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Google lève le voile sur la nouvelle interface « Material Three Expressive » d’Android 16

Google a profité de la pré-Google I/O dédiée à Android pour dévoiler la nouvelle interface qui fera son arrivée dans Android 16 ainsi que dans Wear OS 6. Trois ans après la précédente évolution nommée Android You et associée à Android 12, le géant de la recherche a imaginé « Material 3 Expressive », un drôle de nom pour ce qui est en gros la troisième version de Material, un système cohérent introduit en 2014 avec Android 5. La grande idée cette année, c’est de rendre ce système autrefois assez rigide encore plus souple pour l’adapter aux envies de chacun, c’est le côté expressif de son nom à rallonge.

Image Google.

La personnalisation était déjà au cœur de Material You, mais Google a voulu aller encore plus loin avec cette itération. Android 16 misera aussi lourdement sur les animations, avec l’idée de gagner en fluidité pendant son utilisation. On retrouve des idées que l’on connaît bien dans l’univers pommé, comme des notifications qui remontent gentiment dans la liste quand on supprime un élément. L’affichage du centre de notifications, fusionné comme toujours avec l’équivalent du centre de contrôles, se fera aussi avec davantage d’animations et Material Three Expressive utilisera plus de flou pour renforcer l’effet de profondeur, rappelant là aussi iOS.

Citons encore une utilisation renforcée des moteurs haptiques intégrés aux smartphones, l’utilisateur aura droit à des petites vibrations discrètes comme sur… vous avez compris. L’interface d’Android 16 restera toutefois bien distincte de celle d’iOS, du moins l’actuelle car on ne sait pas ce qu’Apple nous réserve pour iOS 19. Parmi les changements évoqués par Google, notons l’usage de polices plus percutantes et la possibilité pour les utilisateurs de retrouver leurs personnalisations dans d’autres endroits encore. Il est en effet possible de choisir un thème personnel, composé notamment d’une couleur dominante qui infusait déjà les apps et qui devrait se retrouver encore plus à travers les interfaces d’Android 16.

Cette nouvelle interface n’est pas réservée aux smartphones et tablettes, les montres connectées en bénéficieront aussi à travers Wear OS 6. Material Three Expressive a été optimisé pour un affichage rond, mais reprend sinon les grandes idées de la version principale, avec davantage d’animations et un effet de profondeur renforcé. Les thèmes arriveront aussi pour la première fois au poignet avec cette version et ils devraient colorer de nombreux éléments d’interface. Toutes les listes, dont celle de de notifications, ont aussi été ajustée pour mieux s’adapter à un écran rond et les animations donnent une impression de profondeur, façon Rolodex.

Au-delà du style, Android 16 comme Wear OS 6 recevront quelques nouveautés fonctionnelles. Côté smartphone, cette version signe l’arrivée des activités en direct, une bonne idée reprise d’iOS, comme l’avait révélé la première bêta sortie en début d’année. Faute de Dynamic Island pour les accueillir, Google a imaginé une pastille qui prendra place en haut à gauche de l’écran, c’est plus universel. Seules trois catégories d’apps pourront toutefois les exploiter au départ : livraisons de commandes, navigation GPS et services de VTC. Du côté des montres, on note la promesse d’une augmentée jusqu’à 10 % grâce à des optimisations sous le capot.

Tous les détails sur la nouvelle interface et surtout sur ce que les développeurs pourront faire pour l’exploiter sont disponibles à cette adresse. Les Pixel de Google seront les premiers smartphones à recevoir la mise à jour avant la fin de l’année (probablement cet automne), pour le reste, il faudra attendre que les constructeurs l’adoptent à leur tour.

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Apple fait un premier pas dans le contrôle cérébral de ses appareils

Après avoir permis de piloter de l’iPhone uniquement avec le regard, Apple s’apprête à aller encore plus loin en offrant un contrôle sans le moindre mouvement physique. iOS 19, iPadOS 19 et visionOS 3 pourront être contrôlés par le biais de signaux neuronaux captés par une nouvelle génération d’implants cérébraux. De quoi permettre à des personnes lourdement handicapées d’utiliser un iPhone, un iPad ou un Vision Pro.

La firme de Cupertino collabore sur le sujet avec Synchron, une start-up américaine spécialisée dans les puces cérébrales. Son dispositif est semblable à un stent (un ressort inséré à l’intérieur d’un vaisseau sanguin) implanté dans une veine située au-dessus du cortex moteur, la zone du cerveau qui contrôle les mouvements du corps. Nommé Stentrode, ce système est équipé d’électrodes qui lisent les signaux cérébraux et les traduisent en icônes à sélectionner sur un écran.

Atteint de la maladie de Charcot qui paralyse ses muscles et l’empêche de quitter Pittsburgh aux États-Unis, Mark Jackson a néanmoins pu s’évader virtuellement dans les Alpes par l’intermédiaire du Vision Pro et de la technologie de Synchron. Apple a adapté sa fonction Contrôle de sélection, qui met en surbrillance des éléments à l’écran afin de les activer avec un accessoire adaptatif, pour qu’elle fonctionne avec l’implant cérébral.

Mark Jackson, qui expérimente cette nouveauté en avant-première, a fait savoir au Wall Street Journal que cette technologie était encore embryonnaire. Impossible de l’utiliser pour imiter le déplacement d’un curseur de souris ou des interactions tactiles, ce qui rend la navigation beaucoup plus lente qu’en utilisation normale. Mais le patron de Synchron, qui a déjà implanté son dispositif chez 10 personnes, promet des interactions plus rapides prochainement grâce à des avancées spécifiques dans iOS.

Mark Jackson contrôlant un Vision Pro avec son cerveau. Image Synchron.

La concurrence a d’ores et déjà prouvé qu’il était possible de faire mieux. Le premier utilisateur de l’implant Neuralink a montré (sur un appareil non Apple) qu’il pouvait bouger le curseur aussi rapidement qu’une personne ayant en main une souris, sinon plus. Cela s’explique par des différences techniques importantes entre les deux dispositifs. Doté de 1 000 électrodes contre 16 pour le Strentrode, l’implant N1 de Neuralink capte beaucoup plus de données cérébrales. De plus, ses électrodes sont implantées à l’intérieur du cerveau, et non au-dessus. Apple ouvrant la porte à toutes les interfaces neuronales directes, le dispositif de Neuralink pourrait fonctionner un jour avec iOS.

Les nouveautés d’accessibilité d’iOS 19 : des étiquettes sur l’App Store, un mode lecteur spécial et bien d’autres avancées

Les nouveautés d’accessibilité d’iOS 19 : des étiquettes sur l’App Store, un mode lecteur spécial et bien d’autres avancées

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Apple Music diffuse des ondes de « thérapie sonore »

Concentration, détente et sommeil sont les trois mamelles d'une nouvelle collection de playlists Apple Music réunies sous la bannière de la thérapie sonore.

Image iGeneration.

Les morceaux sont fournis par Universal Music Group (UMG) et triturés par sa filiale Sollos, formée pour l'occasion de ce partenariat avec Apple. Sollos plonge les morceaux dans des bains d'« ondes sonores, rythmes et bruits colorés » pour entourer l'utilisateur d'une ambiance propice à la concentration, au sommeil ou à la détente, explique Apple Music :

Avec l'aide de scientifiques cognitifs, de producteurs de musique et d'artistes, les morceaux sont répartis en trois catégories, concentration, détente et sommeil, chacun étant réadapté avec des compléments sonores spécifiques : des ondes gamma pour aider à se mettre dans la zone, des ondes thêta pour se détendre, et des ondes delta pour un meilleur sommeil.

En plus, retrouvez du bruit blanc (une sorte de souffle regroupant toutes les fréquences sonores) pour se concentrer, ou du bruit rose (une variante plus douce et plus grave, semblable à la pluie ou au vent) pour s'endormir. Imaginez-vous en train de vous endormir sur une version onirique de « Double Rainbow » de Katy Perry, ou de venir à bout de votre liste de tâches grâce à Imagine Dragons.

C'est aussi, et peut-être surtout, une nouvelle occasion de diffuser le catalogue d'artistes d'UMG dans le cadre très en vogue du bien-être, comme le dit assez clairement le communiqué en parlant « d'opportunités commerciales ». En résumé, UMG place ses poulains et Apple joue la carte de la santé comme elle le fait pour nombre de ses produits. Cette collection vient en complément à la radio Chill d'Apple Music qui diffuse non stop de la musique à des visées tout aussi relaxantes.

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iOS 19 : les sous-titres en direct seront disponibles en français

Une fonctionnalité d’accessibilité disponible sur iPhone depuis plusieurs années sera finalement adaptée à d’autres langues que l’anglais dans iOS 19. Apple a annoncé que les sous-titres en direct fonctionneront en français (France, Canada), en japonais, en allemand, en espagnol, en coréen, en chinois et dans des pays anglophones supplémentaires.

Transcription en direct d’un podcast en anglais. Image iGeneration.

Quand les sous-titres en direct sont activés, l’iPhone transcrit en temps réel le contenu audio d’iOS ou même du contenu externe grâce à son micro. Les sous-titres sont alors affichés dans une fenêtre flottante repositionnable. Par défaut, ils apparaissent au-dessus de toutes les apps, mais il est possible de limiter leur affichage à certaines uniquement.

Réglages des sous-titres en direct (Live Captions) dans iOS 18. Image iGeneration

Si cette fonctionnalité d’accessibilité se destine en premier lieu aux personnes sourdes ou malentendantes, elle peut aussi se révéler précieuse pour tous dans les situations où le bruit ambiant gêne l’écoute d’une conversation ou d’un contenu audio.

Les nouveautés d’accessibilité d’iOS 19 : des étiquettes sur l’App Store, un mode lecteur spécial et bien d’autres avancées

Les nouveautés d’accessibilité d’iOS 19 : des étiquettes sur l’App Store, un mode lecteur spécial et bien d’autres avancées

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Paiements : Wero appelle à une grande alliance entre les banques européennes

Le consortium à l’origine de Wero appelle de ses vœux une grande union des banques européennes autour des services paiements. Wero, qui a pris le relai de Paylib en France, a déjà une dimension européenne, puisqu’il fonctionne aussi en Allemagne et en Belgique. Mais une autre alliance s’est formée dans les pays du sud.

Wero au sein de l’application du Crédit Agricole. Image iGeneration.

Bizum (un service de paiement espagnol), SIBS (une société portugaise de services de paiement) et Bancomat (l'équivalent italien de CB) se sont rassemblées pour proposer une solution de paiement commune en Espagne, en Italie et au Portugal. Quand l’Europe de l’Ouest a son European Payments Initiative (Wero), l’Europe du Sud a l’European Payments Alliance (EuroPA).

Pour mieux affronter les réseaux de paiement américains Visa et Mastercard, mais aussi pour contrer le projet d’euro numérique de la Banque centrale européenne, les banques françaises, allemandes et belges veulent établir des passerelles avec les autres solutions de paiement européennes.

L’idée principale serait de mettre en place une interopérabilité entre les différents services, rapporte Les Échos. Chaque partie de l’Europe pourrait conserver son propre service, mais il deviendrait possible de faire un virement depuis Wero vers le futur système espano-italo-portugais, et inversement. Même chose pour les paiements en boutique. Car si pour l’instant Wero se limite aux transferts d’argent entre particuliers, les banques veulent élargir ses fonctionnalités et s’inviter chez les commerçants, avec Apple Pay dans le viseur à long terme.

« Je te fais un Wero ? » : c

« Je te fais un Wero ? » : c'est ce que les banques françaises espèrent pour remplacer PayLib

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Siri : une action collective contre Apple s'organise en France pour les écoutes de 2019

L'affaire des écoutes abusives de Siri en 2019 rebondit en France avec l'annonce d'une action collective visant à rassembler des utilisateurs de produits Apple.

En 2019, Thomas Le Bonniec, un Français travaillant pour un sous-traitant d'Apple chargé d’analyser des enregistrements de Siri pour améliorer la capacité de compréhension de l'assistant, s'était alarmé du contenu de certains échantillons collectés. Ils pouvaient contenir des informations personnelles, avoir été enregistrés alors même que l'assistant n'avait pas été explicitement sollicité et, selon la nature de la conversation qui avait lieu au moment de la captation, il pouvait être possible de retrouver l'utilisateur.

« Votre iPhone en sait beaucoup sur vous. Mais pas nous », assure Apple sur un panneau géant à New York en 2019.

Quelques semaines plus tard, Apple avait annoncé une série de mesures pour revoir ce programme qui faisait tache chez une société qui articulait déjà une grande part de son discours marketing sur la protection des données de ses utilisateurs et son refus d'y toucher.

Parmi les changements décidés, il y avait eu le rapatriement de ces analyses en interne plutôt que de les confier à une société tierce, comme Apple et d'autres le faisaient. La participation des utilisateurs était aussi soumise à leur bon vouloir, ce qui n'était pas le cas au départ. De nouvelles options avaient été ajoutées à partir de macOS 10.15.1 et d'iOS 13.2.

Après iOS 13.2, au tour de macOS 10.15.1 de gérer le programme d

Après iOS 13.2, au tour de macOS 10.15.1 de gérer le programme d'écoute de Siri

Les choses n'en sont toutefois pas restées là. En janvier, Apple a payé 93 millions de dollars après une action collective intentée aux États-Unis. Divisée par le nombre de plaignants, l'indemnisation individuelle n'a dû atteindre qu'une vingtaine de dollars environ.

En France, changement de braquet. Le cabinet Phaos des avocates Eva Naudon et Olivia Roche, spécialisées en droit de la propriété intellectuelle et du numérique, entend organiser une procédure similaire. Si ce n'est qu'elle ne cherchent pas à obtenir d'Apple quelques euros symboliques, mais le remboursement des appareils utilisés à l'époque rapporte Le Parisien.

Ce serait une première et un joli coup, on n'a jamais vu de négociations avec Apple dans le cadre d'une action collective déboucher sur un tel accord financier à un niveau individuel. Le risque étant que l'action porte ses fruits, mais avec un résultat très inférieur. Le duo est accompagné par un autre avocat, Julien Bayou, ancien député, qui entend jouer sur le préjudice moral, recevable auprès de la Cour de justice européenne, pour les personnes qui ont été victimes de ces captations.

En arguant que l'existence de ces interceptions n'était pas signifiée aux clients et se faisait dans leur dos (Apple a parlé ensuite de 0,2 % des requêtes faites à Siri, mais elle n'a pas quantifié ce volume alors que ses appareils sont vendus par millions). Selon la profession de l'utilisateur, les avocates espèrent également moduler l'indemnité :

Nous allons déposer une mise en demeure devant le tribunal judiciaire de Paris avant l’été, en proposant à Apple un accord amiable, poursuivent les avocats. Nous allons leur demander le remboursement de chaque appareil – et pas de 20 dollars comme aux États-Unis ! – dans la limite de cinq appareils par personne. Ensuite, en fonction du profil du plaignant, s’il s’agit par exemple d’un médecin tenu au secret professionnel ou d’une salariée d’une crèche, au contact de nombreux enfants, cela pourra entraîner des demandes d’indemnités supplémentaires.

Un formulaire a été mis en place pour enregistrer la participation des utilisateurs de produits Apple (il faudra se munir d'une preuve d'achat) et organiser cette procédure.

Un autre front a été déjà ouvert en France sur le même sujet avec le dépôt d'une plainte en février dernier par la Ligue des droits de l’homme.

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Les nouveautés d’accessibilité d’iOS 19 : des étiquettes sur l’App Store, un mode lecteur spécial et bien d’autres avancées

iOS 19 et macOS 16 comprendront de nombreuses améliorations en matière d’accessibilité. Comme Apple en a pris l’habitude, ces nouveautés sont dévoilées en amont de la WWDC, à l’occasion de la prochaine journée mondiale de sensibilisation à l’accessibilité.

Des étiquettes d’accessibilité sur l’App Store

Vous connaissez l’étiquette de confidentialité qui permet de voir en un coup d’œil les autorisations demandées par les applications et ce qu’elles font de vos données personnelles. L’App Store va prochainement s’enrichir d’étiquettes similaires pour les fonctions d’accessibilité. Il sera ainsi facile de voir, pour chaque app, si elle prend en charge VoiceOver, la transcription, la réduction des effets visuels et bien d’autres options.

Nouvelles étiquettes d’accessibilité. Image Apple.

Une nouvelle loupe pour le Mac

La fonction Loupe disponible sur iPhone et iPad depuis des années va être portée sur Mac. Grâce à elle, on pourra se servir d’une caméra externe (iPhone, iPad ou appareil photo branché en USB) pour filmer le texte d’un livre et voir s’afficher ce texte en grand sur son Mac. La fonction sera compatible avec Desk View, l’angle de vue servant à filmer ce qui se trouve sur le bureau physique.

Nouvelle Loupe du Mac avec le mode Lecteur accessibilité en marche. Image Apple.

Cette Loupe pour le Mac s’intégrera avec une autre fonctionnalité inédite, le mode Lecteur accessibilité, pour transformer le texte « physique » en texte virtuel complètement personnalisable. On pourra ainsi grossir le texte d’un livre, mais aussi changer sa police, sa couleur ou encore ses interlignes.

Un preneur de notes braille intégré aux systèmes

La toute nouvelle fonction Braille Access permettra de transformer un iPhone, un iPad, un Mac ou un Vision Pro en un preneur de notes braille complet et bien intégré à l’écosystème. On pourra ouvrir aisément n’importe quelle app grâce à la saisie d’écran en braille ou un afficheur braille externe. Les fichiers Braille Ready Format (BRF) pourront s’ouvrir directement avec Braille Access.

Braille Access. Image Apple.

Un mode Lecteur accessibilité

Le mode Lecteur de Safari, qui présente le texte des pages web sans fioritures, va avoir un cousin. Le mode « Lecteur accessibilité » permettra de se concentrer sur le texte et de le personnaliser avec encore plus d’options, et ce pour toutes les applications. C’est la nouveauté majeure de ce mode : on pourra (normalement) l’utiliser partout.

Mode Lecteur accessibilité. Image Apple.

Sous-titres en direct sur l’Apple Watch

Les utilisateurs d’Apple Watch ne sont pas oubliés. Pour les personnes sourdes ou malentendantes, watchOS 12 va permettre d’utiliser l’iPhone comme micro et d’avoir la transcription en direct sur sa montre.

Image Apple

Le Vision Pro comme loupe

Bardé de caméras comme il est, le Vision Pro peut bien avoir des capacités spéciales en matière d’accessibilité. Ça sera le cas sur visionOS 3 avec une mise à jour du Zoom qui permettra d’agrandir tout ce qui se trouve dans son champ de vision.

Vidéo Apple

Et bien d’autres améliorations

iOS 19, iPadOS 19, tvOS 19, macOS 16, watchOS 12 et visionOS 3 incluront d’autres avancées en matière d’accessibilité, comme des sons d’ambiance personnalisables, un enregistrement de la voix plus rapide, une réduction du mal des transports disponible sur Mac ou encore un contrôle vocal étendu à Xcode. Nous vous présenterons en détail les nouveautés les plus marquantes quand elles seront disponibles.

