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Les smartphones Android trichent tellement dans les benchmarks que les développeurs en profitent pour accélérer les émulateurs

Quand un fabricant sort un smartphone Android qui a la même puce que tous ses concurrents, il essaye de trouver un moyen de se démarquer dans le domaine des performances. Et si certains mettent du refroidissement liquide et un ventilateur… d'autres trichent. La majorité des constructeurs s'est déjà fait prendre la main dans le pot de miel, car c'est assez simple à mettre en place et ça se remarque facilement. La méthode est basique : modifier le comportement du système sur puce quand un benchmark (Geekbench, Antutu, etc.) ou un jeu populaire (Genshin Impact, PUBG) est lancé.

Se faire passer pour Genshin Impact améliore les performances dans certains cas.

Quand le programme est détecté — souvent via un simple identifiant —, le système sur puce peut fonctionner à une fréquence plus élevée, mettre une valeur de consommation maximale plus élevée, désactiver les mécanismes de throttling, etc. C'est une méthode qui ne va pas tromper les testeurs aguerris, qui possèdent parfois des versions modifiées des benchmarks pour éviter ce problème, mais elle permet à un utilisateur lambda de dire « Mon smartphone a le meilleur score sur AnTuTu1. »

Le Redmagic 11 Pro intègre un vrai refroidissement liquide et un ventilateur, pour les joueurs les plus acharnés

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Les développeurs d'émulateurs en profitent

Nos confrères d'Android Autorithy montrent que cette triche parfois institutionnalisée (du côté de certains fabricants chinois) a donné des idées à des développeurs. GameHub Lite, un émulateur pour Android qui permet de lancer des jeux PC prévus pour Windows, a par exemple des versions qui contiennent AnTuTu, PUBG ou Ludashi (un autre programme de test) dans le nom de l'app.

Cet émulateur propose des versions spécifiques.

Sur Reddit, une personne donne des détails. AnTuTu permet d'obtenir plus de performances dans l'absolu, mais avec un risque d'échauffement. Comme la solution est prévue pour un test de performances court, les mécaniques de protection matérielles pourraient s'activer. PUBG (un célèbre jeu) active des optimisations différentes, une sorte d'équivalent au mode jeu d'iOS ou macOS. Le but est de désactiver ce qui est inutile, de monter (un peu) les fréquences d'utilisation et de laisser le plus de puissance possible pour le système sur puce.

Apple ne triche pas (jusqu'à preuve du contraire)

Dans le cas d'Apple, iOS (et les autres) ne triche a priori pas, et la société n'a jamais été prise la main dans le sac. Il y a quelques optimisations pour les jeux, comme le mode jeu ou le mode Performance de certains Mac, mais tout est explicite et documenté. Notons que dans le monde PC, la triche existe aussi, mais elle est devenue assez rare. Quelques fabricants tendent à envoyer des cartes graphiques et autres processeurs sélectionnés pour leurs bonnes performances aux testeurs (il y a toujours une marge sur les fonctions liées aux fréquences variables) et quelques fabricants de cartes mères tentent encore parfois de modifier subtilement les fréquences pour paraître plus rapides2, mais c'est une méthode qui se détecte facilement.

Les fabricants détectent aussi PUBG.

  1. Tout en ayant une brûlure au premier degré sur la main parce que les mécanismes de protection sont désactivés.  ↩︎

  2. Si la fréquence de base est de 100 MHz (par exemple), il suffit que la carte mère affiche 100 MHz, mais que les composants fonctionnent à 102 ou 103 MHz. Une petite différence qui va permettre d'être le premier dans les tests.  ↩︎

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macOS Tahoe : des problèmes de sauvegarde Time Machine sur des NAS

Avec l’abandon programmé des Time Capsule, le recours à un NAS s’impose comme une solution logique pour effectuer une sauvegarde Time Machine sans fil. Encore faut-il que cela fonctionne correctement, ce qui n’est pas toujours le cas. Depuis la sortie de macOS Tahoe 26, des utilisateurs rencontrent des difficultés pour sauvegarder leur Mac sur leur NAS.

La fin du protocole AFP va aussi frapper les NAS

Rappelons d’abord que les NAS sont eux aussi concernés par la dépréciation du protocole AFP. Si vous utilisez encore ce vieux protocole réseau pour votre sauvegarde Time Machine, un message d’avertissement vous informera qu’il ne sera plus pris en charge à partir de macOS 27.

« Disque non recommandé pour les sauvegardes » : le message d’avertissement sur macOS 26 en cas d’utilisation d’AFP. Image MacGeneration.

Contrairement à Apple qui n’offre aucune solution de repli pour ses Time Capsule, les fabricants de NAS permettent généralement de basculer vers le protocole SMB plus récent afin de conserver la compatibilité avec Time Machine. Puisque l’option dépend du système d’exploitation du NAS, un modèle très ancien peut toutefois en être privé. Vous trouverez des explications ici pour Synology et là pour QNAP.

Des problèmes en SMB

Si, comme moi, vous pensez bien faire en remplaçant AFP par SMB dès maintenant, gare à vous : des utilisateurs font état de problèmes avec Time Machine en SMB sur macOS Tahoe. Les sauvegardes ne se terminent pas ou bien divers messages d’erreur apparaissent, comme « Disque de sauvegarde indisponible ». Les témoignages s’accumulent aussi bien sur les forums d’Apple que sur ceux des grands fabricants : 1, 2, 3, 4

Une cause a été identifiée : comme l’explique QNAP, les sauvegardes peuvent échouer si le nom du Mac, le nom du fichier de sauvegarde ou le chemin du dossier partagé contient des caractères spéciaux ou non-ASCII, tels que des lettres accentuées (ä, ø, é) ou des caractères non latins (chinois, japonais, coréen).

La solution consiste alors à supprimer ces caractères des noms concernés. Cela a suffi à résoudre le problème pour certains utilisateurs, mais pas pour tous. Les causes restantes demeurent obscures et on espère simplement qu’Apple réglera ces bugs avant de tourner définitivement la page d’AFP. D’ici-là, si vous utilisez toujours AFP, ne vous précipitez pas sur SMB, car un retour à AFP est impossible en cas de problème.

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Pourquoi utiliser un NAS ? Tout ce qu'il faut savoir sur les fonctions de sauvegarde, synchronisation, VPN…

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Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours

Voici encore une histoire malheureuse pour la domotique dépendante de serveurs tiers. Comme nous le signale un lecteur, les robots aspirateurs de Neato ont été déconnectés, comme leur fabricant l’a annoncé par mail à tous ses clients. Ces appareils dépendaient de serveurs mis en place par leur concepteur pour fonctionner normalement et l’arrêt de ces services en ligne va considérablement réduire leur intérêt. Leur propriétaire actuel a beau souligner que les robots pourront toujours aspirer, il faudra les contrôler en utilisant les boutons physiques sur l’appareil, ce qui n’est pas du tout l’objectif quand on achète un produit connecté.

Image iGeneration, photo de base Wikimedia Commons CC BY-SA 3.0.

Neato Robotics a été fondée en Californie il y a vingt ans et c’est l’un des pionniers des robots domestiques. Suite à son achat en 2017 par Vorwerk, firme allemande surtout connue pour le fameux robot de cuisine Thermomix, sa gamme de produits devait être vendue en Europe, mais la marque a finalement disparu en 2023. À l’époque, son propriétaire s’était engagé sur un maintien des services en ligne pour cinq ans, une promesse assez généreuse qui n’a pas été tenue malheureusement. Deux ans plus tard, Vorwerk ferme précipitamment les serveurs, ce qu’elle justifie en évoquant de nouvelles conditions.

« Les normes de cybersécurité, les obligations de conformité et les cadres réglementaires ont considérablement évolué » depuis la promesse initiale, voilà l’explication donnée par l’entreprise dans sa communication officielle. Plutôt que de mettre à jour l’infrastructure, Vorwerk préfère tout fermer sans préavis. Si on peut imaginer qu’une importante faille de sécurité a été découverte, on n’en saura pas plus à ce stade. Tout ce que l’on sait, c’est que les clients sont mis devant le fait accompli. Notre lecteur nous a d’ailleurs indiqué avoir reçu un deuxième mail dans la foulée, pour le prévenir de la suppression immédiate de son compte Neato, preuve sûrement de l’urgence de la situation.

C’est en tout cas un bon rappel de l’importance de la domotique qui fonctionne en local sans dépendre d’un serveur. Encore un, puisque les exemples se sont multipliés ces dernières années et continuent de s’accumuler. Plus récemment, les pannes successives de deux hébergeurs majeurs dont dépendent de nombreux fabricants de produits connectés ont servi de piqûre de rappel.

