iOS 26, iPadOS 26, tvOS 26 et HomePodOS 26 sont proposés à tout le monde en téléchargement dans leurs premières versions finales. Cela va être l'occasion de voir et jouer avec cette fameuse interface Liquid Glass qui a tant fait parler.
iOS 26. Image Apple.
Sur l'iPad c'est une refonte complète de la manière dont fonctionnent les fenêtres — en résumé, comme sur Mac — qui tient la vedette. Sur tvOS 26 on a pu noter une évolution avec les enceintes AirPlay, une notification des appels téléphoniques reçus sur l'iPhone ou encore un petit mieux dans le contrôle des économiseurs d'écran.
Pour découvrir ou vous remémorer les nouveautés, retrouvez tous nos articles sur iOS 26, iPadOS 26 et tvOS 26. En parallèle nous avons lancé la vente de notre guide des nouveautés d'iOS 26 dans une nouvelle formule.
Pour installer iOS 26 vous devez avoir au minimum un iPhone 11 ou SE 2. Pour iPadOS 26, les paliers les plus bas sont l'iPad mini 5, l'iPad 8, l'iPad Air 3, l'iPad Pro 11" et enfin l'iPad Pro 12,9" (3e génération). Pour tv0S 26 prévoyez une Apple TV HD (2015) mais la seconde génération 4K pour avoir Liquid Glass.
Lors de la 77e cérémonie des Emmy Awards, une série Apple, disponible sur le service Apple TV+, a raflé pas mal de prix : The Studio. Et si nous étions méchants, nous pourrions dire qu'elle a eu plus de prix que de spectateurs. C'est un peu exagéré, et il faut bien prendre en compte le fait qu'Apple ne publie pas les audiences de son service, mais comme l'indique un spécialiste des audiences du monde du streaming (qui possède une newsletter dédiée Netflix&Chiffres), c'est tout de même a priori la série nommée la moins regardée, malgré ses nombreuses qualités.
Laffiche de la série. Image Apple.
Si Netflix donne pas mal d'informations sur les audiences de son service (qu'il faut analyser, et qui possèdent quelques biais), ce n'est pas le cas d'Apple, Disney+ ou Prime Video. Frédéric est parti d'informations publiées par Nielsen, un institut américain. Les données sont un rien biaisées, mais une liste est intéressante : elle estime le nombre de millions de téléspectateurs qui ont regardé une série en streaming sur 35 jours après la sortie, ce qui supprime quelques biais, comme il l'explique.
Dans les séries Apple nommées, Severance (saison 2) atteint 6,8 millions de spectateurs, alors que la dernière saison en date de Slow Horse ne peut pas être évaluée, comme Shrinking (une autre série Apple très réussie). Pour The Studio, le chiffre est très faible : environ 1 million de spectateurs seulement, contre 19 millions pour Adolescence (sur Netflix), par exemple.
Image Apple.
Mais même si les audiences de la série de (et avec) Seth Rogen sont probablement faibles, elle a raflé une bonne partie des Emmy Awards : meilleure série comique, meilleur acteur dans une série comique pour Seth Rogen, meilleure réalisation pour un épisode d'une série comique, meilleur scénario pour une série comique (The One). En plus des quatre prix principaux, la série en a aussi gagné plusieurs dans les catégories plus techniques, comme le meilleur acteur invité pour Bryan Cranston.
C’est un changement qui est présent depuis la première bêta d’iOS 26 et que je n’avais pourtant pas vraiment repéré jusque-là. Avec le passage à Liquid Glass, Apple a voulu effacer l’interface au profit du contenu et la barre d’accueil n’a pas échappé à ce traitement. Sans devenir transparente comme d’autres éléments d’interface, cette barre qui s’affiche en bas de l’écran sur tous les iPhone et iPad dépourvus de bouton d’accueil dédié disparait après quelques secondes. Alors qu’elle était toujours visible sous iOS 18 et versions antérieures, elle ne se montre désormais que pendant les interactions et s’efface dans la foulée.
La barre d’accueil reste une seconde ou deux avant de s’effacer, laissant effectivement toute la place aux contenus dans cet exemple. Image iGeneration.
Il faut dire que cette barre, introduite avec l’iPhone X il y a huit ans de cela, est probablement connue de la majorité des utilisateurs. La retirer est une manière d’alléger l’interface d’iOS et dans les apps qui présentent un contenu qui défile jusqu’en bas de l’écran, ce qui devient courant à l’ère Liquid Glass, son masquage permet effectivement de laisser plus de place au contenu en question.
Dans bien des situations toutefois, l’espace jusque-là occupé par la barre d’accueil reste vide. C’est le cas pour toutes les apps qui n’ont pas adopté la nouvelle présentation, auquel cas le bas de l’écran est occupé par une interface opaque et y retirer la barre d’accueil n’apporte rien. Même avec Liquid Glass, c’est aussi vrai sous le clavier virtuel, où l’espace vide semble encore plus grand quand la barre d’accueil s’est cachée. Voici quelques exemples pour vous aider à visualiser le changement.
Photos sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.Mail, sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.Le clavier virtuel sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.Les Réglages sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.Horloge, sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.
Le masquage automatique de la barre d’accueil ne gêne pas les gestes que l’on peut faire grâce à elle. Vous pouvez toujours glisser vers la droite ou vers la gauche sur la zone où elle doit normalement se trouver pour changer d’app. En glissant vers le haut, vous afficherez le tiroir du multitâche avec toutes les apps ouvertes récemment puis vous reviendrez à l’écran d’accueil en allant plus haut. Vers le bas, vous activerez le mode « accès facile » qui descend le contenu vers le bas. Enfin, en tapotant deux fois la zone, vous activerez toujours la possibilité d’échanger avec Siri en utilisant le clavier virtuel, au lieu de la voix sur les appareils compatibles avec Apple Intelligence.
Apple a ainsi fait un bon travail pour éviter que cette partie de cache-cache de la barre d’accueil ne pose problème. Du moins, si vous savez déjà l’utiliser : c’est mon cas et cela explique sans doute pourquoi je n’avais même pas remarqué sa disparition jusque-là. Je fais les gestes de manière instinctive, sans me demander où les réaliser et sans m’inquiéter de ne pas voir un élément d’interface sous-jacent. Néanmoins, ce retrait apporte rarement un avantage décisif en termes de contenu visible à l’écran et je ne sais pas si la barre d’accueil gênait vraiment. Pour les utilisateurs moins à l’aise et ceux qui débutent avec l’iPhone, n’est-ce pas aller trop loin dans la réduction de l’interface ?
Je n’ai pas trouvé de réglage pour revenir en arrière et afficher la barre d’accueil en permanence. La recherche dans l’app Réglages étant, hélas, toujours aussi médiocre, je suis peut-être passé à côté de la bonne option.
Alors qu’iOS 26 arrivera ce soir, les développeurs ont commencé à mettre à jour leurs apps. Certains profitent de l’ouverture des modèles Apple Intelligence, qui ne sont plus réservés aux seules apps de Cupertino. L’application d’apprentissage du japonais Benkyō en fait une utilisation intéressante : elle fait appel à l’IA pour générer des phrases d’exemple en japonais.