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Promo : l'Apple TV 4K à 145 € au lieu de 169 €

L'Apple TV est à un prix plus intéressant qu'ailleurs chez Amazon Allemagne. Le modèle de base, Wi-Fi avec 64 Go de stockage, revient à à 145 € au lieu de 169 € chez Apple, une fois calculés les différents frais pour la France.

L'autre version, avec le port Ethernet en plus et 128 Go, coûte à 165 € au lieu de 189 €. Les livraisons sont possibles juste avant ce week-end. Récemment, le boitier était réapparu sur le refurb à 139 et 159 €, mais il n'y est plus et sa présence y est rare.

Test de l

Test de l'Apple TV 4K 2022 : plus compacte, plus puissante, mais pas si différente

L’Apple TV 4K de 3e génération (sortie en 2022) est dotée d’une puce A15 (celle de l'iPhone 13), d’une sortie HDMI 2.1 et du Wi-Fi 6. Elle est accompagnée par la télécommande USB-C en métal qui a remplacé le modèle Lightning plus fin, mais pas toujours apprécié pour son ergonomie.

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AllTrails lance une formule plus chère avec plus de données et d'options de personnalisation

AllTrails lance une nouvelle formule premium pour les férus de randonnées, mais il n'oublie pas les utilisateurs de la version gratuite et Plus de cette app de cartes et d'itinéraires.

Que l'on marche, que l'on coure ou qu'on pédale, AllTrails est une app capable de fournir sur iPhone et Apple Watch des itinéraires de promenade ou de randonnées avec des informations de distance, de dénivelés, le tracé sur la carte et éventuellement des photos et commentaires laissés par l'auteur ou la communauté des utilisateurs.

AllTrails, Mise à jour estivale 2025.

Jusque-là, AllTrails proposait une formule « Base » gratuite assez sommaire, mais qui peut suffire (on suit les tracés proposés et on enregistre les siens) ou une formule « Plus » à 23,99 € par an avec une longue liste de fonctions et services : téléchargement hors-ligne, guides de parcs nationaux, survol en 3D des tracés, impression des cartes, notification lorsqu'on s'éloigne du chemin, etc.

Des randonnées dans AllTrails. Image iGeneration.

Les deux options sont conservées, mais pour certains utilisateurs d'abord et pour tout le monde ensuite à partir de juin, une formule « Peak » est vendue 80 $ par an avec des fonctions d'IA et toutes sortes de données en supplément fournies au fil du parcours.

L'abonné à Peak va pouvoir adapter les tracés proposés — il y en a 450 000 à travers le monde — en choisissant d'autres points de passage ou en laissant une IA modifier le chemin en fonction de critères tels que le panorama, le dénivelé (que l'on voudra moins important), la distance (que l'on veut raccourcir) ou la possibilité de revenir sur ses pas (mode circuit), celle d'un parcours inversé ou d'un aller-retour. Ces itinéraires sur mesure peuvent être conservés et partagés.

Des données météorologiques sont associées aux tracés choisis, pour disposer d'un bulletin au fur et à mesure de sa progression (température, chute de neige ou précipitations), mais aussi les zones à moustiques ou tout simplement savoir à quel moment le soleil se couchera afin de profiter de la vue d'un beau coucher. Ensuite, la formule Peak peut afficher sur une carte les tracés les plus populaires, selon qu'on a envie de les découvrir ou au contraire de se tenir à l'écart de la foule en empruntant des chemins de traverse.

La « Heat Map » d'AllTrails. Image AllTrails.

Enfin, un peu plus tard, il sera ajouté une fonction « Outdoor Lens » de détection de plantes, d'arbres et de lieux intéressants avec son appareil photo, pour obtenir des infos supplémentaires sur ce qui entoure les randonneurs. Tout cela pourra être consigné dans l'app afin de le conserver comme un journal de souvenirs. Photos dans iOS dispose de ce genre de compétences, mais sans l'intégration d'AllTrails.

Outdoor Lens. Image AllTrails.

Les utilisateurs des formules Base et Plus ne sont pas oubliés. Ils accèdent à une somme de 500 000 points d'intérêt supplémentaires. Les abonnés Plus reçoivent en outre une fonction de téléchargement hors-ligne d'une zone géographique de leur choix, plus large qui comprendra potentiellement de nombreux itinéraires.

Téléchargement d'une zone. Image AllTrails.

Depuis iOS 18, Apple a intégré dans Plans la capacité de créer soi-même ses itinéraires (à pied), venant mordre ainsi sur le terrain d'AllTrails. Les circuits de randonnées dans les parcs nationaux étaient aussi au menu, mais pour les sites américains seulement. Plans sur iOS s'est également doté de cartes topographiques en les réservant toutefois aux États-Unis et au Japon (watchOS les a depuis la version 10). Plans s’était donc rapproché d'AllTrails, mais pas partout et pas au point de pouvoir le remplacer. Apple garde en tout cas un oeil sur cette app, elle avait obtenu un App Store Awards, comme app iPhone de l’année en 2023.

Plans : comment créer un itinéraire à pied personnalisé

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Ah ! Le « a » d’Apple Notes se démarque des autres et ça ne plait pas à tout le monde

C’est le genre de détail que l’on perçoit sans y prêter vraiment attention, juste assez pour se dire : « il y a quelque chose de différent, mais quoi ? ». Désormais, vous ne pourrez plus passer à côté : la lettre « a » employée par Notes n’est pas la même que le « a » affiché dans toutes les autres applications et à travers macOS.

À l’avant-plan, TextEdit. À l’arrière-plan, Notes. On remarque d’ailleurs que le « a » à l’intérieur d’une note est différent du a présent dans la barre d’outils de l’application. Image MacGeneration.

C’est Engadget qui pointe cette différence qui n’a pas d’explication officielle, mais qui a forcément une raison. On imagine qu’Apple a choisi ce « a » tout rond dans Notes car il est plus proche de l’écriture cursive. Après tout, Notes permet d’écrire à la main, alors pourquoi ne pas aligner un petit peu le style de sa police sur celui de l’écriture manuscrite ?

Mais cette différence ne fait pas l’unanimité. Si Engadget met en évidence ce « a » unique, c’est pour demander son annihilation au profit du a majoritaire. « J’exècre le glyphe alternatif a à un seul étage utilisé par Apple Notes », insiste de son côté le blogueur John Gruber. En réalité, le plus gros problème selon lui, ce n’est pas ce « a » différent des autres, mais l’absence d’option pour modifier ce choix qui prête à débat.

Et vous, vous en pensez quoi de ce « a » dans Notes ? Faut-il l’abattre ou l’acclamer à tout-va ?

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USB-C compliqué : tout ce qu'il faut savoir sur cette prise universelle

L'USB-C est apparu dans les Mac en 2015, avec le MacBook, avant de se généraliser au fil des années dans tous les appareils ornés d'une pomme1. Mais si Apple a fait le choix très rapidement de se tourner vers cette prise compacte, pratique et réversible, ce n'est vraiment pas le cas du reste du marché. Et l'arrivée de normes qui utilisent la prise USB-C pour transporter autre chose que de l'USB n'a pas arrangé les choses.

La fameuse prise USB-C (Brett Jordan, CC BY 2.0)

Dans cette série désormais publiée au complet, nous passons en revue différents points qui peuvent amener des confusions, des doutes ou… de mauvais achats. Nous commençons par des guides qui présentent les accessoires indispensables et les pièges à éviter, avant de nous intéresser à quelques points comme l'USB4 ou le Thunderbolt 4. Et dans la dernière partie, nous examinons quelques exemples qui montrent que l'USB-C est vraiment compliqué pour tout le monde, même pour les constructeurs de matériel. Nous avons ajouté en mai 2025 un article supplémentaire sur un cas particulier, celui de l'antenne Starlink mini. Il montre que le côté universel de l'USB-C peut parfois poser des soucis inattendus.

USB-C compliqué : choisir le bon câble pour transférer des données

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USB-C compliqué : choisir le bon câble pour brancher un écran

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USB-C compliqué : choisir les bons accessoires et hubs

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USB-C compliqué : l’USB4 n’existe pas… encore

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USB-C compliqué : les liaisons dangereuses entre USB-C et Thunderbolt

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USB-C compliqué : même pour les constructeurs

USB-C compliqué : même pour les constructeurs

USB-C compliqué : l

USB-C compliqué : l'antenne Starlink mini est USB-C, mais avec de grosses limitations

Vous pouvez par ailleurs aller lire le sujet qui nous a inspiré cette série, qui liste différents types de câbles et adaptateurs à éviter en USB-C, essentiellement parce qu'ils ne respectent pas bien la norme.

Tout ce qu

Tout ce qu'il ne faut pas faire avec les câbles et adaptateurs USB-C


  1. Sauf les iPhone, mais ça arrive.  ↩︎

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macOS 14.7.6 et 13.7.6 comblent une trentaine de failles de sécurité

Si votre Mac ne peut pas recevoir macOS Sequoia 15.5, il a tout de même droit à une mise à jour de sécurité, à condition de ne pas être trop vieux. Apple distribue macOS Sonoma 14.7.6 et macOS Ventura 13.7.6, deux versions qui corrigent une trentaine de failles de sécurité touchant de multiples parties du système d’exploitation. Ces mises à jour sont donc chaudement recommandées.

macOS Sonoma. Image Apple.

macOS Sonoma et macOS Ventura sont pris en charge par des Mac remontant jusqu’à 2017 ou 2018. Si votre ordinateur est plus ancien, il est donc privé des derniers correctifs de sécurité. Une bonne solution pour prolonger son suivi logiciel est d’exploiter OpenCore Legacy Patcher afin d’installer une version récente de macOS dessus.

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iOS 19 : vers une meilleure autonomie grâce à Apple Intelligence ?

L’autonomie reste un des points faibles des téléphones modernes, qui tiennent rarement plus d’une grosse journée en utilisation standard. Apple voudrait corriger le tir avec iOS 19, qui apporterait une gestion de la batterie revue. Selon Mark Gurman, le système analyserait la façon dont l’iPhone est utilisé au quotidien afin d’optimiser certains aspects. Cette nouveauté ferait partie d’Apple Intelligence, la suite de fonctionnalités d’IA de Cupertino disponible à partir des iPhone 15 Pro.

Plus précisément, l’iPhone analyserait les tendances d’utilisation afin de réduire la consommation d’énergie de certaines apps ou fonctionnalités. Le concept n’est pas sans rappeler la batterie adaptative d’Android, qui se base également sur les habitudes de l’utilisateur pour ajuster la consommation des apps. Un indicateur sur l'écran de verrouillage d'iOS fera aussi son apparition pour indiquer le temps de recharge restant.

Cette nouveauté a été pensée pour le futur iPhone 17 plus fin à la batterie plus petite. Optimiser l’autonomie grâce à l’IA devrait permettre à Apple de proposer un téléphone tenant toute la journée sans embarquer une batterie de taille standard. Cependant, la fonction sera tout de même déployée à tous les iPhone disposant d’iOS 19 et compatibles Apple Intelligence.

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L'iPhone 17 Air fait vraiment fin face aux autres modèles

Malgré un faux départ, Cupertino va visiblement continuer de mettre le paquet sur l’IA et aurait prévu de présenter plusieurs nouveautés d’iOS 19 comme « fonctionnant grâce » à Apple Intelligence. La même pirouette marketing pourrait être utilisée pour les futures Apple Watch, bien que les modèles d’IA ne seraient pas installés directement sur les montres à cause de leur manque de puissance brute.

Selon les rumeurs, iOS 19 apportera également un gros ravalement de façade avec une nouvelle interface reprenant les codes introduits par visionOS. Stage Manager pourrait arriver sur iPhone une fois branché à un écran externe, tandis que les styles photographiques pourraient être étendus aux vidéos. L’Union européenne va aussi forcer Apple à ouvrir son système sur certains points, améliorant la compatibilité avec les accessoires tiers ou en ouvrant la puce NFC à d’autres développeurs.

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iPadOS 17.7.7 comble des failles de sécurité pour l’iPad 6 et des anciens iPad Pro

En plus d’iPadOS 18.5, Apple distribue iPadOS 17.7.7 — ça fait beaucoup de 7 —, une mise à jour destinée aux trois iPad qui sont privés d’iPadOS 18, c’est-à-dire l’iPad 6, l’iPad Pro 10,5" et l’iPad Pro 12,9" de deuxième génération.

Une des nouveautés d’iPadOS 17 : les widgets sur l’écran verrouillé. Image iGeneration.

La mise à jour comble une trentaine de failles de sécurité touchant aussi bien WebKit, que Météo, les contrôles parentaux ou encore le noyau. Il n’y a pas d’iOS 17.7.7, car tous les iPhone compatibles avec iOS 17 peuvent passer à iOS 18 et Apple privilégie désormais ce dernier.

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Apple ne laisse plus le choix : la nouvelle architecture HomeKit sera nécessaire à partir d’iOS 19

Présentée en juin 2022, lancée avec iOS 16.4 après un premier essai raté sous iOS 16.2, la nouvelle architecture HomeKit était jusque-là toujours optionnelle. Si vous êtes resté sur l’ancienne version pour une (bonne) raison ou une autre, il va falloir vous préparer : Apple prévient maintenant officiellement qu’elle sera obligatoire à compter de « l’automne 2025 ». Sans parler d’iOS 19, qui n’existera pas dans la communication de Cupertino tant que la WWDC n’est pas passée, c’est le plus proche d’une confirmation que l’on aura que la prochaine version majeure des systèmes d’exploitation pommés exigera la nouvelle architecture.

Image iGeneration/Apple.

Cette dépréciation était certes attendue, elle n’en reste pas moins problématique pour une partie des utilisateurs de l’app Maison. Non pas que cette nouvelle architecture soit mauvaise en soi : centraliser la gestion de la maison connectée au niveau du concentrateur (HomePod ou Apple TV) et faire des iPhone et autres Mac qui ouvrent l’app Maison de simples clients est une excellente idée. L’ancienne infrastructure reposait sur une logique inversée, où les données de la domotique étaient mises à jour lors de l’ouverture de Maison sur un iPhone et uniquement à ce moment-là, ce qui ralentissait les opérations.

HomeKit : une nouvelle architecture à double tranchant pour votre maison connectée

HomeKit : une nouvelle architecture à double tranchant pour votre maison connectée

Le problème, c’est qu’Apple lie intimement sa domotique à ses systèmes d’exploitation, une particularité dans l’industrie qui force ses clients à mettre à jour leurs appareils. Concrètement, si vous partagez votre installation HomeKit avec des utilisateurs restés sous iOS 15 ou avant, alors ils ne pourront plus utiliser l’app Maison sur leur iPhone à compter de l’automne. On ne sait pas encore si Apple a prévu un mode intermédiaire sur ces anciens appareils, par exemple où l’on pourrait accéder aux données et agir sur les accessoires connectés sans pour autant pouvoir modifier la domotique. Le plus probable, c’est que la nouvelle architecture exclue les anciens périphériques, ce qui sera un souci pour les foyers où il reste de vieux appareils.

Ce lien intime entre les versions d’iOS et HomeKit est d’ailleurs un des arguments qui m’ont poussé à expérimenter du côté de Home Assistant. Si vous êtes concerné par le changement à venir dans Maison, c’est peut-être le moment de découvrir la domotique open-source : son interface de contrôle est une page web qui s’affichera sans problème même sur un iPhone 6 resté sous iOS 12, par exemple.

Découvrez Home Assistant dans notre série désormais complète pour le Club iGen

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Galaxy S25 Edge : Samsung met fin au suspens

Samsung lance la course à la finesse en présentant le Galaxy S25 Edge, le plus fin de ses téléphones. Dans la vidéo du Galaxy S25 Edge, difficile de voir autre chose qu'un smartphone très classique comme d'autres Galaxy ou iPhone, puisqu'ils ont la même allure. Vu de dos, un œil distrait pourrait y voir aussi un iPhone 16 aux couleurs peu familières.

Galaxy S25 Edge. Image Samsung.

C'est la prise en main qui devrait faire la différence, car Samsung a réduit poids et épaisseur pour obtenir son Galaxy le plus fin. L'écran de 6,7" (équivalent à celui d'un 16 Plus) est hébergé dans un châssis de 5,8 mm pour un poids de 163 grammes. Le modèle équivalent chez Samsung, en diagonale d'écran, le S25+, avance 7,3 mm pour 190 grammes. Pour continuer de filer la comparaison avec un iPhone 16 Plus, ce dernier fait 7,8 mm et 199 grammes. La différence n'est pas mince, alors que personne ne se plaindra que le modèle d'Apple est lourd et épais. Une autre manière de s'en faire une idée est d'empiler 7 cartes bancaires, note The Verge.

Galaxy S25 Edge. Image Samsung.

Le S25 Edge utilise un cadre en titane et le tout nouveau verre Gorilla Glass Ceramic 2 de Corning. Le téléphone est doté d'une double SIM : une au format nano, l'autre au format eSIM. Au dos, Samsung a placé deux objectifs, un grand angle à 200 mpx avec zoom optique 2x et un ultragrand angle de 12 mpx (ouvertures à f1.7 et f2.2). Il n'y a pas eu la place de loger un téléobjectif. Quant au processeur, c'est le même Snapdragon 8 Elite que les autres S25 qui reprend du service, épaulé par 12 Go de RAM.

Galaxy S25 Edge. Image Samsung.
S25 Edge et S25+. Image The Verge.

Qui dit finesse, dit compromis inévitable sur l'autonomie. Samsung assure que son téléphone peut tenir la journée, mais il faudra voir dans quelles conditions. Sur le papier, la batterie est nécessairement plus petite. Sa capacité est de 3 900 mAh et Samsung donne 24h en lecture vidéo. Le Galaxy S25+ a une batterie de 4 900 mAh et peut tenir jusqu'à 30h sur la même tâche.

Enfin, il y a la question du prix. Le S25 Edge dépasse logiquement les 1 000 €. La capacité de 256 Go est vendue 1 252 € et les 512 Go coûtent 1 372 €, avec 3 coloris noir, argent et bleu. Mais à l'occasion de l'ouverture des précommandes, les 512 Go sont vendus au prix des 256 Go jusqu'au 29 mai. La Fnac fait déjà mieux pour ses adhérents en les vendant à 1 150 €. C'est dans les mêmes eaux tarifaires qu'un S25+ (hors promotions) qui sera mieux équipé sur la photo et plus endurant. Reste l'attrait de la finesse et du poids, du moins lorsqu'on se passera d'une coque de protection. La commercialisation est calée pour le 30 mai.

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Les eGPU deviennent enfin possibles sur les Mac Apple Silicon, pour accélérer l'IA

Quand Apple est passé des processeurs d'Intel à ses propres puces, une fonction intéressante des Mac a disparu : la possibilité d'installer une carte graphique externe (un eGPU). Apple n'a jamais proposé le nécessaire pour brancher une carte de ce type sur les Mac Apple Silicon et ne compte visiblement pas le faire. Mais des développeurs ont trouvé une solution ingénieuse.

