Surprise ! Tout juste deux ans après son lancement sur iPhone, Apple Music Classical est maintenant disponible sur le web. Pour l’occasion, Apple propose un enregistrement de la Symphonie n° 2 de Tchaïkovski et de la Symphonie n° 2 de Julius Eastman par l’orchestre de Cleveland, dirigé par Franz Welser-Möst, en exclusivité pendant six semaines.
Image iGeneration.
Apple Music Classical est maintenant disponible sur iPhone, iPad, CarPlay, Android… mais toujours pas sur Mac. La version Mac n’est qu’un pis-aller, puisqu’elle ne permet pas de choisir la qualité de reproduction, ni de profiter pleinement de l’audio spatial. Mais comme il a fallu attendre deux ans le retour de la version web de Primephonic, le service de streaming de musique classique acheté par Apple en 2021 pour concevoir Apple Music Classical, on doit pouvoir encore attendre quelques années pour une application native…
Skich n’est plus seulement une application de recommandation de jeux vidéo, mais aussi une boutique à part entière. Comme AltStore, SetApp, Aptoide et l’Epic Game Store, Skich bénéficie des règles imposées par le DMA pour proposer sa propre boutique sur iPhone. Avec une petite bizarrerie : elle est complètement vide.
Image Skich.
Sergey Budkovski, le CEO de Skich, explique vouloir attendre la GDC, la grande conférence des développeurs de jeux qui se tiendra du 17 au 21 mars prochain, pour présenter les premiers titres disponibles. La petite entreprise aurait déjà attiré une vingtaine de développeurs. Espérons qu’ils proposeront des jeux plus intéressants que la vingtaine de titres distribués par Aptoide, qui rappelle les plus sombres heures des plateformes de « jeux » en Flash.
Skich a peut-être une carte à jouer : c’est déjà une application de recommandation établie, une sorte de Tinder du jeu vidéo, utilisé par 100 000 personnes par mois. L’entreprise, qui réclame une commission de 15 %, compte sur son algorithme comptant plus de 240 catégories pour « matcher » tel jeu avec tel utilisateur. La boutique sera disponible sur Android ultérieurement.
Les arnaques par SMS sont désormais monnaie courante, et elles ne cessent d’évoluer. Dernièrement, un message frauduleux promettant un don de 2,5 millions d'euros a envahi nos téléphones.
Un SMS qui, sous des airs de générosité, incite à se rendre sur un site douteux (btn-f.com ou xfcxi.com), où l’on vous donne un identifiant et un mot de passe. Mais au lieu d’un joli pactole, c’est tout simplement votre argent qui disparaît dans la nature.
La question qu’on se pose alors est la suivante : comment se protéger contre ce genre d’escroqueries, qui semblent se multiplier à une vitesse folle ? Heureusement, des solutions existent, et Incogni en fait partie.
Incogni : votre bouclier numérique
Ce service est un véritable bouclier numérique, qui agit directement pour vous protéger contre les vols de données personnelles. Comment ? En supprimant automatiquement vos informations sensibles des bases de données exploitées par les courtiers en informations. En d'autres termes, Incogni réduit drastiquement le risque que vos données tombent entre de mauvaises mains, celles des fraudeurs.
Mais ce n’est pas tout. L’avantage d’Incogni réside dans sa capacité à agir en votre nom. La gestion des demandes de suppression de données, une tâche longue et fastidieuse que les entreprises rechignent souvent à effectuer, est entièrement prise en charge par le service. Et en plus, cela se fait sans que vous ayez à lever le petit doigt.
Votre numéro de téléphone, votre adresse e-mail et vos autres informations personnelles deviennent ainsi beaucoup plus difficiles à exploiter pour ceux qui cherchent à vous nuire.
Une inscription rapide
S’inscrire à Incogni est un jeu d’enfant. En quelques clics, vous êtes prêt à protéger jusqu’à trois adresses e-mail. Il vous suffit de vous rendre sur le site officiel, de remplir le formulaire d’inscription, et de profiter des avantages du service.
Grâce au code SWITCHON, vous bénéficiez d’un tarif attractif : 89,84 € par an pour une protection complète. Une fois inscrit, Incogni se charge de tout. Plus besoin de vous en occuper. Vous êtes tranquille.
Mais au-delà de ce service, il est important de garder en tête quelques bons réflexes pour se protéger des arnaques. Ne jamais, jamais cliquer sur un lien douteux, même s'il semble provenir d’une source fiable.
Les fraudeurs sont de plus en plus habiles à imiter les messages des banques ou des entreprises, ce qui rend les arnaques encore plus difficiles à repérer. Et surtout, ne répondez jamais à un SMS non sollicité avec des informations personnelles. La règle est simple : si vous avez des doutes, ignorez le message.
N’oubliez pas non plus de signaler toute tentative de fraude. En France, c’est possible grâce au numéro 33700, un service mis en place pour lutter contre ces escroqueries. En transférant les messages frauduleux à ce numéro, vous contribuez à alerter les autorités et à limiter la propagation de ces arnaques.
Si l’on avait besoin d’une preuve que les relations entre Martin Bouygues et Xavier Niel sont exécrables, il suffirait de suivre la chronique judiciaire de leurs opérateurs respectifs pour s’en convaincre. Après avoir été condamné à payer 308 millions d’euros de dommages pour « concurrence déloyale » sur le subventionnement des téléphones en 2023, Bouygues Telecom avait répliqué en attaquant l’offre de leasing Free Flex en 2024. Les choses auraient pu en rester là, mais le troisième opérateur ouvre un nouveau front en attaquant Xavier Niel pour dénigrement et Free pour publicité mensongère.
Xavier Niel lors de la présentation de la Freebox Ultra. Image Anthony Nelzin-Santos.
L’affaire, révélée par le titre économique L’informé (financé par Xavier Niel), trouve ses racines dans la présentation de la Freebox Ultra en janvier 2024. Bouygues Telecom estime d’abord avoir été victime de dénigrement : Xavier Niel avait effectivement attaqué les « vrais Nostradamus » qui avaient « jugé la fibre à 10 Gbit/s inutile » avec la gouaille qu’on lui connait. Dans un grand sourire, il avait égrené les déclarations de dirigeants qui « ne sont plus là aujourd’hui », notamment ceux de Bouygues Telecom qui disaient ne pas voir « de cas d’usage pour nos clients ».
Free se distingue alors en proposant pour la première fois la fibre optique à 10 Gbit/s partout en France, mais aussi la première box « au monde » équipée du Wi-Fi 7. Ou pas, selon Bouygues Telecom, qui dénonce une « publicité mensongère ». La nouvelle norme de communication sans fil n’a pas encore un mois lorsque Xavier Niel présente la Freebox Ultra. Le patron en convenait : « la certification n’est pas encore sortie ». « Pour une fois qu’on était à l’heure sur la création d’un box », ajoutait-il, « la Wi-Fi Alliance a été plus lente que Free ».
Free aurait voulu présenter la Freebox Ultra en décembre 2023, mais avait dû patienter quelques semaines avant de pouvoir mentionner tout à fait officiellement le Wi-Fi 7. Or la Freebox Ultra n’était certifiée par la Wi-Fi Alliance, et ne l’est toujours pas, contrairement à la nouvelle B-Box de Bouygues Telecom. Free a fait l’impasse sur la bande des 6 GHz sur les répéteurs de la Freebox Ultra, ainsi que sur la Freebox Pop, pour tenir les couts.
Cette possibilité est prévue par la norme, mais elle empêche d’atteindre les meilleurs débits, Bouygues Telecom parlant même de « Wi-Fi 7 partiel » avec un brin de mauvaise foi. Ce nouvel épisode de la guéguerre opposant les deux opérateurs intervient au moment de la grande bascule de l’ADSL, qui sera bientôt coupé, vers la fibre optique. Les passes d’armes entre les opérateurs sur les débits et les capacités des routeurs ne font que commencer.
Quatre mois n’y auront rien fait : la Competition and Markets Authority (CMA) confirme les résultats de son enquête sur le marché des navigateurs mobiles et accuse Apple de « limiter la concurrence » en imposant son moteur de rendu WebKit sur iOS. Même si la firme de Cupertino permet depuis quelques semaines de changer le navigateur par défaut, le régulateur britannique estime que cette concession « ne résout pas tous les problèmes » et empêche les utilisateurs de véritablement « choisir le navigateur qu’ils souhaitent utiliser ».
Image James Giddins (Unsplash).
Cette conclusion n’est pas une surprise, puisque la CMA reprend l’essentiel du rapport prévisionnel qu’elle avait publié en novembre dernier. Le régulateur britannique s’inquiète encore et toujours du renfermement des écosystèmes mobiles : Safari est utilisé par 88 % des propriétaires d’iPhone et Chrome par 77 % des propriétaires d’appareils Android. Chrome (11 % sur iOS) et Samsung Internet (13 % sur Android) ne sont pas vraiment une alternative, puisque le premier utilise le moteur WebKit de Safari et le deuxième utilise le moteur Blink de Chrome.
Mais il y a une différence de taille : Google doit utiliser WebKit sur iOS, alors que Samsung pourrait utiliser un autre moteur de rendu sur Android, comme le prouve d’ailleurs Mozilla avec son navigateur Firefox basé sur Gecko (3 % sur Android). Peu importe le navigateur que vous utilisez sur votre iPhone, vous finissez par utiliser le moteur de rendu d’Apple. Or « Safari a ou a eu accès plus rapidement ou plus profondément à des fonctionnalités du système » que les autres navigateurs basés sur WebKit.
La CMA dénonce ainsi la gourmandise d’Apple, qui veut le beurre (imposer son moteur de rendu aux concurrents) et l’argent du beurre (castrer la version du moteur de rendu imposée aux concurrents). Seul Safari peut bénéficier du catalogue des extensions distribuées dans l’App Store, et les navigateurs tiers ont dû attendre deux ans avant de profiter des mesures de protection contre le pistage et quatre ans avant de pouvoir afficher des vidéos en plein écran.
Sous la pression du régulateur européen, Apple a certes dû accepter que les navigateurs tiers puissent utiliser leur propre moteur de rendu, mais cette possibilité n’a pas fait d’émules. Pour la CMA, il ne fait aucun doute que « l’accord de partage des revenus entre Apple et Google » sur le placement préférentiel du moteur de recherche dans Safari « diminue l’intérêt financier d’une compétition entre les deux navigateurs ». Cela changera peut-être si le régulateur américain finit par interdire cet accord.
Le constat posé, la CMA doit agir… mais ne peut pas encore le faire. Le régulateur britannique doit encore décider si Apple et Google peuvent être considérés comme des opérateurs ayant un « statut de marché stratégique ». Si tel était le cas, les deux entreprises pourraient être forcées de changer leurs pratiques ou risquer des amendes atteignait jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires annuel.
Avec l'iPad Air M3, Apple a fait le service minimum puisque le remaniement de cette gamme s'est limité à ce changement de processeur. Dès lors, la précédente génération M2 conserve tout son intérêt et plus encore avec quelques promotions qui suivent la commercialisation, hier, de la nouvelle gamme.
Les nouveaux iPad lancés le 12 mars. Image iGeneration.
On peut viser des capacités de stockage plus importantes, envisager une version cellulaire et, dans certains cas, de grosses capacités sont particulièrement soldées. Cdiscount et Amazon sont parfois alignés sur les prix, mais il arrive aussi que l'un fasse bien mieux que l'autre. Enfin, les stocks de part et d'autre sont assez variables.
Pour mémoire, l'iPad Air M3 de 11" Wi-Fi démarre à 719 € en 128 Go et 889 € en cellulaire ; le M3 de 13" Wi-Fi débute à 969 € en 128 Go et 1 139 € en cellulaire.
iPad Air M2 11" Wi-Fi de 256 Go à 789 € chez Amazon (mauve) et à 799 € chez Cdiscount (lumière stellaire)
iPad Air M2 11" Wi-Fi de 512 Go à 850 € chez Cdiscount (gris sidéral)
iPad Air M2 11" Wi-Fi de 1 To à 950 € chez Cdiscount (lumière stellaire)
iPad Air M2 11" Cellulaire de 128 Go à 830 € chez Cdiscount (lumière stellaire)
iPad Air M2 11" Cellulaire de 256 Go à 959 € chez Amazon (mauve)
iPad Air M2 11" Cellulaire de 512 Go à 980 € chez Amazon (mauve)
Tusk et ShiftCam se sont associés pour créer la CINEMA//Series, un système de bonnettes et de filtres « de qualité cinématographique » pour l’iPhone. Déjà utilisé pour tourner quelques clips de démonstration et quelques publicités, le kit complet compte sept optiques et huit filtres magnétiques, livrés dans une mallette fort élégante. Le prix du professionnalisme ? “Seulement” 1 800 € pendant la campagne de sociofinancement sur Kickstarter.
Image Tusk.
D’un côte, Tusk, un « collectif international de réalisateurs, de cinéastes, de producteurs et de créateurs de contenu ». De l’autre, ShiftCam, l’accessoiriste qui a notamment conçu la poignée ProGrip vendue par Apple. Entre les deux, la CINEMA//Series, un système modulaire qui tourne autour d’une coque possédant une monture à baïonnette pour mettre et retirer rapidement les bonnettes. Tusk propose sept modèles :
un fisheye de 8 mm avec un champ de 200° ;
un grand-angle de 16 mm ;
un objectif anamorphique 1,55× de 15 mm ;
un objectif anamorphique 1,33× de 18 mm ;
un objectif macro 10× de 25 mm ;
un téléobjectif de 60 mm ;
et un téléobjectif macro de 75 mm.
Si cela vous dit quelque chose, c’est normal, ce n’est rien d’autre que le catalogue de bonnettes LensUltra de ShiftCam. Quel est l’intérêt de débourser 1 800 €, alors, autrement que pour la jolie mallette ? Pour la formulation optique améliorée, d’abord, mais aussi et surtout pour la forme des bonnettes, qui acceptent les filtres de 72 mm.
Image Tusk.
Tusk propose d’ailleurs huit modèles magnétiques : un polariseur circulaire, un filtre ND variable entre 1 et 5 stops et un autre entre 6 et 9 stops, quatre filtres ND (8, 64, 128 et 512) et un filtre black mist 1/2 pour ajouter un léger brouillard. Les différents éléments du système, fabriqués en aluminium, pèsent entre 29 et 320 grammes.
Image Tusk.
Vous pouvez (pré)commander les optiques pour 184 à 243 € chacune, une réduction de 33 % sur le prix final, ou bien l’ensemble du kit pour 1 796 €, une réduction de 43 % sur le prix final. La coque est déclinée pour l’iPhone 14 Pro, l’iPhone 14 Pro Max, l’iPhone 15 Pro, l’iPhone 15 Pro Max, l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max. Si vous n’avez pas d’ambitions cinématographiques ni le budget qui va avec, mais que vous voulez quand même transformer votre iPhone en appareil photo, regardez plutôt du côté de la drôle de coque de Fotorgear.
Intel s'est choisi un nouveau CEO en la personne de Lip-Bu Tan, un vétéran de ce secteur qui avait claqué la porte du conseil d'administration du fondeur l'été dernier.
Début décembre, le conseil d'administration d'Intel poussait son CEO Pat Gelsinger vers la sortie. Cet ancien du groupe avait été rappelé quatre ans plus tôt pour remettre l'entreprise sur les rails face à une concurrence, TSMC en premier lieu, devenue beaucoup plus performante et innovante. Depuis, le groupe avait une direction intérimaire.
Lip-Bu Tan. Image Intel.
C'est la même mission qui échoit à Lip-Bu Tan. Nommé CEO, il va aussi retrouver le conseil d'administration qu'il avait quitté en août dernier sur fond de désaccord avec son prédécesseur. Lip-Bu Tan nage dans l'industrie des semi-conducteurs depuis plus de 20 ans. Il a dirigé Cadence, de 2009 à 2021, un vendeur de logiciels utilisés pour la conception de processeurs.
Dans le communiqué d'Intel, le nouveau patron fait part de la longue admiration et son respect pour le groupe et marque sa volonté de restaurer sa compétitivité pour ses clients sans oublier ses investisseurs. Sur ses projets, il s'en tient pour l'heure à des déclarations d'intention convenues : « Intel dispose d'une plate-forme puissante et singulière, d'une large clientèle et d'une solide implantation manufacturière qui se renforce de jour en jour à mesure que nous redéfinissons la feuille de route de nos processus technologiques ».
Son départ du conseil d'administration l'été dernier aurait été motivé par sa frustration devant une culture d'entreprise qu'il jugeait trop bureaucratique, trop peu portée sur la prise de risques, sur la manière dont Intel négociait ses contrats de fabrication et face à des employés beaucoup trop nombreux à son goût.
Cette nomination intervient alors que des rumeurs couraient cette semaine sur l'intérêt de Broadcom pour les activités de conception d'Intel tandis que TSMC avait étudié l'idée de prendre le contrôle de certaines sinon de toutes les usines d'Intel au travers d'un consortium ou d'une autre structure. L'arrivée du nouveau CEO semble fermer la porte à ces initiatives.
Un autre dossier qui attend Lip-Bu Tan est beaucoup plus politique, avec la volonté de Donald Trump de tirer un trait sur le CHIPS and Science Act lancé par Joe Biden et grâce auquel Intel avait obtenu plusieurs milliards de dollars pour ses investissements.
L’adaptateur USB-C double d’Apple est de nouveau en promotion notamment chez Amazon, cette fois à 50 € au lieu de 65. C’est son meilleur prix pour le géant du commerce, même si on l’a croisé à plus bas encore pendant des soldes. C’est aussi un très bon prix pour cet accessoire capable de charger deux appareils en même temps, même s’il faut garder à l’esprit que sa puissance totale limite les possibilités.