Les créateurs de la sympathique application de météo Carrot Weather ont été plus loin en embarquant… un tchatbot permettant de discuter avec « l’IA » de l’app. Le ton se veut rigolo, mais il s’agit plus d’un easter-egg qu’autre chose. La fonction reste assez avancée, avec la possibilité d’activer un mode lecture pour les réponses du tchatbot. La personnalité attribuée à l’app changera également ses réponses.
L’app de suivi des dernières sorties musicales Music Harbor utilise de son côté le moteur d’Apple Intelligence pour résumer les actualités. Il suffit pour cela de faire un appui long sur un article et d’appuyer sur le nouveau bouton dédié, ou bien de faire défiler l’un d’entre eux vers la gauche.
Sur un autre registre, l’app de quizz Kahoot! prend désormais en charge Apple Intelligence pour générer des quizz en local. Elle peut en créer à partir des documents et autres notes scannées. Elle peut également se baser sur des services tiers pour générer des quizz. Il faudra un iPhone 15 Pro ou un modèle plus récent pour profiter de toutes ces nouveautés.
À quelques heures de la sortie d’iOS 26 en version finale, les premières apps tierces lèvent leur verre au Liquid Glass. Les développeurs n’ont pas tous choisi la même approche : certains se sont contentés de recompiler leur application pour iOS 26, ce qui a pour effet de basculer automatiquement les composants natifs vers le nouveau design. D’autres en ont profité pour retravailler plus en profondeur leur interface. Et puis il y a ceux qui préfèrent rester à l’écart de ce « matériau » logiciel qui imite le verre — Apple leur permet provisoirement de ne pas appliquer le nouvel habillage visuel.
Dans tous les cas, les changements sont beaucoup moins radicaux que lors du passage d’iOS 6 à iOS 7, où les applications avaient été aplaties à l’extrême. On parle ici essentiellement de barres transparentes et de boutons luisants. Notez que les captures ne rendent pas forcément justice au nouveau design, les boutons changeant de teinte en fonction du contenu affiché en arrière-plan. Le Liquid Glass apporte un petit peu de dynamisme… ou de distraction.
Les apps tierces font aussi ressortir les imperfections du nouveau design logiciel. Comme sur l’application Musique d’Apple, le Liquid Glass agrandit des pixels qui ne devrait pas l’être sur la barre d’onglets du client Mastodon Ice Cubes.
Ice Cubes et Musique sur iOS 26 : remarquez les pixels mal à propos agrandis par le Liquid Glass dans la barre d’onglets.
Arm vient encore de changer le nom de ses puces. Le nom Lumex avait été annoncé en mai, dans l'optique de remplacer le nom Cortex, qui était employé depuis une bonne vingtaine d'années. Et pour différencier les différents cœurs Lumex, la société a choisi d'ajouter C1 pour la gamme de 2026 (on peut supposer que les suivants seront les C2, C3, etc.), mais aussi les suffixes Nano, Pro, Premium et Ultra. Un choix original et jamais vu pour des processeurs. Plus sérieusement, la gamme comprend donc pour le moment les Lumex C1-Nano, C1-Pro, C1-Premium et C1-Ultra. C'est un cœur de plus que la gamme des années précédentes, nous allons le voir.
Du plus grand au plus petit. Image Arm.
Le Lumex C1-Nano est le cœur basse consommation, qui succède au Cortex A520. C'est un cœur d'entrée de gamme, destiné à effectuer les tâches simples dans les systèmes sur puce. Il est annoncé comme 26 % plus efficient que le Cortex A520, avec un gain en performances assez faible, de l'ordre de 10 %. Il est compatible avec les instructions SME2 (Scalable Matrix Extension 2, qui permettent d'accélérer certains calculs liés à l'IA) de façon optionnelle, et les intégrateurs ont la possibilité d'adapter le cache de niveau 1 (32 ou 64 ko) et celui de niveau 2 (0 à 512 ko). C'est un cœur que l'on trouvera essentiellement dans des systèmes sur puce pour en accompagner d'autres, même si des fabricants proposeront probablement des puces d'entrée de gamme équipées uniquement de C1-Nano pour des cas particuliers où le prix est important, comme des décodeurs TV. C'est réellement un cœur simple : il est in-order (ce qui réduit les performances) et pas totalement superscalaire, selon Arm.
Le Lumex C1-Pro remplace le Cortex A725, qui est le cœur à tout faire d'Arm. Il peut être utilisé comme cœur principal dans un système sur puce milieu de gamme, comme cœur intermédiaire dans un composant haut de gamme et comme cœur secondaire dans certains modèles très haut de gamme. Le C1-Pro ne promet pas des gains énormes, mais qui restent dans la moyenne : Arm annonce 11 % de gains à consommation identique et 16 % de gains dans les jeux, ce qui implique une consommation probablement un peu plus élevée et une efficience moins bonne. Le cœur est Out-of-Order (une technologie qui améliore les performances) et configurable. Comme sur le C1-Nano, les instructions SME2 sont optionnelles et la mémoire cache adaptable (de 64 ko à 128 ko au total pour le niveau 1, de 128 ko à 1 Mo pour le niveau 2). C'est un bon compromis entre les performances et la consommation dans la gamme d'Arm, et c'est probablement le cœur qui sera intégré le plus sous licence.
Les C1-Nano et C1-Premium diffèrent. Image Arm.
Deux variantes performantes
Après les Cortex X1 à 4 et le Cortex X925, Arm propose deux variantes de ce que la société nomme parfois cœur prime. Les C1-Premium et Ultra sont des cœurs pensés pour les performances au détriment de la consommation. Habituellement, les fabricants de systèmes sur puce intègrent un ou deux cœurs de ce type pour les tâches lourdes qui demandent de la puissance immédiatement, couplés à des cœurs comme les C1-Pro pour les tâches courantes, et les C1-Nano pour les tâches en arrière-plan.
Il faut parler du C1-Ultra avant le C1-Premium. C'est le haut de gamme, celui sur lequel Arm ne va pas indiquer les gains sur la consommation, car il est pensé pour être le plus rapide, sans trop de concessions. Il est jusqu'à 25 % plus performant que le Cortex X925, et intègre dans tous les cas les instructions SME2. La mémoire cache de niveau 2 peut atteindre 3 Mo et celui de niveau 1 est de 192 ko. C'est le cœur que vous allez retrouver dans tous les systèmes sur puce haut de gamme, sauf probablement chez Qualcomm, qui a ses propres cœurs.
Les C1-Premium et C1-Ultra sont très proches. Image Arm.
Le C1-Premium, lui, est une version optimisée du C1-Ultra, avec une limitation sur la taille de la mémoire cache (1 Mo au maximum) et probablement des optimisations du même ordre que celles d'AMD sur les cœurs Zen 4 et Zen 4c, par exemple. L'idée est simple : garder exactement la même structure interne, mais optimiser la puce pour réduire sa taille physique. C'est un choix qui permet de produire une puce plus petite — jusqu'à 35 % de moins selon Arm, probablement en comparaison d'un C1-Ultra avec 3 Mo de cache — tout en gardant de bonnes performances. Arm ne s'avance pas, mais ce choix sur la conception limite généralement un peu les fréquences, et le Lumex C1-Premium devrait se placer au niveau du Cortex X925 tout en étant moins onéreux à produire.
