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Comment jumeler une DualSense de PlayStation 5 avec un iPhone et une console en même temps

Sony a pris son temps : après une annonce en juin et une version bêta en juillet, il est enfin possible de jumeler une manette de PlayStation 5, la DualSense, avec deux appareils en même temps. Voici la marche à suivre.

En vert, elle est relié à un iPhone. Image MacGeneration.

Premier point, le but est ici de relier la manette à plusieurs appareils en Bluetooth. Jusqu'à maintenant, si vous vouliez jouer sur Mac, il fallait la jumeler au Mac. Pour passer sur iPhone, il fallait la jumeler sur l'iPhone et perdre la connexion avec le Mac. Et si votre manette servait aussi avec une PlayStation 5 — ce qui est probablement le cas —, chaque changement nécessitait un réappairage. Après la mise à jour, le passage d'un appareil à un autre est plus simple et ne demande pas de relancer le jumelage.

La première étape va être de mettre à jour la manette. Si vous avez une PlayStation 5, c'est dans Paramètres > Accessoires > Manette (Général). Un menu devrait vous permettre de mettre à jour le firmware. Si vous n'avez pas de console, il est possible de passer par un PC sous Windows ou une machine virtuelle sur un Mac, avec l'application PlayStation Accessories. Pas besoin de Bluetooth côté PC, un simple câble USB-C suffit. Une fois la manette branchée, l'application devrait vous proposer de mettre à jour la manette vers la version A-0630, ce qui prend quelques dizaines de secondes.

La mise à jour peut passer par un PC. Image MacGeneration.

Jumeler la manette avec plusieurs appareils

Après avoir supprimé la manette de vos appareils dans les réglages Bluetooth (Réglages > Bluetooth > le petit ⓘ à droite du nom de la manette > Oublier cet appareil), éteignez la manette. Il suffit de presser le bouton PlayStation quelques secondes. Ensuite, il faut choisir l'emplacement de la manette dans la liste, avec quatre possibilités : croix, rond, carré et triangle. Pour jumeler la manette, il faut presser le bouton PlayStation et un des quatre boutons d'action simultanément.

La manette va clignoter, et elle devrait être détectable par votre appareil (iPhone, iPad, Mac, console, PC, etc.). Une fois la manette jumelée, pensez à tester la manette avec un jeu, puis éteignez-là. Vous pouvez lui donner le nom du bouton choisi, pour simplifier les choses.

En orange, sur un Mac. Image MacGeneration.

Pour un second appareil, il suffit d'effectuer la même manipulation, mais avec un autre des quatre boutons.

Changer d'appareil facilement

C'est la grosse nouveauté : plutôt que de devoir recommencer l'appairage en changeant d'appareil, il suffit d'éteindre la manette (en pressant le bouton PlayStation quelques secondes, encore) et de presser la combinaison de touche choisie. Si votre Mac est la croix, il suffit de l'allumer en pressant PlayStation et croix, et la manette se connectera automatiquement au Mac. Si vous voulez rester sur le même appareil, rien ne change : il suffit d'allumer la manette avec le bouton PlayStation.

macOS Tahoe change facilement la couleur de la manette, comme iOS 26. Image MacGeneration.

Si vous avez plusieurs appareils Apple, il est possible de définir plus facilement une couleur pour la manette depuis la sortie de macOS Tahoe ou iOS 26.

macOS Tahoe change plus facilement la couleur des LED des manettes de PlayStation

macOS Tahoe change plus facilement la couleur des LED des manettes de PlayStation

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Ubiquiti présente toute une gamme de NAS, dont un petit UNAS 2 qui rappelle fort la Time Capsule

Moins d’un an après son premier NAS, Ubiquiti agrandit sa gamme de stockage réseau en annonçant pas moins de quatre nouveaux produits. Le spécialiste des équipements réseau s’adresse autant aux entreprises et professionnels avec deux modèles haut de gamme et pensés pour répondre aux besoins les plus exigeants, qu’aux particuliers avec deux modèles entrée de gamme. Dont un UNAS 2 vendu 214,8 € TTC qui rappelle fortement feu la Time Capsule dernière génération.

Comme l’ancien produit d’Apple, Ubiquiti a opté pour un rectangle aux coins arrondis de polycarbonate blanc (ou noir). Toutefois, il s’agit bien ici exclusivement d’un NAS, il n’est pas question de borne Wi-Fi ou de routeur réseau. Le fabricant a simplifié au maximum la connectique avec un seul connecteur Ethernet 2,5G qui sert autant à relier l’appareil au réseau local qu’à l’alimenter, grâce au standard PoE++. Comme il n’est pas si fréquent, l’UNAS 2 est fort heureusement fourni avec un adapteur qui pourra fournir jusqu’à 60 W. Une prise USB-C est aussi de la partie, pour ajouter un stockage externe au NAS.

Le PoE++ devrait suffire à alimenter les deux disques durs 3,5 pouces que l’on peut insérer dedans pour le stockage, avec là encore une configuration ultra minimale, puisque la seule option est du RAID 1. Concrètement, toutes les données seront dupliquées sur chaque disque dur, ce qui veut dire que vous n’aurez pas plus de stockage qu’un seul élément à la fois. Il faut quand même souligner que la seule autre option serait du RAID 0, qui est aussi la moins sûre et pas forcément recommandable pour un NAS. Il n’est pas non plus possible de toucher aux disques durs à la volée, il faudra éteindre l’appareil pour cela. Les débits s’annoncent modestes et Ubiquiti prévient qu’il n’y a pas de chiffrement des données, sa puce ARM est trop légère pour ça. Pour tous ces besoins plus avancés, Ubiquiti renvoie vers sa gamme professionnelle.

Si deux disques durs ne suffisent pas, l’UNAS 4 sera vendu 408 € et comme son nom le suggère, il intègre quatre baies. Il ajoute deux emplacements pour des SSD NVMe qui feront office de cache pour accélérer les opérations. Toujours un seul port Ethernet 2.5G, cette fois avec du PoE+++ qui peut fournir jusqu’à 90 W (un adaptateur sera également fourni). On n’a pas les détails techniques, mais on suppose que davantage d’options seront proposées pour la configuration RAID et il semble que l’on pourra retirer un disque dur sans tout éteindre. Un espace sur le dessus fera aussi office de poignée, pour le transporter plus facilement.

Les deux extrémités de la gamme : UNAS Pro 8 à gauche, UNAS 2 à droite. Images Ubiquiti.

Les UNAS Pro 4 (539 €) et UNAS Pro 8 (863 €) entrent dans une toute autre dimension. Cette fois, on passe sur un format rack, respectivement 1U et 2U, ce qui est parfait si vous avez une baie de brassage. L’alimentation est désormais redondante pour éviter les pannes et il y a trois connexions 10G, dont deux SFP+. Ils intègrent quatre ou huit emplacements pour disques durs, ainsi que deux SSD pour le cache et ils devraient ainsi être nettement plus rapides. Entre les deux extrêmes, l’UNAS Pro sorti l’an dernier est toujours vendu 550 € et il en fait déjà beaucoup, surtout si vous avez besoin de plein de stockage grâce à ses sept emplacements.

Quel que soit le matériel choisi, tous ces produits s’intègrent à l’écosystème UniFi, c’est tout l’intérêt de la gamme conçue par Ubiquiti. Tout passe par l’app UniFi Drive, qui propose de nombreuses fonctionnalités toutes centrées sur le stockage, dont la possibilité d’activer la sauvegarde Time Machine pour les Mac. Attention en revanche, ces NAS n’essaient pas de tout faire comme ceux de Synology : impossible d’installer des apps ou Docker, on se concentre sur le stockage de données avec les fonctions habituelles de gestion d’utilisateurs et de partage. La dernière version apporte un réglage pour les ventilateurs, ce qui permet d’optimiser le refroidissement ou au contraire de réduire la gêne auditive.

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

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L’UNAS 2 est disponible dès maintenant, l’UNAS 4 le sera prochainement. L’UNAS Pro 8 est prévu en octobre et l’UNAS Pro 4 sortira d’ici la fin de l’année. Les prix affichés en gros sont hors taxe sur la boutique du fabricant et il faut prévoir des frais de port en plus.