Les personnes à l'origine de tinygrad, un ensemble d'outils open source destiné aux calculs liés à l'IA, ont en effet montré un dispositif intéressant : une Radeon RX 9070 XT (une des dernières cartes en date chez AMD) reliée à un Mac équipé d'une puce M3. La solution n'est pas très détaillée pour le moment, mais elle repose sur un adaptateur précis, l'ADT-UT3G. Cet adaptateur USB4 vers PCI-Express est équipé d'une puce ASM2464PD (un contrôleur USB4 assez courant) et vaut un peu plus de 200 €.

Le montage mis en avant par les développeurs. Image X.

Les informations disponibles indiquent que les développeurs de tinygrad ont probablement modifié le firmware de l'adaptateur pour effectuer une liaison en USB 3.0, au lieu d'utiliser la liaison PCI-Express classique proposée par l'adaptateur. Un pilote en espace utilisateur (qui n'a donc pas besoin d'avoir des privilèges élevés) permet ensuite d'accéder à la carte graphique AMD. La carte est parfaitement utilisable pour du calcul avec tinygrad. Ils indiquent sur X que la solution repose sur libusb (un logiciel couramment employé pour accéder à du matériel) et qu'elle fonctionne sous GNU/Linux, macOS ou Windows.

Dans un autre post, ils montrent que la carte d'AMD (vendue environ 800 €) permet une puissance de calcul de l'ordre de 107 téraflops avec leurs outils, quand le GPU de la puce M3 Max se limite à 13,5 téraflops. Dans tous les cas, la solution présentée est un exploit impressionnant, même s'il se limite à quelques types de calculs précis, sans prise en charge de l'affichage ou d'une quelconque accélération vidéo. Ceux qui espéraient brancher une carte moderne pour jouer sans concessions seront déçus, mais c'est tout de même un pas en avant intéressant dans ce domaine.

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Apple corrige une faille dans le modem Apple C1 de l'iPhone 16e avec iOS 18.5

Apple, avec iOS 18.5, a mis à jour un composant qui a fait son entrée récemment dans le portfolio de la marque : le modem cellulaire. En effet, une des failles de sécurité corrigée par la nouvelle version du système d'exploitation des iPhone touche le modem Apple C1, vu dans l'iPhone 16e.

Au premier abord, la mise à jour d'un modem peut sembler étonnante. Mais dans les faits, ce n'est pas le cas : les modems cellulaires sont de véritables petits ordinateurs, qui contiennent généralement un processeur et communiquent avec le reste du smartphone (ou de la tablette). Certains emploient des processeurs ARM, Apple passe par une puce ARCv2 de chez Synopsys, un fabricant spécialisé. Dans la pratique, les modems cellulaires contiennent donc un système d'exploitation très spécialisé qui — comme celui de votre smartphone — peut être touché par des failles… et doit donc être mis à jour.

Le modem Apple C1. Image Apple.

Dans la longue liste des failles corrigées par iOS 18.5, il y a bien une section baseband, liée au modem Apple C1. La faille corrigée, qui n'est pas détaillée mais qui dispose d'un identifiant CVE (CVE-2025-31214), permettait à un attaquant disposant d'une position privilégiée dans le réseau d'intercepter le trafic issu de l'iPhone. La position en question n'est pas indiquée, mais il s'agit probablement d'un attaquant qui aurait pu pirater une partie de l'infrastructure d'un réseau mobile.

Par ailleurs, les corrections de sécurité dans le logiciel des modems cellulaires ne sont pas une nouveauté, mais elles sont rarement publiques. Dans le cas des iPhone qui utilisent un modem Qualcomm, c'est la firme américaine qui fournit une version corrigée à Apple, qui va ensuite effectuer la mise à jour, sans forcément documenter (ni connaître) les changements effectués.

Apple C1 : un modem cellulaire intéressant pour Apple, mais qui impressionne peu sur le papier

Apple C1 : un modem cellulaire intéressant pour Apple, mais qui impressionne peu sur le papier

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F1 et (guide) Michelin pour Apple TV+

Apple vient de mettre en ligne une nouvelle bande-annonce pour son prochain film, F1 (F1 : le film en France). Réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick, Tron : L'Héritage) et porté par Brad Pitt et Javier Bardem, le film est prévu dans les salles françaises le 25 juin 2025. Il ne devrait donc être disponible pour les abonnés Apple TV+ français que le 25 novembre 2026… mais assez rapidement pour les autres.

Jesse Burgess, le présentateur. Image Apple.

Dans un registre totalement différent, Apple a annoncé une nouvelle série dans le domaine culinaire. Nommée Knife Edge: Chasing Michelin Stars et produite par la société de Gordon Ramsay, elle va suivre Jesse Burgess (un présentateur anglais) qui va accompagner des chefs tentant de garder (ou de gagner) une des étoiles du célèbre guide Michelin, pendant huit épisodes. Cette série culinaire n'a pas encore de date de diffusion.

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Un nouveau G coloré pour Google

Google vient de modifier le G qui lui sert de logo, pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années. On fait le point. Le dernier changement sur le logo date de septembre 2015, quand la société était passée sur la police de caractère Product Sans. Depuis, le logo était découpé en quatre zones bien délimitées, avec du rouge, du jaune, du vert et du bleu. Le nouveau logo, apparu pour le moment dans quelques apps comme l'app Google pour iPhone, garde la même forme, mais avec des dégradés entre les couleurs. Le changement est subtil tout en étant assez visible, et Google a commencé la transition qui devrait se poursuivre pendant quelques jours, le temps de mettre à jour les (nombreuses) apps et sites où l'icône apparaît.

Avant/Après. Montage MacGeneration.
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watchOS 11.5 et visionOS 2.5 sont sortis

Apple vient de mettre à jour les Apple Watch avec watchOS 11.5 et le casque Vision Pro avec visionOS 2.5. Dans les deux cas, les nouveautés sont maigres, comme lors de la sortie de la release candidate il y a une semaine. La montre va par exemple permettre de valider un achat Apple Pay sur une PlayStation. La nouveauté la plus visible est probablement l'intégration de cadrans adaptés au bracelet Pride annoncé récemment. Comme à chaque fois, les rares nouveautés ne doivent pas vous dissuader de mettre à jour : Apple corrige des failles sous le capot pour votre sécurité.

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macOS 15.5 est sorti

Apple vient de mettre en ligne la version 15.5 de macOS Sequoia, environ une semaine après la sortie de la release candidate. Cette nouvelle version n'amène rien de particulièrement intéressant : les notes de version de la RC indiquaient uniquement des correctifs sans plus de précisions et des failles de sécurité bouchées, et rien n'a changé. Les seules nouveautés notables sont un changement dans Mail (assez léger) et la préparation de l'abandon de l'AFP dans une prochaine version de macOS. Reste que comme d'habitude, nous vous conseillons d'effectuer la mise à jour, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité.

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iOS 18.5 et iPadOS 18.5 sont sortis

Apple vient de mettre en ligne la version finale d'iOS 18.5, en parallèle de la version 18.5 d'iPadOS. Il n'y a pas de changements par rapport à la release candidate sortie la semaine dernière, et les notes de versions sont assez courtes.

Apple a ajouté quelques fonds d'écran associés au nouveau bracelet Pride, ajusté quelques points dans Mail, ajouté la prise en charge des satellites pour l'iPhone 13, amélioré un peu la gestion des eSIM chez Free et ajouté une petite option pratique pour ceux qui emploient le contrôle parental. Cette version 18.5 n'est donc pas une version majeure, mais elle corrige tout de même aussi quelques bugs et failles de sécurité.

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Le crédit à 0 % sur l'Apple Store joue les prolongations

L'offre de financement sur l'Apple Store avec un crédit à 0% s'installe dans la durée. Cela fait un peu plus de deux ans qu'Apple n'en avait pas proposé. La nouvelle opération s'est faite avec Cetelem, elle a été lancée en janvier dernier et les clients en boutique ou sur le site peuvent toujours en profiter. Aucune date d'arrêt n'avait été donnée. En 2022, le partenariat signé avec Alma avait été terminé au bout de 3 mois.

Apple Store. Image Apple.

Les conditions pour 2025 permettent toujours d'acheter un Mac ou un iPad, un iPhone ou même un Pencil et d'autres accessoires avec un crédit sans frais (sauf sur le matériel reconditionné). La période de remboursement à 0 % peut être de 4, 12, 17 ou 24 mois selon les cas, sinon un taux est appliqué.

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L'Apple Store relance son offre de financement à 0%

En janvier, ce taux était de 8,16 %, et plus rarement à 14,01 %. La grille semble avoir été actualisée puisque le taux le plus élevé a été généralisé, et le montant total de remboursement par la même occasion lorsqu'on y a été soumis.

Cetelem fait la promotion de cette offre depuis son site, mais en renvoyant sur l'Apple Store, pour l'achat d'iPhone 16 Pro. Il est indiqué que ce financement est disponible jusqu'au 30 juin. Précédemment il devait s'arrêter en mars.

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Cetelem fait un financement à 0% de l'iPhone jusqu'à fin mars

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Les prises, thermomètres et autres objets connectés d’Eve en promotion jusqu’à - 25 %

Plusieurs objets connectés de la marque Eve sont actuellement en promotion sur Amazon. Tous ceux-ci sont intéressants pour les clients d’Apple, car ils s’intègrent à l’application Maison et tirent parti du protocole Thread optimisé pour la domotique (nécessite un HomePod mini, HomePod 2 ou une Apple TV récente avec port Ethernet).

L’Eve Thermo Control est disponible à 63,95 € (- 20 %). C’est l’une des premières promos pour ce thermomètre connecté qui a la particularité de pouvoir ajuster la consigne d’un radiateur par l'intermédiaire de l’Eve Thermo. La tête thermostatique a droit à une réduction elle aussi : le lot de quatre est vendu 209,95 € (- 23 %).

Eve Thermo Control. Image Eve.

Pour en revenir aux thermomètres, si vous n’avez pas besoin de contrôler directement un radiateur, l’Eve Room est vendu 79 € (- 20 %) et l’Eve Weather, un modèle conçu pour l’extérieur, est à 59 € (- 25 %).

Parmi les autres bons plans notables, il y a notamment le lot de quatre prises connectées Eve Energy à 119 € (- 25 %). Ce n’est pas le prix le plus bas à ce jour, mais pas loin. Les Eve Energy font partie des meilleures prises connectées du marché : elles sont compatibles Matter/Thread et elles peuvent suivre la consommation d’énergie. Et pour compléter une installation domotique, le lot de trois capteurs de contact pour portes et fenêtres est disponible à 84,95 € (- 23 %).

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

Tout savoir sur Matter et Thread, les deux nouveaux standards de domotique à ne pas confondre

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Apple retire aussi ses autocollants de ses cartes-cadeaux

Après avoir disparu des boîtes des iPad 2024, puis de celles des iPhone 16 et de tous les Mac, les autocollants Apple n’accompagnent plus un produit supplémentaire. Macotakara a remarqué que de nouvelles cartes-cadeaux étaient commercialisées au Japon et que celles-ci n’incluaient plus de stickers.

Un des autocollants fournis avec les cartes-cadeaux Apple. Image MacGeneration.

C’était en effet le petit bonus des Apple Gift Card, les cartes lancées en 2022 valables aussi bien dans les boutiques de contenus dématérialisés que pour l’achat de matériel en Apple Store : en plus du crédit dûment acheté, on avait droit à un autocollant.

Mais voilà, pour continuer de réduire son usage du plastique, la firme de Cupertino retire donc cet élément de ses cartes-cadeaux. Si vous êtes un collectionneur invétéré d’autocollants Apple — après tout, c’est moins cher que de collectionner les iPhone —, il est grand temps de mettre la main sur les Apple Gift Card existantes. On ne sait pas quand les nouvelles cartes simplifiées vont prendre le relai en France.

Les nouvelles cartes-cadeaux Apple sans autocollant. Image Macotakara.
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Le pape Léon XIV portait une Apple Watch lors de sa première messe

L’Apple Watch est en odeur de sainteté au Vatican. Lors de sa première messe donnée le 9 mai, le nouveau pape Léon XIV portait la montre d’Apple. Même si elle n'était pas bien visible, pas de doute à avoir sur la nature de la tocante. Avant de devenir le chef de l’Église catholique, Robert Francis Prevost a déjà été vu avec une Apple Watch au poignet. Sur une photo prise en août 2024, on distingue le cadran Californie.

Mais le pape originaire des États-Unis ne porte pas seulement une Apple Watch. Il lui arrive manifestement de changer de montre — le temps de recharger celle d’Apple ? —, puisqu’une Wenger Swiss Military 7223X a aussi dépassé de sa manche récemment.

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Une remise (supplémentaire) de 20 € valable sur de nombreux produits Apple

Jusqu’au dimanche 18 mai, Rakuten fait une remise spéciale de 20 € sur l’ensemble des produits vendus par Darty sur sa plateforme. Pour en profiter, il faut saisir le code « DARTY20 » lors de la commande. Il y a juste une condition à remplir : faire un achat d’au moins 149 €.

Cette opération permet de baisser un petit peu le prix de produits Apple qui font rarement l’objet de promotions, comme l’Apple TV 128 Go, qui passe ainsi à 169 €. Ou sinon, vous pouvez cumuler le code avec une autre remise en cours, par exemple l’iPhone 13 à 529 €, qui tombe dès lors à 509 €.

Et puis si vous avez suffisamment de produits Apple chez vous, vous pouvez tirer parti de cette réduction de 20 € sur des ampoules Hue ou la PlayStation 5 Pro dans un autre domaine. Même si le paiement s’effectue via Rakuten, comme tous ces produits sont vendus par Darty, il n’y a pas de souci à se faire sur la fiabilité du marchand.

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Apple songerait à augmenter les prix des iPhone 17

Vous trouvez les iPhone 16 et 16 Pro chers ? Vous n’avez pas encore vu le prix des futurs iPhone 17. D’après le Wall Street Journal, Apple envisage d’augmenter le tarif de sa nouvelle gamme à la rentrée.

Cette potentielle hausse découlerait directement de la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, mais les dirigeants d’Apple ne voudraient pas pointer du doigt ce motif pour s’éviter des remontrances de la part du président américain. Amazon s’était immédiatement attiré les foudres de la Maison-Blanche après qu’une rumeur a suggéré que le site souhaitait afficher les coûts des droits de douane.

Greg Joswiak présentant les prix des iPhone 16 Pro. Image Apple/iGeneration.

Le Wall Street Journal ne précise pas dans quels pays pourrait être appliquée l’augmentation. On comprend que les États-Unis sont concernés en premier lieu, mais Apple va peut-être chercher à lisser la hausse pour les consommateurs américains en revoyant ses prix un peu partout dans le monde.

Si les iPhone ne font pas partie des produits chinois importés les plus sévèrement taxés aux États-Unis, ils restent néanmoins sujets à des droits de douane de 20 %. Apple a réorienté en urgence une partie de sa production indienne pour atténuer les charges, mais la majorité des iPhone 17 Pro arrivera irrémédiablement de Chine. Petite lueur d’espoir pour Tim Cook : les États-Unis et la Chine ont annoncé aujourd’hui même une trêve de 90 jours sur les droits de douane punitifs de plus de 100 %. Néanmoins, des taxes restent en place et l’issue des négociations est très incertaine.

Si Apple ne veut pas faire porter le chapeau à Donald Trump, comment pourrait-elle justifier cette potentielle hausse des prix à la rentrée ? C’est tout le problème. Elle pourrait mettre en avant les changements de design, mais cette explication ne devrait pas convaincre grand monde. Le Wall Street Journal écrit qu’il « n’a pas été possible de déterminer quelles nouvelles fonctionnalités Apple pourrait proposer pour justifier les hausses de prix », faisant apparemment référence à des discussions en interne.

Aux États-Unis, l’iPhone 16 est vendu 799 $ HT (969 € en France avec les taxes), le 16 Pro 999 $ (1 229 €) et 16 Pro Max 1 199 $ (1 479 €). Lors de la dernière présentation des résultats financiers, Tim Cook avait prévenu que la guerre commerciale pouvait peser dans les comptes d’Apple à hauteur de 900 millions de dollars environ pour le trimestre en cours.

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Promo : l'Apple Watch Series 10 à partir de 329 € (-120 €)

17, 25… 28 % de réduction sur des Apple Watch Series 10. Amazon Italie ne mégote pas sur les promos qui accompagnent cette famille depuis 2 ou 3 jours. Pourvu que ça dure car il y a du choix dans les modèles concernés (le prix affiché sera toujours supérieur d'une poignée d'euros à celui demandé à l'étape du paiement car la TVA italienne est plus élevée).

Quelques exemples :

Series 10 avec boitier aluminium Noir de Jais et en titane. Image Apple.

Cette liste n'est pas exhaustive, il y a d'autres variantes de bracelets et coloris à ces prix qui n'ont pas d'équivalent actuellement chez Amazon France.

La Series 10 est la dernière génération d’Apple Watch et elle se distingue des précédentes par son design légèrement affiné. Ce n’est pas le jour et la nuit, mais ce sera plus confortable au poignet. Elle intègre aussi les dernières nouveautés techniques pour la montre connectée d’Apple (recharge plus rapide, détection de l'apnée du sommeil, haut-parleur plus puissant pour les podcasts, etc), ce qui lui assurera une longue longévité.

Test de l

Test de l'Apple Watch Series 10 : ce n’est pas l’Apple Watch X, mais ce n’est pas grave

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Jony Ive redétaille sa philosophie du design

Jony Ive a pris une heure de son temps pour discuter en public des sujets qui lui tiennent à cœur. Interrogé par un cofondateur de Stripe, l’ancien designer en chef d’Apple s’est exprimé sur sa philosophie du design, ses leçons apprises à Cupertino et ses nouveaux projets. Aucune révélation fracassante dans cette discussion, mais un bon condensé de la vision du génie britannique.

Jony Ive a rappelé l’importance du souci du détail en illustrant son propos avec la manière dont les câbles sont rangés dans les boîtes :

En concevant ce système, je savais que des millions de personnes utiliseraient cette petite languette. On peut décrire l’objectif en secondes gagnées : cinq secondes en moins pour déballer un câble, que vous multipliez par des centaines de millions de fois. […] Quand toutes ces personnes ont ouvert la boîte et sorti ce câble, elles se sont dit "quelqu’un a pensé à moi". Pour moi, cela a quelque chose de spirituel.

Et d’évoquer les mots de Steve Jobs, comme une boussole toujours présente :

Créer quelque chose avec amour et soin […] c’est une façon d’exprimer notre gratitude envers les autres.

S’il comprend les contraintes liées aux coûts ou aux plannings, le designer regrette que ces indicateurs chiffrés dominent souvent les décisions. Selon lui, l’émotion, la joie, l’intention — autant de choses qui ne se mesurent pas — sont tout aussi essentielles pour faire un bon produit.