La question de son intégration se pose évidemment. Il est probable que des puces haut de gamme (mais pas trop) le choisissent comme cœur principal, mais aussi que certains l'intègrent en plus des autres cœurs, avec par exemple un ou deux C1-Ultra pour les performances, deux ou quatre C1-Premium pour les tâches importantes, deux ou quatre C1-Pro pour le reste et deux C1-Nano pour récupérer les e-mails…
Pas de Lumex pour les Mali
Pour les GPU de la gamme Mali, le nom Mali reste en place. Les Immortalis laissent par contre la place aux G1 Pro, Premium et Ultra. Pour les GPU, c'est-à-dire la partie graphique, Arm a moins de succès que dans les CPU. Si de nombreux fabricants utilisent des CPU Arm sous licence, ce n'est pas le cas dans les GPU. Il existe de nombreuses alternatives chez Qualcomm (Adreno), Imagination (PowerVR) ou même Nvidia (GeForce). La gamme G1-Pro comprend jusqu'à cinq cœurs GPU, avec du ray tracing de 2e génération qui est optionnel. C'est ce que vous verrez dans les boîtiers TV, les smartphones d'entrée de gamme et tous les appareils modernes qui ont besoin d'afficher quelque chose sans nécessairement devoir l'animer en 4K à 60 images/s. La version G1-Premium monte à neuf cœurs (au mieux), toujours avec du ray-tracing optionnel. Enfin, la version G1-Ultra possède entre dix et vingt-quatre cœurs, est compatible ray-tracing dans tous les cas et est compatible avec Vulkan, une API couramment employée dans les jeux. Attention, le nombre de cœurs n'est pas nécessairement un indice valable pour les performances : certains intégrateurs préfèrent mettre beaucoup de cœurs avec une fréquence faible, d'autres privilégient la fréquence au nombre de cœurs… et les performances, elles, dépendent des deux variables.
Un exemple de SoC haut de gamme, avec deux cœurs C1-Ultra, six cœurs C1-Pro et un GPU Mali G1-Ultra douze cœurs. Image Arm.
Dans l'ensemble, la gamme Lumex C1 semble solide, même si Arm a visiblement choisi de pousser les performances plus que la consommation, probablement en supposant que les sociétés qui vont intégrer les cœurs vont en profiter pour sauter une étape dans les processus de gravure. C'est un choix classique, qui consiste essentiellement à partir du principe que la consommation actuelle est suffisamment faible, mais que les performances peuvent s'améliorer.
Alors que les colis devraient arriver vendredi, les premiers tests des AirPods Pro 3 viennent de tomber. Quelques journalistes triés sur le volet ont en effet pu prendre en main les nouveaux écouteurs d’Apple avant leur lancement officiel. Si les retours sur la réduction active du bruit sont globalement bons, la fonction de traduction en direct n’a pas convaincu tous les testeurs.
Cupertino a revu le design de ses écouteurs cette année. Bien qu’ils ressemblent encore énormément au modèle précédent, la sensation dans les oreilles est différente avec l’impression qu’ils entrent plus profondément dans le canal auditif. Beaucoup expliquent qu’ils semblent mieux ajustés pour une tenue plus stable. « Je pense que davantage de personnes vont trouver un bon ajustement avec ces écouteurs », explique un journaliste de Cnet. « Mais je suis sûr que certaines personnes satisfaites de l'ajustement des AirPods Pro 2 diront qu'elles préfèrent l’ancienne version ». Il y a donc du changement à prévoir, même si les testeurs ont été quasiment tous convaincus.
Et le son alors ? C’est visiblement mieux que la génération précédente avec un son mieux restitué, des basses plus puissantes et des notes qui ressortent plus qu’avant. Zdnet décrit « un son plus riche, plus profond et plus clair », tandis que The Verge évoque une amélioration « subtile, mais bien présente ». Plusieurs expliquent avoir été surpris d’entendre pour la première fois certains éléments qui leur passaient sous le nez les oreilles. Les améliorations sur la réduction de bruits sont louées, beaucoup expliquant sentir une nette différence avec les Pro 2. Les écouteurs filtrent plus de bruits, et l’isolation est quasi complète dès que l’on lance une musique. Cupertino semble donc avoir fait du bon boulot sur ce point.
Le sportif du blog DCRainMaker s’est penché sur le cas du nouveau capteur cardiaque, grosse nouveauté de cette version. Il s’est dit très impressionné, là où les Powerbeats Pro 2 l’avaient laissé de marbre. Il explique que que les données sont fiables, même dans des tests exigeants. La nouveauté sert à suivre certains exercices sans avoir à porter d’Apple Watch. Il regrette cependant qu’Apple utilise pour le partage un signal Bluetooth qui n’est pas standard : les écouteurs ne pourront donc pas être couplés avec certains tapis de course ou autres vélos d’appartement. C’est pourtant bien le cas des écouteurs de Beats. Les clients avec un téléphones Android ne pourront donc pas voir leur fréquence cardiaque.
Le sportif a également tenu à vérifier leur certification IP57, qui garanti une résistance à une baignade jusqu’à 1 m pendant 30 minutes. Apple déconseille évidemment de se baigner avec sur son site, mais les écouteurs ont relevé le défi haut la main. Cela ne sert cependant pas à grand-chose : les AirPods Pro 3 n’ont pas de stockage interne et le Bluetooth ne passe pas sous l’eau.
Terminons en évoquant la traduction en direct, une grosse nouveauté qui ne sera pas disponible en France dans l’immédiat. La fonction est efficace et visiblement plutôt rapide, certains notant une latence d’environ une seconde avec un iPhone 17 Pro. Elle n’est cependant pas infaillible, avec quelques erreurs de choix de mots qui pourraient être embêtantes en situation professionnelle, ou une difficulté à suivre certains discours très rapides (comme une émission sportive).
Mis à part cela, cette révision semble donc bien partie pour être une excellente cuvée. Les AirPods Pro 3 sont disponibles en précommande chez Apple ou Amazon pour 249 €, soit 30 € de moins que les Pro 2. Notons cependant qu’il n’y a plus de câble de charge dans la boîte.
Certaines traditions ont du bon : comme toutes les versions du système d’exploitation des Mac (ou presque) depuis Mac OS X Leopard, macOS Tahoe a reçu sa certification UNIX, dans sa version pour les puces Apple Silicon comme dans celle pour les processeurs Intel. Apple ne s’en vante plus autant qu’à une certaine époque, et pour cause, cette certification ne veut plus dire grand-chose.
Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.
Lorsque Kenneth Thompson et Dennie Ritchie ont commencé à travailler sur le système UNIX aux laboratoires Bell de l’opérateur AT&T, leur employeur était encore un monopole d’État, si bien que leur code était considéré comme un bien public. Après son démembrement en 1982, AT&T a pris possession de son code pour commercialiser UNIX System V, tandis que l’université de Berkeley utilisait les sources publiques pour créer BSD. Sun, HP, IBM et même Microsoft y sont allés chacun de leur système UNIX.