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Sony va raboter 175 Go du SSD de la PlayStation 5 sans baisser ses prix

Il n’y a pas de petites économies. Sony s'apprête à lancer une révision de sa PS5 Digital Edition, baptisée « PS5 châssis série E ». Elle sera vendue au même prix que l’ancienne, avec un petit changement : son stockage interne va passer de 1 To à 825 Go. Une diminution de 17,5 % de l’espace libre sans réelle justification alors que la console est sortie en 2020.

La machine a eu droit à plusieurs révisions depuis son lancement, avec de petites améliorations comme l’arrivée d’un modèle « Slim » en 2023. Légèrement plus fin, celui-ci faisait passer le SSD de 835 Go de la version de lancement à 1 To. Sony revient donc sur ses pas avec cette déclinaison 2025. La différence d’environ 200 Go entre les deux n'est pas négligeable : c’est le poids de deux gros jeux. En comparaison, le dernier Call of Duty dépasse les 200 Go.

Sony n’a pas confirmé ce changement, repéré par TomsHardware sur les images de présentation des revendeurs. L'entreprise cherche sans doute à optimiser ses coûts de production sans passer par une nouvelle augmentation des prix. L’ancienne version à 1 To est toujours en vente sur Amazon, mais la fiche de sa remplaçante est déjà en ligne et ne devrait pas tarder de la remplacer. Ne traînez donc pas si vous aviez prévu un achat, par exemple pour le futur GTA VI. Ce changement ne touche que la version numérique de la console, et pas la version à lecteur CD.

La PlayStation 5 déjà vu son tarif revu à la hausse en avril dernier, passant de 449 € à 499 €. La console ne coûtait que 400 € à son lancement, et a donc augmenté de 100 € en moins de 5 ans. C’est quelque chose d’inédit dans l’histoire des consoles, le prix des machines ayant habituellement tendance à baisser au fil de l’eau.

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Un premier démontage du chargeur 40 W dynamique d'Apple

Apple, en même temps que les iPhone Air, 17 et 17 Pro, a lancé un nouveau chargeur aux États-Unis. C'est un chargeur de 40 W, mais capable de fournir 60 W pendant une courte période, ce qui permet de charger un peu plus rapidement dans certains cas. En attendant une sortie en Europe1, les spécialistes de Charger Lab ont analysé ce modèle.

Premièrement, un point est bien confirmé : la possibilité d'atteindre 60 W est limitée dans le temps. Quelques tests donnaient un peu moins de 20 minutes, Charger Lab a atteint 22 minutes avant qu'il ne redescende à 40 W. Deuxièmement, ce chargeur est compact et léger : il mesure 46 x 46 x 28 mm dans sa version nord-américaine, pour 80 grammes. C'est par exemple moins que le 35 W doté de deux ports USB-C, qui mesure 49 x 49 x 28 mm pour 104 grammes. Attention, le format n'est pas directement comparable avec une éventuelle version européenne : pour des raisons pratiques liées au positionnement des broches dans les différents formats, notre variante sera probablement différente physiquement.

Il est aussi compact que le modèle de 20 W. Image Charger Lab.
iPhone 17 : quel adaptateur secteur pour la recharge filaire plus rapide ?

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Le choix d'une puissance de 40 W avec la possibilité de monter à 60 W temporairement plutôt que d'aller vers un modèle avec une puissance de 60 W directement est probablement lié à cet avantage de taille : limiter la puissance permet de proposer un modèle très compact. Le chargeur, par défaut, peut travailler avec une tension de 5 V (3 A, 15 W), 9 V (3 A, 27 W), 15 V (2,67 A, 40 W) ou 20 V (2 A, 40 W). Les appareils qui se limitent à une tension de 9 V ne pourront donc pas profiter des 40 W. Mais avec un Mac portable, par exemple, la puissance de 60 W est bien accessible.

Il fournit 60 W à un Mac. Image Charger Lab.

Le démontage en règle montre comme souvent chez Apple une conception soignée, extrêmement dense, avec de nombreux composants. Il y a notamment un capteur de température qui va être employé pour limiter automatiquement la puissance en cas de surchauffe. En attendant un test complet de Charger Lab, il est possible de voir ce chargeur de deux manières. La première, c'est de considérer que c'est un chargeur compact de 40 W qui peut atteindre 60 W, un bonus appréciable. La seconde, c'est que c'est un chargeur bridé et qu'un modèle capable de fournir 60 W en permanence aurait été un meilleur choix, quitte à ce qu'il soit plus imposant. Mais quelle que soit votre opinion, le chargeur semble bien conçu et sécurisé au premier abord.

Une conception complexe. Image Charger Lab.
Apple lance un chargeur USB-C de 40 W capable de monter à 60 W... mais pas en Europe

Apple lance un chargeur USB-C de 40 W capable de monter à 60 W... mais pas en Europe


  1. Apple a confirmé à Numerama sa sortie dans le futur.  ↩︎

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Tim Cook, invité privilégié à la visite d'État de Trump au Royaume-Uni

Donald Trump a emmené avec lui, à Londres pour une visite d'État, quelques grands patrons américains, dont Tim Cook. Le président a été reçu par la famille royale et un grand dîner a réuni hier soir au château de Windsor la délégation américaine, leurs hôtes britanniques ainsi que des invités.

Tim Cook est arrivé en accompagnant Tiffany Trump, l'une des filles du président, tandis que l'époux de celle-ci escortait la princesse de Galles. Toujours flanqué de Tiffany Trump, le patron d'Apple a été installé à une place du président américain et du roi Charles III (lire aussi Tim Cook a invité le roi Charles III pour une visite du siège anglais d’Apple et Charles III dévoilera sa playlist sur Apple Music).

Le St Georges Hall du château de Windsor. Source White House.

Tim Cook n'était pas le seul représentant de son secteur d'activité, il y avait à la table du St Georges Hall ses homologues Marc Benioff (SalesForce), Sam Altman (OpenAI) ou bien encore Jensen Huang (Nvidia). Apple, contrairement à d'autres entreprises américaines venues à cette occasion, n'a pas fait d'annonce sur de nouveaux investissements au Royaume-Uni.

Séance générale d

Séance générale d'autocongratulation entre Trump et les patrons d'Apple, Microsoft, Meta, Google

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Nothing Ear 3 : parle à ma main

Que dire des écouteurs Nothing Ear 3, qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux Nothing Ear 2 et semblent sortir du même moule que les Nothing Ear ? Que leurs trois microphones directionnels sont maintenant soutenus par une membrane à conduction osseuse pour affiner la captation de la voix avec les vibrations de la mâchoire et du canal auditif. Ou que leur autonomie atteint maintenant dix heures sans réduction active de bruit. Ou alors que Nothing veut sérieusement que vous parliez… au boitier des écouteurs.

Image Nothing.

Ce n’est pas une blague digne de Michaël Youn. Le boitier des Nothing Ear 3 comporte un bouton Talk, qui active le Super Mic, un « système révolutionnaire à double microphone » qui « isole votre voix et réduit les bruits environnants jusqu’à 95 dB ». Même si les trois microphones et la membrane à conduction osseuse sont mis à contribution pour capter les bruits ambiants pendant les appels, la tige des écouteurs sera toujours plus éloignée de votre bouche que le boitier, qui sert ainsi de microphone déporté.

Les utilisateurs de Nothing OS, le système Android installé sur les téléphones Nothings et CMF, pourront aussi maintenir le bouton Talk pour ouvrir l’application de prise de notes Essential Space. (Sur iOS et Android, cette pression longue déclenche l’assistant vocal.) Nothing aurait pu en profiter pour améliorer l’autonomie du boitier, mais elle reste malheureusement inférieure à 24 heures avec la réduction de bruit, un chiffre franchement médiocre désormais.

