Mactracker, véritable encyclopédie des produits Apple, gagne une fonctionnalité qui ravira les collectionneurs acharnés. L’application permet maintenant de synchroniser sur plusieurs Mac sa liste personnelle d’appareils. Ainsi, si vous avez méticuleusement consigné vos achats Apple dans Mactracker au fil des ans, cette longue liste sera accessible sur tous vos Mac.
Considérée pour le moment comme étant en bêta, la synchronisation repose sur iCloud Drive. Elle doit être activée dans les réglages de l’application. Si vous avez des collections personnelles différentes sur plusieurs Mac, le développeur Ian Page recommande de les exporter en premier lieu, puis d’activer la synchronisation et enfin de les importer. Cela aura pour effet de consolider toutes les entrées qui étaient stockées localement précédemment.
Mactracker 8. Image MacGeneration.
Mactracker 8 comprend d’autres améliorations dédiées à l’onglet My Models. On peut archiver des produit plutôt que les supprimer (il faut ouvrir leur fiche et cliquer sur l’icône de carton en haut à droite), les sections Recents et Categories ont été ajoutées dans la barre latérale, et on peut préciser la couleur du produit possédé le cas échéant.
Au passage, cette mise à jour actualise des informations et enrichit la base de données d’appareils supplémentaires. Sont ajoutés des produits récents (MacBook Air M4, iPad Air M3, iPad A16…) ainsi que d’autres plus anciens (batterie MagSafe), voire antiques (Apple Graphics Tablet).
Mactracker 8 demande macOS 10.14 Mojave au minimum. L’application est entièrement gratuite. Vous pouvez soutenir Ian Page en lui faisant un don. Mactracker dispose aussi d’une version iOS, mais celle-ci n’intègre pas encore l’option de synchronisation.
De nombreux fabricants de casques Bluetooth ne développent pas leurs propres composants et se basent sur du matériel — et parfois du logiciel — fourni par une société tierce. Des faille dans ceux qui utilisent l'implémentation d'Airoha ont été montrées récemment par les chercheurs d'ERNW, et elle implique de gros risques : il est possible d'activer le microphone à distance ou de récupérer des informations-personne, comme le contenu du carnet d'adresses d'un smartphone.
Certaines enceintes portables sont touchées. Image Marshall.
Elles se basent sur l'absence d'authentification dans un protocole de la marque, pour les marques qui emploient le SDK (le kit de développement) d'Airoha. De nombreux appareils sont vulnérables, et il n'y a qu'une condition selon les chercheurs : être à portée d'un périphérique Bluetooth (casque ou enceinte portable). Les modèles touchés, selon eux, proviennent de nombreux fabricants : Sony (CH-720N, Link Buds S, ULT Wear, WF-1000XM3, XM4, XM5, WF-C500, C510, WH-1000XM4, XM5, XM6, WH-C520, WH-XB910N, WI-C100), Beyerdynamic (Amiron 300), Bose (QuietComfort Earbuds), Jabra (Elite 8 Active), JBL (Endurance Race 2, Live Buds 3) ou Marshall (Acton III, Major V, Minor IV, Motif II, Stanmore III, Woburn III). D'autres marques moins populaires sont aussi de la partie, et probablement de nombreux autres modèles qui emploient les composants d'Airoha.
Des risques importants
La faille permet notamment de lire le contenu de la mémoire du contrôleur, qui peut contenir des informations sur ce que vous écoutez. Les chercheurs évoquent aussi la possibilité d'activer le microphone ou même d'effectuer des appels depuis un casque attaqué, s'il est relié à un smartphone. L'activation elle-même n'est heureusement pas discrète : si de la musique est en cours de lecture, l'activation du microphone devrait la couper. Mais si le casque est inactif et allumé (par exemple posé sur une table), le microphone peut être activé.
Des écouteurs Jabra touchés. Image Jabra.
Une autre attaque possible est la possibilité de récupérer des informations, comme le numéro de téléphone du smartphone ou le contenu du carnet d'adresses. Les casques demandent rarement l'accès à ces informations (c'est plutôt réservé aux autoradios) et les systèmes d'exploitation devraient vous demander l'autorisation de le faire, mais si vous ne faites pas attention ou si l'autorisation a déjà été donnée, les informations peuvent être exfiltrées. De plus, les chercheurs expliquent qu'il est possible de modifier le contenu du logiciel du casque pour que le malware se réplique.
Actuellement, la faille a été corrigée dans le SDK d'Airoha début juin, mais les constructeurs doivent mettre à jour le firmware de leurs appareils, et le distribuer massivement. Les chercheurs recommandent aux personnes qui peuvent être ciblées par une attaque de ce type (journalistes, hommes politiques, etc.) d'éviter d'utiliser un casque Bluetooth en public.
Apple accuse un de ses anciens ingénieurs haut placés d’avoir volé des secrets industriels sur le Vision Pro, et ce en vue de s’en servir chez son nouvel employeur, Snap, rapporte SiliconValley.com.
Di Liu a participé à la R&D sur le casque de réalité virtuelle en tant qu’ingénieur senior. Après sept années passées à Cupertino, il a remis sa démission en arguant qu’il voulait passer plus de temps avec sa famille et prendre soin de sa santé. D’après la plainte d’Apple déposée contre lui, il a en fait dissimulé la signature d’un contrat d’embauche chez Snap, le créateur de Snapchat mais aussi des lunettes Spectacles, à un poste très similaire.
Trois jours avant son départ de Cupertino, Di Liu a téléchargé des milliers de documents internes comprenant des secrets industriels sur le Vision Pro (informations sur le contrôle qualité, les coûts de fabrication, la chaîne d’approvisionnement…) et les a transférés sur un espace de stockage en ligne personnel, selon Apple. De son côté, le fabricant des Spectacles, qui n’est pas incriminé dans ce dossier, affirme que ces allégations n’ont pas de lien avec son activité.
La firme de Cupertino accuse donc Di Liu d’avoir violé son accord de confidentialité. Elle réclame des dommages et intérêts ainsi que la restitution des documents volés. Ce genre d’affaires n’est pas une première. En 2021, par exemple, Apple avait poursuivi un de ses designers pour des fuites dans la presse. Le démêlé s’était soldé par un accord financier (confidentiel, lui) entre les deux parties.
Google Keep a perdu son compagnon watchOS avec sa dernière mise à jour sur iPhone. L'app reste proposée sur iPad mais la version pour la montre qui était apparue en 2019 a été retirée. Google Keep sert à prendre des notes qui peuvent contenir du texte, des images ou pourquoi pas des tâches.
Google Keep en 2019. Image Watch Generation.
Le retrait de cette version se produit à un moment où Apple a justement créé une version watchOS de Notes qui fera partie des quelques nouveautés de watchOS 26 à la rentrée. L'un part quand l'autre arrive, peut-être est-ce une simple coïncidence ? Dans le même temps, Google a lancé hier sa première mouture watchOS de Google Agenda.
Après avoir installé iOS 26, vous ne pourrez plus dire à vos collègues « oups, désolé, j’ai oublié de te rappeler ». L’application Téléphone comprend une nouvelle fonctionnalité pour ne pas oublier de rappeler un correspondant.
Dans la liste des appels, il faut faire glisser vers la gauche l’appel manqué, puis appuyer sur l’icône d’horloge et choisir l’heure du rappel (dans une heure, ce soir, demain ou personnalisé). Au moment voulu, une notification vous remettra en tête de rappeler votre correspondant.
Création d’un rappel téléphonique. Image iGeneration.
Si vous avez activé la nouvelle interface unifiée de Téléphone, le rappel apparaitra en haut de la liste, dans une nouvelle section nommée « Rappels ». Si vous êtes resté sur l’interface classique, le rappel remontera aussi en haut de la liste, mais il ne sera pas bien démarqué des appels récents. Cela évoluera peut-être avec les prochaines bêtas d’iOS 26.
Cette fonction ne concerne pas seulement les appels manqués, vous pouvez très bien définir un rappel pour une conversation téléphonique que vous avez tenue et qui mérite une suite.
Le rappel est visible dans l’app Rappels. Image iGeneration.
En plus de l’application Téléphone, le rappel créé est visible dans l’application Rappels. La notification reçue vient d’ailleurs de l’app Rappels, et non de Téléphone. Si vous fermez un rappel téléphonique dans une app, il est fermé automatiquement dans l’autre.
L’application Téléphone d’iOS 26 comprend d’autres nouveautés que nous avons présentées dans l’article suivant :
Les chercheurs de chez Rapid7, spécialisés dans la sécurité, viennent de publier un article qui montre que de très nombreuses imprimantes Brother sont touchées par des failles de sécurité. Certaines sont très importantes et une des failles ne peut même pas être corrigée chez les clients, nous allons le voir. Les huit failles touchent 689 modèles de chez Brother, de l'imprimante classique aux modèles multifonctions en passant par les imprimantes à étiquettes de la marque, populaires. Ils indiquent par ailleurs que 46 modèles Fujifilm, 5 imprimantes Ricoh, 2 appareils de chez Toshiba et 6 de chez Konica Minolta sont aussi touchés, ce qui monte le total à 748. Les marques en question utilisent a priori du matériel Brother sous licence, une méthode courante dans les imprimantes.
Une imprimante à étiquettes Brother. Image Brother.
La faille CVE-2024-51979 permet un dépassement de tampon, qui peut amener une compromission du logiciel de l'imprimante, par exemple pour lui faire exécuter du code malveillant. La CVE-2024-51980, elle, permet à un malandrin de lancer des attaques sur le réseau local auquel est connectée l'imprimante, comme la CVE-2024-51981 (en simplifiant, dans les deux cas). La CVE-2024-51982 permet de planter l'imprimante, comme la CVE-2024-51983. Enfin, la CVE-2024-51984 permet à un attaquant authentifié d'obtenir un mot de passe enregistré pour un des services de l'imprimante (par exemple, celui d'un partage sur un NAS).
La page de configuration d'une imprimante Brother. Image MacGeneration.
Une double faille impossible à corriger
La faille la plus dangereuse est la CVE-2024-51978. Elle permet à un attaquant de récupérer le mot de passe administrateur par défaut de l'imprimante. Si Brother a la bonne idée de ne plus employer le couple admin/admin ou un équivalent basique, la société a choisi de générer le mot de passe en fonction du numéro de série, avec un algorithme qui a été découvert. Cette faille ne peut pas être corrigée directement, et Brother a dû modifier la méthode dans ses usines. Pour les clients, la seule solution consiste à modifier le mot de passe de connexion (ce que certains ont probablement déjà fait). Elle est dangereuse car la 8e faille, la CVE-2024-51977, permet justement de récupérer le numéro de série sans être authentifié…
Une imprimante multifonctions de la marque. Image Brother.