Fort de sa trentaine d’années à la tête de l’équipe de design d’Apple, Jony Ive a insisté sur la nécessité d’un climat de confiance et sur l’écoute :

Les gens ont désespérément envie de s'exprimer et d'être entendus. Mais soyons clairs : les opinions ne sont pas des idées. Se taire et écouter. Une des choses qui me terrifient, c’est d’avoir manqué des idées vraiment géniales venues d’un lieu calme, d’une personne discrète. Et cela m’obnubile vraiment, parce que je ne sais pas ce que j’ai manqué.

Afin de créer une ambiance conviviale, il mettait en place un rituel : chaque vendredi, une personne différente devait préparer un petit déjeuner pour les autres membres de l’équipe.

Depuis son départ d’Apple il y a près de six ans, Jony Ive a fondé LoveFrom, un studio qui compte désormais une soixantaine de personnes aux profils très variés :

Mon objectif était de constituer l’équipe créative la plus extraordinaire possible. […] Il y a des designers industriels, des graphistes, des designers logiciels, des architectes, des typographes, des musiciens et des concepteurs sonores.

Enfin, interrogé sur les effets pervers des nouvelles technologies, Jony a déclaré ressentir une responsabilité à ce sujet :

Je pense que même si vos intentions sont louables, et que vous êtes impliqué dans quelque chose qui a des conséquences néfastes au bout du compte, vous devez l'assumer. Et, personnellement, cette responsabilité a motivé une grande partie de ce sur quoi j'ai travaillé et dont je ne peux pas parler pour le moment, mais que j'ai hâte de pouvoir présenter à un moment donné dans le futur.

On n’en saura donc pas plus pour l’instant, mais Jony Ive évoque sans doute à demi-mot son partenariat avec OpenAI autour d’un mystérieux produit.

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Meta prépare pour WhatsApp un résumé par IA des messages non lus

Meta veut recourir à l'IA pour résumer des lots de messages en attente de lecture et pour personnaliser le décor des discussions.

Les versions bêta de l'app révèlent deux nouvelles pistes d'utilisation de l'IA dans la messagerie. WhatsApp va ainsi résumer des messages lorsque plusieurs que l'on n'a pas eu le temps de lire commencent à s'accumuler. Il n'est pas rare d'être débordé par le flot des échanges. Idéalement, cela permettra de rattraper le train sans avoir à lire la prose de chacun. Sous réserve bien sûr que la synthèse soit de bonne qualité. On a vu ce que cela pouvait donner avec les notifications d'iOS et Apple Intelligence.

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Les textes à résumer seront traités côté serveur (WhatsApp fonctionne sur une large variété de terminaux aux performances très variables) dans un espace séparé et privé au sein de l'architecture réseau de Meta. Ce que cette dernière appelle le « Private Processing ».

Ceux qui ne voudraient pas avoir à faire avec cette fonction pourront bloquer les traitements par IA, c'est une option baptisée « Confidentialité avancée de la discussion ». Ce réglage n'est pas malheureusement pas proposé à un niveau global dans l'app, il faut aller dans les préférences de chaque conversation où, en plus, il est désactivé par défaut. Cette confidentialité avancée interdit aussi que ses messages, lorsqu'ils arrivent chez un utilisateur qui autorise ces traitements par IA, soient analysés.

Confidentialité avancée de la discussion. Image iGeneration.

Une autre utilisation de l'IA est en test dans WhatsApp pour générer des fonds d'écran à la demande. On les utilisera pour décorer ses espaces de conversation.

Source WABetaInfo.

Meta IA a commencé à apparaître dans WhatsApp en Europe il y a peu, on le repère immédiatement à l'anneau coloré en bas de la liste des conversations. Une présence imposée puisqu'il n'y a pas moyen de désactiver ce petit symbole qui envoie dans l'espace de discussion avec le chatbot de Meta.

Meta AI s’intègre à WhatsApp et Messenger, et vous ne pouvez pas le désactiver

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Les États-Unis et la Chine annoncent une trêve partielle dans leur guerre commerciale

Après une escalade qui a atteint des sommets, les États-Unis et la Chine veulent faire retomber la pression dans la guerre commerciale qui les oppose. Les deux pays ont annoncé dans un communiqué commun qu’ils allaient suspendre pendant 90 jours une bonne partie des droits de douane instaurés ces dernières semaines. Cette mesure doit entrer en vigueur d’ici au 14 mai.

Donald Trump. Image White House.

Les taxes ne seront pas ramenées à zéro durant cette trêve, mais elles n’atteindront plus des niveaux astronomiques. Les États-Unis vont faire passer leurs droits de douane sur de nombreux produits chinois importés de 145 % à 30 %. De l’autre côté, la Chine baissera les siens sur les produits américains importés de 125 % à 10 %. Cette trêve partielle de trois mois doit permettre aux deux pays de négocier dans un climat plus serein, six semaines après le déclenchement des hostilités par Donald Trump.

La guerre commerciale a d’ores et déjà poussé des entreprises à augmenter significativement leurs prix sur le sol américain, voire à suspendre la commercialisation de leurs produits. Apple avait réussi à obtenir une exemption des droits de douane les plus sévères sur ses principaux produits, mais ses accessoires restaient frappés par des taxes de plus de 100 %. Début mai, Tim Cook avait estimé que l’affrontement économique pourrait peser à hauteur de 800 millions de dollars sur les comptes d’Apple, un montant qui pourrait finalement être inférieur à la lueur de la détente entre les deux pays.

Les marchés financiers ont bien accueilli l’annonce de la trêve partielle. La Bourse de Francfort a grimpé de 1,51 %, celle de Paris de 1,23 % et celle de Hongkong de 3,11 % en début de matinée.

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Les enceintes Sonos d'IKEA se vendaient trop peu et pas assez cher

L'annonce de l'arrêt du partenariat entre IKEA et Sonos signe la fin d'une gamme d'enceintes capables et abordables et rien n'est prévu pour les remplacer. Dans une interview donnée à The Verge à l'issue de la présentation des derniers résultats financiers de Sonos, Tom Conrad, le CEO par intérim, explique que ce partenariat lancé il y a huit ans tirait inexorablement vers cette fin depuis quelques années.

Enceintes Symfonisk. Images IKEA.

On devine que l'arrêt est plutôt venu de Sonos que d'IKEA. Le fabricant d'enceintes, sous la conduite de son nouveau patron, veut se recentrer sur ses gammes, avec des produits plus rémunérateurs. Apparemment aussi, la couverture mondiale d'IKEA ne se traduisait pas par des ventes à gros volumes :

Il y a plusieurs choses sur lesquelles on va se concentrer à l’avenir, et d’autres qu’on va mettre de côté. Pour être franc, la fin du partenariat avec IKEA a été relativement facile à envisager. Même si, sur le papier, les prix et tout le reste semblaient avoir du sens, en pratique, ce partenariat représentait une activité de petite envergure.

Sonos ne donnait pas les volumes de vente spécifiques pour la gamme Symfonisk, seulement le volume de nouvelles enceintes activées d'une année sur l'autre. On sait par exemple qu'un peu plus de 16 millions de foyers étaient équipés en Sonos en 2024 et que cela représentait un total de 50,4 millions de produits enregistrés, mais pas de proportion pour ceux d'IKEA.

Panneau enceinte Symfonisk. Image IKEA.

Cette gamme avait plusieurs intérêts, elle se différenciait des enceintes classiques de Sonos tout en étant parfaitement compatible, il s'agissait de bonnes enceintes AirPlay, aptes à s'intégrer dans l'environnement domotique d'IKEA et leur niveau de prix n'avait pas d'équivalent chez leur partenaire américain. Tout cela n'aura visiblement pas suffi.

Tom Conrad paraît exclure toute perspective de voir arriver des enceintes Sonos dans les mêmes eaux tarifaires que les Symfonisk qui démarrent à 109 €/120 $. Il faudra aller vers la petite enceinte portable Roam à 200 € ou l'ERA 100 qui est devenue la nouvelle entrée de gamme des modèles domestiques, baissant à 229 € après le retrait des One.

La Sonos Era 100 remplace la One à 229 € (-50 €), la barre de son Ray baisse de 70 € 

La Sonos Era 100 remplace la One à 229 € (-50 €), la barre de son Ray baisse de 70 € 

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Starlink à l'essai : tout ce qu'il faut savoir sur cette connexion par satellite d'un genre nouveau

Depuis quelques années maintenant, SpaceX propose un accès à internet qui passe par des satellites avec Starlink. Mais que vaut la constellation portée par Elon Musk ? Et est-ce vraiment le turfu de pouvoir jouer à Mario Kart et mettre à jour le firmware de sa tondeuse en passant par des milliers de satellites dans l’espace ?

Est-ce une métaphore des performances de Starlink ou une image étonnante ? Vous le saurez en lisant notre série !

Pour répondre à ces questions, nous avons décidé de tester l’offre de Starlink dans cette nouvelle série pour le Club iGen. Elle sera divisée en trois parties, avec tout d’abord une exploration du fonctionnement de l’offre et de ses avantages et défauts, puis une description de l’installation du matériel et enfin un compte-rendu après une semaine à utiliser l’offre. Un quatrième article a été ajouté en mai 2025, avec un test de l'antenne Starlink mini, compacte et portable.

Au programme

  1. La connexion internet par satellites qui monte… qui monte
  2. Comment installer le matériel
  3. Une semaine avec le satellite à la place de la fibre optique
  4. Test de l'antenne Starlink mini, parfaite pour ceux qui aiment voyager

Bonne lecture !

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Bluetooth : des évolutions plus fréquentes, une version 6.1 plus efficace

Le Bluetooth va avancer beaucoup, beaucoup plus vite. La technologie sans fil va désormais avoir droit à deux mises à jour par an. Jusque-là, il fallait souvent attendre plusieurs années avant de voir arriver des nouveautés. « Ce changement permet de livrer plus fréquemment et plus régulièrement des fonctionnalités finalisées, favorisant ainsi une innovation plus rapide et des améliorations continues dans l’écosystème Bluetooth », justifie le Bluetooth SIG qui développe la technologie.

Image Bluetooth SIG

Ce rythme semestriel débute avec le Bluetooth Core 6.1. Cette mise à jour introduit le Bluetooth Randomized RPA (resolvable private address), une nouvelle fonctionnalité qui a deux objectifs. D’une part, elle doit renforcer la confidentialité en rendant plus difficile de suivre ou de corréler l’activité des appareils dans le temps grâce à un changement d’adresse désormais effectué à des moments aléatoires. D’autre part, en déléguant l’opération de changement d’adresse au contrôleur, elle permet normalement d’améliorer l’autonomie.

Que le consortium accélère les mises à jour du Bluetooth, c’est une chose, mais encore faut-il que les fabricants jouent le jeu et adoptent plus rapidement ces nouveautés. Chez Apple, les iPhone, Mac et autres Apple Watch ont au mieux du Bluetooth 5.3, une version finalisée en juillet 2021. Depuis, la mouture 5.4 a consolidé la sécurité et la 6.0 marche sur les plates-bandes d’une autre technologie sans fil, l’UWB, avec une fonctionnalité permettant de mesurer bien plus finement la distance entre deux périphériques Bluetooth.

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Le très bon SSD externe Corsair USB4 de 2 To à 199 €, son prix le plus bas à ce jour

Le SSD externe Corsair EX400U est actuellement en promotion à 199 € dans sa version 2 To. C’est son prix le plus bas à ce jour. Il avait été lancé au début de l’année à 240 €. Que ce soit pour le brancher à un Mac ou à un iPhone, ce SSD est un excellent choix.

SSD externe Corsair EX400U. Image MacGeneration.

Avec un Mac de 2020 ou plus récent, grâce à sa compatibilité USB4, le Corsair EX400U permet des transferts de fichier super rapides en atteignant presque 4 Go/s au maximum (les débits varient selon les ordinateurs). En comparaison, la majorité des SSD externes plafonnent à 1 Go/s avec les Mac.

Ce produit a aussi été pensé pour être utilisé facilement avec un iPhone. Les transferts ne sont pas aussi rapides car les iPhone ont au mieux de l’USB 3 à environ 1 Go/s, mais il peut s’attacher au dos des modèles compatibles MagSafe grâce à ses aimants intégrés.

La version 4 To de ce SSD est quant à elle en promotion à 359 € actuellement, soit 13 % d’économie. Vous pouvez en savoir plus sur ce produit qui nous a convaincus dans notre test.

Test du Corsair EX400U, un SSD USB4 parfait pour les Mac… et les iPhone

Test du Corsair EX400U, un SSD USB4 parfait pour les Mac… et les iPhone

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Une future version de macOS demandera l’autorisation pour accéder au presse-papier, comme sur iOS

Apple a récemment, mais discrètement, prévenu les développeurs d’un changement à venir dans une future version de macOS. Dans la liste des mises à jour d’AppKit, le framework standard pour créer des interfaces destinées au Mac, on peut lire qu’une prochaine mise à jour du système imposera de nouvelles règles concernent l’accès au presse-papier. Jusque-là, les apps peuvent faire ce qu’elles veulent pour lire tout ce que vous copiez, c’est notamment une fonction fondamentale pour tous les gestionnaires de presse-papier qui mémorisent ce contenu et permettent ensuite d’accéder à un historique.

L’historique du presse-papier intégré à Raycast : ici, je repère notamment le code numérique copié dans Mail qui m’a permis de me connecter récemment à un service en ligne. Image MacGeneration.

C’est toutefois aussi un risque potentiel pour la sécurité de vos données. Tout ce que vous copiez peut être récupéré par une app à votre insu et il y a potentiellement des données sensibles dans le lot. Si vous copiez l’adresse web d’un site, puis ce qui ressemble à un identifiant et à un mot de passe, par exemple, vous n’avez pas envie que ces trois informations terminent sur un serveur que vous ne maîtrisez pas parce qu’une app envoie systématiquement ces informations.

C’est justement pour renforcer la sécurité qu’Apple a justifié un système nettement plus exigeant côté iOS, où l’utilisateur doit par défaut donner systématiquement son accord pour qu’une app puisse accéder au presse-papier. Cela a commencé avec iOS 14 qui affichait une alerte à chaque fois qu’une app récupérait le contenu du presse-papier. C’est surtout iOS 16 qui a changé les habitudes, en imposant d’abord une confirmation à chaque fois qu’une app voulait accéder au presse-papier, puis en ajoutant un réglage pour modifier le comportement de chaque app.

Le mécanisme devrait être similaire sous macOS, comme le note Paul Haddad, développeur de Pastebot qui est l’un des gestionnaires de presse-papier sur le marché. Par défaut, une app demandera systématiquement la permission de l’utilisateur dès qu’elle cherche à accéder à ce qu’il vient de copier. On devrait pouvoir modifier ce comportement dans les Réglages Système, pour l’autoriser à accéder à tout le contenu du presse-papiers sans autorisation, reproduisant le comportement actuel de macOS tout en conservant une couche de sécurité supplémentaire.

Le réglage d’accès au presse-papiers pour une app iOS : on devrait retrouver un mécanisme similaire dans la future version de macOS qui introduira ce changement. Image MacGeneration.

C’est en effet tout l’intérêt de la fonctionnalité : si une app accède à votre insu au presse-papier, vous le saurez désormais et vous pourrez la bloquer. Notez bien que ce changement ne concerne que les accès automatisés au presse-papier : si vous collez un élément dans une app, en utilisant un raccourci clavier ou bien une commande dans les menus de macOS, le système s’exécutera toujours sans discuter. Ce n’est que lorsqu’une app veut lire automatiquement un élément copié, sans intervention de votre part, que le blocage interviendra.

En contrepartie de cette couche de sécurité supplémentaire, cela fera potentiellement une boîte de dialogue de plus à valider à chaque nouvelle app et un paquet de boîtes à gérer lors de l’installation de cette future version de macOS. Apple ne précise pas de laquelle il s’agit, mais c’est assez probable que le successeur de macOS Sequoia, attendu à l’automne, adopte la nouveauté.

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Deux ans de transition avant une année 2027 remplie de nouveautés ? La semaine Apple

C’est dimanche, et comme l’été revient... ah bah non, il pleut. Bon, heureusement pour nous, l’éternel Mark Gurman est là pour réchauffer nos petits cœurs, avec les dernières indiscrétions venues tout droit de Cupertino. Chaud devant !

Si vous croyez que ça dort à Cupertino... vous êtes loin du compte ! Image Wikipedia/Daniel L. Lu, CC BY-SA 4.0.

God Is Dead?

Si Apple se débrouille plutôt bien au niveau électronique, il faut avouer que depuis quelques temps il manque quelque chose. Ça paraît impalpable comme ça, mais une fois qu’on a mis le doigt dessus, c’est évident : à part le Vision Pro, les produits totalement nouveaux ou au design entièrement revu se font rares voire... inexistants.

Même si la phrase peut être une façon d’amadouer la justice en faisant passer Apple pour faible, Eddy Cue semble bien au fait des risques à ne plus innover :

Je m’inquiète à ce propos pour Apple. Nous avons un succès incroyable – mais ça ne veut pas dire que nous allons continuer comme ça durant les 10 à 20 prochaines années.

Bon, après il reste à espérer que l’innovation au sens d’Eddy Cue n’est pas identique à celle de Phil Schiller (Can’t innovate anymore? My ass!), mais il est sûr qu’un petit coup de frais sur les produits de la marque ne serait pas de refus. Et si 2026 devrait être comme cette année assez calme, 2027 devrait voir le grand retour en forme de la pomme.

Plus qu’à espérer que l’innovation ne soit pas à l’image du Mac Pro 2013... Image MacGeneration.

Iron Man

En effet, d’ici une paire d’années les nouveautés devraient être si nombreuses que notre cher fuiteur nous les laisse sous forme de liste... et quelle liste ! Voici donc ce qui devrait nous attendre en cette année de retour en grâce :

  • Apple devrait sortir son premier téléphone pliable, qui devrait faire partie des symboles du vingtième anniversaire de l’iPhone. La marque aurait attendu assez longtemps que la technologie arrive à maturité pour rendre quasiment invisible le pli de l’écran.
  • Plus tard dans l’année devrait sortir un iPhone fait quasi entièrement de verre, avec des bords incurvés, et sans aucune rupture dans l’écran (plus de pilule ni d’encoche donc). Il devrait marquer les 10 ans de l’iPhone X, qui a lancé l’idée des téléphones majoritairement faits de verre.
  • 2027 devrait aussi voir arriver les premières lunettes connectées d’Apple, pour concurrencer directement les Ray-Ban Meta. Elles contiendront Apple Intelligence, et utiliseront les caméras intégrées pour récupérer le contexte environnant l’utilisateur.
  • De nouveaux AirPods et de nouvelles Watch devraient sortir aussi équipés de caméras, avec des fonctionnalités similaires aux lunettes.
  • Apple devrait avoir à cet instant des serveurs propriétaires capables de rivaliser avec les concurrents au niveau puissance de calcul, et ainsi commencer la transition vers le fameux Siri 2.0, basé sur l’IA.
  • Enfin, Apple devrait sortir ses fameux « HomePad », dont celui équipé d’un bras robotique ayant une personnalité propre.