Les écouteurs Ear 3 peuvent pourtant se prévaloir d’une fiche technique intrigante. Leur puce Bluetooth 5.4 prend en charge le codec de haute qualité LDAC et la connexion multipoint, leurs tiges intègrent des capteurs de pression pour contrôler la lecture et le volume, et leur construction assure un indice de protection IP54. Les Nothing Ear 3 sont disponibles en noir et blanc au prix de 179 €.

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Apple Watch : la nouvelle collection de bracelets est là (et les anciens baissent de prix)

Quand Apple dévoile ses nouveautés par milliers (ou presque), il y a deux façons de réagir : craquer… ou résister, en trouvant de petites astuces pour donner à son ancien appareil un parfum de nouveauté. On ne va pas se mentir : vous n’allez pas transformer votre iPhone en iPhone 17 Pro d’un coup de baguette magique. Enfin, certains ont essayé et plutôt bien réussi, mais il faut être sacrément bricoleur pour ça.

Phone vendors are now converting iPhone 12 to iPhone 17 pro max. pic.twitter.com/XEC7oo4vTC

— (@AsakyGRN) September 15, 2025

Pour les AirPods Pro, c'est assez simple. Les progrès en matière de réduction de bruit sont en grande partie liés aux nouveaux embouts. Au lieu de dépenser 249 € dans une paire d'écouteurs certes très sympa, la solution radin-malin consiste à faire l'acquisition d'embouts à mémoire de forme. C'est environ dix fois moins cher et la différence est spectaculaire !

AirPods Pro 3 : pourquoi le test des embouts n’est pas à prendre à la légère

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Les nouveaux bracelets pour Apple Watch Ultra

En ce qui concerne l'Apple Watch, la solution est plus simple. Elle consiste à acheter de nouveaux bracelets. Parmi les nouveaux modèles présentés, il y a le Trail Loop en bleu pour les possesseurs d'Apple Watch Ultra qui est assez séduisant. Le bracelet est proposé au prix de 99 €. Ce n’est pas donné, mais c'est moins cher que le prix d'une Apple Watch Ultra 3. Notez bien qu'Apple propose à l'utilisateur de choisir la couleur de la fiction pour correspondre à la couleur du boitier. D'autres coloris sont disponibles : noir charbon et vert / vert flou.

Apple a continué également à décliner les couleurs pour son bracelet Alpine Loop. Apple propose notamment une version Terracotta qui semble assez bien rendre. Ceux qui préfèrent la sobriété se tourneront peut-être davantage vers le modèle bleu clair ou noir.

On trouve également des bracelets Océan dans de nouvelles couleurs : bleu maritime et vert fluo.

Les nouveaux bracelets pour Apple Watch

Si l'été est bientôt derrière nous, Apple cherche à le prolonger quelque peu avec ce bracelet jaune fluo. Prix : 49 €. Les autres nouvelles couleurs, bleu maritime et brume violette, sont plus sages.

Très populaires, les bracelets Boucle Sport sont également déclinés en brume violette et en bleu maritime. Dans le même genre, les bracelets Nike ont également été revus. La virgule reste présente sur les boitiers avec l'inscription Run en plein milieu, histoire de vous rappeler que vous devez courir.

Les anciens bracelets en promo

Enfin, c'est aussi l'occasion de faire quelques affaires sur d'anciens bracelets. Voici quelques promotions :

Les bracelets à maillons font aussi l'objet de nombreuses promotions :

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Le dock USB4 de Razer et ses 14 prises en promo à 213 € au lieu de 250 €

Si vous avez un Mac portable ou même un Mac mini, vous avez peut-être déjà pesté contre le manque de prises USB. Good news, everyone : le dock USB4 de Razer est en promotion à 213 € au lieu de 250 €. C'est un modèle très complet que nous avons testé en début d'année.

C'est la version argentée qui est en promotion. Image Razer.

Il propose un lecteur de cartes, de nombreuses prises USB-C et USB-A — dont une capable de fournir 20 W —, une sortie audio, une prise USB dédiée aux récepteurs sans fil, une sortie HDMI, une sortie DisplayPort et une prise Ethernet. C'est peut-être son seul défaut : Razer s'obstine à intégrer une puce qui se limite à 1 Gb/s quand les solutions capables d'atteindre 2,5, 5 ou même 10 Gb/s existent. Mais pour le reste, c'est un modèle très complet, pratique pour une installation fixe.

Test du dock USB4 de Razer : 14 prises et une ergonomie excellente

Test du dock USB4 de Razer : 14 prises et une ergonomie excellente

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macOS Tahoe : pas de presse-papiers dans Spotlight ? N’oubliez pas de l’activer

Avec macOS Tahoe, Spotlight n’est plus seulement un lanceur d’applications et de fichiers, mais un véritable couteau suisse capable d’exécuter des actions. Comme Launchbar, Alfred, Raycast et bien d’autres utilitaires du genre, il est aussi capable de conserver l’historique de votre presse-papiers. Ou, du moins, il sera capable de le faire une fois que vous lui en aurez donné la permission.

Image MacGeneration.

Ne soyez pas étonné si la rubrique Presse-papiers de Spotlight, qui apparait avec quatre coups de ou le raccourci ⌘4 dans le champ de recherche, est vide. Au fil des bêtas de macOS Tahoe, vous avez probablement raté le message rappelant à juste titre que le presse-papiers pouvait contenir « des informations personnelles et sensibles ». Même si des applications comme les gestionnaires de mots de passe peuvent utiliser un presse-papiers privé, qui n’est pas indexé par Spotlight, vous pouvez copier tout à fait volontairement des informations parfaitement confidentielles.

Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.

Voilà pourquoi cette fonctionnalité n’est pas activée par défaut dans la version finale de macOS Tahoe. Vous serez explicitement invité à le faire lors de votre première ouverture de la rubrique Presse-papiers. Si vous l’avez déjà activé, mais que vous souhaitez finalement revenir sur votre décision, rendez-vous dans la rubrique Spotlight des Réglages système pour désactiver l’option Recherche dans le presse-papiers.

Aperçu de Spotlight dans macOS Tahoe : le lanceur idéal pour débuter ?

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Promo : 15 % sur le Mac mini M4 bien équipé en 24/512 Go

Amazon propose régulièrement de petites réductions sur le Mac mini M4, mais le pendant italien du vendeur va un peu plus moins avec une remise de 15 % sur une configuration plutôt homogène.

Le Mac mini avec le processeur M4, 24 Go de RAM et 512 Go de SSD est affiché à 1 048 € qui deviendront 1 038 € une fois la TVA ajustée et les frais de port inclus (livraison entre le 22 et 24). En France, Apple vend cette configuration 1 199 € (+161 €) et Amazon France le met actuellement à prix.

Mac mini M4. Image Apple.

Pour compléter, on peut ajouter l'écran Studio Display avec le pied offrant simplement l'inclinaison de l'écran, Amazon Italie le vend 1 549 € soit 1 541 € au final (+208 € chez Apple en France). C'est un bon écran, mais il y a d'autres solutions, de 4K à 6K, plus abordables pour seconder un Mac mini.

4K, 5K, 6K : le guide des meilleurs écrans externes pour votre Mac

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Un iPhone avec plus de batterie ou avec un lecteur de carte SIM ?

En fonction des régions, il existe deux variantes d’iPhone 17 Pro : l’une sans lecteur de carte SIM physique, mais équipée d’une batterie plus grande, et l’autre avec un lecteur SIM classique… mais une batterie environ 5 % plus petite. Il faut noter que l’iPhone Air est uniquement proposé avec de l’eSIM.

En France, Apple a tranché : les iPhone 17 Pro vendus officiellement sont ceux avec lecteur SIM. Apple n'a pas souhaité donner le choix à l'utilisateur, sans doute notamment pour des raisons de logistique. Mais on imagine qu'assez prochainement, des vendeurs tiers ne manqueront pas d'importer des iPhone 17 Pro dépourvus de lecteur physique. Cela pourrait même être un argument de vente.

Quoi qu’il en soit, l’avenir semble écrit : tôt ou tard, tous les iPhone basculeront vers une solution 100 % eSIM. Les opérateurs s’y préparent déjà, même si certains freinent encore des quatre fers, ce qui explique sans doute pourquoi Apple est encore dans cet entre-deux.