Brother a corrigé les failles
Si vous avez une imprimante Brother, la marque a communiqué sur les failles et propose des correctifs. La page de Rapid7 liste par ailleurs les liens vers les informations des autres fabricants touchés. Nous vous conseillons de changer le mot de passe administrateur de l'imprimante, en plus d'appliquer les éventuelles mises à jour. Les failles ont été découvertes en mai 2024, et la marque a commencé à corriger les failles après quelques mois. La date de divulgation a été fixée assez rapidement pour juin 2025, et les failles sont normalement comblées si vous avez du matériel à jour.
En deux ans et demi, le prix de l’iPad de 10e génération a été quasiment divisé par deux. Cette tablette est désormais vendue 299 € sur Amazon ainsi que chez Fnac - Darty. La version de base dispose de 64 Go de stockage. Ce n’est pas énorme, mais ça peut faire suffire si vous n’installez pas beaucoup d’applications.
iPad 10. Image iGeneration.
Autrement, la version 256 Go est en promotion à 379 € sur Amazon en coloris jaune. Avec cette capacité, il n’y a plus tellement de soucis à se faire sur l’espace disponible. L’iPad 10 embarque une puce A14 et 4 Go de RAM. Ce n’est pas suffisant pour faire tourner Apple Intelligence, mais ça l’est encore pour les usages les plus courants sur une tablette : Netflix, navigation web, email… Cet iPad a une webcam bien positionnée pour les visios et se recharge en USB-C.
Il y a une chose à prendre en compte : à 379 €, on entre dans la zone tarifaire de l’iPad A16, le modèle d’entrée de gamme de dernière génération. Celui-ci est vendu 389 € avec 128 Go de stockage. Il se distingue uniquement de l’iPad 10 par sa puce plus récente. L’A16 devrait offrir quelques années supplémentaires de mises à jour à l’appareil, mais il ne lui offre pas Apple Intelligence.
En matière d’équipement Wi-Fi, si les performances du système de votre box ne vous conviennent pas, vous avez deux options : soit vous optez pour le dernier système du marché, qui est compatible avec la technologie Wi-Fi 7, mais qui coûte une petite fortune, soit vous misez sur un modèle plus ancien, mais moins cher.
Si vous appartenez à cette deuxième catégorie, sachez qu’Amazon brade actuellement son système de routeur Wi-Fi 6 maillé. Son système Eero 6 est proposé actuellement au prix de 129,99 €, alors qu’il est proposé en temps normal au prix de 259,99 €. Cette offre est proposée uniquement aux membres Prime.
Concrètement, eero 6 comprend trois modules qui permettent d’étendre votre Wi-Fi sur une surface allant jusqu’à 420 mètres carrés et peut gérer plus de 75 appareils connectés. Le constructeur annonce des débits pouvant monter jusqu’à 500 Mb/s, c’est moins que le tout dernier Wi-Fi 7, mais dans le cadre d’une utilisation normale, c’est largement suffisant.
L’offre d’Amazon se distingue à travers deux avantages. L’interface d’administration est plutôt simple et intuitive par rapport à ce que propose la concurrence. Ces appareils sont dotés d’un hub connecté Zigbee, qui peut être intéressant dans le cadre d’une installation domotique. Pour ceux qui veulent absolument du Wi-Fi 7, sachez qu’Amazon propose un module eero 7 à 199,99 € et un pack avec trois modules à 399,99 €.
Enfin, pour ceux qui n’aiment pas l’offre d’Amazon, sachez qu’Asus organise une promotion similaire. L’ASUS ZenWiFi XD4 Plus est également un système Wi-Fi 6 comprenant trois boitiers permettant de couvrir une surface de 600 mètres carrés. Son prix est légèrement plus élevé (160 €), mais la promotion n’est pas réservée aux membres Prime.
En plus de la fonction télécommande de l’appareil photo de l’iPhone, les AirPods liés à iOS 26 semblent avoir un nouveau comportement lors de la recharge. Jusque-là, lorsque l’on posait le boîtier sur un chargeur sans fil ou qu’on le branchait à un câble, son voyant s’allumait en orange pendant quelques secondes, puis s’éteignait.
Ancien signal pour la recharge : le voyant est orange fixe. Vidéo WatchGeneration.
Avec les firmwares en bêta liés à iOS 26, nous avons remarqué un petit changement : le témoin lumineux clignote désormais en orange pendant une dizaine de secondes avant de s’éteindre. Nous avons noté ce changement sur des AirPods 4 et des AirPods Pro 2 dotés des firmwares 8A5279d et 8A293c.
Nouveau signal pour la recharge : le voyant clignote en orange. Vidéo WatchGeneration.
Apple n’a pas communiqué sur cette modification, qui vise peut-être à indiquer plus clairement que la recharge a bien démarré. Ce n’est pas révolutionnaire, mais vous êtes au courant.
Après la panne nationale qui avait frappé son réseau mobile à la mi-juin, SFR avait promis d'offrir à ses clients une réserve supplémentaire de 100 Go d'internet mobile. Ce dédommagement apparaît désormais sur les comptes des clients, il est accompagné d'un SMS d'information (attention à d'éventuelles arnaques, ce message ne contient aucun lien ni numéro à appeler).
Image iGeneration.
Les 100 Go apparaissent de manière distincte de l'allocation mensuelle. La consommation en DATA se fait d'abord sur ces 100 Go puis le volume habituel prendra le relais. Dans tous les cas, ces 100 Go sont activés au moment où commence le nouveau mois de facturation. Il est possible que vous ne les voyiez pas encore ou bien, à l'inverse, que vous aviez déjà commencé à en bénéficier.
Les descriptifs des prochains systèmes d'exploitation d'Apple ont été traduits en Français. On pourra relire dans notre langue les principales nouveautés prévues pour iOS, iPadOS, macOS Tahoe, watchOS et visionOS qui passeront tous en version 26 ainsi que la page de résumé avec les points les plus saillants.
Cette traduction à destination d'autres pays que les États-Unis est l'occasion pour Apple d'en élaguer le contenu et plus particulièrement en Europe. Sur la page française d'iOS 26, et cela vaut pour nos voisins, il n'y a pas la fonction des « Visited places » (ou Lieux visités) ni celle des routes préférées proposées dans le nouveau Plans.
Ces deux fonctions sont absentes des pages européennes d'Apple.
La première reprend une vieille fonction de Google Maps qui enregistre et classe les lieux où vous êtes allés (un magasin, un musée, un café…) pour les retrouver ensuite plus facilement. La seconde fonction observe les trajets que vous empruntez régulièrement puis, au bout d'un moment, vous informera avant un départ s'il y a des problèmes de circulation.
Ces fonctions font partie de celles qu'Apple refuse de lancer en Europe, au motif que le DMA l'obligerait à les partager avec des acteurs tiers. Les représentants de la Commission européenne n'ont pas la même lecture, mais les deux parties n'ont en tout cas pas trouvé d'accord à ce jour. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas que l'Europe qui est laissée de côté, Apple précise sur sa page américaine que les Lieux visités seront disponible uniquement en Australie, au Canada, en Malaisie, en Suisse, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Un autre absent des pages européennes est l'affichage sur macOS, dans la barre des menus, des Activités en direct de l'iPhone. Vous avez réservé un taxi ? Sa progression jusque chez vous s'affiche aussi sur Mac et pas seulement sur l'écran verrouillé de l'iPhone ou dans sa Dynamic Island. Vous suivez le score d'un match en cours ? Idem. Cette fonction est retirée tout comme l'est, depuis un an, celle consistant à recopier le contenu de l'iPhone sur le Mac.
À droite de la barre des menus, une activité en direct indique le temps d'arrivée d'un taxi. Image Apple.
Par contre, l'app Téléphone pour macOS est bien mentionnée dans la page française avec ses autres fonctions de filtrage d'appels, de gestion de mise en attente. Sa présence dans les bêtas de macOS 26 utilisées jusque-là en France n'est donc pas temporaire. Il a même été possible d'obtenir des Activités en direct, mais cela pourrait donc évoluer d'ici septembre.
Une activité en direct sur un Mac en France. Image MacGeneration.
Enfin, la page de visionOS fait l'impasse sur une fonction d'Apple Intelligence : la création d'images avec Image Playground. Mais c'est encore en bêta, cela devrait arriver à terme.
Sur la page américaine de visionOS 26. Image Apple.
Après des années de contrariétés, Proton se décide à attaquer frontalement Apple en justice. L’organisation suisse annonce rejoindre un recours collectif aux États-Unis visant la Pomme pour pratiques anticoncurrentielles. Intentée par des développeurs en mai, cette plainte vise à assouplir les règles de l’App Store ainsi qu’à obtenir des dommages et intérêts pour les préjudices commerciaux subits. En cas de victoire, Proton assure que sa part sera reversée à des organisations de défense des droits humains.
L’éditeur dénonce en particulier la commission de 30 % imposée par Apple sur les achats dans l’App Store ainsi que son monopole sur la distribution des apps iOS. Autant de choses qui sont en train d’être remises en cause par le DMA en Europe, mais qui restent en vigueur aux États-Unis et dans la plupart des autres pays.
Proton se plaint par exemple d’avoir dû retirer la mention « débloque les sites censurés » de la description de son VPN, sous peine de le voir rejeté. « Le contrôle total d’Apple sur l’App Store lui a donné un pouvoir dangereux sur la distribution des applications, lui permettant de décider quelles apps peuvent ou non être distribuées dans différents marchés », déclare l’éditeur.
Apple est déjà contrainte de revoir ses pratiques aux États-Unis sous la pression du procès intenté par Epic. Et bientôt, c’est le département de la Justice qui pourrait l’obliger à desserrer davantage son emprise.
Plusieurs failles de sécurité importantes ont été découvertes sur une montre connectée Coros puis il s'est avéré que tous les modèles du fabricant étaient concernés.
Pas moins de 8 failles de sécurité dans la manière dont les montres Coros et leurs apps iOS/Android gèrent leur connexion Bluetooth ont été trouvées par des chercheurs de la société allemande SySS. Coros en a confirmé l'existence et les implications qui sont assez sérieuses.