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Avec ses 35 W au maximum, il peut alimenter deux appareils à 17,5 W ou bien laisser plus de puissance à celui qui le demande. Apple le propose avec son MacBook Air, qui n’a pas besoin d’énormément d’énergie et qui peut ainsi occuper un port, tandis que l’autre pourra servir à charger un iPhone, par exemple. Néanmoins, n’espérez pas charger rapidement le smartphone d’Apple en même temps qu’un MacBook Air, la puissance totale est trop limitée pour cela.
C’est peut-être trop contraignant au prix de base de 65 €, c’est déjà une meilleure option à 50 €. On le trouve à ce tarif chez Amazon ainsi que sur des boutiques en ligne françaises, comme chez Boulanger.
Du côté d’Amazon, on note aussi que l’adaptateur USB-C 20 W est en promotion également, à 18 € au lieu de 25. Celui-ci est surtout intéressant pour la charge rapide d’un iPhone, ou bien pour un iPad.
Le HomePod équipé d'un écran entrerait en production dans le courant du 3e trimestre, indique l'analyste Ming-Chi Kuo. Il réitère en cela une affirmation faite en décembre dernier selon laquelle ce produit a connu des retards successifs (Kuo s'attendait à une arrivée en 2024). Le lancement de sa fabrication aurait pu intervenir ce trimestre-ci, mais des impondérables l'auraient fait reculer à cet été, après la WWDC.
L'analyste citait en décembre des difficultés sur la partie logicielle, sans les détailler. Dans un tweet, il mentionne brièvement Apple Intelligence mais aussi la nécessité pour Apple d'aligner l'interface de ce produit sur les changements prévus à l'occasion d'iOS 19 qui deviendront le nouveau visage logiciel des produits de la fin 2025.
Amazon Echo Hub. Image Amazon.
On peut aussi se poser la question de l'importance de l'impact qu'a eu la décision de renvoyer à plus tard certaines capacités de Siri. Fin janvier, Bloomberg affirmait que ce Siri dopé à Apple Intelligence serait un élément clef de l'interaction avec ce HomePod d'un nouveau genre. La semaine dernière, Apple a très officiellement repoussé à des jours meilleurs — courant 2026 — la mise en route de ce Siri plus puissant.
Cet accessoire d'Apple serait formé d'une enceinte, d'un écran de format carré de 6 à 7" et d'une puce A18, toujours selon les informations de Ming-Chi Kuo remontant à décembre.
Le Parlement britannique. Image Wikipedia/Domaine public.
La demande venant d’un organisme très particulier du pays, lié aux services de renseignements, l’appel est tout aussi spécial : il se tient devant l’Investigatory Powers Tribunal, une cour indépendante seule à pouvoir juger les actions des services de renseignements britanniques. Bien entendu, tout comme l’injonction d’origine était censée être secrète et le rester, l’audience devant cette cour doit se tenir à huis clos, et même ses conclusions ne devraient pas sortir de l’enceinte.
Caroline Wilson Palow, directrice juridique à Privacy International, ne voit pas les choses sous le même angle, et demande que l’audience soit publique.
Cette audience ne doit pas être tenue secrète. Le public a le droit de savoir si oui ou non la sécurité d’un service utilisé par des millions, voire des milliards de personnes dans le monde est sapée.
Il faut dire que si Apple a déjà fait un pas pour satisfaire le législateur britannique, cela n’est pas suffisant au goût de celui-ci, l’injonction forçant la pomme à laisser la porte grande ouverte aux services du pays pour accéder à n’importe quelle information se trouvant sur les serveurs iCloud d’Apple, quel que soit l’utilisateur visé. La pomme ayant fait appel de la décision, l’injonction est suspendue pour le moment... en attendant le verdict.
Cette affaire, qui est remontée jusqu’aux États-Unis, a de quoi sérieusement inquiéter : la loi est faite de telle manière que l’entreprise recevant l’injonction n’a pas l’autorisation d’en faire état publiquement. Si Apple a fini par l’avouer suite à une fuite dans le Washington Post, rien ne dit pour autant que c’est la seule entreprise visée. Potentiellement, toute entreprise de la tech hébergeant des données client peut être touchée par la même injonction, la forçant à laisser libre accès à ses données, sans même pouvoir en tenir informés ses clients.
Alors que les cours de l’action Tesla n’en finissent plus de chuter il semble que son patron, Elon Musk, commence à voir un peu plus la réalité en face : alors qu’il paraissait bien moins vindicatif lors d’une récente interview sur Fox Business, il a en parallèle lancé une campagne de pub... avec Donald Trump et le parti Républicain comme porte-drapeau.
Donald Trump devant un parterre de journalistes, faisant la réclame pour Tesla. Image The White House.
Depuis la fin de l’année 2024, Tesla ne fait que chuter en bourse : l’action du fabricant de voitures électriques a ainsi perdu plus de 800 milliards de dollars de capitalisation en trois mois. Comme rapporté par Zone Bourse, si jusqu’à présent Elon Musk semblait inébranlable, sa dernière interview montre des signes de retour au monde réel, le patron répondant dans un soupir qu’avec le poids du DOGE, il gère ses autres entreprises « avec beaucoup de difficultés ».
C’est le moins qu’on puisse dire, et il serait temps qu’Elon Musk se rende compte que sa proximité auprès du Président des États-Unis d’Amérique, ainsi que ses prises de position pour le moins polémiques, sont difficilement compatibles avec le fonctionnement serein d’une entreprise. Voyant aux USA son image associée aux agissements du DOGE, Tesla fait l’objet de boycotts de plus en plus sévères, de manifestations, voire même d’attaques de ses points de vente. En Europe, ce n’est pas mieux voire pire, le constructeur de voitures électriques se retrouvant avec des ventes quasiment divisées par deux en janvier sur le vieux continent, alors que les voitures électriques dans leur ensemble ont progressé de 37 %.
Aux Républicains, aux Conservateurs, et à tous les bons américains, Elon Musk se plie en quatre pour aider notre Nation, et il fait un BOULOT FANTASTIQUE ! Mais les fanatiques radicaux de gauche, comme à leur habitude, essayent illégalement de faire collusion pour boycotter Tesla, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde, et le « bébé » d’Elon, dans le but de l’attaquer et de le blesser, ainsi que tout ce à quoi il tient. Ils ont déjà tenté de me faire la même chose durant les présidentielles 2024, mais est-ce que ça a fonctionné ? Quoiqu’il en soit, je vais acheter une Tesla toute neuve demain matin, pour montrer ma confiance et mon support envers Elon Musk, un vrai grand américain. Pourquoi devrait-il être puni pour avoir mis ses grandes capacités dans l’idée de rendre sa grandeur à l’Amérique ???
Pour contrer cette mauvaise fortune, au moins dans son pays d’adoption, Elon Musk a choisi de faire appel à son ami Donald Trump et au pouvoir de communication de la Maison Blanche et du parti Républicain. Ainsi, Donald Trump a testé et revu sous toutes les coutures toute la gamme Tesla devant les caméras, pour au final choisir une Model S Plaid rouge dont il dit faire un chèque immédiat au patron de la marque. Ce n’est pas le seul à faire part de cet achat, le panel s’étendant de plusieurs sénateurs du parti à l’éléphant jusqu’à Sean Hannity, présentateur de Fox News.
C’est ce qu’on pourrait appeler un headshot... Image Kia.
Dans le même temps, Donald Trump en a profité pour appuyer son ami milliardaire, en attaquant directement les personnes incitant au boycott de la marque sur son réseau Truth Social. Aura-t-il la dent aussi dure face à Kia, qui a profité de l’état actuel de Tesla pour surfer sur la vague d’autocollants se multipliant à l’arrière des voitures d’Elon Musk ?
Toujours est-il que la chute du constructeur US ne semble pas devoir s’arrêter, alors que de plus en plus d’actionnaires se regroupent avec une seule demande : la tête du DG sur un plateau.
Alors que la rumeur de l’arrivée d’une nouvelle interface pour iOS et iPadOS 19 bruisse de plus en plus fort, chaque fuiteur habituel y va de sa petite info, et Jon Prosser n’échappe pas à la règle.
Ce n’est pas la première fois que le youtubeur adepte des fuites fait part d’une possible refonte de l’interface pour la prochaine version du système, même si jusqu’alors il ne parlait que de l’appareil photo.
Poussé par la convergence avec ses collègues, il prévoit maintenant une mise à jour de l’interface complète pour mettre un peu de cohérence entre tous les produits de la marque, en reprenant les codes introduits dans visionOS.
Changer le design... pour cacher les retards ?
Même si l’affirmation peut paraître un peu prématurée (nous en aurons le cœur net avec la WWDC 2025), une telle convergence des gros bonnets de la fuite pommée paraît trop belle pour ne pas être un poil organisée.
Le dépoussiérage de l’interface d’iOS, s’il n’est pas inutile, semble typique d’une Apple qui n’a pas grand chose à présenter de nouveau niveau mécanique : on change quelques gros éléments de design, on refait la peinture, et on sort l’argument facile du « Nous avons fait avec iOS 19 un redesign de l’interface, pour mieux nous occuper de la chasse aux bugs dans le système. Ainsi, vous disposerez cet automne du meilleur iOS sorti, totalement optimisé, avec une toute nouvelle interface ».
L’idée n’est tellement pas nouvelle que même 9to5Mac y pense, trouvant qu’un « redesign profond de l’OS de l’iPhone sera un prétexte parfait pour faire oublier les délais à rallonge des fonctions promises d’Apple Intelligence ».
Si un OS de transition n’est pas dramatique en soi, permettant au passage de chasser les nombreux bugs qui traînent depuis des années dans le code, il faut aussi se rappeler que c’est pile ou face avec les utilisateurs : au moment du passage d’iOS 6 à iOS 7, si nombreuses étaient les louanges sur la nouvelle interface, d’autres regrettaient la disparition du skeuomorphisme cher à Scott Forstall.
Au final, tout dépendra de comment Apple présentera les choses... et du retard exact annoncé en juin pour les fonctions qui étaient prévues cette année au plus tard : si celles-ci ne sont pas trop repoussées, alors le ravalement de façade suffira probablement à contenter la majorité des clients.
Prise dans des difficultés dont elle ne semble pouvoir se débourber, la marque Sonos annonce encore une mauvaise nouvelle : alors qu’elle prévoyait de venir sur les plate-bandes d’Apple, d’Amazon et de Google pour proposer un boîtier de streaming vidéo, elle annonce officiellement l’annulation du projet.
La Sonos Arc Ultra. Image MacGeneration.
Sous le nom de code Pinewood (comme les fameux studios où ont été tournés nombre de James Bond), le projet était pourtant très avancé : de nombreux mois de beta test étaient déjà passés, et le boîtier était prévu pour être LE grand lancement de 2025.
Officiellement, le nouveau CEO par intérim a annoncé préférer mettre toutes les équipes y compris celles dédiées à ce projet sur une nouvelle organisation, dans l’espoir d’inverser la tendance catastrophique de l’année dernière.
Espérons pour la marque que ce n’est que le dernier chapitre de ce mauvais scénario, et que les prévisions du nouveau CEO pour remettre la firme dans les rails se dérouleront sans accroc. Une nouvelle erreur pourrait très bien sceller le sort de l’entreprise.
Les problèmes liés au Pixel 4a, un smartphone Google qui a eu un certain succès en 2020, continuent. Au début de cette année, Google avait mis en ligne une mise à jour surprise pour son smartphone — abandonné en pratique depuis 2023 — qui avait amené un comportement assez gênant chez une partie des utilisateurs : une diminution drastique de l'autonomie.
Un peu après, diverses analyses montraient que la mise à jour modifiait de façon très importante la manière dont certaines batteries se chargeaient. Le smartphone a été livré à l'époque avec des batteries de deux fournisseurs différents et la correction réduit très largement la capacité pratique d'une des deux variantes. La capacité réelle passe d'environ 3 000 mAh à 1 500 mAh, avec une tension maximale en baisse (3,95 V). Le résultat est une autonomie réduite à peau de chagrin, avec dans certains cas une autonomie de l'ordre de deux à trois heures.
Le Pixel 4a. Image iGeneration
Officiellement, pour Google, il n'y a pas de problème : le smartphone reste utilisable sans danger. Mais la firme propose tout de même une compensation, avec trois possibilités : un changement de batterie, un remboursement de 50 $ ou une réduction de 100 $ sur un smartphone Pixel.
Mais comme Ars Technica, qui a suivi cette saga, le montre, il y a tout de même un gros problème. L'ACCC (Australian Competition and Consumer Commission, un organisme de régulation australien) indique explicitement que la mise à jour est là pour réduire un risque de surchauffe, et que cette surchauffe amène un risque d'incendie ou de brûlure pour le propriétaire. L'ACCC recommande de vérifier que la mise à jour a bien été appliquée, justement pour éviter ce risque.
L'ACCC prend moins de picnettes que Google.
Si — comme nous l'avions noté — il n'y a toujours pas d'exemples d'incendie provoqué par un Pixel 4a (et c'est plutôt une bonne nouvelle), la communication de l'ACCC n'est pas exactement la même que celle de Google. L'organisme met bien en avant un risque qui a été corrigé par la mise à jour, quand Google se contente de parler d'une amélioration de la stabilité des performances de la batterie, ce qui semble tout de suite moins alarmant.
Dans tous les cas, si vous avez un Pixel 4a, la mise à jour semble donc indispensable… même si elle rend le smartphone plus ou moins inutilisable.
Connaissez-vous xeyes ? Ce petit utilitaire amusant (et totalement inutile) est disponible dans une version optimisée pour les Mac Apple Silicon, sur le Mac App Store. xeyes n'est pas nouveau et le portage présenté ici non plus (il a près de 10 ans et est open source) : c'est un logiciel apparu en 1988 et porté ensuite sous X11. xeyes ne fait rien d'utile : il s'agit juste d'une paire d'yeux qui va suivre le curseur de votre souris, comme si une personne dans l'ordinateur regardait ce que vous faites.
Il faut se mettre dans le contexte de l'époque, surtout pour ceux qui n'avaient pas un Macintosh : dans les années 80, les interfaces graphiques fluides et les interactions avec cette dernière étaient parfois rudimentaires. Dans les premières versions de Mac OS (qui ne s'appelait pas encore Mac OS) ou de Windows, le déplacement d'une fenêtre n'affichait pas le contenu de cette dernière, par exemple. xeyes, surtout avec X11 qui était le gestionnaire de fenêtre le plus courant avec les systèmes UNIX, permettait une interaction amusante et le programme a donc souvent été installé par défaut. La version distribuée sur le Mac App Store n'est pas la première qui existe pour le système d'Apple, mais elle est gratuite et peut amener une petite bouffée de nostalgie pour les plus vieux d'entre-vous (et c'est déjà pas mal en 2025). Enfin, si vous aimez le genre, l'app Googly Eyes fait à peu près la même chose, mais avec un design différent (et plus moderne) pour les yeux et une intégration dans la barre de menus.
Pour oublier l’annus horribilis qu’a été 2024, iRobot présente « la gamme la plus importante et la plus complète des 35 ans d’histoire de la société », qui ne compte pas moins de huit nouveaux modèles. Pour la première fois et comme de nombreux concurrents chinois, les aspirateurs-robots Roomba naviguent et cartographient leur environnement à l’aide d’un lidar.
La nouvelle gamme Roomba. Image iRobot.
Originellement créée pour concevoir des robots militaires, iRobot a réalisé le vieux rêve de l’aspirateur-robot en mettant au point un système de navigation par tâtonnements. Lorsque son pare-chocs mécanique bute contre des objets, le Roomba change de direction en mesurant ses déplacements relatifs, progressant ainsi de proche en proche jusqu’à nettoyer toute la maison. Des projecteurs de lumière infrarouge aux caméras en passant par les capteurs acoustiques, iRobot n’a cessé d’améliorer les capacités de ses aspirateurs-robots, mais n’a jamais cédé aux sirènes du lidar.
Ses concurrents chinois ont pourtant fait d’immenses progrès en utilisant ce système d’estimation de la distance par laser. Les aspirateurs-robots dotés d’un lidar circulent plus rapidement sans autant buter contre les obstacles. Avec la technologie de navigation ClearView Lidar, qui rejoint la fonctionnalité de reconnaissance des objets PrecisionVision et les autres mécanismes de détection et d’évitement des objets, iRobot reconnait que son bon vieux système de progression par tâtonnements n’est plus le nec plus ultra.
La nouvelle gamme Roomba, qui sera disponible à partir du 18 mars prochain en précommande et du 23 mars prochain en magasins, compte huit modèles entre 299 et 799 €. Le série 105 inaugure le nouveau système d’aspiration qui équipe toute la gamme, qui comporte quatre niveaux jusqu’à 7 000 Pa, soit 70 fois plus que les anciens modèles de la série 600. Le Roomba 205 possède un « compacteur » qui lui permet de stocker des mois de saletés sans station d’accueil, alors que les Roomba 405 et 505 sont fournis avec la base AutoWash sans entretien.
Ces deux modèles sont équipés, autre première chez iRobot, d’une paire de serpillières rotatives. Avec son système de nettoyage et de séchage de la serpillière, sa base contenant un réservoir de 2,3 L de liquide souillé et 3 L d’eau fraiche, et son système ultrasonique de détection des tapis, le Roomba 505 vient directement concurrencer les modèles de Roborock et Dreame. Les appareils sont déclinés en plusieurs variations et plusieurs couleurs pour un total de huit déclinaisons.
Le fait est que les aspirateurs-robots d’iRobot n’ont jamais autant ressemblé à leurs concurrents. C’est peut-être ce qu’il faut pour faire oublier le tumulte de l’année 2024, pendant laquelle l’entreprise américaine a dû abandonner son projet d’acquisition par Amazon, a perdu son fondateur et CEO, et licencié de nombreux salariés. Les ennuis ne sont pas finis : iRobot doit encore rembourser le prêt de 200 millions de dollars qu’elle a contracté auprès du Carlyle Group. Si la nouvelle gamme ne suffisait pas à convaincre les clients, l’entreprise pourrait passer par pertes et profits.