Apple ne vous laisse pas le choix, mais nous, on vous le donne. Si vous aviez à choisir, quel type d'iPhone 17 Pro achèteriez-vous ?

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5G : le dernier bout de la bande C bientôt disponible… sauf pour votre téléphone

Entre 3,3 et 4,2 GHz, la bande C forme le cœur des réseaux 5G. Ces fréquences moyennes offrent un parfait compromis entre la couverture, plus étendue avec des fréquences plus basses, et la vitesse, plus rapide avec des fréquences plus hautes. La bande entre 3,3 et 3,8 GHz a été attribuée de longue date aux quatre opérateurs de téléphonie mobile, mais il restait encore à régler la question de la bande entre 3,8 et 4,2 GHz. La réponse devrait arriver avant la fin de l’année, mais vous ne l’apprécierez probablement pas.

Image Niek Doup (Unsplash).

Selon la définition officielle de l’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), la bande C s’étend de 4 à 8 GHz, mais dans le domaine des télécommunications, elle commence dans le spectre sans licence autour de 3,3 GHz et s’arrête où commence le Wi-Fi à 5 GHz. Autrement dit, la bande C recouvre les deux grandes bandes centrales formant le « cœur » des réseaux 5G, la bande n77 (entre 3,3 et 4,2 GHz) et la bande n79 (entre 4,4 et 5 GHz).

Les opérateurs américains et japonais utilisent l’ensemble de la bande n77, qui rejoint des usages déjà bien établis, comme le service CBRS sans licence à 3,5 GHz. Les opérateurs européens et asiatiques utilisent surtout la partie inférieure de la bande n77, la bande n78, entre 3,3 et 3,8 GHz. Cela ne veut pas dire que les fréquences plus élevées ne seront pas utilisées dans nos contrées — le spectre radio est trop précieux pour que l’on se permette d’en gâcher une partie.

Sauf que les usagers professionnels et industriels, qui se contentent d’une bande à 2,6 GHz depuis 2019, réclament leur part du gâteau. La consultation menée l’hiver dernier par l’Arcep a fait ressortir le besoin de libérer ces fréquences moyennes pour des réseaux de « 5G privée ». Sans même parler du réseau de la SNCF, que l’on pourrait qualifier sans peine de « cinquième opérateur » français, les réseaux mobiles professionnels (RMP) sont légion.

Certains services de l’État, des hôpitaux, des collectivités locales et de grands centres industriels utilisent déjà des réseaux privés. Les « acteurs industriels ou logisticiens, “verticaux” des secteurs de l’énergie, de la santé, ou encore de la ville intelligente », pour reprendre la liste des organisations qui peuvent participer à l’expérimentation ouverte par l’Arcep, veulent profiter de réseaux privés plus rapides.

Au cours d’une intervention à l’Université de la transition numérique des territoires, rapportée par Allo Forfait, Laure de La Raudière a confirmé que la bande entre 3,8 et 4,2 GHz serait autorisée à l’échelle européenne d’ici à la mi-octobre. La présidente de l’Arcep a beaucoup insisté sur les usages des collectivités locales, mais dans le Limousin, l’Île-de-France et la Provence, cette bande est déjà saturée par les stations de base des services fixes par satellite.

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iPhone 17 : quel adaptateur secteur pour la recharge filaire plus rapide ?

Il n’y a pas que le système sur puce des iPhone 17 qui gagne en vitesse, la recharge filaire s’accélère elle aussi. Pour tous les modèles précédents, Apple annonçait au mieux jusqu’à 50 % de charge en 30 minutes avec un adaptateur secteur 20 W. Les iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max atteignent, eux, ce seuil en seulement 20 minutes, à condition d’utiliser un chargeur d’au moins 40 W — et un câble USB-C, cela va sans dire. C'est donc 10, voire 15 minutes de moins à passer à côté de la prise pour retrouver une batterie à moitié remplie.

Le nouvel adaptateur secteur dynamique d'Apple.

Apple recommande pour cela son nouvel adaptateur adaptateur secteur dynamique 40 W avec puissance maximale de 60 W, sauf que celui-ci n’est pas encore disponible en Europe. Sur les fiches techniques des iPhone 17, la marque indique simplement qu’un adaptateur de 40 W ou plus est nécessaire, mais dans les notes de bas de page, elle précise que ses mesures ont été faites avec son nouvel accessoire.

D’où un petit doute (qui n’a pas été levé par les premiers tests) qui nous habite encore : tous les chargeurs tiers de 40 W permettent-ils réellement d’atteindre la vitesse maximale ? Le nouvel adaptateur dynamique de Cupertino ne fonctionne en effet pas totalement comme les autres. C’est l'un des tout premiers à gérer le protocole USB PB 3.2 AVS, qui négocie différemment la charge (Google en commercialise un similaire depuis peu). Nous tenterons d’obtenir une réponse officielle ou de le vérifier par nos propres tests et nous mettrons à jour cet article en conséquence.

Quoi qu’il en soit, grâce à la loi européenne sur le chargeur unique qui oblige Apple à livrer des détails, on sait quelles puissances maximales sont acceptées, ce qui permet de diriger son choix. L’iPhone 17 n’accepte pas plus de 29 W, le 17 Pro 35 W et le 17 Pro Max 42 W. Inutile donc d’acheter un chargeur 100 W en pensant que ça ira plus vite, un chargeur de 40 W est a priori suffisant.

Les puissances minimales et maximales annoncées par Apple. Image Apple/iGeneration.
Les puissances minimales et maximales annoncées par Apple. Image Apple/iGeneration.

Le cas de l’iPhone Air est différent. Apple annonce jusqu’à 50 % de charge en 30 minutes avec un adaptateur 20 W, soit la même chose que la plupart des iPhone précédents. Et selon la déclaration transmise à Bruxelles, il ne supporte pas plus de 18 W.

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Lorsque Photos corrompt des fichiers importés depuis une carte SD

Cas très isolé ou bug très aléatoire ? Aaron Patterson, développeur et amateur de photo, est tombé à différentes reprises sur un bug dans Photos qui abîme irrémédiablement certaines images importées. Le fichier, une fois dans Photos, est corrompu, son contenu est partiellement inexploitable, qu'il s'agisse du jpeg ou du RAW.

Un exemple d'une de ces images corrompues. Source Tenderlove Making.

Il a d'abord envisagé un problème matériel avec son Olympus, mais il avait coché l'option dans Photos pour supprimer automatiquement les images de la carte SD une fois importé. Impossible alors de vérifier si le fichier était déjà corrompu à l'origine sur la carte. Préférant limiter les risques et éviter de perdre à nouveau de précieuses images, il a progressivement remplacé tout le volet matériel (et décoché l'option de suppression au moment de l'import), de son appareil photo jusqu'à son portable en passant par les accessoires.

Tout s'est bien passé jusqu'à ce que ce comportement se reproduise à nouveau, sans raison évidente. Aaron Patterson a pu vérifier cette fois que le fichier était en parfait état sur la carte SD, mais qu'une fois dans Photos, ce dernier l'avait endommagé. L'observation des données des deux fichiers n'a révélé que de maigres différences, mais assez pour valider la thèse d'un dysfonctionnement de Photos.

Nous n'avons pas trouvé de cas similaires dans de récentes discussions sur les forums habituels. À part peut-être ce cas datant de février dernier, mais à l'époque, l'appareil photo utilisé n'était pas encore géré par macOS, peut-être était-ce la cause.

Quant à Aaron Patterson, il a réglé son problème en laissant tomber Photos et en utilisant Darktable à la place. Au moins, sa mésaventure permet de rappeler qu'il est plus prudent de ne pas supprimer automatiquement ses images après leur import, mais une fois qu'on les a inspectées, même sommairement.