En se trouvant dans le périmètre de la connexion Bluetooth de la montre ciblée, il est possible d'accéder au compte Coros de la victime et à ses données ; d'accéder au contenu des notifications envoyées depuis le smartphone vers la montre ; de manipuler les réglages de configuration ; de lancer la remise à zéro de la montre ; de la faire planter ou d'interrompre une activité de course et de provoquer la perte des données qui étaient en cours d'enregistrement.
Une illustration des attaques possibles. Image SySS.
Les chercheurs ont en fait constaté des lacunes dans l'utilisation des protocoles de sécurité Bluetooth qui ouvrent à un hacker la possibilité de s'intercaler dans la connexion Bluetooth. Les développeurs chez Coros n'ont tout simplement pas utilisé toutes les mesures de sécurité offertes par la norme Bluetooth. Il suffit d'être à proximité de la victime, il n'est pas nécessaire de connaître ses identifiants Coros.
Exemple de la manipulation d'une notification. Image SySS.
Le fabricant a confirmé ces failles qui lui ont été détaillées en mars dernier. L'étude a porté sur le modèle Pace 3 mais sa couche logicielle pour le Bluetooth est partagée à l'identique sur toutes les autres Coros, à de rares différences près qui ne changent de toute façon rien à l'affaire.
Les chercheurs ont laissé passer 3 mois avant de publier leur découverte, une pratique standard. Dans un premier temps, Coros a déclaré que toutes les failles seraient corrigées avant la fin de l'année. Un délai étonnamment long.
Dans une seconde communication adressée au blog DCRainmaker, Coros a fait son mea-culpa, expliquant qu'il était en réalité prévu de sortir des firmwares bien plus tôt. Certains correctifs vont nécessiter une modification profonde de cette couche logicielle Bluetooth partagée. Les premiers correctifs sont prévus courant juillet et Coros espère boucher le reste des failles avant la fin août.
Le grand procès américain contre Apple pour abus de position dominante aura bien lieu. Le juge Julien Xavier Neals, qui supervise l’affaire, a rejeté la demande de l’entreprise visant à faire annuler toute la procédure.
Apple arguait que le département de la Justice (DOJ) n’avait pas démontré de comportement anticoncurrentiel de sa part, de préjudice pour les consommateurs ou encore de situation de monopole sur le marché américain des smartphones. Le juge a estimé au contraire que les premiers éléments fournis étaient suffisants pour faire avancer le dossier.
Le DOJ accuse notamment Apple de mettre des bâtons dans les roues de ses concurrents qui tentent de s’appuyer sur l’iPhone pour le bien de leurs propres produits ou services. Parmi les griefs, il y a le manque d’interopérabilité de l’iPhone avec les montres connectées tierces, une récrimination partagée par la Commission européenne dans le cadre du DMA.
La date du procès n’a pas encore été fixée, mais cela ne devrait pas être pour tout de suite. La procédure est bien partie pour durer des années, car Apple ne compte rien lâcher. « Nous pensons que cette action n’est justifiée ni par la loi ni par les faits, et nous allons continuer de nous y opposer fermement devant le tribunal », a réagi un porte-parole d’Apple après la décision du juge Julien Xavier Neals.
Grosse promo sur l’iPhone 16 chez Amazon Italie : la déclinaison 128 Go est à seulement 741,70 €, avec la livraison dans l’Hexagone incluse. Cela représente 23 % de remise ou 228 € d’économisés en sachant que le téléphone est toujours vendu 969 € en Apple Store. L’appareil est disponible à ce prix en coloris outremer, en sarcelle et en noir. Il est vendu et expédié par Amazon.
L’iPhone 16 a l’avantage d’être compatible Apple Intelligence, d’embarquer la Dynamic Island et la commande de l’appareil photo, mais aussi d’afficher de très bons résultats en photo. Le téléphone se recharge en USB-C ou en MagSafe et carbure grâce à une puce A18 qui devrait lui garantir une bonne longévité.
C’est un excellent prix quand on le compare à celui de l’iPhone 16e, qui coûte 719 € en France avec beaucoup d’aspects en moins. Si vous cherchez un revendeur français, Cdiscount propose ce modèle pour 799 € (-170 €) dans tous les coloris, du noir au blanc en passant par le vert ou le bleu.
Apple a bien retenu les leçons des dernières WWDC et n’a présenté que des fonctionnalités qui seront finalisées à la rentrée. Quoi qu’il en soit, iOS 26 et consorts n’ont pas livré encore tous leurs secrets. Certaines fonctionnalités seront présentées à la rentrée. Dans le lot, on pourrait retrouver celle permettant de simplifier la connexion à des wi-fi captifs (comme ceux des hôtels, par exemple). Une fois le formulaire rempli pour accéder à un réseau, tous vos terminaux pourraient s’y raccorder automatiquement sans avoir à faire de démarches supplémentaires. La rumeur rapportée par Gurman a depuis été « confirmée » par des bouts de code trainant dans iOS 26.
Il y a une autre rumeur qui avait fait grand bruit en amont de la WWDC, c’est la possibilité de pouvoir travailler sur un écran externe à partir d’un iPhone équipé d’iOS 26. Cette rumeur n’est pas sans rappeler le DeX de Samsung, qui permet de transformer son smartphone en ordinateur traditionnel, une fois relié à un écran, une souris et un clavier…
Un jour une version iOS du DeX de Samsung ? Image MacGeneration
L’objectif d’Apple n’est pas précis, on sait tout juste que Cupertino réfléchit à une telle possibilité depuis des années. Il y a toutefois deux éléments qui laissent à penser qu’une telle fonctionnalité n’est plus tout à fait du domaine de l’impossible.
Tout d’abord, il y a le système de fenêtrage d’iPadOS 26 qui ouvre à ne pas en douter de nouvelles possibilités. L’autre provient de cette rumeur apparue hier, selon laquelle Apple travaillerait sur un MacBook équipé d’un processeur d’iPhone, soit un A18 Pro.
Si un processeur d’iPhone est capable de faire tourner macOS dans de bonnes conditions, cela laisse à penser qu’une telle puce n’aurait aucune difficulté à faire fonctionner une version d’iOS étendue à plusieurs écrans. Si Apple n’a pas présenté une telle fonctionnalité à la WWDC, c’est sans doute pour de bonnes raisons. La première d’entre elles, c’est qu’une telle fonctionnalité pourrait bien être réservée à de nouveaux modèles. Mieux vaut malgré tout avoir un processeur puissant et beaucoup de RAM. Cela tombe bien, les successeurs de la gamme Pro actuelle, pourraient être encore mieux servi à ce niveau-là.
Toutefois, rien ne dit que l’arrivée d’une telle fonctionnalité sera pour cette année. Elle pourrait peut-être attendre l’iPhone pliable qui, avec une telle fonctionnalité, pourrait devenir l’appareil le plus polyvalent de la gamme Apple.
En attendant de voir ce qu’il en est, seriez-vous intéressé par un iPhone qui pourrait se transformer en ordinateur « classique » ?
CarPlay Ultra, ce n’est pas pour vous, du moins, pour votre voiture actuelle. Il y a toutefois matière à améliorer votre quotidien avec cet adaptateur qui permet de bénéficier de CarPlay dans votre automobile en sans-fil. Cet adaptateur est vendu aujourd’hui à un prix très attractif : 18,39 €, soit une réduction de quasiment 10 € sur son prix public.
Le fonctionnement est très simple sur le papier. Vous branchez ce dongle USB à votre voiture à la place de votre téléphone. Une fois configuré, votre téléphone se connectera automatiquement au système de votre voiture. Le fabricant annonce que son produit est compatible avec plus de 800 véhicules. La condition semble être que celui-ci ait été commercialisé après 2016. En ce qui concerne votre iPhone, la seule condition est qu’il dispose au minimum d’iOS 10. Précisons que le dongle dispose d’un port USB classique. Si votre automobile dispose d’un port USB-C, il suffit d’acheter un adaptateur. Autre possibilité : vous pouvez opter pour ce modèle qui dispose à la fois d’un port USB-A et d’un port USB-C.
Le constructeur précise que toutes les fonctionnalités de CarPlay sont prises en charge, notamment Siri. Ce modèle, qui est arrivé sur le marché il y a quelques mois, embarque une nouvelle puce plus puissante qui a amélioré la connexion entre l’iPhone et le système de votre voiture.
Sachant que cet adaptateur est vendu sur Amazon, vous ne prenez pas de gros risques. Soit il fonctionne parfaitement sur votre véhicule et vous le gardez, soit vous pouvez le renvoyer.
La nouvelle architecture pour HomeKit ne sera bientôt plus optionnelle. Lancée avec iOS 16.4, Apple avait d’ores et déjà prévenu qu’elle deviendra obligatoire à compter de l’automne, c’est-à-dire avec iOS 26 et les mises à jour équivalentes. Précision supplémentaire apportée par la deuxième bêta d’iOS 18.6 et repérée par MacRumors, la mise à jour pourra être effectuée automatiquement, que l’utilisateur la demande ou pas.
Image iGeneration.
La bêta contient en effet un texte d’avertissement qui n’est pas encore visible dans Maison, mais qui devrait l’être à l’avenir. Il devrait s’afficher pour les utilisateurs de l’app Maison restés à l’ancienne architecture et précise que la prise en charge s’arrêtera à l’automne. Il ajoute surtout que « certains domiciles seront mis à jour automatiquement à ce moment-là », tout en ajoutant que « d’autres devront être mis à jour manuellement ». Le message se conclut en rappelant que la nouvelle architecture peut être immédiatement installée.
Si vous êtes concerné, l’installation se fait depuis les réglages du domicile, accessibles via l’ellipse en haut à droite de l’app Maison. Pour rappel, cette architecture inverse les rôles entre le concentrateur HomeKit, une Apple TV ou un HomePod, et les clients qui affichent l’app Maison. Auparavant, c’est l’iPhone, iPad ou Mac qui déclenchait une mise à jour des données en ouvrant l’app. Dorénavant, tout est géré côté concentrateur et l’app se contente d’afficher les dernières données connues. Après un faux départ, cette nouvelle architecture a fait ses preuves et elle règle de nombreux problèmes liés à HomeKit, tout en bloquant les appareils les plus anciens, iOS 16 étant désormais nécessaire au minimum.