Nous vous avons présenté en début d’année le navigateur Horse, qui se base sur Chromium et qui a comme particularité de ne pas disposer d’onglets traditionnels. Si le concept est intrigant, les développeurs ne proposaient jusqu’à présent aucune manière de l’essayer sans passer à la caisse. L’équipe a décidé de revenir sur cette décision en lançant une période d’essai de 7 jours, ce qui devrait vous laisser le temps de vous faire une idée.
Le navigateur Horse. Image MacGeneration.
En plus d’afficher beaucoup de photos de chevaux, Horse se démarque par son parti pris sur la question des onglets : il n’y en a pas, et la navigation se fait à l’aide de « Trails » (sentiers). Chaque page visitée apparaît sur la gauche, et chaque lien cliqué vient enrichir ce sentier. Il est possible de le réorganiser ou de l'exporter, et son concept est idéal pour s’y retrouver facilement en cas de longue recherche sur un sujet.
Le navigateur fait certains choix radicaux, supprimant par exemple la barre d’URL ou ne laissant ouvrir qu’une seule fenêtre. Certaines limitations restent présentes, comme l’absence de navigation privée ou d’extensions Chrome. Ce curieux projet développé par deux personnes mérite tout de même le détour maintenant qu’il est testable gratuitement. Si vous êtes convaincu, on notera que les tarifs ont bien augmenté depuis janvier. Il vous en coûtera 144 $ en achat unique ou 48 $ par an sur abonnement. Horse est également disponible pour macOS, Windows et Linux.
L'iPhone 16e, dans un sens, est une révolution : avec l'arrivée de ce modèle, tous les iPhone possèdent maintenant un écran OLED. C'est une transition qui a pris quelques années : le premier iPhone OLED, l'iPhone X, date de 2017. Mais avec la disparition des écrans LCD, un problème peut se poser : certaines personnes sont sensibles au scintillement des écrans OLED.
Certaines personnes perçoivent le scintillement de la dalle de l'iPhone 16e (à droite). Image iGeneration.
Essayons de faire simple : un écran OLED n'a pas de rétroéclairage et le seul moyen simple de jouer sur la luminosité consiste à travailler en PWM (Pulse Width Modulation). Le fonctionnement est basique : les pixels sont allumés pendant une durée définie (variable) puis éteints, avec une fréquence normalement assez élevée pour que ce soit invisible grâce à la persistance rétinienne. Dans les iPhone, la fréquence est généralement de 480 Hz, alors que quelques dalles OLED descendent à 240 Hz ou montent à des valeurs plus élevées (parfois 960 ou 1 920 Hz). Il faut bien séparer cette fréquence de celle liée à l'affichage : dans un iPhone 16e, par exemple, la dalle travaille à 480 Hz en PWM, mais n'affiche une nouvelle image qu'à 60 Hz.
En jouant ensuite sur la durée pendant laquelle les pixels sont allumés et celle pendant laquelle ils sont éteints, il est possible de faire varier la luminosité. Les pixels sont allumés la majorité du temps quand la luminosité est la plus élevée, et une minorité du temps pour avoir une luminosité plus faible. Le problème principal de ce fonctionnement, c'est que certaines personnes perçoivent les changements de luminosité liés, même avec une fréquence relativement élevée comme dans les iPhone. Et cette perception s'accompagne parfois de nausées ou de maux de tête, en fonction des cas. L'effet est amplifié dans certaines conditions, comme une luminosité faible.
À gauche, une mesure sur un iPhone 16e à 100 %. À droite, à 25 %, où l'effet risque d'être plus visible. Image Reddit.
Peu de solutions possibles
Le principal problème vient du fait qu'il n'y a pas réellement de solution dans le cas des écrans OLED : le PWM est l'unique voie possible pour cette technologie. Pour les personnes sensibles à ce scintillement, il faut donc soit trouver un appareil avec une fréquence élevée (par exemple 960 Hz ou 1 920 Hz) soit passer sur une dalle LCD qui fonctionne sans PWM, ce qui n'est pas systématique. En effet, les écrans LCD emploient généralement un rétroéclairage LED avec une modulation plus simple, de type DC. Dans la majorité des cas, la tension appliquée aux LED est variable, ce qui permet de régler la luminosité sans scintillement simplement en ajustant la valeur. Mais ce n'est pas systématique : les MacBook Pro dotés d'un écran Mini LED, par exemple, travaillent en PWM avec une fréquence très élevée (15 000 Hz), et de rares personnes peuvent remarquer le scintillement quand la luminosité demandée est très faible.
Plus concrètement, la seule solution si vous êtes très sensible à ce scintillement et que vous voulez un iPhone consiste à trouver un des derniers modèles dotés d'un écran LCD, comme un iPhone 11 ou un iPhone SE de 2022. Il est aussi possible de tenter de réduire le problème en forçant une luminosité élevée, mais c'est un choix qui n'est ni pratique ni bon pour la durée de vie de l'écran. Enfin, vous pouvez aussi vous tourner vers un smartphone Android, car il existe quelques modèles OLED avec une fréquence de modulation élevée et des applications qui peuvent appliquer un filtre sur l'image pour réduire la luminosité tout en gardant la valeur réelle au maximum, mais avec le même problème que celui évoqué plus haut, une réduction probable de la durée de vie de la dalle.
Vous n'aurez pas ce problème sur l'iPhone 7 (à gauche) ou le SE de 2022 (à droite). Image iGeneration.
Reste que pour ceux qui ne sont pas sensibles à ce scintillement, l'arrivée de la technologie OLED dans l'iPhone 16e est une bonne nouvelle : elle permet un contraste bien plus élevé et offre une qualité d'image largement supérieure.
À peine plus d’un an après la présentation des deux premiers modèles de la famille, Google présente Gemma 3, la nouvelle génération de modèles « ouverts et légers » construits sur les fondations de Gemini 2. Avec quatre modèles comptant entre 1 et 27 milliards de paramètres, Google veut concurrencer DeepSeek sur les appareils mobiles tout en fournissant des performances comparables à celles de Gemini sur les stations de travail.
Image Google.
Conçue comme une fenêtre permettant d’apercevoir les rouages de Gemini sans dévoiler ses secrets, Gemma est une famille de modèles open source que les développeurs peuvent utiliser comme bon leur semble. Avec 2 et 7 milliards de paramètres, les deux premiers modèles fournissaient des performances comparables aux plus petites versions de Llama 2 et de Mistral, mais demandaient l’emploi de stations puissantes, voire du cloud de Google.
Gemma 3 vise à résoudre cet écueil en proposant quatre modèles du plus économe au plus performant. Les modèles à 4, 12 et 27 milliards de paramètres partagent des caractéristiques similaires : une fenêtre de contexte de 128 000 tokens qui leur permet d’avaler un roman tout entier, un encodeur visuel à 417 millions de paramètres qui leur permet d’analyser des images et de courtes vidéos, ainsi qu’une intégration directe à ShieldGemma 2 pour vérifier la conformité des images à une politique prédéfinie.
Les performances de Gemma3-4B sont comparables à celles de Gemma2-27B, tandis que celles de Gemma3-27B rivalisent avec celles de Gemini-1.5. Les modèles peuvent être utilisés pour créer des « agents », ces applications qui peuvent réaliser des actions à votre place, ou adaptés à des besoins ou des langues spécifiques, comme le montrent les projets proposés dans le Gemmaverse.
Mais la principale nouveauté vient du modèle Gemma3-1B, dont la fenêtre de contexte est réduite à 32 000 tokens et qui fait l’impasse sur l’encodeur visuel, mais qui peut tourner sur un simple téléphone. Google assure que Gemma3-27B peut être utilisé avec une seule carte Nvidia H1000, soit trente-deux fois moins que DeepSeek R1 et DeepSeek V3 pour des performances comparables. La firme de Mountain View offre des crédits sur sa plateforme de calcul pour inciter les développeurs et les chercheurs à essayer sa nouvelle famille de modèles.
Le Sénat des États-Unis a confirmé la nomination de Gail Slater à la tête de la division antitrust du département américain de la Justice (DoJ). Une fois n’est pas coutume, cette proche du vice-président JD Vance a reçu un soutien bipartisan, preuve de la solidité de son expérience autant que du consensus sur la nécessité de réguler Apple, Google, Meta, Amazon et les autres géants de la Silicon Valley.
Gail Slater pendant son audition au Sénat. Image MacGeneration.
Avant d’être l’assistante parlementaire chargée des questions économiques de celui qui n’était encore que le sénateur JD Vance, Gail Slater a travaillé pendant dix ans à la FTC, dont quelques années pendant la présidence de Barack Obama. Après un passage dans le privé, notamment chez Roku où elle militait pour le renforcement de la législation contre les monopoles, Slater a travaillé au Conseil national économique pendant le premier mandat de Donald Trump et conseillé l’équipe du candidat républicain pendant la dernière campagne présidentielle.
Bien qu’elle se décrive comme « une grande amie de Donald Trump », Slater a ménagé la chèvre et le chou pendant son audition au Sénat. Interrogée par le sénateur républicain Mike Lee, elle a concédé que certaines poursuites judiciaires pourraient être abandonnées pour faire des économies, mais en répondant à la sénatrice démocrate Amy Klobuchar, elle a rejeté l’idée que des enquêtes puissent être motivées à des fins partisanes.
Le fait est que la politique américaine en matière d’antitrust fait consensus. JD Vance avait applaudi le travail de Lina Khan, la présidente de la FTC nommée par Joe Biden, qui avait reformé les règles encadrant les fusions-acquisitions avec l’aide de Jonathan Kanter, dont Slater prendra la suite au DoJ. Sans être associée au mouvement des néo-brandeisiens, qui a gagné en influence sous la présidence de Joe Biden, la nouvelle patronne de l’antitrust partage une partie de ses thèses.
Gail Slater devrait donc poursuivre une politique farouchement opposée à la centralisation excessive du pouvoir des acteurs privés. Après sa victoire judiciaire contre Google, la première depuis quarante ans, le DoJ réclame la vente de Chrome et un droit de regard sur Android. Slater récupérera aussi les enquêtes en cours sur Apple et Amazon, ainsi que les poursuites contre Meta.
Dans les véhicules modernes, et spécialement les voitures électriques, de plus en plus de fonctions sont passées de commandes physiques à un bouton virtuel sur un écran tactile. Mais certains fabricants en ont visiblement assez de vendre « un iPad avec une voiture autour » (une formule attribuée à Jean-Philippe Imparato quand il était encore à la direction d'Alfa Romeo). C'est aussi l'avis d'Andreas Mindt, responsable du design chez Volkswagen.
Le tableau de bord de l'ID 2all. Image VW.
Dans un entretien avec Autocar, il explique que les prochains véhicules intégreront des commandes physiques pour certaines fonctions : le contrôle du volume, le chauffage, la ventilation et les feux de détresse. De même, les commandes au volant seront bien des boutons physiques et pas des versions haptiques. Il explique que l'écran tactile ne va pas disparaître pour autant, notamment pour des raisons légales : dans certains pays, un écran avec une caméra de recul est une obligation. Mais selon lui, ses clients veulent des interactions physiques et il considère qu'une voiture n'est pas un smartphone. Le premier modèle qui profitera de ses modifications devrait être l'ID 2all, attendu en 2026.
L'ID 2all. Image VW.
Il faut tout de même noter qu'il est parfaitement possible de proposer des solutions convaincantes sans forcément passer par un bouton mécanique qui se déplace, comme pour le bouton principal de certains iPhone (dès l'iPhone 7) ou les trackpads des Mac. Mais dans un véhicule, il est probablement plus simple (et moins onéreux) de placer un véritable bouton sur le volant pour régler le volume sonore que d'installer un bouton tactile avec un retour haptique efficace. Et pour certaines fonctions secondaires et peu utilisées, un écran tactile et une interface bien pensée — ce qui n'est pas nécessairement le cas dans les voitures — ont parfaitement leur place.
Apple a annoncé il y a quelques jours le Mac Studio 2025, équipé au choix d'une puce M4 Max ou M3 Ultra, et la société en profite pour brader les anciens modèles. On trouve donc des Mac Studio dès 1 909 €, avec une puce M2 Max. C'est une configuration assez efficace avec 32 Go de RAM et 512 Go de stockage, et elle valait encore 2 250 € récemment.
Le Mac Studio sur le refurb.
Si vous préférez 1 To de stockage, il faut débourser 2 090 €. La version avec 64 Go de RAM et 2 To de stockage est à 2 830 €. Si vous préférez la puce M2 Ultra, l'ancien haut de gamme d'Apple, il faut mettre 3 820 € au lieu de 4 500 €, avec 64 Go de RAM et 1 To de stockage. Le dernier modèle est à un prix indécent — 8 210 € — mais c'est environ 2 000 € d'économie pour cette variante avec 192 Go de RAM et 8 To de stockage.
Nous vous rappelons que la puce M4 Max est nettement plus rapide que la puce M2 Max et que la version M3 Ultra se place entre les deux sur les tâches classiques et montre essentiellement sa puissance sur les usages (très) lourds... ce qui n'enlève rien aux bons résultats des puces M2 Max et M2 Ultra.
« Le futur du podcast devrait être gratuit, ouvert et accessible à tous », déclare l’équipe de Pocket Casts… qui demande 4,49 € par mois pour avoir le droit d’écouter des podcasts dans son navigateur ou sur son Mac. « Demande », ou plutôt « demandait », car la filiale du groupe Automattic vient de changer de fusil d’épaule. Pocket Casts veut se donner une chance de lutter contre Apple, qui a provoqué la surprise en lançant une version web de son application Podcasts, et YouTube, qui se réinvente en plateforme de podcasting.
Le lecteur web de Pocket Casts. Image MacGeneration.
Avec cette nouvelle politique, le lecteur web de Pocket Casts devient accessible à tous, sans même avoir besoin de créer un compte pour écouter des épisodes. « La découverte devrait être organique », explique Pocket Casts en taclant YouTube au passage, « les utilisateurs devraient pouvoir décider ce qu’ils veulent écouter, et pas une intelligence artificielle qui promeut ce qui est le mieux pour la plateforme ».
Les applications pour macOS et Windows, qui ne sont rien d’autre qu’une coquille écrite en Electron autour du lecteur web, sont maintenant gratuites. Pour autant, le forfait Pocket Casts Plus reste nécessaire pour créer des dossiers, débloquer le lecteur sur l’Apple Watch et disposer d’un espace de stockage dans le nuage de 20 Go pour envoyer ses propres podcasts. L’offre Pocket Casts Patron à 11,23 € par mois porte le stockage à 100 Go et débloque des possibilités de personnalisation supplémentaires.
« Un assistant Siri plus intelligent ? Vous êtes certain ? On a parlé de ça ? ». C'est évidemment une citation inventée, mais c'est probablement ce qu'Apple voudrait que vous pensiez. En effet, la version plus intelligente (moins bête, avouons-le) de l'assistant avait été annoncée lors de la WWDC 2024, mais devant les retards, Apple tente de mettre sous le tapis les références à un assistant amélioré.
Cette vidéo n'existe plus.
Il y a eu la vidéo de présentation avec l'actrice Bella Ramsey, qui a disparu de YouTube — astuce, elle est encore sur Instagram — mais Apple caviarde aussi son propre site Internet, comme le montreMacRumors. La modification est subtile, mais bien présente (en anglais pour le moment). On passe de « With richer language understanding and awareness of your personal context, Siri is more capable and helpful than ever. » (traduit par Apple en « Avec une compréhension plus riche de la langue et une meilleure connaissance de votre contexte personnel, Siri est plus efficace et utile que jamais. ») à « With richer language understanding and expansive product knowledge about your devices, Siri is more helpful than ever. ». Les pages françaises de macOS Sequoia et iOS 18 n'ont pas encore été modifiées, mais on peut traduire la nouvelle version par « Avec une compréhension plus riche de la langue et une meilleure connaissance de vos appareils, Siri est plus utile que jamais. ».
Après une courte période de précommande, les nouveaux iPad annoncés la semaine dernière sont désormais disponibles dans le commerce. Il en est de même pour le nouveau clavier destiné aux iPad Air.
Tous les nouveaux produits disponibles ce jour. Image iGeneration.
iPad A16
L’iPad A16 est la nouvelle tablette d’entrée de gamme d’Apple. Par rapport à son prédécesseur, l’iPad de 10e génération, ce nouveau modèle à une puce plus récente (A16 au lieu d’A14), plus de mémoire (6 Go au lieu de 4) et le double de stockage de base (128 Go). Cet équipement va donner un petit coup de fouet aux performances, mais il n’est pas suffisant pour rendre l’appareil compatible avec Apple Intelligence.
De gauche à droite : iPad Air M3 13", iPad Air M3 11" et iPad A16. Image iGeneration.
L’iPad A16 coûte 409 € en version 128 Go, 539 € en 256 Go et 789 € en 512 Go. Les couleurs n’ont pas changé : argent, bleu, jaune ou rose. Pour bénéficier de la compatibilité 5G, il faut ajouter 170 €. La tablette est disponible dans les boutiques habituelles : Amazon, Fnac, Boulanger, LDLC, Apple Store, Apple Premium Resellers… Sur l’Apple Store, les étudiants peuvent l’acheter à partir de 389 € avec la remise Éducation.