Ce fabricant de literie connectée rappelle pourquoi la domotique devrait toujours être locale

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Pour les robots aspirateurs, la situation est un petit peu compliquée par l’absence de propositions réellement locales. Le standard Matter gère cette catégorie de produits et on peut ainsi les intégrer à Maison d’Apple, entre autres, avec un contrôle local. Néanmoins, il ne couvre pas toutes les fonctionnalités de ces appareils très sophistiqués, capables notamment de créer un plan de votre logement pour nettoyer différemment chaque pièce, voire chaque zone spécifique à l’intérieur des pièces. Tout ce travail en amont et le contrôle avancé de ces robots passe toujours par l’app fournie par le fabricant et repose sur des serveurs également gérés par le constructeur.

Comment les aspirateurs robots Matter prennent leurs quartiers dans la Maison d’Apple

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Malgré tout, si les produits de Neato avaient une option en local comme Matter, l’arrêt des serveurs décidé par Vorwerk aurait été nettement moins gênant. La domotique aurait permis de maintenir le contrôle à distance et surtout les automatisations, clé de la domotique. À défaut, les clients qui ont encore un robot aspirateur conçu par Neato devront appuyer sur un bouton physique placé sur l’appareil à chaque fois qu’ils souhaitent nettoyer leur logement… ou changer d’équipement.

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Minisforum lance son premier PC ARM, qui ne concurrence pas le Mac mini

Minisforum est une société spécialisée dans les PC compacts à bas prix, et elle a décidé de s'attaquer à un marché un peu particulier : celui des PC ARM. Et si le MS-R1 est intéressant sur le papier, ne serait-ce que parce qu'il a peu de concurrence, il fait tout de même pâle figure face à un Mac mini M4.

Le mini PC. Image Minisforum.

Le mini PC intègre une puce ARM peu connue, le CP8180 de chez Cix Technology. C'est un système sur puce assez limité, équipé de douze cœurs en 8+4. Huit des cœurs sont des Cortex A720, le milieu de gamme d'ARM de 2023 qui est employé généralement comme « cœur à tout faire » dans les smartphones, avec une fréquence de 2,6 GHz (ce qui est faible dans l'absolu). Les quatre autres cœurs sont des Cortex A520, l'entrée de gamme d'ARM dans les puces basse consommation, à 1,8 GHz et sans cache de niveau 2. C'est un système sur puce significativement moins puissant que la puce M4 d'Apple, avec dans le meilleur des cas environ 1/3 des performances sur un cœur et 1/4 sur plusieurs. Dans les faits, le processeur est du niveau des puces Intel N1xx, mais pour un prix nettement plus élevé.

Le GPU intégré est un Immortalis G720 doté de dix cœurs. Sur le papier, le GPU issu de chez ARM (gamme Mali) est au mieux au niveau du GPU d'une puce M1, mais l'accélération vidéo ne semble pas disponible ici. Le système sur puce intègre un NPU avec une puissance de 28 TOPS, ce qui n'est pas énorme mais suffisant pour de nombreux usages.

Un SoC assez limité. Image Minisforum.

Les premiers essais montrent que le TDP de 28 W est respecté, malheureusement. C'est en effet une valeur élevée pour un système sur puce ARM, et l'alimentation de 180 W fournie le montre bien.

Un peu plus modulaire que le Mac mini, avec des limites

La machine est modulaire, tout du moins en partie. Elle intègre un emplacement M.2 PCI-Express 4.0 (x4) pour un SSD et un second pour une carte Wi-Fi, qui peut aussi être employé pour un SSD, mais en 2x (donc avec un débit maximal de 4 Go/s). L'ordinateur intègre un connecteur PCI-Express 16x, mais il est câblé en 8x. Le volume du mini PC empêche l'installation d'une carte graphique haut de gamme, tout comme la puissance de l'alimentation, et — surtout — les pilotes GNU/Linux pour les GPU restent rares sur les plateformes ARM. Mais si vous avez des cartes d'extension ou envie d'installer un troisième SSD, c'est une solution pratique.

Pour la RAM, c'est de la LPDDR5-5500 qui est de la partie. LPDDR oblige, elle est soudée, avec un choix au moment de l'achat (32 ou 64 Go). La largeur du bus n'est pas indiquée, mais la fréquence est assez faible : elle se situe entre les premiers Mac M1 et les modèles M2. La marque explique qu'il est possible d'activer la correction d'erreur (ECC) mais elle n'est pas prise en charge nativement : si elle est activée, une partie de mémoire vive est perdue (1/8).

Le mini PC. Image Minisforum.

La connectique est assez large : une prise jack 3,5 mm, une sortie vidéo HDMI 2.0, quatre prises USB-A (2.0, 480 Mb/s), trois prises USB-A (USB 3.2, 10 Gb/s) et deux prises USB-C compatible DisplayPort pour la vidéo. Point intéressant, les deux prises Ethernet sont compatibles 10 Gb/s.

Pas de Windows

Un point important va venir de l'OS : une distribution GNU/Linux (Debian 12). Windows 11 n'est visiblement pas de la partie, et les distributions compilées pour les puces ARM restent rares. Minisforum met en avant un point, la présence d'un UEFI, ce qui doit simplifier l'installation des distributions.

Le mini PC est vendu à partir de 530 €, avec 32 Go de RAM, mais sans stockage. Il faut compter 600 € avec un SSD de 1 To, 640 € avec 64 Go de RAM et 720 € avec 64 Go de RAM et 1 To de stockage. Pour le prix d'un Mac mini M4, vous aurez donc quatre fois plus de RAM et quatre fois plus de stockage, mais des performances sans commune mesure et de nombreuses limites liées au système d'exploitation.

En l'état, son existence est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent s'essayer aux plateformes basées sur des puces ARM, mais il s'agit tout de même plutôt d'un ordinateur pour ceux qui veulent découvrir la plateforme ou qui ont un but précis qui se contente de performances limitées. Pour un usage grand public, trouver un des rares mini PC à base de Snapdragon X Elite ou un PC portable (même si les prix sont plus proches de 1 000 €) a plus de sens. Ou — si macOS ne vous gêne pas —, vous tourner vers un Mac mini M4.

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Le gestionnaire de paquets Homebrew 5 prend officiellement en charge macOS 26

Homebrew 5 est disponible et cette mise à jour majeure du gestionnaire de paquets est aussi la première à prendre officiellement en charge macOS 26. L’outil en ligne de commande qu’on utilise par défaut dans le terminal fonctionnait en réalité déjà avec Tahoe et ce, dès la première bêta sortie en juin dernier comme j’ai pu le constater sur mon Mac. Néanmoins, des messages indiquaient que le nouveau système d’exploitation d’Apple n’était pas géré officiellement et des bugs pouvaient exister. Ce n’est plus le cas avec cette version, qui devrait s’installer automatiquement lors de votre prochaine utilisation du gestionnaire.

Homebrew 5 en action, avec la nouvelle présentation qui affiche une progression lors du téléchargement des paquets. Image MacGeneration.

Pour rappel, Homebrew permet d’installer des programmes qu’on exploite également dans le terminal ou même des apps graphiques pour le Mac. Il s’installe dans une session de terminal et permet ensuite de télécharger un programme avec une commande brew install suivie de son nom. Par exemple brew install ffmpeg permet d’ajouter cet excellent couteau-suisse capable de convertir n’importe quel fichier multimédia sur son ordinateur. Pour mettre à jour tout ce que le gestionnaire de paquets a configuré dans macOS, il faudra deux commandes : brew update met à jour sa base de données, puis brew upgrade installe les nouveautés.

Avec la version 5, il y a deux changements notables de ce côté. D’une part, Homebrew va désormais télécharger les mises à jour en parallèle, en ouvrant plusieurs connexions, ce qui permet de gagner du temps. On peut désactiver ce fonctionnement avec une variable d’environnement, mais c’est une bonne manière de réaliser l’opération nettement plus rapidement, sans effet négatif a priori. D’autre part, le programme indique la progression du téléchargement avec un indicateur du poids total à charger et l’état actuel. Si les paquets sont en général petits, moins de 10 Mo pour la plupart, cela reste une information utile pour les connexions lentes.

Les développeurs de Homebrew ont formalisé leur gestion des versions majeures de macOS, on pourra retrouver le détail à cette adresse. Pour faire simple, macOS 10.15 ne sera plus pris en charge à partir de septembre 2026, tandis que les Mac Intel seront officiellement dépréciés. À partir de septembre 2027, Homebrew ne pourra plus fonctionner sur les Mac Intel, seuls les modèles Apple Silicon sous macOS 11 seront compatibles avec le programme. Puisque le code est ouvert, un fork (variante sur la même base) sera peut-être créé d’ici là pour les utilisateurs qui souhaitent conserver leur Mac Intel et continuer à utiliser le gestionnaire.