Apple ne précise pas quels utilisateurs recevront la mise à jour automatique de l’architecture HomeKit, peut-être que cela ne concernera justement que ceux qui ont un domicile partagé par des utilisateurs sous iOS 16 et plus. Quoi qu’il en soit, il ne fait désormais plus aucun doute que la bascule sur la nouvelle architecture sera obligatoire dans les mois à venir, sauf à rester aux versions actuelles des systèmes.
Il n’y a pas si longtemps, nous relations la possibilité qu’Apple s’offre Perplexity, afin de rattraper son retard sur l’intelligence artificielle. Même s’ils paraissent avoir raté le coche sur cette évolution des usages, en bons gestionnaires, les dirigeants de la pomme n’ont pas qu’une seule et unique solution dans leur tiroir, et Mark Gurman vient nous en signaler une autre, en cours de réflexion : remplacer le moteur de Siri par celui d’OpenAI ou d’Anthropic.
Alors Craig, quel moteur pour redémarrer Siri ? Image Apple.
Un Siri trop limité
Jusqu’à présent, Apple a été relativement conservatrice avec l’usage des IA d’autres entreprises : si ChatGPT est bien intégré à Apple Intelligence, Siri demande systématiquement la permission avant de l’utiliser, et garde son propre fonctionnement. Il en est de même dans Image Playground, qui bien qu’intégrant ChatGPT dans les fonctions disponibles pour iOS 26, n’a pas purement et simplement remplacé le moteur d’origine d’Apple Intelligence.
Pourtant, Siri a du mal à tenir la comparaison avec les LLM concurrents : n’ayant pas vraiment évolué avec les années, il est totalement dépassé par les événements, et reste enfermé dans ses possibilités d’origine. Apple a bien tenté de faire cohabiter, en interne, l’ancien Siri avec un tout nouveau Siri LLM, ça n’a pas fonctionné non plus : le code est tellement différent que les faire interagir est un casse-tête bien trop complexe.
Cupertino a donc décidé de repartir de zéro, et de créer de toute pièce un nouveau Siri basé sur un LLM maison, mais les personnes proches de l’équipe de développement remontent qu’il est encore trop incertain, manque de clarté, et bien qu’Apple ait prévu un budget de plusieurs milliards de dollars sur le projet pour 2026, ils n’ont aucune assurance qu’il pourra être mené à bien.
Une solution de court-terme
Craig Federighi, Mike Rockwell et le reste des responsables d’Apple Intelligence en sont bien conscients, et savent plus que n’importe qui qu’à court terme au moins, Siri ne pourra pas évoluer sans aide. Mieux, ils se sont de plus en plus ouverts à l’idée de faire appel à une société externe, et trouvent de plus en plus logique de ne pas s’appuyer sur des modèles internes à Apple, alors que des partenaires ont des LLM bien plus efficaces sur lesquels s’appuyer.
Samsung a aussi montré la voie : si ses outils d’intelligence artificielle sont sous le nom Galaxy AI, une grande part de ceux-ci sont en fait basés sur Gemini, l’IA de Google. Alexa+, pour Amazon, est un prête-nom pour l’IA d’Anthropic, qui motorise en réalité l’agent conversationnel de l’entreprise.
D’autant que rien n’empêche Apple de réimplanter petit à petit ses propres solutions, si celles-ci débouchent sur des fonctions efficaces. Les fonctions d’intelligence artificielle sont en effet bien plus implantées sous forme de « briques » dans les systèmes, plutôt que comme un bloc unique.
Entre ChatGPT et Claude, mon cœur balance
La discussion va donc bon train entre Craig Federighi et Mike Rockwell, qui tentent de voir quelle serait la meilleure option : ChatGPT ou ClaudeAI ? Pour Rockwell, qui a pris la tête de la division Siri depuis l’éviction de John Giannandrea, l’IA d’Anthropic serait la plus efficace pour aider Siri. De fait Adrian Perica, responsable des investissements, fusions et acquisitions chez Apple a été mis sur le coup pour entamer des discussions avec Anthropic, selon les sources internes.
Toutes les options restent disponibles
Il est intéressant de voir qu’Apple, faisant feu de tout bois, donne un sentiment d’urgence à multiplier les possibilités en interne, étant selon les sources de Gurman en discussions à la fois pour racheter Perplexity, remplacer Siri par ClaudeAI ou ChatGPT, ou (avec beaucoup moins d’espoir) voir le LLM maison éclore plus rapidement que prévu.
À ce propos, le plus gros risque pour Cupertino est de décourager ses propres employés : plusieurs têtes de pont auraient manifesté leur mécontentement et leur inquiétude à la révélation en interne de ces discussions avec d’autres entreprises, et auraient menacé de partir ailleurs. D’autant plus que certains leur font des ponts d’or, comme Meta qui propose des chèques à plusieurs millions d’euros à quiconque voudrait venir avec un palmarès intéressant.
Avec un partenaire externe, qu’en sera-t-il de la vie privée ?
Si l’arrivée d’un partenaire externe pour remplacer le moteur de Siri peut inquiéter concernant la sacro-sainte protection de la vie privée qui représente tout un pan de la communication d’Apple, il semble que Cupertino ait la solution.
En effet, même en cas de signature, hors de question pour Apple de laisser s’échapper les données de ses clients chez d’autres entreprises. Les conditions sine qua non sont claires et nettes : le partenaire doit créer une version modifiée et spécifique de son moteur adaptée aux exigences d’Apple, et celui-ci devra tourner dans un data-center appartenant à la pomme, avec des machines spécifiques basées sur des processeurs Apple.
Concernant les modèles utilisés en local sur les iPhone, iPad ou Mac, Apple n’aurait aucun plan pour les remplacer par des solutions tierces, et ils continueraient donc d’être motorisés par des LLM internes, même si certains employés craignent que l’utilisation de LLM tierces dans le cloud finisse par s’imposer aussi sur les appareils en local.
Un gros changement de paradigme
Si Apple s’engage sur cette voie, les changements en internes seront conséquents : John Giannandrea, qui a déjà perdu Siri et l’équipe dédiée aux robots, perdrait ensuite l’équipe dédiée aux LLM. Celle-ci n’est déjà pas dans la position rêvée : l’un des derniers projets qu’elle avait en charge, la création d’un assistant au code dans Xcode nommé Swift Assist et présenté l’année dernière, a été annulé le mois dernier.
Ironiquement, Swift Assist a été remplacé en interne par une version de Xcode intégrant Claude, et même ChatGPT par la suite. Un indice des changements à venir pour le grand public ?
Apple pourrait bien changer l’emplacement de son logo sur le prochain iPhone Pro. C’est tout du moins ce qu’affirme le parfois bien renseigné Majin Bu dans un nouveau billet de blog : il estime que la Pomme serait sensiblement plus basse sur l'iPhone 17 Pro, plus près du centre inférieur de l'arrière du téléphone.
Image Majin Bu.
Pourquoi un tel changement ? Ce redesign serait imposé par la nouvelle bande de capteurs photos, qui s’étalerait sur toute la largeur de l’appareil. Selon lui, le flash et le capteur LiDAR seront déplacés vers le bord droit de l’iPhone pour un bloc d’appareil photo beaucoup plus massif. Modifier l’emplacement du logo pourrait donner un rendu plus esthétique.
L’iPhone 17 Pro devrait grandement changer de design. Il troquerait le titane contre de l’aluminium et aurait un dos composé de différents matériaux. Une bonne partie resterait en verre afin de permettre la recharge sans fil. Ce logo plus bas pourrait perturber les utilisateurs de coques MagSafe transparentes, qui ont toujours vu le logo Apple centré dans le cercle d’aimants. Selon le fuiteur, les fabricants de coques seraient en train de revoir leur copie en brisant le cercle sur la partie basse afin de laisser voir la célèbre pomme.
La coque MagSafe sur l’iPhone 16 Pro (à gauche) et l’hypothétique iPhone 17 Pro (à droite, dans un rendu signé Majin Bu).
Cette théorie a été appuyée par le parfois fiable Sonny Dickson, qui a également diffusé un rendu. Si les accessoiristes ont vu juste, cela signifie qu’Apple n’aura pas revu l’emplacement des aimants dédiés au MagSafe. Cela semble logique, car il faudrait alors repenser un paquet d’accessoires pour un changement mineur.
Le rachat de Pixelmator Pro par Apple commence à se faire sentir. L’app vient d’être mise à jour et a gagné une compatibilité avec Image Playground ou les outils d’écriture d'Apple Intelligence. Pour rappel, cet éditeur d’image est vendu 60 € sur le Mac App Store.
Image Playground dans Pixelmator Pro. Image MacGeneration
Une nouvelle intégration permet de rapidement créer un calque avec Image Playground, et ce sans avoir à alterner entre deux apps. Il est également possible d’ajouter un calque dans Image Playground, ce qui permettra d’en changer facilement le style (par exemple pour le transformer en illustration ou croquis). Tout cela passe par le menu Insérer en haut de l’écran ou le remplacement d’un calque existant.
L’intégration des outils d’écriture fait que l’on peut désormais corriger, résumer, réécrire ou modifier le ton d’un texte présent dans l’app. On pourra aussi en générer via la fonction « Composer », qui fait appel à ChatGPT.
D’autres nouveautés sont à noter. On peut à présent ouvrir et retoucher les images RAW des appareils photo OM SYSTEM OM-1 Mark II prises avec le mode Haute Résolution. La prise en charge de VoiceOver a été améliorée et devrait maintenant fournir des descriptions énoncées et en braille des différents outils. La navigation au clavier avec VoiceOver été revue, tandis que laisser son curseur sur les éléments de la barre latérale affiche désormais leur nom en gros caractères. Pixelmator Pro nécessite macOS 12 au minimum, et les fonctions Apple Intelligence demandent une puce M1 ou plus.
Apple a publié ce soir une fournée de nouvelles bêtas pour ses systèmes actuels. macOS Sequoia 15.6, iOS 18.6, visionOS 2.6, tvOS 18.6 et watchOS 11.6 ont donc passé la deuxième après une première version publiée il y a deux semaines.
La nouvelle bêta vue sur un iPhone 15. Image MacGeneration
Apple se concentre en ce moment sur sa prochaine cuvée de systèmes qui arrivera à l’automne. On n’attend donc pas grand-chose de neuf de cette version sur la sortie, la première bêta n’ayant rien apporté. Tout juste a-t-on obtenu quelques détails sur l’écran connecté développé par Apple, dont le lancement se fait attendre.