2027 devrait donc être l’année du renouveau pour Apple, après deux années relativement maigres. Cupertino a la chance de pouvoir se permettre ce luxe, peu d’entreprises au monde ayant la chance d’avoir des finances assez confortables pour s’accorder une pause le temps de rattraper ses concurrents.

Changes

En attendant 2027, la WWDC 2025 approche à grands pas, et avec elle l’arrivée des nouveaux OS d’Apple. Comme vu depuis pas mal de temps maintenant, la conférence devrait annoncer un renouveau des interfaces d’iOS, iPadOS et macOS, pour les unifier un peu plus et les rapprocher dans l’esprit de visionOS, au moins pour la partie design.

Du nouveau pour la gestion des wi-fi captifs des hôtels et des aéroports ? Capture MacGeneration.

Ainsi, l’expérience devrait être unifiée sur tous les appareils Apple, et Apple Intelligence devrait continuer son entrée au cœur du système, avec l’ajout de nouvelles fonctionnalités et la compatibilité avec de nouvelles applications. iPadOS, de son côté, devrait gagner en puissance et se rapprocher (enfin ?) de macOS.

iOS, lui, devrait permettre la traduction automatique et en direct grâce aux AirPods, et une nouvelle app Santé devrait faire son apparition, faisant grand usage de l’IA. Petite cerise sur le gâteau, la communication entre les appareils devrait permettre de simplifier l’utilisation des wi-fi captifs (comme ceux des hôtels, par exemple) demandant de remplir un formulaire d’accès : il n’y aurait qu’à le remplir sur un seul appareil pour que tous se connectent automatiquement.

End of the Beginning

En marge du procès au long cours qui oppose le ministère de la justice américain à Google, les auditions permettent d’obtenir quelques informations intéressantes de la part de personnes haut placées dans les entreprises impliquées. C’est ainsi qu’Eddy Cue a livré quelques données qu’Apple n’a pas l’habitude de divulguer au grand public.

Le siège de Google, partenaire au long cours d’Apple. Image Wikipedia/The Pancake of Heaven, CC BY-SA 4.0.

Interrogé sur le partenariat entre la pomme et Google pour la recherche en ligne, il a ainsi mentionné que les utilisateurs ont commencé leur transition depuis Google vers d’autres utilitaires de recherche, plus axés sur l’intelligence artificielle comme ChatGPT, Claude, Perplexity, DeepSeek ou encore Grok. Et joignant les chiffres à l’affirmation, il a fait mention d’une première baisse du nombre de recherches sur Google effectuées à partir des appareils Apple, pour la première fois en 22 ans de partenariat.

Si affaiblir la relation entre les deux entreprises peut être un stratagème pour diminuer l’importance de l’accord, et ainsi éviter qu’il soit supprimé purement et simplement par la justice, les mouvements récents de la pomme montrent que c’est plus qu’une affirmation dans l’air : l’intégration de ChatGPT dans Apple Intelligence, et probablement de certains de ses concurrents dans un proche avenir va dans le sens des paroles d’Eddy Cue.

Si l’accord avec Google est maintenu, Gemini pourrait devenir le service de recherche par IA par défaut des produits Apple. Si l’accord tombe... rien n’empêche Apple de laisser libre cours à la concurrence, et de proposer un écran de choix de l’IA au premier démarrage, comme c’est déjà imposé en Union européenne pour le navigateur par défaut. Mais comptez bien sur Apple pour trouver un moyen de monnayer les places sur son interface.

Behind the Wall of Sleep

Si la période 2025-2026 est une transition laissant penser qu’Apple est en sommeil, au contraire, l’intérieur bouillonne pour à la fois rattraper la concurrence sur l’IA, mais aussi et surtout proposer des nouveaux produits à même de satisfaire les fans de la marque, et amener de nouveaux clients. À n’en pas douter, ça doit courir à Cupertino ! Bonne fin de dimanche à tous, et à la semaine prochaine !

  • Dis Siri, mets-moi du Black Sabbath.
  • Ok, Greg, je vais chercher la cape noire et la croix inversée, et je reviens tout de suite pour dessiner le pentagrame.
  • Mon dieu, pour une fois il est pas loin de la vérité !
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Nintendo serre la vis des pirates, quitte à briquer leur Switch

Entre les trois fabricants de consoles, Nintendo a toujours été connu pour être le plus sévère sur la protection de sa propriété intellectuelle. Si ces derniers temps la société au logo rouge avait un peu calmé le jeu sur les sanctions imposées aux joueurs qui se laissent aller au côté obscur, elle a décidé de remonter au créneau, comme le rapporte Numerama.

Transformer votre rutilante Switch 2 en brique ? Si vous piratez, Nintendo s’en réserve le droit. Image Nintendo.

Avec la dernière mise à jour, deux grands changements sont opérés : la façon dont l’utilisateur peut partager un de ses jeux dématérialisés, et les sanctions que Nintendo se réserve le droit d’infliger à un joueur utilisant des jeux piratés.

Pour partager un de ses jeux dématérialisés, il faut maintenant envoyer à l’ami concerné une « carte de jeu virtuelle », qui représente l’équivalent numérique de la cartouche du jeu : tant que votre ami possède cette « carte de jeu virtuelle », vous ne pourrez plus jouer à votre jeu. Il devra vous la renvoyer pour que vous puissiez y accéder de nouveau, et ce que ce soit en ligne ou hors ligne.

Ce nouveau principe de fonctionnement permet aussi de contrôler plus sévèrement les jeux piratés, ceux-ci n’ayant pas la possibilité de créer cette fameuse carte, et se retrouvant par la même bloqués.

Mais le plus inquiétant pour ceux qui choisiraient le chemin de la filouterie, c’est le contenu des nouvelles conditions d’utilisation de la console, aux US dans un premier temps. En effet, la version américaine prévient maintenant que Nintendo se réserve le droit de « rendre les Services de Compte Nintendo et/ou l’appareil Nintendo concerné inutilisables de façon permanente, en totalité ou partiellement ».

Si la mention est maintenant noir sur blanc dans les conditions d’utilisation US, et va sûrement arriver prochainement dans le reste du monde, Nintendo n’a pas pour autant mis à exécution sa menace. Si d’aventure elle devait le faire, il est fort à parier que ça ne passerait pas inaperçu : que ce soit aux USA ou en Union européenne, de telles mesures ont plusieurs fois fini devant la justice, qui a quasi systématiquement défendu le droit de l’utilisateur à disposer de son appareil comme il le souhaite. Mais même si elle bluffe, la société sait très bien qu’avec cette mention elle diminuera le nombre de personnes tentées d’exploiter de potentielles failles sur sa toute nouvelle Switch 2, en plus de faire baisser le piratage de ses consoles en général.

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Fortnite de retour aux US ? La guerre Apple vs Epic Games semble loin d’être finie

S’il y a bien deux entreprises en lutte depuis maintenant plusieurs années, c’est bien Epic Games et Apple. Alors que la pomme a perdu une bataille importante ce mois-ci, le CEO d’Epic avait tendu la main, proposant un armistice à Apple.

Retour aux US sur iPhone ? Pas si vite... Image Epic Games.

Si Apple étend dans le monde entier ce cadre sans friction et sans taxe voulu par la justice, nous rétablirons Fortnite sur l’App Store partout dans le monde et nous abandonnerons les poursuites actuelles et futures.

Mais tout comme dans le monde bien réel, il est facile de proposer une trêve quand, suite à une bataille perdue, l’adversaire est un genou à terre. Et comme dans la réalité... l’adversaire peut refuser la trêve.

Joignant le geste à la parole, Tim Sweeney a soumis une nouvelle version de Fortnite aux équipes de validation de l’App Store US, comme le rapporte MacRumors. Celle-ci se conforme aux nouvelles règles imposées par la juge Yvonne Gonzalez, interdisant à Apple de prendre la moindre commission sur les paiements effectués en dehors de l’app, et autorisant les développeurs à placer un bouton dans l’application permettant de payer des options et autres fonctions en dehors du giron d’Apple.

De quoi pour Epic proposer un bouton menant directement vers l’achat de crédits utilisés dans le jeu, sans avoir l’obligation de donner 27 % des revenus à Apple. Tout ce que demandait Tim Sweeney au final.

Cependant, Apple pourrait très bien refuser le retour de Fortnite sur l’App Store US : aucune décision de justice ne l’a pour le moment forcée à lever le ban du compte américain d’Epic Games, menant donc l’entreprise à soumettre Fortnite au pays de l’Oncle Sam à travers le compte européen, Epic Games EU. Et comme le rappelle Mark Gurman, 90 % des apps sont validées au plus tard 24h après leur soumission aux fourches caudines de l’App Store... et le délai est maintenant dépassé.

90% of apps are reviewed within 24 hours, per Apple. We are now on hour 25. This is going to be interesting. https://t.co/BfoCRIRCHK

— Mark Gurman (@markgurman) May 10, 2025

Apple va-t-elle céder et réintégrer Fortnite ? Aucune communication, ni dans un sens, ni dans l’autre, n’a transpiré de Cupertino. Mais il est clair que la hache de guerre est loin d’être enterrée entre les deux...

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Apple Pay maintenant disponible sur le PlayStation Store pour les PlayStation 4 et 5

Alors qu’elles existent depuis maintenant plusieurs années (2013 pour la PlayStation 4 et 2020 pour la PlayStation 5), les consoles de Sony n’avaient jamais intégré la possibilité de payer avec Apple Pay jusqu’ici. Cet oubli est maintenant en passe d’être corrigé, mais la méthode utilisée diffère un peu de l’habituelle, comme le rapporte 9to5Mac.

Le QR code circulaire d’Apple Pay. Image 9to5Mac.

Apple a en effet intégré une nouvelle possibilité de payer avec Apple Pay depuis iOS et iPadOS 18, via un QR Code à scanner. C’est cette méthode qu’a choisi d’utiliser Sony, et qui est implémentée dans les mises à jour actuelles des consoles.

Une fois choisi Apple Pay comme mode de paiement dans le PlayStation Store, un QR Code circulaire apparaît à l’écran. Il suffit alors de le scanner avec l’appareil photo de l’iPhone ou de l’iPad, qui affichera ensuite la fenêtre de confirmation habituelle du service de paiement. Il ne reste alors qu’à s’authentifier avec Face ID ou Touch ID, et c’est réglé.

Au vu du nombre de transactions effectuées sur les boutiques des consoles récentes, mettre un pied dans le domaine, même si seuls quelques pourcents des transactions passent par Apple Pay, c’est toujours une bonne chose pour Apple, qui agrandit ainsi son empreinte dans les paiements à travers le monde.

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Le nouveau bracelet Sport Pride Edition en photos

Chaque année, on ignore si on aura le droit à une nouvelle Apple Watch SE. Par contre à l’inverse, on peut être certain que durant l’hiver, Cupertino nous proposera de nouveaux bracelets Sport Black Unity et, peu avant l’été, un nouveau bracelet Sport Pride Edition.

Aperçu du bracelet Black Unity 2025 pour Apple Watch

Aperçu du bracelet Black Unity 2025 pour Apple Watch

Apple n’a pas échappé à la règle cette année et a lancé la commercialisation en édition limitée de son nouveau bracelet Pride. De Chine, Maxime nous a envoyé quelques photos de ce nouveau modèle.

Ce bracelet est proposé dans les Apple Store au prix de 49 €. Il est disponible pour trois tailles de boitier : 40 mm, 42 mm et 46 mm. Le bracelet en lui-même est également disponible en deux tailles : S/M et M/L. Il semble qu’en France, les Apple Store auront ce nouveau modèle en stock à partir du 23 mai.

Comme toujours, ce bracelet sera accompagné d’un nouveau cadran, qui lui sera accessible gratuitement et qui sera inclus dans watchOS 11.5. De nouveaux fonds d’écran seront également disponibles.

Les notes de version de watchOS outre le nouveau cadran, citent la possibilité de confirmer un achat avec sa montre dans l'app TV d'Apple fonctionnant sur un autre appareil que l'Apple TV. Et aussi la correction d'un bug qui pouvait empêcher l'iPhone d'afficher une notification lorsque la batterie de l'Apple Watch était remplie à 100 %.

En toute logique, watchOS 11.5 ainsi que tous les principaux systèmes d’exploitation d’Apple devraient être disponibles au téléchargement la semaine prochaine.

iOS 18.5 : ce serait pour la mi-mai

iOS 18.5 : ce serait pour la mi-mai

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Le patron par intérim de Sonos aimerait bien avoir la place définitivement, considérant la tempête passée avec brio

Depuis janvier 2025, Sonos a un CEO par intérim, suite au départ en catastrophe de Patrick Spence, désavoué après la sortie d’une nouvelle version de l’app de contrôle des appareils de la marque ayant déclenché une grogne spectaculaire chez les utilisateurs. Mais selon Mark Gurman, le patron temporaire souhaiterait prendre la place définitivement, jugeant que le pire de la tempête est maintenant passé avec brio.

La nouvelle version de l’app de contrôle avait déchaîné les enfers sur Sonos. Captures MacGeneration.

En effet, Tom Conrad considère que l’entreprise a maintenant « tourné la page » de ses ennuis, et se sent de taille à gérer l’entreprise comme CEO officiel :

J’ai maintenant la certitude que nous avons tourné la page de nos ennuis [...] Nous avons fait de grands progrès depuis ces 90 derniers jours, et avons résolu de nombreux challenges techniques relativement complexes.

Il faut dire que la marque revient de loin, désavouée par de nombreux clients suite à la nouvelle version de son contrôleur qui a multiplié les fausses notes, avec de nombreux bugs ou des absences incompréhensibles, comme le réglage de l’alarme, laissant les utilisateurs bloqués sur leur alarme sans pouvoir la modifier ou la supprimer. La catastrophe était telle qu’un produit amené à étendre la gamme a été repoussé, afin de se concentrer sur les correctifs nécessaires.

Selon Tom Conrad, la dernière version sortie cette semaine résout la plupart des soucis encore présents, comme des difficultés de fonctionnement avec les enceintes les plus anciennes (notamment les Play:1 et Play:3), et les prochaines mises à jour prévues en 2025 devraient faire de l’app de contrôle « la meilleure version produite par Sonos ces cinq dernières années ».

Il considère ainsi que la nouvelle app « est maintenant meilleure que celle qu’elle a remplacée », et que l’entreprise est sur « le bon chemin pour restaurer la confiance de ses utilisateurs ».

Pour le CEO par intérim, tout le crédit des améliorations récentes revient à la restructuration opérée dans l’entreprise : précédemment organisée en petites unités pour chaque produit, elle est maintenant structurée à la manière d’Apple, avec une branche matériel, une autre logiciel et une dédiée au design. Cela a permis à l’entreprise de « débloquer la progression nécessaire faite sur le logiciel ».

Reste que l’entreprise ne sait pas encore à quel point elle sera impactée par les différentes taxes d’importation décidées par l’administration US, bien qu’elle semble avoir évité le pire en ayant déjà transféré toute sa production de Chine vers la Malaisie et le Vietnam. Bien qu’elle réfléchisse à rapatrier une partie de la production aux US, elle ne souhaite cependant pas précipiter les choses, le problème étant complexe et les volontés politiques relativement instables.

Récemment, Sonos a vu se terminer son partenariat avec Ikea, sans que l’on sache si cette fin a été décidée d’un commun accord, ou de manière unilatérale.

En tout cas, les souhaits de Tom Conrad sont clairs : « J’espère que le prochain chapitre sera ma nomination au poste de CEO permanent de l’entreprise, afin de pouvoir dérouler un plan à long terme sur 5 voire 10 ans, plutôt que les 2 ans de visibilité que j’ai actuellement. [...] J’ai de grandes idées pour le futur, et je suis impatient de pouvoir les concrétiser ».

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L’arnaque Doctolib le prouve : il est urgent de reprendre le contrôle sur vos données

À l’heure où les cybercriminels redoublent d’audace, un simple SMS, comme celui récemment usurpant l’identité de Doctolib, suffit à mettre en péril vos données personnelles. Heureusement, des solutions existent pour ne plus jouer les funambules au-dessus d’un gouffre numérique.

Un SMS frauduleux promettant 23 € de remboursement au nom de Doctolib fait des ravages. Derrière ce piège grossier, une réalité s’impose : nos données personnelles sont une mine d’or pour les cybercriminels. Heureusement, il existe un moyen concret de reprendre la main : Incogni.

Une arnaque qui cible Doctolib

Depuis quelques jours, les téléphones vibrent pour de mauvaises raisons. Un message, prétendument signé Doctolib, annonce un remboursement de 23 €. Le message est soigneusement calibré : la somme semble plausible, l’émetteur paraît légitime, et dans un monde où l’on jongle entre mutuelles, consultations et remboursements divers, il suffit d’un moment d’inattention pour cliquer.

Sauf que Doctolib, en réalité, ne rembourse jamais ses patients. Ce rôle est dévolu à la Sécurité sociale ou aux mutuelles. Et derrière ce SMS se cache une tentative d’hameçonnage comme on en voit fleurir chaque jour, ciblant des données aussi sensibles que précieuses. Adresse, numéro de téléphone, parfois informations bancaires : tout est bon à prendre.

Alors oui, rester vigilant est important. Mais dans un monde où l’on est traqué jusque dans son carnet d’adresses, est-ce encore suffisant ? La vraie question est ailleurs : comment empêcher que nos données personnelles circulent à notre insu ?

Incogni : un service discret, mais un impact colossal

C’est précisément ce que propose Incogni. Pas un énième antivirus, pas un autre VPN, mais un service dédié à un seul objectif : faire disparaître vos données des bases de données commerciales et douteuses.

Créé par l’équipe derrière Surfshark, Incogni agit comme un avocat numérique. En votre nom, il contacte des centaines de courtiers en données, ces entreprises qui amassent, croisent et revendent des informations personnelles comme d’autres vendraient des oranges au marché. La force d’Incogni, c’est sa capacité à s’appuyer sur les lois existantes — RGPD en Europe, CCPA aux États-Unis — pour obliger ces courtiers à effacer vos traces.

Chaque demande est formulée dans les règles, suivie, relancée si nécessaire. Pour l’internaute, le processus est transparent : on s’inscrit, on donne mandat, et on laisse Incogni travailler. Le résultat ? Moins de fuites de données, moins de risques de se retrouver dans des listes noires, et surtout, moins d’attaques ciblées comme celle qui frappe aujourd’hui les patients de Doctolib.

Combien ça coûte ?

L’efficacité a un prix, mais il reste raisonnable. Incogni propose la formule standard à 7,29 € par mois si l’on prend le forfait annuel, ce qui représente une économie de 50 % sur le forfait mensuel. L’éradication des données personnelles sur la toile étant un travail de longue haleine, c’est sans doute la meilleure chose à faire. D’autres formules sont également proposées : Unlimited (qui va encore plus loin dans la traque de vos données privées), Family (pour faire cela à plusieurs) et Family Unlimited (qui combine les deux formules).

Et si l’idée de vous engager vous freine, sachez qu’Incogni offre une garantie « satisfait ou remboursé » valable 30 jours. De quoi tester, constater, et décider en toute sérénité.

Je teste Incogni !