Homebrew est un outil gratuit et open-source, qui existe aussi sous Linux.

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Vision Pro : les manettes de PS VR2 sont désormais en vente sur l’Apple Store américain

visionOS 26 a apporté la prise en charge des manettes de PS VR2, le casque de réalité virtuelle de Sony pensé pour la PS5. Si l’idée a de quoi intriguer, Cupertino et Sony ne commercialisaient jusqu’à présent pas de version indépendante de l’accessoire, limitant fortement son intérêt. C’est désormais chose faite : les manettes de PS VR2 peuvent être achetées sur l’Apple Store… aux États-Unis. On imagine qu’elles arriveront prochainement sur le versant français de la boutique.

Le duo de manettes est vendu pour 250 $ aux États-Unis, ce qui devrait se traduire par quelques dizaines d’euros de plus en France pour inclure les différentes taxes. Elles seront disponibles en boutique à partir du 17 novembre. Le coffret comprend les manettes, un socle de recharge, un câble d'alimentation, un adaptateur secteur et deux adaptateurs USB.

L’Apple Store devient donc le seul endroit où l’on peut se procurer ces manettes de manière indépendante, Sony ne les commercialisant pas à l’unité. Pas sûr que ce soit une bonne affaire : le casque complet passe souvent sous la barre des 400 € en périodes de promotion, qui sont assez régulières. Sony a plus ou moins arrêté de développer des exclusivités pour son casque suite à des ventes en deçà de ses attentes. Si vraiment vous êtes curieux, le PS VR2 est assez facilement trouvable d’occasion dans les 300 €.

Grâce à la prise en charge de ces manettes, Apple compte permettre de jouer un peu plus facilement sur le Vision Pro. Il faut dire que le casque reposait jusqu’à présent uniquement sur le suivi des mains, ce qui est assez limité. Faute de boutons et de suivi complètement adapté, la plupart des jeux restent très basiques.

Cependant, les jeux visionOS tirant parti de ces manettes devraient rester rares pour l’instant. Apple n’a malheureusement pas signé de contrat avec Sony pour porter certaines grosses exclusivités. Le seul titre présenté à la WWDC était Pickle Pro, un jeu à 9 € permettant de s’entraîner au pickleball dans son salon. L’app Ping Pong Club a été mise à jour pour profiter de la nouveauté.

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Aqara FP300 : le premier détecteur de présence sur pile pour Matter est disponible à 42,5 € en promo

Annoncé en début d’année à l’occasion du CES 2025, le FP300 est désormais commercialisé par Aqara et on peut l’acheter dès maintenant sur Amazon pour 50 € (code promo à la fin de l’article). Cet appareil est un détecteur de présence, et non de mouvements, qui fonctionne sur piles et qui est compatible nativement avec l’app Maison d’Apple grâce à Matter. C’est une première et sur le papier, c’est une excellente option pour qui veut automatiser les éclairages connectés en fonction de la présence dans une zone.

Image iGeneration.

Jusque-là, on ne pouvait pas avoir les deux. La détection de présence repose sur un radar qui consomme beaucoup plus que les ondes infrarouges qui équipent les détecteurs de mouvements. Les produits compatibles avec Maison (HomeKit ou Matter) dans cette catégorie exigeaient ainsi une alimentation permanente. S’il y avait bien des détecteurs de présence sur piles, ceux-là nécessitaient une domotique ouverte comme Home Assistant. Le FP300 réunit les deux et peut être ajouté à la domotique sans hub intermédiaire grâce à Matter via Thread.

Aqara m’a envoyé un exemplaire il y a plusieurs semaines, pour que je puisse le tester sur la durée et me former une opinion. Un test complet sera ainsi proposé dans la journée pour les abonnés au Club iGen et sans trop en révéler, je peux dire qu’il est très positif. La promesse théorique est bien maintenue en pratique et le FP300 peut remplacer un autre détecteur de présence comme le FP2 là où vous n’avez pas d’alimentation à portée de mains.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez commander le FP300 dès maintenant pour 50 €. Aqara réduit le prix pour le lancement et on peut l’acheter à 42,5 € à condition de saisir le code promo FP300EU11 avant de passer commande sur Amazon. L’offre sera valide jusqu’au 14 novembre et le produit étant actuellement en stock, vous pourrez le recevoir avant la fin de la semaine.

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Des ONG européennes s’attaquent à la notarisation : l'ultime verrou d’Apple

Si Apple a été contrainte de lâcher un peu de lest dans la distribution des applications sur ses plateformes, elle continue de garder la main sur ce qui peut — ou non — être installé sur l’iPhone. Dernier exemple en date : l’application ICEBlock, supprimée de l’App Store officiel à la suite d’une demande du gouvernement américain.

Apple retire ICEBlock de l

Apple retire ICEBlock de l'App Store, une app qui permet de signaler la présence des services de l'immigration [ Google aussi, et le DoJ réagit aux apps concernées]

Et même depuis que la législation européenne impose à la firme d’autoriser des boutiques d’applications alternatives, la situation n’a guère changé : la dernière décision reste entre les mains de Cupertino.

En cause, le système de notarisation obligatoire des applications, qui permet à Apple de bloquer un logiciel, y compris sur un marché tiers. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé récemment à iTorrent, un client BitTorrent disponible via AltStore.

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

Apple a bloqué iTorrent sur l’AltStore à la demande de gouvernements

Des ONG européennes montent au créneau

Face à cette situation, la Gesellschaft für Freiheitsrechte (GFF) en Allemagne et Article 19 au Royaume-Uni, avec le soutien de la Free Software Foundation Europe (FSFE), ont saisi la justice européenne.

Elles estiment que ce système constitue un mécanisme de contrôle déguisé, en contradiction avec le Digital Markets Act (DMA), et réclament la mise en place d’une notarisation indépendante, détachée du contrôle d’Apple.

La plainte met en avant trois pratiques d’Apple jugées contraires au DMA :

  • Apple interdit l’installation libre de logiciels tiers, empêchant les utilisateurs d’installer des apps sans passer par ses circuits de validation.
  • Apple empêche les boutiques d’applications tierces de fonctionner pleinement sur iOS et iPadOS, en conservant un pouvoir de contrôle technique sur leur contenu.
  • Apple ne fournit pas une interopérabilité effective et gratuite avec les fonctions de ses systèmes d’exploitation, maintenant ainsi un accès restreint aux API et services d’iOS et d’iPadOS.

La « notarisation », un verrou déguisé en sécurité

Le cœur de la plainte repose sur deux griefs principaux.

D’une part, le processus de « notarisation » — étape obligatoire pour distribuer un logiciel sur les plateformes d’Apple — incarne, selon les plaignants, le comportement de « garde-barrière » que le DMA entend précisément interdire. Toutes les applications, y compris celles diffusées en dehors de l’App Store, doivent être envoyées sur les serveurs d’Apple pour être scannées, approuvées et re-signées avant toute installation.

En pratique, Apple conserve ainsi le contrôle total sur les logiciels installables et sur les conditions de distribution imposées aux développeurs. Ce qui est présenté comme une vérification de sécurité devient, selon les associations, un instrument de contrôle, enfermant développeurs et utilisateurs dans l’écosystème propriétaire d’Apple. Dans la pratique, la situation est cependant assez différente. Si Apple a manifesté sa colère face à l’apparition d’une app porno sur AltStore PAL, elle n’a jamais empêché la distribution de Hot Tub.

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

Apple réprouve totalement la première app porno pour iPhone distribuée par AltStore PAL

D’autre part, la plainte critique les conditions imposées pour autoriser des boutiques d’applications tierces sur iOS et iPadOS. Pour proposer un tel service, une entreprise doit soit fournir une garantie bancaire d’un million d’euros émise par un établissement noté “A” ou mieux, soit être membre du programme développeur Apple depuis au moins deux ans et justifier d’au moins un million d’installations annuelles dans l’Union européenne.

Des critères jugés injustes et disproportionnés, qui excluent de facto les acteurs à but non lucratif, les projets open source, les PME, les startups et les développeurs indépendants, rendant le marché quasiment inaccessible aux nouveaux entrants.

Une philosophie opposée à l’open-source

Pour les développeurs de logiciels libres, les implications du système de notarisation d’Apple sont particulièrement lourdes. Ce dispositif impose aux créateurs de disposer d’un compte développeur payant, d’accepter des conditions juridiques restrictives et de soumettre leurs applications compilées à un processus fermé et opaque.