L’iPad d’entrée de gamme précédent est en promotion à 349 € chez plusieurs revendeurs (Amazon, Fnac…), mais l’écart de prix avec le nouveau modèle n’est pas suffisant pour que cela en fasse une bonne affaire. Il vaut vraiment mieux mettre 60 € de plus pour avoir le double de stockage et une puce qui offrira une meilleure longévité.
iPad Air M3
Moins d’un an après la génération M2, voici déjà l’iPad Air M3. Ou plutôt les iPad Air M3, puisque la tablette de milieu de gamme a droit à deux tailles depuis l’année dernière. Pour cette nouvelle génération, Apple a remplacé la puce M2 par une M3, et c’est tout.
iPad Air M3. Image iGeneration.
L’iPad Air M3 de 11" coûte 719 € en version 128 Go, 849 € en 256 Go, 1 099 € en 512 Go et 1 349 € en 1 To. Son grand frère de 13" coûte pour sa part 969 € en 128 Go, 1 099 € en 256 Go, 1 349 € en 512 Go et 1 599 € en 1 To. Les coloris sont les mêmes qu’avant : gris sidéral, lumière stellaire, bleu et mauve. Ajoutez 170 € si vous voulez connecter la tablette à un réseau cellulaire.
Les iPad Air M3 sont en vente partout : Amazon, Fnac, Boulanger, LDLC… Sur l’Apple Store Éducation, une remise d’environ 10 % est disponible pour les étudiants. L’arrivée des iPad Air M3 pourrait permettre de faire de bonnes affaires sur… les iPad Air M2. Les promos sur ces derniers ne sont pas énormes pour l’instant, mais il faudra garder un œil dessus.
Nouveau Magic Keyboard pour iPad Air
Enfin, Apple vient de sortir un nouveau Magic Keyboard pour les iPad Air. Par rapport à l’ancienne version (toujours en vente pour l’instant), il a un trackpad un poil plus large et surtout une rangée de touches de fonction en plus. Il est également reconnaissable à sa charnière oblongue et non plus ronde (qui possède toujours un port USB-C sur le côté pour la recharge).
Nouveau Magic Keyboard pour iPad Air. Image iGeneration.Nouveau Magic Keyboard pour iPad Air. Image iGeneration.
Le nouveau Magic Keyboard pour iPad Air reprend donc des améliorations vues dans le Magic Keyboard pour iPad Pro M4, mais ce dernier conserve deux avantages : il est en aluminium et disponible en deux couleurs. Le nouveau clavier pour iPad Air est en plastique et uniquement en blanc. Il est vendu 329 € en version 11" et 349 € en 13", soit respectivement 20 € et 50 € de moins que l’ancienne version. Comme quoi, Apple sait baisser ses prix… même si cela reste très cher.
Ce nouveau Magic Keyboard pour iPad Air est compatible avec tous les iPad Air à port USB-C (puce M3, M2, M1 et A14).
C'est une grosse journée chez Apple avec le renouvellement de deux familles de Mac (en plus d'iPad) et leur disponibilité en magasins pour qui veut les manipuler. Elles étaient en précommande depuis une semaine.
Les MacBook Air, la machine certainement la plus populaire chez Apple, passe sur processeur M4 un peu moins de 6 mois après le MacBook Pro 14". Outre ce changement de puce, il y a une amélioration de la webcam (avec les fonctions Cadre centré et Desk View), une option de 32 Go pour la RAM, la capacité de gérer enfin deux écrans externes tout en conservant l'usage de celui du portable, de minuscules aménagements sur le clavier, un coloris bleu ciel qui remplace le gris sidéral et une facture qui baisse de 100 €. On le vérifiera avec le test à venir, mais la somme de ces évolutions pourrait conforter le MacBook Air dans son statut d'excellent portable pour tout le monde.
MacBook Air M4. Image MacGeneration.
Les MacBook Air M4 13" et 15" démarrent respectivement à 1 199 € et 1 499 € avec une base de 16 Go de RAM et 256 Go de SSD (les 512 Go de stockage ajoutent un copieux 250 € mais on est quand même tenté de le conseiller). Les vendeurs sont pour l'instant alignés sur l'Apple Store :
Cette gamme apporte de nouvelles options pour la RAM et le SSD qui peuvent aller jusqu'à un maximum à 512 Go et 16 To avec le processeur adéquat (comptez 17 600 € avec toutes les options cochées…). Le Thunderbolt 5 est arrivé et on gagne encore en souplesse sur le nombre d'écrans gérés et les résolutions prises en charge.
Les prix sur les deux configurations de base ont augmenté de 100 et 200 €. Ils débutent à 2 499 € pour le premier M4 Max avec 36 Go/512 Go et 4 999 € pour le M3 Ultra de 96 Go/1 To :
Si la possibilité d’ajouter le solde du compte Apple dans l’application Cartes est méconnue, c’est que depuis sa présentation en 2022, cette fonctionnalité est restée limitée à quelques pays. Doucement mais surement, cela est en train de changer. Comme le remarque Nicolás Alvarez (via), Apple déploie progressivement sa carte virtuelle en Autriche, en Italie, en Suède, au Royaume-Uni, en Espagne, mais aussi en Suisse.
Le solde du compte Apple dans l’application Cartes. Image Apple.
La possibilité d’ajouter le solde du compte Apple dans l’application Cartes peut sembler étrange, jusqu’à ce que l’on se souvienne qu’on peut l’alimenter avec des cartes-cadeaux et qu’il peut être utilisé pour régler des achats en boutique Apple. Cette fonctionnalité avait été présentée aux États-Unis et au Japon en 2022, avant d’être exportée au Canada et en Australie en 2024. L’ajout de six pays d’un coup représente donc une expansion massive.
Pour ajouter le solde de votre compte Apple dans l’application Cartes, touchez le bouton + en haut à droite de l’écran, puis choisissez Ajouter un compte Apple dans la liste des cartes disponibles. Vous pourrez toucher la carte pour alimenter votre compte avec de l’argent en choisissant Ajouter de l’argent ou une carte-cadeau en choisissant Utiliser.
Apple veut-elle vraiment que ses clients testent Apple Intelligence ? Plusieurs utilisateurs ont en tout cas constaté que la fonctionnalité avait été réactivée automatiquement sur leur produit après l’avoir mis à jour sous iOS 18.3.2 ou macOS 15.3.2, alors même qu’ils avaient choisi de désactiver Apple Intelligence sur la version précédente. Il y a bien une option dans les préférences, mais Apple ne semble pas respecter le choix de l’utilisateur depuis la sortie des versions x.3 où l’entreprise avait annoncé officiellement que la fonction allait être activée par défaut.
Avant la mise à jour, Apple Intelligence est désactivé sur ce Mac sous macOS 15.3.1… Image @paul@tapbots.social.Après installation de macOS 15.3.2, l’option a été activée sans intervention de l’utilisateur et il faudra décocher la case correspondante pour désactiver à nouveau Apple Intelligence. Image @paul@tapbots.social.
C’est en effet la deuxième fois qu’une mise à jour mineure réactive Apple Intelligence chez des utilisateurs qui avaient pris la peine de désactiver la fonctionnalité. Cela avait déjà été le cas lors des sorties d’iOS 18.3.1 et de macOS 15.3.1, même si ce n’était pas généralisé.
On pouvait alors penser à un bug, mais le phénomène se répète mise à jour après mise à jour et il semble bien que ce soit au contraire un choix d’Apple. À ce compte, autant supprimer l’option dans les réglages et ne plus proposer de possibilité de désactiver du tout Apple Intelligence, sauf probablement via un mécanisme accessible différemment pour les gestionnaires de flottes d’appareils iOS ou de Mac. Si l’on n’en est pas encore là, il va manifestement falloir surveiller l’option dans les Réglages (Système) si on ne veut pas de la nouveauté sur son Mac, iPhone ou iPad.
Dans l’idée de rendre Apple Intelligence plus transparent, voire invisible, macOS 15.4 masque l’espace de stockage utilisé par les modèles indispensables au bon fonctionnement de ces outils basés sur l’intelligence artificielle générative. On ne sait pas encore si c’est un bug lié aux bêtas ou un changement décidé par Apple. Cette hypothèse semble logique si l’objectif est bien d’intégrer Apple Intelligence au cœur du système d’exploitation et d'en faire une fonctionnalité fournie par défaut et qui ne peut pas être désactivée. Néanmoins, le changement dans les bêtas ne concerne que macOS et non iOS 18.4.
« Nous avons intégré de nouvelles fonctionnalités d’édition des PDF », disent les notes de version de Dropbox 416.2, « comme le dessin et le surlignement ». Jusque là, tout va bien, même si Dropbox aurait pu intégrer les outils d’annotation du système depuis quelques années. La suite est plus étonnante : « vous pouvez maintenant consulter et téléverser des Live Photos dans l’application ». Les utilisateurs de l’iPhone 6S attendaient cela depuis 2015.
Cela ne nous rajeunit pas : les Live Photo, présentées en même temps que le capteur 12 Mpx et la puce A9 de l’iPhone 6S, fêteront leur dixième anniversaire en septembre prochain. Il était donc grand temps que Dropbox les prenne pleinement en charge. Vous pouvez maintenant toucher une Live Photo pour l’animer, convertir des clichés depuis le format HEIF vers le format JPEG, et exporter des Live Photos sous la forme d’images statiques. Bienvenue en 2025.
Apple n’a pas oublié le Vision Pro et annonce l’arrivée d’un nouveau contenu immersif pour son casque de réalité virtuelle. Ces vidéos s’affichent pour rappel sur 180° pour plus d’immersion et elles restent un des meilleurs arguments de l’appareil, malgré leur rareté au lancement. Metallica offrira une immersion au sein d’un concert du mythique groupe de métal américain, le temps de trois titres enregistrés à Mexico.
Il ne s’agit pas d’un concert complet, loin de là, même si Apple a opté pour des classiques du groupe en enregistrant dans son format spécifique « Whiplash », « One » et « Enter Sandman ». On ne connaît pas la durée exacte de la vidéo, même s’il faut s’attendre à une quinzaine de minutes, ce qui est le cas de quasiment toutes les vidéos immersives. Il faut dire qu’Apple ne s’est pas contentée de poser une caméra près de la scène, c’est une « expérience immersive » au cœur du show, avec de gros moyens (pas moins de 14 caméras conçues en interne ont été utilisées) et des plans au plus près des artistes d’après ce que l’on peut en juger sur la brève vidéo distribuée.
Cette vidéo « à plat » ne rend pas les sensations d’une vidéo immersive regardée dans le Vision Pro, mais on peut imaginer que les fans du groupe seront ravis de ce point de vue inaccessible quand on est dans la salle. L’audio spatial est de la partie pour une meilleure expérience et l’entreprise annonce aussi l’arrivée sur son Apple Music de M72 World Tour: Mexico City, un album live en audio spatial qui correspond au concert utilisé pour la vidéo immersive. Ce contenu devrait être accessible à tout le monde, même sans ordinateur spatial.
Les heureux propriétaires de Vision Pro pourront découvrir Metallica rapidement, puisque la vidéo apparaîtra dans l’app TV de visionOS dès ce vendredi, 14 mars 2025. Apple indique aussi que les amateurs de baseball auront du contenu pour eux le mois suivant, avec la sortie le 4 avril de VIP: Yankee Stadium, un petit film documentaire sur le stade de Los Angeles.
L'Apple Store référence 5 nouveaux produits qui sont autant de solutions pour charger ses appareils et la plupart sortent du ronron habituel.
La palme de la singularité revient au Chargeur sans fil Quattro Pro 4 de Zens avec ses quatre foyers pour recharger le même nombre d'iPhone simultanément ou mixer avec des AirPods, par exemple. L'accessoire est compatible Qi2 et MagSafe, un adaptateur secteur 65W est inclus ainsi qu'un câble de 1,5 m.
Dans le même registre, Apple vend cet autre Chargeur sans fil Quattro Pro 4 de Zens (Qi2) conçu autour de trois foyers pour iPhone (maintenu verticalement par Magsafe avec un positionnement possible pour le mode En veille), pour Apple Watch et pour des AirPods.
Image Apple.
À l'arrière, un iPad peut être posé verticalement sur la tranche, dans un Dock, pour être mis en charge via un câble branché sur le socle de cette station. L'adaptateur secteur 65 W et le cordon d’alimentation de 1,5 m sont fournis. Le tout coûte 179,95 €. L'exclusivité revendiquée est relative, le même produit, en blanc aussi, est chez Amazon à 160 €.
Chez Anker, Apple a pris le Chargeur sans fil MagGo (socle avec éclairage). Compatible Qi2/MagSafe, ce support ressemble à un petit projecteur de scène… ce qu'il est en quelque sorte.
Images Apple.
Sur la face avant de ce cylindre, on fixe son iPhone tandis que l'arrière peut s'illuminer d'une couleur tamisée. Le support est réglable pour une position verticale du téléphone ou en mode En veille. Il est vendu 69,95 € en blanc, avec un câble de 1,5 m et un adaptateur secteur de 40W. Il ne figure pas chez Amazon.
Ce Chargeur MagSafe 2-en-1 de Courant sort aussi du lot avec sa finition en lin sur les deux foyers de charge, l'un pour l'iPhone, l'autre pour des AirPods (la base n'est pas aimantée, mais on doit pouvoir y loger un second téléphone). Ce support métallique est proposé en coloris marron et vert accompagné d'un câble coordonné (1,5 m). L'adaptateur secteur n'est pas inclus. L'ensemble coûte 89,95 €.
Image Apple.
Enfin, plus classique est cette Batterie externe magnétique BoostCharge Pro 5K de Belkin. Ce genre d'accessoire est devenu commun. Un pied arrière permet d'incliner l'iPhone (mode portrait ou paysage), la surface est compatible MagSafe/Qi2 et la prise USB-C sert à la fois à la recharge filaire, plus rapide, ou pour remplir la batterie.
Image Apple.
Un câble de 1 m est fourni, mais pas d'adaptateur secteur. Elle coûte 69,95 € avec trois coloris noir, sable et rose. Il y a pas mal d'autres solutions du même style chez Amazon avec parfois plus de capacité pour un prix inférieur.
Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.
Cela fait maintenant 6 mois que les iPhone 16 Pro sont dans les rayons : une révision plutôt mineure ayant principalement apporté un bouton dédié à l’appareil photo en plus d’une nouvelle puce améliorant les performances. Apple a surtout mis l’accent sur Apple Intelligence dans sa communication, une suite de fonctions basée sur les IA génératives.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire en regardant les publicités de l’iPhone 16 Pro, l’IA est finalement assez discrète au quotidien. Elle se traduit essentiellement par un système de résumé des notifications et par quelques outils créatifs (Genmojis, réécriture). Certaines nouveautés se laissent encore désirer, comme le Siri plus malin pouvant interagir avec les apps ou faisant une utilisation plus poussée des données de l'utilisateur.
Maintenant que l’iPhone 16 Pro est arrivé à mi-parcours et alors qu’Apple Intelligence s’apprête à débarquer en France, il était plus que temps de tirer le bilan de cette génération d’iPhone. Avec le recul, que vaut l’iPhone 16 Pro, et que penser d’Apple Intelligence ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel épisode de Kernel Panic en compagnie d’Anthony et de Nicolas.
Les premiers tests du Mac Studio 2025 sont tombés et il y a un absent notable, comme l'indique Ars Technica : le mode Performance. C'est une option apparue sur certains MacBook Pro, qui a notamment été ajoutée dans le Mac mini M4 Pro, comme nous l'avons indiqué dans notre test.
Le mode Performance du Mac mini M4 Pro. Image MacGeneration.
Mais en réalité, ce n'est pas grave et ce n'est probablement pas un oubli, contrairement à ce que semblent penser nos confrères de MacRumors, probablement parce qu'Apple présente ce mode de façon biaisée. Dans la page dédiée, Apple explique que ce mode permet aux ventilateurs de tourner plus rapidement, mais nos différents essais (notamment sur le Mac mini M4 Pro) tendent à montrer que la vitesse des ventilateurs est plus une conséquence du fonctionnement de ce mode.
De ce que nous avons pu voir, la consommation globale du système sur puce est limitée à 50 W sur un Mac mini M4 Pro dans le mode Automatique, mais passe à 65 W dans le mode Performance. Cette augmentation notable laisse un peu de marge au processeur et à la carte graphique, ce qui améliore les performances dans certains cas, spécialement si le CPU et le GPU sont sollicités simultanément1. Pour éviter la surchauffe, Apple permet une vitesse de rotation supérieure pour le ventilateur, mais c'est une conséquence plutôt qu'une cause. Il faut bien comprendre que le mode Performance n'existe que pour une seule raison : les châssis des MacBook Pro et du Mac mini M4 ne sont pas adaptés à la consommation maximale des puces M4 Pro et M4 Max.
Le Mac Studio et le Mac mini M4. Image Ars Technica.
Dans le cas d'un Mac Studio, que ce soit le modèle M4 Max ou celui à base de M3 Ultra, le système de refroidissement du Mac Studio est probablement calibré pour permettre de dissiper l'énergie consommée par le CPU et le GPU sans devoir ajouter un mode supplémentaire, contrairement à un MacBook Pro ou un Mac mini M4 Pro. Nous le vérifierons dans nos propres tests, mais Ars Technica donne par exemple une consommation de 77 W (uniquement pour le CPU) pour le modèle à base de M3 Ultra, une valeur assez faible pour être dissipée sans trop forcer sur la ventilation et sans devoir ajouter un mode dédié.
Et de quatre. Apple a publié une mise à jour pour visionOS, qui passe en version 2.3.2. Comme pour macOS 15.3.2, iOS 18.3.2 et iPadOS 18.3.2, c'est une correction supplémentaire pour une faille déjà corrigée il y a plusieurs mois dans WebKit. Apple ne donne pas de détails, mais elle permet à un site Internet de sortir du bac à sable de WebKit et donc potentiellement d'exécuter du code malveillant à travers Safari.