Si Cupertino se tient à son rythme habituel, la prochaine bêta d’iOS/macOS 26 devrait arriver début juillet, soit potentiellement la semaine prochaine. La première bêta publique ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez. Patience !
À l’instar de Snapchat, Google s’est subitement souvenu qu’Apple proposait une montre connectée sur laquelle on pouvait installer des applications. Google Agenda bénéficie ainsi tout juste d’une version watchOS. Celle-ci liste simplement les rendez-vous notés ainsi que les tâches enregistrées dans Google Tasks.
Google Agenda sur Apple Watch. Image WatchGeneration.
Contrairement à l’app Calendrier d’Apple, il est impossible de créer des événements depuis la montre. Et pour consulter les détails d’un rendez-vous, Google redirige vers l’iPhone.
Google Agenda offre deux complications pour les cadrans. L’une permet de voir le prochain événement prévu et l’autre affiche la date. L’application s’intègre par ailleurs à la Smart Stack de watchOS par le biais d’un widget.
Apple a prévenu ses interlocuteurs à la Commission européenne que la disponibilité de certaines fonctions d'iOS 26 pourrait être compromise du fait du DMA. Lors d'un atelier réunissant les protagonistes pour discuter de la conformité au Règlement des marchés numériques, Apple a cité l'exemple de la fonction Visited Places/Lieux visités qui ne sera pas au programme d'iOS 26 en Europe à l'automne, rapporte le Wall Street Journal.
Lieux visités. Extrait du keynote de la WWDC 2025. Source Apple.
Cette option dans Plans consigne les lieux où vous vous rendez (un magasin, un garage, une bibliothèque, un restaurant, etc) pour les retrouver plus facilement par la suite. Plans en gardera une liste chronologique et classera également ces endroits au sein de catégories.
Ce sera une fonction optionnelle mais Apple craint probablement de devoir la partager avec des éditeurs ou plateformes de tierces partie. Kyle Andeer, le vice-président des affaires juridiques d'Apple a expliqué lors de cet atelier qu'Apple redoutait des implications de sécurité pour sa plateforme si elle continuait à ouvrir son écosystème à des concurrents.
Apple a déjà mis sur la pause le lancement de la fonction de recopie de l'iPhone sur le Mac, et ce depuis son arrivée dans iOS 18 en septembre. Récemment encore elle a écarté toute idée de la proposer dans un avenir proche. Dans d'autres cas comme l'ouverture d'Apple Pay ou de l'App Store, ou l'adoption de l'USB-C sur l'iPhone (maintenant présenté comme un atout pour ces appareils) elle s'est pliée aux nouvelles règles européennes.
Apple a ajouté qu'elle était toujours en train d'évaluer lesquelles de ces prochaines fonctions pourraient avoir maille à partir avec le DMA. De son côté, un représentant de la Commission qui participait à la rencontre, a déclaré que « Le régulateur et Apple [sont] en désaccord sur la portée du DMA et sur les risques potentiels en matière de sécurité ». Autrement dit, Apple pourrait avoir pris l'habitude d'agiter ce chiffon rouge par intérêt plus que pour de véritables motifs.
En réalité, il n'y a pas que les Européens qui seront privés de cette fonction des Lieux visités lors du lancement d'iOS 26. À ce jour, Apple n'a pas prévu de la sortir tout de suite sur tous ses marchés, beaucoup manquent à l'appel. La fonction sera proposée aux État-Unis, au Canada, en Australie, au Royaume-Uni, en Suisse et en Malaisie, précise la page descriptive du nouvel iOS.
La piste d’un futur MacBook doté d’une puce d’iPhone s’épaissit déjà. MacRumors affirme avoir déniché dans du code d’Apple une référence à un Mac équipé d’une puce A18 Pro, celle-là même qui est au cœur des iPhone 16 Pro. La mention a été trouvée dès l’été dernier dans du code lié à Apple Intelligence. La machine porte l’identifiant Mac17,1.
Image Apple
C’est l’analyste Ming-Chi Kuo qui a le premier lancé le bal des rumeurs en affirmant qu’Apple préparait un MacBook muni d’une puce A18 Pro. Selon lui, ce serait un moyen de proposer un ordinateur portable plus accessible. Actuellement, le MacBook Air M4 démarre à 1 199 € chez Apple, mais son tarif descend autour de 1 000 € chez les revendeurs et ses prédécesseurs sont encore moins chers.
Quoi qu’il en soit, si ce projet venait à se concrétiser, un Mac doté d’une puce Ax serait bien sûr inédit. L’A18 Pro des iPhone 16 Pro est à peu près équivalent au M1 des premiers Mac Apple Silicon en matière de puissance.
Alors qu’Apple vient tout juste de fêter les 20 ans du podcasting, elle continue les célébrations avec Apple Music. Le service de streaming musique a en effet été lancé il y a dix ans jour pour jour. Pour l’occasion, la firme de Cupertino annonce l’ouverture cet été à Los Angeles d’un tout nouveau studio dédié à la production musicale.
Le futur complexe musical d’Apple Music à Los Angeles. Image Apple.
Plus qu’un studio, il s’agira d’un véritable complexe créatif de près de 1 400 m2 pensé pour les artistes et leur promotion. Le centre comprendra notamment deux salles de radio, un plateau de 370 m2 pour des concerts ou des évènements, une salle de mixage dédiée à l’audio spatial et des cabines acoustiques pour s’isoler du reste.
Plus proche de nous, Apple annonce une programmation spéciale sur Apple Music Radio dès aujourd’hui, avec pour commencer l’émission Don’t Be Boring: The Birth of Apple Music Radio with Zane Lowe and Ebro Darden qui reviendra sur la naissance de la radio du service. Suivra 10 Years of Apple Music, un programme s’étalant sur huit heures qui retracera les grands moments de la plateforme.
Le nouveau Replay exhaustif lancé à l'occasion du dixième anniversaire d'Apple Music. Image iGeneration.
Enfin, Apple Music accueille le Replay All Time, une liste de lecture qui se distingue du traditionnel Replay annuel en permettant aux abonnés de voir et d’écouter les morceaux qu’ils ont le plus écoutés depuis leur souscription.
Parti après les autres, Proton Pass est en train de rattraper son retard sur la concurrence. Le coffre-fort de Proton gagne finalement en flexibilité : en plus des mots de passe, il peut stocker 14 nouveaux types d’éléments.
Proton Pass sur iPhone. Image MacGeneration.
Réseaux Wi-Fi, licences de logiciels, comptes bancaires, passeports ou encore numéros de sécurité sociale peuvent être enregistrés comme il se doit dans ce service chiffré de bout en bout. Chaque élément peut être accompagné d’une ou plusieurs pièces jointes faisant jusqu’à 10 Go. Si les différentes sections préétablies ne conviennent pas, on peut personnaliser tous les champs à sa guise.
Deux ans après ses débuts, Proton Pass est devenu un coffre-fort numérique assez complet. Il comprend les fonctionnalités essentielles (générateur de mots de passe robustes, remplissage automatique, partage…) et dispose d’applications pour toutes les plateformes ainsi que d’extensions pour les principaux navigateurs. Proton Pass n’est pas aussi avancé que 1Password ou aussi à son aise sur les plateformes Apple que Secrets, mais sa formule gratuite et son intégration aux offres de Proton peuvent être des arguments en sa faveur.
La formule gratuite permet de stocker un nombre illimité de mots de passe sur autant d’appareils qu’on le souhaite, mais le déverrouillage avec Touch ID n’est pas possible sur Mac. L’offre payante enlève cette limitation et ajoute plusieurs avantages (nombre illimité d'alias email, partage de coffre-fort…). L’abonnement individuel Proton Pass Plus coûte 2,99 €/mois avec un engagement d’un an. Autrement, le service est inclus dans le bouquet Proton Unlimited à 9,99 €/mois qui comprend aussi les versions premium de Proton Mail, Proton VPN, etc.
Apple travaillerait sur un MacBook Air vraiment pas cher pour l’année prochaine ! On serait tenté de dire que ce modèle existe déjà. Il s’agit du MacBook Air M2 qui est proposé à 749 €. Sur le papier, on n’a pas grand-chose à lui reprocher. Il s’agit d’un modèle neuf équipé de 16 Go de RAM. Évidemment, 256 Go de stock, cela ne conviendra pas à tout le monde, mais à ce prix, difficile de faire la fine bouche.
Cette promotion est organisée par Rakuten, mais le vendeur est Darty. Autant dire que vous ne risquez rien. Pour l’obtenir ce prix, il vous faut saisir le code ORDI50 à la commande. Petite cerise sur le gâteau, vous repartirez avec 31,96 € sous forme de cash back que vous pourrez ultérieurement dépenser chez Rakuten.
On rappellera que ce MacBook Air M2 est le premier modèle à avoir inauguré le design actuel, qui à notre connaissance, n’a pas de souci particulier. Pour ceux qui hésitent toujours, voici la conclusion de notre test sorti en juillet 2022 :
Avec le MacBook Air M2, Apple achève la mue de son ordinateur portable emblématique. Après la version M1 qui a amélioré son cardio à un niveau inespéré, la génération M2 lui offre un nouveau physique de rêve. Le MacBook Air n'est définitivement plus cet ordinateur portable radicalement fin qui devait faire des concessions sur son équipement ou ses performances, il est devenu un petit MacBook Pro. […]
La perfection n'étant pas de ce monde, même si Apple y travaille, on doit quand même émettre quelques réserves : l'encoche n'est pas gérée de manière totalement adéquate par macOS, le SSD 256 Go moins rapide est mesquin, le coloris minuit est aussi attrayant que salissant et la puce M2 ne peut pas exploiter tout son potentiel indéfiniment. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le MacBook Air M2 est un régal à utiliser et ringardise définitivement les MacBook Air Intel.
Le principal reproche qu’on lui faisait à l’époque, c’était son prix, il était proposé à 1499 €. Par rapport à son prix initial, il est vendu à moitié prix, mais avec deux fois plus de RAM !
Après une petite période de bêta-test, l’intégration de la carte grise dans France Identité est disponible pour tous les utilisateurs. À cette occasion, le gouvernement donne des précisions sur ce nouveau document numérique.
Vous pouvez importer la carte grise de votre véhicule si vous en êtes titulaire, co-titulaire ou locataire privé, y compris en leasing. L’import n’est pas possible si le véhicule est enregistré au nom de votre entreprise. Concernant le véhicule lui-même, il doit avoir une immatriculation française au format AA-123-AA (immatriculations après 2009) et appartenir à l’une des catégories suivantes : voitures ; tricycles et quadricycles motorisés ; cyclomoteurs à deux ou trois roues ; ou motocyclettes.