Une fois validés, les programmes sont re-signés numériquement par Apple et distribués sous un régime de gestion des droits numériques (DRM).

Ce fonctionnement porte atteinte aux libertés fondamentales associées au logiciel libre. Les utilisateurs ne peuvent plus vérifier que le code source correspond bien au binaire exécuté, ni redistribuer librement une application qu’Apple refuserait de notariser.

Le paradoxe est d’autant plus flagrant que la procédure s’applique à toutes les applications exécutées sur iOS, quel que soit leur canal de distribution.

Ainsi, même les boutiques d’applications tierces n’ont aucun contrôle réel sur les logiciels qu’elles proposent, puisque la validation finale reste entre les mains d’Apple.

La solution pour les plaignants: une validation logicielle décentralisée

La plainte invite la Commission européenne à imposer des sanctions et à trouver une alternative au contrôle exercé par Apple sur la distribution des logiciels, en associant notamment les acteurs à but non lucratif au processus.

Selon les plaignants, l’alternative au système de notarisation d’Apple existe déjà — et elle fonctionne. Le modèle de validation décentralisée, tel qu’il est pratiqué par des dépôts comme F-Droid, prouve que sécurité et liberté logicielle peuvent coexister naturellement.

Plutôt que de concentrer la confiance entre les mains d’une seule autorité privée, ces systèmes la distribuent à travers des chaînes de vérification transparentes, des compilations reproductibles et des audits communautaires.

Les utilisateurs choisissent à qui accorder leur confiance, et les responsables de dépôts rendent des comptes au public, non aux « actionnaires ». Ce modèle incarne bien mieux l’esprit du DMA, fondé sur l’interopérabilité et l’ouverture, que le système de notarisation d’Apple.

La sécurité ne dépendrait plus selon eux du secret industriel, mais de la diversité, de la relecture par les pairs et de l’intégrité vérifiable.

La position d’Apple : sécurité avant tout

Apple n’a pas commenté directement cette plainte, mais la firme de Cupertino défend de longue date la notarisation comme un rempart essentiel contre les logiciels malveillants. Selon elle, ce processus vise avant tout à protéger les utilisateurs, et non à restreindre la liberté des développeurs.

Dans son communiqué annonçant les changements liés au Digital Markets Act en janvier 2024, Apple déclarait :

Les nouvelles options permettant de traiter des paiements et de télécharger des applications sur iOS ouvrent de nouvelles voies pour les logiciels malveillants, la fraude et les escroqueries. C’est pourquoi Apple met en place de nouvelles protections, dont la notarisation des applications iOS, afin de réduire les risques et de garantir la meilleure expérience possible, à la fois sûre et fiable, pour les utilisateurs européens.

Selon la société, ouvrir complètement la distribution d’applications sans contrôle centralisé rendrait presque impossible la surveillance des logiciels diffusés et téléchargés.

Pour Apple, la notarisation représente donc un compromis : permettre davantage d’ouverture tout en préservant la sécurité et la confiance dans son écosystème. « Il ne s’agit pas de restreindre la liberté des développeurs, mais de protéger les utilisateurs contre les menaces nouvelles et imprévisibles », explique la firme.

Au fond, comme toujours, ce sont deux visions de l’informatique assez irréconciliables qui s’affrontent : celle d’un modèle ouvert, fondé sur la confiance distribuée, et celle d’un système fermé, misant sur le contrôle pour garantir la sécurité. Mais est-ce vraiment à une cour de justice de trancher ?

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Google s’inspire du Private Cloud Compute d’Apple pour imaginer le Private AI Compute

Google a annoncé hier le lancement du « Private AI Compute », une fonctionnalité qui rappelle le Private Cloud Compute d’Apple au-delà de son nom. L’idée du géant de la recherche est exactement la même que celle du créateur de Siri, puisque l’ambition de ces serveurs est de fournir des fonctionnalités plus avancées en matière d’intelligence artificielle grâce à la puissance du cloud, tout en maintenant la sécurité d’un traitement en local. Comme Apple, Google va exploiter un matériel proche de celui présent dans ses smartphones et faire en sorte que les informations qui transitent et sont traitées par ces ordinateurs distants ne soient pas accessibles.

Image Google.

Les serveurs dédiés au Private AI Compute reposent sur les Tensor Processing Units (TPU) créés en interne par Google et qui servent aussi de base au moteur neuronal présent dans ses smartphones Pixel. La sécurité des données est assurée par l’utilisation d’une enclave sécurisée similaire à celle des téléphones. Enfin, Google peut exploiter ses grands modèles de langage Gemini des deux côtés, sur ses smartphones et ses serveurs. Un soin particulier a été apporté à la communication entre les deux, avec un chiffrement qui doit empêcher tout accès tiers tout en permettant aux serveurs de lire les données.

Dans les grandes lignes, ce Private AI Compute est un clone du Private Cloud Compute d’Apple. L’entreprise utilise ses propres puces dans ses iPhone comme les serveurs destinés à l’IA dans le nuage, on retrouve la même enclave sécurisée des deux côtés pour assurer un chiffrement efficace et les modèles d’Apple devaient tourner tant en local que dans le cloud. Du moins, c’était le plan à l’origine.

Private Cloud Compute : comment Apple veut faire rimer « intelligence » et « confidentialité »

Private Cloud Compute : comment Apple veut faire rimer « intelligence » et « confidentialité »

Depuis l’annonce en 2024, les efforts d’Apple en matière d’intelligence artificielle ont eu du mal à se concrétiser, pour utiliser un euphémisme, si bien que le Private Cloud Compute est resté largement théorique jusque-là. L’ironie, c’est que les rumeurs récentes suggèrent que la Pomme pourrait faire appel à Google pour obtenir une version spécifique de Gemini susceptible de tourner sur ses serveurs et remplacer le modèle maison.

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

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Votre Gemini, vous le préférez sur le Private AI Compute ou le Private Cloud Compute ? L’annonce de Google n’est pas qu’un cruel rappel des retards d’Apple en la matière toutefois, c’est une validation de la stratégie sous-jacente. Mettre en place une architecture aussi similaire que possible dans les téléphones et sur les serveurs semble payante pour offrir des fonctionnalités que les puces de smartphones ne peuvent pas gérer actuellement, sans pour autant compromettre la confidentialité des données.

Vidéo Google.

Google annonce que la fonctionnalité « Magic Cue », proposée sur les Pixel 10 et qui suggère des données fournies par d’autres apps, repose désormais en partie sur le Private AI Compute, même si le modèle local reste aussi sollicité. Autre domaine où les serveurs sont appelés, le résumé des transcriptions de l’app Dictaphone se fera par ce biais pour certaines langues. Comme Apple, on peut connaître l’utilisation de l’infrastructure en ligne dans les réglages de l’appareil, comme le relève 9To5 Google.

Comme Apple enfin, Google a également publié un document technique qui détaille un petit peu plus comment le Private AI Compute fonctionne et surtout comment sa sécurité est assurée.

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Qu'attendre des AirTag 2, promis avant la fin de l'année ?

En cette fin d’année, il est beaucoup question de HomePod mini et d’Apple TV, mais un troisième larron pourrait bien s’inviter à la fête. Apple s’apprêterait en effet à dévoiler la seconde génération de son AirTag. Et cela pourrait bien être la dernière nouveauté matérielle de 2025 pour le constructeur, avant la traditionnelle trêve hivernale.

Image : iGeneration

Un lancement plusieurs fois repoussé

Les rumeurs autour de l’AirTag 2 circulent depuis des mois. Son arrivée a été évoquée à plusieurs reprises : espérée initialement pour fin 2024, la petite balise d’Apple a refait surface tout au long de l’année dans les rapports d’analystes et les fuites de code.

Cette fois, cela semble être la bonne. Ming-Chi Kuo comme Mark Gurman s’accordent à dire que cette deuxième génération verrait le jour avant la fin de l’année. Des indices trouvés dans le code d’iOS 26 semblent d’ailleurs aller dans ce sens.

iOS 26 suggère l

iOS 26 suggère l'arrivée des AirTags 2

La gestation des AirTag est, semble-t-il, un long processus. Le premier modèle avait lui aussi mis du temps à voir le jour, alors que son développement était quasiment bouclé depuis des années. Des images d’emballages laissent à penser que le premier AirTag avait été finalisé en 2019 ou 2020, alors que la balise n’a été commercialisée qu’en 2021.

Image : MacRumors

Un design proche, mais un AirTag plus affûté

Selon les informations de Mark Gurman, l’AirTag 2 conserverait le même design général que son prédécesseur. Apple miserait sur la continuité, tout en peaufinant le format : un produit qui pourrait au mieux être plus fin et plus léger, capable de s’intégrer encore plus discrètement à davantage d’objets.