Apple vient de mettre à jour tvOS, qui passe en version 18.3.1. Le numéro de version diffère d'iOS, car il n'y avait pas eu de mise à jour précédemment car la faille corrigée par iOS 18.3.1 concernait la connexion USB. Apple indique sur la page dédiée que les détails sur le problème corrigé par tvOS 18.3.1 ne sont pas disponibles, car il n'y a pas de faille CVE (Common Vulnerabilities and Exposures, une base de données sur les failles des logiciels) publique.
Cette mise à jour est uniquement proposée pour l’Apple TV 4K 3e génération, les autres restent en version 18.3.
En plus d'iOS 18.3.2 et iPadOS 18.3.2, Apple propose aussi une mise à jour pour macOS, la 15.3.2. Cette version corrige un problème de sécurité dans WebKit, le moteur de rendu de Safari. Comme expliqué sur la page dédiée, la faille permet à un site Internet de sortir du bac à sable de WebKit, ce qui pose évidemment un gros problème de sécurité. Il s'agit d'une correction supplémentaire pour une faille déjà corrigée en partie.
En parallèle de macOS 15.3.2, Apple propose aussi Safari 18.3.1 pour macOS Sonoma et Ventura, pour corriger la même faille.
Alors que tous les yeux sont tournés vers iOS 18.4 actuellement en bêta, Apple livre iOS 18.3.2 pour tous les utilisateurs. Cette mise à jour mineure corrige des bugs et améliore la sécurité. Il s'agit d'une correction liée à une faille dans WebKit qui permet à un malandrin de sortir du bac à sable et donc d'exécuter du code malveillant. La page dédiée explique que la faille avait été corrigée avec iOS 17.2 mais qu'il s'agit d'une correction supplémentaire.
La concurrence s’intensifie sur le marché de la fibre optique. Bouygues Telecom offre exceptionnellement les frais de mise en service sur son abonnement B&You Pure fibre. Ces frais coûtent habituellement 48 €. Vous devrez encore les payer lors de la souscription, mais l’opérateur vous les remboursera ensuite. La date de fin de la promotion n’est pas précisée.
Lancée en fin d’année dernière, l’offre B&You Pure fibre secoue le marché. Pour 23,99 €/mois, elle comprend un accès à internet jusqu’à 8 Gb/s en réception (1 Gb/s maximum en envoi) et un routeur Wi-Fi 6E (répéteur Wi-Fi 6 en option à 4 €/mois). Il n’y a ni téléphone ni télévision, mais ce n’est pas un problème pour une partie des internautes. L’abonnement est sans engagement.
En offrant les frais de mise en service, Bouygues répond à SFR qui a récemment lancé une offre fibre à 19,99 €/mois avec connexion 1 Gb/s symétrique, routeur Wi-Fi 5 et téléphonie, le tout sans frais d’activation. Chez Sosh, le débit est finalement passé au Gigabit sur l’abonnement à 25,99 €/mois. Quant à Free, c’est la Freebox Révolution Light (fibre + TV + téléphone) qui joue les petits prix à 19,99 €/mois pendant un an, puis 29,99 €/mois.
Se sentant obligé de faire des économies de bouts de chandelle sur l’iPhone 16e, Apple l’a privé d’une sortie vidéo. C’est le seul modèle à port USB-C qui ne peut pas être branché sur un écran externe — enfin, physiquement, il peut, mais rien ne s’affiche sur l’écran. Les autres iPhone 16 et les iPhone 15 peuvent, eux, faire de la recopie vidéo avec un simple câble USB-C ou en HDMI avec un adaptateur.
Un iPhone 15 Pro relié à un téléviseur par le biais d’un dock USB-C. Image iGeneration.
Les iPhone Lightning peuvent également être reliés à un téléviseur ou à un moniteur, mais leur branchement est tout sauf idéal. Il faut forcément un adapteur Lightning vers HDMI, la qualité de l’image est dégradée, des erreurs de HDCP (protection des droits) empêchent parfois de regarder certains services… Depuis le passage à l’USB-C, c’est beaucoup plus simple et efficace. Mais est-ce pour autant un usage courant de l’iPhone ? C’est la question de notre sondage du jour.
Apple n’en finit plus de faire les fonds de tiroir pour alimenter son catalogue de jeux vidéo. La franchise Katamari fera ainsi son grand retour, après huit ans d’absence, avec Katamari Damacy Rolling Live, qui sera disponible en exclusivité sur Apple Arcade à partir du 3 avril. Une autre vieille gloire, Space Invaders, sera relancée le même jour avec une réédition du jeu mobile Space Invaders InfinityGene.
Katamari Damacy Rolling Live. Image Apple.
Taiko no Tatsujin Pop Tap Beat, Tamagotchi Adventure Kingdom, PAC-MAN Party Royale… Bandai Namco s’impose comme le meilleur partenaire d’Apple en lui réservant une nouvelle exclusivité avec Katamari Damacy Rolling Live, le premier titre original de la franchise depuis Amazing Katamari Damacy en 2017. Il s’agira une nouvelle fois de suivre les ordres du Roi de tout le cosmos et de collecter des objets éparpillés à l’aide d’une katamari, une boule magique adhésive, pour créer des étoiles.
Taito propose quant à elle Space Invaders Infinity Gene Evo, qui n’a pas grand-chose à voir avec la version originale de 1978, mais reprend le gameplay du jeu mobile lancé en 2009. La centaine de variations devrait faire vibrer la corde sensible des plus nostalgiques, et si les graphismes ne sont pas à votre gout, la bande originale composée par Hirokazu Koshio le sera peut-être plus. Infinity Gene avait fait une belle carrière sur la Xbox Live Arcade et le PlayStation Network au début des années 2010.
Apple présente Space Invaders Infinity Gene Evo sur un MacBook Air, parce que pourquoi pas. Image Apple.
Quatre autres titres rejoindront le catalogue d’Apple Arcade en même temps que Katamari Damacy Rolling Live et Space Invaders Infinity Gene Evo, à commencer par puffies., le nouveau jeu de puzzle de Lykke Studios. La productivité de notre rédaction baissera immanquablement avec la sortie de RollerCoaster Tycoon Classic+, qui intègre les trois extensions du jeu de simulation de parc d’attractions. Le jeu de plateau The Game of Life 2+ ferme la marche avec le titre ludo-éducatif Sesame Street Mecha Builders+, qui aura peu d’intérêt hors des frontières américaines.
Une configuration musclée mais pas trop du Mac mini M4 est actuellement à un bon prix sur Amazon Allemagne. Le Mac mini M4 avec 24 Go de RAM et 512 Go de stockage y est vendu 994 €. En ajoutant les frais de port vers la France, le total s’élève à 1 008 €. C’est quasiment 200 € de moins que le tarif d’Apple. Vous pouvez vous connecter sur Amazon.de avec votre compte Amazon français.
Mac mini M4. Image Apple.
Le Mac mini M4 est un ordinateur de bureau assez exceptionnel. Il est à la fois compact, économe, silencieux, puissant… et abordable. Nous le recommandons les yeux fermés. C’est « simplement » à vous de faire les bons choix en matière de mémoire vive et de stockage.
Depuis macOS 15.4 bêta 2, les Mac n’affichent plus l’espace occupé par Apple Intelligence. Jusque-là, on pouvait consulter cette information dans Réglages Système > Général > Stockage suivi d’un clic sur le « i » en regard de macOS. Mais comme l’a remarqué MacRumors, l’information n’est plus présente.
Simple bug ou volonté d’Apple de cacher que ses fonctions d’IA génératives prennent plusieurs giga-octets de stockage ? Il apparait en fait que ce changement découle d’une nouvelle mesure de sécurité.
Depuis la bêta 2 de macOS 15.4, Apple protège son cerveau artificiel avec System Integrity Protection (SIP). Le mécanisme de protection de l’intégrité du système empêche désormais de voir les modèles d’Apple Intelligence dans le Finder, y compris avec les droits administrateur. Jusqu’à présent, on pouvait parcourir assez facilement la matière grise d’Apple et découvrir par exemple les consignes données aux modèles de langage, comme un très pragmatique « n’hallucinez pas ».
Désormais, ces fichiers sont invisibles par défaut dans le système. Quand on lance une exploration du SSD avec l’utilitaire DaisyDisk, les dossiers liés à Apple Intelligence n’apparaissent plus dans les résultats. Pour les faire réapparaître, il faut désactiver SIP, mais cela revient alors à se passer d’une protection globale pour les éléments sensibles de macOS.
Il faudra voir dans les prochaines mises à jour si Apple restaure l’information sur l’espace de stockage occupé en dépit de cette protection. La version finale de macOS 15.4 sera disponible début avril.
Les analystes de Counterpoint sont formels : en 2024, pour la première fois de sa courte histoire, le marché des montres connectées a connu une baisse de 7 %. La faiblesse de la demande indienne, qui avait porté le marché ces dernières années, n’explique qu’une partie de cette contraction. Le principal facteur est la chute spectaculaire des ventes d’Apple Watch, qui semblent avoir atteint un plafond après huit années de progression continue.
Image Counterpoint.
Apple ne peut pas cacher l’« atterrissage » de l’Apple Watch, qui va bientôt fêter son dixième anniversaire, bien que ses ventes soient fondues dans une catégorie fourre-tout qui compte aussi les AirPods et l’Apple TV. Après huit années de progression continue depuis sa commercialisation en avril 2015, la montre connectée marque le pas depuis deux ans, même pendant les fêtes de fin d’année.
Il n’y a pas feu en la demeure, puisqu’Apple domine encore le secteur avec 22 % de parts de marché (-19 %), mais la concurrence n’est plus réduite aux accessits. Sous l’effet de la poussée du marché chinois, qui représente désormais 25 % des ventes, les fabricants locaux ont repris des couleurs. Huawei possède maintenant 13 % de parts de marché (+35 %), contre 8 % pour Xiaomi (+135 %) et 6 % pour Imoo (+22 %), la cousine d’Oppo et OnePlus au sein du groupe BBK.
Ces marques bien établies ont grignoté des parts sur les fabricants plus anonymes, qui ne représentent plus que 42 % du marché (-22 %), alors qu’ils vendaient une montre connectée sur deux en 2023. Samsung tire son épingle du jeu avec des ventes en légère hausse (+3 %) qui lui permettent de conserver 9 % du marché.
Le marché nord-américain perd un point, le marché européen gagne un point, les deux représentent 37 % du marché et forment donc le plus gros bloc du marché. La suspension des ventes aux États-Unis a parasité le début de l’année 2024, l’absence de mise à jour de l’Apple Watch SE et la révision mineure de l’Apple Watch Series 10 a fait le reste. Les consommateurs de l’hémisphère occidental n’attendent que des nouveautés excitantes pour faire mentir les chiffres.
Amazon vend en ce moment la Logitech Lift à partir de 37,46 €, son prix le plus bas à ce jour. C'est la version noire pour les gauchers qui est disponible à ce tarif. Cette excellente souris avait été lancée à 79 € et elle coûte généralement une soixantaine d’euros sur Amazon. La version blanche pour les droitiers est en promo à 49,99 €.
Logitech Lift. Image Logitech.
La Lift est une souris ergonomique verticale qui réduit les risques de troubles musculo-squelettiques. Elle fait partie de nos coups de cœur 2023. Elle est adaptée aux mains de petite et de moyenne taille. Pour les grandes mains, la Logitech MX Vertical convient mieux.
La Lift a six boutons en tout (dont deux sous le pouce), qui sont personnalisables avec l’application Logi Options+ (ou une autre plus légère), et une molette SmartWheel. Elle peut se connecter facilement à trois appareils différents à l’aide du bouton Easy-Switch à sa base. Elle est alimentée par une pile AA qui lui fournit une autonomie de deux ans.
Toujours pour soulager vos mains, le clavier Logitech Wave Keys est en promo à 44,96 €, son meilleur prix à ce jour également. C’est un clavier ergonomique relativement compact qui est agréable à utiliser.
Microsoft s’est décidée à prendre en charge le format JPEG XL. Après avoir installé l’« extension d’image JPEG XL » depuis le Microsoft Store, les utilisateurs de Windows 11 24H2 pourront ouvrir et enregistrer des images dans ce nouveau format. Pourquoi en parler sur iGeneration ? Parce que l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max peuvent prendre des photos au format ProRAW avec un fichier de prévisualisation au format JPEG-XL.
Standardisé entre 2021 et 2022, le format JPEG XL ambitionne de remplacer tous les formats de fichiers matriciels pour tous les usages communs. Grâce à de nouvelles méthodes de codage par transformée, les fichiers JPEG XL sont 40 à 60 % plus légers que les fichiers JPEG de qualité équivalente, tout en étant plus faciles à manipuler que les conteneurs HEIF et AVIF.
Apple a rapidement adopté ce nouveau format, pris en charge depuis iOS 17 et macOS Sonoma, mais a attendu iOS 18 pour le proposer comme format de prévisualisation des fichiers ProRAW capturés par l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max. La firme de Cupertino laisse le choix entre une compression sans perte, déjà 25 % plus légère que la compression JPEG avec perte, et une compression avec perte, jusqu’à six fois moins lourde à qualité équivalente.
La prise en charge du format JPEG XL par Microsoft est donc une bonne nouvelle pour les propriétaires d’iPhone 16 Pro, mais montre surtout que les choses commencent à décanter pour ce nouveau format. Samsung a suivi l’exemple d’Apple en proposant le format JPEG XL dans ses fichiers Expert RAW et Adobe prend en charge le nouveau format depuis quelques années. À l’exception notable de Google, qui se tient précautionneusement à l’écart du format qu’elle a pourtant contribué à créer, toute l’industrie soutient maintenant le JPEG-XL.
Home Assistant et le serveur Matter de la fondation Open Home sont maintenant officiellement certifiés par la Connectivity Standards Alliance (CSA). « La certification est la preuve que les projets open source peuvent être au niveau des entreprises de la big tech, voire encore meilleures, lorsqu’il s’agit de fournir la meilleure expérience domotique », se réjouit Marcel Van der Veldt, project manager de Home Assistant.
Home Assistant est maintenant référencé sur le site de la CSA. Image Home Assistant.
Home Assistant peut s’enorgueillir d’être le premier projet open source à recevoir la patente de la CSA, l’alliance de fabricants qui coordonne le développement de Matter, Zigbee et Aliro. « Cela ne change rien pour vous », explique Van der Veldt, « nous continuerons d’améliorer le serveur Matter et l’intégration Matter au même rythme ». Mais cela change tout pour la fondation Open Home, qui chapeaute Home Assistant et ESPHome.
Home Assistant est maintenant un « composant d’interface utilisateur » connu et reconnu, qui pourra utiliser la marque et le logo Matter, tandis que le serveur Matter est maintenant un « composant logiciel » certifié, qui pourra être utilisé indépendamment par d’autres projets. Home Assistant ne devra pas être recertifié à chaque mise à jour, mais en contrepartie, le serveur Matter restera un module séparé.
Apple s’apprêterait à réaliser un changement notable dans son écosystème de domotique. D’après du code repéré par 9to5Mac dans iOS 18.4 bêta 3, la nouvelle architecture HomeKit va devenir « bientôt » indispensable pour utiliser l’application Maison.
Après un faux départ fin 2022, la nouvelle architecture HomeKit est proposée aux utilisateurs depuis la sortie d’iOS 16.4 au printemps 2023. Elle inverse les rôles des appareils dans le fonctionnement de HomeKit : elle fait des concentrateurs (un HomePod ou une Apple TV) le cœur du réseau. Ce sont eux qui collectent les informations sur chaque objet connecté, alors qu’avec l’ancienne architecture, les iPhone/iPad/Mac le font lors de l’ouverture de l’app Maison. Avec la nouvelle méthode, l’état de chaque objet connecté s’affiche plus rapidement dans l’app Maison.
Encore aujourd’hui, la nouvelle architecture est proposée, et non imposée, pour une bonne raison : elle n’est pas rétrocompatible avec l’ancienne. Si vous mettez à niveau l’architecture depuis votre iPhone sous iOS 18 et que des membres de votre famille utilisent encore des iPhone bloqués à iOS 15, ils ne pourront plus du tout contrôler les objets connectés de votre domicile.
On ne sait pas comment (et si) Apple permettra aux utilisateurs de gérer ce problème si elle impose à terme la nouvelle architecture. Si des traces de ce changement ont été repérés dans iOS 18.4, il ne prendra peut-être effet qu’à partir d’iOS 19, le message d’Apple étant un préavis.
Le département américain de la Justice (DoJ) persiste et signe : reconnu coupable d’abus de position dominante sur le marché de la publicité en ligne, « Google doit se séparer du navigateur Chrome », et laisser les clés « de la principale porte d’entrée vers son moteur de recherche ». La cession d’Android n’est plus sur la table, mais le régulateur entend imposer une série de mesures pour empêcher Google de favoriser ses propres produits au détriment de la concurrence.
Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville… Image Anthony Nelzin-Santos.
Le changement de majorité (et le don généreux de Google au fonds d’investiture du nouveau président) n’aura donc pas suffi. Une fois n’est pas coutume, l’administration de Donald Trump s’inscrit dans les pas de celle de Joe Biden en reprenant toutes ses conclusions. « La conduite illégale de Google a créé un goliath économique », explique le DoJ, « qui fait des ravages sur le marché pour s’assurer que quoi qu’il arrive, Google sorte toujours gagnant ».
S’il est un principe américain qui a survécu à toutes les alternances, c’est celui qui régit les grandes entreprises, dont le pouvoir les oblige plus qu’il les libère. Faute d’avoir elle-même organisé les conditions d’une concurrence, aussi modestes soient-elles, Google va devoir avaler les « remèdes » proposés par le régulateur, une potion aux effets nettement plus radicaux. La vente de Chrome n’est qu’une première étape.