La « guerre des UNIX » a été brève, mais intense. Les acteurs européens, qui avaient déjà formé le groupe X/Open en 1984, ont rejoint l’Open Software Foundation (OSF) fondée par les éditeurs américains en 1988 pour promouvoir l’interopérabilité des systèmes UNIX. AT&T et Sun, qui avaient pensé concevoir leur propre spécification, ont finalement rejoint tout ce beau monde. X/Open et l’OSF ont fusionné en 1996 pour former The Open Group, qui détient encore aujourd’hui la marque UNIX.
Or au début des années 2000, Apple a présenté Mac OS X Server comme un système UNIX sans respecter les normes POSIX de standardisation des interfaces de programmation logicielle ni la spécification Single UNIX, et encore moins la marque déposée. Pour apaiser The Open Group, qui menaçait d’une plainte à 200 millions de dollars, Apple a dépêché une petite équipe d’ingénieurs pour obtenir la patente officielle. Retardé par la présentation de la version Intel de Mac OS X Tiger, le résultat a finalement été présenté avec Mac OS X Leopard.
Déjà à l’époque, l’annonce était symbolique plus qu’autre chose. Mac OS X Leopard était certes le premier système BSD répondant officiellement à la spécification Single UNIX, mais les systèmes UNIX avaient déjà perdu leur prééminence dans le monde des serveurs, dans lequel Apple n’a jamais mis que le bout d’un doigt de pied tremblant. Les distributions GNU/Linux ont pris la relève, et si elles respectent peu ou prou le standard POSIX, elles ne sont pas certifiées UNIX.
Et pour cause : cette certification coute cher… et ne sert à rien. Seule IBM respecte la certification Single UNIX 4, publiée en 2008, avec AIX 7. Apple respecte la certification Single UNIX 3, qui remonte à 2001, et seulement à condition de désactiver SIP, d’activer le compte root, de changer des options du système de fichiers d’APFS et même de modifier certains fichiers de macOS. Mais puisque c’est une tradition…
Orange vient de lancer une offre promotionnelle intéressante pour essayer son réseau : elle offre une eSIM avec 20 Go de données pour une période d’essai de 31 jours. Les curieux peuvent donc tester le réseau sans avoir à changer d’opérateur ou d’abonnement. L’offre ne nécessite pas de laisser sa carte bleue ou de s’engager. Elle est valable jusqu’au 15 octobre et est réservée aux 50 000 premiers inscrits.
Images iGeneration
Pour essayer, il faudra logiquement un téléphone compatible 5G et eSIM sous la main (soit un iPhone 12 ou plus récent). Il suffit ensuite de télécharger l’application Orange Hello 5G et de laisser son adresse mail. Une copie du passeport ou de la carte d’identité est demandée avant de pouvoir activer son eSIM gratuite. Celle-ci comporte uniquement de la data, et elle ne permet pas de passer des appels ou d’envoyer des SMS / MMS. On ne pourra pas non plus s’en servir à l’étranger.
La démarche est assez simple, et l’offre fonctionne aussi si vous êtes chez Sosh. L’essai est limité à une inscription par personne. La page d’accueil de l’app indique ensuite la data restante ainsi qu’un code promo permettant d’obtenir une remise sur la Série Spéciale 120Go 5G : elle revient à 14,99 € par mois au lieu de 24,99 € habituellement, et cela sans limite de temps. L’opérateur a visiblement prévu une campagne d’envergure, annonçant l’arrivée de 15 000 affiches avec un QR code permettant de facilement télécharger l’app Orange Hello 5G.
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Après une pause de trois ans, nous sommes fiers de vous proposer un nouvel ouvrage consacré à iOS. Dès aujourd’hui, iOS 26 : notre petit guide des nouveautés est disponible dans notre boutique en ligne.
Cette année marque un vrai tournant : Greg Onizuka prend la relève de Nicolas Furno et adopte une approche plus directe, centrée sur l’essentiel. Là où Nicolas décrivait chaque recoin du système, Greg met en avant ce qu’il faut vraiment retenir pour prendre en main iOS 26 rapidement et efficacement.
Et il faut dire que cette version mérite le détour : à l’image d’iOS 7 en son temps, iOS 26 restera gravé dans les mémoires. Non pas pour sa nouvelle numérotation, mais pour sa toute nouvelle interface graphique, Liquid Glass.
Greg retrace l’histoire des interfaces d’Apple pour mieux comprendre ce choix radical, puis détaille les changements dans les apps phares comme Messages, Téléphone, FaceTime, Safari et Mail. Il revient aussi sur des nouveautés moins récentes liées notamment à Apple Intelligence.
iOS 26 accueille deux nouvelles applications : Aperçu et Jeux. Nous consacrons à chacune de ces apps un chapitre. Enfin, dans notre guide des nouveautés iOS, il est également question d'iPadOS et de son nouveau système de fenêtre. Nous ne pouvions pas passer à côté d'un tel changement.
Une offre spéciale pour les non-abonnés
iOS 26 : notre petit guide des nouveautés est proposé au prix de lancement de 4,99 €, en ePUB sans DRM. Pour les non-abonnés au Club iGen, nous vous avons préparé pour la première fois deux packs spéciaux :
De quoi profiter à la fois d’un guide pratique et d’un accès à nos tests et analyses des dernières nouveautés Apple. L’abonnement au Club iGen ne comporte aucun engagement et s’active très simplement grâce à un code coupon que vous recevrez par mail.
Trois jours après l'ouverture des précommandes pour tous les iPhone 17 et l'Air, les délais de livraisons se sont étirés sur à peu près tous les modèles alors qu'Apple en aurait fait produire bien plus.
Les nouveaux iPhone seraient-ils partis avec une jolie foulée ? Pour son premier week-end de précommande des iPhone 17, Apple a fait mieux qu'il y a un an, estime l'analyste Ming-Chi Kuo, sur la base des délais affichés et des volumes de production pour le trimestre en cours.
Apple aurait ainsi fait fabriquer 25 % d'iPhone 17, 17 Pro et Pro Max de plus que pour leurs équivalents de 2024. Malgré cela, ils affichent des délais de livraison sur à peu près toutes les variantes. Le Pro Max reste la star du groupe avec une première phase de production environ 60 % plus importante que celle du 16 Pro Max et un délai à peine plus important que le 16 Pro Max il y a un an.
Quant à l'iPhone Air, Apple en aurait commandé trois fois plus que l'iPhone 16 Plus qui n'a pas eu de successeur cette année. La comparaison s'arrête là, il faudra plus de recul pour apprécier la demande pour l'iPhone très fin.
Délais et ruptures sur les sites
On peut se faire une petite idée des modèles qui ont attiré les clients durant ces trois jours en observant les délais sur l'Apple Store français ainsi que l'américain et le chinois, ces deux représentant les principaux marchés d'Apple.