Pour importer votre carte grise dans France Identité, assurez-vous d’abord d’avoir la dernière mise à jour de l’application (version 1.3.3901). Sur l’écran d’accueil, touchez le bouton +, puis renseignez les informations de votre certificat d’immatriculation, saisissez votre code personnel France Identité et enfin scannez votre carte d’identité via NFC.
Grâce à cette nouveauté, vous pourrez donc utiliser votre iPhone pour présenter votre carte grise aux forces de l’ordre lors d’un contrôle routier. Pour rappel, vous pouvez également importer votre permis de conduire dans France Identité, qu’il soit au nouveau format comme à l’ancien.
Au passage, l’écran d’accueil de l’application a été revu : le permis de conduire n’est plus caché derrière la carte d’identité dématérialisée, il est mis en avant dans une nouvelle section « Cartes numériques », qui comprend aussi la carte grise. De plus, la vérification du contrôle du billet dans les trains fonctionne désormais avec les Ouigo.
Pour pouvoir utiliser l’application France Identité, vous devez obligatoirement l’activer avec la nouvelle carte d’identité au format carte bancaire. Si vous ne l’avez pas encore, vous pouvez demander le renouvellement anticipé de votre carte d’identité sous certaines conditions. France Identité compte désormais 2,2 millions d'utilisateurs.
Départ réussi pour F1 le film. La superproduction d’Apple a pris la tête du box office nord-américain en engrangeant 56 millions de dollars de recettes durant son week-end de lancement. Le démarrage est tout aussi bon à l’international, avec des revenus estimés à 89 millions de dollars. En France, le film a fait près de 160 000 entrées lors de son premier jour d’exploitation (en comptant les avant-premières), ce qui en fait le cinquième meilleur lancement de l’année.
Brad Pitt, Lewis Hamilton, Tim Cook et Damson Idris. Image Apple.
Propulsé par une campagne marketing massive, F1 est bien parti pour être le plus gros succès d’Apple dans les salles obscures. Napoléon, qui avait amassé au total 221 millions de dollars de recettes dans le monde, devrait rapidement se faire doubler par Brad Pitt, qui en est déjà à 145 millions en moins d’une semaine.
« "F1" a captivé le public du monde entier avec son histoire d’outsider et son savant mélange de courses palpitantes et de narration centrée sur l’humain, a commenté Zack Van Amburg, coresponsable des productions vidéo d’Apple. Le démarrage exceptionnel du film reflète à la fois l’engouement pour la Formule 1 et l'histoire profondément émouvante et divertissante imaginée par l'ensemble des acteurs et de l'équipe créative. »
« Nous sommes ravis de l’accueil réservé à "F1" dans le monde entier. […] Ce succès témoigne de la vision de Joe [Kosinski, le réalisateur], Jerry [Bruckheimer, producteur], Brad [Pitt] et Lewis [Hamilton, producteur et champion de F1], ainsi que des efforts de toute la distribution et de l’équipe technique », a appuyé Jamie Erlicht, l’autre responsable d’Apple Worldwide Video.
Quant à savoir si Apple va gagner de l’argent avec ce film, c’est une autre affaire. Elle aurait dépensé 250 millions de dollars dans sa production, sans compter les dépenses engagées dans le marketing, estimées à au moins 125 millions de dollars. Et comme la distribution dans les cinémas est assurée par Warner Bros, ce dernier reçoit un pourcentage sur chaque entrée. Apple pourrait se passer de ce genre de partenaire à l’avenir en gérant elle-même la distribution.
Si F1 poursuit sur sa lancée, il n’est pas impossible que Sonny Hayes rempile pour de nouveaux Grands Prix. « J’ai des idées, oui. Mais c’est au public de décider s’il a envie d’en voir plus, a répondu le réalisateur Joseph Kosinski à Entertainment Weekly. J’ai adoré créer notre propre écurie de F1. Et j’adorerais savoir ce que l’avenir réserve à APXGP et à Sonny Hayes. »
Avec leur surface et leurs boutons relevés pour basculer sur le côté droit ou gauche, l'ergonomie des souris d'Evoluent est adaptée pour ceux qui veulent limiter la tension sur les poignets et avant-bras. Pas mal de fabricants en ont à leur catalogue, mais Evoluent a décidé de quitter le terrain.
Image Evoluent.
Dans les pages produit de ses modèles vendus exclusivement pour Mac, le fabricant américain indique qu'il jette l'éponge, apparemment pour des questions de ressources :
En raison du processus intensif nécessaire pour re-certifier notre logiciel Mac à chaque mise à jour de macOS, Evoluent ne fournit plus de logiciel pour la personnalisation des modèles VerticalMouse Bluetooth et Mac. Les fonctions de base de la souris sont prises en charge par macOS sans le logiciel Evoluent.
En résumé, il ne faudra plus compter sur un pilote dédié pour configurer les différents boutons, comme en propose par exemple Logitech avec ses modèles en général et ses souris ergonomiques Vertical en particulier. On ne pourra régler que le minimum de bouton sans profiter de toutes les possibilités de la souris. Le site spécialisé TLD rappelle que le développement de ce pilote a déjà connu et des hauts et des bas et préconise de se tourner vers le shareware USB Overdrive.
Ce changement de pied est bon à savoir, car la gamme d'Evoluent est bien présente sur Amazon et elle a comme intérêt de proposer des modèles pour les gauchers.
Les développeurs web ont finalement été entendus. En marge de la WWDC 2025, Apple a annoncé qu’il n’était plus nécessaire de passer par Xcode ni même d’avoir un Mac pour distribuer une extension pour Safari. Ce changement majeur devrait favoriser l’apparition de nouveaux modules pour le navigateur.
Les extensions Safari sont disponibles sur l’App Store. Image MacGeneration.
En théorie, les développeurs peuvent porter facilement leurs extensions Chrome ou Firefox vers Safari depuis plusieurs années, car ces trois navigateurs prennent en charge WebExtensions, un socle commun pour les modules. Mais dans la pratique, ces portages ont été freinés par le barda imposé jusque-là par Apple.
Alors que Google et Mozilla permettent de mettre en ligne très facilement une extension pour leur navigateur respectif, la Pomme demandait d’empaqueter l’extension au sein d’une application par le biais de Xcode, et donc d’un Mac. Or, les créateurs d’extensions n’ont pas forcément les moyens ou l’envie de s’acheter un nouvel ordinateur rien que pour ça.
« Je refusais d'acheter un Mac et payer une licence pour avoir la possibilité de distribuer l'extension. C’est suite à une donation généreuse de Zotero [un logiciel de bibliographie, ndlr], qui utilise SingleFile pour sauver les pages web, que j'ai changé d'avis », nous racontait Gildas Lormeau à propos du portage de son extension SingleFile sur Safari.
Cette exigence est maintenant de l’histoire ancienne. Les développeurs peuvent désormais empaqueter et distribuer leurs extensions par l’intermédiaire du portail web App Store Connect. Pour les utilisateurs, cela ne change rien : les extensions sont toujours distribuées exclusivement sur l’App Store.
Il reste toutefois une charge pour les développeurs : Apple impose l’adhésion à son programme développeur qui coûte 99 $/an, quand Google fait payer juste 5 $ et Mozilla n’impose aucun frais pour la distribution d’extensions.
L’iPhone 17 Air pourrait avoir une caméra TrueDepth légèrement différente de celle des autres iPhone. D’après des photos de protège-écrans publiés par le leakerMajin Bu, l’appareil photo avant de l’iPhone 17 serait situé à gauche de la Dynamic Island, et non à droite comme sur tous les autres modèles.
Protège-écrans pour les iPhone 17. Image Majin Bu.
Si ce changement se confirme, on suppose qu’il est guidé par des contraintes de conception spécifiques à l’iPhone 17 Air, qui devrait être beaucoup plus fin que ses frères. Toujours concernant l’appareil photo avant, les quatre iPhone 17 pourraient avoir un capteur de 24 mégapixels, au lieu de 12.
Les différents composants de la caméra TrueDepth de l’iPhone X. Image Apple.
Inaugurée avec l’iPhone X, la caméra TrueDepth comprend un appareil photo ainsi que plusieurs composants (projecteurs de points, caméra infrarouge…) qui rendent notamment possible Face ID. C’est elle qui a formé l’encoche des iPhone, avant que celle-ci ne se transforme en Dynamic Island sur la plupart des modèles. Apple chercherait à réduire encore l’empreinte de cet ensemble sur la face avant de futurs iPhone.
Les rappels continuent chez Anker. Au début du mois, le fabricant avait organisé un rappel de sa batterie externe PowerCore 10 000 suite à un défaut de confection pouvant conduire à une surchauffe. La marque a aujourd’hui lancé une seconde opération concernant 5 batteries différentes. Elles utilisent toutes les mêmes batteries lithium-ion provenant du même fabricant.
Anker a donc lancé un rappel global dans ce qu’elle affirme être une manœuvre de précaution face à un risque minimal. Pour vérifier si votre batterie fait partie du lot, il faut regarder sur ses côtés : les modèles A1257, A1647, A1652, A1681 et A1689 sont concernés. Plus précisément, il s’agit des suivants :
Anker Power Bank (10K, 22.5W) — Modèle A1257
Anker Power Bank (20 000mAh, 22.5W, câble USB-C intégré) — Modèle A1647
Anker MagGo Power Bank (10 000mAh, 7.5W) — Modèle A1652
Anker Zolo Power Bank (20K, 30W, câble USB-C et Lightning intégrés) — Modèle A1681
Anker Zolo Power Bank (20K, 30W, câble USB-C intégré) — Modèle A1689
Les acheteurs malchanceux peuvent ensuite répondre à un formulaire en anglais, où il leur sera demandé une preuve d’achat et un numéro de série. Anker explique que toute unité faisant partie de ce rappel ne doit plus être utilisée même s’il n’y a pas l’air d’avoir de problème, et cela en raison « d’un risque de surchauffe, de fonte, de fumée ou d'incendie ». Attendez tout de même la confirmation du fabricant avant de vous en séparer. Il vous enverra ensuite un modèle de remplacement ou une carte cadeau. Tous les détails sont disponibles sur la page de l’opération.
Votre compte a été suspendu, un paiement suspect a été détecté, cliquez ici pour récupérer votre colis... Ces messages ne viennent ni de votre banque, ni de La Poste.