Pas de révolution donc, mais un travail d’optimisation rendu possible par les progrès de miniaturisation accomplis depuis 2021.

Image : iGeneration

Trois axes d’amélioration majeurs

Les changements devraient en revanche être notables à l’intérieur. Apple aurait concentré ses efforts sur la portée, la précision et la confidentialité.

La nouvelle génération intégrerait une puce Ultra Wideband de deuxième génération, la même que celle des derniers iPhone, offrant un repérage beaucoup plus précis et une portée jusqu’à trois fois supérieure à celle du modèle actuel. En théorie, cette nouvelle puce permettrait à l’AirTag 2 d’offrir une localisation de précision allant jusqu’à 90 mètres, contre 10 à 30 mètres pour la première génération.

En parallèle, la firme chercherait à renforcer la sécurité et la confidentialité : le haut-parleur serait notamment repensé pour être plus difficile à retirer, afin d’éviter les usages malveillants. La communication sans fil profiterait également d’un meilleur signal et d’une stabilité accrue, rendant la localisation plus rapide et plus fiable.

Enfin, le nouvel AirTag pourrait bénéficier d’une meilleure intégration avec le futur casque Vision Pro. C’est en tout cas ce qu’avait avancé Ming-Chi Kuo l’année dernière, évoquant un lien plus fort entre les deux objets.

Image : iGeneration

Une mise à jour attendue, mais pas révolutionnaire

L’AirTag 2 ne bouleversera sans doute pas la formule : même design, même usage, mais une expérience encore plus fiable, plus rapide et plus respectueuse de la vie privée.

De quoi rafraîchir une gamme qui n’a pas évolué depuis quatre ans — et relancer l’intérêt avant les fêtes, notamment auprès des utilisateurs d’iPhone récents équipés de la nouvelle puce U2.

Toutefois, est-ce que cela sera suffisant pour relancer les ventes de ce produit face à la concurrence toujours plus nombreuse et nettement moins chère. Le réseau Find My d’Apple accueille toujours plus d’appareils avec des designs très différents. Nomad, par exemple, avec son dernier produit, cherche à faire passer son produit pour une véritable carte de crédit.

Nomad Tracking Card Pro : un AirTag en forme de carte bancaire

Nomad Tracking Card Pro : un AirTag en forme de carte bancaire

Mais le débat est avant tout économique. Alors qu’un AirTag à l’unité coûte en théorie 39 €, certaines marques concurrentes proposent quatre balises pour le même prix, avec en prime une recharge en USB-C.

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Apple Invitations : fini les invités surprise…

Souvenez-vous : l’année Apple avait commencé ou presque avec le lancement d’Apple Invitations, cette app que certains n’ont pas manqué de renommer le Clips de 2025

On n’y est pas encore. En attendant, Apple a publié aujourd’hui une mise à jour de sa nouvelle app. La principale nouveauté permet désormais aux hôtes de spécifier le nombre d’adultes et d’enfants que chaque participant compte amener à un événement. Une fonction toute simple, mais bienvenue pour éviter les mauvaises surprises lors d’un dîner ou d’un anniversaire.

L’application profite également de corrections de bogues et d’améliorations de performances, comme le mentionne Apple dans les notes de version.

Une app pensée pour simplifier les invitations

Pour rappel Apple Invitations permet de créer facilement des événements à partir de son iPhone, avec une description personnalisée, un fond d’écran et même un album photos partagé pour rassembler les souvenirs après la fête. Une fois l’invitation prête, l’app génère un lien à partager avec les invités, qui peuvent répondre directement depuis leur iPhone ou via le site web iCloud.com/invitations.

Prise en main d

Prise en main d'Apple Invitations : carton en vue pour cette nouvelle app ?

Réservée aux abonnés iCloud+

La création d’un événement est réservée aux abonnés iCloud+, mais toute personne recevant une invitation peut y répondre gratuitement. Apple Invitations est disponible sur iPhone et sur le web, via le site d’iCloud.

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IA : Yann LeCun sur le point de quitter Meta pour fonder sa propre entreprise

Dans le domaine de l’intelligence artificielle, Meta recrute beaucoup ces temps-ci — y compris chez Apple. Mais les départs sont eux aussi nombreux. Le Financial Times rapporte que Yann LeCun s’apprêterait à quitter prochainement le groupe de Mark Zuckerberg. Le Franco-Américain, considéré comme l’un des pères de l’IA moderne, chercherait déjà à rassembler des fonds pour créer sa propre start-up.

Image : Jérémy Barande / Ecole polytechnique Université Paris-Saclay / CC BY-SA 2.0

La conséquence de la réorganisation de Meta ?

Ce départ marquerait un tournant pour Meta, alors que Mark Zuckerberg a revu ces derniers mois en profondeur la stratégie du groupe en matière d’IA. L’entreprise a abandonné la recherche de long terme menée par le laboratoire FAIR, fondé et dirigé par LeCun depuis 2013, pour accélérer la mise sur le marché de modèles et de produits d’intelligence artificielle capables de rivaliser avec ceux d’OpenAI et de Google dans le domaine de l’IA générative.

Meta prend le contrôle de Scale AI, et tente de recruter chez ses concurrents

Meta prend le contrôle de Scale AI, et tente de recruter chez ses concurrents

Au cœur de cette restructuration, Zuckerberg a recruté le jeune prodige Alexandr Wang (Scale AI) pour diriger un nouveau pôle baptisé Superintelligence, en investissant plus de 14 milliards de dollars et en rachetant 49 % de sa société.

Deux visions de l’intelligence artificielle

Le chercheur franco-américain défend pourtant une approche différente : il mise sur le développement de « world models », des systèmes capables de comprendre le monde physique à partir d’images et de vidéos plutôt que de texte. Une vision de l’IA plus ambitieuse, mais à long terme — en désaccord avec la stratégie actuelle de Meta, centrée sur les modèles de langage géants (LLM). Cela n’a cependant pas empêché LeCun de qualifier ces technologies « d’utiles ».

Image : MacGeneration

Cette réorganisation intervient dans un climat tendu : Meta a perdu près de 200 milliards de dollars de valorisation fin octobre après l’annonce de nouvelles dépenses massives en IA, et le groupe a procédé à plusieurs vagues de licenciements dans sa division recherche. D’autres figures du secteur, comme Joelle Pineau, ont déjà quitté le navire.

Meta perd plus de 200 milliards de valorisation boursière, suite aux doutes sur ses investissements dans l’IA

Meta perd plus de 200 milliards de valorisation boursière, suite aux doutes sur ses investissements dans l’IA

Reste à savoir maintenant si ce revirement stratégique finira par porter ses fruits. Sorti au printemps dernier, le modèle Llama 4 a été jugé inférieur aux dernières générations de Google, OpenAI et Anthropic, tandis que l’assistant Meta AI peine pour sa part à convaincre le grand public. Zuckerberg a encore du pain sur la planche. La stratégie du carnet de chèques n’est pas une garantie de succès.

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Nomad Tracking Card Pro : un AirTag en forme de carte bancaire

Nomad enrichit sa gamme d’accessoires compatibles Localiser avec une nouvelle version de sa carte traqueuse : la Tracking Card Pro. Ce modèle à 45 € reprend le principe de la Tracking Card lancée plus tôt cette année, mais promet une autonomie largement supérieure et un design plus discret pour se fondre parmi les cartes de votre portefeuille.

Une carte (presque) comme les autres

Disponible en noir ou en blanc, la Tracking Card Pro ressemble à s’y méprendre à une carte de paiement. La version Pro affiche d’ailleurs les mêmes dimensions qu’une carte de paiement, elle est juste un peu plus épaisse. Une idée astucieuse : si votre portefeuille est volé, un voleur peu attentif aura moins de raisons de la jeter en pensant qu’il s’agit d’un traqueur.

Image : Nomad

L’épaisseur grimpe à 2,5 mm (contre 1,7 mm pour la version standard). Cela reste acceptable pour un portefeuille classique, mais les amateurs de modèles ultraminces risquent de la trouver un peu volumineuse. Nomad a choisi un design droit avec un cadre en aluminium apparent : élégant, mais visuellement plus épais qu’il ne l’est réellement.

Une grosse autonomie et une recharge sans fil

Si la carte est un peu plus épaisse, c’est pour une bonne raison : la batterie tient jusqu’à 16 mois avant de devoir être rechargée, contre seulement 5 mois pour la version standard. La recharge s’effectue sans fil, que ce soit avec un chargeur Qi, Qi2 ou MagSafe. Magnétique, la carte peut se fixer sur un support vertical ; une LED rouge confirme l’alignement et la charge. Le tout bénéficie d’une résistance IPX7, capable de supporter les éclaboussures et la poussière.