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Sortie de veille : plus de modèles, plus de lancements… l'iPhone serait au cœur d'une stratégie choc

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

L’iPhone n’a pas fini d’être la vache à lait d’Apple ! Pour créer une nouvelle dynamique, Tim Cook pourrait en effet multiplier les modèles et même organiser deux grands lancements par an. Ne va-t-on pas friser l’overdose d’iPhone ? On en discute dans cette émission.

Également au sommaire, Safari va s’ouvrir aux moteurs de recherche dopés à l’intelligence artificielle, PayPal va concurrencer Apple Pay en Allemagne et Apple préparerait de nouvelles puces très spéciales.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

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Bonne écoute et bon week-end !

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Un tournage dédié au Vision Pro sur l’étape française de la MotoGP

Depuis que le Vision Pro est sorti, Apple s’est donné pour mission de démontrer ses capacités grâce à des vidéos en 3D immersive, permettant aux quelques-uns ayant acheté le casque de réalité augmentée de la marque de plonger dans des univers variés. Selon l’un de nos lecteurs ayant discuté avec une équipe de tournage bien particulière, l’une des prochaines vidéos pourrait bien porter sur la course de MotoGP sur le circuit du Mans.

Une caméra BlackMagic URSA Cine Immersive dans les stands de LCR Honda.

En effet, plusieurs caméras Blackmagic URSA, dotées d’un capteur 12K, sont présentes sur place ce week-end, notamment dans le garage du pilote Johan Zarco courant pour LCR Honda. Équipées en version Cine Immersive, elles permettent de filmer en 3D 8K, avec un champ de vision de 180° en 90 images par seconde.

Les compétitions de MotoGP faisant partie des sports mécaniques les plus spectaculaires étant donné les vitesses atteintes par les bolides à deux roues, le rendu devrait être intéressant, que l’on soit fan de motos ou d’images impressionnantes. L’équipe de tournage présente a confirmé que les images seraient à destination de l’Apple Vision Pro, mais ni le diffuseur, ni une date de sortie ne sont connus.

Le sport mécanique fait partie de l’histoire populaire des USA, mais les acteurs locaux s’en tenaient jusqu’à récemment aux compétitions nationales, comme la Nascar ou l’IndyCar. Jusqu’à ces dernières années, ils s’étaient tenus éloignés des compétitions internationales les plus célèbres, que ce soit la MotoGP ou la Formule 1. Mais les nouveaux propriétaires des droits de ces deux compétitions, Liberty Media, est un groupe US. Ils ont donc décidé de renforcer les liens avec le pays de l’Oncle Sam, en multipliant les partenariats, publicités et autres couvertures médiatiques.

En F1, acquise depuis 2017, le raz-de-marée US est maintenant bien visible : entre les trois Grand Prix tenus sur le sol américain, les sponsors comme Google pour McLaren, Oracle pour RedBull Racing, Hewlett-Packard chez Ferrari, mais aussi les diffuseurs, avec certaines rumeurs voulant qu’Apple soit intéressée pour la retransmission des GP, l’empreinte des États-Unis d’Amérique est de plus en plus conséquente. Une app dédiée a même fait son apparition sur Vision Pro en 2024, même si elle semble avancer relativement lentement, et Netflix produit depuis maintenant plusieurs années son documentaire Drive to Survive sur les coulisses du championnat.

En MotoGP, qui n’est dans le giron de Liberty Media que depuis 2024, les choses devraient aller aussi très vite, et de voir une équipe de tournage dédiée au Vision Pro n’apparaît que logique une fois tous ces éléments connus. Il est à parier que ce ne soit qu’une des étapes de conquête du sport par les USA et par les entreprises de la tech du pays, friandes de sponsoring dans les compétitions sportives.

Merci à Antoine pour la photo et l’information.

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L’Apple Store en Lego, bientôt disponible ?

Depuis 2008, Lego propose un site permettant au grand public de proposer ses idées, laissant ainsi tout à chacun dévoiler ses constructions dans l’espoir que le plus grand nombre y adhère, et donne ainsi envie à l’entreprise de produire l’idée à grande échelle. Et comme le rapporte 9to5Mac, une reproduction d’un Apple Store en Lego vient de passer la première étape, étant sélectionnée par la firme pour être étudiée.

L’Apple Store en Lego proposé par TrumanBricks. Image Lego.

Cette première marche n’est pas anodine : pour l’atteindre, le projet doit être soutenu par un minimum de 10 000 personnes. Cependant, tout n’est pas encore gagné : pour être validé et produit, un projet doit être confirmé par Lego... mais aussi par les détenteurs des propriétés intellectuelles utilisées. Apple autorisera-t-elle l’entreprise danoise à reproduire un Apple Store ? Rien n’est moins sûr, mais l’espoir est permis.

Jusqu’à présent, 72 projets ont été jusqu’à la production, dont un nombre conséquent reproduisant des éléments soumis à propriété intellectuelle. On y trouve pêle-mêle la DeLorean de Retour vers le Futur, l’Ecto-1 de Ghostbusters, le Light Cycle de TRON: Legacy, mais aussi la Station Spatiale Internationale ou encore la Saturn V d’Apollo 11.

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Apple pourrait produire au Brésil les iPhone à destination des USA

Depuis la valse des taxes d’importation lancée par le gouvernement américain, le fait qu’Apple souhaite diversifier la provenance de ses appareils n’est plus tellement un secret... mais la pomme cherche tout de même à garder quelques idées cachées, comme le rapporte AppleInsider.

Foxconn au Brésil. Image Foxconn.

Si l’entreprise a déjà une chaîne d’assemblage d’iPhone 13, 14 et 15 au pays d’Ayrton Senna, et devrait débuter la fabrication d’iPhone 16, jusqu’à présent la production a été réservée au pays.

Cependant, de nombreux médias locaux font état d’un agrandissement de la chaîne de production de Foxconn à Jundiaì, au sud-est du pays. Une expansion qui ne colle pas avec une demande plus importante au niveau local, et laisse donc présager une fabrication à destination des USA, le Brésil s’étant vu octroyer des droits de douane bien plus raisonnables que la Chine.

Apple pourrait aussi en profiter pour y installer une production d’iPhone 16 Pro et Pro Max, si la montée en régime des chaînes dédiées aux modèles de base se passe bien. Pour le moment, l'entreprise a indiqué ne pas avoir changé de plans concernant sa production, bien que les médias locaux aient tous constaté l'agrandissement de la chaîne d'assemblage.

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Un PowerBook G4 modifié pour charger en USB-C

Sur Reddit, peppergrayxyz vient de montrer un PowerBook G4 intéressant : l'antique Mac portable (il a plus de 20 ans) a été modifié pour accepter un chargeur USB-C. À l'époque des PowerBook G4 — ici un modèle en aluminium, une gamme apparue en 2003 et remplacée en 2006 par les MacBook Pro —, la charge passait par une prise ronde spécifique à Apple, qui fournissait une tension de 24 V. La prise USB-C a l'avantage d'entrer facilement dans l'emplacement du connecteur d'Apple utilisé à l'époque, ce qui donne un bon résultat esthétiquement.

Un PowerBook G4 relié en USB-C. CC BY 2.0, Pepper Gray.

La modification repose sur un petit PCB (LX-AMPD1) qui intègre une prise USB-C femelle et des résistances qui permettent de forcer une tension précise au niveau du chargeur USB-C. La norme Power Delivery permet plusieurs tensions, et il est donc nécessaire de forcer celle qui convient le mieux pour le Mac. L'adaptateur installé dans le PowerBook G4 — vous trouverez de nombreuses photos sur FlickR — peut être configuré pour une tension de 5 V, 9 V, 12 V, 15 V et 20 V. Dans le cas d'un PowerBook G4, la tension de 20 V est à peu près adaptée : elle est un peu faible par rapport à ce que devrait fournir l'adaptateur secteur, mais il y a souvent une marge dans les appareils électroniques de ce type. L'auteur n'indique pas si cette différence pose des soucis pratiques, une tension trop faible pouvant (par exemple) bloquer la charge de la batterie.

L'USB-C dans la prise. CC BY 2.0, Pepper Gray.
Le PCB. CC BY 2.0, Pepper Gray.

Reste qu'il faut le rappeler, ce n'est pas la solution idéale : comme nous l'avions expliqué dans un test d'adapteurs MagSafe vers USB-C, travailler avec une tension trop faible ou trop élevée n'est pas une bonne idée pour les composants du Mac.

Les nombreux dangers des adaptateurs USB-C vers MagSafe pour les anciens MacBook

Les nombreux dangers des adaptateurs USB-C vers MagSafe pour les anciens MacBook

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HoudahGeo 7 fait du géo-tagging sur les vidéos

Les grandes révisions d'HoudaGeo prennent leur temps, il avait fallu quatre ans pour voir arriver la version 6 et 5 années auront été nécessaires pour la version 7 désormais disponible. L'application luxembourgeoise ne dévie pas de son objectif — barder les photos de données de géolocalisation — et elle l'étend aux fichiers vidéo. Une aubaine puisque les deux types de contenus ont l'habitude de se côtoyer, mais il arrive qu'on récupère des films sans ces informations complémentaires. Le principe est alors le même qu'avec les photos. On peut procéder manuellement ou importer des fichiers de données de position.

Géo-tagging d'une vidéo. Image MacGeneration.

Les autres changements tiennent plutôt de l'amélioration que de la franche nouveauté. La fonction Camera Setup, par exemple, affiche une nouvelle interface un peu plus pratique pour gérer les infos d'heure et de date de prise de vue. La fenêtre réunit tout ce qui est nécessaire en un seul endroit au lieu d'obliger à sauter d'onglet en onglet comme précédemment. L'interface, de manière générale, n'est pas strictement en accord avec les canons de macOS, néanmoins la version 7 s'est modernisée et s'est éloignée du look rappelant les anciens macOS. La barre des outils en profite pour devenir personnalisable.

La fonction Camera Setup. Image MacGeneration.

D'autres améliorations ont été apportées à l'affichage des cartes géographiques (Plans remplace Mapbox), à la vitesse de fonctionnement avec Photo, au navigateur de médias avec Photos et Lightroom, aux fonctions d'export CSV et vers Google Earth etc.

L'utilitaire est maintenant optimisé pour les Mac Apple Silicon et du ménage a été fait dans les versions de macOS acceptées, il faut au minimum le 12.4 (Monterey). Parmi les autres abandons décidés en cours de route : la compatibilité avec le téléchargement direct vers Flickr, avec Aperture et iPhotos ou encore la connexion aux appareils GPS.

L'application (toujours en anglais) peut être testée pendant 15 jours. La licence pour une personne et autant de Mac qu'on le souhaite est vendue 43 € (au lieu de 44 € en 2020) et la version famille est à 65 €. Et ce sera respectivement 27 et 40 € en venant d'une version précédente (c'est gratuit si la v.6 a été achetée après le 1er mai).

HoudahGeo 6 perfectionne son géo-tagging de photos

HoudahGeo 6 perfectionne son géo-tagging de photos

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Razer Synapse 4 est en bêta sur les Mac Apple Silicon pour les claviers et souris Razer

Razer met à disposition en test sur Mac la version 4 de son utilitaire Razer Sypnase pour configurer toutes sortes d'accessoires de la marque et synchroniser ces réglages entre plusieurs machines.

Tout un univers de couleurs. Image Razer.

L'application permet à chacun de configurer son clavier, sa souris et tapis de souris Razer — la liste est là, elle est amenée à se compléter d'autres périphériques avec le temps en plus des 17 déjà présents.

Image Razer.

L'utilitaire, en français, est identique dans son interface et ses fonctionnalités (détails) à celui de la version Windows, précise Razer, si ce n'est qu'il peut encore y avoir des bugs au vu de son statut de « preview » :

Avec cette version preview de Razer Synapse pour Mac, il est désormais possible de profiter de fonctionnalités avancées comme Razer Snap Tap, de créer des macros et de configurer totalement son installation RGB. L’expérience de jeu est désormais tout aussi consistante et qualitative sur toutes les plateformes.

Côté Mac, il faut absolument avoir un modèle Apple Silicon, mais pas forcément le dernier macOS, Ventura suffit. Il est conseillé par contre de ne pas utiliser en même temps l'ancienne version 2 (il n'y a pas eu de version 3 sur Mac) et cette nouvelle version 4.

Razer lance sa première souris ergonomique verticale face à Logitech

Razer lance sa première souris ergonomique verticale face à Logitech

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Smartlet, un bracelet pour associer sa montre traditionnelle à une Apple Watch cachée sous le poignet

Les amateurs de montres mécaniques qui apprécient malgré tout les avantages d’une montre connectée vont bientôt avoir une nouvelle option pour avoir le beurre et l’argent du beurre. Smartlet est une nouvelle start-up française qui a imaginé un bracelet en métal pensé pour accueillir les deux : une « vraie » montre en haut et une Apple Watch ou un autre appareil connecté en bas. Cette montre secondaire cachée sous le poignet reste quand même utilisable pour suivre son activité physique ou même recevoir des notifications.

Le produit avec deux montres, ici une Rolex et une Apple Watch. Image Smartlet.

Si le concept est loin d’être révolutionnaire, on évoquait un produit similaire en 2016, cela reste une rareté sur le marché. Smartlet vise plutôt les amateurs de montres mécaniques avec son style très classique et un tarif élevé : comptez 349 € au minimum pour la version en acier et même 599 € pour un exemplaire en titane (frais de port offerts vers l’Europe et l’Amérique du Nord). Précisons qu’il s’agit de précommandes, avec des premières livraisons prévues dès le mois de juillet 2025. Le site évoque aussi une campagne de financement sur Kickstarter et une promotion de lancement à 299 €, mais ce n’est manifestement pas encore en place.

Smartlet a mis au point un système d’attaches qui doit permettre de rapidement enlever ou remettre les deux montres, tout en les maintenant solidement en place au quotidien. On peut aussi retirer une des deux montres pour avoir un bracelet assez classique dédié à une seule montre, si c’est ce que vous préférez à un moment donné. Les détails de compatibilité sont détaillés sur le site, sachant que la version pour Apple Watch devrait gérer toutes les générations de la montre d’Apple, sauf les deux modèles Ultra. Côté montre traditionnelle, il faut un modèle en métal avec une entre-corne de 20 ou 22 mm, à choisir au moment de la commande.

Est-ce une bonne idée de faire du sport avec une Apple Watch d’un côté et une Rolex de l’autre ? Chacun en jugera. Image Smartlet.

Outre l’Apple Watch, les créateurs du Smartlet ont prévu des accroches pour la Pixel de Google, le Fitbit Charge, le bracelet Whoop ainsi que deux accroches génériques pour les montres avec attache de 20 ou 22 mm.

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Promo : l'iPhone 16 avec 128 Go chute à 751 € (-218 €)

Le prix de l'iPhone 16 s'est cassé la figure chez Amazon Italie qui le propose à 751,53 €, c'est le seuil le plus bas depuis son lancement. Toutes les couleurs sauf une sont à ce tarif inédit.

Comparaison entre l'iPhone 16 Plus rose et les iPhone 16 sarcelle et outremer. Image iGeneration.

Les 759 € indiqués sur la page du produit sont réduits de quelques euros une fois la TVA abaissée et les frais de port calculés. La livraison est possible entre lundi et mercredi prochain. Amazon France fait aussi une promotion sur ce modèle mais il faut débourser actuellement 866 € au lieu des 969 € de l'Apple Store.

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Quel que soit le prix auquel on se réfère, c'est une remise significative. L'iPhone 16 n'a guère de gros défauts, il a gagné un bouton Action pour associer à une app, un raccourci ou une fonction et il dispose du bouton de commande de l'appareil photo, comme sur les Pro.

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Google Maps permet aussi d’afficher une voiture personnalisée sur CarPlay

Google Maps généralise une nouveauté ancienne, mais remaniée récemment, en la proposant aussi sur l’écran du tableau de bord contrôlé par CarPlay. Si vous n’aimez pas la flèche bleue qui affiche votre position par défaut, le service permet d’opter pour une voiture, avec depuis peu plusieurs options pour ajuster le format ou la couleur. Jusque-là, la version CarPlay de l’app n’affichait pas cette icône personnalisée, un oubli que le géant de la recherche vient enfin corriger, comme le souligne 9To5 Google en précisant que cela concerne aussi Android Auto.

Une voiture personnalisée dans CarPlay. Image 9To5 Google.

Que vous utilisiez l’un ou l’autre, Google Maps respectera désormais votre choix d’icône, sur l’écran du smartphone comme sur celui de la voiture reliée au smartphone. C’est purement esthétique, il n’y a aucune différence fonctionnelle par rapport à la pointe de flèche bleue d’origine. Mais enfin, si vous aviez choisi un SUV violet ou bien une sportive jaune dans l’app, vous serez heureux de savoir que l’icône sera désormais bien visible sur CarPlay.

Si vous n’avez pas choisi d’icône personnalisée, sachez que vous devrez le faire depuis votre smartphone, en accédant aux réglages de trajet. Cela se fait par le biais d’une icône dédiée affichée lors de la recherche d’un itinéraire et avant de le lancer (à côté du menu de partage). Parmi toutes les options proposées, la dernière est dédiée à l’icône du véhicule. Vous aurez alors le choix entre six formats de voiture et huit couleurs différents, quel luxe !

La personnalisation de l’icône de position se fait sur le smartphone avant de lancer un itinéraire. Image iGeneration.
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Hirokazu Kore-eda détaille comment il a tourné son dernier film avec des iPhone 16 Pro

Hirokazu Kore-eda, célèbre réalisateur japonais qui a signé une quinzaine de long-métrages et quelques séries, a utilisé exclusivement des iPhone 16 Pro pour tourner son dernier film, un court-métrage de près de trente minutes nommé Last Scene. C’est un projet mené avec l’aide d’Apple, qui diffuse d’ailleurs sur son compte YouTube japonais tant le film en entier (ci-dessous) qu’une vidéo making-of de quelques minutes. Ce n’est pas la première fois qu’un cinéaste de renom utilise un iPhone, Steven Soderbergh a été un pionnier dès 2018 en filmant un long-métrage destiné au cinéma avec le smartphone.

À chaque fois, il ressort de ces expériences que l’on peut obtenir de très belles images avec l’iPhone et que le format plus compact permet d’explorer de nouvelles idées. Plus étonnant peut-être, le mode Cinématique a été utilisé à plusieurs reprises pour ajouter du flou sur l’arrière-plan et le mode Action a stabilisé une séquence tournée avec un iPhone tenu à bout de bras. La vidéo évoque aussi le téléobjectif 5x qui a servi sur d’autres plans et même les styles photographiques, qui ont servi pour les photographies prises pendant le tournage.

Le smartphone d’Apple a été exploité pleinement pour ce projet, qui est avant tout une publicité pour l’iPhone bien sûr, mais qui fournit aussi aux amateurs de Kore-eda un nouveau film à découvrir. Les deux vidéos sont en japonais, on peut activer des sous-titres en anglais que YouTube pourra traduire automatiquement si vous le lui demandez.