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Qualcomm officialise le Snapdragon 8 Elite Gen 5, une fuite montre qu'il bat l'Apple M4

C'est la saison des processeurs. Après Apple avec l'A19 et l'A19 Pro, Arm et ses puces Lumex C1 qui animeront une bonne partie des futurs systèmes sur puce de 2026, c'est Qualcomm qui a annoncé le Snapdragon 8 Elite Gen 5. Un nom un peu étonnant, déjà : les trois premiers Snapdragon 8 (Gen 1 à 3) utilisaient des cœurs issus de chez Arm, le Snapdragon 8 Elite (qui est en fait une Gen 4 qui ne porte pas son nom) passait par des cœurs Qualcomm (Oryon, comme les Snapdragon X des PC portables).

Qualcomm a officalisé le nom.

Ce Snapdragon 8 Elite Gen 5 n'est donc pas réellement la 5e génération, mais la seconde. Les premières fuites (Qualcomm attend son grand raout annuel pour détailler officiellement les composants du système sur puce) indiquent qu'on reste tout de même sur la même structure : deux cœurs rapides et six cœurs… moins rapides. C'est un cas un peu particulier : le premier Snapdragon 8 Elite intégrait des cœurs Oryon de seconde génération, avec deux cœurs à une fréquence élevée (4,47 GHz au mieux) et six cœurs identiques mais avec une fréquence plus faible. Pour 2026, Qualcomm suit a priori le même mouvement, la société n'ayant pas encore de cœurs basse consommation dans son portfolio.

Une fuite donne les performances.

Les premiers résultats disponibles sur Geekbench sont encourageants : avec un score de 3 831 en single core, le gain est de l'ordre de 35 % (les modèles à base de Snapdragon 8 Elite sont aux environs de 2 800 points). La fréquence est en hausse avec 4,6 GHz (sur les deux cœurs principaux), soit 7 % de plus. Sur les cœurs secondaires, on passe de 3,5 GHz à 3,6 GHz environ, un gain plus léger. En multicœurs, avec toujours huit cœurs, on passe d'un score de 9 400 environ à 11 525 ici, soit un gain qui est tout de même de plus de 20 %. Cette puce Snapdragon 8 Gen 5 serait donc plus rapide qu'une puce Apple M4 en single core, et un rien en retrait en multi-core, essentiellement parce qu'Apple intègre dix cœurs. Face à l'A19 Pro, le Snapdragon 8 Gen 5 serait au même niveau en single core, mais nettement en avance en multi-core : Apple se limite à six cœurs.

Arm annonce les Lumex C1-Nano, Pro, Premium et Ultra, les cœurs des smartphones de 2026

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Il n'y a plus qu'à attendre l'officialisation au Snapdragon Summit, du 23 au 25 septembre à Hawaii.

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macOS Tahoe : Apple quitte le Mac App Store

Depuis OS X Lion (2011), les « mises à niveau » de macOS1 sont distribuées par le biais du Mac App Store. Ce n’est pas une mauvaise idée dans l’absolu, mais comme certaines machines nécessitent des ressources supplémentaires ou des paquets différents, vous n’étiez pas toujours certain de télécharger un programme d’installation complet. Comme la situation n’a fait qu’empirer au fil des années, Apple a résolu le problème en « oubliant » de publier macOS Tahoe sur le Mac App Store.

Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.

La publication du programme d’installation de macOS dans le Mac App Store partait d’un bon sentiment… doublé d’un sens aigu du compromis. En arrêtant la commercialisation des « mises à niveau » sur un support physique, Apple avait mécontenté une partie de ses utilisateurs, d’autant qu’à l’époque, les connexions haut débit n’étaient pas légion. Le programme d’installation pouvait être archivé sur un CD ou un disque dur, voire être utilisé pour créer une clé USB d’installation avec un utilitaire dédié, comme mon bon vieux Keylifornia.

Sauf quand il ne le permettait pas : dans certains cas, notamment lorsque vous aviez sauté une mise à niveau intermédiaire, le Mac App Store fournissait un programme d’installation « allégé » pesant quelques mégaoctets. Cette coquille vide servait seulement à télécharger une version de la mise à niveau « personnalisée » pour la situation précise de la machine. Au fil des années, les exceptions sont devenues la règle, si bien qu’Apple a fini par concevoir un outil pour que les administrateurs puissent télécharger le programme d’installation complet depuis ses serveurs.

Dans le même temps, la procédure d’installation de macOS s’est complexifiée avec le chiffrement du système. Le programme d’installation prépare une nouvelle « image système » avant le redémarrage, puis l’ancienne image est remplacée par la nouvelle, comme si l’on changeait les pneus d’une voiture. Les clés d’installation sont devenues passablement inutiles : non seulement la procédure de restauration est maintenant d’une fiabilité à toute épreuve, mais la clean install est devenue pratiquement délétère.

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Autrement dit : vous ne devriez pas avoir besoin de télécharger le programme d’installation de macOS Tahoe, sauf si vous êtes un administrateur système, auquel cas vous connaissez probablement l’existence de la commande softwareupdate --fetch-full-installer --full-installer-version 26.0 permettant de récupérer le programme complet depuis les serveurs d’Apple. Il comporte toutes les ressources permettant de créer un support d’installation ou une image personnalisée pour configurer un parc de machines.

Les anciennes versions de Mac OS X peuvent toujours être téléchargées directement depuis les serveurs d’Apple :

Comme la liste de compatibilité n’a pas changé entre OS X Mountain Lion et OS X Yosemite, Apple ne propose plus OS X Mavericks, version intermédiaire dépourvue des fonctionnalités de Continuité, qui avait aussi été la première version nommée d’après un lieu californien et la première mise à niveau gratuite de Mac OS X depuis Mac OS X 10.1.

Les versions plus récentes de macOS restent disponibles dans le Mac App Store :

Attention, ces liens ne fonctionnent pas toujours dans Firefox et (les navigateurs dérivés de) Chrome. Mieux vaut utiliser Safari.


  1. Ce que la plupart d’entre vous appellent une « mise à jour majeure », de macOS Sequoia à macOS Tahoe par exemple.  ↩︎

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iPhone pliable : Apple préparerait une ligne de test à Taïwan

La présentation du premier iPhone pliable approche. Selon Nikkei Asia, Apple aurait entamé les discussions pour construire une chaîne de production test de ce futur modèle à Taïwan. L’idée serait ensuite de lancer la production de masse en Inde avant de la commercialiser l’année prochaine.

Un montage à base de Galaxy Fold. Image iGeneration.

Le plan d’Apple serait de créer une mini-ligne pilote dans le nord de Taïwan. S’implanter dans le pays lui permettrait d’être au plus proche de son écosystème de fournisseurs. Les ingénieurs pourraient ainsi facilement vérifier l’équipement et s’assurer que tout se passe bien à chaque étape. Une fois le plan mis au point et bien rodé, il serait recopié en Inde pour la production en série. Un tel système devrait assurer à Apple un déploiement sans heurts pour la production en Inde, d’une tout autre envergure.

Si l’idée semble bonne, elle ne sera pas facile à mettre en place et pourrait être complètement revue. Taïwan est connue pour ses puces, mais la production de smartphone est une chose bien différente : les sources du Nikkei craignent un éventuel manque de place et d’effectif, même pour une ligne pilote.

Cupertino aurait prévu une hausse de 10 % du nombre total d'expéditions de téléphones en 2026, pour un total de 95 millions d’unités. Elle s’attend à ce que la sortie d’un modèle pliable donne un coup de fouet aux ventes, y compris celles de modèles classiques. Cette ligne de test est donc capitale pour Cupertino.

Elle devrait également l’aider à se distancer un peu plus de Pékin, les récentes tensions sino-américaines sur fond de droit de douane risquant de sérieusement gripper la machine Apple. Si l’entreprise s’efforce d’améliorer ses capacités en Inde, certains fournisseurs continuent de rencontrer des problèmes. Il serait ainsi difficile d'importer certains équipements chinois, ou de faire venir des techniciens.