Comme un AirTag, sans la précision UWB

Côté usage, la Tracking Card Pro se gère directement dans l’app Localiser, aux côtés de vos AirTags et autres objets compatibles. On peut afficher sa position sur la carte, faire retentir un signal sonore, ou encore recevoir une alerte si l’on oublie son portefeuille quelque part. Le produit s’appuie sur le réseau Localiser d’Apple, utilisant les appareils alentour pour signaler sa position même hors de portée Bluetooth.

La seule différence notable avec un AirTag réside dans l’absence de puce Ultra Wideband : impossible donc de bénéficier du guidage ultra-précis à courte distance, mais la fonction sonore reste efficace pour la retrouver.

Prix et disponibilité

La Nomad Tracking Card Pro est proposée à 45 € sur le site du fabricant, avec 10 % de remise pour l’achat de deux unités. Les expéditions débuteront le 19 décembre. L’idée n’est pas nouvelle, on trouve des modèles similaires sur Amazon, mais la carte tracker Omnitel pour ne citer qu’elle, n’est pas rechargeable.

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Réseaux 5G : vers un bannissement de Huawei et ZTE dans l’UE ?

L’Union européenne pourrait bien écarter Huawei. Selon Bloomberg, la Commission européenne réfléchit à un moyen de contraindre les États membres à abandonner les Chinois Huawei Technologies et ZTE de leurs réseaux. L’idée serait de transformer une simple recommandation sur la sécurité du réseau 5G passée en 2020 en obligations légales.

Image Pixabay/iGeneration

À l’époque, l’UE avait adopté une « boîte à outils » incitant les pays membres à exclure de leurs réseaux et des équipements radio certains fournisseurs considérés comme risqués. Ce cadre, non contraignant, a produit des résultats inégaux selon les capitales. L'Espagne et la Grèce continuent d'autoriser le déploiement de fournisseurs chinois dans leurs réseaux.

En face, le Royaume-Uni et la Suède les ont bannis il y a des années. La Finlande étudie un durcissement supplémentaire, tout comme l’Allemagne. Cette dernière a décidé de retirer les composants chinois de son réseau 5G d’ici 2026 et d’aller plus loin d’ici 2029.

Transformer cette « boîte à outils » en obligation légale serait beaucoup plus persuasif. Les décisions liées aux infrastructures resteraient celles des pays membres, mais le changement ouvrirait la voie à des procédures d’infraction pour ceux dérogeant aux règles communes. « La sécurité de nos réseaux 5G est cruciale pour notre économie », a déclaré le porte-parole de la commission Thomas Regnier, sans commenter l'éventuelle interdiction.

La Chine a de son côté critiqué ce retrait d’équipements, y voyant des pertes économiques et un frein au progrès technologique. « Politiser les questions économiques et commerciales sous prétexte de sécurité entravera le progrès technologique et le développement économique », a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

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L’iPhone 18 Pro pourrait bien abandonner son dos au design bicolore

L’iPhone 17 Pro a apporté pas mal de changement au design de l’iPhone, à commencer par un nouveau plateau pour l’appareil photo cachant une partie des composants. De plus, la construction est désormais en deux morceaux à l’arrière, avec une différence de couleur entre le cadre en aluminium et le Ceramic Shield. Selon les rumeurs, Apple voudrait revenir à un look plus simple l’année prochaine.

Le dos de l’iPhone 17 Pro. Image iGeneration

Le parfois bien renseigné fuiteur chinois Instant Digital affirme dans un post Weibo qu’Apple aurait dans l’idée de mettre à jour le « processus de remplacement » du verre au dos. Cela permettrait de minimiser la différence de couleur entre le verre et le cadre en aluminium, donnant un aspect plus uniforme.

D’autres rumeurs annoncent du changement. Digital Chat Station, un second fuiteur chinois, estime qu’Apple devrait s’inspirer du design transparent des téléphones de Nothing pour ses futurs iPhone 18 Pro. Autrement dit, la zone en verre serait « légèrement transparente ». Il a également prédit que ces prochains smartphones haut de gamme arriveront dans des coloris plus originaux que d’habitude, à savoir café, violet et bordeaux.

Votre iPhone 18 Pro, vous le prendrez plutôt café, violet ou bordeaux ?

Votre iPhone 18 Pro, vous le prendrez plutôt café, violet ou bordeaux ?

Instant Digital a eu du flair par le passé, sentant arriver la déclinaison jaune de l’iPhone 14 ou le passage à 256 Go des 17 Pro. Il s’est aussi trompé plusieurs fois et est loin d’être infaillible : on prendra donc la rumeur avec les pincettes d’usage.

L’iPhone 18 Pro devrait être présenté à l’automne prochain, probablement au côté du premier smartphone pliable de la Pomme (mais sans doute pas de l’iPhone Air 2). Le téléphone pourrait proposer pour la première fois un objectif à ouverture variable, limitant les risques de surexposition tout en donnant plus de possibilités au niveau de la profondeur de champ. On s’attend logiquement à ce qu’il embarque une puce A20 plus puissante, et peut être une nouvelle génération de modem d'Apple. La caméra frontale devrait également être améliorée.

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Promo : l’Apple Watch Ultra 2 à seulement 669 € !

C’est le moment de craquer pour l’Apple Watch Ultra 2. La montre pour grands sportifs d’Apple est en ce moment à 669 € chez Rakuten, ce qui en fait une excellente affaire. Le produit est vendu par Boulanger avec la Boucle Alpine Sahara, en taille Medium ou Large. Il faudra entrer le code ‌SINGLES30 à l’étape du paiement pour obtenir ce tarif. L’offre n’est valable que jusqu’à minuit ce soir et permet de cagnotter 30 € utilisables sur votre prochaine commande.

Image WatchGeneration

L’Apple Watch Ultra 2 dispose d’un grand écran OLED toujours allumé éclairé à 3 000 nits. Elle résiste jusqu’à 100 mètres sous l’eau et embarque un profondi­mètre fonctionnel jusqu’à 40 m. Elle permet de suivre son sommeil, son oxygène sanguin et sa fréquence cardiaque. Elle peut détecter les apnées du sommeil, l’hypertension et permet d’utiliser Siri en local. Apple promet jusqu’à 36 heures d’autonomie, et jusqu’à 72 heures avec le mode économie d’énergie.

L’Apple Watch Ultra 2 reste une excellente montre connectée qui n’a pas grand-chose à envier à la plus récente Ultra 3. Celle-ci a gagné une communication par satellite, un GPS plus précis et une autonomie légèrement meilleure. On notera aussi l’apparition de la 5G et une recharge plus rapide, mais rien ne faisant véritablement pencher la balance ou qui vous manquera sans l’avoir essayée.

Faut-il craquer pour l’Apple Watch Ultra 3 ?

Faut-il craquer pour l’Apple Watch Ultra 3 ?

Si vous trouvez l’Apple Watch Ultra trop grosse, on notera également une ristourne intéressante sur la Series 11 chez Rakuten : elle revient à 359 € au lieu de 479 € en Apple Store, soit 25 % d’économies. Ici aussi, il faudra entrer le code ‌SINGLES30 à l’étape du paiement pour obtenir ce tarif. Il s’agit du modèle 46 mm avec le bracelet et le boîtier noir.

Attention car le vendeur est OnePro, qui propose des montres d’import. Un de nos lecteurs en a fait l’expérience récemment, découvrant que l’app Oxygène Sanguin n’est pas disponible directement sur watchOS. Un détail pour certains qu’il reste important de noter.

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Promo : un écran 4K 27” LG à 243 €

Le LG UltraFine 27UP850K-W est actuellement proposé à 243 € sur Amazon, son plus bas prix constaté à ce jour. Ce moniteur se vend habituellement autour de 285 €, ce qui en fait une offre particulièrement intéressante pour quiconque souhaite acquérir un écran 4K d’entrée de gamme.

Avec sa dalle IPS de 27 pouces affichant 3 840 × 2 160 pixels, l’UltraFine peut accompagner aussi bien un MacBook qu’un Mac mini ou un Mac Studio. Ses 10 bits de couleur (1,07 milliard de teintes) et son pic de luminosité de 400 cd/m² assurent un rendu fidèle et homogène, tandis que la compatibilité HDR10 améliore la perception des contrastes et des détails dans les zones claires comme dans les zones sombres.

Pensé pour un usage quotidien comme professionnel, ce modèle intègre plusieurs fonctions de confort visuel, dont la réduction de la lumière bleue et la gestion adaptative de la luminosité. La connectique est complète, avec un port USB-C (alimentation du Mac incluse), DisplayPort 1.4, HDMI, deux ports USB 3.0 et une sortie casque. Deux haut-parleurs de 5 W offrent un son d’appoint.