Google ne pourra plus concevoir de navigateur pendant un certain temps et, surtout, ne pourra pas renouveler son accord de placement préférentiel dans Safari. S’il a abandonné l’idée d’une cession d’Android, le DoJ recommande que la justice prenne une série de mesures pour desserrer l’étau de Google sur son système d’exploitation mobile. Le moteur de recherche et les outils d’intelligence artificielle générative ne pourraient plus être imposés aux fabricants.
Le DoJ ne veut plus limiter les investissements de Google dans le secteur de l’intelligence artificielle, mais entend garder un droit de regard sur les acquisitions de l’entreprise dans le domaine. Google, qui avait dénoncé « un programme interventionniste radical » en novembre dernier, n’a pas changé de pied. La firme de Mountain View compte faire appel de toute décision et ne veut rien entendre d’une cession de Chrome.
Les clients de Bouygues Telecom ont essuyé des problèmes de connexion ce matin, les témoignages citent les accès mobiles comme les accès internet fixe. Nous avons pu le constater par exemple sur une liaison fibre, un peu avant 4h30.
Source Downdetector.
L'opérateur a brièvement communiqué sur X à propos d'un « incident technique » survenu entre 5h et 7h. Il est a priori résolu mais certaines personnes déclaraient encore récemment avoir toujours quelques problèmes. Cette panne a touché large avec plusieurs grandes villes citées. Bouygues n'a pas donné plus de détails à ce stade sur l'origine de cet incident.
Jusque-là déployée dans une vingtaine de départements, l’application carte Vitale est finalement utilisable partout en France… à une condition près. Vous pouvez activer l’application dans n’importe quel département si vous vous connectez par le biais de l’application France Identité. Cette dernière ne remplace donc pas l’app carte Vitale, elle sert de passerelle pour l’activer.
Au démarrage, après avoir saisi votre numéro de sécurité sociale, l'application vous proposera de vous identifier avec France Identité. Pour pouvoir utiliser France Identité, vous devez avoir une carte d’identité biométrique.
Activation de l'app carte Vitale avec France Identité. Image iGeneration.
Autrement, voici tous les départements dans lesquels vous pouvez activer l’app carte Vitale sans en passer par France Identité (vous devrez alors partager une pièce d’identité et faire vérifier votre identité avec une étape de reconnaissance faciale) :
Ain (01)
Allier (03)
Alpes-de-Haute-Provence (04)
Alpes-Maritimes (06)
Ardèche (07)
Bas-Rhin (67)
Bouches-du-Rhône (13)
Cantal (15)
Drôme (26)
Hautes-Alpes (05)
Haute-Loire (43)
Haute-Savoie (74)
Isère (38)
Loire (42)
Loire-Atlantique (44)
Puy-de-Dôme (63)
Rhône (69)
Saône-et-Loire (71)
Sarthe (72)
Savoie (73)
Seine-Maritime (76)
Var (83)
Vaucluse (84)
L’application carte Vitale vous permet d’avoir une version dématérialisée de votre carte Vitale sur votre iPhone ou votre smartphone Android ainsi que de consulter les dépenses de soins réalisées. Attention, les professionnels de santé ne sont pas encore tous équipés pour lire le QR code affiché par l’app. Gardez votre carte physique au moins le temps de vous assurer que votre médecin, votre pharmacien et vos autres interlocuteurs médicaux prennent en charge l’application.
Application carte Vitale. Image iGeneration.
Lors de mon essai à Lyon fin 2023, lors de la phase d'expérimentation, l’application n’était prise en charge par aucun de mes praticiens habituels (médecin généraliste, dentiste et kinésithérapeute). « La mise en place risque d’être longue [chez les médecins généralistes] », m’avait indiqué le docteur Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France, le principal syndicat de la profession.
À l’inverse, le déploiement devrait être plus rapide dans les pharmacies, qui y voient une solution aux oublis de cartes et aux cartes aux informations obsolètes. En scannant le QR code de l’application, les professionnels de santé accèdent en effet aux droits en temps réel de l’assuré, un avantage alors que les cartes physiques ne sont pas systématiquement à jour.
Par ailleurs, la version 5.12.2 qui vient de sortir améliore un peu l’interface utilisateur. L’application fait un peu plus moderne, mais on ne peut toujours pas s’authentifier avec Face ID.
En présentant la serrure connectée Smart Lock Ultra à l’automne dernier, Nuki n’a pas seulement lancé un nouveau produit, c’est tout son catalogue qui a été entièrement repensé… même si cela ne se voyait pas au départ. C’est plus clair aujourd’hui, avec le lancement de deux nouveaux produits qui viennent former une gamme complète et cohérente : la Smart Lock Pro et la Smart Lock Go. Commençons par la première, qui est affichée à 269 € et qui pourrait être résumée en expliquant qu’il s’agit d’une version moins chère de 80 € et rallongée de 12 mm de l’Ultra.
La Smart Lock Pro est à gauche, la Smart Lock Ultra à droite : les deux serrures de Nuki sont quasiment identiques physiquement et même dans leur fonctionnement. Image iGeneration.
La longueur augmente entre la Pro et l’Ultra et c’est tout : on reste par ailleurs sur le même design ultra-compact qu’avant, où tous les composants sont rangés dans un bloc principalement de métal, dont une batterie rechargeable et un tout nouveau moteur bien plus rapide et puissant qu’avant. Malgré la faible différence extérieure, cela suffit à ménager la place nécessaire pour loger la tête de la clé laissée dans le cylindre d’origine de la porte. C’est l’avantage de cette nouvelle variante : elle ne nécessite pas de toucher au cylindre d’origine et simplifie considérablement l’installation.
Le fabricant m’a envoyé un exemplaire de la Smart Lock Pro pour que je puisse l’essayer. Puisqu’elle est si proche de l’Ultra, je n’ai pas préparé un test complet qui répéterait presque entièrement le précédent, mais les abonnés au Club iGen auront bientôt un article avec toutes les informations sur son installation et son utilisation au quotidien. Le plus important à retenir, c’est que si votre porte est compatible et que le cylindre ne doit pas être changé, cette serrure « Pro » est certainement la meilleure option dans la nouvelle gamme.
Pour les plus petits budgets, Nuki a aussi prévu une mise à jour de son ancienne serrure avec la Smart Lock Go. C’est le même design que la génération 4 et avant, à un prix toutefois réduit puisqu’elle est vendue 149 €, soit 40 de moins que la Smart Lock 4 qu’elle remplace. Vous ne perdrez rien en contrepartie, elle garde le même système de montage que les anciennes serrures, un accès par la domotique via Matter et en local depuis l’app et comme toujours, la possibilité d’activer l’accès distant dans l’app du fabricant, en Wi-Fi ou en Thread, pour 49 €. Elle est alimentée par défaut par quatre piles fournies, même si on peut opter en option pour le PowerPack (49 €) qui se rechargera en USB-C.
La Smart Lock Go est identique aux précédents modèles, à un tarif toutefois plus bas. Image iGeneration.
Les trois nouveaux produits sont commercialisés par Nuki, uniquement sur sa propre boutique pour le moment et aux tarifs recommandés pour chaque modèle : 149 € pour la Go, 269 € pour la Pro et 349 € pour l’Ultra. Reste à savoir si la production suivra, le fabricant ayant beaucoup de mal à produire suffisamment de Smart Lock Ultra depuis sa présentation à l’automne, si bien qu’elle a rarement été en stock jusque-là.
Il faut noter que le constructeur a fait le choix encore trop rare d’une fabrication européenne pour tous ses produits, ce qui complique certainement la situation. Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à revenir régulièrement sur la boutique si le modèle que vous désirez n’est pas disponible, il devrait y avoir régulièrement des ajouts de stock.
Le nouveau MacBook Air M4 n’est pas encore entre les mains des premiers clients que son fond d’écran est déjà en fuite. Si Apple a principalement recyclé les images de la génération précédente cette année, il y a quand même un petit nouveau : un fond d’écran bleuté pour aller avec le nouveau coloris bleu ciel de la machine. Il sera disponible pour tous avec macOS 15.4, qui sortira courant avril. Les plus pressés peuvent dès à présent le télécharger ici :
Téléchargez le fond d’écran en haute qualité en cliquant ici.
Apple explique que ce MacBook Air bleu ciel arbore « un superbe bleu pâle métallique qui s’anime d’un dégradé dynamique sous les reflets de la lumière », en plus d’un câble de recharge MagSafe assorti. Le fond d’écran a donc été adapté pour l’occasion, et montre toujours le mot « Air » écrit de manière abstraite, mais en bleu. Le MacBook Air M4 est également proposé en coloris Argent, Lumière stellaire et Minuit, chacun ayant son fond d’écran assorti.
C'est injuste, mais les réductions les plus sensationnelles sur les iPad Pro touchent les modèles les plus chers et hors d'atteinte pour beaucoup. Amazon a ainsi donné de gros coups de burin sur les prix de quelques modèles solidement équipés.
Image iGeneration
Témoins avec ces promos sur des 11 et 13 pouces qui permettent d'économiser plusieurs centaines d'euros. On peut ajouter un clavier ou un Pencil Pro (133,90 € au lieu de 149) presque sans hésiter.
iPad Pro 13" M4 avec 2 To et Wi-Fi à écran nano-texturé à 2 279 € (-630 €)
Ces iPad n'ont pas véritablement de défauts, surtout dans ces configurations plus haut de gamme. Cette génération s'est encore amincie, le M4 est presque trop puissant pour la plupart des usages, l'OLED est généralisé et il y a eu cette option d'un écran nano-texturé amélioré pour réduire les reflets (ça peut être intéressant si la tablette est emportée partout).
Les premiers clients des nouveaux MacBook Air M4 et Mac Studio 2025 devront d'abord passer par la case d'une mise à jour système après leur déballage. C'est assez souvent le cas, les machines sorties des usines ne sont pas toujours raccord avec la version système présentement disponible.
MacBook Air M4 bleu ciel. Image Apple.
Ces deux gammes sont probablement entre les mains de testeurs depuis leur annonce et il semble que le MacBook Air soit fourni avec macOS Sequoia 15.2, indique MacRumors tandis que le Mac Studio aurait le 15.3. macOS 15.2 étant sorti mi-décembre, cela donne presque l'impression que le portable a dû attendre que son camarade soit prêt pour leur annonce commune du 5 mars.
La dernière version en date de Sequoia est la 15.3.1 distribuée le 10 février. Elle devrait être fournie à ces deux gammes — disponibles à partir du 12 mars — sous la forme d'une mise à jour dédiée.
Un an après l’entrée en vigueur du DMA, la Commission européenne s’apprête à rendre ses décisions sur les cas d’Apple et de Meta. Selon Reuters, les deux entreprises pourraient se voir infliger de modestes amendes.
Teresa Ribera, la nouvelle commissaire à la concurrence. Image Union européenne.
Les deux entreprises risquent en théorie des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial, mais la Commission ne va pas frapper aussi fort d’après Reuters. Le régulateur voudrait pousser Apple et Meta à respecter le DMA, sans les punir trop sévèrement.
Le montant « modeste » des amendes pourrait aussi s’expliquer par la courte durée des violations présumées ainsi que le climat géopolitique. Donald Trump a menacé en février d’imposer des droits de douane aux pays prenant des sanctions contre des entreprises américaines. Teresa Ribera, la nouvelle commissaire européenne à la concurrence, a affirmé qu’elle ne plierait pas face aux pressions.
La « Pravda »... voilà qui fera remonter des souvenirs de cours à certains, voire de jeunesse aux plus anciens d’entre vous. Si le journal historique du Parti communiste soviétique (devenu Parti communiste de la fédération de Russie de nos jours) existe toujours au format papier, c’est un réseau ayant repris son nom, Pravda.Network, qui a fait l’objet d’une étude attentive de Viginum, puis par la société Newsguard. Les conclusions sont sans appel, et aux conséquences importantes : la manipulation des résultats des chatbots.
Un nom qui fleure bon le jeu vidéo, même si c’est bien plus sérieux : Portal Kombat. Image Viginum.
Un réseau de sites fantoches
Découvert en 2024 par Viginum (service français chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences étrangères), le réseau Pravda.Network, autrement appelé Portal Kombat, se compose d’au moins 193 sites ayant pour objet de compiler des textes appuyant le discours politique russe, et est historiquement orienté vers les localités russes et ukrainiennes. Mais dès le lendemain de l’intervention russe en Ukraine, ses cibles changent : en plus des territoires occupés, il vise maintenant principalement des pays soutenant l’effort ukrainien, comme la France et d’autres pays européens.
Ainsi, plusieurs antennes sont créées, pravda-fr pour la France, pravda-de pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, pravda-pl pour la Pologne, pravda-es pour l’Espagne, et pravda-en pour le Royaume-Uni et les USA. Tous les sites ont été créés le même jour, ont la même structure, et sont tous hébergés sur la même adresse IP hébergée en Russie. Leur contenu n’est destiné qu’à une seule chose, diffuser le discours officiel du Kremlin, légitimer « l’opération militaire spéciale », dénigrer l’Ukraine et ses dirigeants, et semer la discorde dans l’alliance occidentale.
Plusieurs sites, la même structure, les mêmes infos... Images Viginum.
D’autres sites plus orientés vers la Russie et l’Ukraine sont créés par la suite, au fil du temps, toujours selon le même schéma : un nom de domaine utilisant le nom d’une ville ukrainienne, et rajoutant -news.ru. Tous ces sites ont la même structure, la même favicône, et sont hébergés sur le même nœud réseau en Russie. Et tous sont reliés à la société Tigerweb, proche du pouvoir, comme le rappelle Kélian Sanz Pascual, analyste géopolitique chez Cassini Conseil et chargé de recherche au centre Geode :
L'écosystème Pravda a été relié à la société Tigerweb, enregistrée en Crimée en 2015 et gérée par le citoyen russe Evgueni Chevtchenko, qui avait par ailleurs travaillé à partir de 2013 pour l'entreprise Krymtekhnologii liée au ministère de la Politique intérieure, de l’information et de la communication de la République russe de Crimée. Ce profil correspond à la série d'acteurs privés travaillant sur les opérations informationnelles de l'État russe, un secteur devenu particulièrement lucratif et promettant donc de juteux contrats. L'exemple le plus connu de ce type d'acteurs en Occident est le tristement célèbre Evgueni Prigojine, connu tant pour avoir été à la tête de la société militaire privée Wagner que pour avoir été impliqué dans plusieurs affaires d'ingérence via le Projet Lakhta. Sans atteindre l'ampleur de l'activité ni la médiatisation du défunt homme d'affaires, les contractuels de l'information sont aujourd'hui pléthoriques en Russie et ciblent tant les sociétés des adversaires stratégiques de l'État que les citoyens russes eux-mêmes. L'État n'est jamais loin, puisque l'administration présidentielle, tout particulièrement son vice-directeur Serguey Kirienko, s'engage elle-même dans ce type d'activités en partenariat avec de telles entreprises privées mais aussi via l'association ANO Dialog, une entité qui semble prendre de l'ampleur dans le secteur informationnel depuis la mort de Prigojine.
Tous ces sites cumulés représentent une masse de plus de 3 600 000 articles en 2024, pour la majeure partie diffusant de fausses informations comme une vidéo montrant des combattants ukrainiens brûlant l’effigie de Donald Trump, ou encore un article affirmant que Volodimir Zelensky a interdit l’app du réseau Truth Social en Ukraine... alors qu’elle n’a jamais été proposé dans le pays.
Multiplier les sites miroirs, pour fausser les résultats des chatbots
Mais pourquoi faire ce genre de site, et pourquoi les multiplier de la sorte ? Dans un premier temps, leur multiplication est associée à un référencement poussé sur la plateforme Google, utilisant des techniques de SEO (Search Engine Optimization) pour les faire remonter dans certaines recherches par mot-clé.
Le nombre d’articles publiés, sur plusieurs centaines de sites miroirs, permet aussi de viser un but bien plus pernicieux : nombre de chatbots s’appuyant sur la multiplicité de résultats identiques pour tirer l’information paraissant la plus exacte d’internet, noyer le réseau de sites « d’information » dédiés à diffuser la propagande russe permet d’influer sur leurs réponses, comme vérifié par Newsguard.
Ainsi, sur plusieurs questions portant sur des fausses informations diffusées par les sites de Portal Kombat posées aux 10 principaux chatbots existants, 33 % des réponses ont répété le narratif russe. 56 réponses sur 450 ont directement repris des liens menant vers des sites diffusant les informations de Portal Kombat. 92 articles différents de désinformation ont été cités, avec deux chatbots intégrant directement 27 articles provenant du cœur du réseau pravda.
Exemple d’articles cités par les chatbots. Capture Newsguard.
Même quand les chatbots débunkent la fausse information, certains reprennent en partie des articles provenant de Portal Kombat dans leurs sources, menant à une confusion importante.
Les sites utilisent aussi une technique d’infiltration des chatbots appelée « LLM grooming », utilisant le fonctionnement de ces derniers à leur avantage : les LLM découpant le texte en tokens, les sites du réseau pravda noient les chatbots sous des quantité impressionnante de tokens ramenant tous vers le narratif pro-Kremlin. En janvier 2025, un rapport de Google confirmait avoir repéré cette manipulation des intelligences artificielles par des puissances étrangères.
Dans une vidéo du 27 janvier 2025 d’une table ronde à Moscou, John Mark Dougan, fugitif américain devenu propagandiste pour le Kremlin, a confirmé cette stratégie :
Plus cette information vient d’endroits variés, plus elle est amplifiée. Non seulement ça augmente sa visibilité, mais ça affecte aussi les intelligences artificielles [...] en poussant ces narratifs vus d’une perspective russe, nous pouvons changer les réponses de toutes les IA. L’IA n’est pas un outil dont nous devons avoir peur, mais un outil que nous devons utiliser.