Ils s’appuient sur un système bien plus vaste, alimenté par vos propres données personnelles. Incogni propose de couper le robinet.
Quand l’attaque semble venir de l’intérieur
Les campagnes de phishing actuelles ne visent plus au hasard. Elles sont calibrées. Le prénom est exact, l’adresse aussi. L’horaire d’envoi du SMS tombe au bon moment. Et même le type de carte bancaire ou d’abonnement téléphonique semble connu.
Si ces escroqueries paraissent si crédibles, c’est que leurs auteurs n’ont plus besoin de deviner. Ils achètent, tout simplement. Les fichiers qui contiennent toutes ces informations sont vendus par des sociétés appelées data brokers. Leur métier ? Agréger, croiser, affiner… puis revendre.
Ces fichiers ne sont pas piratés : ils sont compilés légalement à partir de tout ce que vous laissez derrière vous en ligne — inscription à une newsletter, cookie accepté, compte ouvert sur un site marchand. Et c’est précisément à ce niveau qu’Incogni intervient.
Incogni : la protection avant même que le piège ne se déclenche
Contrairement à un antivirus ou à un bloqueur de spam, Incogni agit en amont. Il ne se contente pas de bloquer les attaques, il les rend impossibles — ou du moins, beaucoup plus difficiles — en supprimant les données qui les rendent efficaces.
Le service envoie automatiquement, et de façon répétée, des demandes de suppression à plus de 200 courtiers en données personnelles. Il s’appuie sur les bases juridiques du RGPD en Europe, du CCPA aux États-Unis, et du PIPEDA au Canada. Et il suit chaque cas jusqu’à résolution.
L’utilisateur n’a rien à faire, hormis remplir les informations de base (nom, email, adresse, téléphone) et signer une autorisation. Ensuite, Incogni agit seul. Le tableau de bord permet de visualiser les suppressions en cours, celles réussies et celles refusées — avec transparence.
Ce processus n’est pas ponctuel. Incogni maintient une pression continue sur les courtiers pour éviter que les informations ne soient simplement réimportées quelques mois plus tard. Il s’agit d’une hygiène numérique régulière, et non d’un coup de balai passager.
Incogni ne peut pas tout faire. Il n’efface pas les contenus publics ni les données postées volontairement sur les réseaux sociaux. Il n’agit pas non plus dans les zones non couvertes par des législations similaires au RGPD. Et certains courtiers refusent parfois d’obtempérer.
Mais là où Incogni est efficace, c’est sur la majorité des bases utilisées dans les campagnes de phishing, de fraude ou de publicité ciblée. Moins de données disponibles signifie moins de portes ouvertes.
Pour qui est-ce utile ?
La réponse est simple : tout le monde. Les particuliers qui reçoivent trop d’appels frauduleux. Les familles qui veulent protéger les données de leurs proches. Les indépendants, cadres ou élus, souvent plus exposés. Les seniors, cible privilégiée des escrocs.
Incogni est un outil de défense discret, sans alerte ni complexité technique, mais avec un effet tangible : la baisse des sollicitations non désirées.
La meilleure attaque, c’est l’anticipation. En effaçant ses traces chez les courtiers, on devient plus difficile à cibler. On ne sort pas du système, mais on devient invisible pour ceux qui l’utilisent à des fins malveillantes.
Pour un tarif raisonnable, Incogni automatise cette disparition partielle, mais décisive.
Ming-Chi Kuo a publié un joli graphique et surtout un article qui condense toutes ses prédictions pour Apple dans le domaine de la réalité virtuelle et augmentée. L’analyste dévoile ce qui pourrait être le planning d’Apple pour les prochaines années, à la fois du côté des casques comme le Vision Pro et aussi dans la direction des lunettes connectées, similaires aux produits conçus par Ray-Ban en collaboration avec Meta. Ce programme s’étend jusqu’à 2029, alors si vous ne voulez pas gâcher la surprise, arrêtez votre lecture ici.
Image Ming-Chi Kuo.
Le planning débuterait dès cette année, avec une mise à jour très mineure du Vision Pro. Selon les données collectées par Ming-Chi Kuo, Apple préparerait une nouvelle génération équipée d’une future puce M5 à la place de la M2 dans le produit actuel. Ce serait le seul changement matériel, le reste du casque de réalité mixte serait maintenu inchangé. L’analyste ajoute que la production de masse débuterait au troisième trimestre et que les ventes resteraient très modestes, certainement parce que le prix de base serait similaire. Il s’attend à une production de 150 000 à 200 000 unités seulement la première année. Dans une précédente rumeur, il avait indiqué qu’Apple Intelligence devrait être le cœur de cette nouvelle génération.
La vraie nouveauté côté casque attendrait la fin de l’année 2027 et Ming-Chi Kuo ne s’attend à rien voir sortir de nouveau en 2026. Apple aurait prévu un Vision Pro allégé, qu’il nomme Vision Air, qui serait basé sur une toute nouvelle conception allégée : il évoque une réduction du poids de l’appareil supérieure à 40 % par rapport au modèle actuel. Cette cure passerait notamment par l’utilisation de plastique à la place du verre, d’un alliage de magnésium au lieu de l’aluminium et d’une réduction du nombre de capteurs.
Ce Vision Air serait aussi nettement moins cher, même si l’analyste ne se risque pas à donner une idée plus précise. Il indique toutefois que le casque reposerait sur la meilleure puce pour iPhone du moment, au lieu d’une puce M venue des Mac comme pour le Vision Pro. Pas un mot sur les écrans, sachant que d’autres rumeurs avaient aussi évoqué une baisse de qualité de ce côté, mais peut-être qu’Apple cherche à maintenir cette caractéristique essentielle dans un tel produit, en faisant des concessions sur tout le reste.
Le vrai successeur du Vision Pro pourrait arriver courant 2028 et il aurait lui aussi droit à un tout nouveau design allégé. En revanche, il garderait sa puce M et on imagine toutes les fonctions de l’actuel, si bien qu’il resterait cher, même si son prix de vente pourrait baisser par rapport à l’actuel. Ming-Chi Kuo envisage une production de masse au deuxième trimestre 2028.
En parallèle, Apple développerait aussi des lunettes connectées, similaires aux Ray-Ban Meta et l’entreprise aurait même quatre prototypes différents dans ses tiroirs. La première génération pourrait sortir dès 2027, avec une production de masse lancée au cours du deuxième trimestre et l’espoir d’en produire entre 3 et 5 millions dès la première année. Autant dire qu’on entrerait dans une toute autre catégorie de produits, destinée au grand public à l’inverse du Vision Pro.
Ceci n’est pas une paire de lunettes connectées Apple. Image WatchGeneration.
Ming-Chi Kuo imagine une première génération en réalité très proche des actuelles Ray-Ban Meta, avec des lunettes dépourvues d’écran. Elles seraient contrôlées par la voix et des gestes et serviraient à écouter de l’audio, enregistrer des photos et vidéos à l’aide de caméras embarquées et faire office de réalité augmentée pour l’environnement, uniquement en audio donc. Ce segment pourrait atteindre les 10 millions de ventes en 2027 et si l’on compile les chiffres, Apple pourrait viser la moitié des parts de marché dès le lancement.
Dès l’année suivante, Apple pourrait présenter de nouvelles lunettes cette fois avec un écran, pour enrichir visuellement la réalité. La production aurait lieu dans la deuxième moitié de 2028, on resterait sur un contrôle à la voix et avec des gestes, tandis que l’affichage en couleur serait de type LCoS (cristaux liquides sur silicium) avec une projection par guide d’ondes. L’intelligence artificielle serait au cœur de ce modèle, précise Ming-Chi Kuo qui ajoute que les générations suivantes seraient plus floues à ce stade.
En plus de ces deux gammes qui devraient évoluer en parallèle, Apple travaillerait bien sur un modèle beaucoup plus simple, destiné à projeter le contenu généré par un iPhone ou un Mac. Au départ, l’entreprise aurait prévu de le commercialiser en 2026, mais le projet aurait été mis en pause depuis la fin de l’année 2024, notamment à cause d’un poids trop élevé. L’entreprise hésiterait sur la direction à suivre et pourrait même repartir sur de nouvelles bases ou l’annuler purement et simplement. L’analyste n’envisage pas de commercialisation avant 2029 à ce stade.
Un MacBook « plus abordable », pour reprendre les termes de Ming-Chi Kuo serait en préparation, il utiliserait un processeur d'iPhone. Dans un tweet surtout axé sur le bénéfice que devrait en retirer Everwin, un fournisseur d'Apple spécialisé dans les châssis, l'analyste évoque un MacBook fonctionnant, non pas avec un processeur "M", mais avec un A18 Pro. C'est à dire la puce utilisée aujourd'hui dans les iPhone 16 Pro.
En 2015, Apple lançait le MacBook Retina, son portable le plus fin et le plus léger mais qui ne brillait pas par sa puissance.
Par le passé, avant l'arrivée des processeurs Apple Silicon, il était de bon ton de comparer les performances des processeurs Intel des portables Mac avec ceux des iPhone qui gagnaient sans cesse en puissance et les dépassait sur certaines opérations. Cette fois on aurait le processeur d'un smartphone comme moteur d'un Mac. Kuo n'en dit pas beaucoup plus — il cite quatre coloris possibles, argent, bleu, rose et jaune — mais on peut supposer que le recours à un processeur mobile bien rentabilisé participe fortement à l'économie voulue par Apple.
L'analyste ne donne pas non plus de fourchette de prix pour ce modèle qui serait équipé d'un écran de 13". Actuellement le moins cher des MacBook Air M4 démarre à 999 $ (1 199 €) avec un 16/256 Go de 13". Lorsqu'on voit des promotions actuellement sur des M2 vendus 749 €, Apple considère peut-être qu'il y a un créneau à occuper pour un portable suffisamment puissant pour l'essentiel des usages et plus proche des Chromebook sur son tarif. En quelque sorte le retour du MacBook Retina ultra-léger de 2015 (920 grammes) qui avait un écran 12" mais avec le bénéfice d'une puce autrement plus efficace que celles d'Intel à l'époque.
Apple ambitionne de retrouver les niveaux de ventes de MacBook de l'époque du Covid, poursuit Kuo, lorsque les confinements avaient fait exploser la demande en équipements informatiques. Soit un objectif de 25 millions de MacBook pour 2026 contre 20 millions estimés pour 2025. Ce nouveau portable pèserait pour 5 à 7 millions d'unités en 2026. Son entrée en production est attendue dans le courant du dernier trimestre 2025 ou au début du trimestre suivant.