En France, toutes les variantes du 17 Pro Max sont maintenant livrables par Apple entre les 7/14 octobre au lieu du 19 septembre ; pour l'ensemble des 17 Pro c'est un peu mieux avec la semaine du 30 septembre au 7 octobre, idem pour la totalité des iPhone 17.
Pour l'iPhone Air, les coloris bleu, or et blanc sont livrables la dernière semaine de septembre pour certaines capacités ou première semaine d'octobre. Il y a une exception, les iPhone Air de 1 To en noir et en blanc (1 729 €) restent livrables le 19 septembre, jour de sortie.
Chez Amazon, les 17 Pro et Pro Max sont les seuls à porter l'étiquette "N°1 des ventes". Le Pro Max est en rupture de stock ainsi que certaines capacités du Pro avec les coloris argent et orange.
À domicile, sur l'Apple Store américain, les choses sont simples pour le 17 Pro Max : 2 à 3 semaines d'attente pour toutes les couleurs et capacités ; 2 à 3 semaines pour tous les 17 Pro à de rares exceptions près (sur le bleu) et 2 à 3 semaines aussi pour tous les 17 sauf le bleu 256 Go.
Pour l'Air, c'est bien moins homogène. Le bleu et le noir sont livrables le jour J, pour les autres cela oscille entre 7 à 10 jours ou 2 à 3 semaines sur tous les modèles blancs.
Enfin, l'Apple Store chinois fait encore plus simple : 3 à 4 semaines pour tous les iPhone 17, 17 Pro et Pro Max, toutes capacités, tous coloris confondus. Cela compensera l'absence de précommandes pour l'iPhone Air, suspendues le temps que sa spécificité — il est uniquement eSIM — soit validée.
La synchronisation iCloud Drive est « en pause » ? Votre boite mail iCloud ne répond plus ? La photothèque iCloud est encore moins fiable qu’à l’accoutumée ? Ce n’est pas (encore) de la faute d’iOS 26 et de macOS Tahoe… mais un peu quand même. Qui dit « nouvelle version du système d’exploitation » dit « nouvelle version des conditions d’utilisation d’iCloud », et tant que vous ne les avez pas acceptées, vos services seront détraqués.
Image MacGeneration.
Cela va finir par devenir une habitude, Apple a « oublié » d’envoyer la notification censée accompagner la révision des conditions d’utilisation. Pire, elle ne semble pas avoir prévu que l’on puisse l’avoir manqué, ou qu’on ne veuille pas installer iOS 26 et macOS Tahoe (et donc accepter les nouvelles conditions) dès ce soir. Une demi-douzaine de problèmes plus ou moins étranges sont donc apparus depuis quelques heures sur les services iCloud.
Le plus spectaculaire est probablement la suspension de la synchronisation iCloud, qui empêche de récupérer les fichiers avec iCloud Drive et les clichés avec la photothèque iCloud. Le partage des fichiers et l’envoi d’invitations à des évènements peuvent être parasités, tout comme la relève des nouveaux e-mails. Ces problèmes rentrent dans l’ordre immédiatement après que les nouvelles conditions sont acceptées.
Si vous n’avez pas reçu la notification, vous retrouverez les nouvelles conditions dans la rubrique Identifiant Apple des Réglages système (macOS) ou des Réglages (iOS et iPadOS). Dans la plupart des cas, vous devrez ensuite reconnecter votre compte iCloud en confirmant votre mot de passe.
La plateforme Back Market s’apprête à passer à la vitesse supérieure. Le PDG de la plateforme Thibaud Hug de Larauze a confié à La Tribune Dimanche son ambition d’ouvrir des boutiques en France et aux États-Unis. Un premier magasin ouvrira dans les semaines à venir à New York, tandis que de premières échoppes devraient être opérationnelles dans l’Hexagone d’ici la fin de l’année.
Image Kilian Seiler (Unsplash).
Back Market voit les choses en grand : elle prépare l’ouverture de pas moins de 500 points de vente en France, qui verront le jour dans les boutiques d'un partenaire de distribution. L’entreprise n’a pas donné plus de précision pour le moment, mais indique que cette décision fait suite au succès du marché des appareils reconditionnés. « Il y a onze ans, les iPhone reconditionnés représentaient moins de 5 % des achats en France. C'est 36 % aujourd'hui. », a déclaré Thibaud Hug de Larauze.
Ce n’est pas tout, et Back Market a également annoncé le lancement d’une plateforme de réparation en partenariat avec Evy (une solution d'assurance). Le service permet aux clients et aux non-clients d’envoyer leurs smartphones ou tablettes pour réparation. Elle est dès à présent ouverte en France, en Allemagne et en Espagne.
Les réparations pourront être effectuées de manière ponctuelle ou via un futur modèle d'abonnement mensuel (6,99 euros/mois pour des réparations illimitées). Ici aussi, les détails ne sont pas encore connus. Les clients dont les appareils ne peuvent être réparés recevront un bon d’achat. Back Market réfléchit à un système permettant de faire récupérer son produit chez soi au lieu de l’expédier par voie postale.
Créée en 2014, la plateforme est désormais valorisée à 5,1 milliards d'euros. Elle s’est implantée dans 17 pays, les États-Unis étant son deuxième plus gros marché derrière la France. L’entreprise compte 700 salariés et devrait prochainement annoncer un volume d’affaires record pour 2025.
« Petit mais costaud », tel pourrait être le mantra des disques LaCie Rugged. Petit, le nouveau LaCie Rugged SSD4 l’est assurément, avec des dimensions de 10,5 × 6,7 × 1,7 centimètres et 108 grammes sur la balance. Costaud, il l’est toujours, avec son boitier en aluminium affichant un indice de résistance IP54 et son pare-chocs orange emblématique capable d’encaisser des chutes de trois mètres. Peut-être plus encore maintenant qu’il possède un port USB 4.
Image Seagate.
Les amateurs des créations de Neil Poulton, designer historique de LaCie, remarqueront que l’aluminium est maintenant brossé et que le port USB-C est maintenant centré. Un port qui adopte la spécification USB 4 pour augmenter les débits, qui passent de 2 000 Mo/s à plus de 3 000 Mo/s en écriture et 4 000 Mo/s en lecture.
Le LaCie Rugged SSD Pro5, lancé au début de l’année avec un port Thunderbolt 5, est presque deux fois plus rapide, mais aussi deux fois plus cher. La filiale de Seagate abandonne le modèle de 512 Go, mais propose un modèle 4 To, citant explicitement la possibilité « d’enregistrer des vidéos en ProRes 4K à 120 i/s sur iPhone ». Le LaCie Rugged SSD4 est annoncé à 169,99 € avec 1 To de stockage, 299,99 € avec 2 To et 529,99 € avec 4 To.
Si vous avez besoin d'un aspirateur robot qui est aussi capable de laver le sol de votre maison, le Roborock Qrevo Curv S5X est à 690 € au lieu de 990 € sur Amazon, soit une jolie réduction de 30 %.