L’écran peut être utilisé aussi bien en mode portrait qu’en mode paysage, un atout pour la photo, le code ou la mise en page. Bref, il ne lui manque que la webcam, mais à 243 €, on peut facilement s’en passer

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Freebox Pop S : Free ne promet plus un prix fixe pendant 5 ans

Free revient sur ces promesses. Au mois de mai, l’opérateur lançait la Freebox Pop S : une offre Internet sans la télévision, mais avec un débit de 5Gb/s. Celle-ci était alors affichée à 24 € par mois, avec la promesse d’un tarif fixe pendant 5 ans. Ce dernier point n’est visiblement plus d’actualité, car le fouineur Tiino-X83 a remarqué que la mention de « prix garanti pendant 5 ans » avait tout bonnement disparu.

La petite ligne a été supprimée du site comme de la brochure tarifaire. Les changements ont été effectués le 6 novembre sans communication officielle ou explication de la part de Free. C’est pourtant un atout phare qui s’envole, les nouveaux clients ayant moins de sérénité sur le long terme que ceux s’étant abonnés le mois dernier.

Freebox Pop S : fibre à 5 Gbit/s et « Wi-Fi 7 » pour 24,99 € par mois

Freebox Pop S : fibre à 5 Gbit/s et « Wi-Fi 7 » pour 24,99 € par mois

Cela ne signifie pas que les tarifs vont augmenter dans l’immédiat, mais le changement a de quoi interroger. L’offre Freebox Pop S reste facturée à 24 € par mois et n’embarque qu’une Freebox milieu de gamme Wi-Fi 7. Il n’y a ni boîtier TV, ni d’accès à l’app Free TV (ex Oqee). C’est plutôt un bon choix si vous voulez simplement une box : le débit descendant est de 5 Gbit/s, et le débit montant de 900 Mbit/s.

D’autres offres similaires sont proposées chez la concurrence. RED by SFR affiche une box Wi-Fi 7 avec 1 Gbit/s en descendant comme en ascendant pour 21 € par mois, sachant qu’on y trouve aussi l’accès à 35 chaînes et les appels illimités vers les fixes. On peut ajouter 2 € pour 2 Gbit/s en téléchargement : ce n’est pas encore l’offre de Free, mais ce sera peut-être suffisant pour vous.

De son côté, Bouygues propose une offre B&YOU Pure fibre à 24 € par mois avec 8 Gbit/s en descendant et 1Gbit/s en ascendant. On y trouve une box Wi-Fi 7 tri-bandes, tandis qu’un répéteur supplémentaire peut être commandé pour 4 € par mois. C’est donc très intéressant si vous n’avez pas besoin d’un décodeur TV, d’autant plus que l’offre est sans engagement.

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Pace 4 : la nouvelle montre pour coureurs de Coros gagne un écran OLED et des fonctionnalités vocales

Coros a présenté hier une quatrième version de sa montre Pace, un modèle ultra léger pensé pour les coureurs. Elle a principalement troqué son écran LCD pour de l’AMOLED et gagné des fonctionnalités vocales. L’accessoire est vendu à un tarif de 269 €.

Image Coros

La PACE 4 joue la carte du minimalisme, affichant un poids de 32 g avec son bracelet nylon et un boîtier 43mm de 11,8 mm d’épaisseur. Un bon point qui permettra de facilement l’oublier au poignet. Elle conserve le design de son prédécesseur mais embarque un écran AMOLED 1,2" éclairé à 1 500 nits pour une bonne lisibilité en plein soleil et pour le mode lampe de poche. Cela reste moitié moins que les dernières Apple Watch.

La montre a gagné une couronne rotative pour naviguer dans l’interface ainsi qu’un bouton « action » pour accéder rapidement à certaines fonctionnalités. Sous le capot, le capteur de fréquence cardiaque a été repensé afin de mieux coller à l’effort réel. On retrouve sinon les capteurs attendus : altimètre, température, GPS double-fréquence… Un micro a été ajouté, servant à enregistrer des notes vocales ou à tenir son journal d’entraînement. La Vo2Max et le suivi du sommeil sont également de la partie.

Image Coros

Les coureurs auront de quoi faire grâce à des plans de marathons personnalisés, des séances d’entraînement structurées, un suivi de la récupération ou encore un système d’objectifs. Coros promet 19 jours en utilisation standard quotidienne et jusqu'à 41 heures d'autonomie en mode GPS, ce qui sera suffisant pour un marathon. La montre est étanche jusqu’à 50m et dispose de 4 Go de stockage interne pour écouter de la musique. Apple Music et Spotify ne sont pas directement pris en charge.

La Coros Pace 4 est disponible sur la boutique officielle du constructeur pour 269 €. Si elle n’est pas encore proposée sur Amazon, c’est le cas de la version précédente qui ne devrait pas tarder à tomber en promo (son tarif devrait baisser à 229 €). On peut imaginer qu’elle y arrivera prochainement. Notons que le câble USB-C n’est pas inclus dans la boîte.

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iPhone Pocket : Apple et Issey Miyake réinventent la chaussette pour iPod

Apple a présenté ce matin iPhone Pocket, un accessoire tricoté en 3D que l’on peut voir comme un successeur de la chaussette iPod. Né d’une collaboration avec la marque Issey Miyake, il s’agit d’une pochette extensible enveloppant entièrement l’iPhone et laissant entrevoir l’écran quand on l’étire. Elle se porte à la main, noué à un sac, ou directement sur le corps et peut aussi accueillir de petits indispensables (AirPods, baume à lèvres, cartes…). Pourquoi Issey Miyake ? Il ne s’agit nul autre que du fabricant de cols roulés d’un certain… Steve Jobs.

Image Apple

Fabriqué au Japon, ce produit en édition limitée est disponible en deux formats : une sangle courte déclinée en huit couleurs (citron, mandarine, violet, rose…) et une plus longue en trois teintes (saphirs, cannelle, noir). Les prix annoncés sont de 159,95 € pour la version courte et de 249,95 € pour la longue. La palette a été pensée pour s’accorder aux finitions des iPhone actuels, avec des combinaisons ton-sur-ton ou d’autres plus contrastées.

Image Apple

« Le développement et la conception de l'iPhone Pocket se sont déroulés en étroite collaboration avec l'Apple Design Studio, qui a apporté son expertise en matière de conception et de production tout au long du processus », explique le communiqué. L’accessoire est fait d’un mélange de nylon, de polyester et de polyuréthane. Détail amusant : un manuel d’utilisation est inclus dans la boîte.

Image Apple

Le Monde a eu la chance de le prendre en main en avant-première et décrit un rectangle tricoté en 3D qui peut faire penser à une écharpe. Cette espèce de longue chaussette avec un petit trou en son milieu va grossir petit à petit selon les objets glissés à l’intérieur. La texture évoque évidemment les plissés d’Issey Miyake, qui consiste à à plisser le tissu en polyester dans du papier avant de le presser à chaud pour fixer les plis.

Image Apple

C’est loin d’être le premier rapprochement entre Apple et le monde de la mode. On pense évidemment aux Apple Watch Hermès, à la collaboration avec Colette pour la première montre ou à un récent défilé Jacquemus filmé entièrement à l’iPhone 16 Pro Max. Les curieux pourront commander leur iPhone Pocket à partir du 14 novembre directement sur le site d’Apple, sachant qu’il sera directement proposé dans une poignée d’Apple Store (notamment dans la boutique du Marché Saint-Germain à Paris).

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Siri peut désormais piloter les routines SmartThings

Samsung met à jour son app SmartThings avec plusieurs nouveautés utiles aux utilisateurs de Galaxy comme d’iPhone. L’entreprise annonce la prise en charge des Raccourcis Siri : on peut désormais déclencher des routines SmartThings à la voix depuis un iPhone ou un HomePod (via l’app Raccourcis) pour piloter différents éléments de la maison.

Image Samsung

Samsung donne plusieurs exemples d’utilisations. On pourra par exemple se créer une routine matinale ajustant les lumières, allumant la cafetière et ouvrant les volets. On pourra sinon en prévoir un autre au moment de quitter la maison, éteignant les lampes et activant les caméras de surveillance. Samsung propose également une routine de retour au calme le soir, éteignant tout ce qui doit l’être dans la maison et tamisant les lumières.