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Maison sous iOS 26 reprend la gestion automatisée du chauffage de Tado°

Apple a discrètement ajouté une fonctionnalité qui devrait s’avérer bien utile dans Maison sous iOS 26. Repérée notamment par 9to5 Mac à partir de la liste de nouveautés proposée par Apple dans un long PDF, on apprend que Maison pourra automatiser le chauffage de manière plus intéressante, rappelant fortement ce que Tado° propose depuis des années. Concrètement, Apple propose d’ajuster la consigne en fonction des mouvements des habitants, ce que des automatisations pouvaient déjà faire, mais surtout d’anticiper les besoins en se basant sur la géolocalisation et même les habitudes de sommeil, ce qui est inédit.

Image iGeneration.

Comme le système de Tado° que j’avais eu l’occasion de longuement détailler dans un test, Apple propose de faire varier la consigne en fonction de la présence à domicile, mais aussi de la distance et même de la direction de votre mouvement. Concrètement, le chauffage sera baissé automatiquement dès lors que la dernière personne quitte le foyer et il sera augmenté progressivement lors du retour d’une personne. L’objectif étant de proposer la température de consigne dès votre arrivée sans pour autant gâcher de l’énergie en votre absence, ce que Maison devrait pouvoir faire automatiquement. Cette fiche support nous apprend que l’app se basera notamment sur vos habitudes, par exemple pour repérer vos horaires de travail et ajuster la consigne en fonction.

Mieux encore, ce système devrait pouvoir adapter la consigne en fonction de votre sommeil. Les détails sont encore flous, même si Apple précise que cela dépend du programme sommeil défini sur l’iPhone. Est-ce que les différents membres de la famille seront alors correctement gérés ? Comme pour la géolocalisation, cette adaptation intelligente du chauffage dépend étroitement des équipements de chacun et ne fonctionnera pleinement que dans les logements entièrement Apple. Il faudra d’ailleurs une Apple TV ou un HomePod à jour, tout comme on imagine qu’iOS 26 sera indispensable côté client.

À propos de prérequis, l’entreprise précise dans une note de bas de page que la fonctionnalité est réservée aux thermostats Matter, une restriction étonnante quand on sait qu’il existe de nombreux modèles HomeKit sur le marché. J’ai pu en tout cas vérifier que mes thermostats Home Assistant ajoutés à Maison par le biais du bridge HomeKit ne permettaient pas d’avoir des fonctions supplémentaires, mais c’est peut-être parce que l’app les identifie comme des appareils non certifiés.

C’est peut-être aussi parce que la fonctionnalité n’est pas tout à fait déployée pour le moment. Si vous avez un système de chauffage HomeKit ou Matter, n’hésitez pas à regarder dans Maison si vous voyez une nouvelle fonction pour le contrôler automatiquement et apporter votre témoignage en commentaire le cas échéant.

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Encore du stock pour les iPhone 17 (Pro), l’Apple Watch Ultra 3 et les AirPods Pro 3

Grosse journée demain en perspective pour les livreurs avec la commercialisation simultanée des nouveaux iPhone, Apple Watch et AirPods Pro 3. À en croire les premiers échos, la demande est forte, notamment pour les nouveaux téléphones d'Apple. Comptez 2 à 3 semaines d'attente sur l'Apple Store pour un iPhone Pro 256 Go en orange.

De nombreuses références d'iPhone encore en stock

De son côté, Amazon semble être confiante quant à sa capacité à honorer assez rapidement les commandes de ses clients sur un bon nombre de références. Pour une commande passée aujourd'hui, elle annonce être en mesure de livrer lundi un iPhone 17 Pro bleu 256 Go. Même constat pour le modèle 1 To en orange.

Revue des tests des iPhone 17 Pro : ils chauffent moins, mais ne réinventent pas la roue

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Le géant du commerce en ligne annonce des délais similaires pour l'iPhone Air. Ce n'est pas vraiment une surprise. D'après les premiers retours que nous avons eus, le petit nouveau de la gamme est pour l'heure le modèle le moins demandé. Enfin, si vous souhaitez commander un iPhone 17, qui s'annonce être comme la bonne surprise de cru 2025, là aussi, en passant commande aujourd'hui, vous devriez être livré dès lundi.

10 € de réduction sur les coques d'Apple

Ce qui nous laisse à penser qu'Amazon est plutôt sérieux dans ces estimations, c'est que l'iPhone 17 Pro Max qui est souvent le modèle le plus demandé en début de cycle, est en rupture de stock.

Au passage, rappelons qu'Amazon propose 10 € de réduction sur les coques Apple pour ses nouveaux iPhone. La réduction est valide aussi bien sur les coques en polycarbonate, en silicone, qu'en tissage technique. La réduction est aussi bien valable sur les modèles pour iPhone 17, iPhone 17 Pro, iPhone 17 Pro Max que pour l'iPhone Air.

iPhone 17 (Pro) : verres trempés, coques et chargeurs déjà en promo dès 10 €

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Apple Watch Ultra et AirPods Pro 3 toujours en stock

Le best-seller inattendu de cette fin d'année, ce pourrait bien être l'Apple Watch SE 3. Cette montre, vendue à partir de 269 €, a tout ce qu'il faut pour séduire le commun des mortels. Seule son autonomie pourra éventuellement être pointée du doigt. Quoi qu'il en soit, là aussi, Amazon a du stock et promet pour bon nombre de modèles une livraison le 22. Même constat pour l'Apple Watch Series 11 qui ne semble pas cette année déchainer les passions.

Ce qui est davantage intéressant, c'est qu'Amazon semble être en mesure également de livrer rapidement les Apple Watch Ultra 3. De nombreuses références sont en stock avec une livraison le 22 septembre.

Revue de tests des Apple Watch SE 3, Series 11 et Ultra 3 : des fortunes très diverses

Revue de tests des Apple Watch SE 3, Series 11 et Ultra 3 : des fortunes très diverses

Un mot concernant les AirPods Pro 3. À l'heure où nous écrivons ces lignes, les écouteurs d'Apple sont susceptibles d'être livrés dès demain !

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Apple va corriger un problème avec l'appareil photo des iPhone Air et 17 Pro Max

Lors de son test des derniers, iPhone sur CNN, Henry T. Casey, a noté la présence de curieux artefacts dans certaines de ses photos. Elles avaient été prises lors d'un concert où le groupe jouait devant un mur de LED. Des blocs noirs sont apparus dans cet arrière-plan de même que de petites taches de la même couleur par-dessus des zones de couleur claire.

Au centre le bloc noir. Source Henry T. Casey/CNN.
Autre bloc noir à gauche. Source Henry T. Casey/CNN

Le journaliste avait utilisé tantôt son iPhone Air, tantôt son 17 Pro Max. Cela ne se produisait pas systématiquement, mais grosso modo une fois sur dix.

De petites taches noires sur les filets blancs (tout à gauche).

Apple lui a donné une explication et promis l'arrivée prochaine d'une mise à jour corrective : « C'est quelque chose qui peut se produire dans de très rares cas lorsqu’un écran LED est extrêmement lumineux et braqué directement sur l’appareil photo. » Il n'est pas précisé si cela affecte aussi l'iPhone 17, mais il est possible que le 17 Pro standard soit concerné au même titre que le Pro Max.

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OLED, tactile, 5G : le futur MacBook Pro M6 s’annonce spectaculaire

La fin de l’année 2025 devrait être relativement calme pour le Mac. Mais, à l’image de l’iPhone, l’année suivante s’annonce beaucoup plus excitante. Si les rumeurs se confirment, elle pourrait même être spectaculaire avec l’arrivée d’un MacBook Air proposé à un prix défiant toute concurrence.

Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars

Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars

Mais pour les amateurs de technologies, c’est surtout le MacBook Pro M6 attendu entre fin 2026 et début 2027 qui devrait marquer les 12 à 18 prochains mois. Avant cela, Apple lancera dès le début de l’année prochaine le MacBook Pro M5, un modèle qui serait "une simple mise à jour".

Intéressons-nous donc aux technologies qui pourraient réellement faire la différence sur ce futur MacBook Pro M6.

Un écran OLED

Quel est le qualificatif le plus souvent associé au terme OLED lorsqu'il s'agit de rumeurs ? C'est bien évidemment le retard, mais, tôt ou tard, cette technologie finira par être plus présente sur les terminaux Apple. Alors que l’iPad Pro en bénéficie depuis plus d’un an, cette technologie devrait enfin faire son entrée dans la gamme MacBook Pro M6.