L'aspirateur et sa base. Image Roborock
C'est un modèle assez haut de gamme, capable d'aspirer mais aussi de laver le sol. Il est livré avec une station d'accueil qui peut nettoyer et sécher les serpillières intégrées, pour plus d'hygiène. Les différents tests montrent que c'est un appareil complet et efficace. Il est compatible Matter et peut s'intégrer à Apple Home, ce qui est un avantage pour les utilisateurs de produits Apple. Si la page officielle indique que la prise en charge de Matter nécessite une mise à jour, de nombreux retours — notamment sur Reddit — indiquent que la mise à jour en question a bien été distribuée et que l'aspirateur laveur est compatible avec Apple Home.
Nous vous parlions il y a quelques jours des jeux pour les iPod, qui ont été préservés. Mais les modèles précédents — avant la 5e génération — intégraient déjà quelques jeux directement dans le firmware. On trouvait Brick (un casse-briques), Parachute (un jeu de tir) et Solitaire (le jeu de cartes). Mais avant la sortie de l'iPod 3G, Apple avait prévu de proposer un autre jeu : Tetris (sous le nom de Stacker).
Stacker sur un iPod 3G commercial.
Ce jeu a été vu quelquefois dans des prototypes d'iPod 3G équipé d'un firmware précis (2.0d200) et il était jusqu'à maintenant réservé aux prototypes. Mais grâce à des adeptes de la préservation des jeux vidéo, il est possible de le télécharger et de l'installer sur n'importe quel iPod 3G. Cette version bêta contient donc Stacker, un clone de Tetris, Block0 (le casse-briques), Chopper (renommé en Parachute) et Klondike, le nom de la variante de solitaire qui est intégrée.
Stacker
La raison pour laquelle Apple n'a finalement pas intégré son clone de Tetris n'est pas connue, mais nous pouvons supposer qu'il y a des raisons commerciales derrière ce choix : même en changeant le nom, Stacker n'est qu'un clone de Tetris et le jeu est toujours en vente et les droits gérés par The Tetris Company. Si des petites sociétés pouvaient (et peuvent) se permettre de cloner Tetris sans trop de répercussions, c'était probablement un peu différent pour Apple en 2003.
À gauche les jeux d'un iPod commercial. À droite, ceux d'un prototype. Montage iGeneration.
Si vous voulez tenter l'aventure, attention : la restauration passe visiblement par un PC sous Windows et va nécessiter d'effacer le contenu de l'iPod.
Mise à jour : le boîtier d'Ugreen perd encore 5 € et passe à 70 € en promotion, au lieu de 100 €.
Dans les boîtiers externes qui permettent de fabriquer un SSD externe, la majorité des modèles se limite à l'USB à 10 Gb/s. Mais quelques versions intègrent des composants capables d'atteindre 40 Gb/s (environ 3,6 Go/s en pratique). Le modèle Ugreen en promotion à 75 € au lieu de 100 € fait partie de ces derniers.
Le boîtier Ugreen. Image Amazon.
Ce boîtier en aluminium, refroidi passivement, intègre la puce ASM2464PD, gage de performances. Elle permet d'atteindre 40 Gb/s avec les Mac Apple Silicon, et offre de meilleures performances que les puces Thunderbolt, limitées à 32 Gb/s de facto pour les données. Pour accompagner le boîtier, n'importe quel SSD M.2 PCI-Express 4.0 suffit. Vous trouverez des modèles de 1 To aux alentours de 65 €, comme le Crucial P310, l'Acer GM6 ou le MSI M470 Pro.
C’est une petite ligne au fin fond de la fiche technique, mais elle peut avoir une grande importance. Lorsqu’un téléphone est pris en flagrant délit d’excès de DAS, le débit d’absorption spécifique qui traduit la quantité d’énergie véhiculée par les ondes électromagnétiques émises vers l’utilisateur, sa commercialisation peut être suspendue par les autorités. L’iPhone 12 avait connu une telle mésaventure, mais Apple ne semble pas avoir été échaudée, puisque le DAS de la gamme iPhone 17 atteint de nouveaux records. Ou presque.
Le DAS « tête » augmente. Image Anthony Nelzin-Santos/iGeneration.
Jamais un iPhone n’avait affiché un DAS aussi élevé que celui l’iPhone 16e, qui atteint 2,99 W/kg selon les normes européennes, avec une mesure sur deux grammes de tissu. Cela ne veut pas dire que le téléphone d’Apple risque de vous faire pousser une troisième oreille, d’abord parce que le DAS est une mesure du pire, la puissance maximale que le système cellulaire peut atteindre lorsque vous essayez de passer un coup de fil depuis le quatrième sous-sol d’un bunker situé au beau milieu d’une zone blanche.
Ensuite parce qu’il s’agit du DAS « membre », loin de la tête ou un tronc, avec une valeur limite de 4 W/kg sur dix grammes de tissu. Cela signifie que, lorsque les algorithmes gouvernant la puce C1 de l’iPhone 16e détectent que le téléphone n’est pas collé à votre tête, mais plutôt dans vos mains, ils peuvent augmenter légèrement la puissance pour essayer d’accrocher le réseau lorsque la couverture est mauvaise. Les émissions restent toutefois en dessous des valeurs règlementaires, elles-mêmes largement inférieures aux seuils sanitaires.
Sauf que c’est précisément ce qui avait condamné l’iPhone 12 : dans les conditions des tests réalisés par l’Agence nationale des fréquences, qui mettaient en défaut les algorithmes d’Apple, il pouvait brièvement dépasser le plafond de 4 W/kg. A-t-elle voulu s’éviter une nouvelle controverse ? Apple a clairement institué des mesures pour empêcher que le DAS ne dépasse 1,2 W/kg selon les normes américaines (sur 1 gramme de tissu) et 1,5 W/kg selon les normes européennes (sur 10 grammes de tissu).
Dans l’absolu, il s’agit du DAS le plus élevé de l’histoire de l’iPhone, qui surpasse même celui de l’iPhone 8 (1,36 W/kg) et de l’iPhone 7 (1,38 W/kg), sans toutefois dépasser les limites règlementaires (2 W/kg). Mais le « bridage » touche aussi bien les puces Qualcomm de l’iPhone 17 et de l’iPhone 17 Pro que la puce C1X de l’iPhone Air et s’applique à l’ensemble des scénarios de test. Autrement dit : le DAS augmente sur les mesures « tête » et « corps » de l’iPhone 17 et l’iPhone 17 Pro, tout en diminuant sur les mesures « membre » de l’ensemble de la gamme. Or il ne fait aucun doute que cette dernière mesure est aujourd’hui la plus représentative des usages.
Mais le DAS « membre » diminue. Image Anthony Nelzin-Santos/iGeneration.
Cela fera-t-il une différence dans la capacité de l’iPhone à accrocher le réseau dans des conditions difficiles ? C’est probable, mais il faudra attendre que les opérateurs aient collecté des données pendant plusieurs mois avant de pouvoir jauger de l’ampleur des changements. Ookla, éditeur d’un speedtest très populaire, a récemment montré que la puce C1 de l’iPhone 16e tirait son épingle du jeu dans des conditions difficiles à moyennes, mais marquait le pas face aux puces Qualcomm des autres modèles sur les réseaux ultra-rapides de dernière génération.
