côté connectique, Ubiquiti modernise le tout-en-un avec quatre ports Ethernet 2.5G, dont un dédié WAN (on peut ainsi connecter deux liens internet et prévoir un failover en cas de panne) et un qui peut fournir de l’énergie avec la norme PoE.

Le Dream Router intègre aussi une borne Wi-Fi 7 sur le dessus. Elle gère également la bande de fréquences des 6 GHz et Ubiquiti promet des débits qui pourront atteindre 5,7 Gbps dans ce cadre, avec six streams pour exploiter au mieux une connexion à internet avec fibre optique. C’est l’option parfaite si vous avez un petit logement comme un appartement et si cette borne Wi-Fi suffira à couvrir toute la surface. L’appareil offre par ailleurs toutes les fonctionnalités attendues de l’écosystème UniFi, dont Protect pour les caméras de sécurité de l’entreprise et le pare-feu complet jusqu’à 2,3 Gbps. La carte microSD de 64 Go fournie peut alors servir à stocker les images et la prise PoE peut alimenter une caméra.

L’Express 7 (228 €) reprend le même concept, avec également une borne Wi-Fi 7 et de l’Ethernet 10G en entrée. La différence, qui justifie le prix plus bas, est que l’appareil se concentre uniquement sur la partie réseau, oubliant tout le reste de l’écosystème UniFi. Il propose aussi nettement moins d’options avec ses deux ports Ethernet RJ45 : un WAN 10G et un LAN 2.5G devront suffire. Malgré tout, il embarque les mêmes composants et propose de ce fait toutes les fonctionnalités de la partie Network, y compris le pare-feu qui peut encaisser 2,3 Gbps de trafic.

L’avantage de l’écosystème UniFi, c’est la modularité. Si vous avez déjà des bornes Wi-Fi Ubiquiti ou si le routeur sera placé à un endroit où avoir du Wi-Fi n’a pas de sens, alors vous aurez plutôt intérêt à vous tourner vers le Cloud Gateway Fiber (323 €). Cet appareil coûte quasiment le même prix que le Dream Router 7 alors qu’il n’intègre pas de borne Wi-Fi, mais il est nettement plus puissant en contrepartie. La connectique est plus complète avec deux WAN 10G, un RJ45 et un SFP, et en plus un deuxième SFP 10G pour apporter une connexion ultra rapide à un switch. Quatre ports Ethernet 2.5G sont aussi de la partie, dont un en PoE, ce qui sera utile pour alimenter une borne Wi-Fi 7 et bénéficier des meilleurs débits qu’elle peut offrir.

Le routeur intègre aussi un matériel plus costaud, ce qui lui permet de maintenir toutes les fonctionnalités de son pare-feu jusqu’à 5 Gbps. Jusque-là, il fallait plus que doubler le budget et monter à la Dream Machine Pro Max (666 €) pour atteindre de tels débits. Du stockage est aussi intégré pour les caméras, mais cette fois sous la forme d’un emplacement M2 dédié à un SSD NVMe qui sera bien plus costaud. En somme, c’est l’équivalent des Dream Machine Pro dans un format plus compact et ce sera parfait si vous n’avez pas de baie de brassage ou pas le budget pour les gros routeurs d’Ubiquiti qui commencent à 432 € avec des capacités désormais en retrait.

Qualcomm s’engage sur 8 ans de suivi logiciel sur Android : Apple poussée dans ses retranchements ?

Après avoir été l’une des causes de la faible longévité logicielle des smartphones Android, Qualcomm veut inverser la tendance. Le concepteur de puces s’engage à fournir une prise en charge logicielle de sa plateforme Snapdragon 8 Elite pendant huit ans. Cela signifie que les fabricants qui exploitent ce système sur puce pourront proposer facilement des mises à jour majeures et des mises à jour de sécurité pendant toute cette durée.

Image Samsung/iGeneration

Qualcomm étant un acteur central de l’écosystème Android, son engagement est crucial. Le petit fabricant Fairphone était tombé sur un os quand il avait voulu prolonger la durée de vie logicielle de son Fairphone 2 il y a quelques années : Qualcomm avait arrêté le support du Snapdragon 801 dès 2018. Fairphone avait alors dû s’appuyer sur LineageOS, le principal fork d'Android, pour poursuivre ses mises à jour tant bien que mal.

En accompagnant sur le plan logiciel ses puces Snapdragon 8 Elite pendant huit ans, Qualcomm, qui a collaboré avec Google sur le sujet, devrait régler ce problème. Ses futurs plateformes Snapdragon 8 et Snapdragon 7 bénéficieront elles aussi de ce suivi longue durée. Avant cette annonce, quelques fabricants s’étaient déjà engagés à faire des efforts, en particulier Samsung et Google, qui promettent sept ans de mises à jour pour leurs smartphones.

Apple est historiquement le meilleur élève dans ce domaine, mais elle se fait rattraper. L’iPhone 6s est son modèle le mieux loti à ce jour avec six mises à jour majeures d’iOS et plus de huit ans de correctifs de sécurité. Mais d’autres s’en sortent un peu moins bien, comme l’iPhone X qui n’a eu que cinq mises à jour d’iOS.

Les engagements récents des acteurs de l’univers Android demandent encore à être vérifiés, surtout que dans le cas de Qualcomm, ce n’est qu’une partie du problème qui est résolu. Le créateur des Snapdragon va faciliter la tâche des fabricants, mais c’est à ces derniers que reviendra la responsabilité d’adapter et de distribuer les mises à jour du système et les correctifs de sécurité.

Même si Google et Samsung doivent faire leurs preuves, ils se démarquent d’Apple en annonçant clairement la couleur. Quand on achète un Pixel, on sait que l’on est parti pour sept ans de mises à jour. Quand on achète un iPhone, on sait que l’on est tranquille pendant un moment, mais on ne sait pas exactement combien de temps. Parce qu’une loi britannique l’y a obligé, Apple a indiqué en 2024 qu’elle s’engageait à fournir des mises à jour pendant au moins cinq ans. Mais cela peut être plus — on ne s'en plaindra pas — et les différents iPhone ne sont pas tous logés à la même enseigne. Apple devrait-elle fait preuve de plus de transparence ?

Parallels Desktop n’a pas correctement comblé la faille de sécurité révélée au printemps

Le chercheur en sécurité Mickey Jin a publié sur son blog deux méthodes pour exploiter une faille de sécurité dans Parallels Desktop, une faille que l’on pensait pourtant comblée depuis des mois. En effet, il s’agit de la même faille liée à l’installateur utilisé sur les Mac Intel qui permet d’obtenir un accès root dans macOS, un défaut révélé et normalement corrigé en mai 2024. Bien des mois plus tard, ce nouveau chercheur en sécurité dispose pourtant de deux méthodes pour l’exploiter, dont une qui fonctionne encore avec la dernière version de Parallels Desktop, comme il le prouve avec cette vidéo.

S’il publie cette faille « 0-day » (jamais connue jusque-là) sans attendre de mise à jour, c’est parce qu’il l’a découverte dès le 31 mai, le lendemain de la publication de la faille initiale. Il a immédiatement notifié Zero Day Initiative (ZDI), un organisme de Trend Micro qui récompense les chercheurs en sécurité pour les failles qu’ils dénichent. L’organisme a attendu six semaines avant de commencer à vérifier les découvertes de Mickey Jin et entre temps, Parallels Desktop avait reçu une nouvelle mise à jour qui comblait trop rapidement la faille.

Le chercheur a tout aussi rapidement trouvé une autre méthode pour contourner les protections mises en place par les créateurs de Parallels Desktop. Cette fois, il a alerté l’entreprise directement et reçu une confirmation que la faille allait être analysée et corrigée le 23 juillet 2024. Puis plus rien pendant sept mois, un silence complet et l’absence de correctifs qui ont fini par convaincre Mickey Jin de publier l’information sur son blog pour avertir les utilisateurs de l’app. Pour l’heure, Parallels Desktop n’a pas communiqué sur le sujet, mais on peut espérer que la publication de la faille les pousse à corriger la faille et cette fois, le faire plus sérieusement que la précédente.

Si le sujet vous intéresse, vous trouverez sur son blog tous les détails techniques et le procédé suivi par le chercheur en sécurité pour contourner les protections en place. Dans tous les cas, la source du problème est l’outil createinstallmedia qui est utilisé pour installer Parallels Desktop et qui est remplacé par une version malveillante qui obtient les privilèges root à l’insu de l’utilisateur. Cela ne concerne que les Mac Intel, ceux sous Apple Silicon exploitent un autre composant, et votre meilleure défense jusqu’à nouvel ordre est de n’installer que le paquet fourni directement par le développeur.

Photoshop retourne sur iPhone avec une nouvelle app plus ambitieuse

Après des déclinaisons qui ne sont pas restées dans les mémoires, Adobe relance Photoshop sur iPhone. Cette fois, il s’agit d’une application qui entend être à la hauteur de sa marque. L’éditeur a toutefois appris de ses erreurs et évite l’erreur de communication qui a gâché le lancement de Photoshop pour iPad en 2019 : on ne nous promet pas un « vrai » Photoshop sur iPhone, mais une version qui comprend les fonctionnalités essentielles dans une interface adaptée.

Photoshop sur iPhone. Image iGeneration.

De fait, ce n’est pas l’interface austère du Photoshop historique qui s’affiche sur l’écran de l’iPhone, mais une interface véritablement pensée pour les petits écrans et les créations sur le pouce. Les outils sont rassemblés dans une barre en bas de l’écran et l’application facilite autant que possible les opérations en suggérant des modifications populaires.

Lors d’une conférence de presse, Adobe a montré comment cette version de Photoshop pour iPhone pouvait servir à créer facilement une pochette pour une playlist Spotify. L’application se destine à ce genre de petites créations qui prend juste quelques minutes et qui ne demande pas une grande précision. Comme elle est compatible avec les autres versions de Photoshop, elle peut aussi servir à modifier un projet démarré sur Mac, mais elle ne se prête clairement pas aux gros travaux.

Image iGeneration

Ses fonctionnalités de base, comme les outils de sélection, les calques, les masques, les pinceaux et la correction localisée sont utilisables gratuitement. Mais il y a aussi des fonctionnalités payantes, parmi lesquelles des fonctions d’IA générative avec Firefly, des outils supplémentaires (Baguette magique, Supprimer, Tampon de duplication…) et des polices en plus.

C’est le moment où il faut plonger dans la jungle des abonnements d’Adobe. Si vous disposez d’un abonnement au Creative Cloud qui comprend Photoshop, vous avez accès à l’intégralité de Photoshop sur iPhone. Sinon, l’éditeur propose un nouvel abonnement qui comprend tout Photoshop sur iPhone ainsi que Photoshop sur le web à 7,99 $/mois ou 69,99 $ par an.

Preuve que son offre est compliquée, Adobe a retiré temporairement Photoshop Express de l'App Store sur certains marchés, dont la France, afin que les utilisateurs se dirigent en priorité vers Photoshop « tout court ». Si vous l'aviez téléchargée au prélable, vous pouvez continuer d'utiliser Photoshop Express. Adobe n'a pas annoncé son abandon pur et simple, en tout cas pour l'instant.

Image Adobe

Photoshop pour iPhone requiert iOS 17 au minimum. Si vous avez un smartphone Android, il va falloir patienter un petit peu. Adobe prévoit de lancer une version pour la plateforme de Google dans le courant de l’année, sans plus de précision.

Apple aurait trouvé comment éliminer le pli visible pour son futur iPhone pliant

D’après le site coréen ETNews, les travaux auraient bien avancé sur le futur iPhone pliant, que l’on attend courant 2026 si l’on en croit les rumeurs. Apple serait en train de finaliser la liste de composants qui entreront dans la composition de cet appareil que l’on peut plier librement. L’entreprise aurait aussi trouvé comment éliminer le pli caractéristique que l’on trouve au milieu de toutes les dalles pliantes mises sur le marché jusque-là. Si l’on en croit la rumeur, éliminer toute rainure au milieu de l’appareil aurait été une priorité absolue par Apple, qui compterait notamment sur ce point pour se distinguer.

Le Find N5 d’Oppo, l’un des smartphones pliants les plus impressionnants à l’heure actuelle. Celui d’Apple utiliserait toutefois des ratios différents, d’après les rumeurs. Capture vidéo MKBHD.

Un sous-traitant cité anonymement par ETNews indique ainsi qu’Apple aurait décidé de tout faire pour éliminer le pli, sans se soucier de la dépense. Pour y parvenir, l’entreprise aurait travaillé avec toutes les entreprises impliquées pour développer un tout nouveau matériau destiné à recouvrir l’écran. Samsung Displays devrait fournir la dalle OLED conçue exclusivement pour cet iPhone pliant et Corning, créateur du Gorilla Glass, aurait été mis à contribution pour parvenir à plier l’écran sans laisser de marque au milieu. Enfin, Amphenol — à qui l’on doit les charnières de Mac portables — devrait fournir la charnière, composant essentiel d’un tel produit, avec là encore une mise au point spécifique pour répondre aux exigences de la Pomme.

Si la liste de sous-traitants est sur le point d’être finalisée comme l’annonce le site, cela signifie que le développement de l’appareil est lui aussi (quasiment) terminé. Tout ceci s’annonce prometteur pour une sortie à l’automne 2026, ce qui est aussi ce que Mark Gurman envisage dans sa dernière newsletter.

Profitez d’Incogni à prix réduit : l'abonnement annuel à - 55 % avec ce code promo

Nos informations personnelles circulent partout sur Internet, souvent à notre insu. Les courtiers en données les collectent, les revendent et nous exposent à du spam incessant, des appels publicitaires et même des risques d’usurpation d’identité...

Mais il existe une solution efficace pour reprendre le contrôle : Incogni.

Actuellement, le service propose une remise exceptionnelle de 55 % grâce au code SWITCHON. Cela ramène l’abonnement annuel à seulement 89,84 € TTC au lieu du tarif habituel. Une opportunité idéale pour protéger vos données sans casser votre budget.

Comment fonctionne Incogni ?

Développé par l’équipe de Surfshark, Incogni s’occupe de tout à votre place. Après votre inscription, le service identifie les courtiers qui détiennent vos informations et envoie automatiquement des demandes de suppression en votre nom, le tout en conformité avec les réglementations comme le RGPD et le CCPA.

La plateforme suit ensuite l’évolution des demandes et vous informe des suppressions réalisées. Vous n’avez rien à faire, Incogni travaille en arrière-plan pour vous garantir un meilleur contrôle sur votre vie privée.

Pourquoi choisir Incogni ?

Incogni se distingue par son efficacité : il contacte un vaste réseau de courtiers en données et s’assure que vos informations sont supprimées en toute légalité. Le processus est totalement automatisé, vous évitant ainsi des démarches longues et fastidieuses. Vous bénéficiez d’une tranquillité d’esprit, car Incogni vous tient informé du suivi des suppressions et veille à ce que vos données disparaissent réellement des bases de données concernées.

Contrairement à une démarche manuelle qui peut s’avérer longue et complexe, Incogni agit de façon continue et proactive. La suppression des données ne se fait pas en un jour : les courtiers en données en collectent sans cesse de nouvelles. Grâce à Incogni, vous avez un partenaire qui veille sur vous et renouvelle ses actions régulièrement pour maintenir votre anonymat numérique.

À qui s’adresse Incogni ?

Tout le monde peut être concerné par la collecte de données, mais certains profils sont particulièrement exposés.

Les personnes recevant de nombreux spams et appels publicitaires, déjà : si vous êtes harcelé par des offres commerciales douteuses, il y a de fortes chances que vos coordonnées aient été revendues à plusieurs reprises.

Les internautes soucieux de leur vie privée aussi. Du moins, si vous ne voulez pas que vos informations personnelles soient utilisées à des fins de ciblage ou de profilage.

Enfin, les professionnels et influenceurs : une trop grande exposition publique peut entraîner la diffusion de données sensibles pouvant nuire à votre réputation.

Comment en profiter ?

Pour bénéficier de cette offre, rien de plus simple. Rendez-vous sur le site officiel d’Incogni, inscrivez-vous en quelques clics (jusqu'à 3 e-mails protégés), entrez le code SWITCHON lors de votre abonnement et profitez de votre protection à 89,84 € pour un an. Tout est automatisé ensuite, vous n'avez rien à faire.

Ne laissez plus vos informations personnelles entre les mains des courtiers. Cette promotion est limitée dans le temps, alors foncez !

App Store : Phil Schiller admet avoir eu des doutes sur la commission de 27 % sur les achats externes

Dans l’interminable procès qui l’oppose à Epic, Phil Schiller a reconnu une nouvelle pratique problématique de la part d’Apple. Alors que le créateur de Fortnite s’oppose depuis longtemps à la commission de 30 % prélevée par Apple sur les achats intégrés sur iOS, la Pomme autorise depuis l’année dernière aux États-Unis des achats externes… sur lesquels elle prend toujours une commission, en l’occurrence de 27 %.

Appelé à la barre le 24 février, Phil Schiller a admis qu’il avait eu de sérieux doutes sur le bien-fondé de cette nouvelle commission, rapporte AP. Il a affirmé qu’il s’était même opposé à cette mesure au départ et qu’il était inquiet de voir l’App Store devenir « une organisation qui doit collecter de l’argent auprès des développeurs » — ce qui est déjà le cas, pourtant.

Le message affiché par Apple avant d'être conduit sur le site web du développeur pour réaliser l'achat externe.

Finalement la commission a bien été mise en place, et comme c’est toujours le vétéran qui a le dernier mot sur tout ce qui concerne l’App Store, la responsabilité lui revient.

Alors que la Cour suprême des États-Unis a refusé de se prononcer sur l’affaire entre Epic et Apple, la juge Yvonne Gonzalez Rogers a ordonné à cette dernière d’assouplir les méthodes de paiement dans l’écosystème iOS. C’est toujours dans ce contexte que Phil Schiller avait reconnu l’année dernière que les modes de paiement alternatifs n’étaient pas beaucoup utilisés. On se demande bien pourquoi quand on voit que la commission de 27 % sur les achats externes est quasiment identique à celle sur les achats qui passent par Apple.

App Store : Phil Schiller admet que les modes de paiement alternatifs ne sont pas assez utilisés

App Store : Phil Schiller admet que les modes de paiement alternatifs ne sont pas assez utilisés

La juge pourrait forcer la Pomme à procéder à des changements plus significatifs concernant les paiements sur l’App Store. L'entreprise est aussi dans le collimateur de la Commission européenne à ce sujet.

Anthropic lance un Claude 3.7 qui raisonne, Perplexity prépare un navigateur

Il n’y a pas que ChatGPT dans la vie. Loin de là, même. Deux rivaux d’OpenAI viennent de faire coup sur coup deux annonces intéressantes. Anthropic a mis à disposition Claude 3.7 Sonnet, un nouveau modèle de langage « hybride » qui est capable de « raisonner » pour mieux répondre aux questions complexes.

Depuis quelques mois, les modèles à raisonnement se multiplient : OpenAI o1 et o3, DeepSeek-R1, Gemini 2.0 Flash Thinking… La différence entre Claude 3.7 et ces modèles, c’est qu’il ne s’agit pas d’un modèle à part entière qu’il faut sélectionner spécifiquement. La fonction de raisonnement avancée est intégrée dans le modèle standard d’Anthropic et ainsi plus accessible.

Dans le cadre blanc, le raisonnement étape par étape de Claude 3.7. En dessous, sa réponse finale. Image Ars Technica.

Comme o1 ou DeepSeek-R1, Claude 3.7 montre ses « réflexions » étape par étape qui le conduisent à répondre de telle ou telle manière à la question complexe qui a été posée. S’il est intégré dans le modèle, ce raisonnement avancé n’est pas automatique pour autant, c’est à l’utilisateur de le sélectionner avant d’envoyer sa requête. De plus, il est réservé aux abonnés Pro à 18 €/mois HT. OpenAI prévoit de prendre une voie similaire en fusionnant ses modèles classiques et ses modèles à raisonnement avec GPT-5.

Raisonnement avancé mis à part, Claude 3.7 est présenté comme plus précis que la version 3.5 qui prévalait jusque-là. Anthropic a par ailleurs lancé en bêta Claude Code, un « agent » capable d’assister les développeurs dans diverses tâches de programmation (exploration de code, exécution de tests, commits…).

Dans le même temps, Perplexity, le service qui mêle un modèle de langage à un moteur de recherche, a annoncé un gros projet : la création d’un navigateur web. Nommé Comet, il est décrit comme « un navigateur pensé pour la recherche assistée ».

Comet: A Browser for Agentic Search by Perplexity

Coming soon. pic.twitter.com/SwVSwudgtN

— Perplexity (@perplexity_ai) February 24, 2025

L’application est censée sortir « prochainement », mais on ne sait rien de ses fonctionnalités, de son interface ou encore de son moteur à l’heure actuelle. OpenAI envisagerait également de créer son propre navigateur web.

Plein de MacBook Pro 16" M3 Pro/Max en promo à des prix attractifs

Plusieurs MacBook Pro 16" M3 Pro et M3 Max sont en ce moment en promotion chez Boulanger. Pour chaque machine, la remise s’élève à plus de 600 euros par rapport au tarif de lancement ainsi qu’à l’équivalent de la génération M4. Par exemple, le MacBook Pro 16" M3 Pro de base (18 Go de RAM, 512 Go de stockage) est vendu 2 229 €, soit 770 € de moins qu’au départ et 670 € de moins que le M4 Pro.

MacBook Pro 16" M3 Max. Image MacGeneration.

Voici toutes les configurations de MacBook Pro 16" concernées :

  • M3 Pro 12 coeurs, 18 Go de RAM, 512 Go de stockage, argent : 2 229 €
  • M3 Pro 12 coeurs, 18 / 512 Go, noir : 2 229 €
  • M3 Pro 12 coeurs, 36 / 512 Go, argent : 2 599 €
  • M3 Pro 12 coeurs, 36 / 512 Go, noir : 2 599 €
  • M3 Max 14 coeurs, 36 Go / 1 To, argent : 3 199 €
  • M3 Max 14 coeurs, 36 Go / 1 To, noir : 3 199 €
  • M3 Max 16 coeurs, 48 Go / 1 To, argent : 3 699 €
  • M3 Max 16 coeurs, 48 Go / 1 To, noir : 3 499 €

Le MacBook Pro 16" M3 Pro/Max est un grand ordinateur portable à la fois très plaisant et très puissant. La génération M4 Pro/Max sortie en fin d’année dernière a apporté un écran mat en option, des ports Thunderbolt 5, une webcam plus avancée et des progrès au niveau du système sur puce, mais l’écart de prix avec les promos peut faire oublier ces avantages.

Test des MacBook Pro M3 Pro et M3 Max : des champions hors norme

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Promo : un MacBook Pro 14" M3 Max à 2 799 € (- 30%)

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iPhone 16 : Apple et l’Indonésie auraient trouvé un accord

Apple et l’Indonésie auraient enfin trouvé un accord, mettant un terme à un conflit ouvert depuis le mois d’octobre dernier et permettant le retour à la vente dans le pays des iPhone 16. Rien n’est encore officiel, c’est Bloomberg qui évoque cette signature en citant des sources dans la confidence. Le ministère de l’Industrie indonésien pourrait signer un accord dès cette semaine, levant par la même occasion l’interdiction de la vente des derniers iPhone.

Image iGeneration.

Cet accord répond à une série de promesses d’Apple, qui avait déjà proposé en décembre d’investir un milliard de dollars dans le pays. Cela n’a manifestement pas été suffisant et Bloomberg indique que l’entreprise a aussi accepté d’ouvrir un centre de recherches en Indonésie ainsi que d’investir dans l’éducation des étudiants en développement. Il avait été question à un moment de produire des iPhone sur place, mais ça ne serait finalement pas au programme. Le milliard investi dans le pays devrait bien servir en revanche à produire des AirTags, comme prévu.

Si l’accord est bel et bien signé, ce sera une belle victoire politique pour la stratégie de Prabowo Subianto, président de l’Indonésie également depuis octobre. Apple n’avait jusque-là pas réalisé de gros investissements dans le pays et l’entreprise a cédé face à l’interdiction d’y vendre les iPhone 16. Comme le rappelle Bloomberg, le marché indonésien n’est pas négligeable avec ses 278 millions d’habitants et le smartphone pommé n’est même pas dans le top 5 des ventes. Tim Cook espère sûrement changer cela et n’hésite pas à promettre des sommes importantes pour y parvenir.

Dans une réalité parallèle, le Sigma BF est un appareil photo conçu par Apple

Sigma a présenté un nouvel appareil photo et le BF, c’est son nom1, aurait pu sortir des couloirs de Cupertino dans une autre réalité. Le fabricant japonais a repris la méthode de fabrication de bon nombre de produits pommés et se vante ainsi d’avoir créé le premier appareil photo « unibody » : le BF est conçu à partir d’un gros bloc d’aluminium, patiemment taillé et modelé pour aboutir à la forme finale qui reste ainsi d’un seul tenant. Même la vidéo de présentation sur fond blanc évoque celles produites par Apple il y a quelques années et il ne manquerait plus que la voix de Jony Ive pour qu’on se croie de retour à la fin des années 2000.

La démarche de Sigma évoque aussi celle d’Apple par bien des aspects. Le BF est un appareil photo assez radical par ses choix techniques et son ergonomie simplifiée. Le constructeur a décidé d’oublier bon nombre de caractéristiques que l’on pouvait tenir comme acquises : très peu de boutons, un seul connecteur, pas de viseur, stockage interne… c’est un appareil photo repensé et simplifié que propose l’entreprise. L’ergonomie a été revue autour d’une poignée de contrôles seulement : outre le bouton déclencheur maintenu sur le dessus, il y a trois boutons au dos et une molette qui évoque vaguement celle de l’iPod. L’écran principal est tactile, même si on peut tout faire en utilisant ces contrôles dédiés, tandis qu’un deuxième petit écran affiche l’option actuellement sélectionnée.

Pas de carte mémoire dans le BF, Sigma a opté pour 230 Go de stockage interne. De quoi stocker plus de 14 000 images en JPEG, 4 300 RAW ou encore 150 minutes de vidéo dans la meilleure qualité proposée, c’est-à-dire du 6K à 30 images par seconde. Une unique prise USB-C à la norme 3.2 servira autant à décharger cet espace de stockage (pas de Wi-Fi au programme, bizarrement) qu’à charger la batterie… qui reste amovible, c’est l’une des rares idées conservées sur ce tout nouveau design. Une batterie doit permettre de prendre environ 260 photos ou une heure de vidéo, alors autant dire qu’en avoir plusieurs ne sera pas inutile à l’usage.

Au cœur du BF, on retrouve un capteur full-frame de 24,6 mégapixels. La face avant est largement occupée par la monture de type L qui accueille des objectifs, sachant que Sigma vendra l’appareil nu et que le fabricant japonais est surtout connu pour ses objectifs. Neuf modèles spécialement conçus pour le BF sont commercialisés, en noir et argent comme l’appareil photo lui-même. Comme c’est une monture standard, on pourra naturellement utiliser des objectifs d’une autre marque en fonction de ses besoins et de son budget, c’est tout l’intérêt d’un tel appareil. Côté photo, le fabricant a aussi prévu 13 styles photographiques modes de couleur, pour donner un style particulier aux images en un clic.

Le Sigma BF sera commercialisé dans la teinte naturelle de l’aluminium ou en noir. Image Sigma.

Sigma vendra le BF à partir du mois d’avril à 2 000 € nu, en noir ou argent. On devrait le retrouver en France via le revendeur officiel du constructeur.


  1. Qui signifie apparemment « Beautiful Foolishness », que l’on pourrait traduire par splendide absurdité, une bonne manière de ne pas se prendre trop au sérieux.  ↩︎

OQEE améliore son lecteur vidéo sur Apple TV

OQEE, le service de télévision de Free, s’améliore sur Apple TV. Une nouvelle version de l’application comprend un tout nouveau lecteur vidéo censé simplifier l’accès aux fonctionnalités. D’après les premiers retours des utilisateurs, ce nouveau player est effectivement bien meilleur que l’ancien.

Le player de votre Apple TV se fait une beauté

Profitez d'un contrôle du direct et d'un accès aux fonctionnalités simplifiés pic.twitter.com/I9zg6JwXhL

— OQEE by Free (@OQEEbyFree) February 24, 2025

L’accès à OQEE est inclus dans toutes les offres Freebox ainsi que dans le forfait Free Mobile 5G à 19,99 €/mois et dans la Série Free autour de 10 €/mois. La bonne tenue de l’application tvOS est particulièrement importante, car l’opérateur propose toujours l’Apple TV 4K comme décodeur (à 2,99 €/mois pendant 48 mois) avec la Freebox Pop. L’Apple TV livrée par Free a d’ailleurs une télécommande spéciale, plus classique dans la forme que la Siri Remote d’Apple.

Quelle télécommande utilisez-vous avec votre Apple TV ?

Quelle télécommande utilisez-vous avec votre Apple TV ?

Le lancement du MacBook Air M4 semble se rapprocher : des benchmarks émergent

Un indice de plus pointe vers l’arrivée très prochaine du MacBook Air M4. Non seulement Mark Gurman a récemment répété que la commercialisation était prévue pour le mois de mars, mais en plus une poignée de benchmarks crédibles ont fait surface.

MacBook Air M3 13" et 15". Image MacGeneration.

Ces mesures effectuées sur Geekbench concernent un « Mac16,12 », l’identifiant du futur MacBook Air 13" à puce M4. La machine testée est équipée d’un CPU à 10 cœurs et de 24 Go de mémoire vive. Sur le test GPU de Geekbench 6, elle réalise un score de 55 000 points environ, ce qui est similaire à la puce M4 avec 10 cœurs GPU du dernier iMac et des derniers iPad Pro.

Cette configuration ne sera sans doute pas celle de base. D’une part, on s’attend à ce que le MacBook Air M4 n’ait « que » 16 Go de RAM par défaut, comme le MacBook Pro M4. D’autre part, une version de la puce M4 avec 8 cœurs GPU est intégrée dans l’iMac d’entrée de gamme, et c’est peut-être celle-ci que l’on retrouvera dans le futur ultraportable.

À part cette nouvelle puce, la nouvelle génération de MacBook Air aura sans doute une webcam compatible avec les fonctions Cadre centré et Desk View, à l’instar des autres Mac M4.

Microsoft a testé une version gratuite de Microsoft 365, avec de la pub et des fonctions en moins

Microsoft envisage de proposer une option supplémentaire pour utiliser sa suite bureautique Microsoft 365 (qui s’appelait jusque-là Office 365). Ceux qui ne souhaitent pas payer l’abonnement normalement associé à cette offre pouvaient déjà utiliser les versions web gratuitement. Comme l’a repéré le site Beebom, la firme de Redmond a aussi testé une autre option : pour certains utilisateurs, il était possible de télécharger l’app pour les ordinateurs depuis le site officiel et au lancement, de choisir de ne pas se connecter avec un compte pour valider l’abonnement. Le cas échant, ces utilisateurs bénéficiaient des apps de la suite bureautique gratuitement, mais avec des limites et de la publicité.

Microsoft Word en version gratuite, avec une publicité difficile à rater sur le côté. Image Beebom.

C’est écrit au passé, car Microsoft a signalé à PC World qu’il s’agissait d’un « test limité » qui a été effectué auprès de quelques utilisateurs. L’entreprise ajoute qu’il n’y a pour l’heure aucun plan pour généraliser cette offre gratuite, même si cela pourrait évidemment changer si les tests sont jugés concluants. Quoi qu’il en soit, il semble bien que l’essai soit désormais terminé et il ne concernait que la version pour Windows, l’app macOS n’a même pas bénéficié de la phase de test.

Cette version gratuite se distingue tout d’abord par la présence de publicités, dont une affichée en permanence sur le côté droit de l’interface. Sur les captures d’écran partagées par Beebom, il s’agit à chaque fois de publicités Microsoft, ce qui est logique dans le cadre d’un test à petite échelle. On imagine que si l’idée était concrétisée et que l’on avait un Microsoft 365 gratuit pour les ordinateurs, cet encart publicitaire serait largement ouvert pour afficher du contenu d’autres entreprises. C’est déjà bien visible, mais le site précise qu’une publicité vidéo de 15 secondes est jouée toutes les quelques heures, sans le son fort heureusement.

L’autre limite concerne les fonctionnalités présentes dans cette déclinaison gratuite. La plus grosse concerne peut-être l’enregistrement des fichiers, qui ne peut plus se faire en local : à la place, tous les documents sont forcément sauvegardés dans OneDrive, le stockage dans le cloud de Microsoft. Plusieurs fonctions sont aussi grisées, indiquant qu’elles ne sont pas disponibles sans payer. La liste exhaustive a été collectée par Beebom et on note des absences dans de nombreux domaines, même si l’essentiel est maintenu. Dans Word, par exemple, il manque tous les outils de design et de dessin avec quelques fonctionnalités plus basiques, comme l’espacement interligne, qui ne sont pas présentes. Excel perd toutes les fonctions pour faire pivoter des tableaux et, plus étrangement, la possibilité de modifier un thème et de changer les polices et couleurs des tableaux. Dans PowerPoint, tous les outils d’animation disparaissent notamment.

La fenêtre d’enregistrement de documents dans la version gratuite est limitée à OneDrive. Image Beebom.

Selon les besoins, ces fonctions manquantes pourraient être rédhibitoires ou alors indolores. Une chose est sûre, il ne s’agirait pas de financer les versions complètes avec de la publicité, Microsoft a testé une voie intermédiaire où le paiement resterait la seule option pour une expérience complète. Reste à savoir si l’expérimentation sera abandonnée sans suite ou si on aura un jour la possibilité d’utiliser Microsoft 365 sur son Mac ou PC sans payer.

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