D'un point de vue industriel, cette hypothèse n'a rien de délirant. En septembre 2024, l’expert du marché des écrans Ross Young avançait pour sa part que la chaîne d’approvisionnement disposerait d’une capacité de production suffisante en 2026 pour équiper les ordinateurs d'Apple. Une hypothèse depuis confirmée par Mark Gurman.

Le premier MacBook Pro OLED sortirait bien en fin d’année prochaine

Le premier MacBook Pro OLED sortirait bien en fin d’année prochaine

Sur le papier, l'OLED n'a que des avantages ou presque. Par rapport aux modèles actuels dotés de dalles mini-LED, l’OLED offre une luminosité accrue, un contraste encore plus marqué avec des noirs profonds, une meilleure efficacité énergétique ainsi qu’une qualité d’affichage globale supérieure. Grâce à cette technologie, la dalle pourrait aussi être plus fine, laissant à Apple la possibilité d’agrandir légèrement l’écran sans modifier le gabarit de l’ordinateur.

Un écran tactile

Il ne faut jamais dire jamais. Chez Apple, c’est même devenu une règle : plus l’entreprise répète qu’elle ne fera jamais quelque chose, plus il y a de chances que cela finisse par arriver. L’idée peut sembler saugrenue, mais quand Ming-Chi Kuo et Mark Gurman avancent la même rumeur, difficile de ne pas tendre l’oreille. Après tout, si l’iPad a fini par adopter une barre de menus, pourquoi le Mac n’aurait-il pas droit à un écran tactile ? Et nul doute qu’Apple trouvera une justification bien à elle, peut-être en expliquant que c’est le Liquid Glass qui change tout.

Kuo : Apple lancera un MacBook Pro à écran OLED tactile fin 2026

Kuo : Apple lancera un MacBook Pro à écran OLED tactile fin 2026

D'après Ming-Chi Kuo, la dalle utiliserait la technologie on-cell touch, qui intègre directement les capteurs tactiles dans la couche supérieure de l’écran, plutôt que de recourir à une couche dédiée. Si la rumeur se confirme, Microsoft aura sans doute beau jeu de rappeler qu’il proposait déjà des PC tactiles depuis des années. Mais, comme on dit : il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

Un design largement remanié

Avec les iPad Pro et l'iPhone Air, Apple donne l'impression de revenir à ses fondamentaux. La finesse est en train de revenir en odeur de sainteté chez Cupertino. Lors de la présentation de l’iPad Pro M4 en mai 2024, la firme n’avait pas hésité à vanter son "produit le plus fin jamais conçu". Mark Gurman y voyait même "le début d’une nouvelle génération d’appareils Apple", ajoutant que le MacBook Pro suivrait le même chemin "dans les prochaines années". L’objectif affiché : concevoir l’ordinateur portable le plus fin possible, sans sacrifier l’autonomie ni les fonctionnalités essentielles.

Les MacBook Pro de 2026 auraient un design largement remanié

Les MacBook Pro de 2026 auraient un design largement remanié

Un défi de taille, car le MacBook Pro est devenu plus épais et plus lourd lors de sa refonte de 2021, principalement pour réintégrer des ports qui avaient disparu au nom de la finesse. Comment Apple compte affiner à nouveau son MacBook Pro sans revenir en arrière sur ces ajouts reste donc la grande question.

MacBook Pro 14" 2024. Images Apple

Puce M6 : cap sur le 2 nm

Avant la grande refonte du MacBook Pro, Apple devrait mettre à jour sa gamme avec les puces M5 attendues début 2026. Gravées par TSMC en 3 nm de troisième génération (N3P), elles offriront les habituels gains annuels en performances et en efficacité énergétique par rapport à la série M4.

Mais c’est surtout avec la génération suivante que les choses sérieuses devraient commencer. Les MacBook Pro redessinés embarqueraient les puces M6, qui pourraient inaugurer un tout nouveau procédé d’assemblage. Selon une rumeur, l’A20 qui équipera l’iPhone 18 en 2026 abandonnerait le packaging InFo (Integrated Fan-Out) pour adopter le WMCM (Wafer-Level Multi-Chip Module). Cette technologie permet d’intégrer plusieurs composants dans un même boîtier : CPU, GPU, DRAM et Neural Engine pourraient ainsi être encore plus étroitement liés.

De là à imaginer qu’Apple combine le procédé 2 nm avec ce packaging WMCM pour donner naissance à une puce M6 surpuissante, il n’y a qu’un pas…

Enfin un modem 5G !

Depuis le passage aux puces Apple Silicon, une question revient régulièrement : quand Apple proposera-t-elle enfin un Mac doté d’une connexion cellulaire, à l’image de l’iPad ? Pendant longtemps, la rumeur prêtait à Apple l’intention de franchir ce cap grâce à ses propres modems maison. Avec l’arrivée du C1 dans l’iPhone 16e et du C1X dans l’iPhone Air, le scénario semble aujourd’hui plus crédible que jamais.

Image Apple

D’après Mark Gurman, Apple étudierait la possibilité d’intégrer une puce modem de seconde génération, le C2, dans un futur Mac dès 2026. On peut y croire…

Précisons que la puce C2 devrait être compatible avec les ondes millimétriques. Dans de rares cas, cela devrait permettre au portable d'Apple d'afficher des débits record. De quoi séduire les utilisateurs nomades enfin, notamment aux États-Unis, où cette technologie est déployée.

La fin de l'encoche ?

Bonne nouvelle pour ceux qui n’ont jamais vraiment digéré l’encoche des MacBook Pro. Selon une feuille de route partagée par le cabinet Omdia, Apple prévoirait de s’en débarrasser dans la prochaine refonte de ses portables haut de gamme. Les modèles 14 et 16 pouces redessinés adopteraient à la place un poinçon discret pour loger la caméra en haut de l’écran. Résultat : quelques pixels supplémentaires de gagnés et surtout une surface d’affichage plus homogène, sans coupure visuelle.

Apple effacerait l

Apple effacerait l'encoche des MacBook Pro en 2026

Une évolution qui rappellerait celle de l’iPhone : l’encoche, apparue en 2017, a fini par céder la place à la Dynamic Island sur les modèles Pro à partir de 2022. Reste à voir si Apple compte intégrer la même logique interactive sur Mac, ou si ce ne sera qu’un choix esthétique. Dans tous les cas, ce changement répondrait à une critique récurrente : une encoche qui empiète depuis des années sur la barre de menus de macOS.

Oui, mais à quel prix ?

Sur le papier, la proposition a de quoi séduire. Une telle machine pourrait bien convaincre de nombreux utilisateurs des premières générations de MacBook Pro Apple Silicon de passer à la caisse. Entre performances revues à la hausse, design repensé et nouvelles technologies, les arguments ne manquent pas. Mais face à une fiche technique aussi ambitieuse, une question se pose déjà : à quel prix Apple osera-t-elle lancer ce nouveau MacBook Pro ?

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Meta lance les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes intelligentes à écran intégré

C’est en plein milieu de la nuit pour nous européens que Meta a décidé de mettre les pieds dans le plat : en plus de présenter les Ray-Ban Meta 2 (qui ne sont qu’une mise à jour pour rattraper les Oakley récemment sorties), la firme de Mark Zuckerberg a présenté les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes avec écran intégré.

Meta lance donc ses lunettes à écran intégré (dans le verre droit précisément), au tarif de 799 dollars. Si déjà pour ce prix vous obtenez une grande première (si l’on omet la tentative des Google Glass, qui faisaient ressembler l’utilisateur à un Borg plus qu’à autre chose), les binocles se veulent en plus relativement utiles, comme l’indique Bloomberg : l’écran intégré peut afficher des messages écrits, des appels vidéos, des directions étape par étape pour le GPS, le résultat des recherches de l’intelligence artificielle de Meta, des photos, l’interface de contrôle des musiques ou encore le viseur pour l’appareil photo intégré.