Il prône ainsi une sorte de « blanchiment de l’information », en multipliant les sites de diffusion pour cacher l’origine réelle des articles, et ainsi tromper les IA. Les sites miroirs se multiplient, rendant leur détection plus difficile, et permettant à un plus grand nombre d’entre eux d’influencer les résultats des IA.
Le début d’une bataille numérique
Cette bataille de l’information, visant à manipuler les chatbots, n’est que le début : le président russe Vladimir Poutine lui-même, dans un discours sur l’IA à Moscou le 24 novembre 2023, a annoncé renforcer la recherche fondamentale sur les chatbots et les LLM. Si nombre de soldats se battent sur le front terrestre, un nouveau est maintenant ouvert : celui d’internet et de l’IA.
Étant donné la nature particulièrement sensible du sujet, nous ne saurions trop vous recommander de rester cordiaux et corrects dans les commentaires, et dans les limites autorisées par la législation. Ces derniers, pour éviter tout dérapage non contrôlé, seront fermés à 0h30. Merci de votre compréhension.
Apple serait en train de préparer la plus grosse refonte visuelle de ses systèmes d’exploitation depuis de nombreuses années. D’après Bloomberg, iOS 19, iPadOS 19 et macOS 16 auront une toute nouvelle interface utilisateur vaguement inspirée de visionOS.
Éléments d’interface de visionOS. Image Apple.
Alan Dye, le responsable du design logiciel, voudrait d’abord apporter plus de cohérence à travers les plateformes. Le style des icônes, des menus, des fenêtres et des boutons pourrait devenir identique, ou extrêmement similaire, sur iPhone/iPad et Mac. Pas question pour autant de fusionner iPadOS et macOS, Apple tiendrait à garder un système d’exploitation à part entière pour chaque type d’appareil. Mark Gurman ne précise pas si ce souci de cohérence ira jusqu'à tvOS et watchOS, même si cela semble être l'idée.
La nouvelle interface pourrait reprendre des spécificités de visionOS, le système du Vision Pro qui fait la part belle aux rondeurs, à la translucidité et aux effets de relief. Il faut peut-être voir dans la récente application Apple Invitations un avant-goût de ce design appliqué à iOS. Le youtubeur Jon Prosser, à la fiabilité imprévisible, avait déjà avancé que la prochaine version de l'application Appareil photo irait dans cette direction.
Application Apple Invitations. Image Apple.
La volonté de cohérence à travers les plateformes s’inscrirait dans un objectif plus large de recherche de simplicité. Avec sa nouvelle interface, la Pomme voudrait rendre ses smartphones, tablettes et ordinateurs plus faciles à utiliser. Elle espérerait aussi que cela stimule la demande pour ses produits, ce qu'Apple Intelligence ne semble pas parvenir à faire pour l'instant.
Le dernier changement majeur de design sur Mac remonte à 2020 avec macOS 11 Big Sur. Sur iPhone, tout le monde se souvient d’iOS 7, qui avait changé radicalement l’interface utilisateur. Depuis, iOS évolue de manière très progressive, mais la mise à jour qu’Apple présentera à la WWDC 2025 pourrait fortement bousculer les choses.
Une semaine après la bêta 2, voici la bêta 3 de watchOS 11.4 (build 22T5234f) et visionOS 2.4 (build 22O5221d) pour les développeurs. Jusqu’à présent, aucun changement significatif n’a été repéré dans la mise à jour de l’Apple Watch. C’est différent pour le système du Vision Pro, qui gagne rien moins qu’Apple Intelligence et d’autres améliorations.
La nouvelle app Galerie spatiale de visionOS 2.4 met en avant des photos et vidéos spatiales. Vidéo Apple.
Les versions finales seront disponibles début avril.
La troisième bêta de macOS 15.4 est de sortie pour les développeurs (build 24E5228e). La version finale sera disponible début avril pour tout le monde.
macOS 15.4 comprend Apple Intelligence en français et quelques améliorations supplémentaires, comme le framework FSKit pour installer des extensions de systèmes de fichiers. Cette mise à jour apportera également une nouvelle procédure de démarrage rapide en combinaison avec iOS 18.4.
Le cycle de bêta test d’iOS 18.4 et d’iPadOS 18.4 se poursuit avec une troisième préversion désormais disponible pour les développeurs (build 22E5222f). tvOS 18.4 bêta 3 (build 22L5240e) est également de la partie.
Ces mises à jour intermédiaires apportent Apple Intelligence dans l’Union européenne et en français, ainsi que de nombreux petits changements (indicateurs de confidentialité plus visibles, nouvelles voix pour Siri, affichage des recherches récentes dans Safari…) que nous avons détaillés dans plusieurs articles. Les versions finales seront disponibles début avril.
Cela fait bien longtemps que tous les fabricants Android ont abandonné le commutateur silencieux sur la tranche de leurs smartphones. Tous ? Pas vraiment : l’irréductible OnePlus en a fait sa marque de fabrique et continue de proposer un petit taquet physique, même sur son récent OnePlus 13. Cependant, le CEO de l’entreprise vient de sonner le glas de cet « Alert slider », qui va bientôt être remplacé par… un bouton personnalisable.
Le commutateur du Find X8 Pro. Image OnePlus
Le changement a été annoncé via un billet publié sur les forums OnePlus par le CEO Pete Lau, qui confie que le sort du bouton était en suspens depuis 3 ans. Un nouveau bouton « plus malin et personnalisable » va prendre sa place, ce qui ressemble fortement à un équivalent du bouton Action des derniers iPhone. Évidemment, il sera toujours possible d’y associer le mode silencieux. OnePlus affirme vouloir ainsi « mieux utiliser l'espace de l'appareil, explorer de nouveaux agencements et apporter des améliorations structurelles tout en conservant des performances de premier ordre ».
La communauté OnePlus est visiblement attachée à ce commutateur : le fabricant l’a retiré sur le OnePlus 10T en 2022, mais l’a remis en place l’année suivante face à la gronde des clients. Il est assez différent de celui de l’iPhone étant donné qu’il s’étale en hauteur et qu’il permet d’alterner entre trois modes (Sonnerie/Vibreur/Muet). Reste à voir la forme que prendra ce nouveau bouton et si le fabricant a prévu quelque chose pour le différencier de la masse.
En attendant, plusieurs fans déplorent la future disparition de l’Alert slider sur les forums OnePlus. Certains y voient une perte d’identité de la marque, là où d’autres regrettent déjà de ne plus savoir en un coup d’œil si leur smartphone est en silencieux. Les rumeurs voudraient que cette nouvelle touche personnalisable arrive ensuite rapidement sur les téléphones des marques sœurs Oppo et Realme.
Vous n’en revenez toujours pas qu’Apple n’ait pas rendu l’iPhone 16e compatible MagSafe ? Faites comme Phone Repair Guru, ajoutez vous-même des aimants à l’intérieur de l’appareil ! Le youtubeur est en effet parvenu à réaliser cette opération chirurgicale.
Il a d’abord dû démonter le dos de l’iPhone 16e (ce qui se fait simplement), puis décoller la bobine de cuivre avant d’insérer la couronne d’aimants manquante. Il y a suffisamment d’espace dans le boîtier pour caser ce composant additionnel sans que cela n’empêche de refermer le terminal. Si les aimants intégrés font leur effet — le chargeur MagSafe d’Apple vient bien se coller au dos de l’iPhone 16e —, la puissance de la recharge sans fil reste bloquée à 7,5 W maximum.
« C’est quelque chose que n’importe qui peut faire à la maison », déclare Phone Repair Guru. On n’irait pas jusque-là, mais pour les bricoleurs, il est vrai que l’opération n’est pas complexe. On ne la conseille pas pour autant, car il faudrait déjà s’assurer sur la durée que cette transformation ne cause pas de problème à l’iPhone.
Pour pallier l’absence de MagSafe sur l’iPhone 16e sans en passer par le bistouri, nous avons fait le tour des solutions disponibles dans l’article suivant :
Il va falloir patienter encore quelques semaines avant d’essayer iOS 18.4, une mise à jour importante dans l’Hexagone étant donné qu’elle apporte les premières fonctions d’Apple Intelligence en français. Cependant, une autre version sera mise en ligne d’ici là, et sans doute prochainement : iOS 18.3.2.
9to5Mac a repéré des connexions à son site provenant d’appareils tournant sous une mystérieuse version 18.3.2 d’iOS. On peut imaginer qu’il s’agit d’employés d’Apple essuyant les plâtres avant le lancement officiel. Difficile de savoir quand elle arrivera pour tout le monde, mais avec iOS 18.4 disponible en avril, on peut s’attendre à la voir débarquer d’ici fin mars.
Cette mise à jour ne devrait pas apporter grand-chose de neuf, et ces versions intermédiaires sont généralement publiées afin de corriger des failles urgentes. Une nouvelle version d’iPadOS devrait être disponible dans la foulée. La dernière du genre en date est iOS 18.3.1. Sortie en février, elle bouchait une faille de sécurité déjà exploitée.
Apple est en peine avec son nouveau Siri : la version revue de l’assistant, initialement prévue pour sortir avant la WWDC, a été repoussée aux calendes grecques. Cupertino n’a pas donné de véritable explication sur ce qui coince, mais les rumeurs voudraient que de trop nombreux bugs rendent l’assistant peu fiable. Selon le développeur Simon Willison (qui crée un outil de data-analyse), Apple pourrait également avoir des difficultés à garantir la sécurité de son assistant. Celui-ci devrait gagner accès à des données très sensibles.
Le nouveau Siri se baserait sur un modèle d’IA générative. Cette technologie peut être détournée grâce à une attaque par injection de prompt, une technique qui consiste à envoyer une commande à l’assistant visant à lui faire outrepasser ses garde-fous ou à les remplacer par d’autres. L’astuce a déjà été vue pour forcer Copilot à révéler ses règles internes ou pour faire sauter les verrous de ChatGPT.
Selon Simon Willison, une telle manœuvre pourrait être utilisée pour exfiltrer des données du LLM des iPhone. Le risque est important, Apple ayant prévu de confier de grands pouvoirs à son assistant. Celui-ci pourra accéder aux données personnelles de l’utilisateur, voir ce qu’il y a d’affiché sur son écran ou encore effectuer des actions pour lui dans une app. Un cocktail explosif s’il venait à être détourné par des malandrins.
Aux dernières nouvelles, le nouveau Siri serait récemment reparti de 0. Plusieurs cadres auraient constaté que la nouveauté ne fonctionnait pas correctement, ou tout du moins pas comme annoncé à la WWDC. La Pomme envisagerait de faire appel à des modèles d’IA plus gourmands, ce qui pourrait se révéler compliqué sur certains appareils. Cette mise à jour de Siri est maintenant attendue pour 2026 au plus tôt.
Quitte à faire un appareil innovant, autant y aller à fond. C’est ce qu’il ressort d’une nouvelle rumeur concernant un tout nouveau terminal Apple. Non content de relancer les on-dit sur un éventuel iPad (ou MacBook ?) dont le grand écran de 18,8" pourrait se plier, le leaker Digital Chat Station affirme aussi que cet appareil aura une caméra Face ID invisible.
Selon le fureteur chinois, qui a prouvé sa fiabilité à plusieurs reprises, la caméra TrueDepth de cet appareil sera en effet intégrée sous l’écran. De cette manière, plus besoin d’encoche ni de Dynamic Island pour la reconnaissance faciale.
La caméra sous l’écran du Galaxy Z Fold3. Image iGeneration.
Le passage de la caméra TrueDepth sous l’écran est un vieux serpent de mer alimenté par des brevets d’Apple. Ce changement avait été pronostiqué par diverses sources pour 2023, puis 2024 et ensuite 2025, mais ce n’est a priori plus à l’ordre du jour pour les iPhone 17 qui sortiront en septembre.
Quelques fabricants Android ont intégré leur caméra frontale sous l’écran, en particulier Samsung sur ses Galaxy Fold, mais aucun n’a inséré un dispositif aussi avancé que la caméra TrueDepth de l’iPhone, qui comprend aussi d’autres composants (projecteur de points, caméra infrarouge…).
Quoi qu’il en soit, il ne faut rien attendre avant quelques années. Cet iPad Pro ou MacBook à écran pliant de 19" ne sortirait pas avant 2027 ou 2028. D’ici-là, Apple a encore le temps de modifier son projet de fond en comble.
Le fabricant taïwanais BenQ renforce sa présence sur le créneau des écrans pensés pour le Mac. Le PD2730S est un modèle 27" qui pourrait faire une bonne alternative au Studio Display : la marque vante une résolution 5K 218 pixels par pouce et une couverture colorimétrique de 98 % du DCI-P3.
Le PD2730S. Image BenQ
Cette dalle 60 Hz éclairée jusqu’à 400 nits dispose de nombreuses connectiques : on y retrouve un HDMI, un DisplayPort 1.4 mais aussi des ports Thunderbolt 4. Trois ports USB-A et un USB-C sont également présents sous l’écran au côté d’un port jack. On pourra y brancher un MacBook, qui sera alimenté à 90 W. Il est possible de tourner le moniteur afin de le maintenir à la verticale.
L’écran se démarque sur la partie logicielle, BenQ proposant un utilitaire pour améliorer la prise en charge sur macOS. On pourra ainsi changer la luminosité ou le volume directement depuis son clavier sans avoir à bidouiller, mais aussi modifier certains autres aspects rapidement. Un commutateur KVM intégré permet de contrôler Mac et PC avec un seul clavier. BenQ nous indique que ce modèle sera vendu 1 199 €. Il est en cours de production et arrivera courant mai.
Le PD3226G. Image BenQ
Sur un autre registre, BenQ a également mis l’accent sur le PD3226G, un écran 32" 4K qui a l’avantage d’avoir un taux de rafraîchissement variable allant jusqu’à 144 Hz. Il profite aussi de la bonne intégration à l’écosystème Apple, avec les mêmes options pour homogénéiser les couleurs ou pour gérer certains aspects plus facilement. Celui-ci sera vendu 1 199 € et est d’ores et déjà disponible en précommande sur le site de BenQ. Le lancement officiel devrait avoir lieu au mois de mai.
Nouvelle victoire judiciaire pour Apple dans la grande procédure qui l’oppose à AliveCor. Cette entreprise a lancé en 2016 le Kardia Band, un bracelet médical permettant d'effectuer une mesure d'ECG. Cupertino a ajouté cette fonction à sa montre avec la Series 4, puis rendu ce concurrent inutilisable sur watchOS 5. AliveCor a alors porté l’action en justice, mais celle-ci ne lui a pas donné raison. En plus d’avoir perdu plusieurs manches au tribunal, la Cour d'appel fédérale a récemment confirmé l'invalidation de trois brevets qu'AliveCor prétendait s’être vu pillé avec l'Apple Watch.
Image Apple
AliveCor avait ouvert les hostilités en 2021, portant plainte à la Commission du commerce international (ITC) des États-Unis. S’il avait dans un premier temps été conclu qu’Apple avait bien violé plusieurs brevets, la Pomme a mené l’affaire devant la Commission de première instance et d'appel en matière de brevets (PTAB). Cette dernière a considéré trois brevets d’AliveCor comme irrecevables, fragilisant le dossier.
L’entreprise n’a pas manqué de faire appel, et l’ITC a confirmé que les brevets d’Apple Watch violaient bien ceux d’AliveCor… si la PTAB les considérait comme recevables. Or, la Cour a jugé aujourd’hui que ce n’était pas le cas. Champagne à Cupertino, depuis lequel un porte-parole d’Apple a déclaré :
Nous remercions la Cour d'appel fédérale pour l'attention qu'elle a portée à cette affaire. Les équipes d'Apple ont travaillé sans relâche pendant de nombreuses années pour développer des fonctions de santé, de bien-être et de sécurité à la pointe de l'industrie, qui ont un impact significatif sur la vie des utilisateurs, et nous avons l'intention de poursuivre dans cette voie.
Apple a de quoi souffler, car cette histoire aurait pu mener à une interdiction d'importation de l’Apple Watch aux États-Unis. Alivecor a de son côté regretté la décision de la Cour, affirmant mener un combat « concernant toutes les petites entreprises et toutes les innovations futures qui risquent d'être supprimées par un Goliath ». L’entreprise ne compte pas lâcher l’affaire et a déclaré évaluer toutes les options juridiques possibles. L’année dernière, Alivecor avait perdu son dossier contre Apple pour entrave à la concurrence.
Vous vous demandez à quel point le supposé iPhone 17 Air sera fin ? iDeviceHelp présente dans une vidéo une maquette réalisée à partir des dernières rumeurs. Selon les derniers bruits de couloir, cet iPhone très fin aurait les mêmes dimensions que l’iPhone 17 Pro Max (écran 6,9"), à l’exception donc de son épaisseur. Il ferait seulement 5,5 mm d’épaisseur, quand l’iPhone 16 Pro Max actuel en fait 8,25 mm.
Hormis cette finesse, l’hypothétique iPhone 17 Air se distinguerait aussi par la présence d’un seul appareil photo à l’arrière. On remarque par ailleurs sur la vidéo d’iDeviceHelp la nouvelle forme supposée du bloc photo à l’arrière, qui pourrait s’étendre tout du long sur le 17 Air et les 17 Pro.
Bonne nouvelle pour les amateurs de vieilles consoles : Gamma, le premier émulateur PS1 à avoir mis les pieds sur l’App Store, est désormais disponible sur Mac. Son développeur vient de publier une grosse mise à jour apportant une compatibilité avec les machines Apple Silicon, en plus de tout un tas de nouvelles fonctions.
On notera par exemple l’arrivée de filtres CRT pour un effet old-school, ou encore une meilleure prise en charge des vibrations sur les manettes DualShock. Les sauvegardes enregistrées sur Google Drive se chargent deux fois plus rapidement, tandis que le second emplacement pour carte mémoire peut maintenant être importé.