Apple sort ce soir les versions finales de tous ses systèmes d'exploitation. Elle devrait en profiter pour mettre à jour les applications qui ne sont pas préinstallées, comme celles de sa suite bureautique.
Numbers, Pages, Keynote, iMovie et Clips n'ont pas eu de programme de bêtas comme les systèmes et les apps fournies avec. Ce soir ou demain, Apple devrait proposer des mises à jour qui les mettent au diapason de la nouvelle interface Liquid Glass.
Si vous lancez par exemple Numbers sur iOS 26, certains éléments d'interface sont déjà à jour, mais pour beaucoup d'autres qui sont spécifiques à l'application, c'est l'ancienne approche visuelle qui est de mise. En attendant, sur les pages de description des iPhone, Apple a actualisé la grille des icônes de toutes les apps qu'elle propose pour ses téléphones.
Les apps pour iOS 26. Image Apple.Les apps dans iOS 18. Image Apple.
Numbers, Pages, Keynote, iMovie, Clips révèlent leurs futures icônes pour iOS 26, celles que l'on aura une fois les mises à jour installées. De légers effets de transparents ont été ajoutés tandis que les silhouettes blanches — comme l'icône de GarageBand — ont disparu pour retrouver de la matière et des couleurs. Ça change, mais pas énormément, bien moins que sur macOS Tahoe où certaines icônes complètement redessinées peuvent laisser songeur.
VirtualBuddy, l’outil de virtualisation gratuit qui simplifie la création de machines virtuelles sur le Mac, gagne une option supplémentaire avec sa dernière mise à jour. La version 2.1 peut désormais importer des fichiers directement depuis UTM, la référence du domaine qui est beaucoup plus complète grâce à sa couche d’émulation, mais aussi plus complexe à prendre en main. Si vous aviez commencé avec UTM, mais que vous préférez l’interface plus léchée de VirtualBuddy, c’est désormais possible. Vous pouvez glisser le fichier directement sur l’icône du Dock ou bien passer par le menu contextuel pour ouvrir une machine virtuelle UTM dans l’autre app.
Import d’une machine virtuelle créée avec UTM dans VirtualBuddy 2.1.
Précision importante, cette transition ne fonctionnera qu’avec les machines virtuelles qui reposent sur la couche de virtualisation fournie par macOS, car c’est la seule gérée par VirtualBuddy. UTM propose d’autres options basées sur QEMU, si bien que les systèmes virtuels qui font ce choix ne pourront pas faire la bascule. Ajoutons qu’il ne s’agit pas simplement d’ouvrir les fichiers de base : VirtualBuddy repose sur son propre format de fichiers et l’import consiste en réalité en la conversion du format UTM vers le sien. La machine virtuelle d’origine restera inchangée, si bien que vous pourrez aisément revenir en arrière en cas de problème.
La liste des nouveautés est encore longue et on repère dans le lot une alerte qui s’affichera désormais si on essaie de quitter l’app alors qu’un système d’exploitation virtuel est actif. On peut rafraichir le catalogue, qui propose des machines virtuelles prêtes à l’emploi pour macOS et Linux et de nombreux bugs ont été corrigés.
VirtualBuddy est une app gratuite et open-source, dont le code source en Swift est distribué sur GitHub. On peut toutefois aider son développeur en achetant une copie à cette adresse (prix défini par l’utilisateur) ou en sponsorisant son travail sur GitHub. Un Mac Apple Silicon sous macOS 13 est nécessaire, son interface n’est pas traduite en français.
Avec l'iPhone Air, Apple a choisi de n'installer qu'un seul haut-parleur dans le smartphone, comme dans le premier MacBook Air il y a bientôt vingt ans, ou dans l'iBook il y a encore plus longtemps. Dans l'iPhone Air, l'unique haut-parleur est placé en haut du smartphone, ce qui est inhabituel.
L'iPhone Air n'a pas de haut-parleur en bas. Image Apple.
Les premiers iPhone dotés de deux haut-parleurs sont les iPhone 7 : ils intégraient un haut-parleur dans le bas de l'appareil, au niveau du connecteur Lightning, et un second sur le haut du téléphone. Ce choix permet d'obtenir de l'audio en stéréo quand vous placez l'iPhone en mode paysage, ce qui peut être intéressant si vous aimez regarder des vidéos sans casque1. Le retour à un seul haut-parleur est une régression sur l'iPhone Air, et il faut donc remonter à l'iPhone SE ou aux iPhone 6S pour n'avoir qu'un seul diffuseur. C'est surtout un problème si vous aimez regarder des vidéos en mode paysage, ou jouer : dans ce cas, le son ne sortira que d'un seul côté. Bien évidemment, il peut reproduire un son en stéréo avec des écouteurs, un casque, des enceintes, etc.
Il y en a bien un sur l'iPhone 16e. Image Apple.
Sa position inhabituelle, à l'opposé des microphones, risque aussi de surprendre ceux qui ont l'habitude de placer le smartphone à l'horizontale pour passer des appels avec le haut-parleur1 : le son sera diffusé vers les personnes en face de vous si vous partez du principe que le micro est au niveau de la prise. Heureusement, il y en a aussi un au niveau du haut-parleur.
macOS Tahoe va apporter du neuf à votre Mac. Cette révision inaugure une nouvelle interface, un Spotlight plus puissant et tout un tas de fonctions éparpillées dans les apps et les réglages. La mise à jour sera la dernière compatible avec les Mac Intel, seuls une poignée de modèles étant encore pris en charge. À quelques heures de sa sortie officielle, jetons ensemble un œil à ce qui va changer sur votre machine.
Une interface modernisée
Comme les autres systèmes d’Apple, macOS Tahoe adopte Liquid Glass, une toute nouvelle interface mettant l’accent sur les effets de transparence et les reflets. Le changement se ressent dès le premier démarrage avec de nouvelles icônes dans le dock et une barre des menus sans arrière plan. L’interface infuse en profondeur à travers le Mac, les réglettes affichant une bulle d’eau laissant voir ce qu’il y a en dessous ou encore sur les boutons des vidéos en mode image dans l’image.
Les options de personnalisations sont plus nombreuses, et on peut désormais changer la couleur des icônes des apps. Elles pourront être standard, constamment sombres, mais aussi transparentes ou dans une teinte définies par vos soins. À propos des icônes, Apple a d’ailleurs procédé à de nombreux changements de petits éléments d’interface. Le curseur en forme de gant de Mickey a tiré sa révérence, tandis que l’icône des disques Time Machine a été revue tout comme celle de Macintosh HD, de l'Utilitaire de disque ou de l’Assistant migration. De plus, l’utilisateur peut maintenant personnaliser la couleur des dossiers.
Ajoutons à cela quelques changements au niveau du centre de contrôle, qui ressemble désormais plus à celui d’iOS/iPadOS. Tout est plus transparent et arrondi, on peut le personnaliser. Et pour ceux qui veulent garder un bureau propre, macOS Tahoe permet enfin de faire le ménage dans les icônes de la barre des menus : une nouvelle section dans les Réglages Système permet d’empêcher les développeurs de nicher leur icône en haut à droite.