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La fête des Mères se souhaite aussi dans le Vision Pro

Apple a trouvé un bon angle pour promouvoir le Vision Pro : revoir les premiers mois de la vie de son nouvel enfant en vidéo spatiale. Pour qui a déjà testé le casque d'Apple, il y a une véritable sensation d'immersion dans l'image et a fortiori lorsque c'est un film.

Dans son clip de célébration de la fête des Mères, Apple s'est adjoint les services d'un couple dont le mari a filmé son épouse et leur second enfant pendant sa première année. Le cadeau de fête des Mères étant un montage que la mère découvre dans le Vision Pro, en version spatiale, comme si elle les revivait (presque) pour de vrai.

C'est objectivement une bonne idée puisque ce sont des instants très particuliers, bien plus que d'autres à plein d'égards, que l'on ne peut revivre. À ceci près que la pub, vue en dehors du Vision Pro, ne rend pas compte de la sensation que l'on peut éprouver. C'est tout le problème lorsqu'on veut montrer ce que l'on peut éprouver dans le Vision Pro… sans Vision Pro. La spatialité tombe à plat.

Filmer en vidéo spatiale nécessite d'avoir iOS 18 sur des iPhone 15 Pro et tous les modèles d'iPhone 16 (hors iPhone 16e). Détail, ces vidéos pèsent deux fois plus lourd que leur équivalent standard (130 Mo la minute en 1080p SDR et 30 i/s).

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macFUSE 5 tire parti de FSKit pour faciliter l’ajout de systèmes de fichiers à macOS

Mise à jour le 9 mai : macFUSE 5.0 est distribué dans une première version bêta. Son développeur précise qu'il a abandonné la prise en charge de macOS 10.9 jusqu'à 10.15 pour démarrer à partir de macOS 11 (Big Sur en 2020).


Article du 14 avril

FSKit étant finalement implémenté dans macOS 15.4, les développeurs peuvent tirer profit de ce framework qui facilite l’ajout de systèmes de fichiers. C’est ce que va faire Benjamin Fleischer avec macFUSE, un logiciel lui-même destiné à simplifier la prise en charge de systèmes de fichiers supplémentaires sur macOS.

Les systèmes de fichiers ajoutés à macOS via le framework FSKit s’activeront dans Réglages Système > Général > Ouverture et extensions > Extensions du système de fichiers. Image MacGeneration.

macFUSE 5 laissera le choix aux utilisateurs : soit l’installation classique avec une extension du noyau, soit l’installation allégée grâce au framework FSKit. L’avantage de cette dernière, c’est qu’il ne sera pas nécessaire de basculer son Mac en « sécurité réduite » pour utiliser le programme, l’intérêt de FSKit étant justement que les systèmes de fichiers deviennent des extensions exécutées dans l’espace utilisateur.

macFUSE 5 va conserver la méthode d’installation traditionnelle pour ceux qui le souhaitent car le nouveau framework n’offre pas encore toutes les possibilités permises par une extension du kernel. « La version actuelle de FSKit est destinée aux volumes locaux. Cela implique des limitations qui peuvent s'appliquer lors du montage d'un système de fichiers distribué ou réseau. […] Pour de nombreux systèmes de fichiers FUSE, l’infrastructure FSKit sera le premier choix, pour d'autres, l’infrastructure de l'extension du noyau restera le plus adapté », explique le développeur. La date de sortie de macFUSE 5 n’a pas encore été annoncée.

FUSE-T, une autre implémentation de FUSE sur macOS (qui ne nécessite pas d’extension du noyau, contrairement à macFUSE), va se tenir à l’écart de FSKit à court terme. Après une discussion avec un ingénieur d’Apple, son développeur estime que le nouveau framework n’est pas pertinent pour l’instant. Dans cet échange, l’employé de Cupertino soulignait justement que FSKit n’était pas pensé pour les volumes réseau, tout en précisant avoir bien conscience de cette demande.

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Promo sur des batteries externes de forte capacité pour Mac, iPhone ou iPad

Ugreen a encore baissé les prix sur certaines de ses batteries, dont 2 externes de bonne capacité et capables de recharger tout un assortiment d'appareils.

La batterie Nexode 20 000 mAh était à 70 € dernièrement au lieu de 95 € pendant un temps et voilà qu'elle est revenue à son tarif le plus bas de 60 €. Elle est munie d'un grand écran pour contrôler son activité, elle sait charger à 130W au total et jusqu'à 100W sur l'un de ses ports. Un MacBook Air par exemple pourra s'y abreuver sans problème. Elle comprend 2 ports USB-C et 1 en USB-A qui peuvent tous fonctionner de concert. Par exemple pour alimenter des AirPods, iPhone ou iPad.

Image Ugreen.

Autre supplément de baisse de prix sur cette batterie Nexode de 20 000 mAh qui ressemble à la précédente par son format et son écran. Elle dispose toutefois d'un support de charge aimanté (Qi2) pour l'iPhone. On peut le relever vers soi pour utiliser le mode En veille ou simplement regarder des vidéos.

Image Ugreen.

Il y a 2 ports USB-C et 1 port USB-A. La puissance totale est de 145W et de 100W sur l'un des ports USB-C. L'accessoire coûtait 126 € récemment (au lieu de 180 € en début d'année) et Amazon le propose maintenant à 119,69 €.

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Promo : l'Atari 2600 Plus à 90 € (-30 €) avec 10 jeux et un joystick

Le retrogaming est en promo chez Amazon pour la Tech Week avec cette reproduction de l'Atari 2600, la console de 1977 devenue culte. Cette Atari 2600 Plus revient actuellement à 90 € au lieu de 120 € ces derniers temps voire plus occasionnellement.

Image Amazon.

Ce modèle modernisé (il est doté d'un port HDMI et d'un USB-C) est un peu plus petit que l'original, mais il en est une copie fidèle. Au point que l'on peut insérer des cartouches de l'époque qui trainent dans un carton. Une liste de compatibilité fait l'inventaire de celles qui marchent.

Un « Atari 400 Mini » pour les fans des années 80

Un « Atari 400 Mini » pour les fans des années 80

Pour démarrer, une cartouche contenant 10 titres est fournie (Adventure Combat, Dodge 'Em, Haunted House, Maze Craze, Missile Command, Realsports Volleyball, Surround, Video Pinball et Yars' Revenge). Un joystick, conforme aussi à celui de la vraie 2600, est inclus.

Nolan Bushnell : de l

Nolan Bushnell : de l'Atari 2600 à l'Apple II

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Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

Matter, le standard de la domotique, reçoit une mise à jour… mineure, une première dans son développement. Alors que l’on attendait une version 1.5 au printemps 2025, c’est la version 1.4.1 qui a finalement été diffusée par la CSA, l’alliance en charge de son développement. Au programme et comme promis en début d’année, trois changements plus mineurs, mais qui restent intéressants malgré tout, pour simplifier la connexion initiale des appareils connectés.

Le code QR placé sur la base permet de connecter cette ampoule Matter. Image iGeneration.

La connexion d’un appareil Matter se fera toujours à l’aide d’un code QR, héritage de ses fondations fournies par HomeKit puisque c’est le dispositif qu’Apple avait imaginé pour sa propre domotique. La première nouveauté de la mise à jour permet de connecter plusieurs appareils connectés avec un seul code QR. L’objectif est de simplifier l’utilisation d’un pack d’accessoires, par exemple plusieurs prises connectées ou ampoules vendues ensemble. L’utilisateur pourra scanner un seul code QR pour les connecter toutes d’un coup, alors qu’il fallait jusque-là le faire appareil par appareil.

En plus du code QR, un fabricant pourra aussi opter pour l’intégration d’un tag NFC dans son produit connecté. Avec Matter 1.4.1, ce tag pourra être scanné par un smartphone pour ajouter l’appareil à sa domotique, avec les mêmes fonctionnalités que le code QR et plusieurs avantages pratiques. D’une part, le code n’est pas toujours visible : sur une ampoule connectée, il est souvent affiché sur le culot et une fois en place, le code peut être difficile d’accès. D’autre part, l’étiquette avec le code peut se perdre ou devenir illisible pour un accessoire destiné à l’extérieur, alors que la puce NFC ne quittera jamais l’accessoire. La CSA précise bien que la puce NFC sera un complément optionnel au code QR, qui restera lui bien obligatoire sur tous les appareils certifiés Matter.

Que l’on utilise le code QR ou une puce NFC, le processus de connexion a aussi été revu avec la version 1.4.1 à travers ce que l’alliance nomme ESF, pour ‌Enhanced Setup Flow (processus de configuration amélioré). Cette fois, c’est une nouveauté qui intéressera surtout les fabricants, qui pourront afficher des conditions d’utilisation dans le processus initial de connexion de leurs produits. Jusque-là, les produits qui nécessitaient une autorisation explicite de leurs utilisateurs, en particulier dans le cadre du RGPD européen, forçaient un passage par une app fournie par le fabricant. Avec l’ESF, on pourra éviter l’app tierce et tout faire directement dans Maison, Home Assistant ou toute autre app compatible avec le standard.

Comme toujours, il faudra maintenant patienter le temps que les accessoires connectés et les écosystèmes de domotique adoptent les nouveautés. Il se passe en général plusieurs mois entre la sortie d’une mise à jour de Matter et ses premiers effets réels, et malheureusement bien plus dans l’écosystème d’Apple, puisque Maison est toujours bloquée sur une très vieille version du standard. On croise les doigts pour enfin avoir des nouvelles positives lors de la WWDC…

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

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Du M5 aux processeurs d'IA pour serveurs, Apple a du pain sur la planche

Mac, iPad, mais aussi serveurs spécialisés dans l'IA, le calendrier de sortie de processeurs signés Apple est plein pour les prochaines années. Les M5, M6 (nom de code "Komodo") et M7 ("Borneo") sont en développement chez Apple, comme on s'en doute puisque ce type de composant se planifie sur plusieurs années. La gamme M5 devrait arriver en fin d'année indique Bloomberg, pour équiper les iPad Pro et les MacBook Pro.

Image Apple.

Ces portables sont arrivés avec leur M4 à la même période l'année dernière (octobre) tandis que les iPad Pro M4 avaient débuté en mai, toutefois ceux-ci étaient restés 2 ans sans mise à jour. Un autre processeur pour Mac est sur les rails, surnommé "Sotra", décrit comme plus avancé techniquement, mais sans autres détails sur ce qui le singularise.

Parallèlement, Apple conçoit des processeurs destinés à des serveurs dans ses centres de données. The Information avait vendu la mèche en décembre en parlant d'une gamme de puces co-développées avec Broadcom, surnommées "Baltra", spécialisées dans les traitements d'IA pour seconder Apple Intelligence. Leur mise en service pourrait intervenir en 2027. On les suppose destinées à remplacer les solutions de Nvidia prisées dans ce milieu.

Apple développerait avec Broadcom une puce spécialisée dans l

Apple développerait avec Broadcom une puce spécialisée dans l'IA pour ses serveurs

Apple envisagerait différents types de processeurs, certains multipliant par deux, quatre ou huit le nombre de cœurs CPU et GPU que l'on a aujourd'hui dans le M3 Ultra. Ce dernier, utilisé aujourd'hui dans le Mac Studio, existe en deux déclinaisons de 28 cœurs CPU/60 cœurs GPU et 32 cœurs CPU/80 cœurs GPU.

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La production des SoC des lunettes connectées d’Apple lancée fin 2027

Si les rumeurs concernant l’entrée d’Apple dans le domaine actuellement chasse gardée de Meta, à savoir les lunettes solaires intelligentes, n’ont jusqu’à présent rien montré de concret, Apple semble avancer sérieusement sur cette idée. Ainsi, comme le rapporte Mark Gurman, les premières puces dédiées à ces wearables seraient en cours de finalisation.

C’est le SoC de l’Apple Watch qui devrait servir de base pour ceux des lunettes et des écouteurs dopés à l’IA. Image Apple.

Apple n’a pas besoin d’aller chercher bien loin pour ces puces : selon le fuiteur, elles seraient basées sur celles de l’Apple Watch, permettant ainsi une bonne base pour un SoC économe. Cependant, pour s’intégrer dans un produit où la place est encore plus comptée que dans une montre, comme des lunettes voire des écouteurs, les SoC seront bien entendu adaptés, avec des fonctions inutiles supprimées, et un renforcement de la partie caméra, afin de gérer le ou les capteurs nécessaires.

Ces puces devraient être produites en masse vers la fin 2027, permettant donc aux produits associés de sortir d’ici environ deux ans. Comme souvent, c’est TSMC qui s’occupera de la production.

Apple devrait ainsi offrir un concurrent aux Ray-Ban Meta, mais aussi créer des écouteurs munis de caméras intégrées, dont la puce est nommée en interne Glennie. Le projet de lunettes, nommé N401 en interne, mène deux idées de front : des lunettes avec IA intégrée, comme les Ray-Ban Meta, permettant des interactions grâce aux caméras et autres micros, et une autre version avec réalité augmentée prévue pour plus tard.

L’Apple Watch devrait elle aussi recevoir sa caméra, et la puce permettant de la gérer est elle aussi en cours de finalisation. Sous le nom Nevis, elle devrait elle aussi sortir au grand jour d’ici fin 2027.

Tous ces objets devraient faire grand usage de Visual Intelligence, déjà intégré dans les iPhone de la dernière génération. Si les fonctions sont basiques pour le moment, gageons qu’elles devraient évoluer pour donner des capacités intéressantes à tous ces objets munis de caméras.

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DMA : Apple se plaint d'une absence de communication de Bruxelles après son amende de 500 millions

Apple entend faire appel de l'amende de 500 millions infligée par Bruxelles. La Pomme affirme que ses propositions de collaborations sont restées sans effets au sein de la Commission européenne.

Cette amende de la fin avril résulte des observations sur la manière dont Apple s'est pliée aux nouvelles règles du Digital Markets Act qui encadrent le fonctionnement de l'App Store. L'enquête européenne avait soulevé plusieurs problèmes : sur les possibilités offertes aux développeurs pour afficher les prix de leurs formules vendues en dehors de l'App Store ; sur le parcours imposé aux clients pour aller profiter de ces offres et sur la commission qu'elle continue de percevoir si la transaction externe est validée dans les 7 jours suivant l'utilisation du lien pour sortir de l'app (27 % ou 12 % de commission en cas de renouvellement). « L'entreprise n’a pas réussi à démontrer que ces restrictions sont objectivement nécessaires et proportionnées », avait déclaré la Commission.

DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

DMA : Bruxelles inflige une amende de 500 millions à Apple et de 200 millions à Meta 

D'après des échanges de courriels consultés par Politico, Apple a proposé l'été dernier d'abandonner ses règles relatives à la façon dont les développeurs doivent communiquer avec les utilisateurs. La Commission a mis en suspens sa réponse, affirmant attendre le retour de développeurs.

Fin septembre, alors que la Commission avait consulté les principaux adversaires d'Apple sur le sujet — Epic Games, Spotify, Match Group (Tinder, Meetic…) — la Pomme a interprété l'absence de réponse de la Commission comme le présage d'une sanction.

Le mois suivant, dans une lettre envoyée aux hauts fonctionnaires de Bruxelles, un dirigeant d'Apple s'est plaint que les équipes en charge du dossier avaient « clairement indiqué » que la commissaire de l'époque, Margrethe Vestager, avait l'intention de rendre une décision assortie d'une « amende potentiellement importante ». Sous-entendu, les jeux sont faits avant même qu'Apple puisse témoigner de sa volonté de coopérer.

Interrogée à propos de ces échanges, la Commission a répondu que sa porte restait ouverte, mais qu'il incombait aux seuls responsables concernés de proposer des modifications qui satisfassent à la loi.

Pour Lea Zuber, porte-parole de la Commission, Apple a été informée dès le départ que ses propositions n'étaient pas conformes, elle l'a encouragé également à solliciter l'avis des autres acteurs du marché. « La décision du mois dernier ne porte que sur la solution qu'Apple a décidé de déployer, et non sur toute autre approche hypothétique que l'entreprise aurait pu envisager ». En somme, l'amende sanctionne les agissements passés, les règles mises en place pour le DMA, et non pas les changements qui étaient mis sur la table.

Meta a été sanctionné en même temps qu'Apple, mais pour un montant inférieur — 200 millions d'euros. Le groupe était accusé lui aussi de n'avoir pas respecté les règles du DMA, toutefois il avait effectué des changements en novembre dernier, sans plus attendre. Une attitude qui a participé à réduire le montant de son amende puisque l'infraction a couvert une période plus courte qu'Apple.

App Store : Bruxelles juge qu

App Store : Bruxelles juge qu'Apple enfreint des règles du DMA

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Apple Intelligence par la pratique et la démonstration jusqu'en Apple Store

Apple Intelligence ne tient pas encore toutes ses promesses mais cela ne veut pas dire que rien ne sert dans cette collection d'outils et d'apps. Apple a réalisé un clip didactique qui passe en revue les grandes fonctions d'AI : gomme magique, résumé d'un texte, aide à la rédaction, création d'un Genmoji, analyse d'une photo, etc. Par contre nulle trace de la synthèse des notifications et c'est peut-être mieux ainsi.

Pour qui a suivi les précédents épisodes, il n'y aura pas grand-chose à découvrir. Alors que pour les autres ce sera une mise en jambe rapide et bien faite, malgré l'anglais. Apple Intelligence est également au menu depuis peu des ateliers gratuits dans les Apple Store. Il suffit de s'y inscrire.

Atelier Apple Intelligence. Image Apple.

Ce "Coup de projecteur" propose des sessions d'une heure sur cette thématique et pas besoin d'avoir un iPhone ou Mac compatibles. On peut venir par simple curiosité, Apple prêtera ce qu'il faut.

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Promos et cadeaux pour la réouverture de la boutique Apple de C&C Labège

Les utilisateurs Apple de la région de Toulouse pourront participer à un évènement le samedi 17 mai à Labège. L'enseigne C&C va y ouvrir sa boutique après l'avoir relookée. Elle existait déjà sous le nom d'iConcept avant que la marque ne tombe dans l'escarcelle des Italiens du réseau européen C&C.

C&C Labège.

Cette remise à neuf sera l'occasion d'une journée de festivités tandis que les 50 premiers visiteurs sur place se verront remettre des accessoires Apple gratuits et des goodies. Le reste de la journée, en plus d'animations, des promotions seront appliquées aux MacBook, iPad, Apple Watch et coques iPhone disponibles en stock.

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L'italien C&C achète son troisième réseau d'APR en France

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Skype s'est arrêté, mais que sont devenus les crédits non dépensés ?

Skype s'est éteint et ses utilisateurs ont été invités à passer sur Teams. Mais quid des crédits sonnants et trébuchants que l'on avait encore sur son compte ? La question est soulevée par la publication allemande teltarif.de qui imagine Microsoft disposer d'une somme peut être pas si négligeable dans l'hypothèse où les utilisateurs n'ont pas épuisé leurs crédits. Ou s'ils ne les réclament pas.