L’optimisation de Gamma a été revue pour une meilleure prise en charge des shader, et la qualité sonore globale a été améliorée. Différents pépins graphiques ont été corrigés. L’émulateur devrait faire du meilleur boulot sur certains titres. L’importation de plusieurs jeux à la fois est désormais possible, tout comme le fait d’ajouter des fichiers .rar ou .ecm.
J’ai joué un peu avec la version Mac, et il reste un peu de boulot : la traduction française est parfois confuse, et il n’y a pas de vraie prise en charge du clavier (cela passe par le système d’émulation de manette des apps iPad de macOS, sans touches configurables). Ce sera sans doute correct si vous avec un pad sous la main, et les performances sont bonnes sur un Mac M1. L’interface est plutôt claire, et les publicités se font discrètes, bien que la souris ait parfois tendance à se coincer : on peut espérer que ce sera amélioré dans une future mise à jour.
Gamma est gratuit et proposé sous la forme d’une app universelle fonctionnant aussi bien sur iPhone que sur iPad ou sur Mac. Un bandeau de pubs apparaît parfois avant le lancement d’un jeu, qu’il est possible de supprimer grâce à un achat in-app facturé 6 €. Celui-ci apporte également des fonctions en avant-première, en plus de différents codes de triche.
Ce sont de gros problèmes de fiabilité qui ont poussé Apple à reporter officiellement la sortie du Siri plus efficace et plus personnel prévu à l’origine pour iOS 18. D’après Bloomberg, Craig Federighi et d’autres dirigeants ont tiré eux-mêmes la sonnette d’alarme avant d’être contraints de repousser ces nouvelles capacités liées à Apple Intelligence.
« À quelle heure atterrit l’avion de ma mère ? ». Une question à laquelle le Siri plus personnel d’Apple Intelligence pourra répondre… quand il sera prêt. Image Apple/iGeneration.
Lors de leurs essais personnels, les cadres n’ont pu que constater que la nouvelle version de Siri ne fonctionnait pas correctement ou pas comme annoncé à la WWDC 2024. Selon des membres de la division IA, tout le travail effectué jusqu’à présent pourrait carrément être abandonné, obligeant les équipes à repartir d’une feuille blanche.
Certains craignent aussi que ce Siri plus personnel nécessite des modèles d’IA plus gourmands qu’escomptés, ce qui pourrait mettre à rude épreuve certains appareils. Dans le pire des cas, Apple pourrait être contrainte de réduire le nombre de fonctionnalités sur certains terminaux ou bien de ralentir les traitements.
Ce Siri capable de s’acquitter de nouvelles actions à travers les apps et de prendre en compte les données personnelles de l’utilisateur a non seulement été présenté à la WWDC, mais il a aussi fait l’objet d’une publicité… qui vient d’être retirée par Apple. On y voyait l’actrice Bella Ramsey demander à Siri « comment se nomme le gars avec qui j’ai eu un rendez-vous il y a deux mois au Café Grenel ? », question à laquelle l’assistant répondait instantanément et correctement.
Apple a déclaré vendredi soir (son moment préféré pour cacher la poussière sous le tapis) que ce Siri plus personnel serait finalement disponible « au cours de l’année à venir ». Théoriquement, cela n’exclut pas un lancement fin 2025, mais d’après Mark Gurman, il ne faut rien attendre avant 2026 au plus tôt.
Malgré des débuts difficiles, Apple n’abandonne pas le Vision Pro. Le généralement bien renseigné Mark Gurman affirme dans sa dernière infolettre que visionOS 3 sera une version « pleine de fonctionnalités ». Aucun détail n’a été donné sur d’éventuelles nouveautés, mais cela reste encourageant.
Image Apple
Il faut dire que la version 2 de visionOS n’a pas apporté grand-chose de neuf. Apple s’est principalement concentrée sur la correction des gros défauts de la V1, réparant au passage quelques oublis (grille d’icônes personnalisable, nouveaux gestes, mode Invité plus pratique…). On a également eu droit à un environnement « Bora Bora » ainsi qu’à un moniteur externe ultra-large, mais pas de quoi remuer les foules.
Si vous attendiez une nouvelle version du casque pour sauter le pas, ne retenez pas votre souffle. Bien qu’il ait pendant un temps vu venir une révision du casque avec une puce M5 courant 2025, Mark Gurman estime maintenant à ce que celle-ci n’arrivera pas avant 2026. Le Vision Pro aura alors une puce sortie 4 ans plus tôt, et une révision lui sera sans doute bien utile pour rester dans le coup niveau logiciel.
visionOS 3 devrait être présenté lors de la prochaine WWDC. En attendant, la prochaine étape pour le Vision Pro est la sortie de visionOS 2.4, une version qui va apporter un petit paquet de fonctions. On peut par exemple y trouver des fonctions d’Apple Intelligence, en plus de découvrir une nouvelle app de galerie spatiale. Cette version 2.4 est pour le moment en bêta et sera déployée pour tous courant avril.
Encore un peu de patience pour les Franciliens qui veulent profiter d’un titre de transport avantageux sur leur smartphone. Annoncée initialement pour le printemps, la version iPhone et Android du pass Navigo Liberté+ sera finalement disponible en juin, a indiqué Île-de-France Mobilités au Parisien.
Ce pass permet de payer ses trajets à l’unité avec des tarifs réduits et sans engagement ni période minimum. Par exemple, un trajet en métro/train/RER coûte 1,99 € au lieu de 2,50 € par rapport à un ticket classique. Les déplacements sont comptabilisés chaque mois et facturés le mois suivant.
Alors que la tarification des transports en commun à Paris et dans sa région a complètement été revue en début d’année, le nombre d’utilisateurs du Navigo Liberté+ en version physique a presque doublé depuis novembre dernier et vient de dépasser le cap du million.
La majorité des titres de transports franciliens sont disponibles sur iPhone depuis l'année dernière. Ils s'achètent directement depuis l'application Cartes d'Apple, à l'exception des Navigo Semaine et Mois qui demandent de passer par l'application Île-de-France Mobilités. Après l’arrivée du Navigo Liberté+ au mois de juin, il ne manquera plus à l’iPhone que le pass Navigo annuel. Celui-ci est prévu pour la fin de l’année.
Les jours rallongent, les nuits raccourcissent... et la température remonte, que ce soit à la météo ou dans les médias. Alors que les cerisiers commencent à produire leurs premières fleurs au Japon (d’année en année, c’est décidément de plus en plus tôt !), prenons un peu d’avance sur Hanami (花見) et asseyons-nous dans l’herbe pour un petit picnic avec Mark Gurman dans la semaine Apple !
J’ai demandé à Image Playground de me mettre sous la tour de Tokyo pour illustrer cet article... je ne sais pas comment je dois le prendre. Image MacGeneration.
Aishite, aishite, aishite (愛して愛して愛して)
Habituellement, Apple a tendance à étaler ses sorties de début d’année : 2023 a vu les MacBook Pro, Mac mini et HomePod mini arriver en janvier, et l’iPhone 14 jaune en mars ; 2024 de son côté s’est encore plus allongée, avec le Vision Pro en février, le MacBook Air en mars, et de nouveaux iPad en mai.
Le nouveau MacBook Air et son beau bleu ciel. Image Apple.
Cette année, Apple a tout expédié en un seul petit mois. Février a vu arriver l’iPhone 16e, et mars le MacBook Air, le Mac Studio et les nouveaux iPad. Pourquoi une telle précipitation, pourquoi tout sortir d’un coup cette année ? Il semblerait dans un premier temps qu’Apple veuille capitaliser sur ces produits qui se vendent souvent très bien, afin de consolider les résultats du trimestre. En effet, les ventes de l’iPhone n’étant pas en grande forme en ce moment, Cupertino aurait souhaité sortir l’iPhone 16e le plus tôt possible afin de pousser les chiffres. De la même manière, l’iPad et les MacBook Air étant des produits porteurs, les sortir rapidement permet d’avoir de beaux résultats à annoncer.
New Genesis
Mais ce ne serait pas la seule raison. Si chaque année la WWDC est un gros morceau pour la pomme, cette itération promet d’être capitale pour rassurer (ou non) les investisseurs et autres partenaires. En effet, Apple a tout misé sur l’intelligence artificielle depuis l’année dernière, et va devoir composer avec le fait que tout ne se soit pas passé totalement comme prévu.
Début avril, oui... pour une partie seulement. Image Apple.
Alors que la firme pensait avancer à marche forcée et offrir une majeure partie d’Apple Intelligence courant 2025, les éléments les plus attendus, Siri amélioré en tête, sont maintenant prévus pour 2026 voire 2027. Voilà de quoi refroidir...
L’entreprise profiterait donc de la sortie en groupe de tous les appareils en début d’année pour mieux préparer une WWDC 2025 qui s’annonce périlleuse, devant montrer qu’elle a fait le bon choix en pariant sur l’IA, sans pour autant ressortir uniquement les promesses de l’année dernière avec juste une nouvelle date posée dessus.
— Linus Ekenstam – eu/acc (@LinusEkenstam) March 9, 2025
Crime and Punishment
Il faut dire que les retards accumulés sur ce nouveau Siri perfectionné posent aussi des problèmes pour la sortie de nouveaux produits. Si les rumeurs concernant un renouveau de l’écosystème domotique de la pomme sont tenaces et semblent réelles, l’espoir de voir arriver le nouveau « HomePad » avec son écran carré intégré cette année s’est évanoui avec celui du nouveau Siri sur iOS 18.
Apple ne s’endormirait pas pour autant sur cette gamme, Mark Gurman ayant entendu dire que certains employés de la pomme seraient en train de tester ces nouveautés domotiques en interne...
Belle râpe à fromage, mais elle se fait tailler des croupières par un simple presse-papier... Image Apple.
Un autre produit semble coincé sur le bord de la route : le Mac Pro. C’est décidément un running gag, après le Mac Pro « poubelle » de 2013 et son remplaçant de 2019 qui étaient restés sans être mis à jour jusqu’à leur mort d’épuisement... il aurait paru logique que cette fois, maîtrisant les processeurs de bout en bout Apple aurait eu à cœur de suivre correctement cette gamme, mais il n’en est rien. Ainsi on se retrouve dans la situation aberrante du Mac Studio avec un processeur et des options plus efficaces que le Mac Pro, pour 3 000 € de moins. Aïe...
Odo (踊)
Du côté du Vision Pro, les choses sont calmes. Très calmes. Apple semble avoir pris la mesure de son échec commercial, et a basculé toutes les ressources sur la prochaine grande révolution selon eux : les lunettes à réalité augmentée complètes et autonomes. C’est un revirement complet depuis ces derniers mois où Cupertino semblait avoir abandonné ce projet, le jugeant trop lointain.
Même Baidu s’y met, avec les Xiaodu AI smart glasses. Image Baidu.
À l’évidence, la nouvelle direction dans l’équipe Vision semble faire table rase des décisions précédentes, et veut retrouver une vision claire des choses... vu leur nom, c’est le moins qu’on puisse attendre de ce département ! Si le Vision Pro devrait recevoir des mises à jour au fil du temps pour ne pas rester à la traîne (son M2 va finir par être dépassé quoiqu’il arrive), son design ne devrait plus changer radicalement, subissant de simples remises à niveau.
À l’inverse, en attendant de pouvoir proposer des lunettes AR complètes, Apple pourrait s’intéresser à une proposition dans la même veine que les Ray-Ban Meta : avoir ce type de lunettes totalement imbriquées dans l’écosystème Apple pourrait faire un carton auprès des utilisateurs d’iPhone, et Apple se fait petit à petit à l’idée. De leur côté, les AirPods avec caméra intégrée continuent leur chemin, sans plus de détails pour le moment.
Usseewa (うっせぇわ)
Si l’année est difficile pour Apple, elle semble toutefois déterminée à ne pas se laisser faire, et à rappeler qu’elle reste l’entreprise qui donne le LA dans le secteur de la tech. Les concurrents sont là, toujours plus forts, mais les projets sont plus que jamais en cours de développement, même si 2025 semble être une année de transition plus qu’autre chose. Bon dimanche à tous, et à la semaine prochaine !
Nos informations personnelles circulent à une vitesse alarmante. Chaque interaction en ligne, chaque inscription sur un site ou chaque achat laisse une empreinte, exploitée par des courtiers en données comme Acxiom, Experian ou CoreLogic, qui les revendent sans notre consentement.
Et c’est précisément ce que combat Incogni, un service conçu pour récupérer le contrôle sur sa vie privée.
Laissez Incogni faire les démarches pour vous
Développé par Surfshark, Incogni automatise les demandes de suppression de données auprès des entreprises spécialisées dans leur collecte et leur revente.
Contrairement à une démarche manuelle, longue et complexe (envoyer un mail à chaque courtier, relancer sans relâche...) ce service se charge de contacter en notre nom des dizaines de courtiers en données et d’assurer le suivi des requêtes. L’objectif est simple : faire disparaître nos informations personnelles des bases de données qui les exploitent.
Dès l’inscription, Incogni évalue l’ampleur de la présence numérique de l’abonné. Grâce à une interface claire et intuitive, il est possible de suivre en temps réel l’évolution des demandes.
Les lois sur la protection des données, comme le RGPD en Europe ou le CCPA en Californie, permettent aux citoyens d’exiger la suppression de leurs informations personnelles. Incogni s’appuie sur ces régulations pour imposer aux courtiers le respect de nos droits, sans qu’il soit nécessaire d’intervenir directement.
Vous n'avez rien à faire
Le fonctionnement est simple. Une fois inscrit, l'abonné fournit quelques informations essentielles permettant d’identifier les bases de données où ses renseignements sont stockés.
Incogni se charge alors d’envoyer des requêtes aux courtiers de données, leur demandant de supprimer toute information associée. Ces entreprises ont généralement un délai légal pour répondre et se conformer aux réglementations en vigueur — et le service assure un suivi rigoureux et relance les demandes si nécessaire.
L’un des points rassurants est la transparence du service : Incogni ne demande pas l’accès à des informations sensibles (comme les mots de passe ou les numéros de compte bancaire). Seuls des éléments basiques, déjà utilisés par les courtiers en données, sont transmis pour enclencher la procédure.
De plus, aucune action supplémentaire n’est requise de la part de l’utilisateur une fois le processus lancé. Il suffit de patienter pendant que l’équipe d’Incogni gère l’ensemble des démarches.
Des bénéfices concrets
Les bénéfices sont concrets. Moins nos données sont disséminées, plus nous réduisons les risques de spam, de phishing ou d’usurpation d’identité. La suppression des informations personnelles diminue également les sollicitations publicitaires non désirées et les appels téléphoniques indésirables.
En d’autres termes, utiliser Incogni, c’est gagner en tranquillité d’esprit tout en reprenant la main sur son identité numérique.
Au-delà de la simple suppression des données, Incogni agit de manière continue : un nettoyage ponctuel ne suffit pas. Le service fonctionne mieux sur un abonnement annuel, permettant un contrôle régulier de la présence numérique et une intervention immédiate dès qu’une nouvelle collecte est détectée. C’est cette surveillance permanente qui garantit une protection efficace dans le temps.
L’utilisation d'Incogni présente également un avantage juridique. En s’appuyant sur des législations strictes, comme le RGPD, qui impose aux entreprises de justifier l’usage des données personnelles, le service permet d’exercer un droit souvent méconnu du grand public. Or, dans un contexte où les violations de données se multiplient, il devient essentiel de connaître et d’utiliser ces recours pour limiter son exposition aux risques liés à la cybercriminalité.
Un code promo pour se lancer
Pour ceux qui souhaitent profiter de cette protection, Incogni propose actuellement une offre spéciale. En utilisant le code promotionnel SWITCHON, l’abonnement annuel est disponible à 89,84 €, un tarif avantageux pour un service qui fonctionne en continu tout au long de l’année.
Mieux encore, vous profitez de 30 jours d'essai et de 3 e-mails protégés.
Alors que le nouveau téléphone d’Apple est sorti il y a quelques jours, il fait déjà l’objet de plusieurs offres promotionnelles. Pixmania propose aujourd’hui l’iPhone 16e à 669 €, soit une réduction de 50 € sur le prix affiché par l’Apple Store. Pour obtenir le téléphone d’Apple à ce prix, il suffit de saisir le code PIXMANIA30 lors de la commande. L’offre est valable aussi bien pour le modèle noir que le modèle blanc.
Si vous voulez obtenir ce modèle encore un peu moins cher, c’est possible, mais à condition de prendre un forfait 100 Go 5G à 8,99 € par mois chez SFR Red. Dans ce cas, vous pouvez l’obtenir pour 639 €. Cette promotion, valable jusqu’au 14 avril, nécessite de remplir un formulaire de remboursement. Vous serez alors remboursé de 80 € dans les trois mois qui suivent. Les forfaits SFR Red étant sans engagement, rien ne vous empêche ensuite d’aller voir ailleurs si vous le désirez.
L’arrivée de la nouvelle gamme d’iPad crée des opportunités assez intéressantes. Il est possible aujourd’hui sur Amazon Allemagne d’obtenir l’iPad de dixième génération pour un peu plus de 300 €. Amazon Allemagne l’affiche à 299 €, mais il faut compter 10 € de plus pour prendre en compte le point de TVA en plus en France ainsi que les frais d’expédition. Seul, le modèle rose est proposé à ce prix. Le modèle 256 Go est disponible pour sa part pour 399 €. Là encore, comptez 10 € de plus pour prendre en compte la TVA et les frais de port. Il revient au même prix quasiment que le nouvel iPad présenté cette semaine. Vendu 409 €, celui-ci embarque une puce plus puissante (A16), mais seulement 128 Go de stockage. De notre point de vue, c’est surtout l’offre à 299 € qui peut être intéressante dans certains cas.
Si vous souhaitez commander sur Amazon Allemagne, sachez qu’il est possible d’utiliser son compte en français et que le site peut être affiché en anglais.