L’autre grosse nouveauté de macOS Tahoe, c’est un Spotlight entièrement revu. Le lanceur récupère une interface plus ronde et plus complète permettant d’accéder rapidement à 4 catégories : Applications, Fichiers, Actions et Presse-papiers. Les deux premiers simplifient le tri, là où le troisième permet d’exécuter des actions directement dans les apps.
Spotlight se rapproche ainsi des autres lanceurs avancés que l’on trouve chez les développeurs tiers depuis un moment. On peut par exemple envoyer un mail, démarrer un minuteur ou créer une note sans avoir à quitter la barre au centre de l’écran. Les actions possibles sont nombreuses, et on pourra également lire un podcast, calculer un itinéraire dans Plans ou encore ouvrir un album spécifique dans Photos.
La sauvegarde du presse-papier est désactivée par défaut (une alerte incite à l’activer au premier lancement). Tout ce que vous copiez sur le Mac sera ajouté petit à petit, des mots comme des fichiers ou des URL. On peut alors retrouver tous ces éléments dans Spotlight, qui fait tout de même le ménage au bout d’un certain temps. Ce ne sera donc pas une bonne option pour de la sauvegarde, mais un atout pratique pour certaines tâches de productivité.
macOS Tahoe inaugure trois nouvelles applications : Téléphone, Journal et Jeux. Les deux premières viennent d’iOS, là où la dernière est inédite cette année. Il s’agit d’un programme centralisant tout ce qui est en lien avec le monde du jeu vidéo, avec un système de bibliothèque ou de liste d’amis. On y trouve un onglet faisant la retape des titres Apple Arcade et quelques suggestions de jeux à télécharger. macOS Tahoe apporte aussi du neuf pour Metal, et permet de changer la couleur des LED des manettes PlayStation.
L’arrivée de Journal est intéressante tant le Mac semble adapté à la tenue d’un journal intime. Il s’agit de la même version que l’on a pu découvrir sur iPhone, permettant de facilement rédiger une entrée et donnant également différentes statistiques. Le journal est verrouillé derrière Touch ID, et tout se synchronise entre les appareils.
Enfin, Téléphone ressemble à l’app que l’on connaît bien sur iPhone. Elle permet de passer un appel tout en mettant les contacts favoris en évidence. Une barre de recherche est présente, et on pourra sinon faire le tri grâce à différents filtres mis en place (Appels manqués, messages vocaux…). L’app permet également de composer un numéro directement depuis son Mac.
Si Cupertino n’avance pas aussi vite qu’elle le voudrait avec Apple Intelligence, la mise à jour apporte tout de même quelques petites nouveautés. La traduction en direct dans Messages va faciliter les communications multilingues, tandis que des sous-titres pourront apparaître lors d’une conversation FaceTime ou via Téléphone.
Apple a également apporté quelques nouveautés à ses Genmoji et à Image Playground. ChatGPT est par exemple disponible dans l’app de création d’images, ce qui devrait permettre d’obtenir des résultats mieux finis que ceux générés par le modèle en local. On pourra sinon combiner deux emojis pour un rendu moins brouillon qu’auparavant.
Terminons en évoquant une grosse avancée pour les Raccourcis. L’intelligence artificielle générative fait son entrée dans les automatisations, et il est possible de faire appel à ChatGPT ou aux modèles maison d’Apple. On pourra également automatiser Image Playground ou transcrire un contenu audio grâce à un nouveau modèle amélioré.
Mis à part cela, les nouveautés sont nombreuses et dispersées à travers le système. La mise à jour apporte par exemple 15 économiseurs d’écran exclusifs ou des vitesses de lecture personnalisées pour chaque podcast dans l’app éponyme. Siri devrait prochainement accueillir GPT-5, le dernier grand modèle de langage d’OpenAI. Le remplissage des codes de sécurité a été amélioré dans les navigateurs tiers.
L’un des nouveaux économiseurs d’écran de Tahoe.
Il y a également du neuf pour les utilisateurs avancés, qui remarqueront l’abandon du FireWire ou une nouvelle ligne indiquant la consommation en watts des périphériques USB. Un nouveau framework écrit en Swift et appelé Containerization permet enfin aux applications d’utiliser des conteneurs Linux. Les gestionnaires de parcs Apple ne sont pas en reste avec de nombreuses nouveautés.
La nouvelle gamme d'iPhone, du 17 jusqu'au 17 Pro Max en passant par l'Air, ne coûtera pas plus cher pour le remplacement d'une batterie. Apple a ajouté les derniers modèles à sa page dédiée au remplacement de cette pièce. Pour l'iPhone Air et les deux 17 Pro il en coûtera 135 € et 109 € pour l'iPhone 17. Ce sont les mêmes tarifs que leurs équivalents dans la gamme des 16.
iPhone Air. Image Apple.
Les prix commencent à baisser avec les iPhone 15 où le changement revient à 109 € pour toute la famille. Ça baisse encore d'un cran à 99 € à partir des 13 et jusqu'à l'iPhone X. Enfin, pour qui voudrait redonner des vitamines à des iPhone 8, 7, 6s et SE, Apple facture uniformément 79 €.
N'oubliez pas, lorsque vous prévoyez un remplacement de batterie, (chez Apple ou un autre) de réclamer le bonus réparation, s'il ne vous est pas proposé d'emblée. 25 € seront retranchés de la note finale.
Apple ne sera pas la seule à dévoiler une gamme « 17 » cette année. Après avoir lancé ses Xiaomi 15 en fin d’année dernière, le constructeur chinois a décidé de sauter la génération 16 pour passer directement aux Xiaomi 17. L’objectif est évidemment d’aller concurrencer les nouveaux iPhone.
Le Xiaomi 15. Image Xiaomi
La nouvelle a été partagée par le président de Xiaomi Lu Weibing sur son compte Weibo, où il annonce « le saut le plus important de l'histoire de la gamme de téléphones mobiles Xiaomi ». Le fabricant chinois s’est lancé dans le domaine du haut de gamme il y a maintenant 5 ans. Il affirme que la marque a doublé ses investissements en recherche et développement sur les cinq dernières années, et qu’elle compte faire de même sur les 5 années à venir.
Il y a cinq ans, nous avons lancé une stratégie haut de gamme en tirant les leçons de notre plus grand concurrent et en nous basant constamment à l'iPhone comme référence. À ce jour, Apple reste exceptionnellement performant. Si le succès de la série iPhone 17 est évident pour tous, nous conservons une confiance considérable, qui nous permet d'affronter l'iPhone directement et à armes égales.
Cette nouvelle cuvée sera composée des Xiaomi 17, Xiaomi 17 Pro et Xiaomi 17 Pro Max. Habituellement présentée fin octobre, elle arrivera sur le marché avec un mois d’avance. Lu Weibing fait miroiter « quelque chose d'assez différent » sur son nouveau smartphone, sans quoi les gens pourraient « commencer à trouver les téléphones actuels ennuyeux ». Elle sera la première à carburer grâce au processeur Snapdragon 8 Elite Gen 5, successeur direct du Snapdragon 8 Elite lancé l’an dernier. Les rumeurs voudraient qu’il embarque un écran arrière, au niveau des capteurs de l’appareil photo.