Les Activités en direct venant se nicher dans la Dynamic Island ou apparaissant sur l’écran verrouillé ont été améliorées. Elles peuvent désormais montrer « jusqu'à cinq de vos appareils les plus récemment utilisés en un coup d'œil ». Cela comprend des appareils comme des purificateurs d'air, des climatiseurs, des aspirateurs robots…

Si cette intégration est intéressante, ce n’est pas tout : les nouveautés sont entièrement compatibles avec l’app SmartThings pour Apple Watch. « Les propriétaires d'Apple Watch équipés de SmartThings peuvent maintenant consulter la liste complète de leurs appareils, envoyer des commandes et exécuter des routines où qu'ils se trouvent », indique Samsung.

La plateforme SmartThings est compatible Matter depuis quelques années, tout comme l’application. À terme, Samsung voudrait que son écosystème soit compatible avec les voitures Hyundai et Tesla. SmartThings peut être téléchargée sur l’App Store.

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iPhone 16e à 489 €, iPhone 17 à 829 €, iPhone Air à 815 € : les offres à ne pas manquer

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui cherchent un iPhone à prix réduit : plusieurs modèles sont en promotion aujourd’hui. L’iPhone 17 s’affiche à 829,99 € avec le code SINGLE30, l’iPhone Air descend à 815 € avec le code SINGLE5 (et 41 € de cash-back à la clé), tandis que l’iPhone 16e passe à 489 € et l’iPhone 16 à 634 € grâce au code SINGLE30. Autant dire que c’est le bon moment pour craquer, quel que soit votre budget.

L’iPhone 17 en promo et en stock à 830 €

Trouver un iPhone 17 en stock n’est pas une mince affaire, mais aujourd’hui, non seulement des modèles sont disponibles, mais ils sont également en promotion. Il est ainsi possible de faire l’acquisition d’un iPhone 17 pour 829,99 €. Pour obtenir ce tarif, pensez à saisir le code SINGLE30.

Image : Apple

À titre de comparaison, le même modèle est vendu 969 € sur l’Apple Store. Le vendeur sur Rakuten précise qu’il s’agit d’un modèle européen, aucun problème de compatibilité à prévoir par conséquent.

Test de l

Test de l'iPhone 17 : une reconversion Professionnelle

L’iPhone 17 est la sensation de cette rentrée. Apple a beau avoir augmenté la production de son nouveau modèle, elle peine encore à répondre à la demande. Profitez-en ! Et dernier petit détail : plusieurs coloris sont disponibles.

Le prix de l’iPhone Air ne cesse de baisser : 815 €

Alors qu’Apple ne semble pas très satisfaite des ventes de l’iPhone Air, son prix continue de chuter. Il se rapproche dangereusement des 800 €, alors qu’on était déjà surpris de le voir passer sous la barre des 900 €.

iPhone Air : Apple aurait déjà stoppé la production et repoussé son successeur

iPhone Air : Apple aurait déjà stoppé la production et repoussé son successeur

Quoi qu’il en soit, avec le code SINGLE5, vous pouvez obtenir le téléphone mal-aimé d’Apple (mais aux qualités bien réelles) pour 815 €. Petite cerise sur le gâteau : si vous optez pour ce modèle, vous bénéficiez de 41 € de cash-back, à utiliser lors d’une prochaine commande.

Il s’agit d’un modèle d’importation, portant la référence A3260. Aucun souci à signaler : ce modèle prend en charge un plus grand nombre de bandes réseau que la version européenne, ce qui en fait même un compagnon de voyage idéal si vous partez en Amérique.

iPhone 16e à 489 € ou iPhone 16 à 634 € ?

Il n’y a pas que les iPhone 17 et iPhone Air dans la vie. Si vous recherchez un modèle plus abordable, deux options s’offrent à vous : l’iPhone 16e et l’iPhone 16.

Image : iGeneration

Le premier s’affiche à 489 €, en saisissant le code SINGLE30 lors de la commande. À ce prix-là, c’est un excellent appareil, capable de répondre aux besoins de la grande majorité des utilisateurs. Le modèle en vente est destiné au marché européen : aucune inquiétude à avoir, la compatibilité sera totale.

Si les capacités photo de l’iPhone 16e vous paraissent un peu justes, vous pouvez vous tourner vers l’iPhone 16. Lui aussi est compatible avec Apple Intelligence, mais surtout, il embarque deux capteurs photo. Avec le code SINGLES30, son prix tombe à 634 € ! Ce qui en fait une excellente affaire.

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Apple Watch : la fatigue s’installe-t-elle face à Garmin ?

Longtemps, l’Apple Watch a été le leader incontesté des montres connectées. Mais sa mainmise sur ce marché commence sérieusement à vaciller. En début d’année, Apple s’était fait piquer sa place de numéro un mondial par Xiaomi. Et selon une nouvelle étude, elle cède au moins dans les esprits du terrain aux États-Unis face à Garmin. Faut-il parler d’une « fatigue Apple Watch », comme il y a eu une « fatigue iPhone » ?

L’Apple Watch  perd sa place de numéro un et passe derrière Xiaomi

L’Apple Watch perd sa place de numéro un et passe derrière Xiaomi

Image : Gadgets & Wearables

Garmin gagne du terrain, lentement mais sûrement

Comme le note le site Gadgets & Wearables, l’Apple Watch domine largement les tendances de recherche aux États-Unis. Mais cette suprématie n’est plus aussi écrasante qu’avant. En 2020, l’intérêt hebdomadaire pour la montre d’Apple sur Google était plus de huit fois supérieur à celui pour Garmin. L’écart s’est nettement réduit depuis.

D’après les données compilées par Google Trends, le volume de recherche de Garmin ne représentait que 6 % de celui de l’Apple Watch en novembre 2020. Cinq ans plus tard, il atteint désormais près de 50 %. La courbe d’Apple baisse régulièrement, tandis que celle de Garmin grimpe lentement mais sûrement. Ce ralentissement ne signifie pas que l’Apple Watch perd en popularité. Le produit reste la référence du marché et continue d’évoluer régulièrement, notamment sur le plan de la santé, du suivi d’activité et de l’intégration logicielle. Mais les données traduisent un changement dans la dynamique d’attention : les utilisateurs s’intéressent davantage à d’autres types d’expériences, plus spécialisées ou plus indépendantes de l’écosystème Apple.

C’est là que Garmin excelle. La marque a su diversifier sa gamme, bien au-delà du sport de performance : randonnée, cyclisme, plongée, ou même usages du quotidien. Des montres souvent plus endurantes, plus polyvalentes et moins dépendantes du smartphone, qui séduisent un public en quête d’indépendance.

Alors, est-ce Apple qui se repose sur ses lauriers ou Garmin qui fait un excellent travail ? Sans doute un peu des deux. Mais une chose est sûre : Garmin est le seul acteur du marché à vraiment progresser. Fitbit et Samsung, eux, stagnent depuis plusieurs années.

Apple est incapable de régler les défauts de l’Apple Watch

L’un des soucis de l’Apple Watch, c’est l’incapacité d’Apple à faire évoluer de manière significative ses montres, que ce soit d’un point de vue logiciel ou matériel. Sur le plan matériel, les défauts demeurent d’un modèle à l’autre. Trop sensible le bouton Action de l’Apple Watch Ultra ? Deux générations plus tard, le problème demeure.

Image : WatchGeneration

Sur le plan logiciel, hormis de temps à autre des ajouts de cadran, watchOS n’évolue vraiment qu’une fois par an. Pendant ce temps, des sociétés comme Coros ou Garmin proposent plusieurs fois par an des mises à jour significatives pour leurs montres. A Cupertino, l’ampleur des mises à jour dépend des chantiers des autres systèmes d’exploitation jugés prioritaires.

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Quels sont les freins à l’achat d’une Apple Watch ? À tort ou à raison, les arguments sont toujours les mêmes depuis des années : autonomie insuffisante et lien exclusif à l’iPhone… À cela, on aurait pu ajouter un modèle entrée de gamme largué par rapport à la concurrence, mais avec l’Apple Watch SE 3, Apple a largement rectifié le tir. Mais pour le reste, les défauts demeurent. Apple a failli s’ouvrir à Android avant de faire machine arrière. Et au lieu d’essayer de se mettre à niveau face à la concurrence sur le plan de l’autonomie, Apple préfère miser sur la recharge rapide.

Une division en recul depuis plus de deux ans

À la fin, le souci de l’Apple Watch, c’est d’être la cinquième roue du carrosse de Cupertino, alors que la vente de montres constitue l’activité principale d’une société comme Garmin.

Chez Apple, quand l’iPhone va, tout va… mais cette fatigue autour de l’Apple Watch s’exprime également à travers une dernière statistique. Cela fait plus de deux ans que la division « Wearables, Home and Accessories » à laquelle elle appartient, enchaine trimestre après trimestre des baisses de son chiffre d’affaires.

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