La dernière génération d'iPad mini voit ses prix bien rabotés dans ses versions 128 et 256 Go. Ce modèle coûte 549 € au lieu de 609 € chez Amazon et Cdiscount dans certains coloris, c'est 60 € de moins. Mais si l'on peut investir davantage, la version 256 Go en coloris noir et mauve a chuté à 599 € chez Amazon au lieu de 739 € chez Apple.
iPad mini 7. Image iGeneration.
C'est une belle économie de 140 € sur la petite tablette — qui a très rarement de telles promos — et cela assure d'un bon confort de stockage pour seulement 50 € de plus (même si 128 Go permettent déjà de bien voir venir).
Cela permet aussi d'envisager l'ajout du Pencil Pro, compatible avec cet iPad, qu'Amazon met en ce moment à 129 € au lieu de 149. Sinon il y a le Pencil USB-Cà 66,50 € au lieu de 89 €, suffisant pour crayonner et prendre des notes (il se fixe par aimantation, mais se recharge par USB-C). Ou de prendre une Smart Cover, le coloris Denim par exemple est à 57,89 € au lieu de 69. Mais on en trouvera aussi des bien moins chères de marques tierces.
L'iPad mini 7 (ou A17 Pro du nom de son processeur) est sorti à l'autonome dernier. Il a conservé son format compact très pratique, gagné en puissance avec un processeur (celui des iPhone 15 Pro) qui lui ouvre les fonctions d'Apple Intelligence, modernisé sa partie Wi-Fi et Bluetooth et gommé un effet disgracieux du précédent modèle avec le rafraîchissement de l'écran lorsqu'on faisait défiler des pages. C'est une bonne tablette, facile à emporter partout et avec ici des tarifs bien plus digestes.
C’est les vacances ! Enfin, pas pour tout le monde : si les mois de juillet et août sont prisés de la plupart d’entre nous, les développeurs Apple historiquement sont en plein boum, les bêtas n’attendant pas ! Mais le reste des équipes étant plutôt au repos, c’est le moment d’imaginer les futures possibilités d’Apple avec l’inénarrable Mark Gurman.
It’s Oh So Quiet
Si la gamme de wearables est déjà bien développée chez Apple, elle a depuis quelques années un souci de plus en plus présent : elle stagne. Les écouteurs sont géniaux, et ont certes été renouvelés pour les AirPods 4 avec plusieurs nouveautés venant des AirPods Pro 2, mais ce sont justement ces derniers que les clients préfèrent, malgré leur prix élevé. Et la pomme a beau leur intégrer de nouvelles fonctions (encore cette année avec de nouveaux gestes de la tête), ce n’est pas pour autant la révolution attendue.
De nouvelles fonctions, c’est bien, mais les écouteurs stagnent un peu depuis 2 à 3 ans. Image Apple.
L’Apple Watch ? C’est encore pire. Le design n’a pas vraiment changé depuis maintenant la Watch 4, l’écran ne faisant que se rapprocher des bords, et l’Ultra stagne depuis sa sortie, devant se contenter d’une nouvelle couleur et d’un écran plus lumineux. Alors oui, certains diront que le S9 intégré dans la montre est bien plus capable que le S8. Mais jusqu’à présent, la différence n’était pas flagrante dans watchOS 11. Si les choses sont amenées à changer avec watchOS 26, il est permis de douter d’une réelle nécessité du S9 pour gérer les nouvelles fonctions réservées à l’Ultra 2 : la marque n’en serait pas à son coup d’essai sur les limitations artificielles, poussant le client à changer pour le dernier modèle.
Au final, cette platitude des nouveautés dans la gamme wearables se ressent particulièrement sur les résultats : les revenus de la section « Wearables, Maison et Accessoires » d’Apple ont baissé de 7% l’année dernière, et les appareils la composant peinent à séduire depuis maintenant 3 ans. Pire, l’Apple Watch a baissé de 14% sur un an, et cette année ne devrait pas être meilleure que la précédente.
Alors oui, Apple préparerait une nouvelle Apple Watch SE pour la fin de l’année, et une Ultra 3 intégrant les communications satellite sans nécessiter d’iPhone à côté. Mais serait-ce suffisant pour renouveler l’intérêt ? Rien n’est moins sûr.
It’s in Our Hands
Apple prépare bien un nouvel appareil dans un coin de ses ateliers, avec des lunettes capables de concurrencer les Ray-Ban (et maintenant Oakley) Meta. Mais en attendant ? Pourquoi pas venir sur le terrain des bagues connectées ? Apple n’a fait aucune annonce en ce sens, et rien ne permet de penser que les équipes soient sur ce sujet. Et pourtant, pour plusieurs raisons, l’idée aurait de l’intérêt.
Il est étonnant qu’Apple ne se soit jamais intéressée à l’idée d’un anneau connecté... Image Oura.
Dans un premier temps, la sortie d’un anneau connecté permettrait à Apple de trouver un levier de croissance rapide pour sa catégorie wearables : si la création d’une paire de lunettes connectées est encore quelque chose d’assez complexe, une bague connectée est largement à la portée d’Apple en une petite année de recherche, les technologies maison permettant déjà d’avoir une base solide. Il suffit de voir la puissance de calcul intégrée à de simples AirPods Pro, et le nombre de capteurs dans une Apple Watch pour s’en rendre compte. Mais d’autres bonus sont aussi non négligeables :
plus agréable à porter qu’une Apple Watch, surtout durant le sommeil : autant une montre peut être une gêne au poignet, autant un anneau est quasiment imperceptible.
pas d’écran, donc un appareil pouvant tenir plusieurs jours avant de nécessiter de le recharger.
plus discret qu’une Apple Watch, et donc plus facile à porter avec n’importe quelle tenue : là où la montre fait toujours quelque peu « sportswear », un anneau peut toujours se porter discrètement, y compris en soirée guindée.
last but not least, les adorateurs de montres classiques (et il y en a bien plus qu’on ne le pense, l’auteur de ces lignes compris) pourraient enfin porter leur montre mécanique préférée sans perdre pour autant les fonctions de suivi de santé.
L’arrivée d’un anneau pourrait aussi apporter de nouvelles fonctions dans d’autres domaines : pourquoi pas en faire un pointeur encore plus précis pour certains usages avec le Vision Pro ? Pour de nouvelles interactions avec Siri ? Lui intégrer Apple Pay, avec une carte par défaut (n’ayant pas d’écran pour choisir la carte à utiliser) ? Permettre d’ouvrir la porte de votre domicile, ou de votre voiture ?
L’interaction pourrait aussi être excellente avec les prochaines lunettes connectées de la pomme : l’anneau pourrait servir de télécommande discrète (plutôt qu’une commande vocale ou de tapoter une branche des binocles). Côté santé, l’intégration est parfaite : une autonomie excellente, et des capteurs à foison (oxygène, rythme cardiaque, moniteur de sommeil, etc.) au plus près du doigt, l’un des endroits les plus pratiques pour recueillir ce type de données.
I’ve Seen It All
Si l’arrivée d’un anneau est plus qu’hypothétique, même si l’idée est plus qu’intéressante vu l’intégration possible, l’arrivée d’une nouvelle version du Vision Pro allégée et moins chère, elle, se renforce, tout comme celle d’une version liée à un Mac.
Image Apple.
Comme à son habitude Apple ne fera aucune annonce dans le domaine tant qu’elle n’a pas prévu une sortie officielle, mais les indices étaient flagrants à la WWDC 2025 : durant cette semaine réservée aux développeurs, l’entreprise a tenu une conférence sur un nouveau système dans SwiftUI, appelé macOS Spatial Rendering. L’idée est de permettre aux développeurs d’effectuer des rendus 3D complexes sur le Mac, avant de l’envoyer sur les écrans du Vision Pro.
Même si le casque de réalité augmentée d’Apple est déjà très puissant, il ne peut rivaliser en capacités de calcul et de rendu avec les puces intégrées dans les Mac. L’idée de sortir une version obligatoirement liée au Mac permettrait non seulement d’effectuer ces rendus de manière plus simple, éliminant par la même occasion la latence due aux réseaux sans-fil dans la version actuelle, et qui sait, peut-être de baisser légèrement le tarif pour ceux qui n’ont pas besoin d’une version autonome du casque.
Possibly Maybe
De son côté, le premier iPhone pliable d’Apple suit toujours son chemin, avec une présentation calée pour le moment à la fin de l’année prochaine. Cependant, il ne faudrait pas s’attendre non plus à ce qu’Apple brise les codes bien installés par Samsung et ses camarades depuis maintenant 5 ans : l’iPhone pliable devrait se présenter sous la même forme que le Samsung Z Fold 6, avec une ouverture sous forme de livre, et un écran externe quand il est replié. Apple compterait se démarquer par une charnière particulièrement travaillée, et l’absence de creux au milieu de l’écran déplié.
Et les fonctions « vues » par les fuiteurs, mais non annoncées à la WWDC ? Si rien n’a été dit concernant la traduction automatique et instantanée par les AirPods Pro durant la conférence, ni la possibilité de synchroniser les réseaux wi-fi captifs d’hôtels entre les différents appareils, Mark Gurman ne perd pas espoir pour autant : Apple fait bien attention à ne pas dévoiler de fonctions dont elle n’est pas sûre de la date exacte de sortie, ne voulant pas réitérer le fiasco de l’année dernière. Plusieurs fonctions de traduction instantanée ont été présentées durant la WWDC, et du code concernant la nouvelle fonction wi-fi a été trouvée dans iOS 26, il y a donc un fort espoir qu’au moins une de ces deux fonctions soit prête pour une mise à jour au cours de l’année, possiblement iOS 26.4 comme ça arrive souvent chez la pomme.
Enjoy
Si Apple est totalement concentrée sur la sortie des itérations ’26 de ses logiciels, il va sans dire que les équipes continuent de travailler sur les prochains matériels à venir. Aura-t-on une surprise, ou tout est déjà connu par nos taupes habituelles ? L’avenir nous le dira. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !
Selon Wikipedia, Björn Borg est un joueur de tennis né le 6 juin 1956 à Stockholm. Il a remporté 64 titres ATP et un total de 100 titres. Souhaitez-vous que je continue ?
Qu’on m’apporte une balle... de tennis ou autre, mais que je l’achève...