Selon Andrew Bosworth, CTO (Chief Technology Officer) de Meta, ces lunettes sont « le type d’appareil qui vous permet de laisser de plus en plus votre téléphone dans votre poche au cours de la journée ». Même si pour le moment elles ont toujours besoin d’un téléphone pour fonctionner, le but est d’offrir un accès plus facile à l’information et aux fonctions habituelles d’un smartphone.

Un petit écran, mais un grand pas en avant

L’écran intégré, puisqu’il n’y en a qu’un, offre un angle de vision limité de 20 degrés, et une luminosité allant de 30 à 5 000 nits pour une résolution de 600x600 pixels. Selon Bloomberg, qui a pu tester les lunettes, cela suffit à la majorité des utilisations, qu’elles soient en extérieur ou en intérieur. Le plus surprenant, selon les retours de TheVerge, c’est le côté « invisible » pour l’entourage : même allumé, l’écran est totalement transparent pour l’extérieur, et aucune image n’est visible pour l’entourage. Seul l’utilisateur la voit.

Il est possible d’obtenir les lunettes avec une correction optique intégrée, mais cela reste limité à quelques possibilités et uniquement sur demande. L’appareil photo intégré a un capteur 12 MPixels, et permet l’enregistrement de vidéos 1080p.

Malgré l’ajout d’un écran, Meta indique une durée de la batterie de 6 heures par charge (dont 1 heure avec l'écran allumé), et le boîtier des lunettes permet 30 heures supplémentaires.

Un nouveau système de contrôle

Pour contrôler toutes les fonctions, les Ray-Ban Meta Display intègrent un nouveau contrôleur : en plus de la fonction de « swipe » sur le cadre des lunettes comme sur les Ray-Ban Meta habituelles, elles ajoutent un bracelet permettant au porteur d’utiliser ses mains pour interagir avec l’interface.

Ainsi, l’utilisateur peut sélectionner un élément en pinçant le pouce et l'index, passer d’un élément à l’autre en glissant le pouce sur la main, ou encore taper deux fois avec le pouce pour invoquer l’assistant IA de Meta. Pour régler le volume et pour d’autres éléments de l’interface, il suffit de tourner sa main devant soi, comme on le ferait sur une molette de volume imaginaire.

Bien entendu, les lunettes incluent aussi la reconnaissance vocale. Ce qui leur permet, avec l’écran intégré, de proposer la traduction instantanée écrite, comme si des sous-titres vous étaient présentés. La fonction d’appel visio permet de voir l’interlocuteur sur le verre, pendant que celui-ci voit ce qui est devant vous. Il est aussi possible de répondre aux messages textuels par un enregistrement audio, ou en dictant la réponse, mais une autre méthode apparaîtra plus tard dans l’année : la possibilité de répondre en écrivant les lettres devant vous, grâce au bracelet. Concernant l’autonomie de ce dernier, sa batterie est donnée pour durer 18 heures.

Un partenariat renforcé avec EssilorLuxottica

L’arrivée de ces lunettes, en plus des versions standard Ray-Ban ou Oakley, montre que le partenariat entre Meta et EssilorLuxottica est particulièrement fort, même si la multinationale ne croyait pas tellement au produit dans un premier temps, hésitant à y placer sa marque phare, comme l’indique Andrew Bosworth :

La vérité, c’est que lorsque nous avons commencé ce projet, Ray-Ban n’était même pas sûr que cela serait suffisamment élégant pour être un produit Ray-Ban. Au départ, ce n’était censé être que des lunettes Meta Display. Et nous avons énormément travaillé pour en arriver à un point où ils se sont dit : « Oh, d’accord, en fait on peut vraiment envisager que ce soit un produit Ray-Ban ».

Si les Ray-Ban Meta Display seront disponibles à partir du 30 septembre au prix de 799 dollars, ce sera pour le moment uniquement dans certaines boutiques physiques, afin de mieux vérifier l’ajustement des lunettes et du bracelet pour chaque utilisateur.

Meta, qui semble ne plus s’arrêter dans le domaine, en a profité pour investir fortement dans son partenaire : la firme de Mark Zuckerberg a ainsi pris 3 % de parts dans EssilorLuxottica, pour 3,5 milliards de dollars. Mais pour Andrew Bosworth, cet investissement est tout à fait normal et justifié :

Nous investissons beaucoup d’argent. Nous pensons qu’il s’agit d’un investissement dont nous attendons un retour. Nous pensons pouvoir y parvenir aussi bien du côté matériel que du côté logiciel et services.

Ces lunettes sont le premier test grandeur nature pour des binocles intelligentes à écran intégré : la firme prévoit d’en vendre 100 000 d’ici la fin 2026. Il faut dire qu'elle se limitera à quelques pays pour le moment : les USA au départ, puis la France, le Canada, l’Italie et la Grande-Bretagne courant 2026. Bien entendu, les prochaines versions arriveront par la suite, améliorant l’écran intégré, puis en ajoutant un second sur l’autre verre pour proposer une interface en 3D naturelle. La firme pense à un futur App Store pour ses lunettes, mais ça n’arrivera pas avant quelques temps : le SoC intégré n’a pour le moment pas les capacités nécessaires à gérer des apps tierces (contrairement aux versions sans écran qui s’ouvrent maintenant aux développeurs).

Meta a encore de nombreux projets dans les cartons concernant la réalité augmentée, selon son CTO. Avec pourquoi pas, un jour, des lentilles de contact à la place des lunettes. Si cela relève encore de la science-fiction, « Nous ne mettons de côté aucune option » rappelle Alex Himel, l’ingénieur responsable de l’équipe Reality Labs de Meta.

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Le MacBook A18 Pro entrerait en production à la fin de l’année, pour un prix d’entrée de 599 dollars

Les rumeurs s’accumulent sur la possible arrivée d’un MacBook d’entrée de gamme, embarquant un processeur venant de l’iPhone. Si cet appareil restait jusqu’à présent une hypothèse, selon Ming-Chi Kuo, la production commencerait à la fin de cette année.

Le MacBook ressuscité avec un A18 Pro ? Image MacGeneration.

Les détails se font de plus en plus précis sur cette machine se voulant abordable : l’écran devrait être aux alentours de 13 pouces, ce qui en ferait une machine de la taille d’un MacBook Air actuel. Concernant les couleurs, Apple mettrait un peu de fantaisie, le proposant en argent, bleu, rose ou jaune.

Selon DigiTimes, la machine serait vendue entre 599 et 699 dollars aux USA, ce qui peut donner un prix de vente entre 700 et 800 euros en France. Avec un tel tarif, un SoC A18 Pro repéré dans le code d’Apple Intelligence au mois de juillet, un écran de bonne facture, un poids très contenu et une autonomie confortable, la machine pourrait devenir un hit absolu pour les étudiants.

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Une puce A18 Pro pourrait-elle battre une M1 dans un MacBook « SE » ?

Du côté mémoire, aucune donnée ne transpire, mais il est imaginable qu’elle soit dotée d’un minimum de 8 Go, voire plus probablement 12 ou 16 Go, pour être confortable avec Apple Intelligence. Apple aurait aussi la puce toute trouvée pour une prochaine génération en 2027, avec l’A19 Pro présenté ce mois-ci dans l’iPhone 17 Pro. De la même manière, si le nombre de ports n’est pas encore précisé, il est plus que probable qu’un MacBook A18 Pro se contente de l’USB-C, et de la possibilité d’un seul moniteur externe.

Une telle configuration pourrait ressusciter le nom « MacBook », abandonné avec le MacBook 12 pouces, première machine portable moderne d’Apple à être sortie avec un refroidissement passif. Mal positionnée en tarif à l’époque, équipée d’un processeur Intel Core m chauffant trop et étant touchée par les fameux « claviers papillon », elle n’avait pas eu le succès escompté par Apple.

Reste à savoir quand Apple sortirait une telle machine. Courant du premier semestre, comme les autres ? Ou plus vers la rentrée, marquant le côté « machine pour étudiants » ? Réponse en 2026, quoi qu’il arrive.

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