Dans le premier cas, il est théoriquement possible de les dépenser en utilisant la fonction d'appel, et son pavé de numérotation, qui avait fait la popularité de Skype. Normalement le système est toujours opérationnel, mais des lecteurs de teltarif.de ont fait chou blanc. Il faut disposer de quelques crédits pour le tester. On peut en tout cas vérifier si l'on n'avait pas oublié quelques euros sur ce compte en s'y reconnectant.

Image MacGeneration.

Dans le second cas, pour ce qui est d'obtenir leur remboursement, Microsoft n'a rien prévu. Du moins rien qui n'entre dans le cadre spécifique de l'arrêt de son service. Les seules options de remboursement énoncées sont celles offertes habituellement lors d'un achat en ligne (14 jours, problème technique, facturation erronée, etc.).

Si l'on a été un grand utilisateur de Skype avec des crédits payants, cela vaut peut-être le coup d'aller sur son compte pour en consulter le solde éventuel.

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Le prochain Sony WH-1000XM6 se montre et détaille ses nouvelles capacités de réduction de bruit

Les jours sont comptés pour le WH-1000XM5, le fleuron des casques de Sony devrait être remplacé très prochainement par un WH-1000XM6 plus performant et au design amélioré.

Une image tirée d'une présentation marketing donne un premier aperçu de ce que serait le WH-1000XM6, le prochain haut de gamme de Sony parmi ses casques à réduction de bruit. Cette publication avait été précédée par la mise en ligne prématurée des caractéristiques de ce casque sur Amazon Espagne. Des informations retirées depuis, mais reprises par the walkmanblog.

Via HiNoAme3 sur Reddit.

Ce nouveau casque devrait reprendre assez largement les lignes un peu mastoc du WH-1000XM5, mais avec quelques changements importants. Les écouteurs pourront se replier, comme c'était le cas jusqu'au WH-1000XM4. Avec le WH-1000XM5 on ne peut que les faire pivoter pour ranger le casque à plat. Un schéma pour homologation publié en janvier dernier suggérait que les coussinets pouvaient se détacher, comme sur l'AirPods Max et le Sonos Ace.

L'arceau, pour autant qu'on puisse en juger, paraît plus large et aplati, ce qui pourrait changer le confort de port. Enfin, il n'est pas fait mention dans les détails parus sur Amazon ni dans ce que l'on peut voir dans l'image, de commandes autres que tactiles.

L'actuel WH-1000XM5. Image Sony.

La réduction active du bruit, qui est l'un des grands points forts des casques de Sony, pourrait faire mieux encore. Du moins sur le papier. Le WH-1000XM6 va remplacer son processeur QN1 par un nouveau modèle QN3 épaulé par 12 microphones dévolus à l'interception des nuisances sonores contre 8 sur le WH-1000XM5. L'isolation sonore et la qualité audio pendant les appels pourraient progresser aussi puisque la fiche technique annonce 6 microphones au lieu de 4.

Pas de changement sur le poids, il pèserait environ 250 grammes ni sur l'autonomie avec un maximum de 30 heures avec l'ANC active. Détail pratique, la nouvelle boite de rangement se fermera par un aimant. Le prix reste incertain. Amazon indiquait 388 €, mais il pourrait être de 470 €. Pour comparaison, le prix officiel du WH-1000XM5 est de 420 € (en promo fréquemment à 329 €). Amazon indiquait une date de commercialisation pour le 15 mai.

Le prochain casque haut de gamme de Sony commence à prendre l

Le prochain casque haut de gamme de Sony commence à prendre l'air

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Google contredit Apple après que son action a dévissé en bourse

Eddy Cue n'a pas rendu un fier service au cours de l'action d'Alphabet lorsqu'il s'est exprimé sur l'impact de l'IA dans les moteurs de recherche et surtout lorsqu'il a évoqué un tassement de l'utilisation de Google sur les appareils d'Apple.

À l'occasion d'un témoignage dans le cadre du procès qui oppose le département américain de la justice à Alphabet, le responsable des Services d'Apple, a fait deux observations. Et d'une, que les nouvelles technologies d'intelligence artificielles qui se frottent désormais à l'activité de recherche de Google ont la capacité de remettre en question la domination de ce dernier. Aucun moteur classique n'y est parvenu à ce jour, les solutions d'OpenAI, de Perplexity, d'Anthropic (Claude) et d'autres laissent enfin entrevoir cette possibilité.

La recherche sur le web via ChatGPT Search. Image iGeneration.

Et de deux, s'il n'y a pas encore un tsunami en train de balayer Google Search, le temps se couvre. Eddy Cue a ainsi noté que les recherches dans Safari — sollicitant Google — avaient piqué du nez pour la première fois le mois dernier. Un phénomène inédit qu'il a attribué à l'utilisation par les gens des outils offerts par les fournisseurs d'IA. Aucun ne sera activé par défaut, mais leur seule présence suffira à leur donner une visibilité supplémentaire sur le milliard et plus d'appareils Apple en activité.

Google démodé, Safari va s’ouvrir aux moteurs de recherche dopés à l’IA

Google démodé, Safari va s’ouvrir aux moteurs de recherche dopés à l’IA

Pour Cue, il n'est pas interdit de penser que ces moteurs d'un nouveau genre remplaceront les moteurs traditionnels dont Google Search est le premier représentant. Apple en est suffisamment convaincue au point d'envisager d'ajouter ces moteurs d'IA parmi les moteurs donnés en choix dans les réglages de Safari.

Les propos d'Eddy Cue ont eu un effet immédiat sur les cours de l'action de Google qui a perdu 7 %, comme si un tapis avait été tiré sous ses pieds. L'action d'Apple a glissé également, mais dans de moindres proportions.

Le cours de l'action d'Alphabet hier. Source Yahoo Finances.

Un gadin et une couverture médiatique des propos tenus par l'un des principaux responsables d'Apple qui ont poussé Alphabet à allumer un contre-feu. Dans un bref billet de blog, Google s'inscrit en faux face aux déclarations de Cue, sur l'air du tout va bien, même mieux que bien, et on est sur le coup :

Nous continuons d'observer une croissance globale des requêtes dans la recherche. Cela inclut une augmentation du nombre total de requêtes provenant des appareils et plateformes Apple.

Plus généralement, grâce à l'ajout de nouvelles fonctionnalités à la recherche, les utilisateurs constatent que Google Search est plus utile pour un plus grand nombre de leurs requêtes. Ils y accèdent pour de nouvelles choses et de nouvelles façons, que ce soit depuis un navigateur ou l'application Google, par la voix ou via Google Lens.

Nous sommes ravis de poursuivre cette innovation et avons hâte de partager davantage d'informations lors de la Google I/O.

Google voit une concurrence inédite lui disputer sa place sur iOS mais il conserve des moyens d'action. D'ici la fin de l'année, Apple va ajouter Gemini, le concurrent à ChatGPT, à sa suite d'outils Apple Intelligence. Eddy Cue a toutefois précisé qu'il pourrait y avoir bien d'autres choix offerts à l'utilisateur à l'avenir, tels que Perplexity, le Chinois DeepSeek ou Grok d'Elon Musk/X. OpenAI a été le premier à être intégré dans Apple Intelligence, mais Cue l'a rappelé, ce partenariat n'est pas exclusif. Apple elle-même pourra très bien ajouter un jour sa propre solution. Google n'est donc pas écarté d'iOS, au contraire, mais il est en passe d'être toujours plus dilué.

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Kernel Panic : notre retour d’expérience sur les kits solaires pour balcons et jardins

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

Les beaux jours reviennent, ce qui vous a peut-être incité à envisager l’achat d’un panneau solaire. Entre les promesses d’économies et l’arrivée de solutions ultra-accessibles, le domaine attire de plus en plus de curieux. Le marché a explosé ces dernières années, avec des offres adaptées à tous les profils et à tous les budgets.

Mais derrière les slogans séduisants, sauter le pas demande une certaine préparation. Il faut bien choisir son matériel, se renseigner sur les promos, s’intéresser à la question de la rentabilité…Heureusement, certains membres de la rédaction sont équipés depuis plusieurs mois et peuvent désormais nous faire un petit retour. Quel bilan tirent-ils de leur expérience, et quels sont leurs conseils ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel épisode de Kernel Panic en compagnie d’Anthony, Nicolas et Cédric.

Bonne écoute !

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Accroche Zendure (Unsplash).

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Samsung : le Galaxy Edge S25 étalera sa finesse la semaine prochaine

Samsung s'apprête à dévoiler un tout nouveau Galaxy S dont le principal attribut sera sa finesse. C'est dans la nuit de lundi à mardi que Samsung présentera le Galaxy S25 Edge. Un modèle au châssis très fin dont il avait montré une maquette en janvier dernier. Le Sud-Coréen va ainsi décocher la première flèche dans une nouvelle compétition où il s'agira de savoir qui a le téléphone le plus mince, puisqu'Apple est attendue au tournant avec sa gamme d'automne.

Image Samsung.

« Au-delà de la finesse », clame l'invitation à suivre cette présentation. Samsung n'en dit guère plus, mais ses ambitions sont grandes pour l'Edge :

Il s’agit bien plus que d’un simple smartphone fin. Chaque courbe, contour et composant constitue une percée dans le domaine de l’ingénierie de précision pour offrir une expérience haut de gamme, digne de la série des Galaxy S. Le Galaxy S25 Edge ne se contente pas d’établir une nouvelle norme concernant ce que vous pouvez réaliser avec votre smartphone. Il ouvre une nouvelle ère de croissance pour l’industrie mobile.

Samsung glisse tout de même une caractéristique, celle d'un appareil photo 200 mpx, comme en sont dotés ses Galaxy S25 haut de gamme. La maquette montrée au début de l'année permettait de constater que le Galaxy S25 Edge aurait deux objectifs, là où l'iPhone « Air » n'en aurait qu'un seul.

La maquette du Galaxy S25 Edge en janvier 2025. Images Vjeran Pavic/The Verge.

Les deux caractéristiques clefs que sont l'épaisseur et le poids sont encore inconnues. La rumeur prêtait au Samsung une épaisseur de 6,4 mm (un Galaxy S25 fait 7,2 mm) tandis que l'iPhone serrerait sa ceinture jusqu'à 5,5 mm à son point le plus extrême (dans les deux cas, le bloc optique dépassera du châssis).

Image MacRumors.

Performances, autonomie, prix… il y a encore beaucoup à découvrir pour ces deux appareils et le lever de rideau sur l'Edge donnera quelques indices sur ce que l'on peut attendre d'Apple. Il sera intéressant de voir comment, en partant avec un même objectif, celui de faire mincir le plus possible son téléphone, les deux concurrents en ont négocié les contraintes inhérentes, quels sacrifices ont été nécessaires et quelles options ont été retenues.

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Si Apple devait ressusciter un de ses anciens produits, lequel choisiriez-vous ?

Apple Watch, AirPods, HomePod, AirTags, Vision Pro… Sans même parler des multiples déclinaisons des iPhone, des iPad et des Mac, Apple a toujours plus de produits à son catalogue. Et pourtant, on peut ressentir comme un vide, comme un manque, car à mesure que la firme s’est lancée dans de nouveaux projets, elle a abandonné plusieurs catégories de produits.

Time Capsule. Image Andrew Ng.

Pas sûr qu’un iPod remis au goût du jour ou une Pippin modernisée aient beaucoup de succès aujourd’hui tant l’iPhone a cannibalisé ce type d’appareils. Mais Apple n’aurait-elle pas encore son mot à dire dans d’autres domaines, comme les routeurs sans fil ou les serveurs ? C’est la question de notre nouveau sondage.

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App Store : Apple réclame une pause urgente dans l'application du jugement

Apple réclame une pause immédiate dans l'application du jugement qui a vu plusieurs règles clefs de l'App Store voler en éclats aux États-Unis. Les avocats de la Pomme arguent qu'Apple va souffrir de pertes financières irrémédiables si cette décision n'est pas suspendue le temps que leur appel soit étudié.

Image Apple.

Leur demande de suspension temporaire porte sur deux points cruciaux. D'une part l'interdiction qui est faite à Apple de percevoir une commission (de 27 %) sur les achats réalisés en dehors d'une app, mais à travers laquelle les clients sont passés pour les effectuer 1. D'autre part, sur la manière dont les éditeurs peuvent faire la promotion d'autres formules d'abonnement ou de tarifs. Depuis ce jugement ils ne sont plus du tout tenus de respecter les règles strictes d'affichage d'Apple.

Apple mord la poussière face à Epic, mais ne rend pas les armes

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Depuis l'énoncé du jugement, quelques apps de premier plan ont immédiatement modifié leurs interfaces pour donner aux utilisateurs de nouveaux moyens de voir les prix qu'ils pratiquent sur leurs sites et d'accéder à ces formules sans utiliser les In-Apps (Spotify, Patreon) ou pour acheter et télécharger directement des contenus sans passer non plus par le système de facturation d'Apple (l'app Kindle d'Amazon). Sans oublier Stripe ou Epic Games qui entendent proposer des offres de substitution aux In-Apps et à l'App Store.

Apple fustige cette décision de justice qui s'immisce dans la conduite de ses affaires, qui « la force à offrir un accès gratuit et permanent à ses produits et services » et l'empêche « d'exercer un contrôle sur des aspects clefs » de sa plateforme et de la manière dont elle la gère. Quand bien même elle gagnerait en appel, les sommes perdues au profit des développeurs ne seront jamais recouvrées, poursuit Apple, alors que les éditeurs ont commencé à se mettre en mouvement pour profiter des nouvelles possibilités offertes par ce jugement.

Apple voit dans ce jugement une forme de punition qui va bien au-delà de l'injonction initiale de 2021 qui portait uniquement sur le placement de liens vers des formules payantes externes. Mais c'est notamment parce qu'Apple avait répliqué en instaurant de nouvelles règles de paiement à la suite de cette injonction — comme cette commission dissuasive de 27 % — que le retour de bâton a été sévère.

Dans une déclaration, Epic Games voit dans cette demande d'Apple « Le dernier effort pour bloquer la concurrence et extorquer des frais énormes et inutiles aux dépens des consommateurs et des développeurs ».


  1. L'un des griefs qui lui avaient été faits était d'avoir maintenu le principe du prélèvement d'une commission de 27 % — au lieu de 30 %… — lorsque l'utilisateur procédait à un achat, même externe, dans les 7 jours qui avaient suivi l'appui sur le lien (12 % en cas de renouvellement de l'abonnement ou pour les PME). Et ce au titre du service qu'a rendu l'App Store comme maillon dans cette transaction.  ↩︎

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La 2G s’éteindra fin 2026 au plus tard, et le gouvernement ne fera rien pour s’y opposer

La 2G existe depuis maintenant 1993... le réseau est à l’origine des débuts de la téléphonie mobile telle qu’on la connaît, le terme GSM que les plus vieux d’entre vous utilisent peut-être encore venant du nom de départ de cette technologie, pour Global System for Communications.

Fin de partie au plus tard en 2026 pour l’iPhone original.

Depuis, les réseaux ont évolué en 3G en 2000, 4G en 2010, et finalement 5G en 2020 (en attendant la 6G...). Mais comme le rappelle le député Karim Benbrahim dans une question posée à l’exécutif, même s’il est dépassé, le réseau 2G continue à être utilisé par près de huit millions d’équipements sur le territoire national.

Or, comme le rapporte Numerama, Orange souhaite éteindre la 2G à la fin de l’année, et SFR et Bouygues fin 2026 (pour Free, la question ne se pose pas vraiment, l’opérateur ayant commencé directement en 3G). Pour la 3G, le sursis n’est d’ailleurs pas beaucoup plus long : fin 2028 pour Orange et SFR, fin 2029 pour Bouygues. De son côté, Free n’a pas encore donné de réponse.

De nombreux systèmes tels que les télé-alarmes des ascenseurs, une majeure partie des boîtiers d’appel d’urgence pour les personnes âgées, ou encore des alarmes connectées utilisent encore la 3G, voire la 2G pour communiquer. Le député, mettant l’accent sur ces utilisateurs dépendants, a vu la réponse du gouvernement comme étant une fin de non recevoir :

Si certains équipements peuvent fonctionner exclusivement sur la base des réseaux mobiles 2G et 3G, il appartient aux usagers et aux fournisseurs de services ou de matériel de prendre sans attendre les actions nécessaires pour anticiper ces fermetures et procéder au changement de ces équipements.

Si une telle rigidité peut surprendre à première vue, il faut rappeler que les clients de ces réseaux pouvaient voir venir la fin de la 2G depuis longtemps : dès 2017, les USA, le Canada ou encore le Japon ont fermé leur réseau GSM, et d’autres pays leur ont emboîté le pas depuis, les fréquences disponibles étant une ressource rare. De plus, le gouvernement rappelle que s’il délivre les autorisations d’utilisation des fréquences, il n’a aucune prérogative concernant l’extinction des réseaux par les opérateurs.

Cette fermeture touchera potentiellement un grand nombre de personnes sur un point particulier : le système d’appel d’urgence équipant les voitures depuis 2018 en Europe, dit « eCall ». Mais pour lui, le gouvernement se veut rassurant : le système ne nécessitant pas un opérateur particulier pour fonctionner, n’importe quel réseau 3G fait l’affaire. Il devrait donc fonctionner au moins jusqu’en 2029.

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Pour Eddy Cue, l’iPhone ne sera peut-être plus là dans 10 ans

Si Eddy Cue, durant l’audition tenue au procès antitrust de Google, s’est déjà fendu de détails importants sur la suite qu’Apple entend donner aux moteurs de recherche dans Safari, sa vision concernant le futur montre qu’Apple s’inquiète de l’intérêt de l’iPhone et des smartphones en général, comme rapporté par Mark Gurman.

L’iPhone ne pourra pas être éternellement la vache à lait d’Apple... Image Apple.

Le VP Senior en charge des services de la pomme s’inquiète certes de la montée de l’intelligence artificielle, mais aussi des conséquences qu’elle pourrait avoir sur la survie des smartphones tels qu’on les connaît :

Aussi fou que cela puisse paraître, vous n’aurez peut-être plus besoin d’un iPhone dans 10 ans. [...] Le seul moment où vous avez une réelle compétition est au moment d’un grand changement technologique. Un tel changement crée des opportunités. L’intelligence artificielle est un de ces grands changements technologiques, et permet l’arrivée de nouveaux concurrents.

S’il est rare d’entendre Apple parler de la fin d’un produit phare, la réflexion d’Eddy Cue montre que la firme reste réaliste, et sait très bien qu’elle ne peut pas se permettre de rester sur ses acquis indéfiniment.

Nous ne sommes pas une entreprise pétrolière, ni un fabricant de dentifrice – ces produits seront nécessaires encore une éternité... mais vous n’aurez peut-être plus besoin d’un iPhone dans 10 ans.

Le constat est lucide, cependant si Eddy Cue croit fortement en l’IA comme la prochaine étape, il est grand temps qu’Apple comble son retard, d’une manière ou d’une autre. Et toute aussi puissante qu’elle soit, l’IA aura toujours besoin d’un appareil pour fonctionner. D’où les recherches à long terme pour des lunettes de réalité augmentée... en espérant que Meta ne franchisse pas le drapeau à damier